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La Chaine Alimentaire

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LE RESEAU TROPHIQUE

REALISE PAR: BOUSSABEH AHMED


ECOLE.SUPERIEUR. D’INGENIEURS DE MEDJAZ BAB
Le reseau trophique:

Contents

1) Étymologie du mot trophique :.................................................................................................2

2) Rappel au synécologie..............................................................................................................3

3) Les relations trophiques :.........................................................................................................3

a. Le niveau trophique des producteurs :..................................................................................3

a. Le niveau trophiques des consommateurs :..........................................................................4

b. Le niveau trophique des décomposeurs :..............................................................................4

4) La chaine alimentaire :.............................................................................................................4

5) Le réseau trophique :................................................................................................................5

a. Définition :............................................................................................................................5

b. La structure des réseaux trophiques......................................................................................5

Caractérisation générale :........................................................................................................5

6) Les pyramides alimentaires :...................................................................................................6

a. La pyramide des nombres :...................................................................................................6

b. La pyramide des biomasses..................................................................................................6

c. La pyramide d’énergie :........................................................................................................7

7) Le flux de matières et de l’Energie :........................................................................................7

a. Le flux de la matière dans un écosystème............................................................................7

b. Le flux de l’énergie dans un écosystème..............................................................................9

8) Example d’un réseau trophique marin :.................................................................................10

a. Le réseau trophique dans les eaux courantes......................................................................10

b. Le réseau trophique dans les eaux calmes..........................................................................11

9) LES ABEILLES, le maillon indispensable des écosystèmes :..............................................12

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Le reseau trophique:

LES FIGURES :

Figure 1: flux de matière dans un écosystème :...............................................................................8


Figure 2 : Flux d’Energie dans un écosystème :..............................................................................9
Figure 3 Pyramides alimentaire dans les eaux courantes :............................................................10
Figure 4 : Reseau trophique dans les eaux courantes :..................................................................10
Figure 5 : Pyramides alimentaire dans l’eau calme.......................................................................11
Figure 6 : Le réseau trophique dans l'eau calme............................................................................11
Figure 7: les abeilles :....................................................................................................................12

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Le reseau trophique:

1) Étymologie du mot trophique :


Du grec ancien τροφικός, trophikós (« nourrissant ») dérivé de τροφή.

2) Rappel au synécologie
La synécologie est la discipline qui étudie les relations des êtres vivants entre-deux, il existe
plusieurs types de relations :

-Prédation : c’est la recherche de nourriture. La prédation est un processus écologique important


et essentiel pour l’équilibre des populations. Elle consiste en une exploitation trophique entre
proie et prédateur .

Symbiose : représente la forme la plus évoluée des associations entre les êtres vivants

Parasitisme: c’est l’utilisation d’un hôte par une espèce pour se nourrir et/ou se reproduire; cela
pourrait être une fixation sur cet hôte ou même une pénétration en son intérieur;

Commensalisme: c’est une association profitant à un seul partenaire « le commensal » alors que
l’autre partenaire est indifférent

3) Les relations trophiques :

Les relations trophiques font référence aux relations alimentaires entre les vivants d'un même
écosystème.

Principalement , on distingues 3 niveaux trophiques ou alimentaire (prodcuteurs –


consommateurs – decomposeurs )

a. Le niveau trophique des producteurs :

Ce niveau est représenté par les végétaux, les algues et le phytoplancton. Ils sont le premier
maillon de la majorité des chaînes alimentaires qui existent sur la planète. Ils captent la lumière
du Soleil et, grâce à la photosynthèse, utilisent cette énergie rayonnante afin de transformer la
matière inorganique (eau, sels minéraux et dioxyde de carbone) en matière organique.

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Le reseau trophique:

Tous les producteurs sont capable de fabriquer eux-mêmes la nourriture dont ils ont besoin pour
vivre. Pour cette raison, on les qualifie d’autotrophes (du grec auto qui signifie seul et trophos,
nutrition). Les autres niveaux trophiques sont plutôt qualifiés d'hétérotrophes puisqu'ils ne
peuvent pas fabriquer eux-mêmes leur nourriture; ils se nourrissent de matière organique déjà
existante. 

a. Le niveau trophiques des consommateurs :


Ce niveau est représenté par tous les organismes vivants qui se nourrissent d'autres
organismes vivants pour survivre. On distingue plusieurs niveaux de consommateurs, qui
peuvent aller jusqu'à trois ou quatre dans certains écosystèmes.

Les herbivores, organismes qui se nourrissent de végétaux, donc des producteurs, sont
des consommateurs de premier ordre ou des consommateurs primaires.

b. Le niveau trophique des décomposeurs :


Ce niveau est représenté par les organismes vivants qui puisent leur énergie de la
décomposition de la matière organique morte (feuilles mortes, bois mort, cadavres
d'animaux, etc.) ou des déchets organiques provenant des organismes vivants
(excréments, restes d'aliments, etc.). Ils transforment la matière organique en matière
inorganique qui est alors disponible pour les producteurs.

4) La chaine alimentaire :
Une chaîne alimentaire est une suite dans laquelle on présente de quoi se nourrit chacun des
êtres vivants d'un écosystème.

Une chaîne alimentaire est une suite d'êtres vivants de différents niveaux trophiques dans
laquelle chacun mange des organismes de niveau trophique inférieur dans le but d'acquérir de
l'énergie. Le premier maillon d'une chaîne est toujours un organisme autotrophe.

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Le reseau trophique:

On peut dire du une chaine alimentaire représente des relations trophiques entre différents
organismes vivants.

5) Le réseau trophique :
a. Définition :
Un réseau trophique est un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un
écosystème et par lesquelles l'énergie et la biomasse circulent (échanges d'éléments tels que le
flux de carbone et d'azote entre les différents niveaux de la chaîne alimentaire, échange de
carbone entre les végétaux autotrophes et les hétérotrophes).

Un réseau alimentaire est formé lorsque sont reliées toutes les chaînes alimentaires d’un
écosystème.

Représentée par des flèches, cela indique le sens de prédation et de relations trophiques entre les
différents niveaux alimentaires.

b. La structure des réseaux trophiques


La structure des réseaux trophiques nous informe sur les relations entre la diversité et la stabilité
des réseaux (nombres des nœuds – nombre des liens trophiques – densité – organisation des liens
trophiques)

On s’intéresse dans la structuration par la caractérisation des réseaux trophiques.

Caractérisation générale :

Les composants trophiques sont composés de plusieurs niveaux trophiques. Il contient tous les
producteurs primaires autotrophe, viennent ensuite les herbivores considères comme les premiers
consommateurs puis les carnivores primaires et secondaires.

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Le reseau trophique:

6) Les pyramides alimentaires :


L’utilisation du modèle de la pyramide est fréquente en écologie. On l’utilise principalement
pour illustrer les cas suivants :
a) la pyramide des nombres ;
b) la pyramide des biomasses ;
c) la pyramide d’énergie.
Chacun de ces modèles présentent des avantages, mais parfois aussi des inconvénients.

a. La pyramide des nombres :

À la base de cette pyramide se trouve habituellement le niveau trophique inférieur de toute


chaîne alimentaire : celui des producteurs (les végétaux) au-dessus duquel s’empilent les niveaux
trophiques supérieurs. Les pyramides des nombres n’ont pas toutes une base plus large que le
sommet. Les pyramides peuvent être inversées (un sommet plus large que la base) ou avoir une
forme particulière . Il reste que, dans chaque cas, la largeur de chacun des niveaux trophiques est
un indicateur du nombre d’organismes appartenant à ces niveaux.

b. La pyramide des biomasses


Les pyramides des biomasses sont utiles pour comparer, en termes de masse totale des
organismes, les niveaux trophiques d’une chaîne alimentaire. Cette considération écologique
tient compte, par exemple, qu’un lièvre s’avère être un meilleur repas qu’une souris pour un
renard affamé !

La forme des pyramides des biomasses est relativement constante : la biomasse décroît au fur et
à mesure que le niveau trophique est plus élevé.

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Le reseau trophique:

c. La pyramide d’énergie :

Un renard affamé n’obtiendra pas la même valeur énergétique pour son repas s’il mange 1 kg de
poulet ou 1 kg de souris. De la même façon, 500 g d’herbes n’a pas la même importance
énergétique que 500 g de viande.

Ni la pyramide des nombres, ni la pyramide des biomasses ne renseignent sur l’aspect


énergétique associé à un aliment bien que cet aspect soit important à considérer dans une chaîne
alimentaire. Il faut alors se tourner vers les pyramides d’énergie pour obtenir une représentation
plus juste.

7) Le flux de matières et de l’Energie :


a. Le flux de la matière dans un écosystème
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

; telle est la loi de la conservation de la masse énoncée par Lavoisier. La matière dans


un écosystème suit aussi cette importante loi.

Example de lièvre d’Amériques :

À titre d'exemple, le lièvre d’Amérique, herbivore, mange le feuillage du sapin baumier. La


matière contenue dans ce feuillage est alors transférée au lièvre. Le lynx du Canada, carnivore
primaire, absorbera aussi la matière lorsqu’il mangera le lièvre d’Amérique. Le loup, carnivore
secondaire, absorbera lui aussi la matière lorsqu’il dévorera le lynx du Canada. Le loup produira
des excréments à partir de cette matière. Ajoutons que les aiguilles du sapin baumier deviendront
des débris en tombant au sol. Les vers de terre transformeront alors ces excréments et ces débris
en éléments minéraux qui pourront être absorbés de nouveau par le sapin baumier. La matière
passe donc sans cesse d’un état à un autre. La matière est toujours en circulation dans un
écosystème. 

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Le reseau trophique:

Figure 1: flux de matière dans un écosystème :

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Le reseau trophique:

b. Le flux de l’énergie dans un écosystème


L’énergie circule aussi dans un écosystème. La lumière du Soleil est la toute première source
d’énergie. Ce sont les organismes autotrophes qui transforment l’énergie lumineuse du Soleil en
énergie chimique par le biais de la photosynthèse. Les consommateurs peuvent alors profiter de
cette énergie. Le lièvre d’Amérique emmagasine l’énergie produite par le sapin baumier lorsqu’il
le consomme. Le lièvre perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et sous forme de
chaleur. Le lynx profite de l’énergie contenue dans le lièvre lorsqu’il le mange. À son tour, le
lynx perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et de chaleur. Le transfert d’énergie
se poursuit ainsi de suite.

Figure 2 : Flux d’Energie dans un écosystème :

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Le reseau trophique:

8) Example d’un réseau trophique marin :

A titre d’Example, on va identifier l’impact d’une caractéristique du biotope sur les réseaux
trophiques et réseau alimentaire comme la suite :

a. Le réseau trophique dans les eaux courantes 

Figure 3 Pyramides alimentaire dans les eaux courantes :

Figure 4 : Reseau trophique dans les eaux courantes :

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Le reseau trophique:

b. Le réseau trophique dans les eaux calmes :

Figure 5 : Pyramides alimentaire dans l’eau calme

Figure 6 : Le réseau trophique dans l'eau calme

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Le reseau trophique:

9) LES ABEILLES, le maillon indispensable des écosystèmes :

Figure 7: les abeilles :

Le rôle des abeilles est de butiner les fleurs et de ramener le pollen à la ruche pour ensuite en
faire du nectar, du miel et de la cire. Les vents, les abeilles et d’autres insectes assurent la
pollinisation des fleurs. La pollinisation : c’est le processus de reproduction des fleurs. Cette
reproduction se fait par le transport du pollen (poudre jaune produit par les étamines) vers le
carpelle (organe femelle de la fleur).

La biodiversité est assurée par le maintien de tous les éléments de la chaîne alimentaire.

Nous avons été sensibilisés au rôle des abeilles dans l’écosystème. En effet, elles favorisent la
pollinisation des plantes sauvages et cultivées et elles sont sensibles aux traitements
phytosanitaires. Depuis quelques années le sort des abeilles est devenu inquiétant : leur taux de
surmortalité atteint 30 à 35 %, taux anormalement élevé qui atteint dans certains cas 50 % de
pertes hivernales. Sur le banc des accusés : multiplication des substances chimiques dans
l’environnement, présence de parasites, effets désastreux des monocultures, ravages du frelon
asiatique, impact du changement climatique…

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Le reseau trophique:

Bibliographie :
Trophique : définition de « trophique » | La langue française (lalanguefrancaise.com)

Les relations trophiques et le flux de matière | Alloprof

Réseau trophique — Wikipédia (wikipedia.org)

Pourquoi faut-il sauver les abeilles ? | Techniques de l'Ingénieur (techniques-ingenieur.fr)

Le cours de Professeur Mohamed ELIMAM -

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