1a p2 Ue12 Cours 3 Histologie de Lappareil Respiratoire Ronéo

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 20

UE12 : Appareil respiratoire

Pr Heller
Le 29/01/2018 de 13H30 à 15h30
Ronéotypeur : Emilie Lepeu
Ronéoficheur : Anita Leseigneur

Cours n°3 : Histologie de l’appareil


respiratoire

Le prof a insisté sur le fait que les images de ce cours sont indispensables à son apprentissage et que
des coupes sont susceptibles de tomber aux partiels. Selon lui la visualisation des images permet dans
beaucoup de cas dans ce cours de retenir les diapos sans les apprendre par cœur. Cependant, pour
des raisons de place je n’ai pas mis toutes les coupes présentes dans le diapo. Je vous conseille donc
de prendre le diapo en même temps que la ronéo si vous voulez un cours vraiment complet.
Les compléments de cours ne sont pas tombables mais ils permettent de mieux comprendre le cours.
Je ne les ai pas inclus. Pour ceux qui veulent les avoir, ils sont dans le diapo.
Sommaire
Introduction
1) Fonctions
2) Analyse systématique

I) Les voies aériennes supérieures


1) Cornets
2) Sinus
3) Les fosses nasales
4) Le pharynx

II) Les voies aériennes inférieures extra pulmonaires


1) Le larynx
2) Trachée et bronches souches
3) Les bronches souches

III) Les poumons


1) Le réseau bronchique intra pulmonaire
2) Le parenchyme pulmonaire

IV) Plèvre et paroi thoracique

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 2/20


Introduction

Anatomiquement, l’appareil respiratoire comporte:


Les voies aériennes supérieures : • fosses nasales droites et gauche
• sinus de la face
• pharynx
Les voies aériennes extra-pulmonaires : • larynx
• trachée
• bronches souches
Les poumons : • voies aériennes inférieures intra-pulmonaires (bronches et bronchioles)
• parenchyme respiratoire (alvéoles)
• interstitium avec voies sanguines et lymphatiques
La plèvre (feuillets viscéral et pariétal)

3) Fonctions
FONCTION ULTIME de l’appareil respiratoire : HEMATOSE, càd échange O2/CO2
indispensables à la vie, au niveau du parenchyme pulmonaire. Cela se fait par un équilibre constant
entre OXYGENATION du sang et ELIMINATION du gaz carbonique (aspect biochimique)
INSPIRATION EXPIRATION (aspect physiologique), à l’équilibre hors des
situations particulières comme les situations des stress par exemple. Ceci est contrôlé par la contraction
et le relâchement des muscles intercostaux et du diaphragme, transmis aux poumons par les plèvres.
(les anciens médecins disaient « on respire avec son ventre », ce qui soulignait bien l’importance du
diaphragme)
L’autre fonction importante est l’HUMIDIFICATION, le RECHAUFFEMENT et
l’EPURATION de l’air inspiré dans les voies aériennes supérieures, inférieures extra-pulmonaires,
inférieures intra-pulmonaires.
Il y a également une fonction d’épuration vis-à-vis des corps étrangers, acariens ou encore du
pollen contenu dans l’air inspiré dans les voies aériennes. Les éléments étrangers au corps vont se nicher
dans différentes parties des voies respiratoires. Plus l’élément est petit et plus il va aller profond dans
les structures des voies aériennes. Lorsque ces particules sont dangereuses comme par exemple
l’amiante, les conséquences de leur inspiration peuvent être désastreuses.

4) Analyse systématique
On distingue : les voies aériennes, les alvéoles et les plèvres.
1. Les voies aériennes comprennent, de la lumière à la périphérie et selon la localisation: (on part
toujours de la lumière à la périphérie de l’élément de l’arbre respiratoire considéré)
• Nature de l’épithélium: respiratoire ou malpighien non kératinisé, ou olfactif
• Chorion (muqueuse) conjonctivo-élastique: (qui contient notamment les cellules de défense
de l’organisme, comme par exemple les cellules lymphoïdes, diffuses / follicules.)
• Présence ou non de glandes exocrines et leur type: muqueuses, séreuses ou séro-muqueuses
• Présence d’une armature cartilagineuse ou pas, et son type: élastique ou hyalin
• Présence ou non de mouvements de striction/constriction et donc présence ou non d’un tissu
musculaire qui sera, selon la localisation, presque toujours lisse.
2. Les alvéoles: épithélium pavimenteux spécialisé

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 3/20


3. Les plèvres: épithélium pavimenteux simple

V) Les voies aériennes supérieures

1) Cornets

 Aspects anatomiques
Les cornets nasaux sont constitués par trois paires de reliefs osseux (supérieur, moyen et inférieur)
localisés dans les fosses nasales, situées en arrière du nez, et communiquant avec les sinus.

 Aspects histologiques
Dans tous les cas, il y a un épithélium respiratoire, (rappel : c’est un épithélium pseudo stratifié,
il présente des cellules caliciformes, qui produisent le mucus et des cellules ciliées, qui permettent
l’évacuation du mucus chargé des poussières et autres à éliminer, et également des cellules de
remplacement), qui est de plus en plus fin au fur et à mesure que l’on monte dans les sinus, le
nombre de cellules diminue donc aussi. Ce sont des tissus très sensibles dans lesquels on trouvera des
nodules lymphoïdes et lymphocytaires au moment des agressions.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 4/20


2) Sinus

 Aspects anatomiques

Les sinus sont des cavités paires enfoncées/encastrées dans le massif osseux facial et
communiquant avec les fosses nasales.
TOUS les sinus sont recouverts par un épithélium respiratoire pseudo-stratifié. Le chorion est
mince, relativement pauvre en éléments veineux et glandulaires.

 Aspects histologiques
Les sinus sont tapissés d’un épithélium respiratoire classique. Les cellules reposent sur une lame
basale qui est fine, peu vascularisée et peu glandularisée.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 5/20


Le capillaire est congestif parce qu’il contient encore des cellules sanguines après fixation, ce qui
n’est normalement pas le cas.
Les glandes séreuses ont une sécrétion de type aqueux, liquidienne. C’est pour cela qu’en cas
d’infection, lorsqu’elles sont sollicitées, on a le nez qui coule.

3) Les fosses nasales


Histologiquement, elles présentent 3 zones.

a) Le vestibule
Histologiquement, il présente 2 zones.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 6/20


(plus fragile)

(le même qu’à l’extérieure)

b) Zone respiratoire (annexes)

Les cellules neuroendocriniennes sont donc des cellules un peu particulières qui n’existe pas
ailleurs. Elles sont sous le contrôle d’hormones et de neuromédiateurs. Ce sont des récepteurs
chimiques qui sont extrêmement sensibles à la teneur en O2 et en gaz carbonique de l’air inspiré.
Ce sont des cellules qui donnent l’alerte au cerveau avant que l’on tombe dans les pommes lors d’un
manque d’oxygène.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 7/20


 Chorion
• glandes mixtes (séro-muqueuses),
qui vont, selon le type de stimulation,
avoir une sécrétion soit liquidienne, soit
visqueuse, soit les deux.
• infiltrat lymphoïde variable qui
permet de capter les éléments
potentiellement infectieux puisque c’est
une zone sensible aux infections.
• lymphatiques (+++)
• filets nerveux (contact avec
vaisseaux + glandes)
• plexus veineux appelés corps érectiles dont l’intérêt est de déboucher les voies respiratoires
lorsque la respiration devient difficile.
 Chorion profond
• fortement fixé au périoste
!!! Réactions allergiques -> congestion des corps érectiles -> diminution du flux aérien
4) Le pharynx

 Rappel anatomique
Attention de ne pas confondre le pharynx et le larynx.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 8/20


L’oro-pharynx est en rapport avec la bouche. C’est le carrefour aéro-digestif. C’est
l’endroit de tous les dangers lorsqu’on fait une fausse route.
Retenir le terme de laryngopharynx.
C’est encore une zone qui est très sensible aux infections et aux attaques de toutes sortes. Tout
autour du pharynx il y a un manchon lymphoïde qui est constitué par les amygdales.
L’anneau de WALDEYER est également un manchon protecteur, qui est composé de
cellules lymphoïdes, situé à la partie supérieure du naso-pharynx. Se concentre en certains endroits
pour former les tonsilles ou amygdales.
La trompe d’Eustache est l’endroit où se fait la régulation des pressions et contre pressions.

Du point de vue histologique :

 Naso pharynx

- Epithélium respiratoire avec


toujours les 3 mêmes types de cellules :

1- Cellules ciliées
2- Cellules caliciformes
3- Cellules basales

 Oro et laryngo pharynx

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 9/20


Carrefour aéro-digestif ou
l’épithélium respiratoire cède la place à
l’épithélium linguale, qui est donc un
épithélium malpighien non kératinisé.
Il fait partie de la région digestive.
Il présente des cellules superficielles,
des cellules intermédiaires et des cellules
basales.
C’est un épithélium très sensible qui
réagit notamment beaucoup aux
températures. Par exemple, boire du café
trop chaud peut à terme entrainer des
lésions pré cancéreuses. (métaplasie
malpighienne)

VI) Les voies aériennes inférieures extra pulmonaires


Elles comprennent: le LARYNX qui se poursuit par : la TRACHEE, tube flexible de diamètre
d’environ 2 cm et de longueur d’environ 10 cm qui se divise à sa partie inférieure en BRONCHES
SOUCHES, droite et gauche, au niveau de la CARENE

Rappel : (non tombable)


1) Le larynx
Anatomiquement : Charpente cartilagineuse
• RELIE le pharynx à la trachée • pairs: aryténoïdes, corniculés, cunéiformes
• impairs: thyroïde, cricoïde, épiglotte
• Organe de la PHONATION
• OBTURE les voies respiratoires pendant la DEGLUTITION et ce, grâce à l’épiglotte, qui est une
sorte de lame en forme de cuillère dont l’armature est constituée exclusivement de cartilage élastique
(seul élément de l’appareil respiratoire qui est constitué de cartilage élastique). Lors de la déglutition,
l’épiglotte permet l’obstruction des voies respiratoire pour empêcher le bol alimentaire de passer par là.
En cas de défaut de ce système, la personne fera une fausse route.

Le vestibule est une dépression


basale de l’épiglotte qui se
poursuit à droite et à gauche par
les saccules. Les replis vestibulo-
sacculaires forment les fausses
cordes vocales. Elles sont inutiles
pour la phonation. Tandis que la
suite des replis sacculaires et la
glotte (replis sacculo-
ventriculaires) forment les vraies
cordes vocales, qui, elles,
permettent la phonation. C’est un
organe qui est très modifiable (ex :
immitateurs).

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 10/20


Du point de vu histologique :

L’épiglotte présente donc du


cartilage élastique (violet) et
elle présente 2 face. Une face
supérieure, ou face buccale,
recouverte d’épithélium
malpighien non kératinisé
(épithélium buccal) et une face
inférieure, ou face laryngée,
recouverte d’épithélium
respiratoire.

(de l’épiglotte)

!!! Importance de connaitre le


rôle d’une structure pour plus
facilement en déduire le type de
son épithélium.

 Les cordes vocales (voir les coupes sur le diapo) : HISTOLOGIQUEMENT :


FAUSSES cordes vocales VRAIES cordes vocales
• aucun rôle dans la phonation
• responsables de la phonation
• simples replis muqueux
• épithélium malpighien non kératinisé
• épithélium respiratoire
• fibres élastiques (+++) > ligament vocal
• glandes mixtes séro-muqueuses
• muscle vocal qui est squelettique
• tissu adipeux

2) Trachée et bronches souches


La trachée est une succession d’anneaux trachéaux incomplets à ouverture dorsale, constitués
de cartilage hyalin, et unis entre eux par des ligaments annulaires qui est un tissu fibro-élastique
raccordés au périchondre. (voir sur la coupe transversale : faire attention lors de l’examen)
Cette ouverture dorsale est caractérisée par un arrêt de la prolifération cartilagineuse. Il y a une
béance, qui est occupée par des muscles lisses, qui s’insèrent sur le périchondre et qui sont sous le
contrôle du système neurovégétatif. Cette béance va donc, dans certains cas, se resserrer, ou au
contraire, se dilater. Ces muscles situés en position postérieure modifient donc l’ouverture trachéale.
La trachée est bordée extérieurement par l’adventice contenant les nerfs et les vaisseaux trachéaux.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 11/20


Muscle trachéal

L’intérieure de la trachée présente un


épithélium respiratoire, avec bien
évidemment, des cellules ciliées et des
cellules caliciformes.
Puis il y a le chorion sous-jacent, qui
est un tissu conjonctif très vascularisé, qui
présente des glandes mixtes séro-
muqueuses (présentes dans pratiquement
tout l’arbre respiratoire). Il y a également
des fibres élastiques qui indiquent que la
trachée est souple et mobile. Le film lymphocytaire permet quant à lui de combattre les infections, et
il va parfois se transformer en follicule lymphoïde plus ou moins gros en réaction aux infections.
Les glandes muqueuses sont des glandes qui sont peu colorables, avec des limites cellulaires assez
visibles, et regroupées en acinus. A l’inverse, les glandes séreuses sont des glandes très colorables,
présentant des grains de zymogène dans leurs cellules, et un noyau rond situé en périphérie. (description
de la coupe ci-dessus faite par le prof)

3) Les bronches souches


La trachée se divise à sa partie inférieure en 2
bronches souches droite et gauche, de calibre inférieur.
Histologiquement, elles sont similaires à la trachée
avec quelques minimes différences. A savoir,
l’épithélium respiratoire est plus bas, les cellules
caliciformes sont moins nombreuses, il y a la *
constitution d’un muscle lisse circulaire (muscle de
REISSESSEN *) situé dans l’épaisseur de la paroi.
L’épaisseur du muscle augmente d’autant plus que le
calibre des bronches va diminuer (ce qui explique qu’il
rende encore plus difficile la respiration des personnes qui
ne respirent déjà pas bien comme dans les crises d’asthme par exemple). En revanche, la charpente

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 12/20


cartilagineuse est maintenant constitué d’un assemblage de minces plaques cartilagineuses qui se
superposent les unes aux autres.

VII) Les poumons

Il y a 2 poumons, chacun pénétré par une bronche souche au niveau du hile. Chaque poumon est divisé
en lobes. Le poumon droit présente 3 lobes tandis que le gauche en présente 2. Les territoires des
poumons correspondent aux divisions dichotomiques successives des bronches souches.
Subdivision pulmonaire : les bronches souches donnent des bronches lobaires, qui donnent des
bronches segmentaires, qui donnent des bronches sous segmentaires, qui donnent des bronches sus
lobaires. Anatomiquement on est alors dans le lobe. (bronche = lobe / bronchiole = lobule) Pour toutes
les bronche il y a une gaine périphérique qui est la gaine péri-broncho-artérielle, dans laquelle on
trouve toujours : une branche de l’artère pulmonaire, une branche de l’artère bronchique, une
branche de veine pulmonaire, des lymphatiques et des fibres nerveuses.
Puis on a les bronchioles, qui sont issues des bronches sus-lobaires, et qui ont leur propre
subdivision. Il y a dans un premier temps les bronchioles proprement dites, puis les bronchioles
terminales, et enfin, les bronchioles respiratoires, qui sont le siège de l’hémostase puisque c’est là
que se trouvent les alvéoles. Ici, on se trouve anatomiquement dans les lobules. La gaine change pour
les lobules, on a la gaine péri-bronchiolaire qui présente une branche de l’artère pulmonaire et des
fibres nerveuses (SNV). En effet, à l’arrivée dans le lobule, la branche de l’artère bronchique et de la
veine pulmonaire quitte la gaine pour se répartir en périphérie du lobule.
Rappel, les poumons sont constitués par : les voies aériennes intra-pulmonaires (bronches et
bronchioles), le parenchyme pulmonaire (alvéoles pulmonaires) et l’interstitium (cloisons conjonctives
interalvéolaires) contenant: les voies sanguines et les voies lymphatiques.

3) Le réseau bronchique intra pulmonaire


Il présente les bronches lobaires, segmentaires, sous-segmentaires et sus-lobulaires.
Les BRONCHES sont des tubes flexibles toujours revêtus d’une muqueuse respiratoire fibro-
élastique avec des fibres musculaires lisses (muscle de REISSESSEN), des glandes et du cartilage.
La transition entre les différents types de bronches est progressive. (ce qui veut dire qu’il y a
histologiquement toujours les mêmes éléments, mais qu’ils sont présents en nombre variable)
Histologiquement, l’épithélium respiratoire est plus bas, il y a moins de cellules caliciformes,
les îlots lymphoïdes disparaissent (=moins bonne protection immunitaire), les glandes séro-
muqueuses sont moins nombreuses, le muscle REISSESSEN est d’autant plus épais que le calibre
bronchique diminue et la taille et le nombre des pièces cartilagineuses diminuent avec le calibre
des voies aériennes.
Chaque bronche est entourée par la GAINE PERI-BRONCHO-ARTERIELLE qui est une
armature conjonctive contenant une branche de l’artère pulmonaire, une branche de l’artère
bronchique, des branches des veines pulmonaires, des lymphatiques (souvent plats comme des fentes)
ainsi que des filets nerveux (S.N.V) destinés aux glandes séro-muqueuses et aux muscle de
REISSESSEN comme vu précédemment.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 13/20


Bleu : tissu
conjonctif

 Transition progressive des structures histologiques des BRONCHIOLES au niveau LOBULAIRE

• Epithélium respiratoire -> prismatique bistratifié -> prismatique simple -> cubique simple
(0 fonctions respiratoires ou sécrétoires, ce sont seulement des cellules qui bordent une cavité)
• Il n’y a plus, ni de cellules caliciformes, ni de cellules ciliées, ni de glandes, ni de pièces
cartilagineuses.
• Le muscle de REISSESSEN se déstructure, il y a un isolement et une dispersion progressive
des fibres musculaires.

 Le réseau bronchiolaire

 Bronchioles proprement dites :


A faible grossissement, on voit que dans les premiers mm de la jonction entre le lobe et le lobule, le
muscle de REISSESSEN persiste encore sous forme annulaire. Il n’y a plus de glandes et de cartilage.
Il y a la gaine péri-bronchiolaire, qui contient uniquement une branche de l’artère pulmonaire et des
fibres nerveuses du S.N.V.
A fort grossissement, on voit que sur le plan épithélium, l’épithélium respiratoire devient de plus
en plus bas, il n’y a pratiquement plus de cellules caliciformes, il y a une prédominance de cellules
ciliées qui vont à leur tour se faire de plus en plus rare. (épithélium prismatique cilié)

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 14/20


 Bronchioles terminales :
A faible grossissement, on voit que
l’épithélium est encore beaucoup plus bas,
et la gaine péri-bronchiolaire.
A fort grossissement, on voit qu’elles
présentent un épithélium prismatique
simple. Les cellules ciliées y sont rares,
il n’y a pas de cellules caliciformes. La
particularité est que ce tissu présente des
cellules appelées des club cells
(anciennement appelées cellules de Clara),
qui ont un pôle apical très bombé, hérissé
de très rares microvillosités, courtes et
irrégulières, et un cytoplasme avec des
mitochondries, du R.E.L, des grains de
sécrétion qui indiquent qu’elles ont une
fonction d’exocytose. Ces cellules sont
très importantes. Chez l’homme, elles ont
un rôle supposé dans la sécrétion d’anti-
protéases, donc ce sont des enzymes qui
détruisent les parois alvéolaires ce qui leur
confère un rôle anti-emphysème. Elles
auraient également un rôle anti-
cancérigène par la sécrétion d’anti-
oxydases spécifiques. On suppose aussi
qu’elles ont un rôle dans la production et l’élimination du surfactant pulmonaire qui est une
substance tensio-active qui se répand au niveau des alvéoles et qui fait que au moment de l’expiration,
lorsqu’il y a le collapsus respiratoire, les parois alvéolaires ne restent pas collées, mais qu’au contraire
elles peuvent se décoller. Dans le cas où il n’y aurait pas cette substance, cela entrainerait la mort. C’est
ce qui arrive dans les cas de détresse respiratoire du nouveau-né par défaut de surfactant. Et enfin, elles
produiraient les cellules souches qui seraient à l’origine du renouvellement des différents types
cellulaires bronchiolaires.
Et le chorion présente toujours le muscle de REISSESSEN déstructuré, c’est-à-dire des fibres
musculaires discontinues

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 15/20


 Bronchioles respiratoires
A faible grossissement, on observe une muqueuse très fine, et une branche de l’artère
pulmonaire.
A fort grossissement, on distingue un épithélium cubique (haut) simple qui ne présente aucune
cellules ciliées ou club cells.
Le chorion quant à lui présente quelques fibres musculaires lisses dispersées, sans cohésion.

4) Le parenchyme pulmonaire
Les bronchioles respiratoires se poursuivent par les canaux alvéolaires, puis par les sacs
alvéolaires. L’ensemble forme le parenchyme alvéolaire dont l’unité élémentaire est l’alvéole.
 Alvéoles pulmonaires

Quelques données : chez un Homme adulte (sain), il y a 300 millions d’alvéoles, ce qui fait une surface
d’échanges gazeux d’environ 200 m2.

 Paroi alvéolaire
A première vue, c’est un épithélium pavimenteux simple, recouvert par un film endo-alvéolaire
(=surfactant pulmoanire)

 Septa inter-alvéolaires
C’est une voie de passage qui contient une armature conjonctive, des vaisseaux : des capillaires qui
sont les ultimes ramifications issus de l’artère pulmonaire et du système veineux.

L’épithélium alvéolaire présente 2 types de


cellules (pneumocytes) :
• des pneumocytes de type I (membraneux)
• et des pneumocytes de type II (granuleux)
Ces 2 types cellulaires sont peu distinguables en
microscopie optique, mais très reconnaissables en
microscopie électronique.

Les pneumocytes de type I représentent


40% des cellules alvéolaires et ils couvrent 95%
de la surface des sacs et des alvéoles.
HISTOLOGIQUEMENT, ce sont des cellules
plates (pavimenteuses), qui ont un voile
cytoplasmique étalé, un noyau bombé et très
sinueux qui fait saillie dans la lumière alvéolaire et
leur cytoplasme contient des organites classiques. Le fait que ces cellules soit très plates s’explique par
le fait que ce sont des cellules par lesquelles transitent des vésicules de micropynocytose, ce qui
permet le transport des macromolécules entre la cavité alvéolaire et l’espace septal, l’élimination des
particules indésirables et surtout les échanges gazeux.

Les pneumocytes de type II représentent quant à eux 60% des cellules alvéolaires et couvrent
5% de la surface des sacs et des alvéoles. HISTOLOGIQUEMENT, ce sont des cellules globuleuses
avec un noyau très développé, elles sont groupées par 2 ou 3 aux angles de raccordement de plusieurs
alvéoles. Elles ont une fonction sécrétrice, raison pour laquelle elles présentent, à leur pôle apical, des
microvillosités. Elles présentent des inclusions spécifiques, qui mesurent environ 0,2µm de diamètre,
limitées par de la membrane et qui sont appelés des corps multilamellaires ou cytosomes. Leurs rôles
sont : la formation du surfactant pulmonaire, la régénérescence de l’épithélium alvéolaire par la

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 16/20


multiplication des pneumocytes de type II puis la différenciation en pneumocytes de type I. C’est
en effet un type cellulaire, qui selon les besoins, peut se transformer en un autre type cellulaire. Ils
permettent aussi la modulation des réactions inflammatoires, une action sur les macrophages
alvéolaires et une action sur les cellules septales.

 Septas interalvéolaires

Ce sont des cloisons conjonctives séparant 2 épithéliums alvéolaires et dans laquelle on reconnaît
des capillaires sanguins et des capillaires lymphatiques.
HISTOLOGIQUEMENT : elle présente :
• Des cellules septales : ce sont les cellules qui constituent les septum, elles sont à l’intérieur de la paroi.
Elles ont une origine polymorphe, en effet, elle a une origine conjonctive puisqu’elle semblerait
dérivée du fibroblaste, ce serait donc un fibrocyte modifié. Ce serait donc une cellule de soutien. Mais
ces cellules ont également des caractéristiques héritées des cellules sanguines. De plus, elles ont des
propriétés contractiles puisqu’elles contiennent des filaments de myosine et d’actine. Ces cellules ont
pour rôle la production de collagène, la régénérescence de l’élastine, la contraction des parois
capillaires, la modulation de la propulsion sanguine et l’ajustement constant du volume alvéolaire.
• Des pneumocytes de type I et II.
• Des capillaires sanguins avec des hématies, qui naissent des extrémités terminales de l’artère
pulmonaire, ils sont de type continu et constituent un réseau très étendu.
• Des capillaires lymphatiques.
• Des mastocytes.
• Des macrophages alvéolaires qui sont régulièrement en contact avec les septas et qui ont une fonction
de nettoyage et de patrouille en effet, ils ont un rôle de phagocytose +++ (particules inhalées), et des
propriétés bactéricides ++. Il peut sécréter des facteurs actifs de croissance, des protéases (qui
permettent la phagocytose) comme par exemple des collagénases ou des élastases (production
exacerbée chez les fumeurs), ainsi que des substances vaso-actives cycliques. De plus, ils possédent
des récepteurs (Ig, complexes immuns, etc). Ils servent donc à la modulation des réactions
inflammatoires et immunitaires locales. Ils peuvent passer dans les pores de Kohn mais également
entre les cellules.
• Des fibres de collagène (pour la structure)

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 17/20


• Des fibres de réticuline
• Des fibres élastiques (+++) qui circulent à l’intérieur pour permettre aux paroi d’être. Elles assurent
3 fonctions : la dilatation pulmonaire qui permet la réception de l’air inspiré, la rétraction alvéolaire
qui permet l’expulsion des gaz alvéolaires et la prévention du collapsus bronchiolaire et alvéolaire
durant l’expiration. La prévention du collapsus passe par un attachement à la paroi molle des
bronchioles, au parenchyme pulmonaire et indirect à la plèvre. De plus, il y a également le
surfactant pulmonaire qui joue un rôle dans cette prévention. Une altération de ces fibres (génétique
ou par tabagisme) entraine une destruction progressive des septas et donc l’installation d’un emphysème
pulmonaire (voir complément de cours). Elles sont donc essentielles à la respiration (dans le cas où
elles deviendraient rigides, c’est pathologique, comme par exemple dans les fibroses professionnelles).
• Des pores de Kohn. Ce sont des perforations des septa inter-alvéolaires qui ont un diamètre
d’environ 15µm et qui permettent une communication inter-alvéolaire. Ils ont pour fonction
l’égalisation des pressions alvéolaires (soupapes de sécurité) et la circulation de suppléance en cas
d’obstruction bronchiolaire.

Schémas récapitulatifs :

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 18/20


Du PN 1 et du capillaire

VIII) Plèvre et paroi thoracique

DEFINITION :
La plèvre est une membrane thoracique très mince et très solide, composée de deux feuillets
séparés par un espace, la cavité pleurale contenant le liquide pleural (pauvre en eau et contenant
quelques protéines). Le liquide pleural permet un glissement des deux feuillets l’un contre l’autre lors
de la respiration.
Les deux feuillets peuvent ainsi se déplacer facilement par glissement l'un sur l'autre lors des
mouvements d’inspiration / expiration, on parle d’expansion pulmonaire. La plèvre viscérale recouvre
la face externe des poumons. La plèvre pariétale recouvre la paroi interne de la cage thoracique. La
plèvre assure une protection mécanique des poumons par atténuation les chocs et le blocage du
passage de certains virus et bactéries. En cas de présence de liquide au sein de la cavité pleurale, on
évoquera une pleurésie. En cas de présence de gaz, on évoquera un pneumothorax.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 19/20


N’apprendre que les légendes avec les points (n° 1, 2, 3, et 4)

 Histologie de la plèvre :

8-> côté viscéral

Un cancer de la plèvre est appelé un mésothéliom, ce sont des tumeurs foudroyantes.


Le mésothélium est un épithélium particulier. La couche sous mésothéliale est une couche conjonctive.

Ronéo 2 – UE 12 Cours 3 20/20

Vous aimerez peut-être aussi