Corrigé Série2 - Analyse2
Corrigé Série2 - Analyse2
Corrigé Série2 - Analyse2
Analyse 2/MIPC/2020-2021
1/1
(a) Au v(0+ ), on a :
2x − x + o(x) x + xε(x)
f (x) = = = 1 + ε(x) (DvL de arctan(x) et arctan(2x) au v(0+ ))
x x
Donc lim+ f (x) = 1, c’est à dire que f est prolongeable par continuité qu point 0 ce qui nous
x→0
permet de déduire que I2 converge en 0 (d’après le théorème du cours).
(b) Au v(+∞), on a :
π 1 π 1
− arctan( ) − + arctan( )
f (x) = 2 2x 2 x = 1 + 1 ε( 1 ).
x Z +∞
2x2 x2 x
1 dx
c’est à dire f (x) ∼ 2
, on sait que l’intégrale avec a > 0, converge (Intégrale de
+∞ 2x a 2x2
Riemann α = 2) et d’après le théorème d’équivalence on déduit que l’intégrale I2 converge en
+∞, d’où d’après a) et b) I2 converge.
• Pour a > 0, on a :
Z a
arctan(2x) − arctan(x) Z 2a
arctan(x) Z a
arctan(x) Z 2a
arctan(x)
dx = dx − dx = dx.
0 x 0 x 0 x a x
et puisque la fonction arctan est croissante alors :
Z 2a
dx Z 2a arctan(x) Z 2a
dx
arctan(a) ≤ dx ≤ arctan(2a) .
a x a x 0 x
on tend a vers +∞, on déduit que :
Z a
arctan(2x) − arctan(x) π
I2 = lim dx = ln(2).
a→+∞ 0 x 2
Z π q q
2
3. On a I3 = tan(θ)dθ, on pose f (θ) = tan(θ), puisque la fonction f est définie et continue sur
0
π π π
[0, [, donc elle est localement intégrable sur [0, [. L’intégrale I3 est généralisée en .
2 2 2
π π− +
On pose θ = − h, si θ −→ , alors h −→ 0 et on a :
2 2
π
v
u
u sin( − h) s
q u
2 cos(h) 1
tan(θ) = t u
π = ∼√ .
cos( − h) sin(h) 0 h
2
Z a
1 1
puisque √ dh avec a > 0 est convergente (Intégrale de Riemann α = ) alors I3 est convergente
0 h 2
en +∞.
q 2udu
En utilisant le changement de variable u = tan(θ), on a dθ = et on a lorsque θ = 0, u = 0
1 + u4
π
et lorsque θ = , u −→ +∞, donc :
2
Z πq
2
Z +∞
2u2 du
I3 = tan(θ)dθ = .
0 0 1 + u4
Z +∞ 2
u du π 1
On pose I30 = = √ . L’intégrale I 0
3 converge car I 0
3 = I3 avec I3 converge (déjà
0 1 + u4 2 2 2
montré).
Z +∞ 2 Z +∞
u du du
(a) On montre que 4
= :
0 1+u 0 1 + u4
1 −dt
En utilisant le changement de variable u = , on a du = 2 et on a lorsque u = 0+ , t = +∞
t t
et lorsque u = +∞, t = 0+ , donc :
2/2
Z +∞
u2 du Z 0
−dt Z +∞
dt Z +∞
du
4
=
1
=
4
= 4
.
0 1+u +∞ 4
t 1+ 4 0 1 + t 0 1 + u
t
Z +∞
1 + u2 Z +∞
du Z +∞ 2
u du π
(b) On montre que du = + = √ (sachant que les deux
0 1 + u4 0 1 + u4 0 1 + u4 2
intégrales sont convergentes) :
En utilisant le changement de variable u = et , on a du = udt et on a lorsque u = 0, t = −∞ et
lorsque u = +∞, t = +∞, donc :
Z +∞
1 + u2 Z +∞
(1 + e2t )et dt Z +∞ ch(t)dt
du = = .
0 1 + u4 −∞ (1 + e4t −∞ ch(2t)
Exercice 2.
1. Etudier la nature des intégrales suivantes :
π
Z +∞
−t
Z +∞
ln(t) Z +∞
1 √2 Z
2
I1 = ln(t)e dt, I2 = dt, I3 = √ e− t −t+1 dt, I4 = ln(1 + sin(x))dx.
0 0 t3 − 1 0 t −π
2
2.
Z +∞
ln(x)
(a) Etudier la convergence de l’intégrale In = dx, n ∈ N.
1 xn
(b) Calculer l’intégrale In dans le cas où elle est convergente.
3/3
(c) Au v(+∞) :
ln(t) t3
lim t2 ln(t)e−t = lim = 0.
t→+∞ t→+∞ t et
ln(t) t3
car lim = 0 et lim t = 0, d’où d’après le critère de Riemann avec α = 2 > 1,
t→+∞ t t→+∞ e
l’intégrale I1 converge en +∞ (f est intégrable au voisinage de +∞).
D’après (a), (b) et (c) on déduit que l’intégrale I1 est convergente.
Z +∞
ln(t)
• I2 = dt :
0 t3 − 1
ln(t)
(a) La fonction f : t 7→ est définie et continue sur ]0, 1[∪]1, +∞[, alors elle est localement
t3 − 1
intégrable sur ]0, 1[∪]1, +∞[. L’intégrale I2 est généralisée en 0, 1 et en +∞.
(b) Au v(+∞), on a :
ln(t) ln(t)
∼ .
t3 − 1 +∞ t3
Z +∞ Z +∞
ln(t) 1
En effet l’intégrale de Bertrand dt = t3 dt (avec α = 3 > 1 et β = −1)
e t3 e ln(t)−1
Z +∞
ln(t)
converge et d’après le théorème des équivalences l’intégrale dt conevrge.
e t3 − 1
(c) Au v(1), on a :
Z 1
1 1
En effet l’intégrale dt converge car la fonction f : t →
7 est définie
1
e
t2
+t+1 2
t +t+1
et continue sur [ 1e , 1] (càd elle est intégrable sur [ 1e , 1]) et d’après le théorème d’équivalence
Z 1
ln(t)
l’intégrale 1 3 dt converge. D’où I2 est convergente en 1.
e
t −1
ln(t)
D’autre facon on peut écrire tout simplement que puisque la fonction f : t 7→
(t − 1)(t2 + t + 1)
admet un prolongement par continuité au point 1 alors l’intégrale I2 converge en 1.
Z e
ln(t)
De la meme manière on montre que l’intégrale dt converge en 1.
1 t3 − 1
(d) Au v(0), on a :
ln(t) ln(t) − ln(t) −1
∼ = = 0 .
t − 1 0 −1
3 1 t (ln(t))−1
1
Z
e −1
puisque l’intégrale de Bertrand dt (avec α = 0 et β = 1 < 0) converge, alors
0 t0 (ln(t))−1
l’intégrale I2 converge en 0.
D’après (a), (b), (c) et (d) on déduit que l’intégrale I2 est convergente.
Z +∞
1 √2
• I3 = √ e− t −t+1 dt est une intégrale généralisée en 0 et en +∞.
0 t
4/4
(a) Au v(0), on a :
1 √2 e−1
√ e− t −t+1 ∼ √ .
t 0 t
Z 1
1 1
On sait que l’intégrale de Riemann √ dt avec α = converge et grace au théorème de
0
Z 1 t
2
1 √2
comparaison on déduit que l’intégrale √ e− t −t+1 dt converge, d’où I3 converge en 0.
0 t
(b) Au v(+∞), on a :
3
t2 −√t2 −t+1 t2
√ e ∼ .
t +∞ et
3
t2 t2 √ 2
Puisque lim t = 0, alors d’après le théorème d’équivalence lim √ e− t −t+1 = 0 et d’après
t→+∞ e t→+∞ t
Z +∞
1 −√t2 −t+1
le critère de Riemann avec α = 2 > 1, l’intégrale √ e dt converge càd l’intégrale
1 t
I3 converge en +∞.
D’après (a) et (b) on déduit que l’intégrale I3 est convergente.
π
Z
2 −π
• I4 = ln(1 + sin(x))dx est une intégrale généralisée en .
−π
2
2
Au v( −π
2
), on a :
Z 1
e
On sait que l’intégrale ln(u)du est convergente ( Intégrale de Bertrand avec α = 0 < 1, β = −1)
0 Z 1
converge et aussi l’intégrale 1
ln(u)du est converge (la fonction u 7−→ ln(u) est continue sur [ 1e , 1])
Z 1 e
donc l’intégrale ln(u)du est convergente ce qui nous permet aussi de déduire la convergence de
Z 1 0 Z 1
l’intégrale (2 ln(u) − ln(2))du en 0. D’où d’après le théorème d’équivalence l’intégrale 2 ln(u) −
0 0
−π
ln(2) + ln(1 + 2ε(u))du converge en 0 càd l’intégrale I4 converge en .
2
Z +∞ Z +∞
ln(x) dx
2. On a In = dx = .
1 xn 1 ln(x)−1 xn
(a) In est une intégrale de Bertrand qui converge si et seulement si n > 2 et diverge si n = 0 ou
n = 1.
5/5
(b) Pour n > 2 et par intégration par parties on a :
Z +∞ Z t
ln(x) ln(x)
In = dx = lim dx,
1 xn t→+∞ 1 xn
#t
x−n+1 x−n
" Z t
= lim ln(x) − lim dx,
t→+∞ −n + 1 t→+∞ 1 −n + 1
1
#t
x−n+1
"
= 0− ,
(−n + 1)2 1
1
= .
(n − 1)2
Exercice 3. Montrer que les deux intégrales I1 , I2 sont absolument convergentes, et l’intégrale I3 est semi
convergente.
Z +∞ Z +∞ arctan(t) Z +∞
cos(t) e
I1 = √ dt, I2 = dt, I3 = x2 sin(x4 )dx.
0 et − 1 0 1 + t2 π
Solution :
1. On montre que l’intégrale
I1 est absolument
convergente
:
Z +∞
cos(t) cos(t) |cos(t)|
I10 = √
t
dt, on pose f (t) = √
t
= √
.
0 e −1 e − 1 et − 1
La fonction f est définie et continue sur ]0, +∞[, alors elle est localement intégrable sur ]0, +∞[,
l’intégrale I10 est généralisée en 0 et en +∞.
On a aussi :
cos(t) 1
√ 6 √ , ∀t ∈]0, +∞[
et − 1 t
e −1
Z +∞
1
. On étudie la convergence de l’intégrale I1” = √
t−1
dt :
Z +∞
0 e
1
on pose g(t) = √ , g est définie et continue sur ]0, +∞[, alors elle est localement intégrable
0 t
e −1
sur ]0, +∞[, l’intégrale I1” est généralisée en 0 et en +∞.
(a) Au v(0+ ), on a :
1
2 1 t6 0
lim+ t 3 × √ t = lim+ s = = 0.
t→0 e − 1 t→0 et − 1 1
t
D’où d’après le critère de Riemann (avec α < 1) I10 converge en 0.
(b) Au v(+∞), on a :
1 t2 1 t
lim t2 × √ t = lim t = 0 (car √ t ∼ t ).
t→+∞ e − 1 t→+∞ e 2 e − 1 +∞ e 2
”
D’où d’après le critère de Riemann (avec α > 1) I1 converge en +∞.
D’après (a) et (b) L’intégrale I10 converge, et grâce au théorème de comparaison on déduit que
l’intégrale I10 converge càd l’intégrale I1 est absolument convergente.
Z +∞ arctan(t)
e
2. On montre que I2 = dt est absolument convergente :
0 1 + t2
1ère Méthode :
On a :
Z +∞ arctan(t) Z +∞ arctan(t)
e e earctan(t)
I2 = dt
= dt (car > 0, ∀t ∈ [0, +∞[).
1 + t2 1 + t2 1 + t2
0 0
6/6
earctan(t)
La fonction t 7−→ est définie et continue sur [0, +∞[, donc elle est localement intégrable
1 + t2
sur [0, +∞[ et l’intégrale I2 est généralisée uniquement en +∞.
On aZ:
+∞ earctan(t) Z x arctan(t)
e arctan(t) x π
h i
arctan(x) arctan(0)
I2 = dt = lim dt = lim e = lim e −e = e 2 −1.
0 1 + t2 x→+∞ 0 1 + t2 x→+∞
0 x→+∞
Z +∞ arctan(t)
e
D’où l’intégrale I2 converge et aussi l’intégrale 2
dt converge càd l’intégrale I2 est ab-
0 1+t
solument convergente.
du
(a) En effectue le changement de variable u = x4 , on a du = 4x3 dx implique que dx = et on
1
4x3
a aussi u 4 = x (x ∈ [π, +∞[⇒ x > 0). De plus, lorsque x = π, u = π 4 et lorsque x = +∞,
u = +∞. Enfin l’intégrale devient :
Z +∞ Z t
x2 sin(x4 )dx = lim x2 sin(x4 )dx,
π t→+∞ π
√
Z t4
du
= lim u sin(u) 3 ,
t→+∞ π 4 4u 4
Z t4
sin(u)
= lim 1 du,
t→+∞ π 4 u4
1 Z +∞ sin(u)
= 1 du.
4 π4 u4
Z +∞
sin(u)
On applique le théorème d’Abel pour montrer que l’intégrale 1 du converge.
u4 π4
1
On pose f (t) = 1 et g(t) = sin(t), la fonction f est décroissante sur [π 4 , +∞[ et lim f (u) = 0,
t4 u→+∞
par ailleurs
Z 0
t 0
sin(u)du = [− cos(u)]tt = |cos(t) − cos(t0 )| < 2, ∀t, t0 ∈ [π 4 , +∞[
t
Z t
. càd la fonction t 7−→ sin(u)du est bornée. D’où d’après le critère d’Abel l’intégrale
π4
Z +∞ Z +∞
sin(u)
1 du est convergente donc l’intégrale x2 sin(x4 )dx est convergente.
π4 u 4 π
Z +∞
(b) On montre que l’intégrale I3 = x2 sin(x4 )dx n’est pas absolument convergente :
π
On sait que :
1 − cos(2u)
|sin(u)| > sin2 (u) = .
2
7/7
donc : Z t
|sin(u)| Z t
1 − cos(2u)
1 du > 1 du.
π4 u 4 π4 2u 4
On a : Z t
1 − cos(2u) Z t
1 Z t
cos(2u)
1 du = 1 du − 1 du.
π4 2u 4 π4 2u 4 π4 2u 4
En effet,
Z +∞
1 Z t
1 4 3 t
1
1 du = lim 1 du = lim u 4 = +∞.
π4 2u 4 t→+∞ π 4 2u 4 t→+∞ 2 3 π
Z +∞
1 1
(où on peut dire seulement l’intégrale 1 du diverge car α = < 1).
π4 2u 2 Z +∞4
1
(a) D’où par ces deux de méthodes on a montré que l’intégrale 1 du diverge.
Z +∞
π 4
2u 2
cos(2u) 1
(*) Pour l’intégrale 1 du , on pose f (u) = 1 , f est décroissante, tend vers 0 lorsque
π 4
2u 4 Z x u4
u tend vers +∞ et la fonction x 7−→ cos(2u)du est bornée car :
π4
Z 0
x 1
0 (sin(2x0 ) − sin(2x))
[π 4 , +∞[,
∀x, x ∈ cos(2u)du = 6 1.
x 2
Z +∞ −x
e − e−2x
Exercice 4. Soit I = dx.
0 x
1. Montrer que l’intégrale I converge.
2. Pour ε > 0, établir la relation :
Z +∞ −x
e − e−2x Z 2ε −x
e
dx = dx
ε x ε x
.
3. En déduire la valeur de I.
4. En déduire la valeur de : Z 1
x−1
J= dx.
0 ln(x)
Z +∞ −x
e − e−2x
Solution : Soit I = dx.
0 x
1. On montre que l’intégrale I converge :
8/8
(a) En effectuant un développement limité en 0 on a :
Donc :
e−x − e−2x
= 1 + x(ε1 (x) − ε2 (x)) = 1 + xε(x)
x
D’où :
e−x − e−2x
lim =1
x→0 x
e−x − e−2x
càd la fonction f (x) = se prolonge par continuité en 0. Il en résulte que l’intégrale
Z 1 −x x
e − e−2x
dx converge.
0 x
Z +∞ −x Z +∞ −2x
e e
(b) Posons I1 = dx et I2 = dx.
1 x 1 x
pour x > 1, on a :
e−x e−2x
06 6 e−x et 0 6 6 e−2x
x x
Z +∞ Z +∞
. Montrons que les deux intégrales e−x dx et e−2x dx sont convergentes :
1 1
On a :
Z +∞ Z t h it
−x
e dx = lim e−x dx = lim −e−x = lim −e−t + e−1 = 0 + e−1 = e−1 .
1 t→+∞ 1 t→+∞ 1 t→+∞
et Z +∞ Z t t
1 1 1
−2x −2x
e dx = lim e dx = lim − e−2x = 0 + e−2 = e−2 .
1 t→+∞ 1 t→+∞ 2 1 2 2
Z +∞ Z +∞
puisque les deux intégrales e−x dx et e−2x dx convergent alors les deux intégrales I1 et
1 1
Z +∞ −x
− e−2x e
I2 convergent également, grâce au théorème de comparaison, donc I1 − I2 = dx
1 x
converge.
De (a) et (b) on en déduit que l’intégrale I converge.
Z +∞ −x
e − e−2x Z 2ε −x
e
2. Pour ε > 0, établir la relation : dx = dx :
ε x ε x
On a : Z +∞ −x
e − e−2x Z +∞ −x
e Z +∞ −2x
e
dx = dx − dx.
ε x ε x ε x
Z +∞ −x Z +∞ −2x
e e
les deux intégrales dx et dx convergent.
ε
Zx+∞ −2x ε x
e
Transformons l’intégrale dx par le changement de varaible t = 2x, on obtient :
ε x
Z +∞ −2x Z +∞ −t Z +∞ −x
e e e
dx = dt = dx.
ε x 2ε t 2ε x
9/9
D’où :
Z +∞ −x
e − e−2x Z +∞ −x
e Z +∞ −2x
e
dx = dx − dx,
ε x ε x ε x
Z +∞ −x Z +∞ −x
e e
= dx − dx,
ε x 2ε x
Z +∞ −x Z 2ε −x
e e
= dx + dx,
ε x +∞ x
Z 2ε −x
e
= dx.
ε x
3. On en déduit la valeur de I :
On a :
ε 6 x 6 2ε ⇔ −2ε 6 −x 6 −ε,
⇔ e−2ε 6 e−x 6 e−ε ,
e−2ε e−x e−ε
⇔ 6 6 ,
x x x
Z 2ε −2ε Z 2ε −x Z 2ε −ε
e e e
⇔ dx 6 dx 6 dx,
ε x ε x ε x
Z 2ε −x
e
⇔ e−2ε [ln(x)]2ε
ε 6 Iε 6 e
−ε
[ln(x)]2ε
ε , (avec Iε = dx),
ε x
ln(2ε) ln(2ε)
⇔ e−2ε 6 Iε 6 e−ε ,
ε ε
⇔ e−2ε ln(2) 6 Iε 6 e−ε ln(2).
Puisque :
lim e−2ε ln(2) = lim e−ε ln(2) = ln(2).
ε→0 ε→0
D’où :
J = ln(2).
10/10