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Principe d’exclusion de Pauli (physicien autrichien 1900-1958, prix Nobel de physique 1945)
Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques (𝒏, 𝓵, 𝒎𝓵 et 𝒎𝑺 ).
Corollaire : une case quantique (𝒏, 𝓵, 𝒎𝓵 fixés) ne peut être occupée que par 2 électrons au maximum ; ces deux
électrons sont alors de spins opposés (ou anti-parallèles) : (+½) et (–½).
Le principe de Pauli est un principe fondateur de la physique quantique auquel aucune configuration électronique ne
peut déroger.
Pour alléger l’écriture des configurations électroniques, on peut remplacer l’ensemble des électrons de cœur par le
symbole chimique du gaz noble possédant ce nombre d’électrons.
Application : Établir la configuration électronique des espèces suivantes 8O et 17Cℓ, et représenter l'organisation des
électrons sous forme de cases quantiques.
Chimie théorique / Chapitre 2 page 2/10
Remarque : le nombre quantique n indique la taille de l’orbitale (une valeur n plus élevée indique une orbitale plus grande).
Ces électrons sont donc les plus éloignés du noyau et, par conséquent, les premiers à être éliminés. Cela explique pourquoi
les électrons 4s sont éliminés avant les électrons 3d. Ainsi, après avoir suivi la règle de Klechkowski pour établir la
configuration électronique, il faudra noter la sous-couche 3d avant la sous-couche 4s.
Établir la configuration électronique d’un atome de fer 26Fe ; représenter l'organisation des électrons sous forme de
cases quantiques et en déduire le nombre d’électrons de valence.
Établir la configuration électronique d’un atome de zinc 30Zn ; représenter l'organisation des électrons sous forme de
cases quantiques et en déduire le nombre d’électrons de valence.
On utilise les coefficients de Slater pour déterminer la constante d’écran et la charge effective.
Ces coefficients sont classés dans un tableau et respectent les règles suivantes :
- Les électrons sont répartis par groupes en associant les électrons (ns) et (np) :
(1s) ; (2s, 2p) ; (3s, 3p) ; (3d) ; (4s, 4p) ; (4d) ; (4f) ; (5s, 5p); (5d) ; (5f) ; …
- Les électrons d’un groupe supérieurs sont sans influence sur ceux d’un groupe inférieur.
Application :
- Calculer la charge effective pour un électron de valence de l’atome de chlore, Z = 17
Configuration
électronique
- tous les éléments chimiques d’une même colonne ont même configuration électronique de valence et appartiennent
à une même famille.
Exemple : les éléments de la deuxième colonne
Numéro atomique Z(Be) = 4 Z(Mg) = 12 𝑍(Ca) = 20 𝑍(Sr) = 38 Z(Ba) = 56
Configuration
électronique
Chimie théorique / Chapitre 2 page 6/10
Blocs s, p, d et f de la
classification périodique
14 colonnes
Les métaux
Règle de Sanderson : un élément est métallique si le nombre d’électrons sur son niveau de 𝑛 le plus élevé est inférieur
ou égal au numéro de sa période (exemples : Ca, Ga, S)
Les métaux représentent environ 75% des éléments de la classification périodique des éléments (les alcalins, les
alcalino-terreux, les métaux de transition, les actinides, les lanthanides, les métaux post-transition)
Ce sont des éléments malléables (possibilité d’obtention de feuillets par laminage, sans casser) et ductiles (possibilité
d’obtenir des fils, sans rompre). Ils sont bons conducteurs d’électricité (leur résistivité est proportionnelle à la
température) et de bons conducteurs thermiques. Ils ont un éclat métallique.
Ces propriétés physiques apparaissent lorsque ces atomes se lient en formant des liaisons métalliques : un réseau de
cations dans une mer d’électrons mis en commun ; les métaux libèrent facilement leurs électrons de valence pour
former des cations.
Les métaux de transition (bloc 𝒅) peuvent également former des liaisons de coordination
conduisant à la formation de complexes. Dans ces composés, le métal est accepteur de doublets
électroniques et le donneur est appelé ligand.
Le caractère métallique des éléments s’estompe lorsque l’on se déplace de la gauche vers la
droite de la classification (la couche externe se complète et la charge du noyau augmente)
Structure octaédrique
de l’ion complexe
Les non-métaux sont des éléments mauvais conducteurs d’électricité et mauvais conducteurs [Ni(H! O)" ]!#.
thermiques (isolants électriques et thermiques). Ils ont tendance à capter des électrons pour
compléter leur couche électronique externe et forment ainsi des anions ou des liaisons
covalentes.
Chimie théorique / Chapitre 2 page 7/10
Rappels −13,6
Hydrogène : 𝐸2 = (eV)
𝑛1
𝑟2 = 𝑛1 . a- avec a- = 52,9 pm (rayon de Bohr)
𝑍1
Ion hydrogénoïde : 𝐸2 = −13,6. (eV)
𝑛1
𝑛1
𝑟2 = .a
𝑍 -
∗1
𝑍2,ℓ
Ion hydrogénoïde : 𝐸2 = −13,6. (eV)
𝑛∗1
𝑛∗1
𝑟2,ℓ = ∗ . a-
𝑍2,ℓ
Chimie théorique / Chapitre 2 page 8/10
Les rayons ioniques des cations et/ou des anions varient, dans le tableau périodique, de la même façon que les rayons
atomiques des atomes correspondants.
Lorsqu’un atome acquiert un ou des électrons pour devenir un anion, la répulsion entre les électrons s’intensifie et la
constante d’écran augmente. Ainsi, le nuage électronique grossit. Le rayon d’un anion est plus grand que celui de
l’atome. Inversement le rayon d’un cation est plus petit que celui de l’atome.
Les cations sont polarisants, ils créent en leur voisinage un champ électrique intense susceptible d’attirer à eux les charges
négatives, leurs rayons ioniques, plus faibles que pour l’atome neutre, diminuent lorsque leur charge augmente.
Les anions sont polarisables, ils vont subir des déformations dans les champs électriques ; leurs rayons ioniques, plus
grands que pour l’atome neutre, augmentent lorsque leur charge croît.
Lorsque deux atomes se lient pour former une molécule, leurs couches électroniques externes
2 × 𝑟)#*!+(,"
s’interpénètrent et la distance entre leurs noyaux devient inférieure à la somme des deux rayons
atomiques. On définit le rayon de covalence d’un élément comme la moitié de la distance entre les noyaux
de deux atomes de cet élément, liés dans la molécule du corps simple correspondant (molécule composée
d’atomes du même élément).
À l’inverse de l’énergie de première ionisation, c’est une grandeur très difficile à mesurer. Lorsqu’un électron arrive dans
un atome, il se place dans un niveau d’énergie négatif, l’énergie d’attachement électronique est donc généralement
négative.
L’affinité électronique (AE > 0) est l’énergie mise en jeu pour retourner de l’ion négatif à l’atome neutre, c’est
exactement l’opposé de l’énergie de premier attachement électronique. Elle constitue alors une convention d’écriture
afin que les tables de données numériques comportent un maximum de valeurs positives.
𝑴% (𝐠) → 𝑴(𝐠) + 𝐞%
Cette valeur est généralement faible, sauf pour les halogènes.
L’affinité électronique croît avec Z dans une même période (les atomes cèdent de plus en plus d'énergie lors de la
capture d'un électron), mais varie très faiblement quand Z augmente dans une colonne.
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4.4- Électronégativité
L’électronégativité (c) est la grandeur sans unité qui caractérise la capacité d’un atome A à attirer le doublet électronique
qui l’associe à un autre atome B. Cette tendance est relative et dépend de la différence d’électronégativité entre les deux
atomes d’une liaison.
Il existe plusieurs échelles permettant d’évaluer la valeur de l’électronégativité d’un élément (Pauling, Mulliken, Allred-
Rochow), l’échelle la plus couramment utilisée par les chimistes est l’échelle de Linus Pauling (chimiste américain 1901-
1994, prix Nobel de chimie 1954 et de la paix 1962).
L’électronégativité est une propriété importante pour étudier le comportement la réactivité des molécules. En effet, une
différence d’électronégativité entre deux atomes d’une liaison covalente entraine la polarisation de la liaison : le doublet
électronique n’est plus réparti de façon symétrique entre les deux atomes.
Le nuage électronique est plus dense autour de l’atome le plus électronégatif : la liaison est polarisée.