En Didactique
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En Didactique
Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de magister
En Didactique
Sous la direction de :
MEMBRES DU JURY :
I. INTRODUCTION GENERALE......................................................1
1.1. La problématique………………………………………………………2
1.2. Hypothèses……………………………………………………………..5
1.3. La démarche à suivre…………………………………………………..5
II. LA PREMIERE PARTIE :
2.1. L’oral dans les méthodes d’enseignement (un aperçu historique)………8
2.1.1. La méthode traditionnelle…………………………………………….....8
2.1.2. La méthode directe………………………………………………….. .....9
2.1.3. La méthode audio-orale………………………………………………...10
2.1.4. La méthode audio-visuelle……………………………………………..11
2.1.5. L’approche communicative……………………………………………12
2.1.6. L’approche par compétences ………………………………………….15
2.1.6.1. La compétence……………………………………………………...17
2.1.6.2. Les caractéristiques de l’APC………………………………………18
2.1.7. La pédagogie du projet…………………………………………………22
2.1.7.1. Le projet pédagogique………………………………………………23
2.1.7.2. L’évaluation d’un projet…………………………………………….26
2.2. L’oral :………………………………………………………………….27
2.2.1. Essai de définitions…………………………………………………….27
2.2.2. Les caractéristiques de l’oral…………………………………………...29
2.2.3. Les activités orales :……………………………………………………31
2.2.3.1. Quel oral enseigner? (les types d’oral)……………………………..31
2.2.3.2. Comment enseigner l’oral ?...............................................................35
2.2.4. L’oral / l’écrit :…………………………………………………………37
2.2.4.1. Spécificités de l’oral………………………………………………..38
2.2.4.2. Spécificités de l’écrit……………………………………………….41
2.2.4.3. Expression orale / expression écrite………………………………..42
2.3. La pédagogie de l’oral :………………………………………………..44
2.3.1. Essai de définition……………………………………………………...44
2.4. Conclusion……………………………………………………………...49
III. LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 1 :
3.1. La nouvelle réforme du système éducatif algérien…………………….50
3.1.1. Les nouveaux programmes de français au moyen :……………………52
3.1.1.1. Objectifs de l’enseignement au cycle moyen……………………….54
3.1.1.2. Le programme de la 2èmeA.M……………………………………….54
3.1.1.3. Le programme de la 3ème A.M………………………………………57
3.1.2. Les nouveaux manuels :………………………………………………..59
3.1.2.1. Le manuel scolaire un outil pédagogique :…………………………60
3.1.2.1.1. Analyser un manuel scolaire………………………………………..62
3.1.2.1.2. Les grilles d’évaluation……………………………………………..62
3.1.2.2. Analyse du manuel de la 2e A.M :………………………………….63
3.1.2.2.1. Les activités orales présentes……………………………………….69
3.1.2.3. Analyse du manuel de la 3e A.M :………………………………….69
3.1.2.3.1. Les activités orales présentes……………………………………….74
3.1.2.3.2. Analyse du guide du professeur de la 3e A.M………………………75
3.2. L’oral dans le CECR et les programmes de 2e et 3e A.M……………...80
CHAPITRE 2
3.3. Observation de classes :………………………………………………..88
3.3.1. La classe de langue :…………………………………………………...89
3.3.1.1. Motivation du choix………………………………………………...90
3.3.1.2. Caractéristiques du public visé……………………………………..90
- La classe de 2e A.M………………………………………….92
- La classe de 3e A.M………………………………………….92
3.3.2. Les cours observés :……………………………………………………93
3.3.2.1. Le corpus……………………………………………………………95
3.3.3. Analyse :……………………………………………………………….95
3.3.3.1. Remarques et suggestions…………………………………………..99
3.3.3.2. Difficultés rencontrées…………………………………………….100
3.4. Conclusion…………………………………………………………….101
IV. CONCLUSION GENERALE……………………………………………103
V. BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………….106
VI. SITOGRAPHIE…………………………………………………………..108
VII. ANNEXES…………………………………………………………..109-369
I. INTRODUCTION GENERALE :
A notre époque, l’enseignement des langues étrangères exige une bonne maîtrise
de l’oral pour pouvoir communiquer car apprendre une langue c’est apprendre une
nouvelle compétence de communication. Cette compétence est bien l’objectif que
les méthodologies d’enseignement ont signalé depuis les années 60 avec
l’introduction des méthodes audio-orale où la priorité était donnée à la
communication orale, contrairement à la méthode traditionnelle qui privilégiait
l’écrit.
« Dès les années 60, les projets didactiques envisageaient d’enseigner aux
apprenants à communiquer en langue étrangère. » (Enseigner à communiquer en
langue étrangère, Sophie MOIRAND, Hachette, 1982).
1
Dans la classe, elle se réalise entre enseignant/apprenant pour développer l’habileté
à communiquer car « Le langage oral est le socle sur lequel vont se construire les
autres connaissances : la culture scolaire, l’écrit, les champs disciplinaires, les
comportements » (Le français de scolarisation pour une didactique réaliste,
Michèle VERDELHAN-BOURGADE, Presses Universitaires de France, 2002).
1.1. Problématique :
2
une didactique réaliste, Michèle VERDELHAN-BOURGADE, Presses
Universitaires de France, 2002).
Alors l’enseignement d’une langue doit nécessairement passer par l’oral pour
arriver à l’écrit. L’école et la classe sont bien les lieux par excellence pour mettre
en valeur cet enseignement et pour permettre aux élèves de s’exprimer
spontanément à l’oral. Vu cette importance de l’oral dans l’enseignement des
langues vient le choix de notre thème de recherche qui traitera l’oral mais dans un
milieu scolaire algérien.
Aussi, l’oral est un thème authentique en didactique des langues que les recherches
précédentes ont mis en second plan après l’écrit. Donc nous avons décidé
d’éclaircir ce champ d’étude dans le contexte éducatif algérien.
En effet, l’Algérie est l’un des pays francophones où l’enseignement des langues et
plus précisément celui du français occupera l’intérêt du gouvernement ainsi que le
ministère de l’éducation nationale au fil des années pour donner un apprentissage
conforme aux besoins de nos étudiants. Depuis quelques années, nous avons
constaté une dégradation et une diminution du niveau de français chez nos élèves ;
c’est ainsi que le gouvernement a pris le souci d’une réforme de tout le système
3
éducatif dès la rentrée scolaire 2003 dans le but d’une amélioration de la qualité de
l’éducation afin de garantir la réussite de tous les élèves.
Notre travail portera sur les nouveaux programmes introduits au collège et plus
précisément ceux de 2e et 3e année moyenne car ces derniers donnent une nouvelle
approche par les compétences où les apprentissages sont organisés en séquences
éducatives dont le but est le développement d’un projet après une dizaine de
séances.
4
1.2. Hypothèses :
On ne peut enseigner une langue qu’à l’écrit tout en négligeant l’oral, l’oral est au
service de l’écrit. En plus toute langue est premièrement orale avant qu’elle soit
écrite.
Partant de cela, notre travail d’analyse vise à repérer les activités orales existantes
dans les nouveaux programmes de 2e et 3e A.M donc nous commençons par mettre
à l’épreuve quelques hypothèses que nous allons confirmer ou infirmer tout au
long de notre recherche :
Pour répondre à nos questions d’intérêt portant sur l’oral et sa prise en charge par
les nouveaux programmes du cycle moyen ainsi que le repérage des activités orales
présentes.
5
Après, nous essayons de relever les spécificités de l’oral et de l’écrit et par la suite
l’expression orale et l’expression écrite ce qui nous amènera à discuter les
différentes méthodes et manières pour évaluer l’oral.
Puisque l’oral est un champ d’étude très large et complexe, nous allons l’étudier
avec ses spécificités dans une pédagogie de l’oral que nous allons définir avec le
rôle de l’enseignant et celui de l’élève.
En parlant de la pédagogie de l’oral ceci nous fait penser à l’approche par les
compétences qui est la méthode adoptée par les nouveaux programmes de français
de la réforme. Donc nous ne pouvons pas la négliger dans notre recherche, elle sera
traitée avec ses caractéristiques ; nous parlerons aussi de la pédagogie du projet, du
projet pédagogique et son évaluation ; la pédagogie du projet est l’application de
l’approche par les compétences.
La deuxième partie de notre travail, qui est consacrée à la pratique, est divisée en
deux chapitres.
Le premier chapitre est une entrée qui nous permettra de connaitre la nouvelle
réforme du système éducatif algérien.
Après, on parlera du manuel scolaire, qui est un outil pédagogique très important
dans l’enseignement/apprentissage des langues, et comment l’analyser en adoptant
les critères des grilles d’évaluation. Ce qui nous amènera à analyser le manuel de
2e A.M et 3e A.M avec le guide du professeur en exploitant les grilles d’évaluation
que nous avons choisies, cette analyse nous permettra de relever toutes les activités
orales présentes.
6
A la fin de ce chapitre nous discutons l’oral dans le Cadre Européen Commun de
Référence et dans les programmes de 2e et 3e A.M.
Après, on attaque l’analyse de tout ce qui était enregistré où nous retenons des
remarques et des suggestions avec les difficultés rencontrées lors de notre
recherche.
7
II. LA PREMIERE PARTIE :
Elle mettait en premier lieu la maitrise de l’écrit littéraire, méthode axée sur l’écrit,
ce qui plaçait la pratique de l’oral en second plan ou quelques fois inexistante.
C’est donc le professeur qui choisissait les textes littéraires et les exercices de
thèmes /versions lors d’activités juxtaposées ; il posait les questions et corrigeait
les erreurs des élèves qui n’étaient pas admises. C’est lui qui détient le savoir qui
allait dans un seul sens puisque l’apprenant est considéré comme un être passif qui
avait pour mission l’imitation de modèles et la mémorisation des listes de mots par
cœur.
8
Dans cette méthode le recours à la langue maternelle était tolérable et il permettait
d’expliquer les notions et faits difficiles exprimés en langue étrangère.
C’est une méthode qui s’imposait au début du XIX e siècle contre les principes de
la méthode traditionnelle car « La méthode directe refuse la traduction, plonge
l’élève dans un « bain de langue » et met l’accent sur l’expression orale »
(Dictionnaire pratique de didactique du F.L.E : Jean-Pierre ROBERT, Ophrys,
2002, p : 121).
9
Aussi on privilégie les exercices de conversation et les questions-réponses dirigés
par l’enseignant tout en suscitant la production orale des élèves à travers le
dialogue donc l’écrit restait au second plan.
Les nouveaux principes, que la méthode directe s’est fixée, ont certes bouleversé
la didactique des langues mais aussi ils ont provoqué des problèmes de pratique
pour les enseignants, avec le refus totale de l’utilisation de la langue maternelle et
l’exigence d’une excellente maitrise de la langue étrangère de la part des
enseignants, qui n’étaient pas bien formés pour un tel enseignement ce qui a signé
son achèvement.
Cette méthodologie est née au cours de la seconde guerre mondiale mais c’est au
milieu des années 50 qu’elle s’est développée en tant que méthode pour
l’apprentissage des langues.
10
produire des réponses exactes et des comportements suivants les modèles à lui
communiqués.
Mais ce qu’on peut reprocher de cette méthode c’est qu’elle ne sort pas des
modèles que l’élève va les imiter.
Aussi, les exercices qu’elle propose sont démotivants pour les élèves et ils
manquent d’authenticité.
C’est au milieu des années 1950 que P.Guberina de l’Université de Zagreb donne
les premières formulations théoriques de la méthode SGAV (structuro-global
audio-visuel ) où « Guberina présente la langue comme un instrument de
communication dont l’apprentissage doit porter sur la compréhension du sens
global de la structure, les éléments « audio » et « visuel » facilitant cet
apprentissage. » (La compréhension orale, Claudette CORNAIRE/Claude
GERMAIN, Clé International, 1998, p : 18).
Dans cette méthode, nous trouvons une grande importance accordée à la situation
et au contexte dans lesquels apparaissent formes linguistiques, au locuteur et aux
relations qu’il entretient avec la situation, l’interlocuteur et son propre message. La
méthode audio visuelle est dominante en France dans les années 60 et 70 et dont la
cohérence est construite autour de l’utilisation de l’image (diapositives, images
fixes) et du son (enregistrements magnétiques), et le premier cours élaboré suivant
cette méthode est « voix et images de France » (VIF).
11
Les dialogues sont artificiels et leur exploitation se fait à partir des images ou des
exercices structuraux dont l’élève doit établir le lien entre le dialogue et l’image
chargée de représenter la situation de communication.
Dans cette méthode où l’oral prime sur l’écrit ; l’association entre le son et l’image
ce qui a renforcé la place de cette dernière, elle est présentée simultanément à
l’audition de réplique et devient un support essentiel à la compréhension initiale et
globale du dialogue de base, elle est analytique et référentielle.
Malgré son succès, la méthode audio-visuelle a été critiquée sur plusieurs aspects
comme « le type de langue, mais surtout les caractéristiques de la communication
proposée dans les dialogues sont très éloignées de la réalité, et le décalage entre
la méthode et le contact direct avec la langue étrangère peut être très déroutant
pour l’élève » (L’approche communicative : théorie et pratique, Evelyne BERARI,
Clé international, 1991, p : 14).
Dans cette approche, la langue orale est dominante mais il ya une certaine
revalorisation de l’écrit avec l’oral donc les quatre habiletés peuvent être
développées (expression et compréhension orales, expression et compréhension
écrites) avec « des situations de simulation qui autorisent la création de jeux de
13
rôle. Ces jeux de rôle permettent à l’apprenant de s’approprier, dans des
conditions qui approchent celles de la réalité, le code oral de la langue-cible,
exercices qui font écho, à l’écrit, à des activités similaires qui lui permettent de
s’en approprier parallèlement le code écrit » (Dictionnaire pratique de didactique
du F.L.E : Jean-Pierre ROBERT, Ophrys, 2002, p : 121)
Nous avons vu dans cet aperçu historique comment l’oral était pris en charge par
les différentes méthodes et approches d’enseignement des langues. Maintenant, il
constitue toujours la préoccupation majeure de toutes les recherches actuelles en
didactique.
14
2.1.6. L’approche par compétences :
- Ces élèves peuvent déchiffrer un texte, mais sont souvent incapables d’en
saisir le sens pour pouvoir agir en conséquence ;
- Ils ont appris la grammaire, la conjugaison, mais sont incapables de
produire un petit texte de manière correcte dans une situation concrète de la
vie ;
- Ils peuvent effectuer une addition et une soustraction, mais quand ils sont
confrontés à un problème de la vie de tous les jours, ils ne savent pas s’il
faut poser une addition ou une soustraction, etc.
15
directeur du BIEF, présentation Pr. Boubekeur BENBOUZID Ministre de
l’éducation nationale, Ministère de l’éducation nationale, Novembre 2006, p : 14-
15).
C’est évidemment l’objectif de tout enseignement car on est face à des enfants en
détresse linguistique ce qui handicape leur devenir scolaire c’est là qu’intervient
l’APC en donnant la primauté à la communication naturelle et interactionnelle où
la compétence de communication deviendra une compétence dialogique et
conversationnelle.
16
2.1.6.1. La compétence :
Mais pour réaliser une compétence plusieurs facteurs rentrent en valeur car « La
compétence est un ensemble de savoirs, savoir-faire et savoir-être, qui permet de
résoudre une famille de situations-problèmes » (Document d’accompagnement de
la 3e A.M, O.N.P.S, Juillet 2004) et elle se compose de compétences
communicationnelles (être adapter aux situations de communication), textuelles
(étudier les différents types de textes) et linguistiques (le travail sur la langue).
Selon Paquette (2002), « la compétence est une relation entre un acteur, une
habileté et une connaissance. » (Modélisation de l’apprenant avec une approche
par compétences, http://dic.uqam.ca).
Compétence
17
chaque discipline « elles sont appelées compétences terminales » (L’approche par
compétences dans l’école algérienne, par Xavier ROEGIERS directeur du BIEF,
présentation Pr. Boubekeur BENBOUZID Ministre de l’éducation nationale,
Ministère de l’éducation nationale, Novembre 2006, p : 19), c’est en quelque sorte
un référentiel de compétences.
Sachant que tout apprentissage d’une langue étrangère est un processus de création
et de négociation c’est bien l’exigence de tout enseignement d’une langue visant la
communication ; l’approche par compétences est venue alors pour inscrire cet
objectif.
Donc pour apprendre, l’élève doit agir en fonction de situations d’intégration qui
sont déterminées par l’enseignant et qui contiennent les connaissances que l’élève
18
doit acquérir pour maitriser les situations auxquelles il sera confronté dans sa vie
professionnelle et personnelle.
En second lieu, il les accompagne, il les aide à prendre conscience de leurs actes et
les guide dans la construction de leur savoir c'est-à-dire agir autrement pour que les
connaissances s’éclaircissent. Il doit leur conférer plus de liberté et d’autonomie
pour occuper une place centrale dans le processus d’apprentissage.
Dans cette approche, on vise la durabilité des apprentissages, une fois l’élève saisit
un savoir, l’enseignant va le placer dans une nouvelle situation afin de garantir son
utilisation dans divers contextes, en d’autre terme, différencier les situations
d’intégration où l’élève aura la chance d’exercer sa compétence.
Elle vise à rendre l’élève autonome et armé de savoirs et savoir-faire adéquats pour
s’adapter à toutes les nouvelles situations ou problèmes rencontrés c’est à dire
mettre l’élève au centre des apprentissages : « rendre chaque élève actif. Au lieu
d’écouter, il agit : il manipule, il résout, il cherche, il produit » (L’approche par
compétences dans l’école algérienne, par Xavier ROEGIERS directeur du BIEF,
présentation Pr. Boubekeur BENBOUZID Ministre de l’éducation nationale,
Ministère de l’éducation nationale, Novembre 2006, p : 34) ; cela signifie que le
rôle de l’enseignant change c’est lui l’animateur de toutes les situations qui vont
faire travailler chaque élève ,« lui donner des feed-back : lui signaler ses erreurs,
les corriger » (L’approche par compétences dans l’école algérienne, par Xavier
ROEGIERS directeur du BIEF, présentation Pr. Boubekeur BENBOUZID
19
Ministre de l’éducation nationale, Ministère de l’éducation nationale, Novembre
2006, p : 34) pour que chacun progresse.
Aussi pour évaluer les apprentissages c’est l’évaluation formative qui intervient
pour vérifier l’acquisition des savoirs et ensuite proposer les moyens de
remédiation si nécessaire en effet nous trouvons une activité d’évaluation
formative à la fin de chaque séquence du programme de la 3e A.M accompagnée
sur le manuel d’une grille d’auto évaluation ; cette activité est une évaluation de
tous les points appris pendant toute la séquence.
L’évaluation des acquis se réalise en intégrant l’élève dans une situation complexe,
comme nous l’avons déjà mentionné, ce qui permet la concrétisation des
savoirs donc pour mesurer la réussite ou l’échec de l’élève l’enseignant doit
déterminer les critères de réussite en élaborant une sorte de grille de correction.
20
Pour voir comment sont présentées les pratiques pédagogiques avant et après
l’introduction de l’approche par compétences dans le système scolaire
algérien concernant la planification, l’enseignement des apprentissages et
l’évaluation (voir annexes p : 329-330).
L’objectif est que nos élèves soient compétents en langue tout en acquérant non
seulement des savoirs mais aussi et surtout des savoir-faire et des savoir-être.
Nous avons bien signalé que l’approche par compétences ne peut se réaliser qu’à
travers des situations – problèmes donc la situation qui a été intégrée pour sa mise
en œuvre est bien évidemment « le projet » car l’enseignement du français est
organisé en séquences qui consistent à développer une pédagogie sur un objectif
précis en organisant l’ensemble du travail de la classe autour d’un projet sur une
dizaine de séances ; c’est ce que nous avons trouvé dans les nouveaux programmes
qui réalisent l’APC à partir de la pédagogie par projet.
21
2.1.7. La pédagogie du projet :
- Pour la 3e A.M, nous avons trois projets et chaque projet comprend trois
séquences.
- Pour la 2e A.M, nous avons trois projets comprenant chacun trois
séquences.
22
Le travail en classe se fait en collaboration et en négociation entre les différents
partenaires où le travail en groupe est privilégié pour planifier collectivement la
mise en œuvre du projet et de le vivre en effet « la pédagogie du projet s’inscrit
dans une logique socialisante et par conséquent favorise les apprentissages en
groupes » (Programme de la 3e A.M, O.N.P.S, juillet 2004) ; le travail en groupes
donne plus de chance à la communication et à l’interaction entre les partenaires.
Mais comment réaliser un projet ?
La durée d’un projet est variable (une semaine, un mois, un an,…) par exemple
pour un projet de 3e A.M ou de 2e A.M contenant trois séquences, il peut durer de
23
08 à 09 semaines c'est-à-dire 40 à 45 heures, ce qui permettra une implication forte
des élèves. Il peut prendre différentes formes en répondant aux besoins des élèves ;
pour le programme de 3e A.M, on présente une liste de 18 projets de différents
sujets (élaborer une brochure pour l’école, réaliser une notice expliquant comment
planter un arbre, réaliser un sketch pour expliquer les dangers de la violence à
l’école,…) où « l’enseignant pourra y choisir ceux qui répondront au mieux à ses
moyens ainsi qu’aux besoins de sa classe » (Programme de 3eA.M, O.N.P.S, juillet
2004). Le projet comprend trois phases nécessaires comme nous l’avons trouvé sur
le manuel de 3e A.M :
1. Station documentation
2. Station rédaction
3. Station réalisation
1. Fiche méthode 1 :
- choix du thème.
- collecte d’informations.
- rédaction.
2. Fiche méthode 2 :
- préparation et entrainement.
3. Fiche méthode 3 :
- diffusion.
24
- la réalisation du projet.
Pour le réussir, les élèves doivent tous participer dans sa construction, aussi le
projet doit répondre à leurs besoins (selon les points étudiés dans la séquence en
grammaire, conjugaison,…), il doit être faisable et accessible à tout le monde pour
sa bonne mise en œuvre. Dans cette perspective, l’enseignant n’est plus un
transmetteur de connaissances mais un médiateur, un guide et un orienteur : il
cherche davantage à développer chez l’élève le sens de l’initiative et l’esprit de la
recherche. Il devient un négociateur entre tous les participants et il est aussi un
régulateur et informateur intervenant au fur et à mesure de l’avancement.
L’apprenant doit agir, construire des projets, les mener à leur terme, faire des
expériences et apprendre à les interpréter. Il devient responsable :
Pour la bonne réalisation du projet les participants vont se servir des moyens
technologiques (vidéo, diapositives, …) car « il n’est pas acceptable aujourd’hui
de faire comme si les technologies n’existaient pas, ou de nier leur intérêt, mais
c’est le projet pédagogique qui doit inclure les technologies, et non l’inverse »
(Précis de didactique, devenir professeur de langue, Marie-Françoise NARCY-
COMBES, Ellipses, 2005, p : 86).
25
Pour le projet qui dura une année, il s’agit bien du projet de l’établissement que la
nouvelle réforme a exigé sa présence pour chaque établissement, il devient
obligatoire depuis l’arrêté n°17 en date du 06/06/2009 ; il convient à
l’établissement de le définir en fonction de ses besoins donc la présence d’un
calendrier est nécessaire ; ce type de projet permet à l’établissement « de se
construire une identité propre, de créer une dynamique, de favoriser la
communication entre tous les acteurs de la communauté éducative et d’apporter
les solutions les mieux appropriées aux besoins de ses apprenants et des
aspirations de ses enseignants »(La réforme de l’éducation en Algérie, enjeux et
réalisations, Boubekeur BENBOUZID,Casbah Editions, 2009, p : 210), on vise
l’amélioration de la réussite scolaire.
Il faut bien installer l’idée qu’ « évaluer c’est identifier, déterminer et définir les
lacunes de l’élève pour y remédier éventuellement. C’est aussi déceler ses
capacités pour les améliorer et les développer » (Programme de la 3e A.M,
O.N.P.S, Juillet 2004).
26
Pour l’évaluation du projet elle se fait d’une façon orientée en donnant plus
d’importance au processus suivi par l’élève qu’au résultat final c’est à dire la
participation, les efforts fournis, les démarches de réalisation,…Donc l’évaluation
doit s’appuyer directement sur les compétences mises en place dans le cadre d’un
projet, l’enseignant doit mettre en place un dispositif d’évaluation des
compétences.
Pour le faire, il est donc nécessaire que le professeur mette au point des grilles
d’évaluation contenants des indicateurs de réussite pour faire un bilan du produit
fini. Dans cette perspective, le document d’accompagnement des programmes de la
2e A.M présente des grilles d’auto-évaluation d’un projet oral et un autre écrit.
2.2. L’oral :
27
« L’oral est décrit comme le mode originel de communication […] L’oral est la
traduction de nos pensées et idées en paroles » (Comment enseigner l’oral à
l’école primaire ? Institut national de recherche pédagogique, coordination
Claudine GARCIA-DEBANC et Sylvie PLANE, Hatier, 2004, p : 51)
Pour Michèle Verdelhan-Bourgade : « Le langage oral est le socle sur lequel vont
se construire les autres connaissances : la culture scolaire, l’écrit, les champs
disciplinaires, les comportements » (Le français de scolarisation pour une
didactique réaliste, Presses Universitaires de France, 2002).
La préoccupation majeure des didacticiens était de faire intégrer cet oral en milieu
scolaire donc comment est-il pris en charge dans ce contexte ?
Premièrement nous savons tous que « tout enseignement passe par l’oral »
(Comment enseigner l’oral à l’école primaire ? Institut national de recherche
pédagogique, coordination Claudine GARCIA-DEBANC et Sylvie PLANE,
Hatier, 2004, p : 64).
28
Selon le schéma de Jean-Marc Coletta (http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist-
geo/Respeda/ORAL/DEFINITION.htm ), l’oral c’est :
- Agir par la parole, argumenter, reformuler, réfuter un savoir, une pensée une
identité en utilisant une langue maternelle ou étrangère.
- La formation de l’individu par la confrontation aux autres à partir d’un
discours, d’une conversation, d’un dialogue ; c’est se soumettre à des règles
et des normes de communication linguistiques (un langage précis) et aussi se
soumettre au jugement des autres tout en écoutant des partenaires. (voir
annexes p : 328)
Vu cette importance de l’oral que nos enseignants doivent l’acquérir pour mieux
l’exploiter en classe, nous remarquons l’absence d’une définition de l’oral dans
tous les documents d’accompagnement de tout le cycle moyen qui contiennent un
glossaire de définitions qui « se fondent sur la littérature spécialisée en matière
d’enseignement/apprentissage » (Document d’accompagnement 3ème A.M,
O.N.P.S, Juillet, 2004).
Nous avons vu que l’oral est un terme polysémique ainsi qu’une activité complexe,
ce qui nécessite aux enseignants la connaissance de ses propres caractéristiques
pour une meilleure utilisation et exploitation.
L’oral est caractérisé par son propre métalangage, raccourcis, intonation, formes
verbales, répétitions, …
29
Donc l’oral a sa propre structure comme le montre Jacques POITOU, (Jacques
POITOU, Oral : Caractéristiques, Université Lumière Lyon 2), http://perso.univ-
lyon2.fr, en effet il se caractérise par des tours de paroles accompagnées des
chevauchements, il se distingue aussi par des pauses fréquentes qui servent au
sens, il est marqué par la présence d’expressions démarcatives indiquant une
structuration du contenu.
L’oral est certes marqué par des pauses, hésitations, reprises, ruptures, le
changement de débit,… mais il contient aussi le non-verbal qui est très important
en effet les gestes, les regards peuvent exprimer une idée ou évoquer un sentiment.
« L’oral est une production corporelle, dans son fonctionnement phonétique mais
aussi par l’activité physique d’accompagnement, mimique et gestuelle, dont elle ne
peut être séparée, ni dans son rythme, ni dans son intensité » (Comment enseigner
l’oral à l’école primaire ? Institut National de Recherche Pédagogique,
coordination, Claudine GARCIA-DEBANC et Sylvie PLANE, Hatier, 2004, p :
91).
L’oral est composé d’un côté verbal (pauses, redites, reprises,…) que nous avons
déjà évoqué plus haut et d’un autre côté qui concerne le non-verbal (gestes,
30
mimiques, regards,…) ; ce sont deux faces d’une même pièce qui se complètent
l’un par l’autre et qui caractérisent l’oral.
Communiquer à l’oral ou à l’écrit est l’une des tâches premières de l’école sachant
que « la communication c’est elle qui définit la visée première et la plus
importante. L’ensemble de l’existence scolaire est en effet marqué par elle. Un
objectif majeur est ainsi déterminé : développer chez les élèves l’aptitude à la
communication, d’une part au plan de l’expression personnelle, d’autre part au
niveau de la compréhension. » (Louis PORCHER, l’inter culturalisme, dossier
pédagogique, L’école et la vie n°6 (mars 1981), p : 17). Prenant cet objectif et
essayant de le réaliser à travers l’enseignement de l’oral ; la première chose qu’on
va chercher c’est évidemment le contenu de notre enseignement c'est-à-dire :
qu’est ce qu’on va enseigner ? La deuxième chose c’est la manière dont on
pratique pour un tel enseignement : comment enseigner ?
En classe, la communication orale est une négociation entre les partenaires, c’est le
lieu où les apprenants doivent investir leur parole pour la construction du savoir
donc les professeurs doivent encourager les conversations spontanées à condition
qu’elles ne soient pas ennuyeuses. Pour la plupart de nos élèves, le mot « parler »
signifie « participer », celui qui participe le plus c’est celui qui est sanctionné et
classé parmi les bons éléments de la classe. Mais cette participation dépend aussi
du type d’oral enseigné en d’autre terme des activités orales présentes.
31
recherche en éducation, vol.8, n°1, 2005, p : 95 à 109 : « La place de la didactique
de l’oral en formation initiale des enseignants de français langue d’enseignement
au secondaire », http://ncre.educ.usherbrooke.ca).
On peut isoler trois pôles d’oral selon (Chanfrault 2003, p : 35, Chapitre1 : Pour
une didactique globale de l’oral, Marie-Françoise CHANFRAULT-DUCHET,
IUFM et Université de Limoges, in : « L’oral dans la classe : compétences,
enseignement, activités », Jean-François HALTE, Marielle Rispail, l’Harmattan,
2005) : le parlé (interaction et dialogue), l’oral public (interventions des
apprenants) et l’oralité (le mimogestuel).
Nous allons voir les activités orales présentes sur les documents et les programmes
en 2e et 3e A.M :
32
- En production, à expliquer quelque chose.
- les jeux de rôles : un genre de l’oral qui exige à respecter les tours de paroles
dans un groupe. Ils « permettent à l’apprenant de s’approprier, dans des
conditions qui approchent celles de la réalité » (Dictionnaire pratique de
didactique du F.L.E, Jean-Pierre Robert, Ophrys, 2002, p : 121). Sans oublier aussi
les scènes de théâtres et les tables rondes.
- lire une image (parler sur une image): le support est une image qui facilite aux
élèves la prise de parole, c’est la description orale d’une image ou d’une série
d’images (B.D) où l’élève donne ses émotions et ses appréciations sur une image
ou un tableau de peinture (le point de vue de l’observateur).
- la lecture à haute voix : la lecture est une partie de l’oral mais dans les
programmes du cycle moyen, on la trouve tantôt une partie indépendante de l’oral
et de l’écrit (programme de 1ère AM et 2e AM) et tantôt une partie de l’écrit
(programme de 3e AM et 4e AM). Elle est généralement accompagnée d’une
lecture silencieuse où les élèves développent leurs capacités de compréhension et
d’expression.
Face à cette variété d’activités orales, c’est à l’enseignant de faire le choix (oral
spontané ou improvisé) selon les finalités de son apprentissage et les besoins de ses
élèves. En choisissant les activités à exécuter en classe, il sera obligé à réfléchir sur
comment les faires en classe ?
34
2.2.3.2. Comment enseigner l’oral ?
L’oral est toujours présent dans toutes les situations de classe, c’est un vecteur et
un objet d’apprentissage ; nous savons tous que c’est en parlant qu’on apprend à
parler, mais comment arriver à faire parler les élèves ? C’est la question que tout
enseignant visant un travail sur l’oral doit la poser.
35
programme de la 1ère A.M de la préparation matérielle que doit collecter
l’enseignant afin de mener à bien ses activités de classes. Dans ce contexte les
documents d’accompagnement du programme de français au moyen offre la liberté
à l’enseignant pour le choix des documents authentiques en plus que le manuel
scolaire à condition quels répondent aux objectifs définis.
L’oral s’efface d’où vient la difficulté de l’étudier donc il est préférable de préparer
des supports audio et vidéo qui présentent l’oral avec son intonation, rythme,
accent,…
Ces supports qu’ils soient sonores ou visuels « provoquent le vouloir des mots et
des structures en amenant à une réflexion sur la langue : que dire et comment le
dire, à qui et en quelles circonstances ? La langue n’est alors plus « étrangère »,
elle est jeu, elle est pont vers l’autre, elle fait découvrir le pouvoir du dire, en clair
elle prend un sens. » (Les langues vivantes à l’école, Fabia MAURIE, Syros-
Alternatives, 1992, p : 105). En effet ces supports sont une sorte de situations
authentiques qui permettent la connaissance et la maitrise des différents registres et
accents, le rôle des silences et de l’intonation, et aussi l’importance de la
dimension gestuelle et corporelle dans la communication.
36
- Un moment où on fait de l’oral (questions/réponses, travaux de groupe,
récitation,…)
- Un moment où on travaille l’oral (apprendre à présenter quelqu’un, décrire
un lieu,…)
Nous ne savons pas si nos professeurs « font l’oral » ou « travaillent l’oral » c’est
ce que nous allons vérifier lors de notre analyse des cours enregistrés.
Nous allons prendre ce schéma comme référence lors de notre analyse des cours
enregistrés.
Donc l’oral qu’il soit spontané comme les questions-réponses entre le professeur et
les élèves, ou un débat, un exposé, des mises en scènes,… ou simplement un écrit
oralisé est présent dans le quotidien de nos classes ; il est temps à l’élève de
s’exprimer librement devant la classe, de négocier son savoir avec le soutien et
l’encouragement de son professeur.
L’oral n’est pas et ne doit pas devenir un domaine à part entière mais on devra lui
accorder une certaine autonomie par rapport au code écrit. Or, dans nos pratiques,
37
l’oral est rarement conçu comme une pratique autonome de l’écrit quoique chacun
se distingue à l’autre par ses propres spécificités.
Donc pour une bonne maitrise de l’oral et de l’écrit, il faut savoir les moments de
ces deux aspects en les traitants d’une certaine égalité dans les programmes
d’enseignement.
En classe, on commence toujours par l’oral pour arriver à l’écrit comme dans le
programme de 2e et 3e A.M où toutes les séquences des projets débutent par une
activité d’oral et la dernière activité sera toujours une activité d’expression écrite ;
et nous constatons cela aussi au niveau des répartitions annuelles. Donc, la priorité
est donnée à l’apprentissage du langage oral : besoin de communiquer avec le
maitre, de participer dans la construction du cours,…. Et c’est ce qu’affirme
38
Philippe PERRENOUD en précisant qu’ « il ne voit pas comment un élève pourrait
rédiger des textes s’il n’est pas capable d’exprimer oralement quelques idées
cohérentes. On ne voit pas comment sa syntaxe écrite serait adéquate si son
langage oral est incompréhensible ….En travaillant l’oral, on travaille donc pour
l’écrit » (A propos de l’oral, Philippe PERRENOUD, 1988,
http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php-main/textes.html);
autrement dit, l’oral est travaillé en tant que passerelle pour l’apprentissage de
l’écrit.
Parler exige des efforts c'est-à-dire exploiter des compétences complexes (savoir
s’exprimer dans un groupe, savoir écouter, …)
Sachant que communiquer à l’oral exige une compétence orale qui se traduit selon
le document d’accompagnement de la 3e A.M en compétences
communicationnelles, textuelles et linguistiques ; ajoutant aussi les mimiques, les
gestes,… sans oublier la situation discursive et ses composantes : la position des
interlocuteurs, leurs aspects familiales, sociales, …. Donc « tout échange oral est
lié à une lutte pour le pouvoir. Celui qui parle, tant qu’il parle, exerce un pouvoir
sur celui qui écoute : il lui impose son rythme, ses mots, et …le silence »
(Communiquer pour enseigner, Bruno OLIVIER, Hachette, 1992, p : 208).
A l’oral, à partir des sons on fait du sens, la segmentation se fait en unités (pauses,
silences) repose sur l’intonation, le débit .... Ces pauses peuvent être aussi : une
interruption, un moment de réflexion…, l’oral est immédiat où on a une seule
émission de sons qui permettra de faire les liaisons qui n’existent pas à l’écrit donc,
l’oral s’inscrit dans une dimension temporelle. L’oral disparait car il ne se répète
pas c’est « le caractère lacunaire de l’oral » (Comment enseigner l’oral à l’école
primaire ? Institut National de Recherche Pédagogique, Coordination Claudine
GARCIA-DEBANC et Sylvie PLANE, Hatier, 2004, p : 118) mais maintenant
avec les enregistrements et la transcription des productions orales, on peut bien
39
étudier l’oral et en tirer ses caractéristiques. Aussi l’oral fait intervenir des phrases
courtes avec une syntaxe qui lui est propre.
- En opposition à l’écrit.
- La présence des pauses pour faciliter la compréhension des auditeurs.
- La construction dialogique à travers les interactions entre locuteur et
auditeur.
- L’engagement des participants les uns par rapport aux autres plutôt
qu’essentiellement sur le contenu. »
L’oral est et sera toujours le premier mode de communication entre les individus
car l’humain est fait pour s’exprimer avant tout avec sa voix, le langage ne se
développe qu’à travers des situations de communication dont il est indissociable.
40
remplacer, ce qui rend son évaluation difficile mais dès la venue du
magnétophone, son enseignement est plus efficace avec l’enregistrement et la
transcription donc il faut faire une réécoute répétée pour arriver à analyser les
productions orales des élèves. Maintenant l’emploi des cours enregistrés dans
l’enseignement des langues étrangères a facilité la tâche aux apprenants et aux
enseignants.
Donc l’emploi des moyens audio visuels sera hyper important pour un tel
enseignement mais il faut les mettre à la disposition des enseignants.
Aussi la présence d’une grille d’évaluation de l’oral avec des critères bien
déterminés relevant de sa propre syntaxe sera efficace pour faciliter la tâche aux
enseignants c’est ce que nous trouvons dans le cadre européen de référence qui
donne des grilles d’évaluation relevant de la compréhension orale et écrite pour
tous les niveaux de A1 jusqu’à C2.
Alors, pour un bon enseignement de l’oral au cycle moyen, il est important que le
ministère élabore un référentiel de niveaux de compétences conforme à nos élèves
contenant aussi des outils d’évaluation (grilles) qui faciliteront le travail des
enseignants et permettront de savoir le niveau de nos élèves.
Nous avons vu plus haut que toutes les méthodes et approches didactiques
envisageaient l’enseignement de l’écrit en mettant l’oral en second plan et c’est le
même cas dans nos écoles où toutes les activités mettent en amont l’écrit tout en
négligeant l’oral qui semble absent.
L’écrit est une transposition de l’oral en d’autre terme un mode de pensée de l’oral.
Avec l’écriture on fixe les idées déjà exprimer à l’oral cette écrit « C’est l’écrit de
la trace, l’écrit de la note pour se souvenir, l’écrit-mémoire, l’écrit qui transcrit
une parole de maitre ou d’élève en la mettant en exergue, l’écrit qui maintient une
41
information et libère du contexte immédiat » (L’oral dans la classe : compétences,
enseignement, activités, J.F. HALTE, Marielle RISPAIL, l’Harmattan, 2005, p :
28).
A l’écrit, on part des graphèmes en passant par les sons pour arriver au sens, on a
aussi les blancs qui séparent les mots et l’absence de liaisons. L’écrit s’inscrit dans
une dimension spatiale (la ponctuation). L’écrit reste alors que l’oral disparait c’est
« le caractère redondant de l’écrit » (Comment enseigner l’oral à l’école
primaire ? Institut National de Recherche Pédagogique, Coordination Claudine
GARCIA-DEBANC et Sylvie PLANE, Hatier, 2004, p : 118). Aussi à l’écrit on
utilise des phrases longues et complexes avec un lexique riche.
« - La compréhension de l’oral
- La compréhension de l’écrit
42
considérées selon Fabia MAURIE comme « les quatre savoir-
faire :compréhension orale / compréhension écrite, expression orale / expression
écrite » (Les langues vivantes à l’école, Fabia MAURIE, Syros-Alternatives, 1992,
p : 77) donc l’oral est toujours associé à l’écrit et le précède soit en compréhension
ou en expression. C’est pourquoi l’apprentissage d’une langue étrangère exige la
connaissance de ses règles phonologiques et morphosyntaxiques afin de
communiquer avec cette langue en réception et en production alors la
compréhension et la production qu’elle soit orale ou écrite seront nécessaires pour
un tel apprentissage.
Pour travailler l’oral, on peut se servir de l’écrit et inversement et c’est tout à fait
ce que nous avons trouvé dans les programmes de 2e et 3e A.M où on commence
toujours les séquences par une activité orale suivie d’activités de langue qui
serviront à l’expression écrite qui se trouve toujours à la fin de la séquence, en
classe l’oral et l’écrit ne peuvent être dissociés, par exemple dans le travail
collectif les élèves échangent premièrement des idées oralement qui vont les
produire en trace écrite par la suite.
Pour avoir de bons résultats, il ne faut jamais forcer les élèves à s’exprimer
oralement car cela représentait pour certains d’eux un gène par rapport à leurs
camarades surtout s’ils seront critiqués ; alors ils préfèrent rester silencieux.
Il reste que l’oral et l’écrit sont deux faces d’une même pièce c'est-à-dire que
l’existence de l’un ne peut être sans se servir de l’autre c'est ce qu’affirme Denis
GERARD (Les langues vivantes : Denis GERARD, Larousse, 1974, p : 159) en
précisant que la place accordée à l’oral ne doit pas négliger l’écrit qui est un moyen
d’enrichissement linguistique.
Depuis quelques décennies, l’enseignement des langues s’est penché vers l’oral
qui était pendant longtemps en second lieu après l’écrit. On s’est rendu compte de
son importance dans la formation des élèves donc beaucoup de chercheurs en
Didactique des langues ont pris le souci de mettre en œuvre l’enseignement de
l’oral comme discipline à part entière dépendante de l’écrit.
44
Tout d’abord un acte de communication se traduit par des va-et-vient entre les
membres de la situation de communication provoquera des influences des relations
c'est-à-dire des interactions qui vont définir cette communication.
Mais, il était difficile de la définir car elle est bien récente, dans cette pédagogie, la
communication est réciproque, elle se réalise entre les différents partenaires :
enseignant/apprenant ou apprenant/apprenant car « La figure dominante autour de
laquelle s’organise la communication en classe n’est plus une flèche simple
qui relie un émetteur et un récepteur mais une flèche double ↔ […] elle peut
plutôt se rapprocher du cercle. C’est le va-et-vient, la circulation et non plus
linéaire […] » (Communiquer pour enseigner, Bruno Olivier, Hachette, 1992, p :
37) ; cette pédagogie de l’oral est ouverte puisqu’elle prend en charge
l’enseignement de l’oral avec toutes ses spécificités qu’il soit (spontané ou
45
improvisé), elle veut définir ses propres finalités et enjeux comme la Didactique
de l’écrit.
Appliquer une Didactique de l’oral en classe, c’est l’accepter avec toutes ses
variétés ; tous les élèves pratiquent de manière spontanée la communication orale !
On est donc dans une pédagogie centrée sur l’apprenant, c’est lui le producteur
et l’acteur de ses apprentissages et l’enseignant n’est qu’un facilitateur, pour le
faire les interlocuteurs préconisent la conversation et le dialogue pour améliorer
leur production orale dans différentes situations de communication.
En plus, une telle pédagogie doit répondre aux besoins et aux attentes des élèves en
les adaptant aux objectifs d’enseignement et tout cela revient à l’enseignant qui va
s’efforcer d’animer sa classe et de motiver ses élèves qui ne parlent pas pour parler
mais aussi pour apprendre à parler.
Dans cette pédagogie l’enseignant a pris une autre position dans la nouvelle
équation éducative : ce n’est plus lui qui détient le savoir mais il est devenu un
guide, un facilitateur d’apprentissage qui va conduire les élèves vers le savoir.
Cette nouvelle didactique de l’oral met en valeur le rôle de l’élève c’est lui
maintenant le centre de l’activité pédagogique alors c’est lui l’acteur dans la classe,
c’est lui qui doit parler d’avantage. Il faut donc laisser parler et encourager toutes
les initiatives positives d’expression orale des apprenants c'est-à-dire les mettre en
action permanente ; mais c’est à l’enseignant de créer cette atmosphère
d’interaction qui doit être réciproque entre tous les membres du groupe classe.
46
Pour le faire : il faut que l’enseignant développe des stratégies d’accompagnement
et d’étayage afin de détecter le niveau de ses élèves et ensuite proposer les activités
nécessaires et convenables pour leur permettre de communiquer spontanément
dans la langue étrangère par exemple :
47
Avant, cela représentait un défi aujourd’hui avec cette ouverture de l’enseignement
sur le monde ceci est devenu une partie intégrante de la vie de tout enseignant dans
son milieu scolaire pour une bonne pédagogie de l’oral.
Si la présence de l’enseignant est importante pour une telle pédagogie mais cette
importance est dépendante de la présence de l’apprenant qui va la renforcer.
Donc, ce dernier est mis en valeur car on a constaté que l’acte d’enseigner
traditionnel était rigide et n’aide pas l’élève pour progresser et être un sujet-parlant,
on ne lui donne pas cette chance de s’exprimer et donner son avis car il n’est qu’un
récepteur. Maintenant, il s’agit en quelques sortes de créer une atmosphère
d’interaction constante entre tous les partenaires mais c’est à l’enseignant avec son
expérience et sa connaissance de la créer et il faut que les apprenants soient
motivés à l’acte d’apprendre pour aboutir au résultat attendu, aussi être conscients
de l’utilité du savoir enseigné en effet sans la participation des apprenants le cours
sera passif et enfermé autour du cours proprement magistral et frontal.
Pour arriver à une bonne maîtrise du savoir transmis, il faut considérer l’apprenant
comme un membre actif, capable à penser et à réagir et non plus comme un
récipient à remplir car c’est lui l’axe de l’opération éducative, c’est bien l’objectif
de la pédagogie de l’oral, il faut qu’il parle d’avantage pour surmonter sa peur à
« parler » car cela définie la réussite ou l’échec de l’apprentissage.
L’apprenant doit être conscient de toutes les attentes qu’on a de lui, il faut qu’il
s’exprime et questionne d’avantage, agit pour construire son savoir, …
48
les finalités de cette pédagogie se regroupent dans le but de donner l’occasion aux
apprenants de s’exprimer à l’oral or c’est une pédagogie qui se cherche encore
puisque l’oral est lié à plusieurs apprentissages et disciplines, son champ d’étude
ne peut se limiter à des activités scolaires car il est toujours lié à notre vie
quotidienne.
Pour que cette pédagogie réussisse, il faut que la démocratie règne da ns la classe
car chacun a son droit à parler même ceux qui se taisent, ils ont toujours quelque
chose à dire.
Alors, cette pédagogie de l’oral a encore des champs à exploiter pour essayer de
construire ses propres finalités et garantir des interactions entre
apprenant/apprenant et apprenants/enseignant.
2.6. Conclusion :
Nous avons vu que l’oral est un domaine complexe qui existait et existe toujours
dans tout enseignement des langues ; sa mise en œuvre exige des capacités et des
compétences de la part des sujets parlants pour communiquer convenablement
dans toutes les situations.
Nous avons suivi son développement dans toutes les initiatives et démarches
éducatives produites jusqu’à nos jours ; c’est un mot polysémique certes mais
possible à gérer et à exploiter. Il faut simplement lui donner sa place méritée pour
qu’il ne soit pas un brouillon ou une chose mal formulée.
Mais cette priorité que nous donnons à l’oral ne nous permet pas de négliger l’écrit
qui reste un moyen d’enrichissement linguistique.
49
III. LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 1 :
Le rapport établi par la commission fera l’objet d’un examen approfondi par les
autorités, les débats sur le projet de la réforme continuaient lors du conseil du 06
mars 2002 où le chef du gouvernement a installé un groupe de travail qui aura pour
50
mission l’élaboration du projet plan de la mise en œuvre de la réforme du système
éducatif. Le conseil du gouvernement se réunira le 18 mars 2002 pour examiner le
plan d’action élaboré par le groupe de travail, avant d’être soumis au conseil des
ministres présidé par Monsieur le Président de la République le 30 avril 2002.
Après l’examen du dossier des mesures ont été retenues concernant trois champs
principaux :
Pour le faire des mesures étaient prises par le conseil des ministres du 30 avril
2002 comme la généralisation de l’enseignement préparatoire ; la réorganisation de
l’enseignement primaire à 5ans et celui de moyen à 4 ans.
51
Cette nouvelle réorganisation a causé une hétérogénéité des classes, en 2008-2009,
avec l’arrivée de deux sortes d’élèves qui ont suivi des cursus pédagogiques
différents.
Tout est prêt et bien organisé, il reste de lancer les nouveaux programmes dans
tous les cycles du système éducatif.
Nous avons vu qu’au fil des années, des programmes se sont succédés pour
améliorer et pour perfectionner l’enseignement des langues étrangères. C’est
pourquoi la mise en œuvre de la nouvelle réforme du système scolaire algérien a
introduit en parallèle l’élaboration de nouveaux programmes dans tous les cycles.
52
n’ont pas acquis la maitrise de la langue arabe se trouvant obliger d’entamer une
deuxième langue. Cet enseignement des langues étrangères représente 10 à 15%
des activités disciplinaires faites durant l’année scolaire qui représente 80 à 85% de
l’enseignement.
Pour le cycle moyen qui contient plus de 108 000 enseignants, les programmes
d’enseignement pour le français ont un volume horaire de 6 heures hebdomadaires
réparties sur les 35 semaines que compte l’année scolaire.
Ces nouveaux programmes élaborés doivent être en mesure de toutes les attentes
souhaitées pour atteindre les finalités de la réforme.
53
3.1.2.1. Objectifs de l’enseignement au cycle moyen :
L’enseignement moyen est l’un des paliers majeurs du système éducatif, il fait
partie de l’enseignement obligatoire qui dure neuf (09) ans ; il constitue le maillon
relationnel et préparatoire entre le primaire et le secondaire. L’enseignement
moyen « vise la maitrise, par chaque élève, d’un socle de connaissances et de
compétences incompressibles d’éducation, de culture et de qualification lui
permettant de poursuivre des études et des formations post-obligatoires ou de
s’intégrer dans la vie active » (La réforme de l’éducation en Algérie, enjeux et
réalisations, Boubekeur BENBOUZID, Casbah Editions, 2009, p : 189).
L’enseignement moyen ne constitue pas une rupture radicale entre les autres
paliers (primaire et secondaire) mais au contraire il faut que leur relation soit
complémentaire.
Le programme de français de la 2ème A.M se trouve dans un petit livre édité par
l’O.N.P.S ; il existe avec les programmes des matières suivantes : langue Arabe,
langue Amazighe et la langue Anglaise. Il ne dépasse pas les 10 pages.
Pour la 1ère vue, nous remarquons l’absence du sommaire ainsi que l’introduction
ce qui complique son utilisation par les enseignants.
54
Sans introduction, on passe directement au contenu : tout en commençant par
annoncer les « objectifs de l’enseignement de la discipline au collège » pareil au
programme de la 1ère A.M. Ensuite on déclare le profil d’entrée et de sortie pour
l’enseignement du français au 2ème A.M à l’oral, en lecture et à l’écrit (voir annexes
p : 260-261)
- Oral / réception.
- Oral / production.
- Ecrit / réception.
- Ecrit/ production. »
Pour les contenus, le programme annonce qu’ils seront exploités à partir des textes
descriptifs « nous envisageons la description dans différents types de textes. Les
outils linguistiques mis en œuvre diffèrent selon que l’on décrive pour raconter,
expliquer ou argumenter. » Pour cela, on donne des tableaux explicatifs qui
« montrent comment s’organise de ces phénomènes linguistiques en fonction de la
description et de sa visée. Ces contenus servent d’ancrage aux leçons de langue. »
(voir annexes p : 263-266)
55
Après, on arrive au dernier chapitre qui concerne « les projets et les activités
possibles »:
Nous remarquons que dans ces activités c’est toujours l’écrit qui domine (20
activités orales pour 29 activités écrites) :
A l’oral :
A l’écrit :
56
Pour mieux comprendre les contenus du programme de la 2e et la 3e A.M nous
allons présenter la progression annuelle du programme de la réforme de la rentrée
scolaire 2002- 2003 de la 2eA.M et celle de la 3e A.M (voir annexes p : 363-364)
Dès la rentrée scolaire 2007-2008, les programmes du cycle moyen de français ont
connu des modifications concernant le contenu (on a supprimé des cours et on a
ajouté d’autres), pour répondre à ces nouvelles orientations du ministère qui vise la
réduction des contenus des programmes, on a décalé des projets donc le manuel
n’était pas conforme à ces changements (surtout pour les cours de langue
existantes dans le manuel de 3e A.M) et c’est ce qui montre la répartition annuelle
de chaque niveau.
Dans ce livre, on trouve les programmes des matières suivantes comme suit :
langue Arabe, langue Tamazight, Education Islamique, langue Française et langue
Anglaise.
57
Son objectif fondamental est « Expliquer » car « expliquer suppose une situation
d’énonciation particulière : le locuteur en sait plus que son destinataire, il est
objectif ou tente de l’être. Il répond en racontant, en décrivant, en explicitant les
causes d’un fait établi, à la question que pose ou se pose son interlocuteur »
(Programme de français de la 3e A.M).
Nous remarquons que la lecture est intégrée dans l’écrit contrairement aux
programmes de la 1ère et 2ème A.M où elle est autonome.
Aussi, on donne des éclairages sur la démarche pédagogique à suivre qui est la
pédagogie du projet et la manière de l’évaluer.
- Oral/réception oral/production
- Ecrit/réception écrit/production »
Pour les compétences à l’oral ce sont les mêmes on a seulement modifié les mots :
descriptif, description par : explicatif, explication.
58
Mais à l’écrit, il ya des différences (voir annexes p : 262-263, 278-279)
Ensuite, on a l’évaluation des compétences ainsi que les critères pour évaluer
l’oral et l’écrit tout en donnant un exemple de compétences.
- Pour les projets, le programme présente une série de 18 projets sous forme
d’une liste où « l’enseignant pourra y choisir ceux qui répondront au mieux
à ses moyens ainsi qu’aux besoins de sa classe ». Le programme donne la
liberté à l’enseignant d’élaborer d’autres projets : « L’enseignant a toute la
latitude de prendre d’autres en rapport avec le texte explicatif »
- Pour les activités, elles « sont distribuées en réception et en production, à
l’oral et à l’écrit, permettant ainsi la mise en place progressive des
apprentissages » (voir annexes p : 285-286).
59
L’élaboration des nouveaux manuels était faite avec une rupture totale avec toutes
les circonstances qui étaient en cours avant la réforme ;
Alors les efforts mis par le ministère pour réussir cette réforme sont énormes et
grandioses, l’objectif est que le manuel soit à la disponibilité de tous les élèves
durant chaque rentrée scolaire ;
Concernant le manuel à la maison et son utilisation par les élèves : souvent les
parents se plaignent : «Ils ont un manuel et ne s’en servent jamais ». D’autres
encore : « Ils ne sortent jamais du manuel, ils s’y ennuient » (Les langues vivantes
à l’école, Fabia MAURIE, Syros-Alternatives, 1992, p : 142).
Pour qu’un manuel scolaire soit efficace, il faut qu’il réponde à trois
conditions selon le ministre de l’éducation Boubekeur BENBOUZID celles de la
qualité, de la disponibilité et de la vente à un prix abordable
60
Aussi il faut qu’il soit apte pour répondre aux besoins des apprenants et qu’il soit
également conforme aux changements technologiques et scientifiques actuelles. Il
faut qu’il soit authentique. Les contenus du manuel doivent être en adéquation avec
les nouveaux programmes.
Les manuels d’aujourd’hui sont pleins d’illustrations et d’images car l’image est un
moyen de motivation, elle est proche de l’élève en attirant son attention.
Après nos observations sur le terrain, nous avons remarqué que toutes les activités
s’appuient sur le manuel scolaire, c’est un support incontournable et source
principale des savoirs pourtant nous avons constaté que la plupart des élèves ne
l’obtient pas (un livre par table ou il n’existe pas), pour l’exploitation, l’institution
laisse la liberté aux enseignants de choisir d’autres documents et supports plus que
ceux manuel à condition qu’ils répondent aux finalités du programme officiel.
Il ne faut pas tout de même oublier le rôle de l’enseignant en classe car il reste
toujours l’élément central de l’action pédagogique avec ou sans manuel. Le manuel
aide l’élève et l’enseignant en revanche il ne peut pas remplacer l’enseignant.
Pour la réussite d’un manuel, il faut que toutes les activités présentes sur le manuel
soient dépendantes pour atteindre l’objectif de la séquence ; cela évitera « le risque
d’éclatement de l’unité pédagogique en une succession d’activités sans lien évident
entre elles » (Les outils du conseil de l’Europe en classe de langue, Cadre
Européen Commun et Portfolios, Francis GOULLIER, Didier, 2005, p : 71).
61
Vu cette grande importance des manuels dans la vie scolaire, il est important voire
nécessaire de les analyser pour en dégager leurs apports et leurs limites surtout,
concernant notre objectif de recherche, l’oral.
Pour analyser un manuel scolaire, il faut bien élaborer une grille d’évaluation selon
des critères spécifiques comme celle qui était effectuée lors de l’évaluation des
manuels scolaires de la réforme.
La couverture du livre est d’une couleur verte claire, elle contient le titre du
manuel « Le français en projet » ainsi que des photos et des tableaux de peinture
existant dans le contenu des activités et aussi quelques titres d’activités.
D’un volume de 111 pages et accompagné par un livre d’exercices pour les
activités de langue. Nous remarquons la présence des illustrations et des images
qui ont enrichit le contenu du manuel.
63
Commençant par un sommaire sous forme de schéma présentant les titres des trois
projets ainsi que les titres des séquences, il ya trois séquences pour chaque projet.
Aussi, on présente les titres des textes de l’activité de Lecture-Plaisir. Ensuite, il ya
un avant-propos écrit par les auteurs destiné à l’élève de 2e A.M et expliquant
d’une manière générale la finalité du manuel. Chaque projet a une couleur
spécifique : le premier projet de couleur marron, le deuxième vert et le troisième
bleu.
Après cette page, on trouve une autre page orange qui annonce la séquence et qui
présente dans tout le livre de jolis tableaux de peinture de célèbres peintres
algériens et universels comme : Issiakhem, Hocine Ziani, Mohamed Racim, Larbi
Arezki, Abdellatif Hafidh, A. Rhmani, Ferrando, H. Dubois, F.A. Bridgman,
Maurice Bompard et Van Gogh) accompagnés de simples questions d’exploitation
du genre « qui sont les peintres ? Qui est le personnage peint dans le tableau ?... »
Mais dans la séquence 3 du projet 2 à la place des tableaux de peinture, nous
trouvons des images présentant des types d’écriture : une calligraphie arabe, un
idiogramme chinois et une lettrine du Latin.
Nous trouvons au début de chaque activité les compétences à insérer chez l’élève.
64
- « Arrêt sur image », en haut de cette page on trouve les compétences à
acquérir par exemple : « Construire du sens, produire un énoncé pour
décrire un personnage ou un lieu », le titre du projet en verticale ; cette
phase présente des documents à (images, schéma, photos) à exploiter par
l’élève. Ces documents présentent :
Des personnages célèbres comme : Zinedine Zidane, Ouarda eljazairia,
l’inspecteur Tahar, Samir Toumi, Charlie Chaplin, Rouiched
Une caricature de Slim
Des lieux : paysage canadien, Tadj Mahal en Inde, une rue de Béjaia
Une forme géométrique : triangle
L’expérience de la photosynthèse
Des tulipes
Des personnes et des animaux
Des livres, bibliothèque et une imprimerie
Des objets : un réveil, une boussole, une montre, un vélo et des coupes
- « On en parle », c’est une partie de couleur verte où l’élève est amené à
s’exprimer et échanger des connaissances en répondant aux questions
présentes sur les documents illustrés. Ces questions commence par de
simple interrogation jusqu’au arriver au plus difficile invitant l’élève à
s’exprimer spontanément par exemple :
« Quel est le thème des images ci-dessus ? »
« Décris ce que tu vois sur l’image1 ? »
« Décris ce que tu vois sur les images 2 et 3.
« Ces trois images représentent l’eau et les êtres vivants. Quel usage de
l’eau est fait ici ? Raconte ce qui se passerait, si un jour l’eau
disparaissait ? »
« Saint Exupery a dit : « Eau, tu n’es pas nécessaire à la vie, tu es la vie ».
Es-tu d’accord avec lui ? Explique ta réponse en t’aidant de la banque de
mots »
65
- « Banque mots », c’est une partie de couleur verte, elle se trouve à la fin de
la page où on présente une liste de mots courants : verbes, des noms, des
adjectifs que l’élève va les utiliser durant la séquence.
66
On arrive à l’« ECRITURE » qui commence par une liste de compétences par
exemple : « - Produire un texte à dominante descriptive, - Insérer un passage
descriptif dans le récit » où l’élève est invité à rédiger un texte à partir des activités
d’entretient c’est pourquoi cette page contient deux phases :
A la fin de cette activité, il ya une liste de critères de réussite de fond rose avec une
icône de chouette, par exemple : «
67
illustrations (images, photos, schéma). Ces textes sont des extraits de romans :
« J.Y.Cousteau, un aventurier scientifique » Nouvel Espace F.L.E, hachette 1990,
« Chez Betty et Prince » d’après G. Bruyndonckx et G. Huget extrait de « Des
choses à dire », « Prince Dakkar, alias Némo » d’après Jules Verne extrait de
« L’île Mystérieuse », « Coucher de soleil à El Oued » d’après Isabelle Eberhardt
extrait de « Au pays des sables », « La leçon de lecture de Mondo » d’après J.M.C
le Clézio extrait de « Mondo et autres histoires », « La porte des mots » d’après
Tahar Djaout extrait de « Les vigiles », « Le magasin général » d’après Yvon
Desautels extrait de « Les coutumes de nos ancêtres »
Les mêmes activités se répètent durant les autres séquences des trois projets en
changeant le thème et le contenu.
68
Nous remarquons que ce manuel est plein d’ « illustrations de qualité qui donnent
à l’élève à voir des objets, des lieux, des personnages, des phénomènes, des
processus et des expériences empruntés à différents domaines de la vie et du
savoir » (Manuel de français de 2e A.M p : 03).
Le manuel scolaire est un élément très important dans la classe, celui de 3e A.M
prend en charge les choix et recommandations du nouveau programme de français
au moyen en adoptant la pédagogie du projet comme le réclament ses auteurs : « il
a pour but de développer les compétences de l’apprenant par une étude plus
approfondie du texte explicatif avec notamment différents type de textes (à
dominante narrative ou descriptive) peuvent avoir une visée explicative. Dans le
69
cadre d’un projet pédagogique significative qui propose des activités de
production écrite et orale formatrices» (Manuel de 3e A.M, Introduction, p : 03).
Le manuel de 3e A.M est élaboré par deux auteures (DJILALI Keltoum, TOUNSI
Mina-Wahiba) et édité par l’Office National des Publications Scolaires. Sa
couverture est d’une couleur mauve et un fond blanc contenant les titres des
activités ainsi que le titre du manuel « Livre de Français 3e Année Moyenne » et
d’un volume de 175 pages.
Le manuel commence par un poème ayant pour titre « Algérie » de fond vert écrit
par Nadia Guendouz, ensuite nous trouvons l’avant-propos rédigé par les auteures
du livre où on explique à l’élève les activités présentes sur le manuel.
Après nous avons un tableau intitulé « Pour t’orienter dans ton manuel » où nous
avons dans la première colonne les signes et les titres des activités et dans la
deuxième colonne on explique à l’élève le contenu des celles-ci.
On passe aux projets, dans cette page nous trouvons les trois projets avec leurs
titres ainsi que les titres des séquences. Donc le manuel est réparti en trois projets
et chaque projet contient trois séquences. Chaque projet a une couleur : le premier
projet est vert, le deuxième est rouge et le troisième est orange.
On accède ensuite au « Sommaire » qui occupe deux pages où il est présenté sous
forme d’un grand tableau de la progression de toutes les activités présentes dans le
manuels où on trouve : les compétences à l’oral et à l’écrit de la 3e A.M, les
séquences de chaque projet, les objectifs à l’oral et à l’écrit, la grammaire pour lire
(il s’agit des activités de langues), l’évaluation formative (c’est l’expression écrite)
et la méthodologie pour chaque séquence ainsi que l’évaluation certificative qui
termine chaque projet. Dans cette progression toutes ces activités sont
accompagnées par les numéros des pages sur le manuel.
70
Premièrement, l’organisation des activités est la même pour les trois projets : la
séquence commence toujours par une activité de compréhension de l’écrit , dans ce
manuel l’écrit précède l’oral, qui n’a pas de titre mais on trouve une icône de livre
ouvert traitant le plus souvent un texte qui répond à l’objectif de la séquence
accompagné d’une image qui facilite l’accès au sens. Ce texte est accompagné par
une batterie de questions de compréhension que l’élève doit y répondre intitulée
« Questionner le texte » les questions sont simples portant sur : Qui ? Quoi ?
Quand ? Où ?... Cette activité finie toujours par activité d’expression écrite de
couleur rouge intitulée « Je vais vers l’expression écrite » où on donne à l’élève
des informations, des recommandations ou un sujet simple à rédiger par exemple
: « Cette affiche te montre ce que tu dois faire en prévision d’un séisme. Rédige un
petit texte pour expliquer ce qu’il faut faire (ou ne pas faire) pendant un séisme. »
Après cette activité on trouve l’activité orale « Oral en images/ en questions » qui a
pour support : une B.D, une affiche publicitaire, un tableau, un schéma ou un
tableau de peinture, le titre est d’une couleur noire où la lettre « O » ayant la forme
d’une bulle jaune. Cette activité se compose de deux parties de couleur bleue
« J’observe » contenant le document à analyser et « J’échange avec mes
camarades » contenant des questions d’analyse. Cette activité d’oral permettra à
l’élève « d’apprendre à écouter ses camarades, à échanger ses idées avec eux, à
s’exprimer sur divers sujets » (Manuel de français de la 3e A.M, p : 04).
On passe ensuite aux activités de langue ayant pour titre « Grammaire pour lire et
écrire » cette activité se répartit en trois phases :
71
A partir de ses activités, l’élève « découvrira des faits de langues et leur
fonctionnement dans des textes ou des phrases. Il complétera ensuite des énoncés
qui l’aideront à garder en mémoire ce qu’il aura découvert » (Manuel de français
de la 3e A.M, p : 04).
Réponds à cette question en utilisant : pour, afin de, dans le but de. » (Manuel de
français de la 3e A.M, p : 31).
Ensuite nous avons l’activité « Coin METHODO », où nous trouvons « des fiches
méthodologiques qui donnent des conseils à l’élève pour l’aider dans son travail,
elles améliorent ainsi ses savoir-faire » (Manuel de français de la 3e A.M, p : 04).
Ces fiches donnent des informations utiles pour l’élève parmi les thèmes abordés
on a par exemple : rechercher l’information dans un dictionnaire, répondre à une
question, poser une question, représenter l’information…
On arrive au « Club des Poètes » un titre de deux couleur noir et rouge et souligné
par un tri sous forme d’herbe vert, c’est une partie consacrée à l’étude des poèmes
où l’élève « initiera à la lecture de la poésie en répondant à des questions et en
produisant de petits énoncés à partir de modèles » (Manuel de français de la 3e
A.M, p : 04) ; par exemple : « Rédigez un petit poème sur ce modèle . Choisissez
un couple d’expressions parmi les suivants :
Rose des sables / rose des vents » (Manuel de français de la 3e A.M, p : 17).
Au fil de la séquence, nous trouvons un passage à droite des pages comme une
colonne jaune qui constitue la rubrique « Le bon train de lecture » où nous avons
un long texte à lire durant la séquence et qui se termine par un questionnaire.
72
Ensuite, nous trouvons une activité consacrée à l’évaluation formative de couleur
verte, contenant le sujet à rédiger avec les conseils de réussite et une grille d’auto-
évaluation, que son rôle « est de d’évaluer les apprentissages de façon continue ;
elle a pour but d’améliorer, de corriger ou de réajuster le cheminement de
l’élève » (La réforme de l’éducation en Algérie, enjeux et réalisations, Boubekeur
BENBOUZID, Casbah Editions, 2009, p : 115). En fait à partir de cette activité
l’élève « fera le point sur ses apprentissages en réalisant une production à la fin
de la séquence. Cette production sera préparée pendant la séquence par des
activités d’expression « Je vais vers l’expression écrite » » (Manuel de français de
la 3e A.M, p : 04).
- Station documentation
- Station rédaction
- Station réalisation
Ces fiches présentent une aide à l’élève en lui donnant des conseils de réussite.
Nous constatons une présence importante des couleurs et des illustrations dans le
manuel de 3e A.M en effet « Les chercheurs concluent que le support visuel est un
facilitateur lorsque le sujet a atteint un certain développement cognitif » (La
compréhension orale, Claudette CORNAIRE/Claude GERMAIN, Clé
International, 1998, p : 125).
73
Donc la présence des illustrations dans le manuel devient hyper importante pour sa
bonne mise en œuvre par les apprenants.
Donc l’objectif de cette activité est que l’élève « apprendra à écouter ses
camarades, à échanger ses idées avec eux, à s’exprimer sur divers sujets »
(manuel de 3e A.M, p : 04).
74
L’activité « Oral en images/en questions » est répartie en trois parties :
A la fin de cette activité nous avons une partie consacrée à l’expression écrite
intitulée « Je vais vers l’expression écrite » où on propose un sujet à discuter qui
est en relation avec le thème de l’activité d’oral.
Une autre activité d’oral, on la retrouve toujours au début de la séquence mais dans
la répartition des activités elle vient après l’activité d’oral en images /en questions,
qui est l’activité de compréhension de l’écrit ou « la lecture à voix haute » où
l’élève est amené à lire et à comprendre le texte en répondant aux questions de
compréhension, la manuel de 3e A.M présente aussi d’autres activités de
compréhension de l’écrit comme : « Le bon train de lecture », « Evaluation
certificative », aussi les activités : « Le Club des poètes » et « Coin METHODO »
qui sont des activités de lecture à voix haute.
Toutes ces activités font partie de l’oral, il ya aussi une activité de débat sur le
projet où l’élève est amené à présenter son projet et le travail qu’il a effectué au
groupe de la classe.
75
Donc sa présence est essentielle or, lors de nos observations et discussions avec les
enseignants, la plupart d’entre eux ont déclaré un manque vis-à-vis le guide du
professeur et parfois l’absence totale de celui-ci au niveau des établissements
malgré tous les efforts du ministère.
76
Après cela, on arrive au deuxième chapitre qui concerne la présentation du
manuel concernant sa structure c'est-à-dire les projets existants, le sommaire (sa
présentation/sa fonction), les différentes rubriques du manuel présentées dans le
sommaire c'est-à-dire la lecture où on explique à l’enseignant sa mise en œuvre
dans la classe (les textes à étudier, leurs questionnaires, faire travailler l’élève)
aussi l’oral où le guide précise comment on fait travailler l’oral où « les activités
proposées visent à développer l’écoute, à apprendre aux élèves le respect du temps
de parole accordé à chacun, à échanger des idées, à s’exprimer librement sur
divers sujets » (Guide du professeur, p : 14) ; le guide donne des objectifs globales
et vagues sur l’oral (on ne précise pas de quelles activités d’oral s’agit-il, on ne
parle pas des moyens nécessaires que l’enseignant peut les exploiter pour faire
étudier l’oral), après l’oral on parle de l’autre rubrique qui est : Grammaire pour
lire et écrire où on l’explique en effet qu’: « un enseignant de la grammaire doit
permettre l’amélioration de l’expression des élèves en les incitant à réfléchir au
sens de leurs productions orales et écrites » (Guide du professeur de la 3e A.M, p :
14) mais aussi cette grammaire doit être adaptée avec les objectifs et les finalités
du programme de la 3e A.M.
L’étude des faits de langue sera faite à partir des textes sur le manuel qui seront
exploités à l’aide des sous-rubriques (Observe, Découvre, Complète, Je vais vers
l’expression écrite), le guide donne la fonction de chacune d’elles avec des
exemples.
Pour la Poésie, le guide précise que « des pages sont consacrées à des poèmes qui
ont été choisis en fonction des rapports qui existent entre eux et les autres
activités » (Guide du professeur de la 3e A.M, p : 17 ) ; le but de cette rubrique est
« d’initier les élèves à la lecture de la poésie » donc le rôle de l’élève sera « à
répondre à des questions et à produire parfois de petits énoncés à partir de
modèles (production individuelle écrite ou travail oral collectif) » (Guide de la 3e
A.M, p : 18)
77
Pour l’évaluation, il s’agit d’évaluer les acquis des élèves de chaque séquence car
« des modèles d’évaluation formative sont donnés à la fin de chaque séquence
suivis d’une grille d’auto-évaluation » (Guide de la 3e A.M, p : 18) dans cette
partie on explique aussi le travail de l’enseignant dans chaque type d’évaluation. A
la fin de chaque projet on trouve l’évaluation certificative qui « permettra de faire
le bilan des acquisitions par l’intégration dans les productions de la totalité des
savoirs et savoir-faire acquis pendant la durée du projet » (Guide de la 3e A.M, p :
19).
Les outils méthodologiques, le guide indique qu’elles sont intégrées dans les
séquences pour aider les élèves dans leurs productions et dans la réalisation du
projet comme : les fiches méthodologiques, les fiches de projet (station
documentation, station rédaction, station réalisation) et les grilles d’évaluation.
Le troisième projet est consacré à la Gestion d’un projet où d’un premier lieu on
présente le déroulement chronologique du projet en donnant : les étapes du projet,
le rôle de l’enseignant et celui de l’apprenant sous forme d’un tableau (voir le
guide p : 22-25) ; dans un deuxième lieu, on parle des projets c'est-à-dire on
explique :
78
Nous remarquons que durant ces trois projets, le guide explique de façon claire et
suffisante le rôle de l’élève ainsi que le travail réservé à l’enseignant pour chaque
projet.
Après cela, on arrive au cinquième chapitre qui est le Glossaire qu’on le trouve
dans tous les documents de tout le cycle.
- Lire une image (parler une image), cette activité est intitulée dans le manuel
de 2e A.M « Arrêt sur image », et dans celui du 3e A.M « Oral en images/en
questions ».
- La lecture à haute voix, c’est une activité qui a pour titre dans le manuel de
2e A.M : « Lecture » contenant : lire et comprendre / lire et analyser ;
« Evaluation bilan » et « Lecture plaisir ». Et dans le manuel de 3e A.M la
compréhension de l’écrit ou la lecture du texte qui débute la séquence, « Le
club des poètes », « Coin méthodo », « Le bon train de lecture » et
« Evaluation certificative ».
- Les questions –réponses, c’est l’échange qui accompagne tout acte
pédagogique en classe entre les différents partenaires : enseignant/enseignés
ou élève/élève.
79
3.2. L’oral dans le CECR et les programmes de 2e et 3e A.M :
Donc on aura six niveaux de compétences (A1, A2, B1, B2, C1, C2) (voir annexes,
p : 331).
Dans le but de faire une sorte d’analyse des compétences du CECR et celles des
programmes de 2e et 3e A.M nous avons pu retirer les remarques suivantes :
80
- Oral/ réception
- Oral /production
- Ecrit / réception
- Ecrit/ production
A l’oral, les compétences existantes dans les programmes de 2e et 3e A.M sont très
proches par exemple : la compétence écouter pour réagir dans une situation de
communication contient les objectifs d’apprentissage :
81
Pour le niveau A1,
- Je peux faire face à la majorité des situations que l’on peut rencontrer au
cours d’un voyage dans une région où la langue est parlée. Je peux prendre
part sans préparation à une conversation sur des sujets familiers ou d’intérêt
personnel ou qui concernent la vie quotidienne (par exemple famille, loisirs,
travail, voyage et actualité).
83
Pour le niveau A1,
- Je peux utiliser des expressions et des phrases simples pour décrire mon lieu
d’habitation et les gens que je connais.
Repérer dans un texte des éléments pour confirmer ou infirmer des hypothèses
(titre, sous titre, amorce de paragraphe articulateur…).
Mettre en relation des indices prélevés dans le texte pour en saisir la visée.
84
- Construire du sens à partir d’un texte à dominante descriptive :
Repérer les passages descriptifs dans des textes qui racontent, qui explique, qui
argumente.
85
Bâtir des hypothèses de lecture en s’appuyant sur les éléments périphériques
(image du texte).
Repérer dans un texte des éléments pour confirmer ou infirmer des hypothèses
(titre, sous-titre, amorce de paragraphe, articulateurs…).
Repérer les passages explicatifs dans des textes qui racontent ou décrivent.
86
- Je peux écrire une courte carte postale simple, par exemple de vacances. Je
peux porter des détails personnels dans un questionnaire, inscrire par
exemple mon nom, ma nationalité et mon adresse sur une fiche d’hôtel.
- Je peux écrire des notes et messages simples et courts. Je peux écrire une
lettre personnelle très simple, par exemple de remerciement.
- Je peux écrire un texte simple et cohérent sur des sujets familiers ou qui
m’intéressent personnellement. Je peux écrire des lettres personnelles pour
décrire expériences et impressions.
Après ce qu’on a vu, nous pouvons dire que le niveau de langue de nos élèves en 2e
et 3e A.M varie de A1 à A2 jusqu’à arriver à B1sans oublier qu’on est face à des
élèves non natifs de langue.
Donc il nous faut beaucoup d’efforts et moyens afin d’accéder aux autres niveaux
de langue B2, C1 et C2. Le chemin est difficile mais n’est pas impossible à
franchir.
87
CHAPITRE 2
3.3. Observation de classes :
Lors de notre présence dans les classes observées, nous avons constaté un
désintérêt des élèves pour les langues ce qui décourage les enseignants. Il fallait
bien donner du sens à l’apprentissage pour dépasser cette situation.
A l’oral les élèves prennent la parole sans aucune préparation, c’est un langage
spontané qui va être guidé et orienté pour qu’il soit un langage soutenu. Mais en
réalité nos élèves ne peuvent pas produire sans demander de l’aide à l’enseignant
vu le peu de vocabulaire qu’ils possèdent ce qui les handicape.
Nous avons pu remarquer que le niveau des élèves dans les classes observées est
vraiment bas, même ceux considérés comme bons éléments par rapport à leurs
camarades ne représentent en réalité qu’un niveau soit disant passable ou moyen.
Ils répondent aux questions posées et font les exercices ni plus ni moins.
L’apprenant écrit plus qu’il ne parle et l’enseignant parle plus que ne s’expriment
ses élèves, c’est la réalité de nos classe !
88
3.3.1. La classe de langue :
Nous savons tous que « l’école est un lieu où, pendant un temps déterminé, l’élève,
judicieusement aidé et accompagné, poursuit un cheminement tout au long duquel,
il acquiert des connaissances, développe des habiletés, des capacités et des
attitudes qui lui permettent non seulement des comprendre divers phénomènes,
mais également d’agir éventuellement sur eux pour les transformer » (La réforme
de l’éducation en Algérie, enjeux et réalisations, Boubekeur BENBOUZID,
Casbah Editions, 2009, p : 35) ; et la classe fait une partie intégrante de cette
entreprise où on est censé préparer les élèves à être de futurs citoyens responsables
et bien intégrés dans la société tout en restant ouvert sur le monde. Un bon collège
est celui qui obtient de bons résultats et une bonne classe est celle qui obtient de
bons résultats dans toutes les matières ; Donc l’école et la classe sont un lieu
d’échanges et de relations sociales.
La classe est un lieu où un être adulte (enseignant) est en contact avec un groupe
d’élèves qui interviennent à la construction du cours de langue en d’autres termes
elle représente un mode d’interaction discursive où les apprenants tentent de faire
partager le savoir avec leurs partenaires.
La classe de langue est une petite entreprise où les partenaires sont invités à
coopérer ensemble pour sa bonne mise en œuvre. Elle doit répondre à leurs besoins
89
et motivations, c’est un lieu privilégié pour le développement d’activités, de
coopération et de tutorat entre les élèves ; c’est pourquoi cette réforme du système
scolaire vise que l’école redevienne un lieu perfectionné d’enseignement et de
formation en vise la qualité de l’enseignement.
Les recherches portant sur l’oral sont récentes à l’étranger, en Algérie nous avons
pu remarquer que les recherches effectuées jusqu’ici ne donnent pas une véritable
analyse sur la place de l’oral dans le système éducatif algérien. Ayant pour objectif
d’essayer d’effectuer cette analyse, nous avons pris le souci d’élaborer notre travail
de recherche sur l’oral et sa mise en œuvre dans la classe de langue.
Notre choix de faire notre étude sur une classe de 2e et une autre de 3e A.M en fait
nous avons remarqué que la plupart des études faites jusqu’à maintenant sur le
cycle moyen prenaient comme corpus les niveaux de 1ère et 4e A.M et négligent en
quelques sortes les deux autres niveaux qui sont très importants dans le cycle
moyen.
En plus nous avons fait le choix de faire cette analyse dans un milieu rural pour
essayer de savoir le niveau réel des élèves et le travail des enseignants dans cet
endroit négligé qui représente une partie importante de notre système scolaire.
90
comportant 800 élèves. Il accueille des élèves issus d’un milieu social défavorisant
car la plupart des parents des élèves sont en chômage comme le déclare
l’administration ou exerçant des professions libérales (commerçants,
agriculteurs, …) ; l’appartenance à un tel milieu peut en quelques sortes influencer
le niveau culturel et linguistiques des élèves.
91
- La classe de 2e A.M :
La classe qui était choisie d’une manière spontanée est de dominante masculine
puis qu’elle comporte 25garçons soit (59,52%) et 17 filles soit (40,47%) donc elle
est chargée d’un total de 42 élèves. Elle n’est pas homogène : il ya 20 élèves nés en
1995, 08 en 1994, 07 en 1993, 06 en 1992 et 01 élève née en 1991. Normalement
cette classe ne contient que les 20 (47,61%) élèves qui sont à leur âge normal et les
autres (52,38%) sont des redoublants (une fois, deux fois et même trois fois durant
leur cursus).
Le niveau socioculturel de ses élèves est défavorable car 61% des parents ne
travaillent pas, analphabètes ou ont atteint le CEP.
En discutant avec l’enseignante, elle nous a bien précisé que ses élèves surtout
ceux du 1ère A.M arrivent au C.E.M sans aucun bagage linguistique car il ya des
élèves en primaire qui n’ont pas eu la matière de français à cause de l’absence de
l’enseignant ; il ya d’autres élèves qui ont le professeur mais il est malade
(problème psychique) ce qui complique la situation de travail.
- La classe de 3e A.M :
Cette classe est de dominante féminine en effet elle contient 20 filles (55,55%) et
16 garçons (44,44%) moins chargée que la classe de 2e A.M d’un total de 36
92
élèves. C’est une classe hétérogène où nous avons 18 élèves nés en 1994, 10 élèves
en 1993et 08 élèves en 1992.
Les élèves qui sont à leur âge normal représentent 50% (18 élèves) et l’autre
moitié de la classe représente les redoublants.
Issus d’un niveau social défavorable où 56% des parents ne travaillent pas, ce qui
explique leur niveau en français car la plupart des parents n’ont pas atteint un
niveau culturel assez important.
En analysant les résultats des élèves en français nous signalons une hétérogénéité
remarquable de niveau, en prenant le résultat annuel des trois trimestres nous
trouvons: 05 bons élèves c’est à dire13,88%, 02 élèves moyens c'est-à-dire 5,55%
et le reste de la classe c'est-à-dire 29 élèves sont faibles ce qui représente 80,55%
de la classe.
Pour les deux niveaux choisis, nous avons suivi l’agencement des activités en
classes réelles durant une séquence pour les classes afin d’avoir le temps suffisant
pour analyser la démarche pédagogique et en dégager les activités orales
existantes.
93
Les cours observés pour la classe de 2e A.M relevant du deuxième projet
intitulé : « La monographie illustrée » et la troisième séquence : « La
description dans la monographie II »
- La première activité : Arrêt sur images page : 64
- La deuxième activité : Lecture, le texte : « Le livre » p : 65, 66, 67,
68.
- La troisième activité : suite de la Lecture, le texte : « Le livre » p :
69, 70, 71, 72.
- La quatrième activité : Vocabulaire : « La nominalisation »
- La cinquième activité : Grammaire : « La cause/la conséquence »
- La sixième activité : Conjugaison : « Le futur simple »
- La septième activité : orthographe : « Les homonymes »
- La huitième activité : Evaluation- Bilan : « Un stylo pour écrire »
p : 76.
- La neuvième activité : Lecture-Plaisir : « La leçon de lecture de
Mondo » p : 77.
Les cours observés pour la classe de 3e A.M relevant du troisième projet :
« Rédiger un manuel technique expliquant le procédé de fabrication de
différents produits afin de le présenter aux élèves d’autres classes » et la
troisième séquence : « Le processus de transformation »
- La première activité : Lecture : « La production de la pâte à
papier » p : 142.
- La deuxième activité : Oral en images/en questions, p : 144-145.
- La troisième activité : Grammaire : « La complétive »
- La quatrième activité : Grammaire : « La cause/la conséquence »
- La cinquième activité : orthographe : « Les homonymes »
- La sixième activité : Coin-Méthodo p : 150 et Le Club des Poètes
p : 151.
- La septième séance : Evaluation formative p : 152.
94
3.3.2.1. Corpus :
Notre corpus est constitué d’une transcription des activités déroulées durant une
séquence de travail pour les deux niveaux c'est-à-dire 09 séances pour la classe de
2e A.M et 07 séances pour celle de 3e A.M ; l’enregistreur était posé sur une chaise
au milieu de la classe afin d’enregistrer toutes les interventions ainsi que les
réactions entre les membres du groupe classe. (Voir annexes p : 111).
3.3.3. Analyse :
La plupart des nouvelles activités consacrées à l’oral ne répondent pas aux besoins
des élèves, elles sont trop simplistes et non motivantes reposant le plus souvent sur
des écrits oralisés qui ne reflètent pas le français parlé. Les classes que nous avons
observées ne sont pas homogènes, il ya des écarts de niveau très remarquables et il
ya aussi une inégalité de prise de parole, ce sont toujours les élèves occupant les
premières tables qui participent et attirent l’intérêt du professeur ce qui ne parvient
pas à former le groupe classe. Donc le reste de la classe s’efface complètement en
bavardant en ou restant silencieux, le silence de certains élèves ne signifie pas
forcément qu’’ils sont incapables mais nous avons constaté cela avec des élèves
excellents qui préfèrent écouter et être passifs que de parler et s’exprimer.
Nous avons bien remarqué que les activités orales existantes maintenant dans le
manuel visent directement l’expression orale sans préparer premièrement la
compréhension orale qui exige de développer la compétence de l’écoute chez nos
élèves, une chose absente dans nos classes, et par la suite d’apprendre la diversité
des voix, des accents, des tons, des débits,… nous revenons toujours à la nécessité
de la présence des moyens audio et vidéo pour faciliter la compréhension orale.
Ces activités orales se limitent à quelques tâches telles que : la lecture à haute voix,
le dialogues entre enseignant-élèves et le jeu de questions-réponses ; même les
bons éléments de la classe n’arrivent pas à s’exprimer oralement, et parfois ils
répondent collectivement à la question posée où la réponse est incomplète se
95
limitant le plus souvent à un mot et même pas une phrase simple ou contrairement
ils préfèrent laisser une question sans réponse plutôt que de prendre le risque de
parler et de commettre des erreurs ; alors nos élèves montrent des lacunes
marquantes en s’exprimant (le manque de vocabulaire). Le travail de l’enseignant
devient plus difficile pour arriver à structurer et améliorer ces discussions orales
spontanées et d’encourager toutes les initiatives de prise de parole.
Dans les classes que nous avons observées c’est l’enseignant qui complète la
réponse, qui corrige les fautes de prononciation, c’est lui qui explique et
réexplique, c’est lui qui reformule les questions, c’est lui qui écrit sur le tableau,…
enfin c’est lui qui fait tout. Parler en français c’est une chance qui doit être intégrée
en classe pour les élèves en fait, pour la plupart d’eux, c’est le seul lieu où ils
seront en contact direct avec cette langue, il faut que les élèves soient à l’aise,
rassurés et motivés par l’enseignant pour la bonne circulation de la parole et c’est
ce qui leur manque.
Même s’il ya des élèves en difficulté, il est difficile de les déterminer et ensuite
leur donner l’aide donc il faut donner plus de temps aux élèves en difficulté afin de
les mettre en confiance. Pour le faire l’enseignant doit développer des stratégies
d’accompagnement et d’étayage pour détecter le niveau de ces élèves et ensuite
proposer les activités convenables. Par exemple pour mieux travailler l’oral,
l’enseignant est amené à reprendre les énoncés des élèves ce qui permet au reste du
groupe de comprendre ce qui a été dit et de rattraper tout ce qui n’est pas audible et
clair.
Nous savons que lire c’est à la fois décoder et comprendre un texte. Pour l’activité
de la lecture à haute voix, les élèves lisent certes mais ils apprennent à répondre
aux questions de compréhension : Qui parle ? Où ? Quand ? De quoi s’agit-il ?... ;
cette activité porte sur le texte et sa structure, la plupart des élèves restent passifs
face aux questions posées par l’enseignant et donnent des réponses incomplètes et
superficielles. Il existe aussi la lecture oralisée de textes à visée explicative pour la
96
classe de 3e A.M (poèmes) ou à visée descriptive pour la classe de 2e A.M (textes
de la lecture plaisir) où l’objectif est non seulement faire lire le maximum des
élèves avec correction des erreurs phonétiques c’est aussi, les familiariser à l’acte
de lire, les faire habituer à respecter les signes de ponctuation, réaliser les liaisons
et connaitre le sens des nouveaux mots ou des mots difficiles à assimiler comme
nous l’a précisé le professeur.
Une autre activité qui semble relevant de l’oral c’est bien la lecture des images qui
est présente sur le manuel de 2e et 3e A.M, c’est une activité qui incite la prise de
parole des élèves tout en analysant les images mais les élèves ne prennent pas la
parole pour s’exprimer pendant une longue durée, ils répondent juste aux questions
posées sur ces images. Il vaut mieux encourager et améliorer l’oral spontané des
élèves en évitant la monopolisation de la parole par certains d’entre eux.
Ces activités d’oral sont suivies toujours par l’écrit soit une trace écrite recopiée au
tableau ou soit un exercice de rédaction (production écrite).
Même dans les activités de langues observées, il ya de l’oral mais qui se réduit au
jeu de questions-réponses et de dialogue entre l’enseignant et ses élèves ; c’est ce
que nous avons constaté comme activités orales dans les classes observées. Il ya un
manque et parfois une absence totale du travail en groupe, d’exposés oraux, des
tables rondes, des jeux de rôles, des scènes de théâtre,… qui peuvent présenter de
bonnes situations pour améliorer l’oral de nos élèves.
Avant on croyait que c’est en lisant et en apprenant par cœur qu’on apprend à
parler maintenant c’est en parlant et en écoutant qu’on arrive à s’exprimer. Nos
élèves maitrisent l’écrit mais pas l’oral. Une chose certes c’est que c’est deux
domaines sont complémentaires, comme nous l’avons déjà précisé, alors la
maitrise de l’oral permet la maitrise de l’écrit et inversement ; c’est l’objectif que
doit accomplir les nouveaux programmes de français parce que le français est une
langue vivante dont l’enseignement vise la communication orale et écrite.
97
Nous pouvons dire que la méthode envisagée dans nos classes pour toutes les
activités est celle de l’échange par le jeu des questions-réponses entre les élèves et
le professeur où les élèves répondent collectivement par un mot ou deux ; nous
sommes face à des élèves qualifiés « débutants » que leur contact avec le français
se limite à l’intérieur de la classe. En expression orale, le professeur doit porter
plus d’attention à ce qui est dit, parce que l’oral c’est essentiellement une bonne
écoute, pour essayer ensuite de remédier et corriger les erreurs.
Il faut donc bien proposer des activités orales variées comme les exposées, les
débats, les jeux de rôles, … qui motivent les élèves et leurs donnent la chance de
s’exprimer en développant l’habileté à communiquer ; l’élève sera confiant et
participera dans le jeu de la construction de son savoir ; il n’est plus dehors de cette
tâche au contraire c’est lui le médiateur qui gère en collaboration avec
l’enseignant.
Nos élèves sont toujours esclaves au manuel, c’est leur support presque unique.
Parfois l’enseignant fait l’effort d’apporter des supports ultra scolaires
(documents, textes, articles, poèmes, …) pour ajouter de plus à son cours mais
c’est difficile de trouver des documents qui répondent aux objectifs assignés dans
le programme et convenables au niveau des élèves comme nous ont communiqué
les professeurs.
La classe algérienne n’a pas changé : la même forme, les mêmes moyens (tables,
chaises, cahier, manuel), elle n’exploite pas les moyens technologiques ainsi « en
France aujourd’hui un élève dispose de ses camarades de classe, du professeur, du
papier, d’un crayon, du manuel, du son, de l’image, et de l’ordinateur […] Le
professeur peut utiliser tout ceci plus le tableau, le rétroprojecteur, les
diapositives, les photocopies, la vidéo, le caméscope » (Précis de didactique,
Devenir professeur de langue, Ellipses, 2005, p : 86), c’est ce que le président
Abdelaziz BOUTEFLIKA l’a signalé lors de son allocution à l’occasion de
l’installation de la commission nationale de la réforme du système éducatif au
98
palais des nations le 13mai 2000, son excellence voudrait que cela se réalise à
travers le développement des TIC dans nos écoles, c’est possible en effet on est en
début de la nouvelle réforme.
La réussite de la nouvelle réforme dépend des résultats obtenus ; après six ans de
réforme, les résultats sont motivants ainsi le taux de réussite au BEM augmente
d’une année à l’autre comme le montre le tableau suivant :
Nos élèves n’osent pas parler, ils restent la plupart du temps silencieux, ils ne
s’écoutent pas, ce qui réduit les situations d’interaction ; c’est l’enseignant qui
parle le plus donc on sent une certaine insécurité dans la classe. Même les
enseignants semblent gênés envers l’oral, ils ne savent pas comment l’exploiter en
classe et ils préfèrent l’écrit. Il faut bien encourager le travail entre pairs pour
faciliter la prise de parole et les échanges entre les élèves ; c’est bien le principe de
l’approche par les compétences.
Il faut ajouter aussi la difficulté rencontrée par les enseignants pour évaluer l’oral
avec ses caractéristiques et spécificités, la difficulté à définir et à mettre en œuvre
les critères et les modalités d’évaluation.
La première difficulté que nous avons rencontrée c’est bien de trouver le lieu
convenable c'est-à-dire le corpus de classes qui répond le mieux à nos ambitions et
intentions. Nous avons beaucoup cherché (plus d’un mois), la plupart des
enseignants que nous avons rencontrés refusaient d’être « évalués » comme ils ont
précisé ; nous étions obligés de chercher à chaque fois dans de nouveaux CEM.
Lors de notre présence dans les classes, il y avait plusieurs difficultés qui ont une
influence sur la bonne circulation des cours comme le nombre élevé des élèves
100
(plus de quarante élèves) avec leurs différences (l’âge, le niveau …), ce qui
complique le travail de l’enseignant qui doit donner à chacun une attention et une
écoute de ses paroles pour remédier les insuffisances.
Les élèves n’osaient pas parler, ils ont le risque à prendre la parole parce qu’ils
étaient gênés de notre présence avec un nouveau objet pour eux qui était le
magnétophone ou des fois ils représentent un certains désintérêt envers la langue
française, ils ont un pré jugement qu’elle est une « langue difficile » et qu’ils ne la
comprennent pas. Nos élèves manquent de compétences productives en effet la
langue française n’est guère pratiquée en dehors de l’école donc le travail de
l’enseignant sera double pour développer la pratique de l’oral.
Aussi nous avons rencontré des élèves qui n’ont pas reçu un apprentissage de la
langue française au primaire ce qui retarde en effet leur adaptation avec la langue
au CEM ; il ya un décalage de niveaux et aussi d’âge au niveau de ces classes
observées.
3.4. Conclusion :
La réforme du système éducatif algérien a agit profondément sur les contenus des
programmes ainsi que les méthodes pédagogiques pour répondre aux aspirations
des jeunes afin de bâtir une société moderne et ouverte sur le monde.
Des milliers de manuels sont imprimés, une forte infrastructure est construite pour
réussir cette nouvelle réforme. La refonte de la pédagogie était nécessaire, une
nouvelle pédagogie celle de l’approche par compétences est installée dès la rentrée
scolaire 2002-2003.
101
langue ; ces activités ne répondent pas aux aspirations attendues car elles sont
insuffisantes et banales.
Pour améliorer cette situation, il faut prendre des mesures bien déterminées pour
donner à l’oral sa véritable place comme objet et outil d’apprentissage comme :
102
IV. CONCLUSION GENERALE :
L’Algérie comme tous les pays a défié beaucoup d’obstacles dans le but d’offrir à
ses enfants un enseignement de qualité où l’enseignement des langues étrangères
était parmi les premières préoccupations. C’est pourquoi le système scolaire
algérien a connu plusieurs tentatives de changement et d’amélioration pour
affronter les défis du vingt et unième siècle.
Durant des années et des années les programmes et les méthodes d’enseignement
mettaient l’accent sur la compétence écrite : on étude l’écrit, on l’exploite, on
l’apprend et même l’évaluation se fait à l’écrit ; de ce fait, la compétence orale
était négligée (elle existe en classe mais elle n’est pas un objet d’étude). Ces
dernières années le recours à l’oral était primordial et son rôle est apparu dans les
instructions officielles.
L’oral est certes présent dans les nouveaux programmes et manuels du cycle
moyen mais sa mise en œuvre en classe est encore à discuter ; les nouveaux
programmes d’enseignement du français reconnaissent à l’oral le double statut de
moyen et d’objet d’apprentissage. Sa place est reconnue égale à celle de l’écrit
103
mais sa mise en œuvre est souvent plus délicate, notamment lorsque la classe est
divisée par des dimensions, par des écarts de niveau très prononcés ce qui ne
parvient pas à former le groupe-classe. Il faut bien transformer l’oral mono géré
par l’enseignant à un oral poly géré par tous les partenaires de la classe.
Donc la réforme du système scolaire algérien a permis à l’oral d’être présent dans
la classe de langue. Mais cette présence est insuffisante, elle doit être renforcée par
les matériaux audio-visuels qui sont hyper importants pour un tel enseignement.
Aussi les enseignants doivent être bien formés en pédagogie de l’oral pour
transmettre un bon enseignement de l’oral.
Pour la majorité des enseignants et des parents, enseigner une langue c’est
essentiellement amener les élèves à : lire facilement et écrire correctement un texte,
connaitre les règles de grammaire et de conjugaison… C’est une idéologie qui s’est
installée dans les mémoires durant des générations ; il est le temps de faire changer
cette idéologie et la remplacer avec les principes de l’approche par compétences
déclarées à partir de la réforme de 2002-2003 ;
Ce que nous pouvons constater après notre travail de recherche sur l’oral dans le
système scolaire algérien c’est qu’ « il faudra attendre plus d’une dizaine d’années
pour que l’oral accède à une place reconnue et soit intégré dans les travaux
d’équipes variées » (Comment enseigner l’oral à l’école primaire ?, Institut
National de Recherche Pédagogique, coordination Claudine Garcia-Debanc et
Sylvie Plane, Hatier, 2004, p : 118). On est encore loin pour un véritable
enseignement d’oral avec ses normes et principes vu aussi l’absence totale de
référence audio-orale et audio-visuelle conformes à un tel enseignement et la
variété d’activités orales qui permettent d’améliorer le niveau de nos élèves.
Il faut aussi en profiter des expériences effectuées en Europe en effet tous les
peuples de l’Europe ont bien saisi l’importance d’apprendre et d’enseigner les
langues étrangères à cet effet l’année 2001 est déclarée « année européenne des
104
langues » ; pourquoi pas nous en tant que pays maghrébins et francophones, ne
tentons pas d’organiser de telles manifestations qui solidifient non seulement nos
relations diplomatiques mais aussi portent de plus à nos systèmes éducatifs.
L’Algérie a bien voulu affronter les défis du vingt et unième siècle en lançant une
réforme de l’éducation dans tous les paliers. Les résultats sont satisfaisants mais le
chantier de l’enseignement de l’oral et de sa mise en œuvre est encore loin de
répondre aux intentions des enseignants et des enseignés. Et c’est ce qu’a affirmé
Monsieur le Président Abdelaziz BOUTEFLIKA en déclarant que « les pas déjà
franchis sur la voie de la réforme de l’éducation nationale nous ont permis, au
cours de cette décennie, de rattraper sensiblement les retards accumulés pendant
les années de crise de la décennie écoulée et d’améliorer aussi le niveau dans tous
les domaines, qu’il s’agisse de la formation des enseignants ou des programmes
ou enfin, des résultats aux examens pédagogiques.
Il reste que tous ces progrès en appellent nécessairement d’autres, car l’école
demeure la pierre angulaire de développement et de l’avenir du pays » (Extrait du
Communiqué du Président de la République à la faveur de l’audition annuelle
consacrée au secteur de l’éducation (Septembre 2008), in La réforme de
l’éducation en Algérie, enjeux et réalisations, Boubekeur BENBOUZID, 2009, p :
313).
Donc, il nous reste encore des pas à franchir pour améliorer la qualité de
l’enseignement des langues étrangères surtout l’oral ainsi que l’écrit car
l’enseignement de l’oral au cycle moyen est encore un « chantier à ouvrir »
(Nonnon, 1994).
105
V. BIBLIOGRAPHIE :
1- BENBOUZID Boubekeur, « La réforme de l’éducation en Algérie : enjeux
et réalisations », Casbah Editions, 2009.
2- BERARI Evelyne, « L’approche communicative : théorie et pratique », Clé
International, 1991.
3- CAPUT J.P., « Guide d’expression écrite », Hachette, 1991.
4- CORNAIRE Claudette, « Le point sur la lecture en didactique », centre
éducatif et culturel, 1991.
5- CORNAIRE Claudette / GERMAIN Claude, « La compréhension orale »,
Clé International, 1998.
6- DANIEL Marie-France, PALLAXIO Richard, LAFORTUNE Louise,
« Pensée et réflexivité : théories et pratiques », PUQ, 2004.
7- DJILALI Keltoum, TOUNSI Mina-Wahiba, « Manuel de français de la 3e
A.M », O.N.P.S, 2005.
8- DJILALI Keltoum, TOUNSI Mina-Wahiba, « Guide du professeur de la 3e
A.M », O.N.P.S, 2005.
9- Gallisson R. / Coste D., « Dictionnaire de didactique des langues »,
Hachette, 1976.10-
10- GARCIA-DEBANC Claudine / PLANE Sylvie, « Comment enseigner
l’oral à l’école primaire ? », Hatier, 2004.
11- GIRARD Denis, « Les langues vivantes », Larousse, 1974.
12- GOULLIER Francis, « Les outils du conseil de l’Europe en classe de
langue, Cadre Européen Commun et Portfolios », Didier, 2005.
13- HALTE J.F/ RISPAIL Marielle, « L’oral dans la classe : compétences,
enseignements, activités », l’Harmattan, 2005.
14- H.HYMES Dell, « Vers la compétence de communication », LAL,
1984.
15- MAURIE Fabia, « Les langues vivantes à l’école », Syros-
Alternatives, 1992.
106
16- MOIRAND Sophie, « Enseigner à communiquer en langue
étrangère », Hachette, 1982.
17- NARCY-COMBES Marie-Françoise, « Précis de didactique : devenir
professeur de langue », ellipses, 2005.
18- OLIVIER Bruno, « Communiquer pour enseigner », Hachette, 1992.
19- RICHTERICH René / SCHERER Nicolas, « Communication orale et
apprentissage des langues », Hachette, 1983.
20- ROEGIERS Xavier, présentation BENBOUZID Boubekeur,
« L’approche par compétences dans l’école algérienne », Ministère de
l’éducation nationale, novembre 2006.
21- ROBERT Pierre, « Dictionnaire pratique de didactique du F.L.E »,
Ophrys, 2002.
22- VERDELHAN-BOURGADE, « Le français de scolarisation pour une
didactique réaliste », Presses Universitaires de France, 2002.
23- WIDDOWSON H.G., « Une approche communicative de
l’enseignement des langues », LAL, 1981.
24- Z. Djennas Mameria, F. Meghraoui Ferhani, K. Khichane, K. Ouadah
kara mostéfa, « Manuel de français de la 2e A.M », O.N.P.S, 2004.
25- Document d’accompagnement de la 1ère A.M, O.N.P.S, Juillet 2004.
26- Document d’accompagnement de la 2e A.M, O.N.P.S, Juillet 2004.
27- Document d’accompagnement de 3e A.M, O.N.P.S, Juillet 2004.
28- Programme de la 2e A.M, O.N.P.S, 2004.
29- Programme de la 3e A.M, O.N.P.S, 2004.
30- Programme de la 1ère A.M, O.N.P.S, 2003.
107
VI. SITOGRAPHIE :
- http://www.cairn.info/article.php?IDREVUE=ELA&ID
NUMPUBLIE=ELA 125&ID ARTICLE=ELA 125 0037
- http://homepages.univ-tubingen.de
- http://www.ac-
rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/ORAL/DEFINITION.htm
- http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php-
main/textes.html
- http://perso.univ-lyon2.fr
- http://www.francparler.org
- http://dic.uqam.ca
- http://www.enseignement.be
108
VII. ANNEXES :
* Le corpus :
-Conventions de transcription :
Orthographe :
Aucun signe n’est employé dans le texte. Toutefois, dans certains cas,
on utilise le point d’interrogation pour guider l’interprétation de
l’énoncé transcrit.
- Les majuscules :
Prononciation
109
Le tiret signale que la prononciation d’un mot est inachevée.
Exemple : il y avait des ca- canards (ca est une amorce, terminée par un
tiret)
XXX indique une suite de syllabes inaudibles ou non orthographiables.
Les barres obliques encadrent des formes pour lesquelles on hésite entre
plusieurs interprétations phonétiques
Exemple : /d’accord, d’abord/ (correspond à deux écoutes concurrentes)
Les parenthèses signalent les cas où l’on hésite entre plusieurs transcriptions
orthographiques.
Exemple :
- On (n’) a pas compris (dans ce contexte, il est impossible de savoir
si le ne de négation a été réalisé).
- Il(s) le voi(en)t
Commentaires
110
Aménagements
-Corpus :
Notre corpus est constitué d’une transcription des activités déroulées durant une
séquence de travail pour les deux niveaux c'est-à-dire 09 séances pour la classe de
2e A.M et 07 séances pour celle de 3e A.M ; l’enregistreur était posé sur une chaise
au milieu de la classe afin d’enregistrer toutes les interventions ainsi que les
réactions entre les membres du groupe classe.
111
P : Vous avez sur cette page des illustrations + Combien d’illustrations y a t-il?
<Répétition de la question>
EEE : journal
EEE : non.
P : Que fait-il ?
Amar : il lire
P : il lit
112
P : Qu’est ce qu’il lit ?
Khadija : le journal
P : Quel est le thème de cette illustration + On parle de quoi dans cette illustration
+ Est-ce que c’est l’écriture C’est la –
Mourad : la lire
P : la lecture
E : journal
E : livre
E : cahier
P : regardez bien
Quelle est la fonction de cette machine + Regardez bien + nous avons ici- <elle
montre l’image> c’est quoi ça + Ce sont des –
P : C’est le + papier
P : Quelle est la relation entre la machine et le papier + Qu’est ce qu’on fait avec la
machine + observez bien
113
Amar : on fabrique + les + livres
E : un enfant
P : En français + C’est la –
Amar : la bibliothèque
P : Dans la bibliothèque + est-ce que nous avons un seul type de livres <Elle leur
montre l’image>
E : non
E : de français
E : de lecture
114
E : d’arabe
E : Manuel
P : Oui ou non
Amar : Oui
Amar : Le livre
Vous avez la machine qui fabrique le livre + vous avez un enfant qui lit le livre +
nous avons la bibliothèque + quelle est la relation entre + les quatre +
illustrations ?
P : C’est un – Oui
P : Oui Amar
115
P : Est – ce qu’on utilise le livre juste à l’école
E : Non
P : Oui c’est un ensemble ++ de + feuilles + qu’est-ce qu’on peut trouver dans les
feuilles
E : écriture
Mourad : le titre
P : le livre ici qu’est ce qu’il raconte + Y a-t-il un thème dans le livre <silence>
Est-ce qu’il va aborder un sujet précis + Donnez-moi + des titres + de livres + que
vous connaissez + Allez-y
P : Mourad
Mourad : la [koliks ]
P : Allez-y + vous avez ici + <elle montre la page> dans la banque de mots + des
mots qui ont une relation avec + le + livre + nous avons + les noms + les verbes et
+ les + adjectifs ++ On commence par + les noms + allez-y quelqu’un va lire les
noms
Medjda : les livres, les + bouquins, les + manuels, le + volume, la + collec + tion +
le dic++
116
P : le dictionnaire.
M: l’ency+clo+p
P : l’encyclopédie
P : la collection
P : le + lecteur
M : le + libr-
P : le libraire
M : le + [biblateka-]++
P : le + bibliothécaire
M : le + bibliothécaire
M : l’+ écrivons
P : l’écrivain
M : l’éditeur la le ++
P : l’auteur
M : l’auteur
M : un + [prisk]
P : une préface
M : une + préface
M : une ++déd- ++
117
P : une dédicace
M : une + dédicace
M : une+ bib+lio++graphie
P : une bibliographie
M : une + bibliographie
M : une + titre
P : un
M : un titre
M : l’+ [έpr s ]
P : l’impression
M : l’impression
M : les+++car++cara+ tr+
P : les caractères
M : les + caractères
M : l’illus+tration du texte
M : la + [fœl]
P : la feuille
M : la feuille+ recto++verso+
P : Nacima
118
Nacima : [a t ]+[έprέt ]+[prezãt ] exposer écrire+[έprim ] +
[kritik ]+ [apres ]+ admirer [devor ]+ procéder
P : Haute voix
P : célèbre>
M :riche+modeste+solide++orné++découvrir++commentaire++artistique++
intéressant+ captivant+personnel+ ancien+ xxx car-tonné
P : L’encyclopédie
P : le bibliothécaire
P : Tu t’arrêtes là Khadija
P : bouquiner
119
Kh : bouquiner+ emprunter+ conserver+ acheter+ ranger+[prate]
P : prêter
P : publier
Kh : Publier+commenter+cri-critiquer+par-par-parcourir+chan-changer+rech-
ercher+ précise
P : apprécier>
P : procéder
Kh : procéder
P : khawla
P : Radia.
P : le bouquin
P : le manuel
P : la
120
Radia : la collection + le dictionnaire
P : l’encyclopédie
P : le manuscrit
P : la collection
P : la couverture
P : le bibliothécaire
P : la lecture
P : une dédicace
P : une impression
P : illustration>
121
P : Randa
P : chercher
P : Zina vas-y
x+cartonné
<La trace écrite au tableau, les élèves écrivent en même temps que
l’enseignante>
EEE : Oui
122
Le texte + le livre + hier et aujourd’hui +page +soixante cinq + soixante sept
+ + +soixante huit
Medjda : le livre + hier + et aujourd’hui + +l’objet livre que l’on +voit aujourd’hui
est le +produit +d’une longue + [ev lytõ] qui +[k -c rn] +toute +aussi +bien +la
[k lite]
P : la qualité
M : la +qualité +des + [syp rt] +que +les +procé-dés + des structures <au lieu de
dire d’écriture> +d’illus-
P : illustration
M : d’illustration et d’im- + +
P : d’impression
P : publique
P : L’instruction
P : cultiver
123
M : cultiver+d’aujourd’hui +le livre+a ses +[pr pre] +lux <au lieu de dire lieux>
la +lib +libraire<au lieu de dire librairie> + la +bib-liothèque +et aussi les
+divers +selon
P : salons
M : salons et + faire <au lieu de dire foires> + on fête le livre les +illustra- + +
P : les lecteurs
P : l’embarras
P : production.
M : production
Farida : Introduction + le livre une définition qui évolué <au lieu de dire a
évolué> un le <au lieu de dire L> comme le livre + deux+au deuxième millénaire
+ trois +des +mots pour le livre +quatre +un cas par-particulier + la <au lieu de
dire le> manuel +scolaire +cinq +un livre qui +se +mange +d’abord +une +histoire
+d’écriture +les peintures +rupe-stres +l’écriture + uni-forme +les + + +
P : l’alphabet
F : l’alphabet + phénicienne
P : phénicien
124
F : phénicien + un affaire
P : une affaire
P : de support
P : l’imprimerie
P : la librairie
P : conclusion
P : lecteur
F : lecteur
P : oui Amar
Amar : sommaire
125
A : livre + nom + masculin +assemb-
P : assemblage
P : recueil
P : gouvernement
P : l’Enéide
P : inscrit
A : on inscrit + ou note +xxx +spécial +registre sur lequel + on note des <l’élève à
sauter une ligne> + [k pt] + des opé-rations +commer-ciales +mar +expression
+fautive +livre de bord +journal +de +bord + + +
A : deuxième + manière
P : millénaire
A : millénaire + avant +j + +
126
P : jésus (J.C)
P : en effet
P : codex
A : codex + portable +feuilles enca-rtées +et pliées +pour +former +des +cahiers
joints
Khadija : des mots pour + le livre + les + termes +pour +nommer +le livre +sont
+rév-
P : révélateurs
P : métamorphoses
P : aspect
P : emprunté
P : l’antiquité
127
K : l’antiquité +avant +que + [lysa ] +du +papier
P : papyrus
P : les romains
P : écrivaient
P : liber
P : vieille
P : germanique
P : désignait
K : désignait + le + [ tr]
P : le hêtre
P : tallait
128
K : tallait+ des +tables
P : tablettes
P : européen
P : signifiant
P : continue khawla
P : manualis
P : volumineux
Kh : volumineux+qui [resym]
P : résume
Kh : résume+un ouvrage+plus longue <au lieu de dire long> + et plus grosse <au
lieu de dire gros> + il s’applique + aujourd’hui + aux livres + scolaires + et + par +
ex- ++
P : extension
129
Kh : extension + à des + guides + pratiques + didac-tique + et d’un +forme <au
lieu de dire format> +maniable+ le mot volume + vient du + latin volume <au lieu
de dire volumen> + rouleau qui +rappelle +la forme +primitive +des + premières
P : premiers
P : tomos
Kh : tomos +[m rkø] en <au lieu de dire ou> +partielle <au lieu de dire portion>
P : morceau
P : désignait
Nassima : le livre qui se mange +il fallait +x +penser +appelé +croquant + par son
+inventeur + +Catherine +mar-
P : Marie
N : Marie + un livre de+ onze pages + des textes + illustrés +en+ sucre + et fruité
<au lieu de dire fruits> +le bon-
P : bonheur
130
P : des petits gourmands
P : dévorent
P : tu t’arrêtes + continue
E : un casse
P : un cas
P : manuel
P : scolaire
P : fin
P : études
E : études +se- + + +
P : secondaire
E : secondaire + le +man-
P : manuel scolaire
131
P : constitue
P : l’outil
E : l’outil +pé-péda- + +
P : pédagogique
P : scolaire
P : à la maison
P : aide
E : aide + le + livre
P : l’élève
E : l’élève + à tra-
P : travailler
E : travailler + seul
P: international
A: international + stan-
132
P: standard
A: standard +book +x
P: numbring
P: numérotation
A: numérotation + x + obliger
P : obligatoire
P : couverture
P : plusieurs
P : l’année
A : l’année
E : l’objet livre + que l’on + voit + aujourd’hui + est + le +produit + d’une + long
+x + qui +xx toute + aussi + la qualité + des supportes + que les xx et d’im-
pression + de + textes
P : un autre + rare
E : rare + et + pré-
133
P : précieux
P : devenu
E : devenu+ garçon
P : grâce
E : grâce + à + la sort
P : l’essor
P : technique
P : courant
P : très varié
P : dans
P : demande
E : demande +[pyblike]
P : publique
P : l’instruction
134
E : l’instruction + et + la + +
P : besoin
E : besoin + de se ++
P : cultiver
P : lieux
P : bibliothèque
P : les divers
P : salons
E : salons + en + foires
P : et foires
P : lecteurs
P : l’embarras
Houssam : sommaire + x
135
P : introduction.
P : a évolué
P : L comme livre
P : au deuxième
H : au deuxième + +mil-
P : millénaire
P : d’écriture
P : l’écriture
H : l’écriture + cu - + +formes
P : cunéiformes
136
P : oui les hiéroglyphes
P : l’alphabet
H : l’alphabet + x
P : phénicien
P : de supports
P : l’imprimerie
P : la production
P : la conception
H : la conception + deux + la + + x
P : réalisation
P : où trouver
H : où trouver + le + livre + a + le + + +
P : la librairie
137
H : la librairie + deux + la + +bi-
P : la bibliothèque
H : la bibliothèque + + +
P : conclusion
H : conclusion + le + [lãba-ras]
P : l’embarras
P : du choix
H : du choix + pour + le + [ l kt r]
P : le lecteur
H : le lecteur
P : bien + Randa
P : nom masculin
R : nom masculin + la <au lieu de dire latin abréviation lat.> + liber + assemblage
+ de feuilles + imprimées + a-
P : et réunies
R : et réunies + en + volume
P : en un volume
138
R : en un volume + relié + ou broché + deuxième + volume + imprimé + consi-
déré + du point + de vue + de son + con-tenu le sujet d’un livre + livre + + [blãk]
++
P : livre blanc
R : livre blanc + [r k l]
P : recueil
P : déterminé
P : gouvernement
P : ouvert
P : première
P : l’Enéide
P : inscrit
P : quelque chose
139
R : quelque chose + spécial <abréviation de spécialité « spécialt.»> +registre + sur
lequel + on note + des [k pt] + des opérations + com-commerci-
P : commerciales
P : expression
Leila : au +x
P : au deuxième
L : au deuxième + + +
P : millénaire
L : millénaire + si le + livre xx
P : apparait en chine
P : millénaire
P : considérer
P : période
140
L : période + en xxxxx
P : rouleau
L : rouleau + de + +
P : papyrus
L : papyrus + peuvent + x + au + + x
P : pliées
L : pliées + par <au lieu de dire pour> +x +du <au lieu de dire des> +xx
P : joints
L : joints
P : chaaban + continue
Chaaban : + + + +
Abd : + + + + +
E: maîtresse
P: oui
141
P : les termes
P : métamorphoses
E : métamorphoses + de + son + + +
P : aspect
P : emprunté
E : emprunté + en <au lieu de dire au> +libre <au lieu de dire liber> + dans + l’an-
tiquité + avant que + [lysaj] + du + + papier
P : papyrus
E : papyrus + se + rép-
P : répande
P : écrivaient
P : des feuilles
E : des feuilles + de libre <au lieu de dire liber> + ma-tériau + ex-extrait + d’une
+partie + de l’arbre + qui se + situe +entre le + bois + et + l’écor-ce
142
P : il s’applique
P : européens
P : signifiant
M : signifiant + livre
P : merci + Mahfoud
P : manuel
P : qui vient
P : du latin
M : du latin + xx
P : adjectif
M : adjectif + et + le xxx
P : à un livre
M : à un livre + par
143
P : peu
M : peu + [v lym e]
P : résume
M : résume + un + +
P : ouvrage
M : ouvrage + par
P : plus long
P : s’applique
P : aux livres
E : solaires
M : scolaires + et par + +
P : extension
P : à des guides
M : à des guides + x
P : pratiques
M : pratiques + de x
144
P : didactiques
M : didactique + et de +
P : et d’un format
P : maniable
M : maniable
P : wissam
P : rappelle
P : premiers
W : premiers + +mon-
P : manuscrits
W : manuscrits +assem- x
P : assemblage
W : assemblage + de feuilles de + x +x
P : enroulés
P : désigne
W : désigne + aussi + x
P : bien
145
W : bien un livre + qui <au lieu de dire que> la + x
P : la partie
P : ouvrage
P : parlera
W : parlera +par + +
P : exemple
W : exemple +de + x
P : dictionnaire
Professeur : Ecrivez la date + ouvrez les livres dans la première partie du texte
qu’on a vu la dernière fois + +donc on a divisé le texte en deux parties pare que
c’est un long texte + on commence + avec la 1ère partie +qui peut me dire quel est
le thème de cette partie + +oui Medjda
E:x
146
P : donnez – moi thème ou le sujet de ces textes, c’est le- + Mourad
Mourad : le livre
EEE : Oui
P : oui Medjda
Mourad : sommaire
P : encore + Randa
P : Zina
P : Amar
147
A : le livre qui + se + mange
P : oui Farida
P : si on observe tous ces titres là + ces titres parlent du même thème +c’est le +
livre +comment peut on appeler ces petits titres + ce sont des- +Amar
A : des sous-titres
E : oui
P : millénaire
N : millénaire + des mots pour le livre +un cas +par-particulier +le +manuel
scolaire + un livre + qui se mange
EEE : Non
148
E : titres
EEE : non
EEE : titres
P : et dans les autres pages + on donne les titres avec leurs textes + y a-t-il des
illustrations + qui accompagnent ces textes + + tournez les pages et observez
EEE : oui
P : oui + nous avons des illustrations + qui peut me dire + quelle est la valeur + de
ces illustrations + pourquoi on a ajouté les illustrations + + oui Amar
P : très bien + pour mieux expliquer les + textes + on passe au premier titre + le
livre + une définition qui + a + évolué + ici on a donné la définition du- + de
quoi
EEE : du livre
EEE : Non
P : on a donné-
E : plusieurs
149
P : on a donné plusieurs + définitions + regardez la première définition + L
+comme + livre + d’où on a tiré cette définition
Mourad : le petit Larousse illustré mille neuf cent quatre vingt quinze
A : la source
P : la source ici c’est quoi + +c’est un- où on trouve ce genre + d’écriture + dans
le- + oui Khawla
Khawla : le dictionnaire
Khawla : livre + nom masculin + [lat] <au lieu de dire latin> +libre <liber> + +
P : assemblage de feuilles
EEE : non
150
P : au deuxième + millénaire + quelle est l’information que nous a donné ce + texte
+ + oui + où apparaît le livre + Zina
Zina : en chine
P : bien + on passe au troisième texte + mots pour + le livre + quels sont les autres
noms du livre
Mourad : bouquin
Amar : manuel
E : volume
E : tome
EEE: lexical
EEE : livre
P : le texte numéro quatre + le livre + qui + se mange est-ce qu’on peut manger
vraiment le livre
EEE : non
Amar : lire
EEE : lire
151
EEE : non
P : où alors dans-
EEE : la classe
P : ou bien dans
E : l’école
EEE : oui
c’est la carte d’identité du livre + scolaire + dans + ce code barre + on donne des
informations + avec les chiffres + c’est clair
EEE : oui
EEE : oui
P : d’après ces titres + qui peut me dire quel est le thème de ce document + est-ce
que c’est toujours le livre + on va parler de-
EEE : l’écriture
152
P : dans le passé + l’homme connait-il l’écriture
E : non
E : la peinture
EEE : cunéiforme
EEE : oui
153
P : car les signes qu’elle utilise + ont une forme + de tête + de clou + qui peut
dire + c’est quoi le clou + + oui + vous avez ça + <elle dessine le clou au
tableau>
P : elle est apparaît chez les phéniciens + on passe à la troisième partie du texte +
quelqu’un lit le titre + + oui Khawla
P : ici on va parler du + processus du livre c’est à dire quelles sont les étapes +
pour produire + un livre + quelle est la première étape
Amar : le papier
P : et la dernière c’est-
Mourad : l’impri-
P : l’imprimerie + alors pour produire un livre + on peut passe par + trois étapes
+ les premiers supports + le papier et l’imprimerie + très bien + on va rédiger
154
tous ces + points après on continuera + avec + l’autre partie + vous écrivez en
silence <elle écrit au tableau : « ce document est composé de deux grandes parties :
P : ça y est + maintenant la page soixante onze + qui fait quoi pour le livre +
Nacima tu commences
Nacima : qui fait quoi pour le livre +la conception + écrire est un acte + indivi-
duel + l’auteur est seul face + à son texte + à l’origine du livre + il y a une pensée
qui + conçoit une + ima-gination qui + invente une in-intelligence qui + str-
stru-cture + et met + en forme + un savoir + l’écriture fait appel + au savoir + à
l’imagination et en <au lieu de dire au > + talent
P : oui + continue
P : réunit
P : d’impression
155
N : d’impression + de découpe + de reliure + les livres sont +alors + prêtes
P : prêts
P : existe
P : généralistes
P : diversifié
P : sont spécialisées
P : médicales
P : différence
P : mettent
156
M : mettent + les livres + à la + dis-
P : disposition
P : lecteurs
P : consultation
P : nationales
M : nationales + et + in-
P : universitaires
P : des étudiants
P : chercheurs
P : médiathèques
P : public
P : jeunes
M : jeunes
157
P : tu arrêtes + Basma
P : viennent présenter
P : éditoriales
B : éditoriales
<Voici le passage que vient Basma de le lire : « le salon du livre, on organise dans
des différences pays du monde des salons du livre. C’est une exposition où éditeurs
viennent présenter leur productions on visite le salon du livre pour découvre les
nouveautés éditoriales>
P : oui Mourad
Mourad : conclusion + comme <au lieu de dire comment> + choisir + une <au lieu
de dire un> + livre + il y a <au lieu de dire il y en a> + tellement les conseils + du
libre <librairie> + ou du bibliothèque
P : bibliothécaire
P : catalogues
P : couverture
158
M : couverture + où [figyr ]
P : figurent
P : résumés
P : avec précaution
P : contenu
M : contenu
Amar : qui fait + quoi pour + le + livre la+ conception + écrire est un acte +
ind-viduel + l’auteur est seul + face à son texte + à l’origine du livre + il y a une
pensée + qui conçoit une + imagi-nation + qui invite une intelligence qui struc-
ture + et met en forme un savoir + l’écriture fait appel au savoir + à + +l’imagi-
nation + et au + tal-
P : talent
P : éditoriale
P : les ateliers
159
A : les ateliers + de conception + on réalise la maquette + du ivre + on utilise
aujourd’hui des + ordinateurs pour conce-voir + cette maquette + la maquette
finale est + remise + à un impri-meur + qui prend en charge la fab-rication du
livre + il utilise des machines d’impression + de dé-coupe qui prend en charge <il
s’est trempé de ligne> + de re-liure + les livres sont alors prêtes <au lieu de dire
prêts> + à être + dis-tri-bués + un distri-buteur + les stocke dans un dépôt + et les
achemine vers les lieux + de x
Randa : la libraire
P : librairies
P : consultation
P : universitaires
P : étudiants
160
R : étudiants + et dans [ rjœr] <au lieu de dire des chercheurs> + les
bibliothèques + où médi-
P : médiathèques
P : organise
R : pays du monde + des salons de <au lieu de dire du> livre + c’est une +
grande exposition + où des éditeurs + viennent + présenter + leurs productions +
on visite + le salon de <au lieu de dire du> livre pour + découvrir + les nou-
veautés édi-
P : éditoriales
R : éditoriales
P : tu t’arrêtes vas-y
P : conclusion
P : tu t’arrêtes
161
Projet 2, Séquence 3, Activité : Vocabulaire : « la nominalisation »
Professeur : Nouvelle page écrivez avec moi + <elle écrit la date, le projet, la
séquence et l’activité> + + du calme
E : maîtresse séquence 03
P : oui + vous écrivez avec moi les exemples + Sofiane jette le chween-gum
Quand elle finit elle circule dans les rangs pour contrôler les élèves>
P : faîtes vite
P : fermez les cahiers et suivez au tableau + allez-y + vous avez les exemples
suivants + le professeur + punit les élèves qui n’ont pas préparés l’exercice + le
surveillant affiche le planning des examens + trois + le directeur encourage les
bons élèves + allez-y + oui Mourad
Mourad : le professeur pu- punit + les élèves qui + n’ont pas + préparés +
l’exercice + le surveillant + x
P : affiche
P : Khadija
162
Khadija : le professeur + punit les élèves + qui n’ont pas préparés l’exercice +
le surveillant affiche + le [plani] + des examens + le directeur encourage les
bons élèves
P : oui Medjda
P : préparés
P : planning
P : élèves
M : élèves
P : oui Farida
Farida : modèles + le professeur punit les élèves qui + n’ont pas préparés l’exercice
+ le surveillant affiche le planning des examens + le directeur encourage les
bons élèves
P : vas-y Khadija
Khadija : le professeur punit les + élèves qui n’ont pas + préparés l’exercice +
xxxxxxxx
P : oui + très bien vous avez les exemples suivants essayez de souligner + les
verbes + dans ces phrases + la première phrase Ayman tu passes au tableau +
tu lis la phrase après tu + + vas-y
P : lis la phrase
163
Ayman : le professeur punit +
P : les élèves
EEE : punit
A : punit
EEE : non
EEE : maîtresse
EEE : maîtresse
Radia : préparé
EEE : non
P : au
A : au passé composé
P : très bien + comment est formé le passé composé <rappel sur la règle du passé
composé> + oui Mourad
EEE : encourage
Farida : encourage
P : vous avez les trois verbes sont + + quels sont les verbes
EEE : punit
P : deuxième
EEE : affiche
P : et le dernier
165
EEE : maîtresse
P : oui Khadija
Khadija : finir + ir
Houssam : préparons
P : Meriem
Meriem : préparer
A : affiche
EEE : encourager
EEE : puni
EEE : maîtresse
E : prépare
P : prépare et -
166
EEE: affiche
P: affiche
EEE: encourage
Z : encourage
P : encourage + très bien + + alors vous avez ici la nature des mots + ce sont
des -
EEE : verbes
EEE : oui
E : punition
E : maîtresse
P : Mourad
Mourad : tion
167
EEE : maîtresse
P : oui
E : préfixe
Amar : suffixe
P : c’est le suffixe + tion + très bien + qu’est-ce qu’on a fait + vous avez le
radical punit plus le + suffixe tion + ou bien ition + j’aurai le nom + punition +
c’est clair + à partir du verbe + punir je vais prendre le radical puni + plus le +
suffixe ition j’aurai un nom qui est - + + lisez le mot c’est - + + Mourad
<l’ensignante écrit et explique en même temps>
Mourad : la punition
E : la préparation
P : lève le doigt
EEE : maîtresse
P : quel est le suffixe que je dois ajouter pour avoir + le nom + Farida
Farida : la préparation
EEE : oui
P : regardez bien
168
E : non
P : c’est
EEE : ation
EEE : non
EEE : age
E : encourage
P : encourage
EEE : encouragement
Zina : encouragement
A : ajouter un préfixe
P : un préfixe
EEE : suffixe
169
P : un suffixe + quels sont les suffixes qu’on peut les ajoutés
EEE : maîtresse
P : Mourad
M : tion
P: ation
P: très bien + pour + avoir un nom à partir d’un verbe + qu’est-ce qu’on fait +
c’est ajouter le suffixe + vous avez plusieurs suffixes + c’est clair + soit + le
suffixe ition + ou ation + ou age + ou bien ment + c’est clair
EEE : oui
M : le radical + + de +
P : du verbe
M : du verbe + +
P : plus
P : très bien alors + vous écrivez + allez- y + premièrement soulignez les verbes
d’accord après vous écrivez + + l’infinitif et le radical + et vers la fin vous écrivez
la règle <les élèves écrivent les exemples et le professeur écrit la règle>
170
ition + age + et ment + mettez trois point de suspension + pourquoi on met les
trois points de suspension + oui Mourad
Mourad : pour -
M : un autre suffixe
P : très bien nous avons d’autres suffixes + pour indiquer les noms + c’est clair +
+ + encadrez la règle + + + Faites vite + + + ça y est
P : bien + suivez là maintenant + mettez les stylos et suivez + qui peut me dire +
comment appelle-t-on + la phrase + qui contient un verbe + comment appelle-t-
on la phrase + qui contient un verbe + c'est - à - dire par exemple + si je prends
la première phrase + le professeur punit les élèves + c’est une phrase-
E : verbale
Amar : nominale
Mourad : maîtresse
M : verbale
EEE : non
171
P : la phrase est comment
EEE : nominale
EEE : nominale
Amar : le verbe
P : le verbe à -
A : un nom dérivé
P : un nom dérivé + comment vous allez transformer les verbes + vous allez
ajouter - + oui Amar
A : ajouter un suffixe
EEE : maîtresse
Mourad : la réparation + +
172
P : la réparation de la –
M : voiture
P : la transformation on dit
Z : la réparation + de la voiture
E : opère
173
P : opère c’est le verbe + + tu le transformes + on dit l’opé-
EEE : l’opération
P : on dit l’opération du -
EEE : malade
EEE : sortis
E : de l’école
P : la sortie de l’école + alors quel est le nouveau suffixe que nous avons ici
EEE : e
P : corrigez vite + + est -ce- qu’on dit la sortie de l’école + oui + est – ce –
que l’école peut sortir <en vérifiant ce qui a été écrit l’enseignante découvre la
faute commise>
EEE : non
EEE : élèves
174
P : les élèves + la sortie des élèves <la cloche sonna>
P : Fermez les cahiers + fermez les cahiers même si vous n’avez pas terminé +
allez –y + alors vous avez les deux exemples suivants + un + mon oncle +
m’aimait comme son fils + parce que j’étais l’unique garçon de la famille + la
deuxième phrase + je suis malade + donc + je ne viendrai pas à l’école
P : oui Amar
Amar : modèles + mon oncle + m’aimait + comme son fils + parce que j’étais
l’unique + garçon de la famille + je suis malade donc + je ne viendrai pas + à
l’école
P : je ne viendrai
P : son fils
M : son fils + parce que j’étais + l’u-nique garçon de la famille + je suis malade
donc + je me viendrai pas à l’école
175
P : oui quelqu’un d’autre + Medjda
P : mon oncle
P : m’aimait
P : fils
P : j’étais
M : j’étais + l’u-
P : l’unique
P : je ne viendrai
P : oui Zina
Zina : modèles + mon oncle + m’aimait comme + son fils + parce que j’étais +
l’unique + garçon de la famille + je suis malade donc + je ne viendrai pas + à
l’école
P : Radia vas-y
Radia : modèles + mon [ank l] <au lieu de dire oncle> m’aimait + comme son fils
parce que j’étais + l’unique garçon de la famille + je suis malade donc je me +
viendrai pas + je suis malade donc je ne + viendrai pas à l’école
176
P : très bien + alors regardez bien le premier + exemple + combien de verbes nous
avons dans le premier + exemple + +
E : marcher
p : oui Amar
P : nous avons + deux verbes + le premier verbe c’est - + allez-y lève le doigt +
le premier verbe c’est - + Khawla
Khawla : aimait
EEE : maîtresse
P : c’est -
E : j’étais
P : étais + alors le premier verbe c’est + aimait + le deuxième verbe c’est + étais +
nous avons ici deux verbes c'est-à-dire nous avons deux + propositions + ou bien
deux phrases + est-ce-que les deux phrases + sont reliées ou bien y a-t- il un
rapport + entre les deux phrases + + oui Mourad
Mourad : oui
P : oui + elles sont reliées + par quoi elles sont reliées + par quoi sont-elles reliées
+ les deux phrases + allez –y
E : maîtresse
P : oui Mourad
177
Mourad : le mot parce que
P : le mot parce que très bien + nous avons le mot parce que + je vais essayer de
poser la question pourquoi et comment les deux phrases + sont-elles + reliées +
mon oncle m’aimait comme son fils + ou bien je dis + pourquoi mon oncle
m’aimait comme + son fils + pourquoi + + vous avez la réponse dans la deuxième
phrase + + allez –y donne-moi la réponse + pourquoi + mon oncle + m’aimait +
comme + son fils + pourquoi
EEE : maîtresse
P : oui Amar
E : réponse
E : de la cause
P : de la cause c’est la cause + alors ici je donne + la cause + avec + le mot qui
l’introduit par ce que + je pose toujours la question pourquoi + pourquoi mon oncle
m’aimait + mon oncle m’aimait parce que je suis + unique garçon dans la
famille c’est clair + ici + le rapport ou bien la relation exprimée entre les deux
phrases c’est la + cause c’est clair + on passe à la deuxième phrase et on va voir si
nous avons le même rapport + ou bien + nous avons un autre + rapport + je suis
malade + je ne viendrai pas + à l’école + je suis malade + je ne viendrai pas à
178
l’école + + oui je suis malade + je ne viendrai pas + à l’école pas + est-ce-que
nous avons ici deux verbes comme dans la première phrase
E : oui
EEE : oui
EEE : maîtresse
P : oui Khadidja
P : vous avez suis et + viendrai + par quel mot sont reliées les deux + phrases ici +
ou les deux propositions par quel mot
EEE : maîtresse
P : oui khawla
Khawla : donc
P : c’est par le mot + donc + quel est le rapport exprimé ici est-ce-que c’est
toujours la cause
E : non
P : alors + quel est le rapport + exprimé dans les deux propositions + c’est la –
EEE : conséquence
P : c’est la conséquence très bien + alors dans la même phrase + est-ce qu’il y a
une proposition qui exprime la cause + si je pose la question + pourquoi + tu ne
179
viendras pas à l’école + + pourquoi + tu ne viendras pas à l’école + quelle est la
réponse + + oui Zina <une seule élève qui a trouvée la réponse>
P : parce que je suis malade + que remarquez-vous dans cet + ou dans ces deux
propositions ici nous avons les deux - + + qu’est-ce - que + nous avons + nous
avons une proposition qui exprime + quoi
E : la cause
EEE : conséquence
E : malade
EEE : donc
180
Medjda : je suis malade + donc + je ne + viendras
P : viendrai
P : où est la cause
M : je suis malade
EEE : maîtresse
P : oui Khadidja
P : elle a dit la cause c’est mon oncle m’aimait + comme + son fils + on a posé
la question pourquoi mon oncle m’aimait comme son fils + donne-moi la cause
pourquoi + + Radia + alors oui
R : parce que
181
P : et la conséquence c’est - + + où est la conséquence
EEE : maîtresse
P : alors mon oncle m’aimait comme + son fils c’est + la conséquence + si vous
remarquez ici + le rapport de la cause et de la conséquence + viennent toujours +
ensemble + c’est clair si vous avez la première proposition qui exprime la cause
forcément la deuxième sera la + conséquence + maintenant dis-moi + quels
sont les différents mots qui introduisent la + cause + par quoi je peux remplacer
parce que + donne-moi autres mots qui peuvent + remplacer parce que + allez –y
+ on a fait dans les conjonctions de coordination qui expriment la cause + vous
avez une conjonction + oui Amar
Amar : car
Amar : mon oncle m’aimait + comme son fils car + j’étais l’unique + garçon de
la famille
P : très bien + car j’étais l’unique + garçon de la famille + encore + oui Mourad
Mourad : et
P : et + exprime quoi
Mourad : relie
P : relie deux phrases c’est l’addition ce n’est pas la cause + vous avez puisque qui
peut essayer avec le mot puisque + oui Zina
Zina : mon oncle m’aimait comme + son fils + puisque + j’étais l’unique + x
182
P : garçon
Z : garçon de la famille
EEE : donc
Amar : alors
P : je suis malade alors je ne viendrai pas à l’école + encore + + oui autres mots
+ vous avez en conséquent + Khadija vas-y tu lis la phrase + tu utilises le mot
en conséquent + au lieu de dire donc
P : pas à l’école + alors ici + nous avons deux rapports logiques à exprimer +
c’est la cause et la conséquence + ces deux rapports viennent + toujours
ensemble + les mots qui expriment + la cause vous avez car puisque parce que
etc. + et qui exprime la conséquence + nous avons donc + alors + + oui + en
conséquent + etc. + vous écrivez ça soulignez premièrement + vous soulignez
avec un trait + la cause + et deux traits la conséquence + et vous encadrez le
mot qui introduit la cause parce que et donc + d’accord <les élèves écrivent>
183
P : vous écrivez la règle + pour exprimer + la cause + on utilise + vous écrivez
les mots avec une autre couleur + car + puisque comme + parce que + mettez
trois points de suspension + deux + pour exprimer + la conséquence + + on
utilise + alors + donc + + si bien que + de sorte que + de manière que + de
façon que + et tellement que + à la fin vous encadrez + la règle + vous écrivez
exercice + + <les élèves écrivent la règle l’enseignante écrit et parle en même
temps après ça elle écrit l’exercice>
P : dans cet exercice + vous allez souligner d’un trait la cause + et deux traits la
conséquence + et bien sûr encadrez le + le mot + qui introduit chaque
expression <après avoir laisser un temps pour que les élèves trouvent la réponse de
l’exercice on fait la correction>
P : où est la cause
Mourad : à cause
184
P : à cause de + tu encadres + très bien + la deuxième phrase + oui + il a
beaucoup plu hier soir + par conséquent les routes sont inondées + où est la cause
où est la conséquence
E : maîtresse
P : Medjda
P : conséquent
P : inondées
M : inondées + il a + beaucoup
P : c’est quoi ça
M : conséquence
P : inondées
M : inondées + cause
185
E : maîtresse
P : oui Radia
P : par conséquent
P : inondées
R : inondées
P : c’est la –
R : conséquence
EEE : la conséquence
186
E : conséquence
E : parce qu’il a
P : lève le doigt
EEE : maîtresse
EE : conséquence
Z : cause
P : tu mets deux traits + où est le mot qui introduit la cause ici c’est –
Z : parce que
P : ment toujours c'est-à-dire elle ne dit pas la vérité + ment + toujours c’est la –
187
EEE : cause
EEE : conséquence
Professeur : prenez une nouvelle page + vous écrivez la date + projet séquence +
activité conjugaison + le futur simple + de l’indicatif + Sofiane + écrit en silence +
la prochaine fois je te mets au fond de la classe + Mettez modèles <elle écrit les
exemples> + il sera là + dans + deux jours ++ il sera + là + dans + deux + jours +
la deuxième phrase ++++ faites vite+ alors vous écrivez modèles + il sera là +
dans + deux jours +++ l’année prochaine+ j’aurai quinze ans ++
chut+++allezrapidement+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++
P : ça y est
EEE : oui
P : alors vous fermez les cahiers et suivez là + fermez les cahiers + Khadija tu lis
les deux exemples
188
P : Farida
Farida : modèles + il sera là dans deux jours + l’année prochaine+ j’aurai quinze
ans
P : Mourad
Mourad : il sera là dans + deux jours + l’année prochaine j’i-rai <au lieu de dire
aurai> quinze ans
P : oui Nacima
Nacima : modèles + il sera+ il sera là dans + dans deux jours + l’année pro-
prochaine + j’aurai quinze ans
P : oui
P : Leila
P : il sera
P : j’aurai
P : très bien+ alors où sont les verbes dans les deux exemples
EEE : maîtresse
Khawla : sera
189
P : sera + très bien + le verbe sera + la deuxième phrase + où est le verbe
EEE : maîtresse
Zina : j’aurai
P : c’est+aurai+ très bien + quel est le sujet + de chaque verbe + quel est le sujet+
de chaque+ verbe+ Mourad
Mourad : il
EEE : je
P : Khouloud
Khouloud : je
P : très bien+ avant d’arriver aux + deux verbes + ici + nous avons déjà fait + le
futur simple de + l’indicatif dans les séances précédentes+ on va faire un petit
rappel+ sur les différentes terminaisons+ du futur simple de l’indicatif
EEE : maîtresse
E : à la avenir
P : dans l’avenir+ il exprime des actions qui vont se réaliser dans + l’avenir + qui
peut me donner + des indicateurs de temps qui expriment + le futur+ quels sont les
mots ou les indicateurs qui expriment + le futur + si je parle du présent je dis -
EEE : maintenant
P : maintenant + pour le futur + quel est l’indicateur de temps que je dois utiliser
190
E : maîtresse
P : Mourad
Mourad : demain
P : demain encore
E : hier
P : hier c’est le -
EEE : passé
E : aujourd’hui
P : aujourd’hui c’est -
E : présent
P : c’est le présent
E : l’année prochaine
E : marcher
P : Radia
R : parler
191
E : marcher
Khadija : chercher
P : Zina
E:x
P : l’infinitif
P : oui
P : ront+ Mourad
Mourad : manger
P : oui
192
EEE : maîtresse
P : Khadija
Khadija : finir
E : choisir
P : choisir
E : remplir
P : remplir
E : applaudir
EEE : l’indicatif
P : de l’indicatif
P : Khadija
P : ront
EEE : maîtresse
P : Mourad
193
Mourad : choisir + je choisirai rai + tu choisiras ras + il choisi- choisira + ra + nous
choisirons + rons + vous [choiserez] + rez +
P : très bien + on passe aux verbes du troisième groupe + les verbes du troisième
groupe + Randa
Randa : prendre
E : maîtresse
P : oui
E : aller
P : autres verbes
E : viendra
E : venir
Randa : je [prãd r ] + rai + tu [prãd ra]+ ras + il [prãd ra]+ ra+ nous
[prãd r ] + rons + vous [prãd re]+ rez + ils prendront + ront
P : Zina aller
Zina : [jal r ]
P : attention++ aller
194
Z : j- j’irai+ tu iras + il ira+ nous irons +
Z : [nuzir ] + [vuzire]+ il i-
P : iront
Z : iront
EEE : maîtresse
P : Khawla
P : nous avons -
EEE : sera
195
EEE : sera
P : sera + le deuxième
EEE : j’aurai
EEE : aurai
E : maîtresse
P : Zina
Zina: [s rir]
P: attention [s rir]
E : savoir
P : savoir
E : être
E : aller
Mourad : avoir
P : c’est le verbe -
Mourad : avoir
P : avoir + qui peut maintenant terminer la conjugaison du verbe + être + avec les
autres personnes + la première personne du singulier
EEE : maîtresse
196
P : la première personne du singulier c’est – + c’est quelle personne
E : je
P : je
EEE : maîtresse
P : Khadija
Khadija : serai
P : je serai terminaison
EEE : rai
EEE : tu
P : tu
E : seras
EEE : elle
EEE : nous
E : vous
P : la troisième ++
E : il avec s
197
P : c’est ils elles avec s+ très bien+ qui peut passer au tableau pour terminer la +
conjugaison
EEE : maîtresse
P : oui Zina ++ vas-y tu écris les terminaisons avec le rouge <l’élève passe au
tableau pour écrire>
P : tu -
Zina : seras
P : la terminaison
E : ras
P : laisse –la
Z : ras
P : r-a-s
Z : il sera ra
EEE : serons
EEE : rons
P : ron-s+ vous -
EEE : serez
EEE : e-z
198
P : et ils elles avec s+ écris le s ici + ils elles avec s c’est -
EEE : seront
P : seront + r-
EEE : ont
E : avoir
EEE : maîtresse
EEE : maîtresse
R : je aurai
P : q’est –ce que je fais avec le e ici vous avez deux voyelles + qu’est- ce qu’on va
faire
E : l’accent
P : tu auras la terminaison
R : ras
Radia : il aura-
199
P : terminaison
E : ra
P : laisse-la
R : ra + aurons
P : aurons tu as oublié le u ++
R : rons
P : vous-
R : aurez
P : aurez
R : rez
R : auront+ ront
P : auront + ent
EEE : ont
Randa : je aurai rai+ tu auras r-as + il aura ra+ [nuz r ] rons+ [vuz re] rez + ils
auront + ont
P : ront
Randa : ront
200
P : très bien + quelle est la remarque que vous pouvez donner sur les terminaisons
+ est –ce –que la terminaison change par rapport aux autres verbes
EEE : non
P : alors c’est-
E : maîtresse
E : le même terminaison
P : alors c’est la même terminaison que les autres verbes + alors les terminaisons +
bien sûr ici le radical change ce n’est pas le même radical+ vous avez ici le présent
je dis +je suis + au futur on dit je serai le radical+ change + d’accord
EEE : oui
P : alors les terminaisons pour être et avoir sont + rai ras ra rons rez ront + bien sûr
+ n’oubliez pas que le radical change pour les deux verbes + d’accord
E : oui
201
P : mettez les verbes entre parenthèse au futur simple de l’indicatif+++ faites
vite<elle lit la consigne de l’exercice>++++++++++++++++++++++++++++++
E : maîtresse
E : serai
Khawla : sera
Khawla : ra
P : ra + le jeudi prochain
E : maîtresse
P : nous + ren-
E:x
202
Farida : nous rentrer
E : rentrons
E : rentrerons
E : maîtresse
EEE : maîtresse
P : Medjda
M : le bus
EEE : maitresse
E : maîtresse
Mourad : irai
P : comment
M : irai
203
P : tu lis la phrase
M : ou je irai à+x
EEE : maîtresse
P : Zina
Zina : j’aurai
P : tu lis la phrase
P : exercice +++ exercice 2 ++chut + alors la même chose vous allez conjuguer les
verbes entre parenthèse + au futur simple de l’indicatif + Radia ++++++++++++
<quand ils terminent l’exercice elle fait la correction>
E : maîtresse
E : maîtresse
EEE : maîtresse
204
P : oui + demain je + venir + à l’heur + Randa++ vas-y tu lis la phrase
EEE : maîtresse
P : laissez la + je –
Randa : viendrai
EEE : maîtresse
E : ras
P : vas-y
P : cette semaine
P : le verbe c’est-
E : finir
P : tu fini-
Khawla : finiras
P : terminaison-
EEE : r-a-s
P : prenez les cahiers + vous écrivez la date + faites vite projet séquence + activité
orthographe vous écrivez les modèles exemples + + allez –y faites vite + + + + + +
+ + chut + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
+++++++
<L’enseignante écrit les modèles au tableau et les élèves les recopient sur les
cahiers>
P : fermez les cahiers mettez les stylos + et suivez là + allez –y faites vite + + + + +
+ tout le monde + alors aujourd’hui on va faire un cours d’orthographe + c’est +
les homonymes + on a déjà fait les homonymes on va faire un petit rappel sur +
les homonymes la définition + vous allez me donner quelques exemples sur les
homonymes qu’on a fait + après on passera directement aux + exercices + vous
avez la première phrase + il a + deux projets à faire + allez-y + Medjda
Medjda : il a + x
P : deux
P : Farida
P : Mourad
206
Mourad : il a deux projets à faire
P : Ayman
P : tu répètes
Ayman : il il a + deux
E:x
P : laisse –le
P : oui Salim
P : Leila
P : Houssam
P : Khouloud
P : oui Zina
P : oui Meriem
207
Meriem : il a + deux projets à faire
P : très bien il a + deux projets +à + faire <les élèves lisent avec elle l’exemple>
+ alors où sont + les deux mots homonymes dans + cet exemple
P : alors a
EEE : a à
Meriem : a à
P : a et à
E : a accent
E : avoir
P : Leila
208
Leila : avoir
P : c’est-
E : le verbe
EEE : avoir
P : Amar
E : maîtresse
E : troisième personne
P : Mourad
P : avec -
209
P : comment appelle-t-on ces mots là + + + + comment appelle-t-on ces deux mots
là a à ce sont des- + lève le doigt + ce sont des – Radia
E : maîtresse
E : écrire
EEE : non
P : très bien + donc les + homonymes sont + des mots + qui ont la même
prononciation mais + l’écriture est différente + d’accord
EEE : oui
P : Amar
Amar : et est
210
P : très bien + essayer de mettre ces mots dans des phrases + donnez –moi + des
phrases + + avant quelle est la nature du premier est
P : et le deuxième
P : Mourad
EEE : conjonction
P : d’autres homonymes
E : maîtresse
Radia : ont on
211
EEE : maîtresse
P : Amar
P : du singulier-
EEE : du pluriel
P : le on est comme un sujet + donnez –moi + deux exemples avec on ont + allez
–y + le premier on + + + Mourad
P : on cherche le stylo + + + + + + +
Amar : ce se
A : adjectif démonstratif
P : le deuxième
EEE : verbe
P : P : non + attention + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
+++++
212
P : très bien le deuxième + oui Amar
Amar : il se lave
P : autres homonymes
EEE : maîtresse
P : Radia
Radia : la là
<À chaque fois elle écrit les exemples d’homonymes donnés par les élèves au
tableau>
E : maîtresse
P : Mourad
P : le deuxième + oui
213
P : troisième
E : maîtresse
P : Amar
Amar : elle ne peut pas maintenant mais + elle viendra dans peu de temps
EEE : le deuxième
P : avec peux donnez-moi une phrase + donnez –moi + une phrase + + + allez –y
++++++++++++++++++++++++++
P : Amar
P : encore + allez –y + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
++++++++++++
214
+prend soin + de + son + instrument + + + aujourd’hui + les billets + sont +
gratuits + profitons –en + + + + +
..........camarades à fêter
EEE : non
E : adjectif
P : la première phrase
E : le deuxième
215
P : lis la phrase ensuite- + oui et l’autre
EEE : le premier
E : sont
P : l’autre phrase
EEE : maîtresse
P : oui
E : sont le verbe
P : le verbe
EEE : non
E : le premier
Medjda : le verbe
216
P : oui + on passe au deuxième exercice + faites-le vite + + + + + + + + + + + + +
++++
EEE : maîtresse
P : oui + Amar
A : le deuxième
Meriem : le premier
P : attention
M : le deuxième
Mourad : le premier
Amar : le premier
217
fermez les cahiers allez-y + + + suivez + un stylo pour écrire + + écrire +
nécessite + un instrument + autrefois + on se servait d’un qualam + d’une plume
d’oie + ou encore d’un pinceau + au cours des années + les outils d’écriture ont
beaucoup + évolués + + le crayon le sixième siècle + en mille cinq cent soixante
quatre + la découverte de graphite + dans le + Cumberland Angleterre +à la
frontière + de + l’écosse + a permis + l’invention de crayon de plomb-gine +
introduit en France + sous le règne de Louis treize + au + + quinzième dix-
huitième siècle + les mimes de + graphite du Cumberland + + + étaient devenues
un monopole + royal dont l’exploitation était règlementée + le graphite + servant
également à la fonderie fonte + des canons + chaque ouvrier était fouillé à la sortie
+ des mines + et le vol était possible + de la peine + de mort par + pendaison + +
porte plume à réservoir + nul ne sait + exactement à quand remonte l’idée
révolutionnaire d’adjoindre + à la plume + une réserve d’encre + le premier stylo +
mille huit cent quatre vingt quatre + c’est un courtier + en assurances +
l’Américain Louis + E waterman qui est + l’inventeur du premier stylo + digne de
ce nom + après avoir risqué + de perdre quelques contrats à cause du mauvais +
fonctionnement des porte plume à réservoir + il décide + de + revoir
complètement + le système de l’écoulement + de l’encre et + le douze février +
mille huit cent –quatre –vingt quatre + il obtient le brevet pour ce qui va devenir
+ le premier vrai + stylo + + + stylo le waterman regular <en anglais> + la
cartouche + d’encre fut inventée par + M Perraud directeur + de + Jif waterman +
en mille neuf –cent –vingt-sept + et brevetée en mille neuf cent trente sept + + + le
stylo à bille fut inventé en mille neuf cent trente huit par + le hongrois + Lazlo
(Laszlo)Biro + journaliste + Biro avait été frappé du cours d’une visite + à
l’imprimerie + du magazine pour lequel il écrivait + par + l’avantage d’une encre
à échange rapide <au lieu de dire séchage> + le Bic + mille neuf cent cinquante
trois + en mille neuf cent cinquante trois + le baron français Bich + mit au point +
un procédé de fabrication industrielle + des stylos + à bille + qui permit +
d’abaisser + très fortement le prix + de revient + le Bic + venait <elle a oublié
218
de> naître + + il s’en vend actuellement onze millions par jour + dans le monde +
+ le feutre mille neuf cent soixante trois +l’invention du feutre + à pointe
acrylique + revient à la société japonaise + pentel + qui le mit au point + et le
commercialisa + + + et le commercialisa au niveau mondial + en mille neuf cent
soixante trois + la même société pentel + inventa également en mille neuf cent
soixante treize + cette fois le premier feutre à bille + le Bal (Ball) pentel et + en
mille neuf cent quatre vingt et un + lança le premier <la première> pointe
céramique le + ceramicron + allez-y + +vas-y
Mourad : maîtresse
P : nécessite un instrument
P : servait +Abd-El-Motalib
P : d’oie
P : pinceau
P : tu fais la liaison
P : beaucoup
219
M : beaucoup + è-volué
P : découverte
M : découverte de +
P : graphite
P : à la frontière
M : à la frontière de + +
P : l’écosse
M : l’écosse a premier
P : permis
M : permis + + l’in-
P : l’invention
M : l’invention +
P : de
M : de + + gr-
P : crayons
P : règne
M : règne de + Louis + + <elle ne sait pas lire les numéros normales ou romains>
P : treize
M : treize au + +
P : dix-huitième
M : dix-huitième + ciel <au lieu de dire siècle> + des <au lieu de dire les> mines +
de x
P : graphite
P : camberland
M : camberland + étions
P : étaient
P : royal
P : l’exploitation
P : réglementée
221
P : servant
M : servant au
P : également
P : canons
P : ouvrier
M : ouvrier + était f-
P : fouillé
P : passible
M : passible de la + [pwan]
P : de la peine
P : pendaison
M : pendaison
P : réservoir
P : remonte
222
M : remonte l’idée + révo- révolutionnaire + +
P : d’adjoindre
P : vas-y continues
M : première stylo
P : premier stylo
M : premier stylo + +
P : c’est un
P : en assurances
P : digne
P : risqué
P : contrats
P : fonctionnement
P : réservoir
223
M : réservoir il décide de + revoir complètement le + système de l’écou-lement
de + l’encre et le douze février + +
P : obtient
M : obtient le + [br v t]
P : brevet pour ce que <au lieu de dire qui> va devenir + le pre- premier vrai stylo
le + waterman re-regular + la [katru ] [dãsr]
P : d’encre
P : perraud
M : perraud + de +
P : directeur
M : mille neuf cent vingt sept et + brevetée en + mille neuf cent trente + cinq
224
Kh : trente + +
P : trente huit
P : hongrois
P : Laszlo
P : journaliste
P : l’imprimerie
P : magazine
P : lequel
P : l’avantage
P : encre
Kh : encre + à + sé + +
P : séchage
225
Kh : séchage ra- rapide + le Bic + en mille neuf cent [sikãt] + +
P : trois
P : un procédé
Kh : [έdistri l] des + des stylos à [Bil] qui + permet + d’a- d’abaisser très for-
P : fortement
P : venait
P: actuellement
P : onze millions
P : oui Amar
P : acrylique
226
Amar : acrylique x la société + japonaise + pentel qui le mit + au point + et le
commer-cialisa + au niveau mondial + à en mille neuf cent + soixante trois + la
même société x + inventa + +également en mille neuf cent + soixante un + +
P : treize
A : soixante treize cette fois + le + premier feutre + à pile <au lieu de dire bille>
+ le Ball pentel et + en mille neuf cent + quatre vingt + dix (au lieu de dire onze)
+ lança le premier le première point + + céramique le + céra-micron
P : bien + + +Khawla
Khawla : un stylo pour + écrire + écrire + [n s sit] <au lieu de dire nécessite>
un [ins-trym] + autrefois on se + servait [d n] <au lieu de dire d’un> + qualam +
d’une plume + d’oie ou encore [d n] pinceau au cours + des années les [util] <au
lieu de dire outils> + d’écriture ont beaucoup évolués + le crayon + en mille cinq
soixante-
Kh : mille cinq cent soixante + quatre la découverte + de gravite <au lieu de dire
graphite> dans le + + [kãp rlã] <au lieu de dire Camberland> + x
P : Angleterre
P : les mines
Kh : les mines de [grav t] <au lieu de dire graphite> + de [kãp rlã] + étaient +
devenues un + mo-nopole + [r al]
P : royal
227
Kh : royal + donne <au lieu de dire dont> [l ks-plwas ] + était très + x + la
[grav t] <graphite> + servant également + à la fonderie + fonte + des + [kan ]
+ chaque [uvri] + était x + à la sortie + des mène + et + le vol était + passi-
passible + de la + peine de + mort + par + [pãd s ] (beaucoup de fautes qui
n’étaient pas corrigées)
P : exactement
P : remonte
N : remonte x
P : l’idée
P : révolutionnaire
P : d’encre
P : courtier
N : courtier en assur-
P : assurances
N : assurances l’ami-
P : l’américain
228
N : l’américaine + le- Louis E + +
P : waterman
N : qui est l’inventeur + du premier stylo + [dign] <au lieu de dire digne> de ce +
nom après + avoir +
P : risqué
N : risqué de + prendre
P : perdre
P : contrats
P : mauvais
N : mauvais + fon-
P : fonctionnement
P : réservoir
N : réservoir il + +
P : décide
P : complètement
229
N : complètement le +
P : système
N : système de + [l c l mã]
P : l’écoulement
N : l’écoulement de + x
P : huit cent
P : quatre
P : obtient
N : obtient le + + [br v] <au lieu de dire brevet> + pour ce qui + pour ce qui va
devenir + la premier
P : le premier
N : le premier +
P : vrai
P : regular
N : regular + la car-
P : la cartouche
N : la cartouche d’écrire
230
P : d’encre
P : inventée
N : inventée par M +
P : perraud
N : perraud + dire-
P : directeur
P : vingt sept
N : vingt sept et + + +
P : brevetée
P : trente cinq
N : trente cinq
Zina : stylo à pile <au lieu de dire bille> + mille neuf cent + trente huit + le stylo
à pile + fut + fut [έ-fãte] en + mille neuf cent
P : inventé
P : trente huit
231
Z : trente huit par + le + hongrois + la- Laszlo [lazlo] Biro + journaliste Biro
avons <au lieu de dire avait> été + x + au course <au lieu de dire cours> + d’une
visite + à x + du ma–gazine + pour lequel + il écrivain <au lieu de dire écrivait>
+ par l’avan-tage d’une + encre à sé-chage + rapide
E : maitresse
E : le Bic + mille –neuf –cent –cinquante –trois +en mille neuf cent cinquante
trois le + baron français bich mit à <au lieu de dire au> + point un + pro-procédé
de fab-rication + ou x de +
P : Medjda
E : stylos à bille + qui + [pr mi] <au lieu de dire permit> d’a-d’abaisser très
fortement le prise
P : le prix
E : le prix de + + re - +
P : revient
P : naître
P : actuellement
E : actuellement +
P : onze
232
Nacima : feutre mille –neuf –cent – soixante –trois + l’in- l’invention du feutre à
+ pointe ic-
P : acrylique
N : acrylique revient à la + s
P : société
P : commercialisa
N : commercialisa au niveau + + +
P : mondial
P : société
P : pentel
N : pentel inventa + é-
P : également
P : soixante treize
N : quatre –vingt –un + [lãga] <l’élève a cru que la cédille du c c’est g>
233
P : lança
P : céramique
N : céramique le + ce-
P : ceramicron
N : ceramicron
P : Randa
P : les outils
P : d’écriture
P : évolué
P : frontière
R : frontière +de l’écosse + a [pr mi] <au lieu de dire permis> + l’inven-
P : l’invention
234
P : plombagine
P : sous le règne
R : sous le règne de + de
P : Louis
P : treize
P : dix-huitième siècle
R : dix-huitième + +
P : siècle
P : Cumberland
P : monopole
P : l’exploitation
235
P : canons
P : ouvrier
P : fouillé
P : passible
P : pendaison
R : pendaison + porte-plume à +
P : réservoir
P : exactement
P : révolutionnaire
P : réserve
R : réserve + d’encre
Iman : première
236
I : premier stylo + [set n] <au lieu de dire c’est un> + cour-tière
P : courtier + x
P : en assurances
I : en assurances + l’aimé-
P : l’américain
I : l’américain
P : Lewis
I: Lewis +
P: waterman
P: qui est
P : l’inventeur
I : l’inventeur + du première
P: premier
P : digne + de ce nom
P : nom
P : risqué
I : risqué + de x
237
P : perdre + que-
P : quelques
I : quelques + con-
P : contrats
I : contrats + à cause de + +
P : du mauvais
I : du mauvais + von-
P : fonctionnement
I : fonctionne-ment + des +
P : porte – plume
P : à réservoir
P : décide
P : complètement
I : complètement le + sy-
P : système
I : système + de + l’école-
P : l’écoulement
I : l’écoulement + de [lέkr]
238
P : de l’encre
P : douze
I : douze +
P : février
I : quatre-vingt-quatre il + o- +
P : obtient
P : devenir
I : devenir + le premier + [v r]
P : vrai
I : vrai s-tylo + le + w-
P: le waterman
I: le waterman + ré-
P: regular
I: regular la + la [katu ]
239
P : cartouche
I : cartouche + [dãs r] + vu
P : M perraud
I : M + perraud + di-
P : directeur
P : de jif
P : vingt –sept
I : vingt-sept + +
P : et brevetée
P : trente-cinq
I : trente-cinq
P : Farida
P : à bille
F : à bille mille neuf cent trente huit + le stylo à bille fut + inventée en mile neuf
cent trente huit + par le hongrois + Laz- Laz-
240
P : Laszlo
F : Laszlo Biro + journaliste Biro avait été + été + frappé au cours + d’une +
visite + <elle oublié la préposition à> impri-merie + du ma- magazine + pour
lequel il écrivait + par l’avan- l’avantage + d’une encre + et <au lieu de dire à>
séchage + rapide + le bic + mille –neuf- cent + trente + cinquante + trois + en
mille –neuf –cent cinquante trois + le + baron + français bich + mit au [bwέ]
P : point
P : industrielle
P : d’abaisser
F : d’abaisser très +
P : fortement
P : actuellement
F : actuellement dix
P : onze
P : tu continues feutre
F : feutre mille neuf –cent soixante trois + l’in- l’invention du feutre + à point <au
lieu de dire pointe> acry-
P : acrylique
241
F : acrylique revient à la +
P : société
F : société japonais
P : japonaise
P : au point
P : commercialisa
P : inventa
P : soixante treize
P : le premier
P : quatre vingt et un
P : la première
F : la première point <au lieu de dire pointe> + céramique le + premier <il n’y a
pas ce mot dans la phrase> +
242
P : ceramicron
F : ceramicron
P : très bien + alors qui peut me dire + quel est le thème + de ce texte + on parle
de quoi dans ce texte
E : maîtresse
P : oui Medjda
E : écrire
P : à + écrire très bien est –ce – que dans ce texte là + on parle d’un seul type + +
est –ce –qu’on parle d’un seul stylo
EEE : non
E : trois
E : maîtresse
E : six
P : nous avons –
EEE : six
243
P : nous avons six + stylos + alors si vous remarquez bien le texte + ici + il parle
de l’évolution + du + stylo + quel était le premier stylo
EEE : maîtresse
P : le premier stylo
E : crayon
P : c’était-
EEE : maîtresse
E : crayon
P : oui Farida
Farida : crayon
EEE : crayon
244
P : mille + cinq cent + soixante quatre + bien le deuxième + + stylo allez-y +
c’était quoi <le professeur écrit et parle en même temps> + + + Mourad
P : porte plume à + réservoir + + en quelle année + est –ce –que nous avons
l’année ici
EEE : non
E : mille huit –
P : répète
M : quatre
E : huit
P : encore + Amar
245
E : mille neuf cent-
P : Radia
Zina : le bic
P : le + bic + l’année
EEE : maîtresse
P : Farida
Randa : feutre
E : maîtresse
P : Nacima
246
commence avec premier c’est le crayon + avec le temps à chaque fois on invente
+ un autre type de + stylo allez-y vous recopiez ce tableau
Le processus du stylo :
Professeur : nouvelle page vous écrivez la date + allez y++ du calme+++ chut <elle
frappe sur le bureau avec le bâton> + activité lecture plaisir++texte support
+++texte support page soixante dix sept+ la leçon de lecture ++++la leçon+ de
lecture+de+++de Mondo+chut+du calme+ <elle écrit et parle en même temps>
Faites un peu vite+ Rida écrit en silence +++++++ vous mettez +projet deux
séquence trois+activité+lecture+plaisir+le texte support la page soixante dix
sept+la leçon de lecture+de+Mondo+faites un peu vite+++++++<elle circule dans
les rangs>++++++++++Mondir +++++ si vous avez terminé fermez les
cahiers+prenez le livre la page soixante dix sept++++chut++++faites vite +fermez
les cahiers+allez-y +fermez les cahiers même si vous n’avez pas
247
terminé+fermez++Rida ferme le cahier+prenez le livre la page soixante dix
sept+suivez+++Soufiane ouvre le livre +suivez+la leçon de lecture +de+Mondo+je
voudrais+que vous m’appreniez+à lire et à écrire+s’il vous plaît dit Mondo+le vieil
homme +restait immobile+mais il n’avait pas l’air étonné+tu ne vas pas à
l’école+mon monsieur + dit Mondo +le vieil homme s’asseyait sur la plage +le
dos contre le mur +le visage tourné vert le soleil+il regardait +devant lui+et son
expression+était très calme+et douce+malgré +son nez +busqué et les rides +qui
coupaient ses joues+ quand il regardait<dans certains manuels le r et écrit t>
+c’était comme s’il voyait à travers lui+parce que+ ses iris[ziri]+étaient si
clairs+suivez+puis+il y’avait une lueur +d’amusement +dans son regard+et il
dit+je veux bien d’apprendre+à lire et à écrire+si c’est ça +que tu veux+ sa voix
était comme ses yeux+très calme+et lointaine comme s’il avait peur+de faire trop
de bruit+en parlant +tu ne sais pas tu ne sais vraiment rien du tout + non monsieur
dit Mondo+l’homme avait pris dans sans sac +de plage+un vieux canif+à manche
rouge+et il avait commencé à graver les signes des lettres+ sur des galets+bien
plats+en même temps+il parlait à Mondo+ de tout ce qu’il y avait dans les
lettres+de tout ce qu’on +peut y avoir+quand on les regarde+et quand on les
écoute +il parlait de A+qui est comme+une grande mouche+avec ses ailes repliées
en arrière+de B +qui est drôle +avec ses deux+ventres+ de C+ et D+ qui sont
comme de la lune+en croissant+est à moitié pleine+et +O qui est la lune +[tut
ãt r] dans le ciel+noir+le h est haut+c’est une échelle +pour monter aux arbres
+et sur les toits des maisons+ le E et F+qui rassemblent +à un râteau et une +pelle
+et g+ un gros homme+assis+dans un fauteuil+i+danse sur la pointe de ses pieds
avec sa petite tête+ qui se détache à chaque+bond pendant+que + J se
balance+mais k+est cassé comme un vieillard +R+marche à grandes
enjambées++comme un soldat+ et Y +est debout+les bras en l’air + et crit au
secours+L+est un arbre+au bord de la rivière+M+est une montagne+N+est pour
les noms +et les gens qui saluent de la main+P+dort+sur une patte (pâte)+et Q+est
assis sur sa queue+S+c’est toujours un serpent+Z+est toujours un éclaire+T+est
248
beau comme+le mât +d’un bateau +U+est comme+un vase+le V W+ce sont
[d zwazo]+des vols+d’oiseaux+le X+est une croix+pour se souvenir+avec la
pointe de son canif+le vieil homme+traçait+les signes sur les+galets+et les
disposait devant+mondo+Randa
P : de lecture
R : ++++
R : lecteur de Mondo
P : lecture
P : vieil
P : monsieur
R : monsieur+dit+Mondo
P : quelqu’un d’autre
EEE : Maitresse
P : vas–y Amar
Zina : [Qãd]
P : Quand
Z : Quand+il regarda
P : regardait
P : voyait
Z : voyait+à+traverse lui
P : travers
P : iris
P :: merci+Khadija Continue
P : lueur
Kh : lueur+d’amu-se-ment+dans+son regarde
P : regard
P : voix
250
P : ses yeux
Kh : ses yeux+très+calme+et+loin-
P : lointaine
P : peur
Kh : peur de +faire+[trop]
P : trop
Kh : trop de+X
P : bruit
Kh : bruit+en+parler
P : parlant
Kh : parlant
P : Mourad vas-y
P : tout
M: tout+non+monsieur+dit+Mondo+l’homme+avait+pris+dans+son+sac+de+
plage+ un-
P : vieux
M: vieux+canif+à+manche+rouge+et il+avait+commencé+à+gra-graver+les
[sign]
P : signes
251
M : signes des+lettres+sur+des+galettes
P : galets
M : galets+bien+[plat]
P : plats
M : plats+en+même+ [tãps]
P : temps
M : temps+il+parlait+à+Mondo de+toute
P : tout
M : tout+ce+qu’il+avait
D : y avait
P : ce qu’on
M : ce qu’on+peut+voir+quand+on+les+regarde+et+quand+on+les+écouter
P : écoute
M : écoute
P : bien merci+Radia
P : deux
R : deux+ventres+ de E
252
P:C
P : croissant
P : pleine
P : Nacima
Nacima : le+H+est x
P : haut
N : haut+c’est+une+éch-
P : échelle
N : échelle+pour+[mõtr ]+aux+arbres+et+sur+les+[twat]
P : toits
N : toits+des+maisons+E+et F+qui+++
P : ressemblent
N : ressemblent+à+un+râteau+et+une+pelle+et G+un+grosse
P : gros
N : gros+homme+ [assis]+dans+un+fau-
P : fauteuil
N : fauteuil+I+dense+sur la+X
P : pointe
253
N : pointe+de+ses+ [pieds]
P : pieds
N : pieds+avec+sa+petite+tête+qui se+dé-tache+à+chaque+bonde+pen-dant+que
J+se+ba-lance
P : vas-y Medjda
Medjda : mais+K+est+cassé+comme+un++un
P : vieillard
M : vieillard+R+marche+à+grand
P : grandes
P : les bras
B : bord
M : bord+de la+riv-ière+M+est+une+montage+N+est+pour+les+ [n m]
P : noms
M : noms+et+les+gens+qui+ x
P : saluent
P : assis
M : assis+sur+sa++
P : queue
254
M :queue+S+c’est+toujours+un+ser-pent+Z+est+toujours+un+é-clair
+T+est+beau+comme+le [mat]
P : le mât
M : le mât+d’un+bateau
EEE : maîtresse
P : Radia
EEE : maîtresse
P : oui Medjda
Medjda : Mondo
E : lecture
255
EEE : maîtresse
P : Mourad
EEE : maîtresse
P : vas-y Randa
E : drôle
P : oui pourquoi
EEE : maîtresse
E : la lune
P : continue
P : la lettre O+Radia
Radia : la lune
P : le H+Medjda
256
Medjda : est haut
Medjda : c’est+une+é-chelle
P : les lettres E et F
P : le G +Nacima
Nacima : un +gros+homme
P : et le I + oui Amar
P : le J+vas-y Zina
Zina : se + balance
P : le R
E : marche
P : le L
E : arbre
P : M et N oui Randa
P : le P+Amar
257
Amar : dort+sur une patte
P : la lettre Q+Radia
Radia : est+assis
P : le S c’est un-
E : serpent
P : Z Mourad
P : le T est-
P : le U c’est un-
Khadija : vase
Khadija : ce+sont+des+oiseaux
Mourad : est+une+croix
258