Ss en Medecine
Ss en Medecine
Ss en Medecine
C'est le rejet du sang par la bouche à la suite d'un effort de vomissement, le sang est de couleur rouge si
Il peut être noirâtre s'il a séjourné dans l'estomac .elle est à différencier de l'hémoptysie qui est un crachat
II/ - Etiologie
1) - Causes oesophagiennes
Corps étranger
Hernie oesophagienne
Ulcère gastrique
Cancer de l'estomac
3) - Causes hépatiques
La cirrhose du foie
La cholécystite
Le cancer du pancréas peut entraîner un saignement par ulcérations de la paroi duodénal.
5- Causes spléniques
Cirrhose
6- Causes générales
Traitement anticoagulant
Intoxication au plomb
Une fois à l'hôpital, il faut apprécié l'importance de l'hématémèse et son retentissement, la quantité
Le retentissement de l'hématémèse doit être précis, il peut s’agir d’un état de choc, pouls rapide et filant,
tension artérielle baisse, pincement de la différentielle, faciès pâle, angoisse, un état de lipothymie.
Le groupage en urgence.
En place un cathéter veineux pour commencer la perfusion avec débit suffisant, avec sérum
glucosé, plasma, ou macromolécule puis transfusion sanguine suffisante pour maintenir la tension
artérielle. La transfusion se fait iso- groupe, iso- rhésus. Malgré l'urgence procéder au vérification
Le volume et le débit doivent être suffisant pour maintenir une tension artérielle correcte maxima
12.
Oxygéner le malade
La pause d'une sonde gastrique est nécessaire et faire un lavage gastrique avec du sérum
physiologique et injecter avec douceur le liquide par 30cc, aspirer doucement jusqu'à ce que celui-ci
Dés que le résultat du bilan biologique est connu le communiquer rapidement au médecin et le
ü Les coagulants
L'ensemble des prescriptions doit être porté sur la feuille de réanimation à l'heure où ils sont
effectués
Sur prescription faire un lavement évacuateur avec 1500cc d'eau tiède et contrôler l'aspect
Surveiller toutes les 1/2 heures et noter sur la feuille de réanimation les mêmes éléments que le
1er bilan en y ajoutant :
Préparer le malade aux examens complémentaires procéder à cette étape en urgence et faire une
ü S'assurer que l'estomac du malade est vide au besoin refaire un lavage gastrique.
I- Définition
C’est le rejet par expectoration de sang rouge, aéré et spumeux provenant de la partie sous glottique des
voies respiratoires.
C’est un accident des plus fréquents et des plus inquiétants de la pathologie pulmonaire.
Le 1er élément du dialogue sera sans doute de faire le diagnostic entre l’hémoptysie et l’hématémèse. On
vomissements alimentaires.
Le diagnostic de l’épistaxis inhalée peut être elle même source de difficulté. Enfin, il est classique de
considérer que c’est parfois seulement lorsque l’on a trouvé la cause de saignement que l’on peut définir de
III- Causes
- Causes bronchiques
II- Signes cliniques
1-prodromes habituels :
2. saveur métallique
2- Le rejet du sang :
Il est brusque; le malade est pris de quintes de toux au cours des quelles il rejette des gorgées de sang pur,
3-Autres signes :
1. Pâleur
2. Dyspnée
3. Angoisse
4-Evolution immédiate :
Elle est presque toujours favorable, les quintes de toux s’espacent, la quantité du sang rejetée chaque fois
diminue. Au bout de quelque heurs le malade na plus de crachats hémoptysiques qui persistent pendant 2
à 3 jours.
moyenne abondance. Le plus souvent sans prodrome, le malade rejette un volume très important du sang
Les crachats sont rouge ou noirâtres et sont parfois striés du sang, ils ont la même valeur sémiologique que
IV- Traitement :
Adrenoxyl (hémostatique)
vitamine K1
Oxygénothérapie
Transfusion sanguine
tête de l’autre main de façon à ce qu’il n’ait pas d’efforts inutile à faire.
Prendre des mesures pour que la chambre du malade soit silencieuse et semi éclairée.
si une radiologie en urgence est demandée, elle sera pratiquée au lit du malade.
I-DEFINITION
C’est une lombalgie intense, continue, avec des paroxysmes qui irradient vers le bas et l’avant suivant le
trajet de l’uretère arrivant jusqu’au pli inguinal et les organes génitaux externes.
Elle peut s’accompagner d’un état d’agitation, des signes digestifs (vomissements, sub-occlusion) ou des
II-ETIOLOGIE
La colique néphrétique n’est qu’un symptôme dont il faut retrouver la cause, il peut s’agir d’une Lithiase
-Tuberculose rénale.
Elle est due à la dilatation brutale des voies excrétrices, liées le plus souvent à la migration d’un calcul ;
-Rechercher une hyperthermie ou anurie qui peut annoncer des complications très graves,
-Urographie intraveineuse à la recherche d’un obstacle sur la voie excrétrice et vérifier l’absence d’une
thrombose artérielle,
Ses irradiations : fosse iliaque, région inguinale, petit bassin, organes génitaux,
Son intensité : douleur atroce, permanente, avec des renforcements paroxystiques (malade agité,
Analyser la composition chimique afin d’identifier les causes qui ont contribué à sa formation.
Donner des conseils diététiques pour prévenir la formation de nouveaux calculs de même nature.
C’est le conseil de prévention le plus important, quelle que soit la composition du calcul.
L’hydratation doit être suffisamment abondante (au moins 2 l par jour, ou un verre d’eau toutes les heures,
davantage s’il fait chaud ou si vous faites de l’activité physique) Pour empêcher les substances
cristallisantes de s’accumuler et de former un calcul, car une fois le calcul formé, il ne peut pas se
dissoudre. En buvant beaucoup,l’eau de robinet fera l’affaire-vous augmentez la quantité d’urine excrétée
tout en diminuant sa concentration en sels et minéraux. L’idéal est de parvenir à excréter 2 l d’urine par
jour.
Il peut donc être utile de mesurer au moins une fois la quantité d’urine que vous excrétez en 24 heures .Il
Si vous ne buvez que le matin, vous éliminerez cette eau dans les deux heures qui suivent et vous
manquerez d’eau pour réduire la concentration des sels et minéraux pendant le reste de la journée. Il faut
NB : Il est préférable d’arrêter de boire dès qu’une crise de colique néphrétique a commencé, afin de ne
La vitamine A, à raison de 5000 UI par jour (une portion de 125 g de carottes fournit le double de cette
quantité), facilite le bon fonctionnement du système urinaire et aide à prévenir la formation de tous les types
de calculs. Parmi les aliments riches en vitamine A, mentionnons les abricots, le brocoli, le melon, la
citrouille et le foie de bœuf. Evitez toutefois de prendre des suppléments de vitamine A sans surveillance
- Eliminer le sel de son alimentation :
Vous devriez cesser de saler vos aliments ou d’utiliser des condiments salés, comme le ketchup et la
moutarde, éviter aussi les aliments hypersalés comme les charcuteries. En réduisant votre consommation
de sel, vous contribuez à diminuer les concentrations de calcium dans vos urines.
Il est possible que trop de calcium passe dans vos urines au lieu d’être absorbé par l’organisme. Réduisez
donc la quantité de lait, de yogourt, de fromage, et de crème glacée .Par contre, il n’est pas justifié de
délaisser complètement ce groupe d’aliments. En revanche, cessez les suppléments de calcium si vous en
prenez et faites une croix sur les eaux minérales à haute teneur en calcium.
Les calculs d’oxalate de calcium peuvent être causés par une alimentation riche en aliments contenant de
l’oxalate, tels que chocolat, thé, arachides, poivrons, haricots, asperges, betteraves, épinards, céleri, persil,
Des doses importantes de vitamine C et D peuvent entraîner la formation de calculs d’oxalate de calcium.
Vérifier avec votre médecin si vous devez absolument prendre de tels suppléments. Dans l’affirmative,
Selon certaines études, un supplément quotidien de magnésium pourrait contribuer à réduire de façon
significative la récurrence des calculs rénaux. Quant à la vitamine B6, elle semble réduire la quantité
Certains anti-acides contiennent une forte concentration de calcium. Si vous avez déjà eu un calcul rénal
d’oxalate de calcium et que vous prenez un anti-acide, assurez-vous qu’il ne contient pas de calcium. Si
Le calcium constitue la principale composante des os. En vous gardant actif, vous aidez le calcium à se
fixer à la masse osseuse. A l’opposé, en étant sédentaire, vous laissez le calcium circuler dans le sang et,
si vous êtes prédisposé aux calculs d’oxalate de calcium, vous favorisez leur formation.
C- Pour prévenir les calculs d’acide urique :
Une alimentation comprenant beaucoup de viande vous expose aux calculs rénaux d’acide urique. En effet,
la viande contient certaines substances qui augmentent la concentration d’acide urique dans l’urine. Ne
mangez pas plus de 170 g de viande, de volaille, de poisson ou d’autres aliments riches en protéines
chaque jour. Par ailleurs, il est recommandé d’éviter les aliments très riches en purines, comme les abats
(cervelle, cœur, foie, ris, rognons), le gibier, les crevettes, les pétoncles, le hareng, le maquereau, les
sardines et les anchois, de même que les extraits de viande et les sauces brunes.
I- Définition
C'est l'émission par l'urètre de sang mélangé intimement à une plus ou moins grande quantité d'urine, c'est
Elle peut poser des problèmes diagnostiques très ardus : 25%des hématuries ne font pas leur preuve et
faussent le diagnostic qui ne peut être facile que lorsqu'on voit le malade.
L'hématurie peut être microscopique ou au contraire franche dite macroscopique avec quelques caillots
argument déterminant supplémentaire pour situer la lésion, dans cette circonstance une cystoscopie est
dangereuse car elle risque d'aggraver les douleurs et le saignement. UIV et éventuellement l'urètrographie
-urétrite néo-formant
-tumeur de l'urètre
-lithiase vésicale
Une hématurie abondante est toujours totale et on ne peut préjuger son origine
Une hématurie d'origine rénale est toujours totale, les UIV d'urgence montrent l'origine du saignement, il
peut s'agir:
-lithiase rénale
Hématurie
-prévenir le médecin
Le retentissement de l'hématurie doit être précis, il peut s’agir d’un état de choc, pouls rapide et filant,
tension artérielle baisse, pincement de la différentielle, faciès pâle, angoisse, un état de lipothymie.
Le groupage en urgence.
En place un cathéter veineux pour commencer la perfusion avec débit suffisant, avec sérum
glucosé, plasma, ou macromolécule puis transfusion sanguine suffisante pour maintenir la tension
artérielle. La transfusion se fait iso- groupe, iso- rhésus. Malgré l'urgence procéder au vérification
Le volume et le débit doivent être suffisant pour maintenir une tension artérielle correcte maxima
12.
Oxygène si necessaire
· cystoscopie
· cathétérisme urétral
Conclusion
L'hématurie peut être parfois discrète et être dépistée que par l'examen microscopique du culot urinaire
Les circonstances de l'apparition de l'hématurie doivent être précises, elles sont soit:
NBLe traitement anticoagulant peut provoquer une hématurie sans lésions vésicales
Le plan de soins
Le plan de soins est l’ensemble des moyens et des méthodes qui permettront de lever le problème de
santé ; le problème de santé n’est pas une pathologie. Il ne s’agit pas pour l’infirmier(e) d’éliminer une
maladie ou un handicap déjà existants, mais de permettre à la personne de vivre en harmonie avec son
état de santé, d’accéder quand cela est possible, à un meilleur état de santé, malgré une maladie ou un
handicap.
1.1. Définition :
Un objectif est un but à atteindre, un point contre lequel sont dirigés une stratégie, un résultat escompté.
L’objectif de soins doit être en rapport avec le diagnostic infirmier posé. Il vise généralement la disparition
des caractéristiques majeures et mineures. Il teint compte des priorités de santé pour la personne (une
détresse respiratoire doit passer avant une éducation contre le tabac). Il s’exprime en terme de capacité à
atteindre pour la personne et / ou son entourage. Il sera négocié, chaque fois que cela est possible, avec le
patient, dans le cadre d’un contrat de soins (comment soigner sans l’accord de la personne ?).
En milieu hospitalier, l’objectif de soins, comme nous l’avons déjà dit pour le diagnostic infirmier, fera l’objet
Ø Réaliste : il tient compte des capacités, des ressources et des motivations de la personne
atteindre,
Mme X. pratiquera, seule, les injections d’insuline, en respectant le dosage, les règles d’hygiène et
ú Acquise :
ú Non acquise :
Dosage :
ú Correct :
ú Incorrect :
Règles d’hygiène :
ú Respect :
ú Non respect :
Règles d’asepsie :
ú Respect :
ú Non respect :
Délai d rendez-vous :
ú Respect :
ú Non respect :
Il s’agit de plans de soins prédéfinis, formalités sur un support (document qui pourra être intégré au dossier
de soins du patient) qui ont pour objet de faciliter le travail infirmier lorsque le problème de santé a été
Le plan de soins guide rend concrète la démarche diagnostique en soins infirmiers dans les
services de soins. Il constitue une aide précieuse pour la résolution du problème de santé mais ne peut en
aucun cas se substituer à la démarche de soins (la connaissance de la personne et son histoire de vie
Le plan de soins guide peut être un outil précieux pour l’élaboration (des résumés de soins
infirmiers).
Exemple :
En service de réanimation un grand nombre de malades comateux et /ou alités présentent des
Cette équipe vérifie pour chaque entrant la pertinence de ce diagnostic infirmier, pour cela, elle utilise un
ü Une liste de caractéristiques : (facteurs de risques) : l’infirmier(e) aura à cocher celles qui concerne le
patient.
ü Un choix d’objectifs de soins en rapport avec le diagnostic infirmier : l’infirmier retiendra les objectifs
de soins les plus pertinents en regard des capacités physiques et psychologiques du patient et les
personnalisera si nécessaire. Il aura le souci de valider les objectifs avec le patient et l’équipe.
ü Une grille de suivi et d’évaluation des objectifs de soins retenus pour le patient : (il est possible
Type A
Matin 6h à 14 h Après midi 14 h à 22 h Nuit 22 h à 6 h
Dates Problèmes soins Réactions Problèmes soins Réactions Problèmes soins Réactions
Type B
Horaires Problèmes Soins entrepris Réaction du malade Observation pour
réajustement
8 H Malade alité - Réfection du lit
9 H - Toilette matinale RAS RAS
- Soins préventifs
Infection d’escarres
urinaire -Administration du Malade présente Arrêter le traitement et
traitement prescrit ex : une allergie à la demander au médecin
Pénicilline IM Pénicilline de changer
d’antibiotique
Injection intraveineuse
Définition :
Types de produits :
Ø Solutés isotoniques
Ø Solutés hypertoniques
Indications d’utilisation :
Ø Injection continue ou discontinue, par l’intermédiaire d’une perfusion, ou d’une seringue auto-
pousseuse
Ø Utilisation des substances douloureuses ou nécrosantes (ex anti mitotiques) par d’autres voies
Incidents et accidents :
Ø Rupture de la veine
Ø Aspiration du sang artériel
Ø Hématome
Ø Embolie gazeuse
Matériel :
Ø Une protection
Ø Un garrot
Ø Gants stériles
Techniques d’administrations :
Ø Choisir la veine en fonction des conditions locales, le choix doit se faire sur une veine, d’assez
ü Veine céphalique
ü Veine basilique
Soit au niveau de l’avant bras, ou au niveau du dos de la main, ou de pied (attention à la phlébite)
Ø Poser le garrot au dessus du coude, et faire fermer le poing du patient, le garrot ne doit pas
arrêter la circulation artérielle, pour s’en assurer, le pouls doit rester perceptible
Ø Purger la seringue
Ø Empaumer l’avant bras du patient dans sa main gauche et tendre la peau avec le pouce pour
immobiliser la veine
Ø Appuyer l’aiguille au centre de la veine à ponctionner perforer la peau , puis la veine, pousser
l’aiguille dedans 1 à 2cm dans celle-ci en ayant la seringue en position tangentielle à la peau, l’aspiration du
Ø Oter le garrot
Ø Injecter doucement le médicament suivant prescription (se munir d’une montre ou d’un
chronomètre) en aspirant de temps à autre pour s’assurer que l’aiguille soit toujours dans la veine
Ø Exercer une légère pression sur l’endroit d’injection, au moyen du tampon, bras à laisser tendu
et surélevé
Ø Entretenir le matériel .
LA PERFUSION
I-Définition
C’est un procédé permettant l’injection lente et continu de liquide dans la circulation sanguine,
habituellement dans une veine .Elle permet également l’administration de médicament, de solution
électrolytique (sodium, potassium, etc.….) de dérivés de sang ou des produit de nutrition artificielle (à base
Elle est indispensable lorsque la voie orale et le tube digestif ne peuvent être utilisés.
II-Indication
veineuse
-de médicament, permettant l’imprégnation continue de tout l’organisme, exemple : perfusion
d’antibiotique.
III-Préparation du matériel
Un soluté est isotonique au sérum sanguin lorsqu’il a la même pression osmotique que le sérum sanguin
Dans un soluté isotonique, les éléments figurées du sang (hématies leucocytes) peuvent se maintenir sans
Un soluté hypertonique ne doit jamais être utilisée par voie hypodermique, mais toujours par voie
intraveineuse.
La pression osmotique exercée par ce soluté supérieur à celle du sang et des liquides cellulaires
provoquent une déshydratation intracellulaire au point de piqûre et par la suite de vastes escarres.
-soluté synthétique, la grosseur des molécules permet le maintient de l’eau à l’intérieur des
-les autres sont prépares extemporanément à partir d’un soluté isotonique ou physiologique.
2-la tubulure
Elle est en matière plastique, à usage unique, livrée stérile, elle comprend :
-stilligoutte prolonge par un autre tube plus long, terminé par un embout recouvert d’un
protecteur
-un raccord en CC avant l’embout pour permettre l’injection intraveineuse directe en court de
perfusion.
3-Les aiguilles
- aiguille à ailette (épicrânienne, prolongée par une courte tubulure en plastique, permet une
bonne fixation).
-intra nulle de différente tailles permettant l’adaptation directe à la tubulure et la visualisant le sang
- sparadrap
- plateau, pince à servir, compresses, coton, alcool, bétadine, alèse de protection, garrot, haricot.
V- Préparation de la perfusion
Le mélange extemporané de soluté et de médicament doit être fait avec grande asepsie.
- Prélever la solution médicamenteuse dans une seringue et les injecter successivement dans le flacon.
- Ne jamais laisser s’ejourné un flacon déjà préparer dans la chambre d’un malade, le mettre dans le
-Inscrire de façon lisible sur le flacon le nom et la dose de tous les médicaments ajoutes au soluté.
Régler la perfusion :
Le rythme ne doit pas être trop lent (le sang peut coaguler dans l’aiguille).
Le rythme ne doit pas être trop rapide (le malade peut présenter des signes d’intolérance).
Régler le débit : en moyenne ; 20 à50 gouttes/minute chez l’adulte, 8à10gouttes chez l’enfant.
240
Surveiller l’écoulement
Ne pas laisser l’air s’introduire dans la veine, lorsque le flacon est vide, fermer la perfusion(ne pas
Si on veut continuer la perfusion préparer le flacon suivant, aseptiser le bouchon, enlever l’aiguille
La perfusion peut s’arrêter, car l’aiguille bute contre la paroi de la veine (la soulever légèrement).
La perfusion passe sous la peau en dehors de la veine, la peau est oedématiée, et infiltrée (arrêter
La perfusion coule sur le bras, dans le lit, la tubulure s’est désadaptée
1-Locaux :
-Hématome, se voit surtout chez les malades ayant une fragilité capillaires ou des troubles de Coagulation,
-La lymphangites, se traduit par une traînée rouge et douloureuse le long du membre, et une élévation de la
température, elle est due à une intolérance au cathéter ou à une faute d’asepsie, dans ce cas :
-La sclérose de la veine : dans ce cas la perfusion passe difficilement .La paroi interne de la veine est irrité
-L’escarre : se voit après le passage en sous cutanée d’un liquide de perfusion hypertonique
- bien surveiller la perfusion spécialement avec les solutés hypertoniques et les médicaments
vasoconstricteurs.
2-Generaux
- Accidents de surcharge : liés à un rythme trop rapide, surtout chez les malades artérioscléreux se
traduisant par une gène respiratoire, une angoisse, des sueurs, cet accident peut provoquer un oedème
aigu du poumon.
-Accident d’intolérance : dus aux médicaments introduits dans la perfusion, les signes varient en fonction
du médicament.
N.B : Une perfusion thérapeutique efficace, nécessite une surveillance attentive pour ne pas être nocive.
LA PONCTION D’ASCITE
DEFINITION
Technique (acte médical) qui consiste à introduire une aiguille dans la cavité péritonéale pour en
prélever le contenu.
BUTS
Coloration :
ü Jaune citron, dans les transsudats : les cirrhoses hépatiques, les insuffisances cardiaques, (origine
mécanique)
ü Jaune paille dans les exsudats : cancer et tuberculose péritonéale (origine inflammatoire)
Aspect :
Examen du liquide :
ü Examen cytologique :
Dyspnée importante
Cyanose
Tachycardie
Gêne à la marche
Douleur de l’abdomen
Chaque ponction entraîne la soustraction d’une certaine quantité de protides qu’il faudra compenser par
INDICATIONS
Etant donné sa bénignité, la ponction d’ascite est indiquée chaque fois que l’on suspecte une ascite : toute
Cirrhoses du foie
Hypertension portale
Tuberculose péritonéale
Insuffisance cardiaque
Péricardite constrictive
Cancers :
Syndrome néphrotique….
CONTRE INDICATIONS
MATERIEL
Alcool à 70
Plateau stérile
Pince à servir
Compresses stériles
Gants stériles
Tubulure stérile de perfusion sans filtre à usage unique dotée d’un modérateur de
débit.
Stimulants cardiaques
Matériel divers :
Protection
Sparadrap
Ciseau
Deux haricots
PREPARATION DU MALADE
Ø Le faire uriner, au besoin faire un sondage avant la ponction pour éviter de placer l’aiguille dans
la vessie distendue.
TECHNIQUE
Le malade est installé en décubitus dorsal avec un oreiller, en légère inclinaison sur le côté gauche, avec
foie ou le colon droit) : le point de ponction se situe à l’union du 1/3 externe d’une ligne fictive joignant
ü Le mandrin est retiré et conservé dans le tube stérile (ou plateau stérile)
Si ponction exploratrice :
ü Recueillir le liquide dans différents tubes pour examens de laboratoire. (parfois le médecin utilise une
Si ponction évacuatrice :
ü Régler le débit : celui-ci doit être en goutte à goutte très continu mais non en jet. La quantité à prélever
500ml à 2 ou 3 litres.
ü Surveiller le malade.
ü Retirer l’aiguille d’un coup sec, (certains le font après remis le mandrin dans l’aiguille).
ü Aseptiser le point de ponction en tamponnant avec une compresse imbibée d’alcool iodée ou de bétadine
ponction)
ü Mettre le malade sur le côté droit pour empêcher le fuite du liquide par l’orifice de l’aiguille.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
a- incidents :
Piqûre d’un vaisseau de la paroi, sans gravité, sauf s’il existe des troubles graves de la coagulation
(cirrhose)
Arrêt de l’écoulement :
b- accidents :
Collapsus cardio-vasculaire.
Ils sont liés tous les deux à une décompensation très brutale provoquée par un écoulement trop rapide.
- De la persistance de l’écoulement par l’orifice de la ponction, (bien l’obturer avec du Nobécutane ou
du collodion).
SURVEILLANCE
Surveiller :
- Le faciès
- Le pouls
DEFINITION
Technique qui consiste à prélever un fragment du parenchyme hépatique en vue d’un examen
histologique.
INDICATIONS
Ø Hépatites chroniques
Ø Cirrhose hépatique
Ø Hémochromatose
Ø Cancer hépatique
CONTRE INDICATIONS
Ø Trouble de l’hémostase
Ø Ascites importantes
PREPARATION DU MALADE
Ø Le rassurer
Ø Malade a jeun
MATERIEL
Le matériel à préparer pour nue ponction biopsie du foie par voie transcutanée ou transpariétale est le
suivant :
Alcool à 70.
Pinces stériles.
Xylocaîne à 1%
- D’une seringue de 10ml avec cran d’arrêt à la graduation 6ml, pour l’aspiration du fragment.
Sérum physiologique
Vessie de glace.
Ø Matériel divers :
Protection
2 haricots
Sparadrap
TECHNIQUE :
a- installation du malade :
Le malade est installé dans son lit au mieux sur une table d’examen :
b- la ponction :
Elle est faite par le médecin, le plus souvent par voie intercostale en pleine matité hépatique (8é ou 9é
E.I.C.D, entre la ligne axillaire antérieure et la ligne axillaire moyenne). C’est une biopsie par aspiration-
Ø Asepsie de la peau
Ø Anesthésie locale
Ø La seringue remplie de sérum physiologique est adaptée à l’aiguille après retrait du mandrin.
retirée aussitôt. Une forte aspiration est maintenue dans la seringue pendant toute l’opération.
c- après la ponction :
Ø Faire un pansement
Ø Placer le malade en décubitus latéral droit, le bras droit collé à la paroi thoracique faisant
Ø Surveiller le malade.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
Ø Péritonite biliaire.
Ø Pneumothorax
SURVEILLANCE
Ø Le malade doit rester couché en décubitus latéral droit strict pendant 6 heures.
Ø Surveiller le pouls et la tension artérielle toutes les ½ heure pendant 2 heures, puis toutes les
violentes.
REMARQUE :
Dans certains cas, la P.B.F peut être effectuée sous contrôle optique ou échotomographique.
I- DEFINITION :
C’est une technique qui consiste à prélever un fragment du parenchyme rénal en vue d’un examen
II- INDICATIONS :
Néphropathies glomérulaires
Syndrome néphrotique
III- CONTRE-INDICATIONS :
Anomalies de l’hémostase,
Rein polykystique,
Rein unique,
Atrophie rénale,
tuberculose rénale,
Suppurations rénales,
Hydronéphrose,
H.T.A. sévère,
IV- PREPARATION DU MALADE
Malade hospitalisé,
l’examen.
V- MATERIEL
Aiguille spéciale pour P.B.R (aiguille de VIM-SILVERMAN), de préférence aiguille jetable après
usage.
VI- TECHNIQUE
Le malade est allongé sur le ventre, un coussin placé au niveau de la région abdominale permettant de
La ponction :
Une fois les repères osseux et du pôle inférieur du rein tracés sur la peau, le spécialiste :
reconnaît que l’aiguille est parvenue au contact du fait qu’elle est animée
introduit selon le même trajet l’aiguille à biopsie de VIM-SILVERMANN. Cette dernière découpe un
VII-INCIDENTS ET ACCIDENTS
Lipothymie
Hématome péri-rénal
VIII-SURVEILLANCE
Après la ponction, le malade doit rester allongé (lit strict) pendant 24 heures
Surveiller étroitement:
la diurèse, la couleur des urines: il est important de recueillir les urines dans des bocaux différents
afin d’apprécier les modifications de couleur et de dépister une hématurie éventuelle (la première miction
doit être claire parfois elle peut être hématurique, les urines s’éclaircissent ensuite)
l’apparition de douleur,
la température.
Avertir le médecin en cas d’hématurie, de douleurs lombaires, de chute tensionnelle ou autres anomalies.
A sa sortie de l’hôpital, lui recommander d’éviter les efforts et exercices physiques violents pendant
plusieurs jours.
REMARQUE : La P.B.R. peut être faite à vue, après incision chirurgicale et sous anesthésie générale.
LA PONCTION LOMBAIRE
DEFINITION
Technique qui consiste à introduire une aiguille dans l’espace sous-arachnoïdien du canal rachidien
BUTS
Ø Diagnostique:
Exploration radiologique:
- Myélographie.
- Encéphalographie.
- Ventriculographie.
Ø Thérapeutique:
Evacuer le LCR en cas d’hydrocéphalie (dilatation des cavités ventriculaires par le LCR).
Ø Anesthésique:
INDICATIONS:
Méningites.
Sdr méningé.
Affections neurologiques :
- AVC.
- Encéphalite…
Troubles psychiques.
Poliomyélite.
Trypanosomiase.
Syphilis tertiaire.
CONTRE-INDICATIONS :
cérébelleuses dans le trou occipital entraînant une mort subite par compression bulbaire). Elle est
recherchée par l’examen du fond d’oeil ou au moins par la mesure de la pression du L.C.R.
PREPARATION DU MALADE :
La ponction lombaire doit être précédée d’un examen du fond d’oeil pour éliminer une H.T.I.C.
Malade à jeun sauf en cas d’urgence (pour éviter les nausées ou les vomissements..).
MATERIEL :
Matériel pour asepsie : pince à servir, plateau stérile, petits champs stériles, compresses stériles,
Matériel divers :
- Protection.
TECHNIQUE
1- INSTALLATION DU MALADE:
Le patient est assis, jambes pendantes au bord du lit, penché en avant, la tête fléchie (le dos
Un aide est placé devant lui et l’aide à maintenir la position pendant la ponction.
Le patient est en décubitus latéral en chien de fusil, le dos bien arrondi, la tête fléchie, le
menton sur le sternum, un aide est placé devant lui, maintient la tête rapprochée au maximum des genoux.
2- LA PONCTION:
L’opérateur:
v Quand l’aiguille est dans le canal rachidien, il retire le mandrin et le L.C.R s’écoule alors.
Il est recueilli dans des tubes pour les différents examens demandés: un à trois ml par tube, ne pas
nécessaire au médecin.
5- ABLATION DE L’AIGUILLE:
INCIDENTS ET ACCIDENTS
colonne vertébrale.
Douleur vive d’apparition brutale irradiant dans le membre inférieur due à la piqûre d’une racine de
Lipothymie, Syncope.
Hémorragie pariétale sans gravité (le sang apparaît dans le premier tube).
Crise convulsive (20 ou 30 minutes après la ponction lombaire et suite à une injection
médicamenteuse).
Mort subite à la suite d’une décompression brutale par engagement des amygdales cérébelleuses
SURVEILLANCE:
Pendant la ponction :
Veiller au maintien de la position pour faciliter le passage de l’aiguille entre les deux apophyses
épineuses.
conscience.
Après la ponction lombaire :
Le malade doit rester couché à plat sur le dos, sans traversin pendant au moins 3 heures.
Informer le patient sur la nécessité d’un repos absolu au lit, à plat et sans oreiller pendant 24
La diète absolue sera maintenue pendant 2 à 3 heures, le malade mangera ensuite légèrement
dans la journée.
Remarque:
Au cours de la ponction lombaire, la manoeuvre de QUECKENSTEDT STOOKEY peut être effectuée.
Elle a pour but de déceler s’il existe un obstacle à la circulation du L.C.R dans le canal rachidien. Elle
PONCTION LOMBAIRE
LA PONCTION PLEURALE
DEFINITION
Méthode d’exploration de la plèvre permettant d’affirmer le diagnostic d’une pleurésie et d’en préciser
l’étiologie. Elle consiste à introduire une aiguille dans la cavité pleurale pour en prélever le contenu.
BUTS ET INDICATIONS
Normalement une fine lame de liquide lubrifie les surfaces séreuses de la cavité pleurale (surfactant)
- Le liquide est SERO-FIBRINEUX et porte le nom d’exsudat quand il est d’origine inflammatoire, il
Ø EXPLORATRICE :
- Vérification de l’existence et l’étude de la nature de l’épanchement suspecté par examen clinique et
néoplasiques
3. Bactériologique
- Recherche d’une fistule broncho pleurale par injection de bleu de méthylène dans la cavité pleurale
Ø EVACUATRICE :
Evacuation en partie ou en quasi-totalité un épanchement pleural. Elle est faite lorsque
Ø THERAPEUTIQUE :
l’épanchement.
Injection d’air en vue de création d’un pneumothorax artificiel (rarement utilisé actuellement).
Ø BIOPSIQUE :
Prélèvement d’un fragment de plèvre pariétal en vue d’un examen anatomopathologique : suspicion
I ROLE INFIRMIER :
Informer le malade sur l’innocuité du soin ; lui expliquer le déroulement, pour s’assurer de sa
collaboration.
S’assurer surtout pour une ponction biopsique qu’il n’y a pas de risque d’hémorragie (traitement
anticoagulant).
Vérifier que les radiographies pulmonaires (face et profil) figurent bien au dossier.
Administrer éventuellement selon les prescriptions médicales une prémédication, une demi-heure
De quoi désinfecter la peau avant et après la ponction : pince montée, antiseptique coloré.
Gants stériles.
Aiguille de KUSS à biseau court, à mandrin si l’on pense trouver du pus : un trocart de
gros calibre.
Une ampoule de bleu de méthylène dans une seringue si on soupçonne une fistule
+ sparadrap). De quoi faire une anesthésie locale : seringue de 5cc, aiguilles, anesthésique local
laboratoire.
stériliser le matériel.
INSTALLATION DU MALADE.
Pendant l’anesthésie
Position assise : le malade est assis sur le bord de son lit, bien calé les bras
Décubitus latéral : le coté sain est appuyé sur un ou deux oreillers et le bras du
Quelque soit la position adoptée, on installera le malade le plus confortablement possible et un aide
intercostaux).
La plèvre pariétale étant perforée, le mandrin est enlevé et la seringue est immédiatement adaptée
- Pour une ponction exploratrice 10 à 20 cc de liquide sont recueillis dans des tubes pour le laboratoire
+ réaction de RIVALTA.
- Pour une ponction évacuatrice, adapter à l’aiguille le système d’aspiration après avoir enlevé le
mandrin.
Si l’épanchement est abondant, la soustraction d’une quantité supérieure à 1 litre risque d’entraîner
des accidents.
- Après l’ablation de l’aiguille, faire une légère compression et poser un pansement aseptique.
SURVEILLANCE DU MALADE
Surveiller le malade pour dépister et prévenir les différents problèmes inhérents à la technique.
Ø Incidents :
plèvre cloisonnée.
sur prescription).
Ø Accidents :
attentivement:
Le faciès :
- sa coloration : la pâleur importante peut faire craindre une syncope grave.
- Le regard angoissé est signe d’une complication (craindre une mort
La respiration :
La toux:
A redouter car elle favorise les complications en particulier la perforation du poumon par l’aiguille.
N.B : Un bon repérage, une introduction prudente de l’aiguille et une évacuation lente et modérée du
ENTRETIEN DU MATERlEL
C’est une technique qui permet de connaître l’origine d’un épanchement, est ce qu’il est d’origine
inflammatoire ou mécanique.
Le matériel :
Ø Compte goutte
Ø Verre à pied
Technique :
Le résultat :
Dans le cas d’exsudation : apparition du flocon blanchâtre donc l’épanchement est d’origine inflammatoire.
Dans le cas de transudation : pas de formation de flocons, donc l’épanchement est d’origine mécanique.
DEFINITION
C’est le prélèvement et l’étude des différents éléments cellulaires contenus dans les ganglions
lymphatiques.
1/LAPONCTION GANGLIONNAIRE
INDICATIONS
CONTRE- INDICATION
-Situation du ganglion dans une région très vascularisée exposant aux hémorragies.
ROLE DE L’INFIRMIER
Nécessaire pour asepsie : antiseptiques, compresses, pince montée, plateau stérile, champs, gants.
Nécessaire pour le laboratoire : lames de verre dégraissées, étiquettes, bons de laboratoire
Nécessaire pour pallier aux accidents ( tonicardiaque, hémostatiques et de quoi les injecter )
-Dans la technique
Installer confortablement le malade, aider à la réalisation de la technique faite par le médecin :
Après asepsie de la peau l’aiguille est enfoncée dans la masse ganglionnaire :la pulpe ganglionnaire
Adénogramme normal
.Lymphoblastes 20 %
.Monocytes 1 %
.Plasmocytes 1 %
Variations pathologiques
Le ganglion est prélève au cours d’une petite intervention chirurgicale faite le plus souvent sans
anesthésie locale
LA PONCTION DU PERICARDE
DEFINITION
C’est une technique qui consiste à introduire une aiguille dans la cavité péricardique pour en prélever le
BUTS ET INDICATIONS
MATERIEL
Alcool à 70°
Alcool iodé
Xylocaine à 1 %
Seringue et aiguille
Seringue de 20 cc
PREPARATION DU MALADE
Rassurer le patient et au besoin le calmer par des sédatifs selon les habitudes de service
TECHNIQUE
Installation du malade :
La ponction :
Assister le médecin
L’introduction de l’aiguille se fait soit à :
A la région rétroxyphoidienne.
Le péricarde pariétal étant perforé, le mandrin est remis dans l’aiguille avant son ablation.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
La ponction blanche est assez fréquente lorsque le liquide est peu abondant et se collecte en
arrière.
SURVEILLANCE
Après la ponction : pansement simple, mettre le malade en position demi assise et envoyer le
prélèvement au laboratoire.
Remarque :
La ponction du péricarde est un examen utile, mais qui comporte des risques importants.
DEFINITION-GENERALITES
Examen radiologique de l’abdomen sans préparation préalable, demandé dans le diagnostic de certaines
affections abdominales, son exécution est rapide et n’est pas traumatisant pour le malade. Il permet
d’éliminer ou d’affirmer une urgence chirurgicale. Il est souvent complète (voir remplacé) par une
échographie.
BUT : diagnostic
INDICATIONS :
liquidienne et gazeuse dans l’intestin (image hydro-aérique) indiquant l’arrêt du transit intestinal en cas
d’occlusion intestinale.
L’ASP montre une image de croissant gazeux clair sous les coupoles diaphragmatiques
Ø Affections de l’appareil urinaire : L’ASP peut monter des calculs radio opaques
Ø Affections vésiculaires : certains calculs biliaires généralement vésiculaires sont parfois visible
PREPARATION DU MALADE
Ø Aucune préparation spéciale, cependant il vaut mieux supprimer toute alimentation susceptible
TECHNIQUE
- Chez le malade debout : position fatigante chez nu patient déjà fatigué.
- Chez le malade couché ; position moins fatigante mais les images sont difficile à interpréter.
REMARQUE
Un cliché au moins doit comporter tout l’abdomen depuis les coupole diaphragmatiques jusqu’au pubis.
DEFINITION
Technique qui consiste à introduire une sonde dans l’estomac (introduction soit par la bouche soit par
BUT
Prélèvement de crachat pour la recherche de B.K (surtout chez les femmes et les enfants qui
INDICATIONS
MATERIEL
Sonde type :
Ou
- Sonde de CAMUS : sonde semi-rigide, opaque aux rayons X utilisée lorsque la progression de la
* Un verre d’eau, si l’examen ne contre-indique pas l’absorption de quelques gorgées d’eau.
Gants de protection
Bavette
Compresses stériles
Seringue de 20cc stérile pour aspirer le liquide
Sérum physiologique
Des médicaments pour stimuler la sécrétion gastrique (en cas de prélèvement de liquide
gastrique) :
Protection
Haricots
Eau de javel
Etiquette
Bon de laboratoire
PREPARATION DU MALADE
Pour le prélèvement de crachat, le tubage doit être fait au réveil du malade car l’expectoration
TECHNIQUE
A/ installation du malade :
Avec une compresse, saisir la sonde lubrifiée et l’introduire par le nez (le plus souvent)
Pousser la sonde vers le pharynx, lorsqu’elle rencontre une légère résistance, demander au
malade de faire quelques mouvements de déglutition ou lui faire boire quelques gorgées d’eau.
C/ prélèvement de crachat :
Avec la seringue aspirer les crachats, il est parfois nécessaire d’injecter par la sonde un peu de
Aspirer avec douceur, toutes les 2 ou 3 mn pendant ¼ d’heure, le liquide recueilli constitue
l’échantillon B.
Recueillir le liquide gastrique pendant 2 heures en changeant de tubes toutes les 15 min, on aura 8
tubes numérotés.
E/ ablation de la sonde :
Pincer la sonde, la retirer d’un mouvement rapide et la déposer dans un haricot contenant de l’eau
de javel.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
Réflexe de suffocation dès l’introduction de la sonde dans la cavité buccale : rassurer le malade et
le calmer.
Accès de toux : la sonde bute sur l’épiglotte ou est passée dans la trachée : retirer la sonde
Nausées : très désagréables (la sonde bute sur la luette). L’introduction rapide et prudente de la
Les nausées peuvent réapparaître si la sonde bute sur le cardia spasmé : demander au malade de faire
Vomissements
* Urticaire
* Œdème
* Palpitations
* Vertiges
* Céphalées
N.B :
Pour multiplier les chances de découvrir le B.K dans les crachats, le tubage doit être fait trois jours
RESULTATS DE L’EXAMEN
Sécrétion normale :
- La quantité de liquide émise pendant 2 heures après l’injection d’histamine est de 150 à 200cc.
- Le dosage de l’acide chlorhydrique est de 44 à 84 meq pour%° avec maximum d’acidité ¾ d’heure
après l’injection
Cas pathologiques :
- Hyperchlorhydrie avec hypersécrétion se voit en cas d’ulcère duodénal (inconstamment) dans le
syndrome de ZOLLINGER-ELLISON
REMARQUE
Le tubage gastrique est également indiqué en cas de lavage gastrique et de gavage. C’est une
PRELEVEMENT SANGUIN
I-Définition
C’est un acte de soins qui permetl’identification d’un échantillon de sang veineux ou capillaire dans le but
d’effectuer des examens soit pour le dépistage d une anomalie du sang, suivre l’évolution d’une maladie,
Le sang est constitué de globule rouge, globules blancs et de plasma (voir plus loin)
Au laboratoire, on travaille sur le sang total systématiquement, le tube contient un anti coagulant, ex : NFS-
VS.
Exemple : l’hémoculture
- Avertir le malade la veille de l’examen pour qu’il reste à jeun si c’est nécessaire.
- S’assurer de l’existence d’un bon éclairage pour la visualisation de la veine a ponctionner.
-
V-Préparation du matériel
-étiquettes
-bétadine
VI-La technique
-Préparer le chariot
-Examiner la région à ponctionner, repérer la veine la plus accessible (pli du coude) le choix de la veine se
fait à la palpation, essayer d’apprécier sa taille et déceler la veine qui aura tendance à renfler au moment
de la ponction
-Placer le garrot sans le serrer 15cm au dessus de la région a ponctionné, le garrot doit arrêter la circulation
-Ponctionner la veine en dirigeant le biseau de l’aiguille vers le haut et en exerçant un angle de 30 degré
-Laisser la seringue prendre la quantité nécessaire et ensemencer le sang dans les différents tubes.
Remarque
-Apres que l’aiguille est dans la veine enfoncer chaque tube dans le venoject, desserrer le garrot, placer
une compresse imbiber d’antiseptique sur le point d’injection, comprimer la veine sans plier le bras pour
-Tourner et retourner le tube lentement, enlever les gants, appliquer un petit pansement sur le point
d’injection.
-Mettre les étiquettes sur les tubes, noter dessus nom, prénom, date de naissance, numéro d’entrée sans
oublier le service.
-Se laver les mains avec du savon et noter les examens sur la feuille de température.
-Désinfecter la région à ponctionner : soit la partie< du lobe de l’oreille ou le bout du doigt de la main.
-Enfiler les gants, piquer sur le lieu désigné avec l’auto- piqueur ou l’aiguille.
L’HEMOCULTURE
I- DEFINITION – GENERALITES
C’est une technique qui consiste à prélever du sang généralement veineux avec le maximum d’asepsie en
vue d’une recherche et d’une culture microbienne. Le sang est ensemencé sur un milieu de culture
approprié.
On admet que le sang est un milieu stérile et doué d’un pouvoir bactéricide important, ce qui permet dans
La présence de microbe dans le sang s’accompagne presque toujours de fièvre et provoque quelquefois un
Souvent les microbes ne sont pas nombreux dans le sang et un examen direct ne peut mettre en évidence.
Il est donc nécessaire pour les caractériser de procéder à des ensemencements ou à des inoculations aux
cobayes.
II- BUTS
Diagnostic,
III- INDICATIONS
L’hémoculture est un examen qui apporte dans des infections graves des éléments diagnostics décisifs.
- Meningococcemie
- Les malades porteurs de cathéters veineux, des sondes vésicales pendant des périodes prolongées
etc.
Dans tous les cas où il existe un foyer suppuré ou une maladie susceptibles de provoquer une
septicémie.
L’asepsie doit être rigoureuse, car la moindre souillure risque de fausser les résultats.
Les manipulations seront réduites au minimum.
L’hémoculture sera faite de préférence, avant tout traitement aux antibiotiques, au moment des
V- MATERIEL A PREPARER
Compresses stériles
Pince à servir
Deux haricots
Lampe à alcool
Coton cardé
Garrot
Seringues stériles
Milieu de culture
NB : tenir compte des moyens et des habitudes du service dans la préparation du matériel.