DM0 2122
DM0 2122
DM0 2122
ex − 1
f (x) = pour x 6= 0, f (0) = 1.
x
Exercice 2
On considère la fonction g définie par
x
g(x) = .
ex − 1
1. Pour quelles valeurs de x ∈ C le nombre g(x) est-il défini ?
Dans la suite, on considère uniquement la fonction g de la variable réelle.
2. Trouver le développement d’ordre 2 en 0 de la fonction g. Quelles conclusions peut-on en tirer concernant
la fonction g en 0 (continuité, dérivabilité, existence de g 00 (0), allure du graphe) ? Donner, sur un petit
schéma, l’allure locale de g au voisinage de 0.
3. En reprenant la méthode de calcul de la question précédente, montrer que g admet en 0 un développement
limité à tout ordre et expliquer rapidement comment on s’y prendrait pour obtenir le développement
d’ordre n. On peut donc trouver une suite (cn ) de nombres réels telle que, pour tout n ∈ N,
n
X ci
g(t) = ti + o(tn ) au voisinage de 0.
i=0
i!
n−1
t 1 X n+1
∗
4. En écrivant t = g(t)(e − 1), montrer que, pour tout n ∈ N , cn = − cp .
n + 1 p=0 p
5. Montrer que g est prolongeable en une fonction de classe C 1 sur R.
6. Étudier la fonction g : variations et branches infinies. Donner l’allure de la représentation graphique de g.
Exercice 3
Z π
cos(nθ)
Pour n ∈ Z, on pose Jn = dθ.
0 5 + 4 cos θ
1. Montrer que
5
− Jn
si n 6= 0,
Jn+1 + Jn−1 = 2
− 5 Jn + π
si n = 0.
2 2
2x
On commencera par simplifier cos((n + 1)θ) + cos((n − 1)θ) et décomposer en éléments simples .
5 + 4x
2. Justifier l’existence de quatre constantes réelles a, b, α, β telles que, pour tout n ∈ N, Jn = aαn + bβ n .
Préciser la paire α, β (on imposera la relation α < β). On ne demande pas à ce stade de calculer a, b.
3. Montrer que la suite (Jn )n∈Z est bornée. On majorera explicitement |Jn |.
4. En déduire que, pour tout n ∈ N, Jn = b β n .
5. En remarquant que n 7−→ Jn est paire, donner une relation simple entre J0 et J1 . En déduire b.
6. Quel est le comportement asymptotique de la suite (Jn )n∈N ?
Z π
1
7. Retrouver ce résultat à l’aide d’une intégration par parties de Jn = · cos(nθ) dθ.
0 5 + 4 cos θ
Exercice 4
Soit P un polynôme unitaire (i. e. de coefficient dominant 1) de degré n ∈ N.
P
1. Décomposer la fraction n en éléments simples. On exprimera les coefficients à l’aide de coefficients
Y
(X − i)
i=0
binomiaux et de valeurs de la fonction polynôme P .
n
xP (x) X
n−k n
2. En étudiant le comportement en ±∞ de n , montrer la relation n! = (−1) P (k).
Y k
(x − i) k=0
i=0
n!
3. Montrer que max |P (k)| > n .
06k6n 2
Exercice 5
|z| = 1
1. Résoudre le système d’inconnue z ∈ C. Interpréter géométriquement le résultat.
|z + 1| = 1
Dans la suite de l’exercice, pour n ∈ N, on note Pn le polynôme réel Pn = (X + 1)n+1 − X n+1 − 1.
2. Soit z ∈ C. Montrer que z est un zéro multiple de Pn si et seulement si (z + 1)n = z n = 1. En déduire
que, dans ce cas, z est l’un des deux nombres complexes j, j̄, où j = ei2π/3 .
3. Montrer que j est un zéro multiple de Pn si et seulement si n est un multiple de 6. Quelle est alors la
multiplicité de ce zéro ?
Qu’en déduire concernant j̄ ?
4. Factoriser le polynôme P6 sur C. En déduire que P6 divise P6n pour tout n ∈ N∗ .
5. Décomposer en éléments simples sur C la fraction P16 .
Exercice 6
1. Montrer que, pour tout n ∈ Z, il existe un unique an ∈ In =]nπ − π2 , nπ + π2 [ tel que tan an = an .
2. Que vaut a0 ? Vérifier que n 7−→ an est impaire.
On va étudier le comportement asymptotique de la suite (an )n∈N .
3. Montrer que an ∼ nπ quand n −→ +∞. On pose alors θn = an − nπ ∈] − π2 , + π2 [. Un petit schéma devrait
vous amener à conjecturer que la suite (θn )n∈N converge vers π2
4. Justifier la relation θn = Arctan an . En déduire le résultat conjecturé.
5. Montrer que
π 1 1
θn = − +o
2 nπ n
et en déduire un développement asymptotique de an quand n tend vers +∞.
On rappelle que, pour t > 0, Arctan t = π2 − Arctan 1t .
6. Pour les héros, en reprenant la même méthode, trouver une constante c telle que θn = π2 − nπ1
+ nc2 +o n12 .
Exercice 7
Soit la fonction φ d’une variable réelle définie par
p
φ(x) = Arcsin 2x 1 − x2 .