Intervalles de Confiance Corriges D Exercices
Intervalles de Confiance Corriges D Exercices
Intervalles de Confiance Corriges D Exercices
Exercice 1
Le parti d’un candidat commande un sondage réalisé à partir de 1 600 personnes à l’issue duquel il est donné
gagnant avec 52% des voix. A-t-il des raisons d’être confiant ?
CORRIGE :
On a bien : n ≥ 25
On peut répondre à la question si on montre p > 0,5 avec une grande probabilité. Le problème est que p est
inconnu . . .
1 1 1 1
On remarque alors que : p f p f p f
1600 1600 1600 1600
1 1
c’est l’intervalle de confiance au risque de 5% : f ;f
n n
0,52 0,025 p 0,52 0,025
0, 495 p 0,535
IC 0, 495;0,535
0,5 IC donc on ne peut conclure. De plus, cette intervalle de confiance est précis à 95% (seulement).
Exercice 2
Lors d’un référendum, un sondage aléatoire simple pratiqué sur 1 000 personnes a donné 55% pour le
"Oui" et 45% pour le "Non". Peut-on prévoir le résultat du référendum ?
CORRIGE :
On a bien : n ≥ 25
1 1 1 1
L’intervalle de confiance est : f ;f 0,55 ;0,55 0,518;0,582
n n 1000 1000
Avec un risque d’erreur de 5%, on peut dire le "Oui" va l’emporter.
Exercice 3
Si, pour un référendum, on sait que "oui" se situe autour de 50%, combien de personnes faudrait-il
interroger pour que la proportion de "Oui" soit connue à 1% près ? (en plus ou en moins)
CORRIGE :
1 1
L’intervalle de confiance est : f ;f
n n
1
On veut : 0, 01 n 100 n 10000
n
On peut aussi considérer que la proportion connue à 1% près traduit une amplitude de 0,02 :
1 1 1 1 2
f f 0, 02 f f 0, 02 0, 02
n n n n n
n 100 n 10000
Exercice 4
Pourcentage de garçons à la naissance.
Dans un pays, sur 429 440 naissances, on a dénombré 221 023 garçons. Ce résultat est-il conforme à
l’hypothèse selon laquelle il y a 50% de naissances masculines (et donc 50% de naissances féminines) ?
CORRIGE :
Intervalle de confiance de niveau 0,95 :
221023 1 221023 1
; 0,5132;0,5162
429 440 429 440 429 440 429 440
soit entre 51.32% et 51.62% de naissances masculines donc non conformité avec l’hypothèse.
Exercice 5
Le dernier sondage de 2002 ne prévoyait pas la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour.
Pouvait-on croire au sondage ?
21 Avril 2002 second tour de l’élection présidentielle en France.
Les sondages (1000 p) prévoient : M Chirac : 19 % M Jospin : 18 % M Le Pen : 14 %
Les Résultats sont : Surprenant ! M Chirac : 19,88 % M Jospin : 16,18 % M Le Pen : 16,88 %
CORRIGE :
Les intervalles de confiance à 95 % sont :
1 1
M. Chirac : 0,19 ;0,19 0,158;0, 222
1000 1000
1 1
M. Jospin : 0,18 ;0,18 0,148;0, 212
1000 1000
1 1
M. Le Pen : 0,14 ;0,14 0,108;0,172
1000 1000
Il n’y a pas de surprise, seulement que M Jospin est dans la partie basse et M Le Pen dans la partie haute.
CORRIGE :
Celle du collaborateur :
1 : Non, car seules les personnes intéressées feront la démarche d’aller jusqu’à la mairie. Celles qui n’en ont
pas le temps, ou qui ne se sentent pas assez concernées, ne seront pas consultées. L’échantillonnage
ainsi réalisé ne sera pas représentatif de toute la population.
2 : Non, la taille de l’échantillon est grande, ce qui permettrait une bonne précision si on avait un échantillon
vraiment aléatoire, mais il ne s’agit pas d’un tirage au hasard sur l’ensemble de la population, puisqu’on
exclut du sondage tous les habitants des autres quartiers.
3 : Non, car on exclut du sondage toutes les personnes qui travaillent le mardi matin. On risque de
n’interroger que des femmes au foyer, des retraités ou des chômeurs. L’échantillon ne serait pas
représentatif de l’ensemble des habitants de la ville.
4 : Oui, c’est la seule démarche qui permette de justifier le recours à la formule donnant l’intervalle de
confiance. Il est nécessaire d’avoir un échantillon aléatoire simple : tous les habitants ont la même
chance d’être choisis, et de façon indépendante. Personne n’est exclu du sondage.
Le maire décide donc de choisir, à partir d’une liste de plusieurs milliers de noms, 100 personnes,
"totalement au hasard". Mais comment faire pour être sûr d’agir "en toute objectivité" ?
Une solution est l’utilisation de tables de nombres au hasard, ou de procédés informatiques. À partir d’une
liste numérotée de N noms, choisir les numéros de n personnes, de façon à ce que chacun ait la même
probabilité d’être choisi, et de façon indépendante.
D’autre part, si le maire pense que son projet risque d’être ressenti différemment par les hommes et les
femmes (implantation d’un stade de foot-ball par exemple), ou selon les tranches d’âge, et que la liste
d’habitants dont il dispose mentionne le sexe et l’âge, que faire ?
Il peut améliorer la précision de son estimation en choisissant au hasard un certain nombre d’hommes, un
certain nombre de femmes, un certain nombre d’individus par tranche d’âge. C’est ce que l’on appelle un
sondage stratifié. De même, il peut être logique de procéder dans certains cas à des sondages à probabilités
inégales : par exemple si les individus sont des entreprises, il peut être utile de les choisir avec des
probabilités proportionnelles à leur chiffre d’affaire, ou au nombre de leurs salariés.
Remarque. Une méthode de sondage consiste à définir la façon dont on va prélever les individus dans la
population afin de constituer un échantillon. Lorsque tous les individus ont la même probabilité d’appartenir
à l’échantillon sélectionné, on parle de sondage à probabilités égales. Un sondage aléatoire est dit simple si
tous les échantillons de taille n fixée sont réalisables avec la même probabilité. Il existe également des
sondages stratifiés (s’appuyant sur des sous-populations appelées strates constituées à partir des données
portant sur l’ensemble de la population), des sondages par la méthode des quotas (analogue aux sondages
stratifiés mais avec probabilité inégales d’appartenir à l’échantillon sélectionné), . . .
Exercice 7
Sur un échantillon de 350 personnes, un candidat aux élections municipales a obtenu 54 % des intentions de
vote.
a) Déterminer un intervalle de confiance.
b) Si les élections avaient eu lieu le jour de ce sondage et si les réponses au sondage étaient sincères, ce
candidat aurait-il été élu au premier tour ?
c) Déterminer le nombre de personnes qu’il aurait fallu interroger afin d’être certain que ce candidat
sera élu.
CORRIGE :
a) La proportion de visiteurs français est INCONNUE.
L'effectif de l'échantillon est n = 350. La fréquence de l’échantillon est 0,54.
On a bien : 0,2 ≤ f ≤ 0,8 et n ≥ 25
L'intervalle de confiance est donc :
1 1
I = 0,54 ;0,54 soit approximativement I = 0, 487;0,593 .
350 350
b) On ne peut pas affirmer que ce candidat a 95% de chances d’être élu.
c) Soit n le nombre cherché, et en supposant la même fréquence, l'intervalle de confiance est :
1 1
0,54 ;0,54
n n
1
Il faut que 0,54 0,5
n
1
0,5 0,54
n
1
0, 04
n
1
0, 04
n
1
n
0, 04
1
n
0, 04
n 25
n 625
Exercice 8
Un institut de sondage communique à un candidat aux élections régionales l’intervalle de confiance au
niveau 0,95 de son futur score. Cet intervalle a une amplitude de 0,04.
Combien de personnes a interrogé l’institut de sondage ?
CORRIGE :
a) La proportion de visiteurs français est INCONNUE.
L'effectif de l'échantillon est n. La fréquence de l’échantillon n’est pas communiquée.
On suppose que : 0,2 ≤ f ≤ 0,8 et n ≥ 25
L'intervalle de confiance est donc :
1 1
I= f ;f
n n
Ainsi la taille de l’échantillon est :
1 1 1 1 2
f f f f
n n n n n
L’amplitude de l’intervalle est égale à 0,04 donc :
2
0, 04
n
2 0,04 n
2
n
0, 04
2
n
0, 04
n 50
n 2500