Gestion Des Stocks Programme
Gestion Des Stocks Programme
Gestion Des Stocks Programme
1- INTRODUCTION
On distingue essentiellement ;
les stocks d’approvisionnement (amont)
les stocks de fabrication (en cours, produits semi-finis,…)
les stocks produits finis ou de distribution : ils se situent en aval de la
distribution et peuvent être soit :
- un lieu de regroupement de produits finis avant éclatement vers des dépôts
régionaux ;
- le point de départ de livraisons aux clients.
1) STOCK
C’est l’ensemble des produits ou matières, pièces, matériels, produits finis ou
semi-finis,…pris dans son sens large, conservé en attente d’emploi, pour
satisfaire la demande, soit d’une fabrication, soit d’une clientèle.
C’est donc une salle d’attente .
3) RUPTURE DE STOCK
4) TAUX DE ROTATION
C’est la fréquence avec laquelle les produits sont stockés et déstockés par unité
de temps, d’articles, de tonnes,…
Il s’obtient par le ratio :
total des quantités sorties pendant la période
stock moyen
2.000
Exemple : 200 = 10-
On dira alors que le stock (moyen) « a tourné x fois » pendant la période ; dans
notre exemple = 10 fois
Plus le taux de rotation est élevé, plus les investissements en stocks sont réduits
(capitaux immobilisés !). Si non, « le stock dort ».
5) COUVERTURE
C’est le temps pendant lequel on peut servir théoriquement les utilisateurs (ou
les clients) sans procéder à de nouveaux achats.
En général, elle s’exprime en jours, ou en semaines.
Stock critique
Intervalle de protection
Stock de protection = de sécurité (mort)
2) Stock critique
Compte tenu des délais normaux de livraisons et d’une consommation normale,
c’est le moment où il faut réapprovisionner si on ne veut pas que le stock
descende, un peu plus tard, en dessous du niveau de protection.
Le temps, ou la période, entre stock critique et stock de protection s’appelle
« l’intervalle de protection »
3) Stock moyen
Pendant une période (T), c’est la moyenne des valeurs du stock relevées à
chacune des périodes élémentaires (jours, semaines ou mois) comprises dans T.
Sa détermination permet d’évaluer la charge financière permanente que ce stock
représente pour l’entreprise.
4) Stock économique
S’obtient en effectuant l’opération suivante :
5) Stock dormant
Il s’agit des articles qui ne tournent pas.
6) Stock potentiel
Stock physique (réel / actuel) + commandes en cours (qu’il va falloir couvrir)
2.1. INTRODUCTION
Dans ce cas, l’acheteur commande des produits en quantités plus importantes que
ses besoins immédiats. Son but est de réduire ses coûts, par exemple en obtenant des
remises sur quantités.
Les références en stock se classent selon divers critères. Les plus usuels et les plus
utiles sont les suivants :
Graphique ci-après
Le total de ces coûts est effectué, puis ramené à l’unité de produit stocké. On obtient
ainsi le coût unitaire de possession, qui vient s’ajouter au coût d’immobilisation
pour donner enfin le coût total unitaire de stockage d’un article.
Il est fréquent d’arriver à un taux se situant entre 10 et 35 % de la valeur unitaire des
produits.
5.1. INTRODUCTION
2) Applications
Matières premières, pièces détachées, produits d’utilisation courante par
l’entreprise.
1) Principe : on consomme d’abord les unités les plus anciennes ; le stock final se
trouve ainsi constitué par les achats les plus récents et valorisé au coût unitaire le
plus récent.
2) Avantage : la valeur ainsi déterminée du stock final est très proche de sa valeur
de revente.
Ou « comptabilité d’inflation »
1) Principe : les articles doivent être remplacés et le sont au coût unitaire du jour (et
non au coût historique)
Les sorties sont donc valorisées au coût de remplacement, tandis que les entrées
sont bien enregistrées au coût historique facturé. La valeur du stock fluctue donc
sans relation directe avec la réalité économique.
2) Avantage : la méthode peut être intéressante en gestion interne, car elle permet
d’évaluer un résultat (gain ou perte) sur la détention du stock, donc la
« performance » du gestionnaire. On la rencontre souvent dans les entreprises
américaines.
6.1. Définition
1) Principe
2) Avantages
Un travail d’achat régulièrement réparti dans le temps.
Système très commode si les sorties de stock sont assez régulières.
3) Inconvénient
Les commandes nécessaires sont de volumes différents, d’où de possibles
difficultés de négociation avec les fournisseurs.
4) Paramètres de gestion
5) Exemple – Si :
C= la consommation d’un mois
Sp = le stock de protection
d= le délai de livraison en mois
Q= la quantité à commander
1) Principe
On définit un niveau de déclanchement de commande, appelé point de
commande OU seuil d’alerte OU stock minimum.
Il comprend :
La couverture des sorties pendant le délai de livraison
Les aléas couverts par le stock de protection
C’est le niveau du stock critique.
Dès que le niveau du stock réel atteint ce seuil d’alerte, on passe commande
d’une quantité prédéterminée, toujours la même. Donc :
Quantité fixe (Q)
Dates de commande variables
5) L’inventaire permanent
Puisque le moment de la passation de commande est déterminé lorsque le stock
réel atteint le seuil d’alerte, il est absolument nécessaire de mettre en place un
système d’inventaire permanent manuel ou informatisé.
Attention au fait que ce système n’est pas synonyme de coût excédentaire ou
supplémentaire par rapport à l’autre méthode. En effet, des méthodes simples –
sans support d’information – peuvent permettre un suivi permanent.
7.1. Introduction
1) Nomenclatures
La nomenclature est le document qui décrit la composition d’un produit, de
façon progressive, c à d niveau par niveau de son élaboration.
Elle donne donc une représentation du processus global d’élaboration du
produit.
A chaque niveau, il est précisé : chaque composant, nombre d’unités nécessaires,
etc.,…
3) Capacités de production
Un des buts de la procédure est d’équilibrer la charge et la capacité de
production.
La charge : c’est la quantité de travail à prester, période par période, en
fonction d’un niveau de planification.
La capacité : c’est l’ensemble des moyens utilisés conjointement
(exprimés dans les mêmes unités) pour effectuer le travail ; elle reprend
essentiellement les machines et la main-d’œuvre.
Elle peut être modifiée ou améliorée, par exemple :
- en machine ; par des investissements de capacité ou de productivité –
par la mise en place d’une politique efficace de maintenance (entretien) –
pat l’appel à la sous-traitance,…
- en main-d’œuvre : par embauches ou licenciements, par de la main-
4) Stocks ( fichiers )
Le processus de planification impose la gestion des stocks à tous les différents
niveaux d’élaboration du produit (matières premières, composants achetés ou
sous-traités, en-cours et semi-finis, pièces détachées,…)
Il faut donc suivre toutes les transactions de stocks qui correspondent :
à des mouvements réels (IN et OUT) :
à des mouvements prévisionnels
5) Délais et cycles
La planification impose de bien connaître tous les cycles d’usinage de
fabrication, les délais de réapprovisionnement (fournisseurs et/ou sous-traitants.
– cf. fichiers)
1) Informations nécessaires
Pour planifier convenablement, il faut disposer de certaines informations telles
que :
les prévisions de vente pour les différents produits finis ;
le carnet de commandes fermes pour affiner les prévisions ;
les prévisions de besoins en pièces détachées ou composants
élémentaires (par exemple pour l’après-vente)
2) Les étapes
a) Définition d’un plan de vente et de livraison
b) Définition
d’un plan directeur de montage (« master schedule »)
d’un plan de stockage produits finis
c) Calcul des besoins en composants
* définition des charges professionnelles
* se déduit du plan directeur
d) Ajustement des charges et des capacités en composants
En tenant compte des contraintes de capacité.
Pour aboutir à
- des plans de fabrication interne et/ou de sous-traitance ; ce sont donc des
listes de travaux à réaliser période par période ;
- des prévisions d’approvisionnements extérieurs.
3) L’horizon de planification
Les prévisions et les divers plans doivent être formulés sur certains délais, car :
Le but est de déterminer des plans de charge de fabrication en partant de
besoins en produits finis
4) Le plan directeur
C’est le plan de production en produits finis à moyen terme
Ce n’est pas le simple recopiage des prévisions de vente, mais un choix
simultané de vente et de production.
Sa définition suppose qu’on dispose d’un critère d’optimisation permettant de
choisir entre plusieurs politiques possibles.
a) Méthodologie
On se repose sur la P.B.C. ( Technique de Planification des Besoins en
Composants.)
C’est-à-dire la M.R.P. = « Materials Requirements Planning (concept anglo-
saxon.
b) Etapes du calcul
1/ Calcul des besoins nets
Sur base du plan directeur, on calcule les besoins en composants.
C’est une procédure d’éclatement, niveau par niveau, chaque étape
reprenant les besoins nets du niveau supérieur… jusqu’à ce qu’on
atteigne le niveau le plus bas de la nomenclature, celui de la matière
première (cf. schéma suivant)
2/ Tenir compte des rebus éventuels et du besoin en pièces détachées.
3/ Regroupement des pièces communes à plusieurs produits.
4/ Prise en compte des délais.
c) Mise à jour de la planification
Périodiquement, il faut évaluer les besoins afin de prendre en compte tous
les changements de la demande (e.a. le carnet de commandes) et les traduire
au niveau des engagements.
Existent deux méthodes
1/ Eclatement complet
A chaque période, on prend l’ensemble des prévisions de vente sur
l’horizon et on en fait l’éclatement, sans tenir compte de l’éclatement fait
lors de la période précédente.
8.1. Introduction
Dans les système que nous venons d’examiner (gestion de stock et/ou évaluation des
besoins en composants de production) le choix est toujours possible entre deux
alternatives économiques, soit
Des quantités d’approvisionnement
Des périodicités de commande
Il apparaît clairement qu’existe une certaine quantité ou une certaine périodicité
qui permettra de réduire les coûts de gestion des stocks et de passation de
commandes ; voilà l’objet de notre recherche !!
1) Dans un premier temps, lister tous les coûts liés à la gestion des
approvisionnements d’un article et à son stockage.
Exemple
Coût de passation de commande
Coût de gestion des stocks y compris l’intérêt du capital immobilisé, les
coûts de possession et de gestion proprement dit ;
Coût transport & assurance ;
Coût d’achat proprement dit (y compris éventuelles ristournes ou remises
liées à la taille de commande)
Application
A = 50.000-
Q = 700-
C = € 10,00-
P = € 5,00-
S = 20 %
On tire :
A 50.000
1) Nombre de commandes / an : = 700 = 71+
Q
A
Q x C = 71 x € 10,00- = € 710,00-
2) Coût total de passation de Cde :
3) Valeur d’une commande : Q x P = 700 x € 5,00- = € 3.500,00-
QxP € 3.500,00
4) Valeur moyenne du stock : = = € 1.750,00-
2 2
QxP
2 x s = € 1.750,00- x 20 % = € 350,00-
5) Coût de possession du stock :
6) Total des frais (T) = coût de passation Cde + coût possession
€ 710,00 + € 350,00- = € 1.060,00-
2 AC 2 x 50.000 x 10 1.000.000
7) Q = √ = √ = √ = 1.000- pièces
Ps 5 x 0,20 1
Remarque générale
Les hypothèses, dans cette formule, sont très simplifiées ; cela rend le modèle peu
réaliste, donc applicable dans un nombre limité de cas réels :
Un seul article
Consommation de cet article assez constante et connue avec précision
N = le nombre de commandes
C = coût de passation d’une commande
P = prix unitaire d’un article
A = quantités consommées en un an
Le coût annuel de passation = T=CxN
Nombre de commandes : N = 71
Coût/an de passation de commandes : T = C x N = € 10,00 x 71 = € 710,00-
AxP 50.000 x € 5,00
Valeur d’une commande : N = = € 3.521,13-
71
Valeur moyenne du stock
A x P 3.521,13
(excepté stock sécurité) : 2 N = = € 1.760,57-
2
AxPxs
Coût de possession : 2 N = 1.760,57 x 0,20 = € 352,11-
AxPxs
Coût total = (C x N) + ( 2 N ) = € 710,00 + € 3.521,13 = € 4.231,13-
APs 50.000 x 5 x 0,20
N=√ =√ = √ 2.500- = 50 commandes
2C 2 x 10,00
La meilleure solution dans cette éventualité sera de gérer l’ensemble des références
groupées par un système à recomplètement périodique dont la périodicité sera
identique pour toutes les références du groupe.
Deux grands types de ristournes peuvent être accordées par les fournisseurs :
Ristournes annuelles exprimées en %age sur le chiffre d’affaires annuel
passé avec le fournisseur ;
Ristournes fonctions de la taille unitaire des commandes passées.
Dans le second type de ristournes, il faut que l’acheteur étudie l’utilité de modifier
la taille de la quantité économique préétablie, et ce en raison de la ristourne
proposée. Les conséquences à valoriser seront les suivantes :
La remise entraîne une économie sur la valeur unitaire de l’article ;
Le nombre de commandes annuelles sera moins important, car le volume de
chaque commande est plus important ;
Le nombre d’unités stockées sera en moyenne plus élevé sur l’année.
Il se peut aussi que des éléments anormaux viennent influencer les méthodes de
réapprovisionnement. Citons :
La capacité insuffisante des locaux ;
Les moyens financiers insuffisants.
9.1. Objectif
Dans l’étude que nous venons de mener sur la gestion des stocks, nous avons
considéré que les différentes variables (A – C – s) entrant dans cette gestion étaient
connues avec certitude OU au moins prévisibles.
Dans la pratique, il en va différemment ; le comportement de ces variables est lié à
bon nombre d’incertitudes ou d’aléas, lesquels justifient la constitution d’un stock
de sécurité.
1) La consommation
En pratique, la prévision de consommation d’un article n’est pas toujours
possible de façon fiable.
En effet – et cela est surtout vrai pour les stocks matières ou autres
approvisionnements – la consommation des ateliers peut varier fortement en
fonction des aléas de production, dont, par exemple :
Pannes ;
Augmentation de production à court terme, afin de satisfaire la demande
finale ;
Non-conformité « matière » …
La dispersion de cette consommation réelle autour de son niveau moyen peut
donc être importante.
3) La quantité
Le nombre de pièces reçues est souvent inférieur au nombre de pièces
commandées (dommages pendant le transport ou lors de la livraison, pièces
refusées ou rebutées,…).
D’autre part, il peut arriver que des pièces ou articles soient endommagés lors de
manutentions internes.
Le niveau réel du stock disponible peut donc, ainsi, diminuer accidentellement.
1) Définition
C’est la période de temps pendant laquelle le système de gestion de stock n’est
pas protégé contre d’éventuels aléas, donc qu’il faut connaître afin de définir, en
conséquence, le stock de sécurité.
Stock d’alerte (critique) → INTERVALLE → Stock de sécurité
SA = Dd + Ss
NR = D (t+d) + Ss
1) Préambule
Nous venons de voir que le gestionnaire de stock peut viser 2 objectifs dans la
détermination du stock de sécurité, soit :
Un taux de service : exprimé en pourcentage de la consommation. Les
méthodes de détermination seront du type statistique.
Un coût total de gestion minimum ; les méthodes se baseront sur des
raisonnements économiques.
Une deuxième préoccupation va intervenir dans le choix de la méthode ; il faut
savoir si le système est soumis à un ou plusieurs aléas.
Si un seul aléa : on peut utiliser les méthodes statistiques connues :
Si plusieurs aléas : il faut pratiquer par méthodes de simulation.
Comment déterminer le stock de sécurité (Ss) dans le cas d’un seul aléa, si
l’objectif est de minimiser le coût total de gestion du stock ??
Il s’agit donc de déterminer le coût variable total (CVT)
Données
D = Consommation / an de l’article
L = Coût de passation de commande unitaire
C = Valeur / unité de l’article en stock
H = Taux de détention de l’article en stock (en %)
Q = Quantité par commande
Ss = Stock de sécurité
On tire
D
Q = Nombre de commandes / an
D
Q L = Coût de passation de commande /an
Q
2 CH = Coût annuel de stockage (stock cyclique)
Solution
Pour calculer l’optimum c à d la quantité économique (Q) et le Ss
économique, il faut dériver cette expression partiellement par rapport à Q et
par rapport à Ss.
A l’optimum, Q et Ss sont les inconnues d’un système à 2 équations et 2
inconnues.
D Q
N.B. : Q L + 2 CH = quantité optimum d’approvisionnement
Quels peuvent être les principaux critères de choix entre les 2 grands systèmes que
nous avons étudiés.
1) Nature du système de suivi des stocks
Le système à point de commande ne peut fonctionner qu’avec un suivi de
stock en temps réel ou inventaire permanent.
Si celui-ci n’existe pas, le choix du système à point de commande va obliger le
gestionnaire à gonfler démesurément le Ss.
2) Le coût de stockage comparé dans les 2 systèmes.
Pour une même référence, et tenant compte d’un même taux de service, le
système à recomplètement périodique nécessite un Ss plus important. En
effet :
Avec le système à point de commande, le Ss dépend de la distribution
de la demande pendant un intervalle de protection (d).
Avec le système à recomplètement périodique, le Ss doit couvrir la
demande pendant un intervalle de protection (d + t), donc plus long
3) Certaines situations particulières - Telles que :
Décision de grouper l’approvisionnement de certaines références
(choix du système à recomplètement périodique ;
Volonté de passer des commandes par quantités constantes (seuils de
rabais) ; dans ce cas, il est préférable de choisir le système à point de
commande.
4) Mode d’approvisionnement des fournisseurs - Par exemple :
Si les références approvisionnées sont disponibles sur stock chez le
fournisseur, il n’y a pas de contrainte de périodicité.
Si l’objet est une fabrication spécifique et que le fournisseur a un
programme de production périodique (exemple : ordonnancement
10.3. Choix entre un système d’approvisionnement sur stock et un système par P.B.C.
Nous avons vu l’importance de l’analyse ABC quant au choix d’une des deux
méthodes de gestion des stocks.
11.1. Introduction
Structurelle ou conjoncturelle
Justifiée par la saturation du potentiel de production de l’entreprise ou par un
« savoir-faire » déterminé
Retenons différentes combinaisons courantes :
Le sous-traitant est un fournisseur d’un type un peu particulier, mais son choix
sera basé sur les critères habituels. Les plus importants :
Le respect des délais et le niveau de qualité exigé et respecté ;
Le prix : ce critère prendra de l’importance dans les industries qui se
consacrent surtout à des activités de montage de pièces fabriquées en
sous-traitance.
La réputation
L’assiette financière : surtout pour les gros contrats.
La détention de certaines certifications ou agrégations
1) Principe
12.1. Introduction
Des marchés à terme de biens et de matières premières sont organisés au sein des
grandes bourses de commerce.
Sur un marché normal de produits physiques, les transactions portent sur
des marchandises, avec livraison immédiate ou différée.
Par contre, sur les marchés à terme, les transactions ne portent pas sur des
marchandises, mais sur des contrats (des papiers). A l’arrivée du terme, 2
dénouements sont possibles :
- remplir les obligations du contrat (vendre + livrer et acheter) ;
- rachat ou vente d’un contrat pour la même échéance, opération qui va
permettre à l’opérateur de débourser ou d’encaisser la différence entre le
prix des 2 transactions.
Le but poursuivi par l’acheteur d’entreprise sera surtout de se protéger contre les
variations de prix. Sa contrepartie, l’arbitragiste en couverture d’actif sera un
spéculateur.
12.4. Exemple
Dans certains cas, l’acheteur disposera d’autres moyens pour contrôler à plus long
terme les risques de ces marchés. Par exemple :
Agir au niveau des sources d’approvisionnement et de chercher à les
diversifier.
Chercher à modifier la composition des produits finis et d’y introduire des
matières ou composants nouveaux ou interchangeables.
Envisager les possibilités de stabiliser un prix d’achat en passant des
marchés à moyen terme, à prix déterminé.