Plu27 Effondrement Guides CSTB
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AFFAISSEMENT PROGRESSIF
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4.7.4 Les conduits maçonnés................................................................................................39
4.7.5 Les toitures ..................................................................................................................39
4.7.6 Cloisons de distribution ................................................................................................42
4.8 RESEAUX ....................................................................................................... 43
4.9 MODALITES DE RELEVAGE DES BATIMENTS ........................................................ 45
4.10 LES LIMITES D’APPLICATION DE L’ETUDE ............................................................ 46
5. SECURITE DES OCCUPANTS ....................................................... 47
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1. Domaine d’application
Les problèmes posés par les risques d’affaissement minier résiduels dans les
bassins miniers Nord-lorrains ont conduit l’Etat à définir ses orientations
fondamentales en matière d’aménagement dans le cadre d’une Directive Territoriale
d’Aménagement (DTA), et à engager un programme d’élaboration des Plans de
Prévention des Risques Miniers (PPRM), outils opérationnels permettant de gérer le
risque minier.
Pour aider à la rédaction de la DTA, une première étude effectuée en 2002 a permis
de déterminer les niveaux de pentes de terrain qui n’occasionnent que des
endommagements faibles sur le bâti (coût des réparations limités à 15 % du prix de
la construction neuve).
Le tableau suivant décrit la répartition des pentes selon les superficies concernées
par les affaissements, et montre qu’une grande partie des superficies sont soumises
à des pentes supérieures à 3 %.
50,00%
Pourcentages de la superficie
40,00%
totale des zones d'aléa
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
0 - 1% 1 - 2% 2 - 3% 3 - 6% 6 - 11% 11 -21% > 21%
Classes de pente
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De ce fait, il a paru nécessaire d’étendre la première étude au comportement du bâti
neuf renforcé pour des pentes supérieures à 3 %, sans limiter le coût des
réparations.
C’est l’objet de ce document technique, qui doit servir d’aide à la rédaction des
PPRM.
Ce document doit constituer la base d’un outil d’aide à la décision pour les maîtres
d’ouvrages, maîtres d’œuvre et les acteurs de la construction en général.
Les types de bâtiments retenus sont supposés respecter, au moins, les règles de
l’art de la construction : les Normes Françaises – Documents Techniques Unifiés (et
les Avis Techniques) régissant notamment les modes de mise en œuvre de
techniques de construction et les règles usuelles de conception et de calculs (BAEL
pour les structures en béton armé, CM 66 modifiées pour les structures métalliques
et CB 71 pour les structures en bois). En particulier, les bâtiments sans dispositions
particulières de renforcement sont supposés présenter des fondations en béton armé
dûment dimensionnées et une superstructure disposant, a minima, de chaînages
horizontaux et verticaux.
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Les effets prévisibles en surface des affaissements miniers éventuels ont été fournis
au CSTB par GEODERIS sous forme de tableaux et de cartes. Ces documents ont
permis de définir :
De ce point de vue, les hypothèses de travail fournies par la DRIRE considèrent que
les affaissements sont de type progressif. La présente étude ne prend pas en
compte les endommagements liés à des mouvements « instantanés » des terrains
(pas d’analyse dynamique et des effets de choc sur le bâti).
En premier lieu, les analyses de comportement structural ont été menées par des
calculs avancés (compte tenu des affaissements miniers dont l’amplitude est élevée)
et ont abouti à des mesures constructives simples à mettre en œuvre pour se
prémunir d’endommagements prévisibles quand les dispositions constructives
classiques et traditionnelles ne suffisaient plus.
Une analyse spécifique a été entreprise concernant les modalités de relevage de
bâtiment après affaissement. Cet examen a permis de considérer qu’il n’était pas
pertinent de recommander ce dispositif. Concernant ce point, une visite a été
organisée le 7 octobre 2003 chez un organisme pratiquant déjà le relevage de
bâtiment (Houillères du Bassin Lorrain) afin de profiter de leur retour d’expérience et
de leurs pratiques constructives éprouvées.
En troisième lieu, une analyse particulière a été menée sur les endommagements
prévisibles des bâtiments pouvant menacer la sécurité des occupants.
De ce point de vue, les hypothèses de travail ont été calées sur des seuils de pente
à partir duquel il est décidé d’évacuer les occupants.
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1.3 Définition de l’affaissement minier
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1.4.2 Type 2 - Bâtiment à rez-de-chaussée et un étage partiel, à
ossature en béton.
• Murs porteurs en béton armé, remplissage de murs en blocs de béton.
Ossature sans éléments fragiles tels que murs rideau, grands porte-à-
faux, éléments très élancés.
• Dimensions régulières et vastes (hauteur de mur supérieure à 3 m,
nombreuses ouvertures…).
• Bâtiment sur un seul niveau (rez-de-chaussée de grande hauteur), plus
une partie à deux niveaux (rez-de-chaussée et un étage de hauteur
courante) et sans sous-sol.
• Surface au sol : largeur 12 m – longueur 20 m.
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1.4.5 Type 5 - Bâtiment à rez-de-chaussée, à ossature métallique.
• Structure porteuse de type portique métallique et façades en bardage
métallique. Ossature régulière et ne comportant pas d'éléments fragiles
(grands porte-à-faux, éléments très élancés…).
• Revêtements de sol non fragiles, pas d'exigence particulière pour la
planéité du plancher bas du rez-de-chaussée.
• Bâtiment sur un seul niveau (rez-de-chaussée).
• Dimensions : largeur 18 m – longueur 30 m – hauteur 5 m.
(ou largeur 15 m – longueur 18 m – hauteur 12 m)
• Bâtiment de forme compact.
Cette typologie est supposée respecter les règles de l’art de la construction, les
Documents Techniques Unifiés et les règles usuelles de dimensionnement. En
particulier, les bâtiments sans dispositions particulières de renforcement sont
supposés présenter des fondations en béton armé et une superstructure chaînée.
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2. Hypothèses générales
Chaque type de bâtiment a été étudié en fonction de trois sollicitations, dépendantes
de la pente prévisible de l’affaissement. Elles se caractérisent par l’inclinaison
d’ensemble, la déformation horizontale du sol et la courbure du terrain.
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Les caractéristiques du dommage subi sont détaillées ci-après, en fonction du niveau
d’endommagement :
Désordres prévisibles :
- fissures très légères dans le plâtre
- légères fissures isolées dans le bâtiment, non visible de l’extérieur
Désordres prévisibles :
- plusieurs fissures légères visibles à l’intérieur de l’immeuble
- les portes et fenêtres peuvent se coincer
- des réparations aux murs et plafonds peuvent être nécessaires
Désordres prévisibles :
- fissures légères visibles de l’extérieur
- les portes et fenêtres sont coincées
- les canalisations sont rompues
Désordres prévisibles :
- fissures visibles de l’extérieur
- les portes et fenêtres sont coincées
- les canalisations sont rompues
- parquets et sols en pente
- murs hors d’aplomb ou bombés
- quelques déchaussements dans les poutres
- en cas de compression, chevauchement des joints dans les toits et
soulèvement du gros œuvre en maçonnerie, avec crevasses horizontales
Désordres prévisibles :
- le bâtiment doit être reconstruit partiellement ou complètement
- les poutres de la charpente et des planchers sont déchaussées
- les murs penchent très fort et doivent être étayés
- fenêtres brisées et tordues
- gauchissement et bombement des planchers et des murs en zone de
compression
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2.1.6 Relation entre le niveau d’endommagement et la variation de
longueur du bâtiment
Nota : les valeurs du tableau sont retenues pour notre typologie de bâtiment. Elles ne
sont pas forcément réutilisables telles quelles pour d’autres types de bâtiments,
notamment pour les constructions de grande dimension.
Les variations de longueur propres à chaque type de bâtiment sont déduites des
sollicitations décrites ci-après : déformation, courbure et inclinaison du sol.
Les déformations horizontales induites par l’affaissement ont été traduites en effort
de traction ou de compression sur les fondations, dépendant de deux paramètres :
- le coefficient µ de frottement sol/fondation, pris égal à 0,65 dans notre étude,
- le poids P du bâtiment (charges permanentes et d’exploitation).
L’effort maximum de glissement est égal à F = ½.µ.P. Au-delà, le sol glisse sous les
fondations, sans augmentation de F.
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Illustration des effets des déformations horizontales du sol sur le bâti
Afin de s’affranchir des efforts dus à la déformation du sol et de maintenir les types
de bâtiment en niveau d’endommagement N1, les fondations doivent être
dimensionnées et ferraillées afin de résister à la force F.
Si le bâtiment n’est pas suffisamment souple pour suivre la courbure du terrain, ses
fondations vont se décoller partiellement de leurs assises, provoquant ainsi une
augmentation des contraintes là où les fondations sont encore en contact avec le sol.
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Cet effet se cumule avec une perte de raideur du sol dans les zones d’extension (en
haut de cuvette). Il en résulte un tassement généralisé important du bâtiment. Les
désordres dus à ce tassement ne concernent que les réseaux de l’ouvrage.
Afin de calculer ce tassement, nous avons estimé que l’augmentation de la
contrainte de sol était plafonnée à 60 % de sa valeur initiale, et que la raideur du
terrain était diminuée de 80 % dans les zones d’extension.
Une fois le tassement du sol estimé, on constate que le contact entre le sol et les
fondations n’est pas entièrement rétabli. Les fondations sont alors soumises à des
moments de flexion très importants, fonction de la longueur du décollement, et
maximum lorsque la fondation se trouve en porte-à-faux.
De tels efforts ne sont pas compatibles avec les dimensions et le ferraillage des
fondations, qui sont alors contraintes d’épouser la courbure du terrain.
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2.4 Effet de la pente du terrain sur le bâti
L’inclinaison d’une charge verticale centrée sur une fondation provoque une
redistribution des contraintes du sol : celles-ci seront plus élevées du côté de
l’inclinaison, plus faible du côté opposé.
L’augmentation des contraintes risque de provoquer un poinçonnement du sol, qui
peut entraîner le basculement de l’ouvrage, que l’on classe alors au niveau N5.
Nous avons considéré qu’un tel basculement avait lieu lorsque la pente provoquait le
doublement de la contrainte du sol.
Niveau Augmentation de la
d’endommagement contrainte de sol
N1 jusqu’à 20 %
N2 de 20 à 40 %
N3 de 40 à 70 %
N4 de 70 à 100 %
N5 au-delà de 100 %
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2.4.2 Traction dans les façades
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3. Niveaux d’impact selon la pente de
l’affaissement
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3.1.2 Type 2 - Bâtiment à rez-de-chaussée et un étage partiel, à
ossature en béton.
Exemple d’usage : salle des fêtes, cantine, petit ERP.
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3.1.5 Type 5 - Bâtiment à rez-de-chaussée, à ossature métallique.
Cette estimation ne tient pas compte d’une éventuelle remise à niveau du bâtiment,
dont le coût s’élève à environ 40 % du prix de la construction neuve.
Enfin, une remise en état n’est pas envisageable pour les bâtiments ayant subi un
niveau d’endommagement N5, compte tenu des désordres prévisibles trop
importants.
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4. Dispositions générales de constructibilité
4.1 Implantation
Le phénomène d’affaissement minier modifie, par nature, l’organisation originelle du
sol. C’est pourquoi une topographie accidentée et un relief de terrain accusé peuvent
avoir des conséquences amplifiées sur les constructions environnantes. Les
mesures d’implantation qui suivent ont principalement pour objectif d’éviter un
changement des états d’équilibre des terres en cas de mouvement du sol d’assise,
un glissement de terrain par instabilité dans le cas d’un talus et un risque d’éboulis
dans le cas d’une falaise située à proximité.
Le cas des nappes phréatiques doit faire l’objet d’une préoccupation particulière de
la part des constructeurs.
En fonction de l’affaissement final prévisible (amplitude de l’affaissement) et du
niveau centennal de la nappe phréatique, un dispositif de rabattement de la nappe –
permettant d’abaisser le niveau de l’eau environnante – est nécessairement à prévoir
dès que le niveau exceptionnel et conventionnel des eaux (correspondant au niveau
des plus hautes eaux connues et/ou prévisibles) est supérieur au niveau bas du rez
de chaussée de la construction.
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Ces considérations conduisent à établir les recommandations suivantes :
Recommandations :
• Les bâtiments doivent être implantés en dehors d’un terrain dont la pente
moyenne est supérieure à 10 %. Au-delà de cette déclivité, le risque de
changements des états d’équilibre des terres n’est plus maîtrisable pour les
types de constructions visées par l’étude.
4.2 Voisinage
L’articulation des constructions le long des rues doit permettre aux bâtiments d’être
dégagés en façades et en pignons. Cette disposition constructive autorise un
déplacement libre de l’ensemble des fondations sur le plan horizontal. De surcroît, la
distance minimale d’isolement doit permettre une inclinaison des bâtiments sous
l’effet de courbure du terrain (l’effet de cuvette est particulièrement déterminant dans
cette disposition constructive).
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Dans le cas des maisons accolées situées en milieu continu (cas des maisons en
bande, par exemple), on doit prévoir un vide entre chaque maison, que l’on appellera
joint d’affaissement par la suite.
Ces joints d’affaissement sont à ménager tous les trente mètres maximum dans le
sens de la longueur et dans celui de la largeur.
Lors de l’existence du bâtiment, les joints doivent pouvoir jouer leur rôle et doivent
être protégés sur toutes leurs faces. La couverture du joint est à réaliser à
l’alignement des murs extérieurs de telle sorte qu’aucun matériau n’y pénètre
malencontreusement. Cette protection peut s’opérer avec un couvre joint constitué
de tôles ondulées déformables ou par un système composé de profilés en
élastomères venant s’insérer dans des cadres métalliques latéraux, par exemple.
Il faut souligner que la mise en place des joints d’affaissement constitue une mesure
décisive de protection contre les dégâts d’affaissements miniers. La mise en œuvre
de ces joints revêt une importance particulière et nécessite une réalisation
extrêmement soignée autant que l’exigent les dispositions constructives
fondamentales dans l’érection d’un bâtiment.
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Ces considérations conduisent à établir les prescriptions suivantes :
Prescriptions :
• Les constructions doivent être séparées par des joints d’affaissement, dont la
largeur, exprimée en centimètre, est donnée dans le tableau ci-après selon le
type de bâtiment :
Pour les valeurs de pente situées entre les valeurs indiquées dans le
tableau, il convient de prendre la largeur du joint la plus importante
(exemple : le bâtiment en type 3 situé dans une zone d’affaissement à pente
de 13 % doit disposer d’un joint d’affaissement de largeur 30 cm).
Quand il est prévu " d'accoler " deux types ensemble, il y a lieu de retenir la
plus petite des deux valeurs de largeur du joint d'affaissement.
Exemple : un garage (type 1) accolé à un petit collectif (type 4) en zone de pente
prévisible de 22 %, il faut retenir une largeur de joint de 30 cm.
• Ces joints doivent être maintenus, en permanence et dans tous les cas, libres
et dégagés de tout objet ou matériaux susceptibles de l’obstruer et de le
rendre impropre à sa destination première.
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4.3 Matériaux
Les matériaux utilisés aussi bien en structure qu’en clos et couverts doivent
présenter des performances de résistance et un niveau de durabilité largement
éprouvés. Cela suppose qu’ils doivent :
- être conformes, pour ceux relevant du domaine traditionnel, aux documents
normatifs en vigueur (DTU et Normes NF ou EN) ;
- relever de l’Avis Technique pour les matériaux et procédés innovants.
4.3.1 Béton
4.3.1.1 Sable
Prescription :
Le sable de rivière doit être lavé. D’une manière générale le sable non lavé est à
proscrire.
Recommandations :
4.3.1.2 Gravillons
Recommandation :
Pour le béton de structure, les gravillons utilisés doivent être de granulométrie 5/15.
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4.3.1.3 Béton prêt à l’emploi
Prescriptions :
Pour les ouvrages de faibles épaisseurs, la consistance demandée doit être « très
plastique » (au sens de la Norme NF P 18-305) afin d’obtenir une mise en place du
béton optimale. Dans ce cas d’utilisation, l’ajout d’eau sur chantier est à proscrire.
Prescription :
Prescriptions :
Les aciers utilisés pour constituer les armatures de béton doivent être à haute
adhérence, de nuance Fe E 500 (limite élastique à 500 MPa) et disposer d’un
allongement garanti sous charge maximale d’au moins 5 %.
Les distances d’enrobage des aciers vis-à-vis de la paroi la plus voisine doivent
respecter les dispositions constructives définies dans le BAEL 91 modifié 99.
Prescription :
Les aciers utilisés pour la construction métallique doivent disposer d’une nuance
minimale de Fe E 235 (limite élastique à 235 MPa).
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Prescriptions :
Les blocs pleins ou assimilés doivent disposer d’une épaisseur minimale de 15 cm.
Les éléments présentant des fissures ou des épaufrures significatives (pouvant nuire
à la résistance) sont systématiquement à retirer de la construction.
Recommandations :
Les blocs perforés sont assimilés à des blocs pleins aux deux conditions suivantes :
- disposer de perforations verticales perpendiculairement au plan de pose ;
- avoir une résistance supérieure à 12 MPa.
Les blocs creux doivent comporter une cloison intermédiaire orientée parallèlement
au plan du panneau et disposer d’une épaisseur minimale de 20 cm.
Les blocs de briques de terre cuite doivent répondre aux résistances minimales
suivantes :
- 6 MPa pour les briques creuses de terre cuite de 20 cm d’épaisseur (BCTC 20 –
60 et BCTC 20 -80)
- 6 MPa pour les briques pleines en blocs perforés de terre cuite de 20 cm
d’épaisseur minimale (BPTC 20 – 60, par exemple)
- 12 MPa pour les blocs perforés de terre cuite de 15 cm d’épaisseur (BPTC 15 –
120 et BPTC 15 – 150).
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4.3.4 Mortier de jointoiement
Prescriptions :
Recommandations :
Le mortier utilisé pour le jointoiement doit être aussi plastique et souple que possible.
Le liant du mortier doit être chargé en chaux afin de conférer une souplesse aux
pans de maçonnerie.
Prescriptions :
• Pour chaque type de bâtiment, les dimensions maximales sont données dans
le tableau suivant :
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La hauteur H d’un bâtiment correspond à la distance entre le terrain naturel et le
dessous de la charpente.
Hauteur du bâtiment
Les parties en saillie au dessus du sol, tel que balcons, acrotères, éléments
en porte-à-faux, n’ont aucune influence sur l’interaction sol-structure.
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4.5 Fondations
Les résultats de cette étude ne sont valables que pour des bâtiments dont les
fondations sont renforcées vis-à-vis des affaissements miniers : la conception d’un
nouveau bâtiment doit répondre aux prescriptions suivantes :
• Toutes les fondations doivent être fondées sur un même niveau, aucun
décrochement vertical n’est permis.
• Elles doivent être superficielles et ne doivent pas descendre plus bas que la
cote hors gel (80 cm par rapport au terrain naturel).
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Contrainte de sol sous les fondations
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• Les fondations d’ouvrages secondaires, tels que murets, terrasse, doivent être
indépendants et désolidarisés de l’ouvrage principal.
• Les fondations doivent être entourées par une tranchée d’éléments très
compressibles, le plus proche possible du bâtiment et descendues au même
niveau que les fondations.
La tranchée périphérique, remplie de matériaux très compressible, est
susceptible d’encaisser en grande partie les déformations du sol (en zone de
courbure et de compression) et de protéger ainsi les murs enterrés
• Le réseau des fondations doit avoir la forme d’un caisson, de maille maximum
5 x 5 m.
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• Les soubassements doivent être rigidifiés, la partie « semelle » étant
désolidarisée de la partie rigide par un joint de glissement permettant
notamment d’échapper aux efforts horizontaux (ce joint de glissement favorise
particulièrement les techniques de relevage de bâtiment compte tenu de la
« coupure » réalisée entre les fondations et le soubassement).
Afin de lier toutes les fondations et longrines entre elles, un diaphragme en
béton armé de faible épaisseur doit être réalisé sur toute la superficie du
bâtiment.
Le plancher bas doit être sur vide sanitaire, accessible et liaisonné aux
soubassements par des armatures de rive.
Principe de fondations
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4.6 Superstructure
Les résultats de cette étude ne sont valables que pour des bâtiments dont la
superstructure est renforcée vis-à-vis des affaissements miniers : la conception d’un
nouveau bâtiment doit répondre aux prescriptions suivantes :
C 1 : chaînage vertical
C 2 : chaînage horizontal
C 3 : chaînage des ouvertures (2 armatures HA Ø 10).
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• Les poteaux doivent avoir une capacité portante d’au moins 1,4 fois celle
correspondant à la somme des poutres aboutissant au nœud poteau-poutre
considéré.
Dans le cas particulier des constructions métalliques
- les pieds de poteaux doivent être articulés, plutôt qu’encastrés,
- et les assemblages doivent être boulonnés, plutôt que soudés.
• Les planchers ne doivent pas comporter de décaissés, ils doivent être plans
sur toute la surface du bâtiment.
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• La superstructure doit comporter des ouvertures aussi petites que possible.
Elles seront placées afin de conserver des pans de murs sans aucune
ouverture, sur chaque façade, de largeur minimum de 1,50 m.
Dans la situation d’affaissement, les éléments non structuraux n’ont aucune fonction
porteuse mais peuvent être mis en charge par l’ossature porteuse qui se déforme
lors de l’incurvation du sol et de la mise en pente du sol. Ces éléments non
structuraux et rigides peuvent alors devenir provisoirement porteurs et risquer de
subir des dommages importants s’ils ne sont pas conçus pour résister à ces charges
(leur présence peut influer sur le comportement général de la structure).
C’est pourquoi ces éléments non structuraux doivent être conçus pour ne pas avoir
d’incidence sur le comportement de la structure de la construction. Les dispositions
qui suivent répondent à cette exigence et permettent de maintenir la fonction de
l’élément (étanchéité des façades et cloisons, par exemple).
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Prescriptions :
Il est nécessaire de limiter la taille des ouvertures (coté de l’ordre de 1,50 m) et des
les prévoir de format sensiblement carré ; tout élancement prononcé pouvant être
préjudiciable quelles que soient les dispositions constructives envisageables.
Cela conduit à exclure des ouvrants coulissants qui sont souvent de grandes
dimensions et qui par ailleurs présentent un cadre dormant de faible rigidité.
Peuvent être envisagés pour les habitations, les ouvrants à la française et les
ouvrants oscillo-battants, pour les locaux d’activité et les petits établissements
recevant du public d’autres types d’ouvrants tels que ouvrants à l’italienne ou
basculants.
Cette disposition oblige à une conception spécifique des cadres dormants, pour
autoriser la reprise du poids du vantail en traverse basse non calée et la
transmission en rive supérieure, liée au gros œuvre.
Les dispositions d’étanchéité doivent également être adaptées pour conserver leur
intégrité. Toute étanchéité par mastic est à exclure. Il est possible d’envisager la
mise en place entre le précadre en U et le dormant des bandes de mousse
imprégnées pré-comprimées ou non sur une largeur de l’ordre de 20 mm. En
traverse basse de la baie, un drainage du précadre avec une bavette rejet d’eau est
à prévoir.
Ce type de disposition spécifique est plus facilement réalisable lors d’une pose de la
menuiserie en tableau.
Liaisons rigides
Jeux périphériques
de l’ordre de 20 mm
Gros oeuvre
Jeu périphérique
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4.7.1.2 Les façades légères
D’une façon générale, les façades légères sont à éviter en zone d’affaissements
importants (pente supérieure à 3 %) compte tenu des déformations horizontales et
verticales induites par l’affaissement d’une part et du caractère fragile de ces façades
d’autre part. Les façades légères comprennent :
Prescription :
4.7.2 Escaliers
Les escaliers peuvent être en bois, métal ou en béton armé.
Prescriptions :
Prescription :
Recommandation :
Concernant les gardes corps, les matériaux légers sont préférables aux matériaux
lourds.
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4.7.4 Les conduits maçonnés
Prescriptions :
Recommandations :
Les conduits de fumée doivent être adossés aux murs intérieurs sans affaiblir la
section résistante du mur.
Recommandations :
On doit prévoir une pente de toiture au moins égale à la somme de la pente minimale
admissible requise dans le DTU (correspondant au type de toiture retenu) et de la
pente prévisible d’affaissement.
Pente à prévoir = 60 % + 10 % = 70 %
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Tuile déconseillée
Tuile déconseillée (tuile ardoise)
(tuile plate en béton)
Les gouttières et les descentes d’eau doivent être dimensionnées (section utile)
selon le DTU 60.11 et en fonction de la plus grande surface « mouillée » de la toiture
possible. De ce point de vue, il faut envisager les deux configurations suivantes :
Prescription :
Compte tenu du risque d’effondrement sous accumulation d’eau inhérent aux toitures
en tôles d’aciers nervurées, les revêtements d’étanchéité sur support en tôles
d’aciers nervurées sont à proscrire pour les pentes de toit inférieures à 3 %.
Recommandations :
Les descentes d’eau pluviales doivent être prévues au minimum à chaque angle de
la toiture afin d’assurer une évacuation d’eau de la toiture en cas de mise en pente
du bâtiment.
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4.7.6 Cloisons de distribution
Recommandations :
Pour les cloisons dont l’épaisseur est supérieure à 10 cm, leur superficie entre
raidisseurs doit être limitée à 20 m2 et la diagonale à 50 fois l’épaisseur.
S’agissant des cloisons dont l’épaisseur est inférieure ou égale à 10 cm, leur
superficie entre raidisseurs doit être limitée à 14 m2, la plus grande dimension ne doit
pas excéder 5 mètres et la diagonale doit être inférieure à cent fois l’épaisseur brute.
Les cloisons régnant sur la hauteur d’étage doivent être rendues solidaires de la
sous face du plancher supérieur pour éviter leur déversement.
Ces cloisons, n’atteignant pas le plafond, doivent être encadrées par des éléments
de béton armé, métal ou bois, solidarisés entre eux et liés au gros œuvre.
Prescription :
Recommandations :
Les cloisons en carreaux de plâtre doivent disposer de raidisseurs tous les 5 mètres
dans les parties courantes, aux extrémités des cloisons en épi et en partie haute
quand elles ne règnent pas sur toute la hauteur d’étage.
Les huisseries de portes doivent être liées à la cloison par des pattes de scellement
tous les joints horizontaux de cloisons. Les montants d’huisserie ne doivent pas être
scellés en partie haute.
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4.7.6.3 Les cloisons en plaques de plâtre
Recommandations :
Cependant, comme leur intégrité est exigée en cas d’affaissement, il est nécessaire
de découpler des cloisons de la structure :
4.8 Réseaux
Lors de l’affaissement du terrain, il est nécessaire que les installations et les
conduites de distribution puissent continuer à fonctionner et que la conception prévoit
une réparation de dégâts inévitables.
Dans ce chapitre, seules les canalisations pour l’eau (réseau sous pression) et les
installations d’évacuation (réseaux d’eau de pluie et d’eaux usées) sont examinées.
Prescriptions :
Page 43
Aucune canalisation n’est à prévoir dans l’emplacement libre des joints
d’affaissements (cf. § 4.2).
Il est interdit de disposer des canalisations, quelles que soient leurs dimensions,
dans les chaînages et dans les panneaux de contreventement.
Recommandations :
Page 44
4.9 Modalités de relevage des bâtiments
Afin de faciliter leur remise à niveau éventuelle, les bâtiments doivent être munis d’un
dispositif de relevage adéquat. Ces dispositifs nécessitent une analyse fine du
bâtiment, des fondations et du sol de fondations ; ils doivent être conçus
nécessairement par un bureau d’études techniques.
Dans ce cas, les fondations doivent comporter à intervalle régulier dans leur partie
rigidifiée des niches à vérins, dont le contour doit être fretté en fonction de la charge
de relevage prévisible. Les soubassements doivent être dimensionnés comme des
poutres reposant sur les vérins, et l’emprise des fondations doit tenir compte des
phases transitoires du relevage. Par ailleurs, les niches à vérins doivent être
facilement accessibles.
Le coût de réalisation de ces seules niches à vérin est faible par rapport au coût de
la construction (de l’ordre de 2 %).
Dans le cas d’une mise en pente importante il est préférable de relever le bâtiment
plusieurs fois de suite lors de l’affaissement.
A titre d’illustration, un bâtiment ayant subi une mise en pente totale de 10% devra
faire l’objet d’au moins deux relevages.
Page 45
Rappelons que la maîtrise des procédés de remise à niveau est actuellement aux
mains des exploitants miniers et que leur disparition est prévue très prochainement.
La mise en pratique d’un tel système de remise à niveau implique donc le maintien
ou la création d’un savoir-faire qui puisse surveiller les bâtiments construits de
manière diffuse, estimer les critères à partir desquels il est nécessaire de relever un
bâtiment, et de prendre enfin la décision du relevage.
Il n’est donc pas envisageable de considérer le problème du relevage bâtiment par
bâtiment, mais d’une façon beaucoup plus globale et centralisée.
Notons enfin que le relevage du bâtiment n’est pas envisageable si ce dernier a subi
des désordres structuraux : les fondations ne doivent pas être fissurées ou avoir subi
des déformations importantes. Les parties de la superstructure ayant éventuellement
subi des désordres doivent être renforcées avant le relevage.
En outre, même en bon état, un bâtiment ayant une pente trop importante
(supérieure à 6 %) posera des problèmes techniques de relevage, pouvant conduire
à la décision de ne pas remettre à niveau le bâtiment sans augmenter les dispositifs
existants.
Par conséquent, ce dispositif de relevage pour des mises en pente importantes n’est
envisageable que pour des évolutions lentes du processus d’affaissement (évolution
sur plusieurs semaines au minimum).
Dans l’hypothèse actuelle où l’on considère que le processus d’affaissement peut
avoir lieu sur une seule journée, il n’est pas pertinent de recommander ce dispositif
de relevage.
D’une part, la présente étude ne vise pas les modifications ultérieures apportées sur
une construction neuve ayant fait l’objet des préconisations constructives précitées.
Les modifications sont à considérer comme une nouvelle construction et sortent du
champ d’application du guide. Il peut s’agir :
D’autre part, les dispositions constructives préconisées dans cette étude reposent
sur des solutions types et résultent de dimensionnement forfaitaire. De ce point de
vue des études particulières restent toujours envisageables dans la mesure où elles
sont effectuées par des bureaux d’études spécialisés. Ces études pourront alors
reposer sur des hypothèses plus larges que celles retenues dans ce document et
permettre un dimensionnement adapté à un projet architectural particulier (emprise
au sol non rectangulaire, élévation du bâtiment irrégulière…).
Page 46
5. Sécurité des occupants
Niveau
Importance du dommage
d’endommagement
N2 léger
N3 appréciable
N4 sévère
N5 très sévère
On constate que le premier niveau N1 est un niveau pour lequel les déformations
sont faibles et n’engendrent au sein de la construction que des désordres visuels. Ce
premier niveau n’occasionne pas de modification de géométrie des éléments du
bâtiment, susceptibles de compromettre la sécurité des occupants.
Le niveau N2 est un niveau pour lequel les déformations restent faibles, et il peut tout
au plus entraîner le coincement des fenêtres et des portes. Pour ce niveau,
statistiquement, à l’échelle d’un ensemble de bâtiments, les déformations observées
sont suffisamment faibles pour que l’on puisse admettre qu’une faible proportion des
bâtiments sera sujette à ce problème. De plus, les mouvements d’affaissement se
produisent sur des durées relativement étalées, au travers des connaissances qu’on
en a aujourd’hui. Il n’y a pas de risque intrinsèquement lié à la chute d’objets ou
d’éléments d’équipements, en raison de la faible amplitude des mouvements de ce
niveau d’endommagement, et, donc, il n’y a pas de risque pour l’occupant. Le seul
risque que l’on pourrait envisager pour ce niveau N2 serait une panique des
occupants ne pouvant pas sortir du fait du coincement des portes et fenêtres, et
tentant par là des évacuations risquées (saut de fenêtres, par exemple). Mais ce
risque reste extrêmement limité en raison du caractère progressif des déformations
d’une part, et de la faible proportion de bâtiments touchés, d’autre part. Toutefois, il
pourrait être utile de diffuser un message clair aux occupants des bâtiments
concernés, pour les engager au calme, en cas de premiers mouvements ressentis.
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Le niveau N3, plus sévère que le précédent, présente un risque de panique accentué
par rapport à ce qui est décrit ci-dessus pour le niveau N2. Mais ce niveau est réputé
pouvant également conduire à des ruptures de canalisations. En conséquence, la
présence de canalisations de gaz représente ici le risque majeur pouvant être
appréhendé, risque très largement pondéré par le caractère progressif de
l’affaissement. Dans ces conditions, il convient de proscrire les installations au gaz.
Les deux derniers niveaux, N4 et N5, sont définis comme donnant lieu à des
changements de géométrie (sols en pente, murs hors d’aplomb, etc.) et à des
risques de chutes d’éléments de structure ou d’équipement. Ces deux niveaux
d’endommagement présentent des risques certains pour la sécurité des occupants
que l’on ne saurait pas pondérer par le délai d’évacuation car il s’agit là d’une
situation d’effondrement ou d’impraticabilité des ouvrages, ce qui n’était pas le cas
précédemment pour les niveaux N2 et N3, pour lesquels il s’agissait d’une situation
d’amorce de désordres.
Il est donc déconseillé, pour ces niveaux d’endommagement, d’autoriser la
construction des bâtiments étudiés ci avant. Une construction ne serait envisageable
qu’avec des mesures préventives plus sévères.
En résumé, pour les niveaux d’endommagement N1, N2, N3, la sécurité des
occupants ne peut pas être directement menacée, du fait de l’absence de risque de
chutes d’éléments porteurs ou d’équipements et du caractère progressif de
l’affaissement. Concernant les niveaux N4 et N5, la sécurité des occupants peut être
menacée en l’absence de dispositifs de surveillance adaptés.
Type 1 10 % 14 %
Type 2 3% 7%
Type 3 5% 11 %
Type 4 3% 6%
Type 5 2% 4%
Page 48
6. Systèmes constructifs alternatifs
6.1 Généralités
Dans ce chapitre, nous allons présenter des systèmes constructifs alternatifs aux
systèmes traditionnels de la région étudiés dans les chapitres précédents.
En préambule à ce chapitre, nous rappelons que le choix des matériaux et celui des
systèmes constructifs jouent un rôle déterminant dans la résistance des
constructions aux effets de l’affaissement minier (mise en courbure du terrain,
déformation horizontale du sol et inclinaison du bâtiment). De ce point de vue,
l’aptitude des systèmes à se déformer plastiquement lors des efforts élevés sans
pour autant réduire sensiblement leurs capacités résistantes constitue une solution
préférable à certains procédés constructifs traditionnels plus fragiles.
C’est pourquoi l’objectif visé ici est d’explorer d’autres procédés de gros œuvre de
maison qui pourraient permettre de mieux résister aux affaissements miniers par ce
qu’ils offrent par rapport aux procédés traditionnels :
o un rapport résistance/poids largement supérieur ;
o une capacité à accepter des déformations plus importantes (du fait de la
ductilité de leurs assemblages mécaniques) ;
o une résistance aux chocs importants (résilience) sensiblement supérieure.
Il faut souligner que s’agissant d’une analyse menée à titre exploratoire, l’estimation
des niveaux d’endommagements des bâtiments vis-à-vis des sollicitations et
l’approche décrite au paragraphe 2 n’ont pas été directement appliquées aux
constructions pouvant disposer de matériaux ou de systèmes constructifs alternatifs.
Toutefois, en partant du principe que les deux systèmes constructifs décrits ci-après
disposent d’une capacité résistante favorable aux actions sismiques, nous pouvons
dire que, par retour d’expérience :
o les niveaux d’endommagements N1 et N2 seront globalement atteints pour les
mêmes valeurs de pentes, que les bâtiments soient renforcés ou conçus avec
les systèmes constructifs alternatifs;
o le niveau d’endommagement N3 des bâtiments conçus avec les systèmes
constructifs alternatifs correspondra à des pentes plus élevées que celles
atteintes par les bâtiments simplement renforcés;
Page 49
o pour les bâtiments conçus avec les systèmes constructifs alternatifs, les
niveaux d’endommagement N4 et N5 seront atteints pour des pentes
sensiblement plus élevées que celles correspondant aux bâtiments
simplement renforcés – dans ce cas de figure, la capacité de ces systèmes
constructifs alternatifs à se déformer plastiquement lors de déformations
élevées (ductilité) agit pleinement pour les niveaux d’endommagement forts
(N4 et N5).
Dans ce qui suit nous décrivons, dans les grandes lignes, les principes constructifs
qui permettent de présager d’un comportement favorable des constructions vis-à-vis
d’un affaissement prévisible.
Enfin, les modes constructifs alternatifs étudiés présentent un surcoût par rapport à
une construction traditionnelle en maçonnerie non renforcée. Le surcoût a été évalué
globalement sur la base de principes constructifs visant à renforcer les deux
systèmes étudiés. En première approche, nous pouvons estimer un surcoût
avoisinant 10% pour la maison à ossature acier et 15% pour la maison à ossature
bois.
Le bois, parmi les matériaux utilisés dans la construction, présente, d’une part, un
rapport résistance/poids particulièrement élevé. D’autre part, les bâtiments à
ossature bois disposent, du fait de la ductilité des assemblages mécaniques (par
opposition aux assemblages collés), d’une grande capacité à accepter des
déformations importantes. Ces deux propriétés conjuguées entre elles leur
permettent d’atteindre - à partir des niveaux d’endommagements N 3 - des pentes
admissibles supérieures à celles obtenues pour les bâtiments étudiés ci-avant (voir
tableau ci-après).
Par ailleurs, vis-à-vis des sollicitations agissantes, le bois possède une résistance
appréciable en traction et en compression quand il est orienté dans la direction de
ses fibres. A préciser toutefois qu’il convient de le protéger de l’humidité permanente
et des variations hygrométriques auxquelles il est particulièrement sensible.
Page 50
Le système constructif proposé ci-après consiste à réaliser une superstructure à
ossature bois (poteaux, poutres et panneaux) sur des fondations en béton armé et
supposées de mêmes dimensions que celles des bâtiments étudiés au chapitre
précédent.
Les comparaisons des effets d’un affaissement entre la typologie étudiée ci avant et
ce mode alternatif sont les suivantes :
- l’effet de la déformation horizontale du sol est équivalent, et les fondations
doivent être dimensionnées de la même manière,
- l’effet de la mise en pente du bâtiment est beaucoup plus faible, compte tenu de
l’aptitude du matériau bois à résister à des efforts de traction (sous réserve de la
bonne orientation des fibres),
- l’effet de la courbure du terrain est atténué par l’allègement de l’ensemble du
bâtiment.
Afin d’apprécier le gain en terme d’impact, nous avons estimé pour le bâtiment de
type 3 (exemple de la maison individuelle) les nouvelles pentes correspondant aux
différents niveaux d’endommagement :
- Les panneaux utilisés dans la composition des murs doivent être résistants à
l’humidité : les contreplaqués sont au moins NF Extérieur CTBX et les panneaux
de particules doivent être CTBH ;
- Le nombre de panneaux de contreventement doit être identique à tous les
étages ;
Page 51
- Le contreventement est assuré soit par un système triangulé, soit par un voile
rigide constitué d’un panneau en contreplaqué d’au moins 14 mm d’épaisseur
cloué sur tous les montants de l’ossature ;
Concernant les parements extérieurs des maisons à ossature de bois, on doit éviter
les parements en maçonnerie dont le comportement sous déformations imposées est
significativement différent de la structure en bois.
Page 52
6.3 Procédé constructif de gros œuvre de
maison avec ossature acier
Ce procédé de gros œuvre complet, du fait de son ossature acier, présente, d’une
part, un rapport résistance/poids sensiblement plus élevé que les systèmes
traditionnels. D’autre part, ces bâtiments disposent - comme pour la construction en
bois - du fait de la ductilité de leurs assemblages mécaniques, d’une capacité à
accepter des déformations importantes. Cette dernière propriété est déterminante
pour résister aux effets des déformations induites par l’affaissement minier étudié ici
et explique ses performances en matière de pentes admissibles (voir tableau ci-
après).
Par ailleurs, il convient de préciser, d’une part, que les structures métalliques
nécessitent un entretien régulier contre les risques de corrosion. D’autre part dans la
mesure où une stabilité au feu supérieure à un quart d’heure est requise, il peut être
nécessaire de protéger la structure métallique par des matériaux résistant au feu.
Cette famille de procédés est destinée principalement aux types 1 – 3. Elle convient
aussi pour le type 4 limité aux constructions à simple rez de chaussée et/ou à un
étage seulement.
Le procédé comprend une ossature métallique porteuse (type IPN ou IPE) et peut
être constitué de :
Les comparaisons des effets d’un affaissement entre la typologie étudiée ci avant et
ce mode alternatif sont les suivantes :
- l’effet de la déformation horizontale du sol est équivalent, et les fondations
doivent être dimensionnées de la même manière,
- l’effet de la mise en pente du bâtiment est beaucoup plus faible, compte tenu de
l’aptitude du matériau acier à résister à des efforts de traction,
- l’effet de la courbure du terrain est très atténué par l’allègement de l’ensemble du
bâtiment.
Page 53
Afin d’apprécier le gain en terme d’impact, nous avons estimé pour le bâtiment de
type 3 (exemple de la maison individuelle) les nouvelles pentes correspondant aux
différents niveaux d’endommagement :
Parmi ces avantages on peut citer, par exemple, la capacité du béton léger à se
déformer plus facilement et de façon moins brutale que le béton classique ainsi que
la réduction du poids de la structure (25 % environ de réduction par rapport à un
bâtiment similaire réalisé en béton classique).
Page 54
Toutefois, il faut prendre en compte les phénomènes suivants :
La répartition des panneaux doit être la plus régulière possible. Les constructions
réalisées avec ces panneaux doivent comporter des chaînages dans toutes les
directions (hauteur, largeur, longueur). Les armatures de chaînages sont à disposer
dans les panneaux ou dans le béton de clavetage des joints.
Page 55
Page 56
GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR
CSTB
84, avenue Jean Jaurès – Champs-sur-Marne
F-77447 Marne-la-Vallée Cedex 2
M. CHENAF
H.H. NGUYEN
J.V. HECK
- 1/84 -
- 2/84 -
SOMMAIRE
- 3/84 -
4.4.2 - Murs en béton banché................................................................................................................... 59
5 - BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................. 72
- 4/84 -
SYNTHESE DES DISPOSITIONS
CONSTRUCTIVES POUR LE BÂTI NEUF
SITUÉ EN ZONE D’ALÉA DE TYPE
FONTIS DE NIVEAU FAIBLE
- 5/84 -
- 6/84 -
Organisation générale des constructions
ÉLÉMENTS DISPOSITIONS POUVANT ETRE PRESCRITES ILLUSTRATIONS et/ou DISPOSITIONS POUVANT ETRE RECOMMANDEES
Configuration en plan
Compacité
- 7/84 -
Retraits Les retraits par rapport au polygone convexe
circonscrit au plancher ou à la charpente faisant
office de diaphragme doivent respecter les conditions
suivantes (pour chaque niveau) :
o Le nombre maximal de retraits est de 3,
o Aucun des retraits ne peut excéder 10% de la
surface du plancher,
o La somme de tous les retraits ne doit pas
excéder 30% de la surface du plancher.
A noter que les balcons et loggias doivent être inclus
dans le contour du plancher et que la vérification doit
être effectuée au niveau de chaque diaphragme.
- 8/84 -
Continuité Tous les porteurs verticaux doivent être continus de la
Retraits fondation jusqu’à la toiture.
- 9/84 -
Démarche générale de conception (à l’attention des bureaux d’études)
ÉLÉMENTS DISPOSITIONS POUVANT ETRE PRESCRITES ILLUSTRATIONS et/ou DISPOSITIONS POUVANT ETRE
RECOMMANDEES
Eurocodes :
Où :
Principe de conception
Combinaison
- 10/84 -
Codes de calcul En général, il faut tenir compte des caractéristiques mécaniques modifiées du
Eurocode 7 et les autres eurocodes concernés. sol
semelle des
fondations
- 11/84 -
Disposition Disposition des tirants verticaux pour diminuer le moment max dans la
des tirants
fondation.
- 12/84 -
Les murs sont calculés selon les Eurocodes (EC2 pour le béton,
Solutions pour la concentration des contraintes au tour des ouvertures :
EC6 pour la maçonnerie):
- Si le mur est armé, les tirants sont orientés selon les directions du
ferraillage et la force dans les tirants sert à calculer la section
d’acier nécessaire.
Murs
- 13/84 -
Les planchers doivent être ancrés aux structures porteuses.
Disposition des tirants horizontaux et verticaux pour bien répartir les charges.
plancher
Plancher
armatures
d ’ancrage
- 14/84 -
Dispositions constructives
ÉLÉMENTS DISPOSITIONS POUVANT ETRE PRESCRITES ILLUSTRATIONS et/ou DISPOSITIONS POUVANT ETRE
RECOMMANDEES
Les constructions accolées sont possibles si elles sont liées structuralement entre elles.
Dans le cas contraire, une distance minimale égale à la hauteur de la plus grande est à
ménager entre les constructions.
La proximité d’un élément élancé (arbre, mat, lampadaire, etc.) n’est pas
recommandée. La distance minimale pour la sécurité du bâtiment est égale à la hauteur
de cet élément (fig. 4.2).
- 15/84 -
Sable Le sable de rivière doit être lavé. Le sable de mer, s’il est utilisé, nécessite un lavage à l’eau douce afin d’éviter
la corrosion prématurée des armatures mises en place dans le béton.
Le sable de pouzzolane, compte tenu de sa forte porosité, nécessite un
mouillage préalable à son utilisation.
Gravillons Pour le béton de structure, les gravillons utilisés sont de granulométrie 5/15.
Béton prêt à En cas de béton prêt à l’emploi, la résistance caractéristique Classe BCN B 25 recommandée
l’emploi
minimale du béton à la compression à 28 Jours doit être de
25 MPa.
Béton
Matériaux
- 16/84 -
Jointoiement Les grains de sable, constitutifs du mortier, ne doivent pas Le mortier utilisé pour le jointoiement doit être aussi plastique et souple que
excéder 5 mm. possible.
Mortier
L’épaisseur des joints ne doit pas être inférieure à 15 mm. Le liant du mortier doit être chargé en chaux afin de conférer une souplesse aux pans
de maçonnerie.
- 17/84 -
Blocs Les blocs pleins ou assimilés doivent avoir une épaisseur Les blocs perforés sont assimilés à des blocs pleins aux deux conditions
suivantes :
minimale de 15 cm.
- disposer de perforations verticales perpendiculairement au plan de pose ;
Les éléments présentant des fissures ou des épaufrures
significatives (pouvant nuire à la résistance) sont - avoir une résistance supérieure à 12 MPa.
systématiquement à retirer des lots en phase de construction. Les blocs creux doivent comporter une cloison intermédiaire orientée
parallèlement au plan du panneau et disposer d’une épaisseur minimale de
20 cm.
Maçonnerie
Généralités
porteurs
L’épaisseur t du mur doit être au moins égale à 150 mm. Les murs de contreventement ne doivent pas comporter d’ouverture. Il est cependant
Murs en
Murs
admis des petites ouvertures d’au plus 0.04 m². La distance minimale entre une
Lorsque le mur est maintenu au sommet, la hauteur est limitée
ouverture et le bord le plus proche est égale à 1 mètre.
à 30 t.
- 19/84 -
Pourcentage total minimal
Le pourcentage total minimal des porteurs verticaux est
Porteurs verticaux
déterminé en divisant la section (horizontale) associée aux
Niveaux Toiture lourde Toiture légère
porteurs verticaux à la surface totale d’un étage. Diamètre [m] 1 2 3 1 2 3
2 2.2% 5.7% 9.1% 0.8% 4.3% 7.8%
La section associée aux porteurs verticaux est prise comme le 3 3.6% 9.4% 15.2% 1.4% 7.2% 13.0%
produit de la longueur totale des porteurs verticaux et de 4 4.4% 11.3% 18.3% 1.7% 8.6% 15.6%
5 5.1% 13.2% 21.3% 1.9% 10.1% 18.2%
l’épaisseur des murs.
- 20/84 -
Chaînages Dispositions :
Pour les murs longs dont la longueur dépasse deux fois du diamètre du fontis,
verticaux
- aux bords libres de chaque élément de mur de la structure ; majorée par 1.5 mètre, on distingue trois zones dans le mur : deux zones extrêmes et
une zone centrale. Dans les zones extrêmes, la distance minimale entre les chaînages
- à l’intérieur des murs dont la longueur dépasse 1,5 mètre ;
est égale à 1,5 mètre. Dans la zone centrale, la distance minimale entre chaînages est
- à chaque intersection des murs. égale à 3 mètres.
Prescriptions :
- en partie inférieure, les chaînages sont ancrés dans les Pour les murs plus courts, la distance minimale entre les chaînages verticaux est 1.5
fondations ; mètre.
- 21/84 -
Les chaînages horizontaux doivent être placés
Chaînages horizontaux
- au niveau de chaque plancher,
- 22/84 -
Armatures Le pourcentage d’armatures longitudinales dans la section du
minimales
chaînage ne doit pas être inférieur à 1% de la section de béton
du chaînage.
- 23/84 -
Armatures AN de la norme Murs de façades et/ou pignons
Murs
NF EN1992-1-1. donc extérieurs (donc à
minimales intérieurs et
l’exclusion de ceux protégés par
hors fontis Cas des murs de autres murs
un bardage)
25 cm ’épaisseur
au plus. Section d’acier Section d’acier
en cm2 Espacement
en cm2
max
(fyk =500 MPa) (fyk=500 MPa)
• Horizontale
Armatures de s : 0,96 / ml • 33 cm
surface sur la
face externe • Verticales : • 50 cm
0,48 / ml
Murs en béton banché
Plancher • Plancher
Chaînages terrasse : 1,2 terrasse :
horizontaux au 1,20
+ 1,88 = 3,08
niveau des • Plancher
planchers courant :
Plancher
1,20
courant : 1,20
Chaînages
Dernier étage : Dernier étage :
verticaux
1,20 1,20
d’extrémité libre
Chaînages
verticaux 0,68 sur au
0,68
bordant les moins 40 cm
ouvertures
Chaînages
horizontaux
0,80 0,80
bordant les
ouvertures
- 24/84 -
La distance minimale entre les chaînages verticaux est 3
Dispositions des
chaînages
mètres.
- 25/84 -
Les semelles filantes ne doivent pas, dans la mesure du possible, Dans la mesure du possible, les charges seront réparties au mieux sur l’ensemble
descendre plus bas que la cote hors gel (80 cm par rapport au des fondations et la contrainte du sol sera la plus homogène possible.
niveau du terrain naturel).
Les fondations doivent être filantes et constituer un système homogène. Dans le
cas de fondations isolées, elles doivent être reliées aux autres fondations par des
pontages permettant de redistribuer les charges au sol.
Les semelles des fondations doivent avoir une longueur minimale de deux fois le
diamètre du fontis majorée d’un mètre.
Fondations
Semelles
filantes
- 26/84 -
Résistance D’après le fascicule 62, à l’état limite ultime, la charge
d’un pieu admissible d’un pieu en situation accidentelle a pour
Charge de limite de pointe :
valeur Qu/1,2 (avec Qu est la charge ultime/résistance du
pieu). Charge de limite de frottement
contrainte limite de pointe, déterminée par la procédure
détaillée dans le fascicule 62. ,
e
correspond au i tronçon du pieu pour le calcul des frottements,
frottement latéral limite donné par le fascicule 62.
et est la contrainte verticale dans le sol, Ktanδ est en
Fondations sur pieux
Section pleine
1,0 1,0 1,0 1,0
Tubulaire fermée
Tubulaire ouverte
0,5 1,0 0,5 1,0
Palpieux
Pieux H 0,5 1,0 0,75 1 ,0
Palplanches 0,5 1,0 0,3 0,5
- 27/84 -
Conception
Distance max entre pieux :
- 28/84 -
Dallage Il est recommandé de concevoir le dallage comme un plancher armé.
La distance entre joints doit être supérieure ou égale à deux fois le diamètre du
fontis.
- 29/84 -
Liaisons La liaison aux éléments de structures est assurée par les
armatures existantes ou ajoutées, continues ou en
recouvrement, disposée dans ou entre les composants (joints)
ou/et dans la table de compression éventuelle.
Le plancher doit comporter dans la zone courante une section
d’acier minimale de 0,6 cm²/ml dans chacune des deux
directions (section définie sur la base d’un acier B 500A au
minimum). L’espacement entre armatures ne doit pas
excéder :
ou ajoutées)
2. liaisons en rive de plancher sur le chaînage
Dans les deux directions du plancher, toutes les armatures 3. liaisons en rive de plancher sur un élément de contreventement
doivent être prolongées pour être ancrées dans les chaînages.
4. liaisons en rive de plancher sur un élément de contreventement.
Recouvrements/ancrages : Ce type de liaison peut également être assuré par le treillis soudé
de la table de compression
- soit 50φ
5. treillis soudé de la table de compression éventuelle
- soit au moins 3 soudures/mètre (treillis soudé)
6. armatures de couture éventuelles (étriers dans les joints, grecques
ou treillis raidisseurs aux extrémités)
7. armatures de maintien des poteaux de rive
- 30/84 -
Plancher à Épaisseur minimale : 4cm
poutrelles
Éléments secondaires/ non structuraux
Ouvertures Elles doivent être encadrées, sur leur pourtour, par une
excédant section d’armatures minimale équivalente à 2HA8.
1 m²
Encadrement de baies
- 31/84 -
Les limons ou volées des escaliers doivent être reliés aux Il faut éviter :
planchers ou semelles de fondations.
- les escaliers en voûte,
- 32/84 -
Du fait de l’inclinaison possible du bâtiment lors de la La mise en place de ceintures en plat en acier est recommandée.
survenance du fontis, et des sollicitations induites sur la
souche, les cheminées doivent systématiquement être Les conduits de fumée doivent être adossés aux murs intérieurs sans affaiblir la
pourvues de raidisseurs métalliques situés à chaque angle du section résistante du mur.
terminal (les souches peuvent être aussi munies de
haubanage). A l’intérieur de la construction, les conduits doivent être liaisonnés à la
charpente et à chaque plancher par des attaches métalliques. Afin de réduire
l’élancement des souches, il est fortement recommandé d’implanter les
Conduite de fumée
- 33/84 -
Les cloisons de distribution doivent être fixées aux structures
principales (murs, planchers,…) par des attaches et des
cadres (potelet par exemple au bord libre). Les portes lourdes
ou en matériaux fragiles (par exemple en verre) doivent être
attachées aux cadres ou aux chaînages.
Cloisons
- 34/84 -
GUIDE DE DISPOSITIONS
CONSTRUCTIVES POUR LE BÂTI NEUF
SITUÉ EN ZONE D’ALÉA DE TYPE FONTIS
DE NIVEAU FAIBLE
- 35/84 -
- 36/84 -
1 - OBJET DE L’ETUDE
Le choix des bâtiments a été effectué selon un certain nombre de critères visant le caractère représentatif de ces
bâtiments. Les types de bâtiments retenus sont supposés respecter les règles de construction en vigueur en France :
les normes françaises, les DTU (et les Avis Techniques) régissant notamment les modes de mise en œuvre de
techniques de construction, et les règles en vigueur de conception et de calculs (Eurocode 2 pour les structures en
béton armé, Eurocode 3 pour les structures métalliques et Eurocode 6 pour les structures en maçonnerie). En
particulier, les bâtiments courants sont supposés reposer sur des fondations en béton armé et constitués d’une
superstructure disposant, à minima, de chaînages horizontaux et verticaux.
Les niveaux associés à l’aléa fontis sont indexés sur un seul paramètre : le diamètre du fontis (fourni par
GEODERIS) et l’action provoquée par cet aléa est considéré comme statique. Il convient de noter que la présente
étude a examiné les cas où les diamètres de fontis n’excèdent pas 5 mètres. Au-delà de cette limite, le
comportement des ouvrages est très fortement tributaire des dispositions particulières adoptées pour la
construction et très sensible aux dimensions des fontis. De ce fait, lorsque les diamètres de fontis susceptibles de
se produire dépassent 5 mètres, les dispositions du présent guide ne sont plus applicables et il devient nécessaire
de faire procéder, par un bureau d’études spécialisé, à une étude particulière de l’ouvrage concerné vis-à-vis des
diamètres de fontis attendus.
La conception d’un bâtiment en zone d’aléa fontis doit permettre à la structure de ce bâtiment de présenter une
robustesse suffisante vis-à-vis des diverses actions susceptibles de solliciter la structure. Selon la situation du
projet, différentes approches de conception peuvent être retenues. L’adoption d’une méthode de conception
- 37/84 -
dépend de la stratégie retenue pour assurer au bâtiment une robustesse suffisante (supporter certaines
détériorations sans s’effondrer).
Il convient qu'un bâtiment résiste à une action accidentelle au moins pendant la durée nécessaire à l’évacuation des
personnes. Des niveaux plus élevés de sécurité peuvent être requis pour les bâtiments destinés à la manipulation de
matières dangereuses, à la fourniture de services indispensables ou bien pour des raisons de sécurité nationale (NF
EN 1991-1-7). Notons que ces exigences sont très générales et sont respectées moyennant l’adoption de
dispositions constructives et d’un dimensionnement des structures selon des critères particuliers à chaque type de
construction.
Pour ce qui concerne le présent guide, les dispositions qui y sont proposées conduisent à un niveau de sécurité
comparable à celui présenté par une structure dimensionnée classiquement, en-dehors de tout aléa de type fontis.
En clair, le risque supplémentaire présenté par l’aléa fontis est ici pris en charge par les dispositions particulières
décrites dans la suite du présent guide et les objectifs en termes de performances structurale sont maintenus à leur
niveau habituel. Notons toutefois que ces dispositions ont fait l’objet de choix constructifs, et que d’autres
dispositions pourraient être retenues pour autant qu’il soit démontré qu’elles conduisent à un niveau de sécurité au
moins égal.
Classes de
Exemple de catégorisation du type et de l’usage d'un bâtiment
conséquences
Tous les bâtiments ne dépassant pas deux niveaux dans lesquels le public est admis et dont
la surface de plancher est inférieure ou égale à 2000 m² à chaque niveau.
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minimum et quinze au maximum.
Groupe à risque
supérieur Les bâtiments éducatifs entre un et quinze niveaux.
Tous les bâtiments dans lesquels le public est admis et dont la surface de plancher
est comprise entre 2 000 et 5 000 m² à chaque niveau.
Tous les bâtiments définis ci-dessus en Classe 2 qui sont en dehors des limites
fixées en termes de surface et de nombre de niveaux.
Pour les besoins de cette étude, il s’est révélé utile de diviser les structures en deux grandes classes : les structures
dites« simples » et les structures dites « complexes ».
Ces notions dépendent non seulement de la constitution de la superstructure, mais également de l’interaction entre
celle-ci et les caractéristiques du fontis. A titre d’exemple, une structure peut être composée d’éléments simples
(en géométrie et en fonctionnement mécanique : poutres, poteaux, etc.), mais en cas de fontis, le fonctionnement
d’ensemble structure-fontis conduit à des modes de sollicitations combinées du fait de la modification des
conditions aux limites (perte partielle d’appuis, adaptation, etc.). Des analyses avancées peuvent donner les
dispositions particulières et les prescriptions nécessaires dans ce type de cas. Dans cet esprit, les critères
permettant de classer une structure en « simple » ou complexe » sont les suivants :
• Géométrie de l’ouvrage : en plan et en élévation. Si le bâtiment est irrégulier soit en plan soit en
élévation, la structure est classée en structure complexe et, dans ce cas, des analyses avancées sont
nécessaires. Les critères de régularité peuvent être ceux de l’Eurocode 8. Ils sont présentés ci-après dans
le paragraphe « Critères de régularité des structures ».
• Répartition des porteurs verticaux : vu le caractère local du fontis, une répartition non régulière des
porteurs verticaux donne des résultats très différents par rapport aux cas courants (par exemple si la
distance entre les murs dépasse 5m, présence excessive des poteaux à un endroit, …)
• Matériaux constitutifs des structures porteuses : Les matériaux courants sont le béton, l’acier, le bois
et la maçonnerie. En cas d’utilisation d’autres matériaux (composites, précontrainte, collaboration mixte,
etc.), des calculs plus précis sont nécessaires.
• Dispositions particulières contre l’aléa fontis : tirants, renforcements, etc. Des solutions particulières
conduisent souvent à des analyses complexes (par exemple renforcement par des bandes composites
collées, disposition des tirants en profils d’acier, etc.).
• Combinaison à prendre dans le cas de l’aléa fontis : en fonction des structures et de la présence des
autres actions (vent, séisme, …), des combinaisons spéciales peuvent conduire à des configurations de
charges particulières.
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• Les éléments spécifiques (comme les éléments supports des machines, des réservoirs de stockage, poutre
de grande hauteur, …) exigent des études particulières.
Tous les bâtiments non associés à la classe 1 de conséquences selon le tableau précédent nécessitent des analyses
spécifiques pour évaluer le risque encouru en cas d’aléa fontis, même de faible niveau. Dans de tels cas, la
consultation d’un bureau d’études est indispensable.
La structure du bâtiment doit être disposée en plan de manière approximativement symétrique par rapport à deux
directions perpendiculaires du bâtiment. La distance de deux murs les plus éloignés selon une direction ne doit
pas être inférieure aux ¾ de la dimension du bâtiment dans cette direction.
La configuration en plan doit être compacte. La plus grande dimension ne doit pas dépasser deux fois la plus
petite dimension (0,5 ≤ A/B ≤ 2).
Les retraits par rapport au polygone convexe circonscrit au plancher ou à la charpente faisant office de
diaphragme doivent respecter les conditions suivantes (pour chaque niveau) :
A noter que les balcons et loggias doivent être inclus dans le contour du plancher et que la vérification doit être
effectuée au niveau de chaque diaphragme.
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Il doit y avoir au minimum deux murs parallèles dans chaque direction principale du bâtiment. La distance
maximale entre deux murs principaux successifs dans une direction ne doit pas dépasser 5 m.
A noter que deux murs peuvent être considérés comme parallèles, si l’angle entre leurs plans ne dépasse pas 15°.
Tous les porteurs verticaux doivent être continus de la fondation jusqu’à la toiture.
- dans le cas de retraits successifs maintenant une symétrie axiale, le retrait à un niveau quelconque ne doit pas
être supérieur à 20 % de la dimension en plan du niveau inférieur dans la direction du retrait ;
- dans le cas de retraits non symétriques, de chaque côté, la somme des retraits de tous les niveaux ne doit pas être
supérieure à 30 % de la dimension en plan au premier niveau au dessus des fondations ou au dessus du sommet
d'un soubassement rigide et chaque retrait ne doit pas excéder 10 % de la dimension en plan du niveau inférieur.
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L’écart entre les surfaces des divers planchers du bâtiment ne doit pas excéder 20 %. Les planchers hauts
de sous-sol est considéré comme un niveau, mais le plancher sur vide sanitaire ainsi que les dallages ne sont
pas pris en compte dans cette vérification.
- soit on rigidifie le premier niveau de l’ouvrage (fondations, radiers, rez-de-chaussée, murs de soubassement,
…). Dans cette approche, on considère que les superstructures reposent sur une « base » rigide et elles sont
dimensionnées de manière normale. La « base » doit être rigide par rapport aux autres niveaux afin d’assurer
l’équilibre.
- soit on suit les recommandations de la norme NF EN1991-1-7 (actions accidentelles). L’ouvrage doit
comporter des tirants horizontaux et verticaux (éventuellement inclinés), à l’intérieur ainsi qu’en périphérie. Les
ancrages doivent être suffisants pour équilibrer les sollicitations dues aux redistributions.
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Pour les structures à ossatures, les tirants horizontaux sont disposés à chaque plancher et au niveau de la toiture,
dans deux directions orthogonales. Ils peuvent être constitués de barres en acier laminé, d’armatures métalliques
dans le béton des dalles de planchers, ou bien des combinaisons de ces deux types.
Pour les structures à murs porteurs, les tirants horizontaux peuvent faire office de chaînages.
Les tirants verticaux doivent lier tous les poteaux, les murs en continu de la fondation jusqu’à la toiture. Pour les
structures à ossatures, les poteaux doivent être liés à d’autres structures hors fontis par des tirants ou une chaîne
structures-tirants. Pour les structures à murs porteurs, les tirants sont à incorporer en périphérie de ces murs.
Le guide méthodologique relatif aux Plans de prévention des Risques Miniers (PPRM) présente les différents
mécanismes à l’origine de l’apparition d’un fontis (rupture de piliers, effondrements d’une tête de puits, remontée
de voûte jusqu’en surface…) ainsi que les modalités d’évaluation de l’aléa, en particulier l’intensité du phénomène
qui dépend directement du diamètre du fontis susceptible de se produire. Le guide rappelle également que les
conséquences prévisibles d’un aléa fontis sur la sécurité des biens et des personnes dépendent principalement des
dimensions du fontis. Ces mécanismes ont lieu souvent dans des zones mal définies (études de reconnaissance du
sol insuffisantes, voire inexistantes), et le comportement des structures peut difficilement être prévisible, du fait de
cette méconnaissance.
Dans ce contexte, la reconnaissance du sol et du sous-sol consiste à fournir des informations sur les points
suivants :
- La stabilité du fontis : La géométrie du fontis est un paramètre essentiel pour le schéma d’analyse ainsi que
pour les conditions aux limites à appliquer aux structures du bâti. Dans les sols rigides, la formation de la voûte
au-dessus des galeries minières concerne un volume de sol réduit. Cependant, l’influence du fontis dépasse la
zone de l’effondrement. Le niveau des eaux dans le sol constitue également un élément susceptible d’élargir la
zone d’influence (charriage des particules de sol et élargissement de la cavité initiale).
- La rigidité du sol : dans la zone voisine du fontis, la rigidité du sol est modifiée (diminution de la compacité).
Cette modification a une influence significative sur l’interaction sol/structure. A titre d’exemple, pour les
fondations très rigides, les contraintes réparties et donc les tassements sont plus réguliers (proches d’une
répartition linéaire). Les efforts internes dans les structures qui servent au dimensionnement sont plus simples à
déterminer dans ce cas. Pour les fondations souples, l’interaction est plus compliquée s’il y a des zones de
décollement (défaut de contact entre le sol et la structure), d’affaiblissement, etc. Même à l’aide d’outils de calcul
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avancés, il ne sera pas possible de modéliser exactement le phénomène physique si l’on ne dispose pas de
données précises sur le sol.
La résistance du sol : lorsque l’on connaît la rigidité du sol sous l’emprise du bâtiment, on peut déterminer assez
précisément l’état de contraintes du sol. La résistance est un facteur déterminant de l’analyse.
Le seul paramètre retenu pour le fontis est son diamètre. Un fontis est considéré comme un puits infiniment
profond de diamètre Φ défini.
Les caractéristiques mécaniques du sol en dehors de l’emprise du fontis sont considérées inchangées. Le diamètre
est donc déterminé par le plus petit cercle entourant le fontis sur les parties non tassées.
L’action de l’aléa fontis est prise comme une action statique accidentelle. Dans ces conditions, l’analyse est
effectuée selon les codes de calcul en vigueur (Eurocodes). La combinaison à considérer en situation de projet
accidentelle est formalisée par l’expression suivante :
Où :
• et sont des coefficients réducteurs destinés à tenir compte de la faible probabilité qu’ont
plusieurs actions variables d’atteindre simultanément leur valeur maximale
• A est l’action (accidentelle) de l’aléa fontis
Dans les modèles de calcul, l’action du fontis est prise en compte comme une perte d’appuis. Les structures
doivent résister aux sollicitations issues du nouvel état d’équilibre. En principe, il y aurait lieu d’effectuer un
balayage de toutes les positions possibles du fontis sous le bâtiment pour obtenir l’enveloppe des sollicitations à
considérer dans le dimensionnement. En pratique, on choisit les positions les plus défavorables.
Les coefficients partiels de sécurité γG , γQ liés aux actions sont choisis en fonction des caractères favorables ou
défavorables vis-à-vis du fontis. Généralement, pour la stabilité globale de l’ouvrage (état limite EQU) :
3.2.2 - Fondations
Les fondations doivent être dimensionnées selon les Fascicules 62 et 67 du CCTG, en respect de l’Eurocode 7 et
tous les autres Eurocodes concernés (par exemple Eurocode 2 pour le béton armé).
En général, il faut tenir compte des caractéristiques mécaniques modifiées du sol (baisse de résistance et de
rigidité, à cause de la diminution de la compacité dans la zone avoisinant le fontis). Ceci est causé par la perte
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partielle d’appuis (le bulbe de contraintes dans le sol est partiellement perdu). Des modèles avancés sont
nécessaires pour réexaminer le module de compression du sol qui affecte la réaction au niveau de la fondation.
Les charges excentrées peuvent provoquer des moments de torsions dans les semelles lorsqu’il n’y a plus de
réaction du sol.
Il convient de faire varier la position d’un fontis à diamètre défini, pour identifier la position plus défavorable,
c’est-à-dire celle conduisant à une valeur maximale de la sollicitation en combinant toutes les situations possibles.
la semelle est considérée comme une poutre posée sur une base élastique continue. Dans la zone de fontis, la
réaction est nulle.
Figure 3.1: Schéma de la semelle reposant sur un sol élastique, avec perte d'appuis au droit du fontis
Le ferraillage est calculé à partir des moments fléchissant et des efforts tranchant selon l’Eurocode 2.
Les murs inférieurs de la construction (ceux du niveau reposant sur le sol) peuvent être conçus solidaires de la
semelle sur laquelle ils reposent. Ceci permet d’obtenir une section de la semelle en T renversé, permettant de
surcroît d’économiser sur les armatures de semelles (plus grande inertie de la semelle).
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Figure 3.3: Amélioration du comportement de la fondation
On peut également disposer des tirants verticaux (prévus pour fonctionner en suspentes) pour transmettre les
efforts des extrémités vers la zone milieu de la semelle, qui résiste mieux au fontis. Lorsque le fontis et donc des
déplacements excessifs apparaissent à l’extrémité de la semelle, les tirants vont équilibrer les tractions. Le tirant
provoque des moments de signe contraire à ceux causés par le fontis. Les moments résultants sont alors plus
faibles.
Une autre solution consiste à mettre des tirants passifs en combinaison avec des tirants précontraints. Les
semelles peuvent être précontraintes également. Le travail d’ensemble des tirants-murs précontraints-semelles
forme un système rigide vis-à-vis du fontis.
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Figure 3.5: Combinaison des solutions
Dans le cas de poutres secondaires sur la semelle ou au pied des poteaux, il y a application d’une charge ponctuelle
qui conduit le plus souvent à un effort tranchant important. Un défaut de portance sous la semelle a tendance à
augmenter la valeur de cet effort tranchant. Dans ce cas, il faut prévoir des barres relevées à 45° ou des suspentes
permettant le soulagement et le relevage de cet effort tranchant.
3.2.3 - Murs
Le principe de calcul d’un mur est présenté dans la figure 3.6. En général, le mur est chargé verticalement et
horizontalement. Les charges verticales en tête du mur doivent être transmises jusqu’à la fondation selon l’angle
de transfert de charge (voir la figure 3.7). Cet angle est fonction de la nature du matériau constitutif du mur. On
retient habituellement 60° pour les maçonneries et 45° pour le béton.
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Figure 3.6: Exemple de calcul d'un mur en maçonnerie
Les murs peuvent être dimensionnés à l’aide d’un modèle bielles-tirants. Les bielles sont des éléments en
compression et les tirants sont des éléments en traction. Les bandes du mur jouent le rôle des bielles, donc avec
une résistance en compression qui est fonction du matériau du mur. Les tirants doivent être matérialisés par des
armatures en acier. Plusieurs situations peuvent se présenter, et le fonctionnement global peut varier :
- si le mur est armé, les tirants sont orientés selon les directions du ferraillage et la force dans les tirants sert à
calculer la section d’acier nécessaire.
- si le mur est chaîné, la force dans les tirants représente la traction dans les chaînages, donc sert à dimensionner
les chaînages.
- si le mur n’est pas armé ni chaîné, il ne peut transmettre qu’une partie de la charge verticale au sol d’assise selon
l’angle de transfert. La fondation doit alors supporter les parties situées à l’aplomb du fontis.
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Figure 3.8 : Exemple d'un schéma des bielles-tirants d'un mur
Par rapport au dimensionnement habituel, la prise en compte du fontis conduit à prévoir un renfort supplémentaire
vis-à-vis des charges verticales. La figure 3.9 présente l’application du modèle bielles-tirants en cas de fontis situé
à gauche du mur, sur la figure. La traction calculée dans le tirant permet de déterminer la section d’acier nécessaire
pour les barres relevées.
Il est recommandé de ne pas prévoir de grandes ouvertures proches des extrémités des murs en raison de la
concentration de contraintes que l’on obtient dans ce cas. Pour des murs en maçonnerie, le renfort peut être un
cadre en béton armé. Pour les murs en béton armé, des barres relevées sont préférables.
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Figure 3.11: Exemple de ferraillage d'un mur avec renfort d'ouverture
3.2.4 - Planchers
Le principe de conception des planchers est de disposer les tirants horizontaux et verticaux essentiellement en
périphérie pour transmettre des charges en cas de fontis des zones extrêmes à la zone centrale. La figure 3.12
illustre ce principe. Les tractions dans les tirants sont déterminées à partir d’une analyse détaillée de toutes les
positions défavorables du fontis. Les tirants peuvent être des barres d’acier, des armatures dans les murs, les
poutres ou les chaînages.
Figure 3.12: Disposition des tirants horizontaux et verticaux pour transmettre des charges
La disposition des tirants est fondamentale pour une bonne répartition des charges. Il est essentiel que les tirants
forment un réseau spatial régulier et fermé.
Il faut également vérifier les déplacements différentiels aux appuis des planchers pour assurer l’état limite de
service. Il faut donc bien liaisonner les planchers sur la périphérie du bâtiment. En effet, les travées de rive sont
plus vulnérables vis-à-vis des mouvements, surtout pour les planchers à poutrelles et entrevous.
plancher
armatures
d ’ancrage
Les planchers en béton précontraint sont à recommander en raison de leur poids réduit par rapport aux planchers
en béton armé, toutes choses égales par ailleurs.
Les planchers champignons sont à éviter dans les cas de l’aléa fontis du fait des charges ponctuelles qu’ils
occasionnent. En cas de fontis, l’effort de poinçonnement dans la dalle de plancher doit être réévalué. Ceci exige
des analyses locales particulières et des calculs spécifiques détaillés.
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3.2.5 - Éléments non structuraux
Les éléments non structuraux des bâtiments (par exemple garde-corps, murs rideaux, cloisons, etc.) peuvent, en
cas de chute, exposer les occupants à des risques. Ils peuvent également affecter les structures principales et,
partant, la stabilité du bâtiment. Ils doivent donc faire l’objet de précautions particulières visant à éliminer les
risques cités.
Une manière simple de traiter le problème est de concevoir les éléments structuraux comme mécaniquement
indépendants de la structure principale.
A titre d’exemple, il faut veiller à ce que les cloisons de distribution ne puissent pas être chargées par le plancher
situé au-dessus, au cas où ce dernier viendrait à fléchir. Il faut également éviter les bords libres des cloisons (risque
de basculement en cas du fontis).
Les dispositions constructives proposées ci-après en matière d’urbanisme (dans les implantations et voisinages) et
de conceptions d’ouvrages (les matériaux, formes, dimensions, fondations, superstructures, éléments non
structuraux) ont été établies en tenant compte du savoir-faire et des pratiques courantes constatées en France dans
la réalisation des ouvrages. Elles peuvent, dans certains cas, concerner directement la stabilité de l’ouvrage, mais
elles visent également, pour certaines, l’amélioration du comportement de l’ouvrage vis-à-vis de l’aléa fontis.
Recommandations :
La construction ne doit pas être trop près d’un rebord de crête et d’un pied d’un talus dont la pente est supérieure
à 50%. La distance minimale à respecter est deux fois la hauteur du talus si le bâtiment est situé en amont du talus
et une fois la hauteur si le bâtiment est situé en aval (figure 4.1).
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Figure 4.1: Implantation des ouvrages avoisinants d'un talus
Les constructions accolées sont possibles si elles sont liées structuralement entre elles. Dans le cas contraire, une
distance minimale égale à la hauteur de la plus grande est à ménager entre les constructions.
La proximité d’un élément élancé (arbre, mat, lampadaire, etc.) n’est pas recommandée. La distance minimale
pour la sécurité du bâtiment est égale la hauteur de cet élément (figure 4.2).
4.2 - Matériaux
Les matériaux utilisés doivent présenter des performances de résistance et un niveau de durabilité largement
éprouvés. Cela suppose qu’ils doivent :
- être conformes, pour ceux relevant du domaine traditionnel, aux documents normatifs en vigueur (DTU et
Normes NF ou EN) ;
Par ailleurs, les matériaux doivent satisfaire à des exigences de caractéristiques minimales, afin d’éviter une
détérioration prématurée des performances mécaniques de l’ouvrage.
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Ces considérations conduisent à établir les prescriptions et recommandations suivantes :
4.2.1 - Béton
4.2.1.1 - Sable
Prescription :
Recommandations :
Le sable de mer n’est pas recommandé car il nécessite un lavage indispensable à l’eau douce afin d’éviter la
corrosion prématurée des armatures mises en place dans le béton.
Le sable de pouzzolane, compte tenu de sa forte porosité, nécessite un mouillage préalable à son utilisation. Cette
précaution est rendue nécessaire afin d’éviter qu’il n’absorbe l’eau de gâchage utile à l’hydratation du ciment.
4.2.1.2 - Gravillons
Recommandation :
Pour le béton de structure, les gravillons utilisés doivent être de granulométrie 5/15.
Prescriptions :
En cas de béton prêt à l’emploi, la résistance caractéristique minimale du béton à la compression à 28 Jours doit
être de 25 MPa (il convient alors de demander du BCN B 25).
Pour les ouvrages de faibles épaisseurs, la consistance demandée doit être « très plastique » (au sens de la Norme
NF P 18-305) afin d’obtenir une mise en place du béton optimale. Dans ce cas d’utilisation, l’ajout d’eau sur
chantier est à proscrire.
Prescription :
Prescriptions :
Les aciers utilisés pour constituer les armatures de béton doivent être à haute adhérence, de nuance Fe E 500
(limite élastique à 500 MPa) et disposer d’un allongement garanti sous charge maximale d’au moins 5%.
Prescription :
Les aciers utilisés pour la construction métallique doivent disposer d’une nuance minimale de Fe E 235 (limite
élastique à 235 MPa).
Les éléments de maçonnerie peuvent être pleins ou creux. Ils peuvent être :
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- en blocs creux en béton courant,
Prescriptions :
Les blocs pleins ou assimilés doivent avoir une épaisseur minimale de 15 cm.
Les éléments présentant des fissures ou des épaufrures significatives (pouvant nuire à la résistance) sont
systématiquement à retirer des lots en phase de construction.
Recommandations :
Les blocs perforés sont assimilés à des blocs pleins aux deux conditions suivantes :
Les blocs creux doivent comporter une cloison intermédiaire orientée parallèlement au plan du panneau et disposer
d’une épaisseur minimale de 20 cm.
Les éléments de briques de terre cuite doivent répondre aux résistances minimales suivantes :
- 6 MPa pour les briques creuses de terre cuite de 20 cm d’épaisseur (BCTC 20 – 60 et BCTC 20 -80)
- 6 MPa pour les briques pleines en blocs perforés de terre cuite de 20 cm d’épaisseur minimale (BPTC 20 – 60,
par exemple)
- 12 MPa pour les blocs perforés de terre cuite de 15 cm d’épaisseur (BPTC 15 – 120 et BPTC 15 – 150).
Prescriptions :
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Recommandations :
Le mortier utilisé pour le jointoiement doit être aussi plastique et souple que possible.
Le liant du mortier doit être chargé en chaux afin de conférer une souplesse aux pans de maçonnerie.
4.3.1 - En plan
Le plan de l’ouvrage doit être le plus régulier possible. Le rapport des dimensions selon deux directions ne doit pas
dépasser 2. Les formes en L, T, X, U, sont à éviter.
4.3.2 - En élévation
La construction en élévation doit éviter tous les points vulnérables qui présentent une concentration des
contraintes. Les porteurs verticaux doivent être continus sur toute la hauteur de la construction.
La limitation du nombre d’étages est déduite de la limite des résistances des matériaux en cas d’aléa fontis, afin
d’assurer une redistribution convenable des charges verticales aux parties qui sont encore en contact avec le sol.
4.4.1.1 - Généralités
Recommandations :
Les murs de contreventement ne doivent pas comporter d’ouvertures. Il est cependant admis des petites
ouvertures d’au plus 0.04 m². La distance minimale entre une ouverture et le bord le plus proche est égale à
1 mètre.
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4.4.1.2 - Pourcentage total minimal des porteurs verticaux
Dans le cas où il existe des murs dont la longueur dépasse le diamètre du fontis majoré de 0.5 mètre, il faut
disposer un pourcentage minimal de la totalité des surfaces prises par les porteurs verticaux dans deux directions
du bâtiment (afin de limiter la contrainte de compression dans les bielles).
Le pourcentage total minimal des porteurs verticaux est déterminé en divisant la section (horizontale) associée aux
porteurs verticaux à la surface totale d’un étage. La section associée aux porteurs verticaux est prise comme le
produit de la longueur totale des porteurs verticaux et de l’épaisseur des murs. Pour les murs, cette longueur est
prise comme la longueur réelle. Pour les poteaux, cette longueur est déterminée comme dans la figure 5.2 en
prenant l’expression :
Les pourcentages sont présentés dans le tableau 4.1 ci-dessous. Ce tableau est établi pour des maçonneries dont la
résistance caractéristique en compression est fk = 1.84MPa. Si dans la situation réelle, la résistance caractéristique
de la maçonnerie est différente de cette valeur, ce pourcentage est calculé proportionnellement aux valeurs
présentées dans ce tableau (par exemple, le pourcentage total minimal des murs en béton ayant une résistance à la
compression fck = 25MPa est déterminé à partir de ce tableau en divisant la valeur indiquée par le
Tableau 4.1: Pourcentage total des porteurs verticaux pour les murs en maçonnerie en fonction du nombre
de niveaux et du diamètre de fontis
4.4.1.3 - Chaînages
Les chaînages horizontaux et verticaux doivent être liés entre eux et ancrés aux éléments du système structural
principal.
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Afin d'obtenir une adhérence effective entre les chaînages et la maçonnerie, le béton des chaînages doit
être coulé après exécution de la maçonnerie.
Les dimensions de la section transversale des chaînages horizontaux et verticaux ne doivent pas être inférieures à
150 mm.
Le pourcentage d’armatures longitudinales dans la section du chaînage ne doit pas être inférieur à 1% de la
section de béton du chaînage.
Les cadres doivent être en HA 5 au minimum et espacés de 400 mm au maximum, autour des armatures
longitudinales.
Les recouvrements doivent être au minimum de 50 fois le diamètre des armatures soit 500 mm pour des barres
HA10 et 600 mm pour des barres HA12.
Prescriptions :
Lorsque les chaînages règnent sur plusieurs niveaux de la construction, ils sont obligatoirement rectilignes.
La section des chaînages est maintenue constante sur toute la hauteur de la construction.
Le décalage des joints verticaux (harpage) est conservé le long des bords verticaux du chaînage.
Pour les murs longs dont la longueur dépasse deux fois du diamètre du fontis, majorée par 1.5 mètre, on
distingue trois zones dans le mur : deux zones extrêmes et une zone centrale. Dans les zones extrêmes, la distance
minimale entre les chaînages est égale à 1,5 mètre. Dans la zone centrale, la distance minimale entre chaînages est
égale à 3 mètres.
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Figure 4.5: Définition des zones dans un mur long en maçonnerie
Pour les murs plus courts, la distance minimale entre les chaînages verticaux est 1,5 mètre.
- au niveau de l’appui d’une charpente en tête de mur, lorsqu’il n’y a pas de plancher à ce niveau.
Dans tous les cas, l’espacement vertical des chaînages horizontaux ne doit être supérieur à 4 mètres.
Les liaisons entre les différents chaînages sont conçues pour assurer le transfert des efforts de traction. Elles
doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- la continuité et le recouvrement des divers chaînages concourant en un même nœud doivent être assurés dans les
trois directions ;
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Figure 4.7: Exemple de liaisons entre chaînages horizontaux et chaînages verticaux
Les armatures minimales des chaînages horizontaux et verticaux sont présentées dans les tableaux de l’annexe 3
dans les deux cas : toiture lourde et toiture légère en fonction du nombre d’étages, du pourcentage total des
porteurs verticaux et du diamètre du fontis.
Chaînages horizontaux au • Plancher terrasse : 1,2 + 1,88 = 3,08 • Plancher terrasse : 1,20
niveau des planchers • Plancher courant : 1,20 • Plancher courant : 1,20
Les dispositions des chaînages horizontaux pour les murs en béton banché sont les mêmes que celles des murs en
maçonnerie.
Les armatures minimales des chaînages de murs en béton sont présentées dans les tableaux de l’annexe 3.2 du
présent guide.
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4.5 - Fondations
Les semelles filantes ne doivent pas, dans la mesure du possible, descendre plus bas que la cote hors gel (80 cm
par rapport au niveau du terrain naturel).
Dans la mesure du possible, les charges seront réparties au mieux sur l’ensemble des fondations et la contrainte
du sol sera la plus homogène possible.
Les fondations doivent être dimensionnées au plus juste vis-à-vis de la contrainte de calcul du sol et doivent
pouvoir reprendre la partie de charge engendrée par la perte d’appuis.
Tous les porteurs verticaux doivent reposer sur des semelles de fondations.
Les fondations doivent être filantes et constituer un système homogène. Dans le cas de fondations isolées, elles
doivent être reliées aux autres fondations par des pontages permettant de redistribuer les charges au sol.
Les semelles des fondations doivent avoir une longueur minimale de deux fois le diamètre du fontis majorée d’un
mètre.
Les armatures minimales des fondations sont présentées à l’annexe 4 du présent document. Dans cette annexe, on
distingue les semelles sous les murs longs, où l’on peut faire fonctionner le schéma de voûte dans le calcul des
murs, et les murs courts, où toutes les charges supérieures sont transmises directement à la fondation. Il y a
également les options des murs de soubassement, qui permettent aux semelles de fonctionner comme une section
en T renversée (économie d’armatures).
Dans le cas des poteaux, les armatures de la semelle peuvent être prises comme dans le cas d’un mur court (car
toute la charge appliquée sur ce poteau va être transmise à la fondation).
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4.5.2 - Cas de fondations sur pieux reposant sur un substratum résistant
Lorsqu’il y a risque de fontis, les fondations sur pieux flottants ne sont pas recommandées, car la présence d’un
fontis dont la profondeur n’est pas bien définie rend incertaine la prise en compte du frottement latéral dans les
calculs. Dans le dimensionnement, la somme des résistances de la pointe et des frottements latéraux doit dépasser
la charge appliquée en tête d’un pieu (voir figure 4.9). Les frottements dépendent de la nature du sol autour du
pieu.
Le caractère localisé et rapide du fontis provoque une inversion du sens des frottements et il conduit à une
diminution de la résistance du pieu. Dans ce cas, on définit les frottements positif et négatif autour du pieu. Il
existe un point neutre où le frottement change de signe. Pourtant, la présence éventuelle des cavités peut engendrer
une non-continuité au niveau de ce point neutre. Par souci de sécurité, dans le dimensionnement, on prendra la
valeur totale du coefficient de frottement à partir du point neutre jusqu’à la surface libre du sol (voir figure 4.10).
En cas de manque d’informations sûres sur la profondeur des cavités probables, il vaut mieux prendre le point
neutre associé à la surface de la couche du sol résistant. Dans cette hypothèse de calcul, on suppose que le sol
autour du pieu n’est pas totalement inactif et le problème d’instabilité du pieu ne se pose pas. Dans le cas
contraire, il faut vérifier le flambement du pieu. Les formules suivantes permettent cette vérification de manière
simplifiée :
Où k, B, EI sont respectivement le module de réaction du sol, le diamètre total du pieu et la rigidité à la flexion du
pieu (sans tenir compte des armatures).
- 61/84 -
Figure 4.10: Frottements latéraux positif et négatif sur le pieu
D’après le fascicule 62, à l’état limite ultime, la charge admissible Qad d’un pieu en situation accidentelle a pour
valeur Qu/1,2 (Qu est la charge ultime/résistance du pieu).
Qu = Qpu + Qsu
Où :
La charge de limite de pointe vaut Qpu = ρP . A . qpu avec qpu contrainte limite de pointe, déterminée par la
procédure détaillée dans le fascicule 62.
ρS et ρP : coefficients réducteurs de section de l’effort de frottement latéral et de pointe, présentés dans le tableau
4.2 suivant.
Section pleine
1,0 1,0 1,0 1,0
Tubulaire fermée
Tubulaire ouverte
0,5 1,0 0,5 1,0
Palpieux
Pieux H 0,5 1,0 0,75 1 ,0
Palplanches 0,5 1,0 0,3 0,5
- 62/84 -
4.5.2.2 - Dimensionnement avec la résistance définie des pieux
Connaissant le type de pieux utilisés, la profondeur du substratum résistant et le type du sol, on peut déterminer la
charge admissible Qad d’un pieu. Cette charge est utilisée dans le dimensionnement sans tenir compte de l’effet de
groupe des pieux (qui favorise la résistance par le bulbe de répartition des contraintes d’un groupe). Les pieux
portent les semelles des fondations et transmettent toutes les charges au substratum. Dans le cas des maisons
individuelles, ils travaillent généralement seulement en compression. La charge appliquée sur la tête d’un pieu est
donc fonction de la charge sur les fondations, la répartition des groupes des pieux et le nombre des pieux dans un
groupe. Compte tenu de la largeur usuelle limitée des semelles (environ 50 cm), on peut proposer une approche
simplifiée pour les pieux isolés disposés sous les semelles.
Tableau 4.3: Charge linéaire de calcul pu,fond au niveau des fondations (kN/m)
Nombre de
niveaux Toiture lourde Toiture légère
1 42.31 33.98
2 63.87 55.54
3 85.43 77.11
Connaissant la distance entre les pieux, les armatures des semelles peuvent être obtenues directement dans les
tableaux donnés dans l’annexe 4, en prenant le paramètre « diamètre du fontis » égal à cette distance (en général
inférieure au diamètre du fontis). La distance maximale (en mètres) entre les pieux est déterminée par :
L’exemple présenté ci-après illustre le principe de dimensionnement en utilisant les pieux. Dans cette approche, la
profondeur de la couche de substratum résistant est connue.
Avec cette valeur de résistance, la distance de 1 mètre entre pieux est suffisante pour les maisons à trois niveaux
même avec toiture lourde.
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4.5.3 - Cas de radiers
On peut considérer la solution radier comme la solution la plus efficace vis-à-vis du risque de fontis. Certes, elle
présente l’inconvénient d’une consommation importante de béton (pour le radier lui-même), mais cela conduit à
une simplification de la conception, un allègement des dispositions puisque rien n’est à prévoir en superstructures,
et une tenue pérenne de la structure. Le radier est un plancher renversé. Le schéma de calcul est celui du radier
rigide permettant de répartir les contraintes de manière quasi-uniforme sur le sol. Ces contraintes sont considérées
comme linéaires en écrivant l’équilibre global du bâtiment.
Pour pouvoir admettre cette répartition linéaire, les dimensions minimales du radier sont les suivantes :
h1 ≥ l’/10 avec « l’ » distance entre axes des poteaux/murs perpendiculaires aux nervures
h2 ≥ l/20 avec « l » distance entre axes des poteaux/murs parallèles aux nervures
Les radiers sont calculés comme des planchers nervurés ou des planchers-dalles renversés. La redistribution des
contraintes sous le radier varie en fonction de la position du fontis. Dans les maisons individuelles, on utilise les
murs de soubassement comme raidisseurs du radier. La distance entre les nervures correspond à celle entre les
murs dans une direction. Dans la pratique, surtout suivant la direction portant des charges (direction des planchers
à entrevous par exemple), cette distance ne dépasse que rarement 5 mètres. Dans ces conditions, on considère que
le radier travaille en situation habituelle (sans fontis) dans une direction et on peut le dimensionner de manière
classique (dans cette étude, on utilise la méthode de Caquot). En cas de fontis, on vérifie deux cas, le premier
lorsque le fontis est à l’extrémité et le second lorsqu’il est au centre du radier, selon un schéma de poutre
équivalente de largeur unitaire (1 mètre).
Le tableau 4.5 présente les solutions à retenir dans le cas des toitures lourdes. Les calculs ont été effectués avec un
radier d’épaisseur 40 cm (il est déconseillé de retenir une épaisseur inférieure à cette valeur). Les armatures sont
disposées dans les deux directions principales et en deux nappes (supérieure et inférieure). Pour la construction de
ce tableau et le calcul des sections d’acier, on a considéré des armatures espacées de 20 cm dans les deux
directions.
- 64/84 -
Tableau 4.6: Armatures nécessaires sur une largeur d'un mètre pour la solution radier d’épaisseur 40cm
(unité : cm²) dans le cas d’une maison avec toiture lourde. En travée, les armatures inférieures sont
disposées constructivement (As >3.45cm² pour le cas sans fontis et avec fontis de diamètre ≤ 4 mètres, pour
le fontis de 5 mètres, As > 4.6cm²)
Arm. Sup. (cm²) en
Nombre de
Travée Sous murs fonction du
niveaux
diamètre du fontis
N Arm. Sup Arm. Inf. 2m 3m 4m 5m
1 5.66 7.01 7.27 11.56 16.39 21.85
2 7.62 9.45 10.9 17.39 24.77 33.37
3 9.62 11.96 14.7 23.66 34.24 47.47
Notons qu’un radier conçu sans précaution particulière peut supporter sans désordres un fontis de diamètre 1 m.
Au-delà, des armatures supplémentaires s’imposent. Pour les maisons de plusieurs niveaux ou dans le cas de fontis
de grandes dimensions, afin d’éviter les barres de grand diamètre, il est possible de réduire l’espacement des
armatures (solution moyennement efficace) ou bien augmenter l’épaisseur du radier (solution efficace).
Les services de l’État ont été informés le 16 mars 2009 de l’apparition d’un fontis au-dessus d’une ancienne
galerie souterraine d’origine minière, au droit d’un parking de restaurant à St-Etienne. Ils ont demandé à leur
bureau d’expertise, d’une part de mener des investigations par sondage géologique, d’autre part de proposer des
solutions techniques adaptées pour mettre en sécurité le secteur situé au droit de cette galerie. Dans ce qui suit sont
présentés les investigations menées et les commentaires pouvant être formulés :
L’effondrement est imputé à la présence conjointe de la nappe phréatique, du terrain houiller à cavités et à un
remblai de surface. Bien que les pieux aient été correctement conçus (sans tenir compte de l’éventualité d’un
fontis, les risques sont bien réels sur cette partie (voir figure 4.11).
Trois forages ont été effectués et ils ont indiqué l’existence d’une couche saine gréseuse résistante sous-jacente
aux galeries d’exploitation. La disposition des micropieux en angle du restaurant est une solution convenable, car
le profil géologique est bien connu à cet endroit précis. Il suffit de les ancrer à une profondeur suffisante dans la
couche résistante.
Un barrage d’injection de comblement a été proposé, afin de limiter l’influence de l’écoulement de l’eau dans le
sol. Le bourrage des sols dans le trou n’assure pas totalement l’élimination des vides dans la galerie, mais on aura
ainsi amélioré de manière significative la compacité et donc la résistance du sol.
Salle de restaurant
- 65/84 -
Figure 4.11: Solution technique proposée pour le restaurant
L’emprise du trou à l’angle du bâtiment n’est pas très importante, mais le diamètre du fontis est de 4 mètres, ce
qui est relativement important. Il a fallu procéder à la mise en place de 7 m3 béton armé de 3 nappes de treillis
EM-10 avec un matelas d’enrochement de 3 m3. Ceci est suffisant, car la charge n’est pas très importante.
Restaurant
Le dallage repose sur une couche de sable ou de tout-venant toujours sensible aux mouvements du sol. Pour cette
raison, il est recommandé de concevoir le dallage comme un plancher armé.
Recommandations :
La distance entre joints doit être supérieure ou égale à deux fois le diamètre du fontis.
Les prescriptions précisées au paragraphe 4.5.6 doivent être respectées (plancher bas ou sur vide sanitaire).
Les murs de soubassement doivent être réalisés en béton armé à partir de la fondation jusqu’au premier niveau des
chaînages horizontaux. Les semelles peuvent être considérées comme des poutres de section en T renversé. Les
armatures des chaînages horizontaux sont calculées pour équilibrer les moments négatifs éventuels dans les
semelles. Dans ce cas, les armatures supérieures, les armatures transversales et les dispositions constructives pour
les poutres en béton armé de grande hauteur sont à disposer dans cette poutre en T renversé. La hauteur totale
(semelle + mur de soubassement) prise en compte dans le calcul est limitée à 1 mètre.
- 66/84 -
Figure 4.12: Principe de fondation avec mur de soubassement renforcé
• des éléments préfabriqués de poutrelles en béton armé ou précontraint et entrevous associés à une dalle de
compression coulée en œuvre et armée par un treillis soudé,
• des prédalles en béton armé ou précontraint associées à une dalle complémentaire coulée en œuvre,
Les autres types de planchers en béton ne sont pas décrits dans le présent texte, mais peuvent être utilisés à
condition de respecter les prescriptions des textes spécifiques les concernant (DTU ou DTA).
Trois aspects sont à considérer : la liaison du plancher aux éléments de structure qui le portent, le chaînage du
plancher sur ses rives latérales, et la liaison entre façades opposées.
La liaison aux éléments de structures est assurée par les armatures existantes ou ajoutées, continues ou en
recouvrement, disposée dans ou entre les composants (joints) ou/et dans la table de compression éventuelle.
Le plancher doit comporter dans la zone courante une section d’acier minimale de 0,6 cm²/ml dans chacune des
deux directions (section définie sur la base d’un acier B 500A au minimum). L’espacement entre armatures ne doit
pas excéder :
Par exemple, cette limite peut être respectée par un treillis HA4, espacement 20 cm.
- 67/84 -
Dans les deux directions du plancher, toutes les armatures doivent être prolongées pour être ancrées dans les
chaînages.
4. liaisons en rive de plancher sur un élément de contreventement. Ce type de liaison peut également être
assuré par le treillis soudé de la table de compression
6. armatures de couture éventuelles (étriers dans les joints, grecques ou treillis raidisseurs aux extrémités)
La continuité du treillis soudé HA (Haute Adhérence) est obtenue soit par un recouvrement de 50 diamètres au
moins de ses aciers constitutifs, soit par recouvrement de 3 soudures au moins du treillis soudé.
Pour ces treillis soudés HA, l’ancrage est obtenu soit en respectant une longueur d’ancrage d’au moins 50 fois le
diamètre de leurs aciers constitutifs, soit en disposant 3 soudures au moins du treillis soudé au dessus des appuis
Pour les barres isolées, les longueurs de recouvrement ainsi que les longueurs d’ancrage sont d’au moins 50 fois le
diamètre de leurs aciers constitutifs.
La fonction diaphragme est assurée par la présence d'une table de compression coulée en œuvre sur toute la
surface du plancher, d'épaisseur minimale 4 cm pour le cas des entrevous résistants en béton ou en terre cuite et
5 cm dans tous les autres cas.
Les ouvertures excédant 1 m² doivent être encadrées, sur leur pourtour, par une section d’armatures minimale
équivalente à 2HA8.
- 68/84 -
4.6.2 - Escaliers
Il faut éviter :
- 69/84 -
Les limons ou volées des escaliers en béton armé doivent présenter des liaisons par armatures avec les planchers
auxquels ils sont reliés, en parties haute et basse. Au rez-de-chaussée, les limons ou les paillasses doivent être bien
liés au réseau des semelles de fondations (reposés directement ou par les semelles de pontage).
Prescriptions :
Du fait de l’inclinaison possible du bâtiment lors de la survenance du fontis, et des sollicitations induites sur la
souche, les cheminées doivent systématiquement être pourvues de raidisseurs métalliques situés à chaque angle du
terminal (les souches peuvent être aussi munies de haubanage).
Recommandations :
Les conduits de fumée doivent être adossés aux murs intérieurs sans affaiblir la section résistante du mur.
A l’intérieur de la construction, les conduits doivent être liaisonnés à la charpente et à chaque plancher par des
attaches métalliques. Afin de réduire l’élancement des souches, il est fortement recommandé d’implanter les
cheminées à proximité du faîtage (notamment en cas de forte inclinaison de la toiture).
Les cloisons de distribution doivent être fixées aux structures principales (murs, planchers,…) par des attaches et
des cadres (potelet par exemple au bord libre). Les portes lourdes ou en matériaux fragiles (par exemple en verre)
doivent être attachées aux cadres ou aux chaînages.
- 70/84 -
Figure 4.18: Liaisonnement des cloisons.
Les dispositions constructives préconisées dans cette étude reposent sur des solutions types et résultent de
dimensionnements forfaitaires. De ce point de vue, des études particulières restent toujours envisageables
lorsqu’elles sont effectuées par des bureaux d’études spécialisés. Ces études pourront alors reposer sur des
hypothèses moins pénalisantes et plus précises que celles retenues dans le présent document. Ceci permettra un
dimensionnement adapté à un projet architectural particulier (emprise au sol non rectangulaire, élévation du
bâtiment irrégulière, utilisation des matériaux avec les propriétés différentes que celles présentées dans ce guide,
etc.).
Le renforcement des bâtiments existants n’est pas abordé dans le cadre de ce guide.
Les combinaisons de l’action d’aléa fontis avec les autres actions comme le vent ou le séisme ne sont pas à
prendre en compte, du fait du caractère accidentel de la situation de projet.
Il est rappelé (voir § 1.2. - Contenu de l’étude), que la présente étude examine les cas où les diamètres de fontis
n’excèdent pas 5 mètres. Au-delà de cette limite, le comportement des ouvrages est très fortement tributaire des
dispositions particulières adoptées pour la construction et très sensible aux dimensions des fontis. De ce fait,
lorsque les diamètres de fontis susceptibles de se produire dépassent 5 mètres, les dispositions du présent guide ne
sont plus applicables et il devient nécessaire de faire procéder, par un bureau d’études spécialisé, à une étude
particulière de l’ouvrage concerné vis-à-vis des diamètres de fontis attendus.
- 71/84 -
5 - BIBLIOGRAPHIE
[1] Henry Thonier, Conception et calcul des structures de bâtiment, formulaires.: Presses de l'Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées, 1999.
[2] Henry Thonier, Le projet de béton armé et annexe Eurocode 2.: Fédération Française du Bâtiment, 2005.
[6] AFNOR, NF EN 1998 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes.
[7] INERIS, "L’élaboration des Plans de Prévention des Risques Miniers. Guide méthodologique.," 2011.
[8] Roger Frank, "Fondations profondes," Technique de l'Ingénieur, vol. traité Constructions.
[9] GEODERIS, "Sainte-Etienne. Analyse du désordre minier de la fendu Jean N°2. Site du restaurant Mc
Donald's," 2009.
[10] GEODERIS-CSTB, "Etude de la vulnérabilité du bâti français vis-à-vis des effets de fontis," 2011.
- 72/84 -
ANNEXE 1 - HYPOTHESES DE CALCUL DES DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
Les tableaux de références sont donnés pour des hauteurs d’étage de 3 mètres et pour des murs dont l’épaisseur
vaut 20 cm.
Ce schéma est appliqué principalement pour un mur dans le cas où le fontis est en angle. Les charges en tête du
mur sont divisées en plusieurs charges concentrées équivalentes F1, F2, … à l’aplomb des chaînages verticaux.
Le schéma des bielles-tirants consiste à faire travailler les chaînages en traction (tirants) et la maçonnerie en
compression (bielles). Avec les efforts dans les bielles et les tirants, on peut dimensionner les blocs de maçonnerie
et les chaînages.
- 73/84 -
Figure 5.1: Transmission des charges entre bielles et tirants
L’angle maximal d’inclinaison des bielles est de 60° dans les blocs de maçonnerie (EC6) et de 45° dans les murs
en béton (EC2). La largeur des bielles est déterminée par le point C dans la figure 5.2 où AC vaut 1/3 de la
dimension perpendiculaire à la force d’application. Cette largeur vaut :
La contrainte de compression dans les bielles ne doit pas dépasser la résistance de calcul du mur :
- 74/84 -
Pour les maçonneries :
Le coefficient partiel est pris dans le tableau du paragraphe 2.4.3 (1) de l’EC6.
Pour le béton :
Avec ν’ = 1 – fck/250 .
Les sections d’acier des chaînages horizontaux et verticaux sont calculées sur la base des efforts de traction
agissant dans le dernier cadre qui atteint le sol d’assise. Dans le cas où tous les angles αi sont égaux à α, le nombre
k peut être déterminé en prenant le nombre entier minimal qui est supérieur à la valeur :
- 75/84 -
ANNEXE 3 - ARMATURES MINIMALES POUR LES CHAINAGES
Les valeurs présentées dans les tableaux sont les sections d’armatures minimales. L’unité est le cm².
Les cases bleutées des tableaux correspondent aux cas pour lesquels les sections d’armatures dépassent les valeurs
habituellement disposées dans les éléments concernés. Ces cas doivent conduire à revoir la conception même de la
structure (ajout de murs, allongement des murs courts, etc.).
6% 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA12 4HA12 4HA16 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10
Pourcentage des
7% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA14 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10
8% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA14 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
9% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
10% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
11% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
12% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
6% 4HA12 4HA14 4HA14 4HA16 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16
Pourcentage des
7% 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16
8% 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA10 4HA12 4HA12 4HA12 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16
9% 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16
10% 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16 4HA8 4HA12 4HA12 4HA16
11% 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16 4HA8 4HA12 4HA12 4HA16
12% 4HA8 4HA10 4HA10 4HA12 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16 4HA8 4HA12 4HA12 4HA16
6% 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16 4HA16 4HA16 4HA16 4HA16 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16
Pourcentage des
7% 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16
8% 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA14 4HA14 4HA16 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16
9% 4HA12 4HA14 4HA14 4HA16 4HA12 4HA14 4HA14 4HA16 4HA14 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16
10% 4HA12 4HA14 4HA14 4HA16 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16
11% 4HA10 4HA14 4HA14 4HA16 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16
12% 4HA10 4HA12 4HA12 4HA16 4HA10 4HA12 4HA12 4HA14 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16
- 76/84 -
Annexe 3.2 - Murs en béton (max 4HA14)
CHAINAGEVERTICAL MINIMAL CHAINAGEHORIZONTAL MINIMAL
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
porteurs verticaux
6% 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
Pourcentage des
7% 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
8% 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
9% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
10% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
11% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
12% 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
6% 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16
Pourcentage des
7% 4HA10 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14
8% 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14
9% 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12
10% 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12
11% 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12
12% 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12 4HA8 4HA12 4HA12 4HA12
6% 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16
Pourcentage des
7% 4HA12 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16
8% 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16
9% 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA14 4HA14 4HA14 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16
10% 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA10 4HA14 4HA14 4HA14 4HA10 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16
11% 4HA10 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16
12% 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14 4HA8 4HA16 4HA16 4HA16 4HA8 4HA14 4HA14 4HA14
- 77/84 -
ANNEXE 4 - ARMATURES MINIMALES POUR LES SEMELLES DE FONDATIONS
6% 0,11 0,30 0,62 1,09 0,10 0,27 0,57 1,01 2,28 5,18 9,36 14,95 2,28 5,18 9,36 14,95
7% 0,11 0,30 0,61 1,08 0,10 0,27 0,57 1,01 1,97 4,47 8,06 12,83 1,97 4,47 8,06 12,83
8% 0,11 0,29 0,60 1,07 0,10 0,27 0,57 1,01 1,74 3,94 7,10 11,27 1,74 3,94 7,10 11,27
9% 0,11 0,29 0,60 1,06 0,10 0,27 0,56 1,01 1,56 3,53 6,35 10,06 1,56 3,53 6,35 10,06
10% 0,11 0,29 0,59 1,05 0,10 0,27 0,56 1,01 1,42 3,21 5,76 9,11 1,42 3,21 5,76 9,11
11% 0,11 0,29 0,59 1,05 0,10 0,27 0,56 1,01 1,30 2,94 5,27 8,33 1,30 2,94 5,27 8,33
12% 0,11 0,29 0,59 1,05 0,10 0,27 0,56 1,01 1,20 2,72 4,87 7,69 1,20 2,72 4,87 7,69
ARMATURE INFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,18 0,47 0,96 1,69 0,15 0,41 0,86 1,54 2,76 6,43 12,10 20,79 2,76 6,43 12,10 20,79
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,17 0,46 0,94 1,66 0,15 0,41 0,86 1,54 2,31 5,35 9,96 16,71 2,31 5,35 9,96 16,71
7% 0,17 0,45 0,92 1,64 0,15 0,41 0,85 1,53 1,99 4,60 8,49 14,05 1,99 4,60 8,49 14,05
8% 0,17 0,44 0,91 1,62 0,15 0,41 0,85 1,53 1,76 4,04 7,42 12,17 1,76 4,04 7,42 12,17
9% 0,16 0,44 0,90 1,61 0,15 0,41 0,85 1,53 1,57 3,61 6,60 10,76 1,57 3,61 6,60 10,76
10% 0,16 0,43 0,90 1,60 0,15 0,41 0,85 1,53 1,43 3,27 5,96 9,67 1,43 3,27 5,96 9,67
11% 0,16 0,43 0,89 1,59 0,15 0,41 0,85 1,53 1,31 2,99 5,44 8,79 1,31 2,99 5,44 8,79
12% 0,16 0,43 0,89 1,59 0,15 0,41 0,85 1,53 1,21 2,76 5,01 8,07 1,21 2,76 5,01 8,07
ARMATURE TRANSVERSALE (espacement 10cm)
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,26 0,48 0,48 0,70 0,05 0,14 0,14 0,23
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,20 0,39 0,39 0,58 0,03 0,10 0,10 0,18
7% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,17 0,32 0,32 0,48 0,02 0,08 0,08 0,14
8% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,14 0,27 0,27 0,41 0,01 0,06 0,06 0,11
9% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,11 0,24 0,24 0,36 0,00 0,05 0,05 0,09
10% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,09 0,20 0,20 0,32 0,00 0,03 0,03 0,08
11% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,08 0,18 0,18 0,28 0,00 0,02 0,02 0,06
12% 0,00 0,01 0,08 0,15 0,00 0,00 0,03 0,10 0,07 0,16 0,16 0,25 0,00 0,02 0,02 0,05
- 78/84 -
ZONECENTRALE ZONEEXTRÊME
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,26 0,63 4,80 7,58 0,18 0,46 0,89 6,49 2,71 6,19 11,21 17,99 2,71 6,19 11,21 17,99
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,22 0,55 1,05 6,35 0,17 0,42 0,82 1,42 2,28 5,18 9,36 14,95 2,28 5,18 9,36 14,95
7% 0,20 0,50 0,96 5,48 0,15 0,39 0,78 1,34 1,97 4,47 8,06 12,83 1,97 4,47 8,06 12,83
8% 0,18 0,46 0,90 1,54 0,15 0,37 0,75 1,29 1,74 3,94 7,10 11,27 1,74 3,94 7,10 11,27
9% 0,17 0,43 0,85 1,46 0,14 0,36 0,72 1,26 1,56 3,53 6,35 10,06 1,56 3,53 6,35 10,06
10% 0,16 0,41 0,82 1,41 0,14 0,35 0,70 1,23 1,42 3,21 5,76 9,11 1,42 3,21 5,76 9,11
11% 0,16 0,40 0,79 1,36 0,13 0,34 0,69 1,20 1,30 2,94 5,27 8,33 1,30 2,94 5,27 8,33
12% 0,15 0,39 0,77 1,33 0,13 0,34 0,68 1,19 1,20 2,72 4,87 7,69 1,20 2,72 4,87 7,69
ARMATUREINFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,39 0,95 7,60 12,49 0,27 0,69 1,35 10,53 2,76 6,43 12,10 20,79 2,76 6,43 12,10 20,79
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,33 0,82 1,60 10,27 0,25 0,63 1,25 2,16 2,31 5,35 9,96 16,71 2,31 5,35 9,96 16,71
7% 0,30 0,75 1,46 8,76 0,23 0,59 1,18 2,05 1,99 4,60 8,49 14,05 1,99 4,60 8,49 14,05
8% 0,28 0,69 1,36 2,34 0,22 0,56 1,13 1,97 1,76 4,04 7,42 12,17 1,76 4,04 7,42 12,17
9% 0,26 0,65 1,29 2,23 0,21 0,54 1,09 1,91 1,57 3,61 6,60 10,76 1,57 3,61 6,60 10,76
10% 0,25 0,63 1,24 2,14 0,20 0,53 1,06 1,86 1,43 3,27 5,96 9,67 1,43 3,27 5,96 9,67
11% 0,24 0,60 1,20 2,08 0,20 0,51 1,04 1,83 1,31 2,99 5,44 8,79 1,31 2,99 5,44 8,79
12% 0,23 0,58 1,16 2,02 0,19 0,50 1,02 1,80 1,21 2,76 5,01 8,07 1,21 2,76 5,01 8,07
ARMATURETRANSVERSALE(espacement 10cm)
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,01 0,10 1,18 1,50 0,00 0,07 0,15 1,27 0,79 1,37 1,37 1,95 0,59 1,03 1,03 1,47
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,01 0,10 0,20 1,24 0,00 0,07 0,15 0,24 0,65 1,13 1,13 1,61 0,48 0,84 0,84 1,21
7% 0,01 0,10 0,20 1,06 0,00 0,07 0,15 0,24 0,55 0,96 0,96 1,37 0,40 0,71 0,71 1,03
8% 0,01 0,10 0,20 0,30 0,00 0,07 0,15 0,24 0,47 0,83 0,83 1,19 0,34 0,61 0,61 0,89
9% 0,01 0,10 0,20 0,30 0,00 0,07 0,15 0,24 0,41 0,73 0,73 1,05 0,29 0,54 0,54 0,78
10% 0,01 0,10 0,20 0,30 0,00 0,07 0,15 0,24 0,36 0,65 0,65 0,94 0,26 0,48 0,48 0,70
11% 0,01 0,10 0,20 0,30 0,00 0,07 0,15 0,24 0,32 0,58 0,58 0,85 0,23 0,43 0,43 0,63
12% 0,01 0,10 0,20 0,30 0,00 0,07 0,15 0,24 0,29 0,53 0,53 0,77 0,20 0,39 0,39 0,57
ZONECENTRALE ZONEEXTRÊME
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,68 3,66 6,58 10,43 0,46 3,28 5,89 9,32 2,71 6,19 11,21 17,99 2,71 6,19 11,21 17,99
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,51 1,20 5,50 8,70 0,37 0,88 4,93 7,78 2,28 5,18 9,36 14,95 2,28 5,18 9,36 14,95
7% 0,42 0,99 4,73 7,47 0,31 0,75 4,25 6,70 1,97 4,47 8,06 12,83 1,97 4,47 8,06 12,83
8% 0,36 0,86 4,16 6,57 0,28 0,67 1,27 5,89 1,74 3,94 7,10 11,27 1,74 3,94 7,10 11,27
9% 0,32 0,77 1,44 5,86 0,25 0,61 1,17 5,27 1,56 3,53 6,35 10,06 1,56 3,53 6,35 10,06
10% 0,29 0,70 1,33 5,30 0,23 0,57 1,09 4,77 1,42 3,21 5,76 9,11 1,42 3,21 5,76 9,11
11% 0,27 0,65 1,24 4,85 0,22 0,53 1,03 1,74 1,30 2,94 5,27 8,33 1,30 2,94 5,27 8,33
12% 0,25 0,61 1,16 4,47 0,20 0,51 0,98 1,66 1,20 2,72 4,87 7,69 1,20 2,72 4,87 7,69
ARMATUREINFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 1,02 5,72 10,68 18,06 0,70 5,10 9,47 15,81 2,76 6,43 12,10 20,79 2,76 6,43 12,10 20,79
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,77 1,82 8,80 14,60 0,56 1,33 7,82 12,87 2,31 5,35 9,96 16,71 2,31 5,35 9,96 16,71
7% 0,63 1,50 7,50 12,30 0,47 1,14 6,69 10,90 1,99 4,60 8,49 14,05 1,99 4,60 8,49 14,05
8% 0,54 1,30 6,55 10,66 0,42 1,01 1,93 9,48 1,76 4,04 7,42 12,17 1,76 4,04 7,42 12,17
9% 0,48 1,16 2,20 9,43 0,38 0,92 1,77 8,40 1,57 3,61 6,60 10,76 1,57 3,61 6,60 10,76
10% 0,44 1,06 2,02 8,46 0,35 0,86 1,65 7,56 1,43 3,27 5,96 9,67 1,43 3,27 5,96 9,67
11% 0,40 0,98 1,88 7,69 0,33 0,80 1,56 2,66 1,31 2,99 5,44 8,79 1,31 2,99 5,44 8,79
12% 0,38 0,92 1,77 7,05 0,31 0,76 1,49 2,54 1,21 2,76 5,01 8,07 1,21 2,76 5,01 8,07
ARMATURETRANSVERSALE(espacement 10cm)
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,07 1,20 1,65 2,09 0,05 1,07 1,47 1,87 1,33 2,26 2,26 3,19 1,12 1,91 1,91 2,71
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,07 0,19 1,36 1,74 0,05 0,16 1,21 1,55 1,09 1,87 1,87 2,65 0,92 1,58 1,58 2,25
7% 0,07 0,19 1,16 1,48 0,05 0,16 1,03 1,32 0,93 1,59 1,59 2,26 0,78 1,35 1,35 1,91
8% 0,07 0,19 1,01 1,29 0,05 0,16 0,27 1,15 0,80 1,38 1,38 1,97 0,67 1,17 1,17 1,67
9% 0,07 0,19 0,31 1,14 0,05 0,16 0,27 1,01 0,70 1,22 1,22 1,74 0,59 1,03 1,03 1,47
10% 0,07 0,19 0,31 1,02 0,05 0,16 0,27 0,91 0,63 1,09 1,09 1,56 0,52 0,92 0,92 1,32
11% 0,07 0,19 0,31 0,92 0,05 0,16 0,27 0,39 0,56 0,99 0,99 1,41 0,47 0,83 0,83 1,19
12% 0,07 0,19 0,31 0,84 0,05 0,16 0,27 0,39 0,51 0,90 0,90 1,29 0,42 0,76 0,76 1,09
- 79/84 -
Annexe 4.1.2 - Murs courts
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 4,59 10,57 19,45 32,00 3,57 8,18 14,93 24,21
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 3,88 8,89 16,26 26,47 3,03 6,92 12,58 20,26
7% 3,37 7,70 14,03 22,69 2,65 6,03 10,93 17,52
8% 2,99 6,82 12,39 19,94 2,36 5,37 9,70 15,50
9% 2,69 6,14 11,12 17,84 2,14 4,85 8,76 13,96
10% 2,46 5,60 10,12 16,19 1,96 4,44 8,01 12,74
11% 2,27 5,15 9,31 14,86 1,81 4,11 7,39 11,75
12% 2,11 4,79 8,63 13,76 1,69 3,83 6,89 10,93
ARMATUREINFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 4,72 11,35 22,91 37,36 3,65 8,62 16,68 29,20
porteurs verticaux
Pourcentage des
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 7,26 16,97 32,09 55,65 6,23 14,46 27,04 45,77
porteurs verticaux
Pourcentage des
- 80/84 -
ARMATURE SUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 9,99 23,74 46,51 79,68 8,93 21,08 40,68 71,51
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 8,34 19,60 37,54 66,89 7,46 17,46 33,08 57,68
7% 7,17 16,73 31,61 54,68 6,42 14,94 27,99 47,59
8% 6,30 14,63 27,37 46,41 5,65 13,08 24,32 40,72
9% 5,62 13,02 24,19 40,48 5,05 11,66 21,55 35,71
10% 5,09 11,74 21,71 35,99 4,58 10,53 19,38 31,87
11% 4,65 10,71 19,72 32,46 4,19 9,62 17,64 28,84
12% 4,29 9,85 18,09 29,62 3,86 8,86 16,20 26,37
ARMATURE INFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
porteurs verticaux 5% 10,68 28,68 50,99 79,68 9,47 25,42 45,77 71,51
Pourcentage des
- 81/84 -
Annexe 4.2 - Murs de soubassement en maçonnerie
Annexe 4.2.1 - Murs longs
ZONECENTRALE ZONEEXTRÊME
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,36 0,94 1,94 3,47 0,31 0,83 1,74 3,15 8,95 24,01 42,69 66,71 8,95 24,01 42,69 66,71
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,34 0,92 1,89 3,40 0,31 0,83 1,73 3,14 7,39 19,46 35,92 56,13 7,39 19,46 35,92 56,13
7% 0,34 0,90 1,86 3,35 0,31 0,83 1,73 3,13 6,31 16,07 31,09 48,57 6,31 16,07 31,09 48,57
8% 0,33 0,89 1,84 3,32 0,30 0,82 1,73 3,13 5,52 13,77 27,46 42,91 5,52 13,77 27,46 42,91
9% 0,33 0,88 1,83 3,29 0,30 0,82 1,72 3,13 4,92 12,09 24,64 38,50 4,92 12,09 24,64 38,50
10% 0,33 0,87 1,81 3,27 0,30 0,82 1,72 3,12 4,44 10,80 22,38 34,97 4,44 10,80 22,38 34,97
11% 0,32 0,87 1,80 3,25 0,30 0,82 1,72 3,12 4,06 9,78 19,91 32,09 4,06 9,78 19,91 32,09
12% 0,32 0,86 1,80 3,24 0,30 0,82 1,72 3,12 3,74 8,96 17,90 29,68 3,74 8,96 17,90 29,68
ARMATUREINFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,53 1,42 2,94 5,32 0,46 1,25 2,63 4,81 8,95 24,01 42,69 66,71 8,95 24,01 42,69 66,71
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,52 1,38 2,87 5,21 0,46 1,25 2,63 4,80 7,39 19,46 35,92 56,13 7,39 19,46 35,92 56,13
7% 0,51 1,36 2,83 5,13 0,46 1,25 2,62 4,79 6,31 16,07 31,09 48,57 6,31 16,07 31,09 48,57
8% 0,50 1,34 2,80 5,08 0,46 1,24 2,62 4,78 5,52 13,77 27,46 42,91 5,52 13,77 27,46 42,91
9% 0,49 1,33 2,77 5,04 0,46 1,24 2,61 4,78 4,92 12,09 24,64 38,50 4,92 12,09 24,64 38,50
10% 0,49 1,32 2,75 5,01 0,46 1,24 2,61 4,77 4,44 10,80 22,38 34,97 4,44 10,80 22,38 34,97
11% 0,49 1,31 2,73 4,98 0,46 1,24 2,61 4,77 4,06 9,78 19,91 32,09 4,06 9,78 19,91 32,09
12% 0,48 1,30 2,72 4,96 0,45 1,24 2,61 4,77 3,74 8,96 17,90 29,68 3,74 8,96 17,90 29,68
ARMATURETRANSVERSALE (espacement 10cm)
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=1 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,58 0,98 0,98 1,38 0,21 0,36 0,36 0,51
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,48 0,81 0,81 1,14 0,17 0,29 0,29 0,42
7% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,40 0,69 0,69 0,98 0,14 0,25 0,25 0,36
8% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,35 0,60 0,60 0,85 0,12 0,21 0,21 0,31
9% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,31 0,53 0,53 0,75 0,10 0,19 0,19 0,27
10% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,28 0,48 0,48 0,68 0,09 0,17 0,17 0,24
11% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,25 0,43 0,43 0,61 0,08 0,15 0,15 0,22
12% 0,02 0,13 0,25 0,38 0,00 0,07 0,16 0,28 0,23 0,39 0,39 0,56 0,07 0,14 0,14 0,20
ZONECENTRALE ZONEEXTRÊME
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,78 1,92 17,57 29,26 0,55 1,39 2,76 25,18 8,95 24,01 42,69 66,71 8,95 24,01 42,69 66,71
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,67 1,67 3,27 24,63 0,50 1,27 2,54 4,45 7,39 19,46 35,92 56,13 7,39 19,46 35,92 56,13
7% 0,60 1,51 2,98 21,00 0,46 1,19 2,39 4,21 6,31 16,07 31,09 48,57 6,31 16,07 31,09 48,57
8% 0,56 1,40 2,78 4,84 0,44 1,14 2,29 4,05 5,52 13,77 27,46 42,91 5,52 13,77 27,46 42,91
9% 0,52 1,32 2,63 4,60 0,42 1,09 2,22 3,92 4,92 12,09 24,64 38,50 4,92 12,09 24,64 38,50
10% 0,50 1,26 2,52 4,42 0,41 1,06 2,16 3,83 4,44 10,80 22,38 34,97 4,44 10,80 22,38 34,97
11% 0,47 1,21 2,43 4,28 0,40 1,04 2,11 3,75 4,06 9,78 19,91 32,09 4,06 9,78 19,91 32,09
12% 0,46 1,17 2,36 4,16 0,39 1,02 2,07 3,69 3,74 8,96 17,90 29,68 3,74 8,96 17,90 29,68
ARMATUREINFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 1,18 2,91 28,09 43,89 0,83 2,10 4,21 37,76 8,95 24,01 42,69 66,71 8,95 24,01 42,69 66,71
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 1,01 2,53 5,00 36,95 0,75 1,92 3,86 6,86 7,39 19,46 35,92 56,13 7,39 19,46 35,92 56,13
7% 0,91 2,28 4,55 31,98 0,70 1,80 3,64 6,49 6,31 16,07 31,09 48,57 6,31 16,07 31,09 48,57
8% 0,84 2,12 4,24 7,49 0,66 1,71 3,48 6,23 5,52 13,77 27,46 42,91 5,52 13,77 27,46 42,91
9% 0,78 2,00 4,01 7,11 0,64 1,65 3,37 6,03 4,92 12,09 24,64 38,50 4,92 12,09 24,64 38,50
10% 0,74 1,90 3,84 6,82 0,61 1,60 3,28 5,88 4,44 10,80 22,38 34,97 4,44 10,80 22,38 34,97
11% 0,71 1,83 3,70 6,59 0,60 1,56 3,21 5,76 4,06 9,78 19,91 32,09 4,06 9,78 19,91 32,09
12% 0,69 1,77 3,60 6,41 0,58 1,53 3,15 5,67 3,74 8,96 17,90 29,68 3,74 8,96 17,90 29,68
ARMATURETRANSVERSALE (espacement 10cm)
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,13 0,29 2,22 2,81 0,09 0,23 0,38 2,40 1,53 2,57 2,57 3,61 1,16 1,96 1,96 2,75
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 0,13 0,29 0,46 2,35 0,09 0,23 0,38 0,55 1,27 2,14 2,14 3,01 0,97 1,63 1,63 2,29
7% 0,13 0,29 0,46 2,01 0,09 0,23 0,38 0,55 1,09 1,83 1,83 2,57 0,82 1,39 1,39 1,96
8% 0,13 0,29 0,46 0,65 0,09 0,23 0,38 0,55 0,95 1,60 1,60 2,25 0,72 1,21 1,21 1,71
9% 0,13 0,29 0,46 0,65 0,09 0,23 0,38 0,55 0,84 1,42 1,42 2,00 0,64 1,08 1,08 1,52
10% 0,13 0,29 0,46 0,65 0,09 0,23 0,38 0,55 0,75 1,27 1,27 1,79 0,57 0,97 0,97 1,36
11% 0,13 0,29 0,46 0,65 0,09 0,23 0,38 0,55 0,68 1,16 1,16 1,63 0,52 0,88 0,88 1,24
12% 0,13 0,29 0,46 0,65 0,09 0,23 0,38 0,55 0,62 1,06 1,06 1,49 0,47 0,80 0,80 1,13
- 82/84 -
ZONE CENTRALE ZONE EXTRÊME
ARMATURE SUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 2,08 12,59 25,50 39,84 1,41 11,08 22,88 35,75 8,95 24,01 42,69 66,71 8,95 24,01 42,69 66,71
porteurs verticaux
6% 1,56 3,73 21,11 33,45 1,12 2,71 18,19 30,04 7,39 19,46 35,92 56,13 7,39 19,46 35,92 56,13
Pourcentage des
7% 1,27 3,06 17,27 28,88 0,95 2,31 15,07 25,96 6,31 16,07 31,09 48,57 6,31 16,07 31,09 48,57
8% 1,09 2,64 14,70 25,45 0,84 2,05 3,97 22,90 5,52 13,77 27,46 42,91 5,52 13,77 27,46 42,91
9% 0,97 2,35 4,54 22,79 0,76 1,87 3,64 19,89 4,92 12,09 24,64 38,50 4,92 12,09 24,64 38,50
10% 0,88 2,14 4,15 20,07 0,70 1,73 3,38 17,43 4,44 10,80 22,38 34,97 4,44 10,80 22,38 34,97
11% 0,81 1,98 3,85 17,80 0,65 1,63 3,19 5,52 4,06 9,78 19,91 32,09 4,06 9,78 19,91 32,09
12% 0,76 1,86 3,62 16,04 0,62 1,54 3,04 5,27 3,74 8,96 17,90 29,68 3,74 8,96 17,90 29,68
ARMATURE INFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 3,15 21,27 38,24 59,76 2,14 18,30 34,32 53,63 8,95 24,01 42,69 66,71 8,95 24,01 42,69 66,71
porteurs verticaux
6% 2,36 5,73 32,11 50,17 1,69 4,13 28,84 45,06 7,39 19,46 35,92 56,13 7,39 19,46 35,92 56,13
Pourcentage des
7% 1,92 4,68 27,72 43,32 1,43 3,51 24,92 38,94 6,31 16,07 31,09 48,57 6,31 16,07 31,09 48,57
8% 1,65 4,02 24,44 38,18 1,26 3,11 6,11 34,35 5,52 13,77 27,46 42,91 5,52 13,77 27,46 42,91
9% 1,46 3,58 7,01 34,19 1,14 2,83 5,58 30,78 4,92 12,09 24,64 38,50 4,92 12,09 24,64 38,50
10% 1,32 3,26 6,39 30,99 1,05 2,62 5,18 27,93 4,44 10,80 22,38 34,97 4,44 10,80 22,38 34,97
11% 1,22 3,01 5,92 28,37 0,99 2,46 4,88 8,60 4,06 9,78 19,91 32,09 4,06 9,78 19,91 32,09
12% 1,14 2,82 5,56 26,19 0,93 2,33 4,64 8,19 3,74 8,96 17,90 29,68 3,74 8,96 17,90 29,68
ARMATURE TRANSVERSALE (espacement 10cm)
Toiture lourde Toiture légère Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 0,24 2,27 3,07 3,88 0,20 2,03 2,75 3,47 2,49 4,17 4,17 5,85 2,12 3,55 3,55 4,98
porteurs verticaux
6% 0,24 0,45 2,56 3,23 0,20 0,39 2,29 2,89 2,07 3,47 3,47 4,87 1,76 2,96 2,96 4,15
Pourcentage des
7% 0,24 0,45 2,19 2,77 0,20 0,39 1,96 2,48 1,77 2,97 2,97 4,17 1,51 2,53 2,53 3,55
8% 0,24 0,45 1,92 2,43 0,20 0,39 0,59 2,17 1,55 2,60 2,60 3,65 1,32 2,21 2,21 3,11
9% 0,24 0,45 0,67 2,16 0,20 0,39 0,59 1,93 1,37 2,31 2,31 3,24 1,17 1,96 1,96 2,76
10% 0,24 0,45 0,67 1,95 0,20 0,39 0,59 1,74 1,23 2,07 2,07 2,91 1,05 1,76 1,76 2,48
11% 0,24 0,45 0,67 1,77 0,20 0,39 0,59 0,81 1,12 1,88 1,88 2,64 0,95 1,60 1,60 2,25
12% 0,24 0,45 0,67 1,62 0,20 0,39 0,59 0,81 1,02 1,72 1,72 2,42 0,87 1,47 1,47 2,06
- 83/84 -
ARMATURESUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 28,09 63,20 112,36 175,56 24,17 54,38 96,68 151,06
porteurs verticaux
Pourcentage des
6% 23,64 53,20 94,58 147,78 19,69 45,85 81,51 127,36
7% 19,82 46,06 81,88 127,94 16,29 39,76 70,68 110,43
8% 16,79 40,70 72,36 113,06 13,98 35,19 62,55 97,74
9% 14,64 36,53 64,95 101,48 12,29 31,63 56,24 87,87
10% 13,02 33,20 59,02 92,22 11,01 28,79 51,18 79,97
11% 11,76 30,47 54,17 84,65 9,99 26,46 47,04 73,51
12% 10,74 28,20 50,13 78,33 9,16 24,52 43,60 68,12
ARMATUREINFERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=2 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
porteurs verticaux 5% 28,09 63,20 112,36 175,56 24,17 54,38 96,68 151,06
Pourcentage des
ARMATURE SUPERIEURE
Toiture lourde Toiture légère
N=3 Diamètre [m] 2 3 4 5 2 3 4 5
5% 38,24 86,05 152,98 239,03 34,32 77,23 137,30 214,53
porteurs verticaux
Pourcentage des
- 84/84 -