RE93
RE93
RE93
Ces piles, dont l’exemple le plus commun est la pile à méthanol directe,
concurrencent la pile à hydrogène dans le domaine des applications porta-
bles. Les piles alimentées par le méthanol, l’acide formique ou le borohydrure
de sodium seraient prêtes à être commercialisées.
Méthanol CH4O + H2O → CO2 + 6 +6 H+ e− 0,02 CH4O + 3/2 O2 → CO2 + 2 H2O 1,21
Acide formique CH2O2 → CO2 + 2 H+ + 2 e− 0,17 CH2O2 + 1/2 O2 → CO2 + H2O 1,40
Éthanol C2H6O + 3 H2O → 2 CO2 + 12 H+ 0,08 C2H6O + 3 O2 → 2 CO2 + 3 H2O 1,15
+ 12 e−
Propan-1-ol C3H8O + 5 H2O → 3 CO2 + 18 H+ 0,10 C3H8O + 9/2 O2 → 3 CO2 + 4 H2O 1,13
+ 18 e−
Propan-2-ol C3H8O + 5 H2O → 3 CO2 + 18 H+ 0,11 C3H8O + 9/2 O2 → 3 CO2 + 4 H2O 1,12
+ 18 e−
Éthylène glycol C2H6O2 + 2 H2O → 2 CO2 + 10 H+ 0,01 C2H6O2 + 5/2 O2 → 2 CO2 + 1,22
+ 10 e− 3 H2O
Butan-1-ol C4H10O + 7 H2O → 4 CO2 + 24 H+ (1) C4H10O + 6 O2 → 4 CO2 + 5 H2O -
+ 24 e−
(1) Données thermodynamiques indisponibles dans les bases de données connues de l’auteur
BH4 9 317
BH4 5 681
H 5 419
H 3 345
T 3 999 196
T 3 570
TMOC 5291 260
TMOC 4 724
TMM 5 657 278
TMM 5 051
DMM 6 931
DMM 5 635
DME 8377
DME 6 981
X 4 340 213
X 3 875
mE 4 424 217
mE 3 950
G 4 563 224
G 4 074
MP 6 311 370
MP 5 635
B 9 720 477
B 8 678
EG 5 268
EG 4 318
P2 8 990
P2 8 027
P1 9 071
P1 8 027
E 8 028
E 6 981 AF 1 630
AF 1 165 M 6 073
M 5 019
Les abréviations sont identiques à celles de la figure 2.
M méthanol mE méso-érythritol Etant donnée l´indisponibilité de données thermo-
AF acide formique X xylitol dynamiques pour les composés B, MP, G, mE, X, TMM,
E éthanol DME diméthyléther TMOC et T, il est supposé un potentiel à l´équilibre
P1 propan-1-ol DMM diméthoxyméthane E0éq entre 1,12 et 1,23 V ; ces deux valeurs encadrent
P2 propan-2-ol TMM triméthoxyméthane les potentiels des autres combustibles liquides
EG éthylène glycol TMOC tétraméthoxyméthane (tableau 2) ; une densité d'énergie
B butan-1-ol T trioxane avec une incertitude est proposée pour chacun
MP 1-méthoxy-2-propanol H hydrazine de ces combustibles.
G glycérol BH4 borohydrure
∆ G0
ε rpile = -----------
∆ H0
avec m masse de combustible prise égale à
1,00
0,99
1 000 g,
0,98
0,97
0,97
0,97
0,97
231
qualitative mais aussi, très probablement, quantita-
tive de la densité d’énergie des combustibles en
question. Le borohydrure présente la densité d’éner-
140
gie la plus élevée avec 9 317 Wh/kg. Il est très vrai-
124
120
116
112
106
semblable que le butan-1-ol ait aussi une densité
105
102
99
96
96
94
93
90
89
d’énergie supérieure à 9 000 Wh/kg. Les propanols
(environ 9 000 Wh/kg), le diméthyléther (8 377 Wh/
kg), l’éthanol (8 028 Wh/kg) et le diméthoxymé-
thane (près de 7 000 Wh/kg) sont aussi plus intéres-
0 0
sants que le méthanol (6 073 Wh/kg). L’acide
M
AF
MP *
E
P1
P2
EG
B*
G*
mE *
X*
DME
DMM
TMM *
TMOC *
T*
H
BH4
formique est le combustible le moins énergétique
(1 630 Wh/kg).
Le rendement réversible théorique est une donnée
purement thermodynamique. Dès lors, puisque la Incertitudes de ± 2.
valeur de l’entropie S0, dans les conditions standards, L'iso-heptane a été choisi comme référence
est assez petite dans l’équation qui relie l’enthalpie et sa quantité « idéale » de CO2 produit est normalisée
∆H0 à l’enthalpie libre ∆G0, le rendement ε rpile des à 100.
Les abréviations sont identiques à celles données par la
différents combustibles est proche de 1, montrant
figure 2.
précisément des valeurs qui oscillent entre 0,95 et
* Données thermodynamiques indisponibles
1,06, excepté le borohydrure qui est le combustible dans les bases de données connues de l'auteur.
pour lequel le rendement est le plus faible avec 0,91.
Figure 5 – Quantité « idéale » de dioxyde de carbone
Le rendement réversible théorique ε rpile , CO2 produit lors de l’oxydation totale
qui est une donnée purement thermodynamique, des combustibles liquides
est défini comme le rapport entre l’enthalpie libre
de la réaction globale à l’équilibre (∆G0) et 10 000 Wh/kg) et donc la quantité « idéale » de CO2
l’enthalpie de la réaction globale à l’équilibre produit. Afin d’avoir une vision plus nette des
(∆H0). Or, pour l’acide formique, ∆G0 est supérieur émissions « idéales » de CO2 avec les combustibles
à ∆H0 (− 270 kJ/mol et − 255 kJ/mol, respective- liquides, les données ainsi calculées sont comparées
ment), ce qui donne un ε rpile supérieur à 1. à la quantité « idéale » de CO2 produit au cours de la
combustion totale (rendement 100 %) de l’iso-hep-
■ Il est intéressant de comparer les données pro- tane, un des hydrocarbures de l’essence. Cette der-
posées dans les tableaux 1 et 2 et sur les figures 2, nière valeur est normalisée à 100. La figure 5
3 et 4 aux propriétés de la pile PEMFC H2/O2. propose les quantités « idéales » relatives de CO2
L’hydrogène (2,02 g/mol) est oxydé à l’anode selon produit par oxydation totale des combustibles liqui-
la réaction : des. Bien évidemment, l’hydrazine et le borohydrure
sont les deux combustibles liquides, non carbonés,
H2 → 2 H+ + 2 e− avec l’hydrogène gazeux, pour lesquels le bilan envi-
ronnemental relatif au rejet de CO2 est parfait. Avec
le potentiel anodique étant E a– = 0 ,00 V ⁄ ESH . la majorité des combustibles, les quantités
« idéales » de CO2 produit sont assez semblables à
La réaction globale est : celle de l’iso-heptane. L’acide formique et, dans une
H2 + 1/2 O2 → H2O moindre mesure, le trioxane, le méso-érythritol, le
glycérol, le tétraméthoxyméthane et le triméthoxy-
avec 0
E éq = 1 ,23 V . Pour cette pile, le rapport n/M méthane présentent un bilan plutôt négatif. Le
est de 0,99, ce qui signifie que la capacité de l’hydro- méthanol est le plus attrayant de ce point de vue.
gène pure est très élevée avec une valeur de Ces résultats suggèrent donc que, d’un point de vue
26 536 Ah/kg (environ 530 % de celle du méthanol). théorique, en application véhicule, il ne faut pas
La densité d’énergie est de 32 639 Wh/kg (près de s’attendre à des réductions importantes des rejets de
540 % de celle du méthanol). Le rendement réversi- CO2. Toutefois, il est essentiel de souligner que pour
ble théorique est de 0,83. Ces données montrent que un combustible comme l’éthanol, qui est majoritaire-
l’hydrogène est énergétiquement le meilleur ment obtenu à partir de la biomasse, le taux de CO2
combustible. atmosphérique n’est pas modifié (figure 6). Un tel
bilan est alors valable pour tout combustible issu,
■ Un dernier élément théorique qui peut être utilisé directement ou indirectement, de la biomasse et ce
pour compléter cette étude comparative est la quan- bilan peut alors être considéré comme positif.
tité « idéale » de dioxyde de carbone CO2 pro-
duit au cours de l’oxydation des combustibles L’approche thermodynamique proposée dans ce
liquides. Par le terme « idéal », il est entendu paragraphe montre le potentiel énergétique des
qu’une mole de combustible composé de x atomes combustibles liquides pour alimenter une pile à
de carbone s’oxyde totalement en x moles de CO2. combustible liquide à oxydation directe. Ce potentiel
Connaissant la densité d’énergie W (Wh/kg) des a été évalué expérimentalement. Dans le
combustibles purs, il est possible de calculer la quan- paragraphe 3, on propose donc un aperçu de la
tité de matière consommée pour obtenir une puis- situation actuelle de la recherche consacrée à ces
sance donnée (valeur fixée arbitrairement à piles.
3.3.4 Pile à éthylène glycol directe Il est par ailleurs essentiel de souligner la haute
toxicité, l’instabilité et le caractère probablement
Les atouts de l’éthylène glycol sont sa non-toxicité,
cancérigène de l’hydrazine, qui sont très certaine-
sa haute densité d’énergie (figure 3), sa température
ment ses inconvénients majeurs.
d’ébullition élevée (193,93 ˚C contre 65,15 ˚C pour
le méthanol), sa disponibilité commerciale à un prix 3.3.7Pile à borohydrure directe
compétitif (ce composé est utilisé en tant qu’antigel
dans les liquides de refroidissement des automobi- La pile à borohydrure directe, très étudiée depuis
les) et surtout sa capacité à être oxydé totalement en 2000, est performante. À 60 ˚C et avec deux cataly-
CO2. seurs à l’anode, un alliage
Zr0,9Ti0,1Mn0,6V0,2Co0,1Ni1,1 et du palladium, une
Une pile à éthylène glycol directe, construite avec densité de puissance maximale de 290 mW/cm2 et
une membrane nanoporeuse et un électrocatalyseur une densité de courant de 550 mA/cm2 à 0,5 V ont
à l’anode en nanopoudre de platine-ruthénium, a été reportées [21].
montré une densité de puissance maximale de
325 mW/cm2 et une densité de courant d’environ Le développement de cette pile se heurte à trois
240 mA/cm2 pour 0,5 V (densité de puissance de obstacles, que sont l’existence d’une réaction paral-
120 mW/cm2) à 130 ˚C [14]. Pour les auteurs de lèle (hydrolyse du borohydrure avec formation
cette étude, la pile à éthylène glycol directe est tout d’hydrogène), le « crossover » et le coût élevé du
aussi performante que la pile à méthanol directe. combustible (le kW/h d’électricité produit est
100 fois plus onéreux que celui produit avec l’hydro-
Un défaut de cette pile est l’empoisonnement gène).
sévère de la cathode par l’éthylène glycol et par les
sous-produits d’oxydation, et ce, malgré un
« crossover » trois fois moins important que pour le Une déclinaison de la pile à borohydrure
méthanol. directe est obtenue en remplaçant l’oxydant O2,
communément utilisé (§ 2.2), par le peroxyde
3.3.5 Pile à acide formique directe d’hydrogène H2O2, liquide. La réduction à la
cathode s’écrit alors :
Initialement critiqué pour sa faible densité d’éner-
gie (figure 3), l’acide formique a toutefois gagné en 4 H2O2 + 8 e− → 8 OH−
intérêt ces dernières années. Ses principaux avanta-
ges sur le méthanol sont un « crossover » deux fois le potentiel cathodique étant E c+ = 0 ,87 V ⁄ ESH .
moins important et une toxicité plus faible. La réaction globale est :
L’inflammabilité de l’hydrogène en présence d’oxygène est très souvent soulignée pour spécifier la dan-
gerosité de ce combustible gazeux. De la même manière, le méthanol focalise par sa toxicité. Le risque
majeur est la fuite du combustible et leurs propriétés dangereuses deviennent des facteurs limitant le
développement des piles.
L’éthanol, par exemple, est montré comme une alternative moins toxique et tout aussi efficace que le
méthanol. Néanmoins, quasiment tous les combustibles liquides évalués dans les piles à combustible
liquide à oxydation directe sont, à divers degrés, toxiques et/ou instables. La liste ci-après regroupe les
combustibles liquides du tableau 1 pour lesquels sont donnés, entre parenthèses et respectivement, les
degrés de dangerosités relatives à la santé (toxicité), l’inflammabilité et la réactivité : échelons de 0
(pas de danger) à 4 (danger extrême).
Cette liste montre que, d’une manière générale, les combustibles liquides, excepté peut-être les polyal-
cools, sont plus ou moins dangereux. L’hydrazine se détache par son excessive dangerosité et, notam-
ment, par son caractère probablement cancérigène.
À noter, par ailleurs, que si le problème d’oxydation incomplète des combustibles liquides n’est pas
résolu, les risques liés aux produits formés au cours des réactions parallèles doivent aussi être considérés.
Par exemple, le méthanol, l’éthanol et l’hydrazine s’oxyde, respectivement, en méthanal (3 – 2– 0), étha-
nal (2 – 4 – 0) et ammoniaque (3 – 1 – 0), tous trois très toxiques, avec même un caractère probablement
cancérigène pour les deux premiers.
Méthanol (3 – 3 – 1) Acide formique (2 – 2 – 0)
Éthanol (1 – 3 – 0) Propan-1-ol (1 – 3 – 0)
Propan-2-ol (1 – 3 – 0) Éthylène glycol (1 – 1 – 0)
Butan-1-ol (1 – 3 – 0) 1-Méthoxy-2-propanol (0 – 3 – 0)
Glycérol (1 – 1 – 0) Méso-érythritol (1 – 1 – 0)
Xylitol (1 – 1 – 0) Diméthyléther (2 – 4 – 1)
Diméthoxyméthane (3 – 4 – 1) Triméthoxyméthane (1 – 3 – 0)
Tétraméthoxyméthane (1 – 3 – 0) Trioxane (2 – 2 – 0)
Hydrazine (3 – 3 – 2) Borohydrure de sodium (3 – 4 – 2)
Les données ci-avant sont issues des fiches de sécurité des produits chimiques (Material Safety Data
Sheet) disponibles sur les sites Web de fournisseurs comme Aldrich, Merck ou ScienceLab.
Aldrich affirment détenir un produit commercialisable, mais MTI Micro Fuel Cells, T/J Technologies, Hitachi,
http://www. la mise sur le marché serait différée par le jeu de Smart Fuel Cell, Samsung, etc. La plus active
sigmaaldrich.com contraintes externes essentiellement administrati- d’entre-elles est la société Direct Methanol Fuel Cell
Merck ves. Malgré l’absence d’annonce de date précise, la Corporation, DMFCC. Celle-ci a, ces dernières
http://www.merck.de majorité des constructeurs voient en l’année 2007, années, accéléré le processus de développement de
ScienLab peut-être 2008, une période tangible pour le lance- sa technologie dans le cadre de nombreuses collabo-
http://www. ment commercial de leur pile. À noter que les cons- rations. Par ailleurs, elle s’est engagée dans le déve-
scienlab.com
tructeurs communiquent difficilement les loppement de piles à combustible liquide alimentées
caractéristiques de leur prototype, surtout si celui-ci par des liquides organiques [29]. Par liquides organi-
est annoncé comme étant dans une phase de pré- ques, la compagnie sous-entend l’éthanol, l’acide
commercialisation. formique mais aussi d’autres combustibles organi-
Dans le secteur des applications portables, la pile à ques dont les natures ne sont pas précisées.
combustible à membrane échangeuse de protons H2/ Même si la pile à combustible à membrane échan-
O2 et la pile à méthanol directe représentent approxi- geuse de protons H2/O2 est le système le plus
mativement 90 % des technologies construites, leur répandu en application véhicule, l’utilisation de la pile
part respective étant plus ou moins équilibrée. Très à méthanol directe n’est pas écartée.
peu de constructeurs, à l’exception de deux (cités
Exemple : Yamaha Motor en a équipé ses proto-
§ 4.3 et § 4.4), sont en mesure de proposer une pile
types scooters 50cc : le FC06 (2003) et le FC-me
à combustible liquide à oxydation directe alimentée
(2005) alimentés par une pile développant une
par un combustible autre que le méthanol et qui soit à
puissance de 500 W et de 1 kW, respectivement.
un stade de développement pré-commercial.
Dans le secteur des applications véhicules, la pile à 4.3 Pile à acide formique directe
combustible à membrane échangeuse de protons
H2/O2 est la technologie de prédilection ; en 2006, Tekion développe une pile à acide formique
cette technologie représentaient plus de 90 % des directe, Formira™ Power Pack, qui produit une puis-
prototypes (les 10 % concernaient les piles à com- sance de quelques mW à 50 W et une énergie de 10
bustible à acide phosphorique et les piles à combus- à 100 W/h. Cette pile est destinée à équiper des
tible à oxyde solide) [28]. appareils portables comme le téléphone ou l’ordina-
teur mais aussi des satellites. Début 2006, cette
4.2 Pile à méthanol directe compagnie annonçait l’investissement de Motorola
pour le développement de cette pile [30] et un
De nombreuses compagnies sont impliquées dans accord avec BASF pour le développement du com-
le développement de la pile à méthanol directe : bustible [31]. La commercialisation de cette techno-
entre autres, Direct Methanol Fuel Cell Corporation, logie est annoncée pour 2007.
4.4 Pile à borohydrure directe [8] LAMY (C.), LIMA (A.), LERHUN (V.), DELIME (F.), COU-
TANCEAU (C.) et LEGER (J.M.). – Recent advances in
Le Merit (Materials and Energy Research Institute the development of direct alcohol fuel cells (DAFC).
Tokyo) [32], qui se qualifie comme étant l’inventeur de Journal of Power Sources 105, no 2, p. 283-96, Else-
la pile à combustible à borohydrure directe, annonçait vier, 2002.
début 2005 qu’il serait, au cours de l’année 2006, en [9] JIANG (L.), SUN (G.), SUN (S.), LIU (J.), TANG (S.), LI
mesure de commercialiser une pile produisant 20 W (H.), ZHOU (B.) et XIN (Q.). – Structure and chemical
(80 × 85 × 3 mm3). L’institut a fabriqué une pile proto- composition of supported Pt-Sn electrocatalysts for
ethanol oxidation. Electrochimica Acta 50, no 27,
type constituée de cinq éléments répétitifs capable de p. 5384-9, Elsevier, 2005.
fournir 100 W [21]. Plus récemment, un prototype
[10] ROUSSEAU (S.), COUTANCEAU (C.), LAMY (C.) et
mesurant 250 × 170 × 170 mm3 a produit 200 W [27]. LEGER (J.M.). – Direct ethanol fuel cell (DEFC) : Elec-
L’institut négocierait actuellement avec une firme chi- trical performances and reaction products distribution
noise la production et la vente de leur pile. under operating conditions with different platinum-
based anodes. Journal of Power Sources 158, no 1,
4.5 Conclusion p. 18-24, Elsevier, 2006.
[11] QI (Z.) et KAUFMAN (A.). – Performance of 2-propanol
Les activités R&D consacrées aux piles à combusti- in direct-oxidation fuel cells. Fuel Cells Bulletin 2002,
ble alimentées par un combustible liquide sont très no 12, p. 9-13, Elsevier, 2002.
dynamiques. De nombreux combustibles, au nombre [12] CAO (D.) et BERGENS (S.H.). – A direct 2-propanol
de 18, ont été évalués. Le nombre de publications polymer electrolyte fuel cell. Journal of Power Sources
dans la littérature scientifique ouverte croit constam- 124, no 1, p. 12-17, Elsevier, 2003.
ment, notamment pour les combustibles promet- [13] MATSUOKA (K.), INABA (M.), ABE (T.), OGUMI (Z.) et
teurs comme le méthanol, l’acide formique ou le MATSUOKA (M.). – Anodic oxidation of polyhydric alco-
borohydrure. Le nombre de prototypes construits est hols on a Pt electrode in alkaline solution. Fuel Cells 2,
d’année en année plus important. no 1, p. 35-9, Wiley-VCH, 2002.
[14] LIVSHITS (V.) et PELED (E.). – Progress in the develo-
Exemple : en 2006, plus de 1 000 nouvelles pment of a high-power, direct ethylene glycol fuel cell
piles à méthanol directe ont été produites [27]. (DEGFC). Journal of Power Sources 161, no 2, p. 1187-
91, Elsevier, 2006.
Toutefois, le début de la phase de commercialisa- [15] QI (Z.) et KAUFMAN (A.). – Electrochemical oxidation
tion reste assez incertain. À plusieurs reprises, il fut of 1-methoxy-2-propanol in direct liquid fuel cells.
annoncé au cours des années passées et, Journal of Power Sources 110, no 1, p. 65-72, Elsevier,
aujourd’hui, il est annoncé pour 2007-2008. Les dif- 2002.
ficultés techniques que rencontre le développement [16] YOO (J.H.), CHOI (H.G.), CHUNG (C.H.) et CHO (S.M.).
de la pile à méthanol directe sont certainement, pour – Fuel cells using dimethyl ether. Journal of Power
partie, responsables de cet état de fait. Cela est aussi Sources 163, no 1, p. 103-6, Elsevier, 2006.
vrai pour les autres piles à combustible. [17] Patents : Direct dimethyl ether fuel cells. Fuel Cells
Bulletin 2000, no 16, p. 14, Elsevier, 2000.
[18] NARAYANAN (S.R.), VAMOS (E.), SURAMPUDI (S.),
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