Bargama Yassmine Taf1 MBF 18octobre2021
Bargama Yassmine Taf1 MBF 18octobre2021
Bargama Yassmine Taf1 MBF 18octobre2021
Sous le sujet :
Rapport sur le système bancaire marocain après la crise
mondiale Covid-19
INTRODUCTION
Le secteur bancaire marocain joue un role prépondérant dans l’économie marocaine ,
il a connu plusieurs réforms qui l’en font aujourd’hui un système moderne adopté aux
besoins de la société et ceux des entreprises.
Dans le cadre d’évolution du secteur financier et bancaire plusieurs réformes ont été
prises pour meiux structuer et et organiser le marché. Depuis l’indépendance que ces
réformes ont été instaurées pour finalité donc de rendre les agents financièrs plus
impliqués dans les activités économiques et de garantir la sécurité de la clientèle .
Depuis des années , le Maroc a entamé une importante réforme de son système
financier ; cette réforme a pour but de doter notre pays d’un secteur bancaire
dynamique , compétitif et performant , capable de contribuer d’une manière plus
active .
1. Avant le protectorat :
2. L’avènement du protectorat :
D'autre part, avec la perte de la souveraineté de l'Etat sur une grande partie de son
territoire, la France a profité l'occasion pour mettre sa main sur l'économie marocaine.
Et pour limiter cette hégémonie de la France, et afin de préserver les intérêts financiers
et commerciaux des autres puissances, l'Allemagne provoqua en 1906 la conférence
d'Aljaziras qui institua la banque d'Etat du Maroc à Tanger. Cette banque n'avait pas
d'étatique que le nom. Le rôle du gouvernement marocain dans cette banque était
purement formel.
Cette étape a été marqué par la mise en place d’un système bancaire national qui
comprennent un nombre important d’établissement bancaire dont elles étaient au
nombre de 69 en 1954 qui s’est caractérisé après par la réduction de ce nombre à 26
(fusion et disparition de certains établissements).
C’est à partir des années 50 que le Dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 a fait
l’institution de la banque centrale du Maroc. D’où la Banque centrale s’agit
d’établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière ses
fonctions principaux sont :
Elle s’est remarquée par la réforme de la loi bancaire à une autre du dahir portant sur
loi n° 1-93-147 du 15 moharrem 1414 (6 juillet 1993) relatif à l’exercice de l’activité
des établissements de crédit et de leur contrôle. Enfin , en1986 à nos jours marqué par
le lancement des grandes réformes bancaires et financières.
La réforme financière
Dans le cadre des ses orientations explicites, la loi bancaire de juillet 1993 a eu
pour objet :
- D’unifier le dispositif juridique applicable à l’ensemble des établissements
bancaires et financiers afin de créer les conditions de la concurrence ;
- D’élargir le cadre de la concertation entre les autorités monétaires et la
profession ;
- De renforcer la protection des déposants et des emprunteurs en renforçant les
droits et la protection des ces derniers et en mettant en place des moyens de
contrôle adaptés, ainsi qu’un régime de sanctions profondément réaménagé.
Les structures du système bancaire marocain sont organisées autour des autorités
de tutelle et de contrôle, des organes de consultation et de coordination, des
banques et des sociétés de financement.
A travers les avis du Conseil National de la Monnaie et de l’Epargne (CNME), du
Comité des Etablissements de Crédit (CEC) et/ ou de la Commission de Discipline
des Etablissements de Crédit, le Ministre de Finance exerce une tutelle et un
contrôle sur le système bancaire.
Bank Al Maghrib est la deuxième entité de surveillance du système bancaire et
financier marocain. Son pouvoir de contrôle et de dissuasion a été redéfini et
élargie avec le loi bancaire de 1993.
Les organes de consultation et de coordination sont : le Conseil National de la
Monnaie et de l’Epargne (CNME), le Comité des Etablissements de Crédit (CEC),
la Commission de Discipline des Etablissements de Crédit et les associations
professionnelles dont notamment le Groupement Professionnel des Banques au
Maroc (GPBM) et l’Association Professionnelle des Sociétés de Financement
(APSF).
Pour exercer leurs activités, les établissements de crédit ainsi que leurs dirigeants
doivent d’un coté satisfaire un certain nombre de conditions et d’exigences
nouvelles et respecter un ensemble de règles, d’un autre coté. Ces conditions et
règles sont :
- L’honorabilité des personnes ;
- Le non-cumul de fonctions ;
- L’agrément par le Ministre des Finances ;
- Le respect normes prudentielles (capital minimum, coefficients de liquidité, de
solvabilité, de division des risques et de tout autre ratio prévu par Bank Al
Maghrib) ;
- Le respect des règles comptables établies par Bank Al Maghrib ;
- L’adhésion à une organisation professionnelle ;
La création des titres de créances négociable (loi N°35-94 du 26 janvier 1995) s’inscrit
dans le mouvement d’ouverture aux agents non financiers appelés à intervenir plus
activement sur le marché monétaire. Les titres de créances négociables contribueront
en effet à transformer davantage encore ce marché et à renforcer son décloisonnement
que les adjudications des Bons du Trésor avaient introduit puis développé en lui
permettant de devenir, peu à peu, accessible à tous les opérateurs économiques. Les
investisseurs pourraient ainsi mieux arbitrer entre les différents produits et choisir la
durée des placements qui leur convienne. Ainsi, aux côtés des Bons du Trésor qui
bénéficiaient déjà du caractère négociable, la loi 35-94 a prévu trois autres titres de
créances négociables à savoir : les certificats de dépôts, les bons des sociétés de
financement et les billets de trésorerie.
Le marché hypothécaire
La loi sur la titrisation d’actifs a prévu l’application de la technique de titrisation sur
les créances hypothécaires et sur les autres actifs. Les autorités ont limité, dans une
première étape, ces opérations aux titrisations restreintes comportant cession des
crédits au logement garantis par hypothèque et effectuées par un établissement de
crédit visé par la loi bancaire du 6 juillet 1993, comme cela ressort d’ ailleurs des
dispositions de la loi . Le marché hypothécaire, au Maroc représente plus de 15
milliards de dirhams à fin 1996, avec plus de 9 milliards de concours à l’habitat pour
le seul CIH, prés de 5 milliards pour les banques primaires et 1 milliard pour les
sociétés de financement spécialisées dans le crédit immobilier.
Le marché financier
- Le dahir sur la Bourse des Valeurs (portant loi N° 1-93-211 du 21 septembre 1993)
modifié et complété par la loi 34-96 du 9 janvier 1997 qui a réaménagé l’organisation
du marché boursier tout en renforçant les mesures relatives à sa surveillance ;
Le marché de changes
L’institution du marché des changes au Maroc, en juin 1996, entre dans le cadre du
démantèlement des barrières douanières, suite à l’adhésion du Maroc au GATT, de la
libéralisation progressive de la réglementation des changes et de la réalisation de la
convertibilité du dirham sur les opérations courantes, suite à l’adhésion du Maroc
depuis 1993 aux obligations de l’article VIII du FMI. Les principales innovations
résident dans la possibilité conférée aux entreprises de pouvoir négocier le
dénouement de leurs opérations internationales tout en se couvrant contre le risque de
change et aux banques de pouvoir coter et exécuter directement entre elles les ordres
d’achat et de vente de la clientèle, sans passer par Bank Al Maghrib.
Le nouveau marché des changes a conféré des avantages non négligeables aux
entreprises comme aux banques. Pour les opérateurs économiques, ce marché permet
de :
- Avoir une cotation à la demande (celle-ci n’était disponible, auparavant souvent que
48 heures après) ;
- Limiter les frais liés à l’exécution des ordres, en mettant en concurrence les
banques ;
- Réaliser des gains non négligeables entre les cours d’achat et les cours de vente
pratiqués ;
- Accomplir des opérations plus diversifiées que par le passé notamment les swaps et
la couverture à terme.
Le secteur bancaire marocain est un élément de valeur pour l’économie , car il joue un
role prédominnant et essentiel dans la distribution des ressources financières et ainsi
l’alimentation de l’économie.
Ce secteur est structuré par une large assiette des multitudes des institutions
financières qui s’envisage dans ces établissements mentionnées ci-dessous :
BANQUES COMMERCIALES
BNAQUES PARTICIPATIVES
SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT
Alors les dociétés de financement sont des établissement de crédit qui ne peuvent
effectuer que les opérations précisées dans les décisions d’agréments . En outre ces
sociétés de financement ne peuvent recevoir du public des fonds à vue d’une durée
inférieure à 2 ans .
ASSOCIATIONS DE MICRO-CRÉDIT :
Comptes d'épargne
Comptes à vue
Dépots à terme
autres dépots
3. Le réseau bancaire :
Dont la bancarisation s’agit d’un indice qui représente la quantité des personnes au
sein d’unr population utilisant un compte ou un service bancaire comme il sert à
évaluer le niveau de développement du pays .
CONCLUSION
Le secteur bnacaire marocain représente une large assiette des ressources financières
pour les particuliers et les entreprises en leurs permetteant de financer leurs besoin en
liquidité .
Ce secteur a passé par des étapes importantes pour arriver à ce système moderne ,
dynamique et sécurisé comme il a retenu plusieurs réformes jusqu’à nos jours.
Dérnierement , une crise économique arrive en 2020 dénommée par certains grand
confinemment qui a frappé l’ensemble des secteurs y compris le secteur bancaire
marocain.