0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
156 vues20 pages

Bargama Yassmine Taf1 MBF 18octobre2021

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 20

Univérsité CADI AYYAD

Ecole supérieure de technologie –Essaouira (ESTE)

LICENCE PROFESSIONNELLE : MANAGEMENT BANCAIRE ET


FINANCIER
MODULE : ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET FINANCIER (EBF)

Sous le sujet :
Rapport sur le système bancaire marocain après la crise
mondiale Covid-19

Réalisée par : BARGAMA yassmine

INTRODUCTION
Le secteur bancaire marocain joue un role prépondérant dans l’économie marocaine ,
il a connu plusieurs réforms qui l’en font aujourd’hui un système moderne adopté aux
besoins de la société et ceux des entreprises.

Le système bancaire marocain désigne l’ensemble des institutions , instruments


financiers, et de marchés qui permettent la réalisation de nombreuses opérations
financières variés ; dont le fonctionnement de ce système se réalise principalement sur
la base des banques ; s’agissant selon la loi bancaire n° 34-03 des établissements de
crédit execrcant leurs activités quels que soit leur siège sociale , et leur porteur de
capital , dont ces établissements de crédit exercent 3 fonctions principales qui sont :

- La collecte des fonds auprès du public d’une durée inférieur à 2 ans ;


- La distribution des crèdits (l’octroi des opérations de crèdits ) ;
- La mise à la disposition de la clientèle de tous moyen de paiement et de gestion.

Dans le cadre d’évolution du secteur financier et bancaire plusieurs réformes ont été
prises pour meiux structuer et et organiser le marché. Depuis l’indépendance que ces
réformes ont été instaurées pour finalité donc de rendre les agents financièrs plus
impliqués dans les activités économiques et de garantir la sécurité de la clientèle .

L’année 2020 s’est remarquée par la propagation de la crise sanitaire à cause du


COVID-19 ; dont cette crise a impacté négativement l’économie mondiale et bien sur
le secteur bancaire .

La questionne de notre rapport ; est de savoir l’évolution du système bancaire


marocain au fil du temps basés sur des chiffres clès , comme également les effets
engendrés suite à la crise sanitaire sur le système bancaire.

GENERALITES SUR LE SECTEUR BANCAIRE MAROCAIN


Section 1 : Histoire de la banque

Depuis des années , le Maroc a entamé une importante réforme de son système
financier ; cette réforme a pour but de doter notre pays d’un secteur bancaire
dynamique , compétitif et performant , capable de contribuer d’une manière plus
active .

La structure du secteur bancaire marocain, telle qu’elle se présente actuellement à été


façonné  par l’histoire. Elle est le produit d’un long cheminement qui s’est édifié
progressivement dans le pays.
Au fil des années, divers établissements bancaires et financiers ont vu le jour pour
répondre à des besoins spécifiques. Ce qu’on peut remarquer en trois phases
principales dans son évolution, à savoir :

 -Une phase qui s’étale de 1802 à 1912 ;


 -Une phase du protectorat de 1912 à 1956 ;
 -Enfin une phase postcoloniale de 1956 à nos jours.

1. Avant le protectorat :

Le lancement du système bancaire marocain s’est commencé avec la création de la


première bance marocaine à Tanger en 1907 dont sa mission principale était d’emettre
la monnaie fiduciaire sur le territoire du Royaume et elle fonctionne autant qu’ agent
fiancier du gouvernement.

2. L’avènement du protectorat :

L’entrée des banques étrangères au Maroc (Banque française : Comptoir National


d'Escompte de Paris en 1896 et Banque allemande :  Deutsche Orient Bank en 1906) a été

favorisé par deux facteurs :


D'une part, l'ouverture du pays sur l'extérieur, et sur l'échange international, donne
naissance à des accords entre le Maroc et ses partenaires étrangers, qui ont été fondés
sur les principes de la liberté de commerce.

D'autre part, avec la perte de la souveraineté de l'Etat sur une grande partie de son
territoire, la France a profité l'occasion pour mettre sa main sur l'économie marocaine.
Et pour limiter cette hégémonie de la France, et afin de préserver les intérêts financiers
et commerciaux des autres puissances, l'Allemagne provoqua en 1906 la conférence
d'Aljaziras qui institua la banque d'Etat du Maroc à Tanger. Cette banque n'avait pas
d'étatique que le nom. Le rôle du gouvernement marocain dans cette banque était
purement formel.

A cette époque du protectorat (1912) ;  l'activité bancaire n'était pas réglementée en


tant que telle comme elle y avait la mis enfin du pluralisme monétaire et le
remplacement du rial Hassani en 1920 par la « Franc Marocain ». Arrivant aux années
1943 ; le système marocain est devenu régie selon un texte législatif et réglementaire
s'inspirant des lois françaises sur l'organisation des professions édictées en 1940 et en
1941 qui régissaient les banques et les professions se rattachant au métier de banquier,
d’où promulgation du dahir du 31 mars 1943 relative à la réglementation et à
l’organisation de la profession bancaire.

3. L’étape 1954-1967 : (Après l’indépendance)

Cette étape a été marqué par la mise en place d’un système bancaire national qui
comprennent un nombre important d’établissement bancaire dont elles étaient au
nombre de 69 en 1954 qui s’est caractérisé après par la réduction de ce nombre à 26
(fusion et disparition de certains établissements).
C’est à partir des années 50 que le Dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 a fait
l’institution de la banque centrale du Maroc. D’où la Banque centrale s’agit
d’établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière ses
fonctions principaux sont :

• Emission de la monnaie fiduciaire;

• Veille à la stabilité de la monnaie;

• Assurer le bon fonctionnement du système bancaire.

A partir de 1987 ; c’était la dénomination de BANK AL MAGHRIB a été substitué


à celle de banque du Maroc.

C’est une phase post-coloniale de 1956 à nos jours, où le Maroc indépendant


politiquement, s’emploie a recouvrer sa souveraineté financière en utilisant le
secteur bancaire comme instrument de politique monétaire pour la reconstruction de
son économie et son insertion dans le circuit de la mondialisation.

4. L’étape de 1993 jusqu’à 2006 :

Elle s’est remarquée par la réforme de la loi bancaire à une autre du dahir portant sur
loi n° 1-93-147 du 15 moharrem 1414 (6 juillet 1993) relatif à l’exercice de l’activité
des établissements de crédit et de leur contrôle. Enfin , en1986 à nos jours marqué par
le lancement des grandes réformes bancaires et financières.

Section 2 : Les réformes instaurées

Le Maroc a mis en application certains réformes nécessaires pour la réussite de son


secteur bancaire sur le long terme, parmi ces réformes nous citons :
Les réformes menés dans le cadre de la politique d’ajustement

Pour faire face à la dégradation de la situation financière intérieure et extérieure au


cours des années quatre-vingts, qui était marquée par la crise de l’endettement et les
perspectives peu favorables pour les exportations des phosphates et leurs dérivés
(principales produits à l’exportation), des politiques d’ajustement ont été adoptées
dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel. Les principaux objectifs
assignés par ce programme sont :

- La réduction des dépenses publiques à caractère économique et social afin de


sauvegarder les équilibres financiers internes et de comprimer le déficit budgétaire ;
- La dévaluation de la monnaie et la libéralisation du commerce extérieur pour
encourager les exportations, décourager les importations et, par conséquent,
équilibrer la balance commerciale et le compte capital.

Ces objectifs intermédiaires cherchaient le rétablissement de l’équilibre des


grandeurs macroéconomiques et la croissance économique sur des bases plus
saines.

Afin d’atteindre ces objectifs, plusieurs mesures ont été adoptées :

- La libéralisation du commerce extérieur à travers une simplification et un


allégement des procédures administratives et de la réglementation régissant les
échanges de biens, de services, de transferts et de mouvements de capitaux
(convertibilité partielle du Dirham) ;

- La libéralisation des prix de la quasi-totalité des produits et des services.

- La réforme fiscale (loi de avril 1984) qui cherche à moderniser et à simplifier le


système fiscal marocain (TVA, IS et IGR) à fin d’améliorer le financement public
au Maroc.
- La privatisation ou le désengagement de l’Etat des entreprises publiques (loi 39-89
du 11 avril 1990) avait comme objectifs une réduction de la fonction économique
de l’Etat, un soulagement des finances publiques et une dynamisation de la Bourse
des valeurs de Casablanca.

- La nouvelle politique monétaire a été marquée par l’abandon progressif des


modes d’intervention administrés et la montée des mécanismes indirects. Les
principales mesures de cette politique sont :

 La suppression de l’encadrement du crédit ;


 La libéralisation des taux d’intérêts créditeurs et débiteurs ;
 La modulation des volumes et des taux de refinancement auprès de Bank Al
Maghrib
 Le maniement de la réserve monétaire comme filet de sécurité ;
 La dynamisation du marché monétaire ;
 La création de nouveaux marchés concurrentiels de l’argent à même de
permettre une allocation optimale des ressources entre les différents
opérateurs économiques ;
 L’abandon progressif, sur une période transitoire, des emplois obligatoires et
des financements privilégiés.

La réforme financière

Pendant longtemps, le système financier marocain a été dominé par un secteur


bancaire et une épargne constituée principalement par les dépôts à vues et à terme. La
réforme financière a touché le cadre réglementaire et a élargi les canaux de collecte de
l’épargne, les possibilités de financement et, d’une manière générale, les possibilités
d’intermédiation pour toute sorte d’opération financière.

Transformation du système bancaire

Dans le cadre des ses orientations explicites, la loi bancaire de juillet 1993 a eu
pour objet :
- D’unifier le dispositif juridique applicable à l’ensemble des établissements
bancaires et financiers afin de créer les conditions de la concurrence ;
- D’élargir le cadre de la concertation entre les autorités monétaires et la
profession ;
- De renforcer la protection des déposants et des emprunteurs en renforçant les
droits et la protection des ces derniers et en mettant en place des moyens de
contrôle adaptés, ainsi qu’un régime de sanctions profondément réaménagé.
Les structures du système bancaire marocain sont organisées autour des autorités
de tutelle et de contrôle, des organes de consultation et de coordination, des
banques et des sociétés de financement.
A travers les avis du Conseil National de la Monnaie et de l’Epargne (CNME), du
Comité des Etablissements de Crédit (CEC) et/ ou de la Commission de Discipline
des Etablissements de Crédit, le Ministre de Finance exerce une tutelle et un
contrôle sur le système bancaire.
Bank Al Maghrib est la deuxième entité de surveillance du système bancaire et
financier marocain. Son pouvoir de contrôle et de dissuasion a été redéfini et
élargie avec le loi bancaire de 1993.
Les organes de consultation et de coordination sont : le Conseil National de la
Monnaie et de l’Epargne (CNME), le Comité des Etablissements de Crédit (CEC),
la Commission de Discipline des Etablissements de Crédit et les associations
professionnelles dont notamment le Groupement Professionnel des Banques au
Maroc (GPBM) et l’Association Professionnelle des Sociétés de Financement
(APSF).
Pour exercer leurs activités, les établissements de crédit ainsi que leurs dirigeants
doivent d’un coté satisfaire un certain nombre de conditions et d’exigences
nouvelles et respecter un ensemble de règles, d’un autre coté. Ces conditions et
règles sont :
- L’honorabilité des personnes ;
- Le non-cumul de fonctions ;
- L’agrément par le Ministre des Finances ;
- Le respect normes prudentielles (capital minimum, coefficients de liquidité, de
solvabilité, de division des risques et de tout autre ratio prévu par Bank Al
Maghrib) ;
- Le respect des règles comptables établies par Bank Al Maghrib ;
- L’adhésion à une organisation professionnelle ;

Dynamisation des marchés des capitaux


 Marché monétaire
 Marché interbancaire

Le marché interbancaire permet aux banques d’équilibrer leur trésorerie en


compensant entre elles les déficits ou les excédents ou en empruntant les sommes
complémentaires qui leur sont nécessaires auprès des différentes banques spécialisées.
Mais avant de recourir au marché interbancaire pour leurs besoins en trésorerie, les
banques font généralement un arbitrage entre les différentes possibilités de
refinancement auxquelles elles peuvent accéder afin d’optimiser l’utilisation des 28
moyens financiers que ces possibilités procurent, en commençant par celles qui offrent
les taux les moins élevés. Antérieurement à la réforme de refinancement de juin
1995,les banques pouvaient se procurer des avances soit sur le marché interbancaire
soit par le réescompte auprès de Bank Al Maghrib des crédits privilégiés à taux peu
élevés ou encore par les différentes avances que celles- ci leur consentait sur le marché
monétaire . Depuis la mise en place de cette réforme, seul subsiste le recours au
marché monétaire, où les transactions interbancaires se sont développées car elles
offrent des taux plus avantageux que ceux de Bank Al Maghrib tout en suivant, à la
hausse comme à la baisse, l’évolution des taux directeurs de celle-ci.

 Le marché des adjudications des bons de trésor

Le Trésor a eu accès aux circuits de financement du marché monétaire en 1983, en


émettant, de manière permanente, des Bons du Trésor à 1 mois. Ces bons, dont le taux
d’émission était susceptible d’être adapté aux fluctuations de ce marché, avaient
bénéficié de l’appui de l’Institut d’Emission qui accordait, sur eux, des avances aux
taux d’escompte ( alors de 7%) et ce, jusqu’en janvier 1985. A compter du 22 janvier
1985, les avances à taux fixes de Bank Al Maghrib sur le marché monétaire ont été
remplacées par des concours à taux variables et les Bons du Trésor à un mois ont été
admis, en garantie de ces avances, au même titre que les effets de commerce
réescomptables. La technique des adjudications des Bons du Trésor n’a été introduite
sur ce marché qu’à partir de 1989.

 Le marché de titres de créances négociables (TCN)

La création des titres de créances négociable (loi N°35-94 du 26 janvier 1995) s’inscrit
dans le mouvement d’ouverture aux agents non financiers appelés à intervenir plus
activement sur le marché monétaire. Les titres de créances négociables contribueront
en effet à transformer davantage encore ce marché et à renforcer son décloisonnement
que les adjudications des Bons du Trésor avaient introduit puis développé en lui
permettant de devenir, peu à peu, accessible à tous les opérateurs économiques. Les
investisseurs pourraient ainsi mieux arbitrer entre les différents produits et choisir la
durée des placements qui leur convienne. Ainsi, aux côtés des Bons du Trésor qui
bénéficiaient déjà du caractère négociable, la loi 35-94 a prévu trois autres titres de
créances négociables à savoir : les certificats de dépôts, les bons des sociétés de
financement et les billets de trésorerie.

 Le marché hypothécaire
La loi sur la titrisation d’actifs a prévu l’application de la technique de titrisation sur
les créances hypothécaires et sur les autres actifs. Les autorités ont limité, dans une
première étape, ces opérations aux titrisations restreintes comportant cession des
crédits au logement garantis par hypothèque et effectuées par un établissement de
crédit visé par la loi bancaire du 6 juillet 1993, comme cela ressort d’ ailleurs des
dispositions de la loi . Le marché hypothécaire, au Maroc représente plus de 15
milliards de dirhams à fin 1996, avec plus de 9 milliards de concours à l’habitat pour
le seul CIH, prés de 5 milliards pour les banques primaires et 1 milliard pour les
sociétés de financement spécialisées dans le crédit immobilier.

 Le marché financier

Le système de financement direct a été profondément réformé à partir de 1993. Afin


de réussir l’organisation, le contrôle et le fonctionnement du marché boursier, les
pouvoirs publics ont promulgué respectivement :

- Le dahir sur la Bourse des Valeurs (portant loi N° 1-93-211 du 21 septembre 1993)
modifié et complété par la loi 34-96 du 9 janvier 1997 qui a réaménagé l’organisation
du marché boursier tout en renforçant les mesures relatives à sa surveillance ;

- Le dahir concernant la création du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières


(CDVM) et les informations exigées des personnes morales faisant appel public à
l’épargne (Dahir portant loi N° 1-93-212 du 21 septembre 1993) ;
- Le dahir portant loi N° 1-93-212 du 21 septembre 1993 relative aux Organismes de
Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) ;

- Le dahir N° 1-96-246 portant loi N° 35-96 du 9 janvier 1997 relative à la création


d’un dépositaire central et l’institution d’un régime général de l’inscription en compte
de certaines valeurs.

 Le marché de changes
L’institution du marché des changes au Maroc, en juin 1996, entre dans le cadre du
démantèlement des barrières douanières, suite à l’adhésion du Maroc au GATT, de la
libéralisation progressive de la réglementation des changes et de la réalisation de la
convertibilité du dirham sur les opérations courantes, suite à l’adhésion du Maroc
depuis 1993 aux obligations de l’article VIII du FMI. Les principales innovations
résident dans la possibilité conférée aux entreprises de pouvoir négocier le
dénouement de leurs opérations internationales tout en se couvrant contre le risque de
change et aux banques de pouvoir coter et exécuter directement entre elles les ordres
d’achat et de vente de la clientèle, sans passer par Bank Al Maghrib.

Le nouveau marché des changes a conféré des avantages non négligeables aux
entreprises comme aux banques. Pour les opérateurs économiques, ce marché permet
de :

- Avoir une cotation à la demande (celle-ci n’était disponible, auparavant souvent que
48 heures après) ;

- Dénouer leurs opérations le jour "J" de l’ordre ;

- Négocier le cours et choisir la banque devant procéder aux transferts ou aux


rapatriements des devises objet d’opérations commerciales ou financières
déterminées ;
- Obtenir les mêmes dates de valeurs que celles pratiquées au plan mondial en
limitant celles-ci seulement à deux jours (J + 2) au lieu de quatre jours auparavant ;

- Limiter les frais liés à l’exécution des ordres, en mettant en concurrence les
banques ;

- Se couvrir contre le risque de change relatif aux transactions internationales


effectuées.

Pour les banques, le nouveau marché donne la possibilité de :

- Fournir une cotation instantanée aux opérateurs notamment aux investisseurs


étrangers ;

- Réaliser des gains non négligeables entre les cours d’achat et les cours de vente
pratiqués ;

- Spéculer sur les positions de change autorisées ;

- Accomplir des opérations plus diversifiées que par le passé notamment les swaps et
la couverture à terme.

LES CHIFFRS CLES SUR LE SYSTEME BANCAIRE MAROCAIN

Le secteur bancaire marocain est un élément de valeur pour l’économie , car il joue un
role prédominnant et essentiel dans la distribution des ressources financières et ainsi
l’alimentation de l’économie.

1. La structure du secteur bancaire

Ce secteur est structuré par une large assiette des multitudes des institutions
financières qui s’envisage dans ces établissements mentionnées ci-dessous :
 BANQUES COMMERCIALES

Principalement , nous trouvons la banque commerciale s’agit d’un établissement


bancaire dans sa mission principale consiste à distribuer les crédits aux agents
défécitaire , comme ainsi la collecte d’épargne auprès du public à condion que la
durée ne dépassera pas 2 ans ; et dérnierement la mise à la disposition de la clientèle
de tous moyens de paiement et de gestion.

 BNAQUES PARTICIPATIVES

Banques participatives ou bien évidement islamiques sont des personnes morales


habilités à exercer sa profession habituelle en conformité avec les principes de
CHARIAA d’une condition qui implique l’exclution du versement des intérêts .

Ces banques islamiques exercent leur fonction selon 5 modes :

 MOUCHARAKA ;MOUDARABA ; MOURABAHA ET IJARA  dont ces deux


dérnière sont les modes aplliqués au Maroc.

 SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT
Alors les dociétés de financement sont des établissement de crédit qui ne peuvent
effectuer que les opérations précisées dans les décisions d’agréments . En outre ces
sociétés de financement ne peuvent recevoir du public des fonds à vue d’une durée
inférieure à 2 ans .

Et voila les catégories des sociètés de financement :

- Société de crédit à la consommation : il s’agit d’un prét à la consommation


accordé par des établissements bancaires octroyé aux ménages afin de leur
permettre de financer leurs achats de bien et de services.
- Société de crédit bail : ces sociétés offrent à l’emprunteur la possibilité de louer
un bien assortie d’une promesse de vente dont l’emprunteur pourrait devenir
propriétaire au terme du crédit.
- Société d’affacturage fournissent aux commerçants et aux entreprises un service
de financement de leurs factures sans attendre l’échéance et elles assurent
contre les risques d’impayé .
- Société de cautionnement permet de garantir le paiement d’une dette contractée
sur des biens immobiliers neufs ou anciens .Les banques ont crée des sociétés
de cautionnement dont l’objectif de diminuer les frais de garantie pour les
particuliers (frais de conservation d’hypothèque).
 LES BANQUES OFFSHORE
les banques extraterritoriale se sont des banques installées à l’extérieur du pays
instable politiquement ; elles offrent des produits d’investissements dynamique ou
sécuritaire.

 ASSOCIATIONS DE MICRO-CRÉDIT :

Ces associations sont sous la direction de la fédération nationale des associations de


micro-crédit. Ils ont pour fonction de preter des petites sommes d’argent à des
personnes ou à des familles qui n’ont pas accés au système bancaire classique,dont ce
crédit est déstiné aux pauvres at au population à revenu faible , alors que ces prets sont
accordés collectivement et solidairement avec un taux d’intérêt élevé pour faire face
en cas de défaillance de la collectivité.

Le tableau ci-dessous sera une représentation de la structure du secteur bancaire


marocain.

Nombre d’établissement de crédits et Statistique du juin 2019


assimilés
Banques 19
Banques participatives 5
Sociétés de financement 28 (total)
Crédit-bail 7
immobilier 2
Affacturage 2
Cautionnement 2
Crédit à la consommation 12
Autres sociétés 3
Banques off-shore 6
Associations de micro-crédit 13
Etablissements de paiement 13
Total 86
Source : BAM.tableau de bord élaboré par le boursier

2. La structure du portefeuille de la clientèle du secteur bancaire :

Concernant la structure des dépôts à la clientèle, les comptes à vue créditeurs en


réprésentent toujours la majorité et gagnent 80 pdb par rapport à fin 2018. Les
comptes d'éparne prennent également 60 pdb durant la même période, contrairement
aux dépôts à terme qui reculent d'un point à fin juin 2019.
Structures des dépots à fin juin 2019

Comptes d'épargne
Comptes à vue
Dépots à terme
autres dépots

3. Le réseau bancaire :

En juin 2019, il y avait environ 6 412 de guichets à la disposition de la clientèledont


5 500 habitants dans chaque guichet et le taux de bancarisation s’élève à 78%.

Dont la bancarisation s’agit d’un indice qui représente la quantité des personnes au
sein d’unr population utilisant un compte ou un service bancaire comme il sert à
évaluer le niveau de développement du pays .

LES EFFETS DE LA CRISE SANITAIRE SUR LE SECTEUR BANCAIRE :

Au moment où la crise sanitaire du covid-19 s’est propagée dans le monde entier et


impacté négativement tous les secteurs ; nous voulons entamer dans cette partie la
réponse sur la question des effets résultants à cause de la pandémie sur le secteur
bancaire marocain.
Alors la crise du Covid-19 nous a contraints à changer d’approche pour répartir sur
des bases plus solides.Dont cette crise a montré les necessités à faire pour améliorer la
performance de ce secteur ; et cela s’envisage dans la formation du personnel banquier
et la responsibilisation de cet agent sur les technologies de digitalisation pour réaliser
des gains de productivité et assurant un bon lien social avec le client durant la crise
actuelle .Donc c’est un avantage que la banque de demain devra tirer parti des
technologies digitales pour améliorer et sécuriser l’expérience consommateurs, tout en
renforçant sa capacité de conseil auprès de clients de plus en plus demandeurs
de solutions à forte valeur ajoutée.

Ainsi le consommateur marocain et en plein de crise sanitaire s’est constaté


l’importance d’accumulation de son épargne afin de confronter les dépenses
supplémentaires pendant la période de confinemment .Alors les marocains ont tenu
compte des restrictions sanitaires et les déplacements ,ces derniers ont accumilé des
depots auprès des banques qui se sont élévés globalement à 724MDH fin de 2020,
enregistrant une progression sensible de 5.5% , soit un additionnel de 38MDH .C’est
grace à la tendance baissière des taux d’interts que les consommateurs ont été
encouragé à épargner encore plus.

CONCLUSION
Le secteur bnacaire marocain représente une large assiette des ressources financières
pour les particuliers et les entreprises en leurs permetteant de financer leurs besoin en
liquidité .

Ce secteur a passé par des étapes importantes pour arriver à ce système moderne ,
dynamique et sécurisé comme il a retenu plusieurs réformes jusqu’à nos jours.

Dérnierement , une crise économique arrive en 2020 dénommée par certains grand
confinemment qui a frappé l’ensemble des secteurs y compris le secteur bancaire
marocain.

Table des matières


INTRODUCTION..............................................................................................................................................2
GENERALITES SUR LE SECTEUR BANCAIRE MAROCAIN..................................................................................3
Section 1 : Histoire de la banque................................................................................................................3
Section 2 : Les réformes instaurées............................................................................................................6
LES CHIFFRS CLES SUR LE SYSTEME BANCAIRE MAROCAIN..........................................................................14
1. La structure du secteur bancaire.......................................................................................................14
2. La structure du portefeuille de la clientèle du secteur bancaire :.......................................................16
3. Le réseau bancaire :..........................................................................................................................17
LES EFFETS DE LA CRISE SANITAIRE SUR LE SECTEUR BANCAIRE :................................................................17
CONCLUSION....................................................................................................................................................18

Vous aimerez peut-être aussi