Machines Motrices Vapeur Exo Resolus1
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Si l’on est en présence de vapeur saturante humide à la pression de 3 bar, c’est que sa
température est égale à la température soit de l’eau à saturation soit de la vapeur saturante
sèche à la même pression. Si l’on se reporte à la table XI de [3], on peut y lire que la tem-
pérature à saturation correspondant à une pression de 3 bars est égale à 133,54 °C.
Pour ce qui est du volume massique v de la vapeur humide pour un titre en vapeur x égal à
0,89, la formule exacte donnée précédemment indique que:
v =x v’’ + (1-x) v’ ,
v’ étant le volume massique de l’eau liquide saturante tandis que v’’ désigne le volume
massique de la vapeur saturante sèche à la pression de 3 bar. La table XI nous indique que
v’’ = 0,6056 m3/kg, on a:
= 0,539 m3/kg.
Si l’on se reporte à la table XI, on constate que la température à saturation pour une
pression de 0,6 bar est égale à 85,95 °C. Comme dans notre cas la température n’est que
de 60°C, on n’a pas encore atteint la température d’ébullition et par conséquent on se
trouve forcément en présence d’eau liquide.
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Application 4. Quel est le volume massique de l’eau dont la pression est de 100
bar et la température de 460°C? Les calculs seront effectués en utilisant les gran-
deurs d’état de l’eau et de la vapeur d’eau données dans les tables XI et XII de [3].
Si l’on se reporte à la table XI, on constate que pour une pression de 100 bar, la
température correspondante à saturation est égale à 310,96 °C. Puisque dans notre cas, la
température est de 460 °C, c’est que nous sommes en présence d’eau à l’état de vapeur
surchauffée.
Il faut donc se reporter à la table XII qui donne les caractéristiques de la vapeur d’eau
surchauffée. On peut y lire directement que pour une pression p de 100 bar et une
température de 460 °C (soit une surchauffe égale à la différence entre 460 °C et 310,96 °C,
soit 149,04 K), le volume massique de la vapeur est égal à 0,03036 m3/kg. Si l’on avait
posé la même question mais pour une température de 450 °C par exemple, il aurait fallu
effectuer un calcul d’interpolation entre 440 et 460 °C et donc également entre les volumes
massiques correspondant à ces deux températures et donnés dans la table XII. On aurait
obtenu par interpolation linéaire v=0,02974 m3/kg.
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Application 6. Calculez la quantité de chaleur qu’il est nécessaire de fournir dans
le cas de l’Application 5. Recherchez les caractéristiques des différents états et
reportez-les dans un tableau.
Pour la transformation ab, la quantité de chaleur à fournir à l’eau est égale à son
enthalpie h’b à l’état d’eau à saturation à 10 bar (762,61 kJ/kg, lue dans la table XI)
diminuée de l’enthalpie ha qu’elle a déjà à 50°C et 1 bar. Or, cette dernière est identique à
l’enthalpie d’eau à saturation à 50°C, ce qui, d’après la table XI, correspond à une pression
de 0,123 bar. La même ligne nous indique que l’enthalpie correspondante est h’ = 209,26
kJ/kg = ha. Notons également que l’entropie à cet état vaut sa = 0,7035 kJ/kg K. Dès lors, la
quantité de chaleur à fournir à de l’eau à 1 bar/50°C pour la faire passer à l’état d’eau à
saturation à 10 bar et 179,88 °C est :
Pour la transformation bc, la quantité de chaleur nécessaire pour faire passer, à 10 bar,
de l’eau à saturation à l’état de vapeur saturante humide pour laquelle x = 0,8 est :
Qbc = xc. r = hc - hb
Pour calculer l’état c, on utilisera les équations du type vc =x v’’ + (1-x) v’. La quantité totale
de chaleur nécessaire pour faire passer de l’eau à 50°C à l’état de vapeur saturante humide
pour laquelle x = 0,8 vaudra donc :
On peut bien entendu vérifier que Q total = hc – ha. Le tableau 3 donne une synthèse des
différents états calculés au cours de la résolution.
avec
qm1+qmw=qm2
d) la puissance de l’échangeur.
a) Etant donné que le titre en vapeur est de 90 % (x = 0,9), la vapeur qui entre dans
l’échangeur contient encore 10 % d’eau sous forme liquide ; on est donc en présence de
vapeur saturante humide. Puisque nous connaissons la pression, il est naturel de se tourner
vers la figure 3 qui nous donne pour 6 bar une enthalpie de +/-2500 kJ/kg. Si l’on se reporte
à la figure 2 par exemple, on constate aussi que pour une pression de 6 bar (isobare tracée
entre 1 et 10 bar) et un titre en vapeur x égal à 0,9, d’une part la température de la vapeur
est comprise entre 100 et 200°C et de l’autre que son enthalpie est « d’environ 2 500 kJ/kg
».
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Le diagramme de la figure 2 étant petit et par conséquent peu précis, on en déduit qu’il y a
tout intérêt à disposer d’un diagramme de plus grandes dimensions si l’on veut connaître
avec plus de précision la température et l’enthalpie. Il est préférable dès lors d’utiliser le
diagramme (h,s) fourni dans [3].
Pour plus de précision, il faut se reporter à la table XI, on peut lire que la pression étant de
6 bar, la température à saturation est égale à 158,84 °C. C’est donc également la
température de la vapeur humide à son entrée dans l’échangeur.
L’enthalpie h’ de l’eau à saturation est donnée dans la table où on peut lire que h’ = 670,42
kJ/kg. Dans le même tableau, on peut lire que la chaleur de vaporisation de l’eau à 6 bar
est r = 2 085 kJ/kg. D’où l’enthalpie de la vapeur humide à son entrée dans l’échangeur:
= 2 546,92 kJ/kg,
b)
c)
Lorsque le titre de la vapeur humide passe de x = 0,9 à x = 0, la vapeur perd une quantité
de chaleur:
Lorsque la température de l’eau à saturation passe de 158,84 °C à 60°C, l’eau cède une
quantité de chaleur égale à :
Par conséquent, en passant de l’état de vapeur humide pour laquelle x = 0,9 à l’état d’eau à
la température de 60°C, la quantité de chaleur perdue par l’eau sous ses diverses formes
est:
[On aurait également pu raisonner en disant que la quantité de chaleur cédée est égale à
l’enthalpie de la vapeur humide pour x = 0,9 diminuée de l’enthalpie de l’eau dont la
pression est toujours de 6 bar mais dont la température est tombée à 60°C. Or, l’enthalpie
d’eau liquide à la pression de 6 bar et à la température de 60 °c est la même que celle
d’eau dont la température de saturation est égale à 60°C puisque les deux points
correspondants se trouvent sur la même isenthalpique (cf. diagramme (h,p) de la figure 3).
d)
Le débit-masse qm de fluide étant égal à 200 kg/h, la puissance calorifique totale cédée est
égale à :
b) La pompe alimentaire Pa comprime l’eau de 65b à150b, soit un Δp=85 105 Pa. Dès lors,
le travail moteur de la pompe répond à l’équation 1 du travail moteur pour une machine
opératrice (-Wm). En négligeant les termes d’énergie cinétique, d’énergie potentielle et si on
suppose l’évolution idéale (Wf=0), l’équation se réduit à l’intégrale. Puisque le fluide est
liquide, on peut considérer que son volume massique reste inchangé. Dès lors,
57
Wm v dp v p
10 -3 85 10 5 8500J / kg
8,5kJ / kg
pbar
kJ / kg
10
58
La figure ci-contre est un extrait du diagramme (h,s) détaillé. On y trouve l’évolution obtenue
selon le principe exposé ainsi que les six états repérés.
Pour plus de clarté, les six états sur l’isentropique ainsi que les courbes iso ont été
reproduits.
b)
les enthalpies h1 et h2 étant celles données par le diagramme (h, s). On a donc P = (3 280 -
2 280) X 20 . 103 = 20 000 . 103 kJ/h = 5 555 kW. Pour une puissance de cet ordre de
grandeur, une turbine à vapeur a un rendement interne ηsi d’environ 0,84 ce qui fait qu’en
réalité, la puissance disponible sur l’arbre tombe à 5555 . 0,84 = 4666 kW ≈ 4,5 MW.
59
Dans un diagramme (h,s), la détente
supposée idéale, c’est-à-dire isentropique, a
lieu le long d’une verticale joignant les deux
états. L’état 1 se trouve à l’intersection de
l’isobare et de l’isotherme. On peut également
lire dans les tables des vapeurs surchauffées
les valeurs de h1 et de s1=6,6 kJ/kg K. Celles-
ci sont reportées sur le graphe. Pour l’état 2,
nous savons que s2=s1=6,6 kJ/kg K et que
p2=0,05 bar. On peut dès lors déterminer le
titre x2=(s2-s’2)/(s’’2-s’2)=0,773 et donc
l’enthalpie h2s=h’2 + x2.r = 2011,9 kJ/kg. Cette
dernière valeur est inférieure à la valeur
donnée dans l’énoncé h2. On peut expliquer
cette différence par le fait que la détente n’est
pas idéale, contrairement à ce que nous
avons supposé au préalable, mais bien réelle,
et qu’elle s’accompagne donc d’un
accroissement d’entropie. Dès lors, l’allure de
la détente ne correspondra pas à une
verticale mais bien à celle représentée sur la
figure. Enfin, la température au condenseur est celle de la température de saturation à la
pression de 0,05 bar, soit selon la table t2s=t2=32,9 °C.
qv = A . w = v . qm [m3/s],
d) Tracer ce que devient l’évolution si on tient compte d’une perte de charge de 2 bar
et d’une déperdition calorifique entraînant un ΔT de 10°C.
60
a) Il s’agit d’une surchauffe de la
vapeur ou, plus particulièrement
dans un cycle moteur à vapeur,
d’une resurchauffe. Un tel
changement d’état se rencontre
dans les phases de «
resurchauffe intermédiaire» entre
deux étages de turbine, tel que
représenté dans la figure ci-
contre.
figure 37
Transformations c) et d)
d) On n’a bien entendu pas tenu compte dans le précédent calcul des pertes de charge qui
ont lieu dans les tuyauteries aller et retour au surchauffeur ainsi que dans ce dernier. Si on
en avait tenu compte, la pression dans le second étage de la turbine n’aurait pas été égale
à 25 bar mais à cette valeur diminuée des pertes de charge (25 - 2 = 23 bar). On peut
également tenir compte de déperditions calorifiques le long des tuyauteries, estimées à
10°C. Dans ce cas, le changement d’état aurait donc dû se faire entre le point d’intersection
de l’isobare p = 25 bar avec l’isotitrique x = 0,95 et le point d’intersection de l’isobare p = 23
bar avec l’isotherme t = 520°C. Ce calcul est le même que celui que nous venons de faire,
seules les valeurs numériques sont différentes. On trouve en interpolant entre les pressions
de 20 et 25bar h2’ = 3508,18 kJ /kg.
61
e) Pour déterminer cet état, nous devons remonter depuis l’état 1 le long d’une
isentropique, jusqu’au point d’intersection avec l’isobare 100b. Que vaut s1 ? Nous en
connaissons le titre et la pression ; la manipulation des tables nous permet de calculer :
Application 14. Soit une installation motrice constituée d’un étage de turbine HP
et d’un étage de turbine BP. Le générateur de vapeur GV alimente un échangeur E
avec un débit de 100 t/h en vapeur vive à 150b et 565°C (état1) qui en ressort à 150b et
500°C (état2). Celle-ci se détend alors dans le corps HP jusqu’à une pression de 20b
et 250°C (état3). Avant d’alimenter le corps BP, elle est au renvoyée vers l’échangeur
E où elle subit l’action calorifique de la vapeur vive jusqu’à un état4.
On considère qu’au corps HP, une partie du flux est déviée de telle sorte que le débit
masse de vapeur quittant le corps HP vers l’échangeur n’est plus que de 95t/h.
a) A la lecture des données, de quel type d’installation pourrait-il s’agir? Quel nom
donne-t-on à l’échangeur dont il est question dans l’énoncé ? Qu’entend-on par le
flux de vapeur déviée ?
c) Déterminez les valeurs (p, T, h) de la vapeur aux quatre états : synthétiser dans un
tableau;
a) Il s’agit d’une grosse installation type centrale électrique : l’état de la vapeur correspond
aux limites technologiques actuelles, maximisant le rendement thermique de l’installation.
De plus, le débit est élevé, de telle sorte qu’on peut s’attendre à une puissance brute
importante, d’autant plus que le cycle comporte une resurchauffe de la vapeur (état3
état4)qui permet de réaliser une seconde détente s’accompagnant d’un supplément de
travail moteur. En effet, l’échangeur joue ici le rôle de « resurchauffeur ». Le flux dévié, lui,
correspondrait à une fraction de vapeur de « soutirage », technique qui également participe
à maximiser le rendement ηth.
62
b)
figure 38
Schéma de principe de l’installation de l’Application 14.
c)
63
d) et e)
Les changements d’état de la vapeur surchauffée sont représentés dans le diagramme (h,s)
par l’intersection entre l’isobare et l’isotherme correspondante. Leurs allures, dans le
domaine de surchauffe sont connues.
Application 15. Soit une turbine à vapeur dont la puissance sur l’arbre est P = 10
MW. Elle est alimentée en vapeur vive à 20 bar et 450°C, qui ressort détendue à 3 bar.
Sachant que le rendement isentropique interne de la turbine est ηsi = 0,80, déterminer
l’état de la vapeur détendue ainsi que le débit-masse de vapeur nécessaire.
La vapeur vive ayant une pression de 20 bar et une température de 450°C, il s’agit bien de
vapeur surchauffée puisque la température de saturation à cette pression est de 212,31 °C,
selon la table XI. En reportant cet état sur le diagramme (h,s), on constate que l’enthalpie
correspondante est, avec la précision de lecture, h1 ≈ 3360 kJ/kg. Tandis que la table XII
des vapeurs surchauffées nous donne, après interpolation entre les températures de 440 et
460°C, une enthalpie h1= 3357,85 kJ/kg et une entropie s1=7,2857 kJ/kg K.
Pour une chute d’enthalpie isentropique, qui a donc lieu vers le bas sur la verticale pas-
sant par le point précédent et jusqu’à son point d’intersection avec l’isobare p = 3 bar, on
peut lire sur le diagramme que l’enthalpie du point correspondant est h2≈2810 kJ/kg. Si par
contre on utilise la table, nous connaissons la pression de 3 bar ainsi que l’entropie
s2=s1=7,2857 kJ/kg K, puisqu’on considère ici l’évolution idéale. Cette valeur se situe dans
l’intervalle [7,2222 7,3119] correspondant aux températures [180 200°C]. L’enthalpie
recherchée se trouvera donc dans l’intervalle [2824 2865,5 kJ/kg] ; on trouve plus
précisément h2=2853,38 kJ/kg.
Enfin, pour que la turbine développe une puissance de 10 MW, la consommation de vapeur
doit satisfaire à l’équation :
Pturbine = qm,vap . Δh réel = qm,vap . ηsi . Δh théorique
On trouve que qm,vap = 24,778 kg/s, soit 89,2 t/h. Remarquons pour terminer que la vapeur
détendue se trouve encore à 3 bar et 250°C ; celle-ci sera probablement valorisée dans un
process particulier présentant une consommation de vapeur, ou sera utilisée comme source
chaude pour couvrir des besoins de chauffe. Ces alternatives seront développées dans le
chapitre traitant de cogénération.
Par définition le rendement isentropique interne de la turbine ηsi se calcule par la relation
suivante, en reprenant la numérotation indiquée sur la figure :
h1 h2
si ≈ 99%
h1 h2 s
Cette valeur ne reflète pas du tout la réalité. En pratique on trouvera des valeurs différentes
selon les caractéristiques de la machine, que la détente est de type HP ou BP, et qu’il y a
ou non présence de gouttelettes (0<x<1) : ces valeurs seront comprises entre …80 … 90 %
qm,combu . PCI = PQV/ηGV qm,combu = 245211,1 /(30000 . 0,9) kg/s = 9,082 kg/s = 32,7 t/h
65
Application 18. Calculer le rendement isentropique interne ηsi,HP du corps de
turbine HP de l’Application 14.
A 150b et 500°C, on trouve dans les tables que s2=6,3495 kJ/kg K. Une détente
isentropique jusqu’à la pression de 20b nous donnerait un état3s tel que s3s=s2 et h3s= kJ/kg.
Dès lors, le rendement devient :
h h
si 2 3 %
h2 h3 s
Ce rendement est lié aux pertes de charges et déperditions calorifiques qui apparaissent
lors de l’écoulement du fluide depuis la sortie du corps de turbine HP jusqu’à l’entrée du
corps BP, en passant par le générateur de vapeur. On parle du rendement de transport de
la vapeur ηTransport. On constate en effet qu’il engendre une diminution de la valeur de h2’<h2,
mais également de la chute enthalpique disponible lors de la détente jusqu’à la pression
basse de 0,05b.
Cet effet est illustré par la figure suivante. On constate que la variation d’enthalpie Δh entre
l’état 2, à 25b, et l’état 3, à 0,05b, est plus grande que celle notée Δh’ obtenue à partir de
l’état 2’ jusqu’à la même pression basse.
Ces chutes enthalpiques sont représentées par la longueur des segments verticaux dans
un diagramme (h,s).
a) De quel type de vapeur s’agit-il ? Qu’est –ce que cela implique au niveau du
générateur de vapeur ?
b) Tracez l’évolution dans un diagramme thermodynamique, puis déterminez et
reportez les états dans un tableau de synthèse (utiliser la numérotation des états
de la figure 25, page 35) ;
c) Calculez la quantité de chaleur totale et la puissance correspondante; 66
d) Comment se répartit cette quantité de chaleur entre les différents éléments
constitutifs du générateur de vapeur? En quoi cette information pourrait-elle être
exploitée ?
e) Comment expliquer la température d’entrée de 120°C de l’eau alimentaire?
b) L’évolution du fluide entre les états 1, 2, 3 et 4 repris sur la figure est représentée dans le
diagramme (t,s) ci-dessous. On aurait pu aussi la tracer dans un diagramme de Mollier.
L’état 4 de la vapeur surchauffée est lu dans la table XII : elle indique une enthalpie h4= 3
362,4 kJ/kg. L’état 3 est un état de vapeur saturée sèche à 70b. Ses caractéristiques sont
lues dans la table XI. L’eau alimentaire de la chaudière ayant une température de 120°C et
une pression de 70 bar (état 1), son enthalpie est la même que celle d’eau à saturation à
120°C. La table XI nous fournit ses caractéristiques. Enfin, l’enthalpie de l’eau alimentaire à
245,79 °C et 70 bars (état 2) est la même que celle d’eau à saturation à 245,79 °C soit 1
061,6 kJ/kg. Ces différents états sont reportés dans le tableau 5 .
67
p[bar] t[°C] v[m3/kg] h[kJ/kg] s[kJ/kg K] x
c) la quantité de chaleur puisée par l’eau dans le générateur de vapeur correspond à son
accroissement d’enthalpie entre son état à l’entrée, état 1, et son état en sortie, état 4 :
h2 h1
économiseur : 19,5%
2858,68
h h2
vaporisateur : 3 59,9%
2858,68
h h3
surchauffeur : 4 20,6%
2858,68
la transformation la plus énergivore étant le passage de l’eau liquide à l’état de vapeur. Ceci
nous donne une indication sur l’étendue des différentes surfaces de chauffe qu’il sera
nécessaire de prévoir pour dimensionner les éléments constitutifs du GV.
68