Analyse Filmique The Searchers

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 35

L’analyse filmique

« The Searchers »

« I have decided to stick to love… Hate is too great a burden to bear. »
Martin Luther King

Isabelle Van Peteghem, professeur d’anglais en Cinésup au Lycée Guist’hau à Nantes


Fiona Ratkoff, IA-IPR d’anglais
Le webinaire sur « The Handmaid’s Tale » est reporté à une date ultérieure.

Je propose un webinaire sur « 12 Angry Men » à la place


(le vendredi 18 septembre à 15h30)

Voir ma chaîne YouTube : The Joy of Teaching English


Des webinaires supplémentaires
Le Film « 12 Angry Men » le vendredi 17 septembre à 14h:
- American democracy
- High-angle and low-angle shots
- Etc.

Des thèmes culturels:


L’Australie le mercredi 20 janvier à 15h
La Nouvelle-Zélande le mercredi 27 janvier à 15h
Avec Jean Grégory, professeur d’anglais au Lycée Carcouet à
Nantes
Un webinaire en deux temps:

Fiona Ratkoff: une simple introduction

Isabelle Van Peteghem: une analyse approfondie et des pistes à exploiter en classe
Un site excellent: the Take

The Handmaid’s Tale (the series):


Emmy Nominee The Handmaid’s Tale shows us how to tell a story when
characters can’t say what they mean. The show is a masterclass in using
audiovisual techniques like framing, color, music, flashbacks, and voiceover
to express what characters are thinking and feeling.

https://the-take.com/read/is-the-searchers-portrayal-of-native-americans-problematic
En quoi le film de John Ford est-il un chef d’œuvre du cinéma?
Il est dans le top 10 des 100 meilleurs films jamais réalisés (Cahier du Cinéma)

Il s’inscrit dans son temps (1956) en remettant en question le passé et le présent des Etats-
Unis.

Il remet en question la perception habituelle des Indiens.

Il porte un regard indirect sur la manière dont les Noirs sont traités aux Etats-Unis.

Il interroge les fondements de la Déclaration d’Indépendence : « All Men are created equal »
«  Liberty and the Pursuit of Happiness »

On y retrouve les thèmes fondateurs du mythe américain: « Manifest Destiny ».


Les années 50.
- La croissance américaine: la montée des «  cols blancs »
- La montée des classes moyennes et du « American way of life »
- En 1960, 75% des ouvriers se rendent à leur travail avec leur voiture particulière et
90% des Américains ont une télévision
- De 1945 à 1960, la population US passe de 140 à 180 millions d’habitants
- A partir de 1950, 3 millions de jeunes américains fréquentent chaque année l’une
des 2000 universités
- L’exode du centre ville vers the suburbs: en 1953: 1 200 000 personnes (maisons
individuelles…)
- La campagne anti-communiste (McCarthy). Les époux Rosenberg sont exécutés en
1953.
1955 et 1956

- 1er décembre 1955: Rosa Parks.


- Martin Luther King Jr. The boycotts in Montgomery, Alabama
- Début de la présence Américaine au Vietnam
- Essais nucléaires dans le Nevada
Quels sont certains mythes déconstruits dans
« The Searchers » ?
- Les Indiens et les Blancs vivent séparement (miscegenation):
Martin is part Cherokee: « textbooks still obliterate the
interracial, multicultural nature of frontier life »
- Les Blancs cherchent à civiliser les Indiens : le thème de la
vengeance chez les Indiens et les Blancs.
- The invisibility of racism (voir « Gone with the Wind », 1939)
The mythes présents

The frontier
- self-sufficiency
- survival
- you CAN do it
- «  Some day our country is going to be a fine good place to be. »
Pour aller plus loin…
Lire « Lies my Teacher Told me » de James W. Loewen

- Pilgrims did not transmit the plague on purpose


- Indians were not primitives: Sequoyah invented the Cherokee alphabet
Navajo code-talkers during WWII.
- Hispanic Americans have lived in the US before the first ancestor of the Daughter
of the Amercian Revolution ever left England.
En quoi le film est-il toujours d’actualité?
- La femme rejetée: Lucy is no longer Lucy « Don’t even ask me more », «  a buck in a
blue dress »
- Les femmes sont des possessions: il préfère tuer Debbie que de la voir vivre chez les
Indiens: « Debbie is your blood kin. » « Not no more she ain’t » « What kind of man
are you? » « Livin’ with Comanches ain’t being alive » // Unorthodox
- What is a hero?
- Le rôle des femmes
- La vengeance et la haine raciale
- La famille: Debbie is Ethan’s daughter
- La culture hispanophone aux US, le traducteur trilingue
- L’importance de l’éducation, des LV: la lecture hésitante, my « fïancé »
- La représentation des Indiens et des minorités en général dans le cinéma ( les Noirs
dans « 12 Angry Men »)
Les grandes oppositions: the complexities of US history
- Is Ethan a hero? Une problématique du film
- Is the film racist? Une autre problématique. « Ethan’s racism is the whole point of
the film »

- Ethan vs Martin; Lumière/obscurité; Intérieur/extérieur (la porte); Froid/chaud


- Le Nord Yankees et le Sud (Ethan still belongs to the Confederate States) et nous
sommes en 1868; Texican
- Nature et culture (the buffalo scene, « the childish savages », les deux côtés
scalpent)
- The US as a land of freedom and happiness vs sorrow and revenge
- Les mauvaises guerres vs. Fight fair et « probably, he needed killin’ »
- Revenge vs « Let’s go home Debbie » (// »There’s no place like home »). Song: « A
man will search his heart and soul »
La beauté esthétique

- Les couleurs dans les transitions (l’orange à 1h18)


- Les paysages et l’espace: le désert… (Paris Texas, Star Wars, Breaking Bad etc)
- Les saisons et le temps: la neige…
- Le «  happy ending » d’un conte de fée: le livre qui se ferme à la fin

Have fun with famous quotes:


- « That’ll be the day »
- « It’s your funeral »
LA conquête de l’horizon dans THE
SEARCHERS

Isabelle Van Peteghem-Treard


HDR Littérature et CINéma Américains - Enseignante en CPGE et Ciné-
SUP
Spécialité LLCER - langues, littératures et
cultures étrangères et régionales
• Thématique « Voyages, territoires, frontières »
• Axe d’étude 1 : Exploration et aventure
• L’esprit d’aventure n’est évidemment pas l’apanage du peuple britannique. Il se retrouve également aux
États-Unis, pays fondé par des Européens porteurs de l’espoir d’un nouveau monde puis de l’envie de
repousser la « frontière », dans une logique expansionniste qui devient l’expression d’une « destinée
manifeste ». Cette frontière, ligne d’horizon de l’exploration, contribue à donner peu à peu naissance à une
nouvelle identité politique, intellectuelle, religieuse, aux dépens des peuples autochtones déjà présents sur
ces territoires. Les arts offrent de multiples visions et illustrations de cet esprit d’aventure et plus largement
de l’exploration des grands espaces (romans de James Fenimore Cooper ou de Jim Harrison ; films de John
Ford), ce qui n’exclut pas une vision du monde souvent teintée de colonialisme.
Préparation de la séquence
▶ Complexité méthodologique du travail vidéo : requiert un lexique spécifique et des
connaissances techniques de l’enseignant pour bien comprendre les enjeux de l’esthétique
cinématographique, repérer les marqueurs génériques (western – sci fi – romance …) cf glossaire
▶ Traitement spécifique pour le décodage de l’image en mouvement : un film n’est pas un
document iconographique …
▶ Des idées de mise en activité
▶ — observer, inférer, reconnaître, identifier
▶ — Associer, classer
▶ — Reformuler, analyser, synthétiser
▶ — interpréter, commenter
Activités et tâches
▶ — compréhension et cohésion de l’histoire, repérage des relations entre les personnages
▶ — Une suite possible à imaginer
▶ — Elaboration d’un storyboard
▶ — Repérage des caractéristiques de l’oral, des variétés d’accent
▶ — Mise en voix (scènes muettes), reprise d’éléments (gap-fillers)
▶ — Doublage
▶ — Reformulation des moments clés, improvisation orale
▶ — Commentaire en voix off
▶ — Jeu de rôles, invention de dialogues
▶ — Proposer une nouvelle adaptation de la même scène en modifiant des éléments et en justifiant des choix
▶ — Travail sur la bande son (avec le collègue de musique) — choisir des éléments sonores et justifier
▶ — Réaliser sa séquence de la scène
▶ — Travail sur l’adaptation cinématographique et l’intermédialité : passage du support écrit au support filmique : distorsions, sélection, ajout,
perte …
Analyse filmique : les éléments essentiels
• — Le récit/ la narration: qui raconte : la voix au cinéma ? la caméra :
cadre, angle, mouvement
• — La temporalité (fréquence, durée, répétitions, échos, flashbacks)
• — Les enchaînements : le montage (raccords, fondus …), transitions
• — La construction des personnages : casting, effets (lumière, ombres,
couleur)— costumes, éléments psychologiques, environnement …
• — La bande son (musique, dialogues, bruitage)
LE GENRE filmique: un horizon d’attente
• Qu’est-ce que le western ?
• Le récit de la conquête d’un
territoire géographique,
idéologique, symbolique,
l’avènement d’une esthétique
surcodée
• 3 concepts à maîtriser:
Frontier/Wilderness/Manifest
Destiny
FRONTIER
• Frederick Jackson Turner: The Significance of the Frontier in
American History -1893

• La Frontière au sens américain du terme se définit comme un


espace symbolique d’interaction entre une civilisation venue
d’Europe et le monde sauvage américain (the wilderness).
Plus qu’une réalité géographique ou historique, la Frontière
est avant tout une métaphore servant à donner sens à la
rencontre inédite de colons européens avec un monde
inconnu. Parler de territoire ne peut donc ici se faire qu’en
reconnaissant sa nature avant tout imaginaire. Cela étant dit,
la Frontière est une métaphore spatiale qui met en relation
des hommes à un environnement, et qui engage la question
de la domination de cet environnement. C’est cette
combinaison de géographie et de politique qui fait de la
Frontière un territoire.

(Illustration: John Gast – American Progress 1872)


Wilderness
• Lorsqu’on évoque le terme de wilderness dans les
civilisations occidentales, c’est l’image d’une nature
vierge, originelle, à l’étendue infinie qui vient à l’esprit.
On pense, paradoxalement, à un paysage marqué par
l’absence de l’homme, qui serait pourtant présent en
tant qu’observateur discret.

• L’idée de la wilderness apparaît lors de la découverte et


de la colonisation de l’Amérique par les Anglais et les
Français dès le xvie siècle. C’est au xixe siècle qu’elle est
institutionnalisée en tant que sensibilité et nature
originelles. Elle donne alors naissance aux premiers
Parcs nationaux. Mais au cours du xxe siècle, ses
ressources naturelles sont exploitées avec frénésie, la
dégradant de façon peut-être irréversible.
Manifest destiny

L’expression Manifest Destiny est apparue pour la première fois en 1845 dans un
article du journaliste new-yorkais John O'Sullivan, paru dans le United States Magazine and
Democratic Review, où il exhortait les États-Unis à annexer la République du Texas. O’Sullivan
utilisa cette expression pour décrire le caractère « de droit divin » de l’irréversible colonisation du
continent nord-américain par les Anglo-saxons de la côte Est.
Il déclare : « C'est notre destinée manifeste de nous déployer sur le continent confié par la Providence
pour le libre développement de notre grandissante multitude. » (« It is our manifest destiny to
overspread the continent alloted by Providence for the free development of our yearly multiplying
millions »). Cette doctrine va promouvoir une vision hégémonique et expansionniste de la nation.
illustration : Emanuel Leutze - Westward the Course of Empire Takes Its Way - 1861
Fiche technique
Le western – Horizon genré ?
Que veut la femme ?
Martha – Laurie – Debbie

• La femme est un élément essentiel posé contre ce monde


sauvage de l’Ouest géographique et mental de l’Amérique.
La femme représente le lien, la soudure entre la civilisation
et le monde sauvage (« wilderness »). Elle est forteresse,
fondation et passage des générations.

• En effet, la femme est la famille à elle seule et renvoie les


héros aux mères, sœurs, compagnes qu’ils ont laissées en
chemin ou qu’ils doivent protéger. Dans The Searchers, le
personnage joué par John Wayne, Ethan, est celui qui a
permis à la jeune Debbie de réintégrer son foyer, mais lui-
même est exclu de ce home : il n’en franchit pas le seuil,
puis s’en éloigne dans la dernière image du film. Là encore,
celui par lequel la vie civile est possible doit s’effacer, doit
quitter l’écran pour que cette vie puisse être vraiment
fondée ; son corps, trop imposant peut-être pour entrer
dans le cadre d’une vie figée, est comme rejeté dans
l’espace ouvert et indéfini de la Frontière.
L’Amérique monumentale
• la terre-monument, c’est l’Amérique, terre
hostile à conquérir et à peupler, la destinée
manifeste de toute une communauté et le
parcours perpétuel des héros sur ce territoire
représente aussi cette volonté d’occupation,
d’expansion et de génération d’une idéologie.
• Monument Valley, pour John Ford, est donc bien plus qu’un simple décor de
tournage privilégié pour ses qualités esthétiques : il en fait véritablement
un lieu, dans lequel les récits communautaires et les pratiques de l’espace
se confrontent et communiquent. On retrouve, en somme, ce que disait
Deleuze avec son propre vocabulaire, à propos de Ford :
• L’originalité de Ford, c’est que seul l’englobant donne la mesure du
mouvement, ou le rythme organique. Aussi est-il le creuset des minorités,
c’est-à-dire ce qui les réunit, ce qui en révèle les correspondances même
quand elles ont l’air de s’opposer, ce qui en montre déjà la fusion pour la
naissance d’une nation.
CADRE ET Décadrage
Par cette ouverture de la porte permettant
de découvrir le paysage grandiose, Ford
exprime concrètement que le western, c’est
le décor. C’est une leçon de classicisme, on
voit ce qu’on veut nous dire : le cinéaste
nous dit d’ouvrir les yeux et nous demande
d’entrer dans le mythe de l’Amérique. C’est
une convention qu’il symbolise explicitement
entre le spectateur et lui-même. Grandiose.
LA PROFONDEUR DE CHAMP EST POLITIQUE
En terme cinématographique : quel est le statut du champ, alors que le hors-champ semble vampiriser les enjeux ?
Avec The Searchers, John Ford semble désormais ne plus rien avoir à prouver dans sa science du cadrage, de l’ellipse, du
hors-champ et du montage : pas un plan de trop, pas une séquence que l'on ne voudrait pas analyser. Comme de
coutume, on relève plus d’images fixes que de savants mouvements d'appareil mais quand le cinéaste utilise ces
derniers, ils demeurent marquants et se gravent à tout jamais sur nos rétines comme le travelling avant déjà évoqué sur
le visage de John Wayne. La Prisonnière du désert est un film d’images plus que de dialogues, puisant aussi bien dans
l'expressionnisme (la fabuleuse scène de tension à l’arrivée nocturne des Indiens autour de la maison des Edwards) que
dans le classicisme le plus harmonieux (la première séquence).
Les films de genre et le Nouvel Hollywood s’empareront, pour mieux la pervertir, de cette notion d’espace : le hors-
champ destructeur de Ford sera remplacé par la profondeur de champ des films d’horreur (l’horreur apparaissant à
l’arrière de l’écran). Jusqu’à Délivrance où l’autochtone reprendra sa place à l’écran en surgissant spontanément pour
faire face à la caméra symbolisant l’establishment.
Tous ces films (Little Big Man, Deliverance, Voyage au Bout de l’Enfer) réinvestissent le cadre en dépassant le hors-
champ autrefois novateur de Ford. Les minorités rendues invisibles hors-champ sont désormais bien là. Elles ont
réclamé (un temps) leur droit du sol, ou plutôt leur droit au cadre.
Pistes d’exploitation
• Travailler en amont les faits de civilisation (Frontier/Wilderness/Manifest Destiny) en faisant élaborer une
fiche avec des références
• avant le visionnage du film, proposer aux élèves plusieurs photogrammes extraits du ou des films que l’on
souhaite étudier ainsi que quelques critiques cinématographiques se référant à cette ou ces œuvres pour
favoriser le brassage d’hypothèses sur l’histoire, le contexte, le genre, les personnages (travail collaboratif en
groupe puis en plénière) ;
• demander aux élèves d’élaborer le début d’un dossier d’accompagnement (genre, auteur,etc.). Ce dossier
gagnera à être enrichi par l’élève tout au long de la séquence, par des photogrammes qu’il aura
personnellement choisis et commentés (support numérique à privilégier) pour illustrer son propre regard sur
le film, le tout à destination d’une autre classe par exemple ou bien déposé sur l’ENT de l’établissement pour
inciter d’autres élèves à regarder ce film (compétence de médiation)
Pistes
• Partir des pratiques personnelles des élèves autour du cinéma, en instituant de façon régulière la mise en
texte (sur un blog dédié, par exemple) en langue-cible d’un « coup de cœur » argumenté autour d’un film et
en favorisant sa mise en lien par l’élève avec un axe d’étude du programme.
• Faciliter de façon progressive la mise en écho entre les cultures en demandant aux élèves de rechercher un
film traitant du même sujet (approche comparative) et en rendre compte à l’ensemble de la classe. En
dégager ensuite les variations (genre, approche esthétique, points de vue différents, etc.).
• Réaliser la synthèse d’une interview d’un réalisateur en élaborant une revue de presse des critiques sur un
film et en en rendant compte par écrit ou oralement (outils numériques à mobiliser). Ces tâches supposent
de « contracter », de synthétiser l’information permettant ainsi de développer des compétences
méthodologiques particulièrement mobilisées dans l’enseignement supérieur. Ici, on peut imaginer une
interview fictive de Ford ou une interview de Tarantino ou Jarmusch ou Spielberg sur l’héritage fordien et
The Searchers
Développer également les compétences d’expression orale à partir
des images ou du son

• • Animer une table ronde type Le masque et la plume.


• • Faire réaliser par les élèves un Pocket film - court-métrage réalisé à l’aide d’un téléphone ou d’une tablette - à partir d’un film,
d’une scène (adopter le point de vue d’un autre personnage, écrire à la manière de, changer d’époque, etc.) et accompagner cette
très courte production d’une explication et justification du parti-pris retenu, etc. Approfondir le travail autour de la langue En
facilitant leur ancrage dans un ou des territoires donnés, le cinéma permet de mieux incarner aux yeux des élèves la variété des
accents d’une même langue. La relation étroite entre territoires, langues et cultures prend dès lors tout son sens. Faire percevoir
de façon fine ces liens constitue un réel approfondissement des repères culturels et cette démarche trouve ainsi toute sa place
dans le cadre de la LLCER. Par ailleurs, comme le précise bien dans le CECRL le descripteur de l’activité langagière de réception à
l’oral écouter, visionner et comprendre, il s’agit bien, du niveau B2 vers C1, d’amener l’élève à « comprendre une gamme étendue
de documents enregistrés » audio et/ou vidéo « y compris en langue non standard ». Il peut également s’agir de traduire de façon
ponctuelle et dans le cadre d’un projet spécifique un extrait de film (passage dialogué, voix off, etc.). Élaborer puis confronter,
toujours en langue-cible, tout d’abord en groupe puis mutualiser en plénière les diverses hypothèses concernant la traduction ;
justifier, même modestement, dans la langue-cible, certains choix opérés dans la traduction peut également constituer un biais
pertinent pour aborder certains points grammaticaux par une approche comparative et contrastive entre les langues, comme nous
y invitent les programmes.
•  
Analyse de séquences clés
• Anticipation, inférence, définition du western et de ses figures
archétypales
• Travail sur le costume et la gestuelle des acteurs
• De la forme au sens : comment le cadre/cadrage construit une vision
du monde chez Ford
Un lien : http://www.filmeducation.org/pdf/film/searchers.pdf
Un énorme merci à Mme Van-Peteghem pour cette brillante présentation, à la
fois universitaire et pédagogique.

Vous aimerez peut-être aussi