TD01 Electricité-Electronique
TD01 Electricité-Electronique
TD01 Electricité-Electronique
E
b
E E b
E
C C
b b b b b b b b b
A O B A O B A O B
D D
b b
E E E
1. Dans le cas de la figure 1(a), calculer l’intensité IAB qui circule dans le conducteur diamétral AB.
π E 1 E 8π E 4 E
a)IAB = b)IAB = c)IAB = d)IAB =
2π + 3 r π+4 r 3 r 2+π r
2. Dans le cas de la figure 1(b), calculer les intensités IAD et IDB .
2 E 2 E πE
a)IAD = b)IAD = c)IDB = 0 d)IDB =
π+4 r π+2 r 2 r
3. Dans le cas de la figure 1(c), calculer les intensités IAD et IDO .
2 E 2 E 2 E 4 E
a)IAD = b)IAD = c)IDO = d)IDO =
π+4 r π+2 r π+2 r π+4 r
Réponses : b, a et c, a et d.
2. Prise de Terre
Afin de protéger une installation, on ajoute un fil de Terre (jaune et vert) relié à une tige très conductrice de
forme cylindrique plantée sur une longueur L dans le sol ; le rayon de la tige est rT et la tige se termine par une
hémisphère. Voir le schéma de la figure 2.
1. Rappeler l’expression de la résistance Rb d’un barreau de section S, de longueur ℓ et de résistivité ρ.
2. Justifier que la résistance du sol (de la Terre) peut s’exprimer par la relation :
∞
ρ
Z
Rs = dr
rT S(r)
où ρ est la résistivité du sol, S(r) est l’aire latérale d’un cylindre de longueur L et de rayon r plus l’aire
de l’hémisphère de rayon r. Préciser l’expression de S(r).
3. Déterminer l’expression littérale de la résistance Rs . Effectuer l’application numérique avec L = 3 m,
ρ = 100 Ω · m et rT = 1 cm.
4. Le code de l’électricité demande que la résistance de mise à la Terre soit inférieure à 25 Ω. La solution
consiste à placer plusieurs tiges en parallèle toutes reliées par un câble électrique de résistance Rc . On
obtient finalement le schéma de la figure 3.
Le câble possède un diamètre D = 8 mm, une conductivité σ = 6 × 107 S · m−1 et une longueur d = 5 m.
Déterminer la valeur de Rc et comparer à Rs .
rT
dr
L
r
Terre
Rc Rc Rc
A b b
b
b b
b
Rs Rs Rs
B b
b
b
Figure 3 – Schéma équivalent aux diverses prises de Terre
5. Si Rn est la résistance de n blocs (Rc , Rs ), établir une relation de récurrence entre Rn+1 et Rn . Lorsque
n → ∞, la résistance AB tend vers une limite finie. Déterminer l’expression de cette limite en fonction
de Rc et Rs . Commenter.
b b b b
b b b b b
b b b b
a b
E E
b b b b
b b b b
b b b b b b
b b b b
c d
E E
b b b b
R
b b
b
E L
b b b
b
Figure 5 – Circuit R − L étudié
b b b b b b b b
0 5s t0 10 ms t0 5s t0 10 ms t
b b
b
R
E = 95 V C lampe
b
1. Faire un schéma équivalent du circuit dans les deux régimes de fonctionnement de la lampe.
2. Déterminer la valeur de la résistance R pour que l’éclairage avec les flashes soit celui décrit avant.
Réponses : avec la lampe éteinte, on a un simple circuit RC alimenté par la tension E. Lorsque la lampe éclaire,
il faut la remplacer par une résistance électrique sans doute faible pour assurer un courant élevé et une décharge
rapide du condensateur, ce qui fait que le flash est très court par rapport à la période des flashes. Cette période
est T = 6070 s. Prenons comme date t = 0, le début de l’extinction. La tension aux bornes du condensateur étant
continue, la tension u aux bornes de la lampe (et du condensateur) est u(t = 0) = Ue . L’équation différentielle de
charge du condensateur est, à partir de ce moment-là, RC du dt +u = E. La solution est u(t) = (Ue −E) exp − τ +E
t
E−Ue
avec τ = RC. La date où la lampe se rallume est ta telle que u(ta ) = UL . On a donc ta = RC ln E−UL . La durée
d’allumage étant très brève, on va donc considérer que la période du signal est assimilable à la durée ta . On en
déduit que la résistance doit vérifier R = C ln TE−Ue . On trouve R ≃ 430 kΩ.
E−UL
6. Réseaux R, L, C parallèle
r
1 L
1. On étudie le réseau de la figure 8 à gauche, avec e(t) = 0 si t < 0, e(t) = e0 > 0 si t > 0, et R = .
4 C
Déterminer complètement i(t) ; tracer la courbe correspondante.
On proposera deux méthodes pour déterminer les conditions initiales.
2. On étudie le réseau de la figure 8 à droite, avec la même tension e(t) que ci-dessus. À quelle condition le
régime libre est-il critique ? Déterminer alors q(t) ; tracer la courbe correspondante.
+q −q
b b b b b b
b
R L L
C
e(t) b b
e(t) b b
i R
C
b
Figure 8 – Réseaux R, L, C parallèle
d2 i 1 di i 1 e0
√
Réponses : dt 2 + RC dt + LC = LC R , ω0 = 1/ LC, continuité de iL et uC ou bien la rupture de tension
est assimilée à un signal de fréquence infinie donc la bobine a une impédance infinie et le condensateur est
e0 di e0 e0 1
√ 1
q
L
un fil, i0+ = R et −RC dt 0+ = R , i(t) = R (1 − √3 exp(−2ω0 t) sh(ω0 3t) ; critique si R = 2 C , q(t) =
Ce0 [1 − (1 + ω0 t) exp(−ω0 t)].
K b b b
b
C R2 L
E
b
b
1. En régime établi alors que l’interrupteur K est toujours fermé, déterminer la tension u1 aux bornes de
la résistance R1 .
2. Toujours dans les mêmes conditions qu’à la question précédente, déterminer la puissance P2 reçue par la
résistance R2 .
3. À une date qu’on note t = 0, on ouvre l’interrupteur K. Quelle est l’équation différentielle vérifiée par
uL , tension aux bornes de la bobine ?
4. Déterminer la condition initiale sur la tension uL (t = 0+ ). Quelle est la solution de l’équation différentielle
à laquelle obéit la tension uL ?
5. Déterminer la variation d’énergie du condensateur entre t = 0 et t → ∞.
R C b b
b b b
R
b
C
b b
E U1
U2
b
Figure 10 – RC série parallèle
R C b b
b b b
R
C
b b
U1 V
kR0 (1 − k)R0 U2
b b
E
b b
ω2 ω2
Réponses : R′ = R/(1 + ω02
); C ′ = C(1 + ω02
)/( ωω0 )2 ; 2/3, 1/3, −π/4 ; k = 2/3 ; 0,146, 20, 8˚.
C2
b b
-
b
b b b +
b
R R
e(t) C1 s(t)
b b b
b
Figure 12 – Filtre
b
e(t) uD s(t)
C
t
Figure 13 – Détecteur de crête
1. À la date t = 0, le condensateur est déchargé, il reçoit alors le signal e(t) représenté sur la figure 13.
Représenter le signal s(t) que l’on obtient en sortie du montage.
On apporte une petite modification au circuit de la figure 13. On obtient alors celui de la figure 14.
iD
b b
b
e(t) uD s(t)
R C
b b
b
Réponses : Voir la figure 15, décroissance exponentielle après une crête plus ou moins rapide en fonction de R,
R2
RC ≫ f1 R100 kΩ possible, amplificateur inverseur à AO de gain − R 1
avec RR1 =
2 √1 .
2
s(t)
t
Figure 15 – Détecteur de crête pratique - Solution
iD
b b
b
ue uD us
R C
b b
b
Figure 16 – Détecteur de crête
2. La tension d’alimentation ue (t) est un signal de haute fréquence ω, dont l’amplitude ue0 (t) varie lentement
à la pulsation Ω, avec τ ω ≫ 1 et τ Ω ≪ 1. Déterminer us (t).
3. Conclure et justifier la dénomination ✭✭ détecteur de crête ✮✮ pour ce montage.
Ue0
Réponses : diode passante ue = us tant que id ≥ 0 or id = R [sin ωt + ωτ cos ωt] ≃ Cωue0 cos ωt, id ≥ 0 jusqu’à
T π t− T4 5T
environ = 4 2ω ,
ensuite diode bloquée, us = ue0 exp − τ tant que ue < us , quasiment jusqu’à t = 4 et ainsi
de suite, us (t) = ue0 (t), us suit la crête de ue (t).
12. Enregistrement d’une figure d’interférences
Dans un dispositif d’interférences, on obtient une intensité lumineuse variant périodiquement selon un axe Ox
x
d’un écran. La loi donnant l’évolution de l’intensité lumineuse est : φ = φ0 1 + cos 2π où i est appelé
i
interfrange. Pour enregistrer cet éclairement grâce à un ordinateur, on utilise le déplacement à vitesse constante
vph et étalonnée d’une photodiode selon l’axe Ox de l’écran grâce à un rail rectiligne, voir le schéma de la figure
17.
vph
Dispositif d’interférences
photodiode
LASER
D
rail
La conversion de l’intensité lumineuse en une tension électrique pouvant être acquise par l’ordinateur s’effectue
au moyen du montage électronique de la figure 18. L’amplificateur opérationnel utilisé est supposé idéal et en
régime linéaire.
b b
R1
b
- R2
b
id
b b
b
hν ud b +
us
us1
b
C
b
b
b
La photodiode est une jonction entre deux zones de silicium dopée de façon différente créant ce que l’on ap-
pelle une jonction P N . Lorsqu’elle est éclairée cette jonction va permettre à des électrons liés de quitter leur
niveau d’énergie pour devenir en quelque sorte des électrons libres et participer à la conduction du courant. La
caractéristique de la photodiode est donnée par la loi :
eud
id = I0 exp
− (I0 + Iph )
kB T
où Iph est l’intensité du courant dû aux électrons libérés par le flux lumineux. On parle de courant photoélec-
trique. Ce dernier est proportionnel à l’intensité lumineuse φ reçue : Iph = βφ.
filtre passe-bas H = 1+jR12 Cω , fc = 2πR1 2 C ; us = R1 βφ0 1 + √ 1 2 2 cos(2πf t − arctan f /fc) ; filtre coupe
1+f /fc
les parasites haute fréquence, pour mesurer f donc i, il faut choisir f < fc .
b b
R
b
-
b
b + R1
b b b b
b b b b
b
r b b b
C r
R2
b b
b
Figure 19 – Générateur de créneaux (à gauche). Montage non symétrique (à droite)
2. La résistance R est remplacée par le montage non symétrique de la figure 19 (à droite), dans lequel les
deux diodes sont idéales. Déterminer la période T du signal v+ (t), ainsi que la portion α de cette période
au cours de laquelle v+ (t) > 0. Ce signal porte le nom de signal créneau symétrique de rapport cyclique
α.
Réponses : v+ = ± Vsat t 3
2 , v− = Vsat (1 − exp − RC ) de t = 0 à t = τ1 = RC ln 2, v− = Vsat (−1 + 2 exp − RC ) de
t−τ1
t−(τ +τ )
τ1 à τ1 + τ2 avec τ2 = RC ln 3, v− = Vsat (1 − 32 exp − RC 1 2
) de τ1 + τ2 à τ1 + 2τ2 , période T = 2RC ln 3,
phase décroissante τd = R2 C ln 3 et phase croissante τc = R1 C ln 3, période T = (R1 + R2 )C ln 3 et α = R1R+R 1
2
.