Gmoepvsurimpositioncouvpetitelneufrenojan 20212 Web
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AVANT-PROPOS
Programme PACTE
Le Programme d’Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique a pour
objectif d’accompagner la montée en compétences des professionnels du bâtiment dans le
champ de l’efficacité énergétique dans le but d’améliorer la qualité dans la construction et
les travaux de rénovation.
Financé par les Pouvoirs publics, le programme PACTE s’attache depuis 2015 à favoriser
le développement de la connaissance, la mise à disposition de référentiels techniques et
d’outils pratiques modernes adaptés aux pratiques des professionnels et, à soutenir les
territoires dans toutes leurs initiatives dans ce champ.
Les actions menées s’inscrivent dans la continuité des travaux de modernisation des Règles
de l’art initiés dans le cadre du programme RAGE.
UNE COLLECTION
UNIQUE
PROG
RAPPORT
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■■ En neuf et rénovation,
Figure 1 – Principe
Système de fixation
en surimposition
Procédé
+
1
Modules
2 +
Domaine d’application Équipements
de ce guide électriques ci-dessous
= installation
photovoltaïque
3
4 NF C14-100
Guide pratique
UTE C15-712-1
Hors domaine 5 +
d’application de ce guide NF C15-100
(évoqué succinctement 8
pour grands principes 6 10
et renvoi aux textes
de référence) 9 } Courant continu (DC)
7 Courant alternatif (AC)
12/24/48 V DC
Figure 2 – Procédé
photovoltaïque mis en œuvre
en remplacement d’éléments
de couverture
Figure 3 – Procédé
photovoltaïque mis en œuvre
en surimposition
<<ASPECTS ÉLECTRIQUES
Normes NF EN 61215-1 (mars 2017) et NF EN 61215-2 (avril 2017) : Modules photovoltaïques
(PV) pour applications terrestres – Qualification de la conception et homologation – Partie 1 :
Exigences d’essai, Partie 1-1 : exigences particulières d’essai des modules photovoltaïques
(PV) au silicium cristallin, Partie 1-2 : exigences particulières d’essai des modules
photovoltaïques (PV) au tellure de cadmium (CdTe) à couches minces, Partie 1-3 : exigences
particulières d’essai des modules photovoltaïques (PV) au silicium amorphe à couches
minces, Partie 1-4 : exigences particulières d’essai des modules photovoltaïques (PV) au Cu(In,
GA)(S, Se)2 à couches minces et Partie 2 : Procédures d’essai
Normes NF EN 61730-1 (avril 2018) et 61730-2 (avril 2018) : Qualification pour la sûreté de
fonctionnement des modules photovoltaïques (PV) – Partie 1 : Exigences pour la construction
et Partie 2 : Exigences pour les essais
Norme NF C 15-100 : Installations électriques à basse tension
Norme NF C 15-400 : Installations électriques à basse tension – Guide pratique –
Raccordement des générateurs d’énergie électrique dans les installations alimentées par un
réseau public de distribution
Guide UTE C 15-712-1 : Installations électriques à basse tension – Guide pratique –
Installations photovoltaïques raccordées au réseau public de distribution
Guide UTE C 15-712-2 : Installations électriques à basse tension – Guide pratique –
Installations photovoltaïques autonomes non raccordées au réseau public de distribution avec
stockage par batterie
Norme expérimentale XP C 15-712-3 : Installations photovoltaïques avec dispositif de stockage
et raccordées à un réseau public de distribution
Norme NF EN C 18-510 : Opérations sur les ouvrages et installations électriques et dans un
environnement électrique – Prévention du risque électrique
Norme NF EN 62790 : Boîtes de jonction pour modules photovoltaïques – Exigences de sécurité
et essais (mai 2015) Indice de classement C57-190
Norme NF EN 50618 : Câbles électriques pour systèmes photovoltaïques (mars 2015) Indice de
classement C32-503
Norme IEC 62930 : Electric cables for photovoltaic systems with a voltage rating of 1,5 kV DC
Norme NF EN 62852 : Connecteurs pour applications en courant continu pour systèmes
photovoltaïques – Exigences de sécurité et essais (juin 2015) Indice de classement C57-352
Norme NF EN 62446-1 : Systèmes photovoltaïques (PV) – Exigences pour les essais, la
documentation et la maintenance – Partie 1 : systèmes connectés au réseau électrique –
Documentation, essais de mise en service et examen (janvier 2017) Indice de classement
C57-346-1
Normes CEI 62109-1 et NF EN 62109-2 : Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans
les systèmes photovoltaïques
<<ASPECTS BÂTIMENT
Décret n° 2010-1254 relatif à la prévention du risque sismique (NOR : DEVP0910497D) (texte
accessible sur www.legifrance.gouv.fr)
Décret n° 2010-1255 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français (NOR :
DEVP0823374D) (texte accessible sur www.legifrance.gouv.fr)
Arrêtés du 22 octobre 2010 et du 19 juillet 2011 relatifs à la classification et aux règles de
construction parasismiques applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal »
(NOR : DEVL1115254A) (Texte accessible sur www.legifrance.gouv.fr)
Arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation
NF EN 1991-1-4 : Eurocode 1 : actions sur les structures – Partie 1-4 : actions générales –
Actions du vent
DTU P 06-002 : Règles NV 65 modifiées définissant les effets de la neige et du vent sur les
constructions et annexes, février 2009
DTU 40.11 (P 32-201) : Couverture en ardoises
DTU 40.13 (P 32-202) : Couverture en ardoises en fibres-ciment
DTU 40.21 (P 31-202) : Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à
relief
DTU 40.211 (P 31-203) : Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat
DTU 40.22 (P 31-201) : Couverture en tuiles canal de terre cuite
DTU 40.23 (P 31-204) : Couverture en tuiles plates de terre cuite
DTU 40.24 (P 31-207) : Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal
DTU 40.241 (P 31-205): Couverture en tuiles planes en béton à glissement et à emboîtement
longitudinal
DTU 40.25 (P 31-206) : Couverture en tuiles plates en béton
DTU 40.29 P1-1 Travaux de bâtiment – Mise en œuvre des écrans souples de sous-toiture –
Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types
Règles professionnelles pour la pose à faible pente des tuiles de terre cuite à emboîtement ou
à glissement à relief, CTMNC / UNCP
NF B 52-001-1 : Règles d’utilisation du bois dans la construction – Classement visuel pour
l’emploi en structures des bois sciés français résineux et feuillus
Fascicule de documentation FD P 20-651 : Durabilité des éléments et ouvrages en bois
NF P 34-301 : Tôles et bandes en acier prélaquées ou revêtues d’un film organique contrecollé
ou colaminé destinées au bâtiment – Conditions techniques de livraison
NF P 24-351 : Menuiserie métallique – Fenêtres, façades rideaux, semi-rideaux, panneaux à
ossature métallique – Protection contre la corrosion et préservation des états de surface
EN 573-2 : Aluminium et alliages d’aluminium – Composition chimique et forme des produits
corroyés – Partie 2 : système de désignation fondé sur les symboles chimiques
<<AUTRES
Arrêté du 9 mai 2017 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations
implantées sur bâtiment utilisant l’énergie solaire photovoltaïque, d’une puissance crête
installée inférieure ou égale à 100 kilowatts telles que visées au 3° de l’article D. 314-15 du
code de l’énergie et situées en métropole continentale (NOR : DEVR1712972A) : https://www.
legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034631446&dateTexte=20170707
Arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations
utilisant l’énergie radiative du soleil telles que visées au 3o de l’article 2 du décret n°2000-1196
du 6 décembre 2000 (NOR : DEVR1106450A) (texte accessible sur www.legifrance.gouv.fr)
Avis Techniques du GS 21 et Appréciations Techniques d’Expérimentation :
http://evaluation.cstb.fr/fr/rechercher/produits-evalues/?evaluations=atec+appreciation&fami
lles=photovoltaique
DTA du GS 5.1 :
http://evaluation.cstb.fr/fr/rechercher/produits-evalues/?evaluations=atec&gs=5-1&tri=date
Cahier CSTB n°1614 : Cahier de prescriptions techniques communes aux capteurs solaires
plans à circulation de liquide faisant l’objet d’un Avis Technique
Cahier CSTB n°3803 : Procédés photovoltaïques sous Avis Technique mis en œuvre en toiture
Vérification simplifiée des charges climatiques en toiture
Cahier CSTB n°3812 : Définition des expositions atmosphériques extérieures admissibles pour
les couvertures métalliques en acier prélaqué ou aluminium prélaqué
Guide RAGE « Systèmes photovoltaïques par modules rigides en toitures inclinées – Guide de
conception, de mise en œuvre et de maintenance » – mars 2013
Fiche pratique de sécurité ED 137 publiée par l’INRS-OPPBTP « Pose et maintenance de
panneaux solaires thermiques et photovoltaïques » – 1ère édition – décembre 2010
Guide pratique métiers de l’OPPBTP : « Pose de panneaux photovoltaïques – Préparation d’un
chantier », avril 2011
Plaquette AQC – Le photovoltaïque raccordé au réseau dans le bâtiment – 2012
Plaquette AQC – Photovoltaïque en autoconsommation – Les points de vigilance pour tous
types de bâtiments – septembre 2017
Guide du programme PACTE : « Installations photovoltaïques en autoconsommation » – 2019
Guide de rédaction des descriptifs de travaux pour le développement du photovoltaïque dans
le bâtiment en France – GMPV-FFB – 2013
Guide : Le solutions d’autoconsommation de l’électricité photovoltaïque dans le bâtiment –
GMPV-FFB – 2013
Guide : Règles de bonne conduite pour le développement du photovoltaïque dans le bâtiment
en France – GMPV-FFB – 2013
<<SURIMPOSITION
Principe de réalisation d’une installation photovoltaïque à l’aide d’un procédé
installé sur un support et n’assurant ni la fonction de couverture, ni celle de
parement extérieur.
Les procédés dits en « intégré simplifié » au sens de l’ancien arrêté du 4 mars
2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité photovoltaïque (modules
photovoltaïques au-dessus du plan de toiture et au-dessus d’éléments de
sous-face) sont considérés comme surimposés au sens large.
Les procédés dits en « intégré simplifié » concernent des installations au-
dessus de grands éléments de couverture (plaques nervurées d’acier ou
d’aluminium par exemple). Le présent guide ne traite que des installations
au-dessus de petits éléments de couverture (tuiles et ardoises).
<<INTÉGRATION EN COUVERTURE
Principe de réalisation d’une installation photovoltaïque à l’aide d’un sys-
tème (procédé) où les modules photovoltaïques assurent la fonction de cou-
verture ou de parement extérieur.
<<MAÎTRE D’OUVRAGE
C’est le « client », personne physique ou morale, pour qui des travaux sont
exécutés. Il choisit le maître d’œuvre (parfois sur concours), s’entend avec
lui sur un avant-projet puis sur un projet et sur les solutions techniques pro-
posées et confie au maître d’œuvre la coordination et le suivi des travaux
dont il assure le paiement sur situation et mémoire en suivant un échéancier
convenu.
<<MAÎTRE D’ŒUVRE
Celui qui est chargé de la conception et des études, puis du suivi des travaux
et de la coordination pour le compte de son client (maître d’ouvrage).
<<CELLULE PHOTOVOLTAÏQUE
Elément photovoltaïque de base générant de l’électricité en courant continu
lorsqu’il est soumis au rayonnement solaire.
verrier en face avant et des polymères ou des produits verriers en face arrière.
Un cadre (généralement métallique) peut également être présent.
Parmi les modules non cadrés, on distingue :
■■ Le laminé photovoltaïque : il résulte le plus souvent de l’assemblage d’un
2
5 Film polymère
5
4
4 5
7
6
<<PUISSANCE CRÊTE
Donnée conventionnelle normative correspondant à la puissance (exprimée
en Wc) que peut délivrer le module, sous des conditions standards d’essais
(STC – Standard test conditions) à savoir un ensoleillement de 1000 W/m²,
une température de 25°C et tenant compte d’une répartition spectrale solaire
de référence.
<<CADRE DU MODULE
Élément périphérique, généralement métallique, non systématique, amélio-
rant la tenue mécanique et/ou l’étanchéité du module par rapport à son envi-
ronnement. Il assure la connexion mécanique ente le module et les éléments
de mise en œuvre.
<<INTERCALAIRE ENCAPSULANT
Couche translucide ayant pour fonction de coller et de séparer les compo-
sants verriers et/ou film polymère tout en encapsulant (c’est-à-dire en isolant
électriquement) des cellules photovoltaïques.
<<CHAÎNE PHOTOVOLTAÏQUE
Circuit constitué par des modules photovoltaïques connectés en série (géné-
ralement désigné par le terme « branche » ou « string »).
<<PROCÉDÉ PHOTOVOLTAÏQUE
Ensemble composé d’un ou de plusieurs modules photovoltaïques et de leur
système de montage : modules, profilés de fixation, pattes ou crochets, brides,
fixations et accessoires, voir § 6.2. Le terme « procédé photovoltaïque » est
notamment utilisé dans les Avis Techniques et donc, nécessairement lié à un
domaine d’emploi.
<<INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE
Ensemble constitué du procédé photovoltaïque ainsi que de tous les équipe-
ments mécaniques et électriques nécessaires au bon fonctionnement et à la
sécurité de l’unité de production d’énergie électrique.
<<LIAISON ÉQUIPOTENTIELLE
Liaison électrique mettant au même potentiel des masses et des éléments
conducteurs
<<MISE À LA TERRE
Réalisation d’une liaison électrique entre un point donné d’un réseau, d’une
installation ou d’un matériel et une partie de la terre en contact électrique
avec une prise de terre (partie conductrice, pouvant être incorporée dans le
sol ou dans un milieu conducteur particulier, par exemple, béton ou coke,
en contact électrique avec la terre), et dont le potentiel électrique n’est pas
nécessairement égal à zéro.
A B
C D
E
<<ÉTANCHÉITÉ DE LA COUVERTURE
L’étanchéité entre les ardoises est obtenue par le recouvrement des ardoises
les unes au-dessus des autres. La longueur de ce recouvrement est le para-
mètre essentiel qui doit être respecté. Elle est indiquée dans les DTU et
dépend du mode de pose, de l’exposition du bâtiment et de la pente de la
couverture.
Le pas de pose des liteaux dépend directement du recouvrement entre les
ardoises.
Figure 8 – Recouvrement 1
des ardoises
1
2
1
2 3
3 Recouvre
Recouvrement
Au niveau des points singuliers, l’étanchéité est obtenue grâce à des bandes
métalliques. Le recouvrement des ardoises sur les bandes métalliques est
généralement au moins égal au recouvrement entre les ardoises.
• tuiles grand moule : nombre de tuiles inférieur ou égal à 15 tuiles par m²,
• tuiles petit moule : plus de 15 tuiles par m².
■■ leurs matériaux et leurs formes :
(G = 0).
■■ Classe G1 : petit élément de couverture à faible galbe (0 < G ≤ 0,23).
Avec : G = H / DG
Figure 9 – Définition 11 1
du classement G L =L2/3
L = 2/3 longueur longueur
= 2/3 longueur DG
DG DG
H H
NOTA
Dans le langage courant, on rencontre également le terme de « tuile mécanique ». Ce terme
désigne les tuiles à emboîtement quelle que soit leur matière et quelle que soit leur relief ;
parmi celles-ci, figurent les « tuiles romanes » qui désignent des tuiles à emboîtement
(plutôt de terre cuite) à relief, de galbe G2 à G3. Il ne s’agit pas des tuiles canal.
Figure 10 – Exemple
d’étanchéité sur deux types
de tuile de terre cuite
1 1
2
1 Dispositif d’emboîtement
2 longitudinal surélevé par
rapport au plan d’écoulement
2 Zone d’écoulement
des eaux de pluie
• Tuiles en béton
Dans les cas des tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal,
l’étanchéité est réalisée par 2 principes différents : un dispositif d’emboîte-
ment latéral situé hors de la zone d’écoulement de l’eau et un recouvrement
(variable) du rang amont sur le rang aval.
Figure 11 – Etanchéité tuile Recouvrement
en béton (variable) des tuiles
2
1 2
2
3
2 5
4
2
■■ Tuiles plates
L’étanchéité est assurée par le recouvrement entre les tuiles, suivant un prin-
cipe similaire à l’étanchéité des couvertures en ardoises.
Figure 14 – Etanchéité tuile
1 R = Recouvrement
plate partie supérieure qui
ne reçoit jamais d’eau
2 FP = Faux-Pureau
partie cachée par le
pureau du rang supérieur
3 P = Pureau
partie visible sur le
toit entièrement mouillé
1
3
■■ Tuiles canal
L’étanchéité est assurée par la forme des tuiles (tuiles de couvert et tuiles de
courant) et par le recouvrement d’un rang de tuile sur l’autre.
Recouvrement
■■ en bardeaux de bois,
■■ en lauzes.
tionnelle »,
■■ suivant le DTU 31.3 « Charpentes en bois assemblées par connecteurs mé-
Panne
Ferme
Fermette
La transmission des efforts vers les murs est différente dans les
deux conceptions. Il en résulte que les charpentes traditionnelles
disposent de chevrons de section plus importante dans lesquelles
il peut être envisagé de fixer des vis.
Dans une charpente industrielle à fermettes, la section des arbalé-
triers est plus faible. Pour pouvoir s’y fixer, un renforcement de la
charpente conformément aux calculs est à réaliser.
Quel que soit le type de charpente, une vérification de son dimen-
sionnement est à réaliser dans le cadre d’une installation photo-
voltaïque, voir § 8.2.
Se reporter à la fiche AQC n°C4 – Déformations des fermettes
industrielles.
6.1 Généralités
En captant le rayonnement solaire, les cellules photovoltaïques constitutives
des modules photovoltaïques génèrent un courant électrique continu (DC)
(cf. « Nota » ci-dessous). Un onduleur permet ensuite de transformer ce cou-
rant continu (DC) en courant alternatif (AC) à destination d’une installation
autonome (autoconsommation de l’électricité) ou du réseau public de distri-
bution (injection de l’électricité).
NOTA
L’effet photovoltaïque est un effet photoélectrique interne qui s’opère au cœur des cellules
constitutives du module photovoltaïque. Il s’agit d’un phénomène propre aux matériaux dits
« semi-conducteurs », dont le plus connu est le silicium. En frappant ces matériaux, les
« grains de lumière » (photons) du rayonnement solaire sont absorbés et transfèrent leur
énergie aux électrons du matériau. Ainsi excités, ces derniers se mettent en mouvement et
peuvent être collectés par des fils électriques créant ainsi un courant électrique continu.
Photovoltaïque = « Photo » (dérivé du mot grec désignant la lumière) + « volt » (relatif à
l’unité de tension électrique).
Ainsi, tant que les modules restent exposés à la lumière, ils conti-
nuent de produire et doivent par conséquent toujours être consi-
dérés sous tension même si le circuit est accidentellement ouvert
(risque d’arcs électriques) et même en cas de déconnexion par les
dispositifs appropriés de la partie courant alternatif.
Les pattes sont souvent de type crochet de façon à passer entre deux tuiles
ou ardoises dans le sens de la pente avant de remonter perpendiculairement
au-dessus de la couverture.
Elles sont à leur base, fixées à la charpente, c’est-à-dire aux chevrons.
Figure 19 – Exemples
de crochets avec les types
de tuiles associées : tuile
à relief et tuile plate
Pour les ardoises, ces crochets peuvent être associés à des accessoires métal-
liques (plaques, alèse) qui complètent le raccordement.
Il existe également des pattes pénétrant la couverture à la verticale comme
décrit dans le cahier du CSTB N°1614 ou perpendiculairement à pente de toi-
ture. Ces pattes sont donc droites et doivent être associées à des accessoires
équipés de douilles (plaque, alèse) au travers de laquelle la patte trouve son
passage (voir figure 20).
L’ Appréciation Technique d’Expérimentation ou l’Avis Technique peuvent vali-
der ce type de pénétration notamment sur l’aspect étanchéité.
Figure 20 – Principe
Collerette
de traversée de toiture étanche
≥ 30 mm
≥ 70 mm
Plaque ou tuile
spécifique pour
pénétration
ponctuelle
■■ Profilés de fixation
Au sommet des pattes, viennent se fixer des profilés ou rails métalliques
destinés à supporter les modules. Ils peuvent être munis de butées destinées
à empêcher les modules de glisser vers le bas de la toiture. Deux profilés per-
pendiculaires entre eux peuvent former un cadre. Les modules sont rattachés
aux profilés ou insérés à la manière d’une verrière, avec pareclose.
1
3
■■Brides
Des brides ou étriers, simples ou doubles, adaptés aux profilés ou aux rails,
sont généralement utilisés. Un ensemble vis / écrou prisonnier permet le ser-
rage. Des parcloses ou des systèmes d’emboîtement de cadres peuvent aussi
être utilisés pour maintenir les modules photovoltaïques sur les profilés.
Figure 22 – Brides
ou étriers avec vis et écrou
pour le maintien des modules
photovoltaïques aux rails
■■ Modules photovoltaïques
<<ENSOLEILLEMENT
L’étude du gisement solaire du site d’implantation est un des paramètres
nécessaires pour l’estimation de la production électrique attendue.
Le site http://re.jrc.ec.europa.eu/ fournit les cartes de potentiel de production
électrique annuel moyen (partout en Europe), avec pour chaque emplace-
ment, une carte de potentiel d’ensoleillement sur un plan horizontal et une
autre pour une inclinaison optimale.
<<MASQUES
Pour des questions de rendement de fonctionnement et de production, il
est nécessaire d’évaluer les masques (ombrages portés risquant de réduire
l’éclairement ponctuel et/ou total de l’installation) que l’environnement peut
ou pourrait ultérieurement occasionner. Les ombrages (proches, tels que che-
minées, arbres, autre(s) bâtiment(s) mais également lointains tels que mon-
tagne, ...) sur une partie de l’installation photovoltaïque, même petits et/ou
éphémères, sont préjudiciables à la production d’électricité et doivent à ce
titre être évités ou connus pour une prise en compte efficace sur l’installation
photovoltaïque.
Figure 23 – Exemples
de masques proches
Est
Ouest
Date :
Hauteur du soleil : x°
Azimut du soleil : x°
Sud
<<ZONES CLIMATIQUES
La neige et le vent induisent des efforts mécaniques, respectivement de pres-
sion et de dépression, auxquels les procédés photovoltaïques doivent résis-
ter pour éviter toute rupture ou chute.
A la date de publication de ce guide, les évaluations collégiales citées au
§ 1 s’appuient sur les zones de neige et les zones et sites de vent définis
dans les règles NV65 modifiées (carte de France des zones de neige et vent :
cf. annexes 1 et 2 du présent document). Il est à noter que les zones de vent
définies dans les règles NV65 sont identiques à celles définies dans la norme
NF EN 1991-1-4, ses amendements et annexes nationales.
<<ZONE DE SISMICITÉ
En tant qu’éléments non structuraux sans fonction de clos et de couvert, les
procédés photovoltaïques en surimposition couverture ne sont pas visés par
la réglementation sismique.
95 %
65 % 50 %
O
70 %
E
65%
S
plein sud et que son inclinaison est optimale (zone très rouge sur le disque
solaire ci-dessus).
■■ Lorsque le ratio est inférieur à 75 %, l’installation est estimée « insuffisam-
NO NE
240 120 1
105 0,9
255
0,8
Ouest Est
0,7
285 75
0,6
300 60
0,5
SO SE Ratio de performance
330 30
Colle
Orientation du module 345 15
Sud
Inclinaison du module
fermettes, ...),
■■ Entraxe entre les différents éléments de charpente primaires (chevrons) et
geur),
■■ Hauteur au faîtage,
Certains procédés peuvent générer des charges non identiques sur les che-
vrons. Il convient de s’informer auprès du fabricant du procédé photovol-
taïque des descentes de charge et vérifier que le dimensionnement de la
charpente permet de s’y opposer.
8.1 Électrique
Ce guide n’a pas vocation à détailler le dimensionnement électrique qui doit
être réalisé selon les dispositions des guides pratiques UTE C 15-712.
Une attention particulière doit notamment être apportée aux points suivants :
■■ Choix des modules (puissance, conformité normative, ...),
■■ Tous les éléments de sécurité requis (AC et DC) et adaptés aux spécificités
de l’installation,
■■ Un mauvais dimensionnement des onduleurs peut grever le productible.
fabricant,
■■ Détermination et prévision des types et des longueurs de câble à prévoir,
8.2 Bâtiment
Dans le cas de bâtiment neuf, il conviendra de concevoir le bâtiment et la
toiture pour répondre aux différents points spécifiés au § 8.3 et ci-dessous.
Dans le cas d’un bâtiment existant, si, à la suite de la reconnaissance décrite
au § 7.3.2, il s’avère nécessaire de faire renforcer la charpente, le maitre
d’ouvrage prendra des dispositions à cet égard.
Les renforcements doivent être justifiés par les calculs d’un bureau d’études
spécialisé dans la charpente bois. Il conviendra d’apporter les modifications
précisées ci-après avant toute implantation d’installation photovoltaïque en
faisant appel à une entreprise disposant en propre de compétences dans la
réalisation de ces travaux structurels (pouvant de fait être distincte de(des)
l’entreprise(s) de mise en œuvre de l’installation photovoltaïque). Pour la
tique,
■■ la détermination de la déformation maximale admissible pour que l’étan-
sible,
■■ le dimensionnement de la résistance à l’arrachement des vis de fixation
des pattes,
■■ les phénomènes de dilatation et de glissement des profilés et des modules
photovoltaïques.
Ces données cachées sont du ressort du fabricant qu’il traduit en termes de
préconisations et de domaine d’emploi. Il est donc crucial de respecter rigou-
reusement ces préconisations.
A ce propos, les évaluations techniques collégiales mentionnées au § 1 défi-
nissent un domaine d’emploi précis et des préconisations détaillées.
complètes.
Pour rappel, le fabricant est tenu de rédiger impérativement les documents
* Voir note d’information accompagnant son procédé photovoltaïque (notice de pose, documentation
Procédés photovoltaïques technique, recommandations d’entretien, …) en français, comme stipulé
sous Avis Technique mis en dans l’article 2 de la loi n°94-665 du 4 août 1994.
oeuvre en toiture – Vérification
simplifiée des charges ■■ De s’informer auprès des fabricants des possibilités de formation aux pres-
climatiques en toiture – criptions de mise en œuvre de leur propre procédé.
Cahier 3803, disponible
sur le site www.ccfat.fr
9.1 Généralités
Le présent paragraphe n’a pas vocation à détailler l’ensemble des démarches
administratives associées aux projets d’installations photovoltaïques – qui
ne concerne pas toutes les entreprises de bâtiment, diffère parfois d’un projet
à un autre ou d’un gestionnaire de réseau à l’autre et peut être modifié dans
le temps.
Celles-ci sont décrites ci-après dans leurs grandes lignes. Une bonne
connaissance et un suivi des démarches administratives par les différentes
parties prenantes peuvent avoir une importance cruciale dans le cadre de la
réalisation d’un projet d’installation photovoltaïque. Le producteur (généra-
lement le maître d’ouvrage) peut mandater un tiers pour la réalisation de ces
démarches qui nécessitent un suivi administratif (généralement l’installateur
est mandaté).
Le site internet « http://www.photovoltaique.info » propose par ailleurs des
guides complets des démarches administratives, comprenant des tableaux
de synthèse des tâches successives à effectuer.
Il est nécessaire de prendre en considération l’ensemble des délais qui
peuvent jalonner la mise en œuvre d’une installation photovoltaïque. Les
démarches les plus longues sont généralement celles liées au raccordement
de l’installation au réseau public de distribution.
Au cours de l’élaboration du projet, plusieurs types de démarches sont à
distinguer.
au patrimoine,
■■ La présence proche des lignes aériennes et aéroports (risque d’éblouisse-
ment),
■■ La proximité avec des sites sensibles (sites industriels, sites naturels, zones
inondables, ...),
■■ De nombreuses zones d’exclusions de systèmes photovoltaïques peuvent
être souscrite.
■■ Lors de l’exploitation, l’assurance « dommage aux biens » peut être sous-
niques et contractuelles),
■■ qu’il possède bien la qualification professionnelle correspondant au type
Ce paragraphe n’est pas destiné à décrire tous les aspects assurantiels rela-
tifs à une installation photovoltaïque.
Il est uniquement dédié à rappeler les grands principes qu’une entreprise
du bâtiment doit avoir en tête en termes d’assurance lors des différentes
étapes d’une installation photovoltaïque, c’est-à-dire de l’achat à la réception
de chantier.
ANALYSE DE LA C2P
Non examinées
ou non acceptées Mises en Réservé ou
Acceptées par la C2P En liste verte par la C2P observatio défavorable
Normes Recommandations Règles professionnelles ATec ATex Pass’innovation Familles Pass’innovation Autres
Règles pro d’ATec et DTA ATex
et NF DTU professionnelles RAGE acceptées par la C2P et DTA favorable vert orange - rouge (ETN…)
■■ Risques de chute
L’emploi de dispositifs de sécurité (protections collectives, harnais, ceintures,
équipements, dispositifs d’arrêt…) est obligatoire afin de répondre aux exi-
gences en matière de prévention des accidents, notamment pour le travail
en hauteur.
Lors de la pose, de l’entretien, de la maintenance préventive ou curative, il
est notamment nécessaire de mettre en place des dispositifs pour empêcher
les chutes depuis la toiture selon la réglementation en vigueur (par exemple,
un harnais de sécurité relié à une ligne de vie fixée à la charpente et un filet en
sous-face) ainsi que des dispositifs permettant la circulation des personnes
sans appui direct sur les modules (nacelle, échelle de couvreur, ...).
Les points d’ancrage des lignes de vie ne peuvent en aucun cas être position-
nés sur le procédé photovoltaïque.
■■ Matériel
D’un point de vue électrique, au voisinage des pièces nues sous tension,
l’installateur doit impérativement être habilité (selon la NF C 18-510 qui pré-
voit notamment des habilitations spécifiques au photovoltaïque telles que BP
ou BR mention photovoltaïque) et porter les équipements de protection indi-
viduelle adaptés. Il convient également de garder à l’esprit que les modules
photovoltaïques sont sous tension dès qu’ils sont exposés au rayonnement
lumineux et ceci sans possibilité d’arrêt. La tension en sortie d’une chaîne de
modules reliés en série peut rapidement devenir dangereuse (risque d’arc
électrique et de brûlures graves, électrisation voire électrocution), il est donc
important de prendre en compte cette spécificité et de porter une attention
particulière à la mise en sécurité électrique de toute intervention menée sur
de tels procédés.
lance »,
■■ Guide ADEME – SER sur la « Maîtrise des risques liés aux installations
photovoltaïques »,
■■ Guide du programme PACTE : « Installations photovoltaïques en auto-
consommation ».
Du point de vue des caractéristiques du bâtiment, il convient de vérifier sur le
bâtiment existant la possibilité de faire cheminer les câbles de façon à assu-
rer aux occupants des locaux la mise hors de portée effective des câbles DC
même en cas de sinistre. Le circuit DC peut être situé à l’extérieur ou à l’inté
rieur, tout comme l’onduleur. Lorsque les gaines (passages de câbles) DC
passent à l’intérieur des locaux normalement occupés, il est nécessaire de
pouvoir mettre en œuvre un Cheminement Technique Protégé (CTP) coupe-
feu EI30.
Des préconisations particulières peuvent être exigées en cas de mise en
œuvre d’une installation PV sur un établissement recevant du public (ERP)
dont le permis de construire est instruit par le service départemental d’incen-
die et de secours (SDIS) du secteur. Les SDIS formulent une liste de prescrip-
tions dont certaines peuvent concerner l’installation PV en projet.
Il est conseillé de suivre cette liste quel que soit l’établissement.
Production
Local photovoltaïque
technique
Onduleur
AGCP Coupure
production photovoltaïque
Coffret de
branchement
Coffret PV Coffret PV
Côté Continu Côté Alternatif
Onduleur Onduleur
Onduleur
Bon câblage
■■ Les connecteurs ne doivent pas être débrochables sans outils. Ils sont à dif-
férencier d’un simple enfichage pouvant être source d’arc électrique. Dans
le cas contraire, les vibrations pourraient les déconnecter et par la suite
provoquer un arc électrique occasionnant un départ de feu. Ils doivent par
ailleurs présenter un indice de protection minimal IP 65,
■■ Le raccordement entre connecteurs ne doit être réalisé qu’entre connec-
teurs de même fabricant, même type et même marque,
■■ Les rayons de courbure des câbles, préconisés par les fabricants, doivent
être respectés,
■■ La mise à la terre ne peut se faire par contact entre cadres des modules,
rails métalliques ou bacs métalliques. Les parties métalliques doivent être
reliées électriquement par des câbles de mise à la terre,
■■ Les cadres ne doivent subir aucune transformation telle que perçage (la
conformité des modules aux normes électriques serait perdue). Les cadres
doivent disposer des préperçages nécessaires.
■■ Bâtiments d’habitation,
Il est important de rappeler ici que ce document n’a pas pour objectif de
décrire la mise en œuvre du procédé photovoltaïque en lui-même, celle-ci
étant intrinsèque à chaque procédé.
Ainsi, les paragraphes suivants ne mentionnent que des principes non exhaus-
tifs de réalisation de la fixation de l’installation photovoltaïque au-dessus de
la couverture et de l’étanchéité en traversée de toiture, ceux-ci devant cepen-
dant a priori être décrits dans les notices de montage des fabricants complé-
tées des Avis Techniques ou Appréciations Techniques d’Expérimentation.
12.1 Généralités
Lors des différentes étapes, il est impératif de ne pas marcher sur les modules
(même en bordure de ceux-ci), ce pour des questions avant tout de sécurité
mais également pour les dommages, non nécessairement visibles à l’œil nu,
que cela occasionnerait, telles que des microfissures des cellules photovol-
taïques, préjudiciables à la production électrique.
Pour des raisons de sécurité ainsi que d’assurance, il convient par ailleurs
de ne jamais percer un cadre de module photovoltaïque. Les conformités
de ce dernier aux normes NF EN 61215 et NF EN 61730 ne seraient en effet
plus valables. Les modules doivent avoir été conçus avec les perçages néces-
saires aux connexions de mise à la terre. Dans le cas contraire, il convient de
recourir à des dispositions de mise à la terre spécifiques ne nécessitant pas
de perçage.
déballage.
un chapitre sur ses consignes de montage par les grands ou par les petits
côtés, le positionnement des brides, etc… ;
■■ ses dimensions ;
12.5 Calepinage
La phase de définition de la surface sur laquelle l’installation est à implanter
est importante.
A noter que dans le cas d’une couverture existante, si des éléments de cou-
vertures destinées à assurer la ventilation de la couverture (ex : tuiles cha-
tières) sont présents, ceux-ci doivent être conservés avec précaution afin
d’être installés sous ou au pourtour de l’installation photovoltaïque.
Câble
Descente de
câbles vers
le local
onduleur
Bande
adhésive
Lé d’écran
inférieur
Dans le cas où le passage entre deux lés ne peut être envisagé pour conser-
ver l’étanchéité à l’air du bâtiment, des entailles doivent être réalisées dans
l’écran, conformément au DTU 40.29, de manière à créer des passages de
diamètre inférieur à celui des câbles. Après le passage des câbles, une bande
adhésive (compatible avec l’écran de sous-toiture considéré) doit être posée
autour des entailles.
Les câbles sont positionnés de manière à conserver leur intégrité dans le
temps.
Ils sont fixés solidement pour éviter tout mouvement entrainant une dégra-
dation des gaines et des déconnexions dans le temps. Notamment, le rayon
de courbure du câble est respecté pour éviter d’introduire de contrainte
mécanique dans les conducteurs. Il convient d’éviter tout risque de blessure
du câble (pincement du câble entre rail et modules, par exemple).
Les câbles et connecteurs doivent être maintenus de telle façon à ce
qu’aucune traction ne soit exercée au niveau des connecteurs, ce qui indui-
rait des contraintes (sous l’effet du poids notamment) non prévues dans les
câbles et/ou les soumettrait à des effets d’oscillation. Le contact électrique
pourrait ainsi ne pas être maintenu au cours du temps. Il en résulterait des
possibilités d’arcs électriques sources d’incendie.
Les câbles et connecteurs ne doivent pas reposer dans les zones de circu-
lation principale de l’eau de pluie (zone plate ou fond d’onde des tuiles par
exemple).
Figure 33 – Câbles
non soutenus et mal
positionnés
Bande adhésive
compatible
avec l’écran de
sous-toiture
Chevron
Écrou
La liaison équipotentielle des masses doit être conçue de sorte à être main-
tenue, même en cas de maintenance, de réparation ou de changement de
module photovoltaïque. En conséquence, il est conseillé de réaliser cette liai-
son en récupérant l’ensemble des masses métalliques « en peigne », c’est-
à-dire, grâce à une liaison en parallèle de chaque élément (et non pas une
liaison en série).
Figure 36 – 2
Exemples de liaison
équipotentielle
« en peigne » OUI NON
1
OUI
3
OUI (1)
12.8.1 Généralités
La réussite d’une installation photovoltaïque de qualité et durable repose en
très grande partie sur la qualité de la mise en œuvre et tout particulièrement
aux points de traversée de la couverture.
Il convient en premier lieu de respecter les prescriptions de mise en œuvre
(pente, longueur de rampant, ...) précisées dans les DTU relatifs aux éléments
de couverture (séries 40.1 et 40.2).
Aux interactions entre l’installation photovoltaïque et les éléments de cou-
verture, certains procédés photovoltaïques mis à disposition par les indus-
triels ne comprennent pas nécessairement tous les constituants nécessaires
à la mise en œuvre (ex : bois de couverture, pattes de fixation, vis, ...). Les
Avis Techniques ou Appréciations Techniques d’Expérimentation préconisent
généralement des composants. Lorsque ce n’est pas le cas, le choix des
matériaux complémentaires au kit fourni par le fabricant doit être réalisé
consciencieusement en fonction notamment de l’exposition de l’installation
12.8.2 Matériaux
<<NATURE DES MATÉRIAUX
L’exposition de la toiture d’implantation du procédé photovoltaïque vis-à-vis
de l’ambiance intérieure (ex : forte humidité, émanation de gaz) et de l’atmos-
phère extérieure (ex : rurale, pollution industrielle ou urbaine, marine) doit
impérativement guider l’entreprise du bâtiment à choisir, pour les éléments
de fixation, des matériaux et revêtements de protection associés appropriés,
sans quoi la durabilité ne pourrait être au rendez-vous (corrosion, vieillisse-
ment prématuré).
Concernant les caractéristiques et protection de l’aluminium et l’acier cou-
ramment utilisés, la norme NF P 24-351 « Fenêtres, façades rideaux, semi-
rideaux, panneaux à ossature métallique » définit différentes préparations
et protections contre la corrosion (pour les métaux susceptibles de s’oxyder)
ainsi que contre la dégradation des aspects de surface finie.
Les paragraphes suivants fournissent, à titre d’exemple, quelques indications
pour l’acier et l’aluminium.
<<MATÉRIAUX EN ACIER
La norme NF P 34-301 « Tôles et bandes en aciers prélaquées ou revêtues
d’un film organique contrecollé ou colaminé destinées au bâtiment » spécifie
les prescriptions destinées à la fabrication d’éléments pour le bâtiment, et en
particulier, les prescriptions relatives aux différentes catégories de système
de revêtement de ces produits.
Elle fournit notamment dans son annexe A, à titre informatif, des recomman-
dations pour le choix de la catégorie minimale de système de revêtement des
tôles et bandes prélaquées à employer en fonction de l’ambiance intérieure
ou l’atmosphère extérieure pour les applications respectivement intérieures
et extérieures dans le bâtiment.
Elle fournit également dans son annexe C, à titre informatif, des indications
sur les catégories auxquelles sont susceptibles d’appartenir les principaux
systèmes de revêtement couramment utilisés.
Pour les fixations du procédé, compte tenu du coût d’une installation et des
conséquences qu’auraient une altération de la visserie, il ne peut qu’être
recommandé l’utilisation de visserie en acier inoxydable.
<<MATÉRIAUX EN ALUMINIUM
L’alliage d’aluminium utilisé, tout particulièrement pour les composants
principaux tels que les profilés, doit être défini selon la norme EN 573-2
« Aluminium et alliages d’aluminium – Composition chimique et forme des
produits corroyés – Partie 2 : système de désignation fondé sur les symboles
chimiques ».
Les revêtements des profilés :
■■ En aluminium brut seront choisis conformément à la norme NF P 24-351,
pattes
rails /
Acier inoxydable ■ ■ ○
Acier galvanisé ■ ○ ■
Acier inoxydable ■ ■ ■
Visserie
Acier zingué ■* ○ ■*
Aluminium laqué ■ ■ ■
Acier inoxydable ■ ■ ■
Tôles / alaises
Acier galvanisé ■ ■ ■
Zinc ■ ■ ■
Plomb X ■ ■
Cuivre X** ■ X
■ Contact direct autorisé
○ Contact direct autorisé uniquement en atmosphère protégée et ventilé (par exemple : sous la couverture)
X Contact direct interdit
* La visserie en acier zingué ne doit être utilisée que dans les atmosphères rurales et non polluées.
** Le risque de corrosion de l’aluminium par le cuivre est également élevé lorsque l’aluminium est en contact avec des eaux ayant été en contact avec des
parties en cuivre (gouttières, …)
est ajouté 2 fois la demi largeur du modèle d’ardoise employé plus 2 fois
30 mm.
■■ Suivant la pente : dimensions telles qu’en aval, la longueur de l’élément
≥ P + 30 mm
≥ 100 mm Douille
≥P+R R
P
Alaise
≥L 2 ≥L 2
+ 30 mm + 30 mm
12.10 Autocontrôles
Une fois l’installation réalisée, l’entreprise doit effectuer un autocontrôle du
respect des prescriptions de mise en œuvre.
14.1 Entretien
L’installateur recommandera de réaliser l’entretien et la maintenance en
s’inspirant de la norme NF EN 62446-1 : 2017.
L’entretien est destiné à maintenir un état de propreté du procédé permettant
une production optimale d’électricité et un maintien de l’étanchéité par un
professionnel :
■■ Nettoyage de la surface des modules.
■■ Vérification de l’état des boîtes de connexion, ainsi que des câbles et des
neur DC,
■■ Reconnecter l’onduleur au réseau en fermant le disjoncteur AC.
59
80
76
02 08
60
50 14 96 57
27 51 55
92
78 93
29 75 54
91 94 67
22 77
29 28
10 88
35 53
52
56 72 68
45
89 90
70
41
44 49 21
37 25
18 58
85 36 39
79 71
86
03
Zone de vent 23 01 74
17
Zone 1 87 69
16 63 42
Zone 2 73
Zone 3 19 38
24 15 43
Zone 4
33
07 26 05
46
48
47
12
82 04
40 30 84 06
32 81
13
31 34 83
64
11
65
09
66
2B
2A
(Règles NV65)
Il est à noter que les zones de vent définies dans les règles NV65 sont iden-
tiques à celles définies dans la NF EN 1991 P1-4, ses amendements et ses
annexes nationales.
59
80
76
02 08
60
50 14 96 57
27 51 55
92
78 93
29 75 54
91 94 67
22 77
29 28
10 88
35 53
52
56 72 68
45
89 90
70
41
44 49 21
37 25
18 58
85 36 39
79 71
86
03
Zone de neige 23 01 74
17
A1 87 69
16 63 42
A2 73
B1 19 38
24 15 43
B2
33
07 26 05
C1 46
48
47
C2 12
D 82 04
40 30 84 06
E 32 81
13
31 34 83
64
11
65
09
66
2B
2A
(Règles NV65)
E = Ei x Pc x PR x TRIGO
Avec :
■■ E (kWh/an) : l’énergie annuelle produite par l’installation photovoltaïque,
dules, pour une orientation et une inclinaison optimale (cette donnée peut
se lire sur une carte telle que celle accessible sur http://re.jrc.ec.europa.eu/
pvgis/),
■■ Pc (kWc) : la puissance crête de l’installation photovoltaïque,
Les catégories Rc et Ruv sont spécifiées par les fabricants d’aluminium laqué.
Ainsi, les catégories sont définies par les résistances suivantes :
■■ Rc1 et Ruv2 : faible résistance,
08 • DIMENSIONNEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
8.1 Électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
8.2 Bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
8.3 Choix du procédé photovoltaïque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
8.3.1 Compatibilité procédé photovoltaïque / toiture d’implantation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
8.3.2 Notice de montage, formation et assistance technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
11 • SÉCURITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
11.1 Sécurité des personnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
11.1.1 Sécurité des intervenants (entreprise du bâtiment) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
11.1.2 Sécurité des usagers (utilisateurs du bâtiment) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
11.2 Sécurité électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
11.3 Sécurité incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
12 • MISE EN ŒUVRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
12.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
12.2 Conditions préalables à la pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
12.3 Compétences des installateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
12.4 Contrôles à réception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
12.5 Calepinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
12.6 Connexions électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
12.7 Câblage de liaison équipotentielle des masses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
12.8 Mise en œuvre du procédé en lui-même . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
12.8.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
12.8.2 Matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
12.8.3 Mise en œuvre des pattes de fixation sur la toiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
12.9 Pose des éléments de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
12.10 Autocontrôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
13 • LES MODES CONSTRUCTIFS EN EUROPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
14 • ENTRETIEN ET MAINTENANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
14.1 Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
14.2 Maintenance préventive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
14.3 Maintenance curative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
15 • ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
15.1 Annexe 1 – Carte de France métropolitaine des régions de vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
15.2 Annexe 2 – Carte de France métropolitaine des zones de neige . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
15.3 Annexe 3 – Estimation simplifiée de la production électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
15.4 Annexe 4 – Choix aluminium prélaqué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
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LES PARTENAIRES DU PROGRAMME PACTE
INDUSTRIELS
ENTREPRISES/ARTISANS
ASSUREURS
Ce document a été élaboré dans le cadre du programme PACTE « Programme d’Action pour
la qualité de la Construction et la Transition Energétique » qui s’inscrit dans la continuité du
programme RAGE (Règles de l’Art Grenelle Environnement).
Il constitue un guide destiné à accompagner les acteurs, notamment les entreprises du
bâtiment, dans la réalisation d’une installation photovoltaïque surimposée en toiture avec
tuiles ou ardoises, incluant la conception et la maintenance.
Il présente les exigences techniques minimales à respecter.