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SOMMAIRE
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Ce P.A.Q. contient les informations habituellement demandées dans ce type de document dans le domaine
routier, mais sous forme simplifiée et adaptée à la taille des chantiers (pas de procédures pour les tâches
courantes, pas de fiches de suivi hors contrôles et essais laboratoire, utilisation de compte-rendu de réunion
comme enregistrement pour les non-conformités simples...).
Il contiendra aussi toutes les décisions prises lors de la phase de préparation du chantier soit :
La présentation par l'entreprise de son organisation générale, notamment en matière de contrôle des
travaux, de gestion des non-conformités et de circulation de l'information interne au chantier ;
Les tâches sous-traitées et la liste des sous-traitants ;
La mise au point des différentes contraintes (circulation, voirie, coordination avec les autres
entreprises présentes sur le chantier, riverains, signalisation de chantier...) ;
Les lieux d'installation de la base vie, des aires de stockage et de bordage, de décharge ;
Les matériaux que l'entreprise se propose d'employer avec précision, des certifications (NF, ISO...) ou
existence de contrôle externe ;
Les principaux matériels ;
La liste des points sensibles et les mesures préventives (procédures, consignes, ...) ;
Le plan de contrôle et les documents de suivi.
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CHAPITRE 1 :
DESCRIPTION ET NATURE DES OUVRAGES
Rue de la Poste
Rue de la Résistance
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Légende :
Canalisations existantes
Canalisations projetées
Canalisation à abandonner
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Légende :
Canalisations existantes
Canalisations projetées
Canalisation à abandonner
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CONSISTANCE DES TRAVAUX
L'entreprise comprend :
l'ensemble des fournitures, travaux et prestations mentionnées à l’article 2 du Fascicule n° 71 du
C.C.T.G., sans exclusion ;
Les travaux comprennent :
les frais de signalisation de chantier et l’organisation de la circulation pendant les travaux ;
la préparation du terrain sur le tracé des ouvrages, notamment en tant que de besoin la démolition
des chaussées et trottoirs ;
les terrassements en tranchée pour pose de canalisations principales, de canalisations de branchement
ainsi que pour la construction d'ouvrages annexes ;
la fourniture et la pose des canalisations ;
le remblaiement des tranchées et la remise en état des lieux avec transport à la décharge publique de
matériaux extraits et l'apport de matériaux de remplacement ;
la construction et l'équipement d'ouvrages annexes ou spéciaux ainsi que s'il y a lieu, d'ouvrages suivant
les dessins annexés au projet aux emplacements indiqués au projet ;
les raccordements sur les réseaux existants ;
les opérations de rinçages, d’épreuves d’étanchéité, de désinfection et de mise en service ;
l'exécution de travaux complémentaires nécessaires à la réalisation des canalisations ;
la réfection des voiries et autres surfaces endommagées par les travaux ;
l’établissement des plans de récolement.
L’entrepreneur recueillera toutes les autorisations de passage et les permissions de voirie et de police et
fournira aux administrations intéressées tous les dossiers nécessaires.
AUTRES TRAVAUX
L'énumération précédente n'exclut pas les travaux qui pourraient être omis ou qui s'imposeraient pour une
exécution parfaite suivant les règles de l'art. Toutes les installations et tous les ouvrages seront livrés
complets en ordre de marche, y compris la fourniture, le transport, la mise en place, l'alimentation, le
raccordement ainsi que le réglage de tous les appareils, ouvrages divers et accessoires nécessaires au bon
fonctionnement des installations et des ouvrages réalisés.
L'entrepreneur devra effectuer tous les essais préalables et l'entretien des installations et ouvrages jusqu'à
leur réception et prise en charge par le Maître de l'Ouvrage. En aucun cas, l'entrepreneur ne pourra arguer
de l'imprécision des plans, descriptifs et documents annexes ou d'omissions, s'il y a lieu, pour refuser
d'exécuter, dans le cadre et les conditions de son marché, tout ou partie des ouvrages nécessaires au complet
achèvement et à la parfaite utilisation des installations.
Il lui appartient donc d'apprécier l'importance et la nature des travaux à effectuer et de suppléer, par ses
connaissances professionnelles, aux détails dont l'emplacement, la nature ou la qualité serait implicitement
prévue dans une réalisation normale des travaux.
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Équipement DN Quantité
Vanne 60 2 u
Vanne 80 3 u
Vanne 100 1 u
Vidange 60 1 u
Frénouville « rue de la
10 u
Résistance »
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L’entreprise doit réaliser les DICT préalablement aux travaux pour tous les concessionnaires des réseaux
susceptibles d’être rencontrés. L’entreprise prend également à sa charge la reconnaissance et le piquetage
des ouvrages enterrés contradictoirement avec le maître d’œuvre.
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ARTICLE 6 - RENSEIGNEMENTS SUR LA NATURE DES SOLS ET LES CONTRAINTES NATURELLES
DONNÉES GÉOLOGIQUES
Les cartes géologiques du BRGM au 1/50.000ème feuille de Caen nous renseigne sur les formations géologiques
présentes sur le territoire du domaine d’étude.
Zone de travaux
Notation Description
Nappe alluviale elsterienne -vallée de l'Orne : éléments du massif ancien - vallée de la Dives : galets de silex, de
Fw
calcaires ou de quartzites
Nappes alluviales du Pléistocène ancien. Galets altérés, de roches primaires au nord de Caen, silex des avant- buttes
Fv
de la Dives
CLP-j3a/j3a Colluvion limoneuse de pente avec éléments de Callovien, sur Marnes d'Argences et Marnes d'Escoville
CLP-j3a/j3 Colluvion limoneuse de pente avec éléments de Callovien, sur Callovien indifférencié
j2g Calcaire de Langrune (Bathonien supérieur) . Calcaire bioclastique et oolithique à stratification oblique
Marnes d'Argences et Marnes d'Escoville (Callovien inférieur) ; Marnes alternant avec des bancs de calcaires
j3a
biomicritiques ou des cordons de nodules fossilifères
ZONES INONDABLES
L’atlas des zones inondables de Basse-Normandie regroupe toutes les informations cartographiques
répertoriées par la DREAL sur les inondations par débordement de cours d’eau et remontées de nappes
phréatiques dans la région.
Il s’agit d’une base de donnée numérique présentée sous la forme de cartes comportant les limites des zones
inondables par débordement de cours d’eau (rouge) ; les limites des zones inondées par débordements de
nappes (bleu) ; les limites de zones remblayées ou protégées pour lesquelles le risque d’inondation est
actuellement mal apprécié ; une limite d’étude au-delà de laquelle les zones inondables n’ont jusqu’à
présent fait l’objet d’aucune reconnaissance (trait rouge-blanc).
La précision du support au 1/25000° ne permet pas d’appréhender le risque à l’échelle de la parcelle.
Les emprises des zones inondables par débordement de cours d’eau ont été définies en croisant les cartes
des plus hautes eaux connues (PHEC) avec des données issues de l’analyse hydrogéomorphologique des bassins
versants.
Il est nécessaire de prendre en compte ces différentes dispositions en poursuivant les objectifs suivants
limiter l’urbanisation dans les zones à risques,
améliorer la sécurité des personnes dans les zones exposées au risque,
maintenir le libre écoulement et la capacité d’expansion des crues en préservant les milieux naturels.
Afin de limiter le risque lié aux inondations sur le bassin, le SAGE demande :
d'améliorer la protection et réduire la vulnérabilité des zones exposées déjà urbanisées,
de préserver les capacités d'écoulement et d'expansion des crues.
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La carte ci-dessous met en avant les faibles risques d’inondation des réseaux et sous-sols sur la zone
d’emprise du chantier de Cagny, pour Frénouville, le risque est plus marqué (entre 0 et 1 m, risque
d’inondation des réseaux et sous-sols). Les entreprises devront prendre en compte ce risque et
disposer des moyens nécessaires au bon déroulement du chantier (pompage, rabattement de nappe,
période d’exécution adaptée…).
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Les manutentions de charges sont effectuées conformément aux règles de sécurité en vigueur et avec des
dispositifs assurant une protection efficace du personnel et des produits.
L'entrepreneur se conforme aux normes et/ou prescriptions du fabricant afin d’éviter toute détérioration.
Les conduites, les raccords et les éléments préfabriqués sont stockés sur des sols propres et nivelés. Ils ne
devront en aucun cas être en contact avec d’éventuelles eaux de ruissellement.
L'entrepreneur veillera à la protection thermique des matériaux plastiques.
Les accessoires et la robinetterie sont stockés dans leur emballage d'origine et sous abri.
Les tuyaux devront être obturés afin d’éviter toute contamination ou intrusion.
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CHAPITRE 2 :
SPÉCIFICATIONS RELATIVES AUX MATÉRIAUX ET PRODUITS
L'attestation de conformité aux normes et aux prescriptions complémentaires de qualité est fournie par
l'utilisation de la norme NF ou d'une marque équivalente. Il appartient à l’entreprise d’apporter la preuve de
la conformité de ses produits aux exigences spécifiées.
En ce qui concerne les normes françaises non issues des normes européennes, la conformité des produits ou
prestations peut être remplacée par la conformité à d’autres normes reconnues équivalentes.
GRANULATS
Ils proviennent de carrières industrielles de roches éruptives ou de matériaux alluvionnaires agréés par le
maître d’œuvre.
Les sables pour mortiers et bétons sont des sables siliceux. Les sables calcaires sont proscrits.
L’entrepreneur propose à l’agrément du maître d’œuvre le fuseau de tolérance dans lequel doivent être
contenues toutes les courbes granulométriques issues des contrôles.
Le Maître d'Œuvre pourra exceptionnellement autoriser l'emploi de matériaux non conformes aux
caractéristiques ci-dessus sur proposition de l'entreprise si les conditions de pose le permettent. Dans tous
les cas, l'entreprise reste engagée par les obligations de compacité imposées dans l'article "compactage".
L'enrobage sera en sable ou graviers, éventuellement en béton maigre pour certains cas particuliers. En zone
humide et/ou de remontées de nappe, l’enrobage sera obligatoirement en graviers 5/15.
La réutilisation des matériaux issus de l’ouverture de la tranchée pourra être envisagée, ceux-ci étant
préalablement expurgés de tous gravats susceptibles d’endommager les conduites. Le réemploi des
matériaux du site sera obligatoirement soumis à l’approbation du Maître d'œuvre.
COMPACTAGE
Les objectifs de compactage sont définis en se référant aux normes NF P 98.115 et NF P 98.331, et le mode
de compactage par référence au guide SETRA "remblayage des tranchées", l'entreprise présentant dans le
mémoire technique le mode opératoire et son auto-contrôle.
Une planche d'essai sera réalisée en début de chantier. Elle précisera les modalités de compactage (épaisseur
des couches et nombre de passes d'engins de compactage) dans les conditions initiales du chantier.
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Tubes pré manchonnés à joint caoutchouc assurant une longueur utile de 3,00 ml ou 6,00 ml, raccords fonte.
Les coudes, tés, réductions et autres accessoires seront exclusivement en fonte.
Tubes assurant une longueur utile de 3,00 ml ou 6,00 ml électro-soudés à l’aide de manchons ou directement
entre eux par soudure au miroir.
Les canalisations en PEHD seront de type adduction d’eau, série 16 bars avec stries bleues conformes à la
norme NF EN 12201 -1 et NF EN 12201-2, constituée de PE100.
Dans le cas où les canalisations posées sont munies d’un revêtement extérieur en polyéthylène, elles devront
être également conformes à la norme NF EN 14628-2006.
Les raccords électrosoudables utilisés pour l’assemblage des conduites en PEHD seront conformes aux normes
NE EN 12201-1 et NF EN 12201-3
Pour les forages dirigés, les canalisations seront en PEHD renforcé type PE100RC selon la certification DIN
PAS 1075 type 3 respectant la norme EN12201.
La norme applicable aux tuyaux, raccords et accessoires en fonte ductile et leurs assemblages pour
canalisation d’eau est la norme NF EN 545.
Les normes NF A48-860 et NF A48-870 sont également applicables.
Les canalisations fonte auront un revêtement extérieur en zinc aluminium+epoxy.
Les canalisations fontes verrouillées et non verrouillées seront de classe C100 ou K9 pour les diamètres
inférieurs à 200 et de Classe C64 pour un DN 200.
Pour des raisons d’homogénéité du réseau, les tuyaux et raccords devront provenir du même fabricant sur
l’intégralité du linéaire en tranchée ouverte.
- Raccords fonte
Les raccords en fonte seront conformes à la norme NF EN 545, à joints automatiques verrouillés ou non. Les
revêtements intérieurs et extérieurs seront constitués par la combinaison d’un traitement par phosphatation
du zinc puis d’un revêtement époxy bleu déposé par cataphorèse.
Les pièces spéciales à brides (tuyaux et raccords) auront leurs brides parfaitement planes et rigoureusement
perpendiculaires à l’axe des pièces qu’elles équipent de manière à ce qu’elles puissent s’ajuster parfaitement
entre elles, sur toute la surface.
Dans le cas où les canalisations posées sont à revêtement extérieur renforcé en Polyéthylène, les raccords
seront revêtus d’une poudre époxy conformément à la norme NF EN 14901.
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Les dimensions et qualités des tuyaux fonte doivent être conformes à la norme EN 545 d’épaisseur Standard
K9 obligatoire.
Les extrémités des tuyaux seront du type emboîtement double chambre et bout uni, verrouillés ou non et
avec joints de type Tyton et bague de verrouillage à inserts métallique.
Le revêtement intérieur sera en polyuréthanne conforme à la norme EN 15189, d’épaisseur 1,3 mm pour les
DN 80 à 150 et de 1,5 mm pour les DN 200 à 700, une résistance chimique de pH 1 à 14, avec une adhérence
supérieure à 14 MPa, et devra bénéficier d’une Attestation de Conformité Sanitaire délivrée par un
laboratoire agréé.
Le revêtement extérieur sera en zinc avec couche de finition bitume noir alimentaire d'une épaisseur
minimale de 70 μm soit 220 gr/m².
Les raccords et accessoires ainsi que leurs assemblages seront en fonte ductile et conformes à la norme EN
545, revêtus intégralement d’une couche d’époxy minimum de 250 μm.
Pour un usage « tout terrain », la canalisation aura les caractéristiques suivantes :
Les extrémités des tuyaux seront du type emboîtement à double chambres et bout uni, verrouillés ou non et
avec joints de type Tyton et bague de verrouillage à inserts métallique.
La protection par manche polyéthylène ne sera pas admise.
Les tuyaux seront intégralement revêtus en polyuréthanne conforme à la norme EN 15189 avec une adhérence
supérieure à 14 Mpa, pour l’intérieur d’épaisseur 1,3 mm pour les DN 80 à 150 et de 1,5 mm pour les DN 200
à 700, pour l’extérieur d’épaisseur 0,9 mm, d’une résistance chimique de pH 1 à 14 et devra bénéficier d’une
Attestation de Conformité Sanitaire délivrée par un laboratoire agréé.
Les raccords et accessoires ainsi que leurs assemblages seront en fonte ductile et conformes à la norme EN
545 ou EN 598, revêtus intégralement d’une couche d’époxy minimum de 250 μm.
BRANCHEMENTS
Il est fait application de l'article 45 du fascicule n° 71.
Les branchements comprendront la canalisation en PE, le collier de prise en charge, le robinet vanne et le
regard du compteur (en fonction des possibilités). La fourniture du compteur ne fait pas partie des travaux.
Ils comprennent en particulier :
une prise d’eau sur la conduite principale de distribution, par percement et collier de prise en charge
ou pièce spéciale ;
une vanne de sectionnement spécifique au branchement. Cet organe de fermeture, situé à proximité
de la prise en charge, sera pourvu d’un tube allonge, d’une bouche à clef et d’un tabernacle (en béton
ou en fonte) ;
une conduite de branchement en PEHD PN16, bandes bleues ;
un fourreau TPC, annelé, de couleur bleue, d’un diamètre adapté à celui de la conduite, sur
l’intégralité du branchement ;
un grillage avertisseur, de couleur bleue, détectable ;
un regard de comptage type hydroplast ou similaire ;
un dispositif d’arrêt placé immédiatement avant compteur. Ce robinet sera « inviolable », à trois
positions (ouvert – fermé – voire partiellement fermé) ;
le compteur ne fait pas partie de l’entreprise ;
une purge ;
un dispositif anti-pollution ;
les pièces de raccordement nécessaires du compteur à l’installation de l’usager.
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ACCESSOIRES
Pour les canalisations en matières plastiques, les coudes, tés, réductions et autres accessoires seront
exclusivement en fonte lors de pose de canalisation fonte pour PVC.
Toutes les pièces spéciales (coudes, prises en charge, pièces de raccordement…) seront des pièces
mécaniques Fonte lors de la pose de canalisation PEHD. Ces pièces seront assemblées sur bride.
La fourniture et la pose des pièces spéciales (raccords, coudes, bouts d'extrémité, tés, cônes) seront
comprises dans le prix global du chantier.
Raccords laiton :
Les raccords en laiton utilisées pour l’assemblage des conduites de branchements en polyéthylène seront
conformes à la norme NF EN ISO 228-1.
VANNES PAPILLONS
Les vannes papillons seront en fonte ductile pour une pression de fonctionnement admissible de 16 bars, à
brides de PN 10 bars, conformément aux normes NF EN 1074-1, 1074-2 et NF EN 593.
Le papillon sera excentré et équipé d’un joint à comportement autoclave. Le mécanisme de manœuvre sera
du type vis-écrou et une étanchéité IP68.
Le corps sera protégé contre la corrosion par un revêtement époxy de 200 m minimum ou d’émail sur la
totalité des surfaces intérieures et extérieures.
COLLIERS DE PRISE
Les colliers de prise pour branchement seront à revêtement renforcé constitué en rilsan ou époxy. Le joint
et notamment la dureté, sera adaptée au revêtement extérieur du tuyau. L’étrier sera en fonte.
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POTEAUX INCENDIE
Les poteaux d’incendie seront du type incongelable à prise apparente renversables ou non, de 1.25 m de
hauteur de couverture, conformément à la norme NF EN 14384 et NF S 61-213/CN.
La pression de fonctionnement admissible sera de 16 bars. Le corps de prise sera orientable sur 360° sans
terrassement.
Chaque appareil de lutte contre l’incendie devra être équipé d’une vanne de sectionnement repérée par une
plaque octogonale de couleur rouge.
BOUCHES INCENDIE
Les bouches d’incendie seront du type incongelable, revêtue de rilsan ou similaire, de pression de
fonctionnement admissible de 16 bars, à clapet vulcanisé et de hauteur variable selon le cas et conformes
aux normes NF EN 14339 et NF S 61-211/CN.
Elles comporteront un raccord normalisé du type demi-raccord fixe symétrique à bourrelet (NF S 61-703). La
bouche à clé ovale de 34 kg portera l’indication du sens de fermeture.
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TERRAIN NATUREL
Ventouse
triple effet
Dispositif de fermeture
hydraulique
Vanne
Joint d'étanchéité
de type "Forsheda"
Té ou manchon
à tubulure
Les ventouses simples évacueront l’air dégagé dans la conduite en fonctionnement normal.
pour les canalisations Ø < 200 mm, les ventouses seront en Ø 40 mm, modèle PFA 16 ;
pour les canalisations Ø ≥ 200 mm, les ventouses seront en Ø 60 mm, modèle PFA 16.
Les ventouses triples effet permettront de réaliser automatiquement plusieurs des trois opérations suivantes :
évacuation de l’air pendant le remplissage des conduites ;
entrée de l’air pendant les vidanges ;
purge de l’air chaque fois qu’une poche d’air tend à se créer.
Caractéristiques de pose :
pour les canalisations Ø < 250 mm, les ventouses seront en Ø 60 mm, modèle PFA 16 ;
pour les canalisations Ø ≥ 250 mm, les ventouses seront en Ø 100 mm, modèle PFA 16.
VIDANGES
Les décharges et vidanges seront destinées à assurer la purge des conduites aux points bas des profils.
Elles seront constituées des éléments suivants, de l’amont vers l’aval :
un té ou un manchon à tubulure ;
un robinet vanne, conforme au C.C.T.P. Le simple robinet d’arrêt est interdit ;
le tabernacle (béton), le tube allonge et la bouche à clef, conformément au C.C.T.P ;
la conduite de décharge en PEHD SDR 11 PE 100 PN 12.5 (PEHD bande bleue sur les réseaux d’eau
potable) ;
le dispositif de vidange (bouche à clef, regard ou fossé).
Les vidanges et les robinets vannes seront :
de Ø 100 mm sur les réseaux 250 > Ø ≥ 80 mm ;
de diamètre identique à celui du réseau sur les réseaux Ø < 80 mm.
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Tabernacle
Té ou manchon
à tubulure
Vanne
En aucun cas, la conduite de décharge ne débouchera en fond de regard. Un clapet de nez en fonte sera
systématiquement mis en œuvre à l’exutoire de la décharge.
Bouche à clé
TERRAIN NATUREL
Tube allonge
Tabernacle
Té ou manchon
à tubulure
Vanne
Clapet de nez
Regard de visite
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Bouche à clé
TERRAIN NATUREL
Clapet de nez
Tube allonge
Tabernacle
Té ou manchon
à tubulure
Aménagement
Vanne béton
CLAPETS DE RETENUE
Les clapets de retenue doivent satisfaire aux spécifications de l’article 29.2 du fascicule 71 du C.C.T.G.
ARTICLE 18 - REGARDS
REGARDS DE VISITES
Les regards de visites seront réalisés selon leur affectation (ventouses, vannes, vidanges).
Ils seront étanches pour les rehausses en béton préfabriqué en usine de section 1500x1500 et d’une hauteur
d’au moins 1,80m pour les interventions sur les équipements intérieurs.
Le regard sera posé sur une assise en béton de 0,15m. Les chambres seront drainées en fond d’ouvrage par
un massif de gravier 5/15 sur une épaisseur de 30 cm au maximum et 10cm au minimum (selon la nature du
terrain sous-jacent).
L’assemblage entre éléments est assuré par un système de joint plastomère à écrasement. Tous les éléments
seront titulaires de la marque NF de conformité à la norme NF 16 342.
Le cadre fonte est rendu solidaire par un système de broches métalliques. La manutention doit se faire à
l’aide d’un système spécifique assurant toute sécurité sur le chantier.
En cas de carottage sur le chantier d’un élément préfabriqué, il sera réalisé, après passage de la conduite,
un ragréage et l’étanchéité de la surface percée.
Le regard supportera une dalle de répartition avec réservation pour le passage libre d’au-moins 1x1m.
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CHAMBRES MAÇONNÉES
L’entreprise a la possibilité de réaliser les regards en béton armé coulés en place. Les conditions d’exécution
seront soumises à l’avis et l’accord préalables du maître d’œuvre.
L’entrepreneur fournira les plans d’exécution et les éventuelles notes de calcul assorties pour les charges
spécifiques, et les soumettra au préalable au visa du maître d’œuvre.
Les chambres maçonnées seront réalisées en parpaings (ép. 20cm) banchés, jointoyés et ferraillés. Les
dimensions de la chambre permettront le montage et le démontage aisés des pièces (débitmètre, organe de
régulation…). La distance entre la paroi verticale de la chambre et l’emboîtement le plus proche sera de
0,20m au minimum. Sous les brides, l’espace par rapport au fond de l’ouvrage sera au minimum de 0,40m.
La chambre sera posée sur une assise en béton de 0,15m. Les chambres seront drainées en fond d’ouvrage
par un massif de gravier 15/25 sur une épaisseur de 30 cm minimum (selon la nature du terrain sous-jacent).
La dalle de répartition en béton armé sera adaptée aux dimensions de la chambre. Elle comprendra une
ouverture de section 1000x1000 pour l’accès.
DISPOSITIF DE FERMETURE
Pour les regards de visite circulaire DN1000, les cadres et tampons de couverture de regard de visite seront
en FONTE à charnière de classe D400, de section ronde DN600.
Pour les regards de visite carré 1500x1500, les cadres et tampons de couverture de chambres seront en FONTE
à charnière de classe D400 avec vérin à ressort pour l’assistance à la manœuvre, de section carrée également
à passage libre d’au-moins 1x1m. Les trappes d’accès aux chambres seront munies d’un barreaudage
antichute.
Les trappes seront conformes aux prescriptions INRS ‘’conception des usines d’eau potable’’, notamment.
Les dispositifs de fermeture seront conformes à la norme NF EN 124. Ils seront en fonte respectant la classe
de trafic exigée par la maîtrise d’œuvre.
- sous chaussée : 40.000 daN,
- sous terrains privés : 25.000 daN,
- sous trottoir : 12.500 daN.
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CHAPITRE 3 :
MODALITÉS PARTICULIÈRES D'EXÉCUTION
Les précautions spéciales suivantes seront prises aux abords des ouvrages souterrains susceptibles d'être
traversés ou longés. Les terrassements seront exécutés à la main et les zones de remblais qui ne pourront
pas être compactées au moyen d’engins vibrants ou qui ne seront pas accessibles seront remblayées au moyen
de matériaux autocompactants.
ABATTAGES ET DESSOUCHAGES
Le défrichage et le débroussaillage préalables sur l’emprise du tracé de la canalisation font partie des
obligations de l’entrepreneur.
Les prestations comprennent l’arrachage des arbres, le dessouchage, sur l’emprise du tracé de la
canalisation, ainsi que l’élagage, le rassemblement sur place des broussailles, taillis, souches, et branches et
leur brûlage au fur et à mesure de l’avancement des travaux ou leur évacuation à la décharge si nécessaire.
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POSE DE BORDURES
Les bordures seront en béton, du type T.2 et seront posées sur solin béton dosé à 250 kg de ciment par m³
de béton d'une épaisseur de 0,20 m et d'une largeur équivalente à la largeur de la bordure + 0,15 m, un
épaulement sera réalisé sur 80 % de la hauteur. Les rejointoiements sont compris dans la prestation, les joints
auront 0,5 à 1 cm de largeur, rempli d'un matériau élasto-plastique ou d'un mortier dosé en ciment à
250 kg/m3.
REMBLAIS
Les remblaiements des tranchées ouvertes sous routes, chemins, trottoirs, etc, doivent être effectués dans
les conditions suivantes :
après tassement soigné de l'assise et de l'enrobage en sable de la canalisation, le remblai se poursuivra
avec les matériaux d'apport, ayant reçu l’approbation du maître d’œuvre, compactés par couches,
suivant les dispositions du guide du SETRA « Remblaiement des tranchées », notamment au chapitre 6.
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L'entrepreneur est tenu de remblayer la partie supérieure des tranchées ouvertes dans les terres de culture
ou les prairies avec la terre végétale déposée à part lors de l’ouverture des fouilles.
Les matériaux extraits des tranchées sont en principe mis en décharge aux frais de l'entrepreneur et
remplacés par du sable compacté pour le lit de pose et l’enrobage de la canalisation, surmonté par les
matériaux d’apport ayant reçu l’approbation du Maître d’Œuvre, compactés par couches, puis par la
fondation de chaussée.
La tranchée peut être remblayée avec les matériaux extraits. Ce remblaiement de tranchées effectué avec
le matériau du site ne donnera pas lieu à une rémunération supplémentaire, il est compris dans la prestation
du terrassement de tranchées.
Le système de compactage adopté doit permettre de réaliser une compacité égale ou supérieure à 90 % de
l'Optimum Proctor modifié, que l'on se trouve sous chaussée, sous trottoir ou sous accotement. Des essais
seront réalisés et déterminés par le Maître de l'Ouvrage.
Si cela est reconnu nécessaire, l'humidité du matériau est modifiée pour permettre le compactage optimum.
Si les conditions météorologiques et la nature des matériaux ne permettent pas de respecter cette condition,
l'entrepreneur peut ajourner le remblaiement jusqu'à ce que la teneur en eau des matériaux soit revenue à
un pourcentage acceptable.
La face supérieure du remblai doit être nivelée avec le plus grand soin pour éviter toute stagnation d'eau qui
amènerait une décohésion du remblai sous-jacent. Après achèvement du remblaiement, les matériaux en
excès sont évacués sans délai à la décharge aux frais de l'entrepreneur : l'emploi d'engins de remblaiement
sur chenilles est interdit sauf en terrain agricole.
Les conditions de compactage seront soumises au Maître d’Œuvre, avant tout remblaiement.
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TUBAGE
L’entrepreneur précisera les précautions prévues pour contrôler l’effort de traction ou de poussage sur le
tuyau et les moyens utilisés.
Il portera à connaissance du maître d’œuvre tout élément qui, en cours de travaux, lui paraît susceptible de
compromettre la qualité de l’ouvrage.
Si au cours des travaux, l’entrepreneur décèle une impossibilité d’exécution, il la signalera immédiatement
au maître d’œuvre et soumettra pour agrément les propositions techniques pour la zone intéressée.
D’une manière générale, l’entrepreneur doit s’affranchir, en s’engageant sur le mode opératoire, de toutes
les difficultés rencontrées au niveau de la préparation des ouvrages et de la mise en place du chantier.
En particulier, après un nettoyage soigné de la conduite à tuber, l’entrepreneur devra procéder à un décapage
par grattage, fraisage, curage hydrodynamique, etc … afin d’éliminer tout dépôt ou concrétion.
Ce décapage ne devra en aucun cas affecter la structure de l’ouvrage.
Compte tenu des modes d’assemblages et des conditions de pose de la conduite existante à tuber, il ne peut
être garanti qu’elle soit parfaitement rectiligne, même si cela figure comme tel sur les plans remis : il est
probable que des déviations angulaires, non identifiables sur les plans soient constatées sur le tracé de la
canalisation.
Les terrassements des puits seront réalisés dans les conditions définies ci-avant, notamment en terme de
sécurité vis-à-vis de la circulation routière et piétonne, de dépose et repose des aménagements de surface
pour la réalisation des fouilles, de démontage et de réfection des revêtements superficiels de quelque nature
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qu’ils soient, de blindage, d’épuisement des fouilles,…Les terrassements pour la réalisation des puits
comprendront également toutes les sujétions liées notamment au démontage de la canalisation existante et
à le rencontre dans les fouilles de massifs de bétons réalisés pour son butonnage.
L’entrepreneur explicitera dans son mémoire technique les dispositions qu’il mettra en œuvre pour
l’aménagement des puits, démontage de la canalisation existante, mise en place d’un radier, mise en place
des équipements nécessaires au tirage de la canalisation, …
Les principales techniques de pose de conduite sans tranchée sont (comme décrit dans le fascicule 71
art. 55) :
le forage horizontal, pour les diamètres de 300 à 800 mm, avec terrassement à la tarière (fourreaux) ;
la fusée pneumatique, pour les diamètres de 25 à 125 mm ;
le pousse-tube, pour les diamètres de 150 à 800 mm (fourreaux) ;
le forage dirigé jusqu’au diamètre 250 mm ;
l’éclatement, pour des diamètres de 50 à 800 mm ;
le micro-tunnelier, pour les diamètres de 300 à 1000 mm.
Le principe de base de tous ces procédés est celui d’un forage horizontal depuis un puits de départ vers un
puits d’arrivée. Des dispositions particulières sont à prendre en fonction de la technique et en accord avec
les différents gestionnaires des ouvrages comme le gaz qui, dans l’arrêté du 22 décembre 2008, limite les
utilisations de ces techniques sans tranchées.
Lorsqu’une telle technique est envisagée, une étude particulière est nécessaire et des documents types sont
disponibles tel ceux produits par la FSTT. Ces travaux imposent la connaissance précise des ouvrages enterrés
existants, la précision doit être de l’ordre de 10 cm dans les trois dimensions. Une étude géotechnique
spécifique est également indispensable (étude annexée au DCE).
Les extrémités du fourreau seront fermées par une maçonnerie érigée à l’extérieur du fourreau de telle
manière que celle-ci ne soit en contact avec la conduite. Les vides qui en résulteront seront comblés par de
la mousse de polyuréthane.
ARTICLE 35 - CALORIFUGEAGE
Il est fait application de l’article 57 du fascicule 71 du C.C.T.G.
Le ou les procédés et les matériaux constituant le calorifugeage seront proposés par l’entrepreneur pour
accord du Maître d’œuvre.
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ARTICLE 37 - ENCORBELLEMENT
Les fixations des supports seront réalisées par scellement chimique ou adaptées à l’ouvrage. Ils seront soumis
pour validation aux services des routes. Les supports et colliers seront en acier inoxydable
Le calorifugeage de la canalisation sera réalisé par une canalisation pré isolé ou par un calorifugeage en
coquille polystyrène 50 mm avec tôle 6/10 en inox.
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Ces réfections sont réalisées dans les conditions fixées par la charte qualité des travaux en tranchée du
Calvados et/ou les autorisations de voirie et/ou les prescriptions du gestionnaire de la voirie.
Pour les routes départementales, l’Agence Routière en charge du secteur, sera conviée aux réunions de
préparation de chantier, avant le commencement effectif des travaux.
L’entreprise devra réaliser un dossier d’exploitation stipulant notamment les modalités des travaux, le
tracé des déviations éventuelles avec le détail de la signalisation prévue. Ce dossier d’exploitation sera
soumis à l’approbation de l’Agence Routière concernée. La demande des permissions de voiries et des arrêtés
de circulation incombent à l’entrepreneur.
En plus du balisage réglementaire du chantier (zones de travail, zones de stockage, zones de circulation,
etc), il incombe à l’entreprise la fourniture et la mise en place de tous les panneaux de signalisation
nécessaires à la matérialisation de la ou des déviations nécessaires à l’exécution des travaux. L’entreprise a
en charge le maintien en état de ces panneaux de signalisation sur l’ensemble de l’itinéraire.
La réunion de préparation permettra de caler les modalités d’intervention exactes (route barrée, alternat,
etc).
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Plans et autres documents conformes à l'exécution, pliés en format normalisé A4, et sous support
informatique (CD-ROM) ;
Dessins correspondant à la série de plans contractuels et aux plans de détails établis en cours
d'exécution ;
Mémoires techniques des éventuels ouvrages annexes, avec plans détaillés et notice d’exploitation.
Fiches techniques des matériaux réellement posés (notice fabricant, …) ;
Le plan de récolement :
Ce plan à l’échelle 1/200ème et à une précision garantissant une incertitude sur la précision cartographique
maximale de 0.20 mètres décrit de façon détaillée les travaux exécutés en surface ou en sous-sol.
Il doit impérativement être établi par un cabinet de géomètre expert, un cabinet de topographie ou
éventuellement par l’entreprise.
Le plan doit faire apparaître :
le tracé des réseaux (y compris des réseaux existants et/ou abandonnés), des branchements ou des
antennes,
le sens d’écoulement des réseaux,
le diamètre, la nature, la classe pression, le fournisseur, l’année de pose et la longueur des
canalisations,
la triangulation des regards et cote tampon,
le repérage de chaque branchement et les caractéristiques du branchement,
les points de piquage sur la canalisation seront repérés par rapport à des points fixes (bâtiments,
bornes, limites de parcelle, etc.),
les plans, coupes détaillées et notes de calcul des ouvrages spéciaux devront également être joints, y
compris les notices de fonctionnement, d’usage et d’entretien remises par le ou les fournisseurs,
les bouches à clés repérées,
position des ouvrages,
le tracé de la conduite,
la distance d’axe en axe entre les ouvrages,
légendes et symboles utilisés,
repérage des ouvrages et conduites existantes
Les ouvrages rencontrés seront également soigneusement repérés en altimétrie et planimétrie avec une
classe de précision A, la tolérance maximum étant fixée à 10 cm en X, Y et 1 cm en Z.
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