1a p2 Ue12 Cours 3 Histologie de Lappareil Respiratoire Ronéo
1a p2 Ue12 Cours 3 Histologie de Lappareil Respiratoire Ronéo
1a p2 Ue12 Cours 3 Histologie de Lappareil Respiratoire Ronéo
Pr Heller
Le 29/01/2018 de 13H30 à 15h30
Ronéotypeur : Emilie Lepeu
Ronéoficheur : Anita Leseigneur
Le prof a insisté sur le fait que les images de ce cours sont indispensables à son apprentissage et que
des coupes sont susceptibles de tomber aux partiels. Selon lui la visualisation des images permet dans
beaucoup de cas dans ce cours de retenir les diapos sans les apprendre par cœur. Cependant, pour
des raisons de place je n’ai pas mis toutes les coupes présentes dans le diapo. Je vous conseille donc
de prendre le diapo en même temps que la ronéo si vous voulez un cours vraiment complet.
Les compléments de cours ne sont pas tombables mais ils permettent de mieux comprendre le cours.
Je ne les ai pas inclus. Pour ceux qui veulent les avoir, ils sont dans le diapo.
Sommaire
Introduction
1) Fonctions
2) Analyse systématique
3) Fonctions
FONCTION ULTIME de l’appareil respiratoire : HEMATOSE, càd échange O2/CO2
indispensables à la vie, au niveau du parenchyme pulmonaire. Cela se fait par un équilibre constant
entre OXYGENATION du sang et ELIMINATION du gaz carbonique (aspect biochimique)
INSPIRATION EXPIRATION (aspect physiologique), à l’équilibre hors des
situations particulières comme les situations des stress par exemple. Ceci est contrôlé par la contraction
et le relâchement des muscles intercostaux et du diaphragme, transmis aux poumons par les plèvres.
(les anciens médecins disaient « on respire avec son ventre », ce qui soulignait bien l’importance du
diaphragme)
L’autre fonction importante est l’HUMIDIFICATION, le RECHAUFFEMENT et
l’EPURATION de l’air inspiré dans les voies aériennes supérieures, inférieures extra-pulmonaires,
inférieures intra-pulmonaires.
Il y a également une fonction d’épuration vis-à-vis des corps étrangers, acariens ou encore du
pollen contenu dans l’air inspiré dans les voies aériennes. Les éléments étrangers au corps vont se nicher
dans différentes parties des voies respiratoires. Plus l’élément est petit et plus il va aller profond dans
les structures des voies aériennes. Lorsque ces particules sont dangereuses comme par exemple
l’amiante, les conséquences de leur inspiration peuvent être désastreuses.
4) Analyse systématique
On distingue : les voies aériennes, les alvéoles et les plèvres.
1. Les voies aériennes comprennent, de la lumière à la périphérie et selon la localisation: (on part
toujours de la lumière à la périphérie de l’élément de l’arbre respiratoire considéré)
• Nature de l’épithélium: respiratoire ou malpighien non kératinisé, ou olfactif
• Chorion (muqueuse) conjonctivo-élastique: (qui contient notamment les cellules de défense
de l’organisme, comme par exemple les cellules lymphoïdes, diffuses / follicules.)
• Présence ou non de glandes exocrines et leur type: muqueuses, séreuses ou séro-muqueuses
• Présence d’une armature cartilagineuse ou pas, et son type: élastique ou hyalin
• Présence ou non de mouvements de striction/constriction et donc présence ou non d’un tissu
musculaire qui sera, selon la localisation, presque toujours lisse.
2. Les alvéoles: épithélium pavimenteux spécialisé
1) Cornets
Aspects anatomiques
Les cornets nasaux sont constitués par trois paires de reliefs osseux (supérieur, moyen et inférieur)
localisés dans les fosses nasales, situées en arrière du nez, et communiquant avec les sinus.
Aspects histologiques
Dans tous les cas, il y a un épithélium respiratoire, (rappel : c’est un épithélium pseudo stratifié,
il présente des cellules caliciformes, qui produisent le mucus et des cellules ciliées, qui permettent
l’évacuation du mucus chargé des poussières et autres à éliminer, et également des cellules de
remplacement), qui est de plus en plus fin au fur et à mesure que l’on monte dans les sinus, le
nombre de cellules diminue donc aussi. Ce sont des tissus très sensibles dans lesquels on trouvera des
nodules lymphoïdes et lymphocytaires au moment des agressions.
Aspects anatomiques
Les sinus sont des cavités paires enfoncées/encastrées dans le massif osseux facial et
communiquant avec les fosses nasales.
TOUS les sinus sont recouverts par un épithélium respiratoire pseudo-stratifié. Le chorion est
mince, relativement pauvre en éléments veineux et glandulaires.
Aspects histologiques
Les sinus sont tapissés d’un épithélium respiratoire classique. Les cellules reposent sur une lame
basale qui est fine, peu vascularisée et peu glandularisée.
a) Le vestibule
Histologiquement, il présente 2 zones.
Les cellules neuroendocriniennes sont donc des cellules un peu particulières qui n’existe pas
ailleurs. Elles sont sous le contrôle d’hormones et de neuromédiateurs. Ce sont des récepteurs
chimiques qui sont extrêmement sensibles à la teneur en O2 et en gaz carbonique de l’air inspiré.
Ce sont des cellules qui donnent l’alerte au cerveau avant que l’on tombe dans les pommes lors d’un
manque d’oxygène.
Rappel anatomique
Attention de ne pas confondre le pharynx et le larynx.
Naso pharynx
1- Cellules ciliées
2- Cellules caliciformes
3- Cellules basales
(de l’épiglotte)
Il y a 2 poumons, chacun pénétré par une bronche souche au niveau du hile. Chaque poumon est divisé
en lobes. Le poumon droit présente 3 lobes tandis que le gauche en présente 2. Les territoires des
poumons correspondent aux divisions dichotomiques successives des bronches souches.
Subdivision pulmonaire : les bronches souches donnent des bronches lobaires, qui donnent des
bronches segmentaires, qui donnent des bronches sous segmentaires, qui donnent des bronches sus
lobaires. Anatomiquement on est alors dans le lobe. (bronche = lobe / bronchiole = lobule) Pour toutes
les bronche il y a une gaine périphérique qui est la gaine péri-broncho-artérielle, dans laquelle on
trouve toujours : une branche de l’artère pulmonaire, une branche de l’artère bronchique, une
branche de veine pulmonaire, des lymphatiques et des fibres nerveuses.
Puis on a les bronchioles, qui sont issues des bronches sus-lobaires, et qui ont leur propre
subdivision. Il y a dans un premier temps les bronchioles proprement dites, puis les bronchioles
terminales, et enfin, les bronchioles respiratoires, qui sont le siège de l’hémostase puisque c’est là
que se trouvent les alvéoles. Ici, on se trouve anatomiquement dans les lobules. La gaine change pour
les lobules, on a la gaine péri-bronchiolaire qui présente une branche de l’artère pulmonaire et des
fibres nerveuses (SNV). En effet, à l’arrivée dans le lobule, la branche de l’artère bronchique et de la
veine pulmonaire quitte la gaine pour se répartir en périphérie du lobule.
Rappel, les poumons sont constitués par : les voies aériennes intra-pulmonaires (bronches et
bronchioles), le parenchyme pulmonaire (alvéoles pulmonaires) et l’interstitium (cloisons conjonctives
interalvéolaires) contenant: les voies sanguines et les voies lymphatiques.
• Epithélium respiratoire -> prismatique bistratifié -> prismatique simple -> cubique simple
(0 fonctions respiratoires ou sécrétoires, ce sont seulement des cellules qui bordent une cavité)
• Il n’y a plus, ni de cellules caliciformes, ni de cellules ciliées, ni de glandes, ni de pièces
cartilagineuses.
• Le muscle de REISSESSEN se déstructure, il y a un isolement et une dispersion progressive
des fibres musculaires.
Le réseau bronchiolaire
4) Le parenchyme pulmonaire
Les bronchioles respiratoires se poursuivent par les canaux alvéolaires, puis par les sacs
alvéolaires. L’ensemble forme le parenchyme alvéolaire dont l’unité élémentaire est l’alvéole.
Alvéoles pulmonaires
Quelques données : chez un Homme adulte (sain), il y a 300 millions d’alvéoles, ce qui fait une surface
d’échanges gazeux d’environ 200 m2.
Paroi alvéolaire
A première vue, c’est un épithélium pavimenteux simple, recouvert par un film endo-alvéolaire
(=surfactant pulmoanire)
Septa inter-alvéolaires
C’est une voie de passage qui contient une armature conjonctive, des vaisseaux : des capillaires qui
sont les ultimes ramifications issus de l’artère pulmonaire et du système veineux.
Les pneumocytes de type II représentent quant à eux 60% des cellules alvéolaires et couvrent
5% de la surface des sacs et des alvéoles. HISTOLOGIQUEMENT, ce sont des cellules globuleuses
avec un noyau très développé, elles sont groupées par 2 ou 3 aux angles de raccordement de plusieurs
alvéoles. Elles ont une fonction sécrétrice, raison pour laquelle elles présentent, à leur pôle apical, des
microvillosités. Elles présentent des inclusions spécifiques, qui mesurent environ 0,2µm de diamètre,
limitées par de la membrane et qui sont appelés des corps multilamellaires ou cytosomes. Leurs rôles
sont : la formation du surfactant pulmonaire, la régénérescence de l’épithélium alvéolaire par la
Septas interalvéolaires
Ce sont des cloisons conjonctives séparant 2 épithéliums alvéolaires et dans laquelle on reconnaît
des capillaires sanguins et des capillaires lymphatiques.
HISTOLOGIQUEMENT : elle présente :
• Des cellules septales : ce sont les cellules qui constituent les septum, elles sont à l’intérieur de la paroi.
Elles ont une origine polymorphe, en effet, elle a une origine conjonctive puisqu’elle semblerait
dérivée du fibroblaste, ce serait donc un fibrocyte modifié. Ce serait donc une cellule de soutien. Mais
ces cellules ont également des caractéristiques héritées des cellules sanguines. De plus, elles ont des
propriétés contractiles puisqu’elles contiennent des filaments de myosine et d’actine. Ces cellules ont
pour rôle la production de collagène, la régénérescence de l’élastine, la contraction des parois
capillaires, la modulation de la propulsion sanguine et l’ajustement constant du volume alvéolaire.
• Des pneumocytes de type I et II.
• Des capillaires sanguins avec des hématies, qui naissent des extrémités terminales de l’artère
pulmonaire, ils sont de type continu et constituent un réseau très étendu.
• Des capillaires lymphatiques.
• Des mastocytes.
• Des macrophages alvéolaires qui sont régulièrement en contact avec les septas et qui ont une fonction
de nettoyage et de patrouille en effet, ils ont un rôle de phagocytose +++ (particules inhalées), et des
propriétés bactéricides ++. Il peut sécréter des facteurs actifs de croissance, des protéases (qui
permettent la phagocytose) comme par exemple des collagénases ou des élastases (production
exacerbée chez les fumeurs), ainsi que des substances vaso-actives cycliques. De plus, ils possédent
des récepteurs (Ig, complexes immuns, etc). Ils servent donc à la modulation des réactions
inflammatoires et immunitaires locales. Ils peuvent passer dans les pores de Kohn mais également
entre les cellules.
• Des fibres de collagène (pour la structure)
Schémas récapitulatifs :
DEFINITION :
La plèvre est une membrane thoracique très mince et très solide, composée de deux feuillets
séparés par un espace, la cavité pleurale contenant le liquide pleural (pauvre en eau et contenant
quelques protéines). Le liquide pleural permet un glissement des deux feuillets l’un contre l’autre lors
de la respiration.
Les deux feuillets peuvent ainsi se déplacer facilement par glissement l'un sur l'autre lors des
mouvements d’inspiration / expiration, on parle d’expansion pulmonaire. La plèvre viscérale recouvre
la face externe des poumons. La plèvre pariétale recouvre la paroi interne de la cage thoracique. La
plèvre assure une protection mécanique des poumons par atténuation les chocs et le blocage du
passage de certains virus et bactéries. En cas de présence de liquide au sein de la cavité pleurale, on
évoquera une pleurésie. En cas de présence de gaz, on évoquera un pneumothorax.
Histologie de la plèvre :