Med Residanat-2013 25-Chirurgie

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XXXVIIème Concours d'accès au Résidanat de Médecine - 6 et 7 octobre 2013

Corrigé - Epreuve de Chirurgie


Ce sujet contient 100 questions
Liste des QCM (100)
1. Devant une brûlure grave par produit chimique, quelles mesures prendriez-vous ?
A. Doucher la victime.
B. Déshabiller la victime.
C. Appeler les secours.
D. Protéger les secouristes.
E. Ne pas doucher la victime.

2. Parmi ces complications, lesquelles sont précoces au cours des accidents électriques ?
A. Troubles du rythme cardiaque.
B. Rhabdomyolyse.
C. Apnée.
D. Convulsions.
E. Paralysies.

3. Chez l’adulte, le pronostic vital est engagé dès que l’Unité de Brûlure Standard est supérieure à :
A. 5 %.
B. 15 %.
C. 30 %.
D. 50 %.
E. 200 %.

4. Un homme de 60 ans pesant 60 kg, sans antécédents, présente des brûlures électriques. Les lésions sont estimées à 60 % de la
surface corporelle selon la formule de Parkland Hospital (Baxter). Quelle quantité liquidienne doit-on administrer pendant les 24
premières heures ?
A. 1440 ml.
B. 14400 ml.
C. 21600 ml.
D. 24400 ml.
E. 72000 ml.

5. Classiquement, le cancer de l’ampoule rectale peut avoir une extension vers :


A. Les ganglions lymphatiques inguinaux.
B. Les ganglions lymphatiques mésentériques supérieurs.
C. Le péritoine.
D. Le parenchyme hépatique.
E. Le parenchyme pulmonaire.

6. Devant un mélæna isolé et sans retentissement hémodynamique, quel examen complémentaire doit être effectué en première
intention pour en préciser l’étiologie ?
A. Artériographie cœlio-mésentérique.
B. Coloscopie totale.
C. Dosage de l’hémoglobine.
D. Fibroscopie œsogastroduodénale.
E. Transit du grêle avec étude particulière de l’iléon terminal.

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7. Le pneumopéritoine s’observe dans la perforation de tous ces organes sauf un. Lequel ?
A. L’estomac.
B. L’iléon.
C. Le côlon sigmoïde.
D. L’appendice.
E. Le troisième duodénum.

8. Un abcès du cul-de-sac de Douglas:


A. Peut être dû à une appendicite pelvienne.
B. Peut donner une pollakiurie.
C. Peut se manifester par une occlusion fébrile.
D. Peut être dû à un pyosalpynx.
E. Peut donner des glaires émises par l’anus.

9. Le traitement d’une ulcération de l’angle de la petite courbure dont les biopsies confirment un adénocarcinome peut être :
A. Médical.
B. Chirurgical par vagotomie tronculaire et pyloroplastie.
C. Chirurgical par gastrectomie des deux tiers.
D. Chirurgical par gastrectomie totale.
E. Par radiothérapie exclusive.

10. Laquelle de ces complications est la plus fréquente au cours du cancer du sigmoïde ?
A. L’abcès péri sigmoïdien.
B. La fistule colo-vésicale.
C. L’occlusion intestinale.
D. La perforation tumorale.
E. La rectorragie.

11. Au cours de l’évolution d’un abcès sous phrénique par perforation couverte d’un ulcère duodénal, tous ces signes peuvent se
voir sauf un. Lequel ?
A. Fièvre.
B. Etat subocclusif.
C. Vomissements.
D. Défense localisée.
E. Douleur au toucher rectal.

12. Dans la sténose pyloro-duodénale, on peut observer :


A. Des vomissements alimentaires.
B. Une masse épigastrique palpable.
C. Un clapotage à jeun.
D. Un silence à l’auscultation de l’abdomen.
E. Un pli cutané.

13. La gravité d’une pancréatite aiguë est appréciée par :


A. L’élévation des phosphatases acides.
B. L’hyperleucocytose à polynucléaires.
C. L’hyperamylasémie.
D. L’élévation des phosphatases alcalines.
E. L’hypocalcémie.

14. Parmi ces complications des cancers du tiers inférieur de l’œsophage, quelle est la plus fréquente ?
A. La perforation.
B. L’envahissement trachéal.
C. La sténose.
D. L’hémorragie.
E. La médiastinite.

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15. L’examen clinique d’un patient présentant une péritonite aiguë généralisée par perforation d’ulcère gastroduodénal retrouve :
A. Un météorisme abdominal.
B. Une contracture abdominale.
C. Une disparition de la matité pré hépatique.
D. Un silence auscultatoire.
E. Une immobilité abdominale à la respiration.

16. Au cours d’un traumatisme splénique, il est observé :


A. Une matité des flancs.
B. Des bruits hydro-aériques.
C. Une douleur irradiant à l’épaule gauche.
D. Une défense localisée.
E. Une hématémèse.

17. Parmi les signes suivants, lequel est toujours absent dans la péritonite généralisée d’origine appendiculaire ?
A. Les douleurs abdominales.
B. La contracture.
C. La fièvre.
D. Un syndrome occlusif.
E. Un pneumopéritoine.

18. Parmi les propositions suivantes, lesquelles caractérisent une occlusion intestinale aiguë par strangulation ?
A. Présence d’ondulations péristaltiques.
B. Présence d’une cicatrice d’intervention.
C. Silence abdominal à l’auscultation.
D. Toucher rectal douloureux.
E. Présence d’arceau gazeux à l’ASP.

19. Un patient de 75 ans a subi une cholécystectomie il y a un an. On découvre un calcul cholédocien de 6 mm. Quel traitement
proposeriez-vous ?
A. Réintervention pour cholédochotomie et extraction du calcul.
B. Sphinctérotomie endoscopique.
C. Lithotritie extra corporelle.
D. Traitement médical par acide ursodésoxycholique.
E. Abstention thérapeutique.

20. Un patient victime d’un accident de la circulation est conduit aux urgences chirurgicales. Sa tension artérielle est à 130/60 mm
Hg et son pouls à 80 puls/min. Il existe une sensibilité de l’hypochondre droit. L’échographie retrouve une contusion hépatique.
Que proposeriez-vous ?
A. Une TDM abdominale.
B. Une laparotomie exploratrice.
C. Une ponction lavage du péritoine.
D. Un bilan biologique : hématologique, urinaire et hépatique.
E. Une surveillance.

21. Le météorisme au cours du volvulus du côlon pelvien :


A. Est symétrique à l’inspection.
B. Est tympanique à la percussion.
C. S’accompagne d’ondulations péristaltiques.
D. S’accompagne de contracture abdominale.
E. S’accompagne d’abolition des réflexes cutanés abdominaux.

22. Chez un patient de 75 ans anémique ayant présenté successivement une douleur épigastrique, un ictère et une fièvre, quel
diagnostic évoqueriez-vous en premier lieu ?
A. Un cancer de la tête du pancréas.
B. Une lithiase du collet vésiculaire.
C. Un cancer du hile hépatique.
D. Un ampullome vatérien.
E. Une pancréatite chronique.

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23. Un traumatisme abdominal suivi d’une hémorragie gastro-intestinale, de douleur abdominale et d’un ictère, évoque en priorité :
A. Un traumatisme pancréatique avec pancréatite.
B. Une perforation du premier duodénum.
C. Un traumatisme du foie.
D. Une rupture de la vésicule biliaire.
E. Une dissection aortique traumatique.

24. Lors d’une hématémèse, l’importance de l’hémorragie sera au mieux appréciée par un des paramètres suivants. Lequel ?
A. La quantité de sang rejetée.
B. Le degré d'agitation du patient.
C. La quantité de sang transfusé pour rétablir un état hémodynamique correct.
D. La présence de signes d’hypovolémie.
E. La présence d’une hypotension orthostatique.

25. Au cours d’une cholécystite aiguë, lequel de ces signes permet de suspecter une lithiase de la voie biliaire principale ?
A. Grosse vésicule.
B. Fièvre.
C. Ictère.
D. Douleur provoquée de l’hypochondre droit.
E. Douleur à irradiation scapulaire.

26. Devant une suspicion de péritonite aiguë généralisée du sujet jeune, l’indication opératoire est formelle en cas de :
A. Météorisme abdominal.
B. Toucher rectal douloureux.
C. Contracture abdominale.
D. Faciès vultueux.
E. Douleur provoquée de la fosse iliaque droite.

27. Les causes les plus fréquentes d’occlusion organique colique sont :
A. Le volvulus du sigmoïde.
B. La colite ischémique.
C. La rectocolite hémorragique.
D. La sigmoïdite diverticulaire.
E. L’invagination colo-colique.

28. Un kyste hydatique du segment V du foie peut se rompre au niveau :


A. De la plèvre.
B. Des voies biliaires.
C. De la vésicule biliaire.
D. Du péritoine.
E. Des veines sus hépatiques.

29. Devant un ictère douloureux et fébrile, quel examen demanderiez vous en priorité ?
A. Cholangiographie intra veineuse.
B. Echographie hépato-bilio-pancréatique.
C. Cholangiographie rétrograde par cathétérisme de la papille.
D. Scanner abdominal.
E. Cholangiographie transhépatique.

30. Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet d’apprécier la nécrose pancréatique au cours d’une pancréatite
aiguë grave ?
A. Cholangiographie rétrograde.
B. Artériographie cœlio mésentérique.
C. Echographie.
D. Tomodensitométrie.
E. Scintigraphie au Technétium 99.

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31. Une hernie inguinale étranglée peut évoluer vers :
A. Une péritonite aiguë.
B. Une fistule stercorale.
C. Une orchite.
D. Un kyste du cordon spermatique.
E. Un phlegmon pyostercoral.

32. Une grosse vésicule peut être palpée lors :


A. D’un cancer de la tête du pancréas.
B. D’un cancer localisé du hile hépatique.
C. D’un ampullome vatérien.
D. D’un hydrocholécyste.
E. D’une vésicule scléroatrophique.

33. Chez une patiente de 70 ans, le diagnostic d’une hernie crurale étranglée est retenu devant :
A. La présence d’une tuméfaction impulsive à la toux, en dedans des vaisseaux fémoraux.
B. La présence d’une tuméfaction douloureuse au niveau de la racine de la cuisse.
C. Un arrêt des matières et des gaz.
D. La présence d’une tuméfaction douloureuse au dessus de la ligne de Malgaigne.
E. La présence de niveaux hydro-aériques sur le cliché d’abdomen sans préparation.

34. Une aérobilie peut s’observer :


A. Lors d’un abcès amibien.
B. Lors d’un iléus biliaire.
C. Après anastomose cholédocho-duodénale.
D. Lors d’un kyste hydatique du foie rompu dans le péritoine.
E. Lors d’une sphinctérotomie oddienne.

35. Dans la prise en charge des hémorragies dites fonctionnelles chez la femme, le moyen thérapeutique de première intention est :
A. L’endométrectomie.
B. L’acide tranexamique.
C. Le dispositif intra utérin au levonorgestrol.
D. Les analogues de la GnRh.
E. Les progestatifs de synthèse.

36. Dans la classification des micro-calcifications mammaires selon l’ACR (American College of Radiology), ACR 3 signifie :
A. Anomalie évocatrice de cancer.
B. Anomalie probablement bénigne pour laquelle une surveillance à court terme est indiquée.
C. Anomalie bénigne ne nécessitant ni surveillance ni examen complémentaire.
D. Investigations complémentaires nécessaires.
E. Anomalies indéterminées ou suspectes qui indiquent une vérification histologique.

37. Quel est l’examen de référence dans le bilan d’extension locorégionale du cancer du col de l’utérus ?
A. L’échographie pelvienne.
B. La TDM.
C. L’urographie intraveineuse.
D. La tomographie d’émission à positons (TEP).
E. L’IRM.

38. Les principales complications des fibromes utérins intra muraux au cours de la grossesse sont :
A. La fièvre.
B. La douleur.
C. L’hémorragie interne.
D. La métrorragie.
E. L’accouchement prématuré.

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39. Les salpingites aiguës peuvent être traitées par les antibiotiques suivants :
A. Doxycycline.
B. Imipénem.
C. Métronidazole.
D. Lincomycine.
E. Ofloxacine.

40. Parmi les affections suivantes, lesquelles sont responsables des ménométrorragies chez une adolescente ?
A. La maladie de Willebrand.
B. Le cancer de l’endomètre.
C. Le kyste dermoïde.
D. Le cancer secrétant de l’ovaire.
E. L’insuffisance lutéale.

41. Quels examens demanderiez- vous devant une suspicion de grossesse extra utérine ?
A. Taux de Bêta-HCG plasmatique.
B. Echographie pelvienne.
C. Cœlioscopie.
D. Hystéroscopie.
E. Hystérographie.

42. Une mammographie est prescrite dans les circonstances suivantes :


A. Dépistage organisé du cancer du sein.
B. Ecoulement mamelonnaire.
C. Découverte d’un nodule du sein.
D. En cas de lésion eczématiforme péri-mamelonnaire.
E. Douleur mammaire.

43. Le cancer de l’endomètre survient :


A. Chez les femmes en période d’activité génitale.
B. Chez la femme ménopausée.
C. Chez la femme obèse, diabétique et hypertendue.
D. Chez la femme sous traitement substitutif de la ménopause.
E. Toutes les réponses sont justes.

44. Les facteurs de risque du cancer du col utérin sont :


A. La multiparité.
B. La multiplicité de partenaires sexuels.
C. La vie génitale longue.
D. La contraception orale.
E. Le haut niveau socio-économique.

45. Parmi ces complications, quelle est la plus habituelle du fibrome sous séreux pédiculé ?
A. Les ménorragies.
B. Les métrorragies.
C. La torsion.
D. L’aménorrhée.
E. La nécrobiose aseptique.

46. Quel est l’examen para-clinique à réaliser en première intention devant des ménométrorragies ?
A. L’hystérosalpingographie.
B. L’hystéroscopie.
C. L’échographie pelvienne.
D. L’IRM.
E. Le scanner.

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47. En cas d’hémorragie de la délivrance, le seuil de référence biologique de sa gravité est la diminution de l’hémoglobine de plus de
:
A. 1g / dl.
B. 2g / dl.
C. 3g / dl.
D. 4g / dl.
E. 5g / dl.

48. En cas de grossesse extra utérine, le site le plus fréquent est :


A. L’ovaire
B. L’ampoule tubaire
C. L’isthme tubaire
D. La portion interstitielle de la trompe
E. Le col utérin.

49. Le traitement d’une grossesse extra utérine tubaire par le méthotrexate est contre indiqué si :
A. Thrombopénie inférieure à 100.000 / mm3.
B. Leucopénie inférieure à 5000 / mm3.
C. Activité cardiaque embryonnaire.
D. Transaminases hépatiques normales.
E. Hémopéritoine < 100 cc.

50. Les germes les plus fréquemment en cause dans les salpingites aiguës sont :
A. Mycoplasma hominis.
B. Bacille de Doderlein.
C. Chlamydia Trachomatis.
D. L’herpes simplex virus.
E. Le gonocoque.

51. Une jeune fille de 22 ans présente un nodule mammaire du sein gauche de 2 cm, ferme, indolore, régulier, mobile et isolé. Quel
diagnostic évoque t-on en premier ?
A. Lymphangiome.
B. Carcinome.
C. Kyste hydatique.
D. Fibroadénome.
E. Mélanome.

52. Les kystes fonctionnels de l’ovaire se caractérisent par leur(s) :


A. Unilatéralité.
B. Bilatéralité.
C. Taille toujours inférieure à 8 cm.
D. Volume variable.
E. Régression spontanée.

53. La colposcopie :
A. Est recommandée seulement en cas de col suspect.
B. Permet la localisation de la zone suspecte par le test de Schiller.
C. Est utilisée pour faire un frottis cervico-vaginal.
D. Permet de faire des biopsies dirigées.
E. Toutes les réponses sont justes.

54. Les causes des hémorragies utérines à rechercher par hystéroscopie peuvent être :
A. Adénomyose.
B. Maladie de Willebrand.
C. Choriocarcinome.
D. Polype endométrial.
E. Fibrome interstitiel.

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55. Les deux principales indications de l’hystérectomie d’hémostase sont :
A. Le placenta accreta.
B. Le placenta bas inséré.
C. L’hématome rétro placentaire.
D. L’atonie utérine réfractaire.
E. La grossesse molaire.

56. Les étiologies des hyperménorrhées peuvent être :


A. L’hypothyroïdie.
B. La tuberculose génitale.
C. Le fibrome sous séreux.
D. Le fibrome sous muqueux.
E. Le syndrome des ovaires polykystiques.

57. La triade évocatrice d’une grossesse extra utérine est faite :


A. D’un utérus vide.
B. D’une masse latéro-utérine.
C. D’une douleur de la fosse iliaque.
D. De leucorrhées.
E. D’un taux de ßHCG supérieur à 1500 m/l.

58. Les kystes fonctionnels de l’ovaire regroupent :


A. L’endométriome.
B. Le kyste dermoïde.
C. Le kyste lutéinique.
D. Le kyste du corps jaune.
E. Le lutéome.

59. Le traitement du cancer du col de l’utérus stade IA1 (FIGO) est :


A. L’hystérectomie simple.
B. L'hystérectomie élargie.
C. La conisation.
D. La conisation et lymphadénectomie.
E. La trachélectomie.

60. Le bilan d’extension d’un carcinome canalaire infiltrant du sein comporte :


A. La radiographie pulmonaire.
B. La scintigraphie osseuse.
C. L’échographie abdomino-pelvienne.
D. Le dosage plasmatique des marqueurs ACE.
E. Le dosage plasmatique des marqueurs CA 15-3.

61. Quels sont les critères échographiques prédictifs de bénignité d’un kyste organique de l’ovaire ?
A. L’unilocularité.
B. La multilocularité.
C. L’échogénéicité.
D. L’anéchogénéicité.
E. La taille inférieure à 5 cm.

62. Quels examens sont recommandés actuellement pour identifier un fibrome intra cavitaire ?
A. IRM.
B. Hystérosonographie.
C. Hystérographie.
D. Hystéroscopie.
E. TDM.

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63. En cas d’hématome extradural, la tomodensitométrie cérébrale montre :
A. Un aspect de lentille biconcave spontanément hyperdense.
B. Un aspect de lentille biconvexe spontanément hyperdense.
C. Un aspect de lentille biconvexe spontanément hypodense.
D. Une hypodensité en croissant de lune.
E. Une hyperdensité en croissant de lune.

64. Tous ces éléments peuvent être retrouvés en cas de rhinorrhée post traumatique sauf un. Lequel ?
A. Une anosmie.
B. Une fracture de l’étage antérieur de la base du crâne.
C. Un écoulement du liquide céphalorachidien par le nez.
D. Une diplopie.
E. Une pneumatocèle.

65. Quel est le score de Glasgow (GCS) d’un traumatisé crânien hémiplégique, qui après stimulation douloureuse, gémit, ouvre les
yeux et localise la douleur du côté sain ?
A. = 7/15.
B. = 8/15.
C. = 9/15.
D. = 10/15.
E. = 11/15.

66. Dans les traumatismes du rachis cervical inférieur, lesquelles de ces lésions sont instables ?
A. Fractures du corps vertébral.
B. Fracture du fragment antéro-inférieur du corps avec recul du mur postérieur.
C. Fracture des apophyses articulaires.
D. Entorses graves.
E. Fracture des apophyses épineuses.

67. Les traumatismes du rachis sont :


A. Plus fréquents chez l’homme.
B. Plus fréquents chez la femme.
C. Parfois associés à une atteinte neurologique.
D. Dus à des traumatismes mineurs.
E. L’apanage du sujet âgé.

68. Parmi ces signes radio-cliniques, lesquels sont en faveur du caractère malin d’une tumeur osseuse ?
A. Evolution rapide.
B. Extension aux structures de voisinage.
C. Image en feu d’herbe.
D. Corticales rompues.
E. Présence d’un syndrome para néoplasique.

69. Dans les traumatismes vertébro-médullaires avec troubles neurologiques :


A. Le but du traitement est de décomprimer les structures nerveuses.
B. Le but du traitement est de pouvoir gérer les troubles neurologiques.
C. La survenue des troubles est due au type de lésions osseuses et ligamentaires.
D. Les troubles neurologiques sont aggravés par les mauvaises conditions de ramassage.
E. Les troubles neurologiques sont toujours réversibles.

70. Dans les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus :


A. Les fractures du col anatomique sont des fractures extra-articulaires.
B. Les fractures désengrenées sont traitées par un simple bandage.
C. La pseudarthrose et l’ostéonécrose de la tête humérale sont fréquentes.
D. Les fractures engrenées sont traitées chirurgicalement.
E. Les fractures-luxations nécessitent parfois une réduction chirurgicale.

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71. Quels sont les signes radiologiques en faveur du mal de Pott ?
A. Les géodes du corps vertébral.
B. Le pincement discal.
C. Le tassement cunéiforme antérieur.
D. La sclérose osseuse.
E. L’atteinte de l’arc vertébral postérieur.

72. La réduction de la luxation traumatique de l’épaule doit se faire :


A. En urgence.
B. En urgence différée.
C. Sous anesthésie générale.
D. A vif.
E. Sous anesthésie locale.

73. Quels examens parmi les suivants font partie du bilan radiologique d’un traumatisme
vertébromédullaire ?
A. Radiographie de face du rachis.
B. Radiographie de profil du rachis.
C. Echographie.
D. TDM.
E. IRM.

74. Dans les fractures du col du fémur, forme de l’enfant, l’hémarthrose :


A. Peut menacer la vascularisation de la tête fémorale dans les fractures à grand déplacement.
B. Peut menacer la vascularisation de la tête fémorale dans les fractures peu ou pas déplacées.
C. Nécessite une évacuation en urgence.
D. Favorise l’attitude vicieuse du membre inférieur.
E. Pose le problème de diagnostic différentiel avec une arthrite de la hanche.

75. Les fractures extra-articulaires de l’extrémité supérieure de l’humérus :


A. Peuvent être secondaires à une chute, bras en abduction à plus de 45°.
B. Peuvent être secondaires à une chute, bras en adduction de moins de 45°.
C. Incluent les fractures des tubérosités (trochiter et trochin).
D. Incluent les fractures céphalo-métaphysaires.
E. Nécessitent une TDM pour préciser le nombre de fragments.

76. Le but du traitement des fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez le sujet âgé est :
A. La consolidation.
B. La réduction anatomique.
C. Le lever précoce.
D. La prévention des complications de décubitus.
E. La préservation de la qualité de vie.

77. La luxation traumatique de l’épaule la plus fréquente est :


A. Antéro-interne.
B. Antéro-externe.
C. Postérieure.
D. Postéro-externe.
E. Inférieure.

78. Le mal de Pott se définit comme étant :


A. Une banale arthrite du rachis.
B. Une banale ostéo-arthrite du rachis.
C. Une atteinte discale.
D. Une spondylodiscite tuberculeuse disco-vertébrale.
E. Une atteinte disco-vertébrale par le bacille de Koch.

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79. Les fractures ouvertes de jambe :
A. Sont souvent souillées dans les ouvertures de dehors en dedans.
B. Sont toujours souillées dans les ouvertures de dedans en dehors.
C. "Potentiellement ouvertes" sont initialement fermées.
D. Se compliquent obligatoirement de raideurs articulaires.
E. Du tiers supérieur exposent à des lésions d’ischémie par atteinte vasculaire.

80. Est (sont) considéré (s) comme facteur (s) péjoratif (s) dans la luxation de l’épaule :
A. La fracture du trochiter.
B. La fracture de la glène.
C. La fracture de la tête.
D. Les lésions de la coiffe des rotateurs.
E. La paralysie du nerf circonflexe.

81. Lesquelles de ces fractures du genou sont susceptibles d’entraîner une atteinte vasculaire ?
A. Fracture du plateau tibial interne.
B. Fracture du plateau tibial externe.
C. Fracture sus et intercondylienne distale déplacée du fémur.
D. Fracture supra condylienne du fémur.
E. Fracture de Hoffa.

82. La réduction orthopédique d’une luxation de l’épaule peut être contrainte par l’association à :
A. Une fracture de l’acromion.
B. Une lésion du nerf circonflexe.
C. Une fracture du tubercule majeur.
D. Une fracture du col anatomique.
E. Une fracture incomplète non déplacée de la glène.

83. Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur :


A. Surviennent volontiers chez la femme au-delà de 70 ans.
B. Surviennent volontiers chez l’homme avant 50 ans.
C. Sont fréquentes chez les sujets atteints de troubles neurosensoriels liés au vieillissement.
D. Peuvent être prévenues par une limitation de l’activité physique.
E. Sont en nette croissance suite au développement du trafic routier.

84. Concernant les tumeurs osseuses bénignes, quelles sont les propositions justes ?
A. L’évolution est souvent lente.
B. Nécessitent l’exérèse chirurgicale et des bilans d’extension.
C. Les structures de voisinage sont intactes.
D. Les structures de voisinage sont envahies.
E. Peuvent comprimer des structures vasculo-nerveuses.

85. Les luxations traumatiques de l’épaule :


A. Sont très fréquentes chez le sujet âgé.
B. Sont très fréquentes chez le sujet jeune.
C. Sont très fréquentes chez l’enfant.
D. Sont traitées toujours chirurgicalement.
E. Se compliquent souvent de syndrome des loges.

86. Les fractures ouvertes de jambe :


A. Sont des urgences médico-chirurgicales.
B. Sont plus exposées à la souillure dans les ouvertures de dehors en dedans.
C. Exigent un parage chirurgical.
D. Peuvent nécessiter plusieurs interventions.
E. Peuvent aboutir à l’amputation.

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87. Dans une arthrite de hanche chez un nouveau-né, l’infection :
A. Se propage rapidement à travers le cartilage de croissance de la tête fémorale.
B. Se propage vers la métaphyse directement à partir de la synoviale articulaire.
C. Atteint la métaphyse après rupture de la capsule articulaire.
D. Menace la vitalité de la tête fémorale par l’hyperpression intra-articulaire.
E. Peut être responsable d’une luxation de la hanche.

88. L’examen idéal permettant de confirmer une lésion méniscale est :


A. La radiographie du genou.
B. Le scanner.
C. L’arthrographie.
D. La scintigraphie.
E. L’IRM.

89. Le traitement du mal de Pott est :


A. Nécessairement médical.
B. Toujours chirurgical.
C. Toujours orthopédique.
D. Parfois médico-orthopédique.
E. Parfois médico-chirurgical.

90. L’étiologie la plus fréquente des fractures de l’extrémité supérieure du fémur du sujet âgé est :
A. L’accident de la voie publique.
B. L’accident de la circulation.
C. La chute d’un lieu élevé.
D. Le choc direct.
E. La chute ménagère de sa propre hauteur.

91. Le traitement des fractures du col du fémur chez le sujet jeune est :
A. Souvent orthopédique.
B. Chirurgical par prothèse totale de hanche.
C. Chirurgical par prothèse cervico-céphalique.
D. Chirurgical par ostéosynthèse du col fémoral.
E. Préférentiellement conservateur.

92. Dans les fractures du col du fémur et selon la classification de Garden :


A. Le type IV correspond à une fracture en coxa valga.
B. Le type IV correspond à une fracture complète non déplacée.
C. Le type I correspond à une fracture en coxa valga.
D. Le type II correspond à une fracture complète non déplacée.
E. Le type III correspond à une fracture en coxa vara.

93. Le pronostic fonctionnel des traumatismes vertébro-médullaires dépend :


A. Des conditions de ramassage sur les lieux de l’accident.
B. De la présence ou non de troubles neurologiques.
C. De l’association ou non d’un traumatisme viscéral.
D. De la qualité de la prise en charge post opératoire.
E. Du type anatomo-pathologique de la lésion.

94. Les fractures articulaires déplacées de la rotule sont considérées comme :


A. Rupture du quadriceps.
B. Rupture du triceps.
C. Rupture de l’appareil extenseur.
D. Rupture de la patte d’oie.
E. Désinsertion de la tubérosité tibiale antérieure.

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95. Les signes cliniques les plus évocateurs du mal de Pott sont :
A. La douleur.
B. La température élevée.
C. la fièvre sudoroalgique.
D. La rigidité vertébrale.
E. L’amaigrissement, l’asthénie et l’anorexie.

96. Dans le mal de Pott, l’évolution anatomo-pathologique comprend :


A. Une phase de contamination.
B. Une phase d’envahissement.
C. Une phase de destruction.
D. Une phase de réparation.
E. Une phase de maturation.

97. Le traitement des fractures du rachis vise à rétablir ses courbures physiologiques. Lesquelles ?
A. La lordose cervicale.
B. La cyphose cervicale.
C. La cyphose dorsale.
D. La lordose lombaire.
E. La cyphose lombaire.

98. L’hypertrophie bénigne de la prostate peut se compliquer :


A. De diverticule vésical.
B. D’infection urinaire.
C. De lithiase vésicale.
D. D’insuffisance rénale.
E. De tumeur de vessie.

99. La lithotripsie extra corporelle est indiquée dans :


A. La lithiase rénale > 25 mm.
B. La lithiase rénale d’origine calcique.
C. La lithiase rénale d’origine urique.
D. La lithiase sur rein en fer à cheval.
E. Aucune de ces situations.

100. En faveur d’une hématurie d’origine néphrologique, on peut retenir :


A. La présence de caillots sanguins.
B. La présence de cylindres hématiques.
C. La présence d’une protéinurie > 3g/24h.
D. Le caractère terminal de l’hématurie.
E. Le caractère initial de l’hématurie.

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