Memoire Fin D'etudeoo
Memoire Fin D'etudeoo
Memoire Fin D'etudeoo
Promotion 2018/2019
2
« Je remercie en premier Dieu pour tout.
Je remercie en second mes parents, qui ont sacrifiés
Leur vie pour notre bien.
En fin, mes sincères reconnaissances et gratitudes à tous
mes enseignants, et en particulier mon encadreur de ce
mémoire Mr : Mamache Amar,
Je remercie également le président et les membres de
Jury d’avoir accepté et d’examiner mon travail »
3
«Je dédie ce modeste travail : à toute la famille, mon
père, ma mère et mes frères et sœurs, personne qui
m'encourage toujours, à toute les amis proches et à tous
personne ayant contribué à ce travail de près ou de
loin.»
4
Notre travail à pour but de déterminer les différents mécanismes de ruines et les charges de
ruines des structures métalliques « en acier ».
Ces mécanismes sont obtenus par les différentes méthodes d’analyse plastique des structures
telles que :
Les portiques sont dimensionnes à l’état élastique sous les charges verticales V ponctuelles
appliquées à mi-travées et les charges horizontales H appliquées aux nœuds « jonction
poteau-poutre ».
En 1er lieu on à adopté une section du profilé constantes pour les poteaux et les poutres ; en
2eme étape une variation de section du profilé juste pour voir son effet sur les charges
horizontales.
En fin, une comparaison sera faite entre les charges obtenues à partir de l’analyse élastique
(analyse modales) avec celle obtenues par l’analyse plastique manuelles, comparer avec les
résultats obtenus par le logiciel Sap2000.V .14 Push over.
5
Our work aims to determine the different mechanisms of ruins and ruins loads "Steel" steel
structures.
These mechanisms are obtained by the different methods of plastic analysis of structures such
as:
The gantries are dimensioned in the elastic state under vertical loads V applied mid-span and
horizontal loads H applied to the nodes "junction post-beam".
In the first place we adopted a section of the constant profile for the columns and beams; in
2nd stage a variation of section of the section just to see its effect on the horizontal loads.
The metal structure consists of freestanding gantries, located in zone IIA of medium
seismicity with a movable site type S3.
Finally, a comparison will be made between the loads obtained from the elastic analysis
(modal analysis) with that obtained by the manual plastic analysis, compare with the results
obtained by the software Sap2000.V .14 Push over.
6
Remerciement……………………………………………………………….3
Dédicace…………………………………………………………………….4
Résumé……………………………………………………………. ……….5
Abstract …………………………………………………………………….6
Table des matières…………………………………………………………..7
Liste des tableaux…………………………………………………………...9
Liste des figures……………………………………………………………10
Liste des notations et abréviations…………………………………………14
IV.1 Introduction………………………………………………………………..57
IV.2 Le But de l’analyse Push over……………………………………………...57
IV.3 L’hypothèse de l’analyse Push over ……………………………………….57
IV.4 Logiciel SAP2000v14 [7]…………………………………………………..57
IV.5 Définition du comportement non linéaire des éléments……………………58
IV.5.1 Définition de la rotule plastique ………………………………….58
IV.5.2 Flexion plastique plane [6]………………………………………………59
IV.5.2.1 Dimensionnement élastique M ≤ Me …………………………...59
IV.5.2.2 Dimensionnement élasto-plastique Me ≤ M ≤ Mpl................................60
IV.5.2.3 Gain dû à la plasticité dans la section rectangulaire (largeur b, hauteur
h).............................................................................................................................60
IV.5.3 Niveaux de dommages................................................................................61
IV.6 Analyse push over (calcul manuel)............................................................63
IV.6.1 Exemple 1 : portique à IPE270 (poteau-poutre)..........................................63
a) Poteau……………………………………………………………………….64
b) Poutre………………………………………………………………………..64
c) Déflection élastique………………………………………………………….66
a) Poteau………………………………………………………………………..68
b) Poutre………………………………………………………………………...70
c) Déflection élastique…………………………………………………………..71
a) Poteau………………………………………………………………………...72
b) Poutre…………………………………………………………………………74
c) Déflection élastique…………………………………………………………...75
8
V.3 Détermination et comparaison des charges horizontales H modale et Hplastique…….88
Conclusion…………………………………………………………………………….91
Référence bibliographique……………………………………………………………..104
9
Chapitre II : Méthodes d’analyse plastique des structures.
Figure II.1 : Distribution élastique………………………………………………..21
10
Figure III.4 : Mécanisme de panneau……………………………………………39
11
Chapitre IV : Analyse push over
Figure IV.2 : Courbe force-déplacement ou moment- rotation pour une définition de rotule
utilisée dans SAP2000 (courbe de déformation plastique)…………………………….61
Figure IV.22……………………………………………………………….77
Figures IV.20 ; IV.21 ; IV.22 : Introduction des rotules plastiques des poutres………….77
Figure IV.23……………………………………………………………...77
Figure IV.24……………………………………………………….78
12
Figure IV.25……………………………………………………….78
Figures IV.23 ; IV.24 ; IV.25 : Affectation des rotules plastiques aux poteaux…………78
Figure IV.27 : Définition du chargement de l’analyse Push over sous les charges
verticales.............................................................................................................................79
13
A : Section totale d’un profilé en charpente métallique
G : Charge permanente
h: Hauteur d’étage
k : Nombre de barres
L : Portée de la poutre
m: Nombre de travée
M : Moment fléchissant
N : Effort normal
Q : Charge d’exploitation
εu : Allongement à la rupture
εz : Allongement de striction
Φ : Rotation plastique
15
Chapitre I
16
Chapitre I
I.1 Introduction :
Jusqu’ici, on a essentiellement appris à calculer les éléments structuraux selon la
méthode élastique, supposant que le milieu était continu et que le matériau obéissait à la loi de
Hooke. L’hypothèse de linéarisation matérielle s’est développée dans la théorie de
l’élasticité issue des travaux de Cauchy (1822). Elle a été amenée à un grand degré de
perfection durant deux siècles environ de recherches.
Ceci a permis aujourd’hui de résoudre, grâce aux méthodes numériques de discrétisation
(éléments finis), les problèmes très complexes. Mais le reproche fait à cette théorie est d’être
basée sur une loi (droite brisée) qui ne représente absolument pas le comportement réel du
matériau pour autant qu’il soit ductile, même faiblement au-delà du domaine élastique borné
par la limite d’élasticité σe .Selon le dimensionnement élastique, la ruine d’une structure
serait atteinte dès qu’en un point quelconque, la contrainte de compression maximale
atteint σe (σmax = σe).
I.2 Problématique :
17
Chapitre I
obtenue par une comparaison des charges horizontales obtenues par l’analyse plastique
avec des charges de dimensionnement en élasticité. Ceci aura pour but essentiel de vérifier a
posteriori une structure mal dimensionnée en élasticité ou ayant changée de destination
(utilisation) ou changement de zone et ainsi observer son comportement en plasticité avant ou
après un séisme.
Les charges de ruine obtenue par l’analyse plastique sont différentes aux charges calculées
par le logiciel SAP2000.
Ceci étant du au fait les deux méthodes n’utilisent pas le diagramme du matériau de la même
manière. Pour l’analyse deux paramètres ont été utilisé à savoir le nombre de niveaux et
le nombre de travées. Il est également question de la variation des sections des
profilés des poteaux pour vérifier la période fondamentale et ainsi les mécanismes de
rupture.[2]
- Déterminer les charges de ruine par le logiciel SAP2000 (push over) pour les
différents Portiques, on se basant sur un calcul manuel.
18
Chapitre I
19
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
20
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
II.1 Introduction :
Dans ce chapitre, on présente les bases de calcul plastique des structures.qui se limite aux
structures planes et ne traite que les aspects liés à la mécanique des structures, soit,
principalement, la plastification des sections et les théorèmes fondamentaux de l’analyse
limite. L’étude plastique des ossatures (méthode par combinaison de mécanismes,
etc.)Relève de la théorie des structures. De plus, seule la théorie plastique simple est
abordée (hypothèse de linéarisation géométrique).
La théorie de la plasticité et de l’analyse limite a été développée intensivement en Grande
Bretagne sous l’impulsion du Professeur John Baker (Université de Cambridge), dès 1938
[1], pour être appliqué aux charpentes métalliques. Elle a ensuite trouvé un domaine
d’utilisation beaucoup plus vaste (acier, béton armé et précontraint, alliages
d’aluminium).Aussi, elle donne un vue largement plus réaliste du comportement des
structures à la ruine et du degré de sécurité réel que la théorie élastique. Elle conduit
également à un dimensionnement plus économique et à des calculs souvent plus simples.
Alors qu’elle convient idéalement à l’acier, c’est encore dans les structures en béton armé et
précontraint qu’elle trouve le plus d’applications concrètes. La plasticité permet
d’évaluer avec sûreté l’état limite ultime d’une construction, au sens de la méthode semi-
probabiliste de la sécurité.
II.2.1 Notion :
Le comportement mécanique de l'acier n'est pas infiniment linéaire. La relation
contrainte-déformation d'un matériau idéal, élastique- parfaitement plastique ; ainsi il
s'ensuit que la loi de Hooke est limitée aux valeurs des contraintes fy (fy étant la
limite élastique du matériau). Au-delà de cette valeur, le matériau s'écoule
plastiquement à contrainte constante σ = σy.
Si la contrainte diminue en un point quelconque du domaine plastique, le chemin de retour est
une droite parallèle à la loi de Hooke dont la pente est égale au module d'élasticité E. A la
fois E et σ y, mais aussi l'ensemble de la courbe contrainte- déformation, sont supposés
identiques en traction et en compression. Considérons une poutre isostatique soumise à une
charge uniformément répartie q. La section médiane, la plus sollicitée, est soumise à un
moment égal à ql²/8 dans un Premier temps, la répartition des contraintes normales est
linéaire (hypothèse de Navier-Bernoulli). Nous sommes dans la phase élastique du
comportement du matériau (figure II.1).[3]
21
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Lorsque les contraintes sur les fibres extrêmes atteignent la limite élastique σy, le Moment
fléchissant sollicitant la section médiane est égale au moment élastique Mel. Si on augmente
la charge, les contraintes ne sont plus proportionnelles aux déformations. Les fibres
extrêmes se plastifient
(Figure II.2).
ql²
Moment à mi portée : MB= 24
22
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Si on augmente la charge, les sections d’encastrement, les plus sollicitées, vont se plastifier en
premier. On attient dans ces sections le moment plastique Mpl.
ql²
MA=MC=Mpl= - 12 (II.1)
Il se forme alors une rotule plastique à chaque encastrement. L’apparition de rotule plastique
n’est possible que s’il n’y a aucun phénomène de voilement local.
Si la capacité de rotation des sections A et C importante on peut encore augmenter la charge.
L’accroissement de charge Δq est repris par la poutre qui a un comportement bi-articulé
après plastification des sections d’encastrement. On dit que les sections A et C sont épuisées
et travaillent comme des articulations pour ce supplément de charge. La poutre devient
isostatique.
23
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
ql²
MA=MC=Mpl= - 12 (II.3)
ql² ∆ql²
MB= Mpl= + (II.4)
12 8
16.Mpl
La charge de rupture vaut : qr=q+∆q= =1.33q (II.5)
l²
a) Ductilité du matériau :
b) Capacité de rotation :
Les éléments plastifiés doivent être capables de supporter la rotation des rotules
plastiques.
c) Absence d’instabilité :
La figure suivante illustre la capacité de rotation des déférentes classes de sections. Elle
montre la résistance et la capacité de rotation qui peuvent être atteintes avant apparition
du phénomène de voilement local. Tout risque de déversement est supposé empêche.
Classe 1: les sections de classe1 peuvent former une rotule plastique et ont une capacité de
rotation importante.
Classe 2: les sections de classe 2 peuvent former une rotule plastique mais avec une
capacité de rotation limitée.
Classe 3: les sections de classe 3 ne peuvent pas former de rotule plastique. Le moment
fléchissant les sollicitant peut atteindre le moment élastique Mel mais le voilement local est
susceptible d’empêcher le développement du moment plastique M pl.
Classe 4 : les sections de classe 4 ne peuvent pas former de rotule plastique. Le voilement
local est susceptible d’empêcher le développement du moment élastique M el.
25
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Par opposition à la méthode « pas à pas » qui consiste à analyser l’évolution des efforts
dans une structure depuis le début jusqu’à la ruine, la méthode de l’équilibre ultime ne fournit
que la répartition des efforts internes juste avant la ruine faisant ainsi abstraction au
comportement ultérieur de la structure, d’ou le nom de la méthode.
Les hypothèses principales de la méthode de l’équilibre ultime sont:
Les sections de la structure, où le moment fléchissant M est inférieur au moment
plastique Mpl, se comportant élastiquement, ceci conduit à admettre une loi du type
élasto-plastique pour le diagramme moment-courbure figure (II.10a).
26
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Avec ces hypothèses, les moments ultimes Mpl sont atteints dans les différentes sections
critiques, et il y a formation de rotules plastiques au fur et à mesure de l’accroissement
de la charge.
- Résistance : les efforts intérieurs sont inférieurs aux valeurs limites durant toutes les
étapes de chargement.
27
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Notons que dans le calcul élastique que la troisième condition est remplacée par la condition
de compatibilité et de continuité des déformations.
Par ailleurs, on admet une relation du type rigide plastique pour le diagramme moment
courbure, figure (II.10).Il n’est, en général, pas possible de satisfaire en une seule fois les
trois conditions du calcul plastique. On est obligé de partir de deux de ces conditions et
essayer de satisfaire la troisième par essais successifs.
A partir de ces considérations, on peut formuler les théorèmes fondamentaux de la méthode
de l’équilibre ultime.[7]
28
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
-Ecrire les (n-r) relation découlant de l’application du théorème des travaux virtuels,
D’ou (n-r) valeur de Pu (pas nécessairement tous différentes).
29
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
-Chercher la combinaison linéaire de ces (n-r) relations qui donne la plus petite valeur
de Pu.
-Vérifier que cette valeur Pu est bien la charge ultime théoriquement exacte par
application du théorème statique au mécanisme obtenu.
On doit cependant souligner que le mécanisme exact peut être l’un des mécanismes
linéairement indépendants.
Exemple :
100λKN 100λKN
30
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Mécanisme 1 : Mécanisme 2 :
𝑙 𝑙
100λu ∙ 2 Ө=4∙Mp(Ө) 100λu ∙ 2 Ө=4∙Mp(Ө)
10 10
100λu ∙ Ө=4∙250(Ө) 100λu ∙ Ө=4∙250(Ө)
2 2
λu1=2 λu2=2
100λKN
100λu∙Өh=6Mp(Ө)
100λu3∙ 10Ө=6∙250(Ө) λu3=1.5
31
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
100λKN 100λKN
𝑙
100λu∙Өh+100λu∙ 2Ө =1500(Ө) +1000(Ө) -2Mp
10
100λu∙10Ө+100λu∙ Ө =1500(Ө) +1000(Ө) -2∙250
2
1500 λu5=2000 λu5=1.33
32
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
100λKN 100λKN
𝑙
100λu∙Өh+100λu∙ 2Ө =1500(Ө) +1000(Ө)
10
100λu∙10Ө+100λu∙ Ө =1500(Ө) +1000(Ө)
2
1500 λu6=2500
λu6=1.67
100λKN
100λKN
33
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
λu=min (λu1 ; λu2 ; λu3 ; λu4 ; λu5 ; λu6 ; λu7 ; λu8)= λu5
λu= λu5=1.33
Les systèmes de poutre soumis à des forces ou des couples concentrés, les sections critiques
sont les sections d’appui, les nœuds du système de poutre et les sections des points
d’application des charges. Dans le cas de charges réparties, les sections au voisinage des
appuis ou au voisinage des nœuds sont des sections critiques connues. En outre, on sait que
pour une charge répartie entre nœuds extrêmes, il existe une section où la courbe passe par un
34
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Si on considère une barre entre deux nœuds qu’on suppose isostatique, on peut
remplacer la charge repartie par plusieurs charges concentrées. On prend alors les points
d’application des charges concentrées comme sections critiques. Considérons une poutre
soumise à une charge répartie quelconque appliquée entre les nœuds i-1et i+1 figure
(II.16a). La charge concentrée équivalente a ce chargement est égale a la somme des
réactions en i des deux poutres i-1 i et i i+1 supposées simplement appuyées et soumises a la
charge réelle, mais de signe oppose figure(II.16 b et c).La force concentrée équivalente
appliquée en i es t déterminée alors par l’équation:[11]
l li l li
Qi=li ∙ ∫0 x ∙ q(x) ∙ d(x) + li+1 ∙ ∫0 x ∙ q(x) ∙ d(x) (II.5)
La méthode pas à pas consiste à analyser les structures par étapes en faisant croitre
progressivement le coefficient de charge. Chaque étape est un calcul élastique classique.
Lorsque le moment fléchissant atteint dans une section critique le moment de plastification
Mpl, une rotule plastique naisse au droit de ce nœud, ceci correspond à la fin de l’étape. La
structure sera analysée dans l’étape suivante en introduisant une articulation au droit de la
section où s’est formée la rotule plastique.
35
Chapitre II Méthodes d’analyse plastique des structures
Cette procédure sera répétée jusqu’à ce que la structure soit devenue un mécanisme. Le
facteur de charge λ est déterminé pour chaque étape de calcul. La charge ultime au moment
de la ruine aura alors pour valeur:
Pu=∑ni=1 λi ∙ p (II.6)
36
Chapitre III
37
Chapitre III
III.1 Introduction :
Le présent chapitre a pour objet de déterminer les mécanismes de ruine pour des structures
en portiques sous l’effet de la charge V et H (V étant la charge verticale concentrée et
H étant la charge horizontale concentrée).
Mais il faut dire qu’en dehors des cas de structures simples, et chaque fois que le degré
d’hyperstaticité augmente, la détermination des vraies charges de ruine par la méthode
cinématique exige une série de combinaisons entre les différents mécanismes élémentaires
en incluant le mécanisme de joint afin de minimiser la valeur de la charge H.[12]
38
Chapitre III
La rotule plastique apparait dans l’élément de faible inertie c'est-à-dire de faible de moment
plastique.
r = k-j (III.1)
r : degré d’hyperstaticité
k : nombre de barres
r =3-0=3
Le portique est trois fois hyperstatiques avec sept sections critiques, les sections critiques sont
représentées dans la figure (III.1) et sont numérotées de 1 à 7.
39
Chapitre III
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ]=Mpb ∙(Ө) + Mpb ∙(2Ө) + Mpb ∙(Ө) (III.2)
8Mpb
D’où : Vt= (III.3)
L
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ]=Mpc ∙(Ө) + Mpb ∙(2Ө) + Mpc ∙(Ө) (III.4)
4Mpc+4Mpb
D’où : Vt= (III.5)
L
40
Chapitre III
H1∙ (Ө h)=Mpc ∙(Ө) + Mpc ∙(Ө) + Mpb ∙(Ө) + Mpb ∙(Ө) (III.6)
2Mpc+2Mpb
D’où : H1= (III.7)
h
H1∙ (Ө h)=Mpc ∙(Ө) + Mpc ∙(Ө) + Mpc ∙(Ө) + Mpc ∙(Ө) (III.8)
4Mpc
D’où : H1= (III.9)
h
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ] +H1 (Өh) =2 Mpc ∙(Ө) + 2 Mpb ∙(2Ө) (III.10)
𝐿
D’où : Vt∙ 2 + H1∙h= 2 Mpc + 4 Mpb (III.11)
2 Mpc + 4 Mpb−0.5∙Vt∙L
H1= (III.12)
h
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ] +H1 (Өh) =3 Mpc ∙(Ө) + Mpb ∙(Ө) + Mpb ∙(2Ө) (III.13)
𝐿
D’où : Vt∙ 2 + H1∙h= 3 Mpc + 3 Mpb (III.14)
3Mpc + 3 Mpb−0.5∙Vt∙L
H1= (III.15)
h
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ] +H1 (Өh) =2 Mpc ∙(Ө) + Mpc ∙(2Ө) + Mpb ∙(2Ө) (III.16)
𝐿
D’où : Vt∙ 2 + H1∙h= 4 Mpc + 2 Mpb (III.17)
4 Mpc + 2 Mpb−0.5∙Vt∙L
H1= (III.18)
h
42
Chapitre III
La rotule plastique apparait dans l’élément de faible inertie c'est-à-dire de faible de moment
plastique.
P= r-(k+n) (III.19)
p : degré d’hyperstaticité
p=9-(3+0)=6
Le portique est 6 fois hyperstatiques avec 12 sections critiques, les sections critiques sont
représentées dans la figure (III.8) et sont numérotées de 1 à 12.
43
Chapitre III
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ]=Mpb ∙(Ө) + Mpb ∙(2Ө) + Mpb ∙(Ө) (III.20)
8Mpb
D’où : Vt= (III.21)
L
Ө𝐿
Vt∙ [ 2 ]=Mpc ∙(Ө) + Mpb ∙(2Ө) + Mpb ∙(Ө) (III.22)
4Mpc+4Mpb
D’où : Vt= (III.23)
L
44
Chapitre III
45
Chapitre III
d) Mécanisme 5 :1+3
𝐿
D’où : Vt∙ 2 + H1∙h= 4 Mpc + 2 Mpb (III.30)
4 Mpc + 2 Mpb−0.5∙Vt∙L
H1= (III.31)
h
46
Chapitre III
𝐿
D’où : Vt∙ 2 + H1∙h= 5 Mpc + 3 Mpb (III.33)
5 Mpc + 3 Mpb−0.5∙Vt∙L
H1= (III.34)
h
e) Mécanisme 6:
Ө𝐿
2∙Vt∙ [ 2 ] + H1∙ (Ө h) = 4 Mpc ∙(Ө) + 7 Mpb ∙(Ө) (III.38)
47
Chapitre III
La rotule plastique apparait dans l’élément de faible inertie c'est-à-dire de faible de moment
plastique.
P= r-(k+n) (III.41)
p : degré d’hyperstaticité
p=9-(3+0)=6
Le portique est 6 fois hyperstatiques avec 24 sections critiques, les sections critiques sont
représentées dans la figure (III.18) et sont numérotées de 1 à 24.
48
Chapitre III
8Mpb
Ve= (III.47)
L
49
Chapitre III
8Mpb
Ve= (III.49)
L
2Mpc+6Mpb
Vt= (III.50)
L
50
Chapitre III
6.Mpc
H1+H2= (III.54)
h
51
Chapitre III
e) Mécanisme 8 :5+6+7
52
Chapitre III
f) Mécanisme 9:
g) Mécanisme 10 :
53
Chapitre III
h) Mécanisme 11 :
54
Chapitre III
4Mpc+12Mpb−Ve.L−0.5Vt.L
H1+ 2.H2 = (III.61)
h
i) Mécanisme 12 :
55
Chapitre III
56
Chapitre III
57
Chapitre IV Analyse push over
58
Chapitre IV Analyse push over
IV.1 Introduction :
L’analyse push over est une méthode de calcul statique non linéaire largement utilisé pour
évaluer la performance sismique des structures.
Le but de l’analyse push over est de décrire le comportement réel de la structure et d’évaluer
les différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements dans les éléments de la
structure. L’analyse push over est supposée fournir des informations sur plusieurs
caractéristiques de la réponse qui ne peuvent être obtenues par une simple analyse élastique,
on cite :
L’estimation des déformations dans le cas des éléments qui doivent subir des
déformations inélastiques afin de dissiper de l’énergie communiquée à la structure par
le mouvement du sol.
La détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles, telles que les
sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur les
poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre, les sollicitations de cisaillement.
Les conséquences de la détérioration de la résistance des éléments sur le
comportement global de la structure ce qui permet de déterminer les points forts et les
points faibles de notre structure.
L’identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont supposées
être grandes.
L’identification des discontinuités de résistance en plan et en élévation qui entraînent
des variations dans les caractéristiques dynamiques dans le domaine inélastique.
L’estimation des déplacements inter-étage qui tiennent compte des discontinuités de la
rigidité et de la résistance qui peut être utilisés dans le contrôle de l’endommagement.
SAP2000v14 est un logiciel développé par la compagnie ” Computers and Structures, Inc.”
Pour l’analyse et la conception des structures. C’est un système entièrement intégré pour
modéliser, analyser, concevoir et optimiser des types particuliers des structures.
SAP2000v14 est utilisé pour des structures générales, y compris ponts, stades, tours, usines
industrielles, structures en mer, systèmes de canalisation, bâtiments, barrages, sols, pièces de
mécanique, etc. la version 14 est la plus puissante version des séries connues de SAP des
59
Chapitre IV Analyse push over
programmes d’analyse structurale, pour analyser et concevoir une structure en passe par les
étapes suivantes :
1. Créer ou modifier un modèle qui définit numériquement les paramètres de géométrie, de
propriétés, de chargement et d’analyse pour la structure.
2. Exécuter une analyse du modèle.
3. Passer en revue les résultats de l’analyse.
4. Vérifier et optimiser la conception de la structure.
C’est un processus généralement itératif qui peut impliquer plusieurs cycles de l’ordre des
étapes ci-dessus.
Toutes ces étapes peuvent être exécutées sans aucune difficulté en utilisant l’interface
utilisateur graphique de SAP2000.
Il existe 3 types d’éléments finis principaux que sont les éléments linéaires, surfaciques et
solides.
Le logiciel SAP2000 facilite considérablement l’interprétation des résultats, en offrant
notamment la possibilité de visualiser : la déformée du système, les diagrammes des efforts et
courbes, les champs de contraintes, les modes propres de vibration, etc.
Les poutres et les poteaux sont modélisés par des éléments ayant des propriétés élastiques
linéaires [15].
Les propriétés des rotules plastiques définies par défaut ont été utilisées pour exécuter
l’analyse de push over. Pour définis les propriétés de rotule par l'utilisateur, la procédure
utilisée par Saidi, Sozen [16], Park et Paulay [17] a été utilisé pour déterminer les relations
moment-rotation des éléments des relations moment-courbure. Dans cette procédure, on
assume que le moment varie linéairement le long des poutres et des poteaux avec un point
d’inflexion se dirigent au milieu des éléments. Sur la base de cette hypothèse, la relation entre
la courbure et la rotation d’écoulement est obtenu comme suit :
L : Longueur de l’élément.
𝜑𝑦 : Courbure au l’écoulement.
𝜃𝑦 : Rotation à l’écoulement.
La capacité rotule de rotation en plastique des éléments est estimée en utilisant l'équation
suivante proposée par l'ATC-40 et la valeur de rotation au moment ultime est obtenu en
ajoutant de rotation plastique à la rotation du l’écoulement.
Où
𝑙𝑝 : Longueur de rotule plastique.
𝜑𝑢𝑙𝑡 : Courbure ultime.
𝜃𝑝 : Rotation plastique.
ATC-40 suggère que la longueur de la rotule plastique est égale à la moitié de la profondeur
de coupe dans le sens de chargement est une valeur acceptable, qui donne généralement des
résultats conservatrice.
60
Chapitre IV Analyse push over
En SAP2000, le comportement non linéaire des poutres et des poteaux est représenté par
l'attribution concentrée des rotules plastiques aux extrémités des éléments là où on assume
que le rendement par flexion se produit. Les caractéristiques de flexion des poutres sont
définies par des relations moment-rotation assignées comme rotules de moment aux
extrémités des poutres. Une surface d'interaction en tridimensionnelle avec cinq diagrammes
de force axiale-flexion équidistants d'interaction de moment et une relation
moment-rotation sont définies pour représenter les caractéristiques de flexion des rotules
plastiques aux extrémités du poteau.
Pour notre modèle de calcul, nous allons introduire dans les poutres et les poteaux des rotules
plastiques avec des lois de comportements définies par défaut par le logiciel comme suit :
La flexion plastique des poutres, elle est faite d’un matériau élastique parfaitement plastique.
Le moment de flexion est considéré comme flexion simple M # 0 et N = 0, la loi de
conservation des sections plane de Bernoulli reste toujours applicable.
61
Chapitre IV Analyse push over
-
Alors :
Z : le module plastique qui est égale deux fois le moment statique d’une demi-section.
62
Chapitre IV Analyse push over
Figure IV.2 : Courbe force-déplacement ou moment- rotation pour une définition de rotule
utilisée dans SAP2000 (courbe de déformation plastique)
63
Chapitre IV Analyse push over
très faible, malgré cela, certaines réparations structurelles simples doivent avoir lieu qui ne
sont pas généralement exigibles avant la réutilisation de la construction.
Le niveau LS (Life Safety) :
Indique que l'état des dommages après le séisme subit par la structure est importante, mais il
existe une marge contre l'effondrement, certains éléments et composants structurels sont très
endommagés, mais ceci n’entraine pas la chute de débris importants à l'intérieur qu'à
l'extérieur de la construction. Les dommages peuvent avoir lieu durant le séisme, mais le
danger sur la vie résultant de ces dommages est faible, l’utilisation de la construction peut être
interdit jusqu'à réparation.
Le niveau CP (Collapse Prévention) :
Il indique que la construction est sur le point de faire face à un effondrement partiel ou total,
comme il indique que le grand dommage subit par les éléments structurels et non structurels
avec la probabilité d’une très grande dégradation dans la rigidité des systèmes de résistance de
chargement latéral avec la présence d’une marge infime contre l'effondrement, à ce niveau et
en présence d’une grande dégradation des systèmes de résistances des chargement latéral, il
est impératif pour les éléments principaux des systèmes de résistance aux forces de gravité
doit continuer à résister. Il peut exister un grand danger à cause de la chute des débris
structurels et il n’est pas pratique techniquement de réparer la structure, sécuritairement il est
inutilisable, par l’existence de répliques. Qui peut entrainer l’effondrement de la construction.
Il consiste à éviter les pertes de vie et des biens, la structure peut engendrer un sérieux
dommage durant un séisme majeur mais, elle doit rester debout après le mouvement de terre.
Alors, la conception de plus qu’un niveau d’intensité d’attaque sismique doit être adopté
comme une philosophie de base de la conception sismique en terme de déplacement, la
réponse structurelle peut être reliée à un état limite de déformation, qui à son tour supposé être
lié à un certain niveau d’endommagement Tableau (IV.1).
Les déformations (IO, LS, CP) qui définissent le niveau d’endommagement des rotules en se
référant aux tableaux présentées dans le règlement américain FEMA 273.
64
Chapitre IV Analyse push over
On a un IPE270 :
Wpl=484cm3
Wel=428,9cm3
𝜎y=235Mpa
Mu = MP =𝜎y∙Wpl=235∙484=113,7KN.m
Ԑ𝑦 15.3∗10⎺⁴
Ky= 𝜐 = =11,3.10-6 rad/mm=11,3.10-3 rad/m
135
Ԑ𝑢 2∗10⎺²
Ku= 𝜐 = =150.10-6 rad/mm=150.10-3 rad/m
135
𝑀u 113.7
Au Point « c » : = =1,128
𝑀𝑦 100.8
𝐾u 150
= =13,27
𝐾𝑦 11.3
a) Poteau :
Nœud 1 :
A l’état plastique :
𝑀𝑝
Mp=1,0554.HP Hp= =0,95.MP= 108,01KN
1.0554
A l’état élastique :
𝑀𝑒
Me=1,0554.He He=1.0554 =0,95.Me= 95,76KN
66
Chapitre IV Analyse push over
100,8 𝑦 100,8.2,11
= y= =1,97m
113,7 2,11 113,7
Et x=2,11-1,97=0,21m
100,8.2,89
y= =2,60m
113,7
x= 2,89-2,56=0,29m
67
Chapitre IV Analyse push over
𝐾𝑦+𝐾𝑢 0,29 150+11,3 0,29
∙ 100 =h h= ∙ 100 =0,234m
2 2
h=0,234m
b) La poutre :
100,8 𝑦 100,8.3
= y= 113,7 =2,66m
113,7 3
x=3-2,66=0,34m
c) Deflection elastique :
68
Chapitre IV Analyse push over
∆y=[0,5.Ky.Lpoutre].2+[0,5.Ky.Lpoteau].2
∆y =[0,5×11,3×3×0,703].2+[0,5×11,3×2,11×0,703].2
∆y=40,6mm=0,046m
69
Chapitre IV Analyse push over
a) Le poteau :
On a un IPE300 :
Wpl=628,4cm3
70
Wel= 557,1cm3
𝜎y=235Mpa
Chapitre IV Analyse push over
My = Me =𝜎y∙Wel=235×557,1=131KN.m.
Mu = Mp =𝜎y∙Wpl=235×628,4=147.7KN.m.
Ԑ𝑦 15.3∗10⎺⁴
Ky= 𝜐 = =10,2.10-6 rad/mm=10,2.10-3 rad/m.
150
Ԑ𝑢 2∗10⎺²
Ku= 𝜐 = =133.10-6 rad/mm=133.10-3 rad/m.
150
Point « c » :
𝑀u 147.7
= 131 =1,127
𝑀𝑌
𝐾u 133
= =13,06
𝐾𝑌 10,2
Nœud 1 :
A l’état plastique :
𝑀𝑝
Mp=1,0554.HP Hp= =0,95.MP= 140KN
1.0554
A l’état élastique :
𝑀𝑒
Me=1,0554.He He=1.0554 =0,95.Me= 124,1KN
71
Chapitre IV Analyse push over
100,8 𝑦 131.2,11
= y= =1,87m
113,7 2,11 147,7
Et x=2,11-1,87=0,24 m
131.2,89
y= =2,56m
147,7
x= 2,89-2,56=0,33m
10.2+133,3 0.33
h= ∙ =0,237m
2 100
b) La poutre :
On a un IPE330 :
Wpl=804,2cm3
Wel= 713,1cm3
𝜎y=235Mpa
72
Chapitre IV Analyse push over
My = Me =𝜎y∙Wel=235×804,3=189,01KN.m.
Mu = Mp =𝜎y∙Wpl=235×713,1=167,6KN.m.
Ԑ𝑦 15.3∗10⎺⁴
Ky= 𝜐 = =9,27.10-6 rad/mm=9,27.10-3 rad/m.
165
Ԑ𝑢 2∗10⎺²
Ku= 𝜐 = =121,2.10-6 rad/mm=121,2.10-3 rad/m.
165
Point « c » :
𝑀u 189,01
= 167,6 =1,127
𝑀𝑌
𝐾u 121,2
= 9,27 =13,07
𝐾𝑌
167,6 𝑦
= y=2,66m.
189,01 3
c) Deflection elastique :
73
Chapitre IV Analyse push over
∆y=[0,5.Ky.Lpoutre].2+[0,5.Ky.Lpoteau].2
∆y =[0,5×10,2×3×0,703].2+[0,5×10,2×2,11×0,703].2
∆y=36,64mm=0,036m
a) Le poteau :
On a un IPE330 :
74
Chapitre IV Analyse push over
Wpl=804,3cm3
Wel=713,1cm3
𝜎𝑦=Fy=235Mpa
My=𝜎𝑦 ∙Wel=235×713,1=167,58KN.m.
Mu=𝜎𝑦 ∙Wpl=235×804,3=189,01KN.m.
Ԑ𝑦 15,3.10⎺⁴
Ky= 𝜐 = =9,27×10-6 rad/mm=9,27.10-3 rad/m.
165
Ԑ𝑢 2∗10⎺²
Ku= 𝜐 = =121,2×10-6 rad/mm=121.10-3 rad/m.
165
Point « c » :
𝑀u 189,01
= =1,128
𝑀𝑌 167,58
𝐾u 121,2
= 9,27 =13,07
𝐾𝑌
Nœud 1 :
A l’état plastique :
𝑀𝑝
Mp=1,0554.HP Hp=1.0554 =0,95.MP= 179,56 KN
A l’état élastique :
𝑀𝑒
Me=1,0554.He He=1.0554 =0,95.Me= 159,2KN
16
75
Figure IV.17 : diagramme de moment virtuel et courbure de poteau (niveau inferieur)
Chapitre IV Analyse push over
167,58∗2.11
y= =1.87m
189,01
Et x=2.11-1.87=0.24 m
167,58∗2.89
y= =2.56m 9.27+121,2 0.33
189,01 h= ∙ =0,215m
2 100
x= 2.89-2.56=0.33m
b) La poutre :
On a un IPE300 :
Wpl=628,4cm3
Wel=557,1cm3
𝜎𝑦=Fy=235Mpa
76
Chapitre IV Analyse push over
𝐾u 133,3
= 10,2 =13,06
𝐾𝑌
Nœud 1 :
A l’état plastique :
𝑀𝑝
Mp=1,0554.HP Hp=1.0554 =0,95.MP= 140KN
A l’état élastique :
𝑀𝑒
Me=1,0554.He He=1.0554 =0,95.Me= 124,1KN
77
Chapitre IV Analyse push over
167,6 𝑦
=3 y=2,66m.
189,01
c) Deflection elastique :
∆y=[0,5.Ky.Lpoutre].2+[0,5.Ky.Lpoteau].2
∆y =[0,5×10,2×3×0,703].2+[0,5×10,2×2,11×0,703].2
∆y=36,64mm=0,036m
78
Chapitre IV Analyse push over
Dans la fenêtre qui apparait (figures IV.21 ; IV.22 ; IV.23), pour chaque type de rotule choisie
"Frame Hinges Assignements", on introduit dans la case "Relative Distance" les valeurs des
rapports (0) et (1) qui correspondent aux extrémités des poutres (Nœud).
Figure IV.21
Figure IV.22
79
Chapitre IV Analyse push over
Figures IV.21 ; IV.22 ; IV.23: Introduction des rotules plastiques des poutres
Figure IV.24
80
Chapitre IV Analyse push over
Figure IV.25
Figures IV.24 ; IV.25 ; IV.26 : Affectation des rotules plastiques aux poteaux
Les niveaux de dommage qui contrôlent la loi de comportement des rotules plastiques, définis
précédemment sont illustrés par les figures (IV.27) et (IV.28).
81
Chapitre IV Analyse push over
82
Chapitre IV Analyse push over
Figure IV.28 : Définition du chargement de l’analyse Push over sous les charges verticales
83
Chapitre IV Analyse push over
84
Chapitre IV Analyse push over
Force vs Displacement.
ATC 40 capacity Spectrum.
FEMA 440 displacement modification.
He=95,76KN ∆𝑦 =0,04m
Hp=108,01KN
86
Chapitre IV Analyse push over
87
Chapitre V
88
Chapitre V
V.1 Introduction :
L’objectif primordial de l’étude plastique des structures est la détermination des vraies
charges de ruine et des vrais mécanismes de ruine. Leur connaissance donne une idée
précise sur la vraie marge de sécurité d’un élément de l’ouvrage ou de l’ouvrage lui même.
L'analyse plastique des structures hyperstatiques consiste à considérer qu’au fur et à mesure
que la charge augmente il y a apparition de rotules plastiques à chaque fois que le moment
dans une section donnée atteint la valeur du moment plastique. Ce dernier est
indépendant du chargement ou de sa nature. Il est une caractéristique de la section
elle-même et ne dépend que des caractéristiques géométriques et mécaniques de celle-ci.
Evidement si r rotules plastiques se forment au total, la structure devient un système
isostatique (r étant le degré d’hyperstaticité). Elle se transforme en un mécanisme
immédiatement avec la naissance ou création ou développement de la
(r+1) nième rotule plastique. Pour cela, plusieurs cas de portiques avec des caractéristiques
géométriques et mécaniques ont été étudiés.
89
Chapitre V
n =r + 1 = 6+1=7
Mpc ≥1.25Mpb
90
Chapitre V
Périodes calculées ne doivent pas dépasser celles estimées d’après les formules
empiriques (RPA) de plus 30%
Mécanisme 1 :
Mpc ≤ Mpb H1 =
4Mpc
=133.7KN
h
Mécanisme 3 :
91
Chapitre V
On déduit que les charges horizontales de ruine augmentent, par contre les charges
horizontales modales est presque constantes.
On sait que le moment plastique résistant est fonction de la section du profilé, plus la
section du profilé est importante plus sera le moment plastique résistant important.
Les charges horizontales modales ne sont pas sensibles à la variation de la section du profilé,
alors les charges horizontales plastiques sont nettement sensibles à la variation de la section.
Le rapport des charges (Charges horizontales modales/ Charges horizontales Plastiques) est
expose dans le tableau (V.3).
92
Chapitre V
93
94
Lors de ce travail, nous avons l’occasion de déterminer les mécanismes de ruines ainsi que
les charges de ruine des structures métalliques composées de portiques autostables par
l’analyse plastique en utilisant les théorèmes fondamentaux ( statiques et cinématiques) et
aussi par le logiciel Sap2000.V14(analyse statique non linéaire de push over) tout en faisant
varier la section des profilés de poteau.
Une structure dimensionnée en élasticité présente toute la garantie d’être en sécurité même
après un séisme d’intensité supérieure à celle de calcul.
L’analyse plastique a donné un grand gain malgré que la méthode élastique conduise à un
dimensionnement plus économique.
On remarque une légère variation entre les résultats obtenus par l’analyse limite basée sur les
théorèmes fondamentaux et les résultats obtenus par l’analyse plastiques en utilisant le
logiciel Sap2000.V.14.
95
96
A.1 Définition des charges verticales :
Vt=G+Q=152+24=176KN
Ve=G+Q=132+36=168KN
𝑉𝑡 176
Le rapport : 𝑉𝑒=168=1.047
98
m j : Masse modale effective de mode j
Remarque :
La somme de toutes les masses modales effectives est égale à la masse totale de la structure.
Avec :
99
D’une autre façon en peut utiliser l’accélérassions spectrale pour le calcul des
déplacements modales:
Avec : Ti ≥ Tj
- Dans le cas où toutes les réponses modales retenues sont indépendantes les unes des
autres, la réponse totale est donnée p :
100
E : effet de l’action sismique considéré
-Dans le cas où deux réponses modales ne sont pas indépendantes; E 1et E2 par exemple, la
réponse totale est donnée par :
101
On a les portiques en avec un remplissage dense ξ=5 η=1.
d) Période caractéristique T1 et T2 :
Associée à la catégorie du site et donnée par le tableau 4.7 (RPA99 ver.2003).
hN: Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N).
CT = 0.085
h) Facteur de qualité Q :
Le facteur de qualité de la structure est fonction de :
102
-La régularité en plan et en élévation
Pq: est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q "est satisfait ou non". Sa valeur est
donnée au tableau 4.4 (RPA99 ver.2003).
Avec :
D'autre part on remarque que on a une structure présente une forme en plan semblable
à un rectangulaire, et que la rigidité n'est pas la même dans les deux directions, donc on calcul
la force sismique pour les deux directions.
-Comb.3: G + Q ± E
-Comb.4: G + Q ± 1.2E
Ou :
La valeur de χLT pour l’élancement réduit λLT peut être déterminée par la formule:
Mais : χLT≤1
Ou :
Les valeurs de coefficient de réduction χLT Pour l’élancement réduit approprié λLT
Ou :
Où : χy et χz sont les coefficients de réduction pour les axes y-y et z-z respectivement.
Et βMy et βMz sont les facteurs de moment uniforme équivalents pour le flambement par
flexion.
105
Les éléments à section transversale de classe 1 ou 2 pour lesquels le déversement représente
un mode potentiel de ruine doivent également satisfaire à la condition:
Ou :
βMLT est un facteur de moment uniforme équivalent pour le déversement Les éléments à
section transversale de classe 3 sollicités en flexion et compression axiale doivent satisfaire à
la condition:
106
107
[1].Analyse des structures et milieux continus: mécanique des structures, François Frey
[2]. Calcul des Structure Métalliques selon l’Eurocode 3, Jean Morel-Eyrolles 1996.
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109