Calcul Des Dalles Pleines en Béton Armé
Calcul Des Dalles Pleines en Béton Armé
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DALLES PLEINES
Une dalle pleine est un élément à contour généralement rectangulaire dont les appuis peuvent
être continus (poutres, voiles ou murs maçonnés) ou ponctuels (poteaux).
Les portées x et y d'un «panneau» de dalle sont mesurées entre les nus des appuis :
x
Si 0,40 ≤ = α ≤ 1 , la dalle est considérée comme portant dans deux directions.
y
Si α < 0,40 la dalle est considérée comme portant uniquement dans le sens de sa petite portée.
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2.1,1,1. MÉTHODE DE CALCUL
Les treillis soudés sont déterminés à partir des moments isostatiques au centre de la dalle Mx et
My, correspondant respectivement aux sens x et y et évalués pour des bandes de 1 m de largeur
(fig. 2.1), selon les indications fournies au formulaire 5.2 du présent chapitre.
Ces moments doivent être déterminés pour la combinaison d'actions la plus défavorable,
c'est-à-dire:
• Armatures de flexion
II convient de calculer d'abord les sections minimales dans chacune des deux directions afin de
s'assurer ensuite que les sections Ax et Ay, déterminées à partir des sollicitations de calcul, sont bien
supérieures à ces valeurs minimales.
* Pour certains éléments ou pour certaines sections, la combinaison G + 1.5 Q peut être plus défavorable (cas des dalles avec porte-à-faux en
particulier).
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a - Section minimale des aciers (BAEL B 7.4)
• Armatures parallèles au sens y : section Aymin, diamètre ∅ y :
Aymin = 6h,
avec :
Aymin en cm2/m.
h : épaisseur de la dalle en m.
La section à réaliser en treillis soudé doit être telle que la section correspondant à x soit au
(3 − α )
moins égale à : Aymin avec α = x .
2 y
• Section Ax
Nota : La méthode permettant d'obtenir la section Ax est donnée dans le formulaire du présent
chapitre et comme il n'y a plus de risques de confusion, l'indice x peut être supprimé, ainsi :
M xu devient Mu
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• Section A y
La section A y est déterminée de la même manière pour équilibrer le moment M y , avec les mêmes
conditions sur ∅ y que sur ∅ x dans le cas de la fissuration préjudiciable ou très préjudiciable. Il faut
en outre :
- dans le cas où, parmi les charges appliquées, il y a des charges localisées :
A d M
A y ≥ x ⋅ x (correspondant à M y ≥ x )
3 dy 3
Remarque :
Dans le cas de charges localisées mobiles, les sections Ax et Ay doivent être conservées dans leur
totalité jusqu'aux appuis (BAEL A.8.2,43); voir dispositions sur appuis, paragraphe 2.1,4,2. page
65.
• Écartement maximal des fils (BAEL A 8.2,4,2, A 4.5,33 et A 4.5,34) (fig. 2.3).
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• Armatures d'effort tranchant
- l'effort tranchant maximal par mètre de largeur de dalle Vu vérifie (avec γb = 1 , 5 en général) :
0,07
Vu ≤ d.f c 28 avec d hauteur utile des panneaux de T.S. (unités : MN/m, m, MPa).
γb
Cette dernière condition peut fixer l'épaisseur « h » de la dalle car il faut dans toute la mesure du
possible éviter les armatures d'effort tranchant.
Si ces deux conditions ne sont pas satisfaites, il convient d'appliquer les articles A.5.3,12 (couture
des reprises), A.5.2,3 et A.5.1.2,3 (armatures d'âme) des Règles BAEL.
Ces armatures ne sont pas nécessaires si, pour une charge localisée éloignée des bords de la
dalle :
0,045
Qu ≤ u c hf c 28 (MN, m, MPa)
γb
Si cette inégalité n'est pas satisfaite, on peut tenir compte du ferraillage horizontal, en remplaçant
d
0,045 par (0,05 + 1,5 ρ ) où ρ désigne le pourcentage moyen ( ρ = ρ x ⋅ ρ y ) borné
h
supérieurement à 0,015. Si l'inégalité n'est toujours pas satisfaite, il faut, si c’est possible,
augmenter l’épaisseur de la dalle ou sinon, prévoir des armatures de poinçonnement
calculées et disposées conformément à l'article A.4.5.2,43 des Règles BAEL.
Ces dalles sont calculées à la flexion sur la base des efforts qui s'y développeraient si elles
étaient articulées sur leur contour (BAEL A.8.2,32).
Les moments de flexion maximaux Mx calculés selon les indications du paragraphe 2.1.1 peuvent
être réduits de 15 à 25 % selon les conditions d'encastrement, ce qui conduit à un moment en
travée :
0,85 M x
Mt = à
0,75 M x
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Sauf pour les appuis de rive, les moments d'encastrement sur les grands côtés sont alors
évalués respectivement à 0,40 Mx et 0,50 Mx (voir figure 2.4).
Soit Mw et Me les valeurs absolues prises respectivement en compte pour les moments sur les
appuis de gauche (indice w) et de droite (indice e).
M w + Me
• On doit vérifier que l'on a toujours : Mt + ≥ 1,25 M x
2
• II convient de remarquer que dans le cas d'un appui de rive, réputé articulé (Mw = 0 ou Me = 0) il
faut adopter Mt = M x même dans l'hypothèse où l'on a, sur le premier appui voisin de l’appui de
rive, Me = 0,50 M x , si Mw = 0 (ou M w = 0,50 M x , si Me = 0)
Les valeurs suivantes peuvent être adoptées pour le sens x (fig. 2.4).
Mais pour le sens y, les moments sur appuis atteignent des valeurs du même ordre que sur les
grands côtés (BAEL A.8.2,32) c'est-à-dire que les armatures y sont calculées pour 0,4 Mx, 0,5 Mx etc.
et non pour 0,4 M y, 0,5 M y etc.
En admettant que les conditions d’appui soient les mêmes sur l’ensemble du contour de la dalle,
et en désignant par Ma1, Ma2, Ma3, etc, les moments en rive 1 et sur les appuis intermédiaires 2, 3,
etc. du sens x , on doit retenir pour les moments sur appuis du sens y les valeurs indiquées sur la
figure 2.4 bis.
Rive
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Pour pouvoir adopter 0,30 comme coefficient en rive, il faut que l'appui de rive soit organisé (section
d'armatures supérieures, dispositions constructives assurant la transmission du moment de flexion)
en sorte que cette valeur puisse effectivement être prise en compte. A condition que la section
des armatures supérieures de la dalle équilibre au moins 0,30 Mx, et que ces armatures soient
totalement ancrées dans le mur, la disposition sur appui représentée fig. 2.19 permettrait d'adopter
0,30 comme coefficient en rive. Il n'en est pas de même pour la disposition représentée fig. 2.14,
qui ne permet l'équilibre d'aucun moment en rive (M = 0).
2.1,3. poutres-dalles
Les poutres-dalles sont des dalles présentant deux bords libres, sensiblement parallèles et distants
d'au moins trois fois leur épaisseur (BAEL A.5.2,1 ; voir fig. 2.5).
Pour l'évaluation des moments de flexion, certaines dalles appuyées sur leurs quatre côtés
sont assimilées à des poutres-dalles ; il en est ainsi lorsque :
x
< 0,40 (voir 2.1,1)
y
Les poutres-dalles continues sont calculées par application des dispositions de l'article B.6.2,2
des Règles B.A.E.L. «Méthodes simplifiées de calcul des planchers».Voir, dans le présent chapitre, les
paragraphes 5.3 et 5.4.
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Les combinaisons d'actions sont celles indiquées en 2.1,1,1.
Les moments de flexion sont déterminés en appliquant le formulaire du présent chapitre (5.3).
Dans les travées intermédiaires, les efforts tranchants sont calculés en considérant ces travées
comme indépendantes.
Dans les travées de rive, sur le premier appui voisin de l'appui de rive :
M − Mw
- ou bien on tient compte du terme e (Me, Mw avec leurs signes ; notations, voir fig. 2.52)
- ou bien on majore forfaitairement de 15 % l'effort tranchant de la travée indépendante.
Le principe de cette méthode est rappelé dans le formulaire du présent chapitre, en 5.4. Il
s’agit d’une méthode de continuité simplifiée doit être appliquée chaque fois que l'une
quelconque des conditions de validité de la méthode forfaitaire énoncées ci-dessus n'est pas
remplie.
Dans certaines conditions, les moments sur appuis dus aux seules charges permanentes peuvent
être minorés. (BAEL B.6.2,210).
Quelle que soit la travée considérée, les efforts tranchants sont calculés en prenant en compte le
M − Mw
terme de continuité e (Me, Mw avec leurs signes ; notations, voir fig. 2.52 bis)
La valeur de « h » doit également permettre de satisfaire le cas échéant aux conditions relatives à :
- la résistance à l'incendie,
- l'isolation phonique,
- la sollicitation d'effort tranchant, (BAEL A.5.2),
- l'état-limite de déformation (BAEL A.4.6 - B.6.5.).
• Armatures de flexion
Les dispositions indiquées pour les dalles en 2.1,1,2 sont applicables mais en donnant à «α» dans
les formules la valeur zéro.
Les dispositions sont les mêmes que pour les dalles mais ici, il est recommandé de prévoir un
volume relatif d'armatures d'effort tranchant au moins égal à 0,0001, cette proportion devant être
portée à 0,001 au voisinage des bords libres (sur une zone de largeur h/2 ; BAEL A.5.2,2,
commentaire).
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2.1,4. disposition des treillis soudés
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Pour les panneaux en «chapeau», les aciers
porteurs perpendiculaires au contour d'appui
doivent, à partir du nu de l'appui, avoir une
longueur 1 telle que :
1 ≥ max [λ x; a ]
Ma
λ ≈ 0,05 + 0,30
Mx
avec:
- a longueur d'ancrage (voir chapitre 1 titres
2.3,3 et 2.3,4)
- Ma moment sur appui (voir 2.1,2 page 55 et fig.
2.4 et 2.4 bis)
Dans le cas où la section d'acier sur appui est
réalisée à l'aide de panneaux décalés dépassant
respectivement des longueurs 1 et 2 du nu de
l'appui
- 1 a la valeur précédemment indiquée,
- 2 ≥ max [0,5 1 ; a]
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Lorsqu'il s'agit de panneaux de types différents,
la section des aciers les plus courts ( 2 ) doit
être au plus égale à la moitié de la section
totale nécessaire.
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Il est préférable de choisir si possible une
largeur de cadres permettant d'avoir le
premier fil de répartition à l'extérieur des
cadres, c'est-à-dire, d'adopter la disposition
de la fig. 2.14.
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d) L'appui est un mur en béton armé.
• Appuis intermédiaires
Dans le cas de charges uniformément réparties, lorsque la dalle est armée en chapeaux pour un
Mu
moment d'appui Mu tel que Vu + soit négatif (Vu effort tranchant dans la section du nu d'appui), le
0,9d
panneau inférieur de treillis soudé doit être disposé de manière qu'il y ait au moins une soudure
sur l'appui conformément aux dispositions qui suivent.
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b) L'appui est un mur en maçonnerie
Nota : Les dispositions représentées sur les figures 2.23 à 2.26 sont schématiques ; en pratique, les
longueurs des panneaux doivent satisfaire aux règles données en 2.1,4,1.
Lorsqu'un seul panneau n'est pas suffisant pour assurer la résistance dans le sens porteur, deux
dispositions peuvent être adoptées ; les recouvrements transversaux doivent satisfaire aux règles
données dans le chapitre 1 page 40.
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Disposition A Disposition B
(deux types de panneaux (un seul type de panneau)
de longueurs différentes)
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• Dalles portant dans les deux sens
Deux dispositions peuvent être adoptées ; les règles de recouvrement données dans le chapitre 1, page
40 doivent être respectées.
On suppose que la résistance caractéristique spécifiée du béton est égale à f c28 = 25 MPa
et que les charges sont appliquées plus de 24 h, d'où θ = 1 (voir chapitre 1, titre 2.1,2).
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2.1,5,1. CAS OU LA FISSURATION EST CONSIDÉRÉE COMME PEU PRÉJUDICIABLE
• Actions
µx = 0,0684 µy = 0,432
Mx = pu x 0,0684 x 6,202 = 2,63 pu
M y = 0,432x2,63 p u = 1,136 p u
Panneau de dalle 2
6,90
x =6,90 m y=8,85 m α= = 0,78
8,85
µx = 0,0584 µy = 0,5608 (interpolations linéaires)
Mx = pu x 0,0584 x 6,902 = 2,78 pu
M y = 0,5608 x 2,78 p u = 1,56 p u
Pour déterminer les valeurs des moments sur appuis et en travée nous prendrons les coefficients
suivants (voir fig. 2.4) :
0,30 + 0,50
Vérification : 0,85 + = 1,25 pour la travée 12
2
0,50 + 0,50
de même : 0,75 + = 1,25 pour la travée 23.
2
Moment en travée 12 :
M t1 = 0,85 x 2,63 p u = 2,236 pu
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Moment sur appui 2 ou 3
Ma2= Ma3 = 0,50 x 2,78 pu = 1,39 pu
Moment en travée 23
Mt2 = 0,75 x 2,78 pu = 2,085 pu
Dans le sens « y » il n'y a pas de continuité ; en travée, les valeurs trouvées pour My doivent donc
être conservées sans réduction. Sur appuis, en revanche, on peut s'arranger pour pouvoir
équilibrer un moment égal à 0,5 pu ( > 0,15 Mx, BAEL A.8.2,43). D'où :
La fissuration étant peu préjudiciable, la section des treillis soudés est déterminée par la
sollicitation d'état-limite ultime.
a) Sens x
Nous avons trouvé que le moment ultime maximal est Mt1 (voir ci-dessus).
Avec pu =13,83 x 10-3 MN/m 2 , on a donc :
23,8 × 3,09 × 10 −2
Ax =
0,185
On calculerait de même les sections pour la travée 23 et sur appuis pour les files 1, 2 ou 3.
Tous calculs faits on arrive à :
Remarque :
A l'état-limite ultime, le principe de proportionnalité n'est pas applicable. Si une section A
correspond à un moment M, au moment λ M ne correspond pas une section λ A. Il faut donc
recalculer à chaque fois µu en travée et sur appuis et les coefficients k correspondants avec le
formulaire.
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b) Sens y
1,57 × 10 −2 × 1,5
On calcule µU = = 0,0342
0,18 2 × 0,85 × 25
23,5 × 1,57 × 10 −2
d' où A y = = 2,05 cm 2 / m
0,18
Sur appuis, le calcul donne 0,89 cm2/m ; nous prendrons 1 cm2/m.
2,16 × 10 −2 × 1,5
µU = = 0,047
0,18 2 × 0,85 × 25
d'où k = 23,65
23,65 × 2,16 × 10 −2
Ay = = 2,84 cm 2 / m
0,18
Vérification de la contrainte du béton: au plus grand moment ultime M u = 3,09 x 10 -2 MNm/m
pour lequel on a trouvé A = 3,98 cm2/m correspond un moment de service
p ser 9,8
M ser = Mu = 3,09 ⋅ 10 −2 = 2,19 ⋅ 10 −2 MNm / m
pu 13,83
Pour un panneau ST 45 représentant une section de 4,24 cm2 /m supérieure à 3,98 cm2 /m,
A 4 ,24
l'abaque de la fig. 2.46 donne pour = = 0 ,229 : k b = 9 , 4
d 18 ,5
2,19 ⋅ 10 −2
d'où σ bc = 9,4 = 6 MPa
0,185 2
valeur très inférieure à la limite σ = 0,6fc 28 = 0,6 × 25 = 15 MPa
bc
• Actions
La combinaison d'actions à retenir est celle établie précédemment pour l'état-limite de service en
2.1,5,1.
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En cas de fissuration préjudiciable, le diamètre des fils les plus proches des parois doit être au moins
de 6 mm (voir chapitre 1, titre 2.2,2) ce qui implique de prendre au moins des panneaux ST 20.
• Moments de flexion
Panneau de dalle 1
6,20
x = 6,20 m y = 8,85 m α=
= 0,70
8,85
D'après le formulaire (5.2,1) les valeurs de µx et µy sont les mêmes que pour l’ELU, soit
µx = 0,0684 et µy = 0,432.
Panneau de dalle 2
x = 6,90 m y = 8,85 m
6,90
α= = 0,78
8,85
Nous conservons la même répartition entre moments sur appui et en travée que dans le cas de
la fissuration peu préjudiciable (2.1,5,1) d'où :
Moment en travée 12
Moment en travée 23
Dans le sens « y» il n'y a pas de continuité ; en travée les valeurs trouvées pour My doivent donc être
conservées sans réduction. Sur appuis en revanche on peut adopter un moment égal à 0,5 p
( > 0,15 M x , BAEL A.8.2,43) d'où :
Ma = 0,5 p
pour le panneau de dalle 1 :
Mt = 1,136 p
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Ma = 0,5 p
pour le panneau de dalle 2 :
Mt = 1,56 p
a) Sens x
M ser 2,19 × 10
On calcule 10 3 = = 2,56
d 2x ⋅ σs 0,185 2 × 250
Pour cette valeur l'abaque de la fig. 2.47 du formulaire (ou la formule approchée) donne
A
= 28 d'où A = 28 x 0,185 = 5,18 cm2/m
d
On calculerait de même les sections pour la travée 23 et sur appuis pour les files 1, 2 ou 3. Tous
calculs faits, on arrive à :
- Sur appui file 1 = 1,79 cm2/m
- En travée 12 = 5,18 cm2/m
- Sur appui file 2 ou 3 = 3,18 cm2/m
- En travée 23 = 4,81 cm2/m
b) Sens y
Mser A
On calcule : 10 3 = 1,37 d'où = 15
d 2y ⋅σs d
Mser A
On calcule : 10 3 = 1,88 d'où = 20,5
d 2y ⋅σs d
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c) Choix et disposition des panneaux de treillis soudés (fissuration préjudiciable)
PANNEAUX INFÉRIEURS
Panneaux de dalle 1
Pour le sens x, deux panneaux ST 25 superposés parallèlement fournissent une section totale de 5,14
cm2/m, très voisine de la section requise pour la direction considérée (5,18 cm2/m). En revanche, la
section totale dans le sens perpendiculaire n’est que de 2,56 cm2/m, alors que 2,70 cm2/m sont
nécessaires.
On a ainsi :
La longueur des panneaux plans standards n’étant que de 6 m pour une portée de 6,20 m entre nus
d’appui, pour éviter de prévoir des zones de recouvrement en travée, il sera préférable de recourir soit
à des panneaux plus longs, donc à des panneaux à la demande de 6,60 m de longueur.
Ces panneaux (quatre panneaux et demis de chaque type) seront disposés comme indiqué sur la
figure 2.29.
a a a
a
ST25-6,60 ST25C-4,80 ST25-7,20 ST25C-5.60
(4 1/2) (4 1/2) (4 1/2) (4 1/2)
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Panneau de dalle 2
Une disposition semblable peut être adoptée. Les sections nécessaires sont maintenant dans le sens
2 2
x de 4,81 cm /m et, dans le sens y de 3,69 cm /m, mais cela ne modifie pas le choix des panneaux
de TS qui a été fait pour les panneaux de dalle 1, et l’on conserve donc les panneaux ST 25 /ST 25 C
superposés (5,14 cm2/m > 4,81 cm2/m dans le sens de la petite portée et 3,85 cm2/m > 3,69 cm2/m
dans le sens perpendiculaire).
PANNEAUX SUPÉRIEURS
Au droit de la file 1 (et en rive le long des petits côtés des panneaux de dalle 1 ou 2).
Elle peut être réalisée au moyen de deux panneaux ST 20 superposés perpendiculairement (3,16
cm2/m) mais il est plus commode, pour l’exécution, de les superposer parallèlement, en les
décalant (3,76 cm2/m )
1,39
Côté travée 12 : λ = 0,05 + 0,3 = 0,208
2,63
1 = 0,208 x 6,20 = 1,29 m
1,39
Côté travée 23 : λ = 0,05 + 0,3 = 0,20
2,78
1 = 0,20 x 6,90 =1,38 m
Prenons 1 = 1,40 m ; les panneaux sont coupés à une longueur de 2,25 m. On aura avec la
disposition type figure 2.11 :
2 ST20 L=2,25
2.4m
2 ST20
L=2,25
4 ST20 L= 1,25
2.4m
1,40 1,40
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2.2 DALLES PLEINES SUR APPUIS PONCTUELS
x
Les planchers-champignons correspondent au
cas où les piliers sont munis à leur partie
supérieure de chapiteaux.
a
b
Fig. 2.31
Ces types de planchers portent toujours dans deux directions. Les méthodes de calcul et les
dispositions constructives font l'objet de l'annexe E4 des Règles BAEL.
Les figures 2.32 et 2.33 montrent des solutions possibles pour la disposition des panneaux de
treillis soudés utilisés pour constituer les armatures inférieures et supérieures de tels planchers.
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Fig 2.32
Les panneaux I1 sont posés les premiers, ensuite les panneaux l2 et pour ces derniers, les plus longs
sont posés d'abord.
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Fig 2.33
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