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TD01 Electricité-Electronique

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1 – Exercices : 01 - Électricité - Électronique Sciences Physiques MP 2017-2018

Exercices : 01 - Électricité - Électronique


A. Régime linéaire
1. Électrocinétique et symétries
Les circuits de la figure 1 sont réalisés à l’aide de générateur idéaux de fem E (de taille infiniment petite) et
d’un fil résistif identique en tout endroit. Toutes les intersections représentées par un point sont des nœuds. La
résistance de la portion OB est r.

E
b
E E b
E
C C

b b b b b b b b b

A O B A O B A O B

D D
b b

E E E

(a) (b) (c)


Figure 1 – Symétries...

1. Dans le cas de la figure 1(a), calculer l’intensité IAB qui circule dans le conducteur diamétral AB.
π E 1 E 8π E 4 E
a)IAB = b)IAB = c)IAB = d)IAB =
2π + 3 r π+4 r 3 r 2+π r
2. Dans le cas de la figure 1(b), calculer les intensités IAD et IDB .

2 E 2 E πE
a)IAD = b)IAD = c)IDB = 0 d)IDB =
π+4 r π+2 r 2 r
3. Dans le cas de la figure 1(c), calculer les intensités IAD et IDO .

2 E 2 E 2 E 4 E
a)IAD = b)IAD = c)IDO = d)IDO =
π+4 r π+2 r π+2 r π+4 r

Réponses : b, a et c, a et d.

2. Prise de Terre
Afin de protéger une installation, on ajoute un fil de Terre (jaune et vert) relié à une tige très conductrice de
forme cylindrique plantée sur une longueur L dans le sol ; le rayon de la tige est rT et la tige se termine par une
hémisphère. Voir le schéma de la figure 2.
1. Rappeler l’expression de la résistance Rb d’un barreau de section S, de longueur ℓ et de résistivité ρ.
2. Justifier que la résistance du sol (de la Terre) peut s’exprimer par la relation :

ρ
Z
Rs = dr
rT S(r)
où ρ est la résistivité du sol, S(r) est l’aire latérale d’un cylindre de longueur L et de rayon r plus l’aire
de l’hémisphère de rayon r. Préciser l’expression de S(r).
3. Déterminer l’expression littérale de la résistance Rs . Effectuer l’application numérique avec L = 3 m,
ρ = 100 Ω · m et rT = 1 cm.
4. Le code de l’électricité demande que la résistance de mise à la Terre soit inférieure à 25 Ω. La solution
consiste à placer plusieurs tiges en parallèle toutes reliées par un câble électrique de résistance Rc . On
obtient finalement le schéma de la figure 3.
Le câble possède un diamètre D = 8 mm, une conductivité σ = 6 × 107 S · m−1 et une longueur d = 5 m.
Déterminer la valeur de Rc et comparer à Rs .

JR Seigne Clemenceau Nantes


Sciences Physiques MP 2017-2018 Exercices : 01 - Électricité - Électronique – 2

rT
dr

L
r

Terre

Figure 2 – Schéma de la prise de Terre enfoncée dans le sol

Rc Rc Rc
A b b
b
b b

b
Rs Rs Rs

B b
b

b
Figure 3 – Schéma équivalent aux diverses prises de Terre

5. Si Rn est la résistance de n blocs (Rc , Rs ), établir une relation de récurrence entre Rn+1 et Rn . Lorsque
n → ∞, la résistance AB tend vers une limite finie. Déterminer l’expression de cette limite en fonction
de Rc et Rs . Commenter.

3. Charge la plus rapide


On dispose d’un générateur de tension continue idéal, de deux résistances identiques et de deux condensateurs
identiques. Indiquer le circuit, parmi ceux proposés à la figure 4, qui permet de charger le plus rapidement les
condensateurs.
Proposition de réponses à la figure 4.

b b b b

b b b b b

b b b b

a b
E E
b b b b

b b b b

b b b b b b

b b b b

c d
E E
b b b b

Figure 4 – Charge la plus rapide

4. Circuit R − L et régime transitoire


On étudie le circuit représenté à la figure 5. L’interrupteur est fermé à la date t = 0. On donne R = 30 Ω,
L = 300 mH et E = 15 V. Quelle est l’allure de la tension aux bornes de la bobine ?

Proposition de réponses à la figure 6.

JR Seigne Clemenceau Nantes


3 – Exercices : 01 - Électricité - Électronique Sciences Physiques MP 2017-2018

R
b b

b
E L

b b b

b
Figure 5 – Circuit R − L étudié

15 V (a) 0, 5 V (b) 15 V (c) 15 V (d)


b b b b

b b b b b b b b

0 5s t0 10 ms t0 5s t0 10 ms t

Figure 6 – Régime transitoire de la tension aux bornes de la bobine

5. Flash d’éclairage routier


Pour signaler la présence de travaux sur la route, on utilise des lampes qui fournissent des flashes très bref avec
une fréquence de répétition de 70 par minute, voir le schéma de la figure 7. La réalisation du flash est due à
l’utilisation d’une lampe fluorescente qui peut présenter deux régimes de fonctionnement :
— la tension qui alimente la lampe est inférieure à UL = 72 V, alors aucun courant ne circule dans la lampe.
— lorsque la tension atteint UL = 72 V, un courant circule et la lampe émet de la lumière, elle est alors
équivalente à un conducteur ohmique et le condensateur de capacité C = 3 µF se décharge dedans. La
lampe reste allumée jusque la tension redescende jusqu’à sa valeur d’extinction Ue = 50 V.

b b
b

R
E = 95 V C lampe
b

Figure 7 – Circuit équivalent à la lampe flash de signalisation routière

1. Faire un schéma équivalent du circuit dans les deux régimes de fonctionnement de la lampe.
2. Déterminer la valeur de la résistance R pour que l’éclairage avec les flashes soit celui décrit avant.

Réponses : avec la lampe éteinte, on a un simple circuit RC alimenté par la tension E. Lorsque la lampe éclaire,
il faut la remplacer par une résistance électrique sans doute faible pour assurer un courant élevé et une décharge
rapide du condensateur, ce qui fait que le flash est très court par rapport à la période des flashes. Cette période
est T = 6070 s. Prenons comme date t = 0, le début de l’extinction. La tension aux bornes du condensateur étant
continue, la tension u aux bornes de la lampe (et du condensateur) est u(t = 0) = Ue . L’équation différentielle de
charge du condensateur est, à partir de ce moment-là, RC du dt +u = E. La solution est u(t) = (Ue −E) exp − τ +E
t
E−Ue
avec τ = RC. La date où la lampe se rallume est ta telle que u(ta ) = UL . On a donc ta = RC ln E−UL . La durée
d’allumage étant très brève, on va donc considérer que la période du signal est assimilable à la durée ta . On en
déduit que la résistance doit vérifier R = C ln TE−Ue . On trouve R ≃ 430 kΩ.
E−UL

6. Réseaux R, L, C parallèle
r
1 L
1. On étudie le réseau de la figure 8 à gauche, avec e(t) = 0 si t < 0, e(t) = e0 > 0 si t > 0, et R = .
4 C
Déterminer complètement i(t) ; tracer la courbe correspondante.
On proposera deux méthodes pour déterminer les conditions initiales.
2. On étudie le réseau de la figure 8 à droite, avec la même tension e(t) que ci-dessus. À quelle condition le
régime libre est-il critique ? Déterminer alors q(t) ; tracer la courbe correspondante.

JR Seigne Clemenceau Nantes


Sciences Physiques MP 2017-2018 Exercices : 01 - Électricité - Électronique – 4

+q −q
b b b b b b

b
R L L
C
e(t) b b
e(t) b b

i R
C

b
Figure 8 – Réseaux R, L, C parallèle

d2 i 1 di i 1 e0

Réponses : dt 2 + RC dt + LC = LC R , ω0 = 1/ LC, continuité de iL et uC ou bien la rupture de tension
est assimilée à un signal de fréquence infinie donc la bobine a une impédance infinie et le condensateur est
e0 di e0 e0 1
√ 1
q
L
un fil, i0+ = R et −RC dt 0+ = R , i(t) = R (1 − √3 exp(−2ω0 t) sh(ω0 3t) ; critique si R = 2 C , q(t) =
Ce0 [1 − (1 + ω0 t) exp(−ω0 t)].

7. Ouverture d’un interrupteur


On considère le circuit de la figure 9 qui comporte deux résistances R1 = 2 kΩ et R2 = 5 kΩ, un condensateur
de capacité C = 200 nF, une bobine idéale d’inductance L = 10 mH et un générateur idéal de tension continue
E = 12 V. Un interrupteur idéal initialement fermé K relie le générateur au reste du circuit.
R1
b b
b

K b b b
b

C R2 L

E
b
b

Figure 9 – Régime après l’ouverture de K

1. En régime établi alors que l’interrupteur K est toujours fermé, déterminer la tension u1 aux bornes de
la résistance R1 .
2. Toujours dans les mêmes conditions qu’à la question précédente, déterminer la puissance P2 reçue par la
résistance R2 .
3. À une date qu’on note t = 0, on ouvre l’interrupteur K. Quelle est l’équation différentielle vérifiée par
uL , tension aux bornes de la bobine ?
4. Déterminer la condition initiale sur la tension uL (t = 0+ ). Quelle est la solution de l’équation différentielle
à laquelle obéit la tension uL ?
5. Déterminer la variation d’énergie du condensateur entre t = 0 et t → ∞.

8. Équilibrage d’un pont et théorème de superposition


On considère un dipôle constitué d’une résistance R en parallèle avec un condensateur de capacité C. On pose
ω0 = 1/RC.
1. Déterminer la résistance R′ et la capacité C ′ qui, en série, ont pour une pulsation donnée ω la même
impédance que ce dipôle. Tracer sur le même graphique l’allure des courbes représentatives de R/R′ et
de C/C ′ en fonction du rapport ω/ω0 .
On se place dans le cas où ω = ω0 . On considère le circuit de la figure 10 où le dipôle précédent est mis
en série avec le dipôle constitué de R et C en parallèle.
2. Calculer les rapports des tensions complexes U1 /E et U2 /E ainsi que le déphasage entre le courant total
I et la tension E.
Le système précédent est complété par une résistance R0 montée en potentiomètre comme sur la figure
11. Soit k le coefficient indiquant le réglage du potentiomètre.
3. Déterminer la valeur de k telle que la différence de potentiel V soit rigoureusement nulle.
4. Cette valeur de k étant adoptée, on superpose à la tension E de pulsation ω0 une composante sinusoı̈dale
de pulsation 2ω0 et de tension E ′ . Calculer le rapport des amplitudes V /E ′ et le déphasage existant entre
ces deux tensions.

JR Seigne Clemenceau Nantes


5 – Exercices : 01 - Électricité - Électronique Sciences Physiques MP 2017-2018

R C b b

b b b
R

b
C
b b

E U1
U2

b
Figure 10 – RC série parallèle

R C b b

b b b
R
C
b b

U1 V
kR0 (1 − k)R0 U2
b b

E
b b

Figure 11 – RC série parallèle

ω2 ω2
Réponses : R′ = R/(1 + ω02
); C ′ = C(1 + ω02
)/( ωω0 )2 ; 2/3, 1/3, −π/4 ; k = 2/3 ; 0,146, 20, 8˚.

9. Comparaison de l’efficacité de deux filtres


On considère le montage de la figure 12 dans lequel l’amplificateur opérationnel est idéal et fonctionne en régime
linéaire. La tension d’entrée e(t) est sinusoı̈dale de pulsation ω variable.

C2
b b
-
b

b b b +
b

R R
e(t) C1 s(t)

b b b
b

Figure 12 – Filtre

1. Déterminer sans calcul la nature du filtre.


2. Déterminer le nombre minimal d’équations nécessaires pour exprimer s et fonction de e des impédances
ou admittances des éléments du circuit et pouvoir calculer T = s/e. Écrire ces équations.
3. Pourquoi peut-on éliminer les expressions suivantes de T :
jRC1 ω 1
T = T =
1− R C1 C2 ω 2 +
2 j2RC1 ω 1− R2 C1 C2 ω 2 + j2C1 ω
1 1
T = T =
RC1 ω(RC2 ω + j2) + j2RC2 ω 1− R2 C1 C2 ω 2

4. On a C2 = 2C1 . Montrer que |T |2 = 1/(1 + x4) avec x = ω/ω0 et ω0 = 1/( 2RC1 ). Tracer le diagramme
de Bode pour |T |2 . Superposer le diagramme de |T 1 |2 = 1/(1+x2 ). Quel est l’avantage de |T | par rapport
à |T 1 | ?

Réponses : BF C circuit ouvert, HF C fil, passe-bas, 2 équations Re + Rs + jC2 ωs = VA ( R2 + jC2 ω) et VRA =


1
(R + jC1 ω)s, non passe-bas, non homogène, non passe-bas, si C2 → 0 T = 1 alors que diviseur de tension donne
1
T = 1+2jRC 1ω
, |T 1 | pente à −40 dB par décade meilleur filtre que −20 dB par décade.

JR Seigne Clemenceau Nantes


Sciences Physiques MP 2017-2018 Exercices : 01 - Électricité - Électronique – 6

B. Régime non linéaire


10. Détecteur de crête
On considère le montage de la figure 13 composé d’une diode supposée idéale et d’un condensateur parfait de
capacité C = 1 µF.
e(t)
iD
b b

b
e(t) uD s(t)
C

t
Figure 13 – Détecteur de crête

1. À la date t = 0, le condensateur est déchargé, il reçoit alors le signal e(t) représenté sur la figure 13.
Représenter le signal s(t) que l’on obtient en sortie du montage.
On apporte une petite modification au circuit de la figure 13. On obtient alors celui de la figure 14.

iD
b b
b

e(t) uD s(t)
R C

b b
b

Figure 14 – Détecteur de crête pratique

2. Comment est modifié le comportement du circuit ? Discuter en fonction de la valeur de R.


3. Le signal e(t) est maintenant une tension sinusoı̈dale de fréquence 500 Hz dont on souhaite mesurer la
tension efficace. Représenter ce que l’on peut obtenir pour s(t). Quelle valeur de R faut-il prendre afin
que le circuit de la figure 14 se comporte comme un détecteur de crête ? Quel montage électrique simple
proposeriez-vous afin de mesurer à la sortie de celui-ci directement la tension efficace ?

Réponses : Voir la figure 15, décroissance exponentielle après une crête plus ou moins rapide en fonction de R,
R2
RC ≫ f1 R100 kΩ possible, amplificateur inverseur à AO de gain − R 1
avec RR1 =
2 √1 .
2

s(t)

t
Figure 15 – Détecteur de crête pratique - Solution

11. Détecteur de crête et modulation


Le montage de la figure 16 porte le nom de détecteur de crête. Dans ce montage, la diode est idéale, sans seuil :
elle est soir ✭✭ passante ✮✮ (iD > 0 et uD = 0), soit ✭✭ bloquante ✮✮ (iD = 0 et uD 6 0). On pose τ = RC.
1. La tension d’alimentation ue (t) est sinusoı̈dale, de pulsation ω : ue (t) = ue0 sin ωt. On suppose que
τ ω ≫ 1. À l’instant initial, la capacité n’est pas chargée. Déterminer us (t).

JR Seigne Clemenceau Nantes


7 – Exercices : 01 - Électricité - Électronique Sciences Physiques MP 2017-2018

iD
b b

b
ue uD us
R C

b b

b
Figure 16 – Détecteur de crête

2. La tension d’alimentation ue (t) est un signal de haute fréquence ω, dont l’amplitude ue0 (t) varie lentement
à la pulsation Ω, avec τ ω ≫ 1 et τ Ω ≪ 1. Déterminer us (t).
3. Conclure et justifier la dénomination ✭✭ détecteur de crête ✮✮ pour ce montage.
Ue0
Réponses : diode passante ue = us tant que id ≥ 0 or id = R [sin ωt + ωτ cos ωt] ≃ Cωue0 cos ωt, id ≥ 0 jusqu’à
T π t− T4 5T
environ = 4 2ω ,
ensuite diode bloquée, us = ue0 exp − τ tant que ue < us , quasiment jusqu’à t = 4 et ainsi
de suite, us (t) = ue0 (t), us suit la crête de ue (t).
12. Enregistrement d’une figure d’interférences
Dans un dispositif d’interférences, on obtient une intensité lumineuse variant périodiquement selon un axe Ox
 x
d’un écran. La loi donnant l’évolution de l’intensité lumineuse est : φ = φ0 1 + cos 2π où i est appelé
i
interfrange. Pour enregistrer cet éclairement grâce à un ordinateur, on utilise le déplacement à vitesse constante
vph et étalonnée d’une photodiode selon l’axe Ox de l’écran grâce à un rail rectiligne, voir le schéma de la figure
17.
vph
Dispositif d’interférences
photodiode

LASER
D
rail

Figure 17 – Montage d’enregistrement de l’intensité lumineuse

La conversion de l’intensité lumineuse en une tension électrique pouvant être acquise par l’ordinateur s’effectue
au moyen du montage électronique de la figure 18. L’amplificateur opérationnel utilisé est supposé idéal et en
régime linéaire.
b b

R1
b
- R2
b

id
b b
b

hν ud b +
us
us1
b
C
b

b
b

Figure 18 – Montage électronique de la photodiode

La photodiode est une jonction entre deux zones de silicium dopée de façon différente créant ce que l’on ap-
pelle une jonction P N . Lorsqu’elle est éclairée cette jonction va permettre à des électrons liés de quitter leur
niveau d’énergie pour devenir en quelque sorte des électrons libres et participer à la conduction du courant. La
caractéristique de la photodiode est donnée par la loi :
eud
id = I0 exp
− (I0 + Iph )
kB T
où Iph est l’intensité du courant dû aux électrons libérés par le flux lumineux. On parle de courant photoélec-
trique. Ce dernier est proportionnel à l’intensité lumineuse φ reçue : Iph = βφ.

JR Seigne Clemenceau Nantes


Sciences Physiques MP 2017-2018 Exercices : 01 - Électricité - Électronique – 8

1. Déterminer l’expression de us1 en fonction de l’intensité lumineuse φ.


2. Déterminer l’expression de us1 en fonction du temps t.
3. Quelle est la nature du filtre constitué par la cellule R2 C placée au niveau de la sortie de l’amplificateur
opérationnel ? Déterminer sa fréquence de coupure.
4. Établir en fonction du temps l’expression de us .
5. Conclure sur le rôle de la cellule R2 C sachant que l’objectif est de pouvoir mesurer l’interfrange i.
v v
Réponses : us1 = R1 βφ = R1 βφ0 1 + cos 2π xi ; us1 = R1 βφ = R1 βφ0 1 + cos 2π ph
 
i t de fréquence
 f = ph i ;

filtre passe-bas H = 1+jR12 Cω , fc = 2πR1 2 C ; us = R1 βφ0 1 + √ 1 2 2 cos(2πf t − arctan f /fc) ; filtre coupe
1+f /fc
les parasites haute fréquence, pour mesurer f donc i, il faut choisir f < fc .

13. Générateur de créneaux


Dans le montage de la figure 19 (à gauche), l’amplificateur opérationnel est idéal et fonctionne en régime de
saturation ; le condensateur est initialement déchargé.
1. Déterminer les évolutions, au cours du temps, des tensions v+ et v− des bornes d’entrée de l’amplificateur
opérationnel. Calculer la période de ces tensions.

b b

R
b
-
b

b + R1
b b b b

b b b b
b

r b b b

C r
R2
b b
b

Figure 19 – Générateur de créneaux (à gauche). Montage non symétrique (à droite)

2. La résistance R est remplacée par le montage non symétrique de la figure 19 (à droite), dans lequel les
deux diodes sont idéales. Déterminer la période T du signal v+ (t), ainsi que la portion α de cette période
au cours de laquelle v+ (t) > 0. Ce signal porte le nom de signal créneau symétrique de rapport cyclique
α.

Réponses : v+ = ± Vsat t 3
2 , v− = Vsat (1 − exp − RC ) de t = 0 à t = τ1 = RC ln 2, v− = Vsat (−1 + 2 exp − RC ) de
t−τ1
t−(τ +τ )
τ1 à τ1 + τ2 avec τ2 = RC ln 3, v− = Vsat (1 − 32 exp − RC 1 2
) de τ1 + τ2 à τ1 + 2τ2 , période T = 2RC ln 3,
phase décroissante τd = R2 C ln 3 et phase croissante τc = R1 C ln 3, période T = (R1 + R2 )C ln 3 et α = R1R+R 1
2
.

JR Seigne Clemenceau Nantes

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