COURS DE TECHNOLOGIE DE

CONSTRUCTION

FI 2

Ismaïla GUEYE
mai 2006
Technologie de construction – Chapitre 1 : Considérations générales et Problématiques de la construction

Chapitre 1 : CONSIDERATIONS GENERALES ET PROLEMETIQUES DE

1.1 PRINCIPE DE BASE

1.2 LE TERRAIN OU SITE

1.3 LE MAITRE D’OEUVRE

1.4 L’AVANT -PROJET

1.5 LE DOSSIER DU PROJET

1.6 LE PERMIS DE CONSTRUIRE

1.7 LES SOUMISSIONS

1.8 LES MARCHES

1.9 LE DEVIS DESCRIPTIF

1.10 L’AVANT – METRE

1.11 LE DEVIS QUANTITATIF

1.12 LE DEVIS ESTIMATIF

1.13 ORGANISATION DU CHANTIER DE CONSTRUCTION

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Technologie de construction – Chapitre 1 : Considérations générales et Problématiques de la construction

1.1 – PRINCIPE DE BASE

Un promoteur qui projette de construire est obligé de suivre une réglementation

stricte, la non observation de ces règles entraîna des frais et des retards souvent très

importants. Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment a édité un recueil de ces

règles et lois.

1.2 – LE TERRAIN OU SITE

1.2.1 - Bâtiment

Avant d’envisager son utilisation, il faut s’assurer :

1. qu’il n’est pas assujetti à aucune servitude, restriction ou expropriation ;

2. que la surface est suffisante pour réaliser le projet. Des éléments de surface

influent sur la superficie du terrain, la surface et la hauteur au sol de la

construction envisagée. Il est nécessaire, avant toute étude, d’obtenir des

services locaux les précisions nécessaires indispensables.

3. que son accès est assuré par un chemin sans servitude de 3 m de large.

4. que l’eau et l’électricité peuvent y être amenées facilement, dans le cadre d’une

alimentation par puits, la faire analyser.

Il y a la possibilité de bâtir, faire établir par un géomètre le plan de situation cadastrale

ainsi que le relevé parcellaire côté avec, éventuellement les côtes de niveaux.

1.2.2 - Projet linéaire

Les autorités donnent les emprises réservées. La recherche du tracé passe par plusieurs

étapes incluant par les procédures de sélection à savoir :

- Flux régulier de financement

- Procédure de représentation et de négociation

- Rationalisation des procédures administratives

- Procédure de l’attribution des contrats et de certification des paiements

- Capacités réelles de gestion

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1.3 – LE MAITRE D’ŒUVRE

Nom donné à la personne qui conçoit la construction, elle en est responsable. Si pour une

villa individuelle, le concours d’un architecte ou autre personne agrémentée n’est pas

obligatoire, pour des constructions plus importantes, où les problèmes techniques sont

aussi plus grands, le concours d’un bureau d’étude ou d’un architecte est nécessaire.

Pour tous les travaux réalisés avec les deniers municipaux, départementaux ou d’Etat, le

maître d’œuvre est obligatoire.

1.4 – L’AVANT PROJET

1.4.1 - Bâtiment

L’Avant Projet consiste en une étude générale des constructions envisagées. Notamment

la voirie, les espaces verts, les parkings, les réseaux d’écoulement et d’alimentation,

l’éclairage, l’implantation des bâtiments, le nombre de logements (la densité de la

population est souvent limitée par les réglementations locaux), le plan des cellules

habitables prévues pour chaque bâtiment (ces plans ne sont pas détaillés mais ils

précisent les divisions intérieures), et surtout l’aménagement sanitaire.

L’acceptation ou accord préalable de cet Avant Projet permet au Maître d’œuvre de

poursuivre son étude en toute quiétude sans crainte de voir son travail rejeté.

1.4.2 - Projet linéaire :

Hormis, les études socio-économiques en amont de l’ Avant Projet, le tracé d’une route,

voie ferrée, ou canal, en terme général, le tracé d’un projet linéaire est caractérisé par :

- Son tracé en plan (parties droites et virages)

- Son profil en long (déclivités plus ou moins fortes)

Le tracé en plan et profil en long doivent être prévus pour donner à la circulation la

sécurité, et la rapidité désirée tout en maintenant les dépenses raisonnables du projet.

Ces conditions sont difficilement compatibles en général, d’où la nécessité d’un

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compromis acceptable compte tenu du caractère plus ou moins important de la voie à

construire.

Le dossier de l’Avant Projet :

détaillé, où on réunit les différentes pièces de cet Avant Projet sous un bordereau

portant le titre du travail.

Un Avant Projet Sommaire (APS) comprend :

- Plan de situation au 1/100.000 ou 1/200.000.

- Plan général au 1/10.000 comportant des courbes de niveaux et le tracé des

différentes solutions.

- Profil en long simplifié de la solution retenue

- Profil en long sommaire des solutions non retenues

- Profil en travers type

- Estimation sommaire

- Rapport justificatif exposant l’utilité de la route projetée et la discussion

comparative des différents tracés.

Un Avant Projet Détaillé (APD) est établi après des opérations importantes sur le

terrain (levés, nivellement et sondages pour reconnaître la qualité des sols). Ce dossier

comprend :

- Plan de situation comme précédemment

- Plan de détail [1/2.000 - 1/500]

- Profil en long définitif à l’échelle du plan

- Profils en travers type au 1/100

- Profils en travers calculés pour terrassement

- Cahier des sondages de reconnaissances des sols

- Métré de terrassement

- Tableau de mouvement des terres

- Dessins d’ensemble des ouvrages d’art

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- Devis estimatif des dépenses

- Etude détaillée de rentabilité de l’opération, basée sur la valeur annuelle des

accidents évités, des kilomètres économisés, sur l’économie du temps, de

carburant, de pneus et d’entretien mécaniques comparés avec le coût du

l’opération.

1.5 – LE DOSSIER DU PROJET

Lorsque l’Avant Projet est approuvé par l’Administration Supérieure et les Assemblées

élues, le Projeteur peut continuer ou poursuivre le détail de son étude qui permette

l’exécution des travaux.

L’étude est précisée par le piquetage de l’axe, des changements de direction, des profils

en travers et des ouvrages d’art, de façon à ce que le projet soit le reflet le plus exact

possible du travail réel à exécuter. Ces documents serviront de documents pour le

chantier, le mesurage des travaux et leur règlement.

Le dossier d’exécution, destiné à définir les exigences du Maître d’œuvre et de

l’Entrepreneur exécutant. Ces documents comporteront : les dessins de détail, l’Avant

métré de tous les genres de travaux, le bordereau des prix, le détail estimatif et le

Cahier de Prescriptions et de Clauses.

Pour le bâtiment, le Projet est l’étude approfondie des constructions à bâtir, de la voirie

et des espaces verts ainsi que l’éclairage, les réseaux d’écoulement et d’alimentation. Le

dossier complet doit permettre d’obtention du permis de construire, l’exécution des

soumissions et des marchés, l’étude technique des parties essentielles. C’est aussi le

document de base en cas de contestation.

1.6 – LE PERMIS DE CONSTRUIRE

Le dossier à fournir à l’Administration pour l’obtention du permis de construire doit

comporter les pièces ci-après :

- Un plan de situation du terrain [1/10.000 - 1/25.000]

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- Un plan de masse (forme et dimensions du terrain) avec implantation des

éléments à bâtir [1/500]

- Les plans VRD (Voirie et Réseaux Divers)

- Les plans de chaque niveau

- Les coupes verticales et les façades

- Un devis descriptif des travaux pour chaque corps d’état

- Un devis estimatif des travaux pour chaque corps d’état

- Une demande de permis de construire.

1.7 – LES SOUMISSIONS

Les constructions peu importantes (maison individuelle) font l’objet de demandes de prix

par contre pour les immeubles ou les ensembles (terrassement, VRD, gros œuvre,

menuiserie, électricité, etc.) et les grands travaux, on procède à des soumissions

séparées. Le choix des différentes entreprises est fait par le maître d’ouvrage et le

maître d’œuvre.

1.8 - LES MARCHES

Il engage la responsabilité des parties contractantes. Certains points sont à définir :

- Le minimum de quantité imposée

- Les délais d’exécution et pénalités

- Les assurances individuelles de base

- Les modalités de paiements

- Les réunions de chantier et réceptions.

En gros l’ensemble des clauses administratives et techniques.

1.9 – LE DEVIS DESCRIPTIF

Les plans du projet indiquent les dimensions et les dispositions d’ensemble sans préciser

la nature et la qualité des matériaux à employer.

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Le descriptif comble ces lacunes par des notes écrites, un ordre chronologique est à

respecter. Chaque chapitre doit être claire, concis et ne laisser aucune ambiguïté.

L’ensemble de ces descriptions sert de base à l’exécution et aux réceptions des travaux.

1.10 - L’AVANT – METRE

C’est le détail méthodologique et analytique des quantités d’ouvrage d’après leur nature,

leur qualité et leur mise en oeuvre. L’établissement de cet Avant métré nécessite :

- Une connaissance approfondie des termes employés

- Une technicité très large afin d’éviter toutes confusion

- Un esprit d’analyse poussée

- Des qualités d’ordre et de méthode.

La rédaction doit tenir compte de deux facteurs essentiels

1. Les calculs doivent être vérifiables par tous et les dimensions utilisées

contrôlables sur tous les documents graphiques de base.

2. Un ordre d’écriture respectant la trame du devis descriptif, la forme de

l’ouvrage et l’ordre d’opérations de chantiers.

1.11 – LE DEVIS QUANTITATIF

C’est le classement rationnel et récapitulatif des quantités d’ouvrage de même nature et

de même qualité. Ces quantités sont définies par l’avant métré.

1.12 – LE DEVIS ESTIMATIF

C’est l’application des prix unitaires à l’avant métré ou au devis quantitatif. L’utilisation

de l’avant métré est préférable pour les construction hautes, des éléments de sécurité

venant s’ajouter au fur et à mesure de l’élévation.

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1.13 - ORGANISATION DU CHANTIER DE CONSTRUCTION

L’impératif de la construction est actuellement le principe qui est recherché par les

promoteurs : « Construire vite, bien et économiquement ».

Construire vite et bien :

Ceci dépend essentiellement :

1. de la connaissance approfondie des matériaux de construction et de leur

mise en œuvre.

2. de la qualité de la main d’œuvre, de l’étude du projet et de l’organisation

du chantier pour éviter les détériorations, les réfections ou les retouches.

Economiquement

Deux facteurs sont à construire :

1. La rapidité demandée par le promoteur est souvent une question de

rendement financier, c’est donc un facteur d’économie, toutefois ceci

implique une étude poussée du projet et des moyens mécaniques très

importants, l’économie n’est donc pas une primauté.

2. l’économie découle naturellement de l’organisation du chantier, celle-ci doit

permettre :

a) Un déroulement normal de la construction en diminuant les pertes de

temps par une réduction des manipulations et des circulations.

b) La synchronisation des entreprises.

c) L’implantation judicieuse des installations.

d) L’ordre et la propreté et par relation l’assurance d’une sécurité accrue.

Pour qu’un chantier soit exécuté dans des conditions idéales de rendement, il est

nécessaire d’établir un programme détaillé des opérations.

Le maître d’œuvre met sur pieds un planning général d’avancement des travaux, afin de

coordonner l’action des diverses entreprises en leur fixant des dates d’intervention.

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D’autre part chaque entreprise doit étudier son propre planning. Les prévisions devront

tenir compte des arrêts dus aux intempéries et aux congés légaux.

La synchronisation ou la coordination se fait en général sur le chantier lors des réunions

hebdomadaires sous la présidence du maître d’œuvre et éventuellement du maître

d’ouvrage ou promoteur. La modification de plannings, de matériaux, de constructions,

etc. y sont décidées et la notification transcrites sur un cahier appelé « Carnet de

Chantier ».

1.13.1 - Le planning des travaux ou d’entreprise

L’objectif de ce planning est d’organiser dans le temps l’exécution des travaux en vue

d’optimiser :

- les délais

- l’utilisation des moyens

- l’utilisation des ressources

1. Le contenu

- Un calendrier

- Un programme

o Tâches : exécution d’un travail par une équipe (ex. radier)

o Délai : durée de la tâche

o Une logique : enchaînement des tâches (ex. paroi après radier)

2. L’utilisation du planning

- Sert de référence

- Toutes les actions doivent être mise en œuvre pour rentrer dans le planning.

3. Le suivi du planning

- Analyser les conséquences des retards

- Etudier les actions de rattrapage

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Technologie de construction – Chapitre 1 : Considérations générales et Problématiques de la construction

1.13.2 - Le planning de la main d’oeuvre

C’est la représentation journalière des quantités de personnes nécessaires à l’exécution

des travaux, par exemple :

- Nombre de maçons par jour,

- Nombre de ferrailleurs par jour,

- Nombre de manoeuvres par jour, etc.

Les objectifs de ce planning sont :

a) Déterminer l’effectif journalier et l’affectation par équipe aux

différentes tâches.

b) Servir de base aux contrôles journaliers de la main d’œuvre

c) C’est un document contractuel.

Les séquences de construction tiennent compte des « tâches équipes », planning des

travaux etc.

1.13.3 - Le planning financier du chantier

C’est un tableau qui détermine les ressources ou besoins de trésorerie générale générés

par l’exécution du chantier.

Il fait la situation des décaissements, des encaissements prévisionnels engagés :

Salaires - Matériaux approvisionnés - Frais de chantier.

1.13.4 - L’ouverture du chantier

Il est compréhensible que les installations à prévoir sont variables suivant l’importance

du chantier mais, quelque soit le chantier, il est indispensable :

a) d’aménager l’accès du chantier

b) d’amener l’eau et l’électricité

c) les clôtures et la signalisation.

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L’organisation et le financement sont différents suivant les types de chantier :

Petits chantier : les frais d’installation sont compris dans les prix forfaitaires

Chantier moyen : l es frais d’installation fixes font l’objet d’un chapitre particulier.

Gros chantier : les frais d’installation englobent :

1. Les installations fixes (le téléphone est nécessaire).

2. La location du petit et gros matériels (pour un chantier moyen l’incidence

de cette partie est incluse dans le prix forfaitaire).

1.13.5 - L’aménagement du chantier

Les prévisions - Elles sont surtout fonction :

1. de l’importance du chantier, de la forme et de son accès.

2. du type de construction à réaliser (construction traditionnelle,

construction en béton, etc.)

Il est don nécessaire de prévoir un minimum d’installation.

Pour un petit chantier

1. Baraque de chantier comprenant 2 pièces

a) La première servant de magasin à liants et petits outillages.

b) L’autre pièce servant de bureau, de vestiaire et de réfectoire.

2. Un ou 2 W.C, il faut compter un W.C pour 8 à 10 ouvriers

3. Un parc à matériaux

4. le matériel de chantier.

Pour un chantier moyen

1. Baraques de chantier

a) Un bureau avec infirmerie et téléphone si possible

b) Un vestiaire réfectoire avec abri pou bicyclettes

c) Un magasin à liants et petits outillages

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2. Une batterie de W.C

3. Un parc à matériaux

4. Du matériel de chantier important

Pour un gros chantier

1. De baraques de chantier

a) Un bureau pour le personnel technique avec téléphone

b) Un bureau pour le chef de chantier

c) Un magasin avec vestiaires

d) Les ateliers (mécanique, menuiserie, préfabrication, façonnage et

armatures, etc.)

e) Réfectoire et éventuellement dortoirs avec installations sanitaires

3. Parcs à voitures et bicyclettes et plusieurs W.C.

4. Parcs à matériaux

5. Matériels fixes de chantiers

6. Matériels mobiles

1.13.6 - Organisation administrative

En marge des problèmes de la réalisation, un certain nombre de facteurs à traiter sur le

chantier :

1. Embauche et pointage

2. Relations : chantier – entreprise – maître d’œuvre.

3. Commande des matériaux

4. Questions sociales, sanitaires et de sécurité.

Pour un petit chantier c’est le contremaître, représentant de l’entreprise, qui est chargé

de ce travail en plus de la responsabilité du chantier.

Plus le chantier est important, plus il fait appel à des spécialistes pour exécuter ces

travaux.

- Le pointeur ou comptable du chantier pour l’embauche et le pointage.

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Technologie de construction – Chapitre 1 : Considérations générales et Problématiques de la construction

- Un ou plusieurs commis de chantier qui sont responsables des relations et

liaisons.

- Un ou plusieurs magasiniers qui organisent l’approvisionnement et les sorties.

- Un délégué du travail ou des affaires sociales qui se charge des questions

sociales et de la sécurité, un Docteur ou infirmier pour le sanitaire.

Ce dernier paragraphe est important pour un chantier utilisant un nombre important de

main d’œuvre étrangère.

1.13.7 - Réceptions - Responsabilités

Les quantum de paiements définis lors de la signature des marchés nécessite des

réceptions en présence :

1. du maître d’œuvre, le responsable

2. du promoteur, le financier

3. le l’entreprise, le constructeur

1. Réception partielle au stade de la réalisation

a) par plancher coulé pour le gros œuvre

b) par étage réaliser pour les autres corps d’état

c) par couche et parties d’ouvrage pour les projets routiers.

2. Réception provisoire au stade de la finition

Elle est effectuée en présence de tous les corps d’états, par cage d’escalier ou par

étage, par tronçon exécuté. Elle peut permettre l’occupation normale des lieux ou la

mise en service des travaux.

3. Réception définitive

Elle doit obligatoirement être exécutée dans l’année qui suit la réception provisoire.

Après vérification de la bonne facture des travaux, la liquidation du contentieux est

autorisée par déblocage des fonds de garantie.

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4. Responsabilités et assurances

Les responsabilités des entreprises débutent après chaque réception provisoire et ne

concernent surtout que les désordres de construction à l’exclusion de tous autres

résultant de la mauvaise occupation ou utilisation des lieux.

La responsabilité est décennale pour le maître d’œuvre ; elle est entière lorsque la ou les

fautes lui incombent particulièrement, partagée par les autres cas.

Décennal aussi pour les entreprises du gros œuvre, sanitaire, chauffage central.

De un à deux ans pour les autres cas.

C’est pour cette raison que l’entreprise du gras œuvre a tout intérêt de faire suivre les

travaux par un organisme agrée auprès des assurances.

Les attachements sont des réceptions particulières de travaux non prévus au devis,

ceux-ci font l’objet d’un financement très spécial et d’une facturation hors contentieux.