2 - TROPIC MAD Resume Des Cours
2 - TROPIC MAD Resume Des Cours
2 - TROPIC MAD Resume Des Cours
Madagascar
4
IV– RESUME DES COURS
Agents de méthodes
Mécaniciens en Confection
Modélisme et patronage
Qualité
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
PROGRAMME DE LA FORMATION
PHASE 1 : LE CONTEXTE
1. Le contexte international
2. Le positionnement de Madagascar
1. Définition
2. La production dans l’entreprise
3. Rôle de l’encadrement de production
1. Les pré-requis
2. La méthodologie
3. La mise en œuvre
1. Le dossier technique
Les gammes de fabrication
La fiche technique des composants
La fiche de mensuration / points qualité
3. Le matériel
4. Les équilibrages
1. Règles de la qualité
2. Le contrôle qualité
PHASE 1 : LE CONTEXTE
1. Le contexte international
L’augmentation inéluctable des coûts de main-d’œuvre dans les pays dits «riches», et le
démantèlement des barrières douanières issues de l’OMC (Organisation Mondiale du
Commerce) ont entrainés cette dernière décennie une fuite des productions des articles
manufacturés vers les pays à bas salaires. (Maroc : 0.30 Euro/heure - Madagascar : 0.05 à
0.08 Euro/heure - Chine : 0.02 à 0.04 Euro/heure)
- Du fait combiné de la disparition des usines de fabrication, celles qui restent ont du mal à
trouver du personnel qualifié, et les centres de formation spécifiques ont disparus petit à petit.
- La concurrence qui fait rage entre les enseignes des différents circuits de distribution
entraine une lutte dans la création et une baisse globale des prix pour le consommateur.
Pour bon nombres de sociétés américaines ou européennes, la seule issue de survie reste la
délocalisation de leurs fabrications. (Voir tableau comparatif des coûts de main-d’œuvre
mondiaux)
Actuellement, la majorité des entreprises produisent en Asie et surtout en Chine, pays qui
regorge d’une main-d’œuvre jeune et consciencieuse, avec des coûts de production très bon
marché. (Il y a actuellement environ 45000 entreprise textiles/habillement en Chine.)
Mais de nouveaux paramètres économiques peuvent venir perturber les équilibres actuels :
- Les évolutions des tarifs des carburants, et donc les coûts de transport.
- Les évolutions politiques (partenariat entre pays amis etc...)
- Les évolutions sociales (ex : boycotte d’un pays pour cause emploi d’enfants)
- Les évolutions dans la législation dans chaque pays
- Les évolutions dans la consommation des ménages (stagnation voir baisse du pouvoir
d’achat et donc de la consommation en Europe, entraine une diminution de la part du textile
dans le panier de la ménagère.)
2. Le positionnement de Madagascar
Inéluctablement la délocalisation des articles textiles des pays « industrialisés »vers les pays à
bas coûts va se poursuivre.
Vers quels pays ? Tout dépendra des évolutions conjoncturelles et surtout de la capacité des
usines à s’adapter aux exigences des pays donneurs d’ordres.
C’est-à-dire pouvoir fabriquer rapidement, au bon prix, des produits de qualité totale, avec des
séries parfois plus courtes, avec un cycle de production accéléré.
• Des concepts
• Des organisations
• Des savoir-faire
• Des comportements
1. Définition
Exemple de la bicyclette
- La création
- Le service commercial
- Le bureau d’études / méthodes
- La maintenance
- La logistique (Ordonnancement / lancements)
- La qualité
- La comptabilité
C’est par contre celui qui concrétise les efforts des autres services puisqu’il fabrique les
articles et permet de livrer les clients et de facturer les commandes.
Il est donc déterminant dans le service qu’il apporte à condition qu’il remplisse les missions
qui lui sont confiées, c’est-à-dire livrer des produits de 1er choix, à la date voulue, au prix
convenus et avec les moyens nécessaires et suffisants pour y parvenir.
L’encadrement de fabrication doit mettre les moyens en œuvre pour atteindre les objectifs
fixés par la direction. (Direction de l’entreprise ou direction de production.)
Mais tous ces travaux ne peuvent être réalisé durablement et de façon optimisée sans un
management adapté envers les ouvrières et ses collègues de travail.
1. Les pré-requis
Une fois que l’on a répondu de façon satisfaisante à toutes ces questions, il convient de
préparer la mise en place du projet de changement après avoir effectué auparavant un bilan de
situation et de constat de la situation actuelle sur l’année passée : Performance, gain réalisés,
coûts de fonctionnement actuel, impact sur le personnel, limites des possibilités, etc.
2. La méthodologie
3. La mise en œuvre
La mise en œuvre ne doit pas poser de problèmes particuliers à partir du moment où le CDP et
l’encadrement se sont assurés de disposer des moyens nécessaires pour mener à bien leur
mission et respecter le planning d’avancement.
Tout dysfonctionnement ou écart doit faire l’objet d’une information auprès de la direction et
des responsables concernés.
Un recalage du projet doit alors être refait, si le besoin s’en fait sentir.
Ce type de document est indispensable aujourd’hui pour rester crédible vis-à-vis des donneurs
d’ordre car c’est le seul qui permet de s’organiser suffisamment longtemps à l’avance et de
prendre les décisions autrement que dans la panique, comme c’est trop souvent le cas.
Pour établir le PDC, l’entreprise doit disposer de gammes opératoires et donc de temps de
fabrications, puisque le PDC est chiffré en minutes.
ATTENTION : Pour éviter le piège de globaliser les charges de tous les sections d’un même
atelier (coupe, confection, contrôle, finition, expédition.), il est préférable d’établir le PDC sur
l’atelier de confection, là où se trouve les « goulots d’étranglements » en fabrication.
Le PDC est établi sur 3 mois (voir plus), chaque mois étant détaillé par semaine.
Pour la capacité :
Pour la charge :
La différence capacité moins la somme des charges nous renseigne sur la capacité de l’atelier
à tenir ses engagements et permet aux responsables de prendre les dispositions qui
s’imposent.
Effectif 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180
Nbre jours 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44 5,44
Nbre H/Jx60 540 540 540 540 540 540 540 540 540 540 540 540 540
Potentiel travaillé 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768 528768
%Absentéisme 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
Absentéisme (mn) 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877 52877
%Rendement 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60
mque Rend (mn) 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356 190356
MN à retirer 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233 243233
Potentiel s traitance
Potentiel Disponible 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535 285535
Potentiel Cumulé 285535 571070 856604 1142139 1427674 1713209 1998743 2284278 2569813 2855347 3140882 3426417 3711952
CHARGES
encours CH.1 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000
veste next 150650
encours CH.2 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000
120000 120000 120000 120000 120000 80000
petit patapon
encours CH.3 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000 30000
54000
BABY LOVE 54000
20000 100000 100000 100000
petit patapon 320000
total charges 380650 417000 417000 417000 240000 275000 90000 90000 90000 90000 90000 90000 90000
Ecart Capa-
Charges -95115 -131465 -131465 -131465 45535 10535 195535 195535 195535 195535 195535 195535 195535
Ecart Cumulé -95115 -226580 -358046 -489511 -443976 -433441 -237907 -42372 153163 348697 544232 739767 935302
2. le planning de production
A partir du plan de charges accepté et rectifié, il est établi un planning des fabrications
FEVRIER MARS
planning SEMAINE 7 SEMAINE 8 SEMAINE 9 SEMAINE 10
sortie
chaine 13 15 16 17 18 20 21 22 23 24 25 27 28 1 2 3 4 6 7 8 9 10 11
LU MA ME JE VE SA LU MA ME JE VE SA LU MA ME JE VE SA LU MA ME JE VE SA
prévu 0 0 400 1000 1600 2270 0 400 240 840 1380 1980 2580 3180 3780 4380 4920 5520 5660 400 900 1400 1850 2350
Chaîne N° 1
réel 0 0 150
écart
FORCLAZ
réf GVB FORCLAZ 600 FORCLAZ 900
300
prévu 700 1900 3100 4300 5380 6468 6938 400 1400 2400 3300 3800 500 1700 2900 4100 5180 6000 500 1700 2940 500 1580
Chaîne N°3
écart
réel
écart
réf TROMPETTE
réel
écart
réf BROOKS
Sur ce planning on gère, par chaîne, les quantités à sortir par semaine et par jour, d’après les
données du plan de charges.
On a donc les quantités prévisionnelles à sortir, les quantités réellement sorties (en vert, on
respecte les prévisions, en rouge, on prend du retard et on doit analyser pourquoi, et mettre les
moyens pour revenir dans le vert.)
Différentes sortes de planning peuvent être faites (planning d’engagement machines, de sortie
chaîne, en pièces, en minutes etc.)
L’important étant de se doter d’un outil pour suivre l’avancement des fabrications afin
d’alerter la direction sur les dérapages, et prendre à temps les dispositions nécessaires.
Depuis les années 50, début de l’ère industrielle, les organisations du travail n’ont cessées
d’évoluer en fonction des besoins et du niveau de connaissance et de formation du personnel.
Si les années d’après guerre ont vu les besoins grandir avec une très forte demande de la
population, ce qui a généré des fabrications de très grandes séries avec une organisation
Tayloriste, les évolutions des coûts internationaux, la multiplication des transports a favorisé
la production vers les pays émergents.
Suivant les contraintes liées aux produits et au personnels, différentes organisations peuvent
être mises en place, chacune d’elles ayant ses propres critères de performance et ses
caractéristiques ;
Chaque organisation a ses propres critères et on remarquera qu’avec les fabrications dans les
ateliers et les qualifications du personnel que les choix sont limités.
Pour avoir du résultat il faudra peut-être envisager une évolution de vos organisations
actuelles, quitte à découper votre atelier en plusieurs zones différentes.
3. L’organisation de transition
Si vous êtes en chaîne, par exemple, rien n’empêche de constituer un groupe homogène de
préparation avec les ouvrières nouvelles ou peu qualifiées, qui alimentera les postes de chaine.
(Celles-ci étant intégrées dans les groupes après formation à divers postes et ayant atteint une
activité suffisante.)
Ceux-ci n’étant plus pénalisés par ses « opératrices freins » pourra produire davantage et
dans un meilleur climat.
Il est possible également d’avoir dans un même atelier un groupe sur convoyeur aérien (y
compris dans le cas d’équipes flexibles) côtoyant des chaines classiques.
Tout cela dépend de vos types de produits, de vos séries, de votre personnel.
1. Le dossier technique
On trouve sur cette fiche l’ensemble des opérations constituant la confection du produit,
présenté dans l’ordre chronologique du montage.
On trouve :
- Le numéro d’ordre de l’opération
- Le descriptif de l’opération
- Le temps pour faire l’opération
- Le matériel nécessaire par opération. (Codifié de façon spécifique à l’entreprise)
La fiche des composants nous donne le détail des éléments entrant dans la composition de
l’article :
Issu du bureau d’étude, il permet donc au service achat de commander les bonnes quantités de
matières et de s’assurer en atelier du bon assemblage du produit.
Elaborée au bureau d’études, elle définie toutes les mesures de l’article par taille ainsi que les
points clés qualité à respecter, avec les tolérances s’y rapportant.
¾ Le bilan de situation
Quelle que soit l’organisation de production il est indispensable d’établir un bilan des
compétences des opératrices de manière à utiliser au mieux les savoir-faire de chacune dans la
répartition des tâches.
Cet état peut servir également pour établir le plan de formation individuel.
Dans certain types d’organisation basée sur la polyvalence, les qualifications sont utilisées
dans le calcul des rémunérations.
Pour ma part, je privilégie les systèmes schématiques à lecture directe pour une rapidité de
vision, surtout sur des effectifs importants.
Niveaux de 1 à 5.
Section CHAINE 1 Surjet 3-4-5 fils Piqueuse plate Machine spéciale Contrôle
Matr Nom & prénom Sfl a-s a-c 1as 1 ac 2 as 2 ac cein ela brid pbt pbtp fer
14 GUERMAME FOUZIA
1 1 1 2 2 2 2 3
A partir d’une situation dans une opération donnée, il suffit de prévoir le nombre de barres à
Compléter avec un coloris rouge par exemple et indiquer le nombre d’heures nécessaire pure
atteindre l’objectif.
3. Le matériel
La productivité est directement liée au matériel utilisé. Dans le cas, par exemple
d’organisation en groupes flexibles, le besoin en matériel est de 30% plus important que dans
une organisation classique, car les opératrices changent souvent de machine pour favoriser
l’avancement des opérations.
Elles peuvent le faire grâce à leur polyvalence acquise au fil du temps.
4. Les équilibrages
Définition :
Equilibrer : Equilibrer une fabrication c'est répartir le travail aussi équitablement que
possible entre les opérateurs afin de fabriquer sans ruptures d'alimentation
entre postes et sans produire trop d'en-cours.
On distingue deux types d'équilibrage :
- Equilibrage Théorique
- Equilibrage Réel
Equilibrage Théorique
DEFINITION
L’équilibrage c’est l’action de répartir le travail entre chaque opérateur, de façon à affecter à
chacun un temps de travail identique.
BUT DE L’EQUILIBRAGE
Le but d’équilibrage est de réaliser un synchronisme rigoureux entre les différentes postes
d’une chaîne de production, afin de travailler sans attente et sans rupture d’alimentation.
Ce synchronisme est obtenu par la répartition du travail entre les différentes postes en se
référent à un temps moyen appelé BASE DE FRAGMENTATION noté BF
La base de fragmentation est le temps attribué à chaque ouvrière de la chaîne de production
résultant de la répartition équitable du temps de la gamme de fabrication.
PROCEDURE D’EQUILIBRAGE
9 Il faut noter la suite logique des opérations en regroupant certaines d’entre elle que l’on
ne veut pas dispercer sur 2 ou plusieurs postes et noter le temps alloué .
9 Calculer La Base de Fragmentation Théorique du groupe
9 il faut répartir les charges de travail pour chaque opérateur , en fonction de
l’avancement du travail , qui doit se faire dans la mesure du possible , de poste à poste
dans un ordre logique , et se rapprochant le plus possible de la base de fragmentation .
Equilibrage Réel
DEFINITION
L’équilibrage c’est l’action de répartir le travail entre chaque opérateur, de façon à affecter à
chacun un temps de travail en tenant compte des compétences et la moyenne d’activité de
chacun
BUT DE L’EQUILIBRAGE
Le but de l’équilibrage est d’organiser la chaîne de production pour adapter les moyens de
l’atelier à l’avancement de la production.
PROCEDURE D’EQUILIBRAGE
¾ Faire la gamme des opérations concernées par l’équilibrage (Inscrire les opérations, ou
le total de celle-ci, qui n’est pas concerné par l’équilibrage.)
¾ Préparer les calculs, sur le « Tableau des compétences pour équilibrage réel »
Faire la moyenne des activités, du groupe.
Inscrire le total des temps, du groupe concerné par l’équilibrage, ainsi que
les totaux des temps, des sections, non équilibrées.
Calculer la Base de Fragmentation du groupe à 100% d’activité (Théorique)
et la Base de Fragmentation du groupe à X% de moyenne d’activité (Réelle)
Remarque : La somme de toutes les charges, doit correspondre, au total des temps du groupe
(à quelque Cmn prés à cause des arrondis)
Tableau de compétence
Atelier Saison Réf. Art =
Calculs pou groupe à équilibrer
Temps total du groupe BF.du groupe
à100% =
Effectif Groupe
14 à X% =
Nombre de pièces à l'heure du groupe
à 100% = à X% =
Moyenne Charge
des potentiel
Matricule Nom
activités réelles Charge min Charge max
des opératrices des opératrices par ouvrières
%
001 A 100
002 B 105
003 C 100
004 D 95
005 E 100
006 F 100
007 G 125
008 H 120
009 I 80
010 J 105
011 K 75
012 L 105
013 M 95
014 N 95
Effectif
Allure Moyenne (AM) %
10) Dans la 3ème feuille de classeur Saisir le tableau d’inventaire de compétence suivant :
Pose caoutchouc
Assemblage PN
Assemblage PZ
Opération main
Brodage galon
Pose peluche
Pose agrafes
Pose biais
Rabattage
Surfilage
Visitage
Opérations
b
k
a
l
Ouvrières
A X X X X
B X X X X X X
C X X X X X X
D X X X X X
E X X
F X X X X X
G X X X X X X
H X X X X X
I X X X
J X X X X X X
K X X X X X
L X X X
M X X X
N X X X
11) Dans la 4ème feuille du classeur, créer un tableau selon le modèle suivant
Effectif :
BF=
Opérations TU Matériels
I-Préparation Bonnet
a Border galon chapelet 75 PZ1/1
k couper fils 15 Main
b assembler bonnet 90 PN1/1
c Surfiler bonnet 45 MS1/2
d Rabattre bonnet 35 PN1/1
k Couper fils 10 Main
II-Préparation pointe
f Poser biais écaille 20 PN1/1
d Rabattre biais écaille 20 PN1/1
k Séparer rabat 10 Main
e Glacer milieu bas pointe 25 PN1/1
k Couper, égaliser bas et haut pointe 20 Main
III-Préparation bonnets +pointes
e Monter pointe sur bonnets + cranter 60 PN1/1
Poser biais écaille sur arrondi bonnets sur bas pointe
f + cranter 45 PN1/1
Pointer hauteur milieu devant + faire point d'arrêt sur
e pointe 25 PN1/1
IV-Préparation dos
e Assembler demi-dos en chapelet 30 PN1/1
f Poser biais demi dos chapelet, couper 25 PN2/2
g Poser caoutchouc bas dos 30 PZ1/1
h Rabattre caoutchouc, couper + vérifier longueur 40 PZ1/1
V-Montage
e Monter dos sur bonnets 60 PN1/1
d Rabattre bas pointe 30 PN1/1
g Poser caoutchouc dessous bras 30 PZ1/1
d Rabattre dessous bras 30 PZ1/1
k Couper + vérifier longueur 10 Main
h Fixer bretelle SG sur bretelle caoutchouc 45 PN1/1
e Fixer bretelle sur haut bonnet + rabattre 45 PN1/1
i Poser biais peluche chapelet 65 PC2/2
k Couper haut côtés 10 Main
k Séparer couche 5 Main
k Enfiler armature 20 Main
h Poser bretelle sur dos + couper fils 60 PZ1/1
j Poser portes et agrafes 75 PZ1/1
l Visiter + couper fils 180 Main
Nom des Ouvrières
Potentiel
Charge effective du poste
% Saturation
Corrigé de l'exercice:
Tableau de compétence
Atelier Saison Réf.Art =
Calculs pou groupe à équilibrer
Temps total du groupe BF.du groupe
à100% =
Effectif Groupe
14 à X% =
Nombre de pièces à l'heure du groupe
à 100% = à X% =
Moyenne Charge
Nom des potentiel
Matricule
des activités réelles Charge min Charge max
des opératrices
opératrices par ouvrières
%
001 A 100 92 89 94
002 B 105 96 93 99
003 C 100 92 89 94
004 D 95 87 85 90
005 E 100 92 89 94
006 F 100 92 89 94
007 G 125 115 111 118
008 H 120 110 107 113
009 I 80 73 71 76
010 J 105 96 93 99
011 K 75 69 67 71
012 L 105 96 93 99
013 M 95 87 85 90
014 N 95 87 85 90
Effectif 14
Allure Moyenne (AM) % 100
TABLEAU D'EQUILIBRAGE
Effectif :
BF=
Opérations TU Matériels
I-Préparation Bonnet
a Border galon chapelet 75 PZ1/1 0 0 75 0 0 0 0 X 0 0 X 0 0 0
k couper fils 15 Main X X 15 X X X X X X X X X X X
b assembler bonnet 90 PN1/1 0 0 0 90 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
c Surfiler bonnet 45 MS1/2 45 0 X 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X X
d Rabattre bonnet 35 PN1/1 35 X 0 X 0 X X 0 0 0 0 0 0 0
k Couper fils 10 Main 10 X X X X X X X X X X X X X
II-Préparation pointe
f Poser biais écaille 20 PN1/1 0 20 0 X 0 X X 0 0 X X 0 0 0
d Rabattre biais écaille 20 PN1/1 X 20 0 X 0 X X 0 0 0 0 0 0 0
k Séparer rabat 10 Main X 10 X X X X X X X X X X X X
e Glacer milieu bas pointe 25 PN1/1 X 25 X X X X X X X X X X 0 0
k Couper, égaliser bas et haut pointe 20 Main X 20 X X X X X X X X X X X X
III-Préparation bonnets +pointes
e Monter pointe sur bonnets + cranter 60 PN1/1 X X X X 60 X X X X X X X 0 0
Poser biais écaille sur arrondi bonnets sur bas pointe
f + cranter 45 PN1/1 0 X 0 X 0 X X 0 0 X 45 0 0 0
Pointer hauteur milieu devant + faire point d'arrêt sur
e pointe 25 PN1/1 X X X X X X X X X X 25 X 0 0
IV-Préparation dos 0 0 0 0 0 0 X 0 X 0 0 0 0
e Assembler demi-dos en chapelet 30 PN1/1 X X X X 30 X X X X X X X 0 0
f Poser biais demi dos chapelet, couper 25 PN2/2 0 X 0 X 0 X X 0 0 25 X 0 0 0
g Poser caoutchouc bas dos 30 PZ1/1 0 X 0 0 0 X X X 0 30 X 0 0 0
h Rabattre caoutchouc, couper + vérifier longueur 40 PZ1/1 0 0 X 0 0 0 X 0 X 40 0 0 0 0
V-Montage
e Monter dos sur bonnets 60 PN1/1 X X X X X 60 X X X X X X 0 0
d Rabattre bas pointe 30 PN1/1 X X 0 X 0 30 X 0 0 0 0 0 0 0
g Poser caoutchouc dessous bras 30 PZ1/1 0 X 0 0 0 X 30 X 0 X X 0 0 0
d Rabattre dessous bras 30 PZ1/1 X X 0 X 0 X 30 0 0 0 0 0 0 0
k Couper + vérifier longueur 10 Main X X X X X X 10 X X X X X X X
h Fixer bretelle SG sur bretelle caoutchouc 45 PN1/1 0 0 X 0 0 0 45 0 X X 0 0 0 0
e Fixer bretelle sur haut bonnet + rabattre 45 PN1/1 X X X X X X X 45 X X X X 0 0
i Poser biais peluche chapelet 65 PC2/2 0 0 0 0 0 0 0 65 0 X 0 0 0 0
k Couper haut côtés 10 Main X X X X X X X X 10 X X X X X
k Séparer couche 5 Main X X X X X X X X 5 X X X X X
k Enfiler armature 20 Main X X X X X X X X X X X 20 X X
h Poser bretelle sur dos + couper fils 60 PZ1/1 0 0 X 0 0 0 X 0 60 X 0 0 0 0
j Poser portes et agrafes 75 PZ1/1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 75 0 0
l Visiter + couper fils 180 Main 0 X X 0 0 0 0 0 0 0 0 0 90 90
Nom des Ouvrières A B C D E F G H I J K L M N
Potentiel 92 96 92 87 92 92 115 110 73 96 69 96 87 87
Charge effective du poste 90 95 90 90 90 90 115 110 75 95 70 95 90 90
% Saturation 98 99 98 103 98 98 100 100 102 99 102 99 103 103
Si l’on peut considérer que le français Henri FAYOL (1841-1925) et l’américain TAYLOR
(1866-1915) sont à l’origine de la constitution des bases de la mesure des temps et de
l’organisation scientifique du travail, Léonard DE VINCI au 15ème siècle et VAUBAN au
17ème siècle ont été les premiers à quantifier le temps nécessaire pour accomplir les tâches
pour les ouvriers et pour pouvoir ainsi les payer au regard du travail réalisé.
Depuis les années 50 ces techniques se sont considérablement développées, et l’on peut dire
que c’est devenu la base même des organisations des pays occidentaux et des états unis
d’Amérique.
Comment pourrions nous, sans cela déterminer à priori des prix de revient, élément capital de
l’entreprise puisqu’il détermine le bénéfice ou la perte ?
Comment pourrions-nous définir des délais de livraison ?
Comment faire pour réguler le travail ?
Comment améliorer les méthodes sans analyse fine ?
Comment encourager, voir récompenser le personnel sans mesure ?
Les techniques de mesure des temps sont nombreuses, mais nous citerons les trois les plus
utilisées, le chronométrage, les observations instantanées, les standards de temps, qui utilisent
chacune des unités parfois différentes.
Nous avons l’habitude d’utiliser quotidiennement des unités de temps : les heures, les
minutes, les secondes pour mesurer le temps passé ou estimer une durée.
Dans l’industrie ces unités ne sont pas assez petites pour mesurer des opérations répétitives, si
bien que nous serions contraints de parler en fraction de seconde, ce qui deviendrait
rapidement ingérable.
Dans l’industrie, 3 unités sont utilisées pour qualifier des temps de production :
--Le dix millième d’heure : DMH utilisé dans certaines entreprises textiles, à la place du
CMN.
Si l’on peut considérer que le français Henri FAYOL (1841-1925) et l’américain TAYLOR
(1866-1915) sont à l’origine de la constitution des bases de la mesure des temps et de
l’organisation scientifique du travail, Léonard DE VINCI au 15ème siècle et VAUBAN au
17ème siècle ont été les premiers à quantifier le temps nécessaire pour accomplir les tâches
pour les ouvriers et pour pouvoir ainsi les payer au regard du travail réalisé.
Depuis les années 50 ces techniques se sont considérablement développées, et l’on peut dire
que c’est devenu la base même des organisations des pays occidentaux et des états unis
d’Amérique.
Comment pourrions nous, sans cela déterminer à priori des prix de revient, élément capital
de l’entreprise puisqu’il détermine le bénéfice ou la perte ?
Comment pourrions-nous définir des délais de livraison ?
Comment faire pour réguler le travail ?
Comment améliorer les méthodes sans analyse fine ?
Comment encourager, voir récompenser le personnel sans mesure ?
Les techniques de mesure des temps sont nombreuses, mais nous citerons les trois les plus
utilisées, le chronométrage, les observations instantanées, les standards de temps, qui utilisent
chacune des unités parfois différentes.
1
0,000277 0,0166 1 1,66 2,77 27,77
SECONDE
1/100 de
minute 0,000166 0,01 0,6 1 1,66 16,66
CMN
1/10 000
d'heure 0,0001 0,006 0,36 0,6 1 10
DMH
1/100
000
d'heure 0,00001 0,0006 0,036 0,06 0,1 1
TMU
L’agent d’étude qui exécute généralement ce travail doit expliquer à la maîtrise les raisons de
l’intervention.
En collaboration avec les responsables de groupe, une observation du poste doit avoir lieu
avec une observation de la méthode actuelle, parfois une critique et l’élaboration d’une
nouvelle méthode si besoin.
Après avoir constaté une stabilité du poste, le chronométreur informe l’ouvrière du travail
qu’il va effectuer. Il doit s’établir un climat de confiance. Il recueille les remarques de
l’ouvrière concernant son travail, et s’assure qu’il est dans de bonnes conditions.
(Qualification, respect du mode opératoire, accoutumance au poste, méthode au poste, bon
approvisionnement, activité normale, etc.)
La feuille de chronométrage :
Matériel de chronométrage :
- Une planchette munie d’un porte chrono et d’une pince pour fixer les feuilles
de chronométrage.
- En principe 2 chronomètres (l’un servant à boucler le cycle complet des phases
chronométrées, l’autre servant à noter les temps de chaque élément) dans le cas de
chronomètres mécaniques.
- Ou un chronomètre électronique avec
- Un stylo en état de fonctionnement
- Quelques feuilles de chronométrage
- Une calculatrice pour dépouiller les relevés de temps.
NB : Ne jamais bloquer le chronomètre mécanique après usage, ce qui détériorerait le
ressort.
Toujours, s’assurer que le chronomètre est remonté avant de commencer les relevés,
pour éviter un arrêt de celui-ci.
3. Le jugement d’allure
L’allure d’un opérateur, c’est la vitesse plus ou moins rapide avec laquelle il effectue
des mouvements. La définition la plus courante est : ’’L’allure d’un opérateur est la
vitesse instantanée de production d’un effet utile’’. Ceci en ce qui concerne le travail
humain.
En fait, l’allure dépend aussi (en dehors de la vitesse), de la précision des mouvements
accomplis, de la méthode de travail avec le respect d’un mode opératoire bien défini,
et de la qualité du travail accompli.
Citations du BTE :
y L’allure minimale se situe à 65
y L’allure maximale à 135.
Deux règles sont à respecter pour établir des temps avec JA.
1° Il faut porter le JA, avant la fin de la fraction de l’élément.
2° Ensuite, il faut noter le temps relevé.
- qu’en principe, il est pratiquement impossible de juger un élément dont le temps est
< que 10 dmh ou 6 cmn.
- que le temps de l’élément ne soit pas trop long non plus, car dans ce cas, l’opérateur
peut varier son allure, et le chronométreur ne peut plus juger valablement la valeur de
l’élément.
Lorsque l’on ne peut pas émettre un J.A. ou un J.E., dans le cas d’allure anormale de
l’opérateur, ou dans le cas d’un poste non stabilisé, et que l’on veuille tout de même
estimer un temps (exemple = chrono d’étude), on porte un J.G.A.
Le J.G.A. est une simple estimation de l’allure de l’opérateur par rapport à l’allure
moyenne, sans la précision du J.A. ou du J.E. (erreur + ou – 10 %). On utilisera donc
le J.G.A. qu’en dernier recours, pour déterminer un temps de référence. La valeur de
ce jugement dépendra beaucoup de la connaissance, par le chronométreur, du travail
analysé.
- Procédure :
9 Calculer la différence entre le plus petit temps et le plus long. Calculer le temps
moyen. Se reporter au tableau et y lire le nombre de relevés à effectuer. Si le
nombre de relevés à faire est de 20, refaire à nouveau 10 relevés.
9 Plus la différence est grande par rapport au temps moyen, plus il faut faire des
relevés, car ceci indique un taux d’aléas élevé. Il n’en reste pas moins que si le
taux d’aléas est élevé, il faudra analyser les causes des irrégularités de temps
(’’tops’’ début et fin mal définis, mauvaise volonté de l’opérateur ou ’’trucage’’,
mode opératoire non stabilisé), mais la moyenne des relevés plus nombreux, sera
plus sûre que celle déterminée par 10 relevés.
Travaux fréquentiels :
(Tf)
Les irrégularités :
(I)
9 Les irrégularités liées au travail, dont le temps n’apparaît pas en clair, mais qui
vont se retrouver sur des différences de temps entre eux (ex : hésitations,
maladresses, non respect du mode opératoire…). Visuellement, elles sont
difficiles à localiser, on retrouve leurs traces dans le taux d’aléas excessif.
Ils sont appliqués sur chaque temps de référence (ou To), et permettent d’obtenir un
temps théorique (ou Th). En effet, par expérience, nous savons que l’accomplissement
répété d’une tâche quelconque au cours d’une journée de travail entraîne de la fatigue
chez l’opérateur et que celui-ci ne peut pas respecter le temps de référence également
pendant 8 heures.
Il est donc nécessaire de majorer le temps de référence en tenant compte de la fatigue
et des irrégularités normales liées au travail, selon le type de matériel employé.
Chaque entreprise peut établir ses propres coefficients majorateurs en fonction des
conditions de travail et des observations faites pendant une période donnée.
Coefficient 92 = 1,13
81
Mais dans ce cas, il y a le risque de ne jamais obtenir le même coefficient).
Pour déterminer des coefficients fiables, il faut mesurer pendant une période assez
longue, tout ce qui peut se produire sur les différents postes (ex : OI – Observations
instantanées).
Dans les manuels d’organisation, nous retrouvons des tableaux établis pour les
entreprises de confection, et qui permettent d’appliquer des coefficients homogènes.
(Pour les nouveaux matériels, type robot, il convient de recalculer les coefficients).
- But du dépouillement :
- Méthodes utilisées :
9 1° La méthode arithmétique :
4. le contrôle de production
Avant l’étude
1. Modèle:
9 Inscrire le nom du modèle observé pendant l’étude
2. Opération :
9 Nom de l’opération étudiée
3. Date :
9 Date à laquelle l’étude de production est faite
4. Analyseur :
9 Nom de la personne faisant l’étude
5. Opérateur :
9 Inscrire le nom de l’opératrice
6. Matériel et vitesse:
9 Inscrire la marque et la classe de la machine utilisée
9 Inscrire la vitesse maximale de la machine utilisée pendant l’étude
7. Points / cm:
9 Inscrire le nombre de points par cm mentionné sur la norme de qualité
pour cette opération
8. TA
9 Temps alloué pour l’exécution de l’opération pour une pièce
9. Coeff.majorateur :
9 Inscrire le pourcentage de majoration prévu
Au cours de l’étude
11. Heure début d’étude
9 Inscrire l’heure exacte à laquelle l’étude a débuté
15. Chgt. Fil, Chgt. canette, Retouches, Réglage machine, casse fil :
9 Inscrire dans ces colonnes les temps relatifs au changement de fil ou de
canette, retouche, réglage machine ou casse fil
22. % / TP + CP:
9 Calculer puis inscrire le pourcentage de chaque catégorie d’incident mis en
relation sur TP + CP (travail productif + changement de paquet)
28. Eff. % :
9 Calculer selon la formule indiquée le pourcentage d’efficience réalisé par
l’ouvrière durant l’étude puis l’inscrire en effectif et productif
Qté du Travail effectif prod. (TP) Chgt Chgt Fil Chgt Retouches Réglage Casse fil Tps Tps Description
paquet 13 paquet Canette mach. perso divers des divers
12 (CP) 14 15 15 15 16 17 18
% par rapport TP + CP 22
Analyse de résultats A B C D E F
Durée Quantité articles Temps moyen Production / jour potentielle - Production Efficience en % durant
totale fabriqués pendant réalisé en cmn en nbre de pièces journalière exigée le contrôleD/E*100
contrôle A/B 48000/TA en cmn
Total temps passé cmn p. cmn 48000 cmn p. p. %
23 24 25 /C 26 27 28
Temps Productif (TP cmn p. cmn 48000 cmn p. p. %
+ CP) /C*coeff
maj,
Par définition un tableau de bord est un support sur lequel sont disposés les appareils de
commande et de contrôle (d’un véhicule)
Un tableau de bord doit comprendre les éléments nécessaires et suffisants au suivi de son
activité.
Mieux vaut suivre 1 seul document, mais régulièrement mis à jour et comportant pour vous
les éléments qui vous intéressent et pour lesquels vous êtes jugé que de se retrouver au milieu
de dizaines de documents à remplir et qui ne sont souvent déjà plus d’actualité.
Au milieu de toutes ces informations, quels sont celles que vous souhaiteriez avoir
absolument pour connaître la marche de votre section ?
A partir de votre besoin, essayez de faire un suivi présenté sous forme de tableau.
9 Le rendement
9 L'activité
9 Les hors standards
9 A l'atelier complet
9 A un groupe de personnes
9 A des opératrices individuellement
9
RENDEMENT
Le rendement est la mesure de l'efficience brute d'un poste ou d'un groupe de production.
Temps produit
X 100
Rendement =
Temps de présence
Exercice d'application:
L'ACTIVITE
L'activité permet de mesurer l'efficience de l'atelier ou du poste de travail en excluant les
aléas.
C'est le rapport entre le temps produit et le temps contrôlé.
Temps contrôlé = temps de présence – hors standards
Ce sont des perturbations d'assez longue durée (supérieures à 10 mn) survenant à un atelier ou
à un poste et qui donne généralement lieu à des tickets compensateurs.
Ces perturbations (irrégularités ou aléas) sont de même nature que celles entrant dans la
composition du coefficient majorateur des temps de référence.
C'est à dire :
9 Panne machine
9 Attentes approvisionnement
9 Discussions techniques
9 Problèmes de qualité
La monitrice d'atelier devra dans son rôle d'animatrice œuvrer pour réduire les hors standards.
L'efficience de l'atelier augmente quand les hors standards baissent. Les hors standards en
effets sont des temps morts, qui très souvent
Exercice d'application :
20 x 650
Activité de groupe = X 100 = 87 %
((510 x 30)-350)
L'activité est souvent liée au salaire de la main d'œuvre, c'est la raison pour laquelle on fait
intervenir les hors standards qui sont indépendants de la volonté de l'opératrice.
Dans le cas de travail sans perturbations, l'activité serait égale au rendement, mais c'est un cas
exceptionnel.
Le responsable d'un groupe de travail doit contrôler ces trois indices et toujours agir pour les
améliorer.
Très souvent, on pratique des calculs bi-horaires.
Objectif :
Utiliser le tableur MS-Excel pour faire le suivi du rendement d'un atelier de confection
Données :
Une entreprise de confection désire utiliser MS-Excel pour faire le suivi de rendement
journalier et par semaine de l'atelier.
On vous propose de procéder de la façon suivante :
1) Créer un classeur que vous enregistrer sous le nom " rendement. XLS "
2) Dans la première feuille de votre classeur (feuil1), que vous appelez "Opératrices»,
entrez la liste des ouvrières :
A B
1 Matricule Nom de l'opératrice
2 1 Ines
3 2 Najet
4 3 Ahlem
5 4 Houda
6 5 Thouraya
7 6 Souad
8 7 Sihem
9 8 Leila
10 9 Hanen
11 10 Noura
3) Dans la deuxième feuille de votre classeur (feuil2) que vous appelez "Gamme", entrez
la gamme suivante :
A B C D
1 Code article : 362 Désignation :
2 Genre : Homme Taille : S-M-L
3
4 N° Opération Matériel Temps
5 0 0
6 1 Préparation col Surjeteuse 3 fils 45
7 2 Glaçage col 301 60
8 3 Ourlet bas Recouvreuse 60
9 4 Montage col Surjeteuse 3 fils 65
10 5 Glaçage manche Recouvreuse 60
11 6 Montage manche Surjeteuse 3 fils 55
12 7 Surpiqûre manche 301 45
13 8 Poser biais Surjeteuse 3fils 60
14 9 Fermer côté Surjeteuse 3 fils 60
15 10 Eplucher Ciseaux 45
16 11 Contrôle final Main 45
17 12 Repassage fer 50
18 Temps de fabrication ?
4) Dans la 3ème feuille (feuil3) que vous appelez "rendement Lundi", créer et compléter
le tableau suivant en utilisant les formules adéquates :
A B C D E F G H I J K L M N
1 Jour: Lundi Temps de présence / jour 540
(mn)
2 Opératrices Opération 1 Opération 2 Opération 3 Opération 4 T.Prod Ren
3 Matricul Nom Abs Prés Num Qté Num Qté Num Qt Num Qté (mn) d %
e (mn) (mn) é
4 1 ? 0 ? 1 100 3 200 ? ?
5 2 0 3 10 5 100 1 35
0
6 3 0 8 200 3 150
7 4 30 1 300 10 120 2 10
0
8 5 0 5 400 2 200
9 6 0 2 200 6 100 6 10 6 120
0
1 7 60 9 300 11 50 7 10
0 0
1 8 0 3 150 5 150 3 10
1 0
1 9 0 7 100 7 400
2
1 10 0 12 120 4 120 2 15 2 100
3 0
1 Total. Absence ?
4
1 Total temps présence : ?
5
1 Total temps productif ?
6
1 Rendement moyen de l'atelier ?
7
Sachant que :
- Temps productif = Σ (temps de l'opération * qté)
- Rendement (%) = Temps productif / Temps de présence
6) Dans la feuille 9 de votre classeur (feuil 9), créer un tableau récapitulatif pour le calcul
du rendement hebdomadaire des ouvrières et de l'atelier
A B C D E F G H I
1 Calcul du Temps de présence hebdo. (mn) :
rendement 3000
hebdomadaire
2 Opératrices rendements
3 Matricule Nom Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Rend.
hebdo
4 1
5 2
6 3
7 4
8 5
9 6
10 7
11 8
12 9
13 10
14 Rendement de
l'atelier
TABLEAU DE PERFORMANCE
MN Présence
MN Produites
Performance
1. Règles de la qualité
Dans l’industrie quand on parle de qualité, plusieurs notions sont à prendre en compte :
Deux visions, la QUALITE CONTROLEE et la QUALITE TOTALE ont des critères très
différents :
LA QUALITE CONTROLEE :
LA QUALITE TOTALE.
-La Qualité Totale : C’est une philosophie de management visant à mobiliser l’ensemble de
l’entreprise et de ses partenaires (fournisseurs et prestataires) en vue d’optimiser le
fonctionnement et de minimiser les coûts.
Des démarches mobilisent l’ensemble des acteurs qui font en sorte d’aller vers
« l’excellence ».
2. Le contrôle qualité
9 Qualité de conception :
La qualité d’un produit dépend, dans une large mesure, du soin apporté à sa conception.
Même si les erreurs sont assez rares à ce niveau, elles coutent très cher quand elles se
produisent, car elles sont difficilement rattrapables.
A ce stade, la définition des attentes du client sont transmises par les services commerciaux,
le marketing, la création.
Les spécifications du produit sont déterminées par la création, et le bureau études à partir des
informations commerciales. Il convient donc, déjà à ce niveau de s’assurer, par des modèles
de la bonne compréhension avec le client.
Le développement des procédés de fabrication et du choix des moyens est fait par le bureau
des méthodes.
Toutes ces étapes se traduisent pour chaque modèle par la création d’un dossier technique.
On doit y retrouver tout ce dont la production a besoin : Gamme de taille, tissus et fournitures
(avec les besoins), mesures avec tolérances, gamme de montage avec précision des guides et
matériels à utiliser et les temps alloués, etc.
Les éléments propres au produit, à sa forme, et aux matières utilisées doivent être consignés
dans le dossier technique. Par exemple pour confectionner un article en maille fine on
précisera le type d’aiguille à mettre sur les machines afin d’éviter « la coupe aux aiguilles ».
De même, pour respecter le bien-aller de l’article, les valeurs de coutures sont précisées, ainsi
que les « embus, ou fronçage »à prévoir.
Les tolérances dans les mesures ne doivent être ni trop larges, ni trop serrées, car soit l’article
n’aura plus de forme, soit on fera de la « sur qualité », ce qui pénalise le rendement et coûte
cher.
Elles dépendent du matériel propre à chaque entreprise ; C’est pourquoi le bureau des
méthodes doit s’assurer que l’atelier dispose bien des machines avec les attachements adaptés
pour respecter le rendu de l’article. (Ex : utilisation de 2 passages de piqueuse 1 aiguille à la
place d’une piqueuse 2 aiguilles, d’où perte de production et qualité défectueuse.)
Pour limiter les cumuls d’écarts de tolérances, utilisez au maximum les butées sur machines,
les guides, les gabarits, tant en coupe qu’en montage et en conditionnement ! Vous y
gagnerez en temps et en qualité !
Les matières premières sont à l’origine de près de 50% des coûts relatifs à la non qualité
(arrêts, attentes, recoupes, raccords, retouches, déclassé etc.)
Certes, les fabricants de tissus et matières doivent mettre également tout en œuvre pour livrer
à son client (vous) un produit sans défaut (d’où l’intérêt d’une démarche qualité qui englobe
tout le cycle du client au fournisseur), faute de quoi, c’est la confection qui va subir les
défauts laissés en amont. (filature, tricotage, tissage, teinture, ennoblissement).
Il est donc nécessaire de limiter au maximum les aléas occasionnés par les matières premières
qui provoquent des pertes de temps, et occasionnent des augmentations de coûts.
Sur ce principe, l’ensemble des personnes définissent des bases, qui ne laissent plus place aux
interminables discussions sur ce « qui passe » ou « ce qui ne passe pas ».
¾ -Contrôle de réception et visite des marchandises livrées. (En totalité ou par sondage)
Il permet de contrôler la conformité des produits reçus par rapport aux spécifications
établies dans le cahier des charges.IL permet d’éviter l’utilisation d’un lot de tissus ou
fournitures mauvais. Il permet d’éviter de mettre en atelier des produits qui seront à
l’origine de 2ème choix, et d’arrêts de production pour défauts, temps qu’il est
généralement pas possible de facturer au fournisseur. Il permet d’alimenter le dossier
fournisseur en éléments permettant à la longue de sélectionner les plus fiables.
Il existe des machines spéciales pour visiter les pièces de tissus, assez coûteuses pour
certain modèles, mais qui permettent de contrôler ce que le fournisseur livre.
Il faut dire que les fournisseurs savent si vous possédez ce genre de matériel et font
donc plus attention à ce qu’ils livrent.
Là encore il est toujours possible d’aménager un poste simple pour dérouler quelques
pièces et envoyer les résultats aux fournisseurs : Effet psychologique garanti !
¾ -Contrôle en laboratoire pour savoir si les performances des étoffes et des fournitures
livrées sont conformes aux spécifications du cahier des charges.
L’entreprise n’a pas besoin d’un grand laboratoire pour contrôler la majorité des
problèmes de matières rencontrés. Une machine à laver pour les retraits, les solidités
colorants, et une balance pour contrôler les densités font l’affaire du moins dans un
premier temps, mais c’est mieux que de ne rien faire du tout.
¾ -Etablissement d’un dossier fournisseur permettant au service achat de mieux choisir ses
fournisseurs et au service approvisionnement de contrôler plus efficacement les
livraisons.
9 Qualité de fabrication :
Les coûts moyens des anomalies dues à la fabrication principalement réparations, avoirs et
retours clients, atteignent avec les coûts de contrôles de la fabrication, 50% des coûts relatifs à
la non qualité.
Ce bilan montre l’impérative nécessité de faire des efforts dans ce secteur, où l’entreprise est
seule maître.
Les contrôles en cours de fabrication sont plus souvent improvisés qu’organisés, et les
résultats rarement enregistrés.
Ces contrôles sont effectués par le contrôleur qualité qui dépend du service qualité ou de la
direction de l’entreprise ; En effet, il est préférable qu’il ne dépende pas du responsable
d’atelier dont les objectifs premiers sont de fabriquer avec la meilleure performance, et qui
risque de prendre parfois des décisions au détriment de la qualité.
Les contrôles en cours de fabrication ont pour objectif de détecter les anomalies de fabrication
dés leur apparition et de saisir des informations pour améliorer la qualité.
Ils permettent de vérifier tout au long des étapes d’atelier la conformité du travail et du
produit par rapport aux spécifications, d’éviter ainsi les dérives, d’écarter les défectueux, et de
mettre en place les moyens pour arrêter les mauvaises méthodes à l’origine des défauts.
L’organisation des contrôles en cours nécessite un premier passage auprès des opératrices des
chaînes.
Un recontrôle est à faire sur les postes présentant de nombreux défauts.
Il faut ensuite, si les défauts persistent rechercher les causes avec les responsables des
groupes, voir changer l’opératrice pour la former, soit en groupe de formation, soit en groupe
de préparation.
9 -Contrôle final :
Ce contrôle, confié au service qualité, permet d’avoir le même type de contrôle que beaucoup
de clients, à partir d’un pourcentage statistique, où l’on relève les types de défauts rencontrés.
A partir des résultats, le lot est accepté, refusé, ou un 2ème contrôle est à faire.
(Adaptation des équilibrages, maîtriser les délais, diminuer les encours etc.…)
L’information : Action qui consiste à mettre en forme un message, une nouvelle, afin
qu’ils soient compris de leurs destinataires.
Pourquoi désire-t-on être informé ? Par envie de comprendre ce qui se passe dans
l’entreprise, en quoi on va être concerné, et également à un besoin de sécurité. (La crainte
du changement)
Vis-à-vis de l’extérieur, nous sommes abreuvés d’informations par la presse, la radio, la
télévision, la publicité, et les personnels des entreprises retrouvent ce besoin dans le milieu
professionnel.
(Il existe quatre types d’information : l’information descendante, ascendante, latérale,
syndicale.)
COMMUNICATION ET MANAGEMENT :
Communiquer c’est transférer une information d’une personne à une autre. Celle ci doit
être comprise, crue, acceptée, si l’on veut pouvoir optimiser le résultat.
Entre l’émetteur et le récepteur, le message est « filtré » au travers de notre propre système
de réception. (On dit souvent « on n’set pas sur la même longueur d’ondes »), c’est-à-dire
que l’on retient ce que l’on a envie d’entendre. Ceci est lié à des problèmes de culture, de
croyance, d’âge, de sexe, d’expérience etc.
Chacun à son niveau pense déjà, dès réception de l’information aux incidences que cela va
avoir sur lui et son travail.
Exemple : -Le dirigeant dit qu’il a acheté les brevets d’un nouveau produit qui sera
fabriqué dans une nouvelle usine.
9 -L’ingénieur du BE : « ça montre bien que la société préfère rechercher des
idées nouvelles en dehors de l’entreprise, et les techniciens vont être
mécontents »
9 -L’ouvrier : « Ces nouveaux produits ne vont pas être fabriqué ici, ça veut
dire que les affaires marchent mal et que nous allons être licenciés. »
C’est pourquoi, la technique du feed-back doit être généralisée, surtout en face à face, ou
en réunion, afin de ne pas partir dès le début dans une mauvaise voie, source de problèmes
et de pertes de temps.
Même si l’information vient du responsable, le fait de s’assurer que l’on a bien compris est
un signe positif d’intérêt à ce que la personne vous dit et la rassure sur votre volonté à bien
faire le travail.
Celui qui transmet un message utilise des codes. (Parlés, écrits, gestuels,) qui sera véhiculé
vers le récepteur grâce à un canal physiologique (yeux, oreilles, mains), technique
(sonore : téléphone, radio, ou visuel : cinéma, télévision, documents)
A réception, Le récepteur doit avoir le même code que l’émetteur. (Mêmes langues, même
connaissance du sujet, etc.)
Etc.
EN RESUME :
Communiquer, c’est transmettre, recevoir, échanger, et pour mettre en commun il faut
avoir un but :
9 -soit pour faire découvrir quelque chose de nouveau, il faut donc savoir soi –
même
9 -soit pour mettre en commun des points de vue, des intentions, des critiques, il
faut comprendre et être compris.
Il doit adapter ses échanges au style de l’entreprise, mais toujours avec des règles de base :
- Faire confiance à priori
- Respecter l’interlocuteur
- Ne pas hésiter à donner sa vision des choses, mais sans passion « affective »
- Rester toujours objectif et tenir compte des faits (et non des ouï-dire)
- Ne pas hésiter à faire participer les opérateurs aux décisions qui les concernent
- Sachez écouter avant de décider
La motivation n'est pas un état de fait, par définition, c'est l'ensemble des motifs qui
expliquent un acte, mais également un facteur conscient ou non qui incite l'individu à agir de
telle ou telle façon.
En terme courant on entend par motivation d'un individu un état de dynamisme favorable
bénéfique pour son environnement et l'entreprise.
En fait, un même travail crée une motivation différente suivant les individus.
La motivation est donc liée à la façon dont chacun comprend et évalue sa propre situation au
sein de l'entreprise dont il fait partie.
Il y a donc entreprise et entreprise, mais aussi chef et chef, mais surtout le rôle du chef,
l'origine de ses pouvoirs, ses méthodes de gestion, de management, face aux attentes des
salariés.
La motivation dépend donc énormément du style de management de l'entreprise, (voir
tableau des styles de management.)
Quels sont les obstacles du personnel à la satisfaction du travail accompli ?
- Des facteurs personnels
9 Mésadaptation affective
9 Aspirations peu réalistes
9 Objectifs disparates
9 Pas de goût à l'effort
9 Pad d'intérêt au travail
La motivation se manifeste par des comportements, des réponses faces aux évènements de la
vie au travail. Une personne motivée présente un profil comportemental individualisé qui se
compose de plusieurs caractéristiques :
9 Le plaisir au travail
La motivation n'est pas un don du ciel, mais elle est déterminée par un degré de
passion pour son travail. (Utilité, responsabilité, envie de bien faire)
9 Le gout de l'effort
C'est insister, se fixer des limites, entreprendre.
9 La volonté de performance
C'est se sentir concerné par l'atteinte des objectifs et libérer son esprit de conquête.
9 Le perfectionnisme
Plutôt gout de l'excellence, C'est vouloir bien faire dans le détail
9 La curiosité
Cette qualité des gens qui s'interessent les fait progresser et leur évite les erreurs
liées au manque d'information.
9 L'esprit d'initiative
C'est le meilleur indice de la motivation : c'est faire plus que le demandé, oser,
tenter de résoudre dans le but d'améliorer les choses
9 Se remettre en cause
C'est accepter le jugement, les remarques, en vue de repartir de plus belle, et tirer
les enseignements de ce qui n'a pas marché comme convenu.
9 La progression personnelle
Chercher à progresser, à améliorer les choses, est un signe fort de motivation.
9 L'enthousiasme
C'est un comportement positif, une vision de la vie et des autres. Les gens
enthousiastes manifestent leur goût du partage, leur générosité.
9 L'attention aux autres
Les gens motivés ont un besoin de transmettre quelque chose, de former, d'aider
leurs collègues.
9 La disponibilité
Les gens motivés sont toujours intéressés pour rendre service, et trouvent la
disponibilité nécessaire.
9 Le moral
En général, les gens motivés ont le moral, car ils s'épanouissent dans le travail.
9 La confiance en soi
Nous sommes dans la spirale du succès. Plus on marque de points, plus on prend
confiance, et on marque ensuite plus facilement. Pour l'acquérir, c'est auprès de
l'entourage qui nous encourage à avancer.
9 L'image positive de soi
Il faut avoir une image positive de soi, sans laquelle aucune avancée n'est possible :
Eviter le "je n'y arriverai jamais, c'est trop difficile, trop compliqué…)
9 L'aptitude à imiter
Les gens motivés prennent souvent modèle sur quelqu'un qu'ils respectent pour ses
réussites, et donc cherchent à imiter, à s'identifier à eux. 4ceci est d'ailleurs valable
pour les grands sportifs, qui ont souvent derrière eux des parents, des modèles qu'ils
ont vénérés.)
9 L'engagement personnel
La motivation est un facteur clé de l'action. Il faut s'engager et prendre sa part de
responsabilité dans l'avancement des projets.
Un responsable, une personne d’encadrement, a des personnes sous sa tutelle dont elle est
à la responsabilité de conduire quelque part, ou de faire quelque chose, sous certaines
conditions. C’est son rôle, pour lequel elle a été nommée, et pour lequel elle est
rémunérée.
C’est un rôle ingrat, car il se situe au carrefour entre les souhaits de la direction qu’il faut
atteindre, et les contraintes de la gestion du personnel de production, qui n’a pas les
mêmes préoccupations.
Il faut donc devenir un animateur d’équipe, un entraineur, un coach.
Pour cela, il faut s’organiser pour alléger les tâches répétitives, (rapports, contrôle,
réunion, travail de réparation, etc.), pour consacrer du temps à l’entrainement (comme au
sport) de son équipe.
9 Etre un exemple
L’animateur s’expose forcément. Ce qui compte, c’est ce qu’il dit, mais surtout ce
qu’il fait.
Il doit être exemplaire : pour que son groupe soit à l’heure, il doit y être lui-même.
Il doit inspirer le respect, par ses paroles et par ses actes au quotidien.
9 Eprouver fortement
On ne peut pas animer sans être impliqué. L’animateur ressent donc les bons et
mauvais moments.
C’est ce qui permet de réagir à bon escient, en connaissance de cause des difficultés,
et être solidaire pour résoudre les problèmes.
La motivation au quotidien
Agir sur la motivation n’est pas nouveau ; pourtant, des règles simples et de bons sens
permettent d’éviter les blocages trop souvent répandus dans les ateliers. (Quand on voit le
directeur, c’est pour se faire réprimander.)
9 Reconnaître et récompenser.
- Remercier quand quelqu’un rend service
- Féliciter quand une performance est atteinte
- Montrer sa satisfaction pour un travail suivi en qualité
- Faire participer le groupe au succès
- Encourager les efforts réalisés
- Etc.
9 Accorder de l’estime
Chacun souhaite avoir de l’estime, et inspirer le respect .encore faut-il que l’on ait le
même égard auprès :
- Des autres (patron, cadre, collègue, ouvriers)
- A leur travail
- A leurs efforts
9 Avoir un projet
Parler de l’avenir, d’une nouvelle organisation, d’un nouveau suivi qualité, par exemple,
motive le personnel, souvent considéré comme des exécutants de travaux répétitifs.
Chacun imaginera sa place dans les évolutions, et cela est stimulant.
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
Chapitre 1 Le chronométrage.............................................................................................................1
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 1
Le Chronométrage
Bibliographie
Département Artex
CETIH
Institut de Gestion Industrielle Scientifique
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Équilibrer le travail entre les différents services et équilibrer les tâches entre
le personnel.
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Stabilisation du matériel et
des postes – Implantations
Exécution de la fabrication
(respect des normes de conformité)
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3) LA MESURE DU TRAVAIL
- La division du travail ne date pas d’hier, trois siècles avant J.C., le célèbre
philosophe et historien grec XENOPHON affirmait : ’’Il est impossible que l’homme
qui s’occupe de trop de choses, réussisse en tout, également. Nécessairement, un
homme dont le travail est limité à une seule sorte d’ouvrage y excellera ’’.
René DESCARTES (1596 – 1650) dans son ’’Discours de la méthode’’ formule quatre
règles, qui se retrouvent dans les préceptes d’étude du travail (les règles de l’évidence, de
l’analyse, de synthèse et de contrôle).
Claude BERNARD (1813 – 1878), médecin chercheur, dont les 2 étapes, l’observation et
l’expérimentation sont largement utilisées pour l’étude du travail, concernant la
stabilisation.
Henri FAYOL (1841 – 1925), ingénieur des Mines, qui nous enseigne que la fonction
administrative la plus importante est commandée par 5 impératifs : Prévoir, Organiser,
Commander, Coordonner et Contrôler.
Frédéric Winslow TAYLOR (1856 – 1915) ouvrier, puis ingénieur en suivant les cours du
soir, réalise une œuvre aux triples aspects :
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Franck GILBRETH (1868 – 1924) et son épouse Lilian, complètent les études de Taylor,
sur les temps d’exécution, par une étude approfondie des mouvements. Ultérieurement,
leurs travaux ont conduit à l’établissement des ’’Standards de Temps et de mouvements’’
3. Temps étrangers au travail (Temps morts qui trouvent leur source dans les imperfections
des méthodes de travail ou dans les aléas imprévisibles, de toute nature).
- Quoi ? Mesurer les temps, c’est déterminer la durée d’une tâche, après en avoir
fixé ou connu les caractéristiques :
9 L’ambiance de l’atelier
- Pourquoi ? y Pour fixer une tâche bien définie, dans un temps défini
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Par chronométrage :
Dans le cas de travaux non répétitifs ne pouvant se mesurer que par sondage.
(Temps définis en prenant en compte : le temps de la journée de travail, des
calculs statistiques exprimés en pourcentage, et le nombre de pièces produites
par jour).
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4) LE CHRONOMETRAGE
La technique du chronométrage est très répandue pour déterminer les temps, ceci parce
qu’elle est simple et relativement rapide.
Qualités du chronométreur :
La feuille de chronométrage :
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Matériel de chronométrage :
9 - Une planchette munie d’un porte chrono et d’une pince pour fixer les feuilles de
chronométrage.
9 - En principe 2 chronomètres (l’un servant à boucler le cycle complet des phases
chronométrées, l’autre servant à noter les temps de chaque élément) dans le cas de
chronomètres mécaniques.
9 - Ou un chronomètre électronique avec
9 - Un stylo en état de fonctionnement
9 - Quelques feuilles de chronométrage
9 - Une calculatrice pour dépouiller les relevés de temps.
Dans la profession, les chronomètres professionnels les plus fréquemment utilisés, sont
gradués en dix-millième d’heure (ou dmh), ou en minutes et centième de minute (ou mn,
cmn).
L’unité de temps rencontrée dans les systèmes de temps prédéterminés est le cent
millième d’heure = cmh ou tmu.
Ch
mn seconde cmn dmh tmu
(1/100 ème H)
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Ce procédé consiste à ramener l’aiguille du chronomètre à zéro, après chaque lecture, dès
la fin de chaque ’’top’’ de l’élément. Cela demande une très grande rapidité d’action. En
effet, dès que l’on repère la fin du top, il faut lire, appuyer et relâcher le poussoir
pratiquement en même temps et inscrire le temps relevé. Ce procédé facilite par contre le
dépouillement. Mais des erreurs de lecture sont possibles et de ce fait, il est nécessaire
que le chronométreur contrôle son degré de stabilisation. Pour cela, il doit posséder un
deuxième chronomètre, qu’il déclenchera au début et à la fin de l’opération à chronométrer.
Ce deuxième chronomètre est appelé ’’chrono de bouclage’’, puisqu’il englobe tous les
temps des éléments ou des irrégularités notés au fur et à mesure sur la feuille de chrono, à
partir du premier chronomètre.
L’allure d’un opérateur, c’est la vitesse plus ou moins rapide avec laquelle il effectue des
mouvements. La définition la plus courante est : ’’L’allure d’un opérateur est la vitesse
instantanée de production d’un effet utile’’. Ceci en ce qui concerne le travail humain.
En fait, l’allure dépend aussi (en dehors de la vitesse), de la précision des mouvements
accomplis, de la méthode de travail avec le respect d’un mode opératoire bien défini, et de
la qualité du travail accompli.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Citations du BTE :
y L’allure minimale se situe à 65
y L’allure maximale à 135.
Deux règles sont à respecter pour établir des temps avec JA.
- que l’élément à chronométrer avec JA, soit observable, et que le temps de l’observation
soit suffisamment long pour permettre de juger et de reporter le temps.
- qu’en principe, il est pratiquement impossible de juger un élément dont le temps est < que
10 dmh ou 6 cmn.
- que le temps de l’élément ne soit pas trop long non plus, car dans ce cas, l’opérateur peut
varier son allure, et le chronométreur ne peut plus juger valablement la valeur de l’élément.
Lorsque l’on ne peut pas émettre un J.A. ou un J.E., dans le cas d’allure anormale de
l’opérateur, ou dans le cas d’un poste non stabilisé, et que l’on veuille tout de même
estimer un temps (exemple = chrono d’étude), on porte un J.G.A.
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le J.G.A. est une simple estimation de l’allure de l’opérateur par rapport à l’allure
moyenne, sans la précision du J.A. ou du J.E. (erreur + ou – 10 %). On utilisera donc le
J.G.A. qu’en dernier recours, pour déterminer un temps de référence. La valeur de ce
jugement dépendra beaucoup de la connaissance, par le chronométreur, du travail analysé.
- Demande de l’atelier :
¾ Opérateur mécontent
¾ L’agent de maîtrise constate un écart anormal de production sur 1 ou plusieurs
postes.
- Problèmes relationnels :
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Noter les éléments de l’opération que l’on va chronométrer, en définissant clairement les
’’tops’’ de début et fin. Se fixer une ligne de conduite identique pour chaque chrono à faire,
de façon à pouvoir exploiter les résultats d’un chrono à l’autre. Exemple : soit on sépare le
couper fils fin et l’évacuer, soit on les regroupe dans tous les cas.
Si des anomalies apparaissent dans l’analyse du poste, revoir ce qui ne va pas avec
l’opérateur et l’agent de maîtrise, et reporter à plus tard le chronométrage, de façon à ce
que l’opérateur puisse reprendre un rythme normal.
Procédure du chronométrage :
- Chronométrer debout pour mieux observer le poste, et se placer devant ou sur le côté de
l’opérateur, de façon à avoir dans le même champ de vision le déroulement de la tâche et
le chronomètre.
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
(Origine GIS)
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Procédure :
9 y Calculer la différence entre le plus petit temps et le plus long. Calculer le temps
moyen. Se reporter au tableau et y lire le nombre de relevés à effectuer. Si le
nombre de relevés à faire est de 20, refaire à nouveau 10 relevés.
9 y Plus la différence est grande par rapport au temps moyen, plus il faut faire des
relevés, car ceci indique un taux d’aléas élevé. Il n’en reste pas moins que si le
taux d’aléas est élevé, il faudra analyser les causes des irrégularités de temps
(’’tops’’ début et fin mal définis, mauvaise volonté de l’opérateur ou ’’trucage’’,
mode opératoire non stabilisé), mais la moyenne des relevés plus nombreux,
sera plus sûre que celle déterminée par 10 relevés.
- Critique :
- Conclusion :
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Travaux fréquentiels :
(Tf)
9 Approvisionnement et évacuation du poste
9 Relevés des tickets ou inscription sur fiches de production
9 Mise en place, réglage et dégagements d’accessoires divers (guide, équipements,
gabarits, etc.…)
9 Changement ou pivotement de poste
9 Changement de fil
Les irrégularités :
(I)
9 Les irrégularités liées au travail, dont le temps n’apparaît pas en clair, mais qui vont
se retrouver sur des différences de temps entre eux (ex : hésitations, maladresses,
non respect du mode opératoire…). Visuellement, elles sont difficiles à localiser, on
retrouve leurs traces dans le taux d’aléas excessif.
Ils sont appliqués sur chaque temps de référence (ou To), et permettent d’obtenir un
temps théorique (ou Th). En effet, par expérience, nous savons que
l’accomplissement répété d’une tâche quelconque au cours d’une journée de travail
entraîne de la fatigue chez l’opérateur et que celui-ci ne peut pas respecter le temps
de référence également pendant 8 heures.
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chaque entreprise peut établir ses propres coefficients majorateurs en fonction des
conditions de travail et des observations faites pendant une période donnée.
Pour déterminer des coefficients fiables, il faut mesurer pendant une période assez
longue, tout ce qui peut se produire sur les différents postes (ex : OI – Observations
instantanées).
Dans les manuels d’organisation, nous retrouvons des tableaux établis pour les
entreprises de confection, et qui permettent d’appliquer des coefficients homogènes.
(Pour les nouveaux matériels, type robot, il convient de recalculer les coefficients).
CREATECH 20 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 21 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- But du dépouillement :
- Méthodes utilisées :
1° La méthode arithmétique :
Colonne Tps : 48 – 40 – 45 – 42 – 41 – 39 – 43 – 49 – 44 – 40
Moyenne JA : 950/10 = 95
Colonne Tps : 48 – 40 – 45 – 42 – 41 – 39 – 43 – 49 – 44 – 40
(élément Ttm)
CREATECH 22 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
J.E.: 0 – 0, 06 + 0, 01 + 0 = - 0, 05
1, 00 – 0, 05 = 0, 95
2° La méthode logarithmique :
Cette méthode donne des résultats acceptables, mais qui n’atteignent pas le degré de
précision de la méthode arithmétique. Par contre, il n’y a aucun calcul à faire, dont la
méthode est plus rapide.
y En ordonnée, les valeurs de temps vont de 1 à 3 (ce qui implique d’adapter les
valeurs de temps relevés à l’échelle indiquée. On multiplie le plus petit temps par ’’x’’
fois, et on arrondi à la dizaine inférieure. Ex : plus petit temps 39 cm, on multiplie
l’échelle par 30, et on obtient une graduation de 30 à 90 cmn.
CREATECH 23 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5) LE JUGEMENT D’EFFICACITÉ
1 - INTRODUCTION
Pour être valable, l’appréciation de l’allure d’un exécutant au travail, par la méthode du jugement
d’Allure, suppose la réunion de plusieurs conditions :
2 - DÉFINITIONS
Le Jugement d’Efficacité ou ’’Leveling’’ est une méthode d’appréciation de l’activité d’un exécutant
lorsque la méthode du jugement d’allure ne peut être employée correctement ou rentablement.
Cette méthode fait intervenir quatre facteurs principaux :
a) L’HABILETÉ
L’habileté est définie ici comme étant l’aptitude à suivre une méthode donnée.
Par l’habileté on entend d’une part, les capacités naturelles de l’exécutant, et d’autre part, son
expérience et sa pratique.
Remarque :
On voit que l’habileté et l’efficience couvrent les trois facteurs du Jugement d’Allure. Il y a
cependant plus qu’une différence de langage entre le Jugement d’Allure et le Jugement
d’Efficacité, il y a essentiellement une différence d’esprit.
CREATECH 24 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
d) d) LA STABILITÉ
C’est l’appréciation de la régularité du travail par la variation des résultats mesurés en temps.
A ce titre, le taux d’aléas calculé sur un relevé est une indication de cette stabilité. On le compare
au taux obtenu expérimentalement et reconnu acceptable pour une famille de travaux.
Contrôle 50 % à 90 %
CREATECH 25 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Cotation de l’habileté
Si nous prenons l’habileté, on peut trouver des ouvriers qui sont exceptionnels, ou qui ont une
habileté excellente, ou bonne, ou moyenne, ou passable, ou médiocre.
Autrement dit, lorsqu’on juge le facteur habileté, on va le juger en fonction d’un ouvrier qui pourra
avoir une habileté acrobatique, excellente, bonne, moyenne, passable ou médiocre.
Pour chacun de ces cas, il y aura un correctif à ajouter ou à soustraire de l’allure normale prise par
unité.
Exceptionnelle A1 + 0,15
A2 + 0,13
B1 + 0,11
Excellente
B2 + 0,08
Bonne C1 + 0,06
C2 + 0,03
Moyenne D 0,00
E1 - 0,05
Passable
E2 - 0,10
Médiocre F1 - 0,16
F2 - 0,22
Pour déterminer dans quel niveau de qualification rentre l’exécutant considéré, il convient de se
poser diverses questions. A chacun de ces niveaux de qualification, les auteurs proposent des
définitions détaillées qui permettent de les rattacher aux cas observés :
HABILETÉ MÉDIOCRE :
1) Opérateur débutant ou inapte
2) Comprenant mal son travail
3) Hésitant sur la séquence des mouvements
4) S’arrête entre les mouvements
5) Fait des erreurs nombreuses
6) A des gestes gauches et maladroits
7) Manque d’assurance
HABILETÉ PASSABLE
1) Opérateur peu apte, mais habitué au travail
2) Travail relativement nouveau
3) Suit correctement la séquence et n’hésite pas beaucoup
4) Maladroit par moment, mais sachant ce qu’il doit faire
5) A peu près familiarisé avec la machine et le poste en général
6) N’a pas une assurance totale
7) Perd du temps par des ratages
CREATECH 26 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
HABILETÉ MOYENNE
1) Travaille avec une adresse suffisante
2) Adapté au travail ou à l’opération
3) Suit un processus fixé sans hésitation visible
4) Ayant une bonne compréhension de l’outillage (matériel)
5) Un peu lent dans les gestes
6) Fournit un ouvrage correct
HABILETÉ BONNE
1) Nettement supérieur à la moyenne
2) Absolument aucun tâtonnement
3) Ne nécessite guère de surveillance
4) Travaille à cadence soutenue
5) Assez rapide dans ses gestes
6) Travaille toujours conforme aux spécifications
HABILETÉ EXCELLENTE
1) Action très précise
2) Rapidité et style simultanés
3) Parfaitement habitué au travail
4) Ne fait aucune erreur
5) Travaille avec précision sans beaucoup de contrôles ou de mesures
6) Tire le meilleur parti de son poste
7) A un bon rythme
8) Et la rapidité n’exclut pas la qualité
9) Ayant pleine confiance en soi
10) Doué naturellement
HABILETÉ ACROBATIQUE
1) Le précédent au degré extrême
2) Exécutant la tâche depuis des années
3) Doué naturellement
4) Travail comme un automate
5) Des gestes si vifs et si coulés qu’on peut à peine les suivre
6) N’a plus apparemment à réfléchir sur son travail
7) Recouvrements et combinaisons de mouvements tels que le début et la fin sont
difficiles à saisir, à voir
8) Sans aucun doute le meilleur de tous.
CREATECH 27 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
HABILETÉ
symb. coefficient désignation
y Relativement nouveau.
y Suit correctement la séquence, hésite peu.
E - 0,08 y Maladroit par moment, mais sait ce qu’il doit faire.
y A peu près familiarisé avec la machine ou le poste.
+ - 0,04 y Perd du temps par des ratages.
+ 0,13
y Exécutant la tâche depuis des années.
y Doué naturellement.
A + 0,14 y Travaille comme un automate.
y Gestes si vifs et si coulés qu’on peut à peine les suivre.
y Ne réfléchit plus sur son travail.
+ + 0,15 y Sans aucun doute le meilleur de tous.
CREATECH 28 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Ces définitions-types qui tendent notamment à préciser le degré de coordination des divers
mouvements ainsi que la vitesse et la régularité du rythme, sont assez claires pour que l’on puisse
classer tout exécutant réel suivant l’une ou l’autre de ces catégories de telle sorte que plusieurs
observateurs proposent les mêmes indices ou des indices peu différents.
Elle est analogue à la précédente, mais suivant le tableau et les définitions ci-après :
Excessive A1 + 0,13
A2 + 0,12
Excellente B1 + 0,10
B2 + 0,08
Bonne C1 + 0,05
C2 + 0,02
Moyenne D 0,00
Passable E1 - 0,04
E2 - 0,08
Médiocre F1 - 0,12
F2 - 0,17
EFFICIENCE MÉDIOCRE
1) Visiblement l’opérateur tue le temps
2) Il manque de goût pour son travail
3) Il travaille avec lenteur et fainéantise
4) Il s’efforce d’allonger le temps par des truquages tels que :
- se déplacer inutilement pour des outils ou des fournitures
- faire deux mouvements quand un seul suffit
- mal ranger son poste de travail
- ’’fignoler’’ sans nécessité
- utiliser des outils non appropriés ou en mauvais état.
EFFICIENCE PASSABLE
1) Il apporte à son travail un minimum d’énergie
2) Il joue sur son mode opératoire :
- en chargeant plus ou moins la suite des mouvements
- en faisant du travail un peu trop précis
- en faisant des efforts inutiles
CREATECH 29 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
EFFICIENCE MOYENNE
1) Ni bon, ni mauvais
2) Il travaille régulièrement
3) Il semble ne pas faire son maximum
4) En ce qui touche le mode opératoire :
- il aménage bien son poste
- réfléchit d’avance à son travail
- adopte une pratique valable
- réduit les gestes inutiles.
EFFICIENCE BONNE
1) Peu ou pas de temps perdu
2) Il s’intéresse à son travail
3) Il ne s’occupe pas du chronométreur
4) Travaille à la cadence optimum
5) Il est consciencieux
6) Il demande conseil et fait des suggestions
7) Son effort est soutenu
8) Il adopte la méthode proposée avec ordre et soins.
EFFICIENCE EXCELLENTE
1) Il travaille vite
2) Il réfléchit en travaillant
3) Il s’intéresse beaucoup à son travail
4) Il reçoit toutes les suggestions valables et en fait lui-même beaucoup
5) Il ne saurait accélérer pendant plus de quelques jours sans surmenage
6) Il s’efforce de faire mieux que les autres
7) Il utilise les meilleurs outils et la meilleure pratique, en évitant les faux mouvements et
en faisant tout son possible.
EFFICIENCE ACROBATIQUE
1) Il adopte une cadence impossible à soutenir
2) Son activité serait parfaite, si ce n’était la question santé.
Remarque : Il est théoriquement possible qu’un exécutant peu habile ait une activité excellente, ou
vice versa.
Pratiquement, c’est assez rare et, en général, les degrés d’habileté ne diffèrent pas souvent de
plus de deux classes.
CREATECH 30 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
EFFICIENCE
y Travaille régulièrement.
D 0 y Semble ne pas faire son maximum.
y Adopte une pratique valable du mode opératoire.
Réduit les gestes inutiles.
y Réfléchit en travaillant.
y S’intéresse beaucoup à son travail.
B + 0,09
y Ne saurait accélérer plus de quelques jours sans surmenage.
y S’efforce de faire mieux que les autres.
+ + 0,10 y Évite les faux mouvements et fait tout son possible.
y Doué naturellement.
y Travaille comme un automate.
A + 0,13 y Gestes si vifs et si coulés qu’on peut à peine les suivre.
y Ne réfléchit plus sur son travail.
Sans aucun doute le meilleur de tous.
Adopte une cadence impossible à soutenir.
CREATECH 31 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Cotation d’ambiance
Rappelons qu’il ne s’agit pas de coter ’’dans l’absolu’’ ce facteur, mais de déterminer si les
circonstances rencontrées momentanément sont plus ou moins normales.
Idéale A + 0,06
Excellente B + 0,04
Bonne C + 0,02
Normale D 0,00
Passable E – 0,03
Médiocre F – 0,07
9 Cotation de la stabilité
Rappelons qu’il ne s’agit pas de coter ’’dans l’absolu’’ ce facteur, mais de déterminer si les
circonstances rencontrées sont plus ou moins normales.
Parfaite A + 0,04
Excellente B + 0,03
Bonne C + 0,01
Normale D 0,00
Passable E – 0,02
Médiocre F – 0,04
CREATECH 32 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
On commencera par examiner si les valeurs extrêmes trouvées sont acceptables ou aberrantes.
Dans ce dernier cas, on les encadre (quitte à leur trouver une explication).
AMBIANCE
STABILITÉ
PARFAITE A + 0,04 11 à 18 % ≤ 10 %
EXCELLENTE B + 0,03 19 à 34 % 11 à 15 %
BONNE C + 0,01 35 à 42 % 16 à 25 %
NORMALE D 0 43 à 66 % 26 à 30 %
PASSABLE E - 0,02 67 à 75 % 31 à 45 %
CREATECH 33 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 34 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
NOTA : Il est théoriquement possible qu’un exécutant peu habile ait une efficience (activité)
excellente. Pratiquement, c’est assez rare et en général, les degrés d’habileté et
d’efficience ne diffèrent pas souvent de plus de deux classes.
Les correctifs partiels sont additionnés algébriquement à l’unité.
Supposons un ouvrier dont l’habileté sera excellente, dont l’efficience sera bonne, et qui travaillera
dans des conditions normales d’ambiance et de stabilité ; à ce moment-là on aura comme
correctif : 0,11 pour l’habileté, + 0,05 pour l’activité, ce qui donnera 0,16. On ajoute 0,16 à 1 qui est
l’efficacité de référence, prise pour unité.
Pour obtenir le temps qui correspond à l’efficacité de référence, il suffit de multiplier la cote trouvée
par la moyenne arithmétique des temps relevés et retenus.
b) On notera qu’on peut rencontrer parfois un exécutant ayant une habileté passable qui
cherchera à compenser cette habileté passable par une efficience excellente ou même
excessive ; en général, les habiletés et efficiences sont homogènes. Quant aux conditions
du travail, c’est tout à fait différent.
c) Le jugement d’efficacité n’est pas instantané, il est différé et réfléchi et il est même
conseillé de fixer les coefficients en collaboration avec un technicien d’atelier (travail
d’équipe).
CREATECH 35 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 36 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 37 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 38 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 39 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 40 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 2
La terminologie de la couture
CREATECH 41 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
LE VOCABULAIRE
TECHNIQUE
1) ETUDE DU TRAVAIL
OPERATION : Tout ensemble d’éléments de travail, mettant en œuvre un seul des moyens dont
est doté le poste de travail, qui a pour but de rapprocher le produit de son état final.
POLYVALENCE : Est considéré comme polyvalent tout ouvrier capable de tenir deux ou plusieurs
postes de nature différente en satisfaisant une production suffisante en quantité et en qualité.
ACTIVITE : L’activité d’un opérateur (ou d’un groupe) est sa capacité de produire dans un temps
limité. L’activité s’exprime en % et permet d’évaluer le volume de la production réelle par rapport à
la production prévisionnelle.
ALLURE : L’allure d’un exécutant est la vitesse instantanée de production d’un effet utile. Cette
vitesse résulte principalement de la rapidité et de la précision des mouvements accomplis selon un
mode opératoire déterminé.
AMBIANCE : Ce sont les conditions anormales de travail qui influencent l’exécutant (chauffage,
éclairage, bruit, fumées, etc.…) à l’exclusion de celles qui influencent la tâche elle – même
(mauvais aménagement du poste de travail, etc.…).
CYCLE : Suite d’actions comprises dans une période et qui se reproduisent dans un ordre
déterminé.
EFFICIENCE : L’efficience est définie ici comme étant la volonté de travail soutenu de l’exécutant.
L’efficience couvrira à la fois la vitesse du travail effectif, c'est-à-dire la rapidité de l’exécutant, et
les variations de mode opératoire dues essentiellement à l’exécutant qui cherche plus ou moins à
ralentir ou à accélérer son activité.
CREATECH 42 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
HABILETE : L’habileté est définie ici comme étant l’aptitude à suivre une méthode donnée. Par
habileté, on entend d’une part les capacités naturelles de l’exécutant, d’autre part son expérience
et sa pratique.
STABILITE : C’est l’appréciation de la régularité du travail par la variation des résultats mesurés
en temps (taux d’aléas).
TEMPS D’IMMOBILISATION MACHINE : Durée pendant laquelle une machine n’est pas en
service par suite de : panne, entretien, réparation, modification, essai, défaut d’approvisionnement,
manque de personne.
TEMPS D’OCCUPATION MACHINE : Durée pendant laquelle une machine est en service,
qu’elle produise ou qu’elle ne produise pas.
TEMPS RELEVE : Temps observé directement et mesuré à l’aide d’un chronomètre, d’un film,
etc.…
CREATECH 43 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
TEMPS TECHNICO – HUMAIN : Ttm : Temps pendant lequel l’opérateur et la machine travaillent
conjointement.
TEMPS MASQUE : Tz : Temps d’un travail accompli pendant l’exécution d’un autre travail dont la
durée est seule prise en considération.
Exemple : contrôle d’une pièce pendant l’usinage automatique de la pièce suivante.
4) SIMPLIFICATION DU TRAVAIL
CIRCUIT : Trajet suivi, dans leur déplacement, par les produits, les matériels, le personnel ou les
documents.
IRREGULARITE : Perturbation dans le travail qui n’a pas été prévue par l’analyse d’exécution.
Les irrégularités peuvent être : - extérieures au travail (imputables au personnel exécutant ou
d’encadrement : conversation ; imputables aux moyens matériels déficients : panne de moyen de
levage ; imputables à l’organisation : attente de travail).
- liées au travail : bris d’outils…
MANUTENTION : Action par laquelle une matière, un objet ou un produit est mis dans un
emplacement et une position déterminée par le processus.
POSTE DE TRAVAIL : Centre d’activités comprenant ce qui est nécessaire (matériel, outillage,
etc.…) à l’exécution d’un travail nettement défini.
CREATECH 44 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5) PREPARATION DU TRAVAIL
GAMME (nom venant des gammes de musique → ordre des notes) : C’est la suite ordonnée de
tous les postes de travail, intervenants dans un processus d’exécution, pour fabriquer un produit.
On enregistre plusieurs types de gammes, selon les produits ou les professions.
IMPLANTATION : Disposition des moyens de travail dans un espace donné (il peut s’agir de
l’implantation d’un poste de travail, d’un atelier, d’une usine, etc.…).
NOMENCLATURE : Liste exhaustive des constituants d’un produit ordonnée selon une
décomposition logique.
PREPARATION DU TRAVAIL : Fonction qui a pour but de prévoir, définir et réaliser les
conditions optimales d’exécution.
PRE – SERIE : Réalisation en nombre limité d’un prototype de production en vue de mettre au
point les conditions de fabrication.
PRODUIT SEMI FINI (semi ouvré) : Produit dont le façonnage a été interrompu à un stade
intermédiaire déterminé.
REBUT : Produit fini, ou produit semi fini, ou matériau éliminé après avoir été jugé définitivement
non conforme aux spécifications.
6) REGULATION DU TRAVAIL
CAPACITE : Nombre d’unités d’œuvre que peut fournir un poste de charge pendant une période
déterminée.
CHARGE : Nombre d’unités d’œuvre qui incombe à un poste de charge pendant une période
déterminée.
CREATECH 45 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
EQUILIBRER UN PROCESSUS : Agir sur les charges et les capacités des différents postes d’un
processus pour harmoniser les taux de charge de ces postes.
ORDONNANCEMENT : Fonction qui, responsable de la fixation des délais, prévoit les moyens de
réalisation, les affecte en temps opportun et veille à leur mise en œuvre.
UNITE D’ŒUVRE : Grandeur de référence choisie pour permettre une commune mesure dans
une activité complexe.
7) DIVERS
CAHIER DES CHARGES : Document par lequel le demandeur (entité qui recherche un produit)
exprime son besoin en termes de fonctions de services et de contraintes. Pour chacune d’elles
sont définis des critères d’appréciation et leurs niveaux.
CREATECH 46 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
LES CLASSIFICATIONS
1) La normalisation du matériel
Surfileuse Surjeteuse
Machine à
Surjeteuse raseuse boutonnière
à oeillet
CREATECH 47 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Machines à broder
Scie à ruban
automatiques
Tréteaux Mannequin
CREATECH 48 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Piqueuse 301
Boutonnière à œillets
La surjeteuse
CREATECH 49 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Ourlet invisible
Points d’arrêt
Point de recouvrement
CREATECH 50 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 51 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
a) TYPE DE POINT
Le type de point est caractérisé par une série de points répétés, liés au matériau. Ces points
peuvent être réalisés sur une direction unique ou avec changement de direction (zigzag)
c) GROUPES DE FILS
Le groupe de fils est constitué par plusieurs fils remplissant une fonction identique, par exemple un
groupe de fils d’aiguille et un groupe de fils de boucleur.
Les types de points de la classe 100 sont formés avec un ou plusieurs fils d’aiguille et sont
caractérisés par l’entrebouclage du fil avec lui-même
ANCIENNE
DESIGNATION
DESIGNATION
101 Type de point de chaînette – 1 fil 1 C 1/0
CREATECH 52 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les types de points de la classe 200, originellement exécutés à la main sont formés par un simple
fil qui est passé au travers du matériau comme une seule ligne de fil et dont le point est fixé par
cette seule ligne de fil pénétrant dans le matériau et en sortant.
ANCIENNE
DESIGNATION
DESIGNATION
201 Type de point de Sellier – 2 fils d'aiguille
Les types de points de la classe 300 sont formés avec deux ou plusieurs groupes de fils. Leur
caractéristique est I' entrelacement de deux ou plusieurs groupes de fils. Les boucles d’un groupe
sont passées au travers du matériau et sont fixées par le ou les fils du second groupe.
ANCIENNE
DESIGNATION
DESIGNATION
301 Type de point noué – 1 fil d'aiguille – 1 fil de canette 1 N 1/1
304 Type de point noué zig-zag – 1 fil d'aiguille – 1 fil de canette 2 N 1/1
305 Type de point de navette zig-zag – 2 fils d'aiguille – 1 fil de canette 2 N 2/1
306 Type de point noué invisible – 1 fil d'aiguille – 1 fil de canette 5 N 1/1
CREATECH 53 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
308 Type de point noué zig-zag à 4 points – 1 fil d'aiguille – 1 fil de canette 2 N 1/1a
309 Type de point noué 2 aiguilles fil lâche – 2 fils d'aiguille – 1 fil de canette 1 N 2/1a
310 Type de point noué zig-zag lâche – 2 fils d'aiguille - 1fil de canette 2 N 2/1a
311 Type de point noué serré – 2 fils d'aiguille – 1 fil de canette 1 N 2/1a
312 Type de point noué zig-zag serré – 2 fils d'aiguille – 1 fil de canette 2 N 2/1a
313 Type de point noué invisible zig-zag – 1 fil d'aiguille – 1 fil de canette /
314 Type de point noué invisible avec le recouvrement par fil d'aiguille /
Type de point noué 2 rangées en point noué avec 2 fils de
315 1 N 2/4
recouvrement supérieur
316 Type de point noué 2 aiguilles – 4 fils avec croisement des fils d'aiguille /
320 Type de point noué invisible avec recouvrement par le fil de canette /
Les types de points de la classe 400 sont formés avec deux ou plusieurs groupes de fils et ont
pour caractéristique générale I' entrelacement de deux ou plusieurs groupes de fils. Les boucles
d’un groupe de fils sont passées au travers du matériau et sont fixées par entrelaçage et
entrebouclage avec les boucles d'un autre groupe.
ANCIENNE
DESIGNATION
DESIGNATION
401 Type de point de chaînette – 2 fils 1 C 1/1
402 Type de point de chaînette – 2 aiguilles - 3 fils 1 C 2/1
403 Type de point de chaînette – 3 aiguilles - 4 fils 1 C 3/1
404 Type de point de chaînette – 2 fils zig-zag 2 C 1/1
405 Type de point de chaînette – 2 aiguilles - 3 fils 2 C 2/1
406 Type de point de chaînette – 2 aiguilles - 3 fils avec recouvrement inférieur 1 C 2/1a
407 Type de point de chaînette – 3 aiguilles - 4 fils avec recouvrement inférieur 1 C 3/1a
408 Deux rangs de point de chaînette – 2 fils avec recouvrement supérieur 1 C 2/3
409 Type de point de chaînette – 2 fils, invisibles 5 C 1/1
410 Type de point de chaînette – 4 aiguilles - 5 fils avec recouvrement inférieur 1 C 4/1
411 Type de point de chaînette – 2 fils zig-zag à 6 points 2 C 1/1b
412
à Type de point composés avec le type de point 401
417
CREATECH 54 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les types de points de la classe 500 sont formés avec un ou plusieurs groupes de fils et ont pour
caractéristique générale le passage des boucles d’au moins un groupe de fils autour du bord du
matériau.
Les types de points de la classe 600 sont formés avec deux ou plusieurs groupes de fils. Ils ont
pour caractéristique le recouvrement des bords des deux surfaces d’un matériau par deux de ses
groupes, par entre- bouclage sur les deux faces du matériau.
CREATECH 55 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 56 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 57 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 58 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 59 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 3
La gamme de fabrication
CREATECH 60 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fiche Type n° 1
CREATECH 61 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fiche Type n° 2
CREATECH 62 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fiche Type n° 3
CREATECH 63 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 4
Le Catalogue de temps
CREATECH 64 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le catalogue doit être précis et refléter les processus de fabrication. Ceux-ci étant stabilisés :
mode opératoire, matériel, équipement, nombre de reprises, longueurs et dimensions, nombre de
points au cm, tolérances, schémas. La base du catalogue doit permettre le contrôle du bon respect
de la fabrication. On peut y adjoindre des fiches de consigne au poste.
Le catalogue ne doit pas être figé, il doit évoluer au fur et à mesure des changements
d'organisation de l'atelier, du matériel ou des processus.
2) BUT DU CATALOGUE
Analyse des collections : inventaire de tous les modèles et classement par produits (ex.
robe, jupe, pantalon, pull…..).
Eventuellement, faire un classement en sous-produits, lorsque la fabrication est très
différente (ex. fabrication pantalon ville et jean's, les techniques n'ont rien de similaire).
CREATECH 65 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Devants Empiècements
Pinces
Découpe….
Ceinture Élastiquée
En forme
CREATECH 66 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5) CODIFICATION
Afin que la recherche soit rapide sur l’outil informatique, il faut codifier les opérations. Plusieurs
types de codifications sont possibles selon le système informatisé existant dans l’entreprise.
Les codifications peuvent être numériques ou alpha numériques.
La codification s’effectue à tous les niveaux d’analyse des produits :
Produit
Élément de produit
Type d’opération
Matériel
CREATECH 67 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 68 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 69 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 5
Equilibrage et implantation
CREATECH 70 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1) Les équilibrages
Définition :
Equilibrer : Equilibrer une fabrication c'est répartir le travail aussi équitablement que
possible entre les opérateurs afin de fabriquer sans ruptures d'alimentation
entre les postes et sans produire trop d'en-cours.
- Equilibrage Théorique
- Equilibrage Réel
Remarque :
¾ Soit on recherche le nombre d’opérateurs d’ après une production à atteindre et l’on calcule
la base de fragmentation (ou charge de travail de chaque opérateur)
¾ Soit on subit le nombre d’opérateurs, et l’on calcule le nombre de pièces à fabriquer par
jour en fonction de la base de fragmentation.
2) Equilibrage Théorique
Définition :
L’équilibrage c’est l’action de répartir le travail entre chaque opérateur, de façon à affecter
à chacun un temps de travail identique.
But de l’équilibrage :
Le but de l’équilibrage est de réaliser un synchronisme rigoureux entre les différents postes
d’une chaîne de production, afin de travailler sans attente et sans rupture d’alimentation.
Ce synchronisme est obtenu par la répartition du travail entre les différents postes en se
référent à un temps moyen appelé BASE DE FRAGMENTATION noté BF
La base de fragmentation est le temps attribué à chaque ouvrière de la chaîne de
production résultant de la répartition équitable du temps de la gamme de fabrication.
Procédure d’équilibrage :
¾ Il faut noter la suite logique des opérations en regroupant certaines d’entre elle que l’on ne
veut pas dispercer sur 2 ou plusieurs postes et noter le temps alloué .
¾ Calculer La Base de Fragmentation Théorique du groupe.
¾ Il faut répartir les charges de travail pour chaque opérateur , en fonction de l’avancement
du travail , qui doit se faire dans la mesure du possible , de poste à poste dans un ordre
logique , et se rapprochant le plus possible de la base de fragmentation .
Remarque :
¾ Il est exceptionnel que la charge par opérateur soit égale à la BF. On admet en principe
une tolérance de + ou - 5 %, si tous les opérateurs sont à la même allure. Mais selon la
compétence du personnel, qui est connue, et dont les activités sont inégales, on peut
aussi charger + ou - certains postes et utiliser une polyvalence pour compenser les
écarts d’allure et ne pas aligner tout le monde sur le plus faible.
CREATECH 71 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3) Equilibrage Réel
Définition :
L’équilibrage c’est l’action de répartir le travail entre chaque opérateur, de façon à affecter à
chacun un temps de travail en tenant compte des compétences et la moyenne d’activité de
chacun.
But de l’équilibrage :
Le but de l’équilibrage est d’organiser la chaîne de production pour adapter les moyens de l’atelier
à l’avancement de la production.
Procédure d’équilibrage :
¾ Faire la gamme des opérations concernées par l’équilibrage (Inscrire les opérations, ou le
total de celle-ci, qui n’est pas concerné par l’équilibrage.)
¾ Préparer les calculs, sur le « Tableau des compétences pour équilibrage réel »
Faire la moyenne des activités, du groupe.
Inscrire le total des temps, du groupe concerné par l’équilibrage, ainsi que les totaux
des temps, des sections, non équilibrées.
Calculer la Base de Fragmentation du groupe à 100% d’activité (Théorique) et la
Base de Fragmentation du groupe à X% de moyenne d’activité (Réelle)
Afin d’éviter des en-cours importants entre le groupe équilibré et les sections non
équilibrées, calculer le nombre de personnes, théoriquement nécessaires, par
sections.
100
Remarque : La somme de toutes les charges, doit correspondre, au total des temps du groupe (à
quelque Cmn prés à cause des arrondis)
Affecter les opérations à chaque ouvrière, selon leurs compétences. La somme des
temps, c’est à dire la charge par ouvrière, doit correspondre au plus prés, à la
charge possible à affecter par ouvrière (+ ou – 5%).
CREATECH 72 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
I. Données :
Le bureau de méthode de l’entreprise X veut répartir les charges de travail d’une nouvelle
commande (Soutient de gorge de référence 001254) entre les opératrices de groupe production,
en tenant compte de :
• Nombre des opératrices
• Des allures respectives des ouvrières
• De matérielles disponible dans l’atelier
Le groupe de production vient de terminer une commande semblable.
Tableau de compétence
Atelier Saison Réf. Art =
Calculs pou groupe à équilibrer
Temps total du groupe BF.du groupe
à100% =
Effectif Groupe
14 à X% =
Nombre de pièces à l'heure du groupe
à 100% = à X% =
Moyenne Charge
Nom des potentiel
Matricule
des activités réelles Charge min Charge max
des opératrices par ouvrières
opératrices
%
001 A 100
002 B 105
003 C 100
004 D 95
005 E 100
006 F 100
007 G 125
008 H 120
009 I 80
010 J 105
011 K 75
012 L 105
013 M 95
014 N 95
Effectif
Allure Moyenne (AM) %
CREATECH 73 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 74 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
10) Dans la 3ème feuille de classeur Saisir le tableau d’inventaire de compétence suivant :
Pose caoutchouc
Assemblage PN
Assemblage PZ
Opération main
Bordage galon
Pose peluche
Pose agrafes
Rabattage
Pose biais
Surfilage
Visitage
Opérations
a
h
c
k
f
l
Ouvrières
A X X X X
B X X X X X X
C X X X X X X
D X X X X X
E X X
F X X X X X
G X X X X X X
H X X X X X
I X X X
J X X X X X X
K X X X X X
L X X X
M X X X
N X X X
CREATECH 75 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
11) Dans la 4ème feuille du classeur, créer un tableau selon le modèle suivant
Effectif :
BF=
Opérations TU Matériels
I-Préparation Bonnet
a Border galon chapelet 75 PZ1/1
k couper fils 15 Main
b assembler bonnet 90 PN1/1
c Surfiler bonnet 45 MS1/2
d Rabattre bonnet 35 PN1/1
k Couper fils 10 Main
II-Préparation pointe
f Poser biais écaille 20 PN1/1
d Rabattre biais écaille 20 PN1/1
k Séparer rabat 10 Main
e Glacer milieu bas pointe 25 PN1/1
k Couper, égaliser bas et haut pointe 20 Main
III-Préparation bonnets +pointes
e Monter pointe sur bonnets + cranter 60 PN1/1
Poser biais écaille sur arrondi bonnets sur bas pointe
f + cranter 45 PN1/1
Pointer hauteur milieu devant + faire point d'arrêt sur
e pointe 25 PN1/1
IV-Préparation dos
e Assembler demi-dos en chapelet 30 PN1/1
f Poser biais demi dos chapelet, couper 25 PN2/2
g Poser caoutchouc bas dos 30 PZ1/1
h Rabattre caoutchouc, couper + vérifier longueur 40 PZ1/1
V-Montage
e Monter dos sur bonnets 60 PN1/1
d Rabattre bas pointe 30 PN1/1
g Poser caoutchouc dessous bras 30 PZ1/1
d Rabattre dessous bras 30 PZ1/1
k Couper + vérifier longueur 10 Main
h Fixer bretelle SG sur bretelle caoutchouc 45 PN1/1
e Fixer bretelle sur haut bonnet + rabattre 45 PN1/1
i Poser biais peluche chapelet 65 PC2/2
k Couper haut côtés 10 Main
k Séparer couche 5 Main
k Enfiler armature 20 Main
h Poser bretelle sur dos + couper fils 60 PZ1/1
j Poser portes et agrafes 75 PZ1/1
l Visiter + couper fils 180 Main
Nom des Ouvrières
Potentiel
Charge effective du poste
% Saturation
CREATECH 76 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5) Corrigé de l'exercice:
Tableau de compétence
Atelier Saison Réf.Art =
Calculs pou groupe à équilibrer
Temps total du groupe BF.du groupe
à100% =
Effectif Groupe
14 à X% =
Nombre de pièces à l'heure du groupe
à 100% = à X% =
Moyenne Charge
Nom des potentiel
Matricule
des activités réelles Charge min Charge max
des opératrices
opératrices par ouvrières
%
001 A 100 92 89 94
002 B 105 96 93 99
003 C 100 92 89 94
004 D 95 87 85 90
005 E 100 92 89 94
006 F 100 92 89 94
007 G 125 115 111 118
008 H 120 110 107 113
009 I 80 73 71 76
010 J 105 96 93 99
011 K 75 69 67 71
012 L 105 96 93 99
013 M 95 87 85 90
014 N 95 87 85 90
Effectif 14
Allure Moyenne (AM) % 100
CREATECH 77 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 78 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
TABLEAU D'ÉQUILIBRAGE
Effectif :
BF=
Opérations TU Matériels
I-Préparation Bonnet
a Border galon chapelet 75 PZ1/1 0 0 75 0 0 0 0 X 0 0 X 0 0 0
k couper fils 15 Main X X 15 X X X X X X X X X X X
b assembler bonnet 90 PN1/1 0 0 0 90 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
c Surfiler bonnet 45 MS1/2 45 0 X 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X X
d Rabattre bonnet 35 PN1/1 35 X 0 X 0 X X 0 0 0 0 0 0 0
k Couper fils 10 Main 10 X X X X X X X X X X X X X
II-Préparation pointe
f Poser biais écaille 20 PN1/1 0 20 0 X 0 X X 0 0 X X 0 0 0
d Rabattre biais écaille 20 PN1/1 X 20 0 X 0 X X 0 0 0 0 0 0 0
k Séparer rabat 10 Main X 10 X X X X X X X X X X X X
e Glacer milieu bas pointe 25 PN1/1 X 25 X X X X X X X X X X 0 0
k Couper, égaliser bas et haut pointe 20 Main X 20 X X X X X X X X X X X X
III-Préparation bonnets +pointes
e Monter pointe sur bonnets + cranter 60 PN1/1 X X X X 60 X X X X X X X 0 0
Poser biais écaille sur arrondi bonnets sur bas pointe
f + cranter 45 PN1/1 0 X 0 X 0 X X 0 0 X 45 0 0 0
Pointer hauteur milieu devant + faire point d'arrêt sur
e pointe 25 PN1/1 X X X X X X X X X X 25 X 0 0
IV-Préparation dos 0 0 0 0 0 0 X 0 X 0 0 0 0
e Assembler demi-dos en chapelet 30 PN1/1 X X X X 30 X X X X X X X 0 0
f Poser biais demi dos chapelet, couper 25 PN2/2 0 X 0 X 0 X X 0 0 25 X 0 0 0
g Poser caoutchouc bas dos 30 PZ1/1 0 X 0 0 0 X X X 0 30 X 0 0 0
h Rabattre caoutchouc, couper + vérifier longueur 40 PZ1/1 0 0 X 0 0 0 X 0 X 40 0 0 0 0
V-Montage
e Monter dos sur bonnets 60 PN1/1 X X X X X 60 X X X X X X 0 0
d Rabattre bas pointe 30 PN1/1 X X 0 X 0 30 X 0 0 0 0 0 0 0
g Poser caoutchouc dessous bras 30 PZ1/1 0 X 0 0 0 X 30 X 0 X X 0 0 0
d Rabattre dessous bras 30 PZ1/1 X X 0 X 0 X 30 0 0 0 0 0 0 0
k Couper + vérifier longueur 10 Main X X X X X X 10 X X X X X X X
h Fixer bretelle SG sur bretelle caoutchouc 45 PN1/1 0 0 X 0 0 0 45 0 X X 0 0 0 0
e Fixer bretelle sur haut bonnet + rabattre 45 PN1/1 X X X X X X X 45 X X X X 0 0
i Poser biais peluche chapelet 65 PC2/2 0 0 0 0 0 0 0 65 0 X 0 0 0 0
k Couper haut côtés 10 Main X X X X X X X X 10 X X X X X
k Séparer couche 5 Main X X X X X X X X 5 X X X X X
k Enfiler armature 20 Main X X X X X X X X X X X 20 X X
h Poser bretelle sur dos + couper fils 60 PZ1/1 0 0 X 0 0 0 X 0 60 X 0 0 0 0
j Poser portes et agrafes 75 PZ1/1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 75 0 0
l Visiter + couper fils 180 Main 0 X X 0 0 0 0 0 0 0 0 0 90 90
Nom des Ouvrières A B C D E F G H I J K L M N
Potentiel 92 96 92 87 92 92 115 110 73 96 69 96 87 87
Charge effective du poste 90 95 90 90 90 90 115 110 75 95 70 95 90 90
% Saturation 98 99 98 103 98 98 100 100 102 99 102 99 103 103
CREATECH 79 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
6) L'IMPLANTATION
Définition :
C'est disposer, rationnellement, le matériel de fabrication, dans les ateliers. Pour ceci, il faut tenir
compte de l'ordre de montage logique de la gamme, de l'équilibrage retenu, et de la dimension des
locaux dont on dispose.
Conditions nécessaires :
Procédure d'implantation :
- Les circuits de manutentions doivent être le plus court possible, en évitant les retours en
arrière
- L'espace entre chaque poste doit être suffisant (60 cm minimum)
- Prévoir des allées de circulation (120 cm minimum)
- L'approvisionnement et l'évacuation des articles doivent être près des postes d'accès
- Prévoir des aménagements complémentaires pour la disposition des articles à travailler, à côté
des postes (machines)
- Prévoir l'encombrement des moyens de manutentions inter-postes
CREATECH 80 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 81 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 6
Etude de poste
CREATECH 82 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. doigts : 0-5 cm
2. doigts + mains : 6-15 cm
3. doigts + mains + avt bras : 16-30 cm
4. doigts + mains + avt bras + bras : 31-45 cm
5. doigts + mains + avt bras + bras + buste : 46-80 cm
CREATECH 83 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 84 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
POSITION DE L’OPÉRATEUR
Siège :
réglé en hauteur suivant la longueur des jambes
Dossier :
réglé au-dessous des omoplates et légèrement au-dessous du siège
CREATECH 85 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Pédale réglée :
d’arrière en avant en fonction de la longueur des jambes
horizontalement de façon que son axe de symétrie passe par l’axe de
l’aiguille
Genouillère :
réglée de façon que la surface de contact vienne contre la jambe de
l’opérateur au-dessus du genou.
Bâti :
réglé en hauteur suivant la longueur du buste de l’opératrice,
le plan de travail doit être à la hauteur des coudes pour permettre l’appui des
avant-bras.
Table :
indéformable glissante et mate.
Position de l’opérateur :
CREATECH 86 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
L'étude de poste
1) Utilité et symbole des fiches de consignes de poste.
a) Utilité de la fiche de consignes au poste
Pour que les temps d’exécution de chaque opération conservent durablement leur valeur,
il faut que les modes opératoires soient respectés.
Cela implique par conséquent que toutes les conditions matérielles du poste et des
opérations soient parfaitement maintenues.
Cette maintenance est assurée au moyen de « la fiche de consignes au poste », établie
lors de la définition des méthodes par les agents des méthodes en collaboration avec
l’encadrement d’atelier et le mécanicien.
b) Symboles normalisés
Envers : o-o
Endroit : -o-
Envers / Envers : o-o/o-o
Endroit / Endroit : -o-/-o-
Approvisionnement : AP
Évacuation : EV
Point de prise : ○
Point d'arrêt :│
Reprise de couture : │
Déplacement unitaire : ...►
Déplacement par paquet : →
CREATECH 87 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Opération : Date :
N° d'analyse :
Nom opérateur :
Modèle : Temps Alloué :
Guide :
Type d'approvisionnement :
Schéma du poste :
CREATECH 88 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Opération : Date :
N° d'analyse :
Nom opérateur :
Modèle : Tps Alloué avant : Tps Alloué après :
Guide :
Type d'approvisionnement :
CREATECH 89 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Modèle :
Opération :
N° MG MD DESCRIPTION DU GESTUEL
CREATECH 90 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 7
Les matières, les procédés textiles
et l'étiquetage
CREATECH 91 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 92 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 93 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 94 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 95 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 96 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 97 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 98 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 99 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
L'étiquetage
Chapitre 8
L'analyse des compétences du
personnel
Qualification initiale : 1aig – 2aig – 5fils - OURL – REC2 - FER – MAIN –Machines spéciales
C : opérations que connaît la personne T : opérations sur lesquelles elle a été testée
Opérations C T Observations
Fermer épaules (veste), manque de
Assembler simple x x précision dans les ajustements, allure
faible
Monter élastique
Préparer étiquette, vignette
Fixer passants x
Froncer
Surpiquer simple
Piquer pinces x
Piquer plis (fermer + glacer)
Surpiquer braguette 1aig et 2aig
Surpiquer parementure (après coulissage)
Remplier bas
Ourler bas x
Monter parementure, patte ou rabat
Plaquer
Coulisser (col, poignets, ceinture)
Fermer coins ceinture
Monter braguette + sous pont x
Monter FG invisible
Monter FG
Monter ceinture x
Monter col (veste)
Rabattre ceinture x
Rabattage col (veste)
Poser passepoil
Monter manches en rond
CRITÈRES DE NOTATION
POINTS A CONTRÔLER OUI NON
1. Installation au poste (positionnement de l’ouvrier par rapport à la
1 pt 0 pts
machine)
2. Contrôle de l’enfilage (supérieur et inférieur) 1 pt 0 pts
3. Aménagement du poste (disposition des pièces sur le poste) 2 pts 0 pts
4. Mode opératoire gestuel de l’opération (déroulement et précision des
3 pts 0 pts
gestes)
5. Maîtrise de la machine (maîtrise de la vitesse en piquant sans donner
5 pts 0 pts
des coups de pédale, la vitesse doit être régulière et constante)
6. Maîtrise de l’opération (respect de la valeur des coutures, respect des
5 pts 0 pts
crans)
7. Maîtrise de la qualité (respect de la régularité des coutures, respect
5 pts 0 pts
de la valeur des coutures)
TOTAL 22 pts
Afin que la personne soit recrutée, il faut qu’elle totalise au minimum la moitié du total +
1, soit 12 points
Chapitre 9
Le contrôle de productivité
Perte de Productivité : Etude ou contrôle de productivité faite par rapport au temps alloué
(Perte normale en fin de journée entre 5 et 10%)
2) Le contrôle de productivité
ORIGINAL - Est établi par le Job-Trainer qui est chargé de réaliser le contrôle
COPIE - Aucune
RESPONSABLE - Job-Trainer
PROCEDURE
Responsable Action
9. Tps Pass. : Inscrire le temps passé réellement pour effectuer le paquet soit : case 7 - case 8
12. Mini. Prod. : Inscrire le total des minutes produites pour réaliser le paquet soit :
case 6 X case 11
13. Mini. Prod. Cumul : Inscrire le total des minutes produites en cumul.
14. % Paquet : Inscrire le % d’efficience réelle obtenu par paquet soit : case 12/ case 9
15. % Cumul : Inscrire le % d’efficience réelle obtenu en cumul soit : case 13/ case 10
Total du Poste
Chapitre 10
Le Job Training
Désigner les opératrices en sous activité dans la chaîne pour déterminer leur efficience
potentielle
Pour les opératrices concernées, se rendre au poste de travail afin de valider le mode
opératoire.
¾ Pour cela observer le poste de travail en se posant les questions :
QUI ?
QUOI ?
OU ?
QUAND ?
COMMENT ?
POURQUOI ?
Par exemple vérifier : bonne disposition des pièces, points de saisie conforme, gestuel adéquat,
aménagement poste de travail adéquat etc.
Effectuer les 5 relevés de cycles en s’assurant que le mode opératoire est respecté et que la
qualité est conforme.
Mettre en place la feuille de but, noter Production Horaire à 100% et P Horaire à X% : efficience
opératrice lors du relevé.
Fixer le but horaire en nombres de pièces = P Horaire à X%
Expliquer à l’opératrice ses résultats et lui indiquer le nombre de pièces qu’elle est capable
d’effectuer à ce moment précis. (En sachant qu’avec l’accoutumance ses résultats doivent
progresser.)
L’opératrice devra noter ses quantités réalisées chaque heure.
S’assurer que l’opératrice sera alimentée et relève les quantités effectuées pour l’heure suivante
Ensuite, suivre chaque heure (voir toutes les 2 heures) les relevés et commenter les résultats ;
et ceci jusqu’à l’obtention de l’efficience à 100%
En fin de chaque journée reporter les résultats sur le graphique d’efficience pour mesurer les
pertes de productivité. Un écart de + ou – 5% reste acceptable entre le % relevé lors des cycles
et le % activité réel de l’opératrice.
ORIGINAL - Utilisé par le Job-Trainer qui note directement les résultats sur le
graphique d’efficience
COPIE - Aucune
FREQUENCE et - Les contrôles sont faits une ou deux fois par jour pendant toute
DUREE la période de formation
Note : Cette procédure peut être utilisée pour définir l’efficience potentielle lors d’une
réclamation d’un temps alloué.
PROCEDURE
Responsable Action
1. Relevé par :
Inscrire le nom de la personne ayant exécuté le relevé
3. Atelier :
Inscrire le nom de l’atelier où sont effectués les relevés
3. Section :
Inscrire le nom de la section où sont effectués les relevés
4. Date :
Inscrire la date du jour où sont effectués les relevés
5. Opératrices - Opération :
Inscrire le nom de l’opératrice et de l’opération effectuée pendant la durée du
relevé
6. Cycles 1 à 5 :
Inscrire les relevés des 5 cycles observés
7. Total :
Inscrire le total des 5 cycles observés
8. Cycles Ø :
Inscrire le temps moyen du cycle en effectuant l’opération :
Temps total
Nombre de cycles (5)
A ce temps moyen, on rajoute le coefficient majorateur + temps paquet
on obtient le temps requis par pièce
9. Tps Base :
Inscrire le temps strict de l’opération (Temps Alloué de l’opération)
COPIE - Aucune
FREQUENCE et - Les contrôles sont faits une ou deux fois par jour pendant toute
DUREE la période de formation
PROCEDURE
Responsable Action
1. Nom :
Inscrire le nom de l’opératrice
2. No de pointage :
No de pointage de l’opératrice
3. No de l’opération :
Inscrire le numéro ou le code des opérations effectuées par l’opératrice
4. Opération :
Inscrire la description de l’opération (ou des opérations)
5. Temps alloué :
Inscrire le temps alloué de l’opératrice pour une pièce
7. Temps cycle Ø :
Inscrire dans cette colonne tous les temps correspondant aux différents niveaux d’efficience
dérivés du temps standard
Ex : A 100 % d’efficience 0,40 Min. (= temps standard)
A 50 % d’efficience 0,80 Min. (= à 50 % du temps standard)
Temps alloué
_______________________________________________________________________
x 100
Temps de cycle moyen + temps paquet et coeff ( ± 20 %)
10. Date :
Inscrire la date à laquelle se réfèrent les efficiences notées sur le graphique
11. Cycles :
Inscrire le cycle moyen observé pendant le contrôle journalier
12. N° opération :
Inscrire le numéro de l’opération se rapportant au(x) relevé(s) de cycle
COPIE - Aucune
PROCEDURE
Responsable Action
Job-trainer 1. Prépare chaque jour, la veille, une feuille de but pour les
opératrices sous contrôle. Il détermine les buts à atteindre
dans la journée en fonction de la progression enregistrée
Chef d’équipe 4. Prend les mesures nécessaires afin d’assurer une alimentation
suffisante en travail
6. Contrôle les feuilles de but une fois par heure et indique dans la
case appropriée, les écarts entre le but et la production réelle. Il
discute brièvement des résultats avec chaque opératrice
Chef d’équipe 8 Prend les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes
signalés.
Job-trainer 9. Ramasse les feuilles de but à la fin de la journée
1. Nom :
Inscrire le nom de l’ouvrière
2. Date :
Noter la date pour laquelle la feuille de but a été préparée
3. N°:
Inscrire le numéro de pointage de l’opératrice
4. Opération :
Inscrire le nom de l’opération exécutée par l’ouvrière
6. Périodes horaires :
Inscrire dans les cases horizontales, les heures auxquelles l’ouvrière doit noter la
quantité de travail effectuée
7. Total :
Indiquer le total, pour la journée, constitué par l’addition des cases horizontales
précédentes
9. But :
Inscrire la quantité de production prévue par heure de travail ne pas cumuler ces chiffres
13. Remarques :
Si nécessaire, signaler les circonstances qui pourraient expliquer la quantité de travail
effectuée par l’ouvrière (p. ex. but pas atteint pour cause de panne d’une durée de 30 minutes)
ou les actions à suivre.
FEUILLE de BUT
Nom : Date :
Total Moy.
Heure
Période
Horaire
BUT
Production
Réelle
+ (noir)
- (rouge)
Remarques :
Date
Chrono
N° op.
Contrôlé
par
Minutes
produites
Minutes
présences
Chapitre 11
Définition des fonctions de Chef de
chaîne et Agent de méthodes
CHEF DE CHAÎNE
Activités / Tâches
1. Analyser les méthodes de montage d'articles et fabriquer
une pièce
2. Équilibrer les postes de travail (avec l’agent des méthodes)
3. Implanter les postes de travail (réel, d’après papier théorie)
4. Réaliser les études de postes (aménagements et gestuelles)
5. Lancer les modèles en chaîne (assisté de l’agent des
méthodes))
6. Maîtriser les différents matériels (réglages, enfilages)
7. S’assurer de la disponibilité des guides et attachements
nécessaires auprès des mécaniciens
8. Effectuer les démonstrations des modes opératoires aux
postes
9. Suivre et Calculer les activités et les rendements
10. Suivre et contrôler la production horaire
11. Contrôler la qualité
12. Manager le personnel
13. Respecter les objectifs quantitatifs et qualitatifs
14. Former le personnel à la polyvalence
CREATECH - Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
LA COUTURE ....................................................................................................................................6
1) Classification des points.......................................................................................................................... 6
2) Types de points ........................................................................................................................................ 7
3) Combinaison de types de points............................................................................................................. 8
ENTRAINEMENT DE LA MATIERE............................................................................................19
1) Généralités ............................................................................................................................................. 19
2) Types d'entraînement ........................................................................................................................... 19
La machine Zig-Zag..........................................................................................................................35
1) Les éléments de la machine zigzag...................................................................................................... 35
2) Les utilisations de la machine zigzag .................................................................................................. 36
3) L'enfilage de la machine zigzag........................................................................................................... 36
La machine surjet..............................................................................................................................53
1) Présentation ........................................................................................................................................... 53
2) L'enfilage de la machine surjet ............................................................................................................ 55
3) Le réglage du point 504......................................................................................................................... 57
4) L'entrainement de la machine surjet................................................................................................... 58
5) Incidentes de marche et réglages ......................................................................................................... 60
La machine de recouvrement............................................................................................................65
1) Les éléments de la machine ................................................................................................................ 65
2) L'utilisation de la machine de recouvrement.................................................................................... 66
3) L'enfilage de la machine de recouvrement......................................................................................... 66
4) Le réglage du point de recouvrement .................................................................................................. 67
LA MACHINE A COUDRE
Compétences à acquérir :
CREATECH - 5 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
LA COUTURE
CREATECH - 6 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2) Types de points
Dans chaque classe, les types de point sont désignés par les chiffres des unités et des dizaines.
Exemples :
CREATECH - 7 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 8 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
LA QUALITE DE LA COUTURE
Pour qu’une couture soit qualitativement acceptable, il faut qu’elle réponde aux trois critères
fondamentaux :
9 La couture est-elle conforme à ce qui est demandé par le cahier des charges (type de
point, nombre de points/cm, valeur de la couture)?
9 La matière garde-t-elle son aspect d'origine, c'est-à-dire subit-elle une modification ou
non ?
9 La couture est-elle bien finie ?
Si une couture ne répond pas à un de ces critères, elle présentera un défaut connu sous le nom de
grignage.
Le grignage de la couture est imputable aux conditions de piquage ainsi qu’aux caractéristiques
inhérentes à la matière à coudre comme la structure et le type d’apprêt. Il est nécessaire d’établir
des distinctions entre le grignage causé par l’entraînement du tissu, la contexture et la tension des
fils.
Le grignage attribuable à l'entraînement survient lorsque les couches inférieure et supérieure des
pièces assemblées sont décalées, la couche inférieure est entraînée directement par les griffes,
alors que la couche supérieure est freinée par le pied presseur (cas de machine à simple
entraînement).
CREATECH - 9 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La pression appliquée sur le tissu lors de son entraînement doit être partagée convenablement
entre les griffes d’une part et le pied presseur d’autre part. C’est pourquoi il convient de réduire au
maximum (dans les limites d’une couture correcte) la pression du pied presseur et de régler la
hauteur des griffes de manière à assurer correctement le transport de la matière sans varier le
nombre de points.
9 L'utilisation d'un système d'entraînement et d'un pied presseur mieux adaptés à la matière
à coudre, par exemple un pied presseur garni d'une semelle téflon ou un pied presseur
roulant. Il convient également d'apporter des ajustements nécessaires au pied et aux
griffes d'entraînement et de limiter la vitesse de piquage
Le grignage peut être le résultat d'une tension trop élevée d'un ou de plusieurs fils.
Les fils cousus avec une tension élevée vont s'étirer, cet étirement sera plus tard récupéré jusqu'à
un certain degré alors que le fil aura tendance à retourner à sa longueur initiale. Ce phénomène
entraîne une réduction dans la longueur de la couture, qui provoquera le grignage. C'est le cas des
fils composés de fibres synthétiques, dont la récupération élastique est beaucoup plus élevée que
celle du coton.
Cette récupération ne survient pas immédiatement. Il peut s'écouler un délai assez long avant que
le problème ne devienne apparent. Il arrive souvent qu'on ne le remarque qu'une fois le vêtement
arrivé à destination. Pour prévenir ce type de problème, on doit utiliser des tensions de piquage
adaptées à aux tissus assemblés.
CREATECH - 10 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le serrage d’un tissu dépend du nombre de fils par centimètre dans le sens chaîne et dans le sens
trame, ainsi que de leur grosseur. Selon le type d’armure du tissu, ce nombre est plus ou moins
élevé.
A une limite maximale, il n’y a plus d’espace libre entre les fils. Dans ce cas de tissu à contexture
très serrée, le fil à coudre ne trouve plus de la place que par le déplacement des fils du tissu.
Fils déplacés
Perforation de
l’aiguille
Chaque point noué ajoutera localement deux fils supplémentaires à la structure du tissu. Il en
résulte une dilatation du tissu tout le long de la couture, ce qui provoquera un fronçage qu’un
repassage ne pourra pas réduire.
9 En faisant une couture en biais de 15° par rapport au droit-fil, cette solution ne peut être
accordée que si elle ne déforme pas la tombé du vêtement.
9 En utilisant un fil à coudre plus fin.
9 En réduisant le nombre de points au cm.
9 En utilisant un type de point où l’entrelacement se forme à l’extérieur du tissu comme par
exemple un point de chaînette ou de surjet.
Le fil à coudre qui se casse pendant l'exécution d'une couture diminue sa qualité.
Selon la gamme de l'article à fabriquer et la qualité du tissu, la couture doit être défaite et
recommencée.
CREATECH - 11 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les causes pour la cassure du fil de l'aiguille pendant le processus de couture sont:
CREATECH - 12 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Une aiguille de machine à coudre peut se casser pour les raisons suivantes:
9 Déformée ou courbée,
9 Aiguille mal soumise dans sa barre,
9 Aiguille montée à l’envers,
9 Aiguille trop fine par rapport au tissu,
9 Aiguille touchant le pied presseur,
9 Aiguille touchant la plaque aiguille,
9 Aiguille touchant les griffes,
9 Aiguille touchant le crochet,
9 Pied presseur desserré,
9 Mauvaise synchronisation entre l’aiguille et le crochet.
L'aiguille cassée ne provoque non seulement un arrêt dans la couture, elle peut également
provoquer le dommage du tissu par la déchirure des fils du tissu.
Dans le secteur de la lingerie, le cahier de charges des clients exige, que toutes les pièces d'une
aiguille doivent être retrouvées et collées sur une feuille qui documente l'opération et la machine
dans laquelle l'aiguille s'est cassée. Si toutes les pièces de l'aiguille n'ont pas pu retrouvées, le lot
de pièces auquel appartenait la pièce travaillée pendant la cassure de l'aiguille, doit être sorti de la
production, recontrôlé ou même détruit
CREATECH - 13 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1) Généralités
L’aiguille est une tige d’acier de longueur, de forme et de diamètre variable. Elle doit pénétrer la
matière à coudre en écartant les fils et sans l'endommager. Elle laisse des perforations dans les matières
solides telles que le cuir ou le plastique. On trouve sur le marché une variété d'aiguilles de machine à
coudre en fonction de l'utilisation. La sélection du type d'aiguille dépend des caractéristiques du tissu, de
la grosseur du fil à coudre, du type de couture et du point.
2) Le rôle de l'aiguille
Sa fonction est de transporter le fil supérieur à travers la matière et former la boucle de fil.
Champ-frein :
Il permet la bonne stabilité de l’aiguille dans sa barre.
Talon : Talon
Il permet de fixer l’aiguille et de déterminer sa position par
rapport à la pointe du crochet ou bien du boucleur .
Epaulement :
Il donne la rigidité à la partie supérieure de la lame.
Épaulement
Lame :
C’est la partie qui subit plus de frottement lorsqu'elle passe à
travers la matière.
Grande rainure :
Tige
Elle consiste un canal protecteur dans lequel le fil supérieur renforcée
circule pendant la descente et la monté.
Renflement :
Il permet de minimiser l'échauffement de la lame.
Chas : Grande rainure
Il sert au passage du fil et tire celui-ci à travers la matière.
Petite rainure :
Lame
Elle protège le fil lors de sa pénétration dans la matière Nm
(tige)
et influence sur la formation du point.
Encoche : dit évidement: Encoche
Il favorise la prise de la boucle. Si l'aiguille est montée
correctement dans la machine, l'évidement se trouve en face Chas
du crochet ou boucleur.
Pointe : Pointe
Elle écarte les fils du tissu ou bien fait un trou.
Vue avant Vue arrière
CREATECH - 14 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4) Le choix de l'aiguille
A- Le système de l'aiguille
Il existe divers systèmes d'aiguilles pour la machine à coudre qui se distinguent par la longueur ou
la forme des ses éléments.
Le choix de l’aiguille dépend en premier lieu du type de la machine
B- La grosseur de l'aiguille
Le numéro qui indique la grosseur de l'aiguille est indiqué en centièmes de millimètre (1/100mm). Il
s'agit du diamètre de la tige mesuré immédiatement au dessus de l’encoche.
Exemple:
9 une aiguille de grosseur 70 a un diamètre au niveau de la tige (lame) de 0,70mm.
9 une aiguille de grosseur 120 a un diamètre de 1,20mm.
Le plus grand est le chiffre de la grosseur, le plus la lame de l’aiguille est grosse.
CREATECH - 15 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Produit : Applications :
- Pointe conique pointue - Tissus légers et moyens
- La pointe ronde normale est la forme standard. - Matières fines et enduites
(le "R " n'est pas toujours indiqué dans les - Matières doublées avec plastique souple ou carton
désignations systématiques) fin
- Confection de fourrures et peaux
- Membranes
- Combinaisons cuir/textile
Produit : Applications :
- Aiguille à pointe très fine et très pointue - Matière très denses comme la microfibre ou
- Perforation exacte de tissus denses et la soie
Matières enduites - Matières enduites; matières tissées lourdes, comme
- Schéma de couture propre et impeccable la toile de tente
- Evite le fronçage de la couture - Matières fines et lisses, par ex : taffetas
- Surpiqûres de chemises (col, poignets, gorge
de chemises)
- Fils élastomères non guipés
Produit : Applications :
- La petite pointe bille écarte les fils de tissu - Etoffes à mailles fines et moyennes
chaîne&trame et des tissus à mailles, pique - Tissus à haute densité du fil
ainsi entre les fils et évite tout endommagement - Matières doublées (Textile/textile)
de la matière.
CREATECH - 16 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Produit : Applications :
- Aiguille à pointe bille moyenne - Jean moyen à gros
(Encore plus arrondie que la petite pointe - Gros tricot
bille SES). - Fabrication d’article de lingerie
Produit : Applications :
- Aiguille à grande pointe bille, cette forme - Matières élastiques fines à fils élastomères guipés
de pointe fortement arrondie permet de piquer - Très gros tricots
entre les mailles de gros tricot sans endommager
le tissu.
Produit : Applications :
- Aiguille à grande pointe bille, cette forme de - matières élastiques fines à fils élastomères guipés
pointe fortement arrondie permet de piquer - Très gros tricots
entre les mailles de gros tricot sans endommager
le tissu.
CREATECH - 17 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 18 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
ENTRAINEMENT DE LA MATIERE
1) Généralités
L’entraînement de la matière est le transport de la matière par des éléments inférieurs et
supérieurs de la machine à coudre lors de l’exécution d’une couture.
2) Types d'entraînement
On distingue la machine à :
¾ simple entraînement: Etant donné que l’aiguille est hors de la matière lors du transport, le
seul moyen responsable à son entraînement est la griffe.
¾ double entraînement, 2ème cas : Avec un pied presseur supplémentaire pour maintenir la
matière, la griffe et le pied presseur se combinent pour entraîner la matière.
CREATECH - 19 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Transport différentiel nul : Les deux griffes font des mouvements identiques.
L'entraînement des griffes correspond à celui du simple entraînement.
Transport différentiel négatif : L'amplitude du mouvement des griffes avant est plus
petite que celle des griffes arrière. La couche de tissu inférieure est freinée par rapport à la
couche supérieure. Selon la différence entre l'amplitude des deux griffes, on peut obtenir le
fronçage du tissu.
Transport différentiel positif : L'amplitude du mouvement des griffes avant est plus
grande celle des griffes arrière. La couche de tissu inférieure est étirée par rapport à la
couche supérieure. Ceci évite le fronçage de tissu ayant une certaine élasticité à condition
que les griffes étirent la couche inférieure de la même valeur que provoque le freinage de
la couche supérieure par le pied presseur.
CREATECH - 20 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 d’une tête spéciale qui se déplace par rapport à la matière (exemple: boutonnière).
CREATECH - 21 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Dans l'industrie de l'habillement, on rencontre différents types de machines à coudre adaptées aux
diverses opérations de piquage. Ces machines se différencient par leur forme et la nature du point
qu'elles réalisent.
On distingue la machine :
¾ à plateau : machine dont la surface d’appui de l’ouvrage est plane et fixe sur un support tel
que la table.
Exemples: Piqueuse simple, machine double aiguille
¾ à socle : machine dont la surface d’appui de l’ouvrage est plane avec un support sous
forme de caisson recouvrant les mécanismes inférieurs.
Exemple: machine de recouvrement
¾ à bras libre : machine dont la surface d’appui de l’ouvrage est constitué d’un bras.
Exemple: machine ourleuse
CREATECH - 22 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
¾ à bras déporté : machine dont la surface d’appui de l’ouvrage est excentrique et tubulaire
située en dehors de la machine.
Utilisation: coutures rabattues du pantalon
¾ à pilier : machine dont la surface d’appui de l’ouvrage est située au sommet d’un bras
vertical.
Utilisation: montage manches
CREATECH - 23 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A- Présentation :
La piqueuse simple est une machine à plateau. Elle représente le type de machine à coudre le
plus répandu dans l'industrie de l’habillement, malgré qu'elle ne permette que des coutures d'un
seul type de point.
La photo ci-dessous montre la machine piqueuse simple et la dénomination de ses éléments.
Bobinoir à canettes
Bras Fenêtre de flux d’huile
Tête
Volant
Positionneur
Table
Boîte à outils
Montant
Commutateur
Moteur
Boîte de
commande
Bâti
Pédale
CREATECH - 24 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4
3
2
CREATECH - 25 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A-Généralités
CREATECH - 26 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
C- L'enfilage supérieur
CREATECH - 27 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
D- Le bobinage de la canette
On rencontre deux types de bobinoirs de la canette :
Roue d’entraînement
Bloc tension
Bras
mécanique
Canette
Stoppeur automatique de
bobinage
Remarque: Les canettes diffèrent d'une marque de machine à l'autre. L'opératrice doit veiller à ce
qu'elle n'utilise que les canettes destinées à l'utilisation dans la machine qu'elle occupe ainsi que
l'état et le poids des canettes soient identiques pour que le réglage du bloc tension du bobinoir
garantisse la formation identique du point avec toutes les canettes utilisées.
CREATECH - 28 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 29 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le réglage de la tension des fils est expliquée à travers l'exemple du point 301 – point noué.
9 Réglage correct
Le réglage du point est correct lorsque le nœud du fil de l’aiguille et du fil de canette se fait au
milieu de l’épaisseur de la matière et que la couture présente le même aspect sur les deux faces
de l’assemblage réalisé.
1ière possibilité:
Le fil de l’aiguille est trop lâche => il faut augmenter sa tension en serrant le bouton du bloc de
tension.
CREATECH - 30 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2ième possibilité:
Le fil de la canette est trop serré => il faut diminuer sa tension en déserrant la vis de tension de la
boîte à canette.
1ière possibilité:
Le fil de l’aiguille est trop serré => il faut diminuer sa tension en ouvrant le bouton du bloc de
tension.
2ième possibilité:
Le fil de la canette est trop déserré => il faut augmenter sa tension en serrant la vis de tension de
la boîte à canette.
Remarque: Ces réglages n’ont de valeur que si la tension du fil de canette est correcte comme il a
été mentionné dans le chapitre précédent.
B- La longueur du point
CREATECH - 31 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les griffes ont pour mission d’entraîner régulièrement la matière (sous l’effet négatif du pied
presseur) d’une longueur désirée du point. Selon le type d’entraînement, leur mouvement est
synchronisé avec la barre à aiguille.
CREATECH - 32 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Vu la diversité des opérations et la large gamme des tissus, les griffes ont des formes et des
dimensions variables.
¾ Matières courantes
DROITE
¾ Matières lourdes
Jeans …
ISOCELE
¾ Matières délicates
Doublure …
DIAMANT ISOCELE
¾ Matières fragiles
Soie – Voile…
LISSE
Réglage des griffes: Pour assurer le transport régulier, il faut vérifier tout d'abord que les deux vis
de fixation sont bien serrées. En plus de cela la hauteur des griffes est réglable. Normalement, en
phase d'entraînement donc en position la plus haute des griffes, ce sont juste les dents des griffes
qui dépassent le bord supérieur de la plaque aiguille.
Un ajustement de la hauteur peut être nécessaire selon l'épaisseur de la matière et la pression du
pied presseur.
On peut effectuer soit même beaucoup de réglages sur la piqueuse, à condition de bien
comprendre son fonctionnement.
Point mal formé : un point est bien formé lorsque le croisement des fils est fait dans l’épaisseur
des étoffes. Lorsqu’il est apparent sur l’une des faces le défaut provient d’une mauvaise tension
des fils :
9 si le fil de canette est visible sur le dessus , il faut desserrer le bloc tension.
9 si le fil d’aiguille est visible sur le dessous, il faut augmenter la tension.
Ne pas oublier de vérifier avant toute chose, l’enfilage de la machine, la tension de la canette, le
remplissage d la canette.
CREATECH - 33 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Les griffes sont émoussées, ou trop fines, ou trop grosses par rapport à la matière
9 Les griffes ne sortent pas assez ou trop de la plaque à aiguille
9 Le pied presseur n’appuie pas assez ou trop sur la matière
9 Le pied presseur est abimé
Si la couture fronce lorsqu’elle sort de la machine, défaut assez fréquent avec les matières
synthétiques qui s’allongent pendant leur forme, cela peut provenir des tensions, mais aussi d’un
mauvais entrainement dù à la position des griffes.
Elle peut avoir les mêmes causes que ci-dessus, qui tiennent au fil lui même, trop faible, irrégulier,
à une tension trop forte, à un blocage irrégulier de la canette (boitier abimé)
Casse de l’aiguille :
CREATECH - 34 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5 6 7
10 1
11 2
3
12
4
13
14
15 16
CREATECH - 35 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 301
9 304
B- Enfilage de la zigzag
CREATECH - 36 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Placer la canette dans le boîtier (la canette tourne en se vidant dans le sens des aiguilles
d'une montre),
9 Engager le fil dans la fente
9 Tir le fil sous la lame ressort et engager le dans l’œillet distributeur,
9 Effectuer un réglage de base pour la tension du fil : prendre l’extrémité du fil et lancer
doucement vers le bas le boîtier qui descend quelques centimètres et s’arrête.
9 Ouvrir le verrou (1) du boîtier (2) par le pouce et l’index et engager le dans le support de la
navette jusqu’à ce que vous entendiez un déclic.
9 L’amplitude du zigzag :
L = Aiguille à gauche
M = Aiguille au milieu
R = Aiguille à droite
CREATECH - 37 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 38 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La machine double aiguille est une machine à plateau. Elle permet d'effectuer deux coutures
identiques parallèles.
Le dessin ci-dessous montre la machine double aiguille à point noué et la désignation de ses
principaux éléments:
Bloc
Voyant niveau d'huile
tension
Bouton de réglage du
pied presseur
Tendeur de fil
Plaque à
glissière
Crochet
Levier point
d'arrêt
Bouton de
réglage
grandeur point
CREATECH - 39 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2) L'utilisation de la machine
Pour effectuer des coins propres (coins de col ou rabats, poche plaquée), la machine à deux
aiguilles peut être livrée avec un système d'aiguilles escamotables. A l'aide d'un bouton ou d'un
levier, soit l'aiguille droite soit l'aiguille gauche peut être arrêtée provisoirement avant de tourner la
pièce et remis après le changement de direction.
CREATECH - 40 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Enfilage :
CREATECH - 41 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les réglages du point noué 301 dans la machine plate à une aiguille sont identiques dans la
machine plate à deux aiguilles qui produit le type de point combiné 2 x 301.
CREATECH - 42 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Guide fil
Guide fil du bobinoire de canettel
Tendeur
de fil
Carter de Bobinoir
protection
Bloc
tension
Tige
coudée
Plaque de
protection
Barre
aiguille
Porte
d'accès
Guide fil
Pince
CREATECH - 43 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Arrêts dans les extrémités de poches passepoilées, poches italiennes ou poches plaquées,
9 Arrêts de fixation de passants,
9 Arrêts de fixation de bretelles,
9 Arrêt sur l’extrémité de la boutonnière à œillet,
9 Arrêts de renforcement, p.e. sur l'entrejambe, la braguette, des fentes…
CREATECH - 44 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Déconnecter la machine,
9 Oter les pieds de la pédale,
9 Dévisser la vis de fixation de l’aiguille,
9 Oter l’ancienne aiguille de sa barre,
9 Choisir une aiguille de référence 134,
9 Mettre l’aiguille choisie dans sa barre en veillant à ce que l‘évidement soit vers le crochet,
c'est-à-dire que la grande rainure soit en face de vous,
9 Fixer l'aiguille à l’aide de la vis de fixation.
2- Enfilage supérieur
9 Déconnecter la machine,
9 Poser les bobines de fil sur le porte bobine,
9 Passer le fil
- par le guide fil supérieur de la porte bobine,
- par le 1ier guide fil,
- par le 2ème guide fil,
- entre les disquettes du bloc de tension,
- sur le ressort de rappel,
- sous la tige coudée,
- dans l’œillet du tendeur de fil,
- par le 3ème guide fil,
- par le passe fil de la barre à aiguille,
- dans le chas de l’aiguille de l’avant vers l’arrière (vers la navette !).
CREATECH - 45 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3- Enfilage inférieur
Bobinage de la canette
Enfilage de la canette
CREATECH - 46 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 47 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
10
11
12
13
14
15
18
17
16
CREATECH - 48 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
0: position de repos
+1 : descente de la pince
+2 : déclanchement du cycle de couture
3) L'enfilage de la machine
9 Déconnecter la machine,
9 Oter les pieds de la pédale,
9 Dévisser la vis de fixation de l’aiguille,
9 Oter l’ancienne aiguille de sa barre,
9 Choisir une aiguille de référence 134,
9 Mettre l’aiguille choisie dans sa barre à fond, en veillant à ce que l‘évidement soit vers le crochet,
9 Serrer la vis de fixation.
CREATECH - 49 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2- Enfilage supérieur
3- Enfilage inférieur
Bobinage de la canette
Enfilage de la canette
CREATECH - 50 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 51 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4- Le réglage du point
9 Ouvrir complètement la tension (1) et régler la tension (2) de telle sorte que le nouage des
points soit tiré sur l’endroit de la pièce.
9 Régler la tension (2) en la réduisant de telle sorte que le nouage des points soit tiré sur
l’envers de la pièce.
CREATECH - 52 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1) Présentation
Contrairement à la machine plate, la machine surjet ne permet par sa forme que faire une couture
en bord de la matière, cette couture a pour but, soit :
Levier de déverrouillage
volant
Couteau supérieur
Pied presseur
Plateau
Porte d’accès
Bouton de
Bouton de
réglage (différentiel)
réglage (longueur point)
Plaque à aiguille
CREATECH - 53 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A la place de la canette qui est un élément essentiel dans la machine plate à point noué, la
machine surjet peut être équipée par :
CREATECH - 54 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 55 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 56 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le point 504 se forme par l’entrebouclage d’un fil d’aiguille (1), d'un fil du boucleur inférieur (2) et
d'un fil du boucleur supérieur (3) autour du doigt mailleur de la plaque à aiguille qui détermine la
largeur du surjet.
3 Lumière aiguille
Emplacement
couteau inférieur
2
1
1
Fil d’aiguille
CREATECH - 57 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
L’entraînement de la machine surjet est un entraînement différentiel, ce-ci dit qu’elle est équipée
par deux sortes de griffes, griffe principale et griffe différentielle.
CREATECH - 58 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La griffe principale fait un parcours plus petit que la griffe différentielle, ce qui provoque un
étirement de la matière.
Cet étirement est favorable pour les matières qui ont tendance à se resserrer.
CREATECH - 59 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Certains réglages courants peuvent être effectués par les opératrices sur les machines.
Un bon réglage du surjet donne aussi sur l’envers du tissu, l’apparition du sommet d’une boucle
noyée dans le tissu, celle-ci étant en provenance du fil d’aiguille
Un bon réglage s’obtient au départ avec les tensions des fils des boucleurs “relâchées au
maximum “ L’équilibrage se faisant ensuite par petits serrages progressifs.
Le fil d’aiguille, servant de serrage aux épaisseurs de tissus, permet de les maintenir bien l’une
contre l’autre.
ATTENTION : ne pas toujours “serrer ” les tensions pour obtenir le bon réglage (bien équilibré)
mais plutôt avoir tendance à les desserrer.
9 un bon enfilage
9 des bobines de fils en bon état
9 une largeur de surjet bien approprié
Point de manque :
Les points de manque ou points sautés, dont l’apparence se traduit par un (ou plusieurs) point (s)
plus long que les autres, peuvent se corriger de différentes façons.
Entrainement du tissu :
L’entrainement du tissu doit avoir un bon réglage bien approprié à la conception même du tissu
9 a) le nombre de points par centimètre utilisé couramment en confection étant de 5 points par
cm, il est nécessaire de vérifier très souvent cette donnée, au moins toutes les fois que nous
changeons de tissu
CREATECH - 60 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Casses de fil :
9 Fil d’aiguille :
• mauvais enfilage : faire les corrections
• fil trop serré
• aiguille abimée : la changer
• plaque à aiguille abimée : voir mécanicien
• boucleurs abîmés
• fil de mauvaise qualité : le changer
Casse d’aiguilles :
• Aiguille pas appropriée à la machine
• Aiguille tordue : la changer
• Les couteaux coupent mal : les changer
• Mauvais entrainement : le corriger
• L’ouvrière retient son travail
• Aiguille trop faible pour le tissu ou le fil
Défauts divers :
9 des trous apparaissent dans le tissu
• Aiguille trop grosse
• Aiguille abîmée
• Fil trop gros
• Griffes abîmées
CREATECH - 61 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La machine bras déporté permet de fermer et de surpiquer des coutures des pièces ou parties
tubulaires de pièces en une seule opération.
La photo ci-dessous montre la machine bras déporté et la dénomination de ses éléments.
6 5
7
1
8
2
9
10
3
11
4
1 – Guides fil
2 – Voyant d’huile
3 – Tige passe fil des boucleurs inférieurs
4 – Compartiment enfilage inférieur
5 – Guide fil
6 – Porte bobine
7 – Vis moletée de pression
8 – Blocs de tension
9 – Tendeur de fil
10 – Barre aiguille
11 – Guide rabatteur
CREATECH - 62 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Guide rabatteur
• 401
• 2 x 401
• 3 x 401
•
3) L'enfilage de la machine bras déporté
CREATECH - 63 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2- Enfilage
Pour effectuer un réglage correct du point de chaînette, il faut tenir compte des facteurs suivants:
9 Les tensions doivent être aussi minimales que possibles juste pour la formation correcte du
point.
9 Les fils des aiguilles (1) doivent être alignés régulièrement.
9 Les fils des boucleurs inférieurs (2) ne doivent être ni trop lâchés ni trop serrés pour éviter les
points manqués ou le grignage.
CREATECH - 64 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
10
11
5
12
CREATECH - 65 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 66 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Le fil de recouvrement (fil du trameur), qui ne traverse pas le tissu se trouve sur l'endroit de la
couture, sans exercer une tension sur les fils des aiguilles par lesquels il est retenu.
9 Les fils d'aiguille qui à leur tour sont reliés sur l'envers de la matière par les fils boucleurs.Il
s'agit de deux coutures à point de chaînette dont le réglage correct du point doit tenir compte
des facteurs suivants:
- Les tensions doivent être aussi minimales que possibles, juste pour la formation
correcte du point,
- Les fils des aiguilles doivent être alignés régulièrement,
- Les fils des boucleurs inférieurs ne doivent être ni trop lâchés ni trop serrés
(parcourir entre les aiguilles sur l’envers sans les tirer), pour éviter les points manqués
ou le grignage.
Trameur
Fil d’aiguille
Fil de recouvrement
supérieur
Fil boucleur
inférieur
CREATECH - 67 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9 Tourner le volant dans le sens normal de la machine en appuyant sur le bouton poussoir de
réglage de la longueur du point (1) jusqu’à ce qu’il devient enfoncé,
9 Maintenir le bouton (1) enfoncé et tourner le volant à la graduation demandée par rapport au
repère (2),
9 Lâcher le bouton (1).
CREATECH - 68 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4 3 2 1
6
7
10
11
CREATECH - 69 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fixer des boutons à 2 trous Fixer des boutons à 4 trous Fixer des boutons à queue
On peut fixer des applications ou étiquettes à l’aide cette machine, comme par exemple:
9 le nœud sur centre bonnet du soutien gorge,
9 une vignette de marque,
9 des étiquettes cartonnées de présentation,
Schéma
d'enfilage
CREATECH - 70 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La machine pose bouton à point de chaînette utilise un seul fil pour attacher le bouton. Sachant
que le point de chaînette s'ouvre assez facilement de la fin de la couture, un bouton fixé de telle
façon peut s'enlever en tirant le bout du fil restant et mal coupé. Pour éviter cela, il est préférable
de fixer le bouton avec deux cycles de la machine – ou mieux – utiliser une machine à point noué.
Presser vers le bas le levier de réglage d’entraînement vertical et aligner la flèche vers
"O" ou toute autre position désirée sur l’échelle.
CREATECH - 71 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4 3 2 1
1 - Volant
2 - Bouton de réglage dispositif d’intervalle
3 - Guide fil
4 - Bloc de tension
5 - Chapeau à ressort
6 - Passe fil dans le support d’aiguille
7 - Plaque pivotante
8 - Bouton de réglage dégageur
CREATECH - 72 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le point invisible est essentiellement utilisé pour effectuer des ourlets pour le bas de vêtements
(pantalons, jupes, robes).
103 105
Grande rainure
CREATECH - 73 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A l’aide de la vis moletée (A) qui se trouve au dessous de la plaque du support du pied presseur,
on règle le plongeur (B) qui a pour rôle de contrôler la profondeur de pénétration de l’aiguille dans
la matière.
CREATECH - 74 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le plongeur (B) est loin par rapport à l’aiguille, ce qui provoque des points manqués.
=> Comme indiqué par (C), tourner la vis de réglage (A) vers la gauche !
=> Comme indiqué par (D), tourner la vis de réglage (A) vers la droite !
Il y a des machines à point invisible qui sont équipées par un dispositif d’intervalle permettant de
piquer des matières fines à raison d’un point sur deux, ou bien deux points sur trois.
A ce rythme le plongeur joue son rôle une fois sur deux, ou bien deux fois sur trois, puis dans le
point suivant s’arrête juste devant l’aiguille. Pour commander l’intervalle, il suffit d’orienter le
bouton (A) vers "I" ("en marche", " EIN" ou "ON"), ceci ne modifie en aucun cas les autres
réglages de la machine.
CREATECH - 75 Mars 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
PROCEDURES DE REGLAGE DE
LA MACHINE BOUTONNIERES
JUKI 772
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
F. Problèmes et remèdes.................................................................................................................16
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Caractéristiques
1. Lors de l'utilisation de la machine, observer les mesures de sécurité de base qui comprennent, sans toutefois s'y
limiter, les règles suivantes.
2. Lire toutes les instructions qui comprennent sans toutefois s'y limiter les instructions de ce manuel d'utilisation
avant d'utiliser la machine. Conserver ce manuel d'utilisation pour pouvoir s'y reporter à tout moment en cas de
besoin.
3. Utiliser la machine après s'être assuré qu'elle est conforme aux règles/normes de sécurité en vigueur dans le pays
d'utilisation.
4. Tous les dispositifs de sécurité doivent être en place lorsque la machine est prête à être utilisée ou qu'elle
fonctionne. L'utilisation sans les dispositifs de sécurité spécifiés n'est pas autorisée.
5. Cette machine doit être utilisée par des opérateurs ayant reçu une formation appropriée.
6. Pour la protection de l'opérateur, il lui est recommandé de porter des lunettes de sécurité.
7. Toujours mettre l'interrupteur d'alimentation en position d'arrêt ou débrancher la fiche secteur de la machine à la
prise :
- avant d’enfiler une aiguille, le boucleur, l’étendeur, etc.., de remplacer la canette ;
- avant de remplacer des pièces telles qu’aiguilles, pied presseur, plaque à aiguille, boucleur, étendeur,
griffe d’entraînement, garde-aiguille, remplieur, guide-tissu, etc. ;
- avant d’effectuer une réparation,
- avant de quitter l’atelier ou loorsque l’atelier est sans surveillance,
- lors de l’utilisation d’un moteur à embrayage sans appliquer le frein, attendre que le moteur soit
complètement arrêté.
8. En cas de contact de produits tels qu'huiles et graisses utilisés dans la machine ou ses dispositifs avec les yeux
ou la peau, rincer immédiatement la partie touchée et consulter un médecin. En cas d'absorption accidentelle de
tels produits, consulter immédiatement un médecin
9. Il est interdit de toucher aux pièces et dispositifs sous tension que la machine soit ou non en circuit. Les
exceptions admissibles sont indiquées sous "Explication des applications" de la fiche standard EN50110.
10. Les travaux de réparation, de reconditionnement et de réglage ne doivent être exécutés que par des techniciens
correctement formés ou par un personnel ayant une qualification spéciale. Seules les pièces de rechange
indiquées par JUKI doivent être utilisées pour les réparations.
11. Les travaux d'entretien et de contrôle ordinaires doivent être exécutés par un personnel correctement formé.
12. Les travaux de réparation et d'entretien des pièces électriques doivent être exécutés par des électriciens qualifiés
ou sous le contrôle et la direction d'un personnel ayant une qualification spéciale.
En cas d'anomalie d'une pièce électrique, arrêter immédiatement la machine.
13. Avant d'effectuer des travaux de réparation et d'entretien sur une machine comportant des pièces pneumatiques
telles que cylindre pneumatique, désaccoupler le compresseur de la machine et couper l'alimentation en air
comprimé. Après avoir désaccouplé le compresseur d'air de la machine, détendre la pression d'air résiduelle. Les
seules exceptions à cette règle sont les réglages et les vérifications de fonctionnement effectués par des
techniciens correctement formés ou par un personnel ayant une qualification spéciale.
14. Nettoyer périodiquement la machine pendant toute sa durée de service.
15. La machine doit toujours être mise à la terre pour l'utilisation normale. Elle doit être utilisée dans un
environnement sans sources de bruits importantes telles que poste de soudage à haute fréquence.
16. Une fiche secteur appropriée doit être fixée à la machine par un électricien. La fiche secteur doit être branchée à
une prise de courant reliée à la terre.
17. Cette machine ne doit servir qu'à l'usage pour lequel elle est prévue. Tout autre usage est interdit.
18. Reconditionner ou modifier la machine en observant les règles/normes de sécurité et en prenant toutes les
mesures de sécurité nécessaires. La responsabilité de JUKI ne saurait être engagée pour des dommages causés
par le reconditionnement ou la modification de la machine
19. Les mises en garde sont signalées par les deux symboles indiqués.
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Pour ne pas s'exposer à des blessures, ne jamais utiliser la machine avec son
1.
couvre- courroie, son protège-yeux ou ses autres dispositifs de sécurité retirés.
Pour ne pas s'exposer à des blessures, ne jamais utiliser la machine avec son
1. couvre- courroie, son protège-yeux, son protège-doigts ou ses autres dispositifs de
sécurité retirés.
Pour ne pas risquer de se blesser, ne pas approcher les doigts, la tête et les
2. vêtements du volant, de la courroie trapézoïdale ou du moteur pendant le
fonctionnement de la machine. Ne rien placer non plus autour de ces pièces.
Pour ne pas risquer de se blesser, ne jamais mettre la main sous la lame du coupe-
3. tissu, le levier relève-presseur ou l'aiguille lorsqu'on place l'interrupteur
d'alimentation en position de marche ou pendant le fonctionnement de la machine.
Pour ne pas risquer de se blesser, ne pas passer les doigts derrière le couvercle du
4.
releveur de fil pendant le fonctionnement de la machine.
Pour ne pas s'exposer à un accident causé par une brusque mise en marche de la
machine, s'assurer que le levier de mouvement d'arrêt est en position de
5.
mouvement d'arrêt avant de placer l'interrupteur d'alimentation en position de
marche.
Pour ne pas s'exposer à un accident causé par une brusque mise en marche de la
machine, mettre la machine hors tension et s'assurer que le moteur est
6.
complètement arrêté avant de retirer le couvre-courroie, le couvercle de moteur et la
courroie trapézoïdale.
Pour ne pas s'exposer à un accident, mettre la machine hors tension et s'assurer
7. que le moteur est complètement arrêté avant de contrôler, nettoyer ou d'enfiler la
machine, ou encore de remplacer l'aiguille
Pour ne pas risquer une électrocution, ne jamais faire fonctionner la machine avec
8.
le fil de terre de l'alimentation retiré
Pour éviter un accident par électrocution ou par des pièces endommagées, placer
9. l'interrupteur d'alimentation en position d'arrêt avant de brancher et de débrancher la
fiche secteur.
En cas d'orage et de foudre, s'arrêter de travailler et, par mesure de sécurité,
10. débrancher la fiche secteur de la prise afin d'empêcher un accident dû à une pièce
électrique endommagée.
Si l'on déplace brusquement la machine d'un endroit froid à un endroit chaud, une
condensation peut se former. Dans ce cas, ne mettre la machine sous tension
11. qu'après s'être assuré que des gouttes d'eau ne risquent pas de se former dans la
machine, ceci pour empêcher un accident dû à des pièces électriques
endommagées.
12. En cas de panne de courant, mettre la machine hors tension.
Pour ne pas s'exposer à un accident, veiller à ce que le moteur soit muni d'une
13.
couvre- poulie de moteur.
Le crochet tourne à grande vitesse pendant le fonctionnement de la machine. Pour
ne pas risquer de se blesser les mains, ne pas les approcher de la partie près du
14.
crochet. De plus, toujours mettre la machine hors tension avant de remplacer la
canette.
Pour ne pas risquer de se blesser, ne pas mettre les doigts dans la machine
15.
lorsqu'on bascule la tête de la machine en arrière ou qu'on la relève.
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Préparation et utilisation
Ce manuel couvre les machines à boutonnières avec fil de passe. Le lire attentivement avant
l'utilisation car les informations qu'il fournit sont nécessaires pour l'utilisation de la machine. Pour
tous les points non couverts par ce manuel, se reporter au manuel d'utilisation des LBH-771-1 et -
781.
AVERTISSEMENT :
Vérifier les points suivants pour ne pas risquer des anomalies ou des dommages à la
machine :
Ö Avant la première mise en service qui suit l'installation, nettoyer complètement la machine.
Ö Enlever toute la poussière ayant pu s'accumuler pendant le transport et lubrifier
correctement la machine.
Ö S'assurer que la machine a été réglée sur la tension correcte.
Ö S'assurer également que la fiche secteur est bien branchée.
Ö Ne jamais utiliser la machine avec une tension électrique réglée sur une valeur différente de
celle spécifiée.
Ö S'assurer que le sens de rotation de la poulie de moteur est correct.
1. Vérification de la position du presse-tissu
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé
par une brusque mise en marche de la
machine, toujours la mettre hors
tension avant de commencer cette
opération.
1) Tourner la poignée d'entraînement manuel
pour amener l'entraînement sur la position arrière
juste avant le mouvement d'arrêt.
2) S'assurer que l'on obtient la distance suivante
entre l'axe de l'aiguille et l'avant du presse-tissu.
Type NV : 2 à 3 mm Type NB : 1 à 1,5 mm
2. Vérification de l'action de coupe du fil (type NB)
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé
par une brusque mise en marche de la
machine, toujours la mettre hors
tension avant de commencer cette
opération.
1) Tourner la poignée d'entraînement manuel
pour amener le presse-tissu sur la position de
mouvement d'arrêt.
2) Relever le presse-tissu (coupe du fil) pour
s'assurer que la plaque de verrouillage 1 est
engagée avec l'ergot de verrouillage de la plaque
de guidage 2 comme le représente la figure et
que la plaque de tirage 3 est verrouillée.
(Attention)
Si le presse-tissu n'est pas relevé sur la position
de mouvement d'arrêt correcte, la plaque de
verrouillage O ne s'engagera pas avec l'ergot de
verrouillage de la plaque de guidage O. Si l'on
continue à coudre dans la condition ci-dessus,
l'aiguille pourra descendre sur la plaque de tirage
O et se casser elle-même ou casser le couteau
ou les pièces connexes.
Pour la série LBH-770-1, relever le presse- tissu
après s'être assuré que le point de repère blanc
de la poulie de la machine est en regard avec la
butée du couvre-courroie. Si ce n'est pas le cas,
la plaque de tirage touchera l'aiguille qui se
cassera.
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé par une brusque mise en marche de la machine, toujours la
mettre hors tension avant de commencer cette opération.
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer de se blesser,
veillez avec la plus grande attention à
ne pas mettre les doigts en contact
avec le coupe-fil de passe
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Réglages
(Attention)
Lorsque la machine est au repos, seul le disque du
bloc-tension n° 1 s'ouvre pour relâcher la tension du
fil ; le disque du bloc-tension n° 2 ne s'ouvre pas. Par
suite, si l'on augmente trop la tension du fil avec le
bloc-tension n° 2 (2), le fil d'aiguille glissera hors du
chas d'aiguille au début de la couture.
Pour la machine de type NV, si l'on augmente trop la
tension du fil réglée par le bloc-tension n° 2 (2), le fil
d'aiguille se casse lorsqu'on coupe le fil de passe et
le fil d'aiguille.
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
(Attention)
Le bloc-tension de fil de passe 1 utilise un double-
écrou. Après le réglage, ne pas oublier de fixer le
bloc-tension.
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé
par une brusque mise en marche de la
machine, toujours la mettre hors
tension avant de commencer cette
opération.
1) Pour une machine de type NV, utiliser une
jauge de synchronisation portant l'inscription
771K. Pour une machine de type VB, utiliser une
jauge de tension portant l'inscription NB. Pour le
réglage de la synchronisation de l'aiguille et du
crochet, se reporter au manuel d'utilisation pour
les LBH-771-1 et -781.
2) Régler le jeu entre l'aiguille et la pointe de la
lame du crochet à 0,05 mm (l'aiguille et la lame
doivent presque se toucher).
(Attention)
Si le jeu entre l'aiguille et la pointe de la lame du
crochet est excessif, il pourra y avoir des sauts
de points. S'il y a des sauts de points bien que le
jeu soit correctement réglé, retarder le point de
synchronisation de l'aiguille et du crochet.
(Attention)
Si la distance de déplacement de l'ergot de
verrouillage de la plaque de guidage est
excessive, l'aiguille risque de descendre sur la
plaque de tirage, de se casser elle-même et de
casser les pièces connexes.
(Se reporter au point "2. Vérification de l'action de
coupe du fil" à la page 2.)
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé
par une brusque mise en marche de la
machine, toujours la mettre hors
tension avant de commencer cette
opération.
1) Tourner la poignée d'entraînement manuel
pour amener le presse-tissu sur la position de
mouvement d'arrêt.
(voir page 6).
2) Relever le presse-tissu. Desserrer les vis 3 de
la plaque de support de chape et les déplacer
dans le sens de la flèche de sorte que la plaque
de tirage 4 pénètre à une profondeur de 0,5 à 1
mm dans la fente du presse-tissu 2.
3) Resserrer les vis 3 dans la plaque de support
de chape.
(Attention)
Effectuer ce réglage après celui de l'engagement
de l'ergot de verrouillage de la plaque de guidage
avec la plaque de verrouillage (voir page 6)
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé
par une brusque mise en marche de la
machine, toujours la mettre hors
tension avant de commencer cette
opération.
1) Tourner la poignée d'entraînement manuel
avec la plaque de verrouillage 1 engagée avec
l'ergot de verrouillage de la plaque de guidage 2
(état de mouvement d'arrêt).
2) Desserrer les vis 5 et les régler pour que le jeu
entre la plaque de relâchement A 3 et la plaque
de relâchement B 4 soit de 0,5 à 1 mm lorsque la
plaque de verrouillage 1 quitte partiellement
l'ergot de verrouillage de la plaque de guidage 2.
3) Tourner la poignée d'entraînement manuel
avec l'ergot de verrouillage de la plaque de
guidage 2 positionné en A pour s'assurer que la
plaque de relâchement A 3 ne touche pas la
plaque de relâchement B 4 lorsque le mécanisme
d'entraînement se déplace dans le sens de la
flèche (Si les plaques viennent en contact entre
elles, recommencer le réglage ci-dessus).
(Attention)
Si le jeu entre la plaque de relâchement A et la
plaque de relâchement B dépasse la valeur
spécifiée, le mécanisme de rappel risque de ne
pas fonctionner. A l'inverse, s'il n'y a aucun jeu
l'ergot de verrouillage de la plaque de guidage
pourra se casser.
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé
par une brusque mise en marche de la
machine, toujours la mettre hors
tension avant de commencer cette
opération.
1) Desserrer la vis 7 et régler la plaque de la tige
de commande de l'axe du guide-fil de passe 2
pour qu'il y ait un jeu de 0,1 à 0,3 mm entre la
griffe A de la manivelle de l'axe du guide-fil de
passe 3 et le levier de positionnement de jetée
d'aiguille gauche 4
lorsqu'on tourne la poignée d'entraînement
manuel jusqu'à ce que la tige de commande de
l'axe du guide- fil de passe 1 repose sur la came
comme le représente la figure.
(Attention)
Ne pas desserrer la vis 5 dans la plaque de
positionnement de jetée d'aiguille gauche 4 car la
distance entre cette plaque et l'extrémité
supérieure de la butée d'axe du guide-fil de
passe 6 a été réglée en usine à 3,2 mm
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident causé par une brusque mise en marche de la machine,
toujours la mettre hors tension avant de commencer cette opération.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3) Tourner la poulie de la machine pour s'assurer que la barre à aiguille 4 ne vient pas en
contact avec le doigt du guide-fil de passe 6.
Ö c. Position de l'ergot du guide-fil de passe pour la ligne de base de la lèvre droite
1) Continuer à tourner la poignée d'entraînement manuel jusqu'à ce que la ligne de base de la
lèvre droite soit atteinte. Desserrer alors l'écrou 12 et régler la hauteur de la vis de
positionnement de jetée d'aiguille droite 10 de sorte que l'extrémité supérieure du doigt du
guide-fil de passe 6 coïncide exactement avec l'axe de la couture droite (ou qu'il se trouve à
2 mm environ à droite de l'axe 17 de la gorge du couteau). Fixer ensuite l'écrou 12.
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident
causé par une brusque mise en
marche de la machine, toujours la
mettre hors tension avant de
commencer cette opération.
1) Faire passer un tournevis par le trou à cet
effet dans le socle de montage du guide-fil de
passe 2 et desserrer les vis de fixation du bloc
coulissant de chape de fil de passe 1.
2) Aligner l'extrémité supérieure du doigt du
guide-fil de passe 3 sur une position située de
1 à 2 mm à droite par rapport à l'axe de la
gorge du coupe-tissu 5 et régler de manière
que la partie A du bloc coulissant de chape 4
soit parallèle au bord inférieur du socle de
montage.
3) Resserrer les vis de fixation du bloc
coulissant de chape 1.
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident
causé par une brusque mise en
marche de la machine, toujours
la mettre hors tension avant de
commencer cette opération.
Régler la position de la came de déplacement du
fil de passe tout en vérifiant que le fil de passe est
correctement inséré
1). Si la phase de la came de déplacement du fil
de passe n° 1 (1) est trop avancée, le fil de passe
sera cousu comme en A sur la figure.
Si elle est trop tardive, le fil de passe sera
cousu comme en B sur la figure.
Desserrer les vis de la came de déplacement du
fil de passe n° 1 (1) et régler correctement la
phase.
2) La came de déplacement du fil de passe n° 3
(3) est susceptible d'affecter la finition du fil de
passe de la même manière que la came de
déplacement du fil de passe n° 1. La méthode de
réglage de la came de déplacement du fil de
passe n° 3 est la même que celle pour la came de
déplacement n° 1
3) Régler la came de déplacement du fil de passe
n° 2 (2) de sorte que le doigt du guide-fil de passe
se déplace sur la ligne de base de la lèvre
gauche lorsque la came effectue un tour. Une
phase trop avancée/retardée de la came de
déplacement n° 2 (2) affecte l'insertion du fil de
passe.
Régler la phase de la came de déplacement n° 2
comme il a été indiqué ci-dessus. Effectuer
ensuite une couture d'essai et, si nécessaire,
régler finement la came de déplacement n° 2
4) Régler la came de déplacement de fil de passe
n° 4 0 de sorte que le fil de passe se soit déplacé
complètement d'une ligne de base de lèvre à
l'autre au moment du mouvement d'arrêt et que le
guide-fil de passe se déplace vers la gauche. Le
déplacement du doigt du guide-fil de passe vers
la droite doit être commandé par le bloc
coulissant de chape. (Voir 1-3-(3).)
(Attention)
Si la phase de la came de déplacement de fil de
passe n° 4 (4) est trop avancée (déplacement
excessif dans le sens de la flèche), la lame du
coupe-tissu et le doigt du guide-fil de passe
pourront se casser.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
AVERTISSEMENT :
Pour ne pas risquer un accident
causé par une brusque mise en
marche de la machine, toujours la
mettre hors tension avant de
commencer cette opération.
1).Oter la vis 6 et remplacer le couteau mobile 4 et
couteau fixe 2 par des neufs. (Veillez alors à ne pas
perdre la rondelle 5 placée sous la vis 6.)
2) Après le remplacement, placer la rondelle 5 sous
vis 6 et serrer cette vis 6 tout en la déplaçant de
manière que la face d'extrémité du ressort de l’axe
de pivotement 3 soit parallèle à la face d'extrémité A
du presse-tissu 1.
(Attention)
1. Placer l'ergot C de la plaque de tirage 7 dans
l'orifice du couteau mobile 4. Si l'ergot n'est pas
dans l'orifice, le couteau mobile 4 et l'aiguille
risquent de se casser.
2. Si le ressort de l'axe de pivotement 3 et la face
d'extrémité A du presse-tissu 1 ne sort pas
parallèles entre eux, la chape de coupe fil 8 viendra
en collision avec le ressort de l'axe de pivotement 3,
ce qui entraînera un mauvais fonctionnement du
coupe-fil et une cassure de l'aiguille.
Arrêt d’urgence
Si l'on met la machine en attente en utilisant la
poignée d'entraînement manuel après une cassure
du fil d'aiguille ou de l'aiguille, le bloc coulissant de
chape fil de passe sera actionné en liaison avec le
mouvement d'arrêt. Le doigt du guide-fil de passe
se déplacera par suite vers la droite dans Ie cas de
la ligne de base de la lèvre gauche. Il est alors
impossible de reprendre le pivotement depuis la
position d'interruption de la couture. Pour résoudre
ce problème, actionner la poignée d'entraînement
manuelle pour déplacer l'entraînement sur une
position où la couture a été provisoirement arrêtée
ou placer la griffe du levier de l'axe de guide-fil de
passe sur la butée puis reprendre la couture tout
en vérifiant la position du doigt de guide-fil de
passe 1.
Précaution
Ne pas relever le presse-tissu sur la position d'arrêt
provisoire. Ceci mettrait la plaque de tirage en
contact avec l'aiguille et provoquerait une cassure
de l'aiguille.
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Pour les détails, se reporter au manuel d'utilisation des AO-17 et MC-405. Cette section se borne à
indiquer les précautions à prendre pour l'utilisation d'une machine équipée d'un coupe-fil de passe
et d'un coupe-fil automatique (type NB).
DANGER:
Pour ne pas s'exposer à une électrocution, mettre la machine hors tension et
attendre cinq minutes avant d'ouvrir le couvercle de la boîte de commande.
Ö Si le fil de passe est très gros, il se peut que le presse-tissu ne remonte pas complètement.
Pour le AO-17, ouvrir alors le couvercle de la boîte de commande et tourner la résistance variable
VR1 de la plaquette imprimée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Pour l'AO-32, ouvrir la boite de commande MC-405 et placer les interrupteurs DIP D.SW1-2, -3 et -
4 sur les positions indiquées sur la figure de droite ci-dessous.
Si le presse-tissu ne remonte toujours pas après l'opération ci-dessus, remplacer le fil de passe
par un plus fin.
Ö Si le fil de passe est trop gros et empêche la plaque de- tirage de se fermer complètement
lorsque le presse-tissu remonte, effectuer également l'opération ci-dessus.
A0-17 AO-32
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
F. Problèmes et remèdes
Problème Causes Remèdes
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
PROCEDURES DE REGLAGE DE
LA MACHINE POSE BOUTONS
PFAFF
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
F. Mouvement de l'écarteur dans le sens transversal du bras (Fig. 601 et 602) ..................... 13
I. Tire-fil (Fig.901).............................................................................................................. 19
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
2. Desserrer le contre-écrou 1.
3. Introduire un tournevis dans la fente de la vis 2 et retenir cette vis dans cette position.
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 101
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Quand le galet du levier de débrayage 4 se trouve au contact de la périphérie du disque
de commande 5, on devrait avoir un espacement de 2,4 mm entre le taquet 2 et le point
culminant de la came de blocage 1 (voir fig. 1.0.3).
De plus, dans cette position, la partie parallèle du ressort-lame 8 devrait porter contre la
bille sur la poulie de commande 9 de sorte que celle-ci soit entraînée avec certitude (fig.
1.0.5).
3. Dans cette position et en veillant à ce que le galet du levier débrayeur 4 repose sur la
périphérie du disque de commande 5 et que l'arbre 6 ne présente pas de jeu axial,
resserrer la vis à six pans 3.
9. Visser la vis 11 jusqu'à ce qu'on ait un espacement d'env. 0,8 mm entre la partie
chanfreinée de ressort-lame 8 et la bille sur la poulie de commande 9.
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Au point mort haut (PMH) de la barre à aiguille, les repères suivants sur la barre à aiguille
devraient affleurer le palier de barre à aiguille :
- avec une aiguille du système 1985 ou TQ x 1, le ler repère d'en haut
- et avec une aiguille du système 2091 ou TQx7, le 3e repère d'en haut (fig. 2.0.1).
3. Régler la barre à aiguille en hauteur de sorte qu'avec une aiguille 1985 ou TQx1, ce soit
le 1er repère et qu'avec une aiguille 2091 ou TQx7, le 3e repère d'en haut sur la barre à
aiguille qui affleure le palier de barre à aiguille.
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 201
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
8 points
o Sortir la tige 4, l'amener en sa position supérieure et l'y relâcher de sorte que sous l'effet
de son ressort, elle puisse s'engager dans son logement supérieur : dans cette position,
l'évidement "Y" sera dégagé.
16 points
o S'assurer que les réglages (1) à (3) aient bien été effectués, sortir la tige 4 de son
logement, l'amener en sa position inférieure et l'y relâcher de sorte que sous l'effet de
son ressort, elle puisse s'engager dans son logement inférieur : dans cette position,
l'évidement "Y" est obturé.
32 points
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 301
Fig. 302
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Quand la barre à aiguille se trouve à 3,0 mm après son PMH, l'écarteur devrait tout juste
atteindre son point mort antérieur (fig. 4.0.3).
o Tourner la came 10 de façon que l'écarteur 11 atteigne à ce moment précis son point
mort avant.
o Dans cette position, serrer tout juste l'une des vis 8 de manière qu'on puisse encore
déplacer la came 10 dans le sens axial.
Règle :
Quand la pointe de l'aiguille descendante se trouve de niveau avec le bord supérieur du
doigt écarteur, on devrait avoir un espacement d'env. 1,3 mm entre la pointe de l'aiguille et le
bord droit se trouvant derrière le doigt écarteur (fig. 4.0.3).
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
En position de remontée de l'aiguille, correspondant à la position de barre à aiguille définie
ci-après, la pointe du boucleur devrait affleurer le bord gauche de l'aiguille et l'espacement
aiguille - boucleur comprendre env. 0,1 mm.
De plus, dans cette position, l'espacement aiguille - garde-aiguille devrait être d'env. 0,2 mm
(fig. 5.0.4).
Une aiguille du système 1985 ou TQx1 se trouve en sa position de remontée lorsque le 2ème
repère d'en haut sur la barre à aiguille se trouve au ras du palier de barre à aiguille. Avec
une aiguille du système 2091 ou TQx7 cette position est atteinte, quand le 4ème repère d'en
haut sur la barre à aiguille affleure le bas de ce palier (voir flèche, fig. 5.0.3).
o Dans cette position et en veillant à ce que la douille de boucleur 1 porte contre la came 2
de l'écarteur, resserrer les vis de fixation 3.
o Desserrer la vis de fixation 4 et glisser le boucleur sur son arbre de manière à obtenir un
espacement d'env. 0,1 mm entre l'aiguille et la pointe du boucleur.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Lorsque la barre à aiguille se trouve à 4 mm après son PMH, l'écarteur devrait tout juste
commencer son mouvement vers la gauche.
o Contrôle :
o Lors du mouvement retour de l'écarteur, on devrait avoir à l'endroit le plus étroit un
espacement minimal de 0,2 à 0,4 mm entre le doigt écarteur et l'aiguille ascendante.
o Dans le cas contraire, vérifier, respect.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
o Placer la flèche 1 au dos de la machine sur le symbole pour les boutons à deux trous.
o Desserrer la vis à six pans 3 et régler le bloc à coulisse 4 de façon que dans le sens
transversal au bras, l'aiguille pique exactement dans le centre des trous du bouton.
Boutons à 4 trous
L'aiguille devrait toujours piquer dans le centre de chaque trou, dans le sens transversal
aussi bien que dans celui longitudinal par rapport au bras.
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
La manivelle 3 devrait être réglée de sorte qu'au cours de son mouvement ascendant et
descendant, la clenche de commande 4 ne puisse pas heurter la bielle 5 et qu'au dernier
point, la clenche 4 passe tout juste encore au-dessus du bord inférieur de l'évidement dans
la barre de traction 5 (fig. 8.0.1).
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
I. Tire-fil (Fig.901)
Règle :
Le tire-fil devrait être réglé de façon que le fil tiré garantisse un point initial impeccable et que
le fil ne dépasse ni du bouton, ni du tissu.
o Dévisser les deux vis de fixation du couvercle sur le côté gauche du bras et enlever ce
couvercle.
o Fixer le couvercle au moyen de ses deux vis sur le côté gauche du bras.
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Réglage
Réglage latéral
longitudinal
Centrées également dans le sens longitudinal, de telle sorte qu'elles ne viennent pas toucher les
extrémités des lumières, la machine étant réglée pour la plus grande longueur de point.
Elles doivent dépasser le bord supérieur de la plaque à aiguille, dans leur position la plus élevée
de la hauteur d'une dent, pour un entraînement correct.
Réglage hauteur
En plus de ces différents réglages, il existe sur certains modèles les possibilités d'un réglage de
griffes en hauteur par une vis de butée sous la griffe, ce qui permet, lors de la dépose des griffes,
de les replacer par la suite à la hauteur désirée.
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
B. L'entraînement
L'entraînement de la matière doit être parfaitement synchronisé avec les mécanismes de formation
de point pour obtenir un bon fonctionnement de la machine.
Dans les machines à simple entraînement, le mouvement d'avance des griffes doit être terminé au
moment où la pointe de l'aiguille pénètre dans la matière à coudre.
Pour effectuer ce réglage, agir sur l'excentrique d'entraînement. Dans certains cas, donner de
l'avance ou du retard, à l'arbre inférieur, en débloquant les vis de fixation soit de la poulie crantée,
soit du pignon.
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
C. Longueur du point
Ecrou moleté
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Suivant les fils et les matières utilisées, il faut agir sur le tendeur de fils et les guides fils réglables.
(certains constructeurs préconisent des cotes bien précises).
En général, les guides fils doivent se situer autant que possible dans l'axe du tendeur de fil
"supérieur" quand la barre aiguille est en position haute.
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Après avoir ramené la barre à aiguille à son point mort haut, en tournant le volant dans le sens
normal de rotation, la distance entre la plaque à aiguille et la pointe de l'aiguille doit correspondre à
une cote donnée par le constructeur.
Suivant les modèles, cette cote se mesure de la plaque à aiguille ou de l'emplacement de celle-ci,
c'est à dire sur la surface portante, au milieu du chas de l'aiguille ou à la pointe de celle-ci. Une
jauge est recommandée pour régler convenablement cette hauteur.
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Les machines sont munies de plaque à aiguille adaptée si le nombre d'aiguilles et leur position
dans le porte aiguille. Les trous de passage de celles-ci dans la plaque sont en rapport avec la
position des aiguilles.
- En agissant sur le maneton collier de serrage de la barre aiguille, orienter celle-ci de manière à
ce que les aiguilles viennent s'ajuster dans leur passage prévu dans la plaque.
NOTA :
1. Si l'une ou plusieurs des aiguilles ne peuvent être centrées de cette manière, contrôler que
:
Ö barre à aiguille,
Ö serrage d'aiguille,
Ö aiguilles,
ne sont pas défectueux.
2. Dans le cas des machines à plusieurs aiguilles le centrage des aiguilles, doit se faire avant
le réglage de la hauteur de la barre à aiguille.
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
H. Pare aiguille
- Le pare aiguille arrière peut être fixé soit à la carcasse de la machine, soit au support de griffe.
- Il faut l'approcher, l'incliner et le centrer selon les matières le plus près possible de l'aiguille, en
laissant le passage du fil.
Pare-aiguille
arrière
- Lorsque le pare aiguille est fixé sur le support de griffe, toujours contrôler le réglage lorsque l'on
modifie la longueur du point.
- Le pare aiguille avant peut-être fixé soit au boucleur, soit à la carcasse de la machine. Son
réglage est identique au pare aiguille arrière, mais sans déflection de l'aiguille.
pare-aiguille
avant
- Sur certaines machines, dans le mouvement de droite vers la gauche ou vice versa, le chas de
l'aiguille correspond à l'œil du boucleur.
- Sur d'autres dans le mouvement de droite vers la gauche le chas de l'aiguille correspond à l'oeil
du boucleur, dans le mouvement de gauche vers la droite l'oeil du boucleur se trouve dessous du
chas de l'aiguille.
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Amener la pointe du boucleur dans l'axe de l'aiguille (position de prix de boucle). Dans cette
position bloquer la barre à aiguille à l'aide d'une butée sous la douille inférieure et faire tourner la
machine en sens inverse jusqu'au contact.
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
J. Bascule ou boucleur
La bascule, c'est la distance entre le point extrême arrière du boucleur (prise de boucle) et le point
extrême avant du boucleur (lors de son retour devant l'aiguille).
En prise de boucle, la pointe du boucleur doit passer entre 0,05 à 1/10ème environ des aiguilles,
sans le déflecter.
Dans son mouvement de retour, l'aiguille en descendant doit déflecter légèrement sur le dos du
boucleur.
NOTA :
1. Il est nécessaire que l'aiguille descendante déflecte légèrement pour assurer une meilleure
prise du fil formé par le triangle (voir formation du point 401)
2. Selon la matière, les longueurs de pointes d'aiguille peuvent varier. Lors du remplacement
des aiguilles, contrôler sa longueur, sinon régler la hauteur de la barre à aiguille.
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
K. Positionnement du boucleur
Pour obtenir une bonne formation de point, il faut positionner correctement le mouvement
"elliptique" du boucleur.
Recul du boucleur
Le recul, c'est la distance entre la pointe du boucleur et l'axe de l'aiguille lorsqu'elle est au P.M.B.
Machine à 1 aig.
Machine 2 aig.
Après avoir amené le boucleur à son point mort extrême droit, régler la distance du recul, à l'aide
d'une jauge déterminée par le constructeur.
Recul du boucleur
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A. Aiguilles :
Les machines W 61/41 doivent être utilisées avec des aiguilles de type UY 128 GAS, n°65, 70 ou
75 ; ou avec des aiguilles dont le type est déterminé sur les tableaux en pages 33 et 34.
Il est nécessaire de fixer correctement les aiguilles, car une mauvaise position causerait des
sautes de point ou risquerait de casser le boucleur ou les aiguilles.
Fig 1 Fig 2
Par exemple :
Si vous utilisez l'excentrique n° 8, il y aura environ 8 points par 25 mm de couture.
Avec l'excentrique n° 12, vous pourrez obtenir environ 12 points pour 25 mm de couture.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 3
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
E. Enfilage
Il est à noter que la machine est correctement enfilée: lorsque vous la recevez de l'usine. Le
meilleur moyen de la renfiler est de nouer les nouveaux fils à ceux déjà sur la machine et de tirer
en prenant soin à passer les noeuds bien au travers des passe-fils et les yeux des boudeurs.
S'il est nécessaire de renfiler complètement la machine, se référer au schéma d'enfilage ci-
dessous — Figure 4.
- Pour diminuer la tension => Tourner le bouton moleté dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre.
La tension des fils doit être juste suffisante pour permettre la formation correcte du point,
spécialement pour le fil du boudeur.
G. Aiguilles :
Les machines W 61/41 doivent être utilisées avec des aiguilles de type UY 128 GAS, n°65, 70 ou
75 ; ou avec des aiguilles dont le type est déterminé sur les tableaux en pages 33 et 34.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig 8
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 9
1 => 50kg-cm
2 => 30Kg-cm
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Mettre la barre aiguille à son point mort haut, puis desserrer légèrement la vis de maintien 1
du maneton de la barre aiguille,
3. S'assurer que les aiguilles descendent bien au centre des trous de la plaque aiguille. Resserrer
alors la vis 1.
Tableau 1 :
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Tourner le volant et relever la barre aiguille à partir de son point mort bas jusqu'à la position
précisée dans le Tableau 1, suivant l'écartement des aiguilles de votre machine,
3. Déplacer le support du boucleur jusqu'à ce que la pointe du boucleur vienne derrière l'axe de
l'aiguille de droite et effleure l'aiguille (tolérance de 0 — 0.1 mm).
4. Tourner le volant jusqu'à ce que le boucleur vienne à son point mort droit et s'assurer que la
distance de prise de boucle est correcte,
Fig 10
Fig 11
Fig. 17
Fig 13
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Remarques
- Ce réglage peut-être fait simultanément avec le réglage de la prise de boucle.
- Lorsque le boucleur revient de la gauche et touche légèrement l'aiguille de gauche, il doit y avoir
une tolérance de 3.0 — 3.5 mm. entre l'axe de l'oeil du boucleur et l'axe de l'aiguille de gauche
(Fig. 15).
- Lorsque la pointe du boucleur est au centre de l'aiguille de gauche la tolérance est de 0.1 à 0.15
mm derrière celle-ci (Fig. 14).
Fig 14 Fig 16
Fig 15
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Tourner le volant à la main jusqu'à ce que la pointe du boucleur arrive derrière l'aiguille de
droite,
2. Desserrer la vis 1 (Fig. 17) et déplacer le pare aiguille 2 de façon à ce que son côté "A" soit à
1.5 — 2 mm au dessus de la pointe de l'aiguille (Fig. 18). Resserrer alors la vis 1,
3. Desserrer les vis 3. Tourner le support ou le pare-aiguille 2 à la main de façon à ce que le
pare-aiguille pousse l'aiguille de droite de 0.3 à 0.5 mm. S'assurer que le boucleur est alors
bien à 0 — 0.05 mm de l'aiguille. Resserrer ensuite les vis 3.
Note
Ce réglage nécessite un réajustage du passage de la pointe de boucleur derrière l'aiguille.
Fig 17 Fig 18
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Tourner le volant jusqu'à ce que les griffes soient à leur point mort haut,
2. Placer les griffes à 0.8 - 1.2mm au dessus de la surface de la plaque aiguille, à l'aide de la vis
1,
3. Placer les dents de la griffe différentielle au même niveau que celles de la griffe principale, et
les fixer ainsi à l'aide de la vis 2.
Fig 19 Fig 20
CREATECH 20 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 21
CREATECH 21 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Déplacer ce collier de haut en bas et donner la distance de 5mm entre ce collier et le support
de l'étaleur,
3. Pour augmenter le débit du fil, il faut rabaisser le tendeur, pour le diminuer il faut relever le
tendeur,
Fig 23
Fig 22
CREATECH 22 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Si les fils d'aiguilles paraissent trop lâches, la distance indiquée au §3 doit alors être plus grande
ou la distance indiquée au §6 doit être plus grande.
Fig 24
CREATECH 23 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4. Tourner le volant jusqu'à ce que la barre aiguille soit à son point mort haut,
6. S'assurer que le doigt 3 est bien au milieu de l'encoche du tendeur 2. Régler si nécessaire,
Fig 25 Fig 26
CREATECH 24 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Tourner le volant jusqu'à ce que le boucleur soit à son point mort gauche,
4. Déplacer les oeillets 5 de façon à ce que le fil qui passe entre eux soit tendu,
Fig 27
CREATECH 25 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Tourner le volant jusqu'à ce que l'étaleur soit à son point mort gauche,
2. Desserrer alors la vis 1 de l'étaleur,
3. Déplacer l'étaleur à la main pour qu'il y ait la tolérance de 7,5 – 8 mm entre sa face inférieure
et la surface de la plaque aiguille,
4. Resserrer légèrement la vis 1,
5. Desserrer la vis 2 du support de l'étaleur,
6. Tourner ce support jusqu'à ce que vous obteniez la distance de 6 mm entre la pointe de
l'étaleur et l'axe de l'aiguille de gauche,
7. Revérifier la distance de 7.5 – 8 mm. et re-régler si nécessaire,
8. Resserrer à fond les vis 1 et 2.
Fig 28 Fig 30
Fig 29
CREATECH 26 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
6.4mm
5.6mm – 6.0mm –
4.0mm – 4.8mm
2.4mm – 3.2mm
Le mouvement de l'étaleur règle le débit du fil de l'étaleur. En
Ecartement des
augmentant l'amplitude du mouvement, on augmente le débit du fil
aiguilles
et pour diminuer ce débit il faut alors diminuer l'amplitude
mouvement de l'étaleur.
6 mm
6 mm
6 mm
l'étaleur, et le déplacer de haut en bas jusqu'à ce que l'on
11 mm
10 mm
9 mm
l'écrou, et pour diminuer l'amplitude il faut rabaisser l'écrou 5.
Fig.34
b
Faire un point de couture pour s'assurer du réglage adéquat,
Resserrer alors l'écrou 5, et remettre le capot de la machine en
place.
17 mm
16 mm
15 mm
c
L’amplitude exacte du mouvement de l'étaleur peut varier selon le
type de l'opération à effectuer et suivant le fil utilisé.
Dimensions
b
a
c
Y. Guide fil de recouvrement
Lorsque la barre aiguille est à son point mort bas, le guide fil de
recouvrement doit être à 1 mm au-dessus du guide fil de l’étaleur,
déterminer distance
guide-fil et l'axe de la barre aiguille.
Fig. 32
Fig 31
CREATECH 27 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. S'assurer que lorsque le support du boucleur est à son point mort arrière, la tolérance "a" doit
être de 1.8mm, et la tolérance "b" de 4.7mm. (voir Fig. 33). Ce réglage peut se faire en
déplaçant le maneton 1 après avoir desserré les vis 2 ;
2. Desserrer les 4 vis 3 (Fig. 35) du manchon de synchronisation,
3. Tourner le volant de la machine jusqu'à ce que le support du boucleur soit à son point mort
droit,
4. Tout en laissant le support dans cette position, pousser la barre aiguille au point mort bas et
resserrer les vis 3,
5. Desserrer les vis 4 et faire correspondre le repère gravé sur le manchon de réglage avec la
graduation centrale des repères gravés sur l'autre partie.
Fig.33 Fig.34
Remarque
- Ce réglage peut être fait simultanément avec le réglage de l'ellipse du mouvement du boucleur.
- Pour donner de l'avance au boucleur par rapport aux aiguilles il faut raccourcir la distance "a", et
pour donner du retard il faut agrandir la distance "a".
CREATECH 28 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Remarque
- Utiliser pour ce réglage le calibre spécial afin d'obtenir un résultat plus précis.
Fig 36
Fig 35
CREATECH 29 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig.37
CREATECH 30 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig.38
CREATECH 31 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 39
CREATECH 32 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
GG. Réglage du débit de l'huile de graissage sur la bielle de commande de la barre aiguille
(Fig. 41)
Il est possible de régler le débit de l'huile de graissage sur la bielle de commande de la barre
aiguille en tournant le régulateur d'huile, après avoir desserré la vis 3.
Fig. 40 Fig. 41
CREATECH 33 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 34 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Se reporter à la rubrique
La quantité de mouvement du
"Réglage des positions du
couteau inférieur est trop
couteau inférieur et de
grande
l'aiguille".
CREATECH 35 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Se reporter à la rubrique
"Réglage de la course du
solénoïde de coupe-fil".
Le couteau inférieur ne se
déplace pas suffisamment
vers la gauche. Se reporter à la rubrique
"Réglage du boucleur et de la
hauteur du ressort de pince-
fil".
Se reporter à la rubrique
La quantité de mouvement du
"Réglage des positions du
couteau inférieur est trop
couteau inférieur et de
petite
l'aiguille".
Se reporter à la rubrique
La compression du ressort de
"Réglage de la compression
pince- fil est trop faible
du ressort de pince-fil.
Aiguiser ou remplacer le
Le couteau est émoussé
couteau.
CREATECH 36 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Aiguiser ou remplacer le
Le couteau est émoussé
couteau.
La longueur du fil
coupé est
irrégulière.
Le fil d'aiguille est coupé par le Se reporter à la rubrique
couteau inférieur et la plaque "Réglage de la position de la
à aiguille. plaque A de guidage.
La pression de l'écrou de
Se reporter à la rubrique
réglage est ou trop forte ou
"Tension du fil".
trop faible (points sautés
Se reporter à la rubrique
L'enfilage est défectueux
"Enfilage".
Se reporter à la rubrique
La quantité de relèvement de
"Réglage de la position de
fil est trop courte.
blocage du releveur de fil".
CREATECH 37 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Se reporter à la rubrique
Le cordon est-il bien branché?
"Branchement des cordons".
Le couteau mobile
ne bouge pas
La came d'entraînement du
Régler de façon qu'elles ne se
couteau et la plaque de guide
touchent pas.
se touchent elles?
Régler la direction,
Le couteau mobile touche-t-il
l'inclinaison et la position
l'étendeur?
horizontale du couteau mobile.
Le couteau mobile
ne revient pas à sa
La compression du ressort de Se reporter à la rubrique
position originale
pince- fil pour le couteau est "Réglage de la compression
après son
trop forte. du ressort de pince-fil".
déplacement.
Le couteau mobile et le
Aiguiser ou remplacer le
couteau fixe entrent en
couteau.
frottement.
CREATECH 38 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
1) Sécurité ................................................................................................................................................ 1
2) Caractéristiques techniques............................................................................................................... 3
5) Eléments de commande...................................................................................................................... 4
7) Equipement ......................................................................................................................................... 8
9) Réglages............................................................................................................................................. 11
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1) Sécurité
A. Symboles de sécurité
Endroit à risque !
Points à observer en particulier
• Les opérateurs et le personnel spécialisé doivent être instruits sur les systèmes de
sécurité de la machine et méthodes de travail sûres.
• L'exploitant doit veiller à ce qu'aucun dispositif de sécurité ne soit retiré ou mis hors
service.
• L'exploitant doit veiller à ce que la machine soit uniquement utilisée par le personnel
autorisé.
Pour de plus amples informations, veuillez vous adresser à votre agence PFAFF.
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
C. Avertissements
Dans le cas d'un moteur externe, ne pas utiliser la machine sans les
garde-courroie 3 et 4.
Danger de blessure par la courroie en rotation !
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2) Caractéristiques techniques
A. Versions et sous-classes
Remarque, information
Nettoyage, entretien
Lubrification
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5) Eléments de commande
Pédale
0 = position neutre
1 = couture
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Genouillère
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- S'assurer que la machine, et tout particulièrement ses conduites électriques, ne présente pas
d'éventuels endommagements.
- Faire vérifier par des spécialistes si le moteur de la machine peut être utilisé avec la tension de
secteur existante et si son branchement est correct.
Si ces conditions ne sont pas respectées, ne mettre en aucun cas la machine en service !
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
7) Equipement
A. Bobinage du fil de canette / réglage de la prétension du fil
- La tension du fil sur la canette 1 peut être réglée à l'aide du disque moleté 4.
- Le bobinoir s'arrête automatiquement quand la canette 1 est pleine.
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Débrancher la machine !
Risque de blessure en cas de démarrage inopiné de la machine !
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
8) Maintenance et entretien
A. Remplissage du réservoir d'huile (uniquement pour la PFAFF 1181 et la 1183)
Utiliser uniquement une huile d'une viscosité moyenne de 10,0 mm2/s à 40°C et
d'une densité de 0,847 g/cm3 à 15°C.
Nous recommandons une huile pour machine à coudre PFAFF, n° de cde: 280-1-
120 105.
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9) Réglages
A. Aides de contrôle et de réglage
La goupille de guidage 1 (N° de commande 13-033 346-05) et, éventuellement, le
gabarit de réglage 3 (N° de commande 61-111 639-70) permettent de fixer les
positions de réglage des différentes pièces.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Quand la barre à aiguille est à 1,8 mm après le PMB, le repère de la barre à aiguille 1
doit affleurer sous le cadre de barre à aiguille 3.
- A l'aide de la goupille de guidage, amener la barre à aiguille à 1,8 mm après le PMB, voir
le Chapitre - Aides de contrôle et de réglage.
- Faire coulisser la barre à aiguille 1 (vis 2), sans la tourner, de façon à respecter la règle.
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Quand la longueur du point est réglée sur -0', la rotation du volant ne doit entraîner aucun
mouvement latéral de la barre à aiguille.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
D. Hauteur de la griffe
Règle
Quand la longueur de point est réglée sur « O », la griffe 1 à son point de renvoi supérieur
doit :
1. vue de côté et dans le sens de l'entraînement, être au milieu de la découpe de la plaque
à aiguille et
2. être en contact sur toute sa longueur avec le gabarit de réglage 2 de la griffe.
- Régler la longueur du point sur « O » et amener la griffe 1 à son point de renvoi supérieur.
- Relever le pied presseur.
- Placer le gabarit de réglage 2 de la griffe au-dessus de la plaque à aiguille, la flèche étant
orientée dans le sens de la couture et le bord avant aligné au bord de la plaque à aiguille, puis
abaisser le pied presseur.
- Déplacer le support de griffe 3 (vis 4) de façon à respecter la règle 1.
- Desserrer les vis 5 et 6.
- Ajuster le support de griffe 3 ou l'excentrique 7 de façon à respecter la règle 2.
- Resserrer les vis 5 et 6.
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Quand la longueur de point est réglée au maximum, l'activation du commutateur de point
3 ne doit entraîner aucun mouvement de l'aiguille lorsque la barre à aiguille est à 0,6 mm
après le PMB.
- Faire tourner l'excentrique 1 (vis 2), jusqu'à ce que la goupille de fixation 3 s'encliquette.
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Quand la barre à aiguille est à 1,8 mm après le PMB,
1. la pointe du crochet 6 doit être au milieu de l'aiguille et à 0,05 - 0,1 mm de l'encoche
de l'aiguille et
2. le bord supérieur du chas de l'aiguille doit être à 0,8 mm en dessous de la pointe du
crochet.
3. Le tenon de la cale 4 de la capsule et le fond de la gorge d'arrêt doivent être espacés
de 0,5 mm
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
I. Position de la genouillère
Règle
1. En position neutre de la genouillère, l'axe 5 doit être parallèle au plateau fondamental.
2. Quand le pied presseur repose sur la plaque à aiguille, le levier releveur 6 doit être en
contact avec le circlip 8 et à env. 1 mm de l'élément de relevage 7.
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
J. Bobinoir
Règle
1. Quand le bobinoir est activé, la roue de commande 1 doit être entraînée de façon fiable.
2. Quand le bobinoir est désactivé, la roue de friction 5 ne doit pas entraîner la roue de
commande 1.
3. Le bobinoir doit s'arrêter automatiquement quand la bobine est remplie jusqu'à env. 1
mm du bord.
CREATECH 20 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 21 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
1. Le bord inférieur du taquet 1 doit être à 96 mm de la face supérieure de la rondelle 5.
2. Quand le coupe-fil est en position neutre (aimant rentré), le levier 6 doit reposer sur le
boulon 7 et être à env. 0,1 mm de la roulette 8.
CREATECH 22 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Ö Position du couteau
Règle
1. La lame du couteau doit être à 4 mm de l'aiguille.
2. Le bord droit du couteau 1 ne doit pas dépasser du bord droit de l'attrape-fil (voir flèche).
CREATECH 23 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
L'évidement de l'attrape-fil 1 doit couper deux fils de façon correcte aussi bien à droite
qu'à gauche.
- Si le fil n'a pas été coupé selon la règle, ajuster l'attrape-fil 1 (vis 2) par rapport au
couteau 3.
CREATECH 24 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Quand le levier releveur de fil est au PMH, le point le plus haut de la came de
commande 2 doit amener le levier 1 en butée sur le taquet 4 (position initiale).
- S'assurer que le fil a été correctement coupé et que le levier 1 est en position initiale.
CREATECH 25 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Vus dans le sens de la couture,
1. la pointe du racleur de fil 5 doit être à env. 1 - 1,5 mm à droite de l'aiguille,
2. le racleur de fil 5 doit, dans sa position la plus en avant, être à env. 2 mm devant
l'aiguille.
- Déplacer le support 1 (vis 2), sans le faire pivoter, sur l'arbre de façon à respecter la règle
1.
CREATECH 26 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
Quand la longueur du point est réglée à son maximum, le commutateur de point 3 activé et
la tige de piston sortie, le levier 1 doit reposer sur le poussoir 4.
CREATECH 27 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Normes de sécurité
N'utiliser la machine qu'en fonction de sa destination.
A la transformation en une variante différente, observer toutes les normes de sécurité en vigueur.
Ne faire effectuer les opérations de réglage et les réparations que par du personnel formé en
conséquence.
Il est interdit d'intervenir sur les équipements placés sous tension, exception faite des dérogations
permises selon la DIN 57105 ou VDE 0105.
Champ d'applications
Les présentes «Instructions de réglage» s'appliquent aux Pfaff 563 et 563 H équipées d'un pied
presseur articulé ou à roulette.
Les divergences figurent dans les chapitres correspondants.
Attention
S'il s'agit d'une machine neuve ou n'ayant pas servi pendant un ou deux mois, contrôler
absolument le graissage du crochet. Pour faire le plein d'huile du réservoir correspondant, nous
recommandons d'utiliser de l'huile PFAFF pour machines à coudre (n° de cde. 280-1-120 144)
d'une viscosité moyenne de 22 mm2/s à 40°C et d'une densité de 0,865 g/cm3 à 15°C.
CREATECH 28 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
En longueur de point « 0 », la griffe ne devra exécuter aucun mouvement à la rotation du volant.
1.0.1
Réglage :
CREATECH 29 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle
En longueur de point «0» et au PMH de la barre à aiguille, la griffe devra se trouver au PMH. Dans
cette position, les fraisures de l'excentrique d'élévation 2 et de l'excentrique d'équilibrage 4 devront
se trouver à la verticale sous l'axe de l'arbre.
Nota
Si la machine est équipée d'un pied à roulette (ss-cl. -944/01), le réglage de l'excentrique
d'élévation devra être effectué la barre à aiguille se trouvant à 0,6 mm après son point mort haut.
Réglage :
CREATECH 30 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
En longueur de point max. et à barre à aiguille à 0,6 mm après son PMH, la griffe ne devra pas
exécuter le moindre mouvement à la manoeuvre de la manette d'inversion du sens de marche.
Réglage :
CREATECH 31 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Au PMB de la barre à aiguille, le pince-aiguille devra être distant de 16,5 mm environ de la plaque
à aiguille.
Réglage :
*) Réglage de précision
CREATECH 32 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
La barre à aiguille se trouvant à 1,8 mm après son PMB, le bord supérieur du chas de l'aiguille
devra se trouver à 0,8 mm sous la pointe du crochet (voir fig. 8.0.3). Dans cette position, la pointe
du crochet devra se trouver au max. à 0,1 mm de l'aiguille (voir fig. 8.0.2).
Réglage :
1 Après s'être assuré que les deux vis 1 soient encore desserrées et que l'aiguille ne heurte
pas le crochet, amener la barre à aiguille au PMB.
2 Amener la plaquette de mesure de 1,8 mm avec son évidement immédiatement sous le
palier inférieur de la barre à aiguille.
3 Faire porter le serre-joint contre la plaquette et le visser dans cette position.
4 Retirer la plaquette de mesure et tourner le volant dans le sens de rotation normal jusqu'à
ce que le serre-joint porte contre le palier de barre à aiguille.
5 Vérifier s'il existe un espacement de 0,8 mm entre le bord supérieur du chas de
l'aiguille et le bord inférieur de la pointe du crochet
6 Si nécessaire, desserrer la vis 2, régler la barre à aiguille en conséquence en hauteur
(sans la tourner radialement) et rebloquer la vis 2
7 Régler le crochet de manière que sa pointe montre sur l'axe de l'aiguille et se trouve au
maximum à 0,1 mm de celle-ci.
8 Dans cette position et en veillant à ce que l'ergot de la pièce arrêt-capsule 3 soit engagé
dans le support de boîte à canette et qu'il se trouve à 0,5 mm du fond du support, resserrer
la vis 1 accessible.
9 Enlever le serre-joint de la barre à aiguille.
10 Rebloquer aussi la seconde vis 1.
CREATECH 33 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Réglage :
1 Desserrer la vis 1.
2 Ne desserrer la vis de serrage 2 que jusqu'à ce que le dégageur de capsule 3 commence à
pouvoir être tourné sur son arbre.
3 Glisser le dégageur de capsule 3 sur son arbre jusqu'à obtenir un espacement de 0,8 mm
entre son doigt et le bord du support 4 de boîte à canette.
4 Par rotation du volant, amener le dégageur de capsule 3 en son point mort gauche.
5 En veillant à ce qu'il porte contre l'ergot du support 4 de boîte à canette, tourner le
dégageur de capsule 3 jusqu'à obtenir un passage pour le fil d'environ 0,3 mm entre
le côté droit de la rainure dans le support 4 de la boîte à canette et l'ergot de la pièce
arrêt-capsule 5.
6 Dans cette position, rebloquer la vis de serrage 2.
7 Faire porter la bague de réglage 6 contre le dégageur de capsule 3 et la tourner de manière
que la vis 1 prenne appui contre la tige 7.
8 Dans cette position, resserrer la vis 1.
CREATECH 34 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Nota :
Dans le cas d'une machine ayant servi assez longtemps, il est indiqué, avant de refermer la
boîte d'engrenage, de remplacer le coussin de graissage n° 91-171 951-05 et de verser env.
120 cm3 d'huile n° 280-1-120 144 dans la boîte.
Réglage :
1 Desserrer la vis 1.
2 Enfoncer la tige de manoeuvre 3 à fond dans le régulateur centrifuge.
3 Pousser la tige de piston 4 dans la soupape d'obturation 2 jusqu'à sentir une résistance
sensible.
4 Par déplacement de la soupape d'obturation 2, régler un espacement de 1 mm entre
la tige de manoeuvre 3 et la tige de piston 4 de la soupape obturatrice.
5 Dans cette position, resserrer la vis 1.
6 Glisser le coussin de lubrification entre le tuyau; à huile et l'engrenage.
7 Nettoyer le joint et les surfaces d'appui du couvercle et de la boîte d'engrenage.
8 Visser le couvercle et les deux béquilles en serrant les vis régulièrement en croix.
CREATECH 35 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Note :
CREATECH 36 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
A levier releveur 1 en position supérieure, les deux disques de tension devront s’ouvrir au
minimum de 0,5 mm.
Réglage :
CREATECH 37 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Réglage :
CREATECH 38 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Lorsque la genouillère est actionnée à fond, le pied presseur/à roulette devra avoir décollé de 9
mm environ de la plaque à aiguille et le levier releveur être descendu de lui-même.
Réglage :
1 Desserrer le contre-écrou 1.
2 Dévisser la vis de butée 2 de quelques tours.
3 Remonter le levier releveur et mettre en place la genouillère.
4 Engager une pièce de 9 mm d'épaisseur (une canette, p. ex.) sous le pied presseur/à
roulette et faire redescendre le levier releveur.
5 Manoeuvrer la genouillère jusqu'à butée sensible ; cependant, le pied presseur/
à roulette ne devra pas décoller de la pièce de calibrage.
6 Dans cette position, visser d'abord la vis de butée 2 à fond, la dévisser ensuite
d'un demi-tour et la contrer au moyen de l'écrou 1.
7 Retirer la pièce de 9 mm sous le pied presseur/à roulette.
8 Revisser la plaque frontale.
CREATECH 39 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Réglage :
Règle :
Les points, réglés sur «3», devront avoir la même longueur en marche avant et arrière.
CREATECH 40 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 41 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
PROCÉDURES DE RÉGLAGE
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
PROCEDURES DE REGLAGE
DE LA SURJETEUSE
MAUSER SPECIAL 9632
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
Calibre de réglage pour la Mauser Spezial 9632 _______________________________________ 3
5 – Boucleur ___________________________________________________________________ 7
18 – Couteau superieur__________________________________________________________ 20
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Pour faciliter les opérations de réglage éventuellement nécessaires, nous livrons, sur demande, un
calibre de réglage universel (n° de commande 336). Cette jauge comprend les cotes de mesures
suivantes :
A 9,6 mm
B 10,9 mm
C 3,5 mm
D 3,1 mm
E 4,7 mm
F 5,7 mm
G = 2,1 mm
H 0,9 mm
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1.5 Desserrer la vis dans la manivelle de commande de l'aiguille jusqu'à ce que le pince
aiguille commence à pouvoir être déplacé.
1.6 Déplacer le pince aiguille jusqu'à ce que la distance entre l'aiguille et la plaque à aiguille
soit 9,6 mm ou 10,9 mm (cotes "A" ou "B" du calibre).
1.8 Desserrer les vis et tourner le pince aiguille de sorte que les aiguilles piquent au milieu des
trous d'aiguilles.
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2 – BOUCLEUR GAUCHE
2.1.1 Dévisser la plaque à aiguille, la griffe avant et le pare aiguille de l'aiguille droite.
2.1.5 Desserrer la vis jusqu'à ce que le support du boucleur commence à pouvoir être tourné.
2.1.6 Tourner le support du boucleur jusqu'à obtenir les distances de 3,5 mm ou 3,1 mm entre la
pointe du boucleur et l'axe de l'aiguille droite (cotes "C" ou "D" du calibre).
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3 – BOUCLEUR DROIT
Règle : A boucleur droit au PMH, la distance entre le boucleur et l'axe de l'aiguille droite devra
être de 4,7 mm (cote "E" du calibre).
3.1 Amener le boucleur en son PMH et desserrer la vis de sorte que le boucleur commence à
pouvoir être déplacé.
3.2 Sur une machine à course normale (voir tableau) déplacer le boucleur jusqu'à ce que la
tige du boucleur affleure le coté droit du support de boucleur.
3.3 Sur une machine à course élevée, pousser le boucleur à fond dans le support de boucleur.
3.5 En veillant à ce que la barre ne possède pas de point dur dans son logement, tourner le
levier jusqu’à obtenir la distance pointe du boucleur/axe de l'aiguille de 4,7 mm (cote "E" du
calibre).
Nota :
Le boucleur droit étant fonction de la grosseur de l'aiguille, il est muni d'un chiffre indice. Quand la
grosseur de l'aiguille varie trop fortement, changer aussi de boucleur (voir tableau).
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4 – DISTANCES ENTRE
LES DEUX BOUCLEURS
Règle : Quand le boucleur droit croise le boucleur gauche, la distance A devra être de 0,5 mm et
la distance "B" de 0,2 mm.
4.1 Tourner le volant dans le sens de rotation normal jusqu’à ce que le boucleur droit croise le
boucleur gauche.
4.2 Tourner et glisser le boucleur droit jusqu’à ce qu’on obtienne les distances "A" = 0,5 mm et
"B" = 0,2 mm.
4.4 Contrôler une nouvelle fois le réglage selon le chapitre 3. Rajuster éventuellement.
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5 – BOUCLEUR
5.1.4 Glisser le boucleur jusqu’à ce qu'on obtienne une distance de 59,5 mm.
5.1.8 Tourner le support du boucleur jusqu’à obtenir la distance de 2.1 mm entre l'axe de
l'aiguille gauche et la pointe du boucleur (cote "G" du calibre).
Règle : La distance entre la pointe du boucleur et le milieu de l'encoche de l'aiguille gauche devra
être de 0 à 0.1.
5.2.1 Tourner le volant dans le sens de rotation normal jusqu’à ce que la pointe du boucleur se
trouve sur l'axe de l'encoche de l'aiguille gauche.
5.2.2 Glisser le support du boucleur de manière à obtenir une distance de 0 à 0.1 mm entre la
pointe du boucleur et l'encoche de l'aiguille.
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
6 – PARE-AIGUILLE POUR
L'AIGUILLE DROITE
Règle : A barre à aiguille au Point Mort Bas, le bord supérieur du chas de l'aiguille devra se
trouver de 0 à 0.5 mm sous la ligne "A". Quand la pointe du boucleur gauche se trouve
exactement en face de l'axe de l'aiguille droite, le pare aiguille arrière devra tout juste
toucher l'aiguille, sans la dévier cependant. Entre l'aiguille et le pare- aiguille avant on
devra avoir une distance de 0.1 à 0.2 mm (voir fig. 6.0.3).
6.1 Amener la barre à aiguille en son PMB et desserrer les vis de manière que le pare aiguille
commence à pouvoir être déplacé.
6.2 Glisser le pare aiguille jusqu’à ce que le bord supérieur du chas de l'aiguille se trouve à 0.5
mm sous la ligne "A". De plus. quand la pointe du boucleur gauche se trouve en face de
l'axe de l'aiguille droite, le pare aiguille devra tout juste toucher l'aiguille, sans la dévier
cependant.
6.6 Glisser le pare aiguille de manière à obtenir une distance de 0,1 à 0.2 entre l'aiguille et le
pare aiguille.
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
7 – PARE-AIGUILLE POUR
L'AIGUILLE GAUCHE
7.6 Glisser le pare aiguille de manière à obtenir une distance de 0,05 à 0,1 mm entre l'aiguille
et le pare aiguille.
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
8.4 Mettre en place la griffe avant de manière qu'elle se trouve de niveau avec la griffe arrière
et serrer légèrement sa vis de fixation.
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle : Au PMH, les dents de la griffe avant et de la griffe arrière devront dépasser de 0.9 mm la
plaque à aiguille (cote "H" du calibre).
Quand la machine possède une griffe d'appoint à double rangée de dents, celle-ci
devra être de niveau avec la griffe arrière.
Dans le cas d'une machine à griffe d'appoint sous forme de bloc, ses dents devront
se trouver entre 0,5 et 0,8 mm en dessous de celles de la griffe arrière.
9.3 Tourner le volant jusqu’à ce que les griffes se trouvent en position haute.
9.5 Déplacer les griffes de manière qu'en position culminante, leurs dents dépassent de 0,9
mm la plaque à aiguille.
9.6 Quand la machine possède une griffe d'appoint à double rangée de dents. Placer celle-ci
de niveau avec la griffe arrière.
9.7 Dans le cas d'une machine à griffe d'appoint sous forme de bloc, les dents de celle-ci
devront se trouver entre 0,5 et 0,8 mm en dessous de celles de la griffe arrière.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
10 – RAPPORT DE
L'ENTRAINEMENT DIFFERENTIEL
Nota :
Le rapport de l'entraînement différentiel est fonction de la sous-classe utilisée et est réglé par
rotation de la manivelle et de la bague d'écartement.
10.1 Dévisser d'environ 6 mm, depuis son état serré, l'écrou de la manivelle.
10.5 Dans cette position, pousser le levier vers la droite jusqu’à ce que le guidage de la
manivelle se trouve dans le trou oblong du levier.
Nota :
Si l'on désire modifier ultérieurement le rapport de l'entraînement différentiel en 1:4, il faut dévisser
aussi la vis accessible après dépose du couvercle du boîtier d'engrenage, et la visser dans le trou
au-dessus.
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle : Au point mort arrière, la griffe arrière ne devra ni heurter le bord arrière des découpures
correspondantes dans la plaque à aiguille ni être trop distante de ce bord.
11.2 Serrer la vis jusqu’à ce que le support de griffe puisse tout juste encore être déplacé.
11.3 Déplacer le support de griffe de sorte que celle-ci, au point mort arrière, ne heurte ni ne soit
pas trop distant du bord arrière découpures correspondantes dans la plaque a aiguille.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
12 – LIMITATION DE
L'ENTRAINEMENT DIFFERENTIEL
Règle : La butée devra être réglée de manière que le bord supérieur du levier corresponde au
repère du chiffre "1".
La butée devra être réglée de manière qu'à levier abaissé, le bord supérieur de celui-ci
coïncide avec le trait de repère du chiffre "5" ou, avec un rapport du différentiel de 1:4,
avec le trait de repère du chiffre "6".
12.4 Régler la butée de façon que le bord supérieur du levier coïncide avec le repère
correspondant au chiffre "1".
12.6 Régler la butée de manière qu’à levier abaissé, le bord supérieur de celui-ci coïncide avec
le trait de repère correspondant au chiffre "5" ou. quand le rapport du différentiel est de 1:4,
avec celui du chiffre "6".
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle : Au point mort arrière et en manœuvrant le levier, la griffe avant devra rester absolument
immobile.
13.2 Dévisser les quatre vis de fixation du carter à huile et sortir la machine de celui-ci.
13.3 Tourner le volant dans le sens de rotation normal jusqu’à ce que la griffe avant se trouve au
point mort arrière.
13.8 Remettre en place la machine dans le carter à huile et fixer ce dernier par ses quatre vis.
13.9 Pour terminer, visser de nouveau le couvercle sur le boîtier d'engrenage, la plaque de
fermeture latérale et la plaque d'appui du tissu.
Nota :
Si l'on transforme ultérieurement le rapport du différentiel en 1:4, il faut dévisser la vis. De plus, il
faut veiller à ce que le bord inférieur du cache et le bord du segment soient distants l'un de l'autre
d'environ 0.5 mm quand le levier se trouve en butée supérieure.
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle : Quand le levier porte contre la vis, l'espace entre le pied presseur et la plaque à aiguille
devra s'élever à 5,0 ou 6,0 mm (voir tableau ci-après). Quand le pied presseur repose sur
la plaque à aiguille, on devra avoir un espacement de 0.5 à 1.0 mm entre le levier et la
butée.
14.1 Engager le pied presseur et, par rotation du volant, faire descendre les griffes en dessous
de la plaque à aiguille.
14.3 Tourner le levier jusqu’à obtenir un espacement de 0.5 à 1.0 mm entre la butée du bras du
pied presseur et le levier.
14.7 Tourner la vis jusqu’à ce qu'on obtienne un espacement de 5.0 ou de 6,0 mm entre le pied
presseur et la Plaque à aiguille.
14.9 En veillant à ce que le levier porte encore contre la vis, desserrer les vis et faire porter la
butée contre le bras du pied presseur.
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
15 – BRAS SUPPORT
DU PIED PRESSEUR
Règle : Le bras support du pied presseur devra être réglé de manière qu'en man œuvrant le
levier releveur du pied, le guide-bras passe facilement sur le bras lui-même.
15.1 Au moyen de la vis de réglage correspondante, supprimer la pression exercée par le pied
presseur.
15.3 Glisser le bras support latéralement jusqu'à ce qu'en manœuvrant le levier releveur du
pied, le guide-bras passe facilement sur le bras lui-même.
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
16 – PIED PRESSEUR
Règle : La semelle du pied presseur devra reposer avec toute sa surface sur la plaque à aiguille.
De plus, le trou d'aiguille dans le pied devra correspondre à celui dans la plaque à
aiguille.
16.2 Déplacer le pied presseur de manière à faire correspondre le trou d'aiguille dans le pied à
celui dans la plaque à aiguille.
16.3 Dans cette position et en veillant à ce que le pied presseur repose avec toute la surface de
sa semelle sur la plaque à aiguille, resserrer la vis.
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
17 – TIRE-FIL DE BOUCLEUR
Nota :
La position des différents guide-fil est fonction des matériaux, fils et types de points utilisés. Pour
cette raison, les données de réglage ci-après ne sont à considérer que comme des valeurs de
base.
17.5 Desserrer les vis et placer le guide-fil en position "A" à la mise en œuvre de fils élastiques
ou de laine ou, avec tous les autres types de fils, en position "B".
17.7 Desserrer la vis et placer le guide-fil en position supérieure du repère à la mise en œuvre
de fils élastiques ou de laine ou, avec tous les autres types de fils, en position médiane du
repère.
17.9 Desserrer la vis et placer le guide-fil dans la position montrée sur la figure.
17.12 Si l'on a besoin de plus ou de moins de fil, déplacer les guide-fil vers "+" ou vers "-".
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
18 – COUTEAU SUPERIEUR
Règle : Au PMB, le bord avant du tranchant du couteau supérieur devra se trouver entre 0,5 et
1,0 mm en dessous du bord supérieur de la plaque à aiguille.
18.5 Mettre en place un couteau bien affûté de manière que le bord avant de son tranchant se
trouve entre 0.5 et 1.0 mm sous le bord supérieur de la plaque à aiguille.
18.8 Desserrer la vis (le couteau inférieur retourne en position initiale, sous l'effet de son
ressort).
CREATECH 20 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
19.3 En s'assurant de la présence du joint dans le couvercle, revisser le couvercle par ses trois
vis.
CREATECH 21 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
20 – TIRE-FIL DE BOUCLEUR
Règle : Le bord supérieur du guide devra se trouver entre 6 et 6,5 mm au-dessus du support. Au
PMH de la barre à aiguille le point "B" du tire fil devra se trouver à 6,5 mm au-dessus du
support. De plus, les œillets des guide-fils devront être de niveau.
20.1 Desserrer la vis et déplacer le guide-fil jusqu’à ce que son bord supérieur "A' se trouve
entre 6 et 6.5 mm au-dessus du support.
20.4 Desserrer les vis et tourner le tire-fil jusqu’à ce que le point "B" se trouve à 6.5 mm au-
dessus du support.
20.6 Desserrer les vis et glisser les guide-fils jusqu’à ce que leurs œillets soient de niveau avec
la ligne "C".
20.7 Si l'on a besoin de plus ou moins de fil, déplacer les guide-fils vers "+" ou vers "-".
CREATECH 22 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
21 – VIDANGE D'HUILE
21.5 Remplir d'huile d'une viscosité de 16.0 mm2/s à 50°C et d'une densité de 0,87 kq/dm3 (n°
de cde. 280-1-120 144), jusqu’à ce que la pointe de l'indicateur de niveau d'huile ait atteint
le repère supérieur dans le verre regard.
CREATECH 23 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Arrêter le moteur
Déplacer le bloc inférieur vers la gauche, après avoir débloqué la vis située à l'avant de la
machine.
Remettre le couteau supérieur de manière qu'au point mort bas il croise le couteau inférieur de =1
mm. Bloquer.
Mettre le couteau supérieur point mort haut, libérer le bloc couteau inférieur de manière à ce que
les couteaux rentrent en contact. Rebloquer la vis située à l'avant de la machine.
Vérifier la coupe (mettre un morceau de chaînette entre les couteaux), tourner le volant de la
machine"dans le sens de la marche à la main, la chaînette doit être couper nette).
CREATECH 24 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
23 – DEPANNAGE D’UNE
SURJETEUSE
9 Vérifier l'enfilage.
9 Essayer la machine — Si les problèmes ne sont pas résolus, je passe aux vérifications
mécaniques.
9 Vérifier l'entraînement.
CREATECH 25 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
LE PATRONNAGE ............................................................................................................................9
NOMENCLATURE ..........................................................................................................................18
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1) Mensurations du corps
0 STATURE
1 TOUR DE POITRINE
4 TOUR DE BASSIN
5 TOUR DU COU
11 CARRURE DEVANT
12 CARRURE DOS
15 LONGUEUR D’EPAULE
18 TOUR DE BRAS
20 TOUR DU POIGNET
23 HAUTEUR DU MONTANT
24 HAUTEUR DU GENOU
25 TOUR DE CUISSE
1) Généralités
A certaines époques, il aurait été impossible de dresser la liste de tous les modèles de vêtements
existants (par exemple : le costume mao sous la dictature de Mao Zedong en Chine).
Aujourd'hui la mode est présente partout, les genres et les formes de vêtement se multiplient
quasiment à l'infini et se renouvelle sans cesse, il est donc impossible d'en faire un inventaire.
C'est pourquoi, dans la profession, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il serait plus judicieux
de présenter non pas la liste des différents modèles mais les éléments dont ils sont composés. En
effet, d'une saison à l'autre les couleurs varient, les formes évoluent, seul les éléments de produits
subsistent mais se combinent différemment.
Exemple : au lieu de parler d'une veste tailleur, on parle d’une veste avec col et manches tailleur.
Il existe 22 familles de produits répertoriées par IFTH (institut français du textile habillement) :
- anorak
- blouson - lingerie
- veste - manteau
- chemise - pantalon
- chemisier - pull
- combinaison - pyjama
- débardeur - robe
- ensemble - salopette
- gilet - cardigan - short
- imperméable - slip - maillot de bain
- jupe - jupe culotte - sweat
- tee-shirt
CORPS MANNEQUIN
2) Exemples d'éléments de
produits :
PULL JUPE
CHEMISIER SALOPETTE
3) Exemples d'emmanchures
4) Exemples de poignets
Poignet ourlé Patte capucine Bord côte Bord cote Poignet ourlé
moulant tenant rapporté tailleur
Poignet revers Poignet élastique Poignet ourlé Poignet avec Poignet ourlé avec
zippé élastique sous patte de serre
ourlet
5) Exemples de manches
6) Exemples de poches
LE PATRONNAGE
1) Définition du patronnage :
(Différent du patronnage industriel (DVT Droit, DVT Gauche) => pour recherche de métrage.)
Le patronnage est une représentation à plat de tous les éléments constitutifs d’un produit et à
laquelle on a ajouté :
- les valeurs de coutures
- les crans
- les pointages
- les parementures
- les enformes
- les sacs de poches
- les thermocollants
- les doublures
- les indications utiles à la fabrication du produit :
o le nom du modèle et/ou sa référence
o le nom de l’élément et sa fraction de nomenclature (voir Annexe 1)
o la taille
o le Nombre de X à couper
o la matière (et sa référence)
o le sens DL
Ex : hauteur de poche
2cm
Valeur au coupé
Au fini : 10 cm
Valeur au fini
Au coupé : 2
+ 2 10 cm
+ 10
+ 1
= 15 cm
1cm
Il existe 2 techniques
- construction à plat :
5
3
2
Base
1
Pièce dépliée
CREATECH - 10 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2 Méthodes
- 1ère méthode : avec retour d’angle - 2nde méthode : prolongement des lignes
Les bords forment un angle aigu, l’on replie la Les lignes se prolongent jusqu’à ce qu’elles
valeur de couture avant de patronner l’angle. se rencontrent.
Au dépliage, on a un retour de couture
- Les valeurs de coutures devant être surpiquées seront supérieur d’environ 0.5 cm de la valeur
de la surpiqûre prévue, sinon celle-ci sera dans « le vide ».
CREATECH - 11 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Les valeurs pour le coulissage sont comprises entre 1 et 0.5 cm selon la matière et le ligne de
coulissage (droite ou courbe)
CREATECH - 12 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
B) Exemple : la pince
4) Le cran
Entaille faite en bordure des éléments d’un vêtement et qui sert de point de repère.
Le cran peut donner différentes indications :
- la valeur de couture.
Le cran ne sera effectué que pour une valeur de couture égale ou supérieur à 1,5 cm
- l’emplacement de la pince
CREATECH - 13 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- servir de repère afin de faciliter l’assemblage lors des ajustements intermédiaires sur une
grande longueur
- dans une partie courbe, des crans seront nécessaires pour obtenir un assemblage sans
décalage des pièces (cran perpendiculaire à la couture)
5) Le pointage
CREATECH - 14 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CROISURE / PAREMENTURE /
BOUTONNIERE
1) Croisure
Pour réaliser un boutonnage, il faut :
Le croisement se fait de droite à gauche chez la femme, de gauche à droite chez l'homme.
B) Remarques :
- Dans certain cas, la croisure n'est pas que d'un coté. Ex : ceinture de jupe ou pantalon.
- Il existe un simple boutonnage et un double boutonnage (croisement plus grand)
2) Parementure
Une finition de bord, un doublage (pour la solidité) appelé parementure : X valeur variable, à même
le vêtement ou rapportée.
CREATECH - 15 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
D) Remarque :
Dans certain cas, la parementure est rapportée (dessus en biais, manque de tissu, effet de
couleur, etc. ....)
3) Bouton / Boutonnière
Il faut connaître :
- le diamètre du bouton
- l'emplacement de la boutonnière et du bouton (en fonction de la figurine)
CREATECH - 16 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
B) Emplacement
Boutonnière verticale
Boutonnière horizontale
Constat : quand le vêtement est boutonné, le bouton est toujours à l'extrémité de la boutonnière,
coté croisure (à cause de la tension).
Profil
C) Valeur de la boutonnière
La dimension est égale au diamètre du bouton + l'épaisseur du bouton.
CREATECH - 17 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
NOMENCLATURE
C'est une liste des éléments qui composent le modèle, elle se présente sous forme de tableau :
- soit sur la plus grande pièce du patronnage,
- soit dans le dossier technique (à la suite du dessin technique).
Exemple :
Sens de lecture
4 … …….
3 2 manche ……
2 2 devant ……
1 1 dos tissu
Repère_ Nombre Désignation Matière Renseignement
Sur les pièces de patronnage, noter le numéro de repère / la totalité du nombre d'élément
CREATECH - 18 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DES
DIFFERENTES BASES
Pour construire un patron de base propre à un type de vêtement, il est nécessaire de donner lors
de la construction : des aisances aux mesures du corps correspondants au vêtement à réaliser.
Dans la construction de base une aisance de 5% (en adulte), de 10% (en enfant jusqu'à 6-8 ans),
de 7% (à 12 ans), est donnée au tour de poitrine. Ces pourcentages correspondent à la valeur
d’aisance pour la respiration.
Cette valeur correspond uniquement à la construction de base par rapport au corps et n'est pas
suffisante pour réaliser un vêtement.
Il est bon de donner 5 à 8% en plus, ce qui veut dire que l'on donnera :
- à la carrure : + 6%
- Tour d'encolure + 5%
- Une fois la construction, terminée, déplacer le milieu devant de 0,5 cm vers l’extérieur.
CREATECH - 19 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Dans la chaîne et trame, on peut descendre la ligne d'emmanchure plus facilement que dans la
maille.
CREATECH - 20 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DE LA BASE
BUSTE FEMME
1) Cadre de construction
- En partant des points obtenus, tracer deux perpendiculaires représentant la ligne de taille et
la ligne d'encolure.
- Délimiter les largeurs carrure dos et devant en portant sur la ligne d'encolure les 1/2
carrures.
CREATECH - 21 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A) Encolure dos :
. Largeur = 10 unités
. Profondeur = 3 unités
Construction
- En partant du milieu dos, porter sur la ligne d'encolure 10 unités de base et remonter ce
point en perpendiculaire de 3 unités. On obtient le point encolure dos.
- Pour tracer la courbe d'encolure, rejoindre par une oblique la pointe d'encolure et le milieu
dos.
- Mettre un point au milieu de cette corde et tracer une flèche de 1 unité de base.
B) Encolure devant :
. Largeur = 10 unités
. Profondeur = 9 unités
Construction
- En partant du milieu devant, porter sur la ligne d'encolure 10 unités de base. En partant de
ce point, tracer une perpendiculaire pour porter la position du point d'encolure devant =
longueur taille devant sur barème de mesures.
- Du point d'encolure devant obtenu, tracer une perpendiculaire au milieu devant et remonter
sur le milieu devant d'une unité de base.
- Tracer l'encolure devant au compas.
Construction
- Sur l'oblique d'épaule, positionner l'emplacement de la pince 1/3 à 1/4 de l'épaule en partant
du point d'encolure.
- Sur l'horizontale de la taille, en partant du milieu dos, porter 15% du tour de taille et rejoindre
ce point avec l’épaule par une oblique.
- Ressortir au dessus de l'épaule de 1/20ème de la longueur pince.
- Porter la profondeur de pince sur l'oblique d'épaule et tracer le 2ème coté de la pince (même
longueur que le premier = 8.5 cm).
- Tracer le reste de l'épaule
CREATECH - 22 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Tracer la verticale d'espacement de seins. Sur cette ligne, positionner la pointe de sein.
- Donner la profondeur de la pince et tracer le 2ème côté de pince de la même longueur que le
premier.
- Tracer le reste de l'épaule en reportant la valeur de pente d'épaule en partant du 2ème côté
de pinces.
5) Construction de l’emmanchure
- Mesurer la valeur de l'arc de cercle dans la pince, et reporter cette valeur en partant de la
verticale de carrure sur l'arc de cercle côté emmanchure.
On obtient ainsi le point de carrure pince ouverte.
CREATECH - 23 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Milieu devant
Hauteur côté
CREATECH - 24 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 25 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 26 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
METHODE DE DEPLACEMENT DE
LA PINCE DE POITRINE
La pince de poitrine se trouve, sur le gabarit de base, souvent au niveau de la couture d'épaule.
Suivant le modèle choisi, la pince pourra se situer à différents endroits sur le vêtement, ou se
dissimuler dans une découpe.
En aucun cas, pour le bien aller du vêtement, on ne peut supprimer la pince de poitrine.
Dans le cas du pull, la pince de poitrine n’est pas visible, mais elle est dissimulée dans
l'emmanchure, l'encolure, la maille souple et élastique, s'adaptant plus facilement aux formes du
corps.
- Fendre sur le trait indiqué et fermer la pince de poitrine de base. Le déplacement de la pince
se fait automatiquement.
Dans le cas d’un empiècement, la pince de poitrine ne sera pas forcément entièrement dissimulée
dans celui-ci.
Le restant de la pince sera pris, soit en fronces, soit en plis, suivant le modèle.
L'emplacement de la nouvelle pince ou de la découpe choisie doit toujours passer par le point de
poitrine.
Pour une question d'esthétique, il est souhaitable de réduire la longueur des pinces après
transformation
- Tracer la bissectrice de la nouvelle pince
- Tracer la pince
CREATECH - 27 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 28 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 29 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
a) Tracer la découpe
b) Fermer la pince de poitrine, découper afin d'obtenir deux éléments (un devant et un petit
côté)
CREATECH - 30 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Déplacement de la pince dans une découpe arrondie avec déplacement vers la couture de
côté.
a) Situer la découpe. Cette couture ne passant pas par le point de poitrine, une petite pince
partant de ce point et joignant obliquement la découpe sera nécessaire
b) Inciser découpe et pince. Celle-ci s'ouvrira lorsque la pince du fond de base sera fermée.
CREATECH - 31 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DE LA MANCHE
A CORDES
1) Généralités
Pour construire une manche, il est nécessaire d'avoir l'emmanchure du vêtement que l'on désire
réaliser ce qui suppose que les modifications de la base soient faites.
Relever de l'emmanchure
- Positionner correctement la couture de dessous de bras.
- Relever les points de carrure.
- Rejoindre comme dans la construction de base les points de carrure aux épaules et à la
couture de côté par des cordes.
La platitude du devant sera évaluée en fonction de la forme de l'emmanchure.
2) Cadre de construction
1. Délimiter la tête de manche : tracer 2 parallèles en donnant la hauteur tête de manche désirée.
2. Positionner, en perpendiculaire à l'horizontale de tête de manche, la verticale de saignée.
3. Sur cette verticale, mettre un point en partant de l'horizontale tête de manche au 1/3 de la
hauteur tête de manche (correspondant au point de carrure devant).
4. Tracer une horizontale au milieu de la hauteur tête de manche.
5. Reporter les valeurs de corde de l'emmanchure en partant du point de carrure devant sur la
verticale de saignée :
- Point de carrure devant horizontale emmanchure
- Point de carrure devant épaule en donnant une valeur d'embu en fonction du modèle :
10 % minimum pour une manche à 80 % de hauteur tête.
- Point de carrure dos épaule en donnant la même valeur d'embu qu'au devant
(Pour une hauteur tête inférieure à 80 %, diminuer la valeur d'embu)
- Point de carrure horizontale d'emmanchure
6. Contrôler la largeur de manche obtenue
CREATECH - 32 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
7. - Tracer la courbe de tête de manche : sur les cordes point de carrure épaule, prendre le milieu
et tracer une flèche :
- pour le devant 18% de la longueur de la corde
- pour le dos 2/3 de la flèche du devant
Hauteur emmanchure
Dessous de
bras
CREATECH - 33 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 34 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 35 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 36 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
TRANSFORMATIONS DES
DIFFERENTES FORMES DE
MANCHES MONTEES
1) La manche chemisier
Caractéristiques
Manche longue :
- en une seule partie
Bas de la manche
- terminé par un poignet ouvert
- ouverture au niveau de la couture dessus
de bras
- ouverture au niveau de la ligne de coude
par fente.
Tête de manche
- plate
- avec embu
- avec fronces ou plis ou pinces
Caractéristiques
Bas de la manche
- ajusté au niveau de l’avant-bras
- par une pince latérale
- par une pince au niveau du coude
- par une ouverture au niveau de la
pince latérale
- par une ouverture au niveau de la
couture du dessous de bras
Tête de manche
- plate
- avec embu léger
CREATECH - 37 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3) La manche pagode
Caractéristiques
Bas de la manche
- évasé
- sans poignet
- sans ouverture
Tête de manche
- plate
- avec embu léger
4) La manche marteau
Caractéristiques
Bas de la manche
- droit
- resserrée ou non par un poignet
- avec ou sans ouverture au niveau de la
ligne de coude
- ouverture au niveau de la couture de
dessous de bras
Tête de manche
- plate et avec incrustation
5) La manche gigot
Caractéristiques
Bas de la manche
- plat avec ou sans fantaisie
- ouverture couture dessous de bras
- ouverture niveau ligne de coude
Tête de manche
- froncée
- avec plis
- avec pinces
CREATECH - 38 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
6) La manche droite
Caractéristiques
Manche longue :
- en une seule partie
- en 2 parties, couture dans le
prolongement de la couture d’épaule
Bas de la manche
- généralement plat
- agrémenté d’une patte insérée dans la
couture de dessous de bras
- avec ou sans ouverture
Tête de manche
- plate avec embu léger
7) La manche tailleur
Caractéristiques
Bas de la manche
- plat en général
- avec ou sans poignet
- avec ou sans ouverture au niveau de la
ligne de coude
Tête de manche
- avec embu
- avec plis
- avec pinces
8) La manche bouffante
Caractéristiques
Bas de la manche
- resserrée par des fronces
un biais
des smocks
un élastique
une coulisse
Tête de manche
- plate
- avec embu
- avec fronces
CREATECH - 39 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9) La manche ballon
Caractéristiques
Manche courte:
- généralement en une seule partie
Bas de la manche
- resserrée par un bracelet
Tête de manche
- avec fronces
- avec plis
Manche courte:
- de hauteur variable
- généralement en une partie
Bas de la manche
- très évasée
- sans ouverture
Tête de manche
- plate
Bas de la manche
- base évasée formant godets
- sans ouverture
Tête de manche
- plate
- avec embu léger
CREATECH - 40 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DE LA MANCHE
TAILLEUR
Construction tête de manche normale
B) Côté dos
Prolonger la ligne de carrure jusqu'au milieu manche.
En partant du milieu manche sur la ligne d'emmanchure, porter la largeur corde dos : ligne
d'emmanchure - carrure.
Tracer l'emmanchure dessous de manche dos.
Tracer des coutures, en partant des deux points obtenus, tracer deux verticales jusqu'au bas de
manche.
Sur l'horizontale de coude, côté saignée rentrer 1 cm, côté coude ressortir 0,5 cm pour tracer la
couture sur le petit côté.
C) Bas de manche
Sur la ligne de saignée correspondant à la nouvelle carrure, remonter monter de 2 cm et ressortir
de 2 cm.
En partant du milieu vers le côte coude, mettre un point à la demie largeur (du milieu manche la
ligne de coude grand morceau) sur l'horizontale bas de manche et rejoindre ce point à la ligne de
saignée : point remonté.
Prolonger l'oblique bas de manche côté coude de 1,5 cm.
Sur l'oblique de poignet, mettre un point (vers l’intérieur en direction du milieu de manche) :
. Côté saignée à 2 cm (pour le petit côté, au point 1 cm rentré)
. Côté coude, rentrer de 3 cm (pour le petit côté au point 0.5 cm ressorti)
Rejoindre ces deux points à l'horizontale de coude.
CREATECH - 41 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
B) Côté coude :
Ressortir sur l'horizontale de carrure. Le point de carrure de 1 cm.
Retracer la tête de manche et rejoindre ce point à l'horizontale de coude ( au point 1,5 cm
ressorti)
Rejoindre le bas.
Relever chaque morceau de la manche séparément et adapter la largeur poignet en fonction du
vêtement.
La manche tailleur
CREATECH - 42 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DE LA MANCHE
TAILLEUR MODERNE
2) Dessous de manche
3) Ligne de saignée
8. Sur dessous de manche, descendre une verticale de saignée, rentrer de 1cm à l’intersection
du coude.
9. Remonter de 2cm sur bas de manche
10. Tracer la ligne passant par les différents points
11. Même démarche pour ligne de saignée dessus de manche
4) Ligne de coude
12. Tracer une droite partant de ligne de saignée dessus de manche rejoignant le bas de manche
de14 à 15 cm
13. Descendre un verticale coude à partir du point de carrure dos
14. Ressortir de 1cm le point de carrure.
15. A partir de ce point rejoindre le bas en passant par l'intersection verticale coude/horizontale
coude.
16. Rentrer de 1,5cm sur horizontale de coude.
17. Tracer ligne de coude dessous de manche en passant par les différents points. 19-Tracer
largeur bas de manche.
CREATECH - 43 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 44 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les cols plats, appelés cols CLAUDINE et les cols marins, sont construits de façon différente, par
empreinte de l'encolure.
Dans un col châle, il est préférable de couper le milieu dos dans le biais.
Les cols tailleurs inséparables des revers qui les accompagnent et leur donnent leurs
particularités. Ce sont des cols ouverts, plats, et emboîtant parfaitement la forme de l'encolure.
Le véritable col tailleur est très délicat de réalisation, sa tombée nécessite un travail au fer.
Il est l'oeuvre de spécialiste.
Certains cols chemisiers permettent une ressemblance.
CREATECH - 45 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DU COL
CLASSIQUE-CHEMISIER
3 - En partant du milieu dos, porter la valeur encolure dos (repère pour couture d'épaule).
Le tombant du col sera fonction de la pointe (conserver le droit fil au milieu dos).
Pour modifier le tombant du col, fendre au milieu de l’épaule et au milieu de la partie devant.
Basculer (1.5 cm maximum par écart) ce qui modifie le creux d'encolure. Ceci ne peut se
réaliser que sur des encolures creuses
CREATECH - 46 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 47 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 48 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DU COL
TAILLEUR
1 - Tracer la croisure
4 - Tracer sur le devant, le revers et le col. Reporter par calque de l'autre coté de la ligne
de cassure.
5 - Tracer une parallèle à la ligne de cassure passant par la pointe d’épaule sur laquelle on
porte la mesure d'encolure dos.
7 - A partir de la ligne donnée par le renversement, tracer l’encolure dos définitive. Vérifier
la mesure.
CREATECH - 49 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Milieu devant
CREATECH - 50 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DE LA JUPE DE
BASE
1) Mesures
Taille de base
Taille
Bassin
Largeur totale
2) Tracé
A) Tracé des pinces
- Sur ces lignes porter le 1/2 tour de bassin + aisance (1 à 1,5 cm) et tracer une ligne parallèle à la
première qui représentera le milieu devant
- Positionner la couture de côté : prendre la moitié de la valeur mise au bassin + 1 cm, pour le
devant
- Tracer une parallèle au milieu dos et devant
- Dos :
Prendre le 1/3 de la largeur dos, en partant du milieu dos, et tracer une verticale.
La deuxième pince se place à 6 cm de la première.
La hauteur des pinces est de 12 cm.
- Devant :
La première pince se place sur la ligne d'espacement seins, sa hauteur est de 9 cm.
La deuxième pince se place au milieu de l'espace restant entre la première pince et la couture de
côté, sa hauteur est de 8 cm.
- Pour tracer les coutures de côtés : remonter les points obtenus de 1 cm, arrondir légèrement la
couture.
- Pour tracer la taille : fermer les pinces, et rejoindre coutures et milieu en creusant le milieu dos de
0,75.
CREATECH - 51 - Septembre 08
3) Tableau des profondeurs de pinces
Notre jupe est ouverte et donc elle est plus ample mais le résultat final n'est pas correct.
POURQUOI ?
Tout simplement parce que le biais du côté dos et du côté devant ne sont pas identiques.
Si la jupe est montée sans rectifier le travail, nous pouvons observer que les côtés de la jupe ont
tendance à rouler ou à vriller.
Ce défaut vient du fait que nous n'avons pas changé la hauteur des pinces pour les mettre au même
niveau (même hauteur).
Si nous souhaitons une jupe peu évasée, nous mettrons les pinces du devant à hauteur de celles du
dos.
En revanche, pour une jupe plus évasée les pinces du dos auront la même hauteur que celles du
devant (pince milieu devant).
Quelques exemples
1ère jupe : pince devant donne la hauteur à celle du dos. (Cf. : croquis 1)
2ème jupe : pince dos donne la hauteur à celle du devant. (Cf. : croquis 2)
3ème jupe : pince sur ligne de bassin pour celle du dos et du devant. (Cf. croquis 3)
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Croquis 1
Croquis 2
Croquis 3
CREATECH - 53 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La Jupe
CREATECH - 54 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
La Jupe
CREATECH - 55 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Retracer le bas
- Couper jusqu’à
l’extrémité pince
- Tracer
l’emplacement du
godet
- Couper
- Ouvrir
NOTA : L'importance du godet ne dépend plus de la valeur pince. Il est possible d'obtenir un godet
de la valeur désirée.
CREATECH - 56 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CONSTRUCTION DU PANTALON
- Tracer une verticale représentant le droit fil
1) Le devant
A) Construction du cadre
- Sur la ligne de bassin, porter en partant de la verticale de droit fil, le 1/10ème du tour de bassin sans
aisance (avec aisance pour enfant) (vers la fourche).
- Tracer une verticale du montant à la taille = milieu devant.
- Sur la ligne de bassin, en partant du milieu devant, porter le 1/4 du tour de bassin sans aisance
(avec aisance pour enfant, en adulte + 1 cm) (vers le côté).
- Tracer une perpendiculaire jusqu'à la taille (ligne du côté devant).
B) Tracé de la Fourche
- Sur l'horizontale de montant, en partant du milieu devant, porter 5 % du tour de bassin sans
aisance (ave, aisance pour enfant) (vers la fourche).
- Tracer la bissectrice de l'angle : milieu devant - horizontale montant et porter sur cette ligne le 1/4
de la hauteur horizontale bassin horizontale montant.
- Tracer la courbe d'enfourchure devant.
- Sur l'horizontale de genou de chaque côté du droit fil, donner la largeur désirée (1/2 tour genou +
aisance) pour le bas valeur du genou - 2 cm).
- Tracer la longueur sans ceinture.
- Rejoindre par des obliques - genou au bas.
- Tracer la courbe d'entrejambe.
C) Cintrage devant
- Sur l'axe de droit fil, tracer une pince de 1,5 cm de profondeur, longueur 1/4 de la hauteur du
montant.
- Pour tracer la position de la couture de côté, porter sur la ligne de taille le 1/4 du tour de ceinture
(avec aisance).
- La valeur maximum de pince côté est de 3,5 cm.
Si la valeur de ceintrage est supérieure, faire une seconde pince entre le côté et l'aplomb.
- Tracer la courbe de côté en rejoignant la verticale de côté au niveau du bassin.
- Rejoindre au genou.
- Pour la femme rentrer le milieu devant de 1 cm et creuser sur le milieu devant de 1 cm (retracer la
ligne de taille en parallèle).
- Pour tracer la ligne de taille : fermer la pince.
CREATECH - 57 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2) Le dos
A) Construction du cadre
- Sur la ligne de bassin, en partant de la verticale de droit fil, porter 6 à 7 % du tour de bassin sans
aisance (avec aisance pour enfant) vers la fourche.
- Sur l'horizontale de bassin, porter le 1/4 du tour de bassin (avec aisance pour enfant) (pour adulte
+ 1 cm).
Tracer une perpendiculaire jusqu'à la taille (ligne côté dos).
- Sur l'horizontale de montant, en partant de la verticale de droit fil, porter 20 % du tour de bassin
sans aisance, côté milieu dos.
- Rejoindre ce point à la ligne de bassin au point milieu dos par une corde.
- Partager cette corde en 3 et tracer 2 flèches de 1/5 de la corde.
- Creuser l'entrejambe de 1 % du bassin.
B) Tracé de la fourche
- Tracer la courbe d'enfourchure dos.
- Sur l'horizontale de genou, de chaque côté du droit fil, donner la largeur désirée (plus large que
devant, 10 % en plus).
- Pour le bas, même proportion que pour le devant.
- Rejoindre par des obliques : genoux – bas.
- Tracer la courbe d'entrejambe.
- En partant de l'horizontale de taille remonter sur la verticale de droit fil de 1/10ème de la hauteur du
montant.
- Tracer une parallèle à la taille, et porter sur cette ligne 3 à 5 % du tour de bassin en partant du droit
fil milieu dos.
- Joindre avec ce point sur la ligne de bassin = ligne du milieu dos.
C) Cintrage dos
- En partant du milieu dos, porter la valeur taille : 1/4 du tour de taille (+ pince).
- Cintrage côté plus faible que le devant.
- Si nécessaire ajouter une deuxième pince.
- Tracer la courbe de côté en rejoignant la verticale côté au bassin
- Rejoindre au genou
- Fermer la pince et retracer la taille
CREATECH - 58 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 59 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 60 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 61 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 62 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1) Session 1 – Groupe 1
A) Corps Devant et Dos - Top sans manche
CREATECH - 63 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2) Session 1 – Groupe 2
A) Corps Devant et Dos : Transformation et Patronnage
CREATECH - 64 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
3) Session 1 – Groupe 3
A) Devant et Dos : Transformation et Patronnage
CREATECH - 65 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 66 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
5) Session 2 – Groupe 1 et 3
A) Modèle CALIN
CREATECH - 67 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
6) Session 2 – Groupe 2
A) Modèle CALIN - Transformation
CREATECH - 68 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
B) Modèle JASMINE
Chemisette à empiècement et coutures - bretelles- manche courte avec ou sans parement – col avec
pied de col – poche appliquée.
CREATECH - 69 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
7) Session 3 – Groupe 1, 2 et 3
A) Jupe TANA
CREATECH - 70 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH - 71 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
8) Session 1 – Groupe 1 et 2
A) Gilet DIMO
Coutures de 1cm, ourlet 3cm
Poches
plaquées
CREATECH - 72 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
9) Session 1 – Groupe 3
A) Veste
CREATECH - 73 - Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
10) Session 2
A) Modèle DANSE
Groupe 1 et 3
Col et Manche tailleur
Transformation
Patronnage
Toile
Groupe 2
Col Tailleur
Transformation
Patronnage
CREATECH 74 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
Chapitre 1 ............................................................................................................................................1
Les Gestes Professionnels ...................................................................................................................1
La base gestuelle.......................................................................................................................................... 2
Les gestes du surjet ..................................................................................................................................... 7
Les gestes du piquage................................................................................................................................ 14
Chapitre 2 ..........................................................................................................................................17
L'Auto-Contrôle ................................................................................................................................17
La fiche d'Auto-contrôle........................................................................................................................... 18
La gamme d'Auto-contrôle....................................................................................................................... 19
Chapitre 3 ..........................................................................................................................................20
Les tableaux de bord .........................................................................................................................20
Les fiches de rapport de défauts de finitions .......................................................................................... 21
Les fiches de relevé de défauts ................................................................................................................. 23
Le tableau de suivi des 2ème choix............................................................................................................. 26
Constat de non Qualité en confection par département ........................................................................ 27
Synthèse des 2° choix par origines de défauts......................................................................................... 28
Chapitre 4 ..........................................................................................................................................29
La Qualité et les normes qualité .......................................................................................................29
La Qualité .................................................................................................................................................. 30
Les normes de la Qualité .......................................................................................................................... 32
Fiches de consigne au poste ( exemple).................................................................................................... 35
Chapitre 5 ..........................................................................................................................................36
Les outils de la qualité et de l'amélioration continue ......................................................................36
LE KAIZEN............................................................................................................................................... 37
LES 5 S....................................................................................................................................................... 37
Check-lists et Méthode QQOQCP ........................................................................................................... 40
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 1
Les Gestes Professionnels
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
a) LA BASE GESTUELLE
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 2
L'Auto-Contrôle
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
d) La fiche d'Auto-contrôle
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
e) La gamme d'Auto-contrôle
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 3
Les tableaux de bord
CREATECH 20 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 21 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 22 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 23 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 24 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 25 Septembre 08
date
22-avr
CREATECH
CHOIX
Production
SUIVI 2°
ATELIER N° 1
457 8A
tailles
OF:
Mois de
Semaine
coloris
section
Quantité totale par critères
nœud
1
aiguille cassée
01/04/2008
échapures ( lacher
de lycra )
maille chargée ou
coulée
0
trous
0%
Tricot
c) Le tableau de suivi des 2ème choix
cassures
de l'OF
Quantité Coupées
nuances
OF
Sorties chaine
tâches, salissures
vrillage / biais
Impression
6601
6636
6601
26
sérigraphie
0,00%
Animation
broderie
accord rayures
0
0,00%
retrait matelas
Coupe
traces de colle
Référence
atelier 9 Préparation
T
grignage gondolage
S
mensurations
fermeture
position poche
0
C 1
échapure
0,00%
2
Confection
aspect ourlet
8
grippers
7
tâches, salissures
2
trous
divers
Client
TOTAL Quantité 2°
choix
% sur
coupé
Madagascar
Cluster Text’ile Mada
Synthèse
Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
vrillage échapures
nœud
taches taches
mailles ch./coul. mailles ch./coul.
volards
nuances
nœud
mensurations
aspect
ATELIER 3 Total 2ème choix ATELIER 2 Total 2ème choix ATELIER 1 Total 2ème choix
CREATECH 27 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
grosseur N° 2 choix
0,00 0,000
fibres étrangères,volard
CHAINE a un taux de 2°
nœud N° 3 choix
aiguille cassée
Problèmes matière
CHAINE a un taux de 2°
barbes N° 4 choix
Tricot
jaunissement/blanc
nuances 0,00 0,000
tâches
vrillage / biais
aspect et toucher
raccord d' impression
Impression
manque de touche
tâches 0,00 0,000 Le pourcentage de 2° choix constaté par
sérigraphie départements d'origines est :
conformité coloris des 2°
TRICOTAGE choix
accord rayures
Problèmes
Coupe
COUPE choix
mensurations
aspect patte/col/fermeture des 2°
ANIMATION choix
position poche
échapure 0,00 0,000
aspect ourlet
grippers
tâches
trous
divers
TOTAL Quantité 2° choix
SYNTHESE Total quté sortie chaine
Pourcentage 2° choix
CREATECH 28 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 4
La Qualité et les normes
qualité
CREATECH 29 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
f) La Qualité
9 Définition de la qualité
Pour certains, la qualité est encore associée avec la notion de beau ou de perfection et
intuitivement avec un grand prix.
En fait, la qualité est l’adéquation entre le produit fabriqué, livré, et les besoins exprimés ou
potentiels de l’utilisateur. Il y a une qualité « article haut de gamme » comme il y a une qualité
« article grande diffusion ». Enfin on arrive, après des années d’analyse et observations sur le
concept de qualité, à la définition suivante que l’Association Française de Normalisation exprime
dans sa norme NF x 50 109 en 1987:
« La qualité c’est l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins des
utilisateurs »
9 Qualité de conception
La qualité de conception d’un produit dépend en grande partie du soin porté à sa conception.
L’obtention de la qualité de conception passe par trois grandes étapes:
Ces différentes étapes se traduisent pour chaque modèle en un ensemble de fiches constituant
le dossier technique du modèle.
CREATECH 30 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
• définition : toile
• codification : 2311/2002
• composition : 100 % coton
• laize : 150 cm +/- 2
• emploi unitaire : 1,26 m
• tableau de mesures à contrôler avec tolérances et avec schéma de prise des mesures,
• fiches de points clefs de qualité à surveiller et des spécifications importantes propres au
modèle avec tolérances et références aux fiches de normes de qualité de la catégorie
d’articles mises ou non dans le dossier.
CREATECH 31 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Les normes de qualité sont des spécifications concernant le résultat qualitatif des postes de travail.
Elles permettent à la production à travers des fiches techniques de "réussir" la conformité des
articles selon les "besoins" des clients. Elles doivent être établies par éléments de produits ou par
grandes catégories d'articles (chemise, pantalon, veste…), permettant de réaliser le contrôle en
cours de production et le contrôle final.
Les critères de qualité, accompagnés de schémas et des tolérances, définissent tous les points de
qualité importants pour chaque catégorie d'article et permettent de juger ce qui est acceptable ou
non.
Pour certains critères de qualité et d'aspect (niveau de grignage, froissement, régularité des bords
et des coutures, défauts d'étoffe), il est conseillé d'utiliser des échantillons ou photos montrant les
niveaux acceptables ou refusés.
9 Défauts et tolérances
La prévention des défauts est l’action à entreprendre et à poursuivre auprès des opérateurs en vue
de leur apporter tous les moyens et toutes les connaissances pour éviter les défauts.
En collaboration avec la fonction « méthodes » sont établis les moyens et les connaissances de
base qui doivent être écrits sur la fiche de consignes au poste.
L’établissement d'une liste des défauts et leur classement selon leurs conséquences ne sont pas
suffisants. Encore faut-il déterminer à partir de quel degré d’importance un défaut doit amener le
rejet du vêtement.
CREATECH 32 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
¾ Défaut majeur : Le vêtement est utilisable, son aspect est déprécié, mais le défaut est
réparable.
¾ Défaut critique : Le vêtement ne peut pas remplir son usage. Les écarts de mensuration en
font partie.
9 Tolérances en confection
Les tolérances sont des limites à partir desquelles le défaut doit être pris en considération.
Le régime des tolérances des critères de qualité est en général établi par l'agent des méthodes en
coopération avec le service commercial, la conception, la fabrication et le responsable de contrôle
à partir :
- Tolérances exprimées par une mesure: Ils sont exprimés par l’expression d’une marge
chiffrée.
CREATECH 33 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 34 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 35 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Chapitre 5
Les outils de la qualité et de
l'amélioration continue
CREATECH 36 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
a) LE KAIZEN
Définition :
Il s’agit de la fusion des deux mots japonais kai et zen qui signifient respectivement
« changement » et « bon ». La traduction française courante est « amélioration continue ». En fait,
par extension, on veut signifier « analyser pour rendre meilleur ».
C'est le nom d'une méthode de gestion de la qualité utilisée notamment par le groupe Toyota.
Le kaizen est un processus d'améliorations concrètes, simples et peu onéreuses réalisées dans un
laps de temps très court. Mais le kaizen est tout d'abord un état d'esprit qui nécessite l'implication
de tous les acteurs.
Cette démarche japonaise repose sur des petites améliorations faites au quotidien, constamment.
C'est une démarche graduelle et douce, qui s'oppose au concept plus occidental de réforme
brutale du type « on jette le tout et on recommence à neuf » où de l'innovation, qui est souvent le
résultat d'un processus de réingénierie. En revanche, le Kaizen tend à inciter chaque travailleur à
réfléchir sur son lieu de travail et à proposer des améliorations. Donc contrairement à l'innovation,
le Kaizen ne demande pas beaucoup d'investissements financiers, mais une forte motivation de la
part de tous les employés.
Toute la philosophie du Kaizen réside dans cette phrase : « Fais le mieux, rend le meilleur,
améliore le même s’il n’est pas cassé, parce que si nous ne le faisons pas, nous ne pouvons pas
concurrencer ceux qui le font »
Objectifs du Kaizen
Simplification des flux.
Amélioration de la qualité.
Amélioration des délais.
Amélioration de la productivité.
Amélioration des conditions de travail.
b) LES 5 S
La méthode des 5 « S », qui tire son origine de la première lettre de chacune des cinq
opérations, est une technique de management japonaise qui repose sur cinq principes
simples :
Seiri 整理 : Débarras
Seiton 整頓 : Rangement
Seiso 清掃 : Nettoyage
Seiketsu 清潔 : Ordre
Shitsuke 躾 :Rigueur
Cette démarche a été traduite en français par le mot ORDRE qui signifie :
Eliminer, Débarrasser
Ranger,
Nettoyer et inspecter,
Standardiser,
Etre rigoureux.
CREATECH 37 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Buts
L'application des 5S sert plusieurs buts. Chaque 'S' a un objectif propre :
Alléger l'espace de travail de ce qui y est inutile,
Organiser l'espace de travail de façon efficace,
Améliorer l'état de propreté des lieux,
Prévenir l'apparition de la saleté et du désordre,
Encourager les efforts allant dans ce sens.
Déroulement
Seiri (Débarrasser)
Lors de cette étape, il s'agit d'éliminer de l'espace de travail tout ce qui n'y a pas sa place.
Quelques règles permettent de prendre les bonnes décisions :
Tout ce qui sert moins d'une fois par an est jeté.
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par mois est remisé à l'écart
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par semaine est remisé à proximité
(typiquement dans une armoire au bureau)
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par jour est au poste de travail.
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par heure est au poste de travail,
directement à portée de main.
Et ce qui sert au moins une fois par heure est directement sur l'opérateur.
Cette hiérarchisation du matériel de travail conduit logiquement à Seiton
Seiton (Ranger)
Cette étape consiste à ranger les différents outils et matériels pour le travail. On peut
utiliser des méthodes de management visuel pour l'assister, mais souvent, La Raison
d’être de Seiton est : Une place pour chaque chose, et chaque chose a (ou à) sa place.
Lors de cette étape, on cherche à aménager l'espace de travail de façon à éviter les
pertes de temps comme d'énergie.
Les règles de Seiton:
Arranger de façon rationnelle le poste de travail (proximité, objets lourds faciles à prendre
ou sur support, ...)
Définir les règles de rangement
Rendre évident le placement des objets
Les objets d'utilisation fréquente doivent être près de l'opérateur
Classer les objets par ordre d'utilisation
Standardiser les postes
Favoriser le 'FIFO'
CREATECH 38 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Shitsuke (Rigueur)
Cette étape est celle de la qualité de l'application du système 5S. S'il est appliqué sans la
rigueur nécessaire, il perd en effet toute son efficacité.
C'est aussi celle du contrôle rigoureux de l'application : une vérification continue et fiable
de l'application du système 5S (les 4 premiers 'S' en l'occurrence) et le soutien du
personnel impliqué sont les moteurs de cette étape.
Conséquences
Le résultat se mesure autant en productivité qu’en satisfaction du personnel en regard des
efforts qu’ils ont fait pour améliorer les conditions de travail.
Conclusion
L’implantation de la philosophie 5s permet de réduire les pertes de temps causées par la
recherche d’outils ou de documents tout en augmentant les aspects de santé et de
sécurité.
Des études ont prouvées que sans les 5s, un employé moyen perd 30 secondes de son
temps à chercher pour chaque cinq minutes de travail effectif.
Les pertes de temps totalisent donc 43,6 minutes pour huit heures de travail.
L’implantation des 5s permet donc d’augmenter la productivité de 9 % dans un tel cas.
Par ailleurs, l’attention aux détails et l’environnement d’ordre et de discipline que les 5s
génèrent a une influence positive sur les employés.
L’implantation de la stratégie 5s est le point de départ de la philosophie de production ou
de la logistique à valeur ajoutée.
Les 5s sont donc un excellent test pour évaluer si l’entreprise a la capacité d’implanter
d’autres concepts plus complexes comme des programmes d’amélioration continue.
CREATECH 39 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Le travail artisanal repose le plus souvent sur un savoir-faire particulier, que les maîtres
enseignent par la pratique à leurs apprentis. Ce savoir-faire est rarement décrit, écrit ou
formalisé.
La check liste est un outil simple mais efficace, qui liste de manière exhaustive des
opérations ou des contrôles à effectuer. Les check listes peuvent imposer un ordre
chronologique ou présenter un classement par priorités. Mieux qu’un simple pense-bête,
véritable procédure miniature, la check liste prend tout son sens si la personne chargée
d’un contrôle y porte une marque attestant de sa validation.
L’intérêt d’une check liste réside dans le fait qu’elle peut combiner le mode opératoire et
l’enregistrement des opérations sur un même document. Même pour les personnels
astreints à un travail routinier, la check liste assure qu’ils ne dérivent pas de la méthode, ni
n’oublient un élément de leur tâche. L’enregistrement par une marque ou signature, pour
preuve de la bonne exécution de la tâche, engage le personnel et les force à la rigueur.
En cas de problèmes, le contrôle des check listes elles-mêmes permet de vérifier si les
tâches prévues ont bien été effectuées. Si les check listes montrent que "oui", mais
manifestement cela n’a pas été fait, l’interrogatoire du personnel aidera éventuellement à
déterminer s’il s’agit de négligences.
Si les check listes souffrent parfois d’une image négative, associées à des dispositifs
contraignants pour gens négligents, elles demeurent est un excellent dispositif anti-oublis
ainsi qu’un outil de base de la rigueur. Le transport aérien, s’il ne fallait citer que cet
exemple, donne une bonne assurance sur la sécurité des passagers par les contrôles
minutieux à l’aide de check listes.
La check liste n’est pas liée au seul domaine de la qualité ; une liste de course est une
check liste, la liste des ingrédients d’une recette de cuisine…
La plupart des managers doublent leurs agendas de listes de tâches, généralement
affectées d’ordre de priorité. Adepte des check listes pour mon organisation personnelle,
je peux témoigner des gains de "productivité" et d’efficacité qu’elles apportent !
CREATECH 40 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Méthode QQOQCP
La méthode QQOQCP est un aide mémoire pour cette préparation. Elle consiste à se
poser les questions suivantes :
Question Exemple
Qui est concerné ? responsable, victime, acteur...
de Quoi s’agit-il ? Objet, méthode, opération...
Où ? lieu , service, atelier, process...
Quand ? date, durée, fréquence, planning...
Comment ? moyens, matériel, procédure, manière...
Combien ? temps, argent, quantité, pourcentage...
CREATECH 41 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Problème :
Informateur :
Date :
Qui ? Pourquoi
est concerné? ?
Quoi ? Pourquoi
de quoi s’agit-il ?
?
Où ? Pourquoi
lieu, service... ?
Quand ? Pourquoi
fréquence,durée ?
Comment ? Pourquoi
manière,moyens ?
Combien ? Pourquoi
délai, Qté, % ?
Conseil :
Vérifiez toujours par vous-même les informations que l’on vous fournit, car les souvenirs
sont toujours vagues, les perceptions humaines subjectives.
CREATECH 42 Septembre 08
Cluster Text’ile Mad
Madagasca
Chapitre 6
Identification des causes de
défauts de fabrication
CREATECH 43 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 44 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Casse fil d’aiguille. Mauvais enfilage. Contrôler l’enfilage des fils supérieur et
Mauvais réglage des tensions des inférieur.
fils. Régler correctement les tensions des fils
Aiguille émoussée ou tordue. supérieur et inférieur.
Type d’aiguille non conforme à la Changer l’aiguille.
machine, au tissu et au fil. Mettre le bon système d’aiguille et sa
Aiguille mal positionnée. grosseur adaptée.
Chas de l’aiguille abîmé. Positionner correctement l’aiguille.
Canette endommagée. Changer la canette.
Fil de canette pris par la languette. Contrôler le bon déroulement du fil.
Système d’entraînement et/ou de Contrôler le système d’entraînement et
formation de point (synchronisation de formation du point.
entre l’aiguille et le crochet). Changer le fil.
Fils de mauvaise qualité (grosseur, Contrôler qu’il ni ait pas d’aspérités sur
nœud). la plaque à aiguille, le crochet et le pied
Trou ou lumière de la plaque à presseur.
aiguille abîmé. Régler la vitesse machine conformément
Vitesse machine trop élevée. à l’épaisseur de la matière.
Pied presseur mal centré. Centrer le pied presseur.
CREATECH 45 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Casse fil de la canette Mauvais enfilage. Contrôler l’enfilage du fil dans le boîtier à
Tension du fil inférieur trop forte. canette.
Bobinage irrégulier de la canette. Régler correctement la tension du fil
Aspérités sur le passage du fil. inférieur.
Déformation du ressort de tension Contrôler le bobinage de la canette.
du boîtier de canette. Contrôler qu’il ni ait pas d’aspérités sur
Lame ressort de tension abîmée. le passage du fil.
Canette endommagée. Régler ou Changer le boîtier à canette.
Fil de canette pris par la languette. Contrôler le bon déroulement du fil.
Changer la lame ressort du boîtier à
canette.
Changer la canette.
Casse d’aiguille Aiguille tordue. Contrôler la rectitude de l’aiguille.
Aiguille mal positionnée. Contrôler le positionnement de l’aiguille
Aiguille non adaptée à la matière. dans son logement.
Mauvaise synchronisation entre Mettre la bonne grosseur d’aiguille par
l’aiguille et le crochet. rapport à la matière.
Pied presseur mal positionné. Synchroniser le crochet avec la course
Mauvaise synchronisation de de l’aiguille.
l’entraînement de la machine. Synchroniser l’entraînement de la
Vitesse machine trop élevée. machine.
Tension des fils supérieurs trop Contrôler le positionnement du pied
forte. presseur.
Régler la vitesse machine conformément
à l’épaisseur de la matière.
Régler correctement les tensions des fils
supérieur.
CREATECH 46 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 47 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 48 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Dû à la contexture de la matière Grosseur de l’aiguille mal adaptée Mettre le bon système d’aiguille et sa
au tissu. grosseur adaptée.
Fils Type de pointe d’aiguille mal Mettre un fil plus fin.
déplacé adaptée au tissu. Adapter la plaque à aiguille à la grosseur
Fil trop gros par rapport au tissu. d’aiguille.
Perforation Armure du tissu trop serrée.
de l’aiguille
Trou de la plaque à aiguille mal
adaptée à la grosseur de l’aiguille.
CREATECH 49 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Couture rigide ou bloquée Mauvais réglage des tensions des Régler correctement la tension des fils.
fils. Utiliser un fil adapté au tissu.
Fil non conforme ou mal adapté au Adapter la longueur du point au tissu.
tissu. Régler le système différentiel.
Longueur du point non adapté au
tissu.
Entraînement du différentiel mal
adapté.
Longueur de point non conforme et Non respect des consignes. Régler la longueur du point selon les
irrégulière Défaillance du système de réglage consignes.
du point. Régler le système de réglage du point.
Défaillance du système Régler le système d’entraînement.
d’entraînement. Adapter le mode opératoire gestuel.
Maintien ou retenue de la pièce.
CREATECH 50 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Point d’arrêt non conforme Mauvais réglage des tensions des Régler correctement la tension des fils.
fils. Régler le système d’entraînement.
Mauvais réglage du système Régler la pression du pied presseur.
d’entraînement. Régler le cycle du coupe fils.
Pression du pied presseur. Synchroniser la bascule avant / arrière
Mauvais réglage du coupe fils. du système d’entraînement.
Mauvaise synchronisation du point
avant / point arrière.
CREATECH 51 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
PROCEDURES DE REGLAGE DE
LA MACHINE POSE BOUTONS
PFAFF
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
F. Mouvement de l'écarteur dans le sens transversal du bras (Fig. 601 et 602) ..................... 13
I. Tire-fil (Fig.901).............................................................................................................. 19
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
2. Desserrer le contre-écrou 1.
3. Introduire un tournevis dans la fente de la vis 2 et retenir cette vis dans cette position.
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 101
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Quand le galet du levier de débrayage 4 se trouve au contact de la périphérie du disque
de commande 5, on devrait avoir un espacement de 2,4 mm entre le taquet 2 et le point
culminant de la came de blocage 1 (voir fig. 1.0.3).
De plus, dans cette position, la partie parallèle du ressort-lame 8 devrait porter contre la
bille sur la poulie de commande 9 de sorte que celle-ci soit entraînée avec certitude (fig.
1.0.5).
3. Dans cette position et en veillant à ce que le galet du levier débrayeur 4 repose sur la
périphérie du disque de commande 5 et que l'arbre 6 ne présente pas de jeu axial,
resserrer la vis à six pans 3.
9. Visser la vis 11 jusqu'à ce qu'on ait un espacement d'env. 0,8 mm entre la partie
chanfreinée de ressort-lame 8 et la bille sur la poulie de commande 9.
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Au point mort haut (PMH) de la barre à aiguille, les repères suivants sur la barre à aiguille
devraient affleurer le palier de barre à aiguille :
- avec une aiguille du système 1985 ou TQ x 1, le ler repère d'en haut
- et avec une aiguille du système 2091 ou TQx7, le 3e repère d'en haut (fig. 2.0.1).
3. Régler la barre à aiguille en hauteur de sorte qu'avec une aiguille 1985 ou TQx1, ce soit
le 1er repère et qu'avec une aiguille 2091 ou TQx7, le 3e repère d'en haut sur la barre à
aiguille qui affleure le palier de barre à aiguille.
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 201
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
8 points
o Sortir la tige 4, l'amener en sa position supérieure et l'y relâcher de sorte que sous l'effet
de son ressort, elle puisse s'engager dans son logement supérieur : dans cette position,
l'évidement "Y" sera dégagé.
16 points
o S'assurer que les réglages (1) à (3) aient bien été effectués, sortir la tige 4 de son
logement, l'amener en sa position inférieure et l'y relâcher de sorte que sous l'effet de
son ressort, elle puisse s'engager dans son logement inférieur : dans cette position,
l'évidement "Y" est obturé.
32 points
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 301
Fig. 302
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Quand la barre à aiguille se trouve à 3,0 mm après son PMH, l'écarteur devrait tout juste
atteindre son point mort antérieur (fig. 4.0.3).
o Tourner la came 10 de façon que l'écarteur 11 atteigne à ce moment précis son point
mort avant.
o Dans cette position, serrer tout juste l'une des vis 8 de manière qu'on puisse encore
déplacer la came 10 dans le sens axial.
Règle :
Quand la pointe de l'aiguille descendante se trouve de niveau avec le bord supérieur du
doigt écarteur, on devrait avoir un espacement d'env. 1,3 mm entre la pointe de l'aiguille et le
bord droit se trouvant derrière le doigt écarteur (fig. 4.0.3).
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
En position de remontée de l'aiguille, correspondant à la position de barre à aiguille définie
ci-après, la pointe du boucleur devrait affleurer le bord gauche de l'aiguille et l'espacement
aiguille - boucleur comprendre env. 0,1 mm.
De plus, dans cette position, l'espacement aiguille - garde-aiguille devrait être d'env. 0,2 mm
(fig. 5.0.4).
Une aiguille du système 1985 ou TQx1 se trouve en sa position de remontée lorsque le 2ème
repère d'en haut sur la barre à aiguille se trouve au ras du palier de barre à aiguille. Avec
une aiguille du système 2091 ou TQx7 cette position est atteinte, quand le 4ème repère d'en
haut sur la barre à aiguille affleure le bas de ce palier (voir flèche, fig. 5.0.3).
o Dans cette position et en veillant à ce que la douille de boucleur 1 porte contre la came 2
de l'écarteur, resserrer les vis de fixation 3.
o Desserrer la vis de fixation 4 et glisser le boucleur sur son arbre de manière à obtenir un
espacement d'env. 0,1 mm entre l'aiguille et la pointe du boucleur.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
Lorsque la barre à aiguille se trouve à 4 mm après son PMH, l'écarteur devrait tout juste
commencer son mouvement vers la gauche.
o Contrôle :
o Lors du mouvement retour de l'écarteur, on devrait avoir à l'endroit le plus étroit un
espacement minimal de 0,2 à 0,4 mm entre le doigt écarteur et l'aiguille ascendante.
o Dans le cas contraire, vérifier, respect.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
o Placer la flèche 1 au dos de la machine sur le symbole pour les boutons à deux trous.
o Desserrer la vis à six pans 3 et régler le bloc à coulisse 4 de façon que dans le sens
transversal au bras, l'aiguille pique exactement dans le centre des trous du bouton.
Boutons à 4 trous
L'aiguille devrait toujours piquer dans le centre de chaque trou, dans le sens transversal
aussi bien que dans celui longitudinal par rapport au bras.
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Règle :
La manivelle 3 devrait être réglée de sorte qu'au cours de son mouvement ascendant et
descendant, la clenche de commande 4 ne puisse pas heurter la bielle 5 et qu'au dernier
point, la clenche 4 passe tout juste encore au-dessus du bord inférieur de l'évidement dans
la barre de traction 5 (fig. 8.0.1).
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
I. Tire-fil (Fig.901)
Règle :
Le tire-fil devrait être réglé de façon que le fil tiré garantisse un point initial impeccable et que
le fil ne dépasse ni du bouton, ni du tissu.
o Dévisser les deux vis de fixation du couvercle sur le côté gauche du bras et enlever ce
couvercle.
o Fixer le couvercle au moyen de ses deux vis sur le côté gauche du bras.
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
SOMMAIRE
CREATECH Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Réglage
Réglage latéral
longitudinal
Centrées également dans le sens longitudinal, de telle sorte qu'elles ne viennent pas toucher les
extrémités des lumières, la machine étant réglée pour la plus grande longueur de point.
Elles doivent dépasser le bord supérieur de la plaque à aiguille, dans leur position la plus élevée
de la hauteur d'une dent, pour un entraînement correct.
Réglage hauteur
En plus de ces différents réglages, il existe sur certains modèles les possibilités d'un réglage de
griffes en hauteur par une vis de butée sous la griffe, ce qui permet, lors de la dépose des griffes,
de les replacer par la suite à la hauteur désirée.
CREATECH 1 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
B. L'entraînement
L'entraînement de la matière doit être parfaitement synchronisé avec les mécanismes de formation
de point pour obtenir un bon fonctionnement de la machine.
Dans les machines à simple entraînement, le mouvement d'avance des griffes doit être terminé au
moment où la pointe de l'aiguille pénètre dans la matière à coudre.
Pour effectuer ce réglage, agir sur l'excentrique d'entraînement. Dans certains cas, donner de
l'avance ou du retard, à l'arbre inférieur, en débloquant les vis de fixation soit de la poulie crantée,
soit du pignon.
CREATECH 2 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
C. Longueur du point
Ecrou moleté
CREATECH 3 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Suivant les fils et les matières utilisées, il faut agir sur le tendeur de fils et les guides fils réglables.
(certains constructeurs préconisent des cotes bien précises).
En général, les guides fils doivent se situer autant que possible dans l'axe du tendeur de fil
"supérieur" quand la barre aiguille est en position haute.
CREATECH 4 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Après avoir ramené la barre à aiguille à son point mort haut, en tournant le volant dans le sens
normal de rotation, la distance entre la plaque à aiguille et la pointe de l'aiguille doit correspondre à
une cote donnée par le constructeur.
Suivant les modèles, cette cote se mesure de la plaque à aiguille ou de l'emplacement de celle-ci,
c'est à dire sur la surface portante, au milieu du chas de l'aiguille ou à la pointe de celle-ci. Une
jauge est recommandée pour régler convenablement cette hauteur.
CREATECH 5 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Les machines sont munies de plaque à aiguille adaptée si le nombre d'aiguilles et leur position
dans le porte aiguille. Les trous de passage de celles-ci dans la plaque sont en rapport avec la
position des aiguilles.
- En agissant sur le maneton collier de serrage de la barre aiguille, orienter celle-ci de manière à
ce que les aiguilles viennent s'ajuster dans leur passage prévu dans la plaque.
NOTA :
1. Si l'une ou plusieurs des aiguilles ne peuvent être centrées de cette manière, contrôler que
:
Ö barre à aiguille,
Ö serrage d'aiguille,
Ö aiguilles,
ne sont pas défectueux.
2. Dans le cas des machines à plusieurs aiguilles le centrage des aiguilles, doit se faire avant
le réglage de la hauteur de la barre à aiguille.
CREATECH 6 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
H. Pare aiguille
- Le pare aiguille arrière peut être fixé soit à la carcasse de la machine, soit au support de griffe.
- Il faut l'approcher, l'incliner et le centrer selon les matières le plus près possible de l'aiguille, en
laissant le passage du fil.
Pare-aiguille
arrière
- Lorsque le pare aiguille est fixé sur le support de griffe, toujours contrôler le réglage lorsque l'on
modifie la longueur du point.
- Le pare aiguille avant peut-être fixé soit au boucleur, soit à la carcasse de la machine. Son
réglage est identique au pare aiguille arrière, mais sans déflection de l'aiguille.
pare-aiguille
avant
- Sur certaines machines, dans le mouvement de droite vers la gauche ou vice versa, le chas de
l'aiguille correspond à l'œil du boucleur.
- Sur d'autres dans le mouvement de droite vers la gauche le chas de l'aiguille correspond à l'oeil
du boucleur, dans le mouvement de gauche vers la droite l'oeil du boucleur se trouve dessous du
chas de l'aiguille.
CREATECH 7 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
- Amener la pointe du boucleur dans l'axe de l'aiguille (position de prix de boucle). Dans cette
position bloquer la barre à aiguille à l'aide d'une butée sous la douille inférieure et faire tourner la
machine en sens inverse jusqu'au contact.
CREATECH 8 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
J. Bascule ou boucleur
La bascule, c'est la distance entre le point extrême arrière du boucleur (prise de boucle) et le point
extrême avant du boucleur (lors de son retour devant l'aiguille).
En prise de boucle, la pointe du boucleur doit passer entre 0,05 à 1/10ème environ des aiguilles,
sans le déflecter.
Dans son mouvement de retour, l'aiguille en descendant doit déflecter légèrement sur le dos du
boucleur.
NOTA :
1. Il est nécessaire que l'aiguille descendante déflecte légèrement pour assurer une meilleure
prise du fil formé par le triangle (voir formation du point 401)
2. Selon la matière, les longueurs de pointes d'aiguille peuvent varier. Lors du remplacement
des aiguilles, contrôler sa longueur, sinon régler la hauteur de la barre à aiguille.
CREATECH 9 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
K. Positionnement du boucleur
Pour obtenir une bonne formation de point, il faut positionner correctement le mouvement
"elliptique" du boucleur.
Recul du boucleur
Le recul, c'est la distance entre la pointe du boucleur et l'axe de l'aiguille lorsqu'elle est au P.M.B.
Machine à 1 aig.
Machine 2 aig.
Après avoir amené le boucleur à son point mort extrême droit, régler la distance du recul, à l'aide
d'une jauge déterminée par le constructeur.
Recul du boucleur
CREATECH 10 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
A. Aiguilles :
Les machines W 61/41 doivent être utilisées avec des aiguilles de type UY 128 GAS, n°65, 70 ou
75 ; ou avec des aiguilles dont le type est déterminé sur les tableaux en pages 33 et 34.
Il est nécessaire de fixer correctement les aiguilles, car une mauvaise position causerait des
sautes de point ou risquerait de casser le boucleur ou les aiguilles.
Fig 1 Fig 2
Par exemple :
Si vous utilisez l'excentrique n° 8, il y aura environ 8 points par 25 mm de couture.
Avec l'excentrique n° 12, vous pourrez obtenir environ 12 points pour 25 mm de couture.
CREATECH 11 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 3
CREATECH 12 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
E. Enfilage
Il est à noter que la machine est correctement enfilée: lorsque vous la recevez de l'usine. Le
meilleur moyen de la renfiler est de nouer les nouveaux fils à ceux déjà sur la machine et de tirer
en prenant soin à passer les noeuds bien au travers des passe-fils et les yeux des boudeurs.
S'il est nécessaire de renfiler complètement la machine, se référer au schéma d'enfilage ci-
dessous — Figure 4.
- Pour diminuer la tension => Tourner le bouton moleté dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre.
La tension des fils doit être juste suffisante pour permettre la formation correcte du point,
spécialement pour le fil du boudeur.
G. Aiguilles :
Les machines W 61/41 doivent être utilisées avec des aiguilles de type UY 128 GAS, n°65, 70 ou
75 ; ou avec des aiguilles dont le type est déterminé sur les tableaux en pages 33 et 34.
CREATECH 13 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig 8
CREATECH 14 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 9
1 => 50kg-cm
2 => 30Kg-cm
CREATECH 15 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Mettre la barre aiguille à son point mort haut, puis desserrer légèrement la vis de maintien 1
du maneton de la barre aiguille,
3. S'assurer que les aiguilles descendent bien au centre des trous de la plaque aiguille. Resserrer
alors la vis 1.
Tableau 1 :
CREATECH 16 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Tourner le volant et relever la barre aiguille à partir de son point mort bas jusqu'à la position
précisée dans le Tableau 1, suivant l'écartement des aiguilles de votre machine,
3. Déplacer le support du boucleur jusqu'à ce que la pointe du boucleur vienne derrière l'axe de
l'aiguille de droite et effleure l'aiguille (tolérance de 0 — 0.1 mm).
4. Tourner le volant jusqu'à ce que le boucleur vienne à son point mort droit et s'assurer que la
distance de prise de boucle est correcte,
Fig 10
Fig 11
Fig. 17
Fig 13
CREATECH 17 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Remarques
- Ce réglage peut-être fait simultanément avec le réglage de la prise de boucle.
- Lorsque le boucleur revient de la gauche et touche légèrement l'aiguille de gauche, il doit y avoir
une tolérance de 3.0 — 3.5 mm. entre l'axe de l'oeil du boucleur et l'axe de l'aiguille de gauche
(Fig. 15).
- Lorsque la pointe du boucleur est au centre de l'aiguille de gauche la tolérance est de 0.1 à 0.15
mm derrière celle-ci (Fig. 14).
Fig 14 Fig 16
Fig 15
CREATECH 18 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Tourner le volant à la main jusqu'à ce que la pointe du boucleur arrive derrière l'aiguille de
droite,
2. Desserrer la vis 1 (Fig. 17) et déplacer le pare aiguille 2 de façon à ce que son côté "A" soit à
1.5 — 2 mm au dessus de la pointe de l'aiguille (Fig. 18). Resserrer alors la vis 1,
3. Desserrer les vis 3. Tourner le support ou le pare-aiguille 2 à la main de façon à ce que le
pare-aiguille pousse l'aiguille de droite de 0.3 à 0.5 mm. S'assurer que le boucleur est alors
bien à 0 — 0.05 mm de l'aiguille. Resserrer ensuite les vis 3.
Note
Ce réglage nécessite un réajustage du passage de la pointe de boucleur derrière l'aiguille.
Fig 17 Fig 18
CREATECH 19 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Tourner le volant jusqu'à ce que les griffes soient à leur point mort haut,
2. Placer les griffes à 0.8 - 1.2mm au dessus de la surface de la plaque aiguille, à l'aide de la vis
1,
3. Placer les dents de la griffe différentielle au même niveau que celles de la griffe principale, et
les fixer ainsi à l'aide de la vis 2.
Fig 19 Fig 20
CREATECH 20 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 21
CREATECH 21 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Déplacer ce collier de haut en bas et donner la distance de 5mm entre ce collier et le support
de l'étaleur,
3. Pour augmenter le débit du fil, il faut rabaisser le tendeur, pour le diminuer il faut relever le
tendeur,
Fig 23
Fig 22
CREATECH 22 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Si les fils d'aiguilles paraissent trop lâches, la distance indiquée au §3 doit alors être plus grande
ou la distance indiquée au §6 doit être plus grande.
Fig 24
CREATECH 23 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
4. Tourner le volant jusqu'à ce que la barre aiguille soit à son point mort haut,
6. S'assurer que le doigt 3 est bien au milieu de l'encoche du tendeur 2. Régler si nécessaire,
Fig 25 Fig 26
CREATECH 24 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
2. Tourner le volant jusqu'à ce que le boucleur soit à son point mort gauche,
4. Déplacer les oeillets 5 de façon à ce que le fil qui passe entre eux soit tendu,
Fig 27
CREATECH 25 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. Tourner le volant jusqu'à ce que l'étaleur soit à son point mort gauche,
2. Desserrer alors la vis 1 de l'étaleur,
3. Déplacer l'étaleur à la main pour qu'il y ait la tolérance de 7,5 – 8 mm entre sa face inférieure
et la surface de la plaque aiguille,
4. Resserrer légèrement la vis 1,
5. Desserrer la vis 2 du support de l'étaleur,
6. Tourner ce support jusqu'à ce que vous obteniez la distance de 6 mm entre la pointe de
l'étaleur et l'axe de l'aiguille de gauche,
7. Revérifier la distance de 7.5 – 8 mm. et re-régler si nécessaire,
8. Resserrer à fond les vis 1 et 2.
Fig 28 Fig 30
Fig 29
CREATECH 26 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
6.4mm
5.6mm – 6.0mm –
4.0mm – 4.8mm
2.4mm – 3.2mm
Le mouvement de l'étaleur règle le débit du fil de l'étaleur. En
Ecartement des
augmentant l'amplitude du mouvement, on augmente le débit du fil
aiguilles
et pour diminuer ce débit il faut alors diminuer l'amplitude
mouvement de l'étaleur.
6 mm
6 mm
6 mm
l'étaleur, et le déplacer de haut en bas jusqu'à ce que l'on
11 mm
10 mm
9 mm
l'écrou, et pour diminuer l'amplitude il faut rabaisser l'écrou 5.
Fig.34
b
Faire un point de couture pour s'assurer du réglage adéquat,
Resserrer alors l'écrou 5, et remettre le capot de la machine en
place.
17 mm
16 mm
15 mm
c
L’amplitude exacte du mouvement de l'étaleur peut varier selon le
type de l'opération à effectuer et suivant le fil utilisé.
Dimensions
b
a
c
Y. Guide fil de recouvrement
Lorsque la barre aiguille est à son point mort bas, le guide fil de
recouvrement doit être à 1 mm au-dessus du guide fil de l’étaleur,
déterminer distance
guide-fil et l'axe de la barre aiguille.
Fig. 32
Fig 31
CREATECH 27 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
1. S'assurer que lorsque le support du boucleur est à son point mort arrière, la tolérance "a" doit
être de 1.8mm, et la tolérance "b" de 4.7mm. (voir Fig. 33). Ce réglage peut se faire en
déplaçant le maneton 1 après avoir desserré les vis 2 ;
2. Desserrer les 4 vis 3 (Fig. 35) du manchon de synchronisation,
3. Tourner le volant de la machine jusqu'à ce que le support du boucleur soit à son point mort
droit,
4. Tout en laissant le support dans cette position, pousser la barre aiguille au point mort bas et
resserrer les vis 3,
5. Desserrer les vis 4 et faire correspondre le repère gravé sur le manchon de réglage avec la
graduation centrale des repères gravés sur l'autre partie.
Fig.33 Fig.34
Remarque
- Ce réglage peut être fait simultanément avec le réglage de l'ellipse du mouvement du boucleur.
- Pour donner de l'avance au boucleur par rapport aux aiguilles il faut raccourcir la distance "a", et
pour donner du retard il faut agrandir la distance "a".
CREATECH 28 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Remarque
- Utiliser pour ce réglage le calibre spécial afin d'obtenir un résultat plus précis.
Fig 36
Fig 35
CREATECH 29 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig.37
CREATECH 30 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig.38
CREATECH 31 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Fig. 39
CREATECH 32 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
GG. Réglage du débit de l'huile de graissage sur la bielle de commande de la barre aiguille
(Fig. 41)
Il est possible de régler le débit de l'huile de graissage sur la bielle de commande de la barre
aiguille en tournant le régulateur d'huile, après avoir desserré la vis 3.
Fig. 40 Fig. 41
CREATECH 33 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
CREATECH 34 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Se reporter à la rubrique
La quantité de mouvement du
"Réglage des positions du
couteau inférieur est trop
couteau inférieur et de
grande
l'aiguille".
CREATECH 35 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Se reporter à la rubrique
"Réglage de la course du
solénoïde de coupe-fil".
Le couteau inférieur ne se
déplace pas suffisamment
vers la gauche. Se reporter à la rubrique
"Réglage du boucleur et de la
hauteur du ressort de pince-
fil".
Se reporter à la rubrique
La quantité de mouvement du
"Réglage des positions du
couteau inférieur est trop
couteau inférieur et de
petite
l'aiguille".
Se reporter à la rubrique
La compression du ressort de
"Réglage de la compression
pince- fil est trop faible
du ressort de pince-fil.
Aiguiser ou remplacer le
Le couteau est émoussé
couteau.
CREATECH 36 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Aiguiser ou remplacer le
Le couteau est émoussé
couteau.
La longueur du fil
coupé est
irrégulière.
Le fil d'aiguille est coupé par le Se reporter à la rubrique
couteau inférieur et la plaque "Réglage de la position de la
à aiguille. plaque A de guidage.
La pression de l'écrou de
Se reporter à la rubrique
réglage est ou trop forte ou
"Tension du fil".
trop faible (points sautés
Se reporter à la rubrique
L'enfilage est défectueux
"Enfilage".
Se reporter à la rubrique
La quantité de relèvement de
"Réglage de la position de
fil est trop courte.
blocage du releveur de fil".
CREATECH 37 Septembre 08
Cluster Text’ile Mada
Madagascar
Se reporter à la rubrique
Le cordon est-il bien branché?
"Branchement des cordons".
Le couteau mobile
ne bouge pas
La came d'entraînement du
Régler de façon qu'elles ne se
couteau et la plaque de guide
touchent pas.
se touchent elles?
Régler la direction,
Le couteau mobile touche-t-il
l'inclinaison et la position
l'étendeur?
horizontale du couteau mobile.
Le couteau mobile
ne revient pas à sa
La compression du ressort de Se reporter à la rubrique
position originale
pince- fil pour le couteau est "Réglage de la compression
après son
trop forte. du ressort de pince-fil".
déplacement.
Le couteau mobile et le
Aiguiser ou remplacer le
couteau fixe entrent en
couteau.
frottement.
CREATECH 38 Septembre 08