Technique D'anesthésie
Technique D'anesthésie
Technique D'anesthésie
Cours d’anesthésiologie
3ème année
Techniques
Techniques d’anesThésie locale eT
d’anesthésie locale
locorégionale en et
locorégionale
odontostomatologieen
odontostomatologie
Présenté par : Dr Z. MESSAOUDI
Le choix d’un bon mode d’anesthésie est important. Il dépend des conditions
pathologiques locales, de la nature et de la durée de l’intervention, de l’âge et de
l’état général du patient,
I. ANESTHESIE LOCALE
L’agent anesthésique porte sur un territoire limité et agit sur les rameaux
terminaux des nerfs dentaires. L’anesthésie permet une insensibilité, limitée à
quelques dents, et intéresse la gencive, le ligament et la pulpe.
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I.2 PAR CONTACT
Il s’agit d’appliquer sur une zone muqueuse un liquide anesthésique.
• soit par badigeonnage ou tamponnement d’un gel ou d’une crème : amino-
ester à 20% ( benzocaïne)
• soit par pulvérisation à l’aide d’un flacon de spray : amino-amide à 5–15%
(pressicaïne)
Ce mode d’anesthésie permet une insensibilisation plus longue que la
réfrigération mais de faible intensité et surtout de faible profondeur (anesthésie
locale du revêtement épithélial superficiel)
Indication :
- en pré-anesthésie pour les malades anxieux. Il apporte une diminution de la
sensibilité de la muqueuse buccale lors de la pénétration d’une aiguille
- extraction des dents temporaires fortement rhyzalisées.
- incision d’abcès.
- taille des couronnes en sous-gingival, détartrage,
Para-apicale
Dans le tissu cellulaire au voisinage immédiat de l’intervention . La méthode la
plus utilisée est l’anesthésie para-apicale. Elle réalise une insensibilisation de la
gencive, de l’alvéole, du ligament et de la pulpe dentaire d’une ou plusieurs dents.
Le praticien effectue une injection vestibulaire, parallèlement à la table osseuse
jusqu’au contact osseux en regard de l’apex. L’insensibilisation apparaît très
rapidement, en 1 à 2 minutes, et dure en moyenne 30 minutes.
Technique :
Du côté vestibulaire :
Le biseau de l’aiguille est orienté vers la table osseuse. L’aiguille est pénétrée
dans la muqueuse du fond de vestibule parallèlement à la table osseuse. Traction
simultanée de la lèvre ou la joue en regard. Injection lente du produit
anesthésique (2/3 de carpule)
Du côté buccale :
Les mêmes étapes avec : L’aiguille est pénétrée à mi-distance entre le collet et la
région apicale. Injection du 1/3 restant.
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L’anesthésie intra-ligamentaire
**Matériel
La seringue est spécifique présente un poussoir cranté ou animé par un galet
asymétrique qui ne permet de délivrer qu’une quantité limitée de solution
analgésique à chaque poussée. Elles se présentent sous forme de stylo ou de
pistolet. Sa réalisation est la suivante :
L’aiguille est introduite avec un angle de 30° par rapport au grand axe de la dent.
Elle est insérée jusqu’à ce qu’une résistance correspondant au desmodonte soit
perçue (profondeur de 2 à 4 mm), elle est alors située entre la dent et la crête
osseuse.
L’injection se fait par poussées successives, ne délivrant qu’une faible quantité de
solution analgésique à chaque poussée. En moyenne, 0,2 à 0,9 ml de solution est
nécessaire. La diffusion de la solution analgésique est très rapide car son effet
peut être observé au bout de 30 secondes et sa durée varie entre 5 et 25 minutes..
Indication :
- extraction d’une dent présentant une desmodontite.
Inconvénients :
- non efficace sur un parodonte affaiblie.
- nécessite des aguilles spécifiques.
- la bactériémie est significative et une contamination systématique de l’espace
desmodontal
L’anesthésie intraseptale
Cette technique, qui a joui d’une certaine popularité pendant un temps, a été
décrite par Marthaler en 1968. Elle était censée se substituer aux infiltrations
régionales mandibulaires mettant à profit la finesse relative de la corticale du
septum interdentaire.
Technique : l’aiguille est introduite au milieu de la papille inter-dentaire à 90°
par apport à la corticale.
- injection lente du produit anesthésique dès que la pénétration osseuse est
réalisée.
Inconvénient : le principal accident, qui est la nécrose partielle ou complète du
septum, est à l’origine de l’abandon de cette technique que l’on ne cite que pour
mémoire.
Technique intra-pulpaire :
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Avantages : elle est simple à réaliser et permet le plus souvent un silence clinique
suffisant pour poursuivre l’acte endodontique ou chirurgical. Les effets
systémiques de cette technique sont négligeables
Inconvénients : le geste peut être très douloureux. Il suppose une entrée dans la
chambre pulpaire et donc une analgésie préalable et la perméabilité des canaux.
Technique intra-osseuse :
Technique :
• L’analgésie de la gencive en regard du site d’injection est effectuée dans un
premier temps.
• Le point de perforation est généralement localisé dans l’espace inter dentaire
2 à 4 mm en dessous du collet des dents, l’aiguille étant placée
perpendiculairement au plan osseux.
• L’injection est réalisée lentement dans l’os spongieux à raison d’une demie à
une cartouche de solution analgésique.
L’aiguille est retirée en faisant tourner le micromoteur à vitesse réduite
Avantage :
Les avantages sont très nombreux :
• Analgésie limitée à une ou deux dents,
• Absence d’analgésie labio mentonnière à la mandibule,
• Durée de l’analgésie réduite par rapport aux techniques régionales,
Diminution des doses usuelles.
Inconvénients :
De par l’importance de la vascularisation des tissus osseux spongieux, ce type
d’infiltration peut être équivalent à une infiltration intraveineuse peuvent être à
l’origine de nombreux petits malaises ressentis par le patient, des accidents
infectieux sont rapportés
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Les molaires, les prémolaires, les canines et les incisives sont donc
essentiellement le siège d’anesthésies locales. Après massage avec un
anesthésique de surface nous effectuons une anesthésie locale en regard de
l’apex.
❖ MANDIBULAIRE
Les molaires inférieures sont anesthésiées grâce à des anesthésies intra-septales
distales par rapport à la dent concernée soit grâce à des anesthésies intra
ligamentaires.
Les prémolaires subissent des anesthésies intra-septales, intra-ligamentaires ou
locales.
Les incisives et canines inférieures nécessitent seulement des anesthésies locales
vestibulaires ou bien intra-ligamentaires.
❖ DENTS DE LAIT
Les dents de laits supérieures et inférieures sont traitées avec des anesthésies
locales.
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Elle se pratique en regard de la deuxième molaire supérieure au fond du
vestibule. L’aiguille est poussée en haut et en arrière parallèlement à la table
osseuse
Le nerf sous orbitaire donne avant sa sortie par le trou sous orbitaire
- Les rameaux supérieur moyen (première prémolaire et 2ème prémolaire et la
racine mésio-vestibulaire de la première molaire + la muqueuse et l’os du côté
vestibulaire) et
- Les rameaux supérieur antérieur (IC+IL+C+ la muqueuse et l’os du côté
vestibulaire)
Technique : elle se fait par voie cutanée ou endo-buccale.
✓ Voie cutanée : le trou sous orbitaire est situé à environ 1cm du plancher
orbitaire sur la verticale qui passe par la paupière.
✓ Voie endo-buccale : Elle induit une analgésie longue plus d’une heure.
- l’aiguille est enfoncée dans la région canine, la pointe est perçue par l’index
gauche qui la guide jusqu’au trou sous orbitaire
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II.2. ANESTHESIE TRONCULAIRE DU NERF ALVEOLAIRE INFERIEUR