Aogs MSH
Aogs MSH
Aogs MSH
de la géométrie symplectique
Patrick Iglesias-Zemmour∗
Introduction
Cet article est une brève introduction à l’histoire des origines de la géométrie
symplectique. Comme pour tout fruit de la pensée humaine, la géométrie
symplectique mérite que l’on connaisse la branche et même l’arbre qui le
porte. Séparer le fruit de l’arbre, comme il est malheureusement courant de
le faire dans l’enseignement, aboutit à le flétrir.
La géométrie symplectique s’est imposée comme discipline mathématique à
part entière vers le milieu du vingtième siècle, avec l’apparition de la quanti-
fication géométrique, comme préalable à l’élaboration des bases mathémati-
ques des principes de la mécanique quantique. Les objets modernes de cette
théorie, comme le groupe symplectique linéaire, les variétés symplectiques, les
objets symplectiques fondamentaux : sous-espaces isotropes, lagrangiens, ap-
plication moment, structure symplectique des orbites coadjointes etc... sont
apparus comme les réponses mathématiques aux constructions nécessaires
de la physique du vingtième siècle. Une fois ces objets introduits, l’étude
de leurs relations mutuelles a constitué ce que l’on appelle aujourd’hui la
∗
Je remercie chaleureusement l’Université Hébraı̈que de Jérusalem, qui m’a hébergé
ces derniers mois, pour l’ambiance amicale et studieuse que j’y ai trouvée ; je remercie
mes collègues israéliens, en particulier Yaël Karshon et Gil Kalaı̈, pour m’y avoir invité et
permis de profiter de ce cadre agréable, unique et magique.
géométrie symplectique. En même temps, l’élaboration de cette théorie pour
les fins de la physique quantique, a permis de jeter un regard nouveau sur la
mécanique classique et ses principes, de la dynamique des systèmes de points
à l’optique. La géométrie symplectique est devenue le cadre par excellence
de la mécanique à tel point que l’on peut dire aujourd’hui que ces théo-
ries se confondent (voir par exemple, deux approches différentes [Sou1969]
et [Arn1976, Arn1980]). La géométrie symplectique n’est pas seulement le
langage de la mécanique, elle en est l’essence et la matière.
Pour apprécier le récit des origines d’une théorie il faut en avoir une idée,
ne serait ce qu’élémentaire. La première partie de cet article est consacrée à
une présentation sommaire de la géométrie symplectique et de quelques uns
de ses objets. Une des difficultés majeures de cette géométrie est qu’elle est
peu visuelle, comme peut l’être par exemple la géométrie euclidienne, car elle
évolue en général en grande dimension. En effet, ses objets ne sont pas du
domaine du visible immédiat mais concernent la structure interne, cachée,
des choses comme la gravitation, les mécanismes, l’optique, les particules
élémentaires et autres. Alors, pour en avoir quand même une idée je propose
un parallèle qui présente, en quelque sorte, la géométrie symplectique en
négatif de la géométrie euclidienne.
La deuxième partie de cet article est consacrée à la discussion sur les ori-
gines proprement dites de la géométrie symplectique, dans les travaux de
Lagrange sur les questions de stabilité du système des planètes. C’est entre
1808 et 1811, que Joseph-Louis Lagrange, professeur à l’école Polytechnique,
introduit les premiers éléments de calcul symplectique, dans trois articles
[Lag1808] [Lag1809] [Lag1810], publiés aux comptes rendus de l’Académie,
et enfin dans le deuxième tome de sa Mécanique Analytique [Lag1811], où
son travail à ce sujet prend sa forme aboutie. Cette partie de sa Mécanique
n’a été publiée qu’après sa mort, en 1816.
La troisième partie de cet article est consacrée à une discussion sur une
méprise historique amusante ou consternante : l’utilisation de la lettre H
dans les cours de mécanique moderne désigne ce que l’on a coutume d’ap-
peler le hamiltonien, qui représente l’énergie totale d’un système mécanique,
faisant référence par là à Sir William R. Hamilton, célèbre mathématicien
irlandais du dix-neuvième siècle. Mais, en réalité, Lagrange utilise déjà dans
sa Mécanique la lettre H pour désigner la constante des forces vives, c’est-
à-dire justement l’énergie totale du système, et cette lettre n’est pas choisie
au hasard mais en hommage à Christian Huygens à qui Lagrange attribue le
mérite de cette découverte. Sir Hamilton, à cette époque, n’avait pas encore
commencé sa carrière scientifique, il n’était âgé que de cinq ans.
La quatrième partie de cet article est une discussion sur les mérites respectifs
de Lagrange et de Poisson quant à l’introduction et l’usage des divers crochets
et parenthèses qui apparaissent à la lecture de leurs œuvres, et qui expriment
d’une manière ou d’une autre la nature symplectique de l’espace des solutions
des systèmes de la mécanique analytique.
Ainsi, grâce à ce petit jeu des symétries et des orbites, on peut retouver
l’ensemble des objets traditionnels de la géométrie euclidienne sans faire
appel à autre chose que le groupe des transformations euclidiennes et ses sous-
groupes. Venons en maintenant à la géométrie symplectique et au groupe qui
lui est associé. De la même manière que le groupe d’Euclide est défini par le
groupe des transformations affines qui préservent la distance de Pythagore, le
groupe symplectique du plan est défini comme le groupe des transformations
affines qui préservent la surface signée des triplets de points ou des couples
de vecteurs.
L’aire signée : trois points (A, B, C) du plan définissent un couple de
−→ −→
vecteurs (AB, AC). Considérons un système de coordonnées orthonormées
−→ −→
du plan d’origine A, les deux vecteurs AB et AC sont repérés par des couples
de nombres, respectivement, (x, y) et (x , y ) (voir figure 1). La surface signée
de ce couple est définie par :
−→ −→
S(AB, AC) = xy − x y. (1)
C’est la surface du parallélogramme dont les côtés sont portés par les vecteurs
−→ −→
AB et AC, elle est dite signée parce qu’elle s’inverse lorsqu’on permute
−→ −→ −→ −→
les point B et C : S(AB, AC) = −S(AC, AB). Pour se convaincre que
B
y
AB
y' AC C
A x x'
différent du précédent. C’est une autre ellipse9 parcourue selon une nouvelle
loi horaire. Le mouvement, perturbé, de cette planète est donc décrit par son
mouvement m avant le choc, son mouvement m après le choc et l’instant t
du choc. Supposons ensuite que la planète subisse une série de chocs de ce
type. Le mouvement réel de la planète est donc décrit par une courbe dans
l’espace des mouvements képleriens, discontinue et constante par morceaux,
chaque morceau de courbe décrivant le mouvement képlerien de la planète
entre deux chocs successifs. Suivant ce raisonnement, Lagrange interprète
l’interaction des autres planètes du système solaire comme une série infinie
de chocs (( infiniments petits et continuels )). Il décrit ainsi le mouvement
réel de la planète perturbée par une courbe, maintenant différentiable, tracée
dans l’espace des mouvements képleriens. C’est ce que représente, de façon
rudimentaire, la figure 2. Voici ce qu’en dit Lagrange exactement [Lag1811,
tome II, p.58] :
da ∂a dv 3
∂a dvi
= = i
, (3)
dt ∂v dt i=1 ∂v dt
10
On note ∂a/∂r l’application linéaire tangente de r → a.
où v = (v1 , v2 , v3 ) représente la vitesse instantanée de la planète. En
remarquant que le vecteur dv/dt représente exactement la force perturbatrice
X exercée sur la planète à l’instant t au point r = (r1 , r2 , r3 ), la variation
infinitésimale de l’élément a, sous l’effet de la perturbation, peut s’exprimer
à nouveau :
da ∂a 3
∂a i
= X= i
X. (4)
dt ∂v i=1 ∂v
da 3
∂a ∂Ω ∂a ∂Ω
= i i
− i i. (7)
dt i=1 ∂v ∂r ∂r ∂v
∂Ω ∂Ω ∂a ∂Ω ∂b
i
= i
+ + etc., (8)
∂r ∂a ∂r ∂b ∂ri
et des :
∂Ω ∂Ω ∂a ∂Ω ∂b
i
= i
+ + etc., (9)
∂v ∂a ∂v ∂b ∂vi
dans l’équation (7), nous obtenons une nouvelle expression de da/dt :
da ∂Ω ∂Ω
= (a, b) + (a, c) + etc. (10)
dt ∂b ∂c
où les parenthèses (a, b), (a, c), . . . , introduites par Lagrange, sont les fonc-
tions de (t, r, v) définies par :
3
∂a ∂b ∂b ∂a
(a, b) = i i
− . (11)
i=1 ∂v ∂r ∂vi ∂ri
Théorème (Lagrange). Les parenthèses (a, b), (a, c), etc. considérées
comme des fonctions de (t, a, b, c, h, i, k) ne sont fonction que des éléments
(a, b, c, h, i, k).
13
et parfois même appelés crochets de Poisson, voir paragraphe 4.
À ce propos Lagrange écrit exactement [Lag1811, volume II page 73] :
3. Pour tous les triplets d’éléments (a, b, c), (a, b, h), . . . , (i, h, k) l’équa-
tion aux dérivées partielles suivante est vérifiée :
∂[b, c] ∂[c, a] ∂[a, b]
+ + = 0, etc.. (17)
∂a ∂b ∂c
Ces trois propriétés font de la matrice ω une forme symplectique sur l’espace
K des éléments képleriens. L’aire signée est donnée par
ω(m)(X, Y ) = ωij (m)X i Y j , (18)
i,j
Remarque. Dans sa mécanique, Lagrange note que l’on peut toujours choi-
sir les positions et les vitesses à un instant donné, comme constantes d’intégra-
tion, plutôt que les éléments de la planètes. L’expression des parenthèses et
des crochets s’en trouve alors notablement simplifiée. En effet dans ce cas
les seuls crochets non nuls sont :
[vi , ri ] = 1, i = 1, 2, 3. (19)
Le vecteur ξ se décompose en ξ0 + χ :
1 0
ξ0 = v et χ = 0 . (22)
−r/r3 X
Y K
dm
dt
y
m
mouvement perturbé
dm
= ω −1 (dΩ), (24)
dt
où dΩ désigne la différentielle de Ω. Par analogie avec le cas euclidien, comme
ω est inversible, on appelle gradient symplectique de la fonction Ω le champ
de vecteurs ω −1 (dΩ). L’équation différentielle qui décrit la variation des
constantes devient après ces conventions de langage :
dm
= grad(Ω). (25)
dt
L’évolution du mouvement m, perturbé par le potentiel Ω, est donc la courbe
intégrale du gradient symplectique du potentiel de perturbation.
Application à la stabilité séculaire du grand axe
Illustrons cette construction par ce pour quoi elle a été inventée, c’est-à-dire le
théorème de Lagrange sur la stabilité du grand axe des planètes. Appliquons
la formule 12 à l’époque c :
∂Ω da db dk
= [c, a] + [c, b] + · · · + [c, k] . (26)
∂c dt dt dt
Lagrange a calculé la valeur de ces crochets, il a montré que les crochets [c, b],
[c, h], [c, i], [c, k] sont nuls et qu’il ne reste que :
1 ∂Ω 1 da
[c, a] = − d’où =− 2 . (27)
2a2 ∂c 2a dt
Mais le demi-grand axe a est égal à −1/f , où la constante des forces vives f
est le double de l’énergie H du mouvement képlerien, on obtient :
dH ∂Ω
=− . (28)
dt ∂c
Cette formule est en réalité très générale et Lagrange l’établit pour tous les
problèmes de mécanique analytique conservatifs [Lag1809].
Comme nous l’avons déjà dit, le potentiel de perturbation Ω (fonction de r)
est considéré comme fonction de t et des éléments képleriens (a, b, c, h, i, k).
Mais le temps n’intervient dans Ω que par t − c : Ω est fonction de (a, b, t −
c, h, i, k). En effet, dans les coordonnées du plan de l’orbite, en prenant pour
axe des x l’axe du vecteur excentricité, et en posant r = (x, y), on a les
formules explicites :
b √
x=a 1− + a cos(θ) et y = ab sin(θ), (29)
a
où θ est l’anomalie excentrique. En notant φE la fonction :
b
φE : θ → θ − E sin(θ) avec E = 1− . (30)
a
Cette fonction est inversible (car E < 1) et on obtient :
√
b t−c t−c
x=a 1− + a cos φ−1
E et y = ab sin φ−1
E . (31)
a a3/2 a3/2
On en déduit, d’une part, une nouvelle expression pour la formule 28 donnant
la variation de l’énergie H :
dH ∂Ω
= , (32)
dt ∂t
et on constate, d’autre part, que la fonction Ω est périodique en t − c,
de période 2πa3/2 (formules 31). Le potentiel peut se développer alors en
série trigonométrique. Il est intéressant de noter ce que Lagrange écrit
explicitement à ce propos [Lag1808, pages 735–736] :
Cette objection est sans nul doute très pertinente et a conduit, notamment
grâce aux travaux de Poincaré, au développement de la géométrie symplec-
tique – en particulier en ce qui concerne son application à la mécanique.
De nouvelles théories sont nées comme par exemple la théorie des systèmes
complètement intégrables et de leur perturbation qui a donné le fameux théo-
rème15 de Kolmogorov – Arnold – Moser, sur la stabilité de nombreux mou-
vements après perturbation (voir [Arn1976] [Arn1980])
15
Théorème difficile.
3 La lettre H
Dans les manuels actuels de mécanique analytique, la lettre H désigne tra-
ditionnellement une fonction appelée hamiltonien et qui représente l’énergie
totale du système étudié, somme de son énergie cinétique et du potentiel des
forces d’interaction. Cette notation est ainsi présentée comme un hommage
des modernes à Sir William R. Hamilton, célèbre mathématicien irlandais
du dix-neuvième siècle. Mais cette interprétation est erronée et résulte d’un
malentendu historique. Ainsi que le fait remarquer Souriau dans ses divers
textes sur la mécanique symplectique [Sou1986], c’est Lagrange qui désigna
pour la première fois, par la lettre H, la constante des forces vives16 ; non
comme un hommage à Sir W.R. Hamilton mais à Christian Huygens. Que
ces deux grands mathématiciens : Huygens et Hamilton partagent la même
initiale a conduit à ce malheureux malentendu. Le hamiltonien devrait être
ainsi renommé : Huygensien !
Chacun peut vérifier que dans sa Mécanique Analytique, Lagrange désigne
bien par la lettre H la constante des forces vives. On peut y lire, à l’article
33, page 268 [Lag1811, tome I, seconde partie, deuxième édition] :
C’est dans ce texte, même pas dans les articles fondateurs [Lag1808, Lag1809,
Lag1810] de La Dynamique17 , qu’apparaı̂t pour la première fois la lettre H
pour désigner la constante des forces vives, c’est-à-dire l’énergie totale du
système. Nous continuons à observer cette convention mais avec une idée
érronée de son origine.
Le Principe de conservation des forces vives est maintenant connu sous le
nom de Théorème de conservation de l’énergie ; mais ce changement de
dénomination cache un glissement sémantique, justement suggéré par l’ap-
parition de cette constante. En effet, comme on le voit clairement dans
l’équation précédente, et comme il est exprimé (suggéré sans être dit) : la
force vive n’est évidemment pas conservée ! La tentative de justification de
cette (( conservation )) reste confuse, et la question n’est vraiment réglée
qu’avec l’introduction, par Lagrange, de la constante d’intégration H.
Comme on peut le vérifier aussi, à la date de parution de cet ouvrage, en
17
seconde partie de La Mécanique Analytique.
1811, Hamilton n’avait que cinq ans. Le fait est indéniable : même s’il a
été un enfant prodige, H n’est pas pour Hamilton, mais Lagrange n’explique
pas, à cet endroit du texte (tome I, seconde partie, article 33), la raison de
son choix. Il faut aller chercher ailleurs ses motivations. Précisement dans
l’Introduction à la Seconde Partie de la Mécanique, Première Section : Sur
les principes de la dynamique. Outre son intérêt immédiat, sa lecture va
éclairer ce petit mystère. Voici ce qui est écrit à l’article 14 de la première
section de la seconde partie du tome I de la mécanique de Lagrange :
Le problème est bien posé, il est d’importance puisque les horloges sont
réglées justement grâce à des poids répartis sur leur balancier. Continuons
notre lecture :
Voilà qui montre clairement comment la conservation des forces vives résout
le problème du pendule composé. En vérité, le problème n’était pas en-
core considéré comme définitivement réglé. Les principes posés par Huygens
n’étaient pas tout à fait ceux ceux énoncés plus haut, et il fallait les fonder da-
vantage. C’est Jacques Bernoulli qui satisfera définitivement les mécaniciens
de l’époque. Mais tout cela est admirablement conté dans l’introduction à La
Dynamique de la Mécanique de Lagrange (articles 6 à 14) et nous y renvoyons
le lecteur, pour son plaisir.
Horlogium Oscillatorium
Proposition V
(( Etant donné un pendule composé des poids que l’on veut, si
chacun est multiplié par le carré de sa distance à l’axe d’oscilla-
tion, et que la somme des produits soit divisée par le produit fait
de la somme des poids par la distance au même axe d’oscillation
du centre de gravité commun à tous ; il paraı̂t la longueur du
pendule simple isochrone au composé, soit la distance entre l’axe
et le centre d’oscillation même du pendule composé. ))
Il ajoute plus loin, aux page 289–290 du même mémoire, faisant référence au
Théorème de Lagrange cité plus haut :
(( M. Lagrange démontre directement que les quantités [a, b], [a, c],
[a, b], &c. sont des fonctions de a, b, c, e, f , g, h, qui ne renferment
pas le temps d’une manière explicite ; d’où l’on conclut ensuite
que, par des éliminations entre les équations que nous citons, on
obtiendra des valeurs de da, db, dc, de, df , dg, dh, exprimés au
moyen des différences partielles de Ω prises par rapport à a, b,
c, &c., et multipliées par des fonctions de ces constantes. Nos
formules ont l’avantage de donner immédiatement ces valeurs. ))
5 Notes biographiques
Joseph-Louis Lagrange est né à Turin en 1736, d’une famille originaire de
France. Il succède à Euler à Berlin en 1766, et y reste jusqu’en 1787, date
à laquelle il vient à Paris en tant que membre vétéran de l’Académie des
sciences. Il publie en 178821 la première version de sa Mécanique Analytique,
puis publie en 1811 la première partie de la deuxième version qui contient
pour la première fois des éléments de calcul symplectique. Il meurt à Paris
en 1813 et le deuxième volume de sa Mécanique n’est publié qu’après sa mort
en 1816.
Siméon Denis Poisson est né à Pithiviers en 1781. Il fut l’élève de Laplace
et de Lagrange. Il enseigna à l’École polytechnique à partir de 1802 et fut
nommé astronome au bureau des longitudes en 1808. Il meurt à Sceaux en
1840.
21
Prête semble-t-il en 1782.
Bibliographie
[Arn1976] V. I. Arnold. Méthodes mathématiques de la mécanique classique.
Éditions MIR, Moscou, 1976.
[Lag1808] J.-L. Lagrange. Sur la théorie des variations des éléments des
planètes et en particulier des variations des grands axes de leurs
orbites. Dans Œuvres de Lagrange, volume VI, pages 713–768.
Gauthier-Villars, Paris, 1877. Lu, le 22 août 1808 à l’Institut de
France.