Guide Reference Reafie
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RÈGLEMENT SUR L’ENCADREMENT D’ACTIVITÉS EN
FONCTION DE LEUR IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
(Q‑2, r. 17.1)
GUIDE DE RÉFÉRENCE
Version 1.0
Août 2021
MISE EN GARDE
Ce document est de nature administrative et n’a aucune
valeur officielle. Il ne constitue pas une interprétation juridique
de la Loi sur la qualité de l’environnement et de ses
règlements. En cas de besoin, il y a lieu de se référer aux
textes officiels sur le site des Publications du Québec.
Guide de référence du REAFIE Version 1.0 Août 2021
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AVANT-PROPOS
Le REAFIE et le régime d’autorisation
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
a entrepris une modification en profondeur de son régime d’autorisation
environnementale dans le but de le rendre plus clair, plus simple et plus prévisible.
Ce régime, mis en place par l’adoption de la Loi sur la qualité de l’environnement
(chapitre Q-2; « LQE ») en 1972, n’avait pas été révisé depuis près de 50 ans. Ce
chantier majeur se décline en trois volets :
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AVIS
En tout temps, le texte du règlement prévaut sur le contenu du présent document.
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GUIDE DE RÉFÉRENCE
Partie Articles
359 à 370
Partie IV Dispositions transitoires et finales
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Titre/Chapitre/Section Articles
II - Émissions de gaz à
19 à 21
effet de serre
III - Programme de
contrôle des eaux 22
Chapitre I - Demande souterraines
d'autorisation
Partie I
IV - Autorisation à des
fins de recherche et 23
Titre IV d’expérimentation
Dispositions
V - Autorisation
relatives à une générale
24 à 26
autorisation
Chapitre II - Modification d'une autorisation 27 à 32
Chapitre III - Renouvellement d'une autorisation 33 à 35
Chapitre IV - Déclaration d’antécédents 36
Chapitre V - Cession d'une autorisation 37 à 38
Chapitre VI - Suspension et révocation d'une
39
autorisation
Chapitre VII - Cessation d'une activité autorisée 40
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Article 1
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Les dispositions prévues par le présent règlement n’ont pas pour effet de
restreindre l’application des dispositions prévues par d’autres règlements pris en
vertu de la Loi qui s’appliquent également pour la réalisation des activités visées
par le présent règlement.
Premier alinéa
L’encadrement des activités est prévu en fonction de leur niveau d’impact sur
l’environnement, soit selon un risque environnemental modéré, faible ou
négligeable.
Les activités à risque environnemental élevé sont, quant à elles, encadrées par le
Règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de
certains projets (chapitre Q-2, r. 23.1) ou par les procédures d’évaluation et
d’examen des impacts sur l’environnement et le milieu social applicables au milieu
nordique et ne sont pas comprises dans le REAFIE. Les procédures en milieu
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Finalement, pour ce qui est des activités dont le risque environnemental est
inférieur au niveau négligeable (notion « de minimis non curat lex »), soit celles
qui ne sont ni assujetties à la LQE ni mentionnées dans le REAFIE, elles ne sont
pas visées par les dispositions des règlements suivants :
• Code de conception d’un système de gestion des eaux pluviales
admissible à une déclaration de conformité;
• Règlement sur les activités dans des milieux humides, hydriques et
sensibles;
• Règlement sur la gestion de la neige, des sels de voirie et des abrasifs;
• Règlement concernant la valorisation de matières résiduelles.
Troisième alinéa
Le REAFIE présente l’encadrement des activités en fonction du type d’impact de
l’activité sur l’environnement (déclencheurs dans les titres I, II et III de la partie II)
ou en fonction du milieu dans lequel cette activité est réalisée (titre IV de la partie
II). Les activités à impacts multiples se retrouvent principalement au titre II de la
partie II et sont généralement des activités plus complexes, comme l’établissement
et l’exploitation d’un lieu d’enfouissement de matières résiduelles qui peut
notamment avoir des impacts tant sur la qualité de l’air que sur celle des eaux
souterraines. Les activités à impact particulier, qui se retrouvent principalement au
titre III de la partie II, peuvent généralement être restreintes à un seul impact
principal, comme le risque de contamination des eaux, par exemple. La dernière
classe d’activité, celle en fonction du milieu, est différente des deux premières en
ce sens qu’elle concerne moins l’activité réalisée en soi que le milieu où elle est
réalisée. Dans le REAFIE, trois milieux ont été identifiés comme déclencheurs
d’activités, dont deux se trouvaient déjà aux paragraphes 4 et 9 du premier alinéa
de l’article 22 de la LQE. Il s’agit des milieux humides et hydriques, des milieux se
trouvant à proximité de milieux humides ou hydriques et des anciens lieux
d’élimination de matières résiduelles.
Quatrième alinéa
Cet alinéa renvoie au chapitre II du titre II de la partie II (article 50), qui prévoit des
exemptions aux articles 22 et 30 de la LQE lorsque l’activité est encadrée par
d’autres lois ou règlements.
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Cinquième alinéa
Enfin, les dispositions des autres règlements pris en vertu de la LQE (ex. : le
Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles, le
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère ou le Règlement sur les carrières
et sablières) demeurent applicables.
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Article 2
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Premier alinéa
Puisque l’article 118.3.3 de la Loi ne s’applique pas au REAFIE, cela signifie qu’un
règlement municipal peut être pris sur l’un des sujets traités dans le REAFIE. Si
l’on applique la définition de milieux humides et hydriques présentée à
l’article 46.0.2 de la Loi (présence d’eau, sol hydromorphe et/ou végétation
dominée par des espèces hygrophiles), plusieurs milieux sont considérés comme
des milieux humides ou hydriques alors que le Ministère ne désire pas les traiter
comme tels.
Deuxième alinéa
Pour que les ouvrages énumérés au premier alinéa puissent être exemptés, ils
doivent respecter les conditions du deuxième alinéa.
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Article 3
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Fossé
À titre de rappel, un fossé est considéré comme un « système de gestion des eaux
pluviales » en vertu de la définition du REAFIE. Ainsi, l’établissement, la
modification et l’extension d’un fossé sont visés par le paragraphe 3 de l’article 22
de la LQE et par les articles 217 et suivants du REAFIE.
Système d’aqueduc
Pour l’application du REAFIE, la définition de « système d’aqueduc » est
légèrement différente de celle inscrite dans le Règlement sur la qualité de l’eau
potable (RQEP) (auquel fait aussi référence le Règlement sur les aqueducs et
égouts privés). En effet, la notion de captage présente dans le libellé du RQEP
« une canalisation, un ensemble de canalisations ou toute installation ou tout
équipement servant à capter de l’eau » est absente de la définition du REAFIE.
Cela a été prévu pour éviter un chevauchement d’encadrements pour les
équipements de captage de l’eau qui auraient été autrement visés à la fois par les
paragraphes 2 (prélèvement d’eau) et 3 (installation de gestion et de traitement
des eaux) de l’article 22 de la LQE. En somme, la prise d’eau ainsi que tous les
équipements nécessaires au captage de l’eau sont visées par le paragraphe 2
l’article 22 de la LQE, alors que la conduite de refoulement jusqu’au robinet, en
passant par la station de production d’eau potable et autres équipements, sont
visés par le paragraphe 3 de l’article 22 de la LQE.
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Les réseaux privés sont encore des systèmes d’aqueduc et demeurent assujettis
à une autorisation s’ils desservent plus de 20 personnes.
Paragraphe 1 :
La figure 3.1 illustre les éléments inclus et non inclus dans la définition.
Légende
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Figure 3.1 Illustration des éléments inclus ou non dans les définitions de système d’aqueduc,
d’égout et de gestion des eaux pluviales (SGEP)
Système d’égout
Cette définition se distingue de celle inscrite dans le Règlement sur les aqueducs
et égouts privés.
• Paragraphe 2 : il est fréquent que des ouvrages de surverse utilisent un égout
pluvial comme point d’évacuation des eaux. En vertu de ce paragraphe, un
système de gestion des eaux pluviales qui reçoit des eaux usées en raison
d’un déversement d’un ouvrage de surverse n’acquiert pas le statut de
« système d’égout ».
De même, il est commun que l’effluent d’un système autonome de traitement des
eaux usées soit rejeté dans un fossé ou un égout pluvial. Ainsi, par ce paragraphe,
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un tel système de gestion des eaux pluviales qui reçoit des eaux usées traitées
n’acquiert pas le statut de « système d’égout ».
• Paragraphe 3 : en milieu industriel ou minier, il est parfois possible que des
ouvrages de traitement d’eaux industrielles ou d’eaux usées minières servent
aussi au traitement des eaux usées d’origine domestique. Dans une telle
situation, il est préférable que l’encadrement à prévoir soit celui associé au
secteur industriel ou minier. Cette exception a donc pour effet de retirer le statut
de « système d’égout » à un équipement ou à un dispositif destiné à traiter un
mélange d’eaux usées industrielles ou minières et d’origine domestique. À
noter que la notion de « destiné » est importante. L’équipement ou le dispositif
doit avoir été prévu dans l’objectif de traiter des eaux usées industrielles ou
minières. Cela doit être sa fonction première. L’ajout d’eaux usées
domestiques doit être accessoire ou secondaire. À l’inverse, si l’objectif premier
de l’équipement ou du dispositif est de traiter des eaux usées domestiques,
alors l’exception 3 ne s’applique pas.
Par ailleurs, la notion de « n’est pas exploité par une municipalité » a été prévue
afin que seuls des équipements ou des dispositifs non municipaux (ex. : des
équipements ou dispositifs industriels ou une station de traitement exploitée par
un tiers au nom d’une municipalité) n’aient pas le statut de « système d’égout ».
Ce paragraphe a donc pour effet de maintenir le statut de « système d’égout », un
ouvrage municipal d’assainissement (ouvrage visé par le ROMAEU), même si les
eaux traitées peuvent être constituées d’un mélange d’eaux usées industrielles et
domestiques. Voir la définition d’« ouvrage municipal d’assainissement » au
paragraphe 11 de l’article 4 du REAFIE.
Par l’effet de cette définition, il est important de comprendre que ce ne sont pas
seulement les égouts pluviaux qui sont visés par le paragraphe 3 de l’article 22 de
la LQE et les articles 217 et suivants du REAFIE, mais aussi les fossés ainsi que
les dispositifs de traitement des eaux (pour le contrôle de la qualité des eaux ou
pour le contrôle des débits).
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donc le seul statut de « système d’égout ». La figure 3.1 ci-haut illustre les
éléments inclus et non inclus dans la définition.
• Paragraphe 3 : en milieu industriel ou minier, il est parfois possible que des
ouvrages de traitement d’eaux industrielles ou d’eaux usées minières
servent aussi au traitement des eaux pluviales. Dans une telle situation, il
est préférable que l’encadrement à prévoir soit celui associé au secteur
industriel ou minier. Cette exception a donc pour effet de retirer le statut de
« système de gestion des eaux pluviales » à un équipement ou dispositif
destiné à traiter un mélange d’eaux usées industrielles ou minières et
d’eaux pluviales. À noter que la notion de « destiné » est importante.
L’équipement ou le dispositif doit avoir été prévu dans l’objectif de traiter
des eaux autres que pluviales. Cela doit être sa fonction première. L’ajout
d’eaux pluviales doit être accessoire ou secondaire. À l’inverse, si l’objectif
premier de l’équipement ou du dispositif est de traiter des eaux pluviales,
alors l’exception 3 ne s’applique pas.
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Article 4
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L’article 4 vient baliser certains termes utilisés dans le REAFIE. De plus, les
termes définis dans le REAFIE le sont généralement en fonction de lois ou
règlements existants de manière que le sens utilisé dans ces lois ou règlements
soit aussi applicable au REAFIE, et ce, sans qu’il y ait à faire systématiquement
référence à ces lois ou règlements chaque fois qu’un terme est utilisé. L’article 4
vise donc à éviter d’alourdir le texte du REAFIE inutilement.
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Paragraphe 13
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Article 5
L’article 5 vient préciser que le REAFIE s’applique dans une « aire de retenue aux
fins de contrôle » et dans une « zone agricole », comme définies dans la Loi sur
la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA).
L’aire de retenue aux fins de contrôle est définie comme suit par la LPTAA : « la
partie du territoire d’une municipalité décrite au plan provisoire conformément à
l’article 34 » (qui indique ce que doit comprendre ledit plan);
La zone agricole est définie comme suit par la LPTAA : « la partie du territoire
d’une municipalité locale décrite aux plan et description technique élaborés et
adoptés conformément aux articles 49 et 50 » (qui indiquent respectivement ce
que doit comprendre le plan et précisent que celui-ci doit être approuvé par le
gouvernement).
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Article 6
L’article 6 vient affirmer que l’analyse d’une demande est restreinte à l’activité qui
est assujettie à une autorisation ministérielle, à une modification ou à un
renouvellement. Même si un projet global comporte, par exemple, une activité
exemptée (à risque environnemental négligeable) et une activité admissible à une
déclaration de conformité (risque environnemental faible), l’analyse doit porter
uniquement sur l’activité soumise à la demande d’autorisation, de modification ou
de renouvellement. Ainsi, l’analyse se concentre sur l’activité qui présente un
risque environnemental modéré et qui a déclenché son assujettissement au
REAFIE.
L’article 6 n’empêche pas le Ministère d’avoir une vue d’ensemble des projets. En
effet, le paragraphe 11 de l’article 16 du REAFIE oblige l’initiateur de projet
déposant une demande d’autorisation ministérielle à fournir la liste des activités
admissibles à une déclaration de conformité ou des activités exemptées visées
par le REAFIE faisant partie du projet, le cas échéant. Cependant, la liste des
activités admissibles à une déclaration de conformité ou à une exemption ne peut
servir à analyser la conformité de ces activités aux conditions, mais seulement à
s’assurer que le projet est compris dans son ensemble et à éviter les questions
qui pourraient être posées sur des activités connexes en l’absence de cette liste
(par exemple, une activité industrielle nécessitant un prélèvement d’eau pourrait
soulever des questions quant à la provenance de cette eau en l’absence d’une
liste précisant que le prélèvement est exempté).
Finalement, cet article ne s’applique pas à l’article 167 du REAFIE, comme il y est
indiqué. En effet, un prélèvement d’eau exempté en vertu du paragraphe 2 de
l’article 173 est considéré dans l’analyse d’une demande d’autorisation comme un
prélèvement d’eau émanant d’un même établissement, d’une même installation
ou d’un même système d’aqueduc, et ce, afin que les dispositions de la Loi
concernant les prélèvements d’eau soient appliquées et que l’ensemble des
prélèvements d’eau d’un lieu soit analysé.
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Article 7
Premier alinéa
Deuxième alinéa
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Article 8
8. Lorsque, pour une activité visée par le présent règlement, une disposition
prévoit une condition concernant l’aménagement ou la présence d’une
infrastructure, d’un ouvrage, d’une installation, d’un équipement ou de tout autre
appareil pour l’exploitation subséquente de cette activité, la personne ou la
municipalité doit également l’utiliser dans le cadre de l’exercice de son activité
conformément aux fins auxquelles il est destiné.
L’article 8 est une condition générale d’exploitation qui permet un meilleur contrôle
des activités faisant l’objet d’une déclaration de conformité ou d’une exemption et
qui en assure le risque faible ou négligeable tout au long de leur réalisation.
L’article 8 précise que l’exploitant doit non seulement se conformer aux conditions
d’admissibilité au début de son activité, mais également tout au long de la
réalisation de celle-ci. Par exemple, si une industrie a comme condition
d’admissibilité l’installation d’une clôture pour interdire l’accès au public, elle doit
continuer d’utiliser celle-ci à cette fin en tout temps.
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Article 9
Cela s’applique, par exemple, aux murs anti-bruit, aux barrières à sédiments, aux
systèmes de traitement des rejets, aux dépoussiéreurs, etc.
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Article 10
10. Toute personne ou municipalité qui transmet au ministre une demande, une
déclaration de conformité ou tout autre renseignement ou document exigé en vertu
du présent règlement doit utiliser les formulaires appropriés disponibles sur le site
Internet de son ministère et les lui soumettre, par voie électronique.
Doit également être soumis par voie électronique tout renseignement ou
document complémentaire transmis au ministre durant la période d’analyse d’une
demande.
Attention! Des dispositions transitoires s’appliquent à cet article (voir article 368
du présent guide).
Premier alinéa
Le premier alinéa complète l’article 23 de la LQE en spécifiant l’utilisation
obligatoire des formulaires du Ministère et la transmission par voie électronique
des demandes, des déclarations de conformité ou de tout autre renseignement ou
document.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa complète le troisième alinéa de l’article 24 de la LQE en
spécifiant que tout renseignement ou document complémentaire transmis au
ministre durant la période d’analyse d’une demande doit être fait par voie
électronique.
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Article 11
11. À moins d’une disposition contraire prévue par le présent règlement ou par un
autre règlement pris en vertu de la Loi, toute personne ou municipalité doit
conserver, tout au long de la réalisation des activités d’un projet et pour une
période minimale de 5 ans suivant la fin de toute activité, les renseignements et
les documents suivants :
1° ceux qui ont été transmis au ministre, par lui-même et, le cas échéant, un
titulaire ou un déclarant précédent;
Les renseignements et les documents visés au premier alinéa doivent être fournis
au ministre dans les 20 jours suivant la demande de celui-ci.
Premier alinéa
Tout renseignement ou document visé par le présent article du REAFIE doit être
conservé par l’exploitant tout au long de son exploitation et jusqu’à 5 ans après la
fin de celle-ci. Les renseignements ou documents doivent pouvoir être transmis au
Ministère sur demande dans le délai indiqué au troisième alinéa. Des dispositions
contraires sont parfois prévues dans d’autres règlements; par exemple, le
Règlement sur les fabriques de pâtes et papiers prévoit que l’exploitant doit tenir
un registre des vérifications, des ajustements et des réparations effectués et doit
le conserver durant au moins 2 ans à compter de la date de la vérification, ou le
Règlement sur les exploitations agricoles prévoit des périodes de conservation de
5 ans à partir de la date de la signature de certains documents (plan
agroenvironnemental de fertilisation, etc.), même si l’activité d’exploitation agricole
se poursuit sur une période beaucoup plus longue.
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Deuxième alinéa
Pour l’instant, il n’y a pas de registre demandé dans le REAFIE. Certains registres
sont demandés dans d’autres règlements (ex. : RVMR), mais ils ne sont pas visés
par le présent article.
Troisième alinéa
Le délai de 20 jours est un délai de jours calendrier et ne s’applique qu’aux
renseignements et documents visés au premier alinéa. Ce délai ne s’applique pas
aux renseignements compris dans des registres visés au deuxième alinéa. Ces
renseignements doivent être disponibles sur demande.
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Article 12
Premier alinéa
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa de cet article vient ensuite préciser que le demandeur devra
indiquer où ces informations sont présentes dans les documents et
renseignements joints.
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Article 13
13. Lorsque plus d’une étude, d’un rapport, d’un avis ou d’un document de
même nature sont exigés en vertu du présent règlement, un seul peut être
transmis au ministre dans la mesure où il contient tous les éléments requis par le
présent règlement.
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Article 14
Premier alinéa
Les articles 23, 23.1 de la LQE et 14 du REAFIE viennent baliser les
renseignements et documents qui ont toujours un caractère public ainsi que la
manière de protéger la confidentialité de certains renseignements ou documents.
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Deuxième alinéa
Cet alinéa confirme que tout renseignement, document ou étude supplémentaire
transmis dans le cadre de l’analyse a un caractère public.
Troisième alinéa
Le paragraphe 5 de l’article 14 vient affirmer le caractère confidentiel de certains
documents transmis dans le cadre d’activités relatives aux hydrocarbures. Ces
documents sont également transmis au ministre de l’Énergie et des Ressources
naturelles dans le cadre de la Loi sur les hydrocarbures et cette loi prévoit que les
renseignements ne deviennent publics qu’après un délai de 2 ans ou de 5 ans
(voir article 140 de la Loi sur les hydrocarbures). Afin d’assurer la cohérence avec
le corpus législatif et réglementaire applicable aux hydrocarbures, le troisième
alinéa de l’article 14 du REAFIE vient donc imposer le même délai au REAFIE.
Par ailleurs, la Loi sur les hydrocarbures reconnaît la préséance des dispositions
prises dans le Règlement sur les prélèvements d’eau et leur protection (RPEP) en
matière de renseignements publics. Donc, pour les documents et renseignements
transmis dans le cadre d’une activité d’exploration ou d’exploitation
d’hydrocarbures, la démarche suivante doit être appliquée :
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Article 15
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Article 16
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12° une attestation du demandeur ou de son représentant à l’effet que tous les
renseignements et les documents qu’il a fournis sont complets et exacts.
Le demandeur doit joindre à sa demande le paiement des frais qui sont exigibles
en vertu de l’Arrêté ministériel concernant les frais exigibles en vertu de la Loi sur
la qualité de l’environnement (chapitre Q-2, r. 28) pour le traitement de sa
demande.
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Article 17
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Article 18
18. Les impacts du projet et de chacune des activités qu’il comporte incluent
notamment :
1° la nature, la source, la quantité et la concentration de tous les contaminants
susceptibles d’être rejetés;
2° une description des impacts anticipés sur l’environnement;
3° une description des mesures d’atténuation proposées, incluant celles
relatives à la remise en état;
4° une description des mesures de suivi, d’entretien, de surveillance et de
contrôle proposées, incluant la description des équipements, des appareils, des
puits d’observation, des points de mesure ou d’échantillonnage et de toute autre
installation nécessaire à cette fin;
5° tout autre renseignement ou document permettant de démontrer la
conformité du projet ou de l’activité aux normes, conditions, restrictions et
interdictions prescrites en vertu de la Loi ou de l’un de ses règlements ou prescrites
par une autorisation délivrée au terme d’une procédure d’évaluation et d’examen
des impacts.
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Article 19
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Article 20
20. Lorsque la demande d’autorisation porte sur l’exercice d’une activité visée
à l’annexe I ou sur l’utilisation d’un équipement ou d’un procédé visé à cette
annexe, celle-ci doit comprendre les renseignements et les documents suivants :
1° l’activité, l’équipement ou le procédé visé par l’annexe I qui est concerné;
2° une estimation, effectuée par une personne compétente dans le domaine :
a) des émissions de gaz à effet de serre annuelles attribuables à l’exercice de
l’activité ou à l’utilisation de l’équipement ou du procédé qui est concerné par la
demande;
b) dans le cas des activités d’hydrocarbures visées au chapitre IV du titre II de
la partie II et en outre des émissions visées au sous-paragraphe a, des émissions
de gaz à effet de serre attribuables à la construction et la fermeture des
installations;
3° une description des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de
serre que le demandeur prévoit mettre en place à toutes les étapes de l’exercice
de l’activité ou de l’utilisation de l’équipement ou du procédé ainsi qu’une
estimation des réductions des émissions de gaz à effet de serre en résultant,
effectuée par une personne compétente dans le domaine, à l’exception des
émissions attribuables à l’utilisation de la biomasse résiduelle comme combustible
principal dans un équipement visé aux paragraphes 1 et 2 de l’annexe I;
4° la démonstration à l’effet que les émissions de gaz à effet de serre
attribuables à l’exercice de l’activité ou à l’utilisation de l’équipement ou du procédé
ont été prises en considération et minimisées en tenant compte des meilleures
technologies disponibles ainsi que de la faisabilité technique et économique
établie par le demandeur.
Le premier alinéa ne s’applique pas :
1° à une demande concernant une activité visée à l’annexe I ou à l’utilisation
d’un équipement ou d’un procédé visé à cette annexe ayant fait l’objet d’une
autorisation du gouvernement en vertu de l’article 31.5 de la Loi suivant
l’application de la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur
l’environnement après le 23 mars 2018. Dans ce cas, le demandeur doit
cependant indiquer la référence aux documents déposés dans le cadre de cette
procédure qui présentent l’estimation des émissions de gaz à effet de serre
attribuables à cette activité, à un équipement ou à procédé ainsi que la démarche
effectuée afin d’atténuer ces émissions;
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Article 21
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Article 22
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Article 23
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Article 24
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Formulaire d’AG
Le formulaire transitoire actuellement disponible sur le site Web du Ministère sera
mis à jour prochainement afin que les nouvelles dispositions du REAFIE soient
prises en compte.
Modification d’une AG
Une municipalité peut faire plusieurs demandes d’autorisation générale, chacune
valide pour une durée de 5 ans. Elle peut également en avoir seulement une et la
modifier au besoin en ajoutant des interventions. Une AG peut aussi inclure tous
les projets projetés sur une période allant jusqu’à 5 ans, mais elle peut également
être demandée pour une période plus courte. En effet, l’AG peut être modifiée tout
au long de sa période de validité mais jamais dans le but d’en prolonger la période
de validité au-delà de 5 ans. Puisque les autorisations générales seront délivrées
en vertu de l’article 22 de la LQE, les modifications d’AG pourront être demandées
comme le prévoit l’article 30 de la LQE.
Les travaux auxquels on refuse une AG sont tous les travaux qui :
Par ailleurs, l’atteinte d’un de ces objectifs ne doit pas se faire au détriment des
autres fonctions. Par exemple, si le projet vise l’amélioration des fonctions
hydrologiques (ex. : diminution de la fréquence des inondations), il ne doit pas se
faire au détriment des fonctions biologiques (ex. : habitat faunique) ou
hydromorphologiques (ex. : continuité sédimentaire).
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Les travaux visés à cet article doivent avoir pour effet de diminuer les
problématiques environnementales associées aux dysfonctionnements morpho-
écologiques ou à la récurrence des entretiens (chenaux à deux niveaux,
reméandrage, retrait de seuils, recalibrage, aménagements de banquettes, etc.).
Une géométrie hydraulique correspond donc aux dimensions du lit du cours d’eau
(caractéristiques hydrauliques de la section transversale à pleins bords), soit la
largeur et la profondeur du cours d’eau. Étant en relation avec l’aire de drainage
d’un cours d’eau ou ses débits, la géométrie hydraulique est reconnue comme
étant adaptée aux conditions du bassin versant lorsque les dimensions
correspondent à cette relation en conditions normales. Ainsi, un cours d’eau pour
une certaine taille de bassin versant, dans une même région hydrographique,
devrait avoir des dimensions particulières (largeur et profondeur). Pour déterminer
celles-ci, il convient de s’appuyer sur des équations de géométrie hydraulique
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connues (courbes régionales) ou sur des données de terrain prises dans des
conditions les plus similaires possibles.
Voici des exemples de travaux qui visent à maintenir ou à rétablir le cours d’eau
dans un profil d’équilibre dynamique :
Il se peut que les travaux ciblent également les fonctions écologiques associées
aux rives ou aux terrains les bordant (référence à l’article 106 de la Loi sur les
compétences municipales (chapitre C-47.1), notamment les zones inondables ou
les zones de mobilité.
Par exemple, des travaux ayant pour but de reméandrer un cours d’eau qui a été
redressé visent également à rétablir les fonctions écologiques de celui-ci. La
remise en état d’un cours d’eau qui a été canalisé pourrait aussi être concernée
par cet article. Ce sont des travaux qui visent à redonner à un cours d’eau ses
caractéristiques naturelles et qui sont plus importants que le simple retrait de
sédiments.
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Voici des exemples de travaux qui visent à maintenir ou à rétablir les fonctions
écologiques d’un cours d’eau :
• Travaux de reméandrage;
• Remise à l’état naturel d’un cours d’eau canalisé;
• Création d’une plaine inondable pour stocker l’eau de manière à atténuer
l’onde de crue et à diminuer les risques d’inondation en aval;
• Recharge sédimentaire (reconstitution du matelas alluvial);
• Diversification des faciès d’écoulement;
• Recréation d’un chenal d’étiage sinueux.
Ensuite, ces travaux pourraient être réalisés dans un milieu humide seulement si
le retrait de sédiments se limite au chenal d’écoulement du cours d’eau; ces
travaux pourront faire l’objet d’une autorisation générale.
Voici des exemples de travaux qui visent à rétablir l’écoulement normal des eaux
d’un cours d’eau :
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de filtration pourraient être acceptables, car une « saine » gestion doit être
concordante avec la dynamique du cours d’eau.
Deuxième alinéa
À l’instar des demandes déposées pour une autorisation ministérielle, le
demandeur devra démontrer qu’il a pris en compte l’ensemble des informations
pertinentes relatives aux particularités du réseau hydrographique du bassin
versant concerné (prises d’eau potable, frayères, dynamique fluviale, etc.) et aux
particularités environnementales spécifiques du site des travaux projetés. À cet
effet, il devra consulter le plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH)
et le plan directeur de l’eau (PDE) du territoire visé par les travaux afin d’évaluer
si ces sites présentent des enjeux particuliers (ex. : milieux humides ou hydriques
d’intérêt pour la conservation, objectifs de conservation des milieux humides et
hydriques identifiés par l’organisme de bassin versant, etc.).
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Article 25
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Article 26
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Article 27
L’article 27 vient préciser les activités qui sont ciblées par l’article 30 de la LQE et
il identifie les cas où une demande de modification devra être déposée en vertu
de l’article 30 de la LQE.
Il est à noter que le REAFIE vient également identifier les activités qui sont ciblées
par le paragraphe 5 du premier alinéa de l’article 30 de la LQE. Les articles 114 et
148 du REAFIE identifient ces cas. Par exemple, l’article 148 du REAFIE assujettit
à une demande de modification l’augmentation et l’exploitation subséquente dans
un lieu d’élevage du rejet annuel de phosphore.
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Article 28
Les activités auxquelles on fait référence ici sont celles assujetties en vertu des
titres II, III et IV de la partie II du REAFIE.
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Article 29
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Article 30
30. Dans le cas où des renseignements basés sur des estimations de données
ont déjà été transmis par le demandeur de modification, celui-ci doit transmettre
les plus récentes données réelles relatives à ces renseignements qu’il a recueillies
dans le cadre de la réalisation de l’activité visée par la demande de modification.
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Article 31
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Article 32
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Article 33
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Article 34
34. Dans le cas où des renseignements basés sur des estimations de données
ont déjà été transmis par le titulaire, celui-ci doit transmettre les plus récentes
données réelles relatives à ces renseignements qu’il a recueillies dans le cadre de
la réalisation de l’activité visée par la demande de renouvellement.
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Article 35
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Article 36
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confirmant que tous les renseignements et les documents qu’il a fournis sont
complets et exacts.
Deuxième alinéa
Cette déclaration n’est pas requise de la part des personnes morales de droit
public telles que les municipalités, Hydro-Québec, les établissements de santé et
de services sociaux, etc.
Troisième alinéa
Le troisième alinéa vise les situations où la déclaration d’antécédents doit être
mise à jour. Cette obligation cible un changement concernant une situation visée
aux articles 115.5, 115.6 et 115.7 de la LQE, soit qu’elle a été précédemment
déclarée et qu’elle a été modifiée (par exemple une déclaration de culpabilité à
l’encontre d’un dirigeant qui survient après le dépôt initial de la déclaration) ou qu’il
s’agit d’une nouvelle situation (par exemple la nomination d’un nouveau dirigeant
qui est dans l’une des situations visées aux articles 115.5 à 115.7). L’obligation de
faire une mise à jour est donc déclenchée lorsque nous sommes en présence des
situations ciblées aux articles 115.5, 115.6 et 115.7. Il n’y aurait donc pas de mise
à jour de la déclaration dans le cas de la nomination d’un dirigeant ou d’un nouvel
actionnaire à moins que ceux-ci soient visés par une des situations ciblées par les
articles 115.5 à 115.7.
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Article 37
37. Le titulaire d’une autorisation qui entend la céder à une personne ou à une
municipalité qui veut poursuivre ou réaliser l’exercice de l’activité autorisée
conformément à l’article 31.0.2 ou 31.7.5 de la Loi doit transmettre au ministre un
avis de cession contenant les renseignements et les documents suivants :
1° le numéro et la date de délivrance de l’autorisation qu’il entend céder;
2° la date prévue de la cession;
3° le nom du cessionnaire et tous les renseignements relatifs à son
identification;
4° la déclaration d’antécédents du cessionnaire dont le contenu est prévu à
l’article 36;
5° le cas échéant, une déclaration attestant que le cessionnaire détient la
garantie ou l’assurance-responsabilité requise pour l’exercice de l’activité visée
par l’autorisation;
6° une attestation du titulaire et du cessionnaire à l’effet que tous les
renseignements et les documents qu’ils ont fournis sont complets et exacts.
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Article 38
Premier alinéa
Le premier alinéa permet au titulaire souhaitant céder son autorisation de
mandater un représentant pour transmettre l’avis de cession. Ce mandataire doit
alors préciser dans l’avis de cession sa qualité pour agir.
Deuxième alinéa
Aucune démarche n’est requise auprès du Ministère pour céder une autorisation
délivrée pour l’exploitation d’un lieu destiné exclusivement à l’élevage d’animaux
et au stockage de déjections animales. Il arrive souvent en exploitation agricole
qu’il y ait plusieurs exploitants ou plusieurs titulaires d’une autorisation. Dans cet
article, le singulier inclut le pluriel. Donc, les nouveaux exploitants sont réputés
être les titulaires des autorisations.
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Article 39
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Article 40
40. Pour l’application de l’article 31.0.5 de la Loi, les activités visées sont :
1° celles pour lesquelles des dispositions de la Loi ou de l’un de ses
règlements traitent de la cessation définitive ou de l’arrêt d’une activité ou de la
fermeture d’un établissement ou d’un lieu;
2° celles visées à l’annexe II.
Sous réserve de tout autre délai prévu par la Loi ou l’un de ses règlements,
quiconque cesse définitivement l’exercice de l’une des activités visées au premier
alinéa doit en informer le ministre au plus tard 30 jours suivant cette cessation en
lui transmettant un avis de cessation d’activité comprenant les renseignements
suivants :
1° le numéro et la date de délivrance de l’autorisation correspondant à l’activité
qui a cessé;
2° la date de cessation de l’activité;
3° le motif de la cessation de l’activité;
4° une déclaration du titulaire de l’autorisation attestant qu’il se conformera
aux mesures de cessation prescrites par le ministre dans son autorisation, le cas
échéant;
5° une déclaration du titulaire attestant que tous les renseignements et les
documents qu’il a fournis sont complets et exacts.
Le REAFIE prévoit, à l’article 40, des renseignements à fournir pour tout avis de
cessation pour les activités énumérées à l’annexe II et dans des règlements
sectoriels (ex. : le Règlement relatif à l’exploitation d’établissements industriels).
Ces renseignements proviennent de certains règlements sectoriels et ils ont été
uniformisés à l’ensemble des activités devant faire l’objet d’un avis de cessation.
Cependant, ces éléments à fournir ont été maintenus dans les règlements
sectoriels, d’où l’importance de les consulter. L’annexe II du REAFIE représente,
quant à elle, une nouveauté pour le régime d’autorisation. En effet, l’apparition de
l’article 31.0.5 de la LQE en 2018 permet d’exiger, par voie réglementaire, des avis
de cessation pour toute activité, ce que fait l’annexe II du REAFIE.
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Premier alinéa
Le REAFIE comprend à l’annexe II une liste d’activités soumises à l’obligation de
transmettre un avis de cessation. Certains règlements sectoriels précisent
également les activités soumises à l’obligation de transmettre un avis de
cessation. Plusieurs activités sont aussi précisées dans la LQE.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa fixe les modalités de transmission et le contenu de l’avis.
Celui-ci doit être transmis dans les 30 jours suivant la cessation définitive et doit
contenir les renseignements prévus aux paragraphes 1 à 5.
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Article 41
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Deuxième alinéa
Des frais seront exigibles pour le dépôt d’une déclaration de conformité. Cette
dernière ne pourra être envoyée au Ministère tant que le paiement n’aura pas été
reçu.
Troisième alinéa
Le plan transmis peut l’avoir été dans n’importe quelle demande d’autorisation. Il
suffit qu’il contienne toutes les informations requises pour la déclaration de
conformité. Un tel plan pourrait également être modifié et simplement retransmis.
Le but de cet alinéa est de simplifier les obligations du déclarant en maximisant le
recours à des informations déjà transmises.
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Article 42
42. Le déclarant doit, dans les plus brefs délais, aviser le ministre de tout
changement à l’un des renseignements et documents fournis dans sa déclaration
de conformité.
S’il s’agit de modifier le nom du déclarant, c’est plutôt l’article 43 du REAFIE qui
s’applique.
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Article 43
43. Celui qui poursuit une activité réalisée par un déclarant doit en aviser le
ministre conformément à l’article 31.0.9 de la Loi en lui soumettant, outre
l’attestation et la garantie visées par cet article, les renseignements et les
documents suivants :
1° les renseignements relatifs à son identification et, le cas échéant, ceux
relatifs aux professionnels ou aux personnes qu’il a mandatés;
2° le cas échéant, une mise à jour de la description de l’activité et de sa
localisation, incluant une mise à jour du calendrier prévu pour les travaux;
3° la date à laquelle l’activité est poursuivie par le nouveau déclarant.
Les obligations prévues au deuxième alinéa de l’article 41 et à l’article 42
s’appliquent, avec les adaptations nécessaires, à celui qui poursuit une activité
faisant l’objet d’une déclaration de conformité.
Premier alinéa
Le premier alinéa concerne les renseignements et les documents demandés
lorsque l’activité admissible à une déclaration de conformité change d’exploitant.
Les renseignements demandés sont simples et visent à identifier l’activité et le
moment du changement de déclarant ainsi qu’à mettre à jour les renseignements
et documents qui avaient été transmis lors de la déclaration initiale.
Comme précisé dans le premier alinéa, l’article 31.0.9 de la Loi exige également
que celui qui poursuit une activité atteste qu’il poursuivra celle-ci conformément
aux conditions, restrictions et interdictions prévues par le REAFIE et qu’il en
fournisse, le cas échéant, la garantie financière.
Dans le cas de la garantie financière, seul l’article 119 du REAFIE exige qu’un tel
document soit transmis lors d’une déclaration de conformité visant l’établissement
ou l’agrandissement d’une sablière.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa permet d’imposer les mêmes obligations que le deuxième
alinéa de l’article 41 (frais exigibles) et que l’article 42 (obligations liées à une
modification de déclaration de conformité). Ainsi, par exemple, dans l’éventualité
où la poursuite d’une déclaration de conformité par un autre exploitant serait
tarifée, ce qui n’est pas le cas actuellement, le deuxième alinéa permettrait
d’exiger la transmission des frais lors de l’avis de changement d’exploitant. Il ne
faut pas oublier que les futures révisions du REAFIE pourraient introduire de
nouvelles obligations de la part des déclarants.
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Article 44
44. Toute activité faisant l’objet d’une déclaration de conformité doit débuter au
plus tard 2 ans suivant la transmission de cette déclaration.
À l’expiration de cette période, le déclarant qui n’a pas débuté son activité doit
transmettre une nouvelle déclaration comprenant une mention à l’effet que la
déclaration initiale est inchangée ou, le cas échéant, une mise à jour des
renseignements et des documents prévus par le premier alinéa de l’article 41 et
par les dispositions particulières applicables à l’activité visée.
Les obligations prévues au deuxième alinéa de l’article 41 et à l’article 42
s’appliquent, avec les adaptations nécessaires, à cette nouvelle déclaration.
Premier alinéa
La déclaration de conformité expire dans un délai de 2 ans à partir de la date de
transmission de celle-ci au Ministère si l’activité visée n’a pas débuté à l’intérieur
de cette période. De plus, l’activité ne peut débuter qu’après le délai de 30 jours
prévu. Par contre, si l’activité a débuté à l’intérieur du délai 2 ans et qu’elle se
poursuit au-delà de cette période, la déclaration de conformité demeure valide
pour toute la durée de réalisation de l’activité.
Deuxième alinéa
Si l’activité n’a pas été réalisée à l’intérieur du délai de 2 ans, l’initiateur doit :
Troisième alinéa
Le troisième alinéa permet d’imposer les mêmes obligations que le deuxième
alinéa de l’article 41 (frais exigibles) et que l’article 42 (obligations liées à une
modification de déclaration de conformité). Dans le cas d’une activité qui n’aurait
pas été réalisée dans un délai de 2 ans, une nouvelle déclaration de conformité
doit être déposée et la tarification visée au deuxième alinéa de l’article 41
s’applique.
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multiples alcaline
Chapitre IX - Carrières et sablières 112 à 120
Chapitre X - Usines de béton 121 à 129
Chapitre XI - Culture et lieu d'élevage 130 à 151
Chapitre XII - Acériculture 152 à 154
Chapitre XIII - Lavage de fruits et de légumes 155 à 158
Chapitre XIV - Sites d’étangs de pêche et sites aquacoles 159 à 165
Chapitre I - Prélèvements d’eau 166 à 173
Titre III - Activités Chapitre II - Gestion des eaux 174 à 226
ayant un impact Chapitre III - Gestion des matières dangereuses résiduelles et
227 à 241
environnemental des déchets biomédicaux
particulier Chapitre IV - Stockage, utilisation et traitement de matières 242 à 299
Chapitre V - Rejets atmosphériques 300 à 311
Chapitre I - Milieux humides et hydriques 312 à 345
Titre IV - Activités
Chapitre II - Activités réalisées à proximité de milieux
réalisées dans 346 à 349
humides et hydriques
certains milieux
Chapitre III - Construction sur un ancien lieu d’élimination 350 à 351
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I - Procédure
Chapitre I – visée par le titre I 45 à 47
de la Loi
Activités visées par une procédure
d’évaluation et d’examen des
II - Procédure
impacts visée par le titre 48 à 49
II de la Loi
Partie II - Titre I
Chapitre II –
50
Activités encadrées par d’autres lois ou règlements
Chapitre III –
51 à 54
Activités exemptées de manière générale
Chapitre IV –
55 à 57
Travaux de recherche et d’expérimentation
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Article 45
45. À moins de faire l’objet d’une décision contraire en vertu de l’article 31.6 de
la Loi, en outre des activités visées à l’article 22 de la Loi, est soumise à une
autorisation toute activité découlant d’un projet visé par la procédure d’évaluation
et d’examen des impacts sur l’environnement prévue par la sous-section 4 de la
section II du chapitre IV du titre I de la Loi et pour laquelle l’autorisation du
gouvernement prévoit une condition, une restriction ou une interdiction.
L’autorisation ministérielle ne peut toutefois être délivrée avant que l’autorisation
du gouvernement soit délivrée en vertu de l’article 31.5 de la Loi, sauf lorsque les
activités visées par l’autorisation ministérielle ont pour but de compléter une étude
d’impact.
Premier alinéa
L’article 45 pose la règle générale relative aux activités soumises à la procédure
d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement au Québec méridional.
Lorsque l’autorisation gouvernementale (décret) délivrée en vertu de l’article 31.5
de la Loi prévoit une condition, une restriction ou une interdiction, l’activité visée
doit obtenir une autorisation en vertu de l’article 22 de la Loi.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa prévoit toutefois une exception à cette règle si la réalisation
de l’activité visée par l’autorisation ministérielle est nécessaire pour compléter
l’étude d’impact.
Attention! La situation n’est pas la même en milieu nordique (voir l’article 47).
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Article 46
46. Les activités visées par l’article 45 peuvent faire l’objet d’une déclaration de
conformité ou être exemptées d’une autorisation, selon ce qui est prévu par le
présent règlement.
Malgré le premier alinéa et à moins de faire l’objet d’une décision contraire en
vertu de l’article 31.6 de la Loi, ne sont pas admissibles à une déclaration de
conformité et ne sont pas exemptées, les activités suivantes :
1° les activités de déboisement;
2° les travaux de construction d’un ouvrage de stockage étanche de déjections
animales;
3° la construction de toute infrastructure linéaire visée par le Règlement relatif
à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets
(chapitre Q-2, r. 23.1), y compris les chemins temporaires ou permanents
nécessaires pour accéder à cette infrastructure;
4° la construction d’un pont et d’un ponceau, incluant les ouvrages
temporaires;
5° la construction de seuils dissipateurs d’énergie et de déflecteurs;
6° le stockage, le concassage et le tamisage de brique, de béton et d’enrobé
bitumineux effectués lors de travaux de construction;
7° la construction et l’exploitation d’un lieu d’entreposage de produits pétroliers
ou de mélanges liquides d’hydrocarbures.
Pour l’application du présent article, la construction d’une infrastructure, d’un
lieu ou d’un ouvrage comprend son implantation, son remplacement, sa
modification substantielle et son démantèlement.
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Paragraphe 3
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Article 47
47. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, les
renseignements et les documents additionnels exigés pour une activité visée par
l’article 45 sont ceux prévus aux titres II, III et IV de la partie II pour l’activité
concernée.
Un demandeur n’est toutefois pas tenu de fournir de nouveau des
renseignements et des documents exigés lorsque ceux-ci ont déjà été fournis dans
le cadre de la procédure d’évaluation et d’examen des impacts. Il doit tout de
même indiquer où se retrouvent les renseignements et les documents exigés dans
ceux déjà transmis au ministre.
Premier alinéa
Il précise les renseignements et documents additionnels demandés lorsque
l’activité a fait l’objet de la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur
l’environnement.
Deuxième alinéa
Si les renseignements et documents demandés ont déjà été présentés dans le
cadre de la procédure d’évaluation, le demandeur n’a pas à les présenter de
nouveau mais doit indiquer où les trouver. Il pourra fournir le lien menant
directement au document en question inscrit au Registre public des évaluations
environnementales (https://www.ree.environnement.gouv.qc.ca/index.asp) et
préciser à quelle page du document l’information est mentionnée. Le demandeur
n’a pas à transmettre de nouveau le document et l’analyste dispose de toute
l’information nécessaire pour effectuer son analyse.
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Article 48
48. Est soumise à une autorisation, toute activité découlant d’un projet visé par
la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et le milieu
social, dans la mesure où une telle activité est assujettie à une autorisation
ministérielle en vertu de l’article 22 de la Loi et du présent règlement.
Les activités visées par le premier alinéa peuvent faire l’objet d’une déclaration
de conformité ou être exemptées d’une autorisation, selon ce qui est prévu par le
présent règlement.
Les activités visées par une autorisation ministérielle, une déclaration de
conformité ou une exemption ne peuvent toutefois débuter avant la délivrance du
certificat ou de l’attestation par le ministre conformément aux articles 154 et 189
de la Loi, sauf lorsqu’elles visent à compléter une étude d’impact.
Premier alinéa
Pour toute activité découlant d’un projet visé par la procédure d’évaluation et
d’examen des impacts sur l’environnement et le milieu social (projets réalisés dans
la région de la Baie-James et du Nord québécois), l’initiateur de projet doit attendre
la décision du ministre (certificat d’autorisation ou avis de non-assujettissement)
avant de l’entreprendre. Avant la décision, aucun certificat d’autorisation ne peut
être délivré et l’initiateur ne peut pas déposer de déclaration de conformité ni se
prévaloir des exemptions.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa prévoit toutefois une exception à cette règle si la réalisation
de l’activité visée par l’autorisation ministérielle est nécessaire pour compléter
l’étude d’impact.
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Article 49
49. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, les
renseignements et les documents additionnels exigés pour une activité visée au
premier alinéa de l’article 48 sont :
1° le certificat d’autorisation ou l’attestation de non-assujettissement délivré
par le ministre en vertu de l’article 154 ou de l’article 189 de la Loi;
2° les renseignements et les documents prévus aux titres II, III et IV de la
partie II pour l’activité concernée.
Un demandeur n’est toutefois pas tenu de fournir de nouveau des
renseignements et des documents exigés lorsque ceux-ci ont déjà été fournis dans
le cadre de la procédure d’évaluation et d’examen des impacts. Il doit tout de
même indiquer où se retrouvent les renseignements et les documents exigés dans
ceux déjà transmis au ministre.
Premier alinéa
Il précise les renseignements et documents additionnels demandés selon le type
d’activité pour les activités soumises à la procédure d’évaluation et d’examen des
impacts sur l’environnement et le milieu social (projets réalisés dans la région de
la Baie-James et du Nord québécois).
Deuxième alinéa
Si les renseignements et documents demandés ont déjà été présentés dans le
cadre de la procédure d’évaluation, l’initiateur de projet n’a pas à les transmettre
de nouveau, mais il doit indiquer où les trouver. Il pourra fournir le lien menant
directement au document en question inscrit Registre public des évaluations
environnementales (http://www.ree.environnement.gouv.qc.ca/index.asp) et
préciser à quelle page du document l’information est mentionnée. Le demandeur
n’a pas à transmettre de nouveau le document et l’analyste dispose de toute
l’information nécessaire pour effectuer son analyse.
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Article 50
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Premier alinéa
Cet alinéa décrit les activités qui ne sont soumises ni aux articles 22 et 30 de la
LQE ni aux déclencheurs introduits par le REAFIE, car elles sont encadrées par
d’autres lois ou règlements.
Les réservoirs visés par la Loi sur le bâtiment sont tous les réservoirs qui contiennent
des produits pétroliers. Il peut s’agir, par exemple, de réservoirs souterrains comme
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Deuxième alinéa
Le premier alinéa de l’article 50 du REAFIE décrit les activités qui ne sont
soumises ni aux articles 22 et 30 de la LQE ni aux déclencheurs introduits par le
REAFIE, car elles sont encadrées par d’autres lois ou règlements. Cela comprend,
notamment, les activités dont la réalisation est soumise au Règlement sur
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Cependant, le deuxième alinéa de cet article mentionne que pour certaines de ces
activités, les articles 22 et 30 de la Loi et le présent règlement s’appliquent
lorsqu’elles découlent d’un projet assujetti à une procédure d’évaluation et
d’examen des impacts sur l’environnement, à moins de faire l’objet d’une décision
contraire en vertu de l’article 31.6 de la Loi. Cet alinéa vient donc rappeler
l’encadrement des activités soumises à la procédure d’examen et d’évaluation des
impacts environnementaux, qui est prévu à l’article 45 du REAFIE.
Guide de référence du REAFIE Version 1.0 Août 2021
Article 51
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Il est à noter que les sondages et les forages font l’objet d’une exemption distincte
à l’article 52 afin que des conditions applicables dans les milieux humides et
hydriques puissent être prévues.
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l’exception des appareils ou équipements de traitement des eaux, qui sont visés
par le paragraphe 3 du premier alinéa de l’article 22, les rejets d’eaux usées n’ont
pas de déclencheurs nommés à l’article 22 ou dans le REAFIE. Pour chaque cas,
on doit se demander si le rejet d’eaux usées est susceptible d’entraîner le rejet de
contaminants dans l’environnement ou de modifier la qualité de l’environnement
afin de déterminer si ce rejet est assujetti à l’article 22 de la LQE en raison du
deuxième alinéa de cet article.
Dans le cas des eaux usées qui ne sont pas d’origine industrielle, il faut noter que
les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées sont conçus pour
traiter des eaux d’origine domestique. Pour les rejets de ce type (résidentiel ou
commercial), il n’est donc pas nécessaire d’obtenir une autorisation en vertu de
l’article 22 de la Loi. C’est la raison pour laquelle la mention « d’origine
industrielle » est précisée.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa distingue les activités connexes des activités propres ou
intrinsèques. Les activités propres bénéficient de l’exemption du paragraphe 6,
alors que les activités connexes n’en bénéficient pas. Ainsi, plusieurs activités
demeurent assujetties à l’article 22 de la Loi. Par exemple :
Matières résiduelles
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La fertilisation et l’amendement des sols avec une matière résiduelle ne sont pas
exemptés de l’application des articles 22 et 30 de la LQE en vertu du paragraphe
6, car ils restent visés par le paragraphe 8 du premier alinéa de l’article 22 de la
LQE.
Il est de pratique courante pour les producteurs maraîchers de laisser au sol, lors
de la récolte, les résidus de culture non désirés, et de les enfouir immédiatement
pour éviter les maladies, les ravageurs et les odeurs. Cette pratique n’est pas visée
explicitement par le REAFIE et fait partie de l’exemption relative à la culture des
végétaux, tout comme l’enfouissement des résidus végétaux lors du labour d’une
prairie. La même logique s’applique également à l’enfouissement d’un engrais
vert, à une culture abandonnée ou à des résidus de culture laissés au champ lors
de la récolte.
Par contre, si les végétaux retournés au sol ont momentanément quitté la ferme,
par exemple dans le cas typique où l’acheteur les retourne à la ferme après avoir
constaté la présence de maladies, ils ne sont pas visés par la présente exemption
et sont plutôt gérés selon le Guide sur le recyclage des matières résiduelles
fertilisantes, et ce sujet fait donc partie du chantier MRF. Aucun article du REAFIE
ne s’applique à ce cas.
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Article 52
L’article 52 du REAFIE prévoit des exemptions pour les activités qui ne nécessitent
pas de travaux en milieux humides et hydriques. Il est à noter que certaines des
activités pourraient engendrer des interventions dans les milieux humides et
hydriques, par exemple une course de bateaux. Elles ne seront alors exemptées
en vertu du présent article que si elles ne nécessitent pas de travaux tels qu’un
remblai, un déblai, l’érection d’une structure ou la mise en place d’infrastructures.
Paragraphe 1
Le paragraphe 1 vise les sondages et les forages. Les deux activités entraînent
des déblais et constituent donc des travaux. À ce titre, elles ne sont pas exemptées
en milieux humides et hydriques. Dans ces milieux, on doit se référer à l’article 319
pour déterminer les conditions d’admissibilité à une déclaration de conformité.
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Paragraphe 2
Le paragraphe 2 vise les spectacles ou les événements nécessitant l’utilisation
d’un équipement pyrotechnique ou d’un dispositif ou d’un appareil destiné à
reproduire ou à amplifier le son. L’impact environnemental principal de tels
événements est le bruit. Le paragraphe 2 officialise l’application faite
historiquement et généralise l’exemption qui se trouvait dans le RRALQE (qui a
été abrogé le 31 décembre 2020) relativement aux activités sportives et
récréatives en milieux humides et hydriques.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 vise les courses, les essais ou les spectacles de véhicules
motorisés. Il est important de noter que l’article 52 n’exempte pas d’une
autorisation la construction de pistes de course ou d’autres types de structures en
milieux humides et hydriques.
Paragraphe 4
Le paragraphe 4 exempte d’une autorisation les infrastructures linéaires. Les
infrastructures visées sont définies à l’article 4 du REAFIE. Ce sont les
infrastructures routières (à l’exception des installations de gestion et de traitement
de l’eau visées à l’article 32 de la Loi), les oléoducs, les conduites de transport et
de distribution de gaz naturel et les lignes de transport ou de distribution en matière
d’énergie électrique ou de télécommunications.
Les activités relatives à ces infrastructures linéaires sont exemptées, que ce soit
la mise en place de ces infrastructures (aménagement), leur entretien ou leur
démantèlement à la fin de leur vie utile.
Paragraphe 5
Le paragraphe 5 exempte d’une autorisation les activités de concassage et de
tamisage lors de travaux de construction et de démolition. Ce paragraphe
officialise l’application qui était faite de la LQE puisque les activités réalisées dans
le cadre de travaux de construction ou de démolition ne nécessitaient pas
d’autorisation historiquement.
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Il est à noter que si les travaux visent des matières résiduelles, elles doivent
respecter les conditions du chapitre IV du titre III de la partie II pour être
soustraites. En ce qui concerne les activités de concassage et de tamisage en
chantier, on doit se référer à l’article 281 du REAFIE pour les matières résiduelles
exemptées.
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Article 53
Ces travaux doivent être réalisés hors des milieux humides, des lacs ou des cours
d’eau, mais peuvent être réalisés en plaine inondable et en rive.
Les équipements techniques afférents sont de nature variée et peuvent viser une
turbine, une pale d’éolienne, des équipements servant au stockage ou à la
transformation de l’électricité produite par l’installation de production d’électricité,
etc. L’exemption ne vise que le remplacement ou la modification de tels
équipements et non l’installation de nouveaux équipements techniques (ex. :
l’ajout d’un poste de transformation à proximité d’un équipement de production
d’électricité). Par ailleurs, l’ajout d’un équipement indépendant (ex. : l’ajout d’une
éolienne) ne constitue pas un équipement technique afférent à une installation de
production d’électricité.
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Article 54
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Paragraphe 1
Le paragraphe 1 exempte d’une autorisation ou d’une modification d’autorisation
le brûlage de bâtiments installés sans droit sur les terres du domaine de l’État à la
condition que ce brûlage soit rendu nécessaire par l’impossibilité physique de
procéder autrement. Ainsi, s’il est possible de démanteler le bâtiment et de
transporter les débris vers un lieu de valorisation ou d’enfouissement, cette
méthode doit être priorisée.
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Le brûlage sera effectué là où est situé le bâtiment sans droit; il se peut donc que
cette activité soit réalisée dans des milieux sensibles (ex. : milieu humide, rive).
Cependant, le site doit être aménagé afin que les eaux de ruissellement
n’atteignent pas un cours d’eau, un lac ou de l’eau libre dans un milieu humide.
On doit donc s’assurer que la topographie du terrain prévient l’écoulement de l’eau
ou disperser les cendres afin qu’il n’y ait pas d’écoulement vers l’eau.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 exempte d’une autorisation ou d’une modification d’autorisation
la disposition en andains de bois retiré des abords d’un barrage. Le terme
« barrage » a le même sens ici que dans la Loi sur la sécurité des barrages, soit
« tout ouvrage destiné à dériver ou retenir les eaux d’un cours d’eau ou celles d’un
lac ou réservoir mentionné dans le Répertoire toponymique du Québec ou dans
l’un de ses suppléments ».
Le bois retiré des abords d’un barrage est également appelé « bois de clamage »
par certains intervenants spécialisés dans le domaine.
Comme cette activité ne constitue pas une forme de valorisation, elle ne doit pas
être confondue avec les activités de valorisation contenues au chapitre IV du titre
III de la partie II.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 vise le même bois de clamage que le paragraphe 2 et exempte
d’une autorisation ou d’une modification d’autorisation le brûlage à l’air libre de ces
matières ligneuses. Les conditions visent à limiter le volume brûlé chaque jour, à
éloigner cette activité des habitations, à interdire l’utilisation d’accélérant constitué
de matières dangereuses résiduelles et à prévenir la contamination des eaux de
surface.
Paragraphe 4
Le paragraphe 4 exempte d’une autorisation ou d’une modification d’autorisation
l’installation d’une fosse de rétention lorsqu’elle ne dessert pas un lieu ou un
bâtiment visé par le Règlement sur l’évacuation et le traitement et l’évacuation des
eaux usées des résidences isolées (RETEURI).
Cette exemption permet que des eaux usées puissent être stockées dans la fosse.
Ces eaux usées peuvent être ou non d’origine domestique. L’exemption ne précise
aucune restriction sur l’origine des eaux usées.
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Article 55
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Pour que les travaux soient admissibles à une déclaration de conformité, aucune
matière dangereuse ne doit être rejetée directement dans l’environnement (rejets
dans l’eau, l’atmosphère ou les sols) ou dans un système d’égout, et ce, même si
ce rejet est autorisé. Cette condition permet d’analyser l’ensemble du projet en
processus d’autorisation, le cas échéant.
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Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa vise les conditions d’exploitation qui devront être respectées
en tout temps lors de la réalisation de l’activité. À ces conditions d’exploitation
s’ajoutent celles incluses dans la déclaration du professionnel visée au paragraphe
2 du premier alinéa de l’article 56.
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Article 56
56. Outre ce qui est prévu à l’article 41, une déclaration de conformité pour une
activité de recherche et d’expérimentation visée à l’article 55 doit comprendre les
renseignements suivants :
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Article 57
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Article 58
Le REAFIE contient une disposition contraire à l’article 132 qui précise que certaines
dispositions du titre IV ne s’appliquent pas aux activités de culture de végétaux non
aquatiques et de champignons.
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Article 59
Information complémentaire :
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Article 60
60. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, la demande
d’autorisation doit comprendre les renseignements et les documents additionnels
suivants :
1° une liste et une description sommaire des activités d’assainissement que le
demandeur est en train d’accomplir ou se propose d’accomplir ainsi que des
précisions sur les objectifs, les calendriers et l’état d’avancement de ces activités;
2° un schéma général de procédé et, au besoin, des schémas par secteur.
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Article 61
L’article 61 reprend, sans le modifier, le délai qui était prévu par le paragraphe 1
de l’article 5 du Règlement sur les attestations d’assainissement en milieu
industriel (RAAMI). L’article 5 de ce règlement (renommé Règlement relatif à
l’exploitation d’établissements industriels) a été abrogé le 31 décembre 2020.
Information complémentaire :
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Article 62
Le délai de 180 jours a préséance sur le délai de 120 jours prévu à l’article 35 du
REAFIE.
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Article 63
Par contre, un nouvel établissement dont l’autorisation initiale a été délivrée avant
mars 2018 a déjà fait l’objet d’une consultation publique lors de la délivrance de
son autorisation initiale selon les exigences de l’ancien régime. L’article 63 vient
préciser qu’il n’est pas assujetti à une seconde consultation publique obligatoire
lors de son premier renouvellement, comme le requerrait l’article 31.20 de la Loi,
et ce, afin d’éviter le dédoublement et un alourdissement des démarches
applicables à un tel établissement.
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Les cas visés à l’article 66 du REAFIE (« cas prévus par règlement ») s’appliquent
le cas échéant lors de ce premier renouvellement (nouvel établissement qui a
obtenu sa première autorisation avant le 23 mars 2018).
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Article 64
L’article 64 du REAFIE :
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L’article 64 du REAFIE reprend des parties du contenu des articles 31.20 et 31.21
de la LQE, telle qu’elle se lisait avant le 23 mars 2018. Dans un souci de
transparence, la consultation publique sur le site Internet du Ministère a été
ajoutée et est devenue obligatoire.
Information complémentaire :
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Article 65
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Article 66
66. Les articles 31.20 et 31.21 de la Loi ainsi que les articles 64 et 65 du présent
règlement s’appliquent également, avec les adaptations nécessaires, à toute
demande de renouvellement d’autorisation subséquente, au premier
renouvellement d’une autorisation d’un établissement industriel existant au sens
du deuxième alinéa de l’article 31.25 de la Loi et à toute demande de modification
d’autorisation ayant pour objet, relativement à une norme relative au rejet de
contaminants établie par le ministre en vertu du premier alinéa de l’article 26 de la
Loi, selon le cas :
1° de retarder de plus de 6 mois la date de mise en application de cette norme
relative au rejet de contaminants établie par le ministre en vertu du premier alinéa
de l’article 26 de la Loi;
2° d’obtenir des modifications à une norme relative au rejet de contaminants
établie par le ministre en vertu du premier alinéa de l’article 26 de la Loi.
L’article 66 du REAFIE encadre les cas ponctuels « prévus par règlement » pour
lesquels une consultation publique doit avoir lieu. Cet article est en application de
l’article 31.22 de la Loi et du dernier alinéa de l’article 31.26 de la Loi.
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Information complémentaire :
Un des cas des articles 8 et 9 du RAAMI (abrogé le 31 décembre 2020) n’est pas
repris par l’article 66 du REAFIE, soit le paragraphe 3 :
Dans ce cas, une consultation publique n’est plus requise lors de changements
apportés aux procédés ou aux équipements industriels, l’article 30 encadrant ces
modifications.
Il est à noter que les articles 64 (cas obligatoires) et 66 du REAFIE (cas ponctuels)
prévoient tous les cas nécessitant une consultation publique. Il n’y a pas
d’obligation de consultation publique lorsque le Ministère modifie ou impose une
norme de sa propre initiative. Par le passé, le Ministère a procédé à des
consultations publiques lors de l’imposition ou de la modification de normes dans
le but de respecter l’esprit de l’article 31.15 de la LQE, tel qu’il se lisait à cette
époque. Les dispositions visées ayant été abrogées lors de la modification légale
entrée en vigueur en mars 2018, il n’est pas nécessaire d’effectuer une
consultation publique lorsque le Ministère modifie ou impose une norme.
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Article 67
Pour toute activité qui vise la valorisation des matières résiduelles, on doit se
référer au chapitre IV du titre III du REAFIE.
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Article 68
68. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, une demande
d’autorisation qui concerne l’un des lieux ou installations suivants doit comprendre
les renseignements et les documents additionnels prévus au deuxième alinéa :
1° un lieu d’enfouissement technique;
2° un lieu d’enfouissement de débris de construction ou de démolition;
3° un lieu d’enfouissement en tranchée;
4° une installation d’incinération;
5° un centre de transfert de matières résiduelles;
6° un lieu d’enfouissement de matières résiduelles de fabrique de pâtes et
papiers;
7° un lieu d’enfouissement de matières résiduelles de scierie;
8° un lieu d’enfouissement de matières résiduelles d’usine de fabrication de
panneaux à lamelles orientées.
Les renseignements et les documents additionnels sont :
1° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 1 km;
2° la description du zonage municipal dans un rayon de 2 km;
3° la localisation de tout aéroport dans un rayon de 8 km;
4° les plans et devis de l’installation ainsi que de tout équipement ou ouvrage
requis;
5° un programme d’entretien et d’inspection, un programme de contrôle et de
surveillance ainsi qu’un programme d’échantillonnage et d’analyse concernant les
eaux, les lixiviats, les gaz et la qualité de l’air;
6° tout document établissant le respect des conditions fixées par le Règlement
sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (chapitre Q-2, r. 19)
lorsque la demande comporte, pour le lieu d’élimination ou pour une de ses
composantes, soit une exemption à une obligation prescrite par ce règlement, soit
l’utilisation d’un système, d’une technique ou d’un matériau alternatif, dans la
mesure où une disposition de ce règlement donne ouverture à une pareille
exemption ou utilisation;
7° sauf pour une installation d’incinération et un centre de transfert :
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Article 69
69. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, une demande
d’autorisation qui concerne un lieu d’enfouissement en milieu nordique doit
comprendre les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 1 km;
2° une étude décrivant le sol à l’endroit où sera aménagé le lieu
d’enfouissement, et ce, jusqu’à une profondeur minimale de 30 cm sous le niveau
d’enfouissement prévu des matières résiduelles;
3° les plans et devis de l’installation ainsi que de tout équipement ou ouvrage
requis.
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Article 70
L’article 70 du REAFIE reprend deux soustractions qui étaient aux articles 146 et
155 du REIMR. Ces articles ont été abrogés le 31 décembre 2020. Le REAFIE
vient modifier l’obligation de transmission des données relativement à ces
activités, qui devra se faire désormais par la déclaration de conformité.
Paragraphe 2
Les viandes non comestibles (VNC) sont incluses dans la définition de matière
résiduelle (MR) de la LQE. Toutefois, la gestion de VNC est encadrée par le
Règlement sur les aliments (chapitre P-29, r. 1). La définition de « viandes non
comestibles » (VNC) se trouve à l’article 7.1.1 du Règlement sur les aliments. Les
VNC comprennent notamment les cadavres ou parties d’animaux morts et non
destinés à la consommation humaine, les déchets d’abattoir, les déchets des
opérations de charcuterie ou de mise en conserve de viandes ainsi que les huiles
et graisses issues des opérations mentionnées précédemment. Selon le MAPAQ,
au sens du Règlement sur les aliments, les boues produites par les abattoirs ne
sont pas des VNC.
Le présent article vient préciser que ces lieux ne sont pas assujettis à une
autorisation prévue au paragraphe 7 de l’article 22 de la LQE. Ces installations
d’incinération de viandes non comestibles de capacité égale ou inférieure à une
tonne par heure ne sont pas régies par le REIMR (voir l’article 121, qui définit le
champ d’application du chapitre III visant les installations d’incinération), mais elles
sont assujetties aux normes du Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère
qui leur sont applicables. Dans le cas où la capacité serait supérieure à une tonne
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Selon le Règlement sur les aliments, seul le possesseur d’origine peut procéder à
l’incinération de ces viandes non comestibles. Aux fins du Règlement sur les
aliments, le possesseur d’origine comprend exclusivement l’agriculteur dans le cas
de ses animaux d’élevage, l’exploitant d’un abattoir ou d’une conserverie de
viandes, le fabricant, le préparateur, le conditionneur, le vendeur ou l’entreposeur
d’aliments, ainsi qu’une personne exerçant l’activité de restaurateur.
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Article 71
71. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité doit
comprendre les renseignements suivants :
1° dans le cas de l’activité visée au paragraphe 1 de l’article 70, une
confirmation du déclarant que l’activité sera réalisée conformément au Règlement
sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (chapitre Q-2, r. 19);
2° dans le cas de l’activité visée au paragraphe 2 de l’article 70, une
déclaration d’un ingénieur attestant que l’installation est conforme à la Loi et au
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1).
Le déclarant d’une activité visée au paragraphe 1 du premier alinéa doit,
lorsqu’il transmet sa déclaration de conformité au ministre, en transmettre une
copie à la municipalité régionale de comté concernée ou, le cas échéant, à la
municipalité locale concernée dont le territoire n’est pas compris dans celui d’une
municipalité régionale de comté.
Dans le cas d’un lieu d’enfouissement en territoire isolé, une copie complète de la
déclaration de conformité doit également être transmise à la MRC ou, en l’absence
de MRC, à la municipalité locale. Cette obligation est reprise de l’article 146 du
REIMR, abrogé le 31 décembre 2020. À noter qu’il demeure de la responsabilité
du déclarant de transmettre sa déclaration à la MRC ou à la municipalité locale et
ce, même avec le service en ligne aux citoyens.
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§ 3. — Activités exemptées
Article 72
72. Sont exemptés d’une autorisation en vertu de la présente section ainsi que
d’une modification d’autorisation en vertu de l’article 30 de la Loi :
1° le stockage de matières résiduelles destinées à servir de matériaux de
recouvrement sur des aires qui respectent les exigences d’étanchéité fixées par le
Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles
(chapitre Q-2, r. 19) et qui n’ont pas fait l’objet d’un recouvrement final prescrit par
l’article 50 de ce règlement;
2° la valorisation de matières résiduelles à titre de matériaux de recouvrement
utilisés pour le recouvrement journalier dans un lieu d’enfouissement technique ou
pour le recouvrement mensuel dans un lieu d’enfouissement de débris de
construction ou de démolition visés par ce règlement.
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Article 73
Ce sont donc les centres de transfert qui reçoivent 30 tonnes métriques ou moins
par semaine qui sont exemptés.
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Article 74
Il est à noter qu’en vertu de l’article 6 du REIMR, les lots de branches, souches ou
arbustes inférieurs à 60 m3 n’ont pas à être enfouis dans un lieu d’enfouissement
autorisé en vertu du REIMR. L’article 74 vient préciser les conditions auxquelles
l’enfouissement de ces lots de branches, souches ou arbustes peut être exempté
d’une autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE.
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Article 75
Il est à noter qu’en vertu de l’article 6 du REIMR, les espèces floristiques dont le
transport est susceptible d’entraîner la propagation d’espèces exotiques
envahissantes (EEE) n’ont pas à être enfouies dans un lieu d’enfouissement
autorisé en vertu du REIMR. L’article 75 vient préciser les conditions auxquelles
l’enfouissement de ces EEE peut être exempté d’une autorisation en vertu de
l’article 22 de la LQE.
L’article 75 vise l’enfouissement d’EEE sur le site où elles sont enlevées. Les
conditions visent à réduire le risque de dissémination de ces espèces et à assurer
la revégétalisation avec d’autres espèces.
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L’enfouissement d’EEE dans un lieu autre que le lieu d’où elles proviennent doit
faire l’objet d’une autorisation sauf si les EEE sont dirigées vers une installation
d’élimination régie par le Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de
matières résiduelles (REIMR).
Premier alinéa
Les activités visées à l’article 75 doivent donc avoir pour objet l’enfouissement des
EEE. La gestion d’EEE en chantier de construction, de démolition ou d’entretien
n’est pas visée si l’exploitant ne souhaite pas les éliminer. Il est donc bien
important de déterminer l’objectif de l’activité visée. Toutefois, même lors des
travaux de construction, de démolition ou d’entretien, les EEE doivent demeurer
sur le site (en cas de transport vers un autre lieu, elles doivent être gérées comme
des matières résiduelles) et ces activités doivent respecter la réglementation en
vigueur (ex. : encadrement des activités réalisées dans des milieux sensibles
comme les milieux humides et hydriques qui nécessitent une autorisation en vertu
du premier alinéa du paragraphe 4 de l’article 22 de la LQE, à moins de respecter
les conditions d’une soustraction du titre IV de la partie II).
Cet alinéa, par les distances devant être respectées, permet l’enfouissement dans
une plaine inondable pour la portion située hors du littoral et de la rive. Parce
qu’elle implique une intervention dans un milieu hydrique, cette activité
d’enfouissement en plaine inondable sera donc aussi visée par le chapitre I du titre
IV du REAFIE, soit le chapitre « Milieux humides et hydriques », débutant à l’article
312. L’enfouissement d’espèces floristiques nuisibles et exotiques envahissantes
est permis en exemption à l’article 320 lorsque réalisé en plaine inondable. Notons
finalement que le RAMHHS s’appliquera pour encadrer cette intervention.
Deuxième alinéa
L’utilisation de végétaux appartenant aux mêmes strates est nécessaire pour
assurer un recouvrement complet du sol mis à nu. Toutefois, l’ajout de végétaux
de strates supérieures est permis en tout temps. Hors des milieux humides et
hydriques, l’activité de revégétalisation n’est pas visée par l’article 22 de la LQE,
et en milieux humides et hydriques, il existe une exemption au paragraphe 1 de
l’article 329 du REAFIE permettant l’ajout de tels végétaux.
Par exemple, un site dont la strate initiale était uniquement herbacée (ex. :
roseaux) peut utiliser un ensemencement hydraulique composé d’espèces
herbacées.
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Article 76
Premier alinéa
Les lieux d’élimination de neige étaient déjà visés par l’obligation réglementaire
d’obtenir une autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE en raison du Règlement
sur les lieux d’élimination de neige, remplacé par le Règlement sur la gestion de
la neige, des sels de voirie et des abrasifs le 31 décembre 2020.
Deuxième alinéa
La définition de « lieu d’élimination de neige » demeure la même que celle qui se
trouvait dans le Guide d’aménagement des lieux d’élimination de neige et mise en
œuvre du Règlement sur les lieux d’élimination de neige :
Troisième alinéa
Les systèmes de gestion des eaux pluviales faisant partie intégrante d’un lieu
d’élimination de neige, ils sont analysés lors de la demande d’autorisation en vertu
de la présente section (paragraphe 10 du premier alinéa de l’article 22 de la LQE).
Le troisième alinéa vient donc retirer l’obligation de demander une autorisation en
vertu du paragraphe 3 du premier alinéa de l’article 22 de la LQE.
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Article 77
77. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente section doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° lorsque l’exploitation du lieu nécessite des fondeuses et des chutes dans
un système d’égout, un rapport technique signé par un ingénieur permettant
d’évaluer la capacité de la station d’épuration à traiter la neige et les eaux de fonte
de neige;
2° dans tout autre cas, les renseignements et les documents exigés au
deuxième alinéa de l’article 68 pour une installation d’élimination de matières
résiduelles, avec les adaptations nécessaires.
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Article 78
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Deuxième alinéa
Cet alinéa vient préciser que les activités de forage et de décapage réalisées dans
le cadre des activités minières visées à cet article nécessitent une autorisation.
Par exemple, tous les travaux de décapage nécessaires avant l’aménagement
d’une infrastructure minière sont assujettis à une autorisation. Les activités de
forage qui sont nécessaires pour réaliser l’activité d’extraction de minerai,
notamment pour déposer des explosifs sur le site, sont aussi visées par une
autorisation.
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Article 79
79. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par le présent chapitre doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 1 km;
2° une étude de caractérisation concernant, selon le cas, le gisement, le
minerai, les résidus miniers et les concentrés;
3° les plans et devis nécessaires à la réalisation de l’activité;
4° le plan de gestion des eaux, incluant un bilan des eaux utilisées et de celles
rejetées;
5° une étude prédictive du climat sonore lorsqu’une habitation ou un
établissement public est situé à moins de 1 km du site minier;
6° lorsque le projet comprend l’aménagement d’une aire d’accumulation des
résidus miniers :
a) une étude hydrogéologique présentant un modèle conceptuel décrivant le
contexte hydrogéologique et l’écoulement des eaux souterraines pour le territoire
visé et qui permet d’établir les liens hydrauliques entre le site et les milieux
récepteurs;
b) une modélisation, signée par un ingénieur ou un géologue, établissant que
les mesures d’étanchéité en place permettront d’éviter la dégradation de la qualité
des eaux souterraines;
c) si une digue doit être aménagée, une étude géotechnique portant sur la
stabilité de cette digue, la capacité portante de son terrain de fondation et
l’évaluation des tassements du sol qui peuvent se produire ou, le cas échéant, les
raisons justifiant que de telles analyses ne sont pas requises;
7° lorsque le projet vise l’exploitation d’une mine ou d’une usine de traitement
du minerai, une modélisation de la dispersion des émissions atmosphériques
conformément aux exigences de l’annexe H du Règlement sur l’assainissement
de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1);
8° lorsque le projet comporte une usine de traitement de minerai, une étude
hydrogéologique présentant un modèle conceptuel décrivant le contexte
hydrogéologique et l’écoulement des eaux souterraines pour le territoire visé et
permettant d’établir les liens hydrauliques entre le site et les milieux récepteurs;
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Article 80
80. Toute demande d’autorisation pour des activités minières visées à l’article
78, qui constituent des activités visées au chapitre I du titre II applicable aux
établissements industriels, doit également comprendre les renseignements prévus
par l’article 60.
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Article 81
81. Sont exemptés d’une autorisation en vertu du présent chapitre, les travaux
d’excavation réalisés dans le cadre d’un projet de recherche de substances
minérales, aux conditions suivantes :
1° le décapage du roc ou le déplacement de dépôts meubles est effectué sur
une superficie de moins de 10 000 m2;
2° moins de 500 tonnes métriques de substances minérales sont extraites ou
déplacées à des fins d’échantillonnage géologique ou géochimique;
3° aucune aire d’accumulation de résidus miniers n’est aménagée;
4° les dépôts meubles déplacés sont déposés à une distance de 30 m ou plus
des milieux humides et hydriques;
5° les matériaux à excaver ne contiennent pas d’amiante.
Pour le calcul des superficies ou des volumes prévus au premier alinéa, l’unité
de référence est le territoire délimité pour un claim minier. Toutefois, si les travaux
ne sont pas réalisés à l’intérieur d’un tel territoire, l’unité de référence est fixée à
un rayon de 1 km de la zone la plus rapprochée des décapages et des excavations
réalisés.
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Deuxième alinéa
Dans le but de faciliter la gestion des exploitants sur le terrain, la notion de claim
minier, déjà utilisée par le MERN, sera utilisée pour déterminer le respect des
conditions des paragraphes 1 et 2 du premier alinéa.
En l’absence de claim, ce qui est plutôt rare, une zone de 1 km sera tracée tout
autour de chaque zone de recherche de substances minérales, et tous les travaux
de décapage et d’excavation réalisés par l’exploitant à l’intérieur de cette zone
seront comptabilisés pour déterminer le respect des conditions des paragraphes
1 et 2 du premier alinéa.
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Article 82
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Article 83
83. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par le présent chapitre doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° la caractérisation initiale visée aux articles 37 à 39 du Règlement sur le
prélèvement des eaux et leur protection (chapitre Q-2, r. 35.2), incluant l’étude
hydrogéologique visée par l’article 38 de ce règlement;
2° une copie de l’avis de consultation publique prévue par l’article 84;
3° un rapport résumant les commentaires obtenus dans le cadre de la
consultation publique prévue par l’article 84 ainsi que les modifications que le
demandeur a apportées à son projet, le cas échéant, à la suite de cette
consultation;
4° les programmes techniques applicables à chacune des phases du projet
relativement au sondage, au forage, à la complétion, à la fracturation, au
reconditionnement, à l’essai d’extraction et à l’essai d’utilisation d’un réservoir
souterrain transmis au ministre responsable de la Loi sur les hydrocarbures
(chapitre H-4.2) pour une demande d’autorisation ou d’approbation visée par cette
loi;
5° une étude prédictive du climat sonore lorsqu’une habitation ou un
établissement public est situé à moins de 600 m du site des activités;
6° un programme de protection des sols précisant, pour chaque phase du
projet, les aires à risque élevé de contamination et les mesures de protection
appropriées à l’aide, par exemple, de l’installation d’un système de contention des
fuites ainsi que des mesures de contrôle de qualité;
7° un programme de détection et de réparation des fuites permettant de
détecter rapidement toute fuite et contenant la planification des inspections sur les
équipements, les conduites, les réservoirs et les bassins, incluant un programme
de détection, de quantification et de réparation de toute fuite de composés
organiques volatils, de méthane et d’éthane.
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Article 84
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Article 85
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Article 86
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Article 87
87. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, une demande
d’autorisation pour une activité visée au paragraphe 2 de l’article 86 doit
comprendre les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis pour les installations concernées;
2° une étude prédictive du climat sonore lorsqu’une habitation ou un
établissement public est situé à moins de 600 m du site où sont réalisées les
activités;
3° une modélisation de la dispersion des émissions atmosphériques
conformément aux exigences de l’annexe H du Règlement sur l’assainissement
de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1);
4° un schéma de procédé résumant les opérations de l’entreprise.
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Article 88
Cet article précise que, parmi les activités visées par une autorisation à l’article 86,
seules la construction et l’exploitation d’une scierie sont visées par une
déclaration de conformité, sous certaines conditions. Donc, tous les projets de
construction et d’exploitation d’usines de panneaux inscrits à l’article 86 sont visés
par une autorisation.
Paragraphe 1
La capacité maximale de la scierie est fonction de la capacité nominale des
équipements installés et des heures de production prévues annuellement. Elle est
différente de la production réelle de la scierie qui, elle, pourrait varier dans le
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Paragraphe 2
Le paragraphe 2 exige certaines distances de façon à protéger les sites de
prélèvement d’eaux souterraines et certains milieux sensibles. La distance à
respecter se calcule à partir des limites de la zone d’exploitation (incluant les aires
de stockage) et non du centroïde de celle-ci.
Paragraphe 3
Il s’agit d’aires d’entreposage en vrac situées à l’extérieur et exposées aux
intempéries, par exemple des aires d’écorces utilisées à des fins énergétiques et
de copeaux de bois reçus ou encore générés sur le site. Cela signifie que les aires
d’entreposage de billes de bois et des produits finis ne sont pas visées. De plus,
l’aire de tronçonnage des billes doit également être imperméable, ce qui signifie
que cette dernière est probablement fixe sur le site.
L’imperméabilité des aires peut notamment être atteinte par la mise en place d’une
surface bétonnée ou recouverte d’enrobé bitumineux. Une inspection régulière de
celle-ci doit être faite afin d’assurer son bon état.
Paragraphe 4
Un entretien adéquat du site doit être effectué afin que les repères visuels installés
demeurent toujours visibles et que la capacité des aires ne soit pas dépassée. Les
repères visuels peuvent être des blocs de béton, des poteaux ou des équivalents.
Paragraphe 5
Le paragraphe 5 vise à éviter les nuisances auprès des voisins.
Paragraphe 6
Le paragraphe 6 exige la mise en place d’un système de gestion des eaux
pluviales pour qu’on puisse s’assurer notamment de ne pas avoir d’accumulation
d’eau sur le site. Ce système est exempté d’une autorisation en vertu du
paragraphe 2 de l’article 226.
Paragraphe 7
Pour éviter l’apport de particules dans un lac, le point de rejet des eaux usées doit
être situé à l’extérieur du littoral et de la rive d’un lac. Les eaux usées incluent les
eaux pluviales ou les eaux de ruissellement du site industriel.
Paragraphe 8
Les eaux ne peuvent atteindre un milieu humide via un écoulement de surface.
Elles doivent donc être infiltrées ou être dirigées hors de ce type de milieu.
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Article 89
89. Les eaux usées produites par toute activité visée à l’article 88 doivent
respecter les valeurs suivantes :
1° un pH entre 6 et 9,5;
2° une concentration de matières en suspension inférieure ou égale à 50 mg/l;
3° une concentration de substances phénoliques (4AAP) inférieure ou égale à
0,15 mg/l;
4° une concentration d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) inférieure ou égale
à 2 mg/l;
5° une demande biochimique en oxygène après 5 jours (DBO5) inférieure ou
égale à 50 mg/l.
L’article 89 pose des conditions d’exploitation pour une scierie visée par l’article
88 en ce qui concerne les normes de rejets des eaux usées. Ces conditions sont
énumérées dans un article indépendant puisque la sanction d’un manquement
n’est pas la même que pour les conditions d’admissibilité inscrites à l’article 88.
Alors qu’un manquement à une condition d’admissibilité a pour conséquence que
le déclarant est réputé exercer son activité sans autorisation, un manquement à
une condition d’exploitation de l’article 89 fait l’objet de sanctions distinctes aux
articles 353 et 356 du REAFIE.
Toutefois, l’exploitant doit prendre les dispositions nécessaires pour s’assurer que
les eaux rejetées respectent en tout temps les normes de l’article 89.
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Article 90
90. Le bruit émis par l’exploitation de la scierie visée à l’article 88, représenté
par le niveau acoustique d’évaluation obtenu à l’habitation ou à l’établissement
public, autre que l’habitation appartenant ou louée au propriétaire ou à l’exploitant
de la scierie et les établissements d’enseignement et aux établissements
touristiques lorsqu’ils sont fermés, ne doit pas dépasser, pour tout intervalle de
1 heure, le plus élevé des niveaux sonores suivants :
1° le bruit résiduel;
2° 40 dBA entre 19 h et 7 h et 45 dBA entre 7 h et 19 h.
L’article 90 pose certaines conditions d’exploitation d’une scierie visée par l’article
88. Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la
sanction d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions
d’admissibilité inscrites à l’article 88. Alors qu’un manquement à une condition
d’admissibilité a pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité
sans autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 90 fait
l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
L’évaluation du bruit est effectuée à tout point d’impact de la propriété sur laquelle
est situé l’habitation ou l’établissement public le plus proche, soit en n’importe quel
point du lieu dont les résidents ou les bénéficiaires font un usage raisonnable. Le
responsable de la campagne d’échantillonnage devra expliquer le choix des points
retenus pour l’évaluation du bruit.
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Article 91
91. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 88 doit comprendre, dans le plan exigé pour la localisation,
la localisation des points de rejets et les emplacements des repères visuels.
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Article 92
Cela signifie, par exemple, qu’une scierie mobile pourrait être installée et exploitée
pendant 2 mois par année durant 3 ans. La période vise l’installation et
l’exploitation de la scierie.
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Article 93
93. Le bruit émis par l’exploitation d’une scierie visée à l’article 92, représenté
par le niveau acoustique d’évaluation obtenu à l’habitation ou à l’établissement
public, autre que l’habitation appartenant ou louée au propriétaire ou à l’exploitant
de la scierie et les établissements d’enseignement et aux établissements
touristiques lorsqu’ils sont fermés, ne doit pas dépasser, pour tout intervalle de
1 heure, le plus élevé des niveaux sonores suivants :
1° le bruit résiduel;
2° 40 dBA entre 19 h et 7 h et 45 dBA entre 7 h et 19 h.
L’évaluation du bruit est effectuée à tout point d’impact de la propriété sur laquelle
est situé l’habitation ou l’établissement public le plus proche, soit en n’importe quel
point du lieu dont les résidents ou les bénéficiaires font un usage raisonnable. Le
responsable de la campagne d’échantillonnage devra expliquer le choix des points
retenus pour l’évaluation du bruit.
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Article 94
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Article 95
95. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par le présent chapitre doit également
comprendre les plans et devis des installations concernées.
Pour la construction, la relocalisation et l’exploitation d’un poste de manœuvre ou
de transformation ainsi que d’un système de stockage d’énergie électrique, la
demande d’autorisation doit également comprendre une étude prédictive du climat
sonore lorsqu’une habitation ou un établissement public est situé à moins de
600 m du site des activités.
Pour les centrales fonctionnant aux combustibles fossiles, la demande
d’autorisation doit également comprendre une modélisation de la dispersion des
émissions atmosphériques conformément aux exigences de l’annexe H du
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1).
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Article 96
Paragraphe 1
Le paragraphe 1 exempte d’une autorisation la construction et l’exploitation
subséquente d’équipements de production, de transformation et de stockage
d’électricité de plus faible ampleur.
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Paragraphe 2
Le paragraphe 2 exempte d’une autorisation la relocalisation d’un poste de
manœuvre ou de transformation ou d’un système de stockage de tension
maximale d’entrée ou de sortie lorsque inférieure ou égale à 120 kV. Ce
paragraphe vise à clarifier l’encadrement pour cette activité et à expliciter que,
comme pour la construction et l’exploitation subséquente d’un nouveau poste ou
d’un nouveau système, la relocalisation est exemptée.
Paragraphe 3
Malgré l’assujettissement décrit au paragraphe 3 de l’article 94, certaines
augmentations de puissance sont exemptées. C’est le cas pour des
augmentations de puissance dont la puissance ou la tension totale demeure sous
le seuil des puissances d’exemption énumérées au paragraphe 1.
Paragraphe 4
Le paragraphe 4 vise l’installation de génératrices d’urgence lors de pannes
d’électricité. L’installation de ces génératrices doit être subséquente à la panne,
d’où l’utilisation des termes « afin de rétablir la distribution d’électricité ».
L’utilisation de génératrices de remplacement lors d’entretien ou dans le but de
répondre aux besoins prévisibles des abonnés n’est pas visée par la présente
exemption.
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Article 97
L’article 97 vise les lieux d’enfouissement de sols contaminés qui reçoivent des
sols contaminés de plusieurs terrains et visés par le RESC. L’enfouissement de
sols contaminés sur le terrain d’origine d’où ils ont été excavés n’est pas un lieu
d’enfouissement visé par l’article 97 du REAFIE, mais demeure une activité qui
doit être encadrée par un plan de réhabilitation comportant une analyse de risque
réalisée en vertu des articles 31.45, 31.51, 31.55 ou 31.57.
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Article 98
98. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, la demande
d’autorisation pour un lieu d’enfouissement de sols contaminés doit également
comprendre les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les renseignements et les documents exigés au deuxième alinéa de
l’article 68 pour une installation d’élimination de matières résiduelles, avec les
adaptations nécessaires;
2° un programme de contrôle des sols à l’entrée du lieu;
3° le programmes d’assurance et de contrôle de la qualité destinés à assurer
l’application des dispositions de l’article 37 du Règlement sur l’enfouissement des
sols contaminés (chapitre Q-2, r. 18).
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§ 1. — Demande d’autorisation
Article 99
Les centres et les lieux visés à l’article 99 sont ceux visés par le Règlement sur le
stockage et les centres de transfert de sols contaminés (Q-2, r. 46; ci-après «
RSCTSC ») ainsi que ceux qui effectuent le traitement de sols contaminés.
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Article 100
100. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente section doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° une étude de caractérisation établissant la qualité initiale des sols pouvant
être altérée par l’exploitation du lieu ou du centre, en fonction des contaminants
susceptibles d’être présents dans les sols qui y seront admis;
2° une étude hydrogéologique;
3° un programme de contrôle des sols à l’entrée et à la sortie du lieu ou du
centre qui permettra de répondre aux exigences du Règlement sur le stockage et
les centres de transfert de sols contaminés (chapitre Q-2, r. 46);
4° un programme détaillé de suivi environnemental des eaux de surface, des
eaux souterraines et de la qualité de l’air;
5° les plans et de devis du lieu ou du centre;
6° dans le cas d’un centre de transfert de sols contaminés, une étude
géotechnique du site où le centre sera établi, signée par un ingénieur ou un
géologue, définissant les propriétés géotechniques des dépôts meubles et du roc
ainsi que l’évaluation des contraintes géotechniques associées aux travaux
d’aménagement et d’exploitation du centre de transfert;
7° dans le cas d’un centre de traitement de sols contaminés :
a) une démonstration de l’efficacité et de la maîtrise du procédé basée soit sur
une description d’applications antérieures, soit sur un essai de démonstration;
b) programme de vérification de la performance du procédé, en cours et en fin
de traitement, basé sur l’analyse des substances traitées et le choix de paramètres
géochimiques de contrôle;
c) un programme d’assurance qualité.
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Article 101
Les autorisations délivrées avant l’entrée en vigueur du REAFIE avaient déjà une
période de validité de 5 ans conformément aux articles 12 et 37 du RSCTSC (ces
articles ont été abrogés le 31 décembre 2020). L’article 101 ne fait que reconduire
ces dispositions.
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Article 102
Paragraphe 1
Le paragraphe 1 de l’article 102 assujettit le traitement des sols contaminés sur le
terrain d’origine (in situ, ex situ) ou hors du terrain d’origine (ex situ) sur un terrain
autre qu’un centre de traitement au sens de l’article 97, c’est-à-dire autorisé à
recevoir, aux fins de traitement, des sols contaminés de plusieurs provenances.
Ce terrain autre que le terrain d’origine sera alors autorisé à traiter uniquement les
sols provenant du ou des terrains mentionnés dans l’autorisation, et ce, seulement
dans le cadre de travaux de réhabilitation précis. L’autorisation prescrira
également les mesures à mettre en place pour qu’on puisse s’assurer que le
traitement des sols contaminés ne cause pas de contamination de l’eau, de l’air
ou des sols sous-jacents.
Il pourrait s’agir, par exemple, d’un terrain situé à proximité du terrain contaminé
et appartenant au même propriétaire. Ce dernier pourrait, pour des raisons de
logistique, préférer effectuer le traitement sur ce terrain (qui pourrait être
contaminé ou non) plutôt que sur le terrain d’origine des sols.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 de l’article 102 assujettit la valorisation de sols contaminés sur
des terrains autres que leurs terrains d’origine. Il est important de noter que la
réglementation actuelle permet uniquement la valorisation hors du terrain d’origine
de sols contaminés en concentration inférieure ou égale aux valeurs limites fixées
dans l’annexe I du RPRT (sols A-B). Cette valorisation doit se faire dans le respect
des exigences du RPRT et de l’article 4 du RSCTSC.
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Article 103
103. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité de traitement ou de valorisation de sols contaminés
visée par la présente section doit comprendre les renseignements et les
documents additionnels suivants :
1° pour le traitement des sols contaminés in situ;
a) une étude de caractérisation portant sur l’état des sols et des eaux
souterraines et de surface du terrain;
b) un programme détaillé de suivi environnemental des eaux de surface, des
eaux souterraines et de la qualité de l’air;
c) un programme de vérification de la performance du procédé, en cours et en
fin de traitement, basé sur l’analyse des substances traitées et le choix de
paramètres géochimiques de contrôle;
d) un programme d’assurance qualité;
e) une démonstration de l’efficacité et de la maîtrise du procédé basée soit sur
une description d’applications antérieures, soit sur un essai de démonstration;
2° pour le traitement de sols contaminés ex situ, une étude de caractérisation
établissant la qualité initiale des sols pouvant être altérée par le procédé de
traitement;
3° pour la valorisation de sols contaminés :
a) un programme de contrôle des sols à l’entrée du terrain où les sols seront
utilisés aux fins de valorisation;
b) une étude de caractérisation portant sur l’état des sols de tout ou partie du
terrain où les sols seront utilisés aux fins de valorisation.
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Article 104
L’article 104 stipule que pour être admissibles à une déclaration de conformité, les
sols contaminés en concentration égale ou inférieure aux valeurs limites fixées à
l’annexe I du RPRT (sols A-B) valorisés ne doivent pas contenir d’amiante. Il est
important de souligner que cette exigence ne fait pas référence au respect d’un
critère mais bien à l’absence totale d’amiante. La vérification de l’absence
d’amiante dans un sol doit être faite conformément à la méthode IRSST MA-244
de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail. Il est
aussi important de noter que la vérification relative à l’amiante dans les sols n’a
pas à être effectuée dans tous les cas. Cette vérification n’est nécessaire que
lorsque les sols proviennent d’un terrain situé dans une région reconnue pour la
présence d’amiante, ou lorsque la vérification en ce qui a trait aux activités
antérieures ayant eu lieu sur le terrain et aux infrastructures que supporte ou qu’a
supportées le terrain indique une présence potentielle d’amiante.
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Article 105
105. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 104 doit comprendre l’étude de caractérisation visée à
l’article 2.12 du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains
(chapitre Q-2, r. 37).
Il incombe au propriétaire du terrain qui recevra les sols de faire la déclaration de
conformité.
Notes explicatives Article 105
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§ 3. — Activités exemptées
Article 106
Cette exemption reprend, sans la modifier, l’exemption qui était prévue à l’article
2.7 du RPRT (qui a été abrogé le 31 décembre 2020).
L’article 106 stipule que pour être admissibles à une exemption, les sols
contaminés en concentration égale ou inférieure aux valeurs limites fixées à
l’annexe I du RPRT (sols A-B) valorisés ne doivent pas contenir d’amiante. Il est
important de souligner que cette exigence ne fait pas référence au respect d’un
critère mais bien à l’absence totale d’amiante. La vérification de l’absence
d’amiante dans un sol doit être faite conformément à la méthode IRSST MA-244
de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail. Il est
aussi important de noter que la vérification relative à l’amiante dans les sols n’a
pas à être effectuée dans tous les cas. Cette vérification n’est nécessaire que
lorsque les sols proviennent d’un terrain situé dans une région reconnue pour la
présence d’amiante, ou lorsque la vérification en ce qui a trait aux activités
antérieures ayant eu lieu sur le terrain et aux infrastructures que supporte ou qu’a
supportées le terrain indique une présence potentielle d’amiante.
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Article 107
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Article 108
108. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée à l’article 107 doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° dans le cas de l’activité visée au paragraphe 1 de cet article, une étude
hydrogéologique du terrain;
2° dans le cas de l’activité visée au paragraphe 2 de cet article :
a) les plans et devis des installations concernées;
b) une modélisation de la dispersion des émissions atmosphériques
conformément aux exigences de l’annexe H du Règlement sur l’assainissement
de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1);
3° dans le cas de l’activité visée au paragraphe 3 de cet article, les plans et
devis des installations concernées.
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Article 109
Paragraphe 1
Le paragraphe 1 pose les critères de conception que doit respecter l’établissement
d’hydrolyse alcaline pour être admissible à une déclaration de conformité. En vertu
de l’article 8 du REAFIE, le procédé d’hydrolyse alcaline devra également être
exploité de façon à respecter ces paramètres en tout temps.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 impose l’installation d’instruments de suivi en continu du pH et
de la température des rejets d’eaux usées afin qu’on puisse vérifier le respect des
normes exigées à l’article 111. En vertu de l’article 8, ces instruments devront être
opérationnels lors de l’exploitation de l’établissement d’hydrolyse alcaline. Comme
mentionné à l’article 111, les données provenant de ces instruments devront être
inscrites dans un registre.
Paragraphe 3
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Paragraphe 4
Seuls les rejets effectués dans un égout encadré par le ROMAEU rendent
admissibles à la déclaration de conformité. Si l’établissement souhaite rejeter ses
eaux usées issues d’un procédé d’hydrolyse alcaline directement dans
l’environnement ou dans un égout qui n’est pas encadré par le ROMAEU (égout
pluvial, égout privé, système de traitement industriel, etc.), l’exploitant doit obtenir
une autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE.
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Article 110
110. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 109 doit comprendre :
1° l’identification de la station d’épuration de l’ouvrage municipal
d’assainissement des eaux usées qui reçoit les eaux usées du procédé
d’hydrolyse alcaline;
2° le numéro de la résolution de la municipalité par laquelle celle-ci donne son
accord au traitement des eaux usées par sa station.
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Article 111
111. Les eaux usées d’un établissement d’hydrolyse alcaline ayant fait l’objet
d’une déclaration de conformité conformément à l’article 109 doivent respecter les
valeurs suivantes :
1° un pH entre 6 et 9,5;
2° une température inférieure ou égale à 65 °C.
Le déclarant doit consigner dans un registre les résultats des mesures effectuées.
L’article 111 pose certaines conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article
109. Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la
sanction d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions
d’admissibilité inscrites à l’article 109. Alors qu’un manquement à une condition
d’admissibilité a pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité
sans autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 111
fait l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
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Article 112
C’est l’article 1 du Règlement sur les carrières et sablières qui définit les carrières
et sablières visées par le chapitre IX.
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Article 113
L’article 113 précise les activités assujetties à une autorisation en vertu de l’article
22 de la LQE. Le libellé reprend intégralement les assujettissements inscrits à
l’article 3 du RCS, qui a été abrogé le 31 décembre 2020.
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Article 114
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Article 115
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Article 116
116. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée au paragraphe 1 ou au sous-paragraphe a
du paragraphe 3 de l’article 113 doit comprendre les renseignements et les
documents additionnels suivants :
1° une copie du titre de propriété, du bail ou de tout autre document conférant
au demandeur le droit à la substance minérale de surface dans la carrière ou la
sablière;
2° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 600 m;
3° une vue en coupe illustrant la topographie du terrain et les substances
minérales de surface à extraire, sauf dans le cas d’une sablière située sur les
terres du domaine de l’État;
4° lorsque l’activité vise une exploitation dans la nappe phréatique, une étude
hydrogéologique;
5° un plan de réaménagement et de restauration de la carrière ou de la
sablière conforme au chapitre VIII du Règlement sur les carrières et sablières
(chapitre Q-2, r. 7.1);
6° une étude prédictive du climat sonore lorsque la carrière ou la sablière est
située en deçà des distances prévues au premier alinéa de l’article 25 du
Règlement sur les carrières et sablières.
Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée au sous-paragraphe b du paragraphe 3 de
l’article 113 doit comprendre le plan visé au paragraphe 5 du premier alinéa.
Dans le cas où plusieurs personnes ou municipalités veulent exploiter des
substances minérales de surface non consolidées dans une sablière, il incombe
au propriétaire du lieu de faire la demande d’autorisation.
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Article 117
Dans le cas d’une sablière établie avant le 17 août 1977, si l’agrandissement est
situé sur un terrain qui appartenait au propriétaire de la sablière à cette date, il
n’est pas assujetti à une autorisation en vertu du paragraphe 10 du premier alinéa
de l’article 22 de la LQE (voir paragraphe 3 de l’article 113). Sous réserve des
autres déclencheurs pouvant s’appliquer (ex. : une intervention dans un milieu
humide), un tel agrandissement peut être fait sans autorisation ou déclaration de
conformité.
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Ci-dessous quelques situations qui ne peuvent pas faire l’objet d’une déclaration,
car il ne s’agit pas d’établir une sablière :
• Prolonger la durée d’une exploitation de la sablière, fixée dans une
autorisation en lien avec un engagement du demandeur, par une
déclaration de conformité, une fois arrivé à échéance;
• Agrandir une sablière pour y inclure une partie de la sablière qui est déjà
autorisée.
C’est bien la superficie totale du lieu qui est considérée pour le respect du
paragraphe 2 du deuxième alinéa.
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Article 118
Précisons qu’il est peu probable et peu fréquent qu’une carrière ait été autorisée
sans activité de concassage ou de tamisage. La déclaration de conformité devrait
donc trouver application plus particulièrement dans les cas où l’exploitant d’une
sablière entend ajouter un concasseur ou un tamiseur.
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Article 119
119. Outre ce qui est prévu à l’article 41, le déclarant d’une activité visée à
l’article 117 doit joindre à sa déclaration de conformité la garantie financière
requise en vertu du chapitre VII du Règlement sur les carrières et sablières
(chapitre Q-2, r. 7.1).
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Article 120
L’article 120 précise le statut du déclarant par rapport à son droit à la ressource
lorsque plusieurs personnes ou municipalités veulent exploiter des substances
minérales de surface non consolidées. C’est la même exigence lorsque l’activité
est assujettie à une autorisation; voir le troisième alinéa de l’article 116.
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§ 1. — Disposition générale
Article 121
121. La présente section s’applique aux usines de béton bitumineux visées par
le Règlement sur les usines de béton bitumineux (chapitre Q-2, r. 48).
Toute usine qui incorpore du bitume et des granulats, que ces derniers proviennent
d’une carrière ou d’une sablière, ou du traitement d’une matière résiduelle comme
du béton de ciment ou du béton bitumineux pouvant être valorisé, est donc visée
par la section I du chapitre X.
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Article 122
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Article 123
123. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente section doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis des installations concernées;
2° conformément à l’article 10 du Règlement sur les usines de béton
bitumineux (chapitre Q-2, r. 48), une étude prédictive du climat sonore dans le cas
où l’activité sera réalisée en deçà des distances prévues à l’article 8 ou 9 de ce
règlement;
3° une modélisation de la dispersion atmosphérique effectuée conformément
à l’annexe H du Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère
(chapitre Q-2, r. 4.1).
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Article 124
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Article 125
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Article 126
126. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente section doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis des installations concernées;
2° une étude prédictive du climat sonore dans les cas suivants :
a) lorsque l’activité sera réalisée dans tout territoire zoné par une municipalité
à des fins résidentielles, commerciales ou mixtes (commerciales-résidentielles) et
à moins de 300 m d’un tel territoire;
b) lorsqu’une habitation ou un établissement public est situé à moins de
150 m, sauf s’il s’agit d’une habitation appartenant ou louée au propriétaire ou à
l’exploitant de l’usine de béton de ciment;
3° une modélisation de la dispersion des émissions atmosphériques de l’usine
effectuée conformément à l’annexe H du Règlement sur l’assainissement de
l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1).
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Article 127
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Article 128
128. Les eaux de lavage rejetées dans l’environnement par une usine visée à
l’article 127 doivent respecter les valeurs suivantes :
1° une concentration de matières en suspension inférieure ou égale à 50 mg/l;
2° un pH entre 6 et 9,5;
3° une concentration d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) inférieure ou égale
à 2 mg/l.
L’article 128 pose certaines conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article
127. Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la
sanction d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions
d’admissibilité inscrites à l’article 127. Alors qu’un manquement à une condition
d’admissibilité a pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité
sans autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 128
fait l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
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Article 129
129. Le bruit émis par une usine visée à l’article 127, représenté par le niveau
acoustique d’évaluation obtenu à l’habitation ou à l’établissement public, ne doit
pas dépasser, pour tout intervalle de 1 heure, le plus élevé des niveaux sonores
suivants :
1° le bruit résiduel;
2° 40 dBA entre 19 h et 7 h, et 45 dBA entre 7 h et 19 h.
Le premier alinéa ne s’applique pas :
1° à une habitation appartenant ou louée au propriétaire ou à l’exploitant de
l’usine;
2° aux habitations d’un campement industriel temporaire;
3° aux établissements d’enseignement et aux établissements touristiques
lorsqu’ils sont fermés.
L’article 129 pose certaines conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article
127. Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la
sanction d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions
d’admissibilité inscrites à l’article 127. Alors qu’un manquement à une condition
d’admissibilité a pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité
sans autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 129
fait l’objet de sanctions distinctes en vertu des articles 353 et 356 du REAFIE.
L’évaluation du bruit est effectuée à tout point d’impact de la propriété sur laquelle
est situé l’habitation ou l’établissement public le plus proche, soit en n’importe quel
point du lieu dont les résidents ou les bénéficiaires font un usage raisonnable. Le
responsable de la campagne d’échantillonnage devra expliquer le choix des points
retenus pour l’évaluation du bruit.
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Article 130
130. Les termes utilisés dans le présent chapitre ont le sens qui leur est attribué
par l’article 3 du Règlement sur les exploitations agricoles (chapitre Q-2, r. 26).
Malgré le premier alinéa et la définition de « production annuelle de phosphore
(P2O5) » prévue à l’article 3 du Règlement sur les exploitations agricoles, pour
l’application du présent chapitre cette production doit être déterminée
conformément à l’article 50.01 de ce règlement.
L’article 130 vient préciser que certains termes utilisés dans ce chapitre ont le
même sens que celui qui leur est attribué par le REA. Ainsi, en fonction du premier
alinéa, les définitions énoncées à l’article 3 du REA s’appliquent aux termes
suivants : cour d’exercice, déjections animales, gestion sur fumier liquide, gestion
sur fumier solide, installation d’élevage, lieu d’élevage, lieu d’épandage, parcelle
et plan agroenvironnemental de fertilisation. Pour certains de ces termes, des
spécifications sont mentionnées au paragraphe 7 de l’article 4 du REAFIE.
Cependant, en vertu du deuxième alinéa, la production annuelle de
phosphore (P2O5) doit être déterminée conformément à l’article 50.01 du REA.
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Article 131
131. Dans les 60 jours de la réalisation d’une activité soumise à une autorisation
ou admissible à une déclaration de conformité visée par les sections III et IV du
présent chapitre, l’exploitant doit fournir au ministre l’attestation d’un ingénieur
quant à l’étanchéité des ouvrages de stockage de déjections animales, des
bâtiments d’élevage et des équipements d’évacuation de déjections animales
aménagés dans le cadre du projet.
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§ 1. — Disposition générale
Article 132
132. Outre les activités visées par l’article 133, la présente section s’applique à
la culture de végétaux non aquatiques et de champignons dans des milieux
humides et hydriques visée par le paragraphe 4 du premier alinéa de l’article 22
de la Loi.
Malgré l’article 51, les activités visées par la présente section n’ont pas à être
complétées par les dispositions du chapitre I du titre IV relatives aux milieux
humides et hydriques, sous réserve des dispositions visées à l’article 134 et des
paragraphes 1 à 4 de l’article 313 de ce chapitre qui s’appliquent à la présente
section.
Premier alinéa
Un des objectifs de cette section est de regrouper au même endroit du REAFIE
les normes pour la culture de végétaux non aquatiques et de champignons. Cet
article signifie qu’une autorisation est nécessaire pour la culture de
végétaux non aquatique et de champignons dans les milieux humides et
hydriques.
Deuxième alinéa
La culture de végétaux non aquatiques et de champignons dans les milieux
humides et hydriques n’est pas visée par l’exemption de l’article 51.
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Article 133
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Article 134
134. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée à l’article 132 doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels prévus à l’article 315, auxquels
s’ajoutent les renseignements et les documents additionnels prévus à l’article 331
lorsque l’activité est réalisée plus spécifiquement dans le littoral, dans une rive ou
dans une plaine inondable.
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Article 135
Premier alinéa
La déclaration de conformité est accessible selon la superficie de la serre, et des
conditions de rejets sont prévues. Aucune norme de rejet de contaminants
potentiels n’est prévue, car les eaux doivent être épandues sur une parcelle en
culture conformément à un plan agroenvironnemental de fertilisation ou éliminées.
Ainsi, aucun rejet dans l’environnement, autre que par épandage en vue de
fertiliser une culture, n’est prévu à cette déclaration de conformité.
S’il y a installation d’un système de traitement des eaux usées, ce système est
exempté d’une autorisation en vertu du paragraphe 8 de l’article 214 du REAFIE.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa spécifie que l’exploitant doit tenir un registre et ce que doit
contenir le registre.
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§ 4. — Activités exemptées
Article 136
Si les eaux usées sont valorisées pour épandage sur une parcelle en culture, ces
eaux devront démontrer un potentiel fertilisant et devront être utilisées selon les
règles applicables aux matières résiduelles fertilisantes.
S’il y a installation d’un système de traitement des eaux usées, ce système est
exempté d’une autorisation en vertu du paragraphe 8 de l’article 214 du REAFIE.
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Article 137
Cet article reprend ce qui était prévu pour la culture en rive en vertu du paragraphe
f de l’article 3.2 de la PPRLPI. Il spécifie que la culture doit se faire sans
déboisement.
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Article 138
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Article 139
• dans une parcelle qui a fait l’objet d’un abandon agricole depuis 10 ou 30
ans, selon les domaines bioclimatiques.
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Article 140
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Article 141
141. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute
demande d’autorisation pour une activité visée par la présente section doit
comprendre les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° un plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) établi en fonction de la
situation projetée et un bilan de phosphore;
2° les plans et devis des installations, ouvrages et équipements concernés;
3° un certificat du greffier ou du secrétaire-trésorier de la municipalité
concernée attestant que la réalisation du projet ne contrevient pas à la
réglementation municipale sur les odeurs;
4° un rapport sur la détermination du dépôt annuel de phosphore (P2O5) des
cours d’exercice, signé par un agronome;
5° une copie des baux et des ententes visant l’utilisation d’un ouvrage de
stockage de déjections animales qui n’est pas situé sur le lieu d’élevage visé par
l’activité, le cas échéant;
6° un rapport technique signé par un ingénieur permettant d’établir que toutes
les installations existantes concernées par la demande, situées ou non sur le lieu
visé par la demande, sont conformes au Règlement sur les exploitations agricoles
(chapitre Q-2, r. 26) et au Règlement sur le prélèvement des eaux et leur
protection (chapitre Q-2, r. 35.2).
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Article 142
Premier alinéa
Le premier alinéa énonce des activités visées par l’article 140 qui sont admissibles
à une déclaration de conformité.
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Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa précise deux conditions d’admissibilité relatives aux
déclarations de conformité énoncées au premier alinéa. Pour qu’un lieu d’élevage
soit admissible à ces déclarations de conformité, les installations d’élevage, les
équipements d’évacuation de déjections animales et les ouvrages de stockage de
déjections animales du lieu d’élevage concerné, qu’ils soient existants ou à
construire dans le cadre du projet, doivent respecter les deux conditions de
localisation. Ils doivent donc être situés en totalité à l’extérieur des aires de
protection mentionnées. À défaut de l’être, le projet n’est pas admissible à ces
déclarations de conformité et il est assujetti à une autorisation ou à une
modification d’autorisation.
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Article 143
143. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 142 doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels suivants :
1° le bilan de phosphore concernant le projet;
2° la déclaration d’un agronome et d’un ingénieur attestant que le projet est
conforme aux dispositions du Règlement sur les exploitations agricoles
(chapitre Q-2, r. 26) et du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur
protection (chapitre Q-2, r. 35.2).
Dans les 60 jours suivant la réalisation du projet, le déclarant doit transmettre au
ministre une déclaration d’un agronome et, lorsque le projet implique la réalisation
de travaux sur des installations d’élevage ou des équipements d’évacuation de
déjections animales, d’un ingénieur attestant de la réalisation du projet
conformément à la déclaration de conformité.
Deuxième alinéa
Pour toute activité visée à l’article 142, le déclarant doit transmettre au ministre
une déclaration d’un agronome attestant de la réalisation du projet conformément
à la déclaration de conformité, au REA et au RPEP. De plus, si le projet implique
la réalisation de travaux sur des installations d’élevage ou des équipements
d’évacuation de déjections animales, le déclarant doit également transmettre au
ministre une déclaration d’un ingénieur attestant de la réalisation du projet
conformément au REA et au RPEP et, le cas échéant, attestant par le fait même
de l’étanchéité des installations ou équipements concernés. Le REA est clair sur
l’obligation d’étanchéité des bâtiments d’élevage, des équipements d’évacuation
des déjections animales et des ouvrages de stockage. Une attestation de
conformité au REA implique une attestation d’étanchéité des bâtiments d’élevage,
des équipements d’évacuation des déjections animales et des ouvrages de
stockage.
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Article 144
Cet article énonce des activités concernant les ouvrages de stockage étanches de
déjections animales, visées par l’article 140, qui sont admissibles à une déclaration
de conformité. Trois activités sont admissibles à une déclaration de conformité : la
construction, la modification et l’augmentation de capacité. Donc, chaque fois qu’il
est prévu de modifier un ouvrage de stockage étanche, une déclaration de
conformité doit être transmise préalablement, par exemple pour l’ajout ou le retrait
d’une toiture, pour le perçage d’un mur ou de la dalle ou pour le rehaussement
d’un mur. Seuls les lieux d’élevage dont la production annuelle de phosphore
(P2O5) est inférieure à 4 200 kg sont admissibles à une déclaration de conformité.
Comme le précise le deuxième alinéa de l’article 130, la production annuelle de
phosphore (P2O5) doit être déterminée conformément à l’article 50.01 du REA.
Pour les lieux d’élevage dont la production annuelle de phosphore (P 2O5) est
supérieure ou égale à 4 200 kg, ces activités doivent être autorisées ou faire l’objet
d’une modification d’autorisation, selon le cas.
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Article 145
145. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 144 doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels suivants :
1° les numéros des plans et devis de l’ouvrage de stockage et la date de leur
signature par l’ingénieur;
2° la déclaration d’un ingénieur attestant que le projet est conforme au présent
règlement et aux dispositions du Règlement sur les exploitations agricoles
(chapitre Q-2, r. 26) et du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur
protection (chapitre Q-2, r. 35.2).
Au plus tard 60 jours suivant la réalisation de cette activité, le déclarant doit
transmettre au ministre l’attestation d’un ingénieur à l’effet qu’elle a été réalisée
conformément au premier alinéa.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa permet de s’assurer que l’ouvrage de stockage respecte la
réglementation en vigueur, notamment quant à son étanchéité et à sa
localisation, qui doit respecter des normes du REA et du RPEP.
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§ 3. — Activités exemptées
Article 146
Premier alinéa
L’implantation et l’exploitation d’un lieu d’élevage effectuant une gestion sur fumier
solide et dont la production annuelle de phosphore est inférieure ou égale à
1 600 kg sont exemptées d’une autorisation.
Deuxième alinéa
Cette exemption ne s’applique pas aux ouvrages de stockage étanches. Aucun
ouvrage de stockage étanche de déjections animales n’est exempté, ils
nécessitent tous l’obtention préalable d’une autorisation ou d’une modification
d’autorisation ou, le cas échéant, la transmission d’une déclaration de conformité.
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§ 1. — Disposition générale
Article 147
147. Pour l’application de la présente section, dans le cas d’un lieu d’élevage
pour lequel l’exploitant est tenu d’établir un plan agroenvironnemental de
fertilisation en vertu de l’article 22 du Règlement sur les exploitations agricoles
(chapitre Q-2, r. 26), l’augmentation est calculée en soustrayant de la production
annuelle de phosphore (P2O5) prévue au projet, celle résultant du nombre
d’animaux présents et prévus dans ce lieu et indiqué au bilan de phosphore annuel
établi pour la saison indiquée ci-dessous, selon le cas :
1° dans le cas d’un lieu d’élevage existant avant le 1er janvier 2011, pour la
première saison de cultures suivant cette date;
2° dans le cas d’un lieu d’élevage établi à compter du 1 er janvier 2011, pour la
première saison de cultures de ce lieu d’élevage.
Le bilan de phosphore visé au premier alinéa sert au calcul de l’atteinte ou du
dépassement de tout seuil subséquent, et ce, pour toute la durée de l’exploitation
de ce lieu d’élevage.
Premier alinéa
Le premier alinéa précise la méthode qui doit être utilisée dans certaines situations
pour calculer l’augmentation de la production annuelle de phosphore (P2O5) qui
doit être considérée pour l’application des articles 148 et 150. Comme le précise
le deuxième alinéa de l’article 130, la production annuelle de phosphore (P2O5)
doit être déterminée conformément à l’article 50.01 du REA.
Pour les lieux d’élevage existants avant le 1er janvier 2011 et pour lesquels un
bilan de phosphore annuel 2011 a été transmis au ministre, l’augmentation se
calcule en soustrayant de la production annuelle de phosphore (P 2O5) prévue au
projet, celle résultant du nombre d’animaux présents et prévus dans ce lieu et
indiquée dans le bilan de phosphore annuel transmis au ministre pour la saison de
culture 2011.
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Pour les lieux d’élevage établis à compter du 1er janvier 2011 et pour lesquels un
bilan de phosphore annuel a été transmis au ministre, l’augmentation se calcule
en soustrayant de la production annuelle de phosphore (P 2O5) prévue au projet,
celle résultant du nombre d’animaux présents et prévus dans ce lieu et indiquée
dans le premier bilan de phosphore annuel transmis au ministre pour ce lieu
d’élevage.
Deuxième alinéa
Le bilan de phosphore annuel considéré en fonction du premier alinéa servira pour
toute la durée de l’exploitation de ce lieu d’élevage au calcul de l’augmentation de
la production annuelle de phosphore (P2O5). Ce calcul permettra de vérifier
l’atteinte ou le dépassement de tout seuil subséquent.
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Article 148
Premier alinéa
Deux activités sont soumises à une autorisation en vertu du paragraphe 10 de
l’article 22 ou, le cas échéant, à une modification d’autorisation en vertu du
paragraphe 5 de l’article 30 de la LQE : l’augmentation de la production annuelle
de phosphore (P2O5) et l’exploitation subséquente du lieu d’élevage.
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Deuxième alinéa
Pour l’augmentation de la production annuelle de phosphore (P 2O5), une nouvelle
demande d’autorisation ou de modification d’autorisation doit être faite chaque fois
qu’un seuil est atteint ou franchi. Toutefois, lorsqu’un projet d’augmentation fait
que plus d’un seuil est atteint ou franchi, une seule autorisation ou modification
d’autorisation est requise pour l’atteinte ou le dépassement du seuil le plus élevé.
Troisième alinéa
Cet alinéa précise que l’article 148 ne s’applique pas à une augmentation de la
production annuelle de phosphore (P2O5) qui est effectuée à l’intérieur des limites
fixées par une autorisation délivrée avant le 5 août 2010. Rappelons que la
méthode de calcul de l’augmentation indiquée à l’article 147 provient du REA et
plus précisément des modifications apportées au REA qui sont entrées en vigueur
le 5 août 2010.
Depuis cette date, pour les lieux d’élevage existant avant le 1 er janvier 2011,
l’augmentation est calculée à partir du cheptel indiqué dans le bilan de phosphore
2011, soit le cheptel présent et prévu sur ce lieu au cours de l’année 2011,
considérant qu’il était possible que le cheptel prévu dans le cadre d’un projet ayant
été autorisé avant le 5 août 2010 ne soit pas présent en totalité sur le lieu au cours
de l’année 2011 et qu’il ne soit pas indiqué dans le bilan de phosphore 2011. Cette
disposition a été prévue afin qu’il ne soit pas requis d’obtenir après le 1 er janvier
2011 une nouvelle autorisation pour compléter la réalisation d’un projet pour lequel
une autorisation avait déjà été délivrée avant le 5 août 2010. C’est pourquoi l’article
148 ne s’applique pas à une augmentation effectuée dans les limites d’une
autorisation délivrée avant le 5 août 2010.
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Article 149
149. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation ou de modification d’autorisation pour une activité visée par la
présente section doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels visés à l’article 141.
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Article 150
Premier alinéa
Si plus d’un seuil est dépassé pour le projet d’augmentation de production de
phosphore, par exemple s’il passe de 2 100 kg à 3 200 kg, une seule déclaration
de conformité est nécessaire même s’il franchit deux seuils (2 600 et 3 100 kg).
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Deuxième alinéa
Dans le cas où les installations d’élevage et les ouvrages de stockage sont à
l’intérieur des aires de protection mentionnées au deuxième alinéa, le projet
d’augmentation de production de phosphore n’est pas admissible à la déclaration
de conformité. Il est assujetti à une autorisation ou à une modification
d’autorisation.
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Article 151
151. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 150 doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels suivants :
1° le bilan de phosphore concernant ce projet;
2° la déclaration d’un agronome et d’un ingénieur attestant que le projet est
conforme aux dispositions du Règlement sur les exploitations agricoles
(chapitre Q-2, r. 26) et du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur
protection (chapitre Q-2, r. 35.2).
Dans les 60 jours suivant la réalisation du projet, le déclarant doit transmettre au
ministre une déclaration d’un agronome et, lorsque le projet implique la réalisation
de travaux sur des installations d’élevage ou des équipements d’évacuation de
déjections animales, d’un ingénieur attestant de la réalisation du projet
conformément à la déclaration de conformité.
Deuxième alinéa
Le REA est clair sur l’obligation d’étanchéité des bâtiments d’élevage, des
équipements d’évacuation des déjections et des ouvrages de stockage. Une
attestation de conformité au REA implique une attestation d’étanchéité des
bâtiments d’élevage, des équipements d’évacuation des déjections et des
ouvrages de stockage.
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Article 152
Une déclaration de conformité et une exemption sont prévues aux articles 153 et
154.
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Article 153
Premier alinéa
L’accès à la déclaration de conformité est basé sur le nombre d’entailles, qui se
calcule en additionnant les entailles en exploitation sur les érablières desservies
par une même installation ou un même équipement ou appareil. Le déclarant n’est
pas tenu de concentrer les rejets en un point unique de rejet.
Deuxième alinéa
Le pH doit être en tout temps entre 6 et 9,5. Le déclarant n’est pas tenu d’effectuer
un suivi des rejets.
S’il y a installation d’un système de traitement des eaux usées provenant de cette
activité, ce système est exempté d’une autorisation en vertu du paragraphe 8 de
l’article 214 du REAFIE. Les eaux usées sanitaires ne sont pas visées par cette
déclaration de conformité.
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Article 154
S’il y a installation d’un système de traitement des eaux usées, ce système est
exempté d’une autorisation en vertu du paragraphe 8 de l’article 214 du REAFIE.
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Article 155
Une déclaration de conformité et une exemption sont prévues aux articles 156 et
157.
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Article 156
156. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée à l’article 155 doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis des installations concernées;
2° un rapport technique, signé par un ingénieur, décrivant le processus de
lavage ainsi que les débits et les charges d’eaux usées rejetées dans
l’environnement;
3° un plan de valorisation des résidus végétaux.
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Article 157
Des conditions de rejet sont spécifiées dans cet article. La condition du paragraphe
2 relative au rejet vise uniquement la localisation du point de rejet. Si ces
conditions ne peuvent pas être respectées, une autorisation est nécessaire. Le
déclarant n’est pas tenu d’effectuer un suivi des rejets ou de concentrer les rejets
en un point unique de rejet.
S’il y a installation d’un système de traitement des eaux usées, ce système est
exempté d’une autorisation en vertu du paragraphe 8 de l’article 214 du REAFIE.
Une mesure transitoire est prévue à l’article 366 du REAFIE pour cette déclaration
de conformité. L’initiateur de projet a jusqu’au 1er septembre 2023 pour présenter
sa déclaration.
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Article 158
S’il y a installation d’un système de traitement des eaux usées, ce système est
exempté d’une autorisation en vertu du paragraphe 8 de l’article 214 du REAFIE.
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Article 159
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Article 160
160. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée à l’article 159 doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis des installations concernées ou, s’il s’agit d’installations
existantes, un relevé signé par un ingénieur présentant les installations qui seront
utilisées et, parmi celles-ci, celles qui seront modifiées;
2° un schéma d’écoulement des eaux nécessaires à la réalisation de l’activité.
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Article 161
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Article 162
162. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 161 pour un site aquacole doit comprendre un avis d’un
professionnel confirmant qu’il n’y aura pas de modification :
1° au taux autorisé de rejet annuel de phosphore par tonne de production
annuelle;
2° à la charge de phosphore journalière moyenne autorisée pour la période de
mai à octobre.
Le professionnel est défini à l’article 3 du REAFIE; il doit donc être membre d’un
ordre professionnel ou être autorisé par cet ordre.
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Article 163
Les poissons ne doivent pas être nourris par l’ajout de nourriture et l’étang de
pêche peut être installé dans la plaine inondable mais pas dans la rive, le littoral
ou un milieu humide.
L’étang de pêche mobile ne doit pas rester en place plus longtemps que ne dure
l’activité.
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Article 164
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Article 165
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déclaration de conformité
Activités exemptées 241
Dispositions générales 242 à 244
Activités soumises à une autorisation 245 à 251
Écocentre 268
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Article 166
Le terme « prélevé » réfère à l’eau souterraine ou de surface qui est prélevée dans
le milieu (cours d’eau, lac, système aquifère, etc.), peu importe que l’eau soit
utilisée, en tout ou en partie ou non (ex. : l’eau est retournée en totalité dans le
milieu, le même bassin versant). Le terme « consommé » réfère quant à lui à la
notion de « consommation » définie par l’article 31.89 de la LQE :
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Le paragraphe 1 de l’article 166 ne réfère pas à autre chose qu’à une période de
90 jours consécutifs pendant laquelle le prélèvement d’eau est maximal. Il faut
donc en déduire que pour déterminer si le volume moyen d’eau prélevé par jour
est supérieur à un seuil donné (ex. : le seuil de 379 000 litres par jour précisé à
l’article 31.92 de la LQE), il faut considérer l’ensemble de la période au cours de
laquelle le prélèvement d’eau a été ou sera effectué (ex. : plusieurs années). Si
l’on reprend l’exemple du producteur agricole qui prélève de l’eau à des fins
d’irrigation de ses parcelles en culture, donc qui ne prélève qu’en période estivale,
il devra sélectionner l’année au cours de laquelle ses besoins d’irrigation ont été
les plus grands ou seront les plus grands. Il s’agira probablement d’une année où
la faiblesse des précipitations l’obligera à irriguer ses cultures plus fréquemment
pour répondre aux besoins en eau des plantes. Naturellement, un tel calcul doit
s’effectuer en fonction des données disponibles : registre des volumes d’eau
prélevés, types de cultures et leurs besoins en eau, superficie de culture irriguée,
etc.
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Article 167
167. Sont réputés constituer un seul prélèvement d’eau, les prélèvements d’eau
effectués à chacun des sites de prélèvements qui sont reliés à un même
établissement, à une même installation ou à un même système d’aqueduc.
Malgré l’article 6, un prélèvement d’eau exempté en vertu du paragraphe 2 de
l’article 173 est considéré dans l’analyse d’une demande d’autorisation pour un
prélèvement d’eau émanant d’un même établissement, d’une même installation
ou d’un même système d’aqueduc.
Premier alinéa
Le Petit Robert définit ce terme comme étant l’« ensemble des objets, dispositifs,
bâtiments, etc., installés en vue d’un usage déterminé ». Ainsi, ce terme peut
désigner l’ensemble des dispositifs permettant d’effectuer le prélèvement d’eau,
par exemple une installation de prélèvement d’eau comprenant plusieurs drains
ou plusieurs pointes filtrantes, donc plusieurs lieux d’entrée d’eau (plusieurs sites
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Cette notion est définie à l’article 3 du REAFIE (voir la note explicative de l’article 3
pour plus de détails).
En conséquence, même si les sites de prélèvement d’eau sont très éloignés les
uns des autres, par exemple de plusieurs kilomètres, à partir du moment où ils
contribuent à l’alimentation en eau du même système d’aqueduc, ces sites de
prélèvement constituent un seul prélèvement d’eau. Rappelons que l’article 31.74
de la LQE définit « prélèvement d’eau » comme étant « l’action de prendre de l’eau
de surface ou de l’eau souterraine par quelque moyen que ce soit ». L’action de
prendre de l’eau pour alimenter un système d’aqueduc peut nécessiter comme
« moyen » le recours à plusieurs sites de prélèvement d’eau.
Le Petit Robert définit ce terme comme étant un « lieu où est établi quelque
chose » en précisant que son sens courant désigne l’ensemble des installations
établies pour l’exploitation et le fonctionnement d’une entreprise (siège social,
usine, atelier, dépôt). L’article 1 du RQEP définit le terme « entreprise » comme
suit :
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n’étaient pas séparés par un cours d’eau, un chemin public, un chemin de fer ou
une emprise d’utilité publique et appartenant à un même propriétaire.
Alors, tous ces sites de prélèvement qui sont reliés au même établissement
constitueront un seul prélèvement d’eau, au sens du premier alinéa de l’article 167
du REAFIE, et se retrouveront, le cas échéant, dans la même autorisation
ministérielle de prélèvement d’eau.
La présente définition implique qu’une entreprise agricole propriétaire de deux
ensembles de lots « attenants » sur lesquels sont situés des sites de prélèvement
d’eau se verrait délivrer deux autorisations ministérielles.
À titre d’exemple, le cas suivant est susceptible d’être observé sur un des lots
attenants d’un établissement agricole : un site de prélèvement (ex. : un puits)
destiné à l’alimentation en eau d’une maison dans laquelle réside la famille du
producteur agricole. Dans un tel cas, ce site de prélèvement ne devra pas être
considéré dans le calcul du prélèvement d’eau au sens du premier alinéa de
l’article 167 du REAFIE.
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De plus, bien qu’elle soit liée à l’entreprise agricole, une résidence ne constitue
pas en soi une activité agricole et ce, même si le producteur agricole, sa famille
ou des travailleurs y résident. Enfin, puisque ce puits ne déclenchera pas une
demande d’autorisation, aucune vérification, comme la caractérisation de l’eau du
puits, n’est nécessaire. Néanmoins, un rappel de l’article 3 du RQEP, selon lequel
quiconque met à la disposition d’un utilisateur de l’eau destinée à la consommation
humaine doit s’assurer qu’elle satisfait aux normes de qualité de l’eau potable
définies à l’annexe 1 de ce règlement, peut être fait à l’initiateur de projet.
Les cas de figure dans le domaine agricole peuvent être abondants et complexes.
Ainsi, pour l’application de cette orientation, comme pour toute autre demande
relative au régime d’autorisation des prélèvements d’eau, il est important de se
poser la question suivante : « Qui veut prélever l’eau?» ou encore : « Qui veut
effectuer cette action?»
C’est pourquoi, par exemple, si deux lieux d’élevage sont situés sur les mêmes
lots et ont le même propriétaire, mais sont exploités par différents exploitants, les
prélèvements seront considérés séparément puisque à la question « Qui prélève
l’eau?», la réponse sera : chacun des deux exploitants. Or, l’un comme l’autre
pourrait se voir délivrer une autorisation ministérielle de prélèvement d’eau.
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Dans le cas d’un ensemble résidentiel de mini-maisons en cinq îlots dont chaque
maison a sa propre installation septique, mais où chaque îlot de huit mini-maisons
possède un puits commun pour alimenter les îlots, les installations septiques
relèvent du RETEURI et le prélèvement devrait normalement aussi relever d’un
permis municipal, car il dessert 20 personnes ou moins et prélève moins de
75 000 litres par jour.
À noter que ces trois termes sont séparés d’une virgule et par la conjonction de
coordination « ou ». Donc, aucun de ces termes n’a préséance sur les autres.
Dans le cas présenté, la notion d’établissement ne s’applique pas puisqu’il est
question de résidences dont les propriétaires sont distincts. Il en va de même pour
la notion d’installation. Quant à la notion de système d’aqueduc, nous sommes en
présence de cinq de ces systèmes.
Outre les termes de l’article 167 du REAFIE, il est également important de se poser
la question suivante : qui est le responsable (exploitant ou propriétaire) du
prélèvement d’eau? En effet, puisque l’autorisation sera délivrée à une personne
(morale ou physique), il est conséquent, dans ce raisonnement, de considérer la
réponse à cette question.
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Exemple 3 : Camping
Il s’agit d’un camping regroupé en cinq îlots de huit emplacements, avec service.
Le premier îlot de camping de huit emplacements a une installation septique
(RETEURI), mais les quatre îlots suivants ont reçu antérieurement une
autorisation 32, car il s’agit d’un même camping et le débit dépasse ainsi
3 240 litres par jour. Les îlots sont éloignés l’un de l’autre, ce qui limite la possibilité
de regrouper les eaux usées vers une même installation septique.
Chacun des cinq puits appartenant au camping dessert huit emplacements (moins
de vingt personnes) et prélève moins de 75 000 litres par jour, donc la ville a
délivré les cinq permis pour les prélèvements.
Outre les termes de l’article 167 du REAFIE, il est également important de se poser
la question suivante : qui est le responsable (exploitant ou propriétaire) du
prélèvement d’eau? En effet, puisque l’autorisation est délivrée à une personne
(morale ou physique), il est conséquent de considérer la réponse à cette question
dans ce raisonnement.
Par ailleurs, dans le cas d’un camping de la Sépaq, où il peut y avoir des sites de
prélèvement dans des secteurs situés à plusieurs kilomètres l’un de l’autre, même
s’il n’y a qu’un même établissement (camping) et un même responsable du
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Deuxième alinéa
En vertu des dispositions de l’article 6 du REAFIE, un prélèvement d’eau exempté
en vertu de l’une ou l’autre des dispositions de l’article 173 du REAFIE ne devrait
pas être considéré dans l’analyse d’une demande d’autorisation pour un
prélèvement d’eau émanant d’un même établissement, d’une même installation
ou d’un même système d’aqueduc.
Le deuxième alinéa de l’article 167 du REAFIE vient préciser une exception à cette
règle, soit le cas du prélèvement d’eau visé par le paragraphe 2 de l’article 173 du
REAFIE, c’est-à-dire celui effectué par l’entremise d’un étang d’irrigation.
L’exemption est possible uniquement si cet étang constitue l’unique site de
prélèvement d’eau exploité par le producteur agricole. Si le producteur agricole
exploite en plus de cet étang un autre site de prélèvement (ex. : un puits, une prise
d’eau de surface dans un cours d’eau, un autre étang d’irrigation) afin de combler
ses besoins en eau, alors il ne lui sera pas possible de se prévaloir de l’exemption
prévue au paragraphe 2 de l’article 173.
Cette approche découle des dispositions de l’article 31.76 de la LQE, qui présente,
en quelque sorte, les objectifs du régime d’autorisation des prélèvements d’eau.
Si un producteur agricole recourait, par exemple, à plusieurs étangs d’irrigation
pour répondre à ses besoins en eau, cet ensemble de prélèvements d’eau pourrait
avoir un impact significatif sur la ressource eau et sur d’autres usagers. Il n’est
donc pas cohérent avec les objectifs du régime d’autorisation des prélèvements
d’eau prévu dans la LQE d’exempter tous les étangs d’irrigation sous prétexte que
le paragraphe 2 de l’article 173 du REAFIE prévoit l’exemption d’un étang
d’irrigation. À l’origine, cette exemption a été introduite pour couvrir le cas de petits
producteurs agricoles.
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§ 1. — Demande d’autorisation
Article 168
Premier alinéa
L’article 31.74 de la LQE définit ce qu’est un « prélèvement d’eau » (c’est l’action
de prélever de l’eau par quelque moyen que ce soit) ainsi que ce qui est considéré
comme un « prélèvement d’eau » uniquement lorsque l’action est effectuée sur le
territoire de l’Entente sur les ressources en eaux durables du bassin des Grands
Lacs et du fleuve Saint-Laurent.
L’article 31.75 de la LQE, quant à lui, énonce des critères qui font qu’une
autorisation ministérielle n’est pas requise pour effectuer le prélèvement d’eau.
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Par exemple, sauf exception énoncée à l’article 31.75, un prélèvement d’eau dont
le débit maximal sera inférieur à 75 000 litres par jour ne nécessitera pas une
autorisation ministérielle.
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Article 169
169. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par le présent chapitre doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° une copie du titre de propriété des terres requises pour l’aménagement de
l’installation de prélèvement d’eau et, dans le cas d’un prélèvement d’eau
souterraine, pour l’aménagement de son aire de protection immédiate ou une
copie de tout autre document conférant au demandeur le droit d’utiliser ces terres
à ces fins;
2° une description des orientations et des affectations en matière
d’aménagement du territoire applicables aux milieux visés de même que les
usages existants à proximité, incluant les sites de prélèvement d’eau situés sur les
propriétés adjacentes;
3° l’usage qui sera fait de l’eau visée par le prélèvement;
4° les plans et devis de chacune des nouvelles installations concernées pour
un prélèvement d’eau de catégorie 1 ou un prélèvement d’eau de catégorie 2
effectué pour desservir le système d’aqueduc d’une municipalité alimentant 21 à
500 personnes et au moins une résidence ou un schéma de l’aménagement dans
les autres cas;
5° un rapport technique sur le scénario de prélèvement d’eau, signé par un
professionnel, comportant une évaluation de la capacité de chacune des
installations de prélèvement d’eau concernées à répondre aux besoins en eau
identifiés et visant à démontrer le caractère raisonnable du prélèvement;
6° pour les prélèvements d’eau souterraine suivants, le rapport technique visé
par le paragraphe 5 doit aussi contenir une évaluation des effets du prélèvement
d’eau sur les installations de prélèvements d’eau souterraine d’autres usagers
situés sur les propriétés voisines et sur les milieux humides situés à proximité et,
si des effets sont constatés, les moyens qui seront pris pour minimiser les impacts
sur les usagers et les milieux humides concernés;
a) un prélèvement d’eau dont le volume journalier moyen d’eau prélevée est
égal ou supérieur à 379 000 litres lorsqu’il est effectué, par un producteur agricole,
pour l’élevage des animaux visé à l’article 2 du Règlement sur les exploitations
agricoles (chapitre Q-2, r. 26), pour la culture des végétaux et des champignons
et pour l’acériculture ou lorsqu’il est effectué pour l’exploitation d’un site d’étang
de pêche ou d’un site aquacole;
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prévues par le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (chapitre
Q-2 r, 35.2) et, lorsque ces activités sont affectées, les moyens que le demandeur
a pris ou entend prendre pour minimiser les impacts sur les exploitants concernés,
telle la signature d’une entente d’aide financière;
9° lorsque la demande concerne un prélèvement d’eau souterraine de
catégorie 1, les renseignements visés par l’article 68 du Règlement sur le
prélèvement des eaux et leur protection qui ne sont pas déjà visés par une autre
disposition;
10° le volume total de l’ensemble des prélèvements effectués dans le bassin du
fleuve Saint-Laurent pour alimenter le système d’aqueduc visé par la demande
d’autorisation au cours de la période de 10 ans précédant cette demande ainsi
que les volumes d’eau consommés qu’ont impliqués ces prélèvements;
11° s’il s’agit d’un prélèvement d’eau dans le bassin du fleuve Saint-Laurent
visé par l’article 31.95 de la Loi, tout renseignement ou document permettant au
ministre de s’assurer du respect des conditions prévues à cet article.
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Article 170
170. Dans le cas d’un prélèvement d’eau visé par le Règlement concernant le
cadre d’autorisation de certains projets de transfert d’eau hors du bassin du fleuve
Saint Laurent (chapitre Q 2, r. 5.1), la demande d’autorisation doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° si le demandeur n’est pas une municipalité :
a) le nom de la municipalité locale dont la population sera desservie par le
système d’aqueduc alimenté à partir des eaux dont le transfert est projeté;
b) la copie de toute entente conclue avec la municipalité portant sur la
propriété ou la cession du système d’aqueduc alimenté à partir des eaux dont le
transfert est projeté ou portant sur l’alimentation du système d’aqueduc de la
municipalité;
2° lorsque la municipalité par laquelle la population doit, selon le projet de
transfert, être alimentée à partir des eaux transférées hors du bassin du fleuve
Saint-Laurent n’est pas le demandeur de l’autorisation, l’entente conclue entre la
municipalité et le demandeur sur les obligations relatives à des mesures
d’utilisation efficace de l’eau ou à sa conservation ou relatives au retour de l’eau
dans le bassin;
3° si le transfert d’eau projeté est visé par le sous-paragraphe a du
paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 31.91 de la Loi, tout renseignement ou
document permettant au ministre d’appliquer les articles 31.91 et 31.92 de la Loi;
4° si le transfert d’eau projeté est visé par le sous-paragraphe b du
paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 31.91 de la Loi, tout renseignement ou
document permettant au ministre d’appliquer les articles 31.91, 31.92 et 31.93 de
la Loi.
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Article 171
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Article 172
Premier alinéa
L’article 31.81 de la LQE accorde au gouvernement le pouvoir de préciser par
règlement, pour certains prélèvements d’eau, une période de validité différente de
celle de 10 ans, prévue à ce même article. C’est l’objet de l’article 172 du REAFIE.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa de l’article 172 précise que la période de validité s’applique à
la « première autorisation délivrée ». Cela signifie qu’au moment du
renouvellement, 11 ans plus tard, l’autorisation sera renouvelée pour la période de
10 ans prévue à l’article 31.81 de la LQE.
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Article 173
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Paragraphe 1
Cette disposition vise à exempter les drains et les fossés servant à gérer les eaux
pluviales (évacuation des eaux de ruissellement d’un terrain) ou à abaisser la
nappe phréatique (ex. : drains agricoles). Cependant, si les drains ou fossés
étaient aménagés dans le but de recueillir ces eaux pour les acheminer à un site
où elles seraient accumulées (ex. : bassin) en vue de répondre à un besoin
d’approvisionnement en eau, alors ces drains ou fossés constitueraient un lieu
d’entrée de l’eau.
Paragraphe 2
Cette disposition est la même que celle que l’on trouvait au paragraphe 3 du
premier alinéa de l’article 6 du RPEP. La mention « un prélèvement d’eau effectué
par un seul bassin d’irrigation » signifie qu’un tel site de prélèvement d’eau peut
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Paragraphe 3
Le paragraphe 3 exempte les prélèvements d’eau effectués par une installation
permanente aménagée à des fins de sécurité civile (ex. : prise d’eau sèche). À
noter que le paragraphe 2 de l’article 31.75 de la LQE soustrait également les
prélèvements temporaires et non récurrents effectués dans une situation
d’urgence à des fins de sécurité civile.
Paragraphe 4, sous-paragraphe b
« Travaux de génie civil ou de réhabilitation d’un terrain contaminé »
Les prélèvements effectués dans le cadre de travaux de génie civil comprennent
les prélèvements requis pour la réalisation de divers travaux de construction
(infrastructure routière, bâtiment, etc.). Ainsi, lorsque ces prélèvements sont
temporaires et non récurrents et qu’ils n’excèdent pas 180 jours, ils bénéficient de
la soustraction prévue au sous-paragraphe b du paragraphe 4 de l’article 173 du
REAFIE.
Cette soustraction (exemption) peut être élargie au cas de travaux réalisés dans
le cadre d’un aménagement industriel. En effet, l’impact sur la ressource en eau
souterraine est similaire.
Les « travaux de génie civil » couvrent les prélèvements d’eau requis pour les
forages et sondages géotechniques par souci de cohérence avec les dispositions
du sous-paragraphe a du paragraphe 4 de l’article 173. Les travaux d’exploration
d’une substance minérale impliquent notamment la réalisation de forages
d’exploration minière. Ces forages visent à recueillir des échantillons de roc
(carottes), voire à permettre la réalisation d’essais in situ (ex. : réalisation de
diagraphies). Cela est comparable à des forages géotechniques (observation de
la sous-surface, réalisation d’essais in situ) réalisés dans le cadre de travaux de
génie civil. Il serait peu logique de le permettre dans un cas (forage d’exploration
minière) et non dans l’autre (forage géotechnique).
Paragraphe 4, sous-paragraphe c
« Essai pour évaluer le rendement d’une installation de prélèvement d’eau
souterraine »
Cette exemption vise les essais de puits, particulièrement les essais par paliers,
dont le volume journalier maximal sera souvent supérieur à 75 000 litres. La durée
de tels essais est généralement bien inférieure à 60 jours. Le chapitre 9 du Guide
sur les essais de pompage et leurs interprétations couvre l’évaluation de la
performance d’une installation de prélèvement d’eau souterraine (puits).
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Paragraphe 4, sous-paragraphe c
« Essai pour établir les propriétés d’un aquifère »
Cette exemption vise les essais d’aquifère, c’est-à-dire les essais de pompage
réalisés par les spécialistes en hydrogéologie par l’entremise d’un puits pour
établir les propriétés d’un aquifère (transmissivité, coefficient d’emmagasinement).
Le Guide sur les essais de pompage et leurs interprétations décrit plusieurs des
méthodes couramment utilisées pour réaliser de tels essais. Leur durée est
généralement bien inférieure à 30 jours. Le volume journalier maximal de tels
essais sera souvent supérieur à 75 000 litres.
Paragraphe 4, sous-paragraphe d
« Suivi de qualité d’eau à des fins de consommation humaine »
L’expression « consommation humaine » doit être interprétée au sens de l’article
1 du RQEP. En conséquence, cette exemption ne s’applique pas à des
prélèvements d’eau destinée à être vendue ou distribuée comme eau de source
ou eau minérale ou à entrer, comme telle, dans la fabrication, la conservation ou
le traitement de produits au sens de la Loi sur les produits alimentaires (chapitre
P-29). Cette exemption vise à permettre l’évaluation de la qualité de l’eau prélevée
(eau brute) afin de déterminer le traitement requis, le cas échéant, pour se
conformer aux exigences du RQEP. Cette exemption permet notamment les
essais réalisés pour déterminer si les eaux souterraines exploitées sont sous
l’influence directe des eaux de surface (ESSIDES). Pour ces essais, le suivi de la
qualité des eaux exploitées nécessite normalement une durée de 180 jours.
Paragraphe 5
Cette disposition n’était pas présente dans l’ancien article 6 du RPEP. Il exempte
un batardeau, utilisé de façon temporaire et non récurrente, d’une autorisation de
prélèvement d’eau (paragraphe 2 du premier alinéa de l’article 22 de la LQE).
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Article 174
Paragraphe 1
Il est à noter que la présente définition d’« entretien » ne trouve application que
pour le chapitre « Gestion des eaux ». Cette définition n’a pas de portée au-delà
de ce chapitre. D’ailleurs, cette définition est différente de celle inscrite au
paragraphe 7 de l’article 313, laquelle n’a une portée que pour le chapitre sur les
milieux humides et hydriques.
L’entretien, tel que défini ici, n’est pas une activité visée par le paragraphe 3 de
l’article 22. En effet, l’entretien ne constitue pas un établissement, une extension
ou une modification d’un système d’aqueduc, d’égout ou de gestion des eaux
pluviales. L’entretien de tels systèmes ne déclenche donc pas l’autorisation prévue
au paragraphe 3 de l’article 22 de la LQE.
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Paragraphe 2
Le déplacement de conduite est inclus dans la notion de « modification » pour
permettre notamment le déplacement de réseaux urbains d’un côté à l’autre d’une
rue. Pour les systèmes d’égout et de gestion des eaux pluviales, le déplacement
d’un émissaire (ou la création d’un nouvel émissaire combiné à l’abandon d’un
émissaire existant) constitue aussi un déplacement d’une conduite, donc une
modification. Lorsqu’il y a ajout de débitdans le système ou une augmentation
d’usagers desservis par le système à la suite de travaux, il ne s’agit pas d’un
déplacement mais plutôt d’une extension.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 n’est pas un article relatif à la « recevabilité », mais plutôt un
article venant baliser la portée de l’article 32.3 de la LQE, lequel est, par ailleurs,
en vigueur depuis 2018.
En somme, l’article 32.3 de la Loi s’applique uniquement pour les deux demandes
suivantes :
• une demande d’autorisation relative à l’établissement et à l’extension
(mais pas une modification) d’une installation de gestion ou de traitement
des eaux visée par le Règlement sur les aqueducs et égouts privés
(chapitre Q2, r. 4.01);
• une demande d’autorisation relative à une installation de gestion ou de
traitement des eaux qui est exploitée par une municipalité à l’extérieur des
limites de son territoire (situation décrite dans l’article 32.3).
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Article 175
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Deuxième alinéa
Le rapport doit être signé par un ingénieur. Un technicien peut surveiller les
travaux, mais il doit être sous la supervision immédiate d’un ingénieur.
Le règlement exige maintenant un rapport sur l’exécution des travaux rédigé par
l’ingénieur responsable de surveiller les travaux, plutôt qu’une attestation de
conformité des travaux comme cela était auparavant prévu dans le Règlement sur
l’application de l’article 32.
Enfin, le rapport doit être conservé par l’exploitant du système et non par le
demandeur d’autorisation, comme le prévoit l’article 11.
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Dans tous les cas, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
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Dans tous les cas, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
Dans tous les cas, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
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Article 176
Premier alinéa
Avec l’entrée en vigueur du REAFIE, l’exploitant d’un campement industriel
temporaire n’a plus à transmettre d’avis au ministre. L’attestation du professionnel
(pour les campements où logent 21 personnes ou plus) et les informations
relatives au campement doivent cependant être transmises au Ministère à sa
demande (par exemple dans le cadre d’une intervention de contrôle).
Rappel : les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des matériaux
en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent être
respectés.
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§§ 1. — Dispositions générales
Article 177
Cet article implique que les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179
(innocuité des matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation
humaine) doivent être respectés pour tous les projets concernant un système
d’aqueduc (voir définition à l’article 3 du règlement), et ce, autant pour les projets
autorisés que pour les projets admissibles à une déclaration de conformité ou
exemptés d’une autorisation.
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Article 178
Cet article doit être respecté pour tous les projets concernant un système
d’aqueduc (voir définition à l’article 3 du règlement), et ce, autant pour les projets
autorisés que pour les projets admissibles à une déclaration de conformité ou
exemptés d’une autorisation.
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Article 179
179. Tous les produits et les matériaux utilisés en contact avec de l’eau destinée
à la consommation humaine doivent avoir fait l’objet d’un nettoyage et d’une
désinfection avant leur première utilisation et sont, selon le cas :
1° soumis aux exigences d’innocuité prévues à la norme BNQ 3660-950 ou à
la norme NSF/ANSI 61;
2° dans le cas du béton coulé sur place, fabriqués par une usine certifiée
conforme à la norme BNQ 2621-905.
Cet article doit être respecté pour tous les projets concernant un système
d’aqueduc (voir définition à l’article 3 du règlement), et ce, autant pour les projets
autorisés que pour les projets admissibles à une déclaration de conformité ou
exemptés d’une autorisation.
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Article 180
180. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation concernant un système d’aqueduc doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis du système, de son extension ou de la modification
concernée;
2° le plan prévu au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 doit
permettre de localiser les travaux concernés par rapport aux voies publiques
existantes et aux lots à desservir;
3° un rapport technique signé par un ingénieur permettant :
a) de démontrer la capacité à alimenter en eau en quantité suffisante les
personnes desservies ou, si tel n’est pas le cas, de démontrer en quoi les mesures
prises sont acceptables pour assurer l’alimentation en eau;
b) dans le cas d’une installation de production d’eau destinée à la
consommation humaine, de démontrer la capacité à respecter les exigences
prévues par le Règlement sur la qualité de l’eau potable (chapitre Q-2, r. 40);
4° pour les travaux concernés, une attestation de conformité au cahier des
charges normalisé BNQ 1809-300 ou, en cas de non-conformité, les raisons
justifiant les dérogations à l’une ou plusieurs dispositions de ce cahier;
5° un programme de suivi des eaux résiduaires rejetées dans l’environnement;
6° en remplacement, le cas échéant, du certificat du greffier exigé par
l’article 32.3 de la Loi, une résolution de la municipalité concernée démontrant
qu’elle s’engage à acquérir le système ou son extension.
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Article 181
Les travaux visés par cet article concernent la nouvelle construction ou l’extension
d’une installation de distribution (réseau) d’eau potable. Les modifications d’une
installation de distribution existante sont couvertes par l’article 182 (en déclaration
de conformité) ou par l’article 186 (exemption).
Pour être admissible à une déclaration de conformité, les deux conditions décrites
doivent être respectées, sinon les travaux doivent faire l’objet d’une demande
d’autorisation.
De plus, les travaux ne doivent pas porter sur le traitement de l’eau destinée à la
consommation humaine, sinon ils doivent faire l’objet d’une demande
d’autorisation. Le Guide d’interprétation du Règlement sur l’application de
l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement demeure disponible pour
vérifier si certains travaux portant sur les équipements de traitement peuvent être
exemptés ou non d’une autorisation. Le guide est disponible sur le site Web du
Ministère à l’adresse suivante :
http://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/eaux-
usees/art32/Guide_interpretation.pdf.
Dans tous les cas, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
Paragraphe 2
Il faut comprendre « municipalité » au sens de l’article 1 de la LQE :
« municipalité : toute municipalité, la Communauté métropolitaine de Montréal, la
Communauté métropolitaine de Québec ainsi qu’une régie intermunicipale »
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Article 182
Les travaux visés par cet article concernent certaines modifications apportées à
une installation de distribution (réseau) existante. Le paragraphe 2 du premier
alinéa vise le remplacement d’un réservoir par un autre de plus grande capacité.
Si le réservoir de remplacement a plutôt la même capacité, voir l’exemption prévue
à l’article 186.
Pour que les travaux soient admissibles à une déclaration de conformité, les deux
conditions décrites doivent être respectées, sinon ces travaux doivent faire l’objet
d’une demande d’autorisation. Le Guide d’interprétation du Règlement sur
l’application de l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement demeure
disponible pour vérifier si certains travaux portant sur les équipements de
traitement peuvent être exemptés ou non d’une autorisation. Ce guide est
disponible sur le site Web du Ministère à l’adresse
suivante : http://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/eaux-
usees/art32/Guide_interpretation.pdf.
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Dans tous les cas, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
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Article 183
183. Outre les éléments prévus à l’article 41, une déclaration de conformité pour
une activité visée par la présente section doit comprendre les renseignements et
les documents additionnels suivants :
1° si le système ou son extension n’appartient pas à une municipalité, le
numéro de la résolution de celle-ci démontrant qu’elle s’engage à acquérir le
système ou son extension;
2° la déclaration d’un ingénieur attestant que les conditions applicables à
l’activité en vertu de la présente sous-section ainsi que celles prévues, le cas
échéant, par règlement sont respectées.
Paragraphe 1
Il faut comprendre « municipalité » au sens de l’article 1 de la LQE :
« municipalité : toute municipalité, la Communauté métropolitaine de Montréal, la
Communauté métropolitaine de Québec ainsi qu’une régie intermunicipale »;
Le document prévu est nécessaire pour remplir une des conditions des articles 181
ou 182.
Paragraphe 2
Le document prévu est nécessaire pour s’assurer que les conditions rendant les
travaux admissibles à une déclaration de conformité sont remplies.
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§§ 4. — Activités exemptées
Article 184
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Dans tous les cas, que le système soit la propriété d’une municipalité ou non, les
branchements de service (segments orange des figures 184.1 et 184.2) sont
admissibles à l’exemption prévue à l’article 184 (aqueduc), à l’article 199 (égout)
et au paragraphe 4 de l’article 226 (pluvial) (dans la mesure où les conditions
d’admissibilité sont respectées).
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Figure 184.3 Cas similaire à la figure 184.2 avec plus d’un bâtiment situé sur un même lot.
Paragraphe 2
Les travaux visés par ce paragraphe concernent toute intervention sur un système
d’aqueduc desservant 20 personnes ou moins. Il s’agit du système illustré par les
traits bleus des figures 184.1 à 184.3. Pour être admissibles à une exemption, les
travaux doivent respecter les deux conditions inscrites au deuxième alinéa de cet
article.
Pour ces travaux, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
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Article 185
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Article 186
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Article 187
Paragraphe 1
La situation visée ici est celle où l’eau distribuée par le responsable du système
d’aqueduc est de bonne qualité, mais se contamine à l’entrée de service ou dans
le bâtiment lui-même (ex. : contamination de plomb). L’intention est d’exempter les
dispositifs de traitement visant à corriger cette contamination issue du bâtiment
lui-même. Si le propriétaire ou le gestionnaire du bâtiment souhaite mettre en
place des traitements au robinet (ou tout autre traitement) pour réduire cette
contamination (l’exposition au plomb dans l’exemple), ces travaux sont alors
exemptés d’une autorisation.
Paragraphes 2 et 3
Pour que l’installation de conduites et d’autres structures dans le cadre d’une
installation de prélèvement d’eau souterraine destinée à être distribuée ou vendue
comme eau de source ou eau minérale soit exemptée d’une autorisation, l’activité
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Article 188
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Article 189
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§§ 1. — Disposition générale
Article 190
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Article 191
191. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation concernant un système d’égout doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis du système, de son extension ou de la modification
concernée;
2° le plan prévu par l’article 17 doit permettre de localiser les travaux
concernés par rapport aux voies publiques existantes et aux lots à desservir;
3° un rapport technique signé par un ingénieur permettant :
a) d’évaluer les charges et les débits d’eaux usées, y compris les eaux usées
supplémentaires projetées;
b) de démontrer que la station d’épuration a la capacité de traiter les débits et
les charges d’eaux usées générées dans le cadre du projet en fonction du milieu
récepteur et des usages;
c) d’exposer les effets du projet sur la fréquence de débordement de chacun
des ouvrages de surverse situés en aval du point de raccordement ou la fréquence
de dérivation à la station d’épuration;
d) de démontrer l’impact sur les prélèvements d’eau souterraine effectués à
proximité si le traitement consiste à infiltrer des eaux dans le sol;
4° lorsqu’un ouvrage de surverse ou un poste de pompage est ajouté ou
modifié, sa fiche technique, le schéma d’écoulement jusqu’à la station d’épuration
révisé et, le cas échéant, ses courbes de pompe et d’étalonnage;
5° les bilans de performance des ouvrages de surverse modifiés ou affectés
par le projet et, lorsqu’il comporte l’ajout de débit, ceux de la station d’épuration
pour les 3 années antérieures à l’année de transmission de la demande;
6° pour les travaux concernés, une attestation de conformité au cahier de
charges normalisé BNQ 1809-300 ou, en cas de non-conformité, les raisons
justifiant les dérogations à l’une ou plusieurs dispositions de ce cahier;
7° en remplacement, le cas échéant, du certificat du greffier exigé par
l’article 32.3 de la Loi, une résolution de la municipalité concernée démontrant
qu’elle s’engage à acquérir le système ou son extension;
8° pour une installation de traitement d’eaux usées domestiques, un
programme de suivi permettant de vérifier la capacité de l’installation à respecter
les normes de rejet applicables.
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Article 192
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Paragraphe 2
Ce paragraphe précise que l’extension ne concerne que la collecte et le transport
des eaux. Aucun ouvrage de traitement des eaux ne doit être inclus dans les
travaux d’extension. Ainsi, l’ajout d’un poste de pompage sans trop-plein satisfait
à cette condition.
Paragraphe 3
Cette condition s’applique aux travaux (chantier). Par exemple, si les travaux
impliquent de déverser des eaux usées dans l’environnement pour que le travail
puisse se faire à sec, alors la condition 3 n’est pas satisfaite. Cette condition diffère
de celle présentée au paragraphe 4, qui concerne l’ajout de point de rejet
permanent.
Paragraphe 4
Cette condition vise à ce qu’aucun point de rejet d’eaux usées dans
l’environnement ne soit ajouté au terme des travaux. Il s’agit donc de point de
débordement permanent. Ainsi, l’ajout d’un poste de pompage sans trop-plein
satisfait à cette condition. Cette condition diffère de celle du paragraphe 3, qui vise
les débordements durant les travaux.
Paragraphe 5
On vise ici à ne pas exempter d’une autorisation l’extension d’un réseau unitaire
ou pseudo-séparatif. Ainsi, pour satisfaire à cette condition, les drains de toits et
les drains de fondation ne doivent pas être branchés sur le système d’égout.
Paragraphe 6
Le plan de gestion des débordements et des dérivations adopté par la municipalité
peut viser l’ensemble des ouvrages de la municipalité, les ouvrages d’un seul
secteur ou encore uniquement les ouvrages affectés par le projet qui fait l’objet
d’une déclaration de conformité. De plus, ce plan doit avoir été transmis à la
direction régionale du Ministère au moment où la déclaration de conformité est
effectuée. La déclaration de conformité doit inclure le numéro de référence de ce
plan (voir article 195).
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Article 193
Paragraphe 1
Cette condition s’applique aux travaux (chantier). Par exemple, si les travaux
impliquent de déverser des eaux usées dans l’environnement pour que le travail
puisse se faire à sec, alors la condition 1 n’est pas satisfaite. Cette condition diffère
de celle du paragraphe 3, qui concerne l’ajout de point de rejet permanent.
Paragraphe 2, sous-paragraphe a
Toute modification apportée à la station qui entraîne une augmentation ou une
diminution de la capacité de traitement (en débit ou en charge) d’un des
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Paragraphe 2, sous-paragraphe b
Les travaux suivants ne satisfont pas à cette condition :
• Travaux modifiant la capacité d’un équipement ou celle de la station,
lorsque cette capacité ou cet équipement est inscrit dans l’attestation
d’assainissement municipale. Par exemple, le remplacement d’un
équipement, qui a pour effet de changer la capacité hydraulique d’un
ouvrage en aval d’un point de dérivation;
• Ajout de débits à la station qui ne sont pas captés par les points existants
de mesure de la station.
À noter que si les travaux sont déjà prévus dans un programme correcteur et que,
le cas échéant, l’ajustement des débits a été effectué dans l’attestation, alors ces
travaux satisfont à la condition 2b.
Les attestations entrent toujours en vigueur le 1er janvier. Donc, une attestation
peut avoir été délivrée sans qu’elle soit encore en vigueur. Pour l’application de
l’article 193, une station encadrée par une attestation signifie que l’attestation est
en vigueur (et non pas simplement délivrée).
Paragraphe 3
Cette condition vise à ce qu’aucun point de rejet d’eaux usées dans
l’environnement ne soit ajouté au terme des travaux. Il s’agit donc de point de
débordement permanent. Ainsi, l’ajout d’un poste de pompage sans trop-plein
satisfait à cette condition. Cette condition diffère de celle du paragraphe 1, qui vise
les débordements durant les travaux.
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Article 194
Il est à noter que le rejet direct des boues de fosses septiques dans la station
d’épuration n’est pas une pratique recommandée et que cette pratique n’est pas
admissible à une déclaration de conformité en vertu de l’article 194.
Les attestations entrent toujours en vigueur le 1er janvier. Donc, une attestation
peut avoir été délivrée sans qu’elle soit encore en vigueur. Pour l’application de
l’article 194, une station encadrée par une attestation signifie que l’attestation est
en vigueur (et pas simplement délivrée).
Paragraphe 1
Cette condition s’applique aux travaux (chantier). Par exemple, si les travaux
impliquent de déverser des eaux usées dans l’environnement pour que le travail
puisse se faire à sec, alors la condition 1 n’est pas satisfaite.
Paragraphe 2, sous-paragraphe a
Toute modification apportée à la station qui entraîne une augmentation ou une
diminution de la capacité de traitement (en débit ou en charge) d’un des
composants de la station ne satisfait pas à la condition.
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Paragraphe 2, sous-paragraphe b
Si les charges additionnelles ne sont pas captées par les points existants de
mesure de la station, alors la condition 2b n’est pas satisfaite.
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Article 195
195. Outre les éléments prévus à l’article 41, une déclaration de conformité pour
une activité visée par la présente sous-section doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° le cas échéant, le titre du plan de gestion des débordements ou des
dérivations de la municipalité concernée et son numéro de référence;
2° la déclaration d’un ingénieur attestant que les conditions applicables à
l’activité en vertu de la présente sous-section ainsi que celles prévues, le cas
échéant, par règlement sont respectées.
Paragraphe 1
Il s'agit du titre du document qui a été transmis par la municipalité au Ministère et,
le cas échéant, du numéro de référence utilisé par la municipalité. Ces
informations permettront de faire un lien entre la déclaration de conformité qui
aura été reçue par l’intermédiaire de la prestation électronique de
service (PES) et le plan de gestion des débordements ou des dérivations qui aura
été reçu par la direction régionale.
Paragraphe 2
La déclaration de l’ingénieur doit être jointe à la déclaration de conformité lors de
sa saisie dans la PES.
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§§ 4. — Activités exemptées
Article 196
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Article 197
Voir l’article 174 et le dernier alinéa du présent article pour comprendre la notion
de « modification ».
Par contre, cela fait que l’ajout de la conduite pluviale (associée à la séparation du
réseau) n’est pas automatiquement exempté comme auparavant dans le RAA32,
mais doit plutôt satisfaire aux conditions prévues aux articles 224 ou 226 du
REAFIE pour être exempté ou faire l’objet d’une déclaration de conformité en vertu
des articles 221 ou 222.
L’article 197 ne prévoit aucune condition spécifiant que la réalisation des travaux
n’est pas susceptible de causer un débordement ou une dérivation d’eaux usées
dans l’environnement. Par conséquent, les travaux pour le remplacement d’une
conduite sanitaire qui provoquent un débordement d’eaux usées sont admissibles
à l’exemption. Cependant, il demeure qu’en vertu de l’article 15 du ROMAEU, un
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avis (dont le contenu est précisé à l’article 15) doit être transmis au ministre 45
jours avant les travaux et ce, même si les travaux à l’origine de ce débordement
sont réalisés en exemption. L’usage de SOMAEU pour transmettre l’avis est
recommandé.
Paragraphe 1
Une modification apportée à une station d’épuration n’est pas exemptée en vertu
de l’article 197 puisqu’elle concerne le traitement. Cependant, dans un tel cas, les
travaux peuvent être admissibles, à certaines conditions, à une déclaration de
conformité en vertu de l’article 193.
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Article 198
Les équipements pour la déshydratation des boues peuvent être de type mécanisé
(ex. : centrifugeuse) ou de type passif (ex. : lit de séchage, géotubes).
Par ailleurs, en vertu de l’article 190, cette exemption ne vise que les stations de
traitement d’eaux usées d’origine domestique (c.-à-d. les stations visées par la
définition de « système d’égout »). Ainsi, l’installation d’un équipement de
déshydratation des boues pour un système de traitement des eaux usées d’une
usine de pâtes et papiers ne pourrait se prévaloir de la présente exemption.
Paragraphe 1
Cette condition s’applique aux travaux (chantier). Par exemple, si les travaux
impliquent de déverser des eaux usées dans l’environnement pour que le travail
puisse se faire à sec, alors la condition 3 n’est pas satisfaite. Cette condition diffère
de celle du paragraphe 2, qui concerne l’ajout de point de rejet permanent.
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Paragraphe 2
Toute modification apportée à la station qui entraîne une augmentation ou une
diminution de la capacité de traitement (en débit ou en charge) d’un des
composants de la station ne satisfait pas à la condition.
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Article 199
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Dans tous les cas, que le système soit la propriété d’une municipalité ou non, les
branchements de service (segments orange des figures 199.1 et 199.2) sont
admissibles à l’exemption prévue à l’article 184 (aqueduc), à l’article 199 (égout)
et au paragraphe 4 de l’article 226 (pluvial) (dans la mesure où les conditions
d’admissibilité sont respectées).
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Figure 199.3 Cas similaire à la figure 199.2 avec plus d’un bâtiment situé sur un même lot.
Paragraphe 2
Les travaux visés par ce paragraphe concernent toute intervention sur un système
d’aqueduc desservant 20 personnes ou moins. Il s’agit du système illustré par les
traits bleus des figures 199.1 à 199.3. Pour être admissibles à une exemption, les
travaux doivent respecter les deux conditions inscrites au deuxième alinéa de cet
article.
Pour ces travaux, les articles 178 (matériaux des tranchées) et 179 (innocuité des
matériaux en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine) doivent
être respectés.
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Article 200
Les attestations entrent toujours en vigueur le 1er janvier. Donc, une attestation
peut avoir été délivrée sans qu’elle soit encore en vigueur. Pour l’application de
l’article 200, un système d’égout encadré par une attestation signifie que
l’attestation est en vigueur (et pas simplement délivrée).
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Paragraphe 2
Ce paragraphe précise que l’extension ne concerne que la collecte et le transport
des eaux. Aucun ouvrage de traitement des eaux ne doit être inclus dans les
travaux d’extension. Ainsi, l’ajout d’un poste de pompage sans trop-plein satisfait
à cette condition.
Paragraphe 3
Cette condition s’applique aux travaux (chantier). Par exemple, si les travaux
impliquent de déverser des eaux usées dans l’environnement pour que le travail
puisse se faire à sec, alors la condition 3 n’est pas satisfaite. Cette condition diffère
de celle du paragraphe 4, qui concerne l’ajout de point de rejet permanent.
Paragraphe 4
Cette condition vise à ce qu’aucun point de rejet d’eaux usées dans
l’environnement ne soit ajouté au terme des travaux. Il s’agit donc de point de
débordement permanent. Ainsi, l’ajout d’un poste de pompage sans trop-plein
satisfait à cette condition. Cette condition diffère de celle du paragraphe 3, qui vise
les débordements durant les travaux.
Paragraphe 5
On vise ici à ne pas exempter l’extension d’un réseau unitaire (réseau combiné)
ou pseudo-séparatif. Ainsi, pour satisfaire à cette condition, les drains de toits et
les drains de fondation ne doivent pas être branchés sur le système d’égout.
Paragraphe 6
Cette condition veut dire que les travaux n’impliquent pas que l’attestation
d’assainissement doive être mise à jour par le Ministère. Comme les points de
débordement sont inscrits dans l’attestation, cela signifie, en pratique, que
l’extension d’un système d’égout sans ajout d’un point de débordement (ouvrage
de surverse) satisfait à cette condition. Cela veut aussi dire que l’extension satisfait
à cette condition même si le prolongement fera que la norme débordement ne sera
plus respectée, ou même si des normes de débordement ne sont actuellement
pas respectées.
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Article 201
Premier alinéa
Cet article confirme que les paragraphes 3 et 4 de l’article 22 de la LQE ne
s’appliquent pas pour des travaux visés par le Règlement sur l’évacuation et le
traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r. 22, « RETEURI »).
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Article 202
202. À moins d’être déjà encadrée par une autorisation, est soumise à une telle
autorisation en vertu du paragraphe 10 du premier alinéa de l’article 22 de la Loi,
l’exploitation de tout système d’égout qui inclut un dispositif de traitement si ce
système n’est pas un ouvrage municipal d’assainissement des eaux usées visé
par la section III.1 du chapitre IV du titre I de la Loi et n’est pas visé par le
Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées
(chapitre Q-2, r. 22).
Il s’agit d’un nouveau déclencheur pour l’exploitation d’un système d’égout qui
inclut un dispositif de traitement. Jusqu’à l’entrée en vigueur du REAFIE, seuls
l’établissement, la modification ou l’extension étaient visés par une autorisation en
vertu du paragraphe 3 de l’article 22 de la LQE. Par cette nouvelle disposition, on
veut s’assurer que tout nouvel exploitant d’un système d’égout, desservant par
exemple un terrain de camping ou un établissement touristique, aura
minimalement à réaliser un programme de suivi pour assurer la protection de
l’environnement.
Dans le cas d’une installation existante, il faut lire cette disposition avec l’avant-
dernier alinéa de l’article 359. Cet article mentionne notamment que le
déclencheur « exploitation » s’active lorsqu’il y a une vente du système, auquel cas
l’exploitation du système devra faire l’objet d’une autorisation, à moins que
l’autorisation soit cédée et que cette autorisation contienne des conditions
d’exploitation.
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Article 203
203. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par l’article 202 doit comprendre un rapport
technique signé par un ingénieur permettant notamment de démontrer que le
dispositif a la capacité de traiter les débits et les charges d’eaux usées en fonction
du milieu récepteur et des usages.
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§§ 1. — Disposition générale
Article 204
C’est la dernière partie du paragraphe 3 qui est visée dans la présente sous-
section, soit « tout autre appareil ou équipement destiné à traiter les eaux ».
Toutefois, cette sous-section ne vise pas les appareils ou équipements destinés à
traiter les eaux usées d’une municipalité (c.-à-d. système d’égout visé à l’article 32
de la LQE).
En somme, les articles 204 à 214 visent donc les appareils ou équipements de
traitement des eaux usées qui ne sont pas visés par l’article 32 de la LQE.
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Article 205
205. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente sous-section doit comprendre
les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis des installations concernées et leur programme
d’entretien;
2° un rapport technique signé par un ingénieur permettant d’évaluer les débits
et les charges d’eaux usées, la capacité des installations à traiter les eaux en
fonction du milieu récepteur et, si le rejet est effectué dans un système d’égout,
les effets du projet sur la fréquence de débordement de chacun des ouvrages de
surverse situés en aval du point de raccordement ou la fréquence des dérivations
à la station d’épuration;
3° lorsque le rejet d’eaux usées se fait dans un système d’égout, les bilans de
performance des ouvrages de surverse modifiés ou affectés par le projet et ceux
de la station d’épuration pour les 3 années antérieures à l’année de transmission
de la demande;
4° un schéma du procédé indiquant toutes les étapes de traitement, le nombre
d’unités de traitement, la capacité de traitement de chaque équipement dans le
procédé et la capacité totale du système de traitement.
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Article 206
Premier alinéa
L’article 206 vise la modification d’équipements ou d’appareils de traitement des
eaux usées. Même si la déclaration de conformité prévue à l’article 206 est
disponible pour tout type d’exploitant, elle est inspirée de l’ancien rapport
technique (aboli définitivement le 31 décembre 2020) qui s’appliquait uniquement
aux détenteurs d’attestations d’assainissement (AA). Cette approche a été abolie
à la suite de la modification légale entrée en vigueur en mars 2018. Ainsi, il n’y a
plus de dispositions visant précisément les détenteurs d’autorisations délivrées en
vertu du paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 22 de la LQE (anciennement
appelées AA). Ce sont les articles 206 (volet eaux usées) et 304 (volet rejets
atmosphériques) qui visent la plupart des cas qui étaient ciblés par le rapport
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L’équipement ou l’appareil visé doit avoir déjà fait l’objet d’une autorisation afin
qu’on puisse s’assurer qu’une analyse des rejets a permis de conclure que ceux-
ci sont acceptables pour l’environnement.
Il est à noter que l’absence de normes pour certains contaminants rejetés en moins
grande quantité ne rend pas inadmissible à la déclaration de conformité.
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Deuxième alinéa
Deux attestations d’ingénieurs sont demandées dans le cadre de la déclaration de
conformité de l’article 206. La première permet d’attester du respect des conditions
inscrites dans la déclaration de conformité et dans l’autorisation initialement
délivrée.
Troisième alinéa
La deuxième attestation vise à s’assurer que les conditions d’installation
permettent à l’appareil ou l’équipement choisi de respecter les conditions visées
aux premier et deuxième alinéas. Si des changements ont eu lieu, l’ingénieur doit
attester que ceux-ci n’affectent pas les conditions d’admissibilité à la déclaration
de conformité.
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§§ 4. — Activités exemptées
Article 207
Premier alinéa
Cet article vise tous les séparateurs eau-huile dont les rejets dans l’environnement
sont inférieurs à 10 m3 par jour. Un rejet par infiltration est considéré comme un
rejet dans l’environnement. Le seuil de 10 m3 par jour correspond au débit maximal
de conception de chacun des séparateurs s’il y en a plusieurs sur le site.
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Article 208
208. Les eaux usées rejetées par une activité visée à l’article 207 doivent
contenir une concentration d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) inférieure ou égale
à 5 mg/l.
Les séparateurs de classe I certifiés selon la norme EN 858 sont conçus pour avoir
une teneur maximale autorisée en hydrocarbures résiduels de 5 mg/l.
Cet article n’oblige pas l’exploitant à réaliser un suivi du rejet. La norme est une
valeur maximale à respecter pouvant être vérifiée à partir d’un échantillon
instantané.
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Article 209
Premier alinéa
L’article 209 vise les lave-autos commerciaux qui effectuent le lavage de
véhicules. Cet article ne vise pas les activités de lavage de véhicules sur le site
d’un établissement industriel, ni le lavage des véhicules utilisés pour le transport
d’animaux. Ces activités pourraient être soumises à une autorisation en vertu du
deuxième alinéa de l’article 22 de la LQE. Une analyse au cas par cas de
l’exemption de ces activités doit donc être réalisée.
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Article 210
210. Les eaux de lavage rejetées par une installation visée à l’article 209
doivent satisfaire aux conditions suivantes:
1° elles ont une concentration d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) inférieure
ou égale à 5 mg/l;
2° elles ne forment pas de mousse visible en surface au point de rejet.
Les produits de nettoyage utilisés par une installation de lavage de véhicules
routiers utilisés pour le transport de personnes visée à l’article 209 doivent
satisfaire aux conditions suivantes:
1° ils ne contiennent pas d’octylphénols ou de nonylphénols, ni leurs dérivés;
2° ils ont une concentration en phosphore inférieure à 2,2 %.
Premier alinéa
Cet article édicte des normes applicables en tout temps au rejet ou à la nature des
produits de nettoyage utilisés. Il n’oblige pas l’exploitant à réaliser un suivi du rejet.
Deuxième alinéa
Les caractéristiques des produits de nettoyage sont vérifiables à partir de la fiche
signalétique des produits employés par l’installation.
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Article 211
Premier alinéa
L’article 211 cible toute installation de tours de refroidissement à l’eau (ITRE)
installée et exploitée au Québec et dont les eaux usées de purges sont rejetées
dans l’environnement.
Par rejet dans l’environnement, il faut comprendre tout rejet vers un milieu naturel.
Les rejets infiltrés dans le sol ou dirigés vers un égout pluvial sont considérés
comme des rejets dans l’environnement.
Les ITRE dont le rejet des purges se fait dans un égout municipal ou dont les eaux
sont ultimement acheminées à un ouvrage municipal de traitement sont
exemptées d’une autorisation en vertu du paragraphe 5 de l’article 214 de ce
règlement.
Une ITRE a besoin de purger son circuit d’eau afin d’éliminer les impuretés
nuisibles pour son fonctionnement normal. Ainsi, deux types de purges peuvent
se réaliser : de déconcentration et de vidange. La fréquence de génération des
purges dépend des caractéristiques de conception et de fonctionnement de
chaque installation. Habituellement, la purge de déconcentration est plus
fréquente et moins volumineuse qu’une purge de vidange. En effet, cette dernière
est souvent seulement exécutée lors du lavage de l’ITRE ou lors d’une procédure
de traitement-choc.
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Une ITRE sans recirculation d’eau pourrait réaliser uniquement des purges de
vidange. Ce type d’installation est utilisé pour refroidir des effluents avant rejet,
notamment en aval d’un procédé, par exemple les ITRE utilisées par les fabriques
de pâtes et papiers.
À cause des additifs chimiques et autres particules issues de la corrosion et de
l’entartrage des circuits d’eau, la purge d’une ITRE n’est pas considérée comme
de l’eau de refroidissement, mais comme de l’eau usée.
Les ITRE exemptées par cet article doivent respecter les conditions suivantes :
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Figure 211.1 Schéma décisionnel déterminant l'encadrement applicable à une installation de tours de
refroidissement à l'eau
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Article 212
212. Les eaux usées des purges rejetées par l’installation visée à l’article 211
doivent respecter les valeurs suivantes :
1° un pH entre 6 et 9,5;
2° une concentration de chlore résiduel total inférieure ou égale à 0,1 mg/l;
3° une concentration de matières en suspension inférieure ou égale à 50 mg/l;
4° une concentration de phosphore total inférieure ou égale à 1 mg/l.
Les produits d’entretien utilisés par une installation visée à l’article 211 ne
doivent pas contenir de biocide non oxydant.
Premier alinéa
L’article 212 vise toute installation de tours de refroidissement à l’eau (ITRE) dont
les purges ne sont pas infiltrées dans le sol et dont la somme des capacités de
réfrigération est inférieure ou égale à 700 tonnes de réfrigération. Pour plus
d’information sur ces deux conditions, veuillez consulter les notes explicatives de
l’article 211.
Pour que l’ITRE visée soit exemptée d’une autorisation ministérielle, elle devra
respecter les exigences présentées aux paragraphes 1 à 4 et à l’alinéa 2.
Paragraphes 1 à 4 :
• Les paragraphes 1 à 4 présentent des normes de rejet à respecter en tout
temps;
• L’imposition de normes à respecter n’oblige pas l’exploitant à effectuer un
suivi régulier de la qualité des purges rejetées;
• La vérification des normes peut être réalisée à partir d’un échantillon
instantané.
Deuxième alinéa
Les biocides non oxydants sont des additifs chimiques qui utilisent des
mécanismes autres que l’oxydation pour tuer des bactéries. En effet, ils peuvent
interférer avec leur reproduction, leur respiration ou leur paroi cellulaire.
Une ITRE visée n’est pas exemptée d’autorisation ministérielle si elle utilise un
biocide non oxydant. Cette condition s’applique pour tout dosage et toute méthode
ou fréquence d’utilisation du biocide non oxydant, par exemple en continu, en
traitement-choc, saisonnière, lors de l’ouverture ou lors la fermeture de l’ITRE.
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Article 213
Un autre exemple peut être la déshydratation des boues provenant d’un étang
aéré d’un système de traitement d’eaux usées d’une entreprise qui est réalisée de
manière périodique.
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Paragraphe 1
L’opération de déshydratation des boues ne doit pas entraîner l’émission de
contaminants ou le non-respect de conditions d’autorisation. Par exemple,
l’opération ne doit pas entraîner le rejet d’eaux usées sur le sol ou d’accumulation
de boues à un endroit non prévu par l’autorisation ou même une augmentation du
niveau de bruit supérieur à celui qui est prévu.
Paragraphe 2
Le système de déshydratation mobile ne peut pas traiter sur le site de l’entreprise
des boues provenant d’une autre entreprise ou d’un autre exploitant. Les boues à
déshydrater proviennent exclusivement du système en réparation.
Paragraphe 3
L’exploitation, à des fins commerciales, d’un procédé de traitement de matières
dangereuses résiduelles est visée par une autorisation en vertu du paragraphe 5
du premier alinéa de l’article 22.
Paragraphe 4
L’ensemble des eaux résiduaires issues du système de déshydratation mobile
doivent être dirigées vers le système de traitement en place. Il ne doit pas y avoir
d’eaux usées rejetées directement dans l’environnement ou un réseau d’égout ou
acheminées à l’extérieur du site.
Paragraphe 5
Le mode de gestion des boues issues du système de déshydratation mobile doit
demeurer le même que celui prévu dans l’autorisation délivrée à l’entreprise. Par
exemple, si en temps normal, les boues sont disposées temporairement sur une
aire d’entreposage étanche avant d’être enfouies dans le lieu d’enfouissement de
la fabrique de pâtes et papiers, le même mode de gestion doit s’appliquer pendant
l’exploitation temporaire du système de déshydratation mobile. De plus, la siccité
des boues doit également respecter la norme réglementaire avant que les boues
soient enfouies.
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Article 214
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Paragraphe 1
Cette exemption vise tous les séparateurs d’huile installés et exploités par Hydro-
Québec ou à sa demande. L’expression « à sa demande » vise les sous-traitants
employés directement par Hydro-Québec et utilisant le cahier des charges
développé par la société d’État relativement aux séparateurs d’huile. Ne sont pas
visés les séparateurs d’huile installés sous des postes de transformation
appartenant à une entreprise privée et ce, même si le poste de transformation est
rendu nécessaire pour la fourniture d’électricité par Hydro-Québec. Le document
contenant les critères de conception a été discuté et accepté par le Ministère. Ce
document s’intitule Orientation CRHOP (concept de récupération d’huile optimisé).
Ce paragraphe ne vise pas les séparateurs eau-huile installés à l’intérieur de
centrales hydroélectriques.
Paragraphe 2
Les séparateurs d’huile dont le rejet se fait dans un égout municipal ou dont les
eaux sont ultimement acheminées à un ouvrage municipal de traitement des eaux
usées sont exemptés sans autre condition et ce, peu importe le débit ou qu’il y ait
des ouvrages de surverse entre l’établissement et la station d’épuration. Ces
séparateurs sont visés par le Code de construction de la Régie du bâtiment du
Québec.
Paragraphe 3
Les séparateurs d’huile dont le rejet se fait dans une fosse de rétention étanche
sont exemptés sans autre condition. Le contenu de la fosse de rétention doit être
acheminé dans un lieu autorisé à recevoir les eaux usées recueillies.
Paragraphe 4
Tout appareil ou équipement installé dans le but de traiter des eaux dans un circuit
fermé (ex. : réseau de vapeur d’un système de chauffage ou d’un procédé) est
exempté de l’application de l’article 22 de la LQE. Le recours à des rejets ponctuels
n’entrant pas dans les conditions normales d’utilisation du circuit fermé (ex. :
vidange lors de travaux d’entretien) ne fait pas perdre le bénéfice de l’exemption
à l’appareil ou à l’équipement de traitement.
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Paragraphe 5
Les installations des tours de refroidissement à l’eau dont le rejet des purges se
fait dans un égout municipal ou dont les eaux sont ultimement acheminées à un
ouvrage municipal de traitement des eaux usées sont exemptées d’une
autorisation, sans autre condition.
Le paragraphe 5 de l’article 214 vise les mêmes activités que l’article 211.
Paragraphe 6
Les appareils ou équipements d’épuration des eaux usées d’un lave-auto dont le
rejet se fait dans un égout municipal ou dont les eaux sont ultimement acheminées
à un ouvrage municipal de traitement des eaux usées sont exemptés sans autre
condition.
Cette exemption ne vise pas les activités de lavage de véhicules sur le site d’un
établissement industriel ni le lavage des véhicules utilisés pour le transport
d’animaux.
Paragraphe 7
Tout appareil ou équipement de traitement des eaux usées issues d’un procédé
industriel installé préalablement à leur rejet dans un ouvrage municipal
d’assainissement des eaux usées est exempté si le volume d’eau rejeté est
inférieur à 10 m³ par jour.
Par exemple, une petite entreprise agroalimentaire ayant un rejet de 8 m³ par jour
qui aménage un prétraitement des eaux usées avant leur rejet au réseau d’égout
serait exemptée d’obtenir une autorisation pour cet équipement.
Paragraphe 8
L’article 55 vise la déclaration de conformité applicable à une activité de recherche
et d’expérimentation, et le titre II de la partie II vise des activités ayant des impacts
environnementaux multiples. Les déclarations de conformité et les exemptions qui
y sont inscrites prévoient donc des conditions pour certains impacts de ces
activités, dont les rejets d’eau. Pour éviter de réassujettir inutilement des activités
soustraites à une autorisation, tout équipement ou appareil de traitement installé
dans le cadre d’une activité soustraite au titre II est également exempté. Il peut
s’agir, par exemple, de bassins de sédimentation installés pour le traitement des
eaux de lavage des bétonnières sur le site d’une usine de béton de ciment
admissible à une déclaration de conformité. Il existe des exceptions qui ne sont
pas visées par l’exemption du paragraphe 8 de l’article 214, il s’agit des
soustractions présentes aux chapitres XI et XIV du titre II. Si un appareil ou un
équipement de traitement doit être installé, modifié ou exploité dans le cadre d’une
activité soustraite dans un de ces deux chapitres, il devra être autorisé ou se
prévaloir d’une autre soustraction de la présente sous-section.
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Paragraphe 9
Ce paragraphe vise tout appareil ou équipement de traitement installé pour traiter
l’eau d’une piscine communautaire (voir article 2 du Règlement sur la qualité de
l’eau des piscines et autres bassins artificiels). Il est à noter que cette exemption,
bien qu’elle ne vise que les appareils ou équipements de traitement des piscines
communautaires, n’a pas pour effet d’assujettir les appareils ou équipements des
piscines privées à une autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE. Ces appareils
et équipements sont trop petits et ne sont pas visés par la LQE (de minimis non
curat lex).
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Article 215
Cet article vise à assujettir les débordements majeurs d’eaux usées en lien avec
des travaux planifiés sur le système d’égout.
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Article 216
216. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente sous-section doit comprendre
les mesures mises en place pour communiquer au public l’information relative au
débordement ou à la dérivation d’eaux usées qui est planifié.
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§ 1. — Dispositions générales
Article 217
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Article 218
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Paragraphe 1
Il est important de comprendre quels ponceaux sont visés dans cette section du
REAFIE afin de savoir lesquels sont véritablement exemptés, d’où le besoin
d’apporter la précision à l’article 218. Un ponceau est installé :
Paragraphe 2
Ce paragraphe ne présente pas une définition de la notion de « fossé », celle-ci
se trouvant à l’article 3 du présent règlement. Ici, l’intention recherchée est de
préciser que les travaux concernant les noues, les tranchées drainantes ou les
fossés engazonnés ne peuvent bénéficier de l’exemption prévue à l’article 225. À
l’article 225, l’exemption ne vise que les travaux réalisés dans des fossés de
drainage « conventionnels », soit les fossés qui ne sont pas conçus dans le but
d’offrir un traitement des eaux.
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Paragraphe 3
Ce paragraphe sert de lien avec le paragraphe 2 et permet d’éviter toute confusion.
Ainsi, un demandeur ne peut bénéficier de l’exemption prévue par le paragraphe
6a de l’article 218 et l’article 225 en prétendant que les travaux sont réalisés dans
un fossé conventionnel, alors qu’il s’agit en fait d’un fossé engazonné. Le terme
« fossé engazonné » est mal compris, d’où le besoin d’inclure une définition.
Paragraphe 4
Le libellé précise que « "site à risque" réfère à l’un des lieux suivants lorsqu’ils sont
exposés aux intempéries ». Ainsi, avant de lire les sous-paragraphes a à f, on doit
se poser cette question : est-ce que l’activité est exposée aux intempéries? Si la
réponse est non, alors cela s’arrête là. Le site n’est pas à risque. Un quai de
déchargement hermétique (voir figure 218.1) est considéré comme étant à l’abri
des intempéries. Ainsi, le chargement et le déchargement de matériaux nommés
au sous-paragraphe d dans un tel quai ne font pas qualifier le site de « site à
risque ».
Figure 218.1 Quai de déchargement hermétique permettant à la manipulation de matériau de ne pas être exposée aux
intempéries
Paragraphe 4, sous-paragraphe b
Les activités industrielles sont celles qui impliquent la production de biens et la
transformation d’une matière en une autre, avec des intrants (matières premières)
et des extrants (matières produites). Par exemple, les postes de transformation
électrique ne sont pas des activités industrielles, donc ils ne sont pas visés par le
sous-paragraphe b. Par contre, on retrouve des activités industrielles dans la cour
arrière d’une usine de pâtes et papiers, donc cette cour est visée par le sous-
paragraphe b.
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contaminées par des hydrocarbures, par des métaux lourds ou par une charge
importante en MES.
Paragraphe 4, sous-paragraphe c
On fait référence à un site de stockage, soit un site dont la vocation est de stocker
des matériaux et où il y a du stockage permanent ou de longue durée. Cela ne
vise pas le stockage temporaire sur un chantier de construction, ce dernier n’ayant
pas la vocation de stocker des matériaux sur une longue durée.
À noter que si un site de stockage est à l’abri des intempéries, il ne pourra pas être
qualifié de « site à risque », car la source de la contamination sera à l’abri des
intempéries (voir le paragraphe 4 de l’article 218 : « l’expression "site à risque"
réfère à l’un des lieux suivants lorsqu’ils sont exposés aux intempéries… »). De ce
fait, l’établissement ou l’extension d’un système de gestion des eaux pluviales
drainant un site de stockage sera admissible aux exemptions (si toutes les autres
conditions sont respectées) et donc, aucune demande d’autorisation relative à ce
système ne sera nécessaire.
Paragraphe 5
La notion de « point de rejet » est très importante pour l’application de la section
« Gestion des eaux pluviales », notamment pour savoir quel bassin versant est
visé pour l’application de l’article 224. Il est important de comprendre que le « point
de rejet » est le point de sortie du système ou, en d’autres mots, le point de contact
avec l’environnement du système. Pour un cours d’eau, ce point de contact
correspond à la limite naturelle des hautes eaux (LNHE) (c.-à-d. le littoral). Ainsi,
il se peut qu’au mois d’août, le cours d’eau soit loin de sa LNHE, mais pour l’article
218, le point de rejet sera à la LNHE. Si le fossé se poursuit vers le cours d’eau
en étiage, il continuera son parcours dans le littoral du cours d’eau. Mais pour
l’application du paragraphe 5 de l’article 218, le point de rejet de ce fossé sera à
la frontière du littoral (soit la LNHE). Comme la définition l’indique, il ne faut pas le
confondre avec le point de raccordement, soit le point où se raccorde un nouveau
réseau (en fossé ou drainage) à un système existant (voir figure 218.2).
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Figure 218.2 Distinction entre point de rejet et point de raccordement d’un système de gestion des eaux pluviales
Paragraphe 6
Ce paragraphe doit être lu avec l’article 225. Ensemble, ces deux articles énoncent
que les modifications apportées à un système de gestion des eaux pluviales (soit
ce qui est visé par l’article 174 et le paragraphe 6 de l’article 218) sont exemptées.
Paragraphe 6, sous-paragraphe c
La conduite de refoulement associée à la station de pompage fait partie de la
station et donc, elle est incluse dans l’exemption.
Paragraphe 7
On précise la source de données pour faciliter le contrôle. Ainsi, des divergences
entre la délimitation d’un bassin versant faite par un initiateur de projet (ou son
consultant) et celle du Ministère ne pourront pas être imputables à la source des
données.
Paragraphe 8
On précise la source de données pour faciliter le contrôle. Ainsi, des divergences
entre la détermination des superficies forestières faite par un initiateur de projet
(ou son consultant) et celle du Ministère ne pourront pas être imputables à la
source des données.
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Article 219
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Article 220
220. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation concernant un système de gestion des eaux pluviales ne drainant
pas un site à risque doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels suivants :
1° les plans et devis du système, de son extension ou de la modification
concernée;
2° le plan prévu par l’article 17 doit permettre de localiser les travaux
concernés par rapport aux voies publiques existantes et aux lots à desservir;
3° un rapport technique signé par un ingénieur permettant :
a) d’évaluer les modifications hydrologiques causées par le projet et chacune
de ses activités;
b) de démontrer les mesures de gestion et de contrôle qui seront mises en
place afin de réduire les impacts des eaux rejetées sur la qualité des eaux et sur
le potentiel d’érosion et d’inondation du milieu récepteur;
c) si le système dirige ses eaux vers un système d’égout unitaire, d’exposer
les effets du projet sur la fréquence de débordement de chacun des ouvrages de
surverse situés en aval du point de raccordement ou la fréquence de dérivation à
la station d’épuration;
4° pour les travaux concernés, une attestation de conformité au cahier des
charges normalisé BNQ 1809-300 ou, en cas de non-conformité, les raisons
justifiant les dérogations à l’une ou plusieurs dispositions de ce cahier;
5° un programme d’exploitation et d’entretien des équipements de traitement
des eaux et de contrôle des débits;
6° en remplacement, le cas échéant, du certificat du greffier exigé par
l’article 32.3 de la Loi, une résolution de la municipalité concernée démontrant
qu’elle s’engage à acquérir le système ou son extension.
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Article 221
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Paragraphe 2
Cette condition vise à ce qu’aucun point de rejet d’eaux usées dans
l’environnement ne soit ajouté au terme des travaux. Il s’agit donc de point de
débordement permanent. Ainsi, l’ajout d’un poste de pompage sans trop-plein
satisfait à cette condition. Cette condition diffère de celle du paragraphe 3, qui vise
les débordements durant les travaux.
Paragraphe 3
Cette condition s’applique aux travaux (chantier). Par exemple, si les travaux
impliquent de déverser des eaux usées dans l’environnement pour que le travail
puisse se faire à sec, alors la condition 3 n’est pas satisfaite. Cette condition diffère
de celle du paragraphe 2, qui concerne l’ajout de point de rejet permanent.
Paragraphe 4
La présence d’une distance séparatrice avec le niveau maximal moyen des eaux
souterraines est nécessaire pour deux raisons. D’abord, la présence de matériau
pourra réduire au minimum la contamination des eaux souterraines par l’infiltration
d’eaux pluviales. Ensuite, un ouvrage d’infiltration n’est pas performant si l’horizon
de sol où s’effectue l’infiltration des eaux est saturé. Il faut souligner que cette
condition est basée sur le niveau maximal moyen des eaux souterraines. Il s’agit
donc de la moyenne des élévations maximales annuelles des eaux souterraines.
Conceptuellement, cette notion est semblable à la limite des hautes eaux d’un
cours d’eau.
Paragraphe 5
Le plan de gestion des débordements et des dérivations adopté par la municipalité
peut viser l’ensemble des ouvrages de la municipalité, les ouvrages d’un seul
secteur ou encore uniquement les ouvrages affectés par le projet qui fait l’objet
d’une déclaration de conformité. De plus, ce plan doit avoir été transmis à la
direction régionale du Ministère au moment où la déclaration de conformité est
effectuée. La déclaration de conformité doit inclure le numéro de référence de ce
plan (voir article 223).
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Article 222
Paragraphe 2
Voir la définition de « site à risque » à l’article 218.
Paragraphe 3
La présence d’une distance séparatrice avec le niveau maximal moyen des eaux
souterraines est nécessaire pour deux raisons. D’abord, la présence d’une couche
de sol d’au moins 1 m réduit au minimum la contamination des eaux souterraines
par l’infiltration d’eaux pluviales. Ensuite, un ouvrage d’infiltration n’est pas
performant si l’horizon de sol où s’effectue l’infiltration des eaux est saturé.
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Il faut souligner que cette condition est basée sur le niveau maximal moyen des
eaux souterraines. Il s’agit donc de la moyenne des élévations maximales
annuelles des eaux souterraines. Conceptuellement, cette notion est semblable à
la limite des hautes eaux d’un cours d’eau.
Paragraphe 4
Cette condition n’implique pas que le point de rejet ne doit pas être dans un milieu
humide, mais bien que les eaux rejetées n’atteignent pas un milieu humide. Cela
veut dire que si les eaux sont rejetées à 100 m d’un milieu humide et qu’elles
finissent par atteindre par elles-mêmes le milieu humide, alors la condition 4 n’est
pas satisfaite. De même, si les eaux sont évacuées dans un fossé ou un égout
pluvial existant qui se déverse dans un milieu humide, la condition 4 n’est pas
satisfaite non plus. Les figures 222.1 et 222.2 illustrent des exemples
d’écoulements atteignant un milieu humide.
Figure 222.1 Écoulement en surface atteignant un milieu humide (cas d’un écoulement direct)
Figure 222.2 Écoulement en surface atteignant un milieu humide (cas d’un écoulement diffus)
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L’article 4 du REAFIE stipule que les termes définis à l’article 4 du RAMHHS sont
applicables au REAFIE. L’article 4 du RAMHHS définit un « milieu humide »
comme étant un milieu répondant aux critères prévus à l’article 46.0.2 de la Loi,
caractérisé notamment par des sols hydromorphes ou une végétation dominée par
des espèces hydrophiles, tel un étang, un marais, un marécage ou une tourbière.
Cela fait que cette condition s’applique autant aux milieux humides situés en
littoral, en rive ou en plaine inondable qu’à l’extérieur de ces zones. Autrement dit,
les milieux humides situés à l’intérieur du littoral (c.-à-d. de la limite naturelle des
hautes eaux) sont visés par cette condition.
À noter que le paragraphe 4 de l’article 313 stipule qu’« une référence à un étang,
à un marais, à un marécage, à une tourbière ou à un milieu humide en général est
une référence au milieu visé situé hors du littoral ou d’une rive ».
Cet article n’a de portée que pour le chapitre I, titre IV, partie II du REAFIE. Il n’a
aucun effet ailleurs dans le REAFIE, y compris le présent chapitre sur la gestion
des eaux (chapitre II, titre III, partie II).
Voici des exemples où l’on considère que les eaux d’un site rejoignent un milieu
humide par écoulement de surface :
1. Les eaux sont drainées vers un point de rejet directement situé dans un
milieu humide;
2. Les eaux sont drainées vers un point de rejet situé plusieurs mètres en
amont d’un milieu humide (ex. : 100 m), puis les eaux s’écoulent d’elles-
mêmes vers le milieu humide en raison de la topographie;
3. Les eaux sont évacuées dans un système de gestion des eaux pluviales
existant (c.-à-d. dans un fossé et/ou un égout pluvial existant) pour lequel
la situation 1 ou 2 s’applique;
4. Les eaux sont évacuées dans un cours d’eau, lequel s’écoule vers un
milieu humide.
Les figures 222.3, 222.4 et 222.5 illustrent un cas où la condition 4 est satisfaite
et deux cas où la condition est non satisfaite.
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Figure 222.4 Situation où la condition 4 n’est pas satisfaite – Les eaux rejetées s'écoulent
vers un milieu humide (exemple 2 de la liste ci-haut).
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Figure 222.5 Situation où la condition 4 n’est pas satisfaite – Les eaux sont évacuées dans
un cours d’eau qui s’écoule vers un milieu humide (exemple 4 de la liste ci-haut).
Paragraphe 5
Le Code de conception d’un système de gestion des eaux pluviales admissible à
une déclaration de conformité doit être respecté intégralement. Chacun des
articles qu’il comporte doit être respecté sans exception pour que le système
puisse être admissible à la déclaration de conformité.
L’extension d’un système de gestion des eaux pluviales dont les eaux sont
évacuées vers un ouvrage existant (ex. : un bassin de rétention) ayant
antérieurement été autorisé par le Ministère et dont la performance de réduction
des MES est de 80 % n’est pas admissible à la déclaration de conformité si cet
ouvrage n’a pas été conçu conformément au Code de conception. C’est bien
l’ensemble des critères de conception inscrit au Code de conception qui doit être
respecté, et non le seul objectif de 80 % de réduction.
Paragraphe 6
Pour l’instant, le Code comprend cinq ouvrages de traitement des eaux
admissibles :
• système de rétention sec;
• système de rétention à volume permanent;
• fossé engazonné;
• séparateur hydrodynamique;
• technologie commerciale de traitement des eaux pluviales.
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L’utilisation de tout autre ouvrage de traitement des eaux requiert l’obtention d’une
autorisation.
Article 223
223. Outre les éléments prévus à l’article 41, une déclaration de conformité pour
une activité visée par la présente section doit comprendre les renseignements et
les documents additionnels suivants :
1° le cas échéant, le titre du plan de gestion des débordements ou des
dérivations de la municipalité concernée et son numéro de référence;
2° la déclaration d’un ingénieur attestant que les conditions applicables à
l’activité en vertu de la présente sous-section ainsi que celles prévues, le cas
échéant, par règlement sont respectées.
Paragraphe 1
Ces informations permettront de faire un lien entre la déclaration de conformité qui
aura été reçue par la prestation électronique de service (PES) et le plan de gestion
des débordements ou des dérivations qui aura été reçu par la direction régionale
du Ministère.
Paragraphe 2
La déclaration de l’ingénieur est un document qui doit être joint à la déclaration de
conformité lors de sa saisie dans la PES.
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§ 4. — Activités exemptées
Article 224
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Premier alinéa
Les cas d’exemptions énumérés aux paragraphes 1 à 5 ne sont pas cumulatifs.
Les paragraphes sont indépendants les uns des autres. Ainsi, les travaux sont
exemptés d’une autorisation dès qu’ils correspondent à l’un des cas énumérés
(dans la mesure où l’ensemble des conditions du deuxième alinéa sont
respectées).
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Figure 224.1 Illustration du bassin versant devant être considéré pour le paragraphe 2 pour deux
systèmes de gestion des eaux pluviales – Chaque bassin versant doit respecter les critères de
l’exemption du paragraphe 2 avant la réalisation des travaux.
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Figure 224.2 Illustration de la superficie des surfaces drainées devant être considérée pour
vérifier l’exemption du paragraphe 3 – La vérification doit s’effectuer en considérant la
situation future (une fois les travaux réalisés). Cette superficie doit être inférieure à 2 ha et le
total des surfaces imperméables doit être inférieur à 1 ha.
De plus, il arrive que dans le cadre d’un chantier, le MTQ et une municipalité
s’entendent sur le partage des coûts de réalisation des travaux pour la réfection
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d’une route et ceux relatifs aux aqueducs, aux égouts et au drainage. Dans un tel
contexte, la présente exemption est possible dans la mesure où, légalement, c’est
le MTQ qui est responsable de la réalisation des travaux. Cela peut se vérifier si,
notamment, les normes de conception du MTQ sont tenues d’être respectées par
l’entrepreneur.
Cette exemption est possible pour des travaux du MTQ confiés à un entrepreneur
privé (ce qui arrive la plupart du temps).
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Figure 224.3 Écoulement en surface atteignant un milieu humide (cas d’un écoulement
direct)
Figure 224.4 Écoulement en surface atteignant un milieu humide (cas d’un écoulement
diffus)
L’article 4 du REAFIE stipule que les termes définis à l’article 4 du RAMHHS sont
applicables pour le REAFIE. L’article 4 du RAMHHS définit un « milieu humide »
comme un milieu répondant aux critères prévus à l’article 46.0.2 de la Loi,
caractérisé notamment par des sols hydromorphes ou une végétation dominée par
des espèces hygrophiles, tel un étang, un marais, un marécage ou une tourbière.
Cela fait que cette condition s’applique autant aux milieux humides situés en
littoral, en rive ou en plaine inondable qu’à l’extérieur de ces zones. Autrement dit,
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les milieux humides situés à l’intérieur du littoral (c.-à-d. de la limite naturelle des
hautes eaux) sont visés par cette condition.
À noter que le paragraphe 4 de l’article 313 stipule qu’« une référence à un étang,
à un marais, à un marécage, à une tourbière ou à un milieu humide en général est
une référence au milieu visé situé hors du littoral ou d’une rive ».
Cet article n’a de portée que pour le chapitre I, titre IV, partie II du REAFIE. Il n’a
aucun effet ailleurs dans le REAFIE, y compris le présent chapitre sur la gestion
des eaux (chapitre II, titre III, partie II).
Voici des exemples où l’on considère que les eaux d’un site rejoignent un milieu
humide par écoulement de surface :
1. Les eaux sont drainées vers un point de rejet directement situé dans un
milieu humide;
2. Les eaux sont drainées vers un point de rejet situé plusieurs mètres en
amont d’un milieu humide (ex. : 100 m), puis les eaux s’écoulent d’elles-
mêmes vers le milieu humide en raison de la topographie;
3. Les eaux sont évacuées dans un système de gestion des eaux pluviales
existant (c.-à-d. dans un fossé et/ou un égout pluvial existant) pour lequel
la situation 1 ou 2 s’applique;
4. Les eaux sont évacuées dans un cours d’eau, lequel s’écoule vers un milieu
humide.
Les figures 224.5, 224.6 et 224.7 illustrent un cas où la condition 5 est satisfaite
et deux cas où la condition est non satisfaite.
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Figure 224.6 Situation où la condition 5 n’est pas satisfaite – Les eaux rejetées s’écoulent
vers un milieu humide (exemple 2 de la liste ci-haut).
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Figure 224.7 Situation où la condition 5 n’est pas satisfaite – Les eaux sont évacuées dans
un cours d’eau qui s’écoule vers un milieu humide (exemple 4 de la liste ci-haut).
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Article 225
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Il faut souligner que cette condition est basée sur le niveau maximal moyen des
eaux souterraines. Il s’agit donc de la moyenne des élévations maximales
annuelles des eaux souterraines. Conceptuellement, cette notion est semblable à
la limite des hautes eaux d’un cours d’eau.
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système de gestion des eaux pluviales, mais bien celle du bassin versant du cours
d’eau récepteur au droit du point de rejet (voir figure 225.1). La délimitation du
bassin versant et la détermination des superficies forestières doivent être basées
sur les données précisées au paragraphe 7 de l’article 218 et au paragraphe 8 de
l’article 218 respectivement.
Figure 225.1 Illustration du bassin versant devant être considéré pour le paragraphe 4b pour deux systèmes de gestion des eaux pluviales
– Chaque bassin versant doit respecter les critères de l’exemption du paragraphe 4b avant la réalisation des travaux.
Pour cette condition, on doit établir la présence d’un « lac » par des
caractéristiques physiographiques et non par la toponymie. Par exemple, pour
l’application de cette condition, le lac Saint-Pierre constitue un élargissement d’un
cours d’eau (le fleuve) et non un lac. À noter que cette interprétation ne vaut que
pour la présente condition. Elle n’a pas d’implication pour d’autres encadrements
du Ministère où un élargissement d’un cours d’eau pourrait être considéré comme
un lac.
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L’article 4 du REAFIE stipule que les termes définis à l’article 4 du RAMHHS sont
applicables pour le REAFIE. L’article 4 du RAMHHS définit un « milieu humide »
comme un « milieu répondant aux critères prévus à l’article 46.0.2 de la Loi,
caractérisé notamment par des sols hydromorphes ou une végétation dominée par
des espèces hygrophiles, tel un étang, un marais, un marécage ou une tourbière ».
Cela fait que cette condition s’applique autant aux milieux humides situés en
littoral, en rive ou en plaine inondable qu’à l’extérieur de ces zones. Autrement dit,
les milieux humides situés à l’intérieur du littoral (c.-à-d. de la limite naturelle des
hautes eaux) sont visés par cette condition.
Cet article n’a de portée que pour le chapitre I, titre IV, partie II du REAFIE. Il n’a
aucun effet ailleurs dans le REAFIE, y compris le présent chapitre sur la gestion
des eaux (chapitre II, titre III, partie II).
Voici des exemples où l’on considère que les eaux d’un site rejoignent un milieu
humide par écoulement de surface :
1. Les eaux sont drainées vers un point de rejet directement situé dans un
milieu humide;
2. Les eaux sont drainées vers un point de rejet situé plusieurs mètres en
amont d’un milieu humide (ex. : 100 m), puis les eaux s’écoulent d’elles-
mêmes vers le milieu humide en raison de la topographie;
3. Les eaux sont évacuées dans un système de gestion des eaux pluviales
existant (c.-à-d. dans un fossé et/ou un égout pluvial existant) pour lequel
la situation 1 ou 2 s’applique;
4. Les eaux sont évacuées dans un cours d’eau, lequel s’écoule vers un milieu
humide.
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Cette exemption est possible pour des travaux du MTQ confiés à un entrepreneur
privé.
Deuxième alinéa
La précision du dernier alinéa est fournie pour éviter toute confusion avec les
articles 224 et 226. En effet, ces articles font aussi référence à des
« modifications » de systèmes de gestion des eaux pluviales, et certains
pourraient croire que les conditions énoncées à l’article 225 pour des
« modifications » s’appliquent aussi aux articles 224 et 226, d’autant que le début
de l’article 225 mentionne « toute modification ». Cet alinéa vient donc préciser la
portée de l’article 225 pour éviter toute ambiguïté d’interprétation.
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Article 226
Paragraphe 2
Le titre II de la partie II du REAFIE (qui porte sur les activités ayant des impacts
environnementaux multiples) énonce des déclarations de conformité. Certaines de
ces déclarations de conformité comportent, comme conditions d’admissibilité, des
critères relatifs à la gestion des eaux pluviales. C’est le cas notamment de la
déclaration de conformité relative à la construction et à l’exploitation d’une scierie
(voir article 88). Pour éviter des chevauchements d’encadrements, le paragraphe
2 de l’article 226 vient établir la règle générale selon laquelle toutes les exemptions
ou déclarations de conformité énoncées au titre II de la partie II sont
automatiquement exemptées de l’application du paragraphe 3 de l’article 22 de la
LQE en ce qui concerne les systèmes de gestion des eaux pluviales.
Paragraphe 3
La déclaration de conformité associée à l’établissement et à l’exploitation d’un
centre d’entreposage et de manutention de sels de voirie et d’abrasifs comporte
des conditions d’admissibilité relatives à la gestion des eaux pluviales. Pour éviter
des chevauchements d’encadrements, il était utile de prévoir une exemption pour
l’application du paragraphe 3 de l’article 22 de la LQE en ce qui concerne les
systèmes de gestion des eaux pluviales. Par contre, l’établissement et
l’exploitation d’un centre d’entreposage et de manutention de sels de voirie et
d’abrasifs étant inscrits au titre III de la partie II du REAFIE, l’exemption prévue au
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paragraphe 2 n’est pas applicable. Il fallait donc prévoir une exemption spécifique
à cet effet, d’où le paragraphe 3.
Ce paragraphe ne vise que les centres utilisés pour l’entretien hivernal du réseau
routier. Par « réseau routier », il faut entendre le réseau public. Le stockage de
sels et d’abrasifs pour l’entretien hivernal de chemins d’accès privés ou de
stationnements n’est pas visé par une autorisation.
Paragraphe 4
Ce paragraphe vise les branchements de service.
Dans tous les cas, que le système soit la propriété d’une municipalité ou non, les
branchements de service (segments orange des figures 226.1 et 226.2) sont
admissibles à l’exemption prévue au paragraphe 1 du premier alinéa de l’article
184 (aqueduc), à l’article 199 (égout) et au paragraphe 4 de l’article 226 (pluvial)
(dans la mesure où les conditions d’admissibilité sont respectées).
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Figure 226.3 Cas illustrant une situation similaire à la figure 226.2 avec plus d’un bâtiment sur un même lot.
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§ 1. — Disposition générale
Article 227
L’article 3 du Règlement sur les matières dangereuses définit les propriétés des
matières dangereuses, et l’article 4 détermine les matières et les objets assimilés
à une matière dangereuse. Certaines matières peuvent être exclues selon l’article
2 de ce règlement. La définition de « matières dangereuses résiduelles » est
précisée à l’article 70.6 de la LQE.
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§§ 1. — Demande d’autorisation
Article 228
L’article 228 vient préciser une date limite pour la transmission d’une demande
d’autorisation pour la possession d’une matière dangereuse résiduelle pour une
période de plus de 24 mois.
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§§ 2. — Activités exemptées
Article 229
L’article 229 reprend la précision qui se trouvait autrefois à l’article 112 du RMD
avant son abrogation le 31 décembre 2020.
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Article 230
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Article 231
L’article 231 établit une liste d’activités qui ne sont pas visées par la période de
validité de l’autorisation d’au plus 5 ans selon l’article 70.14 de la Loi, bien qu’elles
requièrent une autorisation en vertu de l’article 70.9 de la Loi. Cela reconduit en
partie l’article 118 du RMD, qui a été abrogé le 31 décembre 2020.
Auparavant, les activités visées par les paragraphes 1 et 2 de l’article 231 n’étaient
pas soumises à l’obtention d’une autorisation selon le premier alinéa de l’article
70.9 de la Loi (période de validité d’au plus 5 ans en vertu de l’article 70.14 de la
Loi). Toutefois, une autorisation était habituellement délivrée pour l’exercice de
ces activités en raison de leur susceptibilité de rejeter des contaminants dans
l’environnement. Ainsi, les autorisations délivrées pour la réalisation des activités
de traitement de MDR mentionnées aux paragraphes 1 et 2 de l’article 231 n’ont
pas de période de validité.
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Paragraphe 1
L’article 4 du RMD détaille les matières assimilées à une matière dangereuse.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 vise essentiellement les exploitants qui effectuent une opération
de traitement de matières dangereuses résiduelles à des fins commerciales de
type mécanique (tri, broyage ou tamisage). Comme les matières traitées ne
doivent pas être destinées à l’élimination ou à l’utilisation à des fins énergétiques,
le traitement effectué vise généralement à permettre, en tout ou en partie, la
réutilisation ou le recyclage de la matière dangereuse résiduelle ainsi traitée.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 de l’article 231 précise que l’autorisation pour le transport de
matières dangereuses résiduelles vers un lieu d’élimination de matières
dangereuses n’a pas une période de validité d’au plus 5 ans, comme c’était le cas
auparavant. L’article 362 du REAFIE précise que les détenteurs actuels d’une
autorisation pourront continuer leurs opérations au-delà de la période de validité
de leur autorisation aux mêmes conditions. Le renouvellement de cette
autorisation n’est donc plus nécessaire depuis le 31 décembre 2020.
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Article 232
232. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée aux paragraphes 1 à 4 du premier alinéa de
l’article 70.9 de la Loi doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels suivants :
1° s’il s’agit de l’exploitation à des fins commerciales d’un procédé de
traitement de matières dangereuses résiduelles, un programme d’échantillonnage
et d’analyse des matières issues du procédé de traitement et le mode de gestion
prévu pour ces matières;
2° s’il s’agit de l’utilisation à des fins énergétiques, après en avoir pris
possession à cette fin, de matières dangereuses résiduelles :
a) dans le cas des huiles usées, le programme de contrôle qui sera effectué à
la réception de ces huiles afin de s’assurer qu’elles sont conformes aux normes
de qualité du Règlement sur les matières dangereuses (chapitre Q-2, r. 32);
b) dans le cas des matières dangereuses résiduelles autres que les huiles
usées :
i. le programme de contrôle qui sera effectué à la réception des matières
dangereuses résiduelles afin de s’assurer qu’elles correspondent à celles qui sont
autorisées et qu’elles sont conformes au Règlement sur les matières dangereuses;
ii. le programme d’échantillonnage et d’analyse des cendres, des particules et
des liquides d’épuration ainsi que des boues résiduelles et le mode de gestion
prévu pour ces matières.
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Article 233
233. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour l’exploitation d’un lieu de dépôt définitif de matières
dangereuses en vertu du paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 70.9 de la Loi
doit comprendre, en plus de ce qui est prévu au premier alinéa de l’article 232, les
renseignements et les documents additionnels visés au deuxième alinéa de
l’article 68 pour une installation d’élimination de matières résiduelles, avec les
adaptations nécessaires.
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Article 234
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2020, est remplacée par une admissibilité à une déclaration de conformité selon
l’article 234 du REAFIE.
Paragraphe 1
L’entreposage de matières dangereuses résiduelles n’est pas un mode de gestion
final, il doit être réalisé en vue de leur traitement ou de leur élimination.
Paragraphe 2
Bien que plusieurs matières dangereuses résiduelles issues d’un secteur d’activité
visé à l’annexe 3 du RMD ne peuvent être admissibles à la déclaration de
conformité selon la condition du paragraphe 2, certaines matières dangereuses
résiduelles issues des entreprises d’un secteur visé peuvent tout de même être
admissibles (ex. : des matières dangereuses résiduelles analogues à des résidus
domestiques dangereux tels que les piles usagées, la peinture périmée et les
lampes au mercure).
Paragraphe 3
La quantité de matières dangereuses résiduelles entreposée sur le lieu doit
demeurer en tout temps inférieure à 40 000 kg.
Paragraphe 4
De façon générale, l’entreposage de matières contenant des BPC ou contaminées
par des BPC n’est pas admissible à la déclaration de conformité. Toutefois, pour
les lieux mentionnés aux sous-paragraphes a et b du paragraphe 4, l’entreposage
de ballasts de lampes en quantité inférieure à 100 kg est admissible à la
déclaration de conformité. Par exemple, les ballasts de lampes fluorescentes
fabriqués avant 1980 contiennent souvent des BPC.
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§§ 3. — Activités exemptées
Article 235
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Paragraphe 1
L’entreposage de matières dangereuses résiduelles n’est pas un mode de gestion
final, il doit être réalisé en vue de leur traitement ou de leur élimination.
Paragraphe 2
De façon générale, les matières dangereuses résiduelles issues d’un secteur
d’activité visé à l’annexe 3 du Règlement sur les matières dangereuses ne peuvent
être admises dans un lieu d’entreposage exempté d’une autorisation. Toutefois,
les matières dangereuses résiduelles qui s’apparentent aux résidus domestiques
dangereux tels que les piles usagées, la peinture périmée, les lampes au mercure
peuvent être admises dans ces lieux.
Paragraphe 3
L’entreposage de matières contenant des BPC ou contaminées par des BPC ne
peut être exempté d’une autorisation.
Paragraphe 4
L’article 235 du REAFIE reprend en partie l’exclusion d’obtention d’une
autorisation pour l’entreposage de matières dangereuses résiduelles en petite
quantité (< 1 000 kg) du paragraphe 14 de l’article 2 du Règlement relatif à
l’application de la Loi sur la qualité de l’environnement (chapitre Q-2, r. 3) et de
l’article 118 du Règlement sur les matières dangereuses, qui ont été abrogés le
31 décembre 2020.
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§ 1. — Disposition générale
Article 236
Les déchets biomédicaux visés sont définis à l’article 1 du Règlement sur les
déchets biomédicaux (RDB). L’article 2 de ce règlement dresse une liste
d’exclusions pour lesquelles le RDB ne s’applique pas.
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Article 237
• l’entreposage;
• le transport;
• le traitement par incinération ou par désinfection.
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Article 238
238. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente sous-section doit comprendre
les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° les plans et devis des équipements de nettoyage des véhicules, des
conteneurs et des contenants de déchets biomédicaux;
2° le territoire desservi par l’installation;
3° la quantité des déchets biomédicaux visée par la demande;
4° les mesures qui seront prises en cas de diminution de la capacité de
l’installation ou en cas de cessation de l’exploitation pour une durée supérieure à
4 jours;
5° lorsque la demande concerne une installation de traitement de déchets
biomédicaux par incinération, une déclaration, signée par un ingénieur, attestant
que la conception et l’exploitation prévues des équipements sont conformes à la
Loi et à ses règlements.
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Article 239
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Article 240
Paragraphe 1
Les renseignements demandés s’ajoutent à ceux devant apparaître dans le plan
de localisation exigé à l’article 41 du REAFIE.
Les plans fournis doivent démontrer que l’aménagement est conçu de façon à ce
que le chargement et le déchargement de ces déchets se fassent directement de
l’intérieur du bâtiment au véhicule et du véhicule au bâtiment, en respect de l’article
28 du RDB. Cette obligation peut être satisfaite, par exemple par l’aménagement
de quais fermés et couverts ou par l’installation d’une porte de garage permettant
l’entrée du véhicule dans le bâtiment.
Les plans doivent détailler les aires de nettoyage pour les véhicules, les
conteneurs et les contenants pour les véhicules transportant les déchets
biomédicaux, en respect de l’article 29 du RDB. Les renseignements relatifs aux
aires de nettoyages incluent les aires prévues pour disposer des rejets d’eaux de
lavage.
Paragraphe 2
Selon les articles 33 et 40 du RDB, les équipements de réfrigération doivent
maintenir les déchets biomédicaux à une température inférieure à 4 °C lors de leur
entreposage et de leur transport. Les plans et devis doivent détailler
l’emplacement et la capacité de l’équipement de réfrigération ainsi que les
caractéristiques techniques de cet équipement, notamment les plages de
température possibles.
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§ 4. — Activités exemptées
Article 241
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qui n’est pas exemptée à cet article sera admissible à une déclaration de
conformité.
Paragraphe 1
Cette exemption vise tout transport de moins de 5 kg d’objets piquants médicaux
ou d’objets piquants domestiques. Les « objets piquants médicaux » et les « objets
piquants domestiques » sont définis respectivement aux sous-paragraphes a et
a.1) du paragraphe 3 de l’article 1 du RDB.
Paragraphe 2
L’exploitant visé par cette exemption est le producteur de déchets biomédicaux
qui transporte les déchets biomédicaux qu’il a lui-même produits. Si la quantité
transportée dépasse 100 kg par mois, il doit alors se référer à l’article 239 du
REAFIE (activités admissibles à une déclaration de conformité).
Paragraphe 3
Le transport de moins de 100 kg par mois est exempté d’une autorisation si les
deux conditions suivantes sont respectées :
1. Les déchets biomédicaux transportés sont des « objets piquants
domestiques ». Ces déchets sont définis au sous-paragraphe a.1) du
paragraphe 3 de l’article 1 du RDB.
Paragraphe 4
La récupération et l’entreposage de déchets biomédicaux sont des activités
exemptées d’une autorisation lorsque les deux conditions suivantes sont
respectées :
1. Les déchets biomédicaux récupérés et entreposés sont des « objets
piquants domestiques ». Ces déchets sont définis au sous-paragraphe a.1)
du paragraphe 3 de l’article 1 du RDB.
2. Le lieu d’entreposage et de récupération est un exploitant visé à l’article 3.2
du RDB. Cet exploitant est un lieu de récupération et d’entreposage d’objets
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Paragraphe 5
L’entreposage de déchets biomédicaux sur le lieu de production est effectué dans
l’attente de leur expédition ou de leur traitement sur place.
Paragraphe 6
Le seuil de 100 kg par mois par établissement est cohérent avec le seuil
d’exemption pour le transport réalisé par le producteur des déchets biomédicaux
(paragraphe 2 de cet article) ainsi qu’avec l’exemption prévue pour l’activité de
traitement par désinfection visée au paragraphe 7 de cet article.
Paragraphe 7
Seul le traitement de déchets biomédicaux par désinfection à l’autoclave peut être
exempté d’une autorisation et ce, dans l’un ou l’autre des cas suivants :
b) Les déchets biomédicaux traités sont des objets piquants domestiques définis
au sous-paragraphe a.1) du paragraphe 3 de l’article 1 du RDB. Ils sont traités
dans un lieu de production de déchets biomédicaux (ex. : des objets piquants
domestiques produits par des citoyens rapportés dans une pharmacie et, par
la suite, traités dans un centre hospitalier);
c) Un tel établissement est, par exemple, un centre hospitalier qui traite les
déchets biomédicaux produits dans un CLSC. Le seuil de 100 kg par mois
acheminé par établissement est cohérent avec le seuil d’exemption pour le
transport réalisé par le producteur des déchets biomédicaux (paragraphe 2
du même article) ainsi qu’avec l’exemption prévue pour l’activité
d’entreposage visée au paragraphe 6 du même article.
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§ 1. — Dispositions générales
Article 242
L’article 242 identifie les différentes surfaces qui peuvent être exigées pour
encadrer le niveau de risque des activités qui font l’objet d’une déclaration de
conformité et d’une exemption.
Une surface compacte correspond au sol en place qui a été compacté de manière
naturelle ou au sol dont la densité est augmentée par le tassement des matériaux
qui le constituent. Cette surface doit permettre une délimitation avec la couche de
matières résiduelles.
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Lorsqu’un type de surface est spécifié, toutes les surfaces plus denses et moins
perméables peuvent être utilisées à la place de la surface identifiée. Par exemple,
lorsqu’une surface compacte est demandée, une surface granulaire compactée,
bétonnée, asphaltée ou étanche pourrait être utilisée.
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Article 243
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Article 244
244. Une activité déclarée conformément à l’article 144 n’est pas soumise à une
autorisation et n’a pas à faire l’objet d’une déclaration de conformité en vertu de la
présente section.
Pour les ouvrages de stockage sur un lieu d’élevage dont la production annuelle
de phosphore est de 4 200 kg ou plus, l’article 148 s’applique.
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Article 245
Premier alinéa
Les articles 245 à 251 inclusivement concernent les activités de valorisation de
matières résiduelles visées par le paragraphe 8 du premier alinéa de l’article 22
de la LQE.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa vient expliciter le non-assujettissement du stockage
temporaire effectué chez le générateur des matières résiduelles. Afin d’être non
assujetti, le stockage doit être effectué sur le lieu de production de la matière
résiduelle en vue d’un transport vers un lieu de stockage, de traitement ou de
disposition à des fins de valorisation ou d’élimination des matières.
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Article 246
246. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité relative à l’établissement et à l’exploitation d’une
installation de valorisation de matières résiduelles, incluant toute activité de
stockage et de traitement de ces matières aux fins de leur valorisation, doit
comprendre les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 500 m;
2° les plans et devis des installations concernées;
3° lorsqu’il y a présence d’un appareil pour la pesée, le programme
d’utilisation, d’entretien et de calibrage de cet appareil afin de fournir des données
fiables;
4° dans le cas de l’entreposage de pneus, un plan de prévention d’incendie et
de mesures d’urgence comprenant les renseignements et documents prévus à
l’article 2 du Règlement sur l’entreposage des pneus hors d’usage
(chapitre Q-2, r. 20).
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Article 247
247. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16 et ce qui est
prévu comme contenu particulier à l’article 246, toute demande d’autorisation pour
une activité relative à une installation de valorisation de matières organiques
putrescibles, incluant toute activité de tri, de stockage et de traitement de ces
matières, doit comprendre les renseignements et les documents additionnels
suivants :
1° une étude hydrogéologique, sauf dans le cas des installations
suivantes :
a) une installation uniquement de stockage;
b) une installation de biométhanisation sur un lieu d’épandage ou
d’élevage traitant moins de 25 % de matières exogènes;
c) une installation de compostage dont le volume maximal en tout
temps de matières organiques putrescibles présentes est inférieur à
7 500 m3;
d) une installation de compostage ou de biométhanisation dont
l’ensemble des activités se déroule dans des installations étanches;
2° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 500 m;
3° une étude de la modélisation de la dispersion atmosphérique des odeurs
de niveau 2, réalisée conformément à l’annexe H du Règlement sur
l’assainissement de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1), permettant la
détermination de la fréquence et de la durée des épisodes d’odeurs perceptibles
par le voisinage, sauf pour les activités visées par le Règlement sur les
exploitations agricoles (chapitre Q-2, r. 26) et pour une installation de
biométhanisation sur un lieu d’épandage ou d’élevage traitant moins de 25 % de
matières exogènes;
4° un plan de gestion des odeurs pour les matières résiduelles organiques
putrescibles permettant de limiter l’émission d’odeurs qui causent des nuisances
olfactives au-delà des limites du lieu et permettant d’en faire le suivi, sauf si
l’activité est encadrée par le Règlement sur les exploitations agricoles.
Les paragraphes 1, 3 et 4 du premier alinéa ne s’appliquent pas à l’épandage
forestier de boues aquacoles et des eaux douces usées provenant du nettoyage
d’unités d’élevages extérieures ou du nettoyage d’unités de sédimentation
extérieures d’un site aquacole ou d’un site d’étang de pêche. Les paragraphes 3
et 4 du premier alinéa ne s’appliquent pas non plus au stockage de boues
aquacoles et des eaux douces usées provenant du nettoyage d’unités d’élevages
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Article 248
248. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16 et ce qui est
prévu comme contenu particulier à l’article 246, toute demande d’autorisation pour
une activité relative à une installation de valorisation de matières organiques par
compostage doit comprendre les renseignements et les documents additionnels
suivants :
1° un rapport technique de compostage, signé par un professionnel, décrivant
les étapes de compostage et les éléments permettant de démontrer le maintien
des conditions aérobies;
2° un programme d’échantillonnage et d’analyse de la qualité des composts,
précisant notamment les paramètres analysés et la fréquence de leur analyse.
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Article 249
249. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16 et ce qui est
prévu comme contenu particulier à l’article 246, toute demande d’autorisation pour
une activité relative à une installation de valorisation de matières organiques par
biométhanisation doit comprendre les renseignements et les documents
additionnels suivants :
1° un schéma des procédés d’installation;
2° un rapport technique des opérations décrivant les étapes de la
biométhanisation et les mesures de contingence, signé par un ingénieur;
3° un programme de contrôle et de surveillance de la qualité du digestat et du
biogaz, précisant notamment les paramètres analysés et la fréquence de leur
analyse.
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Article 250
250. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité relative à l’entreposage et au traitement par
combustion de matières résiduelles de fabriques de pâtes et papiers au sens de
l’article 1 du Règlement sur les fabriques de pâtes et papiers (chapitre Q-2, r. 27),
sur le site d’une telle fabrique ou sur celui d’une station d’épuration des eaux de
procédé autre qu’une station municipale, doit comprendre le plan exigé au
paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant le site et le milieu
environnant dans un rayon de 1 km.
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Article 251
251. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité relative à une installation de valorisation de
véhicules hors d’usage, incluant les activités de recyclage, d’entreposage, de
pressage et de déchiquetage, et également des appareils de réfrigération ou de
climatisation au sens du Règlement sur les halocarbures (chapitre Q-2, r. 29), doit
comprendre les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° le plan exigé au paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 17 décrivant
le site et le milieu environnant dans un rayon de 1 km;
2° dans le cas d’une entreprise entreposant des résidus de déchiquetage de
métaux, une étude hydrogéologique;
3° un plan indiquant les coupes longitudinales et transversales de l’amas de
matières entreposées générées par une installation de pressage et de
déchiquetage et montrant son profil maximal;
4° dans le cas d’une entreprise entreposant des résidus de déchiquetage de
métaux, un programme de suivi des eaux souterraines.
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Article 252
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Article 253
253. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 252 doit comprendre une déclaration d’un ingénieur, et le
cas échéant, d’un agronome attestant que le projet est conforme à cet article et
aux dispositions du Règlement sur les exploitations agricoles (chapitre Q-2, r. 26)
et du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection
(chapitre Q-2, r. 35.2).
Le déclarant doit transmettre au ministre une attestation d’un ingénieur, et le
cas échéant, d’un agronome à l’effet que l’activité a été réalisée conformément au
premier alinéa :
1° au plus tard 60 jours suivant la construction, l’aménagement, la modification
d’une installation de compostage;
2° au plus tard 12 mois suivant le début de l’exploitation d’une installation de
compostage.
Premier alinéa
Le premier alinéa permet de s’assurer que les normes prévues dans le REAFIE,
le RPEP et le REA ont bien été prises en compte lors de l’élaboration du projet.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa permet de s’assurer que les normes prévues dans le REAFIE,
le RPEP et le REA sont respectées.
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Article 254
254. Le déclarant d’une activité visée à l’article 252 doit prendre la température
interne des matières en compostage dans l’installation à intervalle d’au plus
72 heures.
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Article 255
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Même si les boues provenant d’un site aquacole d’eau douce ou d’un site d’étang
de pêche sont considérées comme des matières résiduelles fertilisantes, ces
boues ne font pas partie des matières couvertes par le guide sur les MRF.
L’épandage forestier d’eaux douces usées et de boues piscicoles est limité à des
matières provenant de petites productions. Le MELCC a fait le choix de mettre
cette condition pour cette activité qui fait l’objet d’une déclaration de conformité
afin de limiter le risque environnemental. Pour les plus grandes productions, il sera
possible de le faire avec une autorisation ministérielle.
L’article 12 du RVMR prévoit notamment la tenue d’un registre pour cette activité
faisant l’objet d’une déclaration de conformité.
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Article 256
256. Outre ce qui est prévu à l’article 41, la déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 255 doit comprendre la déclaration d’un ingénieur forestier
attestant que le projet est conforme aux conditions prévues à cet article et au
Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (chapitre Q-2, r. 35.2).
Malgré le premier alinéa, dans le cas d’une activité relative à un étang de pêche
non commercial, la déclaration de l’ingénieur n’est pas requise.
Premier alinéa
Le premier alinéa permet de s’assurer que les normes prévues dans le REAFIE et
le RPEP ont bien été prises en compte lors de l’élaboration du projet.
Deuxième alinéa
Le terme « commercial » doit être appliqué selon le sens commun.
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Article 257
L’article 12 du RVMR prévoit notamment la tenue d’un registre pour cette activité
réalisée conformément à une déclaration de conformité.
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Article 258
Premier alinéa
Les renseignements prévus à l’article 41 ne sont pas tous applicables. Seuls sont
demandés ceux des paragraphes 1, 2 et 6.
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Article 259
L’article 259 ne vise que les matières résiduelles. Par exemple, lorsqu’on parle de
pierre concassée, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit de matières granulaires
résiduelles, telles que définies par le Règlement concernant la valorisation de
matières résiduelles (RVMR). Pour une exemption relative au concassage de
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Il est à noter que la granulométrie maximale permise de 300 mm ne l’est que dans
le cas d’un remblai routier (article 18 du RVMR). Donc, la valorisation de matières
granulaires stockées dont la granulométrie maximale varie entre 112 mm et
300 mm pourrait nécessiter un autre traitement (concassage) ou une
autorisation.
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Article 260
260. Toute activité visée à l’article 259 doit être exercée conformément aux
conditions suivantes :
1° les eaux usées ayant été en contact avec les matières stockées sur le site
qui sont rejetées dans l’environnement ou à l’égout municipal doivent respecter
les valeurs suivantes :
a) un pH entre 6 et 9,5;
b) une concentration de matières en suspension inférieure ou égale à 50 mg/l;
c) une concentration d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) inférieure ou égale
à 2 mg/l;
2° les matières stockées sur le site :
a) le sont de manière distincte selon leur type de matières, à l’exception du
mélange de matières granulaires résiduelles réalisé dans le cadre d’un projet de
valorisation autorisé en vertu de l’article 22 de la Loi ou réalisé conformément à
l’article 284 du présent règlement;
b) sont à l’abri des intempéries ou mises en place de manière à ce que l’eau
ne s’y accumule pas et ne s’y infiltre pas.
L’article 260 pose les conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article 259.
Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la sanction
d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions d’admissibilité
inscrites à l’article 259. Alors qu’un manquement à une condition d’admissibilité a
pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité sans
autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 260 fait
l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
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Article 261
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L’article 261 vise les centres de transfert de la filière valorisation, alors que
l’exemption pour les centres de transfert de faible capacité prévue à l’article 73 du
REAFIE vise les centres de transfert de la filière élimination.
Paragraphe 1
Le paragraphe 1 identifie la capacité et le volume maximal pour que le centre de
transfert soit admissible à la déclaration de conformité. Un registre est exigé à
l’article 9 du RVMR pour contrôler la quantité de matières résiduelles ayant transité
par le centre de transfert chaque semaine.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 identifie les matières admissibles au centre de transfert.
Paragraphe 3, sous-paragraphe a
Les aires de déchargement, de stockage et de chargement doivent être
aménagées sur une surface bétonnée ou recouverte d’enrobé bitumineux. En
vertu de l’article 242 du REAFIE, les aires pourraient également être étanches.
Paragraphe 3, sous-paragraphe b
Pour prévenir tout risque de contamination des eaux de surface ou des eaux
souterraines, les eaux en contact avec les matières résiduelles doivent être
acheminées à l’égout sanitaire ou traitées avant leur rejet. Ce traitement vise à
retirer les contaminants qui pourraient se retrouver dans l’eau et peut se limiter à
un bassin de sédimentation qui permet de retirer les particules en l’absence de
risque de contamination particulière. Si d’autres types de contaminants peuvent
être présents dans l’eau de manière significative, d’autres traitements pourraient
être nécessaires.
Le déclarant peut également prévenir tout contact entre les eaux de ruissellement
et les matières résiduelles en conservant ces dernières à l’abri des intempéries.
Advenant ce choix, il ne devrait pas y avoir d’eau générée et l’obligation de traiter
l’eau ne s’appliquerait pas.
Paragraphe 4
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Paragraphe 5
Le paragraphe 5 oblige le déclarant à aménager son lieu de manière à en contrôler
l’accès. Il est à noter qu’en vertu de l’article 8 du REAFIE, le déclarant doit
également exploiter le centre de transfert de manière à en contrôler l’accès et à
s’assurer que les matières admises respectent les conditions d’admissibilité.
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Article 262
262. Toute activité visée à l’article 261 doit être exercée conformément aux
conditions suivantes :
1° aucun tri ou traitement de matières n’est effectué sur le site;
2° le déclarant doit, au moins tous les 12 mois, inspecter les surfaces
bétonnées ou recouvertes d’enrobé bitumineux afin de détecter les bris et les
fissures et de les réparer.
L’article 262 pose les conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article 261.
Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la sanction
d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions d’admissibilité
inscrites à l’article 2. Alors qu’un manquement à une condition d’admissibilité a
pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité sans
autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 262 fait
l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
Paragraphe 1
Le centre de transfert ne doit pas devenir un centre de tri. À ce titre, aucune activité
de tri ou de traitement ne doit s’y dérouler.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 exige qu’une inspection des aires de déchargement, de stockage
et de chargement soit réalisée tous les 12 mois pour assurer l’intégrité des
surfaces. Il est à noter que le résultat de cette inspection et de tous les travaux
d’entretien réalisés à la suite de celle-ci doit être noté dans le registre
conformément au paragraphe 4 du premier alinéa de l’article 9 du RVMR.
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Article 263
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Paragraphe 1
Le volume maximal au centre de tri doit être en tout temps inférieur à 300 m³. Ce
volume inclut les matières non triées et les matières triées.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent exploiter un centre de tri sur le même lot ou dans un
rayon de 500 m, ces activités sont permises.
Paragraphe 3
Les matières admises au centre de tri doivent provenir de chantiers de
construction ou de démolition. La provenance de ces matières doit être notée au
registre exigé en vertu de l’article 9 du RVMR. Le paragraphe 3 précise de plus
les matières qui, bien qu’elles puissent provenir d’un chantier, ne sont pas
admissibles au centre de tri.
De plus, les matières doivent avoir été générées au Québec pour être admissibles
à la déclaration de conformité. L’importation de matières résiduelles pour en faire
la valorisation est permise seulement dans une autorisation.
Paragraphe 4, sous-paragraphe a
Toutes les aires du centre de tri (réception de matières, stockage et tri) doivent
être aménagées sur une surface bétonnée ou recouverte d’enrobé bitumineux. En
vertu de l’article 242 du REAFIE, les aires pourraient également être étanches.
Paragraphe 4, sous-paragraphe b
Pour prévenir tout risque de contamination des eaux de surface ou des eaux
souterraines, les eaux en contact avec les matières résiduelles doivent être
acheminées à l’égout sanitaire ou unitaire ou traitées avant leur rejet. Ce
traitement vise à retirer les contaminants qui pourraient se retrouver dans l’eau et
peut se limiter à un bassin de sédimentation permettant de retirer les particules en
l’absence de risque de contamination particulière. Si d’autres types de
contaminants peuvent être présents dans l’eau de manière significative, d’autres
traitements pourraient être nécessaires.
Le déclarant peut également prévenir tout contact entre les eaux de ruissellement
et les matières résiduelles en conservant ces dernières à l’abri des intempéries.
Advenant ce choix, il ne devrait pas y avoir d’eau générée et l’obligation de traiter
l’eau ne s’appliquerait pas.
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Paragraphe 5
Le paragraphe 5 oblige le déclarant à aménager son lieu de manière à en contrôler
l’accès. Il est à noter qu’en vertu de l’article 8 du REAFIE, le déclarant doit
également exploiter le centre de transfert de manière à en contrôler l’accès et à
s’assurer que les matières admises respectent les conditions d’admissibilité.
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Article 264
264. Toute activité visée à l’article 263 doit être exercée conformément aux
conditions suivantes :
1° les activités de tri s’effectuent sans eau;
2° le traitement des matières est autorisé en vertu de l’article 22 de la Loi ou
est réalisé conformément au présent règlement;
3° les matières triées et les matières rejetées à la suite du tri sont stockées de
manière distincte;
4° dans le cas de bardeaux d’asphalte, de gravier de toiture, de panneaux de
gypse ou de matières issues de leur traitement, de bois traité et des matières
rejetées suite au tri, elles doivent être stockées à l’abri des intempéries ou dans
des conteneurs fermés ou recouverts d’une toile imperméable fixée de façon à
empêcher toute infiltration;
5° le déclarant doit, au moins tous les 12 mois, inspecter les surfaces
bétonnées ou recouvertes d’enrobé bitumineux afin de détecter les bris et les
fissures et de les réparer;
6° les matières expédiées pour valorisation ou pour élimination doivent être
envoyées à un destinataire qui peut légalement les recevoir.
L’article 264 pose les conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article 263.
Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la sanction
d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions d’admissibilité
inscrites à l’article 2. Alors qu’un manquement à une condition d’admissibilité a
pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité sans
autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 264 fait
l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
Paragraphe 1
L’utilisation d’eau dans le tri engendre un volume d’eaux usées qui doivent être
traitées. Une telle activité comporte des risques modérés pour l’environnement et
doit être autorisée.
Paragraphe 2
La déclaration de conformité ne permet pas de procéder au traitement des
matières résiduelles sur le site. Toutefois, la présence d’un tel traitement ne fait
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Paragraphe 3
Ce paragraphe vise à faciliter la valorisation des matières. Celles-ci doivent donc
être séparées afin qu’on puisse s’assurer qu’il n’y a pas un mélange qui les rendrait
difficilement valorisables.
Paragraphe 4
Les matières identifiées se dégradent facilement lorsqu’elles sont exposées aux
intempéries ou peuvent présenter un risque de contamination pour
l’environnement lorsqu’elles sont en contact avec les eaux de précipitations
(lixiviats). Pour assurer la protection de l’environnement et leur valorisation, ces
matières doivent donc être entreposées à l’abri des intempéries.
Paragraphe 5
Le paragraphe 5 exige qu’une inspection des aires de déchargement, de stockage
et de chargement soit réalisée tous les 12 mois pour assurer l’intégrité des
surfaces. En vertu de l’article 9 du RVMR, le détail de cette inspection et des
travaux réalisés subséquemment doit apparaître au registre.
Paragraphe 6
Le déclarant doit prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que l’endroit où
sont expédiées les matières triées peut les recevoir. Comme les activités de
valorisation doivent être autorisées en vertu de l’article 22 de la LQE ou être
soustraites à l’application de cet article en vertu du REAFIE, il suffit au déclarant
de s’assurer que le destinataire détient une autorisation ou de lui demander en
vertu de quel article du REAFIE son activité est soustraite.
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§§ 4. — Compostage
Article 265
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Paragraphe 1
Le paragraphe 1 limite le volume de l’équipement. Ce volume comprend
notamment les matières en compostage jusqu’à la fin de la maturation, mais ne
comprend pas le volume de stockage des intrants (voir le paragraphe 8 de l’article
265 et le paragraphe 2 de l’article 266 pour l’encadrement de ceux-ci) ni celui du
compost mature.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent réaliser le compostage et la valorisation de compost
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produit dans des équipements thermophiles fermés distincts sur le même lot ou
dans un rayon de 500 m, ces activités sont permises.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 rend non admissible à la déclaration de conformité le compostage
réalisé dans un milieu hydrique. C’est donc dire qu’une activité de compostage
réalisée dans la plaine inondable doit être autorisée.
Paragraphe 4
Le paragraphe 4 vise à restreindre la provenance des intrants à ceux générés par
l’exploitant ou sur sa propriété. Le sous-paragraphe c vise, entre autres, les
propriétés institutionnelles telles que les universités.
Paragraphe 5
Le paragraphe 5 limite les matières résiduelles admises dans l’équipement de
compostage. Les matériaux structurants sont des intrants et doivent respecter les
exigences du paragraphe 5. Il est de la responsabilité de l’exploitant de s’assurer
que les matières utilisées dans l’équipement sont admissibles. Il doit noter la
provenance et la quantité des matières admises dans un registre conformément à
l’article 9 du RVMR.
Paragraphe 6
Le paragraphe 6 pose les paramètres de conception minimaux de l’équipement de
compostage. Ces paramètres devraient apparaître dans le devis de compostage
exigé en vertu du paragraphe 1 de l’article 266.
Paragraphe 7
Puisque l’équipement thermophile est entièrement fermé, il peut être installé à
proximité d’habitations et de lieux publics. La distance est toutefois augmentée
lorsqu’il y a stockage d’intrants sur le site, et ce pour réduire au minimum les
nuisances relatives aux odeurs.
Paragraphe 8
Le stockage des intrants doit être réalisé dans des contenants hermétiques.
Aucune matière ne peut être stockée, même temporairement, directement sur le
sol ou dans des contenants ouverts sur le lieu de compostage.
Paragraphe 9
Le compost produit peut être utilisé dans des aménagements paysagers mais il ne
peut servir à amender le sol d’une culture destinée à la consommation humaine.
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Article 266
266. Toute activité visée à l’article 265 doit être exercée conformément aux
conditions suivantes :
1° elle est encadrée par un devis de compostage préparé par un agronome ou
un ingénieur permettant de s’assurer du respect des exigences concernant les
lixiviats, les odeurs et la température prévues au paragraphe 6 de cet article;
2° lorsque les intrants sont collectés par l’exploitant, leur entreposage
n’excède pas 18 heures avant d’être déposés dans l’équipement thermophile;
3° un suivi quotidien de la température de compostage et de maturation est
effectué afin de permettre l’atteinte d’un compost hygiénisé et mature;
4° un contrôle de la qualité du compost doit être effectué par un laboratoire
accrédité 2 fois par année et porter sur l’analyse des salmonelles et sur le critère
de maturité tel que défini dans la norme CAN\BNQ 0413-200. Dans le cas où ce
contrôle révèle que le compost contient des salmonelles ou n’est pas mature :
a) le compost doit être envoyé dans un lieu d’élimination ou de traitement qui
peut légalement le recevoir;
b) l’exploitant doit apporter les ajustements nécessaires afin de corriger la
situation.
L’article 266 pose les conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article 265.
Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la sanction
d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions d’admissibilité
inscrites à l’article 265. Alors qu’un manquement à une condition d’admissibilité a
pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité sans
autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 266 fait
l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
Paragraphe 1
L’exploitation de l’équipement de compostage doit être réalisée conformément au
devis de compostage. Le devis de compostage doit être rédigé de façon à servir
de guide au personnel faisant fonctionner le composteur thermophile. Un
manquement à des conditions d’exploitation énumérées dans le devis de
compostage et visant le respect du paragraphe 6 de l’article 265 entraîne un
manquement à l’article 266.
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Paragraphe 2
Lorsque l’exploitant est une municipalité ou une institution offrant la collecte des
matières organiques (collecte porte-à-porte, par exemple), le stockage des
intrants, même réalisé dans des contenants fermés, ne doit pas excéder 18 heures
entre le moment de leur collecte et celui de leur dépôt dans l’équipement de
compostage. Cette limite vise à éviter les problématiques d’odeurs puisque les
matières organiques auront déjà séjourné quelque temps chez le producteur initial
(résident ou cafétéria d’institution, par exemple).
Paragraphe 3
Le suivi quotidien de la température doit être inscrit au registre conformément à
l’article 10 du RVMR.
Paragraphe 4
Un contrôle doit être réalisé sur le compost mature deux fois par an. Ce ne seront
donc pas tous les lots (batch) de compost produit qui seront analysés. Étant donné
que le compost produit ne peut être utilisé que pour des cultures non destinées à
la consommation humaine (voir paragraphe 9 de l’article 265), l’objectif ici n’est
pas d’assurer l’innocuité systématique du produit, mais de confirmer que les
objectifs de conception de l’équipement sont atteints. Les échantillons devraient
être pris sur des lots de compost représentatifs. Le registre exigé en vertu des
articles 9 et 10 du RVMR peut permettre de vérifier cette représentativité (ex. : pas
d’augmentation de temps de séjour).
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Article 267
267. Outre ce qui est prévu à l’article 41, le déclarant doit confirmer dans sa
déclaration de conformité qu’il exercera l’activité visée à l’article 265
conformément aux conditions prévues au devis de compostage visé au
paragraphe 1 de l’article 266.
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§§ 5. — Écocentre
Article 268
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L’article 268 vise les écocentres, soit les lieux publics aménagés pour le dépôt de
matières résiduelles visées par la collecte sélective, d’encombrants, de matières
dangereuses résiduelles, etc., dans le but d’encourager le réemploi, le recyclage
ou la valorisation. Le terme « écocentre » ne fait pas seulement référence aux
lieux exploités par une municipalité ou pour le compte de celle-ci, mais à tout lieu
où plusieurs générateurs de matières résiduelles peuvent venir déposer leurs
matières triées dans le but d’en faciliter le réemploi, le recyclage ou la valorisation.
L’article 268 vise les écocentres de taille moyenne. Quant aux petits écocentres,
ils pourraient être exemptés de l’article 22 de la LQE sous certaines conditions
(voir l’article 280).
Paragraphe 1
Le volume maximal par matière est de 100 m³, ce qui correspond à environ à 3
conteneurs de 20 pieds de longueur extérieure (volume utile d’environ 33 m³). Le
volume maximal sur le site n’est pas limité et peut varier selon les types de
matières stockées. Dans le cas des feuilles mortes, puisqu’il s’agit d’une matière
se dégradant rapidement, le volume est réduit à 60 m³ (soit environ 2 conteneurs
de 20 pieds) dans le but d’encourager une valorisation rapide de ces matières et
de limiter les risques de nuisance par les odeurs.
Le volume maximal de 100 m3 est calculé selon chaque type de matières stockées.
Ainsi, un écocentre peut stocker en même temps 100 m3 de bois traité, 100 m3 de
bois propre et 100 m3 de bois contaminé provenant de travaux de démolition.
Cependant, lorsque l’une des matières stockées dépasse le volume maximal de
100 m3 (ou 60 m3 pour les feuilles stockées en vrac), l’écocentre n’est plus
admissible à la déclaration de conformité.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent exploiter un écocentre sur le même lot ou dans un
rayon de 500 m, ces activités sont permises.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 précise les matières qui ne sont pas admises dans un écocentre
dont l’établissement et l’exploitation sont admissibles à une déclaration de
conformité.
À noter que les matières dangereuses ne sont pas exclues d’un écocentre, mais
font l’objet de conditions distinctes aux articles 234 et 235. Ainsi, pour le stockage
de matières dangereuses, l’ensemble des conditions applicables doivent être
respectées pour qu’elles puissent faire l’objet d’une déclaration de conformité et,
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Paragraphe 4
Le paragraphe 4 prévoit la manière dont doivent être stockées les matières. Les
matières doivent être stockées séparément pour que leur valorisation soit facilitée.
Lorsque les matières sont stockées sur des surfaces bétonnées ou asphaltées,
les murets doivent permettre de séparer les matières, le cas échéant.
Paragraphe 5
Pour assurer le réemploi ou la valorisation, les matières résiduelles susceptibles
d’être endommagées par les intempéries doivent être conservées à l’abri de
celles-ci.
Paragraphe 6
Cette condition découle de la nature même des écocentres. Le générateur doit
venir y déposer ses propres matières résiduelles et en assurer le tri.
Paragraphe 7
Le paragraphe 7 oblige le déclarant à aménager son lieu de manière à en contrôler
l’accès. Il est à noter qu’en vertu de l’article 8 du REAFIE, le déclarant doit
également exploiter l’écocentre de manière à en contrôler l’accès et à s’assurer
que les matières admises respectent les conditions d’admissibilité.
Paragraphe 8
Les matières non admissibles à l’écocentre peuvent y être recueillies par types de
matières, mais dans un volume moindre.
Ainsi, pour les matières liquides à 20 °C qui ne seraient pas visées dans le cadre
d’une autre activité (par exemple, une activité d’entreposage de matières
dangereuses réalisée sur le même site, conformément à l’article 234 ou 235 du
REAFIE, n’entre pas dans les matières non admissibles), le volume doit être en
tout temps inférieur à 30 m³. Il est à noter que le volume de matières non
admissibles résulte d’un cumul de toutes les matières de cette catégorie. Par
exemple, si l’écocentre stocke des résidus liquides, du bois traité provenant de
dormants de chemin de fer et des matières organiques constituées de résidus de
table, le volume total de ces trois matières ne doit pas dépasser 30 m³.
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Article 269
Paragraphe 1
La déclaration de conformité est restreinte aux résidus provenant de municipalités
de moins de 5 000 habitants dans le but de limiter les contaminants possibles.
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Paragraphe 2
L’activité admissible doit viser la valorisation des abrasifs hivernaux.
Paragraphe 3
La valorisation des résidus comme abrasif hivernal ne nécessite pas
d’autorisation. Les matières résiduelles pourraient également faire l’objet d’un
autre type de valorisation. Toutefois, l’activité de valorisation devra alors être
autorisée.
Paragraphe 4
Le volume maximal sur le site est de 300 m³. Ce volume inclut les matières
résiduelles traitées et prêtes pour le réemploi et les matières non traitées. Un
volume de 300 m³ correspond à environ 30 camions 10 roues (environ 16 tonnes
par camion et en considérant une densité d’environ 2 t/m³ pour les abrasifs).
Paragraphe 5
Les aires de stockage (prétraitement et post-traitement) et de traitement doivent
être étanches (voir l’article 242 pour plus de détails).
Pour ce qui est de l’eau en contact avec les matières, elle doit être dirigée à l’égout
ou vers un système de traitement. Une autorisation pourrait être nécessaire pour
le système de traitement.
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Article 270
270. Toute activité visée à l’article 269 doit être exercée conformément aux
conditions suivantes :
1° les eaux ayant été en contact avec les résidus qui sont rejetées à
l’environnement doivent respecter les valeurs suivantes :
a) un pH entre 6 et 9,5;
b) une concentration de matières en suspension inférieure ou égale à 50 mg/l;
c) une concentration de sulfures totaux inférieure ou égale à 1 mg/l;
d) une concentration d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) inférieure ou égale
à 2 mg/l;
e) une demande biochimique en oxygène après 5 jours (DBO5) inférieure ou
égale à 50 mg/l;
2° un échantillonnage instantané est effectué 2 fois par année lorsqu’il y a un
rejet à l’environnement;
3° le déclarant doit, au moins tous les 12 mois, inspecter les surfaces étanches
afin de détecter les bris et les fissures et de les réparer.
L’article 270 pose les conditions d’exploitation de l’activité visée par l’article 269.
Ces conditions sont énumérées dans un article indépendant puisque la sanction
d’un manquement n’est pas la même que pour les conditions d’admissibilité
inscrites à l’article 269. Alors qu’un manquement à une condition d’admissibilité a
pour conséquence que le déclarant est réputé exercer son activité sans
autorisation, un manquement à une condition d’exploitation de l’article 270 fait
l’objet de sanctions distinctes aux articles 353 et 356 du REAFIE.
Paragraphe 1
Le paragraphe 1 spécifie les normes de rejet applicables aux eaux ayant été en
contact avec les matières résiduelles lorsqu’elles sont rejetées dans
l’environnement. Ces normes ne s’appliquent pas si les eaux sont rejetées dans
un réseau d’égout sanitaire ou unitaire.
Paragraphe 2
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Un échantillonnage doit être effectué deux fois par année lorsqu’il y a rejet dans
l’environnement. La période d’échantillonnage n’est pas fixée et dépend de la
période de stockage des résidus.
Paragraphe 3
Le paragraphe 3 exige qu’une inspection des surfaces étanches (aires de
stockage et aires de traitement en vertu de l’article 269) soit réalisée tous les 12
mois pour assurer l’intégrité des surfaces. En vertu de l’article 9 du RVMR, le détail
de cette inspection et des travaux réalisés subséquemment doivent apparaître au
registre.
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§ 4. — Activités exemptées
Article 271
Cet article vise les lieux d’épandage. Pour les lieux d’élevage, voir les articles 272
et 273.
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Article 272
Cet article vise les lieux d’élevage. Pour les lieux d’épandage, voir l’article 271.
Premier alinéa
Le premier alinéa restreint la portée de cette exemption aux lieux d’élevage dont
la production annuelle de phosphore (P2O5) est inférieure à 4 200 kg. Il doit s’agir
de stockage de déjections animales accumulées dans une cour d’exercice
d’animaux ou de fumier solide en amas dans un champ cultivé. Les normes
concernant le stockage sont prévues dans le REA et doivent être respectées.
Deuxième alinéa
Voir l’article 50.01 dans le Guide de référence du Règlement sur les exploitations
agricoles.
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Article 273
Premier alinéa
Le premier alinéa vise les lieux d’élevage possédant :
• soit une gestion sur fumier solide inférieure ou égale à 1 600 kg de
phosphore (P2O5) produit annuellement ;
• soit une gestion sur fumier mixte (liquide et solide) dont la production
annuelle de P2O5 est inférieure à 4 200 kg et dont la portion résultant de sa
gestion sur fumier solide est inférieure ou égale à 1 600 kg. Cette condition
d’admissibilité est cohérente avec ce qui est prévu à l’article 9.3 du REA.
D’autres normes sont prévues à l’article 9.3 du REA et doivent être
respectées.
Deuxième alinéa
Voir l’article 50.01 dans le Guide de référence du Règlement sur les exploitations
agricoles.
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Article 274
Dans tous les cas, les normes prévues dans le REA continuent de s’appliquer pour
ces activités d’épandage.
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Article 275
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Article 276
L’article 276 vise le traitement de feuilles mortes avant leur valorisation, et non la
valorisation de celles-ci. Il est à noter que le stockage au sol en milieu agricole
d’un maximum de 500 m³ de feuilles mortes et de résidus de bois non contaminés
(y compris des branches) bénéficie présentement d’une exclusion administrative,
en vertu du tableau 4.2 du Guide sur le recyclage des matières résiduelles
fertilisantes (Guide MRF). Le REAFIE ne couvre pas l’entièreté des activités de
stockage de matières résiduelles fertilisantes. Le Guide MRF continuera de
s’appliquer pour compléter les activités visées dans le REAFIE. Ainsi, le stockage
en milieu agricole pourra continuer de bénéficier d’une exemption administrative
jusqu’à l’adoption d’une réglementation propre à ce secteur. Le stockage visé par
l’article 276 n’inclut pas le stockage final sur les lieux où la valorisation de MRF se
produit, mais hors de ces lieux, dans un centre de traitement.
Paragraphe 1
Le volume maximal sur le site est de 300 m³. Ce volume inclut les matières traitées
et les matières en attente de traitement.
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Paragraphe 2
Pour réduire au minimum les nuisances liées aux odeurs, une distance minimale
doit être respectée par rapport aux habitations et aux établissements publics. La
définition d’établissement public se trouve à l’article 3.
Paragraphe 3
En vertu de l’article 242, la surface pourrait également être bétonnée, recouverte
d’enrobé bitumineux ou étanche. En vertu du paragraphe 5, les matières
résiduelles ne devraient pas séjourner plus de 18 heures sur cette surface. À la
suite du traitement, les feuilles mortes doivent être stockées sur une surface
bétonnée, recouverte d’enrobé bitumineux ou étanche (voir paragraphe 4).
Paragraphe 4
En vertu de l’article 242, la surface pourrait également être étanche.
Paragraphe 5
Étant donné que les feuilles mortes se dégradent rapidement sous certaines
conditions, il est important que le traitement survienne rapidement après la
réception des matières résiduelles. Par exemple, si les feuilles mortes arrivent
dans des sacs de plastique, elles pourraient rapidement subir une dégradation
anaérobique; il est donc important d’ouvrir les sacs le plus rapidement possible.
Paragraphe 6
Cette condition vise à limiter la quantité de matières autres que des feuilles mortes
présentes sur le site du centre de traitement de feuilles mortes, tout en assurant
un stockage adéquat de ces matières, de manière à prévenir la contamination de
l’environnement. L’imposition d’un seul conteneur permet de répondre à ces
objectifs tout en facilitant la conformité réglementaire pour les exploitants.
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Article 277
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Deuxième alinéa
Il est à noter que la référence au déclarant au deuxième alinéa est erronée et devra
faire l'objet d'une modification réglementaire. En effet, on devrait plutôt y lire « La
personne réalisant l'activité visée au premier alinéa [...] », puisqu'il s'agit d'une
exemption et non d'une déclaration de conformité.
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§§ 4. — Compostage et compost
Article 278
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Article 279
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Malgré le premier alinéa, des déjections animales peuvent être ajoutées aux
végétaux lorsque l’activité est réalisée sur un lieu d’élevage ou un lieu d’épandage.
Malgré le paragraphe 1 du premier alinéa, dans le cas d’un lieu d’élevage ou
d’un lieu d’épandage, les déjections animales et les résidus organiques issus
uniquement de la culture des végétaux peuvent provenir d’un autre exploitant de
lieu d’élevage ou de lieu d’épandage.
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Il est à noter que les matériaux structurants sont des intrants et doivent aussi
respecter les exigences des paragraphes 5 et 6. Par exemple, lorsque des feuilles
mortes sont utilisées comme agent structurant, celles-ci ne doivent pas contribuer
à la dissémination de corps étrangers dans le compost. Ainsi, elles doivent
provenir d’une collecte en vrac ou en sacs de papier. Elles peuvent également
provenir d’un centre de traitement de feuilles mortes autorisé si l’autorisation de
ce centre prévoit un contrôle de qualité de la teneur en corps étrangers établi en
fonction de la réglementation sur les matières résiduelles fertilisantes en vigueur.
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Une siccité minimale de 30 % est demandée. Une telle siccité devrait permettre à
l’amas en compostage de conserver sa forme et d’éviter le ruissellement d’eau de
lixiviation hors du compost. Si la siccité des intrants est inférieure à 30 %, du
matériel structurant (ex. : copeaux de bois) doit être utilisé pour assécher le
mélange.
Deuxième alinéa
Comme spécifié aux paragraphes 5 et 6, des déjections animales peuvent être
ajoutées dans le compost réalisé sur un lieu d’élevage ou d’épandage. Il n’y a pas
de limitations aux volumes de déjections animales compostées. Le compostage
pourrait donc viser uniquement ces matières. Toutefois, la siccité ou le rapport C/N
de telles matières nécessite généralement l’ajout de matériel structurant.
Troisième alinéa
Comme noté au paragraphe 1, le compostage effectué sur un lieu d’élevage ou
d’épandage peut accepter des intrants générés par un autre lieu d’élevage ou
d’épandage. Cependant, il doit s’agir de résidus de la culture des végétaux ou de
déjections animales.
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§§ 5. — Écocentre
Article 280
L’article 280 vise les écocentres, soit les lieux publics aménagés pour le dépôt de
matières résiduelles visées par la collecte sélective, d’encombrants, de matières
dangereuses résiduelles, de résidus de construction, de rénovation et de
démolition, etc., dans le but d’encourager le réemploi, le recyclage ou la
valorisation. Le terme « écocentre » ne fait pas seulement référence aux lieux
exploités par une municipalité ou pour le compte de celle-ci, mais à tout lieu où
plusieurs générateurs de matières résiduelles peuvent venir trier celles-ci dans le
but d’en faciliter le réemploi, le recyclage ou la valorisation.
L’article 280 vise les petits écocentres. Quant aux écocentres de taille moyenne,
ils sont admissibles à une déclaration de conformité sous certaines conditions (voir
l’article 268).
Paragraphe 1
Guide de référence du REAFIE Version 1.0 Août 2021
Le volume total de matières résiduelles trouvées sur le site doit être inférieur à
100 m³. Contrairement à ce qui est stipulé dans l’article 268, le volume des
différents types de matières résiduelles triées doit donc être cumulé.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent exploiter deux écocentres dans un rayon de 500 m,
ces activités sont permises.
Paragraphe 3
Cette condition découle de la nature même des écocentres. Le générateur doit
venir y déposer ses propres matières résiduelles et en assurer le tri.
Paragraphe 4
Le paragraphe 4 précise les matières qui ne sont pas admises dans un écocentre
exempté.
À noter que les matières dangereuses ne sont pas exclues d’un écocentre, mais
font l’objet de conditions distinctes à l’article 234 ou 235. Ainsi, pour le stockage
de matières dangereuses, l’ensemble des conditions applicables à l’article 235
doivent être respectées pour que ces matières soient exemptées d’une
autorisation.
Paragraphe 5
Le paragraphe 5 oblige l’exploitant de l’écocentre à aménager son lieu de manière
à en contrôler l’accès. Il est à noter qu’en vertu de l’article 8 du REAFIE, l’exploitant
doit également en contrôler l’accès et s’assurer que les matières admises
respectent les conditions d’admissibilité.
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Article 281
L’article 281 exempte d’une autorisation les centres de tri de la collecte sélective
lorsque les activités sont situées entièrement à l’intérieur d’un bâtiment et que les
eaux générées sont envoyées à l’égout municipal.
Il est à noter que plusieurs centres de tri doivent installer des équipements de
traitement des émissions atmosphériques. Ces équipements devront faire l’objet
d’une autorisation en vertu du paragraphe 6 du premier alinéa de l’article 22 de la
LQE.
Paragraphe 1
L’article 2 du Règlement sur la compensation pour les services municipaux fournis
en vue d’assurer la récupération et la valorisation de matières résiduelles se lit
comme suit :
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Paragraphe 2
Les activités de tri doivent être à l’intérieur d’un bâtiment fermé. Un bâtiment dont
les portes ou les fenêtres seraient ouvertes pendant les activités de tri ne sera pas
considéré comme fermé.
Paragraphe 3
Les matières non triées doivent être à l’abri des intempéries et sur une surface
étanche. Elles peuvent donc être entreposées à l’intérieur du bâtiment, mais
peuvent aussi être entreposées à l’extérieur du bâtiment si la méthode utilisée
respecte les conditions (ex. : entreposage dans des conteneurs étanches).
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Paragraphe 4
À l’exception du papier, du carton et du textile, les matières triées (métaux, verre,
plastique) peuvent être stockées à l’extérieur sur une surface bétonnée ou
recouverte d’enrobé bitumineux, en vertu de l’article 242, et la surface de stockage
peut également être étanche.
Le papier, le carton et le textile doivent être stockés à l’abri des intempéries pour
éviter toute dégradation qui empêcherait leur valorisation.
Paragraphe 5
Toute eau générée pendant le tri doit être envoyée vers un ouvrage municipal
d’assainissement des eaux usées.
Paragraphe 6
Le paragraphe 6 oblige l’exploitant du centre de tri à aménager son lieu de manière
à en contrôler l’accès. Il est à noter qu’en vertu de l’article 8 du REAFIE, l’exploitant
doit également en contrôler l’accès et s’assurer que les matières admises
respectent les conditions d’admissibilité.
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Article 282
1° la pierre concassée;
2° le béton;
3° les boues de rainurage et les sédiments des bassins de béton prêts
à l’emploi de siccité supérieure à 55 %;
4° la brique;
5° l’enrobé bitumineux;
6° les croûtes et les retailles du secteur de la pierre de taille;
7° les boues du secteur de la pierre de taille.
Paragraphe 1
Le volume doit être inférieur ou égal à 300 m³. Dans le cas des matières
granulaires résiduelles, cela représente le contenu d’environ 30 camions 10
roues.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent stocker des matières granulaires résiduelles dans un
rayon de 500 m, ces activités sont permises.
Paragraphe 3
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Dans le cas des matières granulaires résiduelles, l’amiante pourrait provenir des
matières elles-mêmes (pierres concassées contenant de l’amiante ou enrobé
bitumineux dans lequel des fibres d’amiante ont été intégrées) ou de contaminants
(résidus de béton provenant de bâtiments où ils étaient recouverts d’amiante).
Dans tous les cas, l’exploitant demeure responsable de s’assurer que les matières
admises sont admissibles. Pour ce faire, il doit connaître la catégorie de chaque
matière admise ou, si les matières ne sont pas catégorisées en vertu du RVMR,
connaître la provenance des matières pour déterminer les risques de
contamination potentiels et effectuer un examen visuel des matières pour
s’assurer qu’il n’y a pas de contaminants.
Paragraphe 4
Les matières granulaires résiduelles doivent être stockées sur une surface
compacte. En vertu de l’article 242, elles peuvent également être stockées sur une
surface granulaire compactée, une surface bétonnée ou recouverte d’enrobé
bitumineux ou une surface étanche.
La surface doit également permettre l’évacuation des eaux pluviales. Elle doit donc
être exempte de dépressions formant des cuvettes où l’eau pourrait s’accumuler
et doit être aménagée de façon à diriger les eaux hors de l’aire de stockage.
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Article 283
Paragraphe 1
Les matières granulaires résiduelles stockées doivent être utilisées en totalité dans
le procédé de l’usine. Ainsi, il n’est pas possible de stocker des matières
granulaires résiduelles en vue de leur utilisation sur un autre site sans une
autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE.
Paragraphe 2
La durée de stockage de matières granulaires résiduelles ne peut excéder la durée
maximale d’exploitation de l’usine de béton bitumineux ou de béton de ciment
admissible à une déclaration de conformité, soit 13 mois après la transmission de
la déclaration de conformité de l’usine. Il est à noter que les matières résiduelles
retirées du site doivent être acheminées à un lieu qui est légalement en mesure
de les recevoir.
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Article 284
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Pour l’application de l’article 284 et du RVMR, la pierre concassée visée est celle
dont la granulométrie est majoritairement supérieure à 2,5 mm (moins de 50 % de
passant sur le tamis 2,5 mm). C’est donc dire que les matériaux d’emprunt fins
(sables, silt, etc.) seront considérés comme des sols et encadrés conformément à
la section IV du chapitre IV de la LQE.
Paragraphe 1
La matière résiduelle doit être utilisée dans un projet de valorisation et ne peut être
épandue sur le sol. Une exception est prévue pour la pierre concassée de
catégorie 1 puisque cette matière s’apparente à un sol.
Paragraphe 2
Les usages permis sont énumérés à l’article 27 du RVMR et varient en fonction du
degré de contamination de la matière résiduelle. Celle-ci doit donc faire l’objet
d’une catégorisation au préalable pour qu’il soit possible de déterminer les usages
permis.
Paragraphe 3
Comme spécifié au paragraphe 2, la matière granulaire résiduelle doit faire l’objet
d’une catégorisation pour qu’on puisse déterminer les usages permis. Celui qui
valorise la matière doit être en mesure de prouver la catégorie de la matière. Il doit
donc détenir l’information nécessaire sur la provenance et les résultats d’analyse
des concentrations de contaminants ou l’attestation de la catégorie provenant d’un
producteur de matière granulaire résiduelle.
Paragraphe 4
Comme défini à l’article 15 du RVMR, un producteur de matières granulaires
résiduelles est une personne qui effectue le stockage et le conditionnement de
matières granulaires résiduelles ou qui effectue la vente et la distribution de telles
matières. Un producteur doit détenir une autorisation en vertu de l’article 22 de la
LQE à moins d’être admissible à une déclaration de conformité ou à une
exemption visée par les articles 259, 282 ou 283.
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Paragraphe 5
Les usages permis en vertu du RMVR nécessitent une compaction. C’est donc la
raison pour laquelle cette condition est présente. La pierre concassée résiduelle
pouvant être utilisée en remblai, il est donc possible de ne pas compacter celle-ci
puisqu’une telle opération pourrait ne pas être nécessaire dans tous les cas de
valorisation.
Paragraphe 6
Les matières granulaires résiduelles peuvent contenir des contaminants à des
concentrations variables. Pour limiter l’exposition à ces contaminants, il est
demandé qu’elles soient recouvertes. Les seules exceptions sont les usages
permis dans le RVMR (ex. : enrobé bitumineux réutilisé dans une couche de
roulement) ou la pierre concassée non contaminée (catégorie 1).
Paragraphe 7
Les usages permis par le RVMR nécessitent rarement la mise en place d’une
couche supérieure à 500 mm, des plans et devis sont donc demandés pour justifier
de telles installations. Comme défini à l’article 3 du REAFIE, les plans et devis
doivent être signés et scellés par un ingénieur.
Paragraphe 8
Compte tenu de la présence potentielle de contaminants, les matières résiduelles
ne doivent pas se retrouver dans l’eau.
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Article 285
Les pneus hors d’usage sont définis dans le Règlement sur l’entreposage des
pneus hors d’usage : «Pour l’application du présent règlement, « pneu
hors d’usage » s’entend de tout pneu qui ne peut pas être utilisé pour l’usage
auquel il était destiné, notamment pour cause d’usure, de dommage ou de défaut.
Sont assimilés aux pneus hors d’usage les pneus coupés en morceaux ou
déchiquetés.»
Les pneus usagés, quant à eux, peuvent être définis comme étant ceux qui
pourraient être réutilisés pour l’usage auquel ils étaient destinés.
Paragraphe 1
Afin qu’une activité soit admissible à l’exemption, les deux conditions doivent être
satisfaites. Le volume doit être inférieur à 135 m³ et la quantité de pneus stockée
doit être inférieure à 2 000. Cette quantité est la même que celle qui se trouve
dans le Règlement sur l’entreposage des pneus hors d’usage à l’article 1.1. Le
volume a été arrondi de 136 m³ à 135 m³.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent stocker des pneus hors d’usage ou usagés dans un
rayon de 500 m, ces activités sont permises.
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Article 286
L’article 286 vise le stockage à l’intérieur de pneus hors d’usage ou usagés en vue
de leur valorisation. Pour le stockage à l’extérieur, voir l’exemption de l’article 285.
Les pneus hors d’usage sont définis comme suit dans le Règlement sur
l’entreposage des pneus hors d’usage : « Pour l’application du présent règlement,
« pneu hors d’usage » s’entend de tout pneu qui ne peut pas être utilisé pour
l’usage auquel il était destiné, notamment pour cause d’usure, de dommage ou de
défaut. Sont assimilés aux pneus hors d’usage les pneus coupés en morceaux ou
déchiquetés.»
Les pneus usagés, quant à eux, peuvent être définis comme étant ceux qui
pourraient être réutilisés pour l’usage auquel ils étaient destinés.
Pour le stockage à l’intérieur, il n’y a pas de limite quant à la quantité pouvant être
stockée chez le valorisateur. Le bâtiment doit être fermé. Les abris temporaires
(de style garage de toile) qui ne sont pas fixés au sol sur des fondations et qui
permettent donc à l’eau de ruissellement de s’y infiltrer ne constituent pas des
bâtiments fermés admissibles pour l’exemption de l’article 286.
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Article 287
L’article 287 vise les activités de vente de matières résiduelles dans le but de
permettre le réemploi de ces matières. Tous les types de ventes sont visées :
commerciales, philanthropiques ou municipales.
Pour se prévaloir de cette exemption, les objets doivent conserver une valeur
marchande et pouvoir être vendus. Ainsi, le stockage à long terme d’objets non
accessibles à la vente n’est pas exempté en vertu de l’article 287. Le stockage
d’objets dégradés, par exemple des portes et fenêtres en bois exposées aux
intempéries qui deviennent inutilisables au fil du temps, n’est pas non plus
exempté.
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Article 288
Paragraphe 1
Le volume de stockage ne doit pas dépasser 300 m³ par type de matières.
Paragraphe 2
Le paragraphe 2 indique que le stockage doit être effectué par le valorisateur.
Ainsi, un intermédiaire (broker) n’est pas visé par l’exemption. Cette condition vise
à ce que le stockage soit effectué aux fins de valorisation.
Paragraphe 3
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Les métaux peuvent être des matières dangereuses au sens du RMD (ex. : les
bonbonnes de gaz). Compte tenu de l’absence de conditions particulières
relativement à ces matières (par exemple, l’article 288 permet le stockage des
métaux à l’extérieur), le stockage de celles-ci doit être réalisé dans un bâtiment
fermé pour être exempté (voir article 289). De plus, une autorisation pourrait être
requise dans certains cas (voir le chapitre III sur la gestion des matières
dangereuses).
Paragraphe 4
L’aire de stockage peut également être une surface étanche, conformément à
l’article 242.
Paragraphe 5
Le paragraphe 5 oblige le valorisateur à aménager son lieu de stockage de
manière à en contrôler l’accès. Il est à noter qu’en vertu de l’article 8 du REAFIE,
le valorisateur doit également en contrôler l’accès et s’assurer que les matières
admises respectent les conditions d’admissibilité.
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Article 289
Paragraphe 2
L’aire de stockage peut également être une surface étanche, conformément à
l’article 242.
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Article 290
Paragraphe 1
Le volume maximal sur le site doit être de moins de 100 m³. Le but est d’acheminer
les métaux rapidement vers les valorisateurs pour assurer leur intégration dans la
chaîne de valorisation.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise à éviter le morcellement d’activités. Il est à noter que si deux
exploitants distincts veulent stocker des métaux dans un rayon de 500 m, ces
activités sont permises.
Paragraphe 3
Compte tenu des risques particuliers que ces matières posent pour
l’environnement, leur stockage par des intervenants autres que les générateurs ne
bénéficie pas d’une exemption (voir article 245) et les valorisateurs (voir article
289). Il est à noter que le RMD s’applique en tout temps aux activités de stockage
de matières dangereuses.
Paragraphe 4
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Paragraphe 5
Les amalgames dentaires peuvent contenir du mercure. La valorisation et le
stockage de ce type de matières résiduelles pourrait donc faire l’objet de
conditions particulières et ne sont pas visés par la présente exemption.
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Article 291
Paragraphe 1
Les matières ne doivent pas contenir d’amiante. Il faut porter une attention
particulière aux travaux réalisés dans la MRC des Appalaches, où la pierre
concassée résiduelle pourrait contenir des résidus miniers provenant des mines
d’amiante historiquement exploitées dans la région. Les couches de roulement
d’enrobé bitumineux pourraient également contenir de l’amiante. Le MTQ, qui était
le principal utilisateur de tels mélanges, possède une bonne connaissance des
routes où de tels enrobés étaient utilisés. Les matières résiduelles de béton
provenant d’un chantier de démolition pourraient également être contaminées par
des morceaux d’isolant contenant de l’amiante. Il est donc important que les
matières importées sur le site d’un chantier dans le but d’y être valorisées aient
fait l’objet d’une caractérisation et soient exemptées en vertu de l’article 284 du
REAFIE ou aient fait l’objet d’une autorisation en vertu de l’article 22.
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Paragraphe 2
Les limites d’un chantier de construction ou de démolition sont généralement
clairement définies et le stockage des matières résiduelles doit être fait à l’intérieur
de celles-ci. Par exemple, dans le cas de chantiers de construction ou de
démolition de bâtiments, les limites du chantier sont généralement clôturées pour
en contrôler l’accès. Le stockage et le traitement de matières résiduelles doivent
donc être faits à l’intérieur de la zone clôturée pour être considérés comme étant
sur le chantier. Dans le cas des chantiers routiers, la notion de « sur le site » doit
être modulée. Des emplacements à proximité de la route à construire ou à démolir
sont généralement utilisés pour le stockage des matières et de la machinerie.
L’expression « sur le site des travaux » doit donc y être interprétée au sens large.
Si la zone de stockage est immédiatement adjacente au site des travaux ou située
à proximité et utilisée uniquement pour les travaux de construction ou de
démolition identifiés, elle est considérée comme faisant partie du site des travaux,
et le stockage et le traitement qui y sont effectués sont exemptés en vertu de
l’article 291. Toutefois, dans le cas où une aire de stockage dessert plusieurs sites
de travaux ou n’est pas située à proximité des travaux visés, le stockage et le
traitement des matières résiduelles qui y sont effectués ne seront pas exemptés
en vertu de l’article 291.
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Article 292
Paragraphe 1
Ce sont les centres d’entreposage et de manutention de sels de voirie et d’abrasifs
(CEMS) qui sont visés par le déclencheur du paragraphe 1. Le stockage de faibles
quantités de sels dans des contenants n’est pas visé. De plus, le réseau routier ne
comprend que le réseau public. Le stockage de sels et d’abrasifs pour l’entretien
hivernal de chemins d’accès privés ou de stationnements n’est pas visé.
Par ailleurs, le Règlement sur la gestion de la neige, des sels de voirie et des
abrasifs définit ainsi les abrasifs à son article 2 : « tout mélange de matières
granulaires et de sels ». L’entretien hivernal du réseau routier avec des matières
granulaires ne contenant aucuns sels n’est donc pas visé par le présent article.
Il est à noter que l’article 292 ne vise que les sels de déglaçage. Au cours des
dernières années, plusieurs produits déglaçants et abrasifs alternatifs ont été
envisagés. Le stockage de ces matières alternatives pourrait nécessiter une
autorisation en vertu de l’article 22 en certaines circonstances. Il est donc
important que chacune de ces matières fasse l’objet d’une vérification
indépendante pour valider leur assujettissement.
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Paragraphe 2
Le paragraphe 2 vise le stockage de bois traité et ce, qu’il s’agisse d’une matière
résiduelle ou d’une matière première. Certaines exemptions d’une autorisation
sont prévues pour le stockage du bois traité aux articles 295 et 296.
On entend par « bois traité » toute pièce de bois dans laquelle on a injecté un
produit antiparasitaire ou qui en a été imbibée, de manière à la protéger contre la
pourriture et les insectes nuisibles. On peut se référer aux Lignes directrices
relatives à la gestion du bois traité pour plus d’information à ce sujet.
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Article 293
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Article 294
294. Outre ce qui est prévu à l’article 41, toute déclaration de conformité pour
une activité visée à l’article 293 doit comprendre la capacité maximale
d’entreposage de sels de voirie et d’abrasifs du centre, exprimée en volume ou en
poids.
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§ 3. — Activités exemptées
Article 295
Paragraphe 1
Le stockage de bois traité pour une durée de 2 semaines ou moins est exempté
d’une autorisation sans autre condition.
Paragraphe 2
Le stockage de bois traité dans un commerce de gros ou de détail est exempté
d’une autorisation. Dans un tel commerce, le stockage du bois traité est
généralement effectué de manière à prévenir toute dégradation avant sa vente.
Paragraphe 3
Compte tenu de la nature temporaire des travaux de construction ou de démolition,
le stockage du bois traité y est également temporaire. Il est à noter qu’à la fin des
travaux, tout bois traité qui n’a pas été installé dans le cadre des travaux de
construction doit être récupéré et envoyé vers un lieu pouvant légalement le
recevoir ou être stocké conformément aux conditions de l’article 296 pour
continuer d’être exempté de l’application de l’article 22 de la LQE.
Enfin, tel qu'il est écrit précédemment, le bois traité stocké conformément à
l'exemption du paragraphe 3° peut être neuf ou usagé. Il sera neuf lorsqu'il s’agit
de travaux de construction et usagé lorsqu’il s’agit de travaux de démolition.
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Article 296
L’article 296 limite la quantité de bois traité pouvant être stocké à un même endroit
et pose des conditions quant à la localisation du lieu de stockage par rapport à des
milieux sensibles. La durée de stockage n’est pas limitée à l’article 296.
Il est à noter que le stockage du bois traité doit avoir une fin identifiée (utilisation
future, valorisation); il ne doit pas s’agir du dépôt d’une matière résiduelle. Selon
l’article 66 de la LQE, le dépôt ou le rejet d’une matière résiduelle ne peut se faire
que dans un lieu autorisé pour son stockage, son traitement ou son élimination.
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§ 1. — Disposition générale
Article 297
297. La présente section s’applique aux pesticides visés à la Loi sur les
pesticides (chapitre P-9.3).
Les exigences prévues aux articles 298 et 299 visent les pesticides au sens de
l’article 1 de la Loi sur les pesticides, à savoir : Toute substance, matière ou
microorganisme destiné à :
Rappelons que tout pesticide utilisé au Canada doit être homologué par l’Agence
de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), qui relève de Santé Canada.
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Article 298
Premier alinéa
Nul ne peut, sans obtenir au préalable une autorisation du ministre, réaliser un
projet comportant l’une ou l’autre des activités suivantes, qui sont déterminées par
règlement (dans le cas des pesticides, au présent article) et non nommément
mentionnées à l’article 22 de la LQE.
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L’utilisation de ces pesticides est également encadrée par le Code de gestion des
pesticides (chapitre P-9.3, r. 1) et le Règlement sur les permis et les certificats
pour la vente et l’utilisation des pesticides (chapitre P-9.3, r. 2). Les articles 75 à
78 du Code de gestion des pesticides prévoient des dispositions générales pour
les applications par aéronef et les articles 81 et 82 pour celles relatives au milieu
forestier ou aux fins non agricoles.
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L’application de pesticides dans un milieu où l’eau est confinée n’est donc pas
soumise à une autorisation.
Exemples de milieux aquatiques non assujettis :
• étang artificiel ou bassin sans exutoire servant à l’irrigation des cultures ou
à la lutte contre les incendies;
• étang confiné en aménagement paysager ou sur un terrain de golf;
• puisard de rue si, en temps normal, l’eau est acheminée à une station
d’épuration des eaux usées.
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L’utilisation de ces pesticides est également encadrée par le Code de gestion des
pesticides (chapitre P-9.3, r. 1) et le Règlement sur les permis et les certificats
pour la vente et l’utilisation des pesticides (chapitre P-9.3, r. 2).
Deuxième alinéa
Le chapitre I du titre IV du REAFIE prévoit entre autres, les renseignements et les
documents à fournir dans le cadre d’une demande d’autorisation. Ceux spécifiques
aux milieux humides et hydriques ne sont pas exigés dans le cas d’une demande
d’autorisation pour une application de pesticides dans un milieu aquatique et
pourvu d’un exutoire superficiel vers un réseau hydrographique, soit l’activité visée
au paragraphe 3 du premier alinéa du présent article. Cette disposition est
prise considérant le fait que ces travaux ne sont pas réputés entraîner des pertes
de milieux humides et hydriques. En revanche, les exigences prévues au chapitre
I du titre IV s’appliquent à toute activité connexe, par exemple la construction d’un
chemin temporaire en rive pour accéder au milieu aquatique en vue d’y appliquer
un pesticide.
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Article 299
299. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente sous-section doit comprendre
les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° l’identification des titulaires de permis et de certificats qui effectueront
l’application des pesticides ainsi que la catégorie et la sous-catégorie de permis et
de certificats qu’ils détiennent;
2° si l’activité vise à éliminer un type de poisson qui constitue une espèce
indésirable pour des milieux humides et hydriques, un rapport, signé par une
personne ayant les compétences dans le domaine, présentant les calculs
bathymétriques du milieu infesté;
3° si l’activité vise à contrôler la végétation dans des milieux humides et
hydriques, un programme de restauration du milieu contrôlé après l’application des
pesticides;
4° un programme de sécurité visant la protection de la santé des personnes
exposées lors de l’application des pesticides;
5° les mesures prises pour sensibiliser le public quant à l’application des
pesticides.
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Article 300
L’article 300 vient préciser que les articles 300 à 311 s’appliquent aux activités
visées par le paragraphe 6 du premier alinéa de l’article 22 de la LQE.
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Article 301
301. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par la présente sous-section doit comprendre
les plans et devis de l’appareil ou de l’équipement ainsi que leurs fiches techniques
et leurs programmes d’entretien.
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Article 302
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Paragraphe 1
Lorsqu’il s’agit d’une modification ou d’un remplacement, les travaux doivent
permettre de conserver ou d’améliorer la performance et l’efficacité du
dépoussiéreur. La concentration totale de particules émises ne doit donc pas
augmenter. De plus, l’efficacité d’enlèvement doit demeurer la même ou être
améliorée pour toutes les tailles de particules et dans toutes les situations
(démarrage de procédé, production ralentie, etc.). Ainsi, un dépoussiéreur qui
conserverait un taux d’enlèvement des particules totales semblable à celui
remplacé, mais qui, par ailleurs, augmenterait la concentration de particules fines
émises dans l’atmosphère, ne respecterait pas la condition du paragraphe 1. En
outre, le remplacement ou la modification ne doit pas avoir pour conséquence de
déplacer significativement le point d’émission dans l’atmosphère d’un appareil
ayant déjà fait l’objet d’une autorisation.
Paragraphe 2
L’appareil ou l’équipement ne doit pas augmenter le rejet de contaminants dans
l’atmosphère. L’installation d’un nouveau dépoussiéreur pour épurer une nouvelle
source de contaminants n’est donc pas admissible à la déclaration de conformité.
Par exemple, une nouvelle usine qui souhaiterait installer un dépoussiéreur pour
mitiger les impacts sur l’environnement de son activité devrait, au préalable,
obtenir une autorisation pour son activité industrielle et le dépoussiéreur. Il est à
noter que si la nouvelle source d’émission fait elle-même l’objet d’une déclaration
de conformité ou d’une exemption (par exemple, la construction d’une scierie
admissible à la déclaration de conformité de l’article 88), elle peut être considérée
comme existante et ce, pour éviter que l’installation d’un dépoussiéreur se fasse
dans un deuxième temps après la construction de la scierie.
Paragraphe 3
La nature des particules est très variable et couvre un large éventail de
contaminants (contaminants liquides ou solides, contaminants organiques ou
inorganiques, etc.). La déclaration de conformité s’adresse toutefois uniquement
aux sources d’émission qui n’émettent que des particules. L’interaction entre
différents contaminants est complexe et peut avoir un impact sur le degré
d’efficacité d’un appareil ou d’un équipement d’épuration. Le paragraphe 4
énumère les sources d’émission admissibles à la déclaration de conformité et cible
les sources qui émettent généralement seulement des particules.
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Paragraphe 4
Seules les particules émises par les activités énumérées sont admissibles à la
déclaration de conformité. Ces émissions ont été ciblées puisque des normes sont
fixées pour les activités émettrices dans le Règlement sur l’assainissement de
l’atmosphère (articles 10 et 153).
Paragraphe 5
L’équipement ou l’appareil choisi doit permettre de respecter les normes du
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère. Cette condition doit être
validée par un ingénieur (voir article 303).
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Article 303
303. Outre ce qui est prévu à l’article 41, une déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 302 doit comprendre une déclaration d’un ingénieur
attestant que :
1° l’appareil ou l’équipement permet le respect des normes de rejet de
contaminants prévues au Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère
(chapitre Q-2, r. 4.1);
2° dans le cas d’une modification ou d’un remplacement, l’appareil ou
l’équipement a une performance et une efficacité équivalente ou supérieure à
celles de l’appareil ou de l’équipement initial.
En plus du contenu général demandé à l’article 41, le déclarant doit fournir une
déclaration d’ingénieur membre de l’ordre des ingénieurs pour démontrer le
respect des conditions 1 et 5 de l’article 302.
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Article 304
Paragraphe 1
L’équipement ou l’appareil visé doit avoir déjà fait l’objet d’une autorisation qui
permet de garantir qu’une analyse des rejets a démontré que ceux-ci sont
acceptables pour l’environnement. La modification ne doit pas avoir pour
conséquence de déplacer significativement le point d’émission dans
l’atmosphère.
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Paragraphe 2
Les travaux doivent permettre de conserver ou d’améliorer la performance et
l’efficacité du dépoussiéreur. La concentration totale de rejets ne doit donc pas
augmenter. De plus, l’efficacité d’enlèvement doit demeurer la même ou être
améliorée pour tous les contaminants et dans toutes les situations (démarrage de
procédé, production ralentie, etc.). Ainsi, un équipement d’épuration qui
améliorerait la captation de certains contaminants, mais entraînerait un rejet accru
d’un autre contaminant, ne serait pas admissible à la déclaration de conformité.
Il est à noter que, bien qu’un échantillonnage exhaustif ne soit pas demandé pour
le respect de la condition du paragraphe 3, la modification ne doit pas entraîner
une augmentation du rejet de paramètres non normés.
Paragraphe 3
Afin que l’on puisse suivre l’évolution des concentrations de contaminants émis,
un échantillonnage périodique, comme prévu dans l’autorisation initiale ou dans le
règlement, doit être effectué sur l’appareil ou l’équipement visé. Si plusieurs
contaminants sont émis par un appareil ou un équipement, seuls les principaux
doivent faire l’objet d’un suivi pour rendre l’appareil ou l’équipement admissible à
la déclaration de conformité.
Chaque activité doit faire l’objet d’une vérification indépendante en ce qui a trait à
son encadrement en vertu de la LQE. Ainsi, l’exploitant pourrait devoir faire une
demande de modification en vertu de l’article 30 de la LQE pour son augmentation
de procédé et pourrait voir les normes de rejet applicables à la sortie de son
appareil ou équipement d’épuration modifiées, dans le cadre de l’analyse de cette
demande.
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Article 305
305. Outre ce qui est prévu à l’article 41, une déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 304 doit comprendre une déclaration d’un ingénieur
attestant que la modification de l’appareil ou de l’équipement atteint les objectifs
suivants :
1° le maintien du respect des normes réglementaires applicables ainsi que des
conditions, restrictions, interdictions et des normes particulières prévues dans
l’autorisation de l’exploitant;
2° une équivalence ou une amélioration de la performance et de l’efficacité de
l’appareil ou de l’équipement par rapport à celles de l’appareil ou de l’équipement
initial.
Au plus tard 60 jours suivant la modification de l’appareil ou de l’équipement, le
demandeur doit transmettre au ministre l’attestation d’un ingénieur à l’effet que les
travaux ont été exécutés conformément aux renseignements et documents
transmis dans la déclaration de conformité ou, si des changements ont eu lieu,
l’attestation d’un ingénieur à l’effet que la modification de l’appareil ou de
l’équipement atteint les objectifs visés aux paragraphes 1 et 2 du premier alinéa.
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§ 3. — Activités exemptées
Article 306
Paragraphe 1
Le premier paragraphe vise l’installation d’appareils ou d’équipements d’épuration
sur des équipements ou engins servant au transport de personnes ou de
marchandises. Les émissions atmosphériques du secteur des transports sont
importantes, et l’ajout d’équipements ou d’appareils d’épuration est souvent
nécessaire pour préserver la qualité de l’air. Toutefois, ces émissions sont
encadrées par d’autres mécanismes (ex. : Règlement sur les normes
environnementales applicables aux véhicules lourds). Il est donc important de
prévoir cette exemption pour encourager l’installation d’appareils ou
d’équipements d’épuration sans devoir recourir à une autorisation.
Paragraphe 2
Deux exemptions sont prévues dans le REAFIE pour l’installation et l’exploitation
d’appareils de combustion, soit l’exemption applicable aux génératrices d’urgence
visées au paragraphe 4 de l’article 96 et celle applicable aux petits appareils de
combustion visés à l’article 307. L’exemption du paragraphe 2 vise à permettre la
mise en place d’appareils ou d’équipements de traitement lors de ces activités,
sans soumettre à l’obligation d’obtenir une autorisation.
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Article 307
Pour l’utilisation des autres combustibles (ex. : huiles usées, biogaz, bois ou
résidus de bois imprégnés de colle à base de formaldéhyde) dans un appareil de
combustion ou un moteur fixe à combustion interne de moins de 3 MW ou pour
l’installation et l’exploitation d’un appareil de combustion ou d’un moteur fixe à
combustion interne de plus de 3 MW, une autorisation est requise en vertu du
deuxième alinéa de l’article 22 (susceptibilité). En outre, on doit également se
référer au RAA, qui a pour objet d’établir des normes d’émission de particules et
de gaz, des normes d’opacité des émissions, des normes de qualité de
l’atmosphère, ainsi que des mesures de contrôle pour prévenir, éliminer ou réduire
l’émission de contaminants dans l’atmosphère.
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promoteur du projet doit faire une demande d’autorisation, et ce, quelle que soit la
capacité de l’appareil.
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§ 2. — Application de peintures
§§ 1. — Disposition générale
Article 308
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Article 309
Paragraphe 1
Le volume journalier de peinture appliquée doit être entre 10 et 20 litres. Pour les
quantités de peinture inférieures à 10 litres par jour, l’article 311 prévoit des
exemptions à certaines conditions.
La quantité de peinture doit inclure tous les produits qui y sont ajoutés.
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Paragraphe 2
L’application de peinture doit être faite dans une cabine de pulvérisation, c’est-à-
dire dans un espace clos équipé d’un système de ventilation mécanique capable
d’extraire les gouttelettes de peinture émises lors des activités d’application de
peinture.
Paragraphe 3
Si des activités de préparation de la surface à peinturer incluent des activités de
ponçage, de rectification ou de polissage de la surface, l’exploitant de l’atelier de
peinture doit réaliser celles-ci dans un endroit fermé.
Paragraphe 4
Avant de se prévaloir de la déclaration de conformité, l’exploitant doit s’assurer
qu’il n’existe pas un tel établissement dans un rayon de 60 m au moment du dépôt
de la déclaration au Ministère. Le rayon de 60 m se mesure de la limite de propriété
de l’établissement à celle de l’établissement le plus proche où sont effectuées des
activités d’application de peinture.
Paragraphe 5
Le demandeur doit démontrer le respect des normes de qualité de l’atmosphère
de l’annexe K du RAA à l’aide d’une modélisation. Le respect de ces normes est
également une obligation réglementaire en vertu de l’article 197 du RAA. La
modélisation doit représenter fidèlement les conditions d’exploitation qui seront
mises en place. D’ailleurs, l’attestation de l’ingénieur prévue à l’article 310 devra
énumérer les conditions d’exploitation utilisées dans la modélisation et le déclarant
devra attester du respect de celles-ci.
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Article 310
310. Outre ce qui est prévu à l’article 41, une déclaration de conformité pour une
activité visée à l’article 309 doit comprendre les renseignements suivants :
1° une description de la modélisation effectuée;
2° dans le plan exigé pour la localisation, la localisation des points de rejet;
3° une déclaration d’un professionnel :
a) confirmant qu’une modélisation a été effectuée conformément à l’annexe H
du Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1) et qu’elle
démontre le respect des normes de qualité de l’atmosphère prévues à l’annexe K
de ce règlement;
b) indiquant les conditions d’exploitation nécessaires afin d’assurer le respect
des normes prévues au Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère,
notamment l’efficacité des appareils d’application de peinture et d’épuration de l’air
ainsi que le nombre et les caractéristiques des points d’émissions;
4° la confirmation du déclarant que son activité sera réalisée conformément
aux conditions d’exploitation indiquées dans l’attestation du professionnel.
Paragraphe 1
La description de la modélisation effectuée doit notamment préciser le nom et la
version du modèle utilisé ainsi que la liste des contaminants visés et préciser si le
modèle a été exécuté uniquement avec les options « par défaut ». Dans le cas
d’une modélisation de niveau 2, la provenance et la période des données
météorologiques utilisées doivent également être mentionnées.
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§§ 3. — Activités exemptées
Article 311
Paragraphe 1
Deux exemptions sont couvertes par l’article 311. La première vise les très petits
ateliers de peinture (moins de 5 litres par jour). Pour ceux-ci, aucune condition
particulière ne s’applique outre la condition du paragraphe 2 et les normes du
RAA.
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La quantité de peinture doit inclure tous les produits qui y sont ajoutés.
Paragraphe 2
Avant de se prévaloir d’une des deux exemptions prévues au paragraphe 1,
l’exploitant doit s’assurer qu’il n’existe pas un tel établissement dans un rayon de
60 m.
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Article 312
Cet article précise que le présent chapitre, soit les articles 312 à 345, encadre les
activités visées au paragraphe 4 du premier alinéa de l’article 22 de la LQE, dont
le libellé est : « tous travaux, toutes constructions ou toutes autres interventions
dans des milieux humides et hydriques visés à la section V.1 » de la LQE. Le
présent chapitre est divisé en sections, lesquelles viseront un regroupement précis
de milieux humides et hydriques.
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Article 313
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Premier alinéa
Ces concepts sont précisés aux fins du présent chapitre seulement. Ces
dispositions s’appliquent, à moins qu’un article ne le prévoie autrement.
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Ces termes réfèrent uniquement aux milieux présents dans la portion de la plaine
inondable qui exclut le littoral et la rive, ou ceux présents dans la matrice terrestre.
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§ 1. — Disposition générale
Article 314
Cette section s’applique aux milieux humides et hydriques visés à l’article 46.0.2
de la LQE et tels que définis par l’article 4 du RAMHHS. Elle inclut donc le littoral,
les rives et les plaines inondables, ainsi que les étangs, marais, marécages et
tourbières.
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Article 315
315. Outre ce qui est prévu à l’article 46.0.3 de la Loi, l’étude de caractérisation
exigée en vertu de cet article doit comprendre :
1° une carte géoréférencée pour localiser les milieux affectés et le site où sera
réalisée l’activité concernée, comprenant une localisation à l’échelle du réseau
hydrographique du bassin versant concerné;
2° la superficie des milieux affectés;
3° les éléments pertinents contenus dans un plan directeur de l’eau, un plan
de gestion intégrée du Saint-Laurent, un plan régional des milieux humides et
hydriques, un plan métropolitain d’aménagement et de développement, un
schéma d’aménagement et de développement, un règlement de contrôle
intérimaire ou un règlement municipal, le cas échéant;
4° le sens de l’écoulement de l’eau;
5° les fiches d’inventaire terrain de même que la localisation, sur une carte,
des endroits où les inventaires ont été réalisés;
6° pour un projet d’exploitation de tourbe :
a) la caractérisation de la qualité de l’eau de la tourbière pour l’année
précédant la demande ainsi que celle des points de rejets envisagés;
b) un programme d’échantillonnage des eaux rejetées à la sortie des bassins
de sédimentation et des cours d’eau récepteurs pendant la période d’exploitation;
c) un programme de contrôle des émissions de particules.
Une demande d’autorisation doit également comprendre, outre ce qui est prévu
comme contenu général à l’article 16, une description des perturbations ou des
pressions anthropiques subies par les milieux affectés par le projet de même que
la capacité des milieux visés à se rétablir ou la possibilité de les restaurer en tout
ou en partie une fois le projet complété.
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Article 316
Il n’y a pas de liste exhaustive des espèces visées par cet article. Il faut s’en
remettre à la notion d’espèce floristique exotique envahissante définie à l’article 3
du REAFIE pour savoir lesquelles sont ciblées à cet article.
Le bâchage peut s’effectuer avec des matériaux tels que des bâches, du géotextile
ou de la jute. Notez que le RAMHHS précise à son article 8 que les matériaux
doivent être appropriés pour le milieu, et à l’article 10, que les matériaux
excédentaires sont disposés à l’extérieur des milieux humides et hydriques à la fin
des interventions.
Par risque pour la santé humaine, on peut penser aux risques posés par la
présence de la berce du Caucase, par exemple.
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Article 317
Cet article vise notamment à encadrer l’installation de prises d’eau de surface pour
lesquelles il n’y a pas de déclencheurs pour le paragraphe 2 de l’alinéa 1 de l’article
22 de la LQE, notamment les prises d’eau sèches.
Les conditions visent à limiter les impacts environnementaux, tels que des
dysfonctionnements de la dynamique fluviale causés par l’installation d’un
ouvrage, ou visent à limiter la superficie des empiètements dans les habitats
aquatiques et riverains.
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Article 318
Premier alinéa
Le paragraphe 11 de l’article 313 balise la notion de temporaire dans le cas d’un
chemin (durée maximale de 3 ans). Passé ce délai, la construction du chemin
temporaire ne respecte plus les conditions de la présente déclaration de
conformité et doit être démantelé après son utilisation.
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Deuxième alinéa
Les chemins aménagés par le MTQ n’ont pas à respecter certaines des conditions
prévues aux paragraphes du premier alinéa, sous réserve de certaines conditions
additionnelles.
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Article 319
Paragraphe 1
Les articles 51 et 52 du REAFIE sont les premiers à viser les activités de relevés
techniques, de sondage et de forage.
Les forages réalisés en milieux humides et hydriques se trouvent ici visés par une
déclaration de conformité. Les forages directionnels réalisés (pour les conduites)
devront faire l’objet de la déclaration de conformité prévue à l’article 319 du
REAFIE lorsque les points d’entrée et/ou les sorties seront localisés dans les rives
ou la zone inondable. Cependant, la portion du forage qui se trouve sous le lit du
cours d’eau ne doit pas être considérée comme étant localisée dans celui-ci.
Pour ce qui a trait aux sondages, on doit se référer à l’article 322, qui encadre les
activités de prise d’échantillons et de mesures.
Paragraphes 2 et 3
Aux paragraphes 2 et 3, puisque le terme « démolition » est employé, seule cette
dernière activité est visée. Ainsi, la construction, l’implantation, le remplacement
ou la modification substantielle ne sont pas visés par cet article.
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§ 4. — Activités exemptées
Article 320
Il n’y a pas de liste exhaustive des espèces visées par cet article. Il faut s’en
remettre aux notions d’espèce floristique exotique envahissante et d’espèce
floristique nuisible définies à l’article 3 du REAFIE pour savoir lesquelles sont
ciblées à cet article.
Le bâchage peut s’effectuer avec des matériaux tels que des bâches, du géotextile
ou de la jute. Notez que le RAMHHS précise à son article 8 que les matériaux
doivent être appropriés pour le milieu, et à l’article 10, que les matériaux
excédentaires sont disposés à l’extérieur des milieux humides et hydriques, à la
fin des interventions.
On entend par risque pour la santé humaine, les risques posés par la présence de
la berce du Caucase, par exemple.
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Cet article vise la gestion d’espèces floristiques et non l’éradication; il n’y a donc
pas d’obligation d’éliminer complètement la ou les espèces faisant l’objet de cet
article.
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Article 321
Cet article ne peut pas être utilisé lorsque les travaux sont réalisés dans le cadre
d’une activité d’aménagement forestier, concept précisé au paragraphe 12 de
l’article 313. Le paragraphe 13 du même article précise également qu’un
traitement sylvicole est une activité d’aménagement forestier.
On entend par « fin de sécurité civile », par exemple intervenir sur un arbre trop
près d’une ligne électrique ou un arbre menaçant de tomber sur un bâtiment.
Les ravageurs ou les maladies sont, par exemple, l’agrile du frêne, la maladie
corticale du hêtre ou le chancre du noyer cendré.
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Article 322
Cet article encadre des interventions visant la collecte d’informations telles que
l’installation d’instruments de mesure par exemple des stations limnométriques,
des stations météo ou une sonde de pH, ou des interventions notamment des
sondages géotechniques qui ne peuvent être associés à la catégorie des forages
de l’article 319, l’échantillonnage de végétation, d’eau, de la faune, de sédiments
ou de sols, etc.
Pour être permis, le déboisement doit respecter l’ensemble des conditions des
trois paragraphes. Ainsi, il serait possible de déboiser 9 m2 en tourbière ouverte et
25 m2 en rive. De même, il serait permis pour cette activité de déboiser au total
30 m2 en littoral, 25 m2 en rive et 15 m2 en marais (milieu humide ouvert autre
qu’une tourbière).
Les superficies indiquées sont cumulatives par type de milieu pour une même
campagne d’échantillonnage ou de prise de mesures (activité). On doit se référer
au paragraphe 5 de l’article 313 pour des précisions sur le concept de superficie
cumulée.
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Article 323
Premier alinéa
Cet article vise à faciliter l’entretien des infrastructures et des ouvrages existants
par des interventions mineures sur l’ouvrage ou l’infrastructure même. Cela peut
consister, par exemple, à remplacer des ancrages d’un quai, à remettre en état la
surface de béton d’une portion d’une pile d’un pont ou à remplacer des portions
pourries d’un belvédère en bois.
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Article 324
Cet article s’applique notamment aux poteaux utilisés dans les réseaux de
production, de transport et de distribution d’électricité ou de télécommunication.
L’exemption vise aussi des structures telles que des pancartes, des lampadaires,
des clôtures, etc. On entend par structure érigée, une structure qui est
« autoportante », et non pas une infrastructure recourant à des pieux ou pilotis
pour la supporter (ex. : quai, trottoir ou bâtiment sur pieux ou pilotis).
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Article 325
Premier alinéa
Les chemins exemptés ici peuvent permettre, par exemple, d’accéder à une
propriété, à un lot agricole ou forestier, à une résidence, à un ouvrage ou à un
équipement.
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Deuxième alinéa
Les chemins aménagés dans le cadre d’une activité d’aménagement forestier
n’ont pas à respecter certaines des conditions prévues aux paragraphes du
premier alinéa, sous réserve de certaines conditions additionnelles. Toutefois, les
normes prévues dans le RAMHHS, notamment celles de l’article 45 liées au
recours à la prescription sylvicole, doivent être respectées. Un chemin réalisé en
milieu humide qui ne satisfait pas aux conditions liées à la largeur prévues au
paragraphe 3 du premier alinéa peut être admissible à une déclaration de
conformité prévue à l’article 343.
Troisième alinéa
La limite d’un chemin par lot ne s’applique pas pour les sites énumérés à cet
alinéa. L’ensemble des autres conditions prévues à l’article s’appliquent toutefois.
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Article 326
Cet article exempte d’une autorisation la construction d’un chemin d’hiver aux
conditions prévues et ce, pour l’ensemble des clientèles. La notion de chemin
d’hiver est telle qu’appliquée par le MFFP et se définit comme suit : « Un chemin
d’hiver doit préserver le drainage naturel du sol et il ne doit pas avoir pour effet de
canaliser l’eau sur la surface de ce chemin. »1
Toutefois, si un tel chemin est réalisé dans une tourbière ouverte, un professionnel
doit intervenir, comme prévu aux articles 43 et 45 du RAMHHS. L’article 45 vise la
construction d’un tel chemin dans le cadre d’une activité d’aménagement forestier,
alors que l’article 43 est applicable dans tout autre cas.
La présence de neige au sol ou de sol gelé n’est pas requise dans la mesure où
les conditions prévues au paragraphe 3 sont respectées. L’utilisation de tels
chemins n’est donc pas limitée à la saison d’hiver.
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Article 327
Premier alinéa
Le ponceau peut se définir comme suit : ouvrage d’art permettant de franchir
notamment un cours d’eau de façon transversale, incluant ses approches et ses
ouvrages de protection, qui est construit sous remblai. Les accotements en
matériaux granulaires et le radier sont des caractéristiques propres au ponceau
mais non obligatoirement présentes. Une conduite n’est pas considérée comme
un ponceau lorsqu’elle excède la longueur requise pour traverser le milieu et
assurer la stabilité et la protection de l’ouvrage.
Le fait que cet article est inséré dans la section II, « Ensemble des milieux humides
et hydriques », permet d’installer des ponceaux en milieux humides afin,
notamment, d’assurer le libre écoulement de l’eau dans ces milieux. À la différence
des milieux hydriques, il n’y a pas de restriction quant à la zone de travaux en
amont et en aval du ponceau, dans la mesure où les normes prévues dans le
RAMHHS sont respectées, entre autres en ce qui concerne les remblais et délais
et la remise en état subséquente.
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Article 328
Cette exemption vise à permettre les abris pour la chasse, les camps de trappe,
les petits bâtiments pour le camping, les kiosques, les refuges, etc.
Elle peut permettre aussi l’installation d’une station de pompage pour une activité
acéricole. Cependant, l’enfouissement de conduites d’amenée de l’eau d’érable
réalisé en milieux humides ou hydriques serait assujetti à une autorisation
ministérielle. Également dans cet esprit, une station construite avec une dalle de
béton déposée en surface (ou avec l’utilisation de blocs de béton pour supporter
la structure, par exemple) ou avec des pieux enfoncés pourrait faire l’objet de la
présente exemption.
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Article 329
Paragraphe 1
Pour cette exemption, il peut y avoir maniement des sols mais celui-ci doit se
limiter à ce qui est nécessaire pour la plantation des semences et des plants.
Paragraphe 2
Le sens commun doit être appliqué au terme « débris ». Les débris visés ici
peuvent consister, par exemple, en des branches d’arbres, des arbres morts et
des déchets qui se seront retrouvés dans le milieu.
Paragraphe 3
Cette exemption permet notamment le démantèlement des barrages de castors,
l’aménagement de frayères, l’installation de petits abris pour la faune, de
mangeoires, etc.
Paragraphe 4
Cette exemption s’applique à l’ensemble des glissières et pas seulement à celles
liées aux chemins et routes, pour autant que les travaux soient réalisés dans
l’emprise de l’ouvrage ou l’infrastructure où celles-ci sont installées.
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§ 1. — Disposition générale
Article 330
Cette section s’applique aux milieux hydriques visés à l’article 46.0.2 de la LQE et
tels que définis par l’article 4 du RAMHHS. Elle inclut donc le littoral, les rives et
les plaines inondables.
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Article 331
331. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16 et comme
contenu additionnel à l’étude de caractérisation prévue à l’article 315, toute
demande d’autorisation pour une activité visée par la présente section doit
comprendre, les renseignements et les documents additionnels suivants :
1° lorsque le projet implique le dragage de sédiments, une évaluation du
potentiel de contamination ainsi que le plan de gestion de ces sédiments;
2° lorsque l’évaluation visée au paragraphe 1 conclut à une contamination
potentielle, une caractérisation physicochimique des sédiments et leur toxicité;
3° un avis documentant la mobilité du cours d’eau visé signé par une personne
ayant les compétences requises dans le domaine, dans les cas suivants :
a) l’aménagement d’un cours d’eau, incluant la recharge de plage ou
l’aménagement d’un épi ou d’un brise-lame;
b) la construction d’un ouvrage de stabilisation réalisé à l’aide de matériaux
inertes;
c) la construction d’un ouvrage de retenue ou d’un seuil;
d) la construction d’un pont;
e) les travaux de dragage;
4° pour la construction, dans une plaine inondable identifiée au moyen d’une
cote ou d’une carte, d’un quai sur encoffrement, d’un chemin, d’une infrastructure
portuaire, d’un seuil, d’un ouvrage de retenue ou d’un ouvrage de protection :
a) un avis permettant d’évaluer l’impact sur la circulation des glaces, signé par
un ingénieur;
b) une étude hydraulique et hydrologique permettant d’évaluer la capacité de
laminage des crues ainsi que les risques d’érosion et d’inondation, signée par un
ingénieur;
c) une étude démontrant la capacité des structures à résister à la crue des
eaux, pour toute structure ou partie de structure située dans une plaine inondable
dont la récurrence de débordement est de 100 ans, signée par un ingénieur.
Pour l’application du paragraphe 4 du premier alinéa, la référence à une plaine
inondable inclut le littoral et une rive, le cas échéant.
Guide de référence du REAFIE Version 1.0 Août 2021
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Article 332
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Article 333
Premier alinéa
Cette exemption est possible pour le MTQ seulement.
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Article 334
Premier alinéa
La stabilisation qui fait l’objet du présent article doit avoir pour objectif de protéger
directement l’intégrité de la route et elle doit donc, de ce fait, être réalisée dans
son emprise.
Cet article implique de façon implicite les travaux de retalutage nécessaires pour
réaliser les ouvrages de stabilisation.
Cet article traite des travaux de stabilisation, lesquels peuvent être composés de
plusieurs ouvrages. Des distances sont prévues au paragraphe 2 du présent
alinéa et elles représentent les longueurs cumulatives permises pour l’ensemble
des ouvrages réalisés lors des travaux.
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Deuxième alinéa
Cet alinéa prévoit des conditions visant à ce que ne soient pas créés des ouvrages
allant au-delà des longueurs spécifiées au paragraphe 2 du premier alinéa.
La Fiche technique sur la stabilisation des rives, disponible sur le site Web du
Ministère, donne des informations sur les différentes méthodes de travail utilisées.
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Article 335
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Les cours d’eau ayant déjà fait l’objet d’un aménagement sont généralement situés
en milieu agricole, mais il en existe également à l’extérieur de celui-ci. Si la
municipalité ne peut pas respecter cette exigence, elle devra plutôt déposer une
demande d’autorisation générale (AG) (voir article 31.0.5.1 de la LQE et articles
24 à 26 du REAFIE) ou une demande d’autorisation ministérielle (AM) en vertu de
l’article 22 de la LQE.
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Deuxième alinéa
Afin d’assurer une cohérence hydrographique en matière de gestion des cours
d’eau à l’échelle du bassin versant, le responsable des travaux (MRC ou ministre
responsable de la Loi sur la voirie) doit transmettre une copie de la déclaration de
conformité à l’ensemble des MRC dont le territoire se situe dans le bassin versant
du cours d’eau concerné.
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Article 336
Paragraphe 1
À cet article, les seuils n’ont pas de hauteur maximale. Toutefois, l’article 22 du
RAMHHS encadre la largeur du littoral dans lequel ils peuvent être construits. Les
seuils visés par le présent article ne sont pas mis en place à des fins
d’aménagement faunique mais bien pour des raisons hydrauliques.
Paragraphe 2
Par ouvrage temporaire, on entend ici, entre autres, un ouvrage de type batardeau
qui permet de travailler à sec dans le littoral. Un ouvrage de dérivation temporaire
peut aussi être inclus dans cette notion. Un chemin temporaire n’est pas un
ouvrage temporaire; il est plutôt visé à la déclaration de conformité de l’article 318.
Paragraphe 3
Les relevés sismiques réalisés à l’aide d’explosifs dans le littoral devront faire
l’objet d’une autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE.
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§ 4. — Activités exemptées
Article 337
Premier alinéa
Cet article implique de façon implicite les travaux de retalutage nécessaires pour
réaliser les ouvrages de stabilisation.
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La Fiche technique sur la stabilisation des rives, disponible sur le site Web du
Ministère, donne des informations sur les différentes méthodes de travail
utilisées.
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Article 338
Premier alinéa
La structure du REAFIE implique de découper le projet par déclencheurs. Ainsi,
un projet de gestion des eaux (visé par le paragraphe 3 du premier alinéa de
l’article 22 de la Loi), s’il implique des travaux en milieux humides ou hydriques,
sera aussi visé par le paragraphe 4 du premier alinéa de l’article 22 de la Loi. Le
présent article vise à exempter certains travaux de cette nature.
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Deuxième alinéa
Cet alinéa précise la notion de modification utilisée au premier alinéa.
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Article 339
Cet article regroupe diverses exemptions pour des activités réalisées en milieu
hydrique.
Paragraphe 1
Les travaux visés par ce paragraphe peuvent consister en l’émondage d’arbres en
haut de talus, l’aménagement d’une ouverture permettant l’accès à l’eau ou
l’installation d’escaliers lorsque les pentes sont plus fortes.
Paragraphe 2
Ce paragraphe vise des ponts qui peuvent être installés lors de chantiers par
exemple, ou de manière saisonnière dans des sentiers.
Paragraphe 3
Note : les ouvrages d’une plus grande superficie pourraient nécessiter un bail
d’occupation du domaine hydrique de l’État.
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Paragraphe 4
La largeur de 7 m correspond à celle du passage à gué qui est aménagée. Il n’y a
pas de longueur maximale prévue pour ce passage à gué.
Paragraphe 6
Ce paragraphe vise, par exemple, une passerelle piétonnière ou un pont suspendu
qui prend assise hors du littoral. La largeur de 5 m correspond à celle de la
structure qui est ainsi aménagée. Il n’y a pas de longueur maximale prévue pour
cette structure.
Paragraphe 7
Ce paragraphe vise les constructions pouvant être faites en rive, conformément
aux articles cités de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines
inondables. L’article 19 du RAMHHS encadre aussi cette activité.
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Article 340
Cet article vise uniquement les activités exemptées en rive, qui est un milieu
hydrique visé à l’article 46.0.2 de la LQE et défini à l’article 4 du RAMHHS.
Paragraphe 1
Une telle récolte est exemptée d’une autorisation mais doit notamment respecter
les normes prévues à l’article 36 du RAMHHS et être recommandée dans une
prescription sylvicole, le cas échéant.
Paragraphe 2
Une telle récolte est exemptée d’une autorisation mais doit notamment respecter
les normes prévues à l’article 36 du RAMHHS, notamment en lien avec le maintien
d’un couvert forestier.
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Article 341
Cet article vise uniquement les activités exemptées en plaine inondable, qui est
un milieu hydrique visé à l’article 46.0.2 de la LQE et défini à l’article 4 du
RAMHHS.
Paragraphe 1
Sauf pour les exceptions spécifiées, l’ensemble des activités d’aménagement
forestier en plaine inondable sont exemptées d’une autorisation. Sont notamment
exemptés les traitements sylvicoles, à l’exception du drainage sylvicole. À noter
que les chemins réalisés dans le cadre d’une activité d’aménagement forestier
sont exemptés par l’article 325 de la section « Ensemble des milieux humides et
hydriques ».
Paragraphe 2
Il pourrait s’agir, par exemple, de l’enfouissement de lignes d’Hydro-Québec ou
d’un autre fournisseur, de fibre optique, de conduites d’eau, etc.
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Paragraphe 3
Cela peut consister, par exemple, en l’aménagement d’un terrain pour la pratique
de sport (soccer, baseball, etc.) ou en l’installation d’un terrain de jeu ou d’une aire
de pique-nique.
Paragraphe 4
La condition prévue à l’article 173 précise que le bassin ainsi aménagé doit l’être
à plus de 30 m d’un cours d’eau, d’un lac ou d’un milieu humide.
Paragraphe 5
Cet article exempte d’une autorisation la construction résidentielle dans la plaine
inondable de récurrence de débordement de 100 ans, considérant qu’il existe un
encadrement au niveau municipal pour ce type d’activité.
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Article 342
Cette section s’applique aux milieux humides visés à l’article 46.0.2 de la LQE et
tels que définis par l’article 4 du RAMHHS. Elle inclut donc les étangs, les marais,
les marécages et les tourbières.
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Article 343
Premier alinéa
Un chemin réalisé dans le cadre d’une activité d’aménagement forestier est
admissible à une déclaration de conformité pour sa portion en milieu humide. La
largeur cumulée de sa chaussée et de ses accotements est de plus de 6,5 m mais
d’au plus 10 m. L’exemption prévue à l’article 325 limite la largeur d’un tel chemin
à au plus 6,5 m.
Deuxième alinéa
Outre les conditions prévues aux paragraphes 1 à 3 du premier alinéa, la
prescription sylvicole doit aussi prendre en considération les conditions prévues
aux paragraphes 4 et 5 du premier alinéa de l’article 45 du RAMHHS, qui visent la
profondeur des fossés et la longueur des chemins en milieux humides.
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Article 344
Le présent article vise les activités réalisées dans des milieux humides dont
l’origine même résulte d’une intervention humaine, peu importe qu’une telle
intervention ait été volontaire ou non. Il ne vise pas les milieux humides d’origine
naturelle, c’est-à-dire déjà existants, qui ont par la suite subi des perturbations
d’origine humaine plus ou moins importantes.
Le présent article ne vise pas les activités qui permettent la mise en place d’un tel
milieu mais bien les interventions subséquentes à sa création, dans la mesure où
les conditions prévues aux paragraphes du présent article sont respectées.
Par exemple, le remblai sur un terrain vague d’un marais résultant de perturbations
locales du sol et de l’hydrologie pourrait être exempté par le présent article, dans
la mesure où l’ensemble des conditions prévues aux paragraphes 1 à 3 sont
respectées.
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Article 345
Cet article regroupe diverses exemptions pour des activités réalisées en milieu
humide.
Paragraphe 1
Le concept de traitement sylvicole est précisé au paragraphe 13 de l’article 313. Il
s’agit d’une activité d’aménagement forestier qui inclut notamment la récolte et la
préparation de terrain. Les chemins réalisés dans le cadre d’une activité
d’aménagement forestier ne sont pas inclus dans le concept de traitement
sylvicole et sont traités séparément.
Paragraphe 1, sous-paragraphe a
Seuls les milieux humides boisés, que sont la tourbière boisée et le marécage
arborescent, sont visés par l’exemption. Un traitement sylvicole réalisé dans un
milieu ouvert, à moins de correspondre à la situation du sous-paragraphe b,
demeure visé par une autorisation ministérielle.
Malgré la présente exemption, les normes prévues dans le RAMHHS doivent être
respectées, notamment celles des articles 44 et 45.
Paragraphe 1, sous-paragraphe b
Si un milieu humide, qu’il soit boisé ou ouvert, est présent sur une parcelle ayant
fait l’objet d’un abandon agricole, les traitements sylvicoles nécessaires au
boisement et à l’entretien subséquent (ex. : taille) sont exemptés. Le déboisement
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initial, qui pourrait être nécessaire pour retirer toute végétation, même
arborescente si celle-ci est composée d’essences non désirées, est également
exempté. À l’atteinte du stade arborescent à la suite du boisement, la récolte et
les autres traitements sylvicoles qui pourraient être requis sont alors exemptés par
le sous-paragraphe a, car l’entretien n’inclut pas la récolte.
Paragraphe 2
La délimitation des domaines bioclimatiques provient de la classification
écologique du territoire québécois, produite par le MFFP et disponible sur le site
Internet de Données
Québec : https://www.donneesquebec.ca/recherche/fr/dataset/systeme-
hierarchique-de-classification-ecologique-du-territoire.
Dans le cas où l’activité est réalisée dans un milieu humide boisé situé en plaine
inondable, les dispositions de la Politique de protection des rives, du littoral et des
plaines inondables s’appliquent ainsi que les normes prévues dans le RAMHHS,
le cas échéant.
Paragraphe 3
Dans tout autre domaine bioclimatique que ceux prévus au paragraphe 2, seule la
démolition d’un bâtiment, résidentiel ou non, est exemptée en milieu humide. Il
pourrait par exemple s’agir d’une cabane de chasse ou de tout autre bâtiment dont
la construction n’a pas entraîné le remblai du milieu ou la perte de ses
caractéristiques, notamment la présence de sols hydromorphes.
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Article 346
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Article 347
Les ouvrages visés ici sont ceux qui rabattent ou détournent les eaux, affectant
ainsi les dynamiques hydriques propres à la tourbière ouverte. Ces ouvrages
peuvent être, par exemple, des drains ou des fossés.
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Article 348
Dans ce chapitre, la notion de construction n’est pas celle définie à l’article 313;
cet article avait une portée spécifique pour le chapitre « Milieux humides et
hydriques ». À l’article 348, le terme « construction » a le sens commun. Une
référence à un chemin a toutefois le même sens que ce qui est prévu par le
paragraphe 10 de l’article 313 du chapitre « Milieux humides et hydriques »,
comme indiqué à l’article 346.
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Article 349
Premier alinéa
Dans ce chapitre, la notion de construction n’est pas celle définie à l’article 313;
cet article avait une portée spécifique pour le chapitre « Milieux humides et
hydriques ». À l’article 349, le terme « construction » a le sens commun. Une
référence à un chemin a toutefois le même sens que ce qui est prévu par le
paragraphe 10 de l’article 313 du chapitre « Milieux humides et hydriques »,
comme indiqué à l’article 346.
Deuxième alinéa
La déclaration d’un ingénieur attestant que les ouvrages de gestion des eaux
pluviales sont conçus de façon à éviter l’érosion et l’apport de matières en
suspension vers le milieu concerné est prévue à la déclaration de conformité.
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Article 350
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Article 351
351. Outre ce qui est prévu comme contenu général à l’article 16, toute demande
d’autorisation pour une activité visée par le présent chapitre doit comprendre les
renseignements et les documents additionnels suivants :
1° l’étude prévue à l’article 65 de la Loi;
2° les plans et devis des aménagements proposés;
3° l’identification des voies de migration des gaz avant et après les travaux
projetés, incluant les voies latérales de migration à l’extérieur du terrain concerné,
en tenant compte des infrastructures, des bâtiments et de la géologie du terrain.
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Titre Articles
Partie III
Article 352
352. Une sanction administrative pécuniaire d’un montant de 250 $ dans le cas
d’une personne physique ou de 1 000 $ dans les autres cas peut être imposée à
quiconque fait défaut :
1° de transmettre un avis ou de fournir un renseignement ou un document
exigé en vertu du présent règlement ou de respecter les délais et les modalités
fixés pour leur production, dans les cas où aucune autre sanction administrative
pécuniaire n’est autrement prévue pour un tel manquement;
2° de constituer un registre prévu par le présent règlement ou de consigner
des renseignements dans un tel registre;
3° de conserver un renseignement, un document ou les données inscrites
dans un registre visé par le présent règlement pour le délai prescrit à l’article 11;
4° d’inviter le ministre à une assemblée publique conformément au deuxième
alinéa de l’article 84;
5° de respecter une disposition du présent règlement pour laquelle aucune
sanction administrative pécuniaire n’est autrement prévue.
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Article 353
353. Une sanction administrative pécuniaire d’un montant de 500 $ dans le cas
d’une personne physique ou de 2 500 $ dans les autres cas peut être imposée à
quiconque :
1° n’avise pas le ministre d’un changement aux renseignements et aux
documents transmis dans le cadre d’une déclaration de conformité conformément
à l’article 42;
2° fait défaut de respecter une condition prévue par le présent règlement pour
la réalisation d’une activité admissible à une déclaration de conformité en
contravention avec le deuxième alinéa de l’article 55, l’article 89, 90, 111, 128 ou
129, le deuxième alinéa de l’article 135, le deuxième alinéa de l’article 153 ou avec
l’article 157, 254, 260, 262, 264, 266 ou 270;
3° fait défaut de respecter une condition prévue par le présent règlement pour
la réalisation d’une activité exemptée en contravention avec le deuxième alinéa de
l’article 75, l’article 93, 208, 210 ou 212 ou avec le deuxième alinéa de l’article 287;
4° fait défaut de transmettre ou d’obtenir une attestation ou un rapport d’un
professionnel en contravention avec le deuxième alinéa de l’article 143, le
deuxième alinéa de l’article 145, le deuxième alinéa de l’article 151, le deuxième
alinéa de l’article 175, le premier alinéa de l’article 176, le troisième alinéa de
l’article 206, le deuxième alinéa de l’article 253 ou le deuxième alinéa de
l’article 305;
5° fait défaut de confier la surveillance des travaux à un ingénieur en
contravention avec le premier alinéa de l’article 175;
6° fait défaut de respecter les normes prévues au deuxième alinéa de
l’article 176 ou à l’article 178, 179 ou 219.
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Article 354
354. Une sanction administrative pécuniaire d’un montant de 750 $ dans le cas
d’une personne physique ou de 3 500 $ dans les autres cas peut être imposée à
quiconque:
1° ne respecte pas les exigences prévues par l’article 8 concernant un
aménagement, une infrastructure, un ouvrage, une installation, un équipement ou
tout autre appareil pour l’exploitation subséquente d’une activité;
2° ne maintient pas un appareil ou un équipement en bon état de
fonctionnement en contravention avec le premier alinéa de l’article 9;
3° utilise un équipement, réalise un aménagement ou construit une
infrastructure, un ouvrage ou une installation d’une manière qui n’est pas optimale
pour réduire le rejet de contaminants en contravention avec l’article 9.
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Article 355
355. Commet une infraction et est passible, dans le cas d’une personne
physique, d’une amende de 1 000 $ à 100 000 $ et, dans les autres cas, d’une
amende de 3 000 $ à 600 000 $, quiconque :
1° refuse ou néglige de transmettre un avis ou de fournir un renseignement ou
un document exigé en vertu du présent règlement ou ne respecte pas les délais
et les modalités fixés pour leur production, dans les cas où aucune autre peine n’y
est autrement prévue;
2° fait défaut de constituer un registre prévu par le présent règlement ou de
consigner des renseignements dans un tel registre;
3° fait défaut de conserver un renseignement, un document ou les données
inscrites dans un registre visé par le présent règlement pour le délai prescrit par
l’article 11;
4° contrevient au deuxième alinéa de l’article 84;
5° contrevient au présent règlement dans les cas où aucune autre infraction
n’est prévue.
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Article 356
356. Commet une infraction et est passible, dans le cas d’une personne
physique, d’une amende de 2 500 $ à 250 000 $ et, dans les autres cas, d’une
amende de 7 500 $ à 1 500 000 $, quiconque contrevient à l’article 42, au
deuxième alinéa de l’article 55, au deuxième alinéa de l’article 75, à l’article 89,
90, 93, 111, 128, 129, au deuxième alinéa de l’article 143, au deuxième alinéa de
l’article 145, au deuxième alinéa de l’article 151, au deuxième alinéa de
l’article 153, à l’article 157 ou 175, au premier et au deuxième alinéas de
l’article 176, à l’article 178 ou 179, au troisième alinéa de l’article 206, à
l’article 208, 210, 212 ou 219, au deuxième alinéa de l’article 253, à l’article 254,
260, 262, 264, 266 ou 270, au deuxième alinéa de l’article 287 ou au deuxième
alinéa de l’article 305.
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Article 357
357. Commet une infraction et est passible, dans le cas d’une personne
physique, d’une amende de 4 000 $ à 250 000 $ ou, dans les autres cas, d’une
amende de 12 000 $ à 1 500 000 $, quiconque contrevient à l’article 8 ou 9.
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Article 358
358. Commet une infraction et est passible, dans le cas d’une personne
physique, d’une amende de 5 000 $ à 500 000 $ ou, malgré l’article 231 du Code
de procédure pénale (chapitre C-25.1), d’une peine d’emprisonnement maximale
de 18 mois, ou des 2 à la fois et, dans les autres cas, d’une amende de 15 000 $
à 3 000 000 $, quiconque :
1° fait une déclaration ou fournit un renseignement ou un document faux ou
trompeur afin que son activité soit admissible à une déclaration de conformité;
2° signe un document faux ou trompeur.
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Titre Articles
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Article 359
Premier alinéa
Cette disposition assoit le principe selon lequel l’assujettissement d’une activité à
une autorisation ou à une modification d’autorisation ou l’admissibilité à une
déclaration de conformité en vertu du REAFIE, entré en vigueur le
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31 décembre 2020, n’a pas d’effet rétroactif. Cet article prévoit ainsi que les
activités en cours de réalisation le 31 décembre 2020 et qui ne requéraient aucune
autorisation ou modification d’autorisation du ministre ou qui pouvaient faire l’objet
d’une déclaration de conformité à l’entrée en vigueur du REAFIE peuvent se
poursuivre sans autre formalité sous réserve des dispositions prévues aux
deuxième et troisième alinéas.
Deuxième alinéa
Le deuxième alinéa vient préciser les cas pour lesquels un exploitant doit
demander une autorisation ou une modification de son autorisation ou transmettre
une déclaration de conformité. Plutôt que de désigner tous les déclencheurs
possibles par l’effet des articles 22 et 30 de la LQE et du REAFIE, la réflexion a
permis de cibler uniquement les cas qui impliquent :
Cet alinéa vient donc clairement encadrer les exploitations existantes à l’entrée en
vigueur du REAFIE et restreint aux cas mentionnés l’obligation d’obtenir une
autorisation ou une modification d’autorisation ou de faire une déclaration de
conformité. Ces déclencheurs sont semblables aux cas de modification préalable
d’une autorisation visés à l’article 30 de la LQE, cet article étant par ailleurs
inapplicable dans les cas visés par la disposition transitoire puisqu’il n’y a
justement pas d’autorisation.
Troisième alinéa
Cet alinéa corrige la lacune de l’article 33 de la LQE pour encadrer, entre autres,
les exploitants qui acquièrent un camping alors que l’ancien propriétaire ne
détenait qu’une autorisation pour l’installation du système d’égout.
Quatrième alinéa
Par ailleurs, comme lors d’une demande de modification en vertu de l’article 30,
ce qui fera l’objet de l’analyse, c’est la modification visée par la demande en vertu
de l’article 359. Par exemple, l’analyse portera sur l’agrandissement du site minier,
et non pas sur tout le site en cours d’exploitation.
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Article 360
Afin que les demandes qui auront été déposées avant le 31 décembre 2020 ne
soient pas alourdies, la recevabilité prévue dans le REAFIE au titre IV de la partie
I ne s’appliquera que pour les demandes déposées à partir de cette date.
D’ici là, les documents et renseignements prévus à l’article 363 doivent être fournis
afin que la demande soit recevable.
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Article 361
361. Une personne ou une municipalité qui, le 31 décembre 2020, est en attente
de la délivrance, de la modification ou du renouvellement d’une autorisation pour
une activité qui, à compter de cette date, est admissible à une déclaration de
conformité, peut transmettre au ministre une déclaration de conformité pour cette
activité.
Les documents exigés pour la déclaration de conformité qui ont déjà été
transmis dans le cadre de la demande d’autorisation, de modification ou de
renouvellement n’ont pas à être transmis de nouveau.
Les frais applicables pour la déclaration de conformité ne sont pas exigibles
dans la mesure où les frais exigibles pour la demande d’autorisation, de
modification ou de renouvellement ont été encaissés.
Premier alinéa
Le demandeur a le choix d’attendre la délivrance de l’autorisation ou de se
prévaloir d’une déclaration de conformité.
Deuxième alinéa
Le demandeur devra transmettre une déclaration de conformité pour se prévaloir
de ce droit. Toutefois, si la déclaration de conformité exige des documents à
joindre qui auraient déjà été transmis, le demandeur n’aura pas à les
retransmettre.
Troisième alinéa
Cet alinéa est à comprendre tel quel.
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Article 362
362. Toute personne ou municipalité qui, le 31 décembre 2020, est titulaire d’une
autorisation pour le transport de matières dangereuses résiduelles visé à
l’article 230 peut poursuivre son activité au-delà de la période de validité prévue à
cette autorisation, aux mêmes conditions et sans autre formalité.
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Article 363
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Deuxième alinéa
Entre le 31 décembre 2020 et le 31 décembre 2021, les dispositions concernant
les renseignements et documents à fournir dans le cadre d’une demande de
modification ou de renouvellement ne s’appliqueront pas. Les renseignements
demandés reprennent ceux qui sont prévus actuellement dans l’article 5 du
Règlement relatif à certaines mesures facilitant l’application de la Loi sur la qualité
de l’environnement et de ses règlements (Règlement facilitant).
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Les autres dispositions, telles que le délai pour déposer la demande ou les
activités assujetties à une modification en vertu du paragraphe 5 du premier alinéa
de l’article 30 de la Loi, seront applicables.
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Article 364
Cet article a pour objectif de préciser la date limite à laquelle un prélèvement d’eau
visé par l’article 33 ou l’article 34 de la Loi affirmant le caractère collectif des
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L’article 364 s’appuie sur la notion de « volume moyen par jour ». L’article 166 du
REAFIE précise comment doit être calculé le volume moyen d’eau prélevé par
jour.
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Article 365
Cet article précise à quel moment le responsable d’un prélèvement d’eau visé par
les articles 33 ou 34 de la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau
et favorisant une meilleure gouvernance de l’eau et des milieux associés (chapitre
C-6.2) doit soumettre sa demande de renouvellement ou d’autorisation, selon le
cas, ainsi que les renseignements qui doivent accompagner sa demande. Il
reconduit les dispositions de l’article 103 du Règlement sur le prélèvement des
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eaux et leur protection (chapitre Q-2, r. 35.2), qui a été abrogé à la suite de l’entrée
en vigueur du REAFIE.
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Article 366
Premier alinéa
Cet article est une mesure transitoire pour la mise en vigueur de la déclaration de
conformité prévue à l’article 157 du REAFIE. Les exploitants qui voudront se
prévaloir de la déclaration de conformité dès la mise en vigueur du REAFIE
pourront le faire. Ils auront cependant le choix d’attendre 3 ans après la publication
du REAFIE.
Deuxième alinéa
Les exploitants qui ne se prévalent pas de la déclaration de conformité doivent
tout de même s’assurer de ne pas augmenter la concentration de MES dans leurs
rejets à l’environnement.
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Article 367
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Article 368
L’article 368 vient préciser que pour toute demande, tout avis ou tout autre
renseignement ou document exigé en vertu du présent règlement, il ne sera pas
nécessaire d’utiliser les formulaires du Ministère, et ce, jusqu’au
31 décembre 2021. Ces éléments n’auront pas à être transmis par voie
électronique.
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Article 369
Premier alinéa
Trois règlements sont abrogés, car leur contenu est repris dans le REAFIE.
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Article 370
Il faut donc retenir que l’ensemble du REAFIE est entré en vigueur le 31 décembre
2020. Les dispositions dont l’application est différée sont les éléments liés à la
recevabilité.
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Annexe I
Sont visés par la section II du chapitre I du titre IV de la partie I, les activités, les
équipements et les procédés suivants :
1° l’un des équipements suivants, d’une puissance nominale égale ou
supérieure à 5 MW :
a) un appareil de combustion;
b) un four industriel, au sens de l’article 55 du Règlement sur
l’assainissement de l’atmosphère (chapitre Q-2, r. 4.1);
c) un incinérateur au sens de l’article 101 du Règlement sur
l’assainissement de l’atmosphère;
d) toute autre une unité de traitement thermique dédiée à un procédé
industriel;
e) un moteur fixe à combustion interne;
2° l’utilisation d’au moins 2 équipements visés au paragraphe 1 de plus de
3 MW chacun;
3° un procédé lié à la fabrication d’aluminium, pour les sources d’émissions
de gaz à effet de serre suivantes :
a) la consommation des anodes précuites;
b) la consommation des anodes des procédés Söderberg;
c) la cuisson d’anodes et de cathodes;
d) la calcination de coke vert;
e) les effets d’anodes;
f) l’utilisation de SF6 comme gaz de couverture;
4° un procédé de calcination ou de combustion de carbonates, tels le
calcaire, la dolomite, l’ankérite, la magnésite, la sidérite, la rhodochrosite, le
carbonate de sodium et le carbonate de strontium, lié à la production de ciment,
de chaux, de carbonate de sodium, de verre et de pâtes et papiers et d’une
capacité de production maximale supérieure à 10 000 tonnes métriques de
carbonates totaux par année;
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Annexe II
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16° les activités d’élevage d’animaux visées par l’article 2 du Règlement sur
les exploitations agricoles (chapitre Q-2, r. 26);
17° les activités d’entreposage, de traitement, de valorisation et
d’élimination de déjections animales;
18° l’exploitation d’un système de lavage de fruits ou de légumes;
19° les activités de prélèvement d’eau, autre qu’un prélèvement desservant
un système d’aqueduc.
Premier alinéa
L’annexe II du REAFIE représente une nouveauté pour le régime d’autorisation.
En effet, l’apparition de l’article 31.0.5 de la LQE en 2018 permet d’exiger, par voie
réglementaire, des avis de cessation pour toute activité, ce que fait l’annexe II du
REAFIE en identifiant une liste d’activités visées par l’avis de cessation.
Il faut noter cependant que le REAFIE n’énumère pas toutes les activités ciblées
par l’obligation de fournir un avis de cessation (par exemple, la LQE en cite
quelques-uns, dont la gestion des matières dangereuses à son article 70.18).
Ensuite, notons qu’en fonction du libellé de l’article 31.0.5 de la LQE, seuls les
titulaires d’autorisation pour les activités énumérées sont visés. Donc, si les
activités sont réalisées avec une déclaration de conformité ou exemptées d’une
autorisation, elles ne sont pas visées par cet article.
Finalement, un formulaire pour l’avis de cessation est disponible sur le site Web
du Ministère.
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