Livre Prof spc3 Chap11
Livre Prof spc3 Chap11
Livre Prof spc3 Chap11
Présentation
Les signaux sonores et lumineux sont à nouveau étudiés et réunis dans ce chapitre. Les grandeurs qui les caractérisent sont désor-
mais travaillées à des valeurs que les organes sensoriels humains ne peuvent détecter : l’objectif de ce chapitre est en effet de
généraliser la description de ces signaux et de les présenter comme des vecteurs d’information, que leur détection soit biologique
ou non.
Si le cas des infrasons et des ultrasons fait partie des attendus du programme, le cas des ondes électromagnétiques est abordé
afin de renforcer avec un second exemple l’idée que l’humain n’est sensible à un signal que pour une partie limitée des valeurs de
fréquences possibles.
3
ultrasons.
e
Perception de la fréquence et du
4
niveau sonore. Transport d’information grâce au Lumière visible et lumière
e
5 e
son. invisible pour l’œil.
Sources primaires objets
diffusants. Vitesse de la lumière dans le vide. Ondes électromagnétiques et
L’unité de distance année- communication.
Propagation de la lumière.
lumière.
Modèle du rayon de lumière.
L’étude des signaux se poursuit au lycée : une étude approfondie des ondes sera faite par les élèves qui s’orienteront vers une filière
scientifique. L’invariant fondamental qu’est la fréquence d’une onde reviendra donc dans le cursus d’une partie des élèves.
Sommaire
Activité 1 ..................................................................................... p. 2 Annexes imprimables prêtes à l'emploi :
Activité 2 ..................................................................................... p. 3 Aides à la résolution de la mission .................................... p. 18
Activité 3 ..................................................................................... p. 5
Activité 4 ..................................................................................... p. 7
Exercices ...................................................................................... p. 9
Parcours de compétences ...................................................... p. 14
Accompagnement personnalisé ............................................ p. 15
La Physique-Chimie autrement .............................................. p. 15
›L
e lien avec le programme est immédiat : les notions et savoir-faire révisés ainsi que les nouvelles notions travaillées sont
exigibles en fin de cycle.
› L’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
Autres compétences possibles :
■ Agir de façon responsable, respecter les règles de sécurité
■ Interpréter des résultats
■ Conclure, valider ou non l’hypothèse
Document(s)
›D
oc. 1 : Le document rappelle les caractéristiques moléculaires du son. Il est possible de projeter l’animation suivante qui com-
plète l’illustration : http://phoniatriestrasbourg.free.fr/Site_6/Media/image007.gif. Cela permet de rappeler qu’un
son nécessite un milieu matériel (fait de molécules) pour se propager. En effet, il n’est pas possible pour un son de se
propager dans le vide. C’est d’ailleurs l’une des principales différences avec les signaux électromagnétiques abordés
dans les activités suivantes. Le document se poursuit en donnant les deux caractéristiques des sons : fréquence en Hz et
niveau sonore en dB.
› D
oc. 2 : Le document présente les domaines d’audition des sons selon leur fréquence pour différentes espèces animales. Il est
important de constater que les définitions d’infrasons et d’ultrasons sont liées à la perception humaine des sons. Il ne
s’agit pas d’une définition universelle.
›D oc. 3 : Le document présente la perte d’audition après l’écoute de 10 minutes de musique avec un volume maximal. On voit,
ainsi, que c’est surtout la perception des sons aigus qui est affectée. Toutefois, lors d’une conversation, les autres sons
restent plus ou moins audibles. De plus, la perte d’audition signifie que la personne atteinte risque de ne pas entendre
des sons de faible volume sonore : il faudra donc lui parler plus fort pour communiquer avec elle.
1. Les sons ayant une fréquence en-dessous de 20 Hz sont appelés les infrasons.
Les ultrasons, inaudibles pour les humains, ont une fréquence supérieure à 20 000 Hz, soit 20 kHz.
2. Il y a trois types de sons : les infrasons, les sons audibles par les humains et les ultrasons :
· les infrasons sont audibles par les éléphants ;
· les sons audibles par les humains le sont également par toutes les espèces évoquées par le document ;
· les ultrasons sont audibles par les dauphins, les chauves-souris et les chats.
4. La conséquence de la fatigue auditive est la baisse du niveau sonore perçu par rapport au niveau sonore réel du son reçu.
Une perte auditive de 40 dB, par exemple, signifie qu’un son de 60 dB procure la même sensation que s’il ne faisait que
20 dB. Dans ces conditions, un son de 30 dB ne procure aucune sensation sonore.
Cette baisse concerne toutes les fréquences et impacte l’audition pendant une durée assez longue. On peut voir que la
perception des sons de fréquences élevées (supérieures à 4 000 Hz) est la plus affectée.
Synthèse
5. Les quatres conditions sont :
· absence de milieu matériel (ex. : lors des sorties dans l’espace de Thomas Pesquet) ;
· fréquence en-dessous de 20 Hz ou au-dessus de 20 kHz ;
· un niveau sonore inférieur au seuil de perception habituel de la personne ;
· un niveau sonore inférieur au seuil de perception modifié par la fatigue auditive.
›e
xprimé clairement les grandeurs physiques impliquées
dans chaque cas de figure.
Ressources
› Dossier complet et précis sur les atteintes de l’audition et la réglementation en vigueur : http://inpes.santepubliquefrance.
fr/70000/dp/08/dp081023.pdf
› Site à destination d’un jeune public afin de les sensibiliser sur les risques d’atteintes de l’audition. Il présente notamment
les conséquences d’une écoute prolongée de musique à volume maximal. Des interviews d’artistes contemporains clôturent
cette sensibilisation : http://www.ecoute-ton-oreille.com/
› Site complet sur les différents problèmes de santé que peuvent rencontrer les jeunes : http://portail-sante-jeunes.fr/
inpes-auditifs.html
› Site présentant des vidéos de témoignages mais aussi d’explications scientifiques plus poussées sur le fonctionnement de
l’oreille : http://www.gerersonaudition.com/enseignants.php?rub=videos
›A
u-delà des notions réactivées, le lien de cette activité avec le programme réside dans la consolidation apportée d’infrason et
d’ultrason travaillée dans l’activité précédente. En effet, l’idée que la fréquence d’un signal intervienne dans le fait de réussir à
détecter le signal lui-même est nouvelle et délicate. Ainsi, afin de permettre de consolider l’acquisition de cette notion, cette
réalité est illustrée par un exemple sur un autre type de signal.
› L’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 4 :
■ COMPÉTENCE Émettre des hypothèses
Autres compétences possibles :
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
■ Interpréter des résultats
■ Conclure, valider ou non l’hypothèse
Document(s)
›D
oc. 1 : P
résentation d’une expérience que les élèves peuvent réaliser à l’aide d’un smartphone et d’une télécommande.
› D
oc. 2 : Il s’agit d’une photographie montrant deux béchers contenant de l’eau pure et de la quinine en solution. La quinine est une
substance qui réagit aux ultraviolets en émettant de la lumière visible bleutée. Ceci est à rapprocher avec les procédés
de protection contre les faux billets qui utilisent les ultraviolets.
✔ Recherche d’informations
2. S’il n’est pas possible pour eux de la réaliser (l’utilisation du smartphone en classe posant problème ou s’il n’y a pas
de télécommande disponible), l’enseignant peut l’effectuer en orientant une télécommande vers les élèves et vers une
caméra d’ordinateur. L’image de la caméra est projetée au tableau : on voit apparaitre un clignotement qui diffère selon
les touches utilisées. Dans le même temps, les élèves ne voient aucun clignotement.
Analyse d’informations
3. L’émetteur de signaux infrarouges est la DEL de la télécommande. Le récepteur est la caméra.
4. L’œil humain n’est pas un récepteur de signaux infrarouges. En effet, nous ne percevons pas le clignotement de la DEL.
5. À la lumière du jour, le Schweppes nature est transparent et ne diffuse aucune lumière bleue.
6. La solution de quinine ne diffuse pas de lumière bleue si elle n’est pas éclairée par de la lumière ultraviolette. Par
exemple, le Schweppes qui est une solution de quinine ne le fait pas à la lumière du jour. La solution de quinine est donc
un objet diffusant.
7. Les infrarouges et les ultraviolets sont de la lumière que les yeux humains ne détectent pas : nous ne percevons ni le
clignotement d’une DEL de télécommande, ni les ultraviolets issus de la lumière du Soleil par exemple.
Conclusion
8. Les serpents et les moustiques se nourrissent d’animaux à sang chaud qui sont des sources de rayons infrarouges
(exemple du kangourou dans le document de la situation déclenchante). À condition d’être sensibles aux rayons
infrarouges, les moustiques et les serpents peuvent localiser les animaux à sang chaud qui les entourent, même en
l’absence de la lumière que l’œil humain détecte.
9. Crotales, boas et pythons sont dotés de fossettes qui détectent les infrarouges. Les abeilles perçoivent certains
ultraviolets. Par ailleurs, tous les animaux nocturnes ne sont pas nécessairement sensibles aux infrarouges. Par exemple,
les chats se déplacent la nuit grâce à leur pupille capable de s’ouvrir en grand pour capter le moindre rayon de lumière,
et les chauves-souris émettent des ultrasons pour sonder leur environnement.
Ressources
› Il s’agit d’un site institutionnel pour la prévention contre les rayonnements ultraviolets : http://social-sante.gouv.fr/preven-
tion-en-sante/preserver-sa-sante/article/bronzage-et-effets-sanitaires-lies-aux-rayonnements-ultraviolets.
›L
es ondes radio ne sont pas mentionnées par le programme. Cette activité permet ainsi d’aborder avec recul les notions du
B.O. sur les signaux lumineux et sonores. En effet, lorsqu’on parvient à situer une notion dans un contexte plus large, cela
permet de solidifier son ancrage mnésique. Par ailleurs, le concept d’émission et de transport d’informations est plus facile
à identifier dans le cadre d’un dispositif technique tel que l’émetteur radio, que dans le cas de la vue ou de l’ouïe. L’opération
étant naturelle, il est plus difficile de s’en extraire pour l’analyser efficacement.
›L ’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
Autres compétences possibles :
■ Comprendre l’évolution d’un savoir scientifique dans le temps et son influence sur la société
■ Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
Document(s)
›D
oc. 1 : Il s’agit d’une présentation des résultats théoriques de Maxwell publiés en 1873 concernant l’existence des ondes élec-
tromagnétiques. Le caractère hypothétique des affirmations de Maxwell est souligné par l’emploi du conditionnel. Il est
notamment rappelé dans la dernière phrase, de manière explicite, qu’il s’agit d’hypothèses, dont l’une s’avérera ultérieu-
rement fausse.
› D
oc. 2 : Il s’agit d’un spectre des rayonnements électromagnétiques classés selon leur fréquence ; une grandeur que les élèves
connaissent contrairement à la longueur d’onde.
›D oc. 3 : Il s’agit d’une présentation des résultats expérimentaux de Hertz et leur rapide exploitation par Marconi. Outre la trans-
mission de signaux entre deux circuits électriques au moyen d’ondes radios, le texte précise la vitesse de ces ondes et la
possibilité de leur propagation dans le vide.
Conseil :
Il est important de faire remarquer aux élèves que l’évolution des sciences n’est pas linéaire : de grands scientifiques,
comme Maxwell, peuvent parfois se tromper et émettre des hypothèses fausses. Ce constat peut alors permettre aux
élèves de dédramatiser le statut de leurs propres erreurs. L’hypothèse même partiellement fausse a permis de guider
Hertz, et par conséquent Marconi, vers l’émission et la réception d’ondes radio.
3. On peut citer : une borne wifi, un smartphone, une tablette quand elle communique avec une borne ou une box wifi, un
talkie-walkie, la tour Eiffel qui émet aussi bien pour les émissions radiophoniques que télévisuelles, etc.
Conseil :
Cette question a pour objectif d’amener les élèves à distinguer correctement les émetteurs et les récepteurs. La ques-
tion porte uniquement sur les émetteurs. Il sera donc possible de souligner qu’un poste de radio classique ou qu’un
autoradio n’est pas un émetteur mais seulement un récepteur radio.
4. Les ondes radio se propagent à la vitesse de 300 000 km/s, soit la même valeur que la vitesse de la lumière dans l’air ou
dans le vide.
Synthèse
5. Il y a peu de différences entre les ondes radio et la lumière visible. La première différence notable concerne la fréquence
des ondes radio qui, par définition, est très inférieure aux valeurs de fréquence de la lumière visible. Une seconde
différence, qui est une conséquence de la première, est que les humains ne peuvent pas détecter les ondes radio sans un
outil technologique dédié : le récepteur radio.
Ressources
› Vidéo du service éducation de France TV. Elle relie les théories de Maxwell et les expériences de Hertz à la première trans-
mission sans fil réalisée entre l’Angleterre et la France : http://education.francetv.fr/matiere/physique-chimie/terminale/
video/des-ondes-electromagnetiques-a-l-invention-de-la-tsf
›G
râce à sa situation déclenchante, cette tâche complexe insiste sur l’usage du signal dans le but de transporter de l’informa-
tion. Parallèlement, les élèves sont amenés à investir à nouveau une notion de base sur les signaux : la fréquence. Le fait que
cette grandeur concerne aussi bien les signaux sonores que les ondes électromagnétiques est également souligné et plusieurs
multiples du Hertz sont mobilisés.
›C ette activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adapté
Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
Situation déclenchante
Le texte d’introduction permet de montrer le lien existant entre l’échange d’informations et les signaux. Il permet également de
dresser la liste des différents dispositifs de communication qui sont à la disposition des élèves en précisant les signaux concernés :
téléphone, tablette sur le wifi de l’hôtel, connexion 3G ou utilisation de talkies walkies.
Je m’entraine
12
Un exposé sur le dauphin.
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en • Erreur 2 : Dans l’eau, le son ne se propage pas à une vitesse
utilisant le vocabulaire adapté. de 340 m/s mais de 1 500 m/s.
1. • Erreur 1 : L’unité de la fréquence d’un son ou d’un ultrason • Erreur 3 : Si le son n’est pas audible par l’oreille humaine
est en Hz et non en dB. à cause de sa fréquence trop élevée, on utilise le mot
« ultrason » pour être plus précis.
13 15
Entendre des infrasons et des ultrasons. Les risques d’exposition à un son trop fort.
■ COMPÉTENCE Comprendre et interpréter des tableaux ou ■ COMPÉTENCE Effectuer des recherches documentaires
des documents graphiques Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires,
Autre compétence possible : ■ Lire et comprendre des sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
documents scientifiques pour en extraire des informations 1. Le sonomètre indique 82 dB. Or, pour une durée de 8 h à
1. L e furet, la vache et l’éléphant entendent les infrasons. partir de 80 dB, l’ouïe souffre et peut être endommagée. Il
2. D ans le tableau, 11 espèces entendent les ultrasons : la est donc dangereux pour l’ouïe de rester toute une journée à
bande des sons qu’elles entendent va au-delà de celle des proximité d’une route fréquentée.
êtres humains dans les aigus. 2. Le vendeur devrait faire des pauses de 30 minutes toutes
les deux heures, ou de 10 minutes toutes les 45 minutes et
14 s’éloigner de cette route pour aller dans une zone calme. Il
To bee or not to bee. pourrait également porter des bouchons d’oreilles en cas
■ COMPÉTENCE Comprendre et interpréter des tableaux ou d’inconfort ou de douleur.
des documents graphiques
Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires, 16
sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté Notation scientifique.
1. D
’après le graphique, la radiation des plus basses ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique
fréquences que l’abeille parvient à détecter correspond au Autre compétence possible : ■ Lire et comprendre un
jaune. Or, les radiations orange, rouges et infrarouges ont document scientifique pour en extraire des informations
des fréquences encore plus petites. Les infrarouges sont 1. Les signaux A et C sont écrits en notation scientifique.
donc hors de la bande des fréquences de radiations que 2. B : 1,23 × 107 Hz
l’abeille est capable de percevoir.
D : 1,23 × 107 Hz
E :1,23 × 105 Hz
F : 1,23 × 104 Hz
3. Dans l’ordre croissant nous avons : C = F < A = E < B =D.
17
Les signaux des observations astronomiques.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique 2. La vitesse de la lumière dans le vide vaut 300 000 km/s ou
Autre compétence possible : ■ Lire et comprendre un 300 000 000 m/s.
document scientifique pour en extraire des informations 3. La relation est d = v × t avec d la distance parcourue en km
› Une supernova filmée... en différé par la lumière entre la supernova, v la vitesse de la lumière
en km/s dans le vide de l’espace et t la durée de parcours de
1. N on, il n’est pas possible que le son de cette explosion
la lumière en s.
se propage dans le vide de l’espace. En effet, les sons ne
propagent pas dans le vide. 4. On sait que d = v × t, or v = 300 000 km/s et
t = 3 800 000 000 années.
2. I l ne peut donc pas y avoir de son dans l’enregistrement.
Il faut convertir t en s :
3. L a vitesse de la lumière dans le vide vaut 300 000 km/s ou
300 000 000 m/s. t = 3 800 000 000 × 365,25 × 24 × 3 600 = 1,20 × 1017 s.
4. L a lumière a mis 1,2 million d’années pour nous parvenir. Ainsi d = 300 000 × 1,20 × 1017 = 3,60 × 1022 km.
5. 1 200 000 années représent : 1 200 000 × 365,25 jours ou La distance parcourue par la lumière est de 3,60 × 1022 km.
1 200 000 × 365,25 × 24 heures soit encore ›U
n instrument pour observer la formation de système
1 200 000 × 365,25 × 24 × 3 600 secondes. solaires
Il y a donc 3,79 × 1013 secondes. 1. L’enregistrement ne peut pas comporter de son car le son ne
6. La relation est d = v × t avec d la distance parcourue en km peut pas se propager dans le vide de l’espace. Cependant,
par la lumière entre la supernova, v la vitesse de la lumière la lumière pouvant se propager dans le vide de l’espace,
en km/s dans le vide de l’espace et t la durée de parcours de l’enregistrement comportera des images.
la lumière en s. 2. On sait que d = v × t avec v la vitesse de la lumière dans le
7. On applique la relation précédente : vide en km/s et t la durée du parcours de la lumière entre le
d = 300 000 × 3,79 × 1013 = 1,14 × 1019. disque protoplanétaire et la Terre en s.
La distance parcourue entre cette supernova et la Terre est de Or, v = 300 000 km/s
1,14 × 1019 km. et t = 450 ans = 450 × 365,25 × 24 × 3 600 = 1,42 × 1010 s.
› Une fausse supernova Donc, d = 300 000 × 1,42 × 1010 = 4,26 × 1015.
La distance séparant cette étoile et le système solaire (la
1. L ’enregistrement ne peut pas comporter de son car le son ne
Terre en particulier) vaut 4,26 × 1015 km.
peut pas se propager dans le vide de l’espace. Cependant,
la lumière pouvant se propager dans le vide de l’espace,
l’enregistrement comportera des images.
J’ approfondis
18 reçoit le smartphone de Marc ne se propagent pas à travers
Les sondes Voyager 1 et 2. les métaux.
■ COMPÉTENCE Identifier différentes échelles spatiales 2. On peut réaliser l’expérience suivante : on place le téléphone
Autres compétences possibles : ■ Pratiquer le calcul dans une casserole en aluminium disposant d’un couvercle,
numérique lui aussi en aluminium. À l’aide du téléphone fixe, on essaie
■ Lire et comprendre un document scientifique pour en ensuite d’appeler le numéro associé au portable. Si le
extraire des informations téléphone portable ne reçoit pas l’appel, alors cela signifie
1. O n sait que la distance parcourue est proportionnelle à la que les ondes radio qu’il peut capter ne passent pas à
vitesse et à la durée : travers l’aluminium.
d = v × t. Dans notre cas : 3. Lorsqu’on fait l’expérience, on constate que le portable ne
v = 300 000 km/s et t = 15 h = 15 × 60 × 60 = 54 000 s. reçoit pas l’appel. L’hypothèse de la sœur de Marc est donc
On trouve donc d = 300 000 × 54 000 = 1,62 × 1010 km. validée.
Ce sont donc 1,62 × 1010 km qui nous séparent de la sonde
20
Voyager 1. Fibre optique : endoscopie.
2. De l’égalité d = v × t, il découle que t = d ■ COMPÉTENCE Lire et comprendre un document scientifique
v pour en extraire des informations
avec d = 13,5 × 109 km et v = 300 000 km/s.
1. Il n’y a pas de source primaire de lumière à l’intérieur de
On trouve donc t = 13,5 × 10 = 45 000 s,
9
l’abdomen. Cela signifie qu’il y fait complètement noir
300 000
et qu’il est nécessaire d’éclairer les organes pour que la
c’est-à-dire t = 45 000 = 12,5 h. caméra puisse avoir des images à enregistrer.
3 600
Le signal radio de Voyager 2 met 12h et 30 min à nous 2. La source de lumière émet de la lumière visible qui se
parvenir. propage à travers le matériau transparent de la première
3. Utilisons à nouveau l’égalité d = v × t fibre optique. Cette lumière arrive dans l’abdomen, sort de
la fibre optique et éclaire les organes lorsqu’elle les atteint.
avec v = 15,5 km/s Ceux-ci la diffusent alors. La lumière se propage ensuite
et t = 40 000 ans = 40 000 × 365,25 × 24 × 3600 = jusqu’à la caméra, à travers le matériau transparent de la
1,26 × 1012 s seconde fibre optique.
d = 15,5 × 1,26 × 1012 = 1,96 × 1013 km.
L’étoile Ross 248 se situe à 1,96 × 1013 km de la Terre. 21
Infrarouges et énergie thermique perdue par les
4. On sait que 1 a.l. = 1016 m = 1013 km. bâtiments.
On en déduit d = 1,96 a.l. ■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats
D’après les calculs l’étoile Ross 248 se situe à 1,96 a.l. de la Autre compétence possible : ■ Lire et comprendre un
Terre. document scientifique pour en extraire des informations
Ce résultat peut paraitre étonnant car il est connu que 1. Les émetteurs de lumière infrarouge sont les zones chaudes
l’étoile la plus proche de notre système solaire est Proxima de la façade de la maison. Le récepteur est le thermographe.
du Centaure, située à environ 4,2 années-lumière. En réalité, 2. Le bâtiment de gauche de l’image 1 semble mieux isolé
Alpha du Centaure, tout comme Ross 248, se déplace par thermiquement car l’image du thermographe montre peu de
rapport à notre Soleil, et est en train de s’en approcher (en zones rouges ou orange.
même temps que d’autres étoiles). Dans 33 000 ans, Ross 248
3. L’énergie thermique semble s’échapper du bas du
sera légèrement plus proche de notre système solaire qu’Alpha
bâtiment. On le voit grâce à la zone rouge présente sur la
du Centaure et toutes les deux ne seront « plus qu’à » environ
thermographie.
3 années-lumière de la Terre.
4. Dans l’image 2, la façade exposée au soleil, semble mal
Malgré tout, nous ne tombons pas sur le résultat obtenu à la
isolée car elle apparait jaune, orange et rouge. Cependant,
question 4. Une deuxième précision doit alors être apportée :
ce n’est pas dû à une perte d’énergie thermique du bâtiment
Voyager 2 croisera Ross 248 d’assez loin : au plus proche, elle
mais plutôt à l’exposition solaire qui a chauffé cette face du
en sera encore éloignée de 1,8 a.l.
bâtiment. Il est donc nécessaire de connaitre l’exposition au
Pour plus de détails : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ross_248 soleil du bâtiment (ou l’horaire) lors d’une thermographie.
La prise de vue en lumière visible permet également de
19 préciser si l’origine des zones chaudes est due à une perte
Une hypothèse à tester.
d’énergie thermique ou à une exposition au soleil.
■ COMPÉTENCE Emettre des hypothèses
Autres compétences possibles : ■ Concevoir une
expérience pour tester une hypothèse
■ Conclure, valider ou non l’hypothèse
1. L a sœur de Marc émet l’hypothèse que les ondes radio que
Je résous un problEme
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
Autres compétences possibles :
■ Pratiquer le calcul numérique
■ Lire et comprendre un document scientifique pour en extraire des informations
› Correction :
Distance entre la sonde et la Terre :
Il faut tsignal = 5 h au signal radio émis par la sonde pour atteindre la Terre. Convertie en secondes, on trouve la durée
tsignal = 5 × 3 600 = 18 000 s.
La relation d = v × t peut s’utiliser avec la distance d exprimée en km, la vitesse v des ondes radio exprimée en km/s et la durée t
de la transmission exprimée en s. On trouve alors d = 300 000 × 18 000 = 5 400 000 000 km.
Vitesse moyenne de la sonde :
Il a fallu tsonde = 3 462 jours à la sonde pour aller de la Terre à Pluton.
Convertie en secondes on trouve la durée
tsonde = 3 462 × 24 × 3 600 = 299 116 800 s.
Le document 1 montre que la trajectoire de la sonde a été quasiment rectiligne. La sonde a donc suivi quasiment la même
trajectoire que celle des signaux radio, dont nous avons précédemment calculé la longueur : d = 5 400 000 000 km.
La relation vsonde = d permet donc de calculer que la vitesse moyenne de la sonde est vsonde = 5 400 000 000 = 18,05 km/s.
tsonde 299 116 800
› Explication :
La difficulté du problème est de distinguer les données relatives au calcul de la distance parcourue par les ondes radio et celles
nécessaires au calcul de la vitesse moyenne.
Le lien ne peut se faire que si on considère la trajectoire de la sonde comme similaire à la trajectoire des ondes radio.
C’est le document 1 qui, présentant une trajectoire quasiment rectiligne, permet de faire cette déduction. Toutefois, beaucoup
d’élèves pourraient mener à bien la résolution du problème sans prendre conscience de la donnée de la trajectoire rectiligne de
la sonde.
L’enseignant peut alors questionner ses élèves sur un problème similaire avec une sonde partie vers Pluton et revenant vers la
Terre. La trajectoire courbe aura une longueur plus longue que la trajectoire des ondes radio. Les deux trajectoires ne seront plus
en lien dans cette configuration.
■ PARCOURS DE COMPÉTENCES ■
3e p. 342
Présentation
Ce parcours permet aux élèves de travailler la compétence « Interpréter des résultats » du domaine 4 et de situer leur niveau de
maitrise.
Document(s)
Le document proposé amène les élèves à effectuer une lecture d’oscillogramme, ce qui est un savoir-faire important. Le principe
de contrôle proposé est également important à connaitre.
Questions supplémentaires
Pour faire prendre conscience aux élèves de l’intérêt de ce principe de contrôle, on pourra leur poser la question suivante :
· Quelle est l’avantage de ce procédé de contrôle vis-à-vis de celui qui consisterait à trancher la pièce pour déterminer si elle
contient ou non des impuretés ?
Réponse : Avec le contrôle par ultrason, l’intégrité de la pièce est conservée et celle-ci peut ensuite être à nouveau utilisée.
Question
L’oscillogramme de la pièce n°2 montre qu’elle n’est pas conforme. En effet, en plus des échos d’entrée et de sortie, on observe un
écho intermédiaire qui correspond à la présence d’une interface à l’intérieur de la pièce. Le métal dont elle est constituée n’est
donc pas homogène alors qu’il devrait l’être. La pièce n°2 présente un défaut et n’est donc pas conforme.
Niveau 1 Niveau 2
J’identifie les résultats obtenus. Je donne du sens aux résultats.
L’élève qui maitrise le niveau 1 parvient à L’élève qui maitrise le niveau 1 comprend que sur l’oscillogramme
remarquer que sur l’oscillogramme de la pièce de la pièce n°1 le pic le plus à gauche correspond à l’écho causé
testée n°2 il y a trois pics alors qu’il n’y en a par le franchissement de l’interface d’entrée par les ultrasons, du
que deux pour l’oscillogramme de la pièce n°1. milieu extérieur vers l’intérieur du métal. L’élève comprend égale-
ment que le second pic à droite correspond à l’écho de l’ultrason
lors du franchissement de l’interface de sortie, de l’intérieur du
Niveau 3 métal vers le milieu extérieur, de l’autre côté de la pièce.
Présentation
La carte mentale est un outil qui permet de synthétiser sous forme condensée une notion et les éléments qui s’y rattachent. Elle
est un complément qui peut être utile à l’apprentissage des élèves. Cette fiche d’accompagnement personnalisé à donc pour but
de présenter cet outil aux élèves à travers un exemple et des consignes génériques de réalisation.
Documents
L’exemple présenté est une carte mentale résumant les différentes entités microscopiques et leurs propriétés connues des élèves
en fin de cycle 4.
L’intérêt de ce document est double. Il mobilise des notions précédemment travaillées dans le cycle et consolide ainsi leur acqui-
sition, tout en faisant la démonstration de la capacité d’une carte mentale à apporter de l’information de manière synthétique.
Utilisation de la fiche AP
Cette fiche peut être utilisée à chaque fin de chapitre, avant les exercices par exemple, pour effectuer une synthèse de la leçon et
mettre en relation les différentes notions étudiées.
Document(s)
L’enjeu pour l’élève est surtout de comprendre la démarche « problème - hypothèse - expérience - évaluation » commune en
Physique et en Sciences expérimentales de manière générale. Les documents proposés ont donc pour objectif de bien souligner
les étapes de cette démarche lors de la découverte des infrarouges par Herschel.
Correction
1. C
e sont les ultraviolets.
2. L’adjectif « calorifique » vient du mot « calor » qui fait allusion à la chaleur. Un rayon calorifique est donc un rayon qui transporte
la chaleur.
3. Herschel a découvert la planète Uranus.
Document(s)
Au collège, il peut arriver que des élèves n’aient pas fait le lien entre les nombreuses antennes qu’ils voient dispersées sur les
toits des agglomérations, et le réseau de téléphonie mobile. La photographie présentée leur permet de faire ce lien.
Par ailleurs, les élèves de 3e sont encore suffisamment jeunes pour ignorer qu’il y avait des réseaux GSM et GPRS avant les
réseaux Edge. Il est donc intéressant de leur permettre de découvrir à travers le texte, que la qualité de la connection proposée
est, comme les téléphones eux-mêmes, en permanente évolution.
Correction
1. L es opérateurs développent d’abord leur réseau là où ils touchent le public le plus large possible, en particulier autour des
grandes villes et des agglomérations. Les zones rurales, moins peuplées, et pour lesquelles une antenne sert à moins de per-
sonnes, se développent plus tardivement. On observe également un faible développement dans les régions difficiles d’accès,
en montagne notamment où le nombre d’antennes nécessaires pour couvrir une surface donnée est plus important qu’ailleurs à
cause des reliefs qui peuvent gêner la diffusion des ondes électromagnétiques.
Piste complémentaire
Ici les réseaux sont simplement présentés mais il peut être intéressant de savoir Ressource
quelle vitesse de transfert caractérise chacun d’eux et ce que signifie l’unité › Carte des signaux utilisés par l’opé-
caractéristique de ce transfert (généralement en Mo ou Mb par seconde). rateur de téléphonie Orange en
La question de la qualité du réseau peut également être étendue. Par fonction des différentes zones du
exemple, avec une carte numérique : https://www.couverture-mobile. territoire : http://www.androidet-
fr/#lat=4879696&lng=249203&z=14&Bouygues=0&SFR=0&Orange=0. vous.com/2014/05/26/carte-re-
Ainsi, vous pouvez essayer de voir avec vos élèves s’ils retrouvent des disparités seau-dorange-couverture-4g/
connues (ex. : ceux qui ont de la famille à la campagne etc.)
Esprit
La Physique-Chimie au quotidien scientifique
Document(s)
Il est difficile pour un collégien de concevoir l’existence de ce qu’il ne peut percevoir. La meilleur preuve est donc de lui montrer
qu’il entend des signaux que l’adulte n’entend pas.
Détails de l’expérience
L’expérience est simple : en augmentant peu à peu la fréquence, les sons vont devenir de plus en plus aigus. Or, il s’avère que
physiologiquement on entend de moins en moins bien les sons aigus en vieillissant. Ainsi, si les élèves se comparent à une
personne plus âgée ils vont continuer à entendre des sons que la personne n’entendra pas.
ANNEXE
Sommaire
Aides à la résolution de la mission ............................................................................................................................................................. p. 18
A id e Indique le nom et la/les fréquence(s) du signal qu’utilise chaque appareil envisagé par les élèves.
clé n° 1
A id e La notation scientifique d’un nombre est son écriture sous la forme a × 10n avec :
clé n° 4
• 1 ≤ a < 10 ;
• n qui est un nombre entier relatif.
A id e Indique le nom et la/les fréquence(s) du signal qu’utilise chaque appareil envisagé par les élèves.
clé n° 1
A id e La notation scientifique d’un nombre est son écriture sous la forme a × 10n avec :
clé n° 4
• 1 ≤ a < 10 ;
• n qui est un nombre entier relatif.