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    David Hume. Traité de La Nature Humaine. Livre 1 L - Entendement

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    Le document présente les idées de David Hume sur l'identité personnelle. Hume soutient que le moi n'existe pas et n'est qu'une illusion, car tout ce qui peut être perçu est le flux et le changement constant des perceptions. L'identité personnelle ne peut donc pas être saisie de manière stable.

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    David Hume. Traité de la nature humaine. Livre 1 l_entendement

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    Commentaire d’un extrait de David HUME 

    :
    Traité de la nature humaine, livre I, Partie 4,
    Section VI, trad. Leroy, Aubier, pp.343-344
    A. Introduction
    David Hume[] :

    - un des plus importants penseurs des Lumières (7 mai 1711[N 2] - 25 août 1776)

    - écossais

    - Fondateur de l'empirisme moderne, l'un des plus radicaux par son scepticisme, il s'opposa
    tout particulièrement à Descartes et aux philosophies considérant l'esprit humain d'un point
    de vue théologico-métaphysique, l’homme comme une chose pensante «res cogitans»
    (Discours de la méthode)

    Empirisme : ensemble de théories qui font de l'expérience sensible l'origine de toute connaissance
    valide et de tout plaisir esthétique[] ≠ Innéisme + rationalisme apprioriste (connaissances, idées ou
    principes à priori ≠ a posteriori KANT)

    Sceptique : tout ce qui est au-delà de ce qui est réellement n’existe pas ≠ dogmatique

    Traité de la nature humaine - A Treatise of Human Nature

    - essai en trois volumes dont les 2 premiers sont parus en 1739 et le 3ème en 1740

    - Premier ouvrage de David Hume, consacré au raisonnement et à la connaissance, aux


    sentiments, aux émotions et aux fondements de la morale

     Livre I : l’entendement

    Extrait :

    - Objet / Sujet : Le « moi », l’identité personnelle (l.1)


    - Enjeu : montrer que le « moi » n’existe pas (enjeu de la connaissance)
     contre la définition du moi de DESCARTES et des « métaphysiciens » (l.15) : montre que
    la perception et les sens permettent de saisir le moi et une idée innée à l’origine de tout
    - Problème : Existe-t-il un moi ? Si oui, peut-on le saisir ? (l.1)
    - Thèse : Non > dans la continuité de PASCAL mais pas d’enjeu morale ou théologique
    - Plan

    I. Critique
    a) définition de l’identité d’après Hume (l. 1 à 5)
    b) démontre que le moi n’existe pas (l. 6 à 11)
    c) réfute implicitement la thèse contraire.
    II. Thèse
    a) Le mouvement
    b) Le Temps
    B. Développement
    I. Thèse
    Perception : contenu mental, de notre esprit qui est le plus général ; faculté d'abstraction qui relie
    l’action ou la pensée à son environnement par l'intermédiaire des sens et des idéologies
    individuelles

    a) Définition de l’identité
    Enumération/Succession d’antithèses : ce qu’il entend par perception

    - Sensations : Chaud/froid Lumière/ombre


    - Sentiments : Amour/Haine
    - Affects : Douleur/Plaisirs

    Observation méthodique de lui-même : introspection de HUME dans son « moi », réflexion du


    « moi »

    Problème : quand il essaie de connaitre l’ensemble de son être, il n’arrive qu’à une perception

     insiste sur le fait que malgré son introspection poussée à son maximum, ces sensations
    sont plongées au plus profond de sa conscience, autrement dit que rien n’est atteignable
    en dessous de la perception

    b) Le « Moi » n’existe pas


    2ème phrase  : Perception = unique moyen par lequel on peut se connaitre Mais Moi = perception

    3ème phrase  :

    - Exemple : Arguments par contraposé (A>B ; non A > non B)


    mort = sommeil tranquille (sans rêve) > plus de (corps>) perception > plus conscient de soi >
    « moi » n’existe plus (je = rien)
     perception > conscience d’un « moi » = impression de la perception > existence =
    illusion
    - Reprise des antithèses de départ : 
    Penser :
    Sentir (chaud/froid, douleur/plaisir) : sensation procurée par le toucher
    Voir (lumière/ombre) : se procurer une image visible par la médiation des yeux
     Statut particulier de la vu
    Aimer/haïr (amour/haine) : sentiment envers les autres

    c) Thèse et antithèse
    4ème phrase  : Perceptions = individuelles > Pensées différentes sur un sujet > Non compréhension

    5ème phrase  :

    - Perception = individuelle > vérités = individuelles : Accepte que d’autres thèses puissent
    être vraies mais qu’il n’en a pas la perception individuelle
     Si elles sont vraies, c’est grâce à la vérité de sa thèse (perception)

    6ème phrase  : Thèse

    - Discontinuité/fragmentation/pluriel/complex de la partie visible du moi > Changement


    perpétuel
    - Perception > Identité
    II. Le mouvement à l’intérieur du moi

    a) Le mouvement
    1ère phrase  :

    - Homme dans un mouvement ou en mouvement : Succession incessante d’images de


    perceptions (comparaison à un film d’images) sans unité > mouvement perpétuel
    (flux/mouvement, collection/faisceau)
    - Bund theory (théorie du faisceau) : on associe ces perceptions sous un faisceau, on les lie
    entre-elles pour créer quelque chose d’homogène et de compréhensible mais on ne peut pas
    savoir si cette unité existe, seules les perceptions sont certaines
     Impossibilité d’un « moi »/identité unique > Moi = complexe, pluriel, en constante
    évolution (changement) et discontinue dans le temps

    2ème phrase  : Exemple

    - Yeux (=sens particulier - voir I.) en mouvement > perception en mouvement


     changement d’état du moyen de médiation > changement de perception du
    monde/moi

    3ème phrase  :

    - Notion du temps (reprise d’Aristote): immobilité s'applique seulement : à la même chose, du


    même point de vue, en même temps
     Vu que le temps s’écoule continuellement > les choses ne sont que rarement immobile
    - Pensée : constitué de beaucoup d’élément (sens + facultés) > tout en mouvement perpétuel
    > Pensée toujours en mouvement (= la chose qui est le plus en mouvement)

    b) Le Temps
    4ème phrase  : Métaphore du théâtre 

    - Conditions + Situations > Perception différentes > en mouvement (entrent et quittent la


    scène, qui peuvent s’associer,…) : Analogie avec un film d’image

    5ème phrase  : Conclusion

    - A un instant T : Infinités d’images de perceptions > Moi pluriel


    - Dans le temps : plusieurs images de moi > pas un unique moi 

    Conclusion : On ne peut pas se connaitre car mouvement perpétuel


     L’identité n’existe pas, c’est la perception

    Moi=

    - Complexe ≠ simple
    - Discontinu ≠ continu
    - Pluriel ≠ identique

    Problème : on ne comprend pas la stabilité et l’intuition qu’on a de nous-même

    KANT :

    - il y a bien quelque chose d’unique et de continu = activité de mise en forme de l’extérieur


    - loi de causalité = loi imposé par l’esprit
    - Moi = activité de mise en forme

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