Analyse2011 Clitoris Plaisir Feminin
Analyse2011 Clitoris Plaisir Feminin
Analyse2011 Clitoris Plaisir Feminin
– FPS – 2011
Cachez ce clitoris… :
le plaisir féminin, tabou de société ?
(2011)
Julie Gillet
Secrétariat général FPS
[email protected]
02/515.17.67
Ainsi, alors que les médecins pratiquent des transplantations cardiaques depuis 1967, que des
centaines de bébés éprouvettes naissent chaque jour depuis 1978, qu’une femme peut
aujourd’hui rêver devenir mère jusqu’à 60 ans 1… Voici à peine treize ans (1998) qu’une équipe de
chercheurs, menée par Helen O’Connell, professeur d’urologie à Melbourne, s’est attelée à
donner une définition exacte du clitoris. Soit deux ans après l’apparition sur les marchés
américains de la célèbre petite pilule bleue ! Alors que le fonctionnement du sexe masculin n’a
quasiment plus de secret pour les scientifiques, que l’on peut réparer, allonger, épaissir le sexe
de l’homme à l’envi, la sexualité féminine reste méconnue, écrasée sous le poids d’une chape
coulée dans le plomb de l’éducation, de la culture et de la religion.
1
En 2008, une Indienne a donné naissance à des jumeaux à l’âge de 70 ans.
« clitoris » apparait dans un article scientifique au cours des cinq années précédentes : elle le
trouve une soixantaine de fois, alors que le terme « pénis » apparait trente fois plus2. Nous
refaisons cette expérience en 2011 : 344 résultats pour « clitoris »… 5243 pour « pénis ».
Plus largement, regardons autour de nous. Combien de films, de séries, de publicités où la partie
de jambes en l’air ne se résume pas à une pénétration vaginale ? Combien de manuels
d’éducation sexuelle expliquant ce qu’est le clitoris, son utilité et son fonctionnement 3 ? Combien
de magazines où sont vantés les mérites du cunnilingus plutôt que ceux des dix-huit nouvelles-
positions-pour-rendre-fou-son-homme ? Ainsi, comme l’explique Damien Mascret, sexologue :
« En 2007, tous les adolescents savent ce qu’est la sodomie, mais beaucoup d’entre eux ne
peuvent pas situer le clitoris. Cantonné aux préliminaires, ce petit centimètre carré aux milliers de
ramifications joue les seconds rôles : simple mise en bouche, quand il n’est pas excisé, destiné à
provoquer une lubrification vaginale suffisante pour passer aux choses sérieuses. Bien sûr, il n’en
est pas systématiquement ainsi. Mais dans notre imaginaire, notre culture, nos représentations
artistiques, la relation sexuelle est une pénétration. Or, le clitoris ne se pénètre pas »4.
Pourtant, cantonner les femmes à jouir lors d’une pénétration est globalement voué à l’échec. Ce
qu’ont prouvé de nombreuses recherches ces dernières années, et notamment celle 5 d’Elisa
Brune, selon laquelle seules 25% des femmes parviennent à l’orgasme lors de chaque rapport
sexuel. Sans vouloir diffuser l’idée que l’orgasme est indispensable, si l’on compare ces réponses
avec celles des hommes, qui atteignent l’orgasme dans 90% des rapports sexuels, on voit qu’un
monde sépare l’expérience orgasmique féminine de l’expérience masculine. « La libération
sexuelle a libéré les mœurs, pas le plaisir », résume Elisa Brune. « L’accès à la sexualité n’est
plus un problème, comme il a pu l’être pour nos mères et nos grand-mères, mais l’accès à
l’orgasme reste assez difficile, objet de questions et de malentendus avec les partenaires. Le
problème, c’est de croire que ça vient tout seul, alors que justement non, c’est beaucoup moins
évident que chez les hommes. Chez eux, l’éjaculation est absolument nécessaire pour la
reproduction et a été sélectionnée de façon efficace au fil des générations. Ce n’est pas le cas
chez les femmes : le plaisir n’est pas « nécessaire » et pas automatiquement accessible, puisque
beaucoup de femmes ne connaissent pas leur anatomie, n’ont jamais mis une main et un œil
devant leurs organes génitaux. Elles peuvent passer à côté sans aucun problème »6.
2
Natalie Angier, « Femme ! De la biologie à la psychologie, la féminité dans tous ses états », éditions Robert Laffont,
Pocket, 2000.
3
Le mot «clitoris» n’apparaît même pas dans le Petit Larousse Junior, contrairement aux mots «pénis» ou «testicules».
4
Damien Mascret et Maïa Mazaurette, « La revanche du clitoris », éditions La Musardine, Paris, 2008.
5
Elisa Brune, « Le secret des femmes, voyage au cœur du plaisir et de la jouissance », éditions Odile Jacob, 2010.
6
http://osezlefeminismebelgique.wordpress.com/2011/06/20/la-liberation-sexuelle-na-libere-que-les-moeurs-pas-le-
plaisir/
Oublié par la médecine, peu présent les médias, le clitoris, qui ne « sert » qu'à l'orgasme et au
plaisir féminin – et non à la sacro-sainte reproduction –, souffre d’un véritable rejet culturel et
scientifique. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Au 5 e siècle av J.-C., le père de la
médecine, Hippocrate, pensait que les femmes devaient avoir un orgasme pour faire des enfants.
La jouissance féminine étant donc liée de près avec la procréation – la morale est sauve ! –, les
hommes sont encouragés à trouver les moyens de donner du plaisir à leur partenaire. Cette
théorie perdure jusqu’au Moyen-âge, où, malgré la profonde méfiance de l’église face à la
sexualité féminine, les médecins proposent des traitements inattendus pour améliorer la fertilité,
comme « enduire d’huile parfumée un doigt et frotter le bouton d’amour dans un mouvement
circulaire ». Au 12ème siècle, des auteurs comme Boccace parlent d’ailleurs d'un appétit des
femmes pour le sexe bien supérieur à celui des hommes. Au 16ème siècle, deux anatomistes
italiens réputés, Renaldo Columbo et Gabriel Fallope, se disputent même la « découverte » du
clitoris.
Mais l’église et sa morale veillent au grain, troublant à maintes reprises l’objectivité des savants :
dans la tradition chrétienne, les plaisirs de la chair sentent le soufre et les femmes y sont
particulièrement disposées. « La nature a déposé dans leurs parties intimes une bête, ou un
organe que les hommes ne possèdent pas », estime l'auteur et médecin de la Renaissance
Rabelais. « Ainsi, à l'époque de la chasse aux sorcières, un grand clitoris est souvent pris pour la
marque du diable. Et si la science balaie bêtes et démons, c'est pour les remplacer par maladies
et déviances : au 19e siècle, le lesbianisme et la nymphomanie sont considérés ainsi. Quant à la
masturbation, elle provoque jaunisse, cécité, voire mort prématurée. Les médecins sont
persuadés que l'excitation sexuelle détruit l'équilibre mental des femmes. Soucieux de trouver
une origine à ces maux, ils jettent le blâme sur le clitoris. En 1865, le Dr Bakerbrown, président
de la British Medical Society, soupçonne le clitoris d'être responsable de l'hystérie, de l'épilepsie
et d'autres formes de folie. Le traitement qu'il préconise est redoutablement efficace : l’ablation
du clitoris pour soulager la « nervosité ». Contesté par ses pairs, il démissionne, mais ses
méthodes perdurent et des centaines de femmes sont ainsi mutilées jusqu'en 1920 »7.
A la fin du 19e siècle, Van Beneden et Hertwig dévoilent les réels mécanismes de la reproduction.
Le clitoris, déclaré inutile en termes de fertilité, n’intéresse plus personne. Quelques années plus
tard, Freud donne le coup de grâce en déclarant l’orgasme clitoridien « infantile », les « vraies »
7
«Le clitoris, ce cher inconnu», un documentaire de Michèle Dominici, réalisé par Variety Moszynski et Stephen Firmin,
produit par Tamsin Moufflet (2003).
femmes, les femmes adultes et matures, devant « transférer » leur plaisir afin de jouir lors de la
pénétration. Une théorie à l’origine de ce que des chercheurs vont appeler «l’excision culturelle»,
soit « une vision de la sexualité des femmes reposant sur la négation de leur appareil génital,
étudiée en creux et dépendante de la gent masculine »8. Une analyse misogyne de la sexualité
qui va considérablement marquer la pensée médicale et la recherche scientifique tout au long du
20ème siècle.
Cette petite phrase est lourde de conséquences puisqu’elle vient contredire des siècles de
naturalisation où le rapport hétérosexuel est la norme et le mode exclusif d’accession à
l’orgasme. « La société patriarcale qui repose sur la complémentarité des femmes et des hommes
en prend un coup : non contentes de disposer librement de leur corps, les femmes possèdent
une autonomie sexuelle et une activité sexuelle à part entière. Cette possibilité d’une accession à
l’orgasme en dehors de la relation aux hommes est sacrément dérangeante : les femmes
deviennent les égales des hommes, peuvent partir et revenir, voire même choisir d’avoir une
sexualité seule ou avec une autre femme. Un bouleversement qui ne peut se faire en douceur et
sans résistances »10.
Il faudra encore attendre la fin des années 90 pour que des scientifiques se penchent sur le
sujet. En 1998, le docteur Helen O’Connell, constatant que les schémas du clitoris existants sont
8
http://www.osezleclito.fr/pourquoi-le-clitoris-fait-il-peur
9
Ibid.
10
Ibid.
En 2011, avec Pierre Foldès, chirurgien spécialiste de la réparation des mutilations sexuelles, elle
dénonce dans un livre, « Qui a peur du point G ? Le plaisir féminin, une angoisse masculine », la
pauvreté de la médecine sexuelle féminine et l’indifférence, voire le mépris, qui frappe l’organe
du plaisir féminin. « Franchement, le coït, c’est pas la greffe cardiaque », tempête-t-elle. « C’est
plutôt facile d’aller voir ce qu’il se passe durant un coït. Mais la sexualité des femmes demeure le
continent noir de la médecine, personne ne veut s’y aventurer ou financer des recherches sur le
sujet. Comment expliquer cette frilosité ? Par le poids des interdits religieux et sociétaux, hérités
d’une culture judéo-chrétienne toujours prompte à contrôler le corps des femmes, et la
persistance des stéréotypes sexistes autour de la sexualité et la jouissance féminine ».
3. Du mépris à la haine
Comme l’indique très justement le Dr. Pierre Foldès, « on ne peut aborder le plaisir féminin sans
regarder en face les atrocités qui sont commises à son encontre »11, que ce soit au nom de la
bienséance, de la tradition, de la religion ou de la politique. « Depuis vingt-sept siècles, et encore
11
Odile Buisson et Pierre Foldès, « Qui a peur du point G ? Le plaisir féminin, une angoisse masculine », éditions Jean-
Claude Gawesewitch, Paris, 2011.
aujourd’hui dans plus de soixante-quatre pays, on mutile le sexe des femmes », continue-t-il.
« Ici, le crime sera commis sur des bébés, avec le plus souvent l’assistance des parents et
l’acceptation implicite d’une mortalité immédiate qui peut monter à quinze pour cent. Ailleurs,
c’est plus tard, au hasard des traditions, et jusqu’à l’âge adulte, en s’y reprenant à deux fois si
nécessaire. (…) Il existe théoriquement trois types d’excision, selon la classification de
l’Organisation mondiale de la santé : la sunna, ou ablation du capuchon clitoridien, improprement
appelée circoncision, le type deux, avec section plus ou moins avancée du gland clitoridien, le
type trois, avec infibulation, sacrifice labial et fermeture vulvaire. En fait, ce classement n’a que
peu d’importance, car les dégâts neurosensoriels et les séquelles psychologiques n’ont pas de
parallélisme anatomo-clinique : de très petites coupures peuvent anéantir définitivement toute
vie sexuelle chez la victime ».
Selon l’OMS, plus de 165 millions de femmes à travers le monde vivent avec des organes
génitaux externes altérés, coupés, parfois recousus, cautérisés, souffrant toute leur vie de
complications gynécologiques (hémorragies, douleurs, incontinence, infertilité, etc.), physiques et
psychologiques. L’excision (ou mutilation génitale féminine) est pratiquée dans vingt-huit états
africains, du Sénégal à la Corne de l’Afrique – dans certains pays d’Afrique, plus de 90% des
femmes entre 15 et 49 ans ont été excisées –, mais aussi en Asie, chez certaines ethnies
malaises, indonésiennes et papoues, et au Moyen-Orient. La pratique se retrouve en Australie, en
Nouvelle-Zélande, au Canada et en Europe, où elle est même en expansion avec près de 30 000
nouveau cas annuels en France. En Belgique, selon une enquête du SPF Santé publique12, 6260
femmes sont très probablement excisées et 1975 risquent de l'être. Une pratique qui traverse les
appartenances religieuses, l’habitat, les couches sociales et les âges, « sans doute parce qu’elle
concerne le statut du corps féminin et la façon dont celui-ci est considéré comme acceptable ou
non, honorable ou non, aux yeux de la société »13.
« L'excision, tout comme l'infibulation, est pratiquée par des animistes, des catholiques, des
coptes, des juifs, des musulmans, des protestants », souligne la sociologue Isabelle Gillette, tout
en précisant que, pour autant, aucune religion, ni même l'Islam, contrairement à certaines
croyances, n'a jamais imposé l'excision dans ses lois14. En dehors de ces raisons religieuses
évoquées, des motifs identitaires et culturels sont majoritairement donnés. On ne peut cependant
oublier le fort impact de la domination masculine et patriarcale dans la perpétuation de ces
pratiques. Nombre d'hommes des sociétés concernées refuseraient, en effet, de se marier à une
12
http://www.health.belgium.be/eportal/Myhealth/socialissues/excision/19065009
13
« Mutilations génitales féminines. Guide à l’usage des professions concernées », par le SPF Santé publique, Sécurité de
la Chaîne alimentaire et Environnement, 2011. Consultable sur : www.health.belgium.be/filestore/19069611_FR/null
14
http://pagesperso-orange.fr/%20..associationgams/pages/perpetu.html#1.2.
femme non excisée, même si, disent-ils, « l'excision est une affaire de femmes, et que ce sont
elles qui décident ».
Aujourd’hui, les femmes majeures qui le souhaitent peuvent recourir à des techniques
chirurgicales à visée réparatrice, notamment en France15, où cette intervention est remboursée
par la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM). En Belgique, il n’existe actuellement pas de
nomenclature permettant un remboursement par l’INAMI pour la reconstruction clitoridienne.
« Un avis du Conseil Supérieur de la Santé a été soumis à la Ministre des Affaires sociales et de la
Santé publique le 5 Août 2009. Le Conseil préconise le remboursement d’une prise en charge
pluridisciplinaire, avant et après l’intervention, car la chirurgie ne peut réparer les séquelles
psychologiques des mutilations génitales féminines et qu’un accompagnement global est
nécessaire. En attendant le remboursement de l’INAMI - RIZIV, les femmes qui souhaiteraient se
faire opérer en France doivent soumettre une demande au médecin conseil de la mutuelle à
laquelle elles sont affiliées. Cette demande sera soumise au Conseil des médecins », explique le
SPF Santé Publique.
4. Qui voudrait d'un fusil à un coup alors qu’il possède une mitraillette ?16
Nous l’avons vu dans cette analyse, les connaissances sur le clitoris, organe tabou par excellence,
n’ont cessé, depuis Hippocrate, d’être rassemblées puis dispersées à nouveau sous la pression de
la norme sociale et de l’église, puis de la psychanalyse. L’analyse de genre nous montre que c’est
l’oppression masculine qui a détourné tout intérêt pour le plaisir des femmes. Aujourd’hui, malgré
les réticences, les peurs, les tabous, les fausse pudeurs, les retards, … les choses évoluent peu à
peu. Il faut en parler ! Afin, entre autres, d’encourager la recherche scientifique et de libérer la
parole des femmes sur le sujet.
Il ne s’agit pas ici de revendiquer l’orgasme à tout prix, la course à la performance. Mais
simplement d’inciter les femmes à prendre leur sexualité en main, à affirmer leurs choix et leurs
désirs. A oser dire « non », dire « stop », dire « c’est ça que je veux », dire « pas comme ça »,
dire « encore » sans être jugées, méprisées, incomprises ou ignorées. Et, comme le rappelle
Odile Buisson17 : « J’entends souvent dire : il n’y a pas de femmes qui ne jouissent pas, il n’y a
que de mauvais amants. C’est monsieur de Mon Phallus : mon phallus peut tout, comme ma paie
15
A ce propos, lire « Les solutions chirurgicales pour les femmes excisées », une analyse des FPS, 2009. Consultable sur :
http://www.femmesprevoyantes.be/SiteCollectionDocuments/analyses/fpsexcision.pdf
16
Extrait des « Monologues du Vagin », d'Eve Ensler.
17
Voir le compte-rendu de la soirée-débat “Cachez ce clitoris…: le plaisir féminin, tabou de société ?” sur
http://www.femmesprevoyantes.be/SiteCollectionDocuments/Compte-rendu.pdf
peut tout, ma paie peut t’acheter, mon sexe peut te faire jouir. C’est comme si nous n’avions
rien. Or, nous sommes très bien outillées pour jouir, nous avons ce qu’il faut ! Les hommes se
font du mal à eux-mêmes en voulant endosser l’entière responsabilité de l’orgasme féminin. C’est
quelque chose qui doit se faire dans le partage ». Nous pensons qu’une meilleure connaissance
de la sexualité féminine permettra à terme plus d’égalité entre les hommes et les femmes.
Parler du clitoris, c’est remettre en cause une certaine vision de la femme soumise aux désirs des
hommes. C’est lutter contre des stéréotypes néfastes à l’épanouissement des individus, hommes
et femmes. C’est permettre aux femmes de reprendre possession de leur corps, de leurs envies,
de leurs désirs, loin des clichés et des tabous qui leur sont imposés depuis la nuit des temps par
les religions, les prétendues traditions ou la morale bien-pensante. Comme « Osez le
Féminisme ! », nous pensons que « les sexualités des femmes sont multiples, se vivent
indépendamment de la reproduction et ne sont pas forcément complémentaires du sexe
masculin ». Le clitoris est un sujet de société : le fait qu’on l’oublie, le nie ou le mutile a des
conséquences importantes sur nos vies.
Quelques livres :
Gérard Leleu, La caresse de Vénus : les rêves secrets du clitoris , Paris, éditions Leduc.S,
2005.
Maïa Mazaurette et Damien Mascret, La Revanche du clitoris, La Musardine, 2008.
Rosemonde Pujol, Un petit bout de bonheur : Petit manuel de clitologie , Paris, éditions
Jean-Claude Gawsewitch, 2007.
Elisa Brune, Le secret des femmes. Voyage au cœur du plaisir et de la jouissance , Paris,
éditions Odile Jacob, 2010.
Odile Buisson, Qui a peur du point G ? Le plaisir féminin, une angoisse masculine, Paris,
éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2011.
Un film :
Un site Internet :
www.osezleclito.fr