Calcul Des Pannes
Calcul Des Pannes
Calcul Des Pannes
1,33𝐺 + 1,5𝑄
𝐺 + 1,75𝑉𝑖
1,33𝐺 + 1,42(𝑄 + 𝑉𝑖 )
1,33𝐺 + 1,5𝑉𝑖
𝐺 + 1,5𝑉𝑖
𝐺+𝑄
𝐺 + 𝑉𝑖
𝐺 + 𝑄 + 𝑉𝑖
Principe de dimensionnement/vérification :
Les pannes fonctionnent en flexion déviée car elles sont posées inclinées d’un
angle α, qui est égale à la pente des versants de la toiture.
Elles sont en effet soumises à :
Une charge verticale : le poids propre de la panne et de la couverture, cette
charge est décomposée en une composante f parallèle à l’âme de la panne
et une autre composante t parallèle aux semelles.
Une charge oblique : due au vent (pression ou succion) et parallèle à l’âme
de la panne.
Charges permanentes :
Ce qui donne :
Poussières :
𝑄 = 20 𝑑𝑎𝑁/𝑚²
Alors :
Surcharges d’entretien :
On considère une charge d’entretien qui est égale aux poids d’un ouvrier et
son assistant et qui est équivalente à deux charges concentrées de 100Kg
chacune situées à 1/3 et 2/3 de la portée de la panne. La charge uniformément
répartie due aux surcharges d’entretien est obtenue en égalisant les deux
moments maximaux dus à cette charge et aux charges ponctuelles.
Alors :
𝑞 × 𝑙² 𝑃 × 𝑙
=
8 3
𝑃 = 100𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝑙 = 6𝑚
Donc :
100 × 8
𝑞=
3×6
𝑞 = 44,44 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
Ce qui donne :
𝑄 = 44,44 + 22,84
Alors :
𝑸 = 𝟔𝟕, 𝟐𝟖 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
Surcharges climatiques :
Dépression :
Vent normal :
𝑑𝑎𝑁
𝑉𝑛 = −36,716
𝑚2
𝑉𝑛 = −36,716 × 1,142
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒏 = −𝟒𝟏, 𝟗𝟐
𝒎𝒍
Vent extrême :
𝑉𝑒 = 1,75 × 𝑉𝑛
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒆 = −𝟕𝟖, 𝟑𝟔
𝒎𝒍
Surpression :
Vent normal :
𝑑𝑎𝑁
𝑉𝑛 = +41,316
𝑚²
𝑉𝑛 = +41,316 × 1,142
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒏 = +𝟒𝟕, 𝟏𝟖
𝒎𝒍
Vent extrême :
𝑉𝑒 = 1,75 × 𝑉𝑛
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒆 = +𝟖𝟐, 𝟓𝟕
𝒎𝒍
Surpression Dépression
(daN/ml) (daN/ml)
1,33𝐺 + 1,5𝑄 +151,20 +151,20
𝐺 + 1,75𝑉𝑛 +120,37 -35,55
1,33𝐺 + 1,42(𝑄 + 𝑉𝑛 ) +212,82 +86,29
Combinaisons à
1,33𝐺 + 1,5𝑉𝑛 +121,05 -12,6
l’ELU
𝐺 + 1,5𝑉𝑛 +108,58 -25,07
𝐺+𝑄 +105,09 +105,088
Combinaisons à 𝐺 + 𝑉𝑛 +84,99 -4,11
l’ELS 𝐺 + 𝑄 + 𝑉𝑛 +152,27 +63,17
Tableau 5: Les combinaisons des charges à l’ELU et l’ELS.
A l’ELU :
A l’ELS :
𝐺 + 𝑄 + 𝑉𝑛 = +152,27 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
Alors :
𝑸𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝟏𝟐, 𝟖𝟐 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
𝑸𝒙 = 𝟐𝟐, 𝟐𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
𝑸𝒚 = 𝟐𝟏𝟏, 𝟔𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
𝑄𝑥 × 𝑙𝑦 2 22,25 × 62
𝑀𝑦 = =
8 8
𝑄𝑦 × 𝑙𝑥 2 211,65 × 62
𝑀𝑥 = =
8 8
On trouve :
Mx 952,425
σx = = = 17,97 daN/mm²
I 53
(V)x
Et :
My 100,125
σy = = = 11,59 daN/mm²
I 8,64
(V)y
Alors :
daN
𝜎 = σx + σy = 29,56 > σe = 23.5 daN/mm²
mm2
Charges permanentes :
Ce qui donne :
Surcharges d’exploitation :
𝑸 = 𝟔𝟕, 𝟐𝟖 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
Surcharges climatiques :
Dépression :
Vent normal :
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒏 = −𝟒𝟏, 𝟗𝟐
𝒎𝒍
Vent extrême :
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒆 = −𝟕𝟖, 𝟑𝟔
𝒎𝒍
Surpression :
Vent normal :
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒏 = +𝟒𝟕, 𝟏𝟖
𝒎𝒍
Vent extrême :
𝒅𝒂𝑵
𝑽𝒆 = +𝟖𝟐, 𝟓𝟕
𝒎𝒍
Calcul des combinaisons des charges :
Surpression Dépression
(daN/ml) (daN/ml)
1,33𝐺 + 1,5𝑄 +154,53 +154,53
𝐺 + 1,75𝑉𝑛 +122,87 -33,052
1,33𝐺 + 1,42(𝑄 + 𝑉𝑛 ) +216,14 +89,62
Combinaisons à
1,33𝐺 + 1,5𝑉𝑛 +124,38 -9,27
l’ELU
𝐺 + 1,5𝑉𝑛 +111,08 -22,57
𝐺+𝑄 +107,59 +107,59
Combinaisons à 𝐺 + 𝑉𝑛 +87,49 -1,612
l’ELS 𝐺 + 𝑄 + 𝑉𝑛 +154,77 +65,67
Tableau 5: Les combinaisons des charges à l’ELU et l’ELS.
A l’ELU :
A l’ELS :
𝐺 + 𝑄 + 𝑉𝑛 = +154,77 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
Alors :
𝑸𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝟏𝟔, 𝟏𝟒 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
𝑸𝒙 = 𝟐𝟐, 𝟓𝟗 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
𝑸𝒚 = 𝟐𝟏𝟒, 𝟗𝟔 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
𝑄𝑥 × 𝑙𝑦 2 22,59 × 62
𝑀𝑦 = =
8 8
𝑴𝒚 = 𝟏𝟎𝟏, 𝟔𝟔 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
𝑄𝑦 × 𝑙𝑥 2 214,96 × 62
𝑀𝑥 = =
8 8
𝑴𝒙 = 𝟗𝟔𝟕, 𝟑𝟐 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
Donc :
Le profil IPE140 vérifie la résistance.
On choisit alors le profilé IPE 140.
Vérification de la flèche :
D’après les règles CM 66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure à
1
de leur portée, sous l’application des charges maximales à l’ELS.
200
Les charges, non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q + Vn = +154,77 daN/ml
La décomposition de Q selon les deux axes conduit à :
Composantes suivant x :
𝑸𝒙 = 𝟏𝟔, 𝟏𝟖 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
Composantes suivant y:
𝑸𝒚 = 𝟏𝟓𝟑, 𝟗𝟐 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
Composantes suivant x :
Composantes suivant y :
𝒇𝒙 = 𝟐, 𝟐𝟗 𝒄𝒎 < 𝟑
Donc :
Le profil IPE 140 vérifie le critère de la flèche.
.
Vérification au cisaillement :
Avec :
𝜏 = max(𝜏𝑥 , 𝜏𝑦 )
Composantes suivant x :
𝑄𝑥 × 𝑙 22,59 × 6
𝑇𝑥 = =
2 2
𝑇𝑥 = 67,77 𝑑𝑎𝑁
Alors :
𝑇𝑥 𝑇𝑥 67,77
𝜏𝑥 = = =
2 × 𝐴𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 2 × 𝑏 × 𝑡𝑓 2 × 73 × 6,9
𝝉𝒙 = 𝟎, 𝟎𝟔𝟕 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒎²
Composantes suivant y :
𝑄𝑦 × 𝑙 214,96 × 6
𝑇𝑦 = =
2 2
𝑇𝑦 = 644,88 𝑑𝑎𝑁
Alors :
𝑇𝑦 𝑇𝑦 644,88
𝜏𝑦 = = =
𝐴𝑎𝑚𝑒 (ℎ − 2𝑡𝑓 ) × 𝑡𝑤 (140 − 2 × 6,9) × 4,7
𝝉𝒚 = 𝟏, 𝟎𝟖𝟕 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒎²
Nous constatons que :
𝜏 = max(𝜏𝑥 , 𝜏𝑦 ) = 𝜏𝑦
Alors :
𝝉 = 𝟏, 𝟎𝟖𝟕 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒎²
On trouve :
1,54 × 𝜏 = 1,54 × 1,087 = 1,67 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
𝒅𝒂𝑵
𝟏, 𝟓𝟒 × 𝝉 = 𝟏, 𝟔𝟕 < 𝝈𝒆 = 𝟐𝟑, 𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒎²
𝒎𝒎𝟐
Alors :
Le critère de cisaillement est largement vérifié.
𝑲𝒅 × 𝛔𝐟𝐱 + 𝛔𝐟𝐲 ≤ 𝛔𝐞
𝐼𝑦 × ℎ²
𝜎𝑑 = 40 000 × × (𝐷 − 1) × 𝐵 × 𝐶
𝐼𝑥 × 𝑙²
Coefficient D :
Avec :
𝑫 = 𝟒, 𝟎𝟕𝟗
Coefficient C :
𝑪 = 𝟏, 𝟏𝟑𝟐
Coefficient B:
𝐶 𝐶
𝐵 = √1 + (0,405 × 𝛽 × )2 − 0,405 × 𝛽 ×
𝐷 𝐷
𝑩 = 𝟎, 𝟖𝟗𝟒
Coefficient de flambement 𝑲𝟎 :
Calcul de l’élancement 𝜆0 :
𝑙 4 × 𝐼𝑥 𝜎𝑑
𝜆0 = √ × (1 − )
ℎ 𝐵 × 𝐶 × 𝐼𝑦 𝜎𝑒
Alors :
𝝀𝟎 = 𝟐𝟓𝟕, 𝟗𝟔
La contrainte d’Euler 𝜎𝑘 :
𝜋² × 𝐸
𝜎𝑘 =
𝜆0 ²
Alors :
𝜋² × 21 000
𝜎𝑘 =
(257,96)²
𝝈𝒌 = 𝟑, 𝟏𝟏𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒎²
Finalement, le coefficient de flambement est égale à :
𝜎𝑒 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
𝐾0 = (0,5 + 0,65 × ) + √(0,5 + 0,65 × ) −
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
𝑲𝟎 = 𝟏𝟎, 𝟎𝟔
Coefficient de déversement 𝑲𝒅 :
𝐾0
𝐾𝑑 = 𝜎𝑑
1 + × (𝐾0 − 1)
𝜎𝑒
10,06
𝐾𝑑 =
5,630
1 + 23,5 × (10,06 − 1)
𝑲𝒅 = 𝟑, 𝟏𝟕𝟑
A l’ELU :
𝑄𝑦 × 𝑙𝑥 2 33,052 × 62
𝑀𝑥 = =
8 8
𝑴𝒙 = 𝟏𝟒𝟖, 𝟕 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
Et :
𝑄𝑥 × 𝑙𝑦 2 9,27 × 62
𝑀𝑦 = =
8 8
D’où :
𝐌𝐱 𝟏𝟒𝟖, 𝟕
𝛔𝐟𝐱 = = = 𝟏, 𝟗𝟐𝟒 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝐦²
𝐖𝐱 𝟕𝟕, 𝟑
Et :
𝐌𝐲 𝟒𝟏, 𝟕𝟏𝟓
𝛔𝐟𝐲 = = = 𝟑, 𝟑𝟗𝟏 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝐦²
𝐖𝐲 𝟏𝟐, 𝟑