La Science Derrière lEFT
La Science Derrière lEFT
La Science Derrière lEFT
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
Comment
l’EFT
est
capable
de
s’occuper
d’une
aussi
large
variété
de
problèmes
-‐
La
capacité
du
cerveau
à
détecter
les
dangers
-‐
Les
ondes
du
cerveau
:
beta,
alpha,
thêta
et
delta
-‐
Exposition,
changements
cognitifs
et
réponses
conditionnées
-‐
Energie
électromagnétique
et
points
d’acupuncture
-‐
Traitements
basés
sur
des
preuves
-‐
EFT
et
performances
-‐
Champ
d’action
–
Déconditionnement
-‐
Plasticité
cérébrale
-‐
Première
expérience
du
Dr.
Callahan
J’ai
demandé
à
Dawson
Church,
l’homme
responsable
de
la
masse
de
recherches
publiées
sur
l’EFT
de
proposer
une
explication
de
la
science
derrière
l’EFT.
Les
descriptions
de
Dawson
représentent
une
tentative
de
satisfaire
les
questions
des
scientifiques
conventionnels.
Ce
sont
ses
explications
et
pas
forcément
les
miennes.
Je
préfère
l’explication
du
méridien
d’acupuncture
donnée
dans
le
prochain
chapitre.
Veuillez
noter
les
résultats
de
recherches
qu’il
présente
dans
la
dernière
partie
de
son
article.
Ils
montrent
l’efficacité
extraordinaire
des
méthodes
de
l’EFT
indépendamment
de
toute
explication
mécanique
vous
trouveriez
plus
utile.
Comment l’EFT est il capable de s’occuper d’une aussi large variété de problèmes
Dawson Church
Une
jeune
femme
de
vingt-‐trois
ans
s’est
portée
volontaire
pour
une
démonstration
le
premier
jour
d’un
cours
d’EFT
de
niveau
1.
Elle
avait
un
visage
ouvert,
enfantin,
mais
il
y
avait
comme
une
grande
tristesse
qui
émanait
d’elle.
Elle
apprit
au
groupe
qu’elle
souffrait
depuis
l’enfance
de
polyarthrite
rhumatoïde.
Elle
avait
été
traitée
de
différentes
manières
incluant
des
injections
d’hydrocortisone
dans
le
genou
dès
ses
deux
ans.
Les
symptômes
avaient
un
peu
diminués
vers
ses
dix-‐huit
ans,
mais
étaient
revenus
plus
forts
trois
ans
plus
tard.
Lorsque
je
lui
a
demandé
d’indiquer
où
se
trouvaient
ses
douleurs
actuelles,
elle
montra
trois
endroits
:
sa
cheville
droite,
son
genou
gauche
et
son
coude
gauche.
Je
lui
ai
alors
demandé
d’évaluer
l’intensité
de
la
douleur
sur
une
échelle
de
0
à
10,
0
représentant
aucune
douleur,
et
10
correspondant
à
la
plus
forte
douleur
possible.
La
douleur
dans
son
coude
était
à
3,
dans
son
genou
à
8,
et
dans
sa
cheville
à
5,
douleurs
présentes
en
permanence,
nuit
et
jour.
Je
lui
ai
demandé
ce
qui
se
passait
dans
sa
vie
émotionnelle
vers
l’âge
de
deux
ans,
lorsque
les
symptômes
ont
commencé.
D’une
voix
basse,
hésitante,
elle
a
dit
que
sa
mère
et
son
père
se
bagarraient
souvent.
Elle
a
commencé
à
pleurer
de
manière
incontrôlée.
Nous
avons
commencé
à
faire
de
l’EFT
sur
la
«
grosse
bagarre
»
dont
elle
avait
été
témoin,
sur
les
cris
de
ses
parents,
sur
la
peur
qu’elle
avait
quand
ils
se
battaient
et
sur
l’insécurité
ressentie
en
grandissant.
Sa
souffrance
était
tellement
évidente
que
beaucoup
de
personnes
dans
la
salle
ont
commencé
à
pleurer.
Mais
après
environ
quinze
minutes
de
tapotement
EFT
sur
les
différents
aspects
de
la
bagarre
de
ses
parents,
elle
exprima
une
réduction
de
la
douleur
à
1/10
pour
son
coude,
5/10
pour
son
genou
et
3/10
à
sa
cheville.
Le
deuxième
jour
de
cours,
elle
n’avait
plus
aucune
douleur
dans
son
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
coude
ni
sa
cheville
mais
encore
un
peu
dans
le
genou.
Elle
nous
a
dit
qu’elle
ne
se
sentait
pas
assez
en
sécurité
pour
laisser
aller
toute
la
douleur
et
elle
fut
encouragée
à
lâcher
prise
à
son
propre
rythme
et
de
ne
pas
forcer
le
processus.
Ce
deuxième
jour,
son
apparence
changea
également
de
manière
remarquable.
Elle
souriait
et
participait
le
cœur
léger
au
sein
du
groupe,
en
contraste
avec
le
fort
sentiment
d’oppression
montré
le
jour
précédant.
Les
traitements
médicamenteux
pour
la
polyarthrite
rhumatoïde
sont
décrits
dans
la
littérature
médicale,
mais
pas
les
traitements
émotionnels
;
un
site
web
médical
annonce
platement
que
«
la
polyarthrite
rhumatoïde
ne
guérit
pas.
»
Comment
l’EFT
peut-‐elle
avoir
un
effet
aussi
rapide
sur
ce
problème
qui
n’a
pu
être
résolu
par
toutes
les
technologies
disponibles
de
la
médecine
moderne
?
Comment
peut-‐elle
résoudre
un
symptôme
physique,
comme
l’arthrite
d’une
femme,
alors
qu’on
ne
s’occupe
même
pas
de
la
douleur
physique
avec
l’EFT
?
Dans
le
cas
décris
ci-‐dessus,
l’EFT
n’a
fonctionné
que
sur
le
problème
émotionnel,
bien
qu’une
fois
celui-‐ci
réduit
en
intensité,
le
problème
physique
a
diminué
aussi.
La
réponse
à
cette
question
qui
est
tellement
centrale
à
l’EFT
peut
être
trouvée
dans
les
découvertes
de
la
science
datant
des
deux
dernières
décennies
sur
le
fonctionnement
du
cerveau
et
du
corps.
Quand
vous
avez
une
expérience
traumatique
dans
l’enfance,
par
exemple,
une
brute
à
l’école
vous
agresse
et
votre
tête
se
cogne
sur
une
surface
dure,
vous
formez
une
association
déplaisante
dans
votre
esprit
entre
l’événement
et
la
douleur.
Une
partie
de
notre
cerveau
a
pour
fonction
de
nous
garder
en
sécurité
et
scanne
en
permanence
l’horizon
pour
détecter
d’éventuelles
menaces
pour
notre
bien-‐être.
Elle
compare
les
signaux
de
notre
environnement
présent
avec
notre
«
banque
de
données
mémorielle
»
du
passé
qui
stocke
les
expériences
désagréables.
Quand
cette
partie
du
cerveau
trouve
une
similitude,
elle
nous
alerte
d’un
problème
potentiel.
Si
la
brute
avait
des
yeux
bleus
clairs
et
des
cheveux
blonds,
vous
vous
sentirez
peut-‐être
mal
à
l’aise
en
présence
de
blonds
aux
yeux
bleus
clairs,
sans
savoir
pourquoi.
C’est
simplement
parce
que
votre
cerveau
se
met
en
alerte
dès
qu’il
y
a
une
possibilité
de
menace
parmi
l’ensemble
de
vos
perceptions.
La
partie
du
cerveau
qui
s’occupe
des
menaces
extérieures
est
le
système
limbique
ou
mésencéphale
parce
qu’il
est
situé
entre
les
lobes
frontaux,
responsables
des
pensées
conscientes,
et
le
rhombencéphale
qui
s’occupe
des
tâches
routinières
telles
que
la
digestion
et
la
circulation
sanguine.
Le
système
limbique
encode
les
expériences
négatives
en
leur
attribuant
une
charge
émotionnelle.
En
fait,
il
attache
une
étiquette
émotionnelle
à
une
catégorie
de
souvenirs,
comme
un
commerçant
attacherait
une
étiquette
rouge
à
tous
les
articles
soldés.
L’étiquette
rouge
distingue
les
articles
importants
de
ceux
qui
ne
le
sont
pas.
Cela
fait
porter
une
attention
particulière
à
tout
article
étiqueté
en
rouge.
Notre
attention
est
accrue
dès
que
nous
voyons
une
étiquette
rouge.
Ces
étiquettes
sont
attachées
à
certains
souvenirs
que
le
système
limbique
nous
signale
comme
potentiellement
dangereux.
Par
exemple,
si
lorsque
vous
étiez
enfant
un
chien
vous
a
mordu
la
main,
vous
ressentirez
une
«
alerte
émotionnelle
»
chaque
fois
que
vous
verrez
un
chien
qui
lui
ressemble,
car
le
système
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
2
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
limbique
fera
son
travail
en
détectant
une
similitude
entre
l’image
du
chien
que
vous
êtes
en
train
de
regarder
et
celle
de
celui
qui
vous
a
mordu
il
y
a
des
années
et
qui
reste
«
étiqueté
»
en
rouge
dans
votre
cerveau.
Ce
mécanisme
est
tout
à
fait
adapté
pour
les
menaces
physiques,
il
nous
protège
des
hauteurs,
des
animaux
sauvages
et
plantes
venimeuses
et
de
toute
autre
situation
potentiellement
dangereuse.
Pour
l’espèce
humaine,
ce
mécanisme
d’évaluation
du
danger
a
parfaitement
fonctionné
pendant
des
milliers
d’années.
Lorsque
nos
ancêtres
voyaient
un
tigre
dans
la
jungle,
ils
avaient
les
réactions
adéquates
:
se
battre
ou
s’enfuir.
Lorsqu’un
humain
perçoit
une
menace,
la
réponse
immédiate
de
son
cerveau
est
de
préparer
son
corps
à
une
action
pour
survivre.
Et
parce
que
la
survie
est
un
besoin
fondamental
d’une
espèce,
il
n’y
a
rien
de
lent,
de
ralentit
ou
de
fortuit
dans
la
manière
dont
notre
corps
réagit.
Nous
disposons
d’un
ensemble
de
gènes
appelés
gènes
précoces
immédiats
(GPI)
qui
réagissent
au
moment
même
où
nous
percevons
un
danger.
Ces
gènes
contiennent
le
code
génétique
pour
la
fabrication
des
hormones
du
stress
telles
que
le
cortisol
et
l’adrénaline
(ou
l’épinéphrine).
Nos
glandes
surrénales
diffusent
dans
notre
organisme
de
grandes
quantités
de
ces
hormones
en
moins
de
trois
secondes
après
avoir
détecté
une
menace.
Cela
correspond
à
la
rapidité
d’activation
des
gènes
précoces
immédiats.
Les
stimuli
qui
affectent
les
gènes
sont
appelés
des
signaux
«
épigénétiques
».
Ils
indiquent
au
corps
d’activer
ou
désactiver
les
gènes
appropriés.
La
partie
hormonale
du
système
de
réponse
au
stress
est
nommée
dans
les
manuels
de
biologie
traditionnelle
l’axe
HPA
(ce
qui
correspond
aux
initiales
anglophones
pour
«
hypothalamus-‐pituitary-‐adrenal
»),
c’est-‐à-‐dire
l’axe
«
hypothalamo-‐hypophyso-‐surrénalien
»,
du
nom
des
trois
glandes
principales.
La
réponse
de
stress
est
déclenchée
par
l’hypothalamus,
cette
partie
du
système
limbique
qui
reconnait
les
stimuli
qui
portent
l’étiquette
rouge
indiquant
une
émotion
forte.
L’hypothalamus
passe
le
message
à
la
glande
pituitaire
(ou
épiphyse),
en
utilisant
des
molécules
messagères
qui
signalent
à
d’autres
parties
du
corps
d’effectuer
des
fonctions
spécifiques.
La
glande
pituitaire
parfois
appelée
glande
maîtresse,
envoie
ensuite
des
signaux
aux
autres
glandes
telles
que
les
surrénales.
Une
décharge
d’adrénaline
inonde
rapidement
l’ensemble
de
notre
corps.
Notre
cœur
s’emballe,
prévenu
par
les
molécules
d’histamine.
Les
vaisseaux
sanguins
dans
notre
tube
digestif,
notre
système
reproducteur
et
tous
les
systèmes
qui
ne
sont
pas
essentiels
à
la
réponse
«
se
battre
ou
s’enfuir
»
se
contractent,
forçant
le
sang
à
se
diriger
vers
les
muscles
périphériques,
les
préparant
ainsi
à
l’action.
Notre
système
immunitaire
se
met
en
veille
et
le
processus
de
régénération
des
cellules
(facilité
par
l’hormone
cousine
du
cortisol,
la
DHEA)
s’arrête.
Notre
foie
rejette
du
glucose
dans
le
sang
afin
que
nos
cellules
disposent
de
suffisamment
d’énergie.
Nos
pupilles
se
dilatent
et
le
sang
se
retire
des
lobes
frontaux
de
notre
cerveau,
parce
que
nous
n’avons
pas
besoin
de
faire
de
calcul
mental
lorsqu’un
prédateur
est
proche
;
nous
devons
être
capables
de
bien
voir
et
de
courir
vite.
Notre
système
nerveux
passe
à
la
vitesse
supérieure,
dominé
par
une
branche
appelée
«
sympathique
»
qui
gère
les
activités
vigoureuses.
Toutes
nos
ressources
physiologiques
sont
redéployées
afin
de
faire
face
au
danger.
C’est
cette
réponse
rapide
qui
a
permis
à
nos
ancêtres
de
survivre.
Ceux
qui
avaient
des
réflexes
trop
lents
ont
disparus
et
se
sont
fait
manger,
alors
que
ceux
qui
avaient
des
réflexes
rapides
ont
survécu,
se
sont
reproduits
et
nous
ont
donné
naissance.
Nous
sommes
donc
le
résultat
de
trois
milliards
d’années
passées
à
perfectionner
cette
réponse
de
«
se
battre
ou
s’enfuir
»
pour
qu’elle
soit
la
plus
rapide
possible.
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
3
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
Le
problème
est
qu’aujourd’hui,
dans
notre
milieu
urbanisé
moderne,
nous
vivons
dans
un
monde
qui
comporte
peu
de
menaces
pour
notre
survie
physique.
Quand
avez-‐vous
croisé
un
tigre
pour
la
dernière
fois
?
Or,
ce
magnifique
mécanisme
d’évaluation
du
danger
est
toujours
en
fonction
au
plus
profond
de
notre
cerveau,
mais
avec
bien
peu
de
menaces
physiques
réelles
qui
nécessitent
une
réaction.
Alors,
notre
cerveau
s’occupe
tout
seul
avec
des
menaces
imaginaires
:
pensées,
soucis,
anxiété,
ressentiment,
projections,
imaginations.
Quand
vous
pensez
profondément
à
un
tigre,
votre
corps
répond
par
le
réflexe
«
se
battre
ou
s’enfuir
»,
comme
si
le
tigre
était
réellement
dans
la
pièce.
La
frontière
entre
la
réalité
et
l’imagination
est
encore
plus
floue
pour
les
enfants,
particulièrement
ceux
de
moins
de
6
ans.
Les
ondes
cérébrales
prédominantes
à
cet
âge
ont
des
rythmes
lents
appelés
ondes
delta
et
thêta.
Chez
les
adultes,
ces
ondes
du
cerveau
sont
associées
avec
le
subconscient,
la
transe
hypnotique
et
avec
la
capacité
d’emmagasiner
de
grandes
quantités
d’informations
rapidement.
Les
ondes
cérébrales
associées
avec
les
processus
de
pensées
conscientes,
alpha
et
beta,
ne
sont
prédominantes
dans
le
cerveau
humain
qu’après
six
ans.
Avant,
nous
sommes
dans
un
état
d’esprit
dans
lequel
la
réalité
et
l’imaginaire
se
mélangent
librement.
Nous
sommes
dans
quelque
chose
qui
ressemble
à
une
transe
hypnotique
qui
facilite
un
apprentissage
rapide.
C’est
la
raison
pour
laquelle
la
réalité
et
la
fiction
se
mélangent
librement
dans
l’esprit
d’un
enfant
:
on
estime
que
65%
de
l’ensemble
des
enfants
ont
un
ami
imaginaire.
Pensez
aux
histoires
que
les
enfants
racontent,
dans
lesquelles
ils
mélangent
les
événements
réels
et
fantaisistes,
avec
peu
de
capacité
apparente
à
faire
la
différence
entre
les
deux,
ou
peu
d’intérêt
à
le
faire.
Pensez
avec
quelle
facilité
ils
peuvent
inventer
des
jeux
où
«
l’on
fait
semblant
».
Les
expériences
traumatiques
à
cet
âge
peuvent
être
vécues
par
les
enfants
comme
des
menaces
à
leur
survie.
Si
Maman
est
une
personne
pleine
de
rage
et
Papa
un
alcoolique
violent
et
qu’ils
se
crient
dessus
souvent,
l’enfant
active
fréquemment
son
propre
mécanisme
«
se
battre
ou
s’enfuir
».
Un
enfant
n’a
pas
encore
la
capacité
cognitive
(ces
ondes
cérébrales
alpha
et
beta)
pour
évaluer
consciemment
la
menace
et
dire,
«
Bon,
Maman
est
peut-‐être
en
train
de
hurler,
mais
elle
ne
va
pas
réellement
me
tuer.
»
Le
niveau
de
cortisol
de
l’enfant
augmente,
les
gènes
précoces
immédiats
se
mettent
en
action
et
la
branche
sympathique
du
système
nerveux
autonome
est
en
état
d’alerte.
Le
petit
garçon
va
peut-‐être
courir
et
aller
se
cacher,
une
manifestation
de
fuite,
lorsqu’un
parent
est
furieux.
Cette
mémoire
est
alors
encodée
dans
son
système
limbique.
Et
lorsque
cette
même
personne,
quarante
ans
plus
tard,
est
confrontée
à
une
situation
similaire,
son
système
limbique
s’active
toujours
de
la
même
manière,
sous
l’effet
de
cette
même
étiquette
rouge.
Lorsque
son
patron
ou
son
épouse
montera
le
ton
et
criera,
son
inconscient
lui
dira
quelque
chose
du
genre
:
«
Ah,
cela
ressemble
à
la
fureur
de
Maman,
alors
je
me
cache.
»
L’homme
restera
peut-‐être
silencieux
ou
se
refermera
émotionnellement.
Combien
d’hommes
connaissez-‐vous
qui
se
renferment
quand
une
femme
se
fâche
?
La
femme
pourra
alors
être
encore
plus
fâchée
par
l’absence
de
réaction
émotionnelle,
et
cela
ne
fera
qu’empirer
le
problème.
De
cette
manière,
les
réponses
neurologiques
et
hormonales
que
l’évolution
nous
a
données,
et
qui
étaient
parfaitement
adaptées
à
la
vie
à
l’état
sauvage
il
y
a
cent
mille
ans,
nous
causent
de
grands
troubles
aujourd’hui.
Nos
traumas
sont
ainsi
archivés
dans
nos
cerveaux
et
nos
corps,
sabotant
ainsi
notre
bonheur
et
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
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Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
4
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
nous
causant
du
désespoir
dans
un
monde
où
les
tigres
de
notre
esprit
sont
de
loin
plus
nombreux
que
ceux
enfermés
dans
les
zoos.
L’EFT
fonctionne
très
simplement
et
scientifiquement.
Elle
nous
fait
nous
confronter
et
nous
souvenir
d’une
expérience
émotionnelle
négative,
une
méthode
que
la
psychologie
dénomme
«
l’exposition
».
On
couple
le
souvenir
de
ce
trauma
avec
une
nouvelle
donnée
cognitive,
recadrant
la
mémoire
avec
une
affirmation
d’acceptation
de
soi
:
«
Je
m’accepte
profondément
et
complètement.
»
Pendant
qu’on
garde
à
l’esprit
ces
deux
choses,
l’exposition
traumatique
et
le
recadrage
cognitif,
l’EFT
nous
fait
tapoter
sur
notre
corps.
Les
points
de
tapotement
utilisés
en
EFT
correspondent
à
des
points
utilisés
en
acupuncture
et
ils
suppriment
le
stress.
Tapoter
calme
aussi
le
corps,
introduisant
ainsi
un
stimulus
physique
non-‐traumatique
et
interrompant
le
déclencheur
émotionnel
que
nous
avons
créé
par
le
souvenir
traumatique.
Ce
couplage
d’une
mémoire
perturbante
avec
un
stimulus
physique
calmant
casse
souvent
le
pouvoir
de
cette
mémoire,
réduisant
son
intensité
émotionnelle.
Dans
le
langage
de
la
psychologie
comportementale,
nous
avions
une
réponse
conditionnée
d’une
souffrance
(une
étiquette
rouge)
encodée
pour
correspondre
à
ce
souvenir.
En
pensant
à
ce
souvenir
souvent
et
devenant
contrarié,
nous
avons
établi
une
forte
boucle
de
rétroaction
conditionnée.
Le
tapotement
signale
au
corps
que
nous
sommes
en
sécurité
et
cela
rompt
la
boucle
du
conditionnement.
Après,
le
système
nerveux
cesse
d’associer
le
souvenir
avec
du
stress.
La
vitesse
à
laquelle
l’EFT
peut
réduire
l’intensité
émotionnelle,
même
pour
des
souvenirs
très
anciens,
est
très
surprenante
pour
des
gens
qui
ne
l’ont
pas
observé
auparavant.
Un
de
ces
exemples
s’est
passé
à
une
grande
conférence
sur
la
psychologie
où
je
faisais
un
discours.
Une
thérapeute
de
quarante-‐cinq
ans
s’est
portée
volontaire
pour
une
séance
d’EFT.
Elle
avait
une
douleur
dans
le
cou
et
était
incapable
de
tourner
sa
tête
vers
la
droite.
Elle
a
dit
qu’elle
souffrait
de
cela
depuis
qu’elle
avait
neuf
ans,
après
avoir
eu
un
accident
de
voiture.
La
voiture
était
conduite
par
sa
sœur
ainée
qui
n’avait
pas
encore
atteint
l’âge
légal
de
conduire.
La
femme
a
décrit
tout
ce
qu’elle
avait
fait
pour
solutionner
ce
problème
pendant
des
années,
utilisant
toutes
ses
compétences
psychothérapeutiques,
mais
avec
un
succès
limité.
Elle
fit
de
l’EFT
en
décrivant
les
minutes
avant
l’accident,
l’accident
même
et
la
suite.
Après
l’accident,
elle
et
sa
sœur
avaient
été
emmenées
vers
la
maison
la
plus
proche,
où
elle
s’est
assise,
du
sang
coulant
sur
le
visage
venant
d’une
blessure
au
cuir
chevelu
et
attendant
que
sa
tante
vienne
les
chercher.
Elle
décrivit
la
peur
qu’elle
avait
en
attendant
sa
tante
et
le
moment
juste
avant
l’accident,
quand
elle
a
réalisé
que
le
véhicule
allait
percuter
la
voiture
en
sens
inverse.
Même
si
elle
a
travaillé
sur
tous
ces
aspects
importants
ainsi
que
d’autres,
sa
douleur
ne
diminua
pourtant
pas
et
son
cou
ne
montra
aucune
amélioration.
Et
tout
à
coup,
elle
haleta
et
dit,
«
Je
viens
de
me
rappeler
un
détail
que
j’avais
oublié.
J’ai
toujours
su
que
ma
sœur
prenait
le
volant
illégalement
puisqu’elle
n’avait
pas
l’âge
requis.
Mais
je
viens
juste
de
me
rappeler
que
ce
jour-‐là,
je
l’ai
mise
au
défi
de
conduire
la
voiture.
»
Elle
fut
alors
submergée
par
un
sentiment
de
culpabilité
pour
sa
part
de
responsabilité
dans
la
cause
de
l’accident,
et
elle
utilisa
ensuite
l’EFT
sur
ces
sentiments.
Quand
nous
avons
revérifié
la
douleur
de
son
cou,
elle
était
à
zéro.
Et
elle
tourna
la
tête
loin
vers
la
droite,
pour
la
première
fois
depuis
l’accident.
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
5
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
Remarquez
comment
cette
thérapeute
a
utilisé
l’exposition,
se
rappelant
tous
les
détails
de
l’accident
et
comment
sa
nouvelle
prise
de
conscience
cognitive
(son
défi
à
sa
sœur)
a
tout
ouvert,
lui
permettant
de
trouver
la
paix
et
l’acceptation
de
soi.
Il
y
a
des
centaines
d’histoires
sur
le
site
de
l’EFT
dans
lesquelles
les
gens
rapportent
des
résultats
similaires.
Même
lorsque
la
boucle
de
rétroaction
de
la
douleur
ou
du
trauma
émotionnel
a
été
renforcée
au
cours
des
années,
l’EFT
est
souvent
capable
de
l’interrompre
très
rapidement.
Quand
cela
arrive,
les
faisceaux
de
neurones
qui
ont
transmis
la
douleur
et
le
message
de
limitation
du
muscle
apparaissent
désactivés
et
le
mécanisme
d’évaluation
de
la
menace
du
cerveau
se
calme.
Quand
les
gens
sont
connectés
à
un
électroencéphalogramme
et
qu’on
leur
demande
de
se
rappeler
un
souvenir
traumatique,
les
ondes
cérébrales
associées
à
une
réponse
de
peur
sont
activées.
Lorsqu’ils
tapotent
les
acupoints
(points
d’acupuncture)
utilisés
en
EFT,
l’état
de
leur
cerveau
devient
calme.
Lorsqu’on
leur
demande
de
se
rappeler
l’incident
traumatique
quelques
mois
plus
tard,
en
étant
à
nouveau
connecté
à
l’électroencéphalogramme,
leurs
ondes
cérébrales
restent
calmes.
La
mesure
de
l’énergie
du
champ
électromagnétique
du
cerveau
avec
l’électroencéphalogramme
nous
donne
une
image
fascinante
de
ce
qui
se
passe
dans
le
cerveau
en
état
de
stress.
Aux
dix-‐huitième
et
dix-‐neuvième
siècles,
les
chercheurs
scientifiques
ont
commencé
à
inventer
des
instruments
capables
de
détecter
les
champs
électromagnétiques.
En
1903,
un
médecin
hollandais,
Willem
Einthoven
a
mesuré
le
champ
du
cœur
humain,
qui
a
le
champ
électromagnétique
le
plus
fort
de
tous
les
organes.
En
1924,
il
a
reçu
le
Prix
Nobel
pour
ses
travaux.
En
1929,
Hans
Berger
a
mesuré
le
champ
électromagnétique
du
cerveau,
et
les
améliorations
progressives
des
instruments
ont
permis
qu’aujourd’hui
les
champs
magnétiques
et
électriques
d’une
seule
cellule
puissent
être
mesurés.
Utiliser
les
champs
énergétiques
du
corps
pour
diagnostiquer
et
traiter
a
amené
des
avancées
médicales
telles
que
l’imagerie
par
résonance
magnétique
(IRM),
l’électrocardiogramme
(ECG)
et
le
magnéto-‐encéphalogramme
(MEG).
Les
champs
électromagnétiques
sont
aussi
utilisés
pour
traiter
de
nombreux
problèmes.
Les
machines
de
stimulation
électromagnétique
pulsée
(PEMS
-‐
pulsed
electromagnetic
stimulation)
ont
été
utilisées
avec
beaucoup
de
succès
pour
soigner
les
dépressions
ainsi
que
pour
les
symptômes
physiques
qui
s’étendent
des
migraines
jusqu’aux
tremblements
de
la
maladie
de
Parkinson.
L’utilisation
des
champs
énergétiques
en
médecine
a
été
accompagnée
d’une
grande
controverse.
Dans
la
période
entre
la
découverte
d’Einthoven
et
son
Prix
Nobel,
l’influent
Rapport
Flexner
fut
publié
en
1910
aux
Etats-‐Unis.
Ce
rapport
est
devenu
la
base
de
tout
le
système
médical
actuel.
Il
rejette
les
approches
autres
que
la
médecine
allopathique,
telles
que
l’homéopathie.
Il
a
condamné
l’électromagnétisme
en
médecine
le
traitant
de
«
science
irrégulière
».
Et
pourtant,
l’évidence
de
l’importance
des
champs
énergétiques
en
biologie
humaine
a
continué
à
croître,
que
cela
soit
des
expériences
du
scientifique
russe
Alexandre
Gurwitsch
dans
les
années
vingt,
montrant
l’énergie
lumineuse
émise
par
les
organismes
vivants,
aux
études
de
Robert
Becker
dans
les
années
soixante
démontrant
que
des
micro-‐courants
peuvent
stimuler
la
guérison
des
fractures
osseuses,
en
passant
par
la
découverte
en
1922
de
cristaux
de
magnétite
magnétiques
dans
des
cellules
du
cerveau
du
système
limbique
humain.
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
6
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
L’observation
qu’une
sorte
d’énergie
est
présente
dans
les
processus
biologiques
n’est
pas
nouvelle.
Les
diagrammes
d’acupuncture
chinoise
datant
d’environ
2500
ans
montrent
les
courants
énergétiques
que
les
médecins
de
ce
temps
utilisaient
comme
guide
pour
insérer
des
aiguilles.
En
faisant
un
bond
en
avant,
plusieurs
études
récentes
ont
démontré
que
la
stimulation
d’acupoints
envoie
des
signaux
au
cerveau,
et
peut
être
utilisée
pour
traiter
le
syndrome
du
stress
post-‐
traumatique
(SSPT)
et
d’autres
problèmes
psychologiques.
Différents
organismes
scientifiques,
de
l’OMC
(Organisation
Mondiale
de
la
Santé)
au
NIH
américain
(Institut
National
de
la
Santé),
ont
dressé
une
liste
de
plus
en
plus
complète
des
symptômes
physiques
pour
lesquels
l’acupuncture
s’est
montrée
efficace.
L’énergie
est
au
centre
de
la
guérison,
que
ce
soit
en
occident
avec
les
flux
d’énergie
électromagnétique
détectés
par
les
machines
actuelles
d’IRM
fonctionnelle
(IRMf)
et
d’électro-‐encéphalographie
(EEG),
qu’en
orient
où
les
méridiens
d’acupuncture
sont
utilisés
par
les
médecins
depuis
des
millénaires.
Cet
ensemble
de
connaissances
est
tout
à
fait
pertinent
pour
l’EFT.
Il
a
été
démontré
dans
les
études
par
résonnance
magnétique
que
la
stimulation
des
acupoints
envoie
des
signaux
directement
au
système
limbique
du
cerveau,
gestionnaire
de
la
peur.
Les
études
sur
l’EFT
entreprises
ces
dix
dernières
années
ont
démontré
que
l’EFT
soulage
le
stress
dans
beaucoup
de
ses
manifestations
psychologiques
et
physiques.
Ces
études
ont
commencé
à
identifier
les
cas
que
l’EFT
est
capable
de
traiter
et
aussi
les
mécanismes
physiologiques
sous-‐jacents
à
l’œuvre
dans
de
si
rapides
guérisons.
Alors
que
les
coûts
médicaux
dans
les
pays
occidentaux
grippent
en
flèche,
les
gouvernements
et
organisations
insistent
de
plus
en
plus
sur
des
traitements
«
basés
sur
des
preuves
»,
ceux
qui
peuvent
démontrer
de
manière
convaincante
qu’ils
fonctionnent.
L’EFT
a
établi
une
base
impressionnante
de
résultats
de
recherches
pour
un
certain
nombre
de
problèmes
de
santé
mentale
tels
que
le
syndrome
de
stress
post-‐traumatique,
l’anxiété,
les
phobies
et
la
dépression,
ainsi
que
montré
de
belles
promesses
pour
les
aspects
physiques
tels
que
la
douleur,
les
addictions,
l’obésité
et
la
fibromyalgie.
Avant
de
vous
décrire
l’essentiel
pour
utiliser
l’EFT
sur
vous-‐même,
voici
un
tour
rapide
des
preuves
scientifique
qui
démontrent
que
l’EFT
fonctionne.
Les
études
mentionnées
ici
ont
été
publiées
dans
des
revues
spécialisées
révisées
par
des
pairs.
Lorsqu’une
revue
psychologique
ou
médicale
est
décrite
comme
«
révisées
par
des
pairs
»,
cela
veut
dire
qu’il
y
a
un
comité
de
relecture,
composé
habituellement
de
médecins,
de
statisticiens
et
de
psychologues,
qui
examine
chaque
mot
et
nombre
avant
toute
publication
et
signale
toute
faiblesse
ou
erreur,
afin
de
s’assurer
que
seules
des
recherches
de
grandes
qualités
soient
publiées.
Ces
études
résumées
dans
ce
chapitre
ont
aussi
passé
un
test
dit
statistiquement
significatif,
c’est-‐à-‐dire
qu’il
y
a
une
possibilité
inférieure
à
un
sur
vingt
que
les
résultats
soient
dus
au
hasard.
Ce
standard
statistiquement
significatif,
exprimé
par
un
nombre
tel
que
p
<
0,05,
est
considéré
par
la
communauté
scientifique
comme
un
test
clé
de
la
validité
d’une
étude.
Lorsque
vous
lisez
quelque
part
qu’une
étude
était
«
significative
»,
ce
n’est
pas
qu’elle
était
d’une
importance
particulière
mais
qu’elle
a
atteint
cette
référence.
Nous
résumons
ces
recherches
ici
dans
le
Manuel
d’EFT
afin
que
vous
ayez
une
idée
à
quel
point
l’EFT
est
ancrée
dans
la
science
et
qu’au
cours
de
votre
exploration
de
l’EFT,
vous
puissiez
faire
confiance
à
la
rigueur
des
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
7
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
méthodes,
basées
sur
des
preuves,
qui
ont
été
utilisées
pour
établir
la
validité
de
l’EFT.
Pour
avoir
une
idée
plus
complète,
incluant
les
résumés
de
chaque
étude,
leur
texte
complet
et
les
mises
à
jour
dès
que
de
nouvelles
recherches
sont
publiées,
vous
pouvez
consulter
la
section
«
recherche
»
(research
en
anglais)
sur
le
site
américain
www.EFTUniverse.com
(en
anglais).
La
première
étude
sur
l’EFT
publiée
dans
une
revue
révisée
par
des
pairs
a
été
faite
par
une
équipe
de
recherche
emmenée
par
Steve
Wells,
un
psychologue
australien.
C’était
une
étude
avec
essai
contrôlé
randomisé
de
personnes
souffrant
de
phobies.
Les
essais
contrôlés
randomisés
en
double
aveugle
sont
l’étalon-‐or
de
la
recherche
parce
qu’ils
contrôlent
tous
les
facteurs
qui
peuvent
fausser
les
résultats
d’une
recherche
et
donner
des
résultats
trompeurs.
Wells
et
ses
collègues
ont
identifié
des
gens
avec
des
réponses
hautement
phobiques
à
des
bestioles
telles
que
les
chauves-‐souris,
les
araignées
et
les
serpents.
Ils
ont
évalué
ces
personnes
grâce
à
un
test
d’approche
comportementale
qui
mesurait
la
distance
jusqu’à
laquelle
les
personnes
pouvaient
s’approcher
des
créatures
craintes.
Ils
ont
aussi
fait
d’autres
mesures
des
réponses
phobiques.
Pour
contrôler
l’effet
placebo,
le
deuxième
groupe
a
bénéficié
de
respiration
diaphragmatique,
une
intervention
connue
pour
être
efficace
dans
les
cas
d’anxiété.
Les
chercheurs
ont
trouvé
qu’après
trente
minutes
de
traitement,
le
groupe
EFT
pouvait
s’approcher
de
beaucoup
plus
près
des
petites
bêtes
que
le
groupe
qui
avait
fait
la
respiration
diaphragmatique.
Lorsqu’ils
ont
testé
à
nouveau
certains
des
sujets
de
trois
à
six
mois
plus
tard,
la
plupart
des
améliorations
étaient
maintenues.
L’étude
de
Wells
a
été
refaite
plus
tard
par
le
Dr.
Harvey
Baker,
professeur
en
psychologie
à
l’Université
du
Queens
à
New
York
et
par
Linda
Siegel,
qui
a
introduit
une
rigueur
supplémentaire
dans
les
mesures
en
testant
le
degré
d’attente
des
participants
par
rapport
à
l’aide
que
cela
pouvait
leur
apporter.
Les
deux
groupes,
dans
les
études
de
Baker
et
de
Siegel,
avaient
le
même
degré
d’attente
et
donc
l’étude
de
Wells
ne
put
être
expliquée
par
l’effet
placebo.
L’étude
de
Wells
fut
aussi
refaite
par
Maria
Salas,
Jack
Rowe
et
Audrey
Brooks
de
l’Université
de
l’Arizona
à
Tucson.
Dans
cette
deuxième
réplique,
d’autres
phobies,
telles
que
la
peur
de
la
hauteur,
ont
été
testées,
montrant
que
les
effets
de
l’EFT
sur
la
réduction
des
phobies
ne
sont
pas
limités
à
la
peur
des
petites
créatures
vivantes.
Si
les
études
sont
importantes,
leurs
répliques
le
sont
tout
autant.
Jusqu’à
ce
qu’une
équipe
de
recherche
indépendante
confirme
les
résultats
de
la
première
étude,
il
y
a
toujours
une
possibilité
d’erreur.
L’Association
Américaine
de
Psychologie
(APA-‐American
Psychological
Association)
reconnait
cela
dans
les
standards
qu’elle
a
posé
pour
des
«
traitements
validés
empiriquement
».
Elle
a
publié
des
standards
pour
ce
qui
constitue
un
traitement
efficace.
L’APA
définit
qu’un
traitement
dit
efficace
est
celui
pour
lequel
deux
études
d’essai
contrôlé
randomisé
ont
été
faites
par
des
équipes
de
recherche
indépendantes.
Les
études
doivent
démontrer
que
le
traitement
évalué
à
de
meilleurs
résultats
qu’un
placebo,
ou
qu’un
traitement
efficace
reconnu,
ou
que
par
rapport
à
l’état
d’un
groupe
de
personnes
sur
une
liste
d’attente
qui
ne
reçoivent
aucun
traitement.
Pour
être
considéré
comme
«
probablement
efficace
»,
un
traitement
doit
avoir
montré
de
meilleurs
résultats
que
ceux
de
personnes
placées
sur
une
liste
d’attente
(sans
avoir
aucun
traitement)
dans
deux
autres
études
similaires
ou
qui
sont
menées
par
la
même
équipe
de
recherche
plutôt
que
deux
équipes
indépendantes.
L’EFT
a
atteint
les
standards
de
l’APA
pour
être
reconnu
comme
un
traitement
efficace
pour
les
phobies.
L’EFT
a
également
atteint
les
mêmes
critères
d’exigence
comme
«
traitement
efficace
»
ou
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
8
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
«
probablement
efficace
»
pour
plusieurs
autres
problèmes
psychologiques
tels
que
l’anxiété,
la
dépression
et
le
syndrome
de
stress
post-‐traumatique
(SSPT).
Plusieurs
essais
contrôlés
randomisés
de
l’EFT
avec
le
syndrome
de
stress
post-‐traumatique
ont
été
menés.
La
plupart
de
ceux-‐ci
ont
été
conduits
par
une
équipe
de
recherche
que
j’ai
eu
le
privilège
de
conduire.
Les
investigateurs
incluaient
la
thérapeute
Crystal
Hawk,
Audrey
Brooks,
Olli
Toukolehto,
MD,
du
Centre
Médical
Walter
Reed
de
l’Armée,
Phyllis
Stein,
PhD
de
l’Ecole
Médicale
de
l’Université
de
Washington
et
Maria
Wren
de
l’Administration
des
Vétérans
sur
le
campus
Newington
dans
le
Connecticut.
Dans
cette
étude,
cinquante-‐neuf
vétérans
de
guerre
ont
été
regroupés
aléatoirement
soit
dans
un
groupe
d’EFT
soit
dans
un
groupe
en
liste
d’attente.
Le
groupe
EFT
a
effectué
six
séances
en
présence
de
coachs
qui
les
ont
aidés
à
tapoter
sur
leurs
souvenirs
de
combat.
Alors
que
ceux
en
liste
d’attente
n’avaient
pas
d’amélioration
avec
le
temps,
les
symptômes
de
SSPT
du
groupe
EFT
ont
considérablement
diminués.
Cette
étude
a
été
mise
au
point
sur
la
base
de
résultats
d’une
étude
pilote
antérieure
qui
utilisait
aussi
six
séances
et
a
démontré
que
l’EFT
état
très
efficace
pour
diminuer
les
symptômes
de
SSPT
chez
les
vétérans
de
guerre.
Une
troisième
étude
de
l’efficacité
de
l’EFT
sur
le
SSPT
a
suivi
un
groupe
de
vétérans
et
les
membres
de
leur
famille
pendant
leur
participation
à
un
atelier
intensif
de
cinq
jours
que
j’ai
mené
avec
un
groupe
de
coachs
et
thérapeutes.
Leurs
niveaux
de
SSPT
a
décliné
rapidement
et
l’un
deux
a
déclaré
après,
«
J’ai
retrouvé
ma
vie.
»
Leur
expérience
fait
maintenant
l’objet
d’un
film
documentaire,
«
Opération
Libération
Emotionnelle
»
(Operation
Emotional
Freedom).
Une
équipe
de
recherche
séparée,
composée
de
membres
des
facultés
de
l’Ecole
de
Médecine
de
l’Université
Marshall,
de
l’Université
de
Californie
à
Berkeley,
et
de
l’Université
George
Washington,
a
mené
une
réplique
indépendante
de
ces
études,
afin
de
reconnaître
l’EFT
en
tant
que
traitement
«
efficace
»
pour
le
SSPT
selon
les
standards
de
l’APA.
Il
y
a
beaucoup
d’histoires
très
émouvantes
de
vétérans
aidés
par
l’EFT
dans
le
livre
EFT
pour
le
SSPT
(en
anglais,
EFT
for
PTSD)
ainsi
que
des
prises
de
conscience
de
la
part
de
ceux
qui
les
ont
aidés
à
guérir.
Voici
l’histoire
du
Dr.
Olli
Toukolehto,
un
des
vétérans
aidés
par
l’EFT,
et
qui
est
actuellement,
en
tant
que
médecin,
un
des
chercheurs
étudiant
l’EFT
au
Centre
Médical
Walter
Reed
de
l’Armée
:
«
J’ai
été
déployé
avec
la
10ème
Division
de
Montagne,
2ème
Brigade
de
Combat,
à
Bagdad
de
septembre
2006
à
juin
2007
où
j’ai
eu
différentes
fonctions
incluant
celles
de
surveillance,
laborantin
médical
et
autres
jobs
médicaux
et
pharmaceutiques.
Mon
expérience
a
été
une
mosaïque
typique
de
longues
journées,
de
stress
et
d’une
variété
d’événements
très
puissants
émotionnellement.
En
bref,
j’ai
été
exposé
aux
expériences
suivantes
(quelques-‐unes
en
personne
et
d’autres
indirectement
au
travers
de
mes
camarades)
:
bombes
artisanales,
tirs
d’armes
légères,
tirs
de
roquettes,
attaques
de
snipers
(tireurs
embusqués)
;
blessés
et
morts
américains,
alliés
et
Irakiens
(militaires,
ennemis
et
civils
–
incluant
femmes
et
enfants)
;
nombreuses
victimes
collatérales,
suicide,
automutilation,
divorce,
infidélité,
premiers
combats,
viol,
soldats
américains
capturés
et
décapités,
terroristes
emprisonnés,
odeurs
et
visions
de
tissus
en
sang,
décomposés
et
brûlés
,
engins
piégés,
véhicules
détruits
et
la
peur
persistante
d’être
attaqué.
»
«
A
mon
retour,
j’ai
commencé
ma
première
année
à
l’école
de
médecine
de
l’USU
(Uniformed
Services
University
of
the
Health
Sciences).
Même
si
j’ai
terminé
la
première
année
académique
avec
de
bons
résultats,
j’ai
remarqué
que
ma
qualité
de
vie
avait
fortement
diminuée.
J’ai
admis
que
je
n’étais
plus
capable
d’être
dans
le
moment
présent
et
était
toujours
occupé
à
observer
ce
qui
arrivait
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
9
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
dans
ma
vie
comme
un
spectateur.
Je
me
rejouais
dans
la
tête
beaucoup
d’événements,
pensant
souvent
comment
j’aurais
pu
faire
différemment.
Je
ne
riais
plus
beaucoup
et
sentais
plus
le
fardeau
de
mon
passé,
me
souvenant
des
jours
où
mon
ignorance
était
une
bénédiction.
»
«
Une
année
passa
et
j’avais
parlé
de
mes
expériences
à
différentes
personnes
afin
de
m’en
libérer
ou
de
trouver
la
paix
à
ces
souvenirs
récurrents.
En
parler
m’a
un
peu
aidé
mais
seulement
au
niveau
intellectuel.
J’ai
compris
que
ce
que
je
ressentais
était
«
une
réaction
normale
à
une
situation
anormale
».
Je
savais
que
j’avais
fait
de
mon
mieux
et
que
j’étais
une
force
du
bien
dans
ce
monde.
Mais
je
savais
aussi
que
mes
symptômes
persistaient
même
après
en
avoir
parlé.
Sinon
j’allais
«
bien
»
et
identifiais
mes
symptômes
comme
des
émotions
récurrentes
indépendantes
de
mon
intellect.
Elles
étaient
d’une
certaine
manière
inatteignables,
quoi
que
je
fasse
pour
les
résoudre
ou
m’en
libérer.
J’en
ai
conclu
que
c’était
le
prix
à
payer
et
continuai
à
vivre
ma
vie
ingrate
du
mieux
que
je
pouvais.
»
«
Il
y
environ
un
mois,
j’ai
eu
une
expérience
très
forte.
J’ai
rencontré
une
vieille
connaissance
d’avant
l’Irak.
Nancy
m’a
demandé
si
j’étais
ouvert
à
ce
qu’elle
essaie
avec
moi
quelque
chose
qui
s’appelait
l’EFT
pour
me
libérer
de
ces
émotions
récurrentes.
Elle
m’a
dit
que
c’était
un
outil
«
émotionnel
»
et
non
mental.
J’étais
d’accord
et
nous
avons
passé
un
total
de
quatre
heures
en
deux
jours
à
faire
ce
travail.
Les
résultats
furent
immédiats
et
je
me
suis
littéralement
retrouvé
dans
mon
corps
revenant
d’une
position
défensive
que
j’avais
créée
inconsciemment
dans
mes
pensées.
Je
pouvais
ressentir
mon
corps
à
nouveau
et
ne
pouvait
plus
m’arrêter
de
pleurer
et
rire
à
la
fois.
Je
pouvais
être
dans
l’instant
présent
et
non
plus
avec
une
«
semi
attention
»
observant
la
situation
comme
elle
arrivait.
Je
suis
devenu
aussi
moins
réactif
aux
coups
de
sifflet
et
sirènes
qui
auparavant
me
mettaient
en
réponse
de
combat
ou
fuite
comme
lors
des
tirs
de
roquettes
sur
nous
en
Irak.
En
résumé,
j’avais
retrouvé
la
qualité
de
vie
que
j’avais
avant
d’être
envoyé
en
Irak.
»
«
C’était
vraiment
une
«
technique
de
libération
émotionnelle
».
Depuis,
cela
a
été
pour
moi
comme
une
spirale
ascendante
et
j’ai
été
capable
de
transformer
mon
passé
en
une
grande
force.
Nous
avons
travaillé
chaque
souvenir
et
émotion
avec
lequel
je
n’étais
pas
en
paix
et
les
avons
tous
tapotés.
J’ai
aussi
appris
comment
faire
l’EFT
sur
moi-‐même
et
l’ai
pratiqué
sur
moi
chaque
fois
que
quelque
chose
émergeait
de
mon
passé.
»
L’EFT
peut
être
efficace
avec
le
SSPT
pour
d’autres
groupes
de
personnes.
Une
étude
a
été
entreprise
sur
des
garçons
adolescents.
Les
participants
étaient
résidents
dans
un
foyer
et
y
avait
été
envoyés
par
un
juge
parce
qu’ils
étaient
victimes
d’abus
à
la
maison.
Un
groupe
a
reçu
une
seule
séance
d’EFT
dans
laquelle
ils
ont
tapoté
sur
les
aspects
les
plus
douloureux
de
leur
enfance
alors
que
ceux
qui
avaient
été
sélectionnés
aléatoirement
pour
le
groupe
de
contrôle
n’ont
reçu
aucun
traitement.
Quand
ils
ont
été
contrôlés
un
mois
plus
tard,
les
garçons
qui
avaient
bénéficié
de
l’EFT
avaient
91
pourcents
de
déclenchement
émotionnel
en
moins
et
ils
s’étaient
tous
normalisés
sur
l’Echelle
d’Impact
d’un
Evénement
(IES-‐Impact
of
Event
Scale),
le
questionnaire
utilisé
pour
évaluer
les
mémoires
traumatiques.
L’EFT
a
aussi
été
étudiée
pour
sa
capacité
à
surmonter
l’anxiété.
Dans
un
essai
comparant
l’EFT
et
la
WHEE
(une
autre
forme
de
psychologie
énergétique)
avec
la
thérapie
cognitivo-‐comportementale
(TCC)
pour
tester
l’anxiété
de
collégiens,
on
a
trouvé
que
l’EFT
et
la
WHEE
sont
beaucoup
plus
rapides
qu’une
TCC.
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
10
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
Une
autre
étude
a
aléatoirement
réparti
des
étudiants
du
secondaire
en
un
groupe
d’EFT
et
un
deuxième
groupe
qui
a
bénéficié
de
relaxation
musculaire
progressive,
efficace
pour
alléger
l’anxiété.
Le
groupe
qui
a
pratiqué
l’EFT
a
eu
une
bien
plus
forte
baisse,
avec
un
test
d’anxiété
diminué
de
37
pourcents.
L’EFT
a
aussi
été
étudiée
sur
des
essais
contrôlés
randomisés
pour
son
effet
sur
l’anxiété
de
parler
en
public
;
les
participants
ont
surmonté
leurs
peurs
et,
comparé
à
un
groupe
de
contrôle,
signalé
une
augmentation
de
leur
confiance
après
l’EFT.
Une
des
études
les
plus
curieuses
a
été
effectuée
par
Gunilla
Brattberg,
MD,
professeur
à
l’Université
de
Lund
en
Suède.
Elle
a
étudié
des
patients
souffrant
des
symptômes
douloureux
et
débilitants
de
la
fibromyalgie,
mais
tout
leur
traitement
s’est
fait
en
ligne
!
Ils
se
sont
inscrits
pour
un
cours
Internet
de
huit
semaines
et
ont
utilisés
l’EFT
sur
eux-‐mêmes,
après
quoi,
ils
ont
signalé
une
amélioration
de
29
pourcents
dans
les
symptômes
de
dépression
ainsi
que
22
pourcents
de
baisse
de
la
douleur.
Lorsque
vous
lisez
le
Manuel
d’EFT
et
visitez
le
site
web
de
l’EFT,
rappelez-‐vous
l’étude
sur
la
fibromyalgie.
Même
tapoter
via
un
cours
en
ligne
peut
aider
et
durant
la
formation
en
EFT
vous
apprendrez
la
technique
de
«
l’Emprunt
des
Bénéfices
»
dans
laquelle
vous
apprendrez
que
juste
regarder
d’autre
gens
faire
de
l’EFT
sur
un
écran
ou
sur
scène,
tout
en
tapotant
sur
soi
en
même
temps,
peut
faire
la
différence.
Une
autre
étude
indépendante
de
l’Université
de
Saint
Thomas
à
Manille,
aux
Philippines,
a
pris
un
groupe
de
collégiens
adolescents
avec
un
état
de
dépression
modérée
à
grave
et
leur
a
donné
quatre
cours
de
quatre-‐vingt-‐dix
minutes
d’EFT
en
groupe.
Leurs
symptômes
de
dépression
ont
étonnamment
baissé
de
72%.
L’étude
des
cinquante-‐neuf
vétérans
de
guerre
dont
on
a
parlé
plus
haut
a
montré
qu’alors
que
leur
SSPT
diminuait,
leur
anxiété,
leur
dépression
et
leurs
douleurs
se
réduisaient
aussi
de
manière
significative.
Des
personnes
souffrant
de
douleurs
ont
aussi
amélioré
leur
état
dans
d’autres
études
sur
l’EFT.
Il
s’agit
d’essais
libres,
dans
lesquels
les
symptômes
des
participants
sont
comparés
avant
et
après
le
traitement.
Il
n’y
a
pas
de
groupe
de
contrôle
et
donc
les
essais
libres
sont
considérés
comme
moins
valables
que
les
essais
contrôlés
randomisés.
Par
exemple,
les
niveaux
de
douleur
sont
mesurés
sur
le
même
sujet
avant
et
après
l’EFT,
mais
sans
comparaison
avec
un
groupe
placebo
ni
groupe
en
liste
d’attente.
Malgré
tout,
les
essais
libres
nous
donnent
une
information
tout
à
fait
valable
;
une
personne
qui
a
une
forte
réduction
de
la
douleur
ne
sera
pas
trop
inquiète
du
fait
que
sa
douleur
(ou
dépression
ou
anxiété)
n’est
que
comparée
à
son
niveau
de
douleur
d’avant
le
traitement.
Une
étude
a
examiné
les
effets
de
l’EFT
par
l’Emprunt
des
Bénéfices
sur
un
groupe
de
216
travailleurs
de
la
santé.
Il
s’agissait
de
médecins,
infirmiers,
chiropracteurs,
psychologues,
praticiens
en
médecine
alternative
et
professions
similaires.
L’étude
a
découvert
que
leur
anxiété
et
dépression
s’est
fortement
améliorée
après
un
atelier
dans
lequel
ils
ont
pratiqué
l’Emprunt
des
Bénéfices
pendant
deux
heures.
Leur
douleur
a
baissé
de
68%,
et
leur
besoin
compulsif
pour
des
substances
addictives
telles
que
chocolat,
alcool,
drogue,
cigarette
et
café
ont
baissé
de
83%.
Lors
d’un
suivi,
trois
mois
plus
tard,
la
plupart
de
leurs
améliorations
étaient
restées
stables
et
ceux
qui
avaient
utilisé
l’EFT
plus
fréquemment
depuis
l’atelier
avaient
plus
d’améliorations
que
ceux
qui
ne
l’avaient
pas
fait.
Cette
étude,
menée
par
Audrey
Brooks
et
moi-‐même,
a
été
développée
sur
le
modèle
du
premier
essai
libre,
effectué
sur
les
participants
d’un
des
ateliers
de
Gary
Craig
par
Jack
Rowe,
PhD,
professeur
à
l’époque
à
l’Université
A&M
du
Texas.
Il
a
soigneusement
mesuré
les
problèmes
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
11
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
psychologiques
tels
que
l’anxiété
et
la
dépression
de
102
participants,
avant
et
après
l’atelier,
ainsi
qu’à
deux
moments
de
suivi.
Il
a
découvert
qu’au
travers
de
tous
les
problèmes
psychologiques,
les
participants
s’étaient
améliorés.
Ensembles,
ces
deux
études
réfutent
l’une
des
critiques
du
début
de
l’EFT.
Les
critiques
considéraient
que
l’EFT
pouvait
fonctionner
quand
Gary
Craig
en
faisait
mais
que
les
résultats
étaient
dus
à
un
don
unique
que
lui
seul
possédait.
Dans
l’étude
de
l’Emprunt
des
Bénéfices,
pourtant,
aucune
différence
statistiquement
significative
n’a
été
trouvée
entre
les
deux
groupes
qui
ont
bénéficié
d’EFT
avec
moi
et
les
quatre
groupes
de
Gary
Craig.
Une
autre
étude
a
examiné
l’Emprunt
des
Bénéfices
sur
un
groupe
de
trente-‐huit
dépendants
auto-‐identifiés
et
a
constaté
que
l’étendue
et
la
profondeur
de
leurs
problèmes
psychologiques
s’est
nettement
améliorée.
Une
quatrième
étude
développée
de
manière
similaire
a
constaté
les
mêmes
résultats
;
dans
ces
études,
les
gains
étaient
importants
indépendamment
du
formateur
en
EFT
menant
l’atelier,
démontrant
ainsi
que
c’est
l’EFT
qui
créait
les
améliorations
psychologiques
et
non
un
formateur
en
particulier.
Un
autre
état
grave
dans
lequel
l’EFT
peut
aider
est
celui
du
traumatisme
crânien
(ou
traumatisme
crânio-‐cérébral).
On
estime
quelques
45.000
à
90.000
vétérans
ayant
servis
en
Irak
ou
Afghanistan
souffrant
de
ce
genre
de
traumatisme.
Les
symptômes
tels
que
les
étourdissements,
problèmes
d’équilibre
et
graves
maux
de
tête
sont
caractéristiques
des
traumas
crâniens.
L’équipe
de
recherche
qui
a
étudié
le
SSPT
chez
les
vétérans
ne
s’attendait
pas
à
trouver
un
changement
au
niveau
des
traumas
crâniens
mais
recueillait
simplement
les
données
sur
la
sévérité
des
symptômes
physiques
qui
accompagnent
le
SSPT.
A
leur
surprise,
alors
que
le
SSPT
avait
diminué
après
six
séances
d’EFT,
la
baisse
moyenne
des
symptômes
liés
au
traumatisme
crânio-‐cérébral
était
de
29,11%.
L’EFT
a
été
utilisé
avec
un
certain
nombre
de
maladies
graves
et
l’expérience
commune
est
que
lorsqu’on
s’occupe
des
racines
émotionnelles
d’un
problème,
les
symptômes
physiques
diminuent
ou
.même
disparaissent
complètement.
L’EFT
s’est
aussi
montrée
utile
pour
la
perte
de
poids.
Dans
un
essai
contrôlé
randomisé
mené
par
Peta
Stapleton
et
ses
collègues
de
l’Université
Griffith
en
Australie,
les
sujets
ont
montré
une
réduction
significative
de
leurs
fringales,
tout
comme
les
professionnels
de
la
santé
dans
l’essai
libre.
Avec
le
temps,
cela
a
induit
aussi
une
perte
de
poids.
Les
leçons
retenues
de
cette
étude
et
de
programmes
similaires
sont
résumées
dans
le
livre
l’EFT
pour
la
Perte
de
Poids.
L’EFT
n’est
pas
réservée
aux
les
gens
malades
et
elle
peut
aussi
aider
les
gens
en
bonne
santé.
Dans
une
étude
sur
des
athlètes
d’élite,
un
traitement
EFT
de
quinze
minutes
les
libérant
de
leurs
anxiétés
a
fait
des
merveilles
sur
leurs
performances
sportives.
Cet
essai
contrôlé
randomisé
a
été
organisé
par
le
coach
sportif
d’EFT
Greg
Warburton
et
a
eu
lieu
à
l’Université
de
l’Etat
de
l’Oregon,
avec
Greg
et
moi
évaluant
les
hommes
et
femmes
des
équipes
de
basketball.
Après
avoir
testé
les
athlètes
sur
le
nombre
de
lancers
francs
qu’ils
pouvaient
réussir
et
la
hauteur
à
laquelle
ils
pouvaient
sauter,
un
des
groupes
a
bénéficié
d’EFT
pendant
que
l’autre
a
reçu
un
traitement
placebo.
Après
cela,
le
groupe
qui
avait
bénéficié
de
l’EFT
a
amélioré
ses
lancers
francs
de
38%
par
rapport
au
groupe
de
contrôle.
Pat
Ahearne,
une
star
du
baseball,
élu
lanceur
de
l’Année
1999
dans
la
Ligue
Australienne
a
dit,
«
Je
suis
tellement
étonné
de
l’efficacité
de
l’EFT
que
j’en
ai
fait
une
partie
importante
de
ma
routine
de
baseball
comme
lancer
ou
courir
ou
soulever
des
poids.
J’ai
plus
de
cohérence,
une
meilleure
maitrise
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
12
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
de
mes
lancements
et
j’accomplis
plus
dans
les
grandes
parties
avec
moins
d’efforts.
En
utilisant
l’EFT,
j’ai
trouvé
l’avantage
mental
qui
élève
un
athlète
moyen
au
niveau
de
l’élite.
»
Seth
Joyner,
ancien
défenseur
de
football
américain
chez
les
Arizona
Cardinals,
aujourd’hui
à
la
retraite
a
dit,
«
Le
golf
est
un
jeu
sur
la
façon
dont
vous
réagissez
mentalement.
Un
seul
mauvais
coup
peut
ruiner
une
partie.
L’EFT
a
amélioré
mes
pensées
sur
le
green,
ainsi
que
mon
calme
et
ma
concentration.
»
Comme
les
joueurs
de
basketball
de
l’Etat
de
l’Oregon
l’ont
montré,
l’EFT
peut
même
aider
à
améliorer
les
résultats
des
grands
joueurs.
Utiliser
l’EFT
de
cette
manière
est
décrit
dans
le
livre
l’EFT
et
les
performances
sportives
et
dans
une
série
de
volumes
spécialisés
dans
le
coaching
couvrant
différents
sports.
Une
autre
question
que
posent
les
chercheurs
à
propos
de
l’EFT
ou
tout
autre
traitement
est,
«
Les
résultats
tiennent-‐ils
dans
le
temps
?
»
Dans
toutes
les
études
sur
l’EFT
qui
ont
inclus
un
suivi,
on
constate
qu’a
minima
au
moins
une
partie
des
améliorations
observées
après
le
traitement
se
sont
maintenus.
Dans
certaines
recherches,
comme
celle
sur
les
vétérans
souffrants
de
SSPT,
86%
des
participants
étaient
encore
sous
le
seuil
clinique
qui
définit
le
syndrome
de
stress
post
traumatique
(SSPT)
six
mois
plus
tard.
Une
des
études
valide
le
fait
que
les
vétérans
ont
maintenus
leurs
bénéfices
plus
de
deux
ans
après
le
traitement.
Champ d’action
Ces
études,
qu’elles
soient
en
essais
libres
ou
contrôlées
et
randomisées,
sont
appelées
«
études
sur
les
résultats
»
parce
qu’elles
se
focalisent
sur
la
résultante
d’une
intervention.
Elles
répondent
à
la
question
des
chercheurs
:
«
Quel
a
été
le
résultat
du
traitement
?
»
Un
autre
type
de
recherche
scientifique
pose
les
questions
suivantes
:
«
Comment
et
pourquoi
cela
s’est
passé
?
Que
s’est-‐il
passé
dans
le
corps
pour
produire
ce
résultat
?
»
Ces
études,
qui
regardent
sous
le
capot
pour
trouver
comment
le
moteur
fonctionne,
sont
généralement
faites
des
années
si
ce
n’est
des
décennies
après
les
études
de
résultats.
Un
nouveau
traitement
tel
que
l’EFT
est
habituel
mis
en
évidence
par
la
pratique.
Ensuite,
ses
effets
sont
mesurés
dans
les
études
de
résultats
et,
finalement,
la
question
du
«
comment
et
pourquoi
?
»
trouve
sa
réponse
plus
tard.
Un
certain
nombre
d’articles
scientifiques
ont
été
publiés
dans
des
revues
révisées
par
des
pairs
et
décrivent
ce
qui
se
passe
dans
le
système
nerveux
du
corps,
le
système
hormonal
et
les
gènes
afin
de
produire
des
changements
aussi
rapides
et
notables.
Ils
démontrent,
entre
autres
découvertes,
que
la
pression
sur
les
acupoints
est
aussi
efficace
que
l’insertion
d’aiguilles
d’acupuncture,
que
l’acupuncture
envoie
des
signaux
de
diminution
de
la
peur
directement
au
système
limbique,
et
que
la
stimulation
d’acupoints
est
un
traitement
efficace
pour
le
SSPT,
la
dépression,
l’anxiété,
la
douleur
et
d’autres
maux.
Vous
trouverez
ces
articles,
certains
sur
l’EFT
et
d’autres
sur
l’acupuncture,
résumés
dans
la
section
«
mécanismes
»
sous
l’onglet
des
Recherches
en
EFT,
dans
la
rubrique
Ressources
sur
le
site
web
de
l’EFT,
www.EFTuniverse.com
(en
anglais).
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
13
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
Avec
quelques
collègues
et
un
large
groupe
de
volontaires
en
EFT,
j’ai
réalisé
une
étude
qui
a
exploré
la
biochimie
du
corps.
Nous
avons
comparé
un
groupe
recevant
une
séance
de
coaching
en
EFT
face
à
un
deuxième
groupe
qui
a
reçu
une
séance
de
thérapie
conventionnelle
par
la
parole.
L’étude
a
comparé
les
deux
groupes
à
un
troisième
groupe
aléatoire
qui
n’a
reçu
aucun
traitement
et
s’est
juste
reposé
tranquillement
dans
une
salle
d’attente.
En
plus
de
tester
leurs
niveaux
d’anxiété,
de
dépression
et
d’autres
problèmes
psychologiques,
cet
essai
contrôlé
randomisé
mesurait
également
le
taux
de
cortisol
des
sujets,
l’hormone
du
stress.
Quand
vous
et
moi
sommes
en
mode
«
se
battre
ou
s’enfuir
»
et
nous
sentons
stressé,
notre
corps
produit
plus
de
cortisol,
et
quand
nous
nous
relaxons,
notre
taux
de
cortisol
commence
à
diminuer.
Le
cortisol
est
aussi
considéré
comme
l’hormone
du
vieillissement
et
l’hormone
principale
dans
la
prise
de
poids.
Quand
les
gens
sont
sous
stress
prolongé,
ils
fabriquent
encore
plus
de
cortisol
et
leurs
cellules
vieillissent
et
meurent
plus
vite.
Ils
gardent
aussi
plus
de
graisse
autour
de
la
taille
parce
que
le
glucose
sanguin
mobilisé
pour
la
réponse
de
combat
ou
de
fuite
est
stocké
dans
les
cellules
graisseuses
autour
du
foie.
Notre
équipe
de
recherche
a
soutenu
que
si
les
symptômes
psychologiques
tels
que
l’anxiété
et
la
dépression
diminuaient,
le
cortisol
baisserait
aussi.
Alors
nous
avons
mesuré
le
taux
de
cortisol
juste
avant
que
les
participants
ne
commencent
leurs
séances
de
traitement
et
à
nouveau
une
demi-‐heure
après
avoir
terminé.
A
ce
moment-‐là,
le
soulagement
psychologique
de
la
thérapie
peut
être
mesuré
sous
la
forme
d’un
taux
de
cortisol
bas.
Nous
avons
découvert
que
le
cortisol
baissait
effectivement
dans
les
trois
groupes,
mais
la
surprise
fut
de
constater
à
quel
point
il
avait
baissé
dans
le
groupe
pratiquant
l’EFT.
Les
participants
qui
avaient
reçu
une
thérapie
par
la
parole
avaient
une
réduction
de
près
de
15
%
de
cortisol,
et
ceux
assis
tranquillement
dans
un
environnement
médicalisé
avaient
une
baisse
similaire.
Ceux
qui
ont
reçus
une
séance
d’EFT
ont
fait
encore
mieux
avec
une
baisse
du
taux
de
cortisol
de
près
de
24
%.
Le
cortisol
est
aussi
en
corrélation
avec
les
changements
au
niveau
des
gènes
précoces
immédiats
du
stress
et
ceux
du
système
nerveux
sympathique.
Ce
qui
signifie
qu’après
une
séance
d’EFT,
la
réponse
au
stress
dans
le
corps
reçoit
le
message
de
se
désactiver
et
on
observe
alors
une
restauration
de
la
fonction
du
système
immunitaire
et
de
tous
les
autres
systèmes
dans
lesquels
nos
ressources
physiologiques
sont
puisées
lorsque
nous
sommes
stressés.
Déconditionnement
Le
mot
«
stress
»
a
été
inventé
par
le
Dr.
Hans
Selye
dans
les
années
1920.
Il
remarqua
que
beaucoup
de
symptômes
étaient
communs
à
la
plupart
des
patients
dans
les
hôpitaux
qu’il
visitait
et
il
a
utilisé
ce
mot
pour
identifier
cet
ensemble
de
dysfonctionnements.
Son
contemporain
russe,
Ivan
Pavlov,
est
devenu
célèbre
pour
ses
démonstrations
de
réponse
conditionnée.
Pavlov
nourrissaient
des
chiens
pendant
qu’une
cloche
sonnait.
Plus
tard,
lorsqu’on
faisait
sonner
la
cloche,
les
chiens
salivaient
d’office.
Ils
avaient
appris
à
associer
le
son
de
la
cloche
avec
la
nourriture
et
cette
association
produisait
la
réponse
physiologique
de
salivation,
même
lorsqu’aucune
nourriture
n’était
présente.
Dans
le
langage
de
la
psychologie
comportementaliste,
les
chiens
avaient
ainsi
appris
une
«
réponse
conditionnée
».
Le
psychologue
comportementaliste
américain
B.F.
Skinner
a
réalisé
que
ces
grands
comportements
pouvaient
être
subdivisés
en
petits
éléments.
Entre-‐temps,
dans
les
années
cinquante,
le
psychiatre
sud-‐africain
Joseph
Wolpe
a
expérimenté
le
«
déconditionnement
»
par
lequel
un
souvenir
traumatique
pouvait
être
couplé
à
un
stimulus
inoffensif,
provoquant
une
réduction
progressive
du
traumatisme.
Il
appela
cela
«
l’inhibition
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
14
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
réciproque
».
Wolpe
et
beaucoup
de
thérapeutes
par
la
suite
ont
utilisés
cette
notion
«
d’exposition
»,
qui
signifie
que
l’événement
traumatique
est
gardé
en
mémoire.
Pendant
que
le
(ou
la)
patient(e)
s’exposait
à
son
souvenir
stressant,
des
mesures
thérapeutiques
étaient
prises
pour
fournir
un
nouveau
stimulus,
non
menaçant,
qui
n’activait
pas
la
réponse
«
se
battre
ou
s’enfuir
».
Dans
les
années
1970,
une
nouvelle
école
de
psychologie,
la
thérapie
cognitive,
a
pris
l’ascendant
sur
l’école
comportementaliste.
La
thérapie
cognitive
et
la
thérapie
cognitivo-‐comportementale
(TCC)
sont
les
formes
de
psychothérapie
actuellement
prédominantes.
La
thérapie
cognitive
se
centre
sur
le
changement
des
«
cognitions
»,
c’est
à
dire
les
concepts
sur
soi
et
le
monde
que
nous
avons
tous
dans
nos
têtes.
Nous
pourrions,
par
exemple,
croire
que
les
problèmes
que
nous
avons
au
travail
sont
causés
par
la
direction,
que
le
gouvernement
est
responsable
des
problèmes
du
pays,
ou
que
notre
partenaire
est
la
source
de
toutes
les
difficultés
dans
notre
relation.
Etant
donné
que
notre
cognition
est
que
le
problème
est
en
dehors
de
nous,
nous
ressentons
bien
peu
de
pouvoir
pour
changer
les
événements.
Lorsque
notre
cognition
change
et
que
nous
reconnaissons
notre
rôle
à
entretenir
la
situation,
nous
développons
le
pouvoir
de
la
changer.
Un
cas
classique
cité
par
un
thérapeute
cognitivo-‐comportemental
est
celui
de
«
Monsieur
A.
»,
programmeur
informatique.
Il
«
demanda
un
traitement
pour
un
trouble
panique
avec
agoraphobie.
Il
en
avait
les
symptômes
depuis
au
moins
cinq
ans.
Sa
condition
s’était
détériorée
au
point
qu’il
restait
principalement
confiné
à
la
maison,
bien
qu’il
était
capable
de
rouler
près
d’un
kilomètre
jusqu’à
son
lieu
de
travail,
où
il
s’enfermait
dans
un
bureau
cloisonné
et
avait
peu
de
contacts
sociaux.
Lorsque
Monsieur
A.
envisageait
d’aller
en
ville
pour
voir
un
vieil
ami
ou
se
rendre
au
centre
commercial
près
de
chez
lui,
il
avait
des
pensées
telles
que
«
Je
ne
peux
pas
le
faire
…
Je
vais
m’évanouir
ou
je
vais
faire
une
crise
cardiaque
…
Je
vais
paniquer
et
perdre
le
contrôle
…
Je
vais
avoir
un
accident
et
tuer
tout
le
monde
sur
mon
chemin.
»
Comme
on
peut
le
prévoir,
il
avait
une
intense
anxiété
et
une
activation
neurovégétative
associées
à
ces
pensées.
Sa
réponse
comportementale
était
d’éviter
de
conduire
ailleurs
qu’au
travail
et
éviter
d’aller
dans
des
endroits
où
il
pourrait
y
avoir
des
foules.
Chaque
fois
qu’il
évitait
ces
activités,
ces
peurs
de
base
étaient
renforcées
et
plus
tard,
ses
symptômes
sont
devenus
profondément
enraciné.
»
Le
thérapeute
utilisa
des
techniques
cognitivo-‐comportementales
et
l’aida
à
développer
de
nouvelles
pensées
qui
déconditionnaient
ses
peurs.
Plasticité Neuronale
Ensembles,
les
thérapies
cognitivo-‐comportementales
et
les
thérapies
d’exposition
ont
établi
une
longue
liste
de
succès
dans
le
traitement
des
traumatismes
émotionnels.
Non
seulement
nous
nous
sentons
différents
quand
le
trauma
émotionnel
est
libéré,
mais
nos
cerveaux
se
reconnectent
entre
eux
autour
des
nouvelles
cognitions.
Pas
plus
tard
que
dans
les
années
1980,
l’opinion
dominante
dans
le
domaine
de
la
biologie
était
que
le
cerveau
se
développe
jusqu’à
peu
près
l’âge
de
dix-‐sept
ans
et
qu’il
était
ensuite
entièrement
développé
et
statique.
Dans
les
années
1990,
les
expérimentations
ont
commencé
à
démontrer
que
les
voies
neuronales
dans
nos
cerveaux
sont
à
flux
constants
et
se
développent
en
réponse
à
des
stimuli,
tout
comme
nos
muscles
se
développent
lorsque
nous
soulevons
des
poids
à
la
gym,
ou
que
nos
gènes
sont
activés
par
les
signaux
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
15
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
épigénétiques.
Par
exemple,
la
région
du
cerveau
la
plus
impliquée
dans
la
mémorisation
et
l’apprentissage,
l’hippocampe,
est
plus
grande
dans
le
cerveau
des
conducteurs
de
taxi
londonien.
Ils
doivent
maîtriser
des
enchevêtrements
complexes
de
rues
dans
l’ancienne
ville
et
donc
leur
cerveau
développe
de
nouveaux
neurones
afin
d’accomplir
cette
tâche
intensive
de
mémoire.
En
l’an
2000,
le
docteur
Eric
Kandel,
MD,
a
reçu
le
Prix
Nobel
de
Médecine
pour
avoir
démontré
qu’en
seulement
une
heure
de
stimulations
répétées,
le
nombre
de
faisceaux
de
neurones
peut
doubler.
C’est
un
peu
comme
doubler
le
nombre
de
câbles
électriques
qui
circulent
dans
votre
maison.
Il
est
remarquable
que
le
corps
puisse
créer
autant
de
nouvelles
connections
si
rapidement.
L’opposé
est
également
vrai.
Si
nous
n’utilisons
pas
une
voie
neuronale,
elle
commence
à
rétrécir.
Sur
base
de
la
manière
dont
nous
utilisons
notre
cerveau,
les
voies
neuronales
sont
reconnectées
heure
après
heure
et
jour
après
jour,
un
phénomène
dénommé
«
plasticité
neuronale
»
(on
parle
aussi
de
plasticité
cérébrale
»).
C’est
un
super
terme,
parce
que
cela
évoque
la
vision
d’un
cerveau
qui
est
comme
du
plastique,
façonné
par
les
pensées,
sentiments
et
expériences
qui
le
traversent.
Les
personnes
qui
ont
vécu
un
gros
trauma
émotionnel,
tels
que
les
vétérans
souffrant
de
SSPT,
montrent
avec
le
temps
des
changements
dans
leur
cerveau,
alors
que
des
flash-‐backs
et
pensées
traumatiques
intrusives
et
autres
stimuli
négatifs
reconnectent
leurs
circuits
neuraux.
Le
cerveau
des
schizophrènes
change
aussi
avec
le
temps
et
les
gènes
qui
les
aident
à
gérer
la
peur
peuvent
se
refermer
de
manière
permanente
par
les
signaux
épigénétiques
envoyés
par
leur
maladie
psychologique.
Alors,
les
thérapies
cognitivo-‐comportementales,
les
thérapies
d’exposition,
l’EFT
et
d’autres
traitements
qui
aident
à
soulager
la
souffrance
psychologique
peuvent
produire
des
changements
positifs
dans
les
connections
de
notre
cerveau
neuroplastique,
grâce
au
déconditionnement
des
souvenirs
traumatiques
qui
se
transforment
en
nouveaux
réseaux
neuronaux.
La
procédure
la
plus
fondamentale
de
l’EFT
est
appelée
la
Recette
de
Base
et
elle
est
décrite
dans
le
prochain
chapitre.
Alors
que
la
Recette
de
Base
est
très
courte,
elle
emprunte
des
éléments
de
toutes
ces
découvertes
précédentes.
La
partie
verbale
de
l’EFT
implique
le
rappel
du
souvenir
d’un
incident
spécifique
avec
une
forte
charge
émotionnelle
et
juxtapose
celui-‐ci
avec
une
affirmation
positive
d’acceptation
de
soi.
Les
éléments
du
rappel
constituent
l’exposition.
Cette
partie
d’exposition
en
EFT
est
ensuite
couplée
à
une
affirmation
d’acceptation
de
soi
qui
introduit
la
possibilité
d’un
changement
cognitif.
Cela
déconditionne
la
réponse
de
stress
conditionné
que
votre
corps
garde
en
souvenir
de
l’événement
traumatique.
Lorsque
la
réponse
conditionnée
a
été
déconditionnée
avec
succès
par
l’EFT,
vous
pouvez
toujours
vous
rappeler
l’événement
stressant.
En
fait,
votre
mémoire
peut
même
vous
paraître
plus
claire.
Mais
le
souvenir
ne
déclenche
plus
une
réponse
de
stress
dans
votre
corps.
Après
que
la
séance
calmante
d’EFT
ait
été
associée
avec
le
souvenir
négatif,
celui-‐ci
n’est
plus
étiqueté
par
le
corps
comme
un
repère
pour
«
se
battre
ou
s’enfuir
».
A
la
place,
il
a
désormais
une
«
tonnalité
émotionnelle
»
neutre.
Dès
que
vous
brisez
la
réponse
conditionnée,
vous
pouvez
repenser
au
souvenir
sans
aucune
charge
émotionnelle.
Le
souvenir
reste
mais
l’association
émotionnelle
est
partie
et
votre
expérience
cognitive
du
souvenir
change.
L’EFT
utilise
donc
des
éléments
des
deux
types
de
thérapie,
cognitivo-‐comportementale
et
d’exposition,
dans
sa
composition
verbale.
En
2007,
l’Institut
de
Médecine
(IOM
–
Institute
of
Medecine),
la
branche
médicale
des
Instituts
Nationaux
de
Santé
américains
(NIH
–
National
Institutes
of
Health)
qui
est
l’agence
gouvernementale
responsable
des
standards
de
soins
de
santé
et
de
la
recherche,
a
examiné
quels
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
16
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
traitements
étaient
efficaces
avec
le
SSPT
en
passant
en
revue
attentivement
toutes
les
études
scientifiques
effectuées
à
ce
jour.
Il
a
trouvé
que
les
thérapies
cognitivo-‐comportementales
et
d’exposition
étaient
les
traitements
disponibles
les
plus
efficaces.
Comme
en
2007
aucune
étude
sur
l’EFT
avec
le
SSPT
n’aient
encore
été
achevée,
ni
n’était
disponible
pour
les
réviseurs
de
l’Institut,
il
faut
encore
attendre
les
examens
ultérieurs
par
des
agences
gouvernementales
pour
estimer
la
valeur
des
nouvelles
thérapies
telles
que
l’EFT.
Il
y
a
beaucoup
plus
d’études
sur
l’EFT
que
celles
décrites
dans
ce
livre
et
d’autres
sont
en
cours.
Vous
pouvez
trouver
la
liste
des
recherches
régulièrement
mise
à
jour
sur
le
site
web
de
l’EFT.
A
la
fin
des
années
1970,
le
psychologue
clinique
Roger
Callahan
a
fait
une
percée
majeure
en
découvrant
que
les
anciennes
techniques
orientales
d’ajustement
énergétique
des
acupoints
pouvaient
être
autant
appliquées
aux
symptômes
psychologiques
que
physiques.
Il
travaillait
avec
une
patiente,
Mary,
sur
une
intense
phobie
de
l’eau.
Elle
souffrait
de
maux
de
tête
fréquents
et
de
terribles
cauchemars,
les
deux
étant
reliés
à
sa
peur
de
l’eau.
Pour
trouver
de
l’aide,
elle
était
allée
d’un
thérapeute
à
l’autre
pendant
des
années
sans
amélioration
réelle.
Le
Dr.
Callahan
essaya
de
l’aider
par
les
moyens
conventionnels
pendant
un
an
et
demi.
Il
n’a
pas
beaucoup
progressé.
Et
puis
un
jour,
il
est
sorti
des
limites
habituelles
de
la
psychothérapie.
Par
curiosité,
il
avait
étudié
les
systèmes
énergétiques
du
corps
et
il
décida
de
tapoter
du
bout
de
ses
doigts
sous
les
yeux
de
sa
cliente
(le
bout
du
méridien
de
l’estomac).
Elle
se
plaignit
rapidement
d’inconfort
à
l’estomac.
A
son
grand
étonnement,
elle
annonça
immédiatement
que
ses
pensées
dérangeantes
à
propos
de
l’eau
avaient
disparu,
elle
fila
à
une
piscine
proche
et
commença
à
s’asperger
d’eau
sur
le
visage.
Pas
de
peur.
Pas
de
mal
de
tête.
Tout
était
parti,
cauchemars
inclus.
Et
cela
n’est
jamais
réapparu.
Elle
est
aujourd’hui
totalement
libérée
de
sa
phobie
de
l’eau.
Des
résultats
pareils
sont
rares
dans
le
domaine
de
la
psychothérapie,
mais
courant
avec
la
stimulation
des
acupoints.
Roger
Callahan
a
développé
plus
tard
un
enseignement
thérapeutique
complet
basé
sur
le
tapotement
des
acupoints,
la
Thérapie
du
Champ
Mental
ou
TFT
(Thought
Field
Therapy).
La
TFT
était
généralement
capable
de
supprimer
les
phobies
en
une
seule
séance
et
se
montra
pleine
de
promesse
dans
les
cas
de
dépression,
anxiété
et
autres
problèmes
psychologiques.
Avec
le
tapotement,
la
TFT
intègre
des
procédures
de
diagnostic
élaborées
en
utilisant
le
test
musculaire,
test
par
lequel
le
thérapeute
applique
une
pression
sur
un
muscle
particulier
du
client.
La
force
du
muscle
est
testée
avant
et
après
traitement
afin
de
déterminer
si
le
muscle
testé
est
plus
fort
ou
plus
faible.
La
TFT
tapote
aussi
les
acupoints
dans
un
ordre
particulier
dépendant
du
diagnostic.
Roger
Callahan
appelait
ces
séquences
de
tapotement
des
«
algorithmes
».
L’EFT
nous
dispense
du
test
musculaire
ainsi
que
de
l’apprentissage
de
la
suite
complète
des
procédures
de
diagnostic
de
la
TFT
et
des
différents
points
des
algorithmes.
Comme
il
n’y
a
que
douze
points
de
tapotement
et
que
cela
prend
moins
de
deux
minutes
pour
tous
les
stimuler,
l’ensemble
des
points
peuvent
être
traités
sur
un
laps
de
temps
très
court.
Cela
permet
de
traiter
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
17
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.
beaucoup
plus
de
mémoires
émotionnelles
dérangeantes
en
une
seule
séance.
Cela
permet
aussi
d’apprendre
l’EFT
très
vite
et
de
l’utiliser
sur
soi.
Le
tapotement
EFT
se
fait
en
pratiquant
l’exposition,
une
technique
établie
de
traitement
du
trauma,
en
combinaison
avec
le
changement
cognitif,
une
autre
technique
qui
s’est
avérée
efficace
selon
l’avis
de
l’Institut
de
Médecine
américain.
L’EFT
combine
donc
les
puissantes
techniques
énergétiques
orientales
de
stimulation
d’acupoints
avec
les
meilleures
approches
occidentales,
représentées
par
les
thérapies
cognitives
et
d’exposition,
afin
de
produire
de
rapides
changements
psychologiques.
L’efficacité,
la
rapidité
et
la
simplicité
sont
les
clés
du
développement
rapide
de
l’EFT.
Plus
d’un
million
deux
cent
mille
personnes
ont
téléchargé
la
version
en
ligne
de
la
première
édition
de
ce
manuel
et
on
estime
que
près
de
six
millions
de
gens
dans
le
monde
utilisent
l’EFT
ou
l’ont
déjà
fait
par
le
passé.
La
recherche
sur
l’EFT
en
est
toujours
à
ses
débuts.
Lorsque
le
Dr.
Callahan
et
d’autres
ont
découvert
que
des
problèmes
psychologiques
bien
ancrés
pouvaient
être
guéris
à
une
vitesse
surprenante,
il
y
a
eu
peu
de
réponses
de
la
science
pour
expliquer
comment
tout
cela
était
possible.
L’épigénétique
et
la
plasticité
neuronale
n’avaient
pas
encore
été
découvertes.
L’acupuncture
existe
depuis
des
millénaires.
Aussi
ces
pionniers,
cherchant
des
explications,
se
sont
emparés
de
l’énergie,
des
méridiens
d’acupuncture
et
de
la
physique
quantique.
Ces
explications
sont
peut-‐être
correctes
mais
elles
sont
difficiles
à
prouver.
Maintenant
que
l’épigénétique
et
la
plasticité
neuronale
ont
été
découvertes,
il
semble
que
ces
explications
sur
les
effets
rapides
de
l’EFT
soient
fondées
sur
une
science
solide.
Il
n’est
pas
rare
que
des
innovations
telles
que
l’EFT
soient
d’abord
observées
cliniquement,
puis
lors
d’études
sur
les
résultats
et
finalement
dans
des
expériences
purement
scientifiques.
L’histoire
de
la
médecine
est
pleine
de
médicaments
qui
ont
suivi
le
même
chemin.
Les
médecins
utilisaient
l’aspirine
depuis
un
siècle,
observant
que
cela
fonctionnait,
avant
de
découvrir
comment
cela
fonctionnait.
La
même
chose
est
vraie
pour
la
quinine
et
beaucoup
d’autres
traitements.
Le
chemin
de
développement
pour
prouver
le
fonctionnement
de
l’EFT
est
typique
d’une
nouvelle
approche
et
au
fur
et
à
mesure
que
des
études
supplémentaires
sont
menées,
nous
obtenons
une
meilleure
compréhension
des
mécanismes
par
lesquels
l’EFT
opère
sa
magie
dans
le
corps.
Les
études
telles
que
celles
décrites
dans
ce
chapitre
fournissent
la
preuve
objective
que
l’EFT
fonctionne.
En
en
apprenant
plus
sur
l’EFT
et
en
la
pratiquant,
vous
aurez
rapidement
des
expériences
subjectives
et
vous
constaterez
à
quel
point
votre
corps
peut
réagir
rapidement.
En
vous
rappelant
des
événements
traumatiques
de
votre
vie,
qu’ils
datent
de
votre
petite
enfance
ou
d’il
y
a
une
heure,
vous
ressentirez
exactement
ce
qu’on
ressent
lorsque
l’on
a
un
changement
d’énergie
électromagnétique
dans
le
corps.
Vous
sentirez
votre
niveau
de
stress
baisser
alors
que
vos
taux
d’adrénaline
et
de
cortisol
diminuent
et
que
votre
système
nerveux
sympathique
se
calme.
Vous
comprendrez
rapidement
que
vous
ne
devez
pas
avoir
peur
de
vous
occuper
de
vos
blessures
émotionnelles
du
passé.
Vous
avez
maintenant
un
outil
qui
vous
permet
de
dégager
cette
énergie
bloquée
et
vos
vieux
schémas
biologiques.
L’EFT
vous
fait
cadeau
de
la
liberté
émotionnelle.
Maintenant,
nous
continuons
la
lecture
de
la
description
merveilleusement
simple
et
claire
de
Gary
Craig
à
propos
de
la
«
Recette
de
Base
»,
le
fondement
de
l’EFT.
Extrait
de
la
deuxième
édition
du
Manuel
de
l’EFT
de
Gary
Craig.
Auteur
Dawson
Church,
traduit
et
adapté
par
18
Jean-‐Michel
Gurret,
Yves
Wauthier
et
Brigitte
Hansoul.