Mémoire Final
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Sujet
Promotion 2018
REMERCIEMENTS
Avant tout développement de notre travail, il apparait convenable de
commencer ce mémoire par des remerciements,
Tout d’abord, nous remercions le bon DIEU de nous avoir donné la santé,
le courage et la volonté de réaliser ce travail.
Je dédie ce travail:
A mes chers parents ma mère et mon père, que nulle dédicace ne puisse
exprimer mon attachement, mon amour, pour leur patience illimitée, leur
soutien et leurs encouragements continu et l’immense tendresse dont ils
m’ont toujours comblé.
A mes aimables frères, ma chère sœur, mon beau-frère et belle-sœur, pour
leur grand amour et leur soutien qu’ils trouvent ici l’expression de ma
haute gratitude.
A mon adorable neveu Aksel-Ayoub, et ma charmante nièce adorée
Nélya.
A tous mes chers amis et camarades, en témoignage de ma sincère amitié.
A toute ma famille et tous ceux que j’aime.
BELKHIR Nassima
Dédicace
Je dédie ce travail:
A mes chers parents ma mère et mon père, que nulle dédicace ne puisse
exprimer mon attachement, mon amour, pour leur patience illimitée, leur
soutien et leurs encouragements continu et l’immense tendresse dont ils
m’ont toujours comblé.
A mes aimables frères, mes chères sœurs, mes beaux-frères et belles sœurs,
pour leur grand amour et leur soutien qu’ils trouvent ici l’expression de
ma haute gratitude.
A mon adorable neveu Aylan, et mes charmantes nièces adorées.
A tous mes chers amis et camarades, en témoignage de ma sincère amitié.
A toute ma famille et tous ceux que j’aime.
BELLAL Yasmina
Sommaire
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Comme instrument de suivi et d’évaluation, l’analyse financière est l’outil le plus adapté car
elle cherche les conditions de l’équilibre financier de l’entreprise et mesure la rentabilité des
capitaux investis. L’étude de la rentabilité implique une maîtrise constante des sources de
financement, qui peuvent être internes ou externes, notamment l’endettement qui est l’un des
aspects les plus significatifs.
Tout en tenant compte de l’équilibre financier, c’est-à-dire le financement des emplois stables
par les ressources permanentes et des besoins d’exploitation par les ressources à court terme.
L’entreprise a un souci permanent d’amélioration de sa rentabilité. Cette rentabilité, une fois
maximisée, répondra au besoin poursuivi par la théorie financière, à savoir, la maximisation des
bénéfices en jouant sur la proportion des dettes dans la structure financière de l’entreprise.
1
Introduction générale
aux questions que nous nous sommes posées au niveau de la problématique, nous avons formulé les
hypothèses suivantes :
- L’ETRHB exprime des besoins financiers à court, moyen et long terme. Ces conditions
contraignantes la stimule à augmenter ses ressources et cela, par le recours aux emprunts
tout en respectant la règle de l’équilibre minimum ;
- l’ETRHB dispose d’une indépendance financière à l’égard de ses prêteurs, donc d’une
capacité d’endettement favorable ;
- les actionnaires sont intéressés par la rentabilité de leurs apports, l’endettement peut, alors,
amplifier la rentabilité financière.
Le choix de ce sujet relève de la nécessité d'apprécier les performances financières d'une telle
entreprise, car notre rôle en tant que futurs financiers ne se limite pas à s’assurer la survie de l'outil
d'exploitation, mais aussi, à l’orienter vers des perspectives d’avenir.
Ce présent travail vise à mener une réflexion explicative relative aux décisions financières,
précisément en ce qui concerne l’endettement et son impact sur la rentabilité.
Nous avons utilisé la technique documentaire qui nous a aidé à parcourir la documentation
comptable de l’entreprise et la technique d'entretien libre qui nous a aidées à avoir des explications
auprès des comptables en ce qui concerne les états financiers de l’entreprise.
2
Introduction générale
Délimitation du sujet
Notre recherche est limitée tant dans sa portée spatiale comme dans sa portée temporelle. Elle
se limite à l’endettement et son impact sur la rentabilité d'une entreprise, précisément la SPA
groupe ETRHB HADDAD. Enfin nous signalons que notre recherche couvre une période de six
mois.
Le premier chapitre abordera l’endettement et les circonstances qui poussent les entreprises à
y faire appel, le deuxième portera sur la rentabilité et les différents outils qui aident à l’analyse de
cette dernière et mettra en évidence le rôle de l’endettement et présentera les risques de recours
accru à l’endettement, et le dernier sera consacré à l’étude de l’impact de l’endettement financier
sur la rentabilité au sein de la SPA groupe ETRHB HADDAD.
3
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
Introduction du chapitre I
Toutes les entreprises peuvent avoir besoin d’un moment à un autre de se procurer des
ressources afin de financer leurs besoins. L’endettement est l’un des moyens qui peut répondre à
des objectifs financiers tracés par l’entreprise. Plusieurs théories ont trouvé que l’endettement peut
surmonter différents obstacles.
5
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
Le risque encouru par les actionnaires est plus élevé que celui supporté par les prêteurs, donc,
ils réagissent plutôt à l’augmentation de l’endettement.
6
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
2- La théorie néoclassique
La célèbre théorie de Modigliani et Miller, a été certainement le point de départ d’une analyse
théorique dans le cadre néoclassique, et cela est largement reconnu par les auteurs de la finance
moderne.
En 1958, Modigliani et Miller ont avancé une approche dans un contexte parfait et certain où
le taux d’intérêt est sans risque. L’information circule parfaitement et les décisions de financement
n’ont pas d’impact sur la valeur de l’entreprise donc il y a la neutralité des décisions financières.
Dans un tel environnement toutes les structures financières sont identiques et il n’y a pas de
structure optimale, la valeur d’une entreprise endettée est égale à la valeur d’une entreprise non
endettée.
En 1962, Modigliani et Miller ont introduit la fiscalité au raisonnement. Dans ce cas, rien
n’est neutre car il existe une structure optimale de financement puisque les frais financiers sont
déductibles de la base imposable à la différence des dividendes qui ne le sont pas ; l’endettement se
trouve, alors, privilégié. La structure financière optimale est donc celle qui comportera un montant
maximum de dettes. Cependant, même si ce raisonnement reste d’une grande utilité pour
l’élaboration d’analyses théoriques, les hypothèses de modèle proposées sont irréalistes. Il présente
deux limites majores :
- D’une part, plus l’endettement croit, plus la probabilité de faillite grandit ainsi que les coûts
associés qu’ils soient directs ou indirects (investissement rentable non réalisable) ;
- d’autre part, la prise en compte de la fiscalité personnelle de l’investisseur contrebalance
l’avantage fiscal dont bénéficie la dette au niveau des sociétés. En effet, la fiscalité
individuelle de l’investisseur traite plus favorablement les revenus de capitaux propres que
ceux de l’endettement1.
1
GHEDDACHE. L, « La capacité d’endettement de l’entreprise dans un contexte d’économie de marché », mémoire
de Magister, Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou 2007, page 91
7
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
A partir de cette analyse, de nombreuses pistes de recherches ont été lancées, portant sur
l’évaluation des dettes risquées, le risque de faillite, les clauses de remboursement anticipé, les
obligations convertibles ou sur l’incidence de la politique de financement et de la politique de
dividende sur les conflits portant sur la répartition de la valeur de l’entreprise entre actionnaires et
dirigeants.
Pour éviter ces coûts, la firme doit adopter des politiques financières appropriées, notamment
la politique d’endettement qui constitue un moyen de discipliner l’équipe dirigeante de la firme et
de limiter ses actions pour ne pas se permettre de se payer des charges de luxe (bureaux luxueux,
rémunération exagérée, vacances, …) car il y a la contrainte de temps et d’intérêts. La politique de
dividendes et le financement hybride (mélange entre actions et obligations) constituent un moyen de
résoudre les conflits entre actionnaires et obligataires, les obligataires sont payés avant les
actionnaires (créanciers résiduels) donc ces outils permettent de mettre ces derniers au même
niveau. Cette analyse a d’importantes conséquences, à savoir :
2
CHARREAU. G, « De nouvelles théories pour gérer l’entreprise », édition : ECONOMICA, Paris, 1987, page 24
8
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
L’asymétrie d’informations peut avoir des conséquences néfastes sur la firme. Dès lors,
certaines décisions financière constituent un moyen de communication et elles sont qualifiées de
signal. En ce sens, l’endettement peut être un moyen de distinction que les dirigeants envoient au
marché. En effet, l’endettement, comme le stipule cette théorie, envoie un signal positif au marché
sur la capacité de l’équipe dirigeante à informer les investisseurs de la qualité réelle des
opportunités d’investissement et de bonne santé financière de la firme. Car s’endetter à un certain
niveau indique un optimisme des dirigeants quant à la solidité de leur entreprise qui pourra
supporter une telle charge financière. La théorie des signaux s’attache donc à montrer que les
dirigeants cherchent à maximiser la richesse des actionnaires par la hausse de l’endettement.
3
MOURGUES. N, « Financement et coût du capital de l’entreprise », édition : ECONOMICA, Paris, 1993, page 275
9
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
Pour conclure, nous pouvons dire que les théories financières ont mis en avant le rôle
important des décisions d’endettement dans la stratégie financière de l’entreprise.
- Selon Modigliani et Miller, l’endettement est un créateur de valeur. Ceci est dû à l’avantage
fiscal provenant de la déductibilité des intérêts d’emprunts ;
- selon la théorie des options, les actionnaires ne deviennent propriétaires que lorsqu’ils
remboursent les créanciers (dettes) ;
- selon la théorie d’agence, l’endettement est un outil de contrôle, soit pour les propriétaires,
soit pour les prêteurs de l’entreprise ;
- la théorie de signal voie l’endettement comme étant un signal de la performance de
l’entreprise endettée ;
- enfin, selon la théorie de Pecking-Order, l’entreprise doit avoir une hiérarchie de
financement.
4
GHEDDACHE. L, Op-cit, page 93
10
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
Par ailleurs, l’entreprise peut solliciter un crédit pour d’autres raisons que le besoin de
financement car il peut occasionner des avantages fiscaux et disciplinaires. Cela dit, la structure
financière de l’entreprise est importante si on veut créer de la valeur, et cela à travers les économies
fiscales réalisées sur les intérêts financiers. Les raisons qui incitent l’entreprise à recourir à
l’endettement financier sont :
5
GHEDDACHE. L, Op-cit, page 5
6
Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire N°19, 2009, page 48
11
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
7
CHARLES. A, MAURICE.S et REDOR. E, « Le financement des entreprises », édition : ECONOMICA, Paris, 2014,
page 54
12
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
Les concours accordés par les banques se répartissent en prêt et en crédit. Dans le cas où le
versement de fonds prévu dans le contrat est effectif, on parle d’un prêt. Par contre, le crédit ne
donne pas lieu forcement au versement de fonds.
On distingue par ailleurs, des crédits à moyen terme si leur durée s’échelonne entre un an et 5
ans, le long terme s’étant le plus souvent de 5 à 15 ans, mais peut atteindre 20 ans.
Les emprunts bancaire est le procédé le plus traditionnel pour financer les investissements ou
un besoin en fonds de roulement important. Un programme d’investissement peut être financé en
combinant les crédits à moyen terme avec un prêt à long terme.
Par ailleurs, le préteur et l’emprunteur négocient les taux d’intérêts qui peuvent être fixes ou
variables. Le crédit à taux fixe veut dire, que le taux est établi à la réalisation du prêt et reste
inchangé pour toute la durée. Tandis que le taux variable, peut changer en fonction de l’évolution
des taux sur le marché pendant la durée de l’emprunt qui est calculée à partir du nombre de jours
pendant lesquels l’emprunteur dispose des fonds.
8
CHARLES. A, MAURICE.S et REDOR. E, Op-cit, page 67
13
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
- Le crédit-bail mobilier ;
- le crédit-bail immobilier.
2-1-1-2-1-Crédit-bail mobilier
Le crédit-bail mobilier permet de louer des biens d’équipement, des matériels et outillages qui
participent à la production de l’entreprise. La location est accompagnée d’une promesse de vente au
profit du locataire. A l’issue de la période de la location, le locataire a trois possibilités :
- Levée d’options (c’est à dire acheter le bien à la valeur résiduelle) ;
- renouveler le contrat de location ;
- restituer le bien.
Le choix du matériel est à la charge du locataire qui s’engage à payer des loyers au profit du
bailleur qui n’exerce qu’une fonction purement financière. La publicité légale est assurée par le
bailleur par inscription au registre de greffe de tribunal de commerce.
Le crédit-bail adossé appelé aussi le crédit-bail fournisseur, est une forme particulière de
crédit-bail mobilier. L’entreprise qui fournit l’équipement contracte avec la société de crédit-bail
pour l’achat de l’équipement, puis sous-loue le bien auprès de l’utilisateur final.
2-1-1-2-2-Crédit-bail immobilier
Le crédit-bail immobilier se rapporte aux biens immobiliers à usage professionnel, déjà
construits ou à construire. Il fonctionne de la même manière que le crédit-bail mobilier. Toutefois, il
se caractérise par une durée plus longue (de dix ans à vingt ans, le plus souvent quinze ans), ce qui a
pour conséquence certaines complications :
- Le contrat peut s’accompagner de pré-loyers avant l’utilisation de l’immeuble par le locataire car
il sera amené à supporter des charges financière vu que la construction du bien demande
l’immobilisation de capitaux ;
- plus la durée est élevée, plus la possibilité d’avoir une importante plus-value augmente, donc
cette dernière doit se partager entre le bailleur et le locataire. Le crédit-bail immobilier est
distribué par des sociétés spécialisées ou des banques, il permet aux entreprises de financer des
immeubles importants lorsque les autres moyens de financement s’avèrent insuffisants ou trop
coûteux.
14
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
garanties par un immeuble dont elle est à l’origine propriétaire. Cette technique consiste à transférer
la propriété d’un patrimoine immobilier à une société de leasing.
Selon CHARLES. A, MAURICE. S et REDOR. E : «Il s’agit d’actifs côtés, ce qui les rend
particulièrement attrayants pour les investisseurs. D’un autre côté, ces actifs sont également
intéressants pour les émetteurs car ils permettent de diversifier leurs ressources de financement et de
réduire leurs dépenses vis-à-vis des banques puisque l’agent a besoin de financement s’adresse
directement au marché. Les obligations peuvent être émises par des entreprises ayant au minimum
deux années d’existence, par l’Etat ou les collectivités locales pour une durée minimale de trois
ans »9.
En plus des obligations ordinaires, certaines obligations sont plus sophistiquées, on parle des
obligations hybrides qui appartiennent aux obligations, mais aussi à d’autres titres financiers tels
que les actions.
2-1-2-1-Le découvert
La banque peut faire l’exception de faire fonctionner un compte à découvert, c’est-à-dire
avoir un solde créditeur du compte bancaire. Selon MAHE de BOISLANDELLE. H: « Un
découvert est une opération de crédit par laquelle une banque autorise un client à tirer des chèques
pour un montant supérieur au dépôt existant. Le montant du découvert est généralement négocié et
9
CHARLES. A, MAURICE.S et REDOR. E, Op-cit, page 139
15
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
fixé à l’avance. Le coût de découvert correspond à des agios, ou crédit à court terme. Le
dépassement de découvert peut-être pénalisé. »10
En effet, le découvert appelé aussi le crédit par avance en compte est considéré comme la
forme la plus souple de crédit de trésorerie. Vu que le financement s’adapte exactement aux besoins
à financer, le découvert est le plus approprié pour certaines entreprises à activité cyclique où le
cycle d’exploitation exige d’avancer des charges avant la perception des encaissements le plus
souvent tardifs. Il permet donc d’éviter les perturbations des délais d’exploitation.
2-1-2-2-Facilité de caisse
Techniquement, le client est autorisé d’avoir un solde créditeur de son compte courant pour
une courte durée sous forme de facilité de caisse. Bien que cette dernière soit à la faveur de
l’entreprise, l’absence de contrôle formel fait que celle-ci constitue un crédit risqué pour la banque
qui exige un coût plus élevé pour ces clients.11
10
MAHE de BOISLANDELLE. H, « Dictionnaire de Gestion, vocabulaire, concepts et outils », édition :
ECONOMICA, Paris 1998, page 110
11
BEGUIN J-M et BERNARD. A, « L’essentiel des techniques bancaires », édition : EYROLLES, Paris 2008, page
255
12
Idem
13
CHARREAUX. G, « Finance d’entreprise », édition : EMS, Paris 2003, page 240
16
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
L’entreprise peut recourir à l’endettement juste pour bénéficier des taux d’intérêts intéressants
sans pour autant avoir besoin de liquidités. Elle peut aussi se désendetter afin de reconstituer sa
capacité d’endettement. En effet, l’endettement peut faire l’objet d’une gestion dynamique et active,
en fonction des objectifs et des perspectifs de l’entreprise.
L’entreprise peut tirer profit de l’avantage fiscal procuré par la dette puisque les charges
d’intérêts sont fiscalement déductibles, ceci influence la rentabilité des actionnaires.
L’augmentation du risque financier conduit les apporteurs de fonds à exiger une rentabilité plus
importante. Cependant, Si la rentabilité des actifs économiques est insuffisante pour couvrir les
coûts induits par l’endettement, la rentabilité revenant aux actionnaires sera négativement
influencée. Par contre, si la rentabilité des capitaux investis couvre les coûts, la dette améliore la
rentabilité des fonds propres, les entreprises peuvent faire appel à l’endettement quand elles veulent
et pas seulement quand elles sont contraintes de le faire.14
La masse de la dette, sous ses différentes formes, dans la structure financière se définit selon les
objectifs et les attentes de l’entreprise, soit pour des raisons de nécessité, soit pour des raisons
optionnelles.
14
ASSOUS. N, « l’impact des décisions financières sur la création de valeur au sein des entreprises publiques
algériennes cotées à la bourse d’Alger », thèse de Doctorat, Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, 2015, page 100
17
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
Conclusion du chapitre I
Au vu de ce qui est précédemment développé, il s’avère qu’il n’est pas facile de donner une
repense précise et définitive au problème d’existence d’un niveau d’endettement optimal. Les
différents modèles théoriques ont un cadre divergent, des résultats tout à fait différents, voire
contradictoire.
Il existe toujours des écarts entre la théorie et la pratique, car toutes les entreprises n’ont pas
la possibilité d’exercer des choix entre toutes les différentes ressources de financement, dont le
recours aux différents types d’endettement financier à court, moyen et long terme pour divers
raisons, de plus, il est accessible à toutes les entreprise et il est aussi un financement souple, ajusté
aux besoins de financement.
18
Chapitre I : Les théories et les formes d’endettement
19
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Introduction du chapitre II
Pour se développer l’entreprise a la possibilité de recourir au financement externe pour
réaliser ses investissements. L’endettement amène à réfléchir sur d’une part la situation financière
de l’entreprise et d’autre part sur l’impact de l’endettement sur la rentabilité de l’entreprise.
L’endettement influence les résultats de l’entreprise par la déductibilité des frais financiers. Il
est, donc, une variable importante dans la détermination de la rentabilité, car c’est cette dernière qui
indique la performance de l’entreprise dans la recherche du profit qu’elle tire de son activité.
20
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
1- La notion de la rentabilité
La rentabilité se définit comme étant l’aptitude d’une entreprise à générer un
résultat. Autrement dit, elle est considérée comme l’une des références fondamentales qui orientent
les décisions et les comportements des entreprises. La rentabilité s’exprime par le rapport entre un
revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l’obtenir.
La notion de rentabilité est fondamentale, elle peut s’appréhender en rentabilité économique qui
mesure la performance économique (industrielle et/ou commerciale) de l’entreprise et en rentabilité
financière qui privilégie la performance globale de l’entreprise.1
1
CABANE. P, « L’essentiel de la finance à l’usage des managers », édition : EYROLLES, Paris, 2005, page 199
2
CABANE. P, Op-cit, page 199
21
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Le ratio Résultat d’exploitation /CA, qui mesure la marge nette, c’est-à-dire une profitabilité
par rapport au chiffre d’affaires et donc l’efficience industrielle ou commerciale de l’entreprise.
Le ratio CA/Actif économique, qui mesure la rotation de l’actif, c’est-à-dire l’intensité de
l’utilisation des ressources de l’entreprise.3
D’après ACH. Y-A., DANIEL. C « La rentabilité financière peut être atteinte si l’endettement
de l’entreprise et le suivi des fonds propres sont maitrisés. Les actionnaires sont intéressés par la
rentabilité de leur entreprise, ou plus précisément par le bénéfice par action qu’ils percevront, aussi
3
MOLLET. M, « Gestion financière », édition : FOUCHER, Paris, 2005, page 127
4
BRUSLERIE. H, « Analyse financière », édition : Dunod, Paris, 2010, page 195
22
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
tentent-ils de déterminer le rendement de leur participation. Pour cela, il faut tenir compte à la fois
de la valeur de l’apport et du retour financier de cet investissement. Il est évident par ailleurs que le
bénéfice par action d’une entreprise endettée est différent de celui d’une entreprise non endettée »5.
- Le ratio Résultat net / CA, mesure la marge nette ; il exprime la politique commerciale de
l’entreprise.
- le ratio CA / Capitaux investis mesure la rotation des capitaux investis ; ce ratio permet
d’informer sur l’efficacité productive de l’entreprise et de comparer les choix industriels et
technologiques d’entreprises situées dans une même branche d’activité.
- le ratio Capitaux investis / Capitaux propres mesure le taux d’endettement de l’entreprise
puisque les capitaux investis sont constitués des capitaux propres et de l’endettement ; il
exprime la politique de financement de l’entreprise7.
2-Analyse de la rentabilité
La rentabilité est une variable importante qui concerne directement la gestion de l’entreprise.
Elle se résume à l’ensemble des méthodes permettant d’analyser la situation, la structure financière
et de se prononcer sur la santé financière de l’entreprise. De ce fait, l’analyse de la rentabilité est
indispensable et permet aux différents utilisateurs de se fonder une opinion sur la situation
5
ACH. Y-A et DANIEL. C, « Finance d’entreprise, du diagnostic à la création de valeur», édition : HACHETTE,
Paris 2004, page 213
6
CABANE. P, «L’essentiel de la finance à l’usage des managers », édition : EYROLLES, Paris, 2005, page 199
7
BRUSLERIE. H, Op-cit, page 197
23
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
L’équilibre financier est la position de la stabilité du rapport entre les ressources et les
emplois. Cet équilibre est perçu dans une entreprise suivant la règle de l’équilibre financier
minimum.
L’actif immobilisé doit être financé par les ressources stables, et dans ce cas, le fonds de
roulement égal zéro. Les besoins à financer du cycle d’exploitation doivent, alors, être
intégralement couverts par les ressources provenant du cycle d’exploitation (dettes à court terme)
dans ce cas, le besoin en fonds de roulement est égal à zéro. On appelle cette situation dans laquelle
la trésorerie est nulle l’équilibre financier optimum.
Lorsque les besoins à financer du cycle d’exploitation sont supérieurs aux ressources,
l’entreprise doit recourir au découvert bancaire, mais en période de restriction de crédit, les banques
sont réticentes à les octroyer. L’entreprise qui ne peut alors liquider rapidement une partie de ses
actifs pour rembourser ses dettes se trouve en situation de cessation de paiement, même si elle fait
des bénéfices. Cette contrainte de liquidité rend nécessaire l’existence d’un fond de roulement.8
8
OGIEN. D, « Gestion financière de l’entreprise », édition: DUNOD, Paris, 2008, page 48
24
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
9
CONSO. P, HEMICI. F, « Gestion financière d’entreprise », édition : DUNON, Paris, 1999, page 216
25
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Le besoin en fonds de roulement comprend deux parties : une partie liée à l’exploitation
(représente la part la plus importante du BFR) et une autre qui n’est pas liée à l’exploitation (hors
exploitation). Le besoin en fonds de roulement se calcule comme suit :
Besoin en fonds de roulement = (actif circulant - trésorerie active) - (passif circulant - trésorerie
passive)
Situation 2 FR > 0
BFR > 0
TN < 0
Le BFR est financé par les ressources stables et par des emprunts à court
terme. On peut augmenter le FR (augmenter les capitaux propres ou diminuer
les immobilisations); on peut réduire le BFR (rotation des stocks, clients,
fournisseurs).
Situation 3 FR < 0
TN < 0
BFR > 0
26
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Situation 4 FR > 0
TN > 0
BFR < 0
Le FR et le BFR dégage un excédent de trésorerie. Il convient de s’assurer
que cette trésorerie n’est pas sous-employée.
Situation 6 FR < 0
BFR < 0
TN > 0
Le BFR finance une partie des actifs immobilisés et dégage de la trésorerie.
Un renforcement des ressources stables est à envisager.
10
OGIEN. D, op-cit, page 14
27
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
- des produits et des charges calculées, c’est à dire ceux qui ne donnent pas lieu à des mouvements
de trésorerie, pour des raisons comptables, fiscales, économiques et financières. Ils permettent de
fixer le résultat économique et comptable.
11
LE CROS. G, « Mini manuel de finance de l’entreprise », édition : DUNOD, Paris, 2010, page 17
28
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
12
CABANE. P, op-cit, page 67
13
Idem, page 68
29
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
L’EBE représente les ressources dégagées par l’entreprise et disponibles pour maintenir et
développer son outil de production, pour rémunérer les capitaux empruntés et les capitaux propres.
Mesurant la performance industrielle et commerciale de l’entreprise, l’EBE traduit également sa
capacité à dégager des ressources de trésorerie régulières à partir de son exploitation courante.14
14
CABANE. P, op-cit, page 69
15
Idem, page 70
16
Idem, page 70
17
OGIEN. D, op-cit, page 23
18
CABANE. P, op-cit, page 70
30
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Cette technique consiste à effectuer une analyse comparative, sous la forme d’un rapport entre
deux grandeurs économiques à l’aide d’indicateurs fondamentaux. Cependant, il ne s’agit pas d’une
simple lecture chiffrée car il est nécessaire de prendre en compte le contexte au sein duquel
l’entreprise évolue. Les ratios peuvent prendre différentes formes et dénomination, notamment des
ratios ayant la forme de taux, de délais, de coefficients, etc. Et être exprimés soit, en pourcentage
soit, en quotient. Un ratio doit se calculer sur plusieurs années et il est comparé à ceux d’autres
entreprises du même secteur d’activité afin de permettre le suivi de l’évolution de l’entreprise. Pour
que les ratios soient représentatifs d’une véritable mesure, il est impératif de respecter une
homogénéité dans leur suivi d’une entreprise à une autre, d’un secteur à un autre, d’une année à une
autre. L’analyse qui en résulte synthétise les performances des entreprises, notamment la mesure de
leur rentabilité.19
« Un ratio de rentabilité établit une relation entre le résultat d’une action ou d’une activité et les
moyens mis en œuvre dans ce but. Ces moyens font référence à un capital économique ou à un
capital financier. Le souci d’homogénéité doit viser à comparer un résultat économique avec une
définition « économique » du capital utilisé, de même si l’on adopte une vision plus financière »20.
19
ACH. Y-A et DANIEL. C, Op-cit, page 193
20
BRUSLERIE. H, Op-cit, page 192
31
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
entièrement à la disposition de l’entreprise qui doit aussi rémunérer ses actionnaires en distribuant
des dividendes ».21
21
TAVERDET-POPIOLEK. N « Guide du choix d’investissement », édition : d’Organisation, Paris, 2006, page 291
32
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
La rentabilité est un indicateur important pour la survie de l’entreprise. Pour mener à bien leur
mission, les gestionnaires doivent maitriser les indicateurs de rentabilité et les outils d’appréciation
et d’analyse de cette dernière à savoir les ratios et le compte de résultats dans ses aspects soldes
intermédiaires de gestion.
22
OGIEN. D, op-cit, page 32
33
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Utilisant l’effet de levier financier, les actionnaires d’une entreprise se soumettent à un risque
financier, en plus du risque économique qu’ils supportaient déjà ».23
L’effet de levier exprime l’écart entre le taux de rentabilité économique et le taux d’intérêt de
la dette financière. Trois cas peuvent se présenter :
- Si l’écart entre la rentabilité économique et le taux d’intérêt est supérieur à zéro, l’entreprise
présente un effet de levier positif : plus elle est endettée plus elle est rentable financièrement ;
- si l’écart entre la rentabilité économique et le taux d’intérêt est inférieur à zéro, l’entreprise
présente un effet de levier négatif : plus elle est endettée moins elle est rentable financièrement ;
- si l’écart entre la rentabilité économique et le taux d’intérêt est nul, l’entreprise ne présente ni
effet de levier ni effet de massue. De ce fait, la rentabilité financière est indépendante de sa
structure financière.24
Les actionnaires perçoivent le bénéfice qui leur revient (dividendes) après les décaissements
liés à l’impôt qui est un prélèvement sur le résultat, il est fondamental de l’intégrer aux calculs.
23
BOBIE. Z et MERTON. R, « Finance », édition : NOUVEAUX HORIZONS, Paris, 2011, page 94
24
OGIEN. D, Op. Cité, page 80
34
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Lorsque l’effet de levier est positif, l’entreprise a intérêt à s’endetter au maximum, voire
même, à viser un endettement total et des capitaux propres négligeables, ce qui fait que le ratio
D/CP appelé bras de levier, tend vers l’infini.
Cependant, il existe une limite à la capacité d’endettement des entreprises, car les prêteurs
sont réticents à financer une entreprise dont les capitaux propres sont faibles, ce qui limite le ratio
D/CP à 1, la conséquence sera une augmentation du taux d’intérêt auquel l’entreprise empruntera,
ce qui signifie que l’effet deviendra moins important. Par contre, en cas d’effet de levier négatif,
l’entreprise va minimiser l’effet de massue en essayant de tenir le ratio D/CP nul, c’est-à-dire se
contenter d’un financement exclusif par les fonds propres. L’effet de levier est d’autant plus
important dès que :
- La rentabilité économique de l’entreprise est forte par rapport au coût de l’endettement (taux
d’intérêt) ;
- l’entreprise est très endettée ;
L’effet de levier s’inverse dès que :
- La rentabilité économique devient inférieure au coût de l’endettement (taux d’intérêt) ;
- le coût de l’endettement a été mal prévue ou se trouve subitement élevé, ceci est dans le cas où
l’endettement est à taux variable et que les taux d’intérêts s’élèvent dans l’économie.
actionnaires s’enrichissent par l’excès de la rentabilité économique sur le coût de capital.25 Une
augmentation du coût d’endettement va entrainer une augmentation de coût de capital et du risque
supporté par les actionnaires, ce qui les poussent à exiger une rémunération plus élevée.
D’un autre côté, l’effet de l’endettement sur la rentabilité des fonds propres se mesurent à
travers la relation entre l’endettement et la rentabilité économique, selon ACH. Y-A et DANIEL.
C : « La rentabilité financière peut être atteinte si l’endettement de l’entreprise et le suivi des fonds
propres sont maitrisés. Les actionnaires sont intéressés par la rentabilité de leur entreprise, ou plus
précisément par le bénéfice par action qu’ils percevront, aussi tentent-ils de déterminer le
rendement de leur participation. Pour cela, il faut tenir compte à la fois de la valeur de l’apport et de
retour financier de cet investissement. Il est évident par ailleurs que le bénéfice par action de
l’entreprise endettée est différent de celui d’une entreprise non endettée».26 En effet, la rentabilité
financière dépend de la rentabilité économique et de l’endettement.
Les ressources financières génèrent des coûts que l’entreprise doit être en mesure de
supporter, ceci notamment si le taux de rendement des investissements est supérieur au taux
d’intérêts des capitaux empruntés. Même si l’endettement génère des charges financières
contractuellement fixées, il peut impacter positivement sur la rentabilité financière. En rapprochant
la rentabilité économique de la rentabilité financière, on fait apparaitre l’effet de levier ou l’effet de
massue. De ce rapprochement, ressort la formule suivante :
Le levier d’endettement peut être décomposé en deux indicateurs, qui sont les charges
financières et l’endettement total. Leur impact est déterminé au travers des capitaux propres et de
coût de l’endettement, ce qui conduit à la formule suivante :
25
ASSOUS. N, thèse de Doctorat : Op-cit, page 101
26
ACH. Y-A et DANIEL. C: Op-cit, page 213
36
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Dans la mesure où tout recours au financement par dettes entraine la rentabilité financière à la
hausse, en générant des revenus supérieurs au coût de la dette, l’entreprise est tenue de financer
chaque investissement supplémentaire par la dette.
Généralement, un actif est dit risqué si la rentabilité qu’il permet d’obtenir peut être différente
de la rentabilité anticipée par l’entreprise. Il est attribué à la dette trois principaux risques :
- Le risque d’exploitation ;
- le risque financier ;
- le risque de faillite.
27
ACH. Y-A et DANIEL. C, Op-cit, page 215
28
DARSA. J-D, « Risques stratégiques et financiers de l’entreprise », édition : GERESO, Le Mans Cedex 2-France
2011, page 142
37
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
La maitrise des coûts et une gestion efficace doivent être l’un des soucis permanents afin
d’atteindre la rentabilité économique. Cette dernière compare un revenu économique à la valeur
d’un actif, permettant ainsi de mesurer l’incidence de l’endettement sur la rentabilité des fonds
propres selon les options suivantes :
- Soit la rentabilité économique est supérieure au coût de l’endettement ;
- soit la rentabilité économique est inférieure au coût de l’endettement ;
- soit la rentabilité économique est égale au coût de l’endettement.
En outre, une analyse du risque d’exploitation ne peut être fondée que sur une analyse
stratégique de l’activité de l’entreprise qui, seule, peut permettre de concevoir les variations de son
activité et l’évolution de sa structure des coûts.
L’étude du risque de faillite, c’est-à-dire le risque que l’entreprise ne serait pas en mesure
d’honorer ses dettes, s’effectue principalement à travers la méthode du l’analyse de bilans, qui
repose sur les notions de valeurs, d’exigibilité et de liquidité. L’étude des masses du bilan et de leur
38
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
structure permet d’appréhender le risque de faillite et donc de porter un jugement sur la solvabilité
et la liquidité de l’entreprise.
L’endettement procure à l’entreprise des avantages qui sont : la déductibilité des charges
d’intérêts et l’amélioration de la rentabilité des capitaux propres. Cependant, ces atouts sont limités
par l’existence du risque d’exploitation, du risque financier et du risque de faillite.
L’effet de levier permet de connaitre l’origine de la rentabilité des capitaux propres. Il dépend
de la proportion de dettes par rapport aux fonds propres. Il ne crée pas de valeur mais, s’il augmente
la rentabilité, il augmente aussi le risque. Une bonne connaissance des risques permet à l’entreprise
de connaitre sa vulnérabilité pour mieux réagir aux conséquences.
39
Chapitre II : L’endettement et la rentabilité
Conclusion de chapitre II
L’endettement est souvent vu comme un ennemi de l’entreprise, un passage obligé pour
investir mais qui doit être réduit, voire supprimé pour atteindre un endettement nul.
Le risque financier c’est-à-dire le risque de non-remboursement des dettes est le risque le plus
considérable, il doit être maitrisé, mais un endettement important n’est pas naturellement synonyme
de complexités et de dangers, il peut être vu comme l’instrument d’une entreprise ambitieuse, qui
va de l’avant pour profiter de toutes les opportunités de croissance.
40
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Notre travail de recherche se base sur l’étude des documents comptables de l’ETRHB (bilan
et TCR) des trois dernières années, ce qui nous permettra d’établir une relation entre son
endettement et sa rentabilité.
Ainsi, dans ce troisième chapitre nous allons exposer les résultats de notre étude effectuée à
la direction générale de groupe ETRHB HADDAD. Il sera composé de trois sections :
- Dans la première section, nous allons présenter l’organisme d’accueil ;
- la deuxième section abordera l’analyse de l’endettement au sein de la SPA groupe ETRHB
HADDAD ;
- enfin, la dernière section fera l’objet de l’étude de l’impact de l’endettement financier sur la
rentabilité.
42
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
1- Présentation de l’ETRHB
L’entreprise familiale ETRHB, créé en 1987, a concrétisé quelques-uns des plus grands
projets du BTPH en Algérie et a connu en quelques années une fulgurante percée qui a nécessité sa
restructuration en filiales donnant, ainsi, naissance au grand GROUPE ETRHB HADDAD, ce qu’il
a conduit à s’ouvrir aux grandes réalisations d’utilité publique qui répondent aux besoins des clients
et partenaires. Parmi ses filiales, on peut citer :
- BERTHO ;
- BPH ;
- SAVEM ;
- HCH ;
- ETRHB Carrières ;
- ETRHB Industries ;
- ETRHB Usines ;
- ASEC CIMENT SPA ;
- SATHO ;
- CIALFARM.
Autrefois, centré principalement sur son activité de base dans les travaux publics, le Groupe
a, aujourd’hui, diversifié ses branches vers de nouveaux créneaux notamment le rail, l’hydraulique,
l’aménagement des espaces portuaires, le sport et les médias. Cette démarche lui a permis de
pérenniser ses énergies tout en garantissant son autonomie.
Actuellement, le Groupe est présent non seulement dans les travaux publics mais aussi dans
l’habitat, le tourisme, la commercialisation des bitumes, la fabrication des tuyaux en BPAT, des
traverses ferroviaires et des tubes spiraux. Ainsi, il met tout en œuvre pour s’allier aux meilleurs
constructeurs mondiaux en matière de stratégie et de collaboration.
43
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
qualité des services attendues par les clients et affiche une constante amélioration et une fierté
retrouvées à travers la rigueur et l’excellence du travail.
Le groupe ETRHB HADDAD est une société par actions (SPA), dont la société mère est la
SPA Groupe ETRHB HADDAD sa direction générale est sise à la zone d’activités de Dar El-Beida
dans la wilaya d’Alger. Chaque filiale se focalise sur un domaine d’activité spécifique.
Le capital social est de 30 000 000 000 DA.
Le groupe compte un nombre d’employés dépassant les 6000, répartis sur ses différents
domaines d’activités et divisés en trois (03) principales catégories socioprofessionnelles, à savoir:
- Cadres : 790 cadres ;
- agents de maitrise : 1815 agents ;
- agents d’exécution : 3736 agents.
44
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Infrastructures maritimes
Le groupe ETRHB HADDAD est engagé dans les travaux de réalisation, d’aménagement et
de protection des rivages contre l’érosion dans le cadre du maintien de l’équilibre naturel du littoral
et de sa valorisation.
Infrastructures hydrauliques
C’est dans l’esprit de contribuer aux efforts de développement des ressources en eau que le
groupe s’est engagé à travers des groupements d’entreprises pour la réalisation de grands projets de
traitement et d’alimentation en eau potable de plusieurs régions du pays.
Infrastructures ferroviaires
Dans le cadre du programme des pouvoirs publics algériens visant la rénovation et la
modernisation du réseau ferroviaire national, le groupe est impliqué à travers des consortiums avec
des entreprises leaders dans le domaine pour la réalisation de projets de liaisons ferroviaires et de
lignes de tramway.
Infrastructures sportives
Le groupe ETRHB HADDAD a élargi son champ d’intervention en intégrant le domaine de
réalisation d’infrastructures sportives en partenariat avec des entreprises spécialisées.
45
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Enseignement et information
L’école de formation en génie mécanique (EGM) a été créée par le groupe ETRHB
HADDAD en 2005 à Tizi-Ouzou vers Azzazga dans le but de former des conducteurs et autre
personnel d’entretien et de maintenance des engins de chantiers.
Sport et médias
Le groupe a acquis la majeure partie du capital social de SSPA USM Alger. La société
« EURL Groupe Média Temps Nouveaux » est créée en 2009, dotée d’un organisme d’édition de
titres de journaux : « Le Temps d’Algérie »et « Wakt el djazair », de chaines de télévision : « Dzair
TV », « Dzair News ».
46
Figure N°01 : Organigramme du groupe ETRHB HADDAD
Secrétaire Générale
Direction Générale Direction Générale Direction Générale Direction Générale Direction Générale
CENTRE CENTRE/EST OUEST Technique Réalisation
47
Figure N°02 : Organigramme de la Direction Finance et Comptabilité
49
50
51
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
• ventes : Comptabilisation des factures des ventes et des situations des travaux et suivi de la
créance clients ;
• comptabilité des salaires : Consiste à comptabiliser les salaires des employés de l’entreprise
suivant des états récapitulatifs fournis par la direction des ressources humaines ;
• opérations diverses : Tous les autres traitements comptables en dehors de ceux cités
précédemment sont pris en charge dans un journal d’opérations diverses. il s’agit des écritures de
travaux de fin de période, les écritures de régularisations, et les écritures pour solde de comptes.
48
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
L’objectif de cette section est de présenter l’endettement financier au sein de la SPA groupe
ETRHB HADDAD durant la période 2015-2017. Au préalable, nous procéderons à l’étude de
l’évolution de la structure financière des postes des bilans pendant les trois dernières années
d’activité.
1-2- Présentation des bilans financiers, partie « actif » de l’ETRHB durant la période
2015-2017
Le tableau ci-après représente les bilans financiers partie actif de l’ETRHB durant la période
2015-2017.
Tableau N°04 : Bilans financiers des exercices 2015 à 2017, partie « actif »
BILAN (ACTIF)
Terrains 6 715 835 668.00 6 729 535 668.00 6 729 535 668.00
Bâtiments 1 605 834 676.40 1 452 409 758.09 1 238 819 383.31
Autres immobilisations corporelles 10 120 378 443.33 8 504 060 350.01 7 219 395 854.35
Immobilisations en concessions 5 133 351 663.11 6 343 789 950.36 8 787 625 375.28
Immobilisations en cours 184 616 758.03 260 474 126.26 881 765 265.12
Autres participations et créances
9 809 879 473.55 16 368 454 639.42 21 095 061 337.64
rattachées
Autres titres immobilisés 25 000 000.00 4 025 000 000.00 4 000 000 000.00
Prêts et autres actifs financiers non
7 791 236 966.54 9 783 534 530.42 11 652 992 447.96
courants
TOTAL VI 41 386 133 648.96 53 467 259 022.56 61 605 195 331.66
50
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Stocks et en cours 12 460 133 731.31 4 241 939 952.11 1 877 067 716.06
TOTAL VE 12 460 133 731.31 4 241 939 952.11 1 877 067 716.06
Clients 26 317 559 456.93 32 221 040 189.84 25 357 921 928.69
Autres débiteurs 10 509 203 643.08 13 290 816 704.96 11 489 418 033.99
Impôts 2 143 978 751.28 1 682 408 334.98 1 474 129 098.07
TOTAL VR 38 970 741 851.29 47 194 265 229.78 38 321 469 060.75
TOTAL GENERAL ACTIF 99 351 348 348.03 113 957 689 716.31 118 409 298 562.05
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans comptables des exercices 2015 à 2017
C’est à partir des bilans comptables que nous avons abouti à ces bilans financiers. Le seul
retraitement opéré se rapporte au compte clients qui a subi les déductions d’un montant de
1 155 319 925.06 DA en 2016 et de 1 701 286 527.68 DA en 2017 découlant de la constitution de
provision. Quant aux autres rubriques pour lesquelles nous supposons que des retraitements auraient
dû être effectués, l’absence d’informations relatives au contenu des comptes ne nous a pas permis
d’atteindre cet objectif.
A partir de tableau ci-dessus, nous allons faire ressortir les grandes masses des bilans
financiers de l’ETRHB des exercices 2015 à 2017 qui seront présentés dans le tableau suivant :
Tableau N°05 : Bilans financiers en grandes masses des exercices 2015 à 2017, partie « actif »
Actif
Total actif 99 351 348 348.03 100 % 113 957 689 716.31 100 % 118 409 298 562.05 100 %
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans financiers des exercices 2015 à 2017
51
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
1-3- Evolution de la structure financière des éléments de l’actif durant les exercices
2015 à 2017
D’après les résultats obtenus dans les bilans en grandes masses ci-dessus, nous allons
montrer leurs évolutions dans le tableau ci-après :
Tableau N°06 : Evolution des bilans financiers en grandes masses des exercices 2015 à 2017,
partie « actif »
2015 (1) 2016 (2) (2-1)/1 2017 (3) (3-2)/2
VI 42 % 47 % 13 % 52 % 11 %
VE 13 % 4% -70 % 2% -57 %
VR 39 % 41 % 6% 32 % -22 %
VD 7% 8% 21 % 14 % 77 %
Total actif 100 % 100 % / 100 % /
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans financiers des exercices 2015 à 2017
52
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Le graphe ci-après montre l’évolution des éléments d’actif des bilans financiers du
l’ETRHB durant la période 2015-2017 :
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans en grandes masses des années 2015 a 2017
1-4- Présentation des bilans financiers, partie « passif » de l’ETRHB durant la période
2015-2017
Le tableau ci-après représente les bilans financiers partie passif de l’ETRHB durant la période
2015-2017.
Tableau N°07 : Bilans financiers des exercices 2015 à 2017, partie « passif » (En DA)
BILAN (PASSIF)
2015 2016 2017
Capitaux propres (CP)
Capital émis (ou compte de l'exploitant) 30 000 000 000.00 30 000 000 000.00 30 000 000 000.00
Primes et réserves (Réserves consolidées) 5 224 992 693.62 6 806 442 504.84 9 004 989 715.59
Résultat net (Résultat part du groupe) 1 681 449 811.22 2 235 498 301.97 2 076 382 056.01
Total CP 36 906 442 504.84 39 041 940 806.81 41 081 371 771.60
Emprunts et dettes financières 4 381 591 918.78 7 863 683 776.48 8 482 909 707.04
Impôts (différés et provisionnés) 241 451 253.20 322 431 628.00 322 431 628.00
Autres dettes non courantes 4 995 276 554.77 6 174 214 842.02 8 618 050 266.94
Provisions et produits comptabilisés
203 893 597.35 203 893 597.35 203 893 597.35
d'avance
Total DLMT 9 822 213 324.10 14 564 223 843.85 17 627 285 199.33
Impôts 4 437 489 465.05 5 744 313 064.59 4 630 294 728.22
53
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Autres dettes 30 996 848 197.98 30 411 402 530.37 22 589 614 865.52
Trésorerie passive 6 682 908 721.44 8 103 587 261.03 12 963 053 450.86
Total DCT 52 622 692 519.09 60 351 525 065.65 59 700 641 591.12
Total passif 99 351 348 348.03 113 957 689 716.31 118 409 298 562.05
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans comptables des exercices 2015 à 2017
Dans la partie « passif » nous n’avons pas effectué des retraitements, en raison de l’absence
d’informations relatives au contenu des comptes, nous supposons, donc, que des retraitements ont
dû être effectués.
A partir de tableau ci-dessus, nous allons faire ressortir les grandes masses des bilans
financiers de l’ETRHB des exercices 2015 à 2017 qui seront présentés dans le tableau suivant :
Tableau N°08 : Bilans financiers en grandes masses des exercices 2015 à 2017, partie « passif »
Passif
DLMT 9 822 213 324.10 10 % 14 564 223 843.85 13 % 17 627 285 199.33 15 %
DCT 52 622 692 519.09 53 % 60 351 525 065.65 53 % 59 700 641 591.12 50 %
Total passif 99 351 348 348.03 100 % 113 957 689 716.31 100 % 118 409 298 562.05 100 %
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans financiers des exercices 2015 à 2017
Tableau N°09 : Evolution des bilans financiers en grandes masses des exercices 2015 à 2017,
partie « passif »
2015 (1) 2016 (2) (2-1)/1 2017 (3) (3-2)/2
CP 37 % 34 % -8 % 35 % 1%
DLMT 10 % 13 % 29 % 15 % 16 %
DCT 53 % 53 % 0% 50 % -5 %
Total passif 100 % 100 % / 100 % /
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans financiers des exercices 2015 à 2017
Le graphe ci-après montre l’évolution des éléments du passif des bilans financiers du
l’ETRHB durant la période 2015-2017
Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des bilans en grandes masses des années 2015 a 2017
55
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Au cours des trois dernières années, nous constatons une demande accrue à l’endettement
financier, notamment de 2015 à 2016 où les dettes ont pratiquement doublé. L’augmentation
enregistrée est de 79%, puis de 8% entre 2016 et 2017. Les raisons de cette augmentation sont dues
56
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
D’après le tableau ci-dessus, nous constatons que les emprunts de nature bancaire sont plus
importants que ceux de leasing sur les trois (03) années d’étude. Cela s’explique par les avantages
procurés par les emprunts bancaires par rapport au crédit-bail (Taux d’intérêt moins élevé).
Néanmoins, ils présentent quelques inconvénients notamment la nécessité de disposer de garanties.
Le graphe ci-après montre l’évolution des emprunts avec les proportions des emprunts
bancaires et du leasing par rapport au total des dettes financière à moyen et long terme de l’ETRHB
durant la période 2015-2017 :
Tableau N°11 : Présentation des charges liées à l’endettement financier à moyen et long terme
(n2- (n3-
Libellé 2015 (n1) 2016 (n2) 2017
n1)/n1 n2)/n2
Total (1) +(2)=(3) 108 532 817.41 170 824 421.58 57 % 689 434 029.76 304 %
Charges financières (4) 2 574 573 041.26 2 467 036 254.67 -4 % 3 022 755 051.23 23 %
57
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Ce tableau, nous a permis de constater que les charges d’intérêts liées à l’endettement
financier à moyen et long terme pour les années 2015-2017 sont respectivement de 4%, 7% et 23%
du total des charges financières, soit d’une augmentation de 64% entre 2015 et 2016, puis de 229%
entre 2016 et 2017.
Nous remarquons aussi que celles générées par le crédit-bail sont plus importantes que
celles générées par les emprunts bancaires, sauf en 2017 où il s’agissait d’une anticipation de
remboursement des emprunts à long terme ce qui a engendré des charges financières conséquentes
durant cette année-là (une augmentation de 229%), en même temps, il y a eu un différé de
règlement d’intérêts liés aux emprunts antérieurs.
Le graphe ci-dessous montre l’évolution des charges d’intérêts liées aux emprunts à moyen
et long terme de l’ETRHB durant la période 2015-2017.
Graphe N°04 : Evolution des charges d’intérêts liées aux emprunts à moyen et long terme
700 000 000,00
-
2015 2016 2017
58
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Nous constatons que l’entreprise recourt de plus en plus à des concours bancaires.
L’augmentation de la trésorerie passive est de 21% entre 205 et 2016, puis de 60% entre 2016 et
2017.
Le graphe ci-après montre l’évolution des emprunts à court terme de l’ETRHB durant la
période 2015-2017 :
(n2- (n3-
Libellé 2015 (n1) 2016 (n2) 2017 (n3)
n1)/n1 n2)/n2
6611 : Charges
d’intérêts comptes 651 674 469.25 582 376 481.92 -11 % 393 317 356.23 -32 %
courants (1)
Charges financières (2) 2 574 573 041.26 2 467 036 254.67 -4 % 3 022 755 051.23 23 %
(1) / (2) 25 % 24 % -7 % 13 % -45 %
Source : Elaboré par nous-mêmes sur la base des documents internes
Les charges à court terme sont importantes notamment en 2015 et 2016 où elles représentent
respectivement 25% et 24% de total des charges financières, soit une diminution de 7%, mais en
2017 elles ont connu une baisse importante arrivant jusqu'à 13%, soit une diminution de 45%.
59
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Le graphe ci-dessous montre l’évolution des charges liées à l’endettement financier à court
terme.
Graphe N°06 : Evolution des charges liées à l’endettement financier à court terme
800 000 000,00
-
2015 2016 2017
Source : Elaborée par nous-mêmes
Les différents outils d’analyse financière étudiés dans la partie théorique ci-avant, seront mis
en œuvre au sein de l’entreprise accueillante précédemment présentée. Ainsi, dans ce chapitre nous
allons présenter les résultats de notre étude, en commençant par une analyse financière de la
rentabilité, puis en vérifiant l’incidence de l’endettement sur cette dernière et enfin, en discutant les
résultats ainsi obtenus.
60
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Dans le tableau ci-dessous nous allons calculer le FRN des années 2015 à 2017 par le haut
du bilan.
(n3-
2015 (n1) 2016 (n2) (n2- 2017 (n3)
n2)/n2
n1)/n1
Ressources stables 46 728 655 828.94 53 606 164 650.66 58 708 656 970.93
15 % 10 %
(1)
Emplois stables 41 386 133 648.96 53 467 259 022.56 61 605 195 331.66
29 % 15 %
(2)
FRN (1)-(2) 5 342 522 179.98 138 905 628.10 -97 % -2 896 538 360.73 -2 185 %
Source : Elaboré par nous-mêmes
Nous remarquons que durant les années 2015 et 2016, l’entreprise a dégagé un FRN positif
qui signifie que les ressources stables couvrent les emplois stables, bien qu’ils soient en
dégradation, l’entreprise présente un équilibre financier à long terme. En 2017, le FRN a connu une
situation critique et dégage, une valeur négative ce qui signifie que les investissements ne sont pas
intégralement financés, par les ressources durables. La structure des financements à long terme est,
donc, déséquilibrée, en raison de l’importance des investissements réalisés durant cette dernière
année.
Dans le tableau ci-dessous nous allons calculer le BFR des années 2015 à 2017.
VE+VR (1) 51 430 875 582.60 51 436 205 181.89 0% 40 198 536 776.81 -22 %
DCT-TP(2) 45 939 783 797.65 52 247 937 804.62 14 % 46 737 588 140.26 -11 %
BFR (1)-(2) 5 491 091 784.95 -811 732 622.73 -115 % -6 539 051 363.45 706 %
Source : Elaboré par nous-mêmes
61
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Nous constatons que durant l’année 2015, l’entreprise a un BFR positif, ce qui signifie que
les emplois d’exploitation sont supérieurs aux ressources de la même nature, l’entreprise est, donc,
en déséquilibre financier à court terme. Elle doit, alors, financer ses besoins soit par son FRN soit
par les dettes financières à court terme. Cependant, en 2016 et en 2017 le BFR est négatif, ce qui
signifie que les emplois à court terme sont inférieurs aux ressources d’exploitation. Aucun besoin
financier n’est, donc, généré par l’activité et l’excédent de ressources dégagé va permettre
d’alimenter la trésorerie nette de l’entreprise. Elle a, ainsi, réalisé son équilibre financier.
1-1-3- Le calcul du TN
L’étude de l’équilibre financier par le FR et par le BFR nous conduit à l’examen de la
trésorerie qui correspond aux valeurs dont l’entreprise dispose sous forme liquide. La trésorerie se
calcule en déduisant du FR les valeurs du BFR.
Tableau N° 16 : Calcul du la TN
BFR (2) 5 491 091 784.95 -811 732 622.73 -115 % -6 539 051 363.45 706 %
TN (1)-(2) -148 569 604.97 950 638 250.83 -740 % 3 642 513 002.72 283 %
Source : Elaboré par nous-mêmes
Nous constatons, qu’en 2015, la trésorerie est négative malgré les concours bancaires
obtenus, ce qui signifie que l’entreprise ne dispose pas des ressources suffisantes pour faire face à
ses besoins immédiat. Sa situation financière est déficitaire, mais de façon temporaire car en 2016
elle a dégagé une TN positive qui veut dire que les ressources de l’entreprise permettent de couvrir
l’intégralité de ses besoins, sa situation financière est, donc, saine car elle dispose d’une liquidité
mobilisable dans l’immédiat.
De même qu’en 2017, la TN est positive malgré l’insuffisance des ressources stables (FRN
négatif) car le BFR négatif était supérieur au FR négatif ce qui a induit une TN positive d’où un
équilibre financier immédiat.
62
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
- BFR
2015 2016 2017
TN
-2 000 000 000,00
Nous constatons qu’en 2015 l’entreprise a exprimé un besoin en fonds de roulement qu’il est
financé par les ressources stables et par des emprunts à court terme. Cependant, en 2016, le fonds de
roulement net et le besoin en fonds de roulement dégagent un excédent de trèsorerie, donc
l’entreprise n’a pas à augmenter ses ressources stables.
Il convient de s’assurer que cette trèsorerie n’est pas sous-employée. Enfin, en 2017, le
besoin en fonds de roulement finance une partie des actifs immobilisés et dégage de la trèsorerie,
l’entreprise doit, donc, envisager de renforcer ses ressources stables par le recours à l’endettement
financier à moyen et long terme.
63
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
64
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
65
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
66
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
(n2- (n3-
2015 (n1) 2016 (n2) 2017 (n3)
n1)/n1 n2)/n2
Marge
1 812 778 485.36 1 492 282 166.54 -18 % 1 183 454 382.85 -21 %
commerciale
Production de
38 106 159 298.71 37 808 287 379.50 -1 % 33 597 712 395.49 -11 %
l’exercice
Valeur ajoutée 12 128 998 632.81 10 983 101 524.83 -9 % 10 129 923 479.80 -8 %
Excédent brut
7 006 770 684.10 6 241 894 888.14 -11 % 5 425 856 081.14 -13 %
d’exploitation
Résultat
4 340 546 436.96 5 031 217 795.48 16 % 3 536 124 019.00 -30 %
d’exploitation
Résultat courant
2 053 715 263.22 2 736 171 755.97 33 % 2 511 425 102.01 -8 %
avant impôts
Résultat
0.00 0.00 0% 0.00 0%
exceptionnel
Résultat de
1 681 449 811.22 2 235 498 301.97 33 % 2 076 382 056.01 -7 %
l’exercice
Source : Elaboré par nous-mêmes à partir du TCR
Dans le tableau suivant nous allons présenter le partage de la valeur ajoutée créée par
l’ETRHB durant la période 2015-2017.
67
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Impôts et taxes (1) 1 169 602 775.19 767 492 129.13 1 015 805 817.62
Charge de personnel (2) 3 952 625 173.52 3 973 714 507.56 3 688 261 581.04
Valeur ajoutée (3) 12 128 998 632.81 10 983 101 524.83 10 129 923 479.80
(1) / (3) 10 % 7% 10 %
(2) / (3) 33 % 36 % 36 %
Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des SIG
La proportion des taxes et impôts versés à l’Etat est relativement stable sur les trois (03)
dernières années d’étude. De plus, la part de la valeur ajoutée consacrée à la rémunération des
salariés et charges sociales est raisonnable durant toute la période d’étude.
Enfin, le reliquat de la valeur ajoutée représentant l’EBE qui, quant à lui, sert à renouveler
les investissements et à rémunérer les facteurs de production et les prêteurs. L’EBE est plutôt stable,
important et représente plus de la moitié de la valeur ajoutée.
Le tableau ci-après présente l’excédent brut d’exploitation durant les trois (03) dernières
années.
68
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
L’importance des investissements acquérait par l’endettement donne lieu à des amortissements qui
alourdissent les charges qui vont réduire le résultat de l’entreprise.
La quote-part de charges financières est très importante sur toute la période d’étude en
raison de l’importance et l’accroissement du recours à l’endettement sous ses différentes formes,
notamment en 2017 où elle représente exceptionnellement 85% du montant de résultat
d’exploitation. Cette augmentation est due à l’anticipation dans le remboursement des emprunts
contractés à long terme remboursés avant échéance, et également aux pertes de changes très
influentes, ainsi qu’à la baisse du résultat d’exploitation. Cette très forte proportion de charges
financières dans le résultat d’exploitation montre l’impact négatif de l’endettement sur la rentabilité
de l’ETRHB.
69
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Le tableau ci-dessous présente le résultat global de l’ETRHB durant les trois (03) dernières
années d’étude.
L’entreprise est soumise à différents taux d’IBS en raison de son activité et bénéficie des
déductions fiscales. La combinaison de ces différents taux fait que l’Etat n’a été rémunérée qu’à
18% du résultat courant avant impôt en 2015 et en 2016 et à 17% en 2017.
L’ETRHB apparait rentable compte tenu de son résultat net positif sur les trois (03) années
d’activité. De plus le bénéfice réalisé provient exclusivement des éléments courants voire des
éléments d’exploitation car l’ETRHB n’a pas d’éléments extraordinaires.
Ce résultat net reflète ce qui reste au niveau de l’entreprise après répartition entre les
principaux intéressés à savoir : L’Etat et le personnel. Les associés disposent ainsi du bénéfice net
qui fera l’objet d’une nouvelle répartition au niveau de l’entreprise entre réserves, reports et
dividendes.
Le tableau ci-dessous présent les délais négociés par l’ETRHB durant les trois (03) dernières
années d’étude.
70
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Tableau N°25 : Calcul du délai de recouvrement des créances et du règlement des dettes
fournisseurs
Achats en TTC 21 325 485 792.32 19 442 382 992.36 16 191 497 497.07
Délai de règlement des dettes
177.34 jours 297.97 jours 433.95 jours
fournisseurs
Source : Elaboré par nous-mêmes
Le délai de recouvrement des créances a diminué entre 2015 et 2016 ce qui est favorable à
l’ETRHB. Alors qu’en 2017, il a augmenté en restant, tout de même, favorable comparaison faite
avec le délai de règlement des fournisseurs qui a connu une augmentation remarquable en 2017 car
l’entreprise avait pour priorité de financer des investissements d’exploitation, elle reportait, donc,
les délais de règlement de ses fournisseurs. Plus le délai de recouvrement des créances est moindre,
moins l’entreprise va s’endetter à court terme.
Pour l’année 2016 le délai de recouvrement des créances est inférieur au délai de règlement
des fournisseurs ce qui est convenable pour l’entreprise, en 2015 nous remarquons aussi que le délai
de recouvrement des créances est plus important que celui de règlement des fournisseurs.
L’entreprise doit avoir des difficultés à régler ses fournisseurs, en raison d’une trésorerie nette
négative. Plus le délai de règlement des fournisseurs est important, moins l’entreprise va recourir à
l’endettement à court terme.
Bien que l’ETRHB ait une bonne politique de négociation de délais, elle fait de plus en plus
appel à l’endettement financier, en raison de l’accroissement de son activité.
71
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Capacité d’endettement
59.10 % 52.11 % 53.13 %
(1)/(3)
Source : Elaboré par nous-mêmes
Le ratio d’autonomie financière est satisfaisant car, d’une part les capitaux propres
représentent plus du tiers du total des ressources de l’ETRHB. D’autre part, ils représentent plus de
la moitié des dettes, ce qui procure pour l’entreprise une capacité d’endettement. Nous constatons
donc que l’entreprise est solvable, ce qu’il va lui permettre de bénéficier de plus de crédit avec des
coûts favorables.
Excédent brut d’exploitation (EBE) 7 006 770 684.10 6 241 894 888.14 5 425 856 081.14
Autres produits de gestion courante 1 031 562 236.75 2 210 996 862.43 1 809 532 357.49
Produits financiers 287 741 867.52 171 990 215.16 1 998 056 134.24
Autres charges de gestion courante -253 075 084.28 -208 957 922.33 -859 860 226.05
Charges financières -2 574 573 041.26 -2 467 036 254.67 -3 022 755 051.23
Impôt sur les bénéfices -372 265 452.00 -500 673 454.00 -435 043 046.00
CAF 5 126 161 210.83 5 448 214 334.73 4 915 786 249.59
Source : Elaboré par nous-mêmes sur la base des TCRs
Nous constatons que la capacité d’autofinancement du l’ETRHB est assez importante durant
les trois (03) dernières années, ce qui permet à l’ETRHB d’avoir des ressources propres afin de
72
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
financer ses divers besoins. En 2017, la CAF a connu une légère baisse qui est due à la baisse de
l’EBE et à l’augmentation des charges financières mais demeure toujours satisfaisante.
Avec : Endettement net = dettes bancaires (à court, moyen et long terme) + compte courant
d’associés - disponibilités - valeur mobilières de placement
73
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Dans le tableau suivant nous allons présenter la rentabilité économique de l’ETRHB pour
les années 2015 à 2017.
74
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Résultat net (1) 1 681 449 811,22 2 235 498 301,97 2 076 382 056,01
Capitaux propres (2) 36 906 442 504,84 39 041 940 806,81 41 081 371 771,60
L’ETRHB souscrit à plusieurs types de crédit dans des établissements différents avec des
taux différents. Aussi, afin de déduire le taux moyen de ces types de crédit, nous allons calculer la
moyenne pondérée des taux d’intérêt sur la base des données fournies par l’ETRHB :
Ainsi le total des crédits est de 8 482 909 707, 04 DA pour 323 952 790, 71 DA d’intérêt
Le ratio, intérêts / total des crédits = 323 952 790, 71 / 8 482 909 707, 04 = 4%
Donc le taux moyen est estimé à 4%
Nous constatons que le bras de levier est important notamment en 2016 et 2017 où il a
amplifié l’effet de levier positif.
76
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
Le recours à l’emprunt s’est traduit, certes par des charges financières supplémentaires,
mais, en contrepartie, il a permis de faire jouer l’effet de levier en faveur d’une meilleure rentabilité
des capitaux propres.
77
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
78
Chapitre III : L’impact de l’endettement financier sur la rentabilité
au sein de l’ETRHB HADDAD
- la trésorerie nette positive dégagée par l’entreprise doit être réinvestie ; respecter les
échéances de remboursement des emprunts.
79
Conclusion générale
Le souci de posséder une structure financière optimale a fait l’objet de plusieurs travaux de
recherche, mais sans conclusion unanime. Les moyens de financement d’une entreprise sont
enregistrés au passif du bilan comptable, où l’on trouve des capitaux propres et des capitaux
empruntés. L’endettement représente un intérêt certain vu sa relation directe avec la rentabilité de
l’entreprise.
Sur ce, l’analyse financière reste l’instrument opportun de suivi et d’évaluation. Elle permet
d’apprécier les conditions d’équilibre financier au travers de l’endettement, de mener une étude sur
la solvabilité et de mesurer l’impact de l’endettement sur sa rentabilité.
Le choix de notre sujet relève de la nécessité de traiter d’une manière claire l’endettement
financier injecté dans la structure financière, pour lui permettre de bien bâtir sa structure financière
et donc, par là même, d’apprécier son effet sur sa rentabilité. C’est dans ce contexte que nous avons
voulu aborder le sujet portant sur l’endettement financier et son impact sur la rentabilité au sein de
la SPA groupe ETRHB HADDAD durant la période 2015-2017.
A l’issue de notre travail, qui est passé successivement d’un cadre conceptuel à une étude
empirique, nous tenions à répondre à la question principale qui a motivé le choix de notre sujet à
savoir : « Quel est l’impact de l’endettement financier sur la rentabilité de l’entreprise ? » Ainsi,
pour répondre à cette question nous avions étudié l’endettement de l’ETRHB sous ses différentes
formes, il s’avère acceptable, en raison, de sa bonne capacité d’endettement et de remboursement.
Notons que l’ETRHB à une capacité d’autofinancement satisfaisante ce qui lui permet d’avoir des
ressources propres. Nous pouvons dire, donc, qu’elle a su faire un juste milieu entre
autofinancement et financement externe pour ne défavoriser personne notamment les actionnaires,
la rentabilité dégagée durant la période 2015-2017 correspondant à celle exigée par ses derniers.
81
Conclusion générale
L’étude de l’impact de l’endettement financier sur la rentabilité de l’entreprise présente une
réelle utilité tant pour les dirigeants de l’entreprise que pour les chercheurs dont les travaux portent
sur cette thématique; il est très judicieux d’approfondir les connaissances techniques relatives à la
contrepartie de l’endettement financier pour bien apprécier et formuler les décisions de faire appel à
cette forme de financement des activités d’investissement et d’exploitation de l’entreprise.
82
Bibliographie
Ouvrages
Mémoire et thèse
ASSOUS. N, «L’impact des décisions financières sur la création de valeur au sein des
entreprises publiques algériennes cotées à la bourse d’Alger», thèse de Doctorat, Université
Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, 2015 ;
GHEDDACHE. L, «La capacité d’endettement de l’entreprise dans un contexte d’économie
de marché », mémoire de Magister, Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, 2007.
84
Bibliographie
Autres documents
Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire N° 19, 2009.
Sites web
http://cours-exercice.com/la-theorie-de-la-structure-financiere-de-la-firme-la-politique-de-
lendettement/
85
Liste des abréviations
87
Liste des abréviations
88
Liste des tableaux, graphes et des figures
89
Liste des tableaux, graphes et des figures
90
Listes des annexes
Annexe N°01 : Bilan actif de l’année 2016 de la SPA groupe ETRHB HADDAD
Annexe N°02 : Bilan passif de l’année 2016 de la SPA groupe ETRHB HADDAD
Annexe N°03 : Bilan actif de l’année 2017 de la SPA groupe ETRHB HADDAD
Annexe N°04 : Bilan passif de l’année 2017 de la SPA groupe ETRHB HADDAD
Annexe N°05 : Compte de résultat du l’année 2016 de la SPA groupe ETRHB HADDAD
Annexe N°06 : Compte de résultat du l’année 2017 de la SPA groupe ETRHB HADDAD
92
Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Introduction générale .......................................................................................................................... 01
102
Table des matières
104
Table des matières
105
Table des matières
106
Résumé
Cette étude est faite à travers les indicateurs de l’équilibre financier, des soldes intermédiaires
de gestion et des ratios significatifs sur la période 2015-2017. Il ressort de cette analyse, que la SPA
groupe ETRHB HADDAD est en équilibre financier et les ratios d’autonomie financière, de
capacité d’endettement et de capacité de remboursement étant tous satisfaisants. Le calcul de la
rentabilité économique et de la rentabilité financière nous révèle l’existence d’un effet de levier
d’endettement positif durant la période d’étude.
A cet effet nous pourrions qualifier la SPA groupe ETRHB HADDAD de performante et
rentable. Nous pouvons dire, aussi que l’importance de l’endettement financier a influencé
positivement sur sa rentabilité.
Summary
Our work entitled: "The impact of the financial debt on the profitability of the company: SPA
group ETRHB HADDAD case" in the period 2015-2017 has for object the study of the financial
debt of the SPA group ETRHB HADDAD and it’s the impact on its profitability.
For this purpose, we could qualify the SPA group ETRHB HADDAD of efficient and
profitable. We can also say that the importance of financial debt has positively influenced its
profitability.
Key words: Indebtedness, debt capacity, economic profitability, financial profitability, leverage.