Rapport de Cartographie
Rapport de Cartographie
Rapport de Cartographie
PENCOO GEJ
Cartographie de la situation de
référence et mise en place d'une
base de données géographiques
pour le projet
USAID/COMFISH
Disclaimer: This report is made possible by the generous support of the American people
through the United States Agency for International Development (USAID). The contents are
the responsibility of the authors and do not necessarily reflect the views of USAID or the
United States Government. Cooperative Agreement No. 685-A-00-11-00059-00.
Project Contacts
USAID/COMFISH Project
Cité Djily Mbaye – Yoff, Villa N° 306, BP 26740, Dakar – Sénégal
Tel.: (221) 33 820 51 94 ; Fax: (221) 33 820 83 88
Email : [email protected]
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Sommaire
Acronymes et glossaire .........................................................................................................................iv
1. CONTEXTE................................................................................................................................... 1
2. METHODOLOGIE ........................................................................................................................ 2
2.1 Revue documentaire et collecte de données .................................................................................. 2
2.2 Cartographie ................................................................................................................................. 3
3. RESULTATS ET PRODUITS ....................................................................................................... 7
3.1 Carte administrative de la zone du projet ...................................................................................... 7
3.2 Carte de localisation des Conseils Locaux de Pêche Artisanale (CLPA) ...................................... 8
3.3 Répartition spatiale des espèces .................................................................................................... 9
3.4 Localisation des sites de pêche dans le delta du Saloum ............................................................... 9
3.5 Localisation des sites de débarquement ...................................................................................... 10
3.6 Occupation du sol ....................................................................................................................... 11
4. CONCLUSION ET PERSPECTIVES.......................................................................................... 14
5. RECOMMANDATION MAJEURES .......................................................................................... 15
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Acronymes et glossaire
iv
1. CONTEXTE
La pêche est l’un des principaux secteurs de l’économie sénégalaise dont les côtes sont très
poissonneuses. Elle contribue à la sécurité alimentaire des populations locales fortement
dépendantes de ses produits et en pleine croissance démographique. Le secteur halieutique
constitue une source importante de revenus et joue également un rôle déterminant dans la
résorption du chômage au Sénégal. Il emploie plus de 3 millions de personnes à plein temps ;
ce qui correspond à plus de 10% de la population active. La plupart de ces emplois sont
rattachés au sous-secteur de la pêche artisanale où l’accès aux ressources halieutiques est
souvent libre. Ce sous-secteur absorbe une grande partie des populations sans emploi du fait
de la baisse des activités agricoles et de la crise de l’emploi dans les villes (Diapol, CSAO,
REPAO 2007 1).
Conscient de cette situation, l’Etat tente d’initier et d’encourager des actions de préservation
des stocks à travers la réglementation, les études prospectives, l’organisation des acteurs, etc.
C’est dans ce contexte que le projet COMFISH (Collaborative Management for a Sustainable
Fisheries Future in Sénégal), appuyé par l’USAID, intervient dans des zones de pêche
prioritaires (Kayar, Petite cote, delta du Saloum et secondairement Casamance) pour
améliorer les connaissances, renforcer les capacités des acteurs et des structures
institutionnelles en vue d’aider à la mise en place des conditions durables de la pêche.
Le Centre de Suivi Ecologique (CSE) est partie prenante de ce projet pour la mise en œuvre
des activités prévues dans la première phase. Il s’agit de :
- faire une étude visuelle de la répartition des Conseils locaux de Pêche Artisanale
(CLPA) et des Comités Locaux de Pêche (CLP); une cartographie de ces cadres de
1
Diapol, CSAO, REPAO, 2007 : Analyse conjointe de la cohérence des politiques en matière de développement
dans le secteur des pêches dans les pays de la CSRP (Afrique de l’Ouest), 70p.
1
concertation est effectuée en prenant éventuellement en compte les dates de mise en
place, leur composition, leur structuration ;
- cartographier la ressource: il s’agira de localiser les aires critiques, les zones de ponte
(voir avec WWF), les zones de pêche, les habitats clé, les itinéraires de migration, les
zones de distribution des espèces sédentaires, les sites de débarquement, la localisation
des récifs (voir avec DPM), la localisation des AMP (préciser leur niveau de
fonctionnalité: plan de gestion, etc.) ;
2. METHODOLOGIE
- une cartographie ; et
Des experts du projet et des structures membres sont étroitement associés à toutes
les étapes de ce processus.
2
- Par la suite, les données collectées ont été évaluées et organisées en vue de leur
valorisation dans le processus.
- la bathymétrie,
- etc.…
2.2 Cartographie
L’information descriptive tirée de la revue documentaire et la série d’informations
cartographiques stockées, structurées et traitées à l’aide du logiciel de système d’information
géographique ArcGIS, constituent l’amorce d’un système d’information géographique (SIG)
pour le projet COMFISH. Ce SIG est la base de données à référence spatiale avec laquelle
s’effectuent les opérations nécessaires à la réalisation des produits cartographiques du projet.
Il incorpore aussi, au fur et à mesure qu’elles sont produites, les nouvelles informations à
référence spatiale et non spatiale, étant ainsi en constante évolution.
3
protégées, les voies de communication, le réseau hydrographique. Cette carte sera le
support principal de tous les autres produits.
- La cartographie de l’occupation des sols est tirée d’une combinaison des données de
base, des travaux de terrain et du traitement d’images. Grâce à une classification
supervisée effectuée sur les images Landsat de novembre 2009, une carte d’occupation
du sol est produite à l’échelle du 1/200 000.
- Le choix des images : Compte tenu des effets du couvert herbacé en saison des pluies
et des feux de brousse ou des aérosols en saison sèche, la meilleure période d’achat
des images a été autant que possible calée entre novembre et janvier.
- Rectification géométrique : Elle consiste à ramener une prise de vue spatiale à une
norme de coordonnées cartographiques. Dans le cas de cette étude nous sommes partis
d’images de références tirées de la base de données du CSE. Une attention particulière
a été apportée à la répartition des points de contrôle à travers l’image.
4
réseau routier, à l’hydrographie et à certaines localités remarquables. Les noms des
localités ont été pris sur les cartes topographiques et dans la base de données du CSE.
- Les travaux de terrain : La collecte des données s’est faite au niveau du couvert
végétal, des sites de débarquement et des sièges de CLPA, mais aussi de la toponymie.
Pour cette dernière, la dynamique de l’habitat a beaucoup évolué par rapport aux
anciennes cartes. Il a donc fallu acquérir des cartes numériques récentes pour mettre à
jour les données ou prendre certaines localités au GPS.
Pour ce qui est du couvert végétal, au fur et à mesure que l’équipe se déplaçait sur le
terrain, elle a pris au GPS des aires d’entraînements caractéristiques. Le parcours en
véhicule de centaines de kilomètres dans la zone, a permis de rencontrer et de
positionner des paysages représentatifs de la zone d’étude.
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Tableau 1: Différentes classes d'occupation du sol identifiées dans la zone d'étude
Savane arborée
Savane arboré à arbustive
Savane arbustive à arborée
Savane arbustive
Steppe arbustive
Mangrove
Végétation naturelle
Culture maraîchère et arboriculture
Culture maraîchère
Culture pluviale
Culture pluviale et arboriculture
Culture pluviale sous parc arboré
Plantation
Zones de culture
Tanne herbu
Vasière/Tanne
Dune vive
Plage sableuse
Zone inondable
Zones nues
Carrière
Habitat
Lotissement
Île
Complexe touristique
Salin
Zones artificialisées
Surface en eau
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- la Savane arbustive correspond à une formation herbeuse comportant une strate
graminéenne continue d’au moins 80cm de hauteur, ordinairement brûlée
annuellement, avec une strate ligneuse composée essentiellement d’arbustes
disséminés ;
- la Steppe arborée correspond à une formation herbeuse ouverte avec des graminées
vivaces largement espacées, n’atteignant généralement pas 80 cm, d es plantes
annuelles abondantes entre les vivaces, parfois mêlées de petits arbres, d’arbustes et
d’arbrisseaux ;
3. RESULTATS ET PRODUITS
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3.2 Carte de localisation des Conseils Locaux de Pêche Artisanale (CLPA)
Au total, il y’a dans la zone du projet 16 CLPA qui ont tous été cartographiés (figure 2). Pour
les besoins de la cartographie nous avons considéré la limite du CLPA comme étant celle de
l’entité administrative dont l’autorité fait office de président du CLPA. Nous constatons
cependant, quelques chevauchements entre CLPA notamment celle de Niodior, Bassoul et
Foundiougne, Gandiaye et Kaolack, Foundiougne et Fimela, Rufisque-Bargny et Yenn-
Dialao. Notons que ces différents chevauchements sont essentiellement du à certains villages
appartenant à un CLPA donné et se retrouvant spatialement dans un autre CLPA. Le CLPA
métier de Mbour est quant à lui inclus dans celui de Sindia.
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3.3 Répartition spatiale des espèces
Pour la répartition spatiale des espèces, nous nous sommes limités aux informations provenant
de la base de données du WWF étant entendu qu’au cours de la deuxième phase un accent
particulier sera apporté à cette thématique.
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Figure 4: Carte de localisation des sites de pêche au Delta du Saloum
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Figure 5: Carte de localisation des sites de débarquement
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Tableau 2: Statistiques des classes et catégories d'occupation du sol
Les formations végétales naturelles occupent près de15de 15de15 % de la superficie totale
avec une prédominance des savanes (9%), suivie de mangrove (5%), ensuite viennent les
formations steppiques qui occupent environ 2% de la zone.
Les zones de culture représentent presque la moitié (49%) de la superficie de la zone avec
une prédominance des cultures pluviales suivies des cultures maraîchères avec quelques
plantations.
Les zones en eau composées pour l’essentiel par le fleuve Saloum représentent environ 3%
de la zone cible.
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Les zones artificialisées qui témoignent de la forte anthropisation du milieu représentent un
peu plus de 23% de la zone.
Les zones dénudées qui sont plus ou moins stériles et dominées par le complexe vasière/tanne,
occupent environ 11% de la superficie totale de la zone.
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Figure 7 : Carte d’occupation du sol de la zone du projet
4. CONCLUSION ET PERSPECTIVES
La zone d’étude est assez hétérogène avec vingt quatre classes d’occupation/utilisation du sol
identifiées à partir des images satellitaires Landsat ETM+ de 2009 et des travaux de terrain.
La prépondérance du domaine agricole qui occupe 50% de la superficie totale montre une
forte anthropisation du milieu. Ce domaine comprend les zones de culture pluviale et les parcs
arborés plus éloignés du littoral mais également les zones de cultures maraîchères et les
vergers plus à proximité du littoral.
Les difficultés rencontrées au cours de cette étude se résument au délai d’exécution très court
et à l’inaccessibilité de certaines données pourtant disponibles au niveau de certains
partenaires du projet notamment le CRODT, la DPM, etc.
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5. RECOMMANDATION MAJEURES
Cette première phase a permis d’avoir une situation de référence et surtout des produits
permettant de faire une analyse visuelle de l’état de la zone en termes de répartition
géographique des CLPA, de la localisation des sites de débarquement et d’une partie des sites
de pêche, de la distribution géographique des espèces, des limites des zones de pêche, de
l’occupation du sol, etc.
- Identification des types de pêche pratiquée par autochtone et types de pêche pratiquée
par allochtone ;
Pour mener à bien ces activités nous invitons la direction du projet à nous faciliter d’avantage
l’accès à certaines données indispensables et qui sont détenues par ses partenaires clés que
sont la DPM et le CRODT.
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