ISO 26000 - Responsabilité Sociétale - Comprendre, Déployer Et Evaluer
ISO 26000 - Responsabilité Sociétale - Comprendre, Déployer Et Evaluer
ISO 26000 - Responsabilité Sociétale - Comprendre, Déployer Et Evaluer
© AFNOR 2010
Couverture : création AFNOR Éditions – Crédit photo © 2010 Fotolia
ISBN 978-2-12-465278-5
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strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collec-
tive et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique
ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (loi du 1er juillet 1992,
art. L 122-4 et L 122-5, et Code pénal, art. 425).
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93571 La Plaine – Saint-Denis Cedex
Tél. : +33 (0)1 41 62 80 00 – www.afnor.org
3 Construction du consensus............................................................. 35
3.1 Les attentes des différentes parties prenantes .......................... 35
3.1.1 Les représentants des consommateurs ........................ 35
3.1.2 Les organisations non gouvernementales (ONG) ....... 35
3.1.3 Les représentants des travailleurs ................................ 36
3.1.4 Les représentants des gouvernements ......................... 36
3.1.5 Les représentants de l’industrie................................... 37
3.1.6 Les représentants des services de support ................... 37
3.2 Les différentes approches de la RS ......................................... 37
3.3 Les grandes évolutions du texte et les thèmes
de négociation.......................................................................... 39
3.3.1 Un texte général ou un texte pour chaque type
d’organisation ? ........................................................... 39
3.3.2 Des lignes directrices non contraignantes
mais un socle minimum à respecter ............................ 39
3.3.3 Le périmètre de responsabilité .................................... 41
3.3.4 La place de l’économie dans la norme ........................ 42
3.3.5 La nature du lien entre philanthropie
et responsabilité sociétale............................................ 43
3.3.6 La reconnaissance des « normes internationales
de comportement » ...................................................... 44
3.3.7 La place de la gouvernance dans l’ISO 26000 ............ 46
3.3.8 La Chine, les États-Unis, l’Inde, le Mexique
et la crainte du protectionnisme .................................. 46
5 Introduction ..................................................................................... 73
Émilie BRUN est chef de projet ISO 26000 au sein d’AFNOR Normalisation.
Elle a assuré le secrétariat de la commission AFNOR DDRS en charge de
l’ISO 26000 depuis sa création en 2005. À ce titre, elle a également accompagné
la mise en place des plateformes d’échanges régionales ainsi que des groupes
de travail dédiés à l’élaboration de documents français pour accompagner la
mise en œuvre de l’ISO 26000.
Elle a participé au groupe de travail international sur la négociation de
l’ISO 26000, et assure le secrétariat d’un des groupes de rédaction dédié aux
questions centrales de l’ISO 26000. Elle a également assuré le secrétariat du
groupe de réflexion francophone et notamment œuvré aux traductions succes-
sives de l’ISO 26000.
Jean-Louis CORTOT est délégué régional adjoint d’AFNOR en Île-de-
France et formateur AFNOR Compétences. Après une expérience d’ingénieur
d’affaires international dans l’industrie frigorifique, de secrétaire de comités
techniques ISO puis de direction d’établissement à Nancy, il pilote depuis
2004 l’accompagnement de PME vers le développement durable. Il anime la
communauté virtuelle francophone Qualiléo et des groupes d’échanges sur
l’ISO 26000. Ingénieur centralien, il est membre du réseau « Centrale Éthique »
et du Conseil scientifique de l’Université Paris XIII.
Karen DELCHET-COCHET est docteur en sciences de l’environnement de
l’École des Mines de Saint-Étienne, spécialiste des questions de RSE. Elle a
travaillé pendant plusieurs années au sein du Groupe AFNOR où elle était en
charge du développement de méthodologies de diagnostic (diagnostic SD21000)
puis d’évaluation tierce partie (AFAQ1000NR puis AFAQ26000) sur les questions
de RSE. Elle est actuellement enseignant-chercheur à l’ISC Paris, School of
Management, en charge d’un MBA « Management opérationnel de la Performance
durable » et responsable du Développement durable pour l’institution.
Olivier GRAFFIN est coordonnateur développement durable du Groupe AFNOR.
Il a exercé pendant dix ans la fonction de consultant et formateur au sein d’AFNOR
Compétences. Dans ce cadre, depuis 2003, il a réalisé de nombreuses missions
d’accompagnement d’entreprises dans leur démarche de responsabilité sociétale et
a notamment piloté les opérations collectives qui ont contribué au déploiement du
guide SD21000 auprès de plus de 200 entreprises de toutes tailles. Également chef
de produits formation/conseil en développement durable et responsabilité sociétale,
il a participé à la conception de formations, de méthodes et d’outils opérationnels
au service de la mise en œuvre de la RS. Il est membre de la commission miroir
en France chargée de l’élaboration de la norme internationale ISO 26000 et est
également évaluateur AFAQ1000NR/AFAQ26000.
En réalisant une synthèse des visions existantes, l’ISO 26000 porte une même
compréhension de la responsabilité sociétale au niveau mondial. Elle guide les
organisations en structurant et systématisant l’appréhension de la responsabilité
de chacun. Cette nouvelle norme fondamentale ne doit pas être vécue comme
une révolution mais plutôt comme étant porteuse avant tout d’une logique de
cohérence d’ensemble des actions. Elle traduit et formalise une sorte de bon
sens collectif, en présentant les attentes de la société.
Les lignes directrices de l’ISO 26000 montrent la voie, il appartient ensuite à
chaque organisation de trouver la sienne vers une responsabilité toujours plus
assumée.
La rédaction de cet ouvrage est le fruit d’un travail collectif qui réunit des
acteurs de plusieurs métiers (Normalisation, Formation/Conseil, Certification/
Évaluation) du groupe AFNOR. Ce travail d’équipe pluridisciplinaire a pour
but d’apporter au lecteur une vision de l’ISO 26000 sous tous ses angles
(construction du référentiel, approche opérationnelle, évaluation d’une
démarche, etc.). À cet égard, le présent ouvrage comporte trois parties de
natures et différentes. Elles peuvent d’ailleurs être lues ou utilisées séparément
car elles apportent au lecteur des informations de plusieurs types (historique,
conceptuelle, opérationnelle, méthodologique).
L’ensemble de ces trois parties propose donc une approche complète et cohérente
de l’ISO 26000 et de l’utilisation qu’une organisation peut en faire pour initier,
déployer, approfondir et améliorer sa démarche de responsabilité sociétale. Cet
ouvrage sera amené à évoluer au fur et à mesure des retours d’expérience du
déploiement de l’ISO 26000 à travers le monde. Le groupe AFNOR ne manquera
pas de suivre et de participer activement et avec grand intérêt à ce déploiement
dans les mois et les années qui viennent.
Historique et contexte
pression des forces syndicales, la transformation des rapports de classe avec des
combats sociaux parfois vifs, la prolifération des doctrines utopistes prônant un
idéal de justice et de bonheur, et les remises en cause sur fond politico-religieux
du rôle de l’État et du capitalisme anglo-saxon.
C’est à partir des années 1950 avec la publication des travaux de Howard
R. Bowen1, que de nombreux chercheurs, principalement nord-américains, se
sont attachés à modéliser le concept de responsabilité sociétale, en en multipliant
les définitions et les approches parfois controversées : éthique des affaires,
responsabilité sociale des affaires, sensibilité sociale de l’entreprise, principe
de la responsabilité publique, performance sociétale de l’entreprise, théorie
des parties prenantes, rectitude sociale de l’entreprise, développement durable,
Triple Bottom Line2, citoyenneté d’entreprise…3
Par ailleurs, depuis le milieu des années 1990, de nombreuses initiatives ont vu
le jour pour proposer une harmonisation, une référence commune en matière
de responsabilité sociétale.
Il s’agit par exemple du Pacte mondial des Nations unies, lancé en 1999
au Forum économique mondial de Davos, par l’ancien Secrétaire général,
Kofi Annan. Il invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur
sphère d’influence dix principes relatifs aux droits de l’homme, aux normes
du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Au 31 mars
2010, le Pacte mondial comptait 8 130 adhérents dans le monde dans plus de
120 pays, dont 5 911 entreprises. En France, on dénombre à cette date environ
650 adhérents dont 580 entreprises.4
On peut citer également le GRI (Global Reporting Initiative) qui s’est donné
pour mission de fournir aux organisations de toute taille, en tout lieu et pour tout
secteur, un cadre fiable et crédible pour leur reporting développement durable.
Ses lignes directrices précisent les principes définissant le contenu du rapport et
garantissant la qualité des informations diffusées. Elles incluent également les
éléments d’information requis tels que les indicateurs de performance déclinés
suivant les différents volets du développement durable.5
différents participants, qui ont pu échanger leurs vues sur la question de savoir
si l’ISO devrait se lancer dans des travaux dans le domaine de la responsabilité
sociale (RS) des entreprises et sous quelle forme.
En se fondant sur les points de vue convergents et positifs exprimés lors de
la conférence, l’ISO a conclu qu’une étude de faisabilité supplémentaire
n’était pas nécessaire et que des travaux dans ce domaine devraient être
« entrepris immédiatement », à condition qu’un ensemble de recommandations
fondamentales soit respecté.
Se félicitant de cette décision, le Secrétaire général de l’ISO, Alan John
Bryden, précisa en ces termes la perspective ouverte par ce nouveau champ
de normalisation :
« La décision de l’ISO est fondée sur une analyse approfondie des tendances et
des initiatives dans le domaine de la responsabilité sociale et sur l’engagement actif
de tous les groupes de parties prenantes intéressés. Le consensus dégagé sur la
mise en route de travaux au sein de l’ISO illustre l’élargissement de nos travaux
et reconnaît le fait qu’aujourd’hui l’ISO ne fournit pas seulement une collection
toujours croissante de normes techniques, mais peut aussi apporter, dans l’écono-
mie mondiale, des solutions et des orientations sur des questions d’ordre social et
environnemental. Cette nouvelle entreprise est à l’évidence d’un intérêt considérable
pour des partenaires comme les consommateurs, les ONG, le monde du travail et les
autorités de réglementation, dont la participation et les apports sont indispensables
et précieux pour l’ISO. »7
Pour autant, ce choix d’élaborer une norme internationale ISO, volontaire, s’est
également fait par défaut. En effet, c’est l’absence d’organisation mondiale du
développement durable ou d’une organisation équivalente qui a rendu l’ISO
la plus légitime pour rassembler les parties prenantes et fournir une définition
partagée de la responsabilité sociétale.
Les organisations existantes étaient en effet soit limitées à un type d’acteurs
(gouvernements pour les Nations unies par exemple), soit au champ des
questions abordées : c’est le cas de l’OIT9 qui rassemble et développe les
normes internationales du travail suite à des négociations tripartites associant
représentants du gouvernement, des entreprises et des travailleurs.
Six catégories d’acteurs concernés ont été identifiées afin de permettre aux
moins familiers d’entre eux d’être effectivement associés aux débats : il s’agit
des représentants des catégories Industrie, Gouvernement, Consommateur,
ONG, Travailleurs et « autres ».
Ensuite, les institutions et initiatives existantes ont été identifiées et pour les
plus officielles d’entre elles, ont fait l’objet d’accords de coopération avec l’ISO
afin de disposer d’un droit de regard sur le contenu de la future norme. Cela
a été le cas notamment avec l’OIT qui dispose d’un quasi droit de veto sur la
norme. Le Pacte mondial des Nations unies a également signé un accord de
coopération ainsi que l’OCDE. Par ailleurs, une quarantaine d’organisations
internationales a pu être associée aux débats sur l’ISO 26000.
L’ISO a également renforcé sa politique visant à faciliter et renforcer la partici-
pation des pays en développement. En effet, au-delà des dispositions générales
prises par l’ISO en la matière, cette volonté d’impliquer ces pays en ce qui
concerne le développement de l’ISO 26000, s’est traduite à trois niveaux :
– Le premier niveau est celui de l’attribution des responsabilités pour la rédac-
tion de la norme. Qu’il s’agisse des instances officielles ou de la composition
des groupes de rédaction, un partage et un équilibre entre pays développés
et pays en développement ont été systématiquement recherchés. Ainsi, le
groupe en charge de la rédaction de la norme a été présidé par le Brésil,
appuyé par un vice-président suédois.
– Le deuxième niveau est celui de la sensibilisation et du « recrutement » : l’ISO et
ses partenaires ont organisé plusieurs dizaines d’ateliers de sensibilisation dans
les pays en développement partout dans le monde. Ces ateliers visaient à informer
de l’existence de cette initiative et à expliquer comment les pays en développe-
ment pouvaient participer et faire entendre leurs voix dans ce projet.
– Enfin le troisième niveau a été celui de la mise en place de cinq groupes
linguistiques permettant ainsi aux acteurs peu à l’aise avec l’anglais de
participer aux échanges en français, en espagnol, en arabe, en russe et
en allemand.
Lors de sa 8e réunion plénière, qui a eu lieu en mai 2010 à Copenhague, le
Groupe de travail de l’ISO sur la responsabilité sociétale (ISO/GT RS) constitué
de multiples parties prenantes comprenait des experts et des observateurs de
99 pays membres de l’ISO et de 42 organisations du secteur privé et public.
Plus de 500 experts auront participé aux travaux internationaux, sans compter
la participation locale d’experts dans les commissions nationales « miroirs »
de chaque pays.
Avant-propos
Introduction
Domaine d’application
Termes, définition et abréviations
Appréhender la responsabilité sociétale
Principes de responsabilité sociétale
Identifier la responsabilité sociétale et dialoguer avec les parties prenantes
Lignes directrices relatives aux questions centrales de responsabilité sociétale
Lignes directrices relatives à l’intégration de la responsabilité sociétale dans
l’ensemble de l’organisation
Annexe A (informative) Exemples d’initiatives volontaires et d’outils en matière de
responsabilité sociétale
Annexe B (informative) Abréviations
Bibliographie
Index
Figures
Ces éléments, essentiels pour convaincre des dirigeants de s’inscrire dans une
démarche de responsabilité sociétale, n’ont pas été immédiatement reconnus.
En effet, ils impliquaient une reconnaissance du fait que la responsabilité socié-
tale s’inscrivait dans un « business case » classique, avec une logique de retour
sur investissement. Or, certains défendaient une approche de la responsabilité
sociétale motivée par des considérations morales voire religieuses et non pas
économiques. Finalement, quelles que soient les motivations pour initier une
démarche de responsabilité sociétale, l’intérêt pour l’organisation doit rester
central pour que la démarche s’inscrive dans le long terme et cela devait donc
apparaître dès l’introduction de la norme.
« La responsabilité sociale des entreprises (RSE) est un concept qui désigne l’intégra-
tion volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales
à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. Les
entreprises ont un comportement socialement responsable lorsqu’elles vont au-delà
des exigences légales minimales et des obligations imposées par les conventions
collectives pour répondre à des besoins sociétaux. La RSE permet aux entreprises,
quelle que soit leur taille, de contribuer à concilier les ambitions économiques,
sociales et environnementales en coopération avec leurs partenaires. »
[Définition du Livre vert de 2001 de l’Union européenne]
mais sur lequel elle exerce une influence. Il s’agit par exemple d’apporter une
réponse aux pratiques d’externalisation de la responsabilité sociétale à travers
le recours à une cascade de sous-traitants, ou encore aux pratiques de partici-
pation croisée visant à exonérer les sociétés mères des impacts des activités
de leur filiale.
L’ISO présente le schéma suivant pour illustrer les relations entre l’organisation,
ses parties prenantes et la société.
Il a en effet été considéré que ces aspects étaient avant tout transverses et qu’il
n’y aurait que peu de valeur ajoutée de l’ISO 26000 d’en faire une question de
responsabilité à part.
Bien que toutes les questions centrales soient liées et complémentaires, la nature
de la gouvernance de l’organisation est quelque peu différente des autres ques-
tions centrales. Une gouvernance effective de l’organisation permet à cette
dernière de prendre des mesures concernant les autres questions centrales et
domaines d’action, et de traduire de manière opérationnelle les principes de
responsabilité, dans la structure de l’organisation, ses valeurs et engagements,
ses procédures et son management.
Chaque question centrale fait l’objet :
– d’une description générale vis-à-vis de l’organisation et vis-à-vis de la
responsabilité sociétale ;
– d’une présentation des principes spécifiques à la question centrale ;
– d’un éventail de domaines d’action de responsabilité sociétale.
C’est ainsi que le principe de précaution n’a pas été identifié comme un prin-
cipe général mais comme applicable aux questions environnementales et aux
questions relatives aux consommateurs.
Chaque domaine d’action fait ensuite l’objet d’une présentation générale et
d’une présentation des actions possibles pour l’organisation et des attentes de
la société vis-à-vis de ce domaine d’action.
L’objectif est de fournir des repères aux organisations sur les questions et la
façon de les traiter.
La partie II de cet ouvrage présente de manière détaillée les questions centrales
et les domaines d’action de l’ISO 26000.
Le tableau 2.2 dresse la liste des domaines d’action.
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Traités
Questions centrales et domaines d’action
au paragraphe
Question centrale 1 : Gouvernance de l’organisation 6.2
Question centrale 2 : Droits de l’Homme 6.3
Domaine d’action 1 : Devoir de vigilance 6.3.3
Domaine d’action 2 : Situations présentant un risque pour les droits de l’Homme 6.3.4
Domaine d’action 3 : Prévention de la complicité 6.3.5
Domaine d’action 4 : Remédier aux atteintes aux droits de l’Homme 6.3.6
Domaine d’action 5 : Discrimination et groupes vulnérables 6.3.7
Domaine d’action 6 : Droits civils et politiques 6.3.8
Domaine d’action 7 : Droits économiques, sociaux et culturels 6.3.9
Domaine d’action 8 : Principes fondamentaux et droits au travail 6.3.10
Question centrale 3 : Relations et conditions de travail 6.4
Domaine d’action 1 : Emploi et relations employeur/employé 6.4.3
Domaine d’action 2 : Conditions de travail et protection sociale 6.4.4
Domaine d’action 3 : Dialogue social 6.4.5
Domaine d’action 4 : Santé et sécurité au travail 6.4.6
Les clés de lecture de l’ISO 26000
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Tableau 2.2 Questions centrales et domaines d’action (suite)
30
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Traités
Questions centrales et domaines d’action
au paragraphe
Question centrale 4 : L’environnement 6.5
Domaine d’action 1 : Prévention de la pollution 6.5.3
Domaine d’action 2 : Utilisation durable des ressources 6.5.4
Domaine d’action 3 : Atténuation des changements climatiques et adaptation 6.5.5
Domaine d’action 4 : Protection de l’environnement, biodiversité et réhabilitation des habitats naturels 6.5.6
Question centrale 5 : Loyauté des pratiques 6.6
Domaine d’action 1 : Lutte contre la corruption 6.6.3
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
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Tableau 2.2 Questions centrales et domaines d’action (fin)
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Traités
Questions centrales et domaines d’action
au paragraphe
Domaine d’action 5 : Protection des données et de la vie privée des consommateurs 6.7.7
Domaine d’action 6 : Accès aux services essentiels 6.7.8
Domaine d’action 7 : Éducation et sensibilisation 6.7.9
Question centrale 7 : Communautés et développement local 6.8
Domaine d’action 1 : Implication auprès des communautés 6.8.3
Domaine d’action 2 : Éducation et culture 6.8.4
Domaine d’action 3 : Création d’emplois et développement des compétences 6.8.5
Domaine d’action 4 : Développement des technologies et accès à la technologie 6.8.6
Domaine d’action 5 : Création de richesses et de revenus 6.8.7
Domaine d’action 6 : La santé 6.8.8
Domaine d’action 7 : Investissement dans la société 6.8.9
Les clés de lecture de l’ISO 26000
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32 ISO 26000 – Responsabilité sociétale
Construction du consensus
1. Voir Thèse de Karen Delchet, 8 mars 2006 : « La prise en compte du développement durable
par les entreprises, entre stratégies et normalisation » École nationale supérieure des Mines
de Saint-Etienne.
Il convient qu’une organisation évite d’être complice des activités d’une autre
organisation qui ne seraient pas en cohérence avec les normes internationales de
comportement. »
Ces craintes ne sont pas dénuées de fondement, même si la norme n’a pas été
écrite dans cette optique. En effet, s’agissant d’une norme de lignes directrices
générales ne comportant pas d’exigences, l’ISO 26000 ne peut pas être direc-
tement utilisée pour limiter l’accès de produits à des marchés. Pour autant,
elle pourrait servir indirectement de cadre pour définir des exigences et ainsi
introduire des critères limitant la libre circulation des produits.
En effet, si la responsabilité d’établir des critères d’acceptation de produit
relève des États et se traduit dans les réglementations portant sur les différents
marchés, rien n’empêche sans cette optique de s’appuyer sur des normes inter-
nationales ou locales.
Pour répondre aux craintes exprimées, il a été décidé d’introduire, dans le
chapitre « domaine d’application » de la norme, un avertissement sur l’intention
des rédacteurs. On peut ainsi lire les déclarations suivantes :
l’ISO 26000 « n’est pas destinée ni appropriée à des fins de certification ou à une
utilisation réglementaire ou contractuelle »
puis « la présente Norme internationale est destinée à fournir des lignes directrices
aux organisations concernant la responsabilité sociétale et peut être utilisée dans les
activités de politique publique. Cependant, dans le cadre des Accords de Marrakech
établissant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), elle n’est pas destinée à
être interprétée comme une «norme internationale», «des lignes directrices» ou «des
recommandations». De plus, elle n’est pas destinée à servir de base à une action
en justice, une plainte, des arguments à décharge ou toute autre réclamation dans
des procédures internationales, nationales ou autres. Elle n’est pas destinée à être
citée comme une preuve de l’évolution du droit coutumier international. »
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Pays Membre Statut Approbation Désapprobation Abstention
Afrique du sud SABS Membre participant X
Algérie IANOR X
Allemagne DIN Membre participant X*
Arabie Saoudite SASO Membre participant X
Argentine IRAM Membre participant X
Arménie SARM Membre participant
Australie SA Membre participant X
Autriche ASI Membre participant X
Bahrein BSMD Membre participant X
Bangladesh BSTI Membre participant X
Barbades BNSI Membre participant X
Belgique NBN Membre participant X
Biélorussie BELST Membre participant X
Brésil ABNT Membre participant X
Bulgarie BDS Membre participant X
Cameroun ANOR Membre participant X
Construction du consensus
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Tableau 3.1 Votes des membres (suite)
50
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Pays Membre Statut Approbation Désapprobation Abstention
Chili INN Membre participant X*
Chine SAC Membre participant X
Colombie ICONTEC Membre participant X*
Corée (République de) KATS Membre participant X
Costa Rica INTECO Membre participant X
Côte d’Ivoire CODINORM Membre participant X
Croatie HZN Membre participant X
Cuba NC Membre participant X*
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
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Tableau 3.1 Votes des membres (suite)
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Pays Membre Statut Approbation Désapprobation Abstention
France AFNOR Membre participant X*
Ghana GSB Membre participant X
Grèce ELOT Membre participant X
Hongrie MSZT X
Inde BIS Membre participant X*
Indonésie BSN Membre participant X
Iran (République ISIRI Membre participant X
islamique d’)
Irlande NSAI Membre participant X*
Islande IST X
Israël SII Membre participant X
Italie UNI Membre participant X
Jamaïque BSJ Membre participant X
Japon JISC Membre participant X*
Jordanie JSMO Membre participant X*
Kazakhstan KAZMEMST Membre participant
Construction du consensus
16/11/2010 14:18:03
Tableau 3.1 Votes des membres (suite)
52
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Pays Membre Statut Approbation Désapprobation Abstention
Liban LIBNOR Membre participant X
Libye (Jamahiriya arabe LNCSM Membre participant
libyenne)
Lituanie LST Membre observateur X
Luxembourg ILNAS Membre participant X*
Malaisie DSM Membre participant X
Malte MSA X
Maurice MSB Membre participant X
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
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Tableau 3.1 Votes des membres (suite)
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Pays Membre Statut Approbation Désapprobation Abstention
Pérou INDECOPI Membre participant X*
Philippines BPS Membre participant X
Pologne PKN Membre participant X
Portugal IPQ Membre participant X
Qatar QS Membre participant X
République arabe SASMO Membre participant X
syrienne
Ex-république ISRM X
yougoslave de
Macédoine
République tchèque UNMZ Membre participant X
Roumanie ASRO Membre observateur X
Royaume-Uni BSI Membre participant X
Russie GODT R Membre participant X
Sainte-Lucie SLBS Membre participant X
Serbie ISS Membre participant X
Singapour SPRING SG Membre participant X
Construction du consensus
Slovénie SIST X
53
16/11/2010 14:18:03
Tableau 3.1 Votes des membres (fin)
54
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Pays Membre Statut Approbation Désapprobation Abstention
Suède SIS Membre participant X
Suisse SNV Membre participant X*
Tanzanie (République TBS Membre participant
unie de)
Thaïlande TISI Membre participant X*
Trinidad et Tobago TTBS Membre participant X*
Tunisie INNORPI Membre participant X
Turquie TSE Membre participant X*
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
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4
Comment valoriser
la démarche ?
mais de dresser dans les grandes lignes, un panorama des principaux modes
de valorisation existants, caractéristiques des principaux référentiels utilisés en
matière de responsabilité sociétale.
Tout d’abord, nous serons amenés à apporter un éclairage sur des notions
telles que l’audit et l’évaluation, qui, si elles sont parfois considérées comme
proches, renvoient en réalité à des concepts et à des pratiques distincts et
souvent complémentaires.
Il s’agira dans le même temps de questionner les modalités de reconnaissance
et de crédibilité qui peuvent s’appliquer à l’ISO 26000 et à la responsabilité
sociétale.
4.2 L’évaluation
L’évaluation est un champ plus récent que l’audit, notamment en France. Il a
été porté en particulier depuis les années 1980 et 1990, par les Anglo-saxons,
au travers d’approches de performance globale.
Il est intéressant de noter que ce champ a également été développé dans le
secteur public depuis les années 1990.
Ces dernières années a émergé une demande de la part d’entreprises dont la
problématique, au-delà de la conformité, était de tendre vers l’excellence.
Nous pourrions citer de nombreuses approches qui relèvent de la volonté de
dépasser la conformité pour introduire la notion d’évaluation de la maturité en
s’appuyant sur des modèles tels que l’EFQM ou AFAQ Global Performance.
Les domaines couverts par l’analyse sont multiples et complexes : néces-
sité d’une analyse portant sur l’ensemble du système d’entreprise (stratégie,
management, processus, résultats…), et/ou nécessité d’une analyse portant
mais de faire comprendre l’enjeu d’intégrer ces critères dans une perspective
partenariale. Cette posture n’est certes pas universelle, mais elle est loin d’être
rare parmi les PME qui font appel à des démarches d’évaluation.
Les analyses contenues dans les rapports sont aussi des outils utilisés par les
entreprises afin de confronter les voies de progrès indiquées aux attentes et à
la vision de leurs clients, qui sont ainsi valorisés en tant que partenaires dans
le cadre d’une discussion objectivée.
Comme nous l’avons constaté dans les pages qui précèdent, c’est à plusieurs
niveaux que l’on peut qualifier l’évaluation externe de dispositif de transaction.
En premier lieu, l’évaluation en elle-même consiste en une posture de dialogue
entre l’organisme tierce partie et l’entreprise : cette posture se fonde sur les échan-
ges entre les évaluateurs et chacun des collaborateurs interviewés, et les facilite.
Elle s’avère dans la pratique, un vecteur fort d’échanges internes à l’entreprise.
De plus, par la forme et le fond des données de sortie (une analyse factuelle et
qualitative, argumentée et renvoyant lorsque pertinent, aux bonnes pratiques qui
constituent des voies de progrès pour l’entreprise), l’évaluation peut tout à fait
– sans se dénaturer et s’apparenter à du conseil – apporter des préconisations.
C’est en effet l’une des valeurs ajoutées majeures attendues des entreprises, que
de retrouver dans les voies de progrès égrenées tout au long de l’analyse, les
raisons de leur performance à l’instant et les progrès qui restent à accomplir.
Enfin, l’évaluation tierce partie est pour ainsi dire, par définition, un outil de
transaction externe, autrement dit de dialogue avec les parties prenantes. Cette
dimension est accentuée – par rapport à d’autres types de reconnaissances
externes – par le caractère entièrement contextualisé et qualitatif de l’analyse
sur laquelle elle repose, et sur l’une de ses données de sortie essentielles : la
caractérisation d’un niveau de maturité de l’entreprise. Il est ainsi naturel, lors-
que le dialogue préexiste avec les parties prenantes, que ces données de sorties
viennent potentiellement l’enrichir et l’alimenter.
Cette différence est fondamentale avec l’audit qui s’adosse à un référentiel décri-
vant des exigences. L’audit consiste alors à vérifier que les exigences décrites
sont bien respectées : il s’agit ainsi de s’assurer de la mise en œuvre de pratiques
qui sont (au moins partiellement) normées en amont.
en compte les principes et à identifier les impacts des sept questions centrales
de l’ISO 26000, sur ses activités à un moment donné. L’ISO 26000 est ainsi
structurée qu’elle propose des domaines d’action qui sont autant d’illustrations
des domaines où potentiellement la RS de l’entité peut s’exprimer.
Dans un second temps il s’agira d’apprécier la capacité à déployer et à améliorer
les pratiques définies par l’entité afin de répondre aux enjeux de RS ainsi définis,
et là encore la pertinence des pratiques et de leurs modalités de déploiement
ne peut être appréciée que de manière contextualisée car elle ne saurait faire
l’objet d’une définition normative préexistante.
L’évaluation peut aboutir au constat qu’une PME aurait tout intérêt à formali-
ser et faire auditer son système de management de l’environnement, ou non,
au regard de ses enjeux propres. Mais l’évaluation ne peut se fonder systé-
matiquement sur le postulat que chaque pratique liée à la RS de l’entité doit
faire l’objet d’un système de management (qu’il s’agisse du dialogue avec les
parties intéressées, d’une politique de mécénat, ou même de pratiques RH et
de dialogue interne, etc.).
● Écoute vs dialogue
Auditer vient donc du terme latin « écouter ». De manière plus ou moins
marquée, l’écoute se distingue du dialogue : l’écoute peut être uniquement
passive – elle ne s’y résume pas évidemment dans les pratiques d’audit ; le
dialogue a la forme et le contenu d’une réelle discussion.
Ces deux postures sont différentes et découlent du point précédent. Si l’audi-
teur sait par avance ce qu’il cherche, et attend de la part de ses interlocuteurs
la démonstration que ce qu’il cherche existe, l’évaluateur vise davantage à
établir un dialogue qui lui permettra d’apprécier la pertinence de ce qui est
fait par rapport aux enjeux, et donc à apprécier le niveau de compréhension de
ces enjeux, ainsi que le niveau d’appropriation et de pertinence des pratiques
correspondantes. Il y a donc dans sa posture davantage de réflexivité et de
maïeutique, rendues nécessaires par l’absence d’exigences précises.
La mise en évidence de ces liens est plus ou moins explicite mais toujours
présente, par la structure même du modèle d’évaluation, et l’analyse quali-
tative que ce dernier exige (qui passe notamment par un constant croisement
d’informations). Comment identifier et déployer les meilleures pratiques opéra-
tionnelles et atteindre les meilleurs résultats en termes de RS, si la vision,
les valeurs et le discours de la Direction n’intègrent pas explicitement ces
préoccupations ? Ou lorsque ces préoccupations restent au stade abstrait de la
déclaration d’intention ? Ou bien lorsque les ressources ne sont pas adaptées ?
Ou encore, lorsque cette ambition n’est pas communiquée, ni expliquée voire
accompagnée des formations ad hoc ? Lorsque, ceci étant fait, le pilotage de
la démarche n’est pas clairement défini ? Comment, encore, rendre cette vision
concrète si les collaborateurs ne partagent pas l’identification des attentes des
parties prenantes ni les résultats clés visés collectivement et qui vont refléter
la réponse pertinente à ces demandes ?...
Mise en œuvre
Introduction
La force de la norme ISO 26000 réside non seulement dans le sens commun qui
est donné à la responsabilité sociétale des organisations mais également dans
la méthodologie d’approche proposée et destinée aux organisations.
Cette méthodologie est décrite dans les chapitres 5 et 7 de la norme (voir
chapitre 1 du présent ouvrage).
Le chapitre 5 présente les deux pratiques essentielles que chaque organisa-
tion doit mettre en place pour adopter une stratégie intégrant la responsabilité
sociétale :
– Identifier sa responsabilité sociétale : mesurer les impacts de l’organisation
mais également les attentes des parties prenantes, les relations entre les
acteurs ; et hiérarchiser au sein de l’ensemble des questions centrales les
domaines d’action prioritaires. La notion de sphère d’influence doit permet-
tre, une fois définie par l’organisation, de faciliter l’adhésion aux principes
de la responsabilité sociétale.
– Mettre en place un système de communication et de dialogue avec l’ensemble
des parties prenantes de l’organisation.
Le chapitre 7, quant à lui, éclaire sur les modalités de réalisation d’une démarche
de responsabilité sociétale au sein d’un système déjà existant. L’objectif de ce
chapitre est de faire vivre la norme ISO 26000 au quotidien dans l’organisation,
en tenant compte des caractéristiques de cette dernière et de la société dans
laquelle elle opère.
La notion de sphère d’influence est précisée, ainsi que les modalités d’identi-
fication des axes prioritaires en terme de domaines d’action de l’ensemble des
questions centrales.
Enfin, il est à noter qu’une liste de documents normatifs est proposée, à titre
informatif, en annexe de cet ouvrage. Sans être exhaustive, celle-ci évoque des
documents thématiques ou sectoriels, qui peuvent apporter, le cas échéant, une
aide à la mise en œuvre des recommandations de l’ISO 26000.
La responsabilité sociétale :
un projet structurant
et mobilisateur
6.2.1 Le cadrage
Le cadrage est une étape préalable essentielle car il va permettre de dimen-
sionner le projet en déterminant les motivations réelles du corps de Direction
de l’organisation à s’engager dans une telle démarche.
Les bonnes questions à se poser sont développées aux paragraphes suivants.
1. D’après H. Courtot : thèse de doctorat « La prise en compte des risques dans la gestion et
le management d’un projet » (1996).
Ensuite, afin de ne pas se perdre dans une liste très longue de parties prenantes
à prendre en compte, il est souhaitable de procéder à une hiérarchisation de
celles-ci. Pour cela, on peut se poser la question :
– Quel est le degré d’importance stratégique de cette partie prenante pour
mon organisation ?
MEP_02_Iso26000.indd 80
Territoire,
Parties prenantes Partenaires partenaires Associations
Services de l’État Supports métier
internes d’affaires publics et & autres
collectivités
Collaborateurs Clients, donneurs Commune Trésor Public Bureau d’études Insertion
Direction/managers d’ordre techniques de personnes
en difficulté
Collaborateurs Distributeurs Communauté de URSSAF Cabinet conseil Protection de
employés/ communes l’environnement
opérationnels
Actionnaires Consommateur, Communauté DREAL/DIRECT Centre technique Sports et loisirs
utilisateur final d’agglomérations
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
15/11/2010 16:34:51
Tableau 6.1 Exemple de liste de parties prenantes (fin)
Territoire,
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Parties prenantes Partenaires partenaires Associations
Services de l’État Supports métier
internes d’affaires publics et & autres
collectivités
Délégués Prestataire Riverains Agence de l’eau Organismes Syndicats
du personnel (associations) de formation patronaux
Futurs embauchés CCI VNF Institut Syndicat
de recherche de salariés
Maison mère CRAM DDASS Organismes Organisme de
de certification protection sociale
Filiales/agences Entreprises DDE Organismes Organisme
du territoire de normalisation de retraite
complémentaire
Etc. Etc. Famille DGCCRF Syndicats Institutions
du personnel professionnels religieuses
Médias Inspecteurs du Etc. Générations
travail futures
SDIS Médecin du travail Etc.
Etc. DSV
AGEFIPH
La responsabilité sociétale : un projet structurant et mobilisateur
HALDE
Etc.
81
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82 ISO 26000 – Responsabilité sociétale
Pour y répondre, on peut envisager d’utiliser une grille d’analyse comme par
exemple celle proposée ci-dessous qui décrit cinq niveaux d’importance :
1. La partie prenante est peu influente.
2. La partie prenante peut apporter une aide ou une remise en cause ponctuelle
(dans l’espace et dans le temps).
3. La partie prenante peut mettre en cause la réussite de certains projets de
l’organisation/est indispensable à la réalisation de certains projets.
4. La partie prenante peut mettre en cause l’accomplissement de l’ensemble
des projets de l’organisation/est indispensable à la réalisation de l’ensemble
de ses projets.
5. La partie prenante peut mettre en cause l’organisation dans son existence/
est indispensable à son existence.
La figure 6.1 illustre au sein des parties prenantes, les différentes chaînes
d’acteurs qu’il convient de considérer.
Sphère d’influence
Association Partenaires Actionnaires
Banques
prof
Chaîne de valeur
Chaîne
d’approvisionnement
Prestataires Clients A
Sous
Sous-traitant Clients B Traitement
niv 2 B traitant B
des déchets
Fournisseurs
de matières
premières
Gouvernement Media
Citoyens ONGs
Cette réflexion avec l’ensemble de ces questions est à considérer dans la phase
de cadrage de notre projet et dans l’étape d’identification des parties prenantes
et de leurs attentes. Ces étapes présentées plus haut proposent quelques outils
et pistes de questionnement qui peuvent répondre à ces recommandations.
Car quelle que soit la nature de l’organisation, elle a nécessairement des impacts
positifs et/ou négatifs sur les sept thématiques couvertes par les questions
centrales de l’ISO 26000.
– Aucune organisation ne peut démontrer qu’elle n’a pas d’impacts sur les
droits de l’homme. En effet, lorsque sur les recommandations de l’ISO 26000
elle prend en compte toute l’étendue de sa responsabilité, y compris sur
l’ensemble de sa chaîne de valeur, il y a peu de chances que l’on ne trouve
pas au moins un acteur de cette chaîne (fournisseur lointain par exemple) qui
officie dans un pays où les droits de l’homme sont peu respectés. En outre,
toute organisation, à partir du moment où elle emploie quelques salariés,
doit se soucier des problèmes de discrimination.
– Aucune organisation ne peut démontrer qu’elle n’a pas d’impacts sur les
relations et conditions de travail. Là encore, entreprises, associations, ONG,
collectivités, font toutes appel à du personnel salarié et doivent se soucier
directement de ces questions.
– Aucune organisation ne peut démontrer qu’elle n’a pas d’impact sur l’en-
vironnement. Quels que soient son statut juridique et son mode de fonc-
tionnement. Le fait même de son implantation, de ses infrastructures et des
déplacements de ses salariés, adhérents ou bénévoles, génère nécessairement
des impacts sur l’environnement.
– Aucune organisation ne peut démontrer qu’elle n’a pas d’impact en matière
de loyauté des pratiques. En effet, toute transaction financière entre l’or-
ganisation et une partie prenante (commerce vers des clients, versement
de cotisation d’adhérents, prélèvements fiscaux, etc.) implique, de la part
des protagonistes de ces transactions, la prise en compte de règles éthiques
pour pouvoir opérer.
– Aucune organisation ne peut démontrer qu’elle n’a pas d’impact sur le
consommateur ou le citoyen. En effet, le consommateur citoyen est
Pour cela, il convient de définir des critères qui vont permettre à l’organisation
de déterminer ces enjeux clés.
L’ISO 26000 propose une série de critères :
§ 7.3.2.2
[…]De tels critères peuvent comprendre :
– l’étendue de l’impact du domaine d’action sur les parties prenantes et sur le
développement durable ;
– l’effet potentiel de l’action entreprise ou de l’absence d’action sur le domaine
d’action ;
– le niveau d’implication des parties prenantes quant au domaine d’action ; et
– l’identification des attentes sociétales d’un comportement responsable concer-
nant ces impacts.
Les domaines d’action généralement considérés comme significatifs sont la non-
conformité à la législation, la non-prise en compte des normes internationales de
comportement, les violations potentielles des droits de l’Homme, les pratiques
susceptibles de mettre en danger la vie ou la santé et les pratiques qui pourraient
nuire sérieusement à l’environnement.
Ces critères peuvent se traduire, par exemple, par trois étapes dans la
réflexion :
– Quel niveau de performance peut-on accorder aux pratiques de mon orga-
nisation dans le domaine d’action considéré ?
– Quel niveau d’importance stratégique mon organisation accorde-t-elle au
domaine d’action considéré ?
– Quelles sont les parties prenantes impactées par mon organisation sur le
domaine d’action considéré ? ou impactantes ? ou ayant des attentes sur le
domaine d’action considéré ?
Le domaine d’action est peu conséquent, sa maîtrise n’est pas à l’ordre du jour,
il peut être laissé de côté.
La non-maîtrise du domaine d’action peut mettre en cause ou défavoriser
de façon limitée dans le temps et dans l’espace les processus opératoires
de l’organisation. Sa maîtrise favorise des processus opératoires. Ce domaine
d’action n’est pas prioritaire.
La non-maîtrise du domaine d’action peut mettre en cause la réussite de
certains projets de l’organisation. Sa maîtrise est indispensable à la réalisation
de certains projets.
La non-maîtrise du domaine d’action peut mettre en cause l’accomplissement
de l’ensemble des projets ou des missions (cœur de métier) de
l’organisation. Sa maîtrise est indispensable à l’accomplissement de l’ensemble
de ses projets ou missions.
La non-maîtrise du domaine d’action peut mettre en cause l’organisation dans
son existence. Sa maîtrise est indispensable à son existence.
5
DA à
DA clés
surveiller
4
Importance
DA court-moyen
3 terme
2
DA long terme
1 2 3 4 5
Performance
En conclusion, on peut donc considérer que, ces deux domaines d’action, même s’ils
sont classifiés dans la même catégorie, ne sont pas de même degré de priorité puisque
l’un d’entre eux (DA1) est associé à des parties prenantes « plus stratégiques » (Somme
de leurs importances = 14), que l’autre (DA2) qui est associé à des parties prenantes
« moins stratégiques » (Somme de leurs importances = 8).
– Enfin, le plan d’actions doit contenir également les actions de lobbying qu’il
convient de mettre en œuvre dans le cadre du « devoir d’influence » que
l’organisation se doit de mettre en œuvre. En effet, comme rappelé au § 7.2.
« Relation entre les caractéristiques de l’organisation et la responsabilité
sociétale » et conformément au § 7.3.3.2 « Exercer une influence », il arrive
que des impacts générés, au regard des DA, ne puissent être maîtrisés direc-
tement par notre organisation. Dans ce cas, lorsqu’on a une influence sur
les acteurs qui peuvent maîtriser ces impacts, toute action de lobbying pour
faire la promotion de bonnes pratiques ou éliminer les mauvaises pratiques,
doit être consignée dans ce plan d’action.
Un plan d’action peut se présenter comme le propose le tableau 6.3 :
– Comportement éthique.
– Reconnaissance des intérêts des parties prenantes.
– Respect du principe de légalité.
– Prise en compte des normes internationales de comportement.
– Respect des droits de l’Homme.
La logique est très proche des classiques démarches managériales ou de conduite
du changement.
Ils sont ensuite, déclinés partout dans les processus opérationnels de l’organi-
sation et assortis d’indicateurs de suivi. La recherche d’indicateurs, à la fois
simples et pertinents, n’est pas chose facile. En effet, en matière de RS comme
dans beaucoup d’autres domaines, les indicateurs se doivent d’être très parlants
pour les « utilisateurs » (ceux qui les renseignent, qui les exploitent) mais ils se
doivent aussi d’être comparables, presque universels pour être compris et rendus
lisibles auprès des parties prenantes. Dans ce cadre, le Référentiel GRI3 donne
des indications et de nombreux exemples pouvant être utilisés pour mesurer la
performance d’une organisation dans tous les domaines de la RS.
§ 7.7.1
La surveillance ou l’observation permanente des activités liées à la responsabilité
sociétale vise principalement à s’assurer que les activités se déroulent comme
prévu, en identifiant toute crise ou événements anormaux et en apportant des
modifications mineures à la façon de procéder.
Ceci peut s’apparenter à des « revues de direction » qui sont mises en œuvre
généralement dans des démarches managériales classiques et qui s’appuient
sur trois étapes incontournables :
– Analyse des données d’entrée.
– Évaluation de l’adéquation entre l’organisation actuelle et l’atteinte des
objectifs visés.
– Décisions (données de sortie) de changement pour la période à venir.
● Rôle du reporting
La communication auprès des parties prenantes est l’un des fondements de
la démarche de responsabilité sociétale. En effet, dans le dialogue avec elles,
l’organisation se doit de démontrer son respect des principes de redevabilité
(rendre des comptes auprès de ses parties prenantes) ainsi que du principe
de transparence.
Rendre compte signifie être d’abord redevable de toute information, auprès
des parties prenantes, sur les impacts des activités de l’organisation. Mais c’est
aussi, d’une certaine manière, un devoir de responsabilité dans le traitement
ou la « réparation » des effets négatifs que génèrent les activités de l’organi-
sation auprès des parties prenantes. L’organisation est donc redevable envers
ses parties prenantes.
Le principe de transparence impose une certaine exhaustivité dans les infor-
mations qui sont diffusées auprès des parties prenantes. Sans aller jusqu’à
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TYPE A QUI QUOI QUAND COMMENT
Interne Nomination d’un responsable/ après l’état des lieux, au début Diffusion de la fiche
Personnel
descendante chef de projet RS du projet de mission/poste
Partenaires
sociaux,
Enquête, synthèse
Interne voire Collecte des Besoins et attentes, Avant d’écrire ou revoir
des évaluations
ascendante personnel Mesure de la satisfaction la Politique
individuelles…
dans sa
totalité
Comité de
Interne Diffusion des résultats de l’état Après la restitution de l’état
direction et Réunion
descendante des lieux des lieux
le personnel
Après sa formalisation, Compte rendu par
Interne
Personnel Diffusion du programme d’action (dépend du niveau mail, réunions de
descendante
hiérarchique) service, repas…
Interne Nouvelles responsabilités/ Après formalisation du Diffusion des fiches
Personnel
descendante attributions des acteurs programme d’action de mission/poste
Interne Politique intégrant la RS et valeurs Affichage, formation,
Personnel Dès qu’elle est validée
descendante de l’organisation journal interne…
La responsabilité sociétale : un projet structurant et mobilisateur
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102
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Tableau 6.4 Exemple de plan de communication interne (fin)
Suggestion d’amélioration
Interne Interrogations sur le projet À la demande sur un support Résultats des
Personnel
ascendante ou le plan d’action/programme à prévoir. réunions de travail
pluriannuel,
… … … … …
15/11/2010 16:34:53
La responsabilité sociétale : un projet structurant et mobilisateur 103
En externe, l’ISO 26000 est explicite sur les aspects et les formes que peut
prendre la communication. En effet, elle relève de 2 grands axes :
– Le dialogue « au quotidien » avec les parties prenantes comme par exemple :
§ 7.5.3
– […] la communication au public concernant des urgences qui ont des implica-
tions sur la responsabilité sociétale.
– la communication liée au produit, telle que l’étiquetage des produits
– des publicités ou autres déclarations publiques destinées à promouvoir un
aspect particulier de la responsabilité sociétale [...]
– L’élaboration et la diffusion à intervalles appropriés d’un rapport sur les
performances de l’organisation en matière de responsabilité sociétale. Cet
exercice, déjà réalisé par les grands groupes depuis de nombreuses années
pour répondre à l’article 116 de la loi NRE4, pourrait par ce biais s’étendre à
d’autres types d’organisations, de moindre taille ou de nature différente.5
Lors d’une évaluation tierce partie, sont particulièrement analysés les processus
et les méthodes qui ont conduit à identifier les parties prenantes, déterminer
les domaines d’action les plus pertinents et sélectionner les priorités d’action.
La mise en œuvre des sept étapes décrites précédemment, constitue donc une
démonstration de la maturité d’une organisation dans l’élaboration de sa stra-
tégie intégrant la responsabilité sociétale. Ceci est d’autant plus valorisable
lors de l’évaluation tierce partie et se traduit par une bonne appréciation sur
les critères correspondants.
En outre, la réalisation d’une évaluation tierce partie peut tout aussi bien
constituer un point de départ pertinent et objectif d’une démarche. En effet,
les conclusions sur les forces et les faiblesses de l’organisation ainsi que les
préconisations faites au cours de ce processus, sont autant de pistes, qui permet-
tent aussi d’alimenter des plans d’action et d’améliorer les performances de
l’organisation en matière de responsabilité sociétale. C’est une autre manière
de couvrir l’étape d’état des lieux décrite précédemment.
Cette phase d’évaluation est décrite de manière approfondie dans la troisième
partie du présent ouvrage.
C’est notamment au cœur de cette question centrale que l’on peut intégrer
les sept principes de la responsabilité sociétale décrits au chapitre 4 de
l’ISO 26000 (pour mémoire : Redevabilité, Transparence, Comportement
éthique, Reconnaissance des intérêts des parties prenantes, Respect du
principe de légalité, Prise en compte des normes internationales de compor-
tement, Respect des droits de l’Homme).
§ 6.2.2
Il convient qu’une gouvernance efficace repose sur l’intégration des principes
de la responsabilité sociétale (voir Article 4) dans les processus de décision
et de mise en œuvre. Ces principes sont la redevabilité, la transparence, un
comportement éthique, la reconnaissance des intérêts des parties prenantes
et le respect du principe de légalité, la prise en compte des normes internatio-
nales de comportement et le respect des droits de l’Homme.
On peut donc identifier, par exemple, huit domaines qui caractérisent cette
question centrale :
1. Principes, vision et valeurs
● Objectifs et description
Il s’agit de déterminer s’il existe au sein de l’organisation, des valeurs
partagées par l’ensemble des collaborateurs et si ces valeurs font écho aux
grands principes du développement durable. Elles doivent être reconnues
à tous les niveaux de l’organisation et traduites par des actes exemplaires
de la direction notamment.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation a-t-elle identifié ces valeurs ? Sont-elles
partagées par l’ensemble des collaborateurs ? Quelles sont-elles ?
– Ces valeurs et leur expression (dans la prise de décision) prennent-elles
en compte les grands principes de comportement (redevabilité, trans-
parence, comportement éthique, reconnaissance des intérêts des parties
prenantes, respect du principe de légalité, prise en compte des normes
internationales de comportement, respect des Droits de l’Homme) ?
– Les valeurs et l’engagement de l’organisation sont-ils visibles pour toutes
les parties prenantes ?
– Comment la direction montre-t-elle ou envisage-t-elle de montrer son
engagement en faveur du développement durable ?
– À quel niveau l’organisation est-elle engagée dans une démarche
développement durable (direction générale, services ou départements,
global…) ?
– Comment l’organisation envisage-t-elle d’agir au sein de sa sphère
d’influence afin de promouvoir l’adoption à une plus grande échelle et
le soutien des principes de développement durable ?
● Pistes d’action
– Définir des valeurs au sein de l’organisation, intégrant les sept principes
de la responsabilité sociétale décrits au chapitre 4 de l’ISO 26000 et les
faire partager à tous les niveaux de l’organisation.
– Intégrer ces valeurs dans une politique intégrant la responsabilité socié-
tale documentée et communiquer ces valeurs à l’ensemble des parties
prenantes de l’organisation.
– Démontrer l’implication et les convictions de la Direction de l’organi-
sation par des actes exemplaires visibles.
– Attribution d’un budget, de moyens spécifiques à la démarche de RS.
– Analyser systématiquement l’impact de toute décision/action, de l’orga-
nisation, au regard des sept questions centrale de l’ISO 26000.
– Encourager les parties prenantes à s’inscrire dans une démarche de
responsabilité sociétale.
– Prendre en considération les « acteurs faibles ou absents » (popula-
tions vulnérables, démunis, handicapés, etc.) dans la détermination des
objectifs, des valeurs de l’organisation et dans sa culture.
● Objectifs et description
Il s’agit d’analyser la manière dont l’organisation établie sa stratégie à
moyen et long terme, et si cette stratégie intègre des données couvrant les
trois piliers du développement durable.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation définit-elle sa mission et sa « vision du
succès » ?
– Comment l’objectif global de l’organisation est-il déterminé ?
– Comment l’organisation a-t-elle identifié sa responsabilité sociétale
(manière dont ses décisions et activités ont une incidence sur les autres
et sur l’environnement, et manière dont elle appréhende les attentes de la
société eu égard à la conduite responsable à avoir face à ces impacts) ?
– Comment la stratégie de l’organisation est-elle définie ?
– Si elle a été identifiée, les éléments de la responsabilité sociétale sont-
ils hiérarchisés en fonction de leur pertinence et de leur importance ?
Les plus pertinents et les plus importants sont-ils pris en compte dans
l’élaboration de la stratégie ?
● Pistes d’action
– Élaborer la stratégie de l’organisation en suivant un processus établi et
mis en œuvre à fréquence définie, basé sur une identification des parties
prenantes et de leurs attentes.
– Détermination des enjeux clés de l’organisation, notamment par l’ana-
lyse et la hiérarchisation des questions centrales et des domaines d’action
de l’ISO 26000.
– Revoir régulièrement la stratégie de l’organisation grâce à une analyse
systématique de la pertinence/importance/performance des domaines
d’action de l’ISO 26000.
– Élaborer une stratégie qui prévoit, le cas échéant, une remise en cause
du modèle économique de l’organisation, en cohérence avec les grands
enjeux planétaires de développement durable.
– Mettre en place un processus de « benchmark » avec d’autres structures
ou parties prenantes pour améliorer le processus d’élaboration de la
stratégie de l’organisation.
prenantes. Il est nécessaire de hiérarchiser ces attentes pour faire des choix
éclairés et orienter la stratégie intégrant la RS de l’organisation en disposant
du maximum d’informations sur la perception des parties prenantes.
7.1.4 Déploiement de la RS
● Objectifs et description
Il s’agit d’identifier le mode de gouvernance de l’organisation et la manière
dont la politique et les objectifs sont déclinés au sein des services et/ou des
processus opérationnels. La maîtrise de ce domaine d’action doit apporter
la preuve que l’organisation a analysé ses impacts économiques, sociaux
et environnementaux et que les objectifs et plans d’action couvrent ces
trois volets.
● Questions à se poser
– Quels sont les méthodes et outils utilisés pour déployer la stratégie dans
l’organisation à tous les niveaux ?
– L’organisation dispose-t-elle d’un système de management ? Quel est
son niveau de formalisation ? quels champs couvre-t-il (Q, S, E, RH,
etc.) ? est-il certifié ?
– Dans le cas d’une certification ou d’une formalisation, quelle est votre
satisfaction en termes de management et de résultats ?
– Comment les impacts des activités de l’organisation sur les DA sont-ils
répertoriés ? Documentés ?
– Quels outils de reporting existent dans l’organisation pour s’assurer
de l’efficacité de la compréhension et du déploiement de la politique
intégrant la RS ?
● Pistes d’action
– Rédiger une politique intégrant la responsabilité sociétale en plein accord
avec les grands enjeux de la filière et du territoire, la déployer au sein des
unités opérationnelles par des objectifs et les traduire en plans d’actions
pluriannuels couvrant les domaines d’action prioritaires.
– Déployer la politique, les objectifs et les actions dans toutes les unités
opérationnelles et partout où l’organisation est implantée. Identifier les
preuves de l’efficacité de ce déploiement (audits, évaluations, etc.).
– Revoir périodiquement les procédures et processus de l’organisation
afin de s’assurer qu’ils prennent bien en compte les objectifs liés à la
responsabilité sociétale.
– À tous les niveaux de l’organisation, analyser chaque action/décision,
au regard de ses impacts environnementaux, économiques, sociaux ainsi
que sur chaque partie prenante concernée.
– Permettre à toute personne de l’organisation d’exercer sa capacité d’in-
fluence au sein de la sphère d’influence, en libérant du temps pour le
dialogue avec les parties prenantes.
● Objectifs et description
Il s’agit d’identifier quelles méthodes et outils de mesures sont mis en œuvre
dans l’organisation, pour assurer le pilotage des activités. Il convient de
s’assurer que ces outils de pilotage permettent une visibilité de la perfor-
mance globale de la responsabilisé sociétale de l’organisation.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation s’assure-t-elle que les activités se déroulent
comme prévu, et comment identifie-t-elle les crises ou événements
anormaux ?
– Quels sont les outils que vous jugez pertinents pour assurer le pilotage de
votre organisation, et en prévoir l’évolution (tableaux de bord internes,
compta analytique par produits, compta analytique par contrat, rapports
de contrôle interne, etc.) ?
– Quels indicateurs paraissent déterminants pour une gestion pérenne de
l’organisation ?
● Pistes d’action
– Construire un tableau de bord élaboré sur les trois piliers du développement
durable en systématisant la remontée des informations nécessaires.
– Utiliser des Indicateurs conformes à un référentiel international (GRI2),
identifier les indicateurs « clés » par rapport aux enjeux de la filière et
du (des) territoire(s) et mettant en avant des valeurs comparables.
– Diffuser les résultats à l’ensemble du personnel.
– Procéder régulièrement à des évaluations comparatives (benchmark) en
matière de responsabilité sociétale.
– Analyser régulièrement le processus de collecte des données, et la
manière dont elles sont enregistrées ou conservées, traitées et utilisées
par l’organisation. Ceci permet d’identifier les vulnérabilités des systè-
mes de collecte et de gestion des données, qui risqueraient de laisser
des erreurs contaminer les données ou de permettre un accès à des
personnes non autorisées.
– Inclure dans les dispositifs de mesure et de surveillance, une évaluation
régulière de la perception des parties prenantes sur les performances de
l’organisation en matière de responsabilité sociétale.
– Réviser régulièrement les tableaux de bord, en concertation avec les
parties prenantes et en accord avec leurs attentes.
– Risques associés au domaine d’action (le cas échéant).
– Couverture insuffisante des enjeux clés par les indicateurs.
– Collecte et consolidation des données non viabilisée.
– Difficulté de trouver les indicateurs à la fois concrets et parlants pour
les utilisateurs internes, mais aussi suffisamment universels pour être
comparables à l’extérieur de l’organisation.
– Multiplicité des indicateurs non utilisés ou non exploités.
● Objectifs et description
Il s’agit d’identifier si l’ensemble des activités de l’organisation, y compris
les actions menées dans le cadre de sa responsabilité sociétale, s’intègrent
dans une dynamique d’amélioration continue, de type Plan-Do-Check-Act.
Il convient de vérifier la capacité de l’organisation à identifier les bonnes
pratiques auprès d’autres acteurs (benchmark) et à les mettre en œuvre.
● Questions à se poser
– Comment sont utilisées les conclusions issues des outils de contrôle ?
– Comment l’organisation s’y prend-elle pour accroître sa confiance dans
l’exactitude des données qu’elle fournit à d’autres, pour améliorer la
crédibilité des données et informations et pour confirmer la fiabilité des
systèmes de protection de la sécurité et du secret des données ?
– Quel est le rôle des parties prenantes dans la revue des performances de
l’organisation en matière de responsabilité sociétale ?
– Quels sont les axes jugés les plus pertinents pour assurer la péren-
nité de l’organisation (développer de nouveaux produits, approfondir
les gammes de produits existantes, démarcher une nouvelle clien-
tèle, diversifier la clientèle existante, développer et entretenir une
image de marque de l’entreprise, positionnement marqué par rapport
à l’environnement extérieur – démarche développement durable et/
ou sociétale –, rentabiliser l’outil de production, renforcer la tréso-
rerie, accroître les fonds propres, préparer la relève managériale de
l’entreprise – transmission –, etc.) ?
● Pistes d’action
– Mettre en place des revues de performances périodiques permettant de
déterminer les progrès accomplis en matière de responsabilité sociétale,
d’aider à bien cibler les programmes, d’identifier les domaines nécessitant
des changements et de contribuer à l’amélioration des performances.
– Lors de ces revues périodiques, analyser les données d’entrées telles
que : les évolutions réglementaires, les évolutions des attentes des parties
prenantes, la perception des parties prenantes sur les performances de
l’organisation, les opportunités d’évolution des modes de production et
de consommation, etc.
● Objectifs et description
Il s’agit de déterminer la capacité de l’organisation à communiquer à l’ex-
térieur ses résultats de performance en matière de responsabilité sociétale,
dans le cadre du principe de transparence.
L’application du principe de redevabilité impose d’une part, à la direction
l’obligation d’être comptable des intérêts de l’organisation et d’autre
part, à l’organisation d’être comptable du respect de la législation vis-à-
vis des autorités. La redevabilité implique également que l’organisation
réponde de ses décisions et activités vis-à-vis de ceux qui sont affectés
par celles-ci.
● Questions à se poser
– Quelle importance l’organisation accorde-t-elle à la nécessité de rendre
des comptes auprès de ses parties prenantes ?
– Comment l’organisation identifie-t-elle les canaux de communication et la
nature des informations, en fonction des différentes parties prenantes ?
– L’organisation pratique-t-elle une politique de transparence totale sur
l’ensemble des données économiques, sociales et environnementales la
concernant ? Comment diffuse-t-elle ces informations ? En particulier, la
communication dans le cadre des processus contractuels (fournisseurs,
clients, consommateurs) est-elle transparente et complète ?
– Comment l’organisation évalue-t-elle l’efficacité de sa communication
externe ?
● Pistes d’action
– S’assurer que la communication externe couvre les résultats des déci-
sions et activités de l’organisation ainsi que leurs conséquences sur la
société et l’environnement : les objectifs et les performances de l’or-
ganisation sur les questions centrales et domaines d’action clés, les
réalisations et les carences en matière de responsabilité sociétale ainsi
que les moyens de traiter ces carences.
– Identifier les informations et les moyens de communication spécifiques
et adaptés à chaque partie prenante et s’assurer qu’elles en ont effecti-
vement pris connaissance.
● Objectifs et description
Il s’agit d’identifier la manière dont l’organisation identifie ses parties
prenantes, les méthodes mises en œuvre pour dialoguer avec ces parties
prenantes, ainsi que la manière dont elle appréhende les intérêts et attentes
de ces parties prenantes. Il convient de vérifier qu’il y a cohérence entre
ces attentes et la politique/stratégie de l’organisation.
3. Littéralement : éco-blanchiment.
● Questions à se poser
– L’organisation cherche-t-elle à identifier les acteurs qui sont intéressés
à son activité (directement ou indirectement) ? si oui, comment ?
– Comment l’organisation organise-t-elle ses relations avec des partenaires
extérieurs n’influençant pas directement son activité ?
– L’organisation dialogue-t-elle de manière transparente avec l’ensemble
de ses parties prenantes et en toute bonne foi ? Comment détermine-t-
elle ensuite leurs attentes ?
– Comment l’organisation traite-t-elle les informations/les attentes des
parties prenantes ? En particulier, compte tenu du nombre et de la diver-
sité des attentes de ces parties prenantes, comment sont classés les enjeux
les plus significatifs dans le temps pour l’organisation ?
– Comment les attentes des parties prenantes sont-elles prises en compte
pour définir les enjeux de la politique de l’organisation ?
– Dans son dialogue avec ses parties prenantes, l’organisation les
encourage-t-elle à s’engager dans le développement durable ?
– L’organisation évalue-t-elle le point de vue des parties prenantes externes
sur son activité ? Comment ?
● Pistes d’action
– Identifier l’ensemble des parties prenantes de l’organisation, sur toute la
chaîne de valeur et détermination de la sphère d’influence et des moyens/
canaux pour exercer cette influence.
– Lors de cette identification, s’assurer que les organisations ou les indi-
vidus identifiés en tant que parties prenantes, ont de véritables intérêts
et sont les plus représentatifs desdits intérêts.
– Mettre en place un système de veille sur le marché pour identifier les
nouvelles parties prenantes, afin d’anticiper les exigences et attentes
de celles-ci.
– Réaliser une cartographie précise des parties prenantes, et s’assurer de
sa mise à jour régulière.
– Mettre en évidence la complémentarité et la cohérence entre les attentes
des parties prenantes et la politique menée par l’organisation.
– Pour une organisation certifiée ISO 9001 par exemple, étendre le processus
« Écoute client » à l’ensemble des parties prenantes de l’organisation.
4. Réunions de plusieurs parties prenantes autour d’un sujet générant des attentes diver-
gentes voire contradictoires de la part de chaque partie.
● Objectifs et description
Il s’agit d’analyser la pertinence du processus de veille réglementaire dans
tous les domaines que couvrent les activités de l’organisation, dans le cadre
de sa responsabilité sociétale. Il convient d’évaluer également le degré de
conformité de l’organisation à cette réglementation ainsi identifiée.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation s’assure-t-elle qu’elle se conforme aux exigen-
ces juridiques et réglementaires dans toutes les juridictions où elle
opère ?
– Comment l’organisation identifie-t-elle les nouvelles évolutions de la
réglementation ? comment y répond-elle ?
– Comment l’organisation s’assure-t-elle du respect des normes et règle-
ments internationaux dans le cadre des activités de ses fournisseurs,
sous-traitants, etc. ?
– Comment l’organisation cherche-t-elle à influencer ses parties prenantes
afin qu’elles adoptent des règles d’éthique, que ce soit sur le plan
économique, social ou environnemental ?
● Pistes d’action
– Mettre en place des canaux de veille réglementaires organisés (abon-
nement, participation à des groupes de travail sectoriels ou au sein d’un
syndicat professionnel).
– Transcrire les informations réglementaires en exigences internes,
accessibles et claires pour les utilisateurs de l’organisation.
– Anticiper la réglementation (notamment par l’identification des textes
européens et internationaux) et sa mise en œuvre.
– S’interroger sur l’opportunité de cesser toute activité dans les zones
où la législation nationale ou sa mise en œuvre empêche l’organisation
de respecter les normes internationales de comportement comme les
conventions internationales du travail (OIT) par exemple
– Mettre en œuvre chaque fois que c’est possible la réglementation la plus
sévère et/ou la plus appropriée dans toutes les zones où l’organisation
est à l’œuvre.
– Procéder régulièrement à des contrôles et audits au sein de l’organisation
afin de s’assurer de sa conformité aux exigences juridiques et réglemen-
taires dans toutes les juridictions où elle opère.
– Étendre le dispositif de contrôle sur l’ensemble de la chaîne de valeur
et auprès des acteurs de la sphère d’influence (audits des fournisseurs
par exemple).
Aides et contacts
– Global Compact (ONU)
– Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) (ONU)
– Pacte international relatif aux droits civils et politiques
– Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
– Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés
fondamentales
– Charte des droits fondamentaux de l’union européenne
– GRI (Global Reporting Initiative)
– Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales
– Guide d’évaluation des impacts sur les droits de l’homme : International
Business Leaders Forum (2007)
● Questions à se poser
– Quels sont les projets de mon organisation potentiellement risqués vis-à-
vis du respect des Droits de l’Homme ?
– Quels sont les acteurs du territoire impliqués dans des projets incluant
les principes défendus par les Droits de l’Homme ?
– Quels sont les moyens mis à disposition pour contrôler le respect des
Droits de l’Homme dans mon organisation ? chez mes partenaires ?
– Quelles sont les valeurs des droits de l’Homme repris par mon organi-
sation : charte, engagement, politique… ?
● Pistes d’action
– Établir une politique de l’organisation incluant les grands principes de
la Déclaration des droits de l’Homme : naturels, inaliénables, universels,
indivisibles et interdépendants.
– Mettre en place un système d’audits ou d’évaluations des sous-traitants
et/ou prestataires extérieurs sur la base de critères de la Déclaration.
– Analyser le cycle de vie d’un produit ou service en incluant des critères
liés aux droits de l’Homme.
– Sensibiliser l’ensemble de son personnel aux enjeux du respect des droits
de l’Homme au niveau de l’entreprise, du territoire et des échanges avec
les autres organisations.
– Identifier des axes d’amélioration en tenant compte de l’impact de ses
décisions sur les principes défendus par les droits de l’Homme.
● Questions à se poser
– Quels sont les risques existants ou susceptibles de se dérouler sur le
territoire où l’organisation exerce son activité (risques humains, naturels,
conflits…) ?
– Sur quels moyens l’organisation peut-elle s’appuyer pour réagir face
aux événements contextuels ?
– Quels sont les processus de décision mis en place par l’organisation
confrontée aux situations délicates ?
● Pistes d’action
– Organiser un recensement des risques liés au territoire, de l’actualité
humaine à l’actualité naturelle.
– Identifier des mesures préventives et correctives suivant les différents
scénarios envisagés.
– Organiser des tests et des mises en situation réelle pour vérifier
l’adéquation des systèmes mis en place par l’organisation.
– Quels outils de contrôle puis-je mettre en place pour vérifier les compor-
tements de mes partenaires sur la question des droits de l’Homme ?
– Quelle veille mon organisation a-t-elle mis en place pour suivre les
évolutions des textes sur les droits de l’Homme ?
● Pistes d’action
– Construction d’une cartographie de l’ensemble de ses partenaires en
liaison (prestataires, sous-traitants de différents niveaux, fournisseurs,
clients, etc.).
– Mise en place d’un contrôle (audits) des organisations en liaison pour
s’assurer du respect des droits de l’Homme.
– Rédiger une procédure de communication externe aux services respon-
sables dénonçant le non-respect des principes défendus par les droits
de l’homme.
● Questions à se poser
– Quels sont les mécanismes garantissant un dialogue avec les salariés ou
les autres acteurs et l’organisation sur les droits de l’Homme ?
– Quelles sont les connaissances des salariés sur la question des droits
de l’Homme ?
● Pistes d’action
– Sensibiliser l’ensemble du personnel aux principaux textes des droits
de l’Homme.
– Mettre en place des procédures de recours pour des litiges concernant
les droits de l’Homme.
– Vérifier la conformité des mesures internes et des mesures mises à
disposition par l’État.
– Organiser des réunions-débats pour encourager le dialogue entre les
différentes parties prenantes et favoriser la médiation.
– Proposer des aides extérieures (cabinet d’avocats spécialisés…) comme
moyen de concertation à l’ensemble des salariés.
● Objectifs et description
Il s’agit pour l’organisation d’identifier et de proscrire toute forme de discri-
mination quelle qu’elle soit, au sein même de l’organisation mais aussi tout
au long de la chaîne de valeur des produits/services fournis par l’organisa-
tion. Ceci lui impose donc de recenser auprès de ses partenaires, notamment
fournisseurs, les risques de discrimination et de les combattre. L’ISO 26000
donne des exemples précis quant à la nature des discriminations :
§ 6.3.7.1
[…] la race, la couleur, le genre, l’âge, la langue, les avoirs, la nationalité ou
l’ascendance nationale, la religion, l’origine ethnique ou sociale, la caste, des
motifs économiques, l’invalidité, la grossesse, l’appartenance à une population
autochtone, l’affiliation à un syndicat, à un parti politique, l’opinion politique ou
autre. […] le statut marital ou familial, les relations personnelles et l’état de
santé tel que l’infection par le VIH ou la séropositivité.
En outre, l’organisation se doit d’être particulièrement vigilante à la bonne
intégration des « groupes vulnérables » et d’être particulièrement attentive
au respect des droits des personnes qui composent ces groupes. L’ISO 26000
en liste là aussi plusieurs exemples : les femmes et les jeunes filles, les
personnes en situation de handicap, les enfants, les populations indigè-
nes, les migrants, les travailleurs migrants et leurs familles, les personnes
âgées, les pauvres, les personnes illettrées, les minorités et les groupes
religieux, etc.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation tente-t-elle de proscrire les motifs illégitimes
de discrimination dans le cadre de ses activités ou de celles de ses
partenaires ?
– Qu’en est-il de l’attention portée par l’organisation à la non-discrimination
des populations vulnérables ?
– Équité et insertion : quelles actions sont mises en place par l’organi-
sation pour jouer son rôle social et local dans le processus d’insertion
sociale ?
– Comment l’organisation traite-t-elle des questions relatives aux
discriminations dans sa politique salariale ?
● Pistes d’action
– Assurer un accès aux responsabilités équitable et équilibré entre les
hommes et les femmes.
– Assurer partout dans l’organisation le respect du principe « à travail égal,
salaire égal ». Proposer des grilles de salaire équivalentes à l’international
et au niveau des filiales.
– Mettre en œuvre une démarche « diversité » dans l’organisation.
– Insérer des personnes présentant des handicaps physiques ou
mentaux.
– Participer à des projets solidaires avec des associations/ONG d’insertion,
de développement local, d’aide aux handicapés, etc.
– Mettre en place des actions de lutte contre illettrisme et analpha-
bétisme.
– Lors de la réalisation d’activités dans d’autres régions du monde,
analyser le contexte et la culture locale afin d’éliminer tout risque de
discrimination involontaire.
– Procéder à une analyse approfondie des activités et des risques de discri-
mination sur l’ensemble du cycle de vie des produits/services fournis
par l’organisation.
– Inciter l’encadrement de l’organisation à exercer son devoir d’influence
pour faire cesser des situations de discrimination et/ou se désengager
auprès des partenaires laissant persister de telles discriminations.
● Objectifs et description
Il s’agit, pour l’organisation de s’assurer que partout où elle opère, les
droits fondamentaux civils et politiques des personnes (internes et externes
à l’organisation) sont respectés, y compris au sein de sa sphère d’influence
et tout au long de sa chaîne de valeur. Ceci implique, une fois de plus que
l’organisation se doit de recenser les risques d’atteintes à ces droits fonda-
mentaux et de combattre ces atteintes si elles sont avérées. L’ISO 26000, en
référence aux conventions internationales des Nations unies sur les droits
civils et politiques, cite notamment :
§ 6.3.8.1
[ …] le droit à la vie, le droit de vivre dans la dignité, le droit d’être protégé
contre la torture, le droit à la sécurité, le droit à la propriété individuelle, à la
liberté et à l’intégrité de la personne ainsi que le droit à un procès en bonne
et due forme et le droit d’être entendu équitablement lorsque l’on est accusé
d’une infraction. Ils englobent également la liberté d’opinion et d’expression,
le droit de réunion pacifique et de libre association, la liberté d’adopter et de
pratiquer une religion, la liberté de croyance, l’absence d’immixtion arbitraire
dans la famille, la résidence ou la correspondance, le droit au respect de la
vie privée, le droit à l’accès aux services publics et le droit de participer à des
élections.
● Questions à se poser
– Les activités de l’organisation sont-elles de nature à priver des individus
de leurs droits fondamentaux ?
– Quelles sont les zones géographiques dans lesquelles il y a des risques
d’atteinte à ces droits fondamentaux ?
– Quels sont les partenaires (fournisseurs, sous-traitants de rang n) qui
pourraient présenter des risques ?
– Par extension, quels sont les acteurs de la sphère d’influence de l’orga-
nisation qui pourraient présenter des risques ?
– Est-il prévu dans un règlement intérieur ou tout autre outil de régulation
de l’organisation, une procédure de réparation lorsqu’une atteinte à ces
droits est identifiée ?
● Pistes d’action
– Former l’encadrement à la détection des atteintes aux droits sous toutes
ses formes.
– Établir des règles (chartes, procédures) donnant des consignes claires à
l’encadrement de l’organisation afin de les inciter à exercer leur devoir
de vigilance et de détection des atteintes aux droits.
– Mener, à intervalles réguliers, des analyses d’impacts de ses activités,
produits et services, sur les droits fondamentaux, et ce, sur l’ensemble
de la chaîne de valeur.
– Impliquer les services Achats dans la maîtrise de ces risques notamment
en proposant des clauses spécifiques lors de la contractualisation avec
des fournisseurs.
– Inscrire, dans la politique ressources humaines de l’organisation, le
respect d’un équilibre vie professionnelle/vie privée et réaliser des bilans
de situation régulièrement.
– Réaliser des études d’impact des produits et services sur les droits fonda-
mentaux et ce, sur l’ensemble des étapes de leur cycle de vie (légitimité
des produits/services).
– Mettre en œuvre des démarches d’éco-socio-conception afin d’éradi-
quer les impacts négatifs des activités/produits/services sur les droits
fondamentaux.
– Favoriser le respect des droits fondamentaux en proposant, par exemple,
ses produits et services aux groupes vulnérables (chômeurs, étudiants,
démunis, etc.) à des conditions différenciées.
– Participer financièrement ou en unités d’œuvre à des actions de promotion
des droits fondamentaux partout où l’organisation opère (engagement
auprès d’ONG par exemple).
● Objectifs et description
Comme pour les droits civils et politiques, il s’agit, pour l’organisation
de s’assurer que partout où elle opère, les droits fondamentaux écono-
miques sociaux et culturels des personnes sont respectés, y compris au
sein de sa sphère d’influence et tout au long de sa chaîne de valeur. Là
encore, ceci implique que l’organisation se doit de recenser les risques
d’atteintes à ces droits fondamentaux et de combattre ces atteintes si elles
sont avérées. L’ISO 26000, en référence aux conventions internationales
des Nations unies sur les droits économiques civils et politiques de 1966,
cite les droits suivant :
6.3.9.1
[…] à l’éducation, au travail dans des conditions justes et favorables, à la
liberté d’association, à un niveau adéquat de santé, à un niveau de vie suffi-
sant pour assurer sa santé physique et morale et son bien-être ainsi que celui
de sa famille, à une nourriture suffisante, à l’habillement, au logement, aux
soins médicaux et à la protection sociale nécessaire, telle que la sécurité en
cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou de toute
autre perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indé-
pendantes de sa volonté, le droit à la pratique religieuse et culturelle ainsi qu’à
de véritables opportunités de prendre part, sans discrimination, aux prises de
décisions qui soutiennent les pratiques positives et découragent les pratiques
négatives en rapport avec ces droits.
● Questions à se poser
Les questions à se poser sur ce domaine sont exactement de même nature
que pour les droits civils et politiques, en étendant les sujets traités aux
droits économiques, civils et politiques.
● Objectifs et description
L’ISO 26000 rappelle que L’Organisation internationale du travail (OIT) a
identifié des droits fondamentaux au travail. Ceux-ci comprennent :
– la liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de
négociation collective ;
– l’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire ;
– l’abolition effective du travail des enfants ;
– l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.
Il s’agit pour l’organisation de s’assurer que les droits fondamentaux au
travail décrits par l’Organisation internationale du travail (OIT) sont bien
respectés et que l’organisation ne se rend pas complice directement ou
indirectement d’une violation de ces droits. Il convient donc pour l’or-
ganisation de mener une analyse de ces activités et des activités menées
tout au long du cycle de vie des produits/services qu’elle propose, afin de
détecter tout risque ou toute forme de violation de ces droits. Si tel est le
cas, l’organisation se doit d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour
faire cesser ces situations. Lorsqu’elle n’y parvient pas, elle doit s’interroger
sur l’opportunité de poursuivre ces activités sources de violation.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation se préoccupe-t-elle du respect des droits
fondamentaux au travail ?
– La législation française en la matière est-elle respectée de la même
manière partout où l’organisation opère, y compris à l’étranger ?
– L’organisation mène-t-elle, à intervalles réguliers, des analyses d’impacts
de ses activités, produits et services sur les droits fondamentaux au
travail, et ce, sur l’ensemble de sa chaîne de valeur ?
– Lorsque des situations de violation des droits sont repérées dans l’organi-
sation ou au travers de ses partenaires, existe-t-il un dispositif permettant
au collaborateur/acteur témoin de cette violation, d’alerter le plus haut
niveau de l’organisation pour déclencher les actions de réparation ?
● Pistes d’action
– former/sensibiliser l’encadrement/les managers de l’organisation aux
diverses formes de violation des droits du travail de la filière, afin d’en
prévenir les risques.
– Impliquer les services Achats par des clauses spécifiques dans les cahiers
des charges et questionner les prestataires à risque sur ce sujet.
– Développer un panel de fournisseurs suffisamment large pour assurer à
l’organisation son indépendance et sa capacité à changer de partenaire
lorsqu’une situation de violation des droits est détectée.
– Réaliser des audits dans toutes ses branches et sur toute sa chaîne de
valeur pour contrôler le respect des droits fondamentaux au travail.
– Exercer un devoir d’influence auprès des partenaires pour infléchir
les situations existantes lorsqu’elles sont avérées et s’appuyer sur des
partenariats avec des ONG pour sensibiliser toute la chaîne de valeur
au respect des droits.
Contacts
– Commune, Communauté de communes ou d’agglo, Pays
– Conseil régional
– Sociétés du territoire
– Famille du personnel
– Pôle emploi
– Inspecteurs du travail
– Médecins du travail
– ARACT Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de
Travail
– AGEFIPH - Assoc. GEstion Fonds Insertion Prof. personnes Handicapés
– HALDE - Haute Autorité Lutte contre Discrimination et pour Égalité
– Cabinets conseil (juridique, financier, système, etc.)
– Établissements d’enseignement
– Organismes de formation
– Fédérations et syndicats professionnels
– Associations de solidarité
– Associations pour personnes éloignées de l’emploi
– ONG internationales (environnement et social)
– Syndicats patronaux
– Syndicat de salariés
– Organisme de protection sociale
– Organisme de retraite complémentaire
– Institutions religieuses
● Risques
– Ne pas suivre les avancées de la réglementation et recourir à des mesures
palliatives coûteuses et non rentables pour l’organisation, s’exposant à
des pénalités, sanctions financières…
– Négliger certains postes de travail car ils ne sont pas impactants sur la
réalisation du produit ou de la prestation (ex. les postes administratifs
dans une entreprise industrielle) ou bien parce qu’ils sont peu visibles
en raison de leur éloignement.
– Dégradation du climat social.
– Turnover élevé.
– Perturbations et/ou coûts financiers liés aux accidents de travail, ainsi
qu’aux maladies professionnelles.
– Appauvrissement des compétences et du savoir-faire.
– Se rendre complice, à son insu, de comportements contraires aux principes
fondamentaux exécutés par des sous-traitants ou des indépendants.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation s’assure-t-elle que tout le travail effectué pour
son compte est réalisé par des femmes et des hommes qui sont reconnus
juridiquement comme employés ou travaillant en indépendant ?
– Comment la politique de l’emploi (recrutements, formation, départs)
traite-t-elle des questions relatives à l’égalité des chances et de
traitement ?
– Comment l’organisation garantit-elle que ses partenaires (fournisseurs,
sous-traitants, etc.) sont des organisations juridiquement reconnues et
qu’ils appliquent des relations employeur-employé cohérentes avec
les siennes ?
– Comment l’organisation encourage-t-elle ses pratiques dans les organi-
sations intervenant dans sa sphère d’influence ?
– Lorsqu’elle opère à l’international, comment l’organisation favorise-t-
elle l’emploi, l’évolution professionnelle, la promotion et l’avancement
des ressortissants du pays d’accueil ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation relative à l’emploi, applicable sur tous
les lieux de travail que l’organisation détient ou contrôle directement.
– Veiller à l’existence de contrats avec tous les employés, et les éventuels
indépendants, notamment lorsqu’ils ont démarré la relation dans une
période où la réglementation était moins aboutie.
– Examiner les pratiques des indépendants et des sous-traitants pour
s’assurer qu’elles sont cohérentes avec celles de l’organisation.
– Veiller à l’égalité des chances et de traitement de tous les travailleurs et ne
faire aucune discrimination, directe ou indirecte, en matière de relations
et conditions de travail, fondée, entre autres, sur la race, la couleur, le
sexe, l’âge, la nationalité ou l’ascendance nationale, l’origine ethnique
ou sociale, la caste, l’état matrimonial, l’orientation sexuelle, l’invali-
dité, l’état de santé comme l’infection par le VIH ou la séropositivité
ou l’affiliation à un parti politique.
– Actualiser ses contrats en prenant en référence les travaux et/ou recomman-
dations de la filière professionnelle, via la fédération ou les syndicats.
– Établir les référentiels de contrat en partenariat avec les organisations
syndicales et/ou les instances représentatives du personnel.
● Objectifs
Les conditions de travail portent sur les salaires et autres formes de contre-
partie, le temps de travail, les périodes de repos, les congés, les pratiques
disciplinaires et les licenciements, les questions de protection de la mater-
nité et de bien-être, telles que l’accès à l’eau potable, les locaux sociaux
(salle de restauration, de pose, de repos, zones fumeurs, etc.) et l’accès aux
services médicaux.
En France, elles font l’objet d’une réglementation aboutie. Celle-ci
peut se trouver complétée par des accords spécifiques dans les branches
professionnelles.
Compte tenu de la forte répercussion des conditions de travail sur la qualité
de vie des travailleurs et de leurs familles ainsi que sur le développement
socio-économique, ce domaine d’action incite à envisager la qualité des
conditions de travail de manière juste et appropriée.
La protection sociale concerne toutes les garanties juridiques ainsi que la
politique et les pratiques de l’organisation visant à atténuer les effets de la
réduction ou de la perte de revenus en cas d’accident du travail, de maladie,
de maternité, de paternité, de vieillissement, de chômage, d’incapacité ou
de tout autre problème financier.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation s’assure-t-elle que les conditions de travail sont
conformes à la législation ?
– Comment l’organisation assure-t-elle des conditions de travail décentes
en ce qui concerne les salaires, heures de travail, repos hebdomadaire,
congés, santé et sécurité, protection de la maternité et possibilité de
concilier travail et responsabilités familiales ?
– Comment l’organisation assure-t-elle des conditions de travail cohérentes
avec des employeurs de la localité et permettant, dans toute la mesure du
possible, d’équilibrer vie personnelle et vie professionnelle ?
– Comment l’organisation contribue-t-elle à la protection sociale de ses
employés ?
– Comment l’organisation respecte-t-elle, dans la mesure du possible, les
traditions et coutumes nationales et religieuses en ce qui concerne le
repos hebdomadaire ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation relative aux conditions de travail,
applicable sur tous les lieux de travail que l’organisation détient ou
contrôle directement.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
– Examiner les possibilités d’amélioration des conditions de travail
en partenariat avec les organisations syndicales et/ou les instances
représentatives du personnel.
– Optimiser les conditions de travail pour chaque salarié (personnalisation
des contrats), en termes d’environnement, d’outils, de méthodes, etc.
– Assurer une planification de la charge permettant une stabilité optimisée
de l’emploi, limitant les impacts négatifs sur les conditions de travail, et
en particulier sur l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle.
– Élargir le champ des parties prenantes pour détecter de nouvelles
opportunités d’amélioration.
● Objectifs
L’existence d’un environnement favorable à l’épanouissement des
travailleurs constitue un facteur de réussite reconnu pour la performance
des organisations.
Cet environnement résulte logiquement de choix qui doivent permettre à
l’employeur et aux travailleurs de répondre à leurs attentes et leurs intérêts.
Le dialogue social relève de tous les types de consultation, d’échange d’infor-
mation et de négociation entre eux. Il nécessite l’indépendance des représen-
tations mises en place, notamment par des élections (délégués du personnel,
comité d’entreprise…) lorsque des négociations collectives sont légitimes.
La qualité et la richesse du dialogue social peuvent permettre l’améliora-
tion de diverses performances de l’organisation, ainsi qu’une réduction des
risques de conflits sociaux, toujours coûteux et pas seulement d’un point
de vue financier.
● Questions à se poser
– Comment le personnel de l’organisation est-il impliqué dans la détermination
de la stratégie/politique générale/objectifs généraux de l’organisation ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation relative au dialogue social, appli-
cable sur tous les lieux de travail que l’organisation détient ou contrôle
directement.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
– Assurer aux représentants des travailleurs, l’accès aux postes de travail
et aux travailleurs qu’ils représentent ainsi qu’aux locaux nécessaires
pour leur permettre de jouer leur rôle, et aux informations qui leur
permettront d’avoir une image juste et équitable des finances et des
activités de l’organisation. Inciter à la mise en œuvre de mécanismes
de consultation régulière.
– Veiller à la tenue systématique des réunions de consultation ou d’échan-
ges d’informations, même quand « il n’y a rien à dire » ou que « tout va
bien ». Dans ces cas, mettre à profit ces temps d’échange pour examiner
des sujets de fond, d’avenir plus lointain, et avec une prise en compte
élargie des attentes. C’est l’occasion de « sortir du cadre », de prendre
de l’avance, ou de la maintenir, donc de se différencier.
● Objectifs
En France, le domaine de la santé et de la sécurité au travail fait l’objet
d’une réglementation très développée. Celle-ci peut se trouver complétée
par des accords spécifiques dans les branches professionnelles.
Ce domaine d’action traite bien de « la promotion et du maintien du degré le
plus élevé de bien-être physique, mental et social des travailleurs ainsi que
la prévention d’effets négatifs sur la santé des conditions de travail. Il porte
également sur la protection des travailleurs contre les risques pour la santé
et sur l’adaptation de l’environnement de travail aux besoins physiologiques
et psychologiques des travailleurs. »
● Questions à se poser
– Comment l’organisation réalise-t-elle l’analyse des risques hygiène,
santé et sécurité de ses activités, notamment du fait des dangers que font
courir les équipements, processus et substances chimiques ? (Document
unique d’évaluation des risques professionnels)
– Comment l’organisation réalise-t-elle l’analyse des risques liés aux
activités exercées par des parties prenantes externes sur son site ?
– Quelles actions sont menées dans l’organisation pour répondre aux
exigences d’hygiène, de sécurité et de santé ?
– Que fait l’organisation pour maintenir le degré le plus élevé de bien-être
physique, mental et social des travailleurs ainsi que la prévention des
accidents de santé dus aux conditions de travail ?
– En particulier, que fait l’organisation en ce qui concerne l’adaptation de
l’environnement de travail aux besoins physiologiques et psychologiques
des travailleurs ?
– Comment l’organisation informe-t-elle ses employés et ses prestataires
des risques, et des moyens de protection ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation relative à la santé et la sécurité au
travail, applicable sur tous les lieux de travail que l’organisation détient
ou contrôle directement.
● Questions à se poser
– Comment la politique de l’emploi de l’organisation contribue-t-elle à
améliorer les compétences et l’employabilité (recrutements, formation,
évolution, départs…) ?
– Comment l’organisation gère-t-elle les situations ayant un impact sur
l’emploi (baisse ou augmentation de charge, évolution d’organisation,
etc.) ?
– Comment l’organisation favorise-t-elle l’appropriation des aspects de
la responsabilité sociétale et du développement durable auprès de son
personnel afin de développer cette culture ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation applicable sur tous les lieux de
travail que l’organisation détient ou contrôle directement.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
– Développer une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
(GPEC).
– Favoriser des mécanismes de gestion des situations de travail potentiel-
lement sensibles : conjoncture propice au stress, composante intergéné-
rationnelle, nouveaux modes opératoires, nouvelles technologies, etc.
– Disposer d’un plan de formation annuel basé sur un recueil des besoins
à court et moyen terme.
– Assurer la reconnaissance des compétences des travailleurs : titre de
la fonction, certificat, diplôme, Validation des acquis de l’expérience,
etc.
– Sensibiliser ses collaborateurs à une meilleure compréhension des
aspects de la responsabilité sociétale, y compris ses principes, questions
centrales et domaines d’action.
– Participer à la formation par alternance pour participer au développement
des compétences sur le territoire.
– Élargir le champ des parties prenantes pour détecter de nouvelles
opportunités d’amélioration.
Contacts
– L’ADEME (nationale et régionale) Agence de l’environnement et de la Maîtrise
de l’énergie.
– Les collectivités territoriales
– Les Agences de l’eau
– Le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la
mer
– Agences de la mesure de la qualité de l’air (par exemple Airparif)
– INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques)
– L’entreprise éco-emballage
– INTERFUT
– recy.net
– ecofut.org
– L’association recyfilm
– Adelphe
– Adivalor pour les déchets agricoles
– DREAL, DRE, DRIRE…
– Associations de riverains…
– ONG environnementales
– Associations de consommateurs
– Site mediaterre.org- le GIEC (l’IPCC, Intergovernmental Panel on Climate
Change), le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
– Ligue ROC, association sur la biodiversité
– Le portail de l’année 2010 sur la biodiversité (biodiversite2010.fr)
– CDC biodiversité, filiale de la caisse des dépôts depuis 2008
● Risques
– Ne pas suivre les avancées de la réglementation et recourir à des mesures
palliatives coûteuses et non rentables pour l’organisation, pénalités et
sanctions financières et autres.
– Conséquences sur la santé du voisinage, mauvaises ententes avec le
territoire.
● Objectifs
Prévenir la pollution c’est avant tout pour une organisation, une entre-
prise, déterminer les sources des différents rejets que ses activités, services
peuvent générer et de limiter leurs impacts négatifs.
Il s’agit non seulement des conséquences des activités directes mais égale-
ment des conséquences indirectes, à long terme, des usages de produit
notamment en fin de vie :
– pollution de l’air : COV (composés organismes volatils), CO2 (dioxyde
de carbone), autres GES (gaz à effet de serre) ;
– pollution de l’eau (déversements, augmentation de températures en
aval de l’organisation…) ;
– production des déchets ;
– utilisation de matières dangereuses pour la conception ou l’usage… ;
– autres types de pollutions organoleptiques : bruits, odeurs, etc.
● Questions à se poser
– Quels sont les impacts environnementaux de mes activités, de mes
produits sur l’environnement ?
– Comment mesurer les conséquences de mes activités sur l’environ-
nement ?
– Quels moyens sont à ma disposition (technique, mesures…) pour limi-
ter les conséquences négatives sur l’environnement de mes activités,
produits, services ?
– Quels risques financiers associés à ses impacts ?
– Comment sensibiliser sur la prévention des pollutions ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation environnementale associée aux
pollutions.
– Relever les différentes sources de pollution possibles dans des situa-
tions normales ou exceptionnelles (fonctionnement critique, anormal)
de l’ensemble de mes activités, produits et/ou services.
– Limiter et prévenir les impacts des pollutions identifiés précédemment :
choix des matières premières, filtres, traitement des eaux, etc.
– Assurer un suivi par la mise en place d’indicateurs pertinents des rejets
principaux de l’organisation.
– Mettre en place des mesures relatives au fonctionnement normal, dégradé
ou exceptionnel pour limiter les conséquences des rejets sur l’environ-
nement en tant compte des situations d’urgences ou accidentelles pouvant
survenir lors de la vie des organisations.
Recyclage des déblais et des fraisâts7 d’enrobés dans les travaux publics
Utiliser les matériaux extraits sur site pour les opérations de remblayage, au
lieu d’aller les chercher dans des carrières éloignées : si le principe relève du
simple bon sens, son application doit s’envisager au cas par cas. La nature
des sols doit se prêter à cette technique. Les déblais doivent être traités
pour présenter les mêmes caractéristiques mécaniques que les matériaux
naturels. Mais chaque fois que les conditions s’y prêtent, cette alternative
mérite d’être utilisée et les retours d’expérience ont largement démontré sa
fiabilité. En outre, elle permet d’éviter le trafic triangulaire entre le chantier,
le centre d’élimination des déblais et le site de production des matériaux
naturels, forcément coûteux en temps et en énergie.
● Questions à se poser
– Quels outils de mesure de consommations existent dans l’organisation ?
– Des moyens sont-ils mis en œuvre pour optimiser et réduire les consom-
mations ? des rendements énergétiques sont mis en place… ?
– Analysez-vous les postes de fortes consommations ?
– Comment l’organisation utilise-t-elle la ressource « EAU » : mesures,
suivi, limitations des consommations, circuit fermé ?
– Comment sensibiliser l’ensemble des acteurs concernés ?
– Quelles énergies renouvelables pourraient convenir à l’organisation ?
● Pistes d’action
– Identifier et mesurer les consommations des ressources énergétiques,
de l’eau, des matières premières pour assurer un suivi et encourager un
meilleur rendement.
– Assurer une maintenance adéquate des installations pour garantir un
rendement optimal.
– Préférer l’utilisation de matières recyclées ou la réutilisation quand cela
est possible et garantit un produit ou un service de qualité identique.
– Réaliser des diagnostics énergétiques en vue d’améliorer les perfor-
mances de l’organisation.
– Sensibiliser l’ensemble des acteurs sur l’usage des technologies
employées et garantir ainsi des rendements optimaux mais également
une consommation plus responsable de chacun.
– Favoriser des mesures permettant une meilleure isolation des instal-
lations, suivre des travaux de réhabilitation pour améliorer les rendements
énergétiques et matières.
● Questions à se poser
– Quelles sont mes méthodes de mesures des GES : Bilan carbone… ?
– Quelles méthodes mettre en place pour limiter les émissions des GES ?
– Quelles sont les sources d’énergie fossiles de mon organisation ?
– Quels moyens ou sources énergétiques permettent leurs substitutions ?
● Pistes d’action
– Mettre en place un plan de déplacement entreprise, favoriser le covoi-
turage et encourager l’utilisation de moyens de transports limitant les
émissions de GES.
– Réaliser un bilan de ces émissions de GES de types bilan carbone à
intervalles réguliers pour mesurer ses engagements.
– Sensibiliser les salariés, employés aux conséquences des changements
climatiques sur leur quotidien.
– Réduire l’utilisation des combustibles fossiles : développer des nouvelles
technologies, favoriser des mesures de compensations des émissions de
GES : puits de carbone, recherches, etc.
– Mettre en place des mesures garantissant la poursuite des activités en
cas de bouleversements climatiques : implantation sur des sites non
inondables, isolation en cas de variations de températures, bâtiments
garantissant une poursuite des activités face aux tempêtes ou autres
phénomènes climatiques…
plan de prévention est élaboré avant chaque mise en chantier. Il porte sur
les impacts à prendre en compte, les modes opératoires à mettre en place
et les procédures d’urgence à prévoir. L’entreprise a également fait breve-
ter un procédé innovant de branchement au réseau d’alimentation en eau
potable, qui réduit les nuisances environnementales. Elle a aussi décidé
d’équiper les bases de vie chantier de panneaux solaires, avec une solution
de base comprenant un seul panneau fournissant l’électricité et alimente
une pompe à eau ainsi que deux prises de 12 volts. Un second panneau
peut être installé pour alimenter un four à micro-ondes de 700 watts. Ce
dispositif assure une totale autonomie énergétique au personnel présent
sur les chantiers.
● Questions à se poser
– Quelle est la situation environnementale de mon territoire (Parc naturel,
développement urbain du territoire, construction de zones résidentielles,
extension de la zone industrielle…) ?
– L’organisation connaît-elle son impact sur la faune et la flore ?
– Quels sont les moyens d’intégrer au mieux mon organisation aux habitats
naturels existants ?
● Pistes d’action
– Internaliser les coûts environnementaux de ses produits et/ou services
au coût global.
– Dresser la liste des impacts des activités sur la biodiversité en distin-
guant les impacts directs et locaux (implantation de sites, stockage,
transport, etc.) des impacts indirects et globaux (épuisement de certaines
ressources, disparition d’essences végétales rares…).
– Créer des partenariats avec d’autres organisations engagées dans la
protection de la faune et de la flore.
– Sensibiliser les acteurs de l’organisation à la nécessité de défendre la
biodiversité.
– Construire des mesures de prévention, d’information et de suivi de la
qualité des sols, des cours d’eau voisins…
– Limiter les lieux de stockage et les protéger efficacement pour éviter
tout risque de contamination des écosystèmes.
Aides et contacts
– Bonnes pratiques des affaires « guide ARCADIS » arcadis-fr.com
– Bonnes pratiques sur la gestion des sinistres de l’OCDE
– Déclarations universelles des droits de l’homme
– Convention des droits de l’homme européenne (CEDH)
– Code civil français (article 544)
– Institut national de la propriété industrielle (INPI)
– Les greffes des tribunaux de commerce (Infogreffe)
– Commission européenne : concurrence loyale, l’Europe est à vous (site :
http://ec.europa.eu)
– Les chroniques juridiques (juritel, droit sur INTERNET)
– Les normes australiennes AS 8000-8001-8002, permettant aux salariés de
dénoncer les mauvaises pratiques de gouvernance
– Site sur la veille technologique (ex : veille technologique.net, veille.com…)
● Questions à se poser
– Quels liens mon organisation entretient-elle avec les acteurs politiques
du territoire ?
– Comment sont définis les salaires ?
– Quels sont les moyens dont l’organisation dispose pour identifier des
objets de corruption ?
– Quels sont « les avantages nature » des commerciaux de l’organisation
et vis-à-vis des autres organisations ?
● Pistes d’action
– Établir une charte, une politique des pratiques internes pour limiter les
risques de corruption.
– Mettre en œuvre une rétribution juste et adaptée pour éviter les risques
de corruption.
– Refuser les « cadeaux » promotionnels des autres organisations en vue
d’obtenir un marché.
– Inciter les salariés à rendre compte des violations de la réglementation
en terme de corruption sans que ces derniers en souffrent : anonymat,
sensibilisation, etc.
● Sensibilisation
Le site intranet Éthique du Groupe comprend un volet entièrement dédié
à la prévention de la corruption. Ce portail interne met à disposition des
collaborateurs du Groupe une information claire et pratique sur l’ensemble
des domaines d’attention du code de conduite. Le collaborateur y trouve un
rappel des engagements des outils mis à sa disposition pour appliquer les
principes d’action du Groupe, ainsi que des liens vers des sites externes et
internes utiles à une meilleure compréhension des enjeux.
Une place particulière est réservée au Guide pratique de l’intégrité. Ce
guide est une déclinaison thématique du code de conduite visant à apporter
des références légales et des conseils pratiques pour aider les collaborateurs
du Groupe à faire face à des situations potentiellement à risque. Publié en
mars 2008 et diffusé à 20 000 exemplaires, ce guide est également disponible
en version interactive sur tous les principaux sites intranet du Groupe.
● Questions à se poser
– Quelles sont les connaissances des salariés sur la représentativité locale
politique ?
– Quelle est la représentativité politique dans l’organisation ?
– Quelles sont les formations politiques pouvant être offertes aux salariés
d’une entreprise ?
● Pistes d’action
– Organiser des réunions de sensibilisation sur l’implication de chacun
dans les politiques locales
● Questions à se poser
– Quelles sont les règles de la concurrence en vigueur dans le pays de
l’organisation ?
– Quelles sont les organisations qui exercent les mêmes activités que
l’organisation qui s’engage ?
– Quelle est la politique de l’organisation quant aux concurrents des
activités ?
● Pistes d’action
– Empêcher que les conditions sociales favorisent des pratiques concur-
rentielles déloyales : offres de produits « à perte », etc.
– Sensibiliser les salariés à la réglementation du travail.
– Organiser une veille réglementaire sur les règles de la concurrence et
identifier les principaux acteurs de sa profession.
– Organiser des audits extérieurs sur les pratiques concurrentielles pour
garantir son engagement.
La concurrence
L’entreprise croit en une concurrence vive mais juste et appuie l’élaboration
de lois appropriées à cet égard. Les entreprises et leurs salariés conduiront
Intégrité commerciale
L’entreprise ne reçoit ni ne donne, directement ou indirectement, de pots-
de-vin ou autres commissions illicites pour obtenir des avantages commer-
ciaux ou financiers. Aucun employé ne peut offrir, donner ni recevoir de
cadeaux ou de paiements qui constituent ou pourraient constituer un pot-
de-vin. Toute requête ou offre de ce type doit être immédiatement rejetée
et communiquée à la direction. Les livres comptables et les documents y
afférents doivent refléter précisément la nature de toutes les transactions.
Aucun compte, fonds ou bien non divulgué ou non comptabilisé ne sera
créé ni administré.
● Questions à se poser
– Quels sont les critères permettant d’identifier la sphère d’influence ?
– Comment mobiliser les acteurs autour du sujet de la responsabilité
sociétale ?
– Quels sont les coûts de mon engagement sur le territoire de mon orga-
nisation ? Quels sont les bénéfices sur ce même territoire ?
– Quels types de structures l’organisation peut-elle mettre en place pour
faciliter la mise en œuvre de relations mutuellement bénéfiques entre
elle et ses partenaires : sous-traitants, prestataires (…) ?
● Pistes d’action
– Établir une politique achat sur la base de critères de responsabilité socié-
tale : critères éthiques, sociaux, égalité, etc.
– Organiser des relations mutuellement bénéfiques avec ses partenaires :
soutenir techniquement et/ou financièrement les organisations parte-
naires souhaitant mettre en œuvre des solutions plus respectueuses de
l’environnement, des facteurs sociaux, etc.
– Sensibiliser ses partenaires à la responsabilité sociétale : portes ouvertes,
séminaires, etc.
– Réaliser des audits et des contrôles des partenaires pour vérifier leur
engagement et les aider à s’améliorer dans leur démarche.
● Questions à se poser
– Quels dispositifs sont mis en œuvre dans mon organisation pour iden-
tifier la parentalité des outils, et méthodes utilisés, des processus, des
documents, etc. ?
– Quels sont les moyens pour rétribuer les chercheurs ?
– Quels investissements (budgets) sont garantis pour mettre en œuvre une
démarche de développement de nouvelles technologies ?
– Comment sont rétribués les développements technologiques et autres
innovations au sein de mon organisation ?
● Pistes d’action
– Mise en place d’une veille assurant le suivi des outils et autres métho-
dologies employées par l’organisation.
– Mise en place d’une veille technologique.
– Encouragement des projets innovants dans l’organisation : bourse aux
brevets, primes, etc.
– Vérification systématique des droits de propriétés lorsque l’organisation
acquiert des nouveaux outils, ou process.
Les principes directeurs des Nations unies pour la protection des consom-
mateurs ont contribué à la prise en compte de ces enjeux pour l’ISO 26000
et permettent d’identifier les axes de travail des organisations :
– droits d’accès aux produits et services essentiels ;
– protection des consommateurs quant aux biens et services utilisés par
les consommateurs ;
– choix des produits dans une gamme de qualité et de prix compétitifs ;
– liberté d’exprimer l’intérêt de ses consommations dans l’élaboration
des produits et des services ;
– réparer les éventuels écarts constatés sur les produits et services par une
compensation adéquate ;
– être informés sur les produits et services mis à disposition par les orga-
nisations ;
– être sensibilisés à l’usage des produits et services et aux possibilités de
réagir par rapport aux produits et services ;
Aides et contacts
– Les associations de défense des consommateurs (site du ministère des
Finances)
– La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et
de la répression des fraudes) dgccrf.bercy.gouv.fr
– Les centres techniques régionaux de la consommation
– Legifrance, droits et défense des consommateurs
– L’Institut national de la consommation INC (conso.net)
– Le forum des droits sur INTERNET (foruminternet.com)
– Le portail de la Commission européenne (ec.europa.eu)
– L’ADEME et l’AFNOR : affichage environnemental des produits (BP
X30-323)
– L’affichage social des produits
– Site des écolabels (ecolabels.fr)
– Référentiels sur les Analyses des cycles de vie (ISO 14040) et l’écoconception
(ISO 14062)
– La pédagothèque de la consommation : outils à destination au service des
enseignants, formateurs, animateurs socio-éducatifs, travailleurs sociaux,
professionnels de santé, étudiants et aussi des parents (conso.net)
– Norme ISO 10001-10002- 10003, sur les réclamations clients et le
traitement.
● Risques
– Multiplication des litiges avec les parties prenantes.
– Dégradation de l’image de l’organisation.
– Mauvais usage des produits mis à disposition, et multiplication des
interventions après vente : coûts pour l’entreprise.
– Manque d’innovations et d’investissements en recherche et dévelop-
pement pour de nouveaux produits adaptés aux besoins des parties
prenantes clientes et usagers.
● Questions à se poser
– Quels sont les impacts de mon produit (impacts environnementaux,
sociaux, etc.) ?
– Comment assurer la traçabilité du produit (ou des matières premières
utilisées) ?
– Quels moyens de communication sont utilisés pour informer les consom-
mateurs ?
– Quel est le suivi des réclamations ?
● Pistes d’action
Utiliser différents moyens de communication pour informer les consomma-
teurs de ses produits et services : internet, mobiles, contrats, réunions, clubs
● Questions à se poser
– Quels sont les risques liés à l’utilisation de mes produits, aux matières
utilisées, à l’entretien… ?
– Quel est le public concerné par mes produits et services ?
– Quelles sont les informations adaptées aux différents profils des
consommateurs ?
– Quels sont les moyens de retour des produits défectueux ?
● Pistes d’action
– Offrir des notices, modes d’emploi lisibles et compréhensibles par le
plus grand nombre : langues adaptées, visuels et schémas pour assurer
la transmission de l’information au plus grand nombre…
– Mettre en place une analyse des risques encourus par les populations
sensibles (femmes enceintes, enfants, etc.) et informer sur ces derniers.
– N’utiliser que les matières reconnues non dangereuses et produits
chimiques non nocifs pour l’homme et l’environnement.
– Assurer une veille réglementaire pour suivre et anticiper les mesures
(impactant sur ses produits et ou services) qui visent à limiter les risques
encourus.
– Mettre en place une chaîne construite de retours des produits défectueux
à l’usage ou posant des problèmes sanitaires.
● Questions à se poser
– Quels sont les impacts de mes produits et services à chaque étape (concep-
tion, production, élimination) sur l’environnement ? sur l’homme ?
– Comment informer les clients/usagers sur les principes du dévelop-
pement et la consommation durables ?
● Pistes d’action
Un affichage environnemental et social complet sur les produits proposés
(étiquetage fiable, écolabels, rendement énergétique…).
Mettre en place des clubs de consommateurs autour des thèmes du
développement durable :
– environnementaux : consommation raisonnée, déchets (club enfants
et DD) ;
– sociaux : usages des produits, cours de nutrition, etc. ;
– économiques : informations sur les crédits, taux d’intérêts, etc.
Systématiser des principes d’eco-socioconception afin de privilégier le
recyclage, la réutilisation, les meilleurs rendements énergétiques, etc.
– un gâchis pour celui qui a quelque chose à transporter mais pas forcément
les moyens de payer le prix fort,
– une pollution inutile, du carburant consommé pour rien, pour tout le
monde.
L’entreprise, sur l’idée du groupage déjà utilisé par les transporteurs, et du
covoiturage qui fait son chemin, propose aux personnes qui ont un objet
lourd ou encombrant à transporter de remplir un bordereau le décrivant et
fixant le délai qu’ils peuvent supporter.
Les transporteurs n’ont plus qu’à s’organiser et vérifier s’ils ne peuvent
pas rendre service à quelqu’un alors qu’ils s’apprêtent à faire un parcours
à vide.
Le prix du transport est à négocier entre les parties, l’utilisation du site
est gratuite. Seuls les transporteurs et déménageurs professionnels étant
concernés, les garanties sont celles d’un transport classique.
● Questions à se poser
– Quels sont les moyens mis à la disposition de l’organisation pour garantir
un produit ou service de qualité aux consommateurs (système de mana-
gement de la qualité de type ISO 9001, labellisation produits, etc.) ?
– Quelles garanties l’organisation offre-t-elle aux consommateurs sur ses
prestations ?
● Pistes d’action
– Utiliser des nouveaux moyens de communication (téléphones portables,
internet, réseaux sociaux) pour informer les consommateurs des diffé-
rents services mis à leur disposition leur garantissant une plus grande
assistance et une meilleure utilisation des produits.
– Proposer systématiquement une extension de garantie sur l’ensemble
des produits et services fournis par l’organisation.
– Proposer des couvertures de garanties sans charge supplémentaire pour
l’usager.
– Assurer une accessibilité continue de ses services après-vente.
– Mettre en place un système de remontée des réclamations ou autres
demandes pour améliorer les produits ou leurs usages.
Fabricant de chaudières
Mise en service, maintenance et entretien par un département dédié de la
marque.
● Questions à se poser
– De quelles informations l’organisation a-t-elle besoin pour améliorer
ses produits ? son service après-vente ?
● Pistes d’action
– Organiser des réunions rassemblant des panels de consommateurs pour
sélectionner des informations indispensables à sa production.
– Se rapprocher d’autorités reconnues pour lancer des études statistiques
sur ses consommateurs.
– S’assurer qu’il n’y a aucune communication de la part de l’organisation,
des données sur ses clients, usagers.
– Informer les consommateurs sur la diffusion des données qui seront utili-
sées, et fournir des garanties pour éviter toute divulgation abusive.
– Mettre en œuvre un dispositif qui permette à chaque consommateur de
demander facilement son retrait des bases de données de l’organisation
sans contrainte.
– Assurer la sécurité de son réseau internet par une reconnaissance spéci-
fique (accès sécurise).
Charte d’entreprise
La rédaction d’une charte d’entreprise est une manière formalisée de défi-
nir et de partager des principes qui sont à considérer comme des règles
fondamentales à respecter dans la relation de l’organisation vis-à-vis du
consommateur. Voici deux exemples :
Extrait 1
« Nous sommes très soucieux du respect de votre vie privée et de la protection
des informations personnelles vous concernant. Nous collectons et traitons vos
données personnelles lorsque vous vous connectez sur le site Internet disponi-
ble à l’adresse XXXX (ou à toute autre adresse qui pourrait lui être substituée,
ci-après, le « Site ») et sollicitez la fourniture de nos services disponibles via le
Site. La présente charte de protection des données personnelles (ci-après la
« Charte ») a pour but de vous informer de l’utilisation que nous faisons de vos
données personnelles, dans le respect de la législation applicable.
Extrait 2
« Une fois que vous aurez utilisé le service fourni par XXX via le Site, nous
pourrons également utiliser vos données personnelles afin de vous envoyer des
messages commerciaux par courrier, courriel, SMS et/ou téléphone relatifs à
des services analogues que nous fournissons et qui pourraient vous intéresser.
Vous avez à tout moment la faculté de vous désabonner de ce service, sans
frais (hors frais de transmission de votre demande de désabonnement) en
suivant les instructions figurant dans ces messages ou en contactant notre
Service Consommateurs, dont les coordonnées figurent au bas de la présente
Charte. »
Enregistrement de vos appels : Afin d’améliorer la qualité de nos services, de
répondre à vos demandes d’intervention et de prise en charge de ces dernières
par votre assurance, nous pouvons être amenés à enregistrer votre appel avec
un conseiller.
N’ayez aucune crainte, nous détruirons ces enregistrements dans un délai
maximum de 2 mois. Sachez également que, dans ce cadre, vos données
seront communiquées à votre assurance ou mutuelle.
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vers votre disque dur par votre navigateur lorsque vous visitez le Site. Cela
permet à notre système de vous reconnaître lorsque vous y revenez et nous
permet d’améliorer notre service. Les cookies sont également utilisés pour
compiler des informations sur les domaines les plus fréquemment visités du
Site. Ces informations sur les visites peuvent être utilisées pour mettre en
valeur le contenu du Site et vous en faciliter l’usage. Nous pouvons utiliser des
cookies de session et des cookies persistants. Les cookies persistants sont des
cookies qui restent sur votre disque dur une fois votre navigateur fermé. Vous
n’êtes pas obligé d’accepter les cookies. Même si la plupart des navigateurs
sont initialement paramétrés pour accepter les cookies, vous pourrez configurer
votre navigateur afin de refuser tout cookie ou de vous prévenir lorsque vous
recevez un cookie. La plupart des navigateurs du marché offrent des instruc-
tions pour ce faire dans la rubrique « Aide/envoi sécurisé d’informations via
Internet » de la barre d’outils ; elles vous guideront pas à pas et vous expliqueront
comment refuser les cookies, comment configurer votre navigateur afin qu’il
vous informe de la réception d’un cookie, etc. Sachez que si vous refusez les
cookies, certaines fonctionnalités du Site pourraient ne pas être disponibles et
notamment les fonctionnalités énumérées ci-dessus. »
● Questions à se poser
– Quels services ou produits que l’organisation propose correspondent à
des biens et produits essentiels au développement humain ?
– Quels sont les moyens de mise à disposition des produits et des services
essentiels ?
● Pistes d’action
– Fournir des tarifs adaptés aux populations en plus grande vulnérabilité.
– Assurer un suivi personnalisé des consommations et assurer ainsi une
fourniture sans discontinuité suivant les besoins.
– Responsabiliser les consommateurs, usagers pour les encourager à
contrôler et gérer leurs consommations.
– Fournir des compteurs personnalisés pour aider les usagers à suivre leur
consommation et à adapter les usages aux meilleures tranches tarifaires.
En Bulgarie
Dans ce pays où le pouvoir d’achat des ménages est faible comparé au coût
du chauffage, l’entreprise s’est engagée à garantir un prix stable dans la
En France
Le groupe a développé de nombreux programmes : l’entreprise et les popu-
lations vulnérables
Un dispositif, en partenariat avec l’Agence française nationale de l’habitat
(ANAH), permet aux propriétaires en difficulté de rénover des installations
en finançant les travaux grâce aux économies d’énergie réalisées ;
– un tarif spécial de solidarité est proposé aux foyers en situation de
précarité via le financement des Fonds de solidarité pour le logement
(FSL),
– un dispositif sensibilise depuis 2005 les clients les plus vulnérables à
la sécurité des installations intérieures de gaz naturel. Cette action est
entièrement prise en charge par l’entreprise et représente, entre 2008 et
2010, un budget de 3 millions d’euros. Plus de 100 000 locataires ont
déjà bénéficié de l’initiative.
● Questions à se poser
– Quelles populations sont concernées par mes produits ?
– Quelles informations sont à transmettre ?
● Pistes d’action
– Organiser des journées portes ouvertes pour informer les consommateurs
sur la fabrication de ses biens et ou services.
– Publier des articles dans les journaux spécialisés.
– Lancer des enquêtes pour contrôler le bon usage des biens proposés et
sensibiliser les particuliers à de nouveaux comportements.
– Réaliser des publicités comparatives offrant la possibilité aux consom-
mateurs de choisir en toute transparence les produits suivant les axes
d’une consommation responsable et de leurs propres attentes.
– Proposer des jeux concours instructifs qui permettent de sensibiliser
les consommateurs aux bons usages des produits et services proposés
par les organisations.
● Exemples de bonnes pratiques
Une entreprise, gestionnaire du réseau, pour sensibiliser et éduquer sur la
ressource eau en France édite le « Petit Journal de l’eau », qui est envoyé
avec la facture.
Le « Petit Journal de l’Eau » accompagne chaque facture. Au total,
13 millions d’exemplaires sont envoyés chaque année. Chaque région a
son édition locale.
Une Association d’information du consommateur
– Association de défense : Une association nationale de consommateurs
créée par la Fédération de l’éducation nationale et agréée par le Garde
des Sceaux. L’Adéic fournit à ses adhérents une aide personnalisée pour
résoudre les litiges qui relèvent du droit de la consommation.
– Association d’éducation : Depuis son origine, l’Adéic est tout particu-
lièrement attachée à l’éducation des consommateurs, notamment
des jeunes. Elle aide les consommateurs à devenir des citoyens-
consommateurs avertis.
– Association d’information : L’Adéic fournit à ses adhérents, infor-
mations, aides et conseils pour résoudre les litiges de la vie quotidienne,
elle leur fait connaître leurs droits.
Contacts
– Porteurs de projets locaux
– Commune, Communauté de communes ou d’agglo, Pays
– Conseil général
– Conseil régional
– Chambres consulaires (CRCI, CCI, métiers, etc.)
– Préfecture
– DREAL (ex DRIRE + DIREN + DRE + DDA + DDE)
– DIRECCTE (ex DRIRE +DGCCRF+DRTEFP)
– Agence de l’eau/police de l’eau
– Pôle emploi
– AGEFIPH - Assoc. GEstion Fonds Insertion Prof. personnes Handicapés
– HALDE - Haute autorité lutte contre discrimination et pour égalité
– Bureau d’études techniques
– Cabinets conseil (juridique, financier, système, etc.)
– Établissements d’enseignement
– Fédérations et syndicats professionnels
– Associations locales de solidarité ;
– Associations locales pour personnes éloignées de l’emploi
– Associations locales de protection de l’environnement
– Associations locales de préservation du patrimoine
– Associations locales sportives et de loisirs
– Associations locales d’entreprises pour le DD (Comité21, ORSE, Orée, etc.)
– Institutions religieuses
● Risques
– Ne pas suivre les avancées de la réglementation et recourir à des mesures
palliatives coûteuses et non rentables pour l’organisation, avec risque
de pénalités et sanctions financières et autres.
● Objectifs
Ce domaine d’action traite de la dynamique déployée par l’organisation dans
sa capacité à s’enraciner dans son territoire, par ses actions, son implication
et son comportement vis-à-vis de la communauté.
Sa mise en œuvre constitue une base de référence dans la mise en œuvre
des domaines d’action suivants de cette question centrale.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation mesure-t-elle les impacts, négatifs et posi-
tifs, économiques, sociaux et environnementaux de son activité sur
le territoire ?
– Quelles ressources du territoire l’organisation utilise-t-elle plus parti-
culièrement ? Comment les gère-t-elle ?
– Quels types de relations l’organisation entretient-elle avec les acteurs de
son territoire d’implantation, et en particulier les collectivités ?
– Comment l’organisation s’implique-t-elle dans des réponses aux enjeux
portés par son territoire d’implantation ?
– Si l’on devait implanter l’organisation aujourd’hui, l’implanterait-on
ici, et pourquoi ?
● Pistes d’action
– Définir les impacts de l’organisation, sur les territoires et auprès des
communautés au sein desquels elle opère, directement liés à son activité
et ceux induits par son existence sur ses territoires et communautés.
– Évaluer la place effective de l’organisation dans la communauté ainsi
que celle souhaitée.
– Consulter les groupes représentatifs de la communauté pour déter-
miner les priorités en matière d’investissement social et d’activités de
développement de la communauté.
Elle a aussi sollicité des parties prenantes externes pour élargir son
évaluation :
– communes d’implantation de l’entreprise, de ses collaborateurs et de
ses parties prenantes externes locales (dans un rayon de 60 km autour
de son site) sur l’impact au niveau des équipements et des services
(écoles, crèches, etc.) ;
– CCI sur les impacts sur le tissu économique ;
– un cabinet spécialisé en communication pour une enquête de notoriété ;
– les établissements d’enseignement pour l’impact stagiaires et appren-
tissage.
Au-delà des résultats chiffrés, la démarche a conduit à nouer des relations
qui n’existaient pas jusque-là, avec certaines parties prenantes. Certaines
se sont révélées profitables au montage du projet.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation s’implique-t-elle dans la promotion de l’édu-
cation ainsi que dans la promotion et la préservation de la culture sur
son territoire d’implantation ?
– Quelles actions sont mises en place par l’organisation pour sensibiliser et
inciter ses employés à respecter son territoire et son environnement ?
● Pistes d’action
– Identifier et suivre la réglementation applicable sur les territoires et
auprès des communautés au sein desquels elle opère.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
– Identifier les problématiques spécifiques de ses territoires et commu-
nautés en matière d’éducation et de culture.
– Identifier des partenaires locaux, porteurs de projets.
– Réaliser ou participer à des actions ou projets destinés à promouvoir
l’éducation et les activités culturelles.
– Entretenir des relations, de manière proactive, avec les établissements
d’enseignement et les organismes de diffusion de la culture.
– Développer l’implication des membres de l’organisation dans les instances
locales, les réseaux de groupes et d’individus relatifs à l’éducation et
aux activités culturelles.
– Inciter et faciliter la participation des travailleurs à l’éducation et aux
activités culturelles.
– Élargir le champ des parties prenantes pour détecter de nouvelles oppor-
tunités d’implication.
● Objectifs
Ce domaine d’action trouve naturellement sa place dans cette question
centrale compte tenu de l’impact reconnu de l’emploi et l’employabilité
dans le développement d’un territoire et de ses communautés.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation participe-t-elle à la création d’emplois et au
développement des compétences sur son territoire ?
– Comment prend-elle en compte l’impact de ses activités et de ses choix
sur l’emploi sur son (ses) territoire(s) d’implantation ?
● Pistes d’action
– Intégrer les données relatives au développement de l’emploi et des
compétences dans la réflexion stratégique de l’organisation, notam-
ment pour :
- les décisions d’investissement et d’évolution ;
- les choix technologiques ;
- les externalisations potentielles ;
- la maîtrise de la charge de travail.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
– Identifier les problématiques spécifiques de ses territoires et commu-
nautés en matière d’emploi et de compétences.
– Analyser le bassin d’emploi et intégrer des travailleurs locaux en les
formant à ses métiers.
– Identifier des partenaires locaux, porteurs de projets.
– Réaliser ou participer à des actions ou projets destinés à développer
l’emploi et les compétences.
– Entretenir des relations, de manière proactive, avec les acteurs du
territoire dédiés à l’emploi et aux compétences.
– Élargir le champ des parties prenantes pour détecter de nouvelles
opportunités d’implication.
– la définition du contenu ;
– la formation des intervenants ;
– la mise à disposition d’équipements, de locaux spécifiques ;
– la participation aux jurys.
Ces mêmes initiatives peuvent aussi se trouver avec des opérateurs de
formation continue, en relation avec les Conseils régionaux.
● Questions à se poser
Comment l’organisation contribue-t-elle au développement du territoire au
sein duquel elle opère, en lui offrant un savoir spécialisé, un savoir-faire et
une technologie de manière à promouvoir le développement des ressources
humaines et la diffusion des technologies ?
● Pistes d’action
– Définir les impacts de l’organisation, sur les territoires et auprès des
communautés au sein desquels elle opère, relatifs à sa contribution au
développement et à l’accès aux technologies.
– Étudier la contribution de l’organisation au développement de techno-
logies à caractère social et à faible coût, faciles à reproduire et ayant un
fort impact sociétal sur l’éradication de la pauvreté et de la faim.
– Identifier les problématiques spécifiques de ses territoires et commu-
nautés en matière d’accès aux technologies.
– Identifier des partenaires locaux, avec qui élaborer et déployer des actions
et/ou dispositifs d’accès aux technologies.
– Participer à la diffusion de ses technologies, sur demande, sans compro-
mettre le savoir-faire stratégique de l’organisation.
● Questions à se poser
– À quoi l’organisation alloue-t-elle ses bénéfices ?
– L’organisation a-t-elle mis en œuvre des solutions de rétribution des
salariés lors de bons résultats ? Lesquelles ?
– Comment l’organisation contribue-t-elle à la création de richesses sur
son territoire ?
● Pistes d’action
– Définir l’impact socio-économique de son appartenance à une
communauté, dont l’impact sur les ressources de bases nécessaires
à la communauté.
– Étudier la contribution de l’organisation au développement de techno-
logies à caractère social et à faible coût, faciles à reproduire et ayant un
fort impact sociétal sur l’éradication de la pauvreté et de la faim.
– Identifier les problématiques spécifiques de ses territoires et commu-
nautés en matière de création de richesses et de revenus.
– Identifier des partenaires locaux, avec qui élaborer et déployer des actions
et/ou dispositifs de création de richesses et de revenus, notamment à
destination de la création d’entreprises et des fournisseurs.
– Entretenir des relations, de manière proactive, avec les instances dédiées
à la promotion de la création de richesses et de revenus ; (ex. : CCI,
clubs…).
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
Elle veut aussi assurer le plus haut niveau de qualité de ses produits en
contribuant au maintien du patrimoine local, normand en l’occurrence. Elle
rémunère donc plus fortement le litre de lait s’il est produit par des vaches
normandes, nourries dans les pâturages (plutôt qu’avec du fourrage).
● Objectifs
Ce domaine d’action porte à la fois sur les conséquences directes que peut
générer l’organisation par ses activités et sur sa capacité à contribuer à la
bonne santé des communautés.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation veille-t-elle à éliminer les conséquences néfastes
sur la santé de tout processus de fabrication, produit ou service ?
– Comment l’organisation contribue-t-elle à la promotion de la santé en
empêchant ou, si nécessaire, en atténuant les dommages éventuels pour
son (ses) territoire(s) ?
– De plus, contribue-t-elle à l’amélioration de l’accès aux services de
santé ?
● Pistes d’action
– Définir les impacts de l’organisation sur la santé, potentiellement générés
par ses processus de fabrication, produit ou service.
– Étudier la contribution que l’organisation peut apporter à la bonne santé
des communautés.
– Identifier les problématiques spécifiques de ses territoires et commu-
nautés en matière de santé et d’accès aux services de santé.
– Identifier des partenaires locaux, avec qui élaborer et déployer des actions
et/ou programmes contribuant à la bonne santé des communautés et/ou
facilitant l’accès aux services de santé.
– Entretenir des relations, de manière proactive, avec les instances relevant
du domaine de la santé.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
● Objectifs
Ce domaine d’action porte sur les investissements que l’organisation engage,
relatifs à la mise en œuvre des domaines d’action précédents.
Il attire l’attention sur la nécessité que ces investissements contribuent à un
développement pérenne de la communauté, notamment en se substituant
aux actions qui perpétuent la dépendance d’une communauté.
● Questions à se poser
– Comment l’organisation évalue-t-elle la performance environnementale,
sociale et économique de chacun de ses projets d’investissement ?
– Comment s’assure-t-elle du caractère pérenne de ses investissements et
de leur capacité à diminuer la dépendance de la communauté ?
● Pistes d’action
– Identifier le niveau de dépendance de la communauté vis-à-vis des
activités philanthropiques, de la présence permanente ou de l’appui de
l’organisation.
– Favoriser l’écoute des parties prenantes pour évaluer les besoins et
déterminer les priorités du territoire et de la communauté.
– Identifier des partenaires locaux, porteurs de projets.
– Identifier des partenaires, avec qui déterminer, voire réaliser les
investissements.
– Prendre en référence les meilleures pratiques de la filière professionnelle,
via la fédération ou les syndicats.
– Élargir le champ des parties prenantes pour détecter de nouvelles
opportunités d’implication.
Évaluer
Introduction
Le modèle d’évaluation
AFAQ 1000NR
vers AFAQ 26000
Le modèle AFAQ 1000NR1 est constitué de deux parties, distinctes mais néan-
moins liées :
– la première partie a trait à l’évaluation des pratiques stratégiques et mana-
gériales de l’entreprise ;
– la seconde partie se concentre sur les résultats suivis et atteints par l’entre-
prise, en matière environnementale, sociale et économique.
L’évaluation AFAQ 1000NR est donc une analyse des résultats de l’entreprise
qui, au regard des pratiques mises en œuvre, permettent d’évaluer le degré de
maturité de la démarche de RS/développement durable.
La réalisation d’une évaluation AFAQ 1000NR permet ainsi de débuter ou de
confirmer une réflexion d’intégration des principes et enjeux de RS afin de
valoriser les pratiques et les résultats de l’organisation.
1. Le modèle AFAQ 1000NR a été développé dès 2006, par l’équipe du Département Innova-
tion et Développement d’AFNOR Certification et s’appuie sur l’expertise et l’expérience
du Groupe AFNOR en matière de développement durable.
2. Dans le cadre de l’évaluation, la rencontre avec des parties prenantes n’a vocation ni à donner
une représentation exhaustive des intérêts de ces dernières, ni à évaluer les acteurs concernés,
ni à leur demander d’évaluer l’entreprise. En revanche, leur regard et l’analyse qualitative
des écarts entre les discours de l’entreprise et de quelques parties prenantes, permettent d’en-
tériner tout comme de questionner le déploiement de certaines pratiques. Également, ces
rencontres sont l’occasion de confirmer l’existence de certains enjeux et de confirmer l’iden-
tification d’enjeux nouveaux non pris en compte par l’entreprise au moment de l’évaluation.
3. Le modèle AFAQ 1000NR, les visuels, guides et méthodologies associés sont une propriété
déposée et exclusive d’AFNOR Certification.
– ancrage territorial ;
– management des ressources humaines.
Les trois domaines de résultats reprennent quant à eux les trois piliers du déve-
loppement durable, chacun étant décliné en sous-domaines :
– résultats environnementaux ;
– résultats sociaux ;
– résultats économiques.
Au total, le modèle est constitué de quarante-six sous-critères systématiquement
analysés et évalués.
4. Loi 2001-420 du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques qui impose aux
entreprises cotées en bourse, un reporting social et environnemental annuel (article 116).
5. Ce chapitre s’appuie sur une des questions de l’ouvrage d’Alain Jounot, Développement
durable et RSE, collection « 100 questions », paru aux éditions AFNOR.
La méthode se fonde sur une évaluation en quatre étapes, avec pour chacune
d’entre elles différentes conditions d’analyse permettant une cotation perti-
nente :
– l’approche (P),
– le déploiement (D),
– l’évaluation (C),
– l’amélioration (A).
L’évaluateur s’assure que le critère analysé est abordé selon une approche plani-
fiée, puis déployée et évaluée pour enfin être revue à des fins d’amélioration.
Pour chacun des sous-critères du critère « approche stratégique et pratiques
managériales » du modèle AFAQ 1000NR, un score est calculé à partir de
l’évaluation des pratiques de l’entreprise sur chacune des étapes du PDCA.
9.4.1 La préparation
La préparation sur site est indispensable car elle concourt, pour une large part,
à la valeur ajoutée de l’évaluation AFAQ 1000NR. Les finalités poursuivies
sont clarifiées avec les dirigeants.
Ces finalités peuvent être de différents ordres :
– Établir un baromètre fiable à travers une évaluation tierce partie de l’inté-
gration du développement durable au sein de l’entreprise.
– Apporter un regard externe et expérimenté sur l’ensemble de l’organisation
de l’entité évaluée, en mettant en avant ses points à pérenniser et ses points à
améliorer. Des plans d’actions pourront par la suite être dégagés par l’entité
évaluée en fonction de ses priorités.
– Faciliter la prise de conscience des changements nécessaires grâce à une
vision extérieure.
– Mettre en place un système de comparaison externe ou interne (benchmark)
des pratiques et des résultats.
– Se préparer à un prix de développement durable.
La préparation permet, en accord avec la direction de l’entité évaluée, d’étudier
les éléments de résultats qui suivent ses activités, pour déboucher sur le
plan d’évaluation intégrant les différentes parties intéressées, tant internes
qu’externes, à contacter.
Cette collecte préalable d’informations permet d’avoir une première vision de
l’entreprise et des enjeux de l’évaluation (permettant également d’effectuer
des recherches complémentaires en amont de l’évaluation elle-même) ; elle
permet également à l’entité évaluée de formaliser le bénéfice qu’elle attend de
l’analyse et du suivi de l’évaluation, et enfin de formaliser le bénéfice qu’elle
tire à ce moment-là du suivi de ses indicateurs. Les données nécessaires pour
la préparation de l’évaluation sont notamment :
– la stratégie et la politique de l’entité ;
– les indicateurs suivis par l’entreprise (les résultats doivent porter, sauf excep-
tion, sur une période suffisante pour indiquer une tendance) ;
1. D’après le travail fait par Marianne d’Onorio, L’appropriation des outils de gestion de la
RSE dans les entreprises – Étude de l’usage de l’outil AFAQ 1000NR, Mémoire de Master 2
Management de la RSE – IAE Gustave Eiffel – Paris XII, 2009, sous la Direction de
Françoise Quairel-Lanoizelee.
illustre la montée en force dans l’actualité ainsi que dans les attentes des parties
prenantes et des préoccupations stratégiques des entreprises, du développement
durable et de la responsabilité sociétale. Durant cette période, des événements
politico-médiatiques majeurs ont définitivement poussé sur le devant de la scène
le concept et les préoccupations de développement durable, et définitivement
entériné le caractère incontournable des préoccupations sociétales associées.
On peut citer le pacte écologique de Nicolas Hulot proposé aux candidats
de l’élection présidentielle de 2007 et accepté par ces derniers, le Grenelle
de l’Environnement qui continue de se décliner en nouvelles propositions et
mesures législatives, ou encore le Sommet de Copenhague organisé par les
Nations unies sur le réchauffement climatique en décembre 2009 qui a donné
lieu à une grande couverture médiatique à destination du grand public. La
prévention du stress ou des troubles psychosociaux est également un sujet
d’actualité lié à la responsabilité sociétale…
Au regard de ces éléments, AFNOR Certification se réjouit d’un bilan promet-
teur : une centaine d’entreprises ont sollicité une évaluation tierce partie sur leur
maturité en termes de développement durable/RS, pionnières dans ce domaine.
Dans un contexte de crise économique internationale aiguë qui n’a pas épargné
l’activité française en 2009, un certain nombre de PME – segment majoritairement
concerné – ont considéré que faire le point sur la maturité de leurs pratiques,
ainsi que valoriser de manière attestée par un tiers, les efforts qu’elles mettaient
en œuvre, était une priorité : priorité éthique et de sens pour les dirigeants et
les collaborateurs, mais également priorité pour se positionner, se différencier,
dans un contexte de compétitivité accrue mais aussi d’évolutions structurelles,
où ces entreprises ont considéré qu’elles étaient comptables de leur performance
DD. Elles ont également fait le pari qu’elles trouveraient dans cette démarche
des leviers de performance et d’innovation nouveaux susceptibles de les aider
à préparer l’avenir.
Les organisations concernées sont de toutes tailles et de tous secteurs : entre-
prises du bâtiment, du paysage, du logement social, de la communication, du
conseil, de l’agroalimentaire, de l’industrie, de l’énergie, du tourisme ; donneurs
d’ordres ou fournisseurs ; SA, syndicats mixtes de gestion des eaux, chambres
consulaires ou encore associations humanitaires… Les effectifs sont également
très variables, de 5 à 1 000 salariés ou plus (un certain nombre sont des entités
appartenant à des groupes de plusieurs milliers de personnes).
Pour chacune, quel que soit le niveau de maturité initial de la démarche de RS,
l’enjeu était de disposer d’un outil reconnu et innovant permettant de progresser
dans leur secteur d’activité.
17 % 1 à 49
50 à 99
100 à 499
500 à 999
+ de 1000
11 %
29 % 6%
8%
Industrie manufacturière
11 % Agriculture
27 %
Collecte des déchets
3% Commerce
Construction
5%
Energie
Enseignement
5%
Industrie alimentaire
Production et distribution
d'eau
11 % Service
3%
Les niveaux de maturité atteints sont également une donnée intéressante qui
illustre principalement deux aspects, le niveau de prise en compte du dévelop-
pement durable par ces entreprises, qui figurent parmi les « pionniers », mais
aussi le niveau d’exigence du modèle d’évaluation.
Rappelons qu’AFAQ 1000NR aboutit à une note consolidée sur 1 000 points,
qui caractérise 4 niveaux de maturité :
– Niveau 1 : de 0 à 300 pts, Engagement (sans possibilité d’affichage externe) ;
– Niveau 2 : de 301 à 500, Progression ;
– Niveau 3 : de 501 à 700, Maturité ;
– Niveau 4 : au-delà de 701, Exemplarité.
Les deux tiers environ des entreprises évaluées atteignent le niveau 2 Progres-
sion, tandis que 20 % restent au niveau Engagement et que 17 % atteignent le
niveau Maturité. Seule une poignée d’entreprises dépasse les 700 points selon
le modèle et peut prétendre au niveau Exemplarité.
20 %
Engagement
57 % Progression
6% Maturité
Exemplarité
17 %
2. Les résultats de cette étude sont notamment présentés et analysés dans : d’Onorio di Meo
Marianne, L’appropriation des outils de gestion de la RSE dans les entreprises – Étude de
l’usage de l’outil AFAQ 1000NR , Mémoire de Master 2 Management de la RSE – IAE
Gustave Eiffel – Paris XII, 2009, sous la direction de Françoise Quairel-Lanoizelee.
3. Moisdon Jean-Claude (Dir), 1997, Du mode d’existence des outils de gestion, CGS, École
des Mines de Paris, Seli Arslan (Ed), Paris, 286 p.
nécessitant et stimulant des réflexions internes qui cherchent à se fonder sur des
outils structurants qui puissent leur donner des repères autant que leur permettre
de faire attester de leurs efforts en la matière.
29 %
35 % Crédibilité
Bilan
Crédibilité et bilan
35 %
Verbatim
« Nous voulions faire un point 0 pour mettre en place une démarche de dévelop-
pement durable conforme aux référentiels connus. » (Société de production et
distribution d’eau)
« Notre motivation était de structurer notre démarche. » (CCI)
« Nous souhaitions faire un bilan, un état des lieux par un expert externe, afin
d’engager une démarche d’amélioration continue. » (Grand groupe BTP)
« Le but était d’avoir un état des lieux de notre avancement sur ces problématiques
et de nous positionner par rapport à un modèle reconnu. » (Aéroport d’une grande
ville en région)
Verbatim
« Nous voulions prouver que notre engagement est bien réel, j’ai donc choisi un
tiers reconnu qui puisse le valider. » (Agence de communication)
« Notre but était de faire évaluer notre démarche par un organisme reconnu. »
(Établissement de soins et tourisme)
15
Outil de pilotage
11
Outil de valorisation
7
Outil de réflexion
0 2 4 6 8 10 12 14 16
leur niveau de maturité, de structurer leur démarche. Pour les entreprises qui
débutent, le modèle contribue à l’établissement de leur stratégie et d’un plan
d’action. Il permet notamment d’améliorer la définition des enjeux ainsi que
l’identification, la prise en compte et l’analyse des attentes des parties inté-
ressées. Pour les entreprises plus matures l’évaluation permet de valider la
démarche et de trouver des pistes d’amélioration nouvelles (à travers notamment
l’élargissement du périmètre de prise en compte du développement durable et
de déploiement de la RS).
Verbatim
« C’est une synthèse entre tous les référentiels que nous pratiquons. » (Société de
viniculture)
« Le modèle s’appuie sur le système PDCA que nous utilisons déjà dans le
management de notre démarche qualité. » (Société d’aquaculture)
« L’évaluation AFAQ 1000NR nous a permis d’identifier un certain nombre de pistes
de progrès supplémentaires. » (Chambre de commerce et d’industrie)
« Cette évaluation et son système de notation nous poussent à progresser. » (Grand
groupe BTP)
« L’évaluation a permis de mettre en évidence les points à améliorer et de les
prioriser. » (Société de négoce de vins)
« Le bilan responsable fait maintenant partie des éléments constitutifs de notre
système. » (Chambre de commerce et d’industrie)
Verbatim
« L’attestation de l’AFNOR donne une crédibilité à notre démarche développement
durable. » (Industrie alimentaire)
« L’évaluation a permis de montrer à nos parties intéressées l’efficacité et le sérieux
de nos engagements. » (Syndicat des Eaux)
« L’évaluation nous a permis de nous faire connaître et d’améliorer notre ancrage
territorial. » (Société de mobilier pour magasins)
Verbatim
« Le regard extérieur de l’évaluateur permet de progresser. » (Aéroport d’une
grande ville en région)
« Cela nous a amenés surtout à nous poser davantage de questions sur notre
démarche. » (Industrie alimentaire)
« Ça a vraiment été une évaluation pédagogique. » (Établissement de soins et
tourisme)
« AFAQ 1000NR est un outil d’éveil sur la stratégie à mettre en œuvre. » (Société
de laiterie)
« C’est un outil structurant qui nous a permis d’avoir une autre vision de l’entreprise,
de renouveler notre stratégie et de trouver des solutions sur les points où nous
avions des lacunes. » (Société de viniculture)
Verbatim
« L’évaluation permet de fédérer les équipes autour de la démarche de développement
durable. » (Chambre de commerce et d’industrie)
« La note récompense le travail accompli et mobilise pour faire progresser la
démarche. » (Agence de communication)
« L’évaluation est un bon outil de mobilisation interne. » (Société de négoce de
vins)
AFAQ 26000,
évaluer la mise en œuvre
des recommandations
de l’ISO 26000
1. AFAQ 1000NR Territoires s’adresse notamment aux collectivités qui souhaitent évaluer et
valoriser leur Agenda 21 local, ou établir un « Point 0 » de leur démarche de développement
durable, formalisée ou non, afin d’en assurer la progression dans le temps. La structure
d’AFAQ 1000NR Territoires permet, lors de la réunion de préparation de l’évaluation avec
les responsables de la collectivité concernée, d’identifier éventuellement les fils rouges,
autrement dit les thématiques récurrentes et transverses, issus de l’ISO 26000 qui peuvent
être intégrés dans l’analyse selon le modèle.
Environnementaux 6. Environnementaux
Sociaux 7. Sociaux
Économiques 8. Économiques
AFAQ 26000 n’est pas fondé directement, dans sa structure, sur « les entrées
de la norme » (on aurait pu imaginer que le modèle d’évaluation soit structuré
selon des critères qui reprennent chacun isolément et à leur tour, les questions
centrales puis les principes de la norme, ou encore ses Chapitres…).
AFAQ 26000 est ainsi structuré selon des critères et des sous-critères qui
reprennent ou non, directement ou pas, et de manière ciblée ou au contraire
transverse, les éléments de la norme. La raison en est simple : le modèle est
agencé au gré des grandes catégories génériques de préoccupations et de
processus qui président à l’organisation et à la gestion d’une organisation.
Ce choix méthodologique fort vise à éviter l’écueil d’une approche désin-
carnée et/ou peu opérationnelle sur certaines thématiques, et qui pourrait se
6. Indicateurs environnementaux
7. Indicateurs sociaux
7.1 Emploi Par exemple : effectif total par type d’emploi, contrat
de travail et zone géographique (LA1) ; turnover du
personnel en nombre de salariés et en pourcentage
par tranche d’âge, sexe et zone géographique (LA2) ;
etc.
7.2 Satisfaction Par exemple : pourcentage des salariés couverts
des parties prenantes par une convention collective (LA4) ; activités
internes (salariés…) identifiées au cours desquelles le droit à la liberté
syndicale et à la négociation collective, risque d’être
menacé ; mesures prises pour assurer ce droit (HR5) ;
Baromètre social, etc.
7.3 Santé et sécurité Par exemple : méthodes de comptabilisation
et de déclaration des accidents du travail
et des maladies professionnelles ; taux d’accidents
du travail, de maladies professionnelles,
d’absentéisme, nombre de journées de travail
perdues et nombre total d’accidents mortels, par zone
géographique (LA7) ; description de la politique
et des programmes en matière de HIV/sida ; preuve
du respect substantiel des principes directeurs
de l’OIT ; etc.
7.4 Formation Par exemple : nombre moyen d’heures de formation
et éducation par an, par salarié et par catégorie professionnelle
(LA10) ; programmes de développement
des compétences et de formation tout au long
de la vie destinés à assurer l’employabilité
des salariés et à les aider à gérer leur fin de carrière
(LA11) ; pourcentage de salariés bénéficiant
d’entretiens d’évaluation et d’évolution de carrière
périodiques (LA12) ; politique et programmes
spécifiques de management des compétences ; etc.
7.5 Diversité, équité Par exemple : description de la politique
et égalité des chances ou des programmes d’égalité des chances, systèmes
de suivi destinés à en vérifier le respect et résultats
du suivi ; composition des organes de gouvernance
et répartition des employés par sexe, tranche d’âge,
appartenance à une minorité et autres indicateurs
de diversité (LA13) ; nombre total d’incidents
de discrimination et mesures prises (HR4) ; rapport
du salaire de base des hommes et de celui
des femmes par catégorie professionnelle (LA14) ; etc.
8. Indicateurs économiques
11.3.2 L’évaluation
Si la méthode de scoring est la même, les résultats de l’évaluation AFAQ 26000
sont également une note sur 1 000 points et un bilan responsable qui décrit
précisément les points à pérenniser et ceux à améliorer dans la perspective
d’une meilleure intégration de l’IS0 26000.
Sites Internet
Site AFNOR dédié à l’ISO 26000, à la RSE et à AFAQ 1000NR vers AFAQ 26000 :
http://www.afnor.org/fr/profils/centre-d-interet/rse-iso-26000.
GRI G3, Global Reporting Initiative – www.globalreporting.org.
Ministère de l’Écologie : http://www.ecologie.gouv.fr.
La Documentation française : http://www.vie-publique.fr/.
Exemples
de documents normatifs
en support de l’ISO 26000
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Référence, date de publication, titre Internes et Externes
AC : accord Les principales parties prenantes concernées par le
GA : guide d’application document sont indiquées, à titre non exhaustif
BP : référentiel de bonnes pratiques
général
sectoriel
FD : fascicule de documentation
NF : norme homologuée
Pr : projet
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Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
262
MEP_04_Iso26000.indd 262
DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
NF EN ISO 14024:2001 Concepteurs, fabricants, distributeurs, X
Marquage et déclarations environnementaux - Étiquetage consommateurs et leurs représentants,
environnemental de type I - Principes et méthodes auditeurs, certificateurs.
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Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
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NF ISO 14064-2:2006 Tous organismes et responsables X
Gaz à effet de serre – partie 1 : spécifications et lignes de la planification d’un projet GES,
directrices, au niveau des projets, pour la quantification, de l’identification et la sélection des sources,
la surveillance et la déclaration des réductions d’émissions des puits et des réservoirs de GES pertinents
ou d’accroissements de suppressions des gaz à effet de serre pour le projet, de la surveillance.
15/11/2010 16:36:09
Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
264
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DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
PR NF ISO 50001:2010 Tout organisme, direction, responsable énergie, X
Systèmes de management de l’énergie - Exigences et lignes personnel, fournisseurs et sous-traitants,
directrices pour utilisation (cette norme devrait se substituer clients, auditeurs, certificateurs.
à la norme NF EN 16001 en 2012)
PR NF EN 15900:2009 Entreprises, bureaux d’études/contrôle, X
Services à l’efficacité énergétique - Définitions et exigences experts, exploitants et agents de maintenance,
essentielles fournisseurs d’énergie, fournisseurs de biens
d’équipements, collectivités locales.
NF EN ISO 9000:2005 Tout organisme, direction, responsable qualité, X
Systèmes de management de la qualité personnels, pilotes de processus, auditeurs
Principes essentiels et vocabulaire internes, clients, fournisseurs.
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
15/11/2010 16:36:09
Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
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NF X 50-151:2007 Concepteurs de tous types de produits, X
Management par la valeur – Expression fonctionnelle du besoin systèmes, processus et activités mis en œuvre
et cahier des charges fonctionnel – Exigences pour la validation par un organisme, partenaires internes
du besoin à satisfaire dans le processus d’acquisition et externes.
ou d’obtention d’un produit
AC X 50-340:2006 Producteurs, entreprises, distributeurs, X
Commerce équitable - Les trois principes du commerce consommateurs, associations, ONG,
équitable - Les critères applicables à la démarche du commerce Pouvoirs publics.
équitable
FD X 50-605:2008 Pour toute entreprise publique ou privée, X
Management de la logistique – Performance logistique : responsables des activités logistiques de biens
de la stratégie aux indicateurs – Approche générale et de services.
Activités des offices de tourisme. Caractéristiques usagers, collectivités locales, Pouvoirs publics.
des engagements de services des offices de tourisme
265
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Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
266
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DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
AC X 50-740:2006 Toutes associations loi 1901 et organismes X
Gouvernance des associations de nature proche, adhérents, personnels,
bénévoles.
BP X 50-775:2009 Opérateurs de formation, financeurs, X
Formation et prestations sur mesure pour adultes – prescripteurs, bénéficiaires des prestations,
Engagements de service responsables ressources humaines.
et recommandations pour la prise en compte des handicaps de ses processus, personnels, personnes
dans les organismes handicapées, collectivités.
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Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
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NF EN 13816:2002 Opérateurs du transport public de voyageurs, X
Transport - Logistique et services - Transport public clients, consommateurs, collectivités locales.
de voyageurs - Définition de la qualité de service, objectifs
et mesures
NF EN 15140:2006 Prestataire de service ou tierces parties X
Transport public de voyageurs - Exigences fondamentales effectuant des mesures.
et recommandations pour les systèmes de mesure de la qualité
réalisée
NF ISO 20252:2007 Entreprises et professionnels réalisant X
Études de marché, études sociales et d’opinion - Vocabulaire des études de marché, des études sociales
et exigences de service et d’opinion.
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Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (suite)
268
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DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
NF X 05-050:2000 Personnes présentant des difficultés X
Symboles graphiques et pictogrammes - Identification de lecture, de compréhension, de
des services et produits accessibles à toutes personnes communication ;
présentant des difficultés de repérage spatio-temporel - relationnelles ou comportementales,
et d’apprentissage de la lecture - Pictogramme d’accueil, de repérage spatio-temporel.
d’accompagnement et d’accessibilité
NF EN ISO 6385:2004 Professionnels qui traitent des sujets relatifs X
Principes ergonomiques de la conception des systèmes à l’ergonomie, aux systèmes de travail et aux
de travail situations de travail, concepteurs de produits.
ergonomiques
NF EN 614-1:2009 Concepteurs de machines, utilisateurs, X
Sécurité des machines – Principes ergonomiques de conception responsables sécurité, CRAM, Pouvoirs
– Partie 1 : Terminologie et principes généraux publics.
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Tableau 1. Référentiels de spécifications et/ou d’exigences (fin)
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NF EN ISO 22000:2005 Organismes impliqués dans la chaîne X
Systèmes de management de la sécurité des denrées alimentaire, consommateurs et autres parties
alimentaires - Exigences pour tout organisme appartenant intéressées.
à la chaîne alimentaire
NF EN 9100:2010 Acteurs de l’industrie aéronautique, spatiale X
Série aérospatiale – Système de management de la qualité – et de défense, direction, personnel,
Exigences des Organisations pour l’Aviation, l’Espace responsable qualité, pilotes, auditeurs, clients.
et la Défense
FD ISO/TS 16949:2009 Fournisseurs du secteur automobile, centres X
Systèmes de management de la qualité – Exigences d’études et de conception, centres
particulières pour l’application de l’ISO 9001:2008 pour de distribution, responsables qualité,
la production de série et de pièces de rechange dans l’industrie personnel, clients.
automobile
NF EN ISO 13485:2004 Fabricants de dispositifs médicaux, X
Dispositifs médicaux – Systèmes de management de la qualité et de services associés, bureaux d’étude,
– Exigences à des fins réglementaires distributeurs, clients, pouvoirs publics.
Exemples de documents normatifs en support de l’ISO 26000
269
15/11/2010 16:36:10
Tableau 2. Guide et recommandations
270
MEP_04_Iso26000.indd 270
DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
Référence, date de publication, titre Internes et Externes
AC : accord Les principales parties prenantes concernées par le
GA : guide d’application document sont indiquées, à titre non exhaustif
BP : référentiel de bonnes pratiques
général
sectoriel
FD : fascicule de documentation
NF : norme homologuée
Pr : projet
FD X 30-021:2003 – SD 21000 Responsables et décideurs d’entreprises, X
Développement durable – Responsabilité sociétale souhaitant adapter leur système de
des entreprises – Guide pour la prise en compte des enjeux management aux objectifs du développement
du développement durable dans la stratégie et le management durable, direction, managers, personnel
de l’entreprise et ses représentants, toutes parties prenantes
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
externes
AC X 30-022:2006 Collectivités locales, élus, personnel X
Développement durable et responsabilité sociétale - SD 21000 et ses représentants, fournisseurs, usagers,
appliqué aux collectivités territoriales - Guide pour la prise en acteurs du développement territorial, média
compte des enjeux du développement durable dans la stratégie locaux
et le management des collectivités territoriales
FD X 30-023:2006 Direction d’entreprises, mais ouverts X
Développement durable – Responsabilité sociétale – Document aux autres types d’organismes, responsables
d’application du SD 21000 – Guide pour l’identification développement durable, consultants, toutes
et la hiérarchisation des enjeux de développement durable parties prenantes internes et externes
BP X 30-120:2006 Entreprises, bureaux d’études ou de contrôle, X
Énergie - Diagnostic énergétique dans l’industrie conseils, exploitants et agents de maintenance,
fournisseurs d’énergie, fournisseurs de biens
d’équipements, Pouvoirs publics.
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Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
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FD X 30-205:2007 Direction d’organisme, responsable X
Système de management environnemental – Guide pour environnement, personnel, collectivités,
la mise en place par étapes d’un système de management riverains, Pouvoirs publics
environnemental
GA X 30-460:2003 Centres de stockage de déchets, direction, X
Systèmes de management environnemental - Guide responsables environnement, personnels,
d’application de la norme ISO 14001 aux centres de stockage parties prenantes externes
de déchets
GA X 30-470:2003 Acteurs du cycle de l’eau, agences, hygiénistes X
Systèmes de management environnemental - Guide et techniciens municipaux, association
d’application de l’ISO 14001 pour le secteur de l’eau potable environnementale, association
de consommateurs
GA X 30-471:2003 Acteurs du cycle de l’eau, agences de l’eau, X
Systèmes de management environnemental - Guide hygiénistes et techniciens municipaux,
d’application de l’ISO 14001 pour l’assainissement associations de protection de l’environnement,
associations de consommateurs
GA X 30-550:2003 Collectivités territoriales, opérateurs X
Systèmes de management environnemental - Guide de l’aménagement du territoire, parcs naturels
d’application à la norme ISO 14001 aux collectivités territoriales régionaux, pays, agglomérations…
- Recommandations pour une mise en place au sein et fournisseurs, usagers, associations locales
d’une collectivité ou un de ses services et approche pour une
Exemples de documents normatifs en support de l’ISO 26000
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Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
272
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DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
NF EN ISO 14004:2010 Tout organisme, direction, management, X
Systèmes de management environnemental personnel, responsable environnement,
Lignes directrices générales concernant les principes, collectivités locales, associations de protection
les systèmes et les techniques de mise en œuvre de l’environnement
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Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
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BP X 35-072:2005 Utilisateurs, concepteurs, exploitants X
Prise en compte de l’accessibilité – Signalétique et gestionnaires
15/11/2010 16:36:10
Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
274
MEP_04_Iso26000.indd 274
DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
FD X 50-127:2002 Tout organisme, direction, responsables R & D, X
Outils de management – Maîtrise du processus de conception responsables innovation, bureaux d’études,
et développement
FD X 50-128:2003 Tout organisme, direction, responsable achats, X
Outils de management – Lignes directrices pour le processus fonctions logistiques, fournisseurs, clients,
achat et approvisionnement consommateurs
15/11/2010 16:36:10
Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
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FD X 50-173 : 1998 Organismes en démarche de progrès, X
Management de la qualité – Principes, acteurs et bonnes direction, managers, personnel
pratiques – Guide d’autoévaluation et ses représentants, auditeurs, clients
15/11/2010 16:36:10
Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
276
MEP_04_Iso26000.indd 276
DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
FD X 50-193:2006 Tout organisme, direction, responsable achat, X
Outils de management – Relations mutuellement bénéfiques : responsable qualité, fournisseurs, sous-
facteur de croissance durable – Lignes directrices pour une traitants, partenaires, clients
approche des relations mutuellement bénéfiques entre organismes
FD X 50-195:2005 Direction de tout organisme, managers, X
Systèmes de management – Lignes directrices personnel et ses représentants
pour le management d’un organisme
FD X 50-198:2009 Direction de tout organisme, directeurs X
Qualité et management – Lignes directrices pour financiers, responsables qualité, contrôleurs
le développement de synergies entre systèmes de management internes, auditeurs internes et externes
au sein des organismes – Cas particulier du système
ISO 26000 – Responsabilité sociétale
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Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
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FD X 50-808:2000 Opérateurs du transport public de voyageurs, X
Qualité des services dans les transports – Identification clients, consommateurs, collectivités locales,
des critères de qualité pour le transport de voyageurs – Guide associations
d’application
AC X 50-818:2009 Dirigeants, en particulier ceux des PME, TPE X
Guide pour améliorer votre performance - Démarche qualité ainsi que les artisans, personnel, clients,
par étapes auditeurs
FD ISO 10001:2008 Tout organisme, direction, personnels, X
Management de la qualité – Satisfaction du client – responsable qualité, clients, fournisseurs,
Lignes directrices relatives aux codes de conduite associations d’industriels, associations de
des organismes consommateurs
FD ISO 10002:2004 Tous organismes, direction, personnel, X
Management de la qualité – Satisfaction du client – responsable qualité, clients, associations
Lignes directrices pour le traitement des réclamations de consommateurs
dans les organismes
FD ISO 10003:2008 Tout organisme, direction, managers, X
Management de la qualité – Satisfaction du client – responsable qualité, personnel
Lignes directrices relatives à la résolution externe de conflits et ses représentants, clients, autres parties
aux organismes prenantes externes
FD ISO 10005:2005 Tout organisme, concepteurs et réalisateurs X
Systèmes de management de la qualité – Lignes directrices du produit, personnel, clients
Exemples de documents normatifs en support de l’ISO 26000
15/11/2010 16:36:10
Tableau 2. Guide et recommandations (suite)
278
MEP_04_Iso26000.indd 278
DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
ISO 10014:2006 (en anglais) Tout organisme, direction, actionnaire, X
Management de la qualité – Lignes directrices pour réaliser responsable financier, managers, responsable
les avantages financiers et économiques qualité, client
15/11/2010 16:36:10
Tableau 2. Guide et recommandations (fin)
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NF V01-007:2004 Structures organisées de production agricole, X
Système de management de la qualité et de l’environnement clients, producteurs (notion
de la production agricole - Modèle pour la maîtrise de contrat d’engagements réciproques
des engagements réciproques entre les producteurs et de renforcement de la confiance)
et une structure organisée de production agricole pour répondre
aux attentes des clients et parties intéressées
OHSAS 18002:2007 Entreprises et organismes, personnel, X
Systèmes de management de la santé et de la sécurité partenaires sociaux, CRAM, inspecteurs
au travail – Lignes directrices pour la mise en œuvre du travail, Pouvoirs publics
de OHSAS 18001
(spécification internationale disponible auprès d’AFNOR)
FD X 50-252:2006 Tout organisme, direction, actionnaires, X
Management du risque – Lignes directrices pour l’estimation managers, personnel et ses représentants,
des risques clients, consommateurs
locales
279
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Tableau 3. Documents de bonnes pratiques et de retours d’expériences
280
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DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
Référence, date de publication, titre Internes et Externes
AC : accord Les principales parties prenantes concernées par le
GA : guide d’application document sont indiquées, à titre non exhaustif
BP : référentiel de bonnes pratiques
général
sectoriel
FD : fascicule de documentation
NF : norme homologuée
Pr : projet
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Tableau 3. Documents de bonnes pratiques et de retours d’expériences (suite)
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BP X 30-206-2:2007 Imprimeurs souhaitant mettre en place par X
Bonnes pratiques pour la mise en place par étapes étapes de bonnes pratiques santé-sécurité au
d’un système de management à destination de l’imprimerie travail, personnel et ses représentants, clients,
- Partie 2 : mise en place de bonnes pratiques pour la santé- CRAM, pouvoirs Publics
sécurité au travail
NF X 30-504:2006 Établissements de santé, agents de santé, X
Déchets d’activités de soin – Bonnes pratiques de collecte personnel, prestataires de collecte, prestataires
des déchets d’activités de soins à risques infectieux de transport et emballage, patients, citoyens
et retours d’expérience
personnel et ses représentants, clients
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Tableau 3. Documents de bonnes pratiques et de retours d’expériences (suite)
282
MEP_04_Iso26000.indd 282
DOCUMENT NORMATIF PARTIES PRENANTES TYPE
BP X 50-752:2009 Prestataires d’accueil et d’accompagnement X
Dispositifs Académiques de Validation des Acquis (DAVA) de suivi des candidatures, jurys, corps
Validation des acquis de l’expérience France VAE + d’inspection, Divisions des examens
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Tableau 3. Documents de bonnes pratiques et de retours d’expériences (fin)
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AC X 50-885:2010 Associations de Gestion et de Comptabilité, X
Prestations des associations de gestion et de comptabilité – leurs adhérents, à toutes les étapes de la vie
Accompagnement global de l’entreprise par les associations de l’entreprise
d’expertise-comptable – Service des AGC
FD S 99-130:2002 Établissements de santé, direction, X
Lignes directrices pour la mise en œuvre d’un système qualité responsable qualité, managers, personnel,
dans un établissement de santé auditeurs, patients, autres clients externes
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