R Gles Professionnelles Bacs Collaborants

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RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES

RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES
POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS
COLLABORANTS ACIER BÉTON

JUILLET 2020

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PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE


 

AVANT-PROPOS
Programme PACTE
Le Programme d’Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique a pour
objectif d’accompagner la montée en compétences des professionnels du bâtiment dans le
champ de l’efficacité énergétique dans le but d’améliorer la qualité dans la construction et
les travaux de rénovation.
Financé par les Pouvoirs publics, le programme PACTE s’attache depuis 2015 à favoriser
le développement de la connaissance, la mise à disposition de référentiels techniques et
d’outils pratiques modernes adaptés aux pratiques des professionnels et, à soutenir les
territoires dans toutes leurs initiatives dans ce champ.
Les actions menées s’inscrivent dans la continuité des travaux de modernisation des Règles
de l’art initiés dans le cadre du programme RAGE.

Les Recommandations Professionnelles RAGE


Les Recommandations Professionnelles RAGE sont des documents techniques de référence, préfigurant
un avant-projet NF DTU, sur une solution technique clé améliorant les performances énergétiques des
bâtiments. Leur vocation est d’alimenter soit la révision d’un NF DTU aujourd’hui en vigueur, soit la rédaction
d’un nouveau NF DTU.
Ces nouveaux textes de référence sont reconnus par les assureurs dès leur approbation.

Retrouvez gratuitement la collection sur www.programmepacte.fr

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17/06/

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE


SOMMAIRE
01 • Objet des Recommandations Professionnelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
02 • Références normatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
03 • Termes et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
04 • Notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19
05 • Matériaux et produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
06 • Conception des ouvrages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26
07 • Prescriptions relatives à l’exécution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier . . . . . . . . .54
09 • Finition, aspect et durabilité des planchers –
réception des planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants . . . . . .63
B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs
nécessaires à la justification en phase de coulage. . . . . . . . . . . . 112
C • Modalités complémentaires et non contradictoires
à la NF EN 1993-1-3 dans le cas d’un dimensionnement
par calculs des profils en phase de coulage . . . . . . . . . . . . . .137
D • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs
nécessaires à la justification en phase mixte . . . . . . . . . . . . .140
E • Dispositions complémentaires non contradictoires
avec la NF EN 1994-1-2 relatives à la justification
en phase d’incendie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144
F • Dispositions complémentaires non contradictoires
avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification
en situation sismique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .148

VERSION DATE DE LA PUBLICATION MODIFICATIONS


INITIALE Juillet 2020

Conception : JOUVE /Lenox/CB – Editeur : AQC – ISBN : 978-2-11-152002-8


G • Dispositions complémentaires non contradictoires
avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis
du confort d’utilisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .163
H • Dispositions technologiques permettant de satisfaire
la règlementation thermique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .178
I • Dispositions technologiques permettant de satisfaire
la réglementation acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .179
J • Documents et détails techniques nécessaire
à l’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
K • Cahier des clauses administratives spéciales . . . . . . . . . . . . . 195
L • Constance de la qualité – contrôle des produits
sur chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .202
M • Exemple de dossier technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .205
N • Fiche de suivi et autocontrôle des travaux . . . . . . . . . . . . . . . .213
O • Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .214
• Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .215
• Table des tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .223
• Table des figures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .224

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
4 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
01
OBJET DES RECOMMANDATIONS
PROFESSIONNELLES

1.1 Contenu
Le présent document définit les règles minimales de fabrication, de concep-
tion et de mise en œuvre des ouvrages de planchers collaborants.
Les ouvrages visés par ce document sont :
Q Les planchers de bâtiment ;

Q Les planchers de toiture ;

Q Les planchers d’ouvrage d’art ;

Q Les passerelles et coursives ;

Q Les rampes d’accès ;

Q Les planchers de parking ;

Q Les planchers chauffants ;

Q Les planchers faisant office de diaphragme.

Les planchers sont sollicités sous charges statiques ou quasi-statiques.


Concernant les charges roulantes, seules les charges occasionnelles de faible
intensité c’est-à-dire les véhicules dont la charge maximale par essieux ne
dépasse pas 30 kN sont visés.
Toutefois en raison du caractère exceptionnel de leur intervention les véhi-
cules de pompier, les véhicules transportant l’enrobé bitumeux et les efforts
générés lors du compactage des enrobés sont admis.
Dans le cadre de ce document, les planchers peuvent être en béton courant
(normal) ou léger au sens de la norme NF EN 206/CN.
Les planchers doivent toujours présenter une armature, assurant à minima la
maitrise du retrait et limitant la fissuration du béton.
Conformément à l’EN 1992-1-1, la fissuration est normale dans les structures
en béton armé soumises à des sollicitations de flexion et d’effort tranchant,
de torsion ou de traction résultant soit d’un chargement direct soit de défor-
mations gênées ou imposées.
N’est pas visée :
Q L’utilisation des planchers collaborants en vide sanitaire ventilé ou non ;
3
Q L’utilisation des planchers collaborants en très forte hygrométrie,W/n > 7.5 g/m  ;

Q Les structures où les actions sont dans une large mesure répétitives

(notamment les charges vibrantes continues : cribles, etc.) ;


Q Le caractère esthétique final des ouvrages.

NOTE 1
Les présentes recommandations sont le fruit de plus de 30 ans d’expérience dans ce type
d’ouvrage à base de bacs collaborants et béton armé.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
5 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
01 • Objet des Recommandations Professionnelles

NOTE 2
Les profils en tôles métalliques peuvent toutefois être utilisés en coffrage perdu sur vide
sanitaire.
Dans tous les cas, ils devront être justifiés vis-à-vis des charges de coulage (cf. annexe A1 à A4).

NOTE 3
Le présent document remplace les DTA des procédés concernés couverts par le domaine
d’application des présentes recommandations.

1.2 Domaine d’application


Le domaine d’application est limité aux plaques nervurées à âmes faiblement
espacées pour lesquelles la valeur limite du rapport br/bs, est de br/bs ≤ 0,65
conformément à la clause 9.1.1 (2) de la norme NF EN 1994-1-1 (cf. figure 1).
Figure 1 – Dimensions 1 2
de la plaque et de la dalle
b0 br b0 br

hc hc

h h
hp hp

bD bD

1/2 hp
bs bs

Légende

1 Profil à nervure rentrante


  2 Profil à nervure ouverte

Le domaine d’application de ces recommandations professionnelles s’étend


à toutes les réalisations ou parties de réalisations, en France européenne
et d’outre-mer, de plancher collaborant sur structures porteuses neuves ou
existantes conformément au DTU 32.1, à partir de bac collaborant en tant
que produit de construction, de béton conforme à la norme NF EN 206/CN
et d’armatures (barres ou treillis soudé) conformes aux normes de la série
NF EN 10080. Les ouvrages de plancher doivent être dimensionnés selon le
panel des Eurocodes et de leurs annexes nationales et mis en œuvre confor-
mément aux recommandations professionnelles pour l’application de la
NF EN 1090-4. En outre, les ouvrages de planchers collaborants doivent être
conformes aux présentes recommandations professionnelles.

Mise sur le marché au sens du règlement produit de construction


Les bacs font l’objet d’une déclaration de performances DoP au sens du
Règlement Produit de Construction établie par le fabricant sur la base de la
norme NF EN 1090-1. Les produits conformes à cette DoP sont identifiés par
le marquage CE.

NOTE 1
A la date de publication du présent document, les recommandations CNC2M pour l’application
de la NF EN 1090-4 et de la NF EN 1993-1-3 constituent le Complément National à la norme
NF EN 1090-4, en cours de rédaction.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
6 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
01 • Objet des Recommandations Professionnelles

Dans le cadre de ce document, les bacs collaborants font l’objet d’une certifica-
tion délivrée par un comité d’experts indépendants pouvant siéger au sein de
l’Institut de l’Enveloppe Métallique, ou certification QB ou EPAQ ou équivalent.
Etant donné que le marquage CE selon la NF EN 1090-1 ne vise pas la colla-
boration acier béton, cette certification est nécessaire afin de justifier celle-ci
soit par la méthode m et k soit par la méthode tau.
De plus, ce document définit les conditions techniques de conception, de fabri-
cation, de livraison, et de mise en œuvre pour les planchers mixtes acier-bé-
ton sur bacs acier collaborants, qui respectent les dispositions suivantes :
L’épaisseur de plancher au-dessus des nervures (hc) est établie en tenant
compte de l’enrobage des armatures en partie inférieure et supérieure d’une
part et de l’encombrement (recouvrements, ….) du ferraillage.
L’attention du concepteur est attirée sur les points suivants :
Q Les dispositions en matière d’enrobage sont définies notamment dans la

NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale ;


Q Les dispositions en matière d’armature sont effectuées en faisant appel à

toutes les technologies disponibles (treillis soudé à maille carrée, treillis à


façons, barres à barres) ;
Q Les dispositions à prendre concernant l’ensemble des armatures aussi

bien en partie courante qu’en zone de renforts sont à étudier.


Par ailleurs, les minimas suivants sont à respecter :
Les dispositions données aux figures 2 à 7 ci-dessous s’appliquent en fonc-
tion des choix du concepteur du plancher en lien avec les exigences du maitre
d’ouvrages et d’œuvre :
Tout renfort d’armatures en sus du treillis soudé général fera l’objet d’une
vérification du bon respect des enrobages requis.

Epaisseur de plancher en lien avec les dispositions constructives

Figure 2 – cas a Cnom sup= 25 mm

HC 1 treillis soudé général


+ 2 treillis soudés en zone de
recouvrement (5 fils) cf fig 36
Cnom inf = 20 mm

Bac collaborant

 
Figure 3 – cas b
Cnom sup= 25 mm

HC
2 treillis soudés général en
recouvrement (4 fils)
Cnom inf = 20 mm

Bac collaborant

 
Figure 4 – cas c
Cnom sup= 25 mm
1 treillis soudé général
HC
+ barres HA de recouvrement ou par
bande de TS (3 fils) selon fig37a
Cnom inf = 20 mm

Bac collaborant

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
7 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
01 • Objet des Recommandations Professionnelles

Cas particulier avec plan d’assurance qualité


(selon article 4.4.1.3 de la norme NF EN 1992-1-1 afin de valider ∆ Cdev= 5 mm)

Epaisseur de plancher en lien avec les dispositions constructives avec plan d’assurance qualité

Figure 5 – cas d
Cnom sup= 20 mm

HC 1 treillis soudé général


+ 2 treillis soudés en zone de
recouvrement (5 fils) cf fig 36
Cnom inf = 15 mm

Bac collaborant

Figure 6 – cas e
Cnom sup= 20 mm

HC
2 treillis soudés général en
recouvrement (4 fils)
Cnom inf = 15 mm

Bac collaborant

Figure 7 – cas f
Cnom sup= 20 mm
1 treillis soudé général
HC
+ barres HA de recouvrement ou par
bande de TS (3 fils) selon fig 37a
Cnom inf = 15 mm

Bac collaborant

Q une armature transversale et longitudinale doit être mise en place dans


l’épaisseur hc du béton ;
Q la quantité d’armatures présentes dans l’épaisseur hc, dans chacune des
deux directions, ne doit pas être inférieure à 0,80 cm²/m ;
Q dans le cadre de ce document, les treillis soudés sont à maille carrées et à
section identique dans les 2 directions ;
Q l’espacement des barres d’armature ne doit pas excéder la plus petite des
valeurs entre 2h et 250 mm ;
Q les propriétés du béton sont celles par référence à la NF EN 1992-1-1 (sec-
tion 3.1 et 11.3), à la NF EN 1992-1-2, et à la NF EN 1994-1-1 (section 3.1) et
à la NF EN 1994-1-2 ;

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8 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
01 • Objet des Recommandations Professionnelles

Q la dimension nominale des granulats de béton ne doit pas excéder la plus


petite des valeurs suivantes :
• 0,40 hc, avec hc hauteur de béton au-dessus des nervures ;
• b0/3 avec b0 la largeur moyenne des nervures (voir figure 1) ;
• 31,5 mm, correspondant à un tamis C 31,5.
Q les enrobages doivent respecter les règles de la NF EN 1992 –1-1.

NOTE 2
Une étude et un plan de calepinage des nappes de treillis sont nécessaires pour indiquer et
limiter le nombre de recouvrements des nappes de treillis.

a) Pour la fonction diaphragme :


Les dimensions doivent répondre aux critères suivants :
Q la hauteur h totale est de 9 cm minimum ;

Q l’épaisseur h (=h ) de béton au-dessus de la tôle est de 5  cm minimum


c 1
pour des portées entre poutres principales (dans le sens perpendiculaire
aux nervures) inferieures à 6 m, et 7 cm pour des portées supérieures.
b) Pour les dalles faisant partie de poutre mixte :
Si la dalle fait partie d’une poutre mixte ou pour laquelle il est fait appel à son
effet diaphragme, la hauteur hors-tout h ne doit pas être inférieure à 90 mm
et hc ne doit pas être inférieure à 50 mm.
c) Pour le critère de résistance au feu :
Conformément à la NF  EN 1994-1-2, annexe D paragraphe D.5 tableau D.7,
dans le cas de plaques nervurées (bacs) à profils rentrants dont la hauteur de
nervure est inférieure à 30 mm ou à profils trapézoïdaux dont la hauteur de
nervure est inférieure à 50 mm ; les dalles mixtes ne peuvent prétendre à des
performances de résistance au feu.
Pour la résistance au feu, l’épaisseur minimale hc est de 45 mm.

NOTE 3
Ce type de procédé est compatible avec la mise en œuvre de faux plafond permettant des
traitements acoustiques, incendie ou esthétiques de l’ouvrage.

NOTE 4
Le présent document est dans la continuité du cahier 3730_V2 – octobre 2014 et s’inspire
notamment d’un certain nombre de dessins et dispositions définis dans ce guide.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
9 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
02
RÉFÉRENCES NORMATIVES

Pour les références non datées, la dernière édition du document de réfé-


rence s’applique (y compris les amendements éventuels). Les références
« Eurocode » doivent être accompagnées de leur annexe nationale française
respective.

2.1 Règles de calcul


NOTE
Les extraits des normes ci-dessous sont reproduits avec l’accord d’AFNOR. Seul le texte
original et complet de la norme telle que diffusée par AFNOR éditions – accessible via le
site internet www.boutique.afnor.org – a valeur normative :
NF EN 1991-1-6, Eurocode 1 — Actions sur les structures — Partie 1-6 : Actions générales
— actions en cours d’exécution,
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d’AFNOR le 20 octobre
2005 pour prendre effet le 20 novembre 2005
NF EN 1993-1-3, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-3 : Règles générales
– règles supplémentaires pour les profiles et plaques formes a froid,
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d’AFNOR le 5  février
2007 pour prendre effet le 5 mars 2007
NF EN 1994-1-1, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton – Partie 1-1 : Règles
générales et règles pour les bâtiments,
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d’AFNOR le 5 mai 2005 pour
prendre effet le 5 juin 2005

Q NF EN 1990 et NF EN 1990/A1, Eurocode – Bases de calcul des structures ;


Q NF EN 1990/A1/NA, Eurocode – Bases de calcul des structure – Annexe na-
tionale à la NF EN 1990/A1 ;
Q NF EN 1991-1-1, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-1 : Actions
générales – Poids volumiques, poids propres, charges d’exploitation des
bâtiments (et son annexe nationale NF P 06-111-2) ;
Q NF EN 1991-1-3, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-3 : Actions
générales – Charges de neige ;
Q NF EN 1991-1-3/NA, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-3 : Actions
générales – Charges de neige – Annexe Nationale à la NF EN 1991-1-3 ;
Q NF EN 1991-1-4, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-4 : Actions
générales – Actions du vent ;
Q NF EN 1991-1-4/NA, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-4  :
Actions générales – Actions du vent – Annexe Nationale à la NF EN 1991-1-4 ;
Q NF EN 1991-1-5, Eurocode 1 : Actions sur les structures – Partie 1-5 : Actions
générales – Actions thermiques ;

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
10 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
02 • Références normatives

Q NF EN 1991-1-6, Eurocode 1 : Actions sur les structures – Partie 1-6 : Actions
générales – Actions en cours d’exécution ;
Q NF EN 1991-1-6/NA, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-6 : Actions
générales – Actions en cours d’exécution – Annexe Nationale à la NF EN 1991-1-6 ;
Q NF EN 1992-1-1, Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1992-1-1/NA, Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Par-
tie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments – Annexe Nationale à
la NF EN 1992-1-1 ;
Q EN 1992-1-2 Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Partie 1-2 : règles
générales – Calcul du comportement au feu ;
Q NF EN 1993-1-1, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1993-1-1/NA, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie
1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments – Annexe Nationale à la
NF EN 1993-1-1 ;
Q NF EN 1993-1-3, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-3 :
Règles générales – Règles supplémentaires pour les profilés et plaques
formés à froid ;
Q NF EN 1993-1-3/NA, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-3 :
Règles générales – Règles supplémentaires pour les profilés et plaques for-
més à froid – Annexe Nationale à la norme NF EN 1993-1-3 ;
Q NF EN 1993-1-5, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-5 :
Plaques planes ;
Q NF EN 1993-1-5, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-5 :
Plaques planes. Amendement A1 ;
Q NF EN 1993-1-5/NA, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-5 :
Plaques planes – Annexe Nationale à la norme NF EN 1993-1-5 ;
Q NF EN 1994-1-1, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1994-1-1/NA, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments – Annexe Natio-
nale à la norme NF EN 1994-1-1 ;
Q NF EN 1994-1-2, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-2 : règles générales – Calcul du comportement au feu ;
Q NF EN 1994-1-2/NA, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-2  : règles générales – Calcul du comportement au feu – Annexe
Nationale à la norme NF EN 1994-1-2 ;
Q NF EN 1995-1-1, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois –
Partie 1-1 : généralités – Règles communes et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1996-1-1, Eurocode 6 – Calcul des ouvrages en maçonnerie  –
Partie 1-1 : règles communes pour ouvrages en maçonnerie armée et non
armée ;
Q FD P 18-717, Guide d’Application Des Normes NF EN 1992 ;
Q NF EN 1998-1, Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance aux
séismes – Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les
bâtiments ;
Q NF EN 1998-1/NA, Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance
aux séismes – Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour
les bâtiments – Annexe Nationale à la norme NF EN 1998-1.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
11 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
02 • Références normatives

2.2 Tôles d’acier non alliées ou faiblement alliées


2.2.1 Matériaux de base pour l’acier
Q NF EN 10025-2 : « Produits laminés à chaud en aciers de construction non
alliés – Conditions techniques de livraison » ;
Q NF EN 10130 : « Produits plats laminés à froid, en acier à bas carbone pour
formage à froid – Conditions techniques de livraison » ;
Q NF EN 10346 : « Produits plats en acier à bas carbone revêtus en continu
par immersion à chaud – Conditions techniques de livraison » ;
Q NF EN 10143 : « Tôles et bandes en acier revêtues en continu par immer-
sion à chaud – Tolérances sur les dimensions et sur la forme ».

2.2.2 Protection contre la corrosion


Tôles d’acier galvanisées :
Q NF P 34-310  : «  Tôles et bandes en acier de construction galvanisées à
chaud en continu destinées au bâtiment – Classification et essais ».

Tôles d’acier revêtues de zinc – alu-magnésium :


Q Les revêtements zinc-aluminium – magnésium font l’objet d’une ETPM vi-
sant la compatibilité avec le béton (ou ETPM classique avec un rapport de
validation complémentaire pour le contact avec le béton).

Tôles d’acier prélaquées :


Q NF P 34-301 : « Tôles et bandes en acier de construction galvanisées pré-
laquées ou revêtues d’un film organique calandré destiné au bâtiment –
Conditions techniques de livraison » ;
Q NF EN 10169 + A1 : « Produits plats en acier revêtu en continu de matières
organiques (prélaqués) – Conditions techniques de livraison ».

2.3 Marquage CE des planchers collaborants


Q NF EN 1090-1  : «  Exécution des structures en acier et des structures en
aluminium – partie 1 exigences pour l’évaluation de la conformité des élé-
ments structuraux » ;
Q NF EN 508-1 : « Produits de couverture en tôle métallique – Spécification
pour les plaques de couverture en tôles d’acier, d’aluminium ou d’acier
inoxydable – Partie 1 : acier » ;
Q NF EN 1993-1-3 « Calcul des structures en acier partie 1.3 règles générales –
Règles supplémentaires pour les profilés et plaques formés à froid » ;
Q NF EN 1090-4 « Exécution des structures en acier et des structures en alu-
minium – partie 4  exigences techniques pour éléments et structures en
profilés minces formé à froid, pour application en toiture, plafond, murs et
plancher » ;
Q Complément national à la norme 1090-4 – Recommandations profession-
nelles pour l’Exécution des structures en acier et des structures en alu-
minium – partie 4 exigences techniques pour éléments et structures en
profilés minces formé à froid, pour application en toiture, plafond, murs et
plancher de 2020.

NOTE
A la date de publication du présent document, le complément national à la norme
NF EN 1090-4 est en cours de rédaction.

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12 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
02 • Références normatives

2.4 Fixations
Q NF A 35-053 : « Fil machine non allié pour fabrication réalisé par formage à
chaud ou à froid – Qualités » ;
Q NF EN 10084 : « Aciers pour cémentation – Conditions techniques de livrai-
son » ;
Q NF A 91-472 : « Traitement de chromatation des dépôts électrolytiques de
zinc ou de cadmium – Spécifications et méthodes d’essai » ;
Q NF P 34-301 : « Tôles et bandes en acier de constructions galvanisées pré-
laquées ou revêtues d’un film organique calandre destinées au bâtiment –
Conditions techniques de livraison » ;
Q NF EN ISO 1461  : «  Revêtements par galvanisation à chaud sur produits
finis en fonte et en acier – Spécifications et méthodes d’essai » ;
Q NF EN ISO 3506-1 : « Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation
en acier inoxydable résistant à la corrosion – Partie 1 : vis et goujons » ;
Q NF E25-607 Vis à bois – Tête hexagonale (tirefonds) – Symbole H ;
Q NF P30-314 : « Travaux de couverture et de bardage – Détermination de la
résistance caractéristique d'assemblage – Méthode d’essai d’arrachement
de l'assemblage des plaques en tôle d'acier ou d'aluminium au support » ;
Q NF EN ISO 13918  : «  Soudage – Goujons et bagues céramiques pour le
soudage à l’arc des goujons » ;
Q ISO 898-1  : «  Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en
acier au carbone et en acier allié – Partie 1 : Vis, goujons et tiges filetées de
classes de qualité spécifiées – Filetages à pas gros et filetages à pas fin » ;
Q NF EN ISO 3231 : « Peintures et vernis – Détermination de la résistance aux
atmosphères humides contenant du dioxyde de soufre ».

2.5 Compléments d’étanchéité à la laitance


Q NF EN ISO 11600 : « Construction immobilière – Produits pour joints – Clas-
sification et exigences pour les mastics » ;
Q NF EN ISO 11600/A1 : « Construction immobilière – Produits pour joints –
Classification et exigences pour les mastics » ;
Q NF P 85-301 : « Profilés pour joints dans les façades légères – Matériaux à
base de caoutchouc » ;
Q NF DTU 44.1 : « Travaux de bâtiment – Etanchéité des joints de façade par
mise en œuvre de mastics ».

2.6 Armatures pour béton armé


Q NF EN 10080 Aciers pour l’armature du béton – Aciers soudables pour béton
armé – Généralités.

2.7 Béton armé – Généralités


Q NF EN 206/CN Béton – Spécification, performance, production et conformi-
té et son complément national ;
Q NF EN 1992-1-1 « Calcul des structures en béton Partie 1-1 : règles géné-
rales et règles pour les bâtiments » ;
Q NF EN 13670 Février 2013 « Exécution des structures en béton » ;
Q NF EN 13670/CN « Exécution des structures en béton » ;

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13 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
02 • Références normatives

Q Fascicule n° 65 du Cahier des clauses techniques générales (CCTG) appli-


cable aux marchés de génie civil – Exécution des ouvrages de génie civil en
béton (version 1.2, octobre 2014) ;
Q Recommandations pour la définition des joints de dilatation dans les bâti-
ments à ossature métallique et planchers mixtes acier-béton ;
Q NF EN 12620+A1 « Granulats pour béton ».

2.8 Textes réglementaires


Q Guide ENS «  Dimensionnement parasismique des éléments non struc-
turaux du cadre bâti – Justifications parasismiques pour le bâtiment
« à risque normal », MEDDTL/DGALN/DHUP.

NOTE
Le présent document n’est utile que dans le cas de l’étude sismique de l’interaction d’un
éventuel plafond avec le plancher collaborant.

2.9 DTU
NOTE
Les extraits de la norme NF DTU 21 p1-1 (juin 2017) : travaux de bâtiment – Exécution des
ouvrages en béton – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types (indice de classement :
P18-201-1-1), sont reproduits avec l’accord d’AFNOR. Seul le texte original et complet de la
norme telle que diffusée par AFNOR Editions – accessible via le site internet www.boutique.
afnor.org – a valeur normative.
Q DTU 20.1 (P10-202) : Ouvrage en maçonnerie de petits éléments-parois et murs ;

Q DTU 20.12 (P10-203-1) : Maçonnerie des toitures et d’étanchéité - Gros œuvre

en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité ;


Q DTU 21 (P18-201-1-1) : Travaux de bâtiment – Exécution des ouvrages en

béton – Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types ;


Q DTU 23.1 (P18-210) : Murs en béton banché ;

Q DTU 25.41 (P72-203)  : Travaux de bâtiment – Ouvrages en plaques de

plâtre – Plaques à faces cartonnées – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques


types – Partie  1-2 : critères généraux de choix des matériaux  –  Partie  2  :
Cahier des clauses administratives spéciales types (Référence commer-
ciale des parties P1-1, P1-2 et P2 du NF DTU 25.41) ;
Q DTU 31.2 : Constructions de maisons et de bâtiments à ossature bois ;

Q DTU 32.1 (P22-201) : Travaux de construction métallique pour le bâtiment :

charpente en acier ;
Q DTU 32.3 (P22-203)  : Travaux de bâtiment – Construction d’ossatures en

acier pour maisons et bâtiments résidentiels ;


Q DTU 43.1 (P84-204-1-1) : Étanchéité des toitures-terrasses et toitures incli-

nées avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine ;


Q NF DTU 58.1 (P68-203) : Travaux de bâtiment – Plafonds suspendus – Partie 1-1 :

Cahier des clauses techniques types – Partie 1-2 : Critères généraux de choix
des matériaux – Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales
types – (Référence commerciale des parties 1-1, 1-2 et 2 du DTU 58.1) ;
Q DTU 65.14 (P52-207-1) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude –

Partie 1: Cahier des clauses techniques dalles désolidarisées isolées ;


Q DTU 65.14 (P52-207-2) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude –

Partie 2 : Cahier des clauses techniques autres dalles que les dalles désoli-
darisées isolées.

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02 • Références normatives

2.10 Autres ouvrages de référence


Q Règles PSMI NFP 06 –014 DTU règle PS-89 révisé 92 règles de constructions
parasismiques – constructions parasismiques des maisons individuelles et
des bâtiments assimilés ;
Q Règles pour le dimensionnement parasismique des structures métalliques
et mixtes non ou faiblement dissipatives ;
Q Recommandations professionnelles de la FFB pour l’exécution des reprises
de bétonnage Edition février 2001 ;
Q Recommandations pour l’application de la NF EN 1991-1-4 aux charpentes
et ossatures en acier de bâtiment (CNC2M/REC EC1-CM) ;
Q Recommandations pour la détermination des classes d’exécution selon la
NF EN 1090-2 pour les structures en acier BNCM/CNC2M-N0169 ;
Q Vérification de la résistance au feu des dalles mixtes acier-béton selon
ENV1994-1-2 par B. Zao revue construction métallique n° 4 2003 ;
Q Complément national de la NF EN 1090-4 BNCM/CNC2M ;
Q NF EN ISO 10140-1 : « Acoustique – Mesurage en laboratoire de l’isolation
acoustique des éléments de construction – Partie 1 : règles d'application
pour produits particuliers » ;
Q NF EN 15804+A1 : « Contribution des ouvrages de construction au déve-
loppement durable – Déclarations environnementales sur les produits –
Règles régissant les catégories de produits de construction » ;
Q Calcul des structures en béton – Guide d’application de l’Eurocode 2, Paille,
Jean-Marie – Collection Eurocode ;
Q ISO 10137 : « Bases du calcul des constructions — Aptitude au service des
bâtiments et des passerelles sous vibrations » ;
Q NF EN ISO 6892-1 : « Matériaux métalliques – Essai de traction – Partie 1 :
méthode d’essai à température ambiante » ;
Q NF EN 10002-1 : «  Matériaux métalliques – Essai de traction – Partie 1 :
méthode d’essai à température ambiante ».

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15 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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03
TERMES ET DÉFINITIONS

Par convention, le terme «  poseur  » est utilisé pour définir l’entreprise de


pose des planchers collaborants.

3.1 Structure porteuse


La structure porteuse (portiques, poutres, solives, murs) doit assurer notam-
ment la stabilité du bâtiment.
Ne sont visées que les structures porteuses suivantes :
Q Béton armé conforme au NF DTU 23-1 et Eurocode 2 ;
Q Maçonnerie d’éléments conforme au NF DTU 20-1 et Eurocode 6 ;
Q Parois de Maisons et bâtiments à Ossature Bois (MOB) conformes au DTU
31-2 et Eurocode 5 ;
Q Structure en acier conforme au DTU 32.1 et Eurocode 3 ;
Q Structure en éléments minces conforme au DTU 32.3 et à la NF EN 1993-1-3
et à la NF EN 1993-1-5 et à leurs annexes nationales.

3.2 Définition de la portée


La portée L des planchers, à considérer dans les vérifications indiquées
ci-après, est ainsi définie :
Q Si les appuis sont des murs ou des poutres en béton : la portée L est la
distance entre les nus intérieurs des appuis ;
Q Si les appuis sont des murs en maçonnerie de petits éléments : la portée L
est la distance entre les points situés à 2,5 cm en recul des nus intérieurs
de ces murs ;
Q Si les appuis sont des solives métalliques : la portée L est la distance entre
axes des solives et peut être la distance entre nus intérieurs des solives
en phase de coulage s’il est justifié que leur rigidité en torsion le permet ;
Q l est la portée du coffrage à considérer en phase de construction, en tenant
compte de la présence éventuelle d’étais, et n’est donc pas systématique-
ment égale à L.

3.3 Définition des flèches (service, exécution, active)


3.3.1 Flèche de service ou flèche totale du plancher collaborant (f2)
Cette flèche prend en considération l’ensemble des charges permanentes et
variables appliquées en phase de service.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
03 • Termes et définitions

Il appartient au concepteur de l’ouvrage de prendre en compte dans son


dimensionnement le cumul des flèches liées aux divers éléments (bacs, soli-
ves, poutres primaires et secondaires).

3.3.2 Flèche d’exécution ou de coulage (įs)


Cette flèche concerne les bacs collaborants en phase de coulage. Elle est éta-
blie sous l’effet du poids propre des bacs et du béton frais à l’exclusion des
charges de construction (cf. article 9.6(2) de la NF EN 1994-1-1 et son annexe
nationale).
Cette flèche ne doit pas dépasser įs,max = L/180 donnée dans l’annexe natio-
nale de la NF EN 1994-1-1.

3.3.3 Flèche active (f)


La flèche active, est la part de fléchissement qui intervient après l’achèvement
des revêtements de sol ou cloisons selon les cas qui peuvent être considérés
comme fragiles.
En l’absence de revêtement de sol, y compris revêtement de sol industriel
fragile et de cloisons fragiles, la flèche active est limitée à :
Q L/350 pour L ≤7,00 m ;

Q 1 cm + L/700 pour L >7,00 m.

En présence de revêtement de sol, y compris revêtement de sol industriel


fragile ou de cloisons fragiles, les prescriptions portant sur la limitation des
flèches nuisibles du FD P18 717 sont adoptées, soit :
Q L/500 pour L ≤7,00 m ;

Q 0,7 cm + L/1000 pour L >7,00 m.

3.4 Planéité face supérieure du béton à l’exécution


L’état de surface peut être brut de règle, surfacé, lissé.
Les tolérances d’exécution exprimées sous la règle de 2 m et sous le réglet de
20 cm sont définies dans le tableau 1 ci-dessous (cf. DTU 21) :

Tableau 1 – Relation entre les différents états de surface et la planéité associée


Planéité locale hors joints rapportée
Etat de surface Planéité rapportée de 2 métres à un réglet de 0.20 m
(creux maximal sous ce réglet)
Brut de règle 15 mm Pas de spécifications particulières
Surfacé 10 mm 3 mm
Lisse 7 mm 2 mm

En l’absence de toute indication dans les pièces du marché, l’état de surface


est surfacé. Toutefois, si le support est destiné à recevoir un revêtement de
sol collé ou une sous couche isolante ou encore un revêtement de sol en
pose scellée désolidarisée l’état de surface sera lissé.
Les tolérances d’exécution sont contrôlées avant les enlèvements des étaie-
ments dans un délai maximum de deux semaines. Au droit des appuis des
bacs, il faut ajouter la part de flèche (sur 1m de part et d’autre) à la tolérance
d’exécution de planéité de la face supérieure.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
03 • Termes et définitions

Le contrôle de planéité doit être effectué comme indiqué à la figure 8 ci-dessous :

Figure 8 – Contrôle de planéité 1

a) Ouvrage conforme, pas de point de contact et les cales ne passent pas sous la règle
1

b) Ouvrage non conforme, flache supérieure à la tolérance


1

c) Ouvrage non conforme, bosse supérieure à la tolérance

Légende

1 Règle de 2 m ou de 0,20 m posée sur cales d’épaisseur égale à la tolérance


 

3.5 Appuis lbs


Lbs est la largeur de repos du bac collaborant sur l’appui.

3.6 Appuis lbc


Lbc est la largeur d’appui de la dalle mixte sur la structure.

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04
NOTATIONS

g poids propre du plancher fini en phase définitive


g’ charges permanentes autres que le poids propre appliquées en phase
définitive
g0 poids propre du coffrage
g1 poids propre de la tôle + béton frais + effet de marre éventuel
gmaj poids du béton majoré en considérant l’accumulation due à la formation
des mares
q charges d’exploitation appliquées en phase définitive
Qcf charge du béton frais
qci charge de construction à l’intérieur de la zone de travail
qce charge de construction à l’extérieur de la zone de travail
pvol poids volumique du béton frais
v volume des vides de nervures en sous face du plancher (m3/m²)
bs entraxe des nervures
bsup largeur d’ouverture en partie haute des nervures
bD largeur du fond de la nervure en béton
b0 largeur moyenne de la nervure en béton
bw minimum de la largeur dans la zone tendue correspondante à une ner-
vure, donnée par la position de l’axe neutre à l’état limite ultime
dp distance entre l’axe neutre de la tôle et la fibre comprimée extrême de la
dalle
ds distance du centre de gravité des armatures supérieures au nu inferieur
de plancher
ea centre de gravité par rapport au nu inferieur du plancher des armatures
de renfort et du profil
ep distance entre l’axe neutre plastique de la plaque et la fibre tendue
extrême de la dalle mixte en flexion sous moment positif
e distance entre l’axe neutre élastique de la plaque et la fibre tendue
extrême de la dalle mixte en flexion sous moment positif
h épaisseur nominale hors tout du plancher
hc épaisseur du béton au-dessus du sommet des nervures des tôles
hp hauteur d’onde
Lg se substituant à L pour les justifications de la collaboration entre la tôle
et le béton
Lp position d’une charge localisée par rapport à l’appui le plus proche
lc périmètre de cisaillement dans le béton des nervures
L portée entre appuis définitifs

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04 • Notations

portée entre étais éventuels du coffrage à considérer en phase de


construction
t épaisseur de la tôle
zu bras de levier à l’ELU
Ac Aire de section du béton
Ap Aire de section de la tôle
Ape Aire de section efficace de la tôle sur la largeur b
Asl la section de barres d’armatures tendues ajoutées selon les cas en fond
de nervure ou en chapeau
Ȍ0,2 coefficient de combinaison pour action variable d’accompagnement
Ș taux de connexion acier/béton
Ieff moment d’inertie efficace définies dans l’Avis Technique
ș angle formé entre les plans tangents à la déformée de la tôle de part et
d’autre de l’appui
fck valeur caractéristique de la résistance à la compression du béton sur
cylindre à 28 jours
fcd valeur de calcul de la résistance à la compression du béton sur cylindre
fctm valeur moyenne de la résistance à la traction du béton
fy valeur caractéristique de la limite d’élasticité de l’acier de construction
fyp,d valeur de calcul de la limite d’élasticité des tôles
fya,k valeur caractéristique de la résistance en traction de l’armature
fyp,k valeur caractéristique de la limite d’élasticité des tôles
fyd valeur de calcul de la limite d’élasticité de l’acier de construction
f flèche sous charges propres de la tôle et du béton frais

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05
MATÉRIAUX ET PRODUITS

5.1 Bacs collaborants


5.1.1 Acier
Les tôles sont en acier de construction, doux, laminé à froid, de nuance mini-
male garantie S320 GD selon la norme NF EN 10346.
L’épaisseur nominale minimale de la tôle est de 0,75  mm (épaisseur noire
+ revêtement métallique).
Les tolérances d’épaisseur sont spéciales conformément à la norme
NF EN 10143.
Il convient de déterminer l’épaisseur de calcul selon le paragraphe 3.2.4(3) de
la NF EN 1993-1-3.

5.1.2 Choix des revêtements


Les exigences pour la protection contre la corrosion de la tôle doivent être
données dans le cahier des charges d’exécution en termes de spécification
de performance ou sous forme d’exigences de performance pour le traite-
ment de protection devant être utilisé.
La norme NF EN 10346 s’applique.
Les prescriptions et exigences sont définies dans la NF EN 1090-4 ainsi que
dans son complément national.
La tôle peut être soit :
Q galvanisée en continu suivant le procédé SENDZIMIR avec revêtement de

désignation Z275, selon les normes NF P34-310 « Tôles et bandes en acier


de constructions galvanisées à chaud en continu destinées au bâtiment »
et NF EN 10346 « Produits plats en acier à bas carbone revêtus en continu
par immersion à chaud » ou ;
Q galvanisée prélaquée selon les normes NFP 34-301 «  Tôles et bandes en

acier prélaquées ou revêtues d’un film organique contrecollé ou colaminé


destinées au bâtiment » et NF EN 10169+A1 « Produits plats en acier préla-
qués » en Z225 minimum ou ;
Q galvanisée en continu avec revêtement à base d’alliage de zinc, d’alumi-

nium et de magnésium ;
Q galvanisée prélaquée avec revêtement à base d’alliage de zinc, d’alumi-

nium et de magnésium.
Les guides de choix définis dans les normes NF P34-310 et NFP 34-301
s’appliquent.

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05 • Matériaux et produits

Dans le cas de l’utilisation d’un revêtement à base d’alliage de zinc, d’alumi-


nium et de magnésium une étude doit démontrer la compatibilité du revête-
ment avec le béton frais.
Sauf spécifications contraires dans les documents du marché, les nuances
et qualités d’acier utilisées doivent être conformes aux spécifications des
normes données ci-dessus.

5.2 Armatures de béton armé


5.2.1 Barre
Les armatures de béton armé sont conformes à la norme NF EN 10080.
Les barres d’acier à haute adhérence doivent être de classe B500A et B500B.

5.2.2 Treillis soudé


Le treillis soudé est conforme à la norme NF EN 10080, il doit être de classe
B500A et B500B.
Il est nécessaire de prévoir un treillis soudé de section minimale 0.8 cm²/ml
dans les deux sens sur toute la surface de la dalle.
Les dispositions complémentaires liées au pourcentage minimum d’arma-
tures sont données en annexe A.
Dans le cas de revêtements fragiles, cloisons fragiles ou revêtements de sol
industriel fragile, il est nécessaire de prévoir un treillis de section minimale
de 0,4 % de l’aire de béton sur la hauteur hc au-dessus des nervures.

5.3 Béton
5.3.1 Béton
Les performances du béton sont conformes à la norme NF EN 206/CN.
La masse volumique du béton est de 2500  kg/m3 à défaut d’information
complémentaire.
Les propriétés du béton sont celles par référence à la NF EN 1992-1-1
(section 3.1 et 11.3), à la NF EN 1992-1-2, et à la NF EN 1994-1-1 (section 3.1).
Le béton de sable et de granulats est de classe de résistance au moins égale
à C25/30 au sens de la norme NF EN 206/CN.
Pour les planchers sans pente, un béton de consistance maximale S4 est
autorisée au sens de la norme NF EN 206/CN.

5.4 Fixations
5.4.1 Nature des fixations selon le type de l’ossature
Le tableau 2 présente les natures de fixations compatibles avec les différents
types d’ossatures visées dans le cadre du présent document.

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05 • Matériaux et produits

Tableau 2 – Nature des fixations pour tôles d’acier nervurées sur ossature
Nature des fixations
Ossature :
épaisseur de l’appui Vis autoperceuse ou autotaraudeuse Tire-fond à visser ou Vis
Cheville à frapper
ou clous pistoscellés (*) autoperceuse à bois
Acier : e ≥ 1,5 mm Q — —
Béton avec insert d’épaisseur : e ≥ 2,5 mm Q — Q
Bois : hauteur ≥ 80 mm — Q —
Q Emploi autorisé
— Emploi interdit
(*) clous pistoscellés directement fixés dans le béton sans insert non admis

5.4.1.1 CLOUS PISTOSCELLÉS


Les performances sont définies dans les cahiers des charges des fournisseurs.
Les clous pistoscellés directement fixés dans le béton sans insert ne sont pas
admis.

5.4.1.2 TIREFOND
Les tirefonds diamètre 8  mm sont conformes à la norme NF E25-607 Vis à
bois – Tête hexagonale (tirefonds) – Symbole H

5.4.2 Caractéristiques des fixations


Elles sont définies ci-après :
Q Dans le cas des vis par le tableau 3 ci-dessous :

Tableau 3 – Caractéristiques des fixations pour tôles d’acier nervurées sur ossature 
Type Dimensions Matières

Vis autoperceuse – Ɏ ≥ 5,5 mm – Fil acier de cémentation selon


(sur acier ou sur bois) (Diamètre sur filetage) NF EN 10263-3
ou autotaraudeuse (sur acier) – Longueur telle que le filet soit visible sous le support – Ou fil acier inoxydable selon NF EN 10263-5
Tire-fond :
– Ɏ ≥ 8 mm
– Fil acier de cémentation selon
Tire-fond à visser ou vis (Diamètre sur filetage)
NF EN 10263-3 ou NF A 35-053
autoperceuse à bois Vis à bois :
– Ou fil acier inoxydable selon NF EN 10263-5
– Ɏ ≥ 6,3 mm
– Longueur telle que la profondeur d’ancrage soit ≥ 50 mm
– Ɏ ≥ 5,0 mm (Cf. cahier des charges des fabricants)
Chevilles à expansion – Acier zingué
– Longueur telle que la profondeur d’ancrage soit ≥ 25 mm

Q Dans le cas des clous pistoscellés sur support acier uniquement, il convient
de se référer au cahier des charges des fabricants.

5.4.3 Résistance caractéristique


Elle est établie selon la résistance caractéristique déclarée par le fabricant de
fixation dans les conditions de la norme NF P 30-314.

5.4.4 Protection contre la corrosion


Les fixations sont classées vis-à-vis de la protection contre la corrosion au
moyen de l’essai Kesternich (selon la norme NF EN ISO 3231 avec 2l de SO2 et
apparition de rouille rouge : la partie de fixation examinée à l’issue des cycles
étant limitée à la zone supérieure en saillie par rapport au support d’ancrage
lors de l’essai).

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23 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
05 • Matériaux et produits

5.4.4.1 LOCAUX À FAIBLE, MOYENNE OU FORTE HYGROMÉTRIE (CLASSES


D’HYGROMÉTRIE DÉFINIES SELON ANNEXE B DU PRÉSENT DOCUMENT)
La protection de la fixation est assurée par un revêtement métallique (élec-
trozingage, galvanisation), éventuellement complété par un revêtement
organique.
Cette protection doit permettre une tenue minimale à :
Q deux cycles Kesternich avant apparition de rouille rouge dans le cas d’appui

métallique ;
Q douze cycles Kesternich avant apparition de rouille rouge dans le cas d’appui

en bois.

NOTE
Les fixations protégées par galvanisation au trempé à chaud (450  g/m² environ) sont
reconnues satisfaire à cette dernière prescription.

5.4.4.2 LOCAUX À TRÈS FORTE HYGROMÉTRIE


Non visés dans le cadre du présent document.

5.4.4.3 BACS EN CONTACT AVEC L’ATMOSPHÈRE EXTÉRIEURE


Il convient d’adapter la protection de la vis à l’atmosphère extérieure (cf. fabri-
cant de fixations).

5.5 Vis de couture


5.5.1 Caractéristiques des coutures
Elles sont définies dans le tableau 4 ci-dessous :

Tableau 4 – Caractéristiques des fixations de couture


Type Dimensions Matières
Fil acier de cémentation selon NF EN 10263-3 ou acier inoxydable selon
Vis autoperceuse Ø ≥ 4,6 mm et longueur ≥ 16 mm
NF EN 10263-5.
Rivet et mandrin en acier ou aluminium ou alliage d’aluminium ou inox
Rivet à expansion Ø ≥ 4,8 mm
austénitique.

NOTE
Certains profils peuvent avoir un emboitement permettant de se passer de vis de couture.

5.5.2 Résistance caractéristique des coutures


Les fixations de couture doivent présenter une résistance caractéristique à
l’arrachement supérieure ou égale à 100 daN selon l’essai défini par la norme
NF P 30-314.

5.5.3 Protection contre la corrosion des coutures


Locaux à faible, moyenne ou forte hygrométrie : les coutures doivent résister
à deux cycles Kesternich avant apparition de rouille rouge.

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24 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
05 • Matériaux et produits

5.6 Accessoires
5.6.1 Goujons à souder
Les caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier au carbone
et en acier allié sont données dans la norme ISO 898-1.
Les goujons doivent être conformes à la norme NF EN ISO 13918.

5.6.2 Connecteurs pistoscllés


Les performances des connecteurs pistoscellés sont établies par le cahier des
charges du fabricant.

5.6.3 Costière métallique d’arrêt de bétonnage


Les costières ont une épaisseur minimale de 0.75  mm et sont en acier de
nuance S220 GD minimum.

5.6.4 Cales à armature (bagues, barrettes)


Les cales peuvent être en béton ou en plastique ou en acier et sont conformes
au cahier technique des fournisseurs.

5.6.5 Dispositifs de protection collective


Ils doivent être placés sur la structure porteuse et doivent permettre l’inter-
vention des phases ultérieures en toute sécurité (pose des bacs, du ferrail-
lage, coulage, lissage, intervention des autres entreprises sur l’ouvrage en
phase provisoire).
Le guide de sécurité pour les travaux couverture de l’OPPBTP est applicable
aux ouvrages de plancher.

NOTE
Des gardes corps doivent être disposés en périphérie du plancher.
Les dispositifs de protections collectives contre les risques de chute à l’intérieur du bâtiment
(i.e. trémies) peuvent être des filets placés au plus près de la sous face du plancher ou des
bacs laissés en continu en fonction du plan de calepinage.

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25 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
06
CONCEPTION DES OUVRAGES

6.1 Exigences requises sur un plancher collaborant


6.1.1 Dispositions générales
Un ouvrage de plancher collaborant doit satisfaire les exigences suivantes :
Q En phase d’exécution (coulage) :

• Aux ELU  : Stabilité mécanique sous les actions permanentes (béton,


poids propre bac, etc.) et sous les actions variables (personnel d’exécu-
tion, équipement de bétonnage et finition, etc.) ;
• Aux ELS : Limitation de la flèche du bac collaborant.
Q En phase d’exploitation :

• Aux ELU durables :
- Stabilité mécanique sous les actions verticales (actions permanentes,
actions d’exploitation, actions climatiques dans le cas de terrasses,
poinçonnement) et horizontales (diaphragme sous l’action du vent,
sous l’action des charges roulantes, …) ;
- Stabilité dans les zones particulières : balcons, porte à faux, trémies,
différence de niveaux, pente (rampe).
• Aux ELU pour des actions dans les situations de projets accidentelles ou
sismiques :
- Aux ELU pour des actions dans les situations de projets accidentelles
- Stabilité mécanique en situation accidentelle (actions d’incendie)
- Aux ELU pour des actions dans les situations de projets sismiques 
- Stabilité mécanique en situation accidentelle (actions sismiques)
• Aux ELS :
- Maitrise de la fissuration, (voir annexe A.7) ;
- Limitation de la flèche active en adéquation avec les revêtements de
sols, cloisons, exploitation des locaux ;
- Confort d’utilisation.
Q Autres :

• Etanchéité aux flammes et gaz chaud, isolation thermique en cas d’incendie ;


• Limitation des ponts thermiques ;
• Performances acoustiques ;
• Durabilité des revêtements ;
• Environnementale (FDES, émission dans l’air, Reach).

6.1.2 Joints de dilatation


Les joints de dilatation doivent être conçus conformément à la clause 2.3.3(3)
de la note de l’ANF de la NF EN 1992-1-1.
Pour les planchers de grandes longueurs sans joints de dilatation le retrait
du béton peut générer un ferraillage complémentaire. Un coulage par bande
permet de libérer une partie de ce retrait et donc de diminuer le ferraillage. La

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26 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
06 • Conception des ouvrages

contrepartie est une mise en œuvre plus longue due aux différents phasages.
Ces dispositions sont donc à étudier avant le coulage du béton en lien avec
le concepteur du bâtiment.
Des dispositions sont également données dans les « Recommandations pour
la définition des joints de dilatation dans les bâtiments à ossature métallique
et planchers mixtes Acier-Béton ».

6.1.3 Gestion des pentes


6.1.3.1 CAS DES TOITURES
Cas du dernier niveau à usage de parking aérien :
Q une étanchéité devra être réalisée au sens du DTU 43-1 et ;

Q une pente supérieure à 2 % sera prévue évitant toute stagnation.

Dans les autres cas :


La pente est définie dans le NF DTU 20.12, selon l’accessibilité de la toiture.

6.1.3.2 CAS DES RAMPES EXTÉRIEURES


Trois cas sont à considérer :
Q cas des rampes de pente égale à 5 % ne se trouvant pas au-dessus de locaux ;

Une étanchéité devra être réalisée au sens du DTU 43-1.


Q cas des rampes de pente supérieure à 5 % et inférieure à 18 % ne se trou-

vant pas au-dessus de locaux ;


Il n’est pas nécessaire de mettre en œuvre une étanchéité.
Q Cas des rampes se trouvant au-dessus de locaux quelle que soit la pente ;

Une étanchéité doit être réalisée au sens du NF DTU 43.1.

NOTE
Une rampe a une pente mini de 5 %.

6.1.3.3 CAS DES DALLES DE NIVEAUX INTERMÉDIAIRES DE PARKING AÉRIEN LARGEMENT


VENTILÉS
6.1.3.3.1 Avec étanchéité selon DTU 43.1
Pour les niveaux intermédiaires de parkings aériens largement ventilés ou de
rampes intérieures, il faut :
Q Pour la partie courante :

• une pente de 2 % mini.


Q Pour les noues :

• une pente mini de la noue de 2 %.

Figure 9 – Pente dans le cas


 des noues
Q Pour les cunettes et caniveaux :
• une pente mini du fil d’eau de la cunette ou du caniveau de 2 %.

Figure 10 – Pente dans le cas


des caniveaux

Figure 11 – Pente dans le cas


 des cunettes

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
06 • Conception des ouvrages

6.1.3.3.2 Sans étanchéité


Pour les niveaux intermédiaires de parkings aériens largement ventilés ou de
rampes intérieures, il faut :
Q Pour la partie courante :

• une pente en partie courante supérieure ou égale 1.5  %, permettant


l’écoulement naturel des éventuelles eaux de pluies ;
• le cas échéant, appliquer un traitement adapté à la destination (finition
lissée à la truelle mécanique, peinture, résine époxydique,…).

NOTE
L’attention est attirée sur le fait que par suite des tolérances d’exécution les pentes
inferieures a 2 % peuvent présenter des contre pentes, flashs et retenues d’eau.

Q Pour les noues :


• une pente mini de la noue de 1.5 %.
Figure 12 – Pente dans le cas
des noues

 
Q Pour les cunettes et caniveaux :
• une pente mini du fil d’eau de la cunette ou du caniveau de 1 % mini.

Figure 13 – Pente dans le cas


des caniveaux

 
Figure 14 – Pente dans le cas
des cunettes

 
6.1.3.4 AUTRES CAS DE PLANCHERS NÉCESSITANT DES PENTES
Dans le cas de process de type industriel (agroalimentaire, industrie
chimique…) pour lequel les documents du marché demandent une pente,
alors, la pente requise est au minimum de 2 %.

6.1.4 Coffrage en contact direct avec l’atmosphère extérieure


Dans ce cas, le revêtement du bac collaborant doit être compatible avec
l’atmosphère extérieure (cf. paragraphe 5.1.2).

6.2 Principes de justification aux exigences requises


Les DPM (Documents Particuliers du Marché) fixent le principe de justifi-
cation et le référentiel à considérer. A défaut, les principes des présentes
recommandations s’appliquent.
Dans tous les cas le dimensionnement du plancher peut être effectué selon
l’annexe A « vérifications mécaniques des planchers collaborants ».
Le dimensionnement du plancher doit être effectué en utilisant les caractéris-
tiques de calcul (valeurs d’utilisation) données dans la déclaration de perfor-
mance et la fiche technique du bac (cf. annexe M).

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28 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
06 • Conception des ouvrages

L’annexe A traite de la vérification mécanique des planchers collaborants,


L’annexe B définit les modalités d’essai et la détermination des valeurs de
calculs nécessaires à la justification en phase de coulage,
L’annexe C définit les modalités complémentaires et non contradictoires avec
la NF EN 1993-1-3 pour la détermination des valeurs de calculs nécessaires à
la justification en phase de coulage,
L’annexe D traite les modalités d’essai et la détermination des valeurs de
calculs nécessaires à la justification en phase mixte,
L’annexe E fixe les dispositions complémentaires non contradictoires avec la
NF EN 1994-1-2, relatives à la justification en situation d’incendie,
L’annexe F fixe les dispositions complémentaires non contradictoires avec la
NF EN 1998-1, relatives à la justification en situation sismique,
L’annexe G fixe les dispositions complémentaires non contradictoires avec la
NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation,
L’annexe H donne des dispositions technologiques permettant de satisfaire la
réglementation thermique,
L’annexe I donne les dispositions technologiques permettant de satisfaire la
règlementation acoustique,
L’annexe J donne les documents et détails techniques nécessaires à l’exécution,
L’annexe K donne les clauses administratives spéciales,
L’annexe L donne les éléments nécessaires à la constance de la qualité et aux
contrôles des produits sur chantier,
L’annexe M donne un exemple de dossier technique,
L’annexe N donne un exemple de fiche de suivi et d’autocontrôle.

6.3 Dimensionnement par défaut des planchers


collaborants
A défaut d’informations certaines (cf. encart ci-dessous), les performances
des planchers collaborants à considérer, pour justifier les ouvrages sont
données dans le tableau 5 suivant :

Les caractéristiques de performances sont certaines dans le cas


de produits bénéficiant de suivi de la constance de la qualité de
fabrication par tierce partie ou d’un contrôle des performances sur
le lieu de livraison à réception (cf. annexe L). Ce sont ces valeurs
garanties qu’il faut retenir pour le dimensionnement. Dans ce cas
le tableau 5 ci-dessous est sans objet.

Tableau 5 – Dispositions forfaitaires en l’absence d’informations certaines en phase de coulage


Performances du plancher en phase de coulage Valeurs
Epaisseur nominale mini de la tôle d’acier 1.25 mm
Hauteur de bac mini 80 mm
Limite d’élasticité mini 140 MPa
Portée maxi en 2 appuis 1.50m
Largeur d’appui mini 80 mm
Porte à faux maxi 10 cm
Charge roulante ou poinçonnant aucune

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29 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07
PRESCRIPTIONS RELATIVES
À L’EXÉCUTION

7.1 Conditions d’exécution


Les éléments obligatoires pour l’exécution du plancher sont énumérés
ci-après :
Q Note de calcul : mention de toutes les charges (réparties, ponctuelles, rou-

lantes) dans les hypothèses, en précisant le degré de fragilité des éléments


rapportés (cloisons, revêtements, etc.) ;
Q Plan de pose : positionnement et longueur des tôles, positionnement des

files d’étais, position des nus d’appuis, entraxes d’appuis, fixations entre
tôles, positionnement des trémies éventuelles ;
Q Coupe courante : enrobage nappe basse, nappe haute, mention du treillis

soudé général ;
Q Coupe sur appui, y compris dans les zones de recouvrement (pour vali-

dation des enrobages), en représentant les différents recouvrements en


fonction du calepinage et de l’étude associée visant à les limiter à 3  re-
couvrements de treillis ou barres si nécessaires ;
Q En cas de ∆C réduit à 5 mm un PAQ est nécessaire ;
dev
Q Plan de ferraillage de la nappe supérieure : armatures chapeaux, section

des armatures, avec espacement maximal des fils, positionnement, men-


tion des armatures de bonne construction et en chainage, armatures pour
porte-à-faux ;
Q Détails d’appuis, précisant la nature et les dispositions des fixations en

fonction du type de support, position des connecteurs ;


Q Plan de calepinage des armatures avec leur nomenclature ;

Q Plan de ferraillage de la nappe inferieure si nécessaire  : section des ar-

matures, y compris armatures au feu, positionnement, calage en tenant


compte des recouvrements ;
Q Détails autour des trémies ;

Q Détails d’exécution en cas de sciage sur appuis ;

Q Type de béton, nuances d’acier utilisées ;

Q Les dispositions constructives des armatures en conformité au DTU 21 ;

Q Les détails d’incorporation de gaines techniques et canalisations, en vue

du respect des enrobages conformément au DTU 21 ;


Q Notice décrivant les conditions de stockage et de manutention ;

Q Les reprises de bétonnage éventuelles ;

Q Les notes de calcul sont orientées pour avoir l’épaisseur minimale de bé-

ton tout en s’assurant que l’épaisseur de la dalle en béton reste compatible


avec la superposition des armatures en treillis soudés ;

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30 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Q Dans ce cas trois superpositions de treillis maximum sont systématique-


ment considérées. Dans le cas contraire, il conviendra de se rapprocher
de l’entreprise qui a fait la note de calcul afin de prendre en compte 4
recouvrements de nappes de treillis pour respecter les enrobages béton.
La note de calcul est établie soit par un bureau d’études, soit par le fabri-
cant. Les indications du plan de pose doivent être complétées par le bureau
d’études en charge de l’étude d’exécution du bâtiment en ce qui concerne
les poutres, les chainages, les trémies et chevêtres et, plus généralement, les
parties en béton armé coulées en œuvre.
L’attention du responsable de la construction (entreprise générale, maitre
d’œuvre, etc., selon les cas) est attirée sur la nécessité de faire vérifier, au
niveau des études, la compatibilité de la mise en œuvre de divers éléments,
des armatures et équipements et de faire assurer la coordination dans les
cas où la construction est composée de plusieurs fournitures d’éléments
préfabriqués.
Sauf cas particulier avec une étude spécifique l’incorporation de gaines et
canalisations dans les planchers collaborants est proscrite.

7.2 Conditions d’appui minimales en phase de service


Les exigences du paragraphe 9.2.3 de la NF EN 1994-1 s’appliquent (cf. figure 15).
Pour un appui de rive ou en cas de tôle discontinue sur un appui intermédiaire :
Q Sur de l’acier l = 75mm et lbs = 50 mm ;
bc
Q Sur du béton l = 75mm et lbs = 50 mm ;
bc
Q Sur d’autre matériaux l = 100mm et lbs = 70 mm ;
bc
Q La longueur de recouvrement L = 40 mm minimum.
R

NOTE
Dans le cas de plancher dont le recouvrement est impossible du fait de la géométrie du
profil, un ruban adhésif doit être appliqué sur une distance minimale de 30 mm afin d’assurer
l’étanchéité et limiter les coulées de laitance

Pour un appui de continuité d’une tôle :


Q Sur de l’acier L = Lbs = 60 mm ;
bc
Q Sur du bois ou de la maçonnerie L = Lbs = 70 mm.
bc

Figure 15 – Conditions d’appui


minimales

7.3 Tolérances d’exécution


Les tolérances d’exécution du plancher sont celles définies dans le DTU 21
auxquelles il faut ajouter les flèches admissibles du plancher.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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31 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.4 Détails d’exécution


7.4.1 Hors zone sismique
Les détails d’assemblages (type, positionnement) doivent être indiqués sur
les plans et coupes d’exécution. Les dispositions sont données en 7.7.
Les liaisons des bacs avec l’ossature doivent être assurées par les fixations
définies au paragraphe 5.4.
Ces liaisons doivent exister à raison de deux fixations par appui d’extrémité
et réparties sur la largeur du bac.
Le placement des étais sous les bacs avant le coulage du béton doit respecter
les distances prévues dans les plans de pose.

7.4.2 En zone sismique


Les détails d’assemblages (type, positionnement) doivent être indiqués sur
les plans et coupes d’exécution.
Dans la direction parallèle à l’effort horizontal :
Q la tôle doit être fixée sur tous les appuis (intermédiaires et d’extrémités) à

l’aide de deux fixations au minimum dont l’une au recouvrement de bacs


et une supplémentaire sur la nervure de rive ;
Q les bacs doivent respecter les dispositions de la figure 16  ci-dessous

concernant les liaisons au recouvrement dans le sens longitudinal.


• Les bacs adjacents sont couturés entre eux par des vis auto perceuses de
diamètre 6,3 mm à pointe réduite ou par des rivets de diamètre 4,8 x 12 ;
• L’espacement maximal entre deux fixations de couture successives doit
être limité selon les cas ci-après :
- Entre fixations sur appuis et coutures : 1.25m.
- Entre deux coutures : 1m.

Figure 16 – Positionnement
des vis de couture

4 2
fixations
de couture
maxi 1,25m

fixations
maxi 1m

sur appuis
3 1
maxi 1,25m

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32 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07 • Prescriptions relatives à l’exécution

NOTE
Certains profils peuvent avoir un emboitement permettant de se passer de vis de couture
toutefois pour les portées supérieures à 2 m, un sertissage à la pince doit être effectué.

7.5 Phase de pose des bacs dans le cas de planchers


mixtes avec connecteurs soudés
Les dispositions des figures 17 et 18 ci-dessous s’appliquent.
Les tôles utilisées dans ce procédé de construction de poutres mixtes acier-
béton comportent des ouvertures oblongues pour le passage libre des gou-
jons à la pose de la tôle.

Figure 17 – Appui intermédiaire 10 Entre lignes de goujons


avec simple connecteur aux extrémités des têtes
30

20

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Figure 18 – Appui de rive


avec double connecteurs

La coupe à longueur des tôles peut être réalisée à l’axe d’un prépercage.
Le prépercage peut aussi être réalisé en retrait de la coupe recouverte.
Les goujons peuvent être soudés au travers de la tôle sur le chantier ou en
atelier (cf. figure 19).
Les plans de pose préciseront les suggestions prévues entre le bac et la
poutre pour l’étanchéité au coulage (coulure de laitance).
Un plan d’étaiement du plancher et des poutres porteuses sera établi le cas
échéant.

Figure 19 – Goujons soudés Profil


au travers de la tôle
Connecteur fixé au travers du profil

Fixation du profil

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.6 Phase de pose des bacs dans le cas de planchers


mixtes avec connecteurs pistoscellés
Des connecteurs pistoscellés peuvent être utilisés. Pour la mise en œuvre, Il
convient de se référer au cahier des charges des fabricants de ces systèmes
de connecteurs.

7.7 Fixations
7.7.1 Fixation des bacs sur l’ossature
Les liaisons des bacs avec l’ossature doivent être assurées par des clous, ou
des vis autotaraudeuses, ou des vis autoperceuses, soit sur les solives métal-
liques dans le cas d’ossature métallique, soit sur des inserts métalliques dans
les supports en béton, soit sur des appuis bois. Ces liaisons doivent exis-
ter à raison de deux fixations par bac, à chaque extrémité, plus une fixation
par bac supplémentaire. Les caractéristiques des fixations en fonction de la
nature du support sont données au paragraphe 5.4.

7.7.1.1 DÉTAIL DES FIXATIONS SUR APPUIS MÉTALLIQUES


Les éléments sont posés et fixés sur les poutres porteuses de la structure
par des clous en acier mis en place à l’aide de pistolets et de cartouches
adéquats, ou par des vis autotaraudeuses ou par des vis autoperceuses (par
exemple Ɏ 5,5 ou 6,3) ou par clous.
Par mesure de sécurité, les tôles sont fixées au fur et à mesure de la pose.
Les dispositions données à la figure 20 s’appliquent.
Figure 20 – Exemple de détails
50 mini 50 mini 50 mini
de principe de fixation
sur support métallique 15 mini 15 mini 15 mini

Vis autoperceuse Vis autoperceuse


Clou 4,5
Taraudeus 5,5 Taraudeus 6,3
Rondelles 15

21
6 mini

Le filet doit
15 mini 15 mini Le filet doit 15 mini
être visible
être visible
 

NOTE
Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support et des
préconisations du fournisseur de fixations.

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.7.1.2 DÉTAIL D’EXÉCUTION SUR APPUIS BÉTON ARMÉ


Il est possible d’utiliser soit des platines métalliques ou des cornières scel-
lées dans le béton, soit des inserts métalliques noyés dans le béton.
Les dispositions de la figure 21 ci-dessous d’appliquent.
Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support
et des préconisations du fournisseur des fixations.

Figure 21 – Exemple
de pose de bacs
sur appuis béton armé

 
Par mesure de sécurité, les tôles sont fixées au fur et à mesure de la pose.

7.7.1.3 DÉTAIL DE FIXATION SUR APPUIS BÉTON PRÉFABRIQUÉS


Il est possible d’utiliser soit des platines métalliques ou des cornières scel-
lées dans le béton, soit des inserts métalliques noyés dans le béton.
Les dispositions de la figure 22 ci-dessous d’appliquent.
Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support
et des préconisations du fournisseur des fixations.

Figure 22 – Exemple de pose Selon préconisation Selon préconisation


des bacs sur appuis béton du fabricant du fabricant de fixation
préfabriqués

Coffrage
glissé en
fond de
feuillure

 
Par mesure de sécurité, les tôles sont fixées au fur et à mesure de la pose.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.7.1.4 DÉTAIL DE FIXATION SUR APPUIS EN MAÇONNERIE


Les dispositions des figures 23.a et 23.b ci-dessous d’appliquent.
Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support
et des préconisations du fournisseur des fixations.

Figure 23.a – Exemple de pose 15 mini


des bacs sur appuis maçonnés 50 mini
– cas 1 15 mini

Chainage U plié mini Chainage


plat 70x30x2,5 plat
Distance minimale à
respecter en fonction
de la nature du support
70 mini 70 mini et les préconisations
du fabricant des fixations

 
Figure 23.b – Exemple de pose
des bacs sur appuis maçonnés
– cas 2 Chainage Chainage U plié mini
plat plat 70x30x2,5

7.7.1.5 DÉTAIL DE FIXATIONS SUR APPUIS BOIS


Les dispositions de la figure 24 ci-dessous d’appliquent.
Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support
et des préconisations du fournisseur des fixations.

Figure 24 – Exemple de pose


70 mini 70 mini
des bacs sur appuis bois
40 mini 15
mini

Vis Autoperceuse Vis Autoperceuse


Ø 6,5 Ø 6,5

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.7.2 Dispositions de coutures


7.7.2.1 NATURE DES COUTURES
Les coutures peuvent être des rivets ou des vis soit auto perceuses soit auto-
taraudeuses comme indiqué à la figure 25 ci-dessous. Pour certains profils,
l’emboitement se fait directement par la géométrie des rives latérales. Dans
ce cas, les vis de couture ne sont pas nécessaires.

Figure 25 – Nature des fixations


de couture
fixation sur appui

Rivets 4,8 x 12 ou
couture par rivet vis autoperceuses à pointe réduite

7.8 Etaiement
Le placement des étais sous les bacs avant coulage du béton doit respecter
les distances prévues dans les plans de pose, Il est réalisé avec des étais
traditionnels pour dalle en béton armé. Cependant, il faut s’assurer, dans
le cas d’étais métalliques, du non poinçonnement de la tôle, en utilisant
des protections (planches ou poutres de bois offrant une largeur minimale
d’appui de 8 cm). Les étais, de préférence posés et réglés avant la mise en
œuvre des bacs, doivent rester en place au moins 8 jours après coulage. Des
contreflèches artificielles ne sont pas autorisées (cf. figure 26).

Figure 26 – Détail d’étaiement

7.9 Dispositions de protections collectives


Il y a lieu de se référer au guide de sécurité pour les travaux de couvertures
de l’OPPBTP.

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.10 Dispositions contre les coulées de laitances


dans le cas de bacs aboutés
Pour limiter les pertes de laitance du béton lors du coulage, notamment
lorsque la sous-face des bacs reste visible, on peut mettre des closoirs
mousses, des bandes adhésives (figure 27.a), des bouchons, des aplatisse-
ments de bacs (figure 27.b) dans le cas de pose sans recouvrement. De plus,
un soin particulier doit être apporté au niveau des rives de plancher et des
pourtours de poteaux, trémies et réservations.

Figure 27.a – Dispositions max 15


pour lutter contre les coulées
de laitance ruban adhésif

profil 40 ou 50

 
Figure 27.b – Dispositions
pour lutter contre les coulées
de laitance– cas des bacs
aplatis en extrémité

NOTE
Une attention particulière concernant l’étanchéité du bac dans le cas des bacs prépercés
sera apportée.

7.11 Coffrages de rives


7.11.1 Généralités
Dans le cas d’une ossature métallique, on place des cornières en tôle d’acier
galvanisé glissées sous les bacs en rives longitudinales et transversales de
plancher. Elles sont clouées, soit avant, soit en même temps que les tôles.
Dans le cas d’une ossature en béton, les rives et les reprises de bétonnage
sont coffrées soit par les cornières précédemment mentionnées, soit par des
coffrages classiques en bois, ou par les éléments d’ossatures eux-mêmes
selon les dispositions définies par le bureau d’étude.
Les reprises de bétonnage respectent les Recommandations Professionnelles
de la FFB pour l’exécution des reprises de bétonnage Edition février 2001,
(condition de coffrage etc.).
Les costières doivent être fixées entre elles.
Lorsque nécessaire une bande de rappel doit être mise en œuvre pour éviter
les déformations au coulage et permettre un bon réglage de l’alignement
suivant coulage.

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Les dispositions du tableau 6 permettent de ne pas mettre en place de bande


de rappel.

7.11.2 Accostage direct du coffrage contre la costière et rive


en porte-à-faux
La costière se présente sous la forme d’une équerre coffrant le nez de plancher et
obturant les nervures. Le bac acier peut venir toucher la costière (cf. figures 28.a,
28.b et 28.c). Des indications sur l’épaisseur de la costière sont données dans le
Tableau 6. Cette épaisseur est fonction de l’épaisseur du plancher et du débord en
porte-à-faux mesuré entre le relevé de costière et l’arrête de la semelle.
Une bande métallique de rappel doit être prévue sauf lorsque l’épaisseur de
la costière correspond à minima aux indications du Tableau 6. Il est toutefois
possible de riveter la costière sur une équerre posée et fixée en sommet de
nervure. Si cette disposition est retenue, l’épaisseur de métal de la costière
est celle correspondant à un débord nul.
Tableau 6 – Epaisseur de métal galvanisé pour les costières
Epaisseur de métal nominal galvanisé pour les costières [mm]

Epaisseur Débord en porte-à-faux : f [mm]


de la dalle h [cm] 0 25 50 75 100 125 150 175 200 225(*) 250(*) 275(*) 300(*)
9 0,88 0,88 1,00 1,00 1,20 1,20 1,50 2,00 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00
10 0,88 0,88 1,00 1,00 1,20 1,20 1,50 2,00 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00
11 0,88 0,88 1,00 1,20 1,20 1,50 1,50 2,00 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00
12 0,88 0,88 1,00 1,20 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00
13 0,88 1,00 1,20 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00  
14 1,00 1,20 1,20 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00  
15 1,20 1,20 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00  
16 1,20 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00    
17 1,20 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00    
18 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00    
19 1,50 1,50 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00    
20 2,00 2,00 2,50 2,50 2,50 3,00 3,00 3,00 3,00        
(*) un étais est nécessaire pour ces porte à faux.

Figure 28.a – Rive en bout Profil Profil


de plancher accostage du bac
contre la costière avec bande
de rappel
h

f f

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Figure 28.b – Rive en bout Costière


de plancher accostage du bac Fixation profil
contre la costière Fixation costière

Profil

h
f
50 mini

 
Figure 28.c – Détail de costière

7.11.3 Coffrage à distance de la costière et rives en porte-à-faux


Les dispositions mentionnées au 7.11.2 quant à l’épaisseur, la fixation et le
débord de la costière pour un accostage direct s’appliquent.
Néanmoins, du fait que le coffrage ne touche pas la costière, le vide sous la
nervure doit être obturé par un bouchon d’étanchéité ou une cornière fixée
en sommet de nervure (cf. figure 29).

Figure 29 – Détail de costière

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Costière simple
épaisse (voir tableau)

Bouchon
mousse
f

7.11.4 Rives contre existant


Les dispositions des figures 30.a et 30.b s’appliquent suivant le cas considéré.

Figure 30.a – Rive Costière et


contre existant. Source : polystyrène
Planchers à bacs collaborants
TS général et renforts
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995

profil
Console à calculer

Détail : Porte à faux


Raccord contre existant
 
Figure 30.b – Appui sur mur. bois pour engravure
Source : Planchers à bacs
Armature dépliée
collaborants par Jean-
Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM,
édition 1995

profil
50 env.
25 mini
préparation Coulage

Détail : D8 Détail : D9
Préparation de l’appui du plancher Appui du plancher
 

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.12 Dispositions au droit des trémies


La réservation des trémies, quand elle est préparée avant le coulage du béton,
peut être réalisée par bloc de mousse ou tout autre système adéquat. Dans ce
cas, la tôle n’est découpée qu’après durcissement du béton.
Dans le cas de trémies de petites dimensions, inférieures ou égales à
50 x 50 cm et percées avant coulage, le renforcement est effectué en fixant
des cornières sur quatre nervures de part et d’autre de l’ouverture (cf. figure
31.b) Les dimensions de ces cornières sont indiquées tableau 7.
Dans le cas de trémies de petites dimensions, inférieures ou égales à
50 x 50 cm dont la tôle est découpée après coulage (disqueuse interdite), le
renforcement peut être apporté par un complément d’armatures mises en
œuvre avant coulage.
Des treillis peuvent être laissés filants au droit des trémies, inférieures ou
égales à 50 x 50 cm pour assurer la prévention de la sécurité collective.
(cf. Figure 31.a)

Figure 31.a – Protection


par treillis laissés filants 50 cm
50 cm

 
Dans le cas de trémies de plus grandes dimensions (> 50x50cm), ou lorsque
l’épaisseur de dalle ne permet pas la mise en œuvre des renforts, il est néces-
saire de prévoir des éléments de structures complémentaires (chevêtres).
Dans tous les cas, un dispositif assurant la sécurité des personnes doit être
mis en place (filets, bacs filants et découpés au moment de la pose des équi-
pements dans la trémie par exemple).
Figure 31.b – Exemple
dans le cas de trémie
de dimensions inférieures
à 500 mm x 500 mm

Costière de maintien et de
Costière posée après
connection de la tôle :
coupe du coffrage
Longueur = vide + 4 modules
(2 de chaque coté)

Equerre de maintien

  2 nervures de bac coupées

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Tableau 7 – Dimension de la cornière pour le coffrage de trémie 


Epaisseur de béton h1 au-dessus du bac (en cm) Section de la cornière H x b x e (en mm)
≥ 4 et < 6 20 x 20 x 3
≥ 6 et < 9 30 x 30 x 3
≥9 50 x 50 x 5

7.13 Changement de sens de portée du coffrage


Lorsque, pour des raisons de conception notamment, le sens de portée du
coffrage change, un closoir noyé en Z ou en L, de même hauteur que le cof-
frage, peut être fixé sur la semelle pour obturer les nervures du bac. Ce closoir
Z présente 2 retours horizontaux de 50 mm minimum (figure 32.a et 32.b).
Dans ce cas, les dispositions de ferraillage du paragraphe A.7 permettent de
maitriser la fissuration du béton. Un renfort de ferraillage est nécessaire pour
limiter l’ouverture de fissure.

Figure 32.a – Changement


Closoir en L
de sens de pose closoir L

50 min.
 
Figure 32.b – Changement sens Profil sens 2

de pose closoir Z Closoir Z

Fixations

Profil sens 1

50 mini 15 15

7.14 Reprise de bétonnage


Q Elles doivent être positionnées sur les plans de ferraillage et de préférence
au droit des appuis ayant le moins de flèche. Dans tous les cas, une coupe de
principe avec incidence sur le ferraillage sera dessinée sur les plans d’exécu-
tion. Il convient de se référer aux Recommandations professionnelles de la
FFB pour l’exécution des reprises de bétonnage Edition février 2001,

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.15 Cloisons lourdes sur appuis et parallèles


aux nervures du coffrage
Lorsque des cloisons lourdes, parallèles aux nervures du coffrage, sont
situées au droit de poutres, il est recommandé d’interrompre le coffrage sur
la semelle (cf. figure 33) :
Q si le coffrage est interrompu en fond de nervure, celui-ci est directement

fixé sur la semelle ;


Q si le coffrage est interrompu en sommet de nervure, il est cloué sur un

closoir en Z de dimension 50  x h x 50  mm de même épaisseur d’acier.


Ce closoir est également cloué sur la semelle.

Figure 33 – Appui parallèle Closoir Z

au sens des nervures Fixations


Trellis soudé général

Profil sens 1

15 15

7.16 Plancher Chauffant


Le plancher collaborant admet les systèmes de chauffage à basse tempéra-
ture, incorporés dans la dalle. La mise en œuvre respecte les prescriptions de
la norme NF P 52-307 (DTU 65.14) cf. figure 34.
Figure 34 – Définition 2 1
40 mm mini

des enrobages minimum
des tubes chauffants

Enrobage
selon DTU et eurocode

Légende
1 Tube
2 Dispositif de fixation
 
Le cahier des charges du fabricant du système de chauffage doit mentionner
les enrobages nécessaires.

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Les enrobages et dispositions de constructions devront respecter à minima le


DTU 21 (diamètre maximum des armatures, position des treillis soudés etc.).
Un pourcentage d’armature minimale de 0.4 % hc est nécessaire. Il convient
également de respecter le DTU 65-14 en matière de joint de fractionnement
et de dilatation thermique.

7.17 Mise en œuvre des armatures


7.17.1 Dispositions des armatures
Dans tous les cas, un bureau d’étude structure doit établir un plan de coffrage
du plancher ainsi qu’un plan de ferraillage de la nappe basse et un plan de
de ferraillage de la nappe haute en respectant les enrobages et en traitant les
recouvrements de treillis ou barres.
Les dispositions suivantes s’appliquent :
Q la quantité d’armature, dans chacune des deux directions, doit être au

minimum de 80 mm2/m ;
Q l’espacement des barres d’armature ne doit pas excéder la valeur suivante :

min (2 h ; 250 mm) ;


Par ailleurs, il y a lieu de vérifier l’interaction entre le treillis soudé général
et les renforts HA spécifiques (trémies, épingles, …) et les connecteurs de
poutre courante et en rive.
Q Les dispositions de position générale des armatures sont explicitées

figure 35 ci-dessous :

Figure 35 – Identification
des couches d’armatures

7.17.2 Calages des armatures


Le maintien en position des armatures prévues dans les calculs doit être assuré
par un calage permettant de respecter les enrobages prévus aux projets.
Ce calage peut être assuré par :
Q des bagues en forme d’étoile pour les barres en creux de nervure ;

Q des barrettes positionnées perpendiculairement aux nervures pour les

armatures situées dans la table de compression ;


Q des barres d’armatures filantes de diamètre suffisant afin de respecter les

enrobages.

NOTE
A la rédaction de ce document la hauteur courante des barrettes est de 20 mm.

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.17.3 Conditions d’enrobage des armatures


Elles doivent être conformes aux exigences de l’annexe I et de la NF EN 1992-
1-1, et son annexe nationale. Une fiche de réception de ferraillage doit être
remplie par l’entreprise de gros œuvre avec contrôle préalable avant coulage
du béton ce qui revient au respect impératif des calages.
Les solutions pour réaliser les recouvrements avec un minimum de superpo-
sitions doivent être recherchées.
Les notes de calcul sont orientées pour avoir l’épaisseur minimale de béton tout en
s’assurant que l’épaisseur de la dalle en béton reste compatible avec la superpo-
sition des armatures en treillis soudés. Dans ce cas trois superpositions de treillis
maximum sont systématiquement considérées. Dans le cas contraire il convien-
dra de se rapprocher de l’entreprise qui a fait la note de calcul afin de prendre en
compte 4 recouvrements de nappe de treillis pour respecter les enrobages béton.

7.17.4 Illustrations de superpositions des treillis soudés


Dans le cas de spécifications d’un treillis généralisé assurant également la
reprise des efforts sur appuis, les schémas ci-après (figure 36) décrivent un
exemple de disposition en 3 étapes.
Figure 36 – Mise en place Etape 1 : pose du premier panneau de TS
du ferraillage de la dalle
en partie courante

  Appui Appui
Etape 2 : pose du deuxième panneau de TS

Appui Appui
Etape 3 : pose du troisième panneau de TS

Appui Appui

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

L’étude de calepinage des treillis en partie courante (utilisation de treillis à


mailles carrées) permet de limiter à :
Q 4 diamètres dans le cas des barres ;

Q 5 recouvrements dans le cas de panneaux de treillis soudés.

Des exemples de calepinage sont donnés aux figures 37.a et 37.b ci-dessous.

Figure 37.a – Mise en place


de ferraillage : recouvrement
par panneaux à mailles carrées

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Figure 37.b – Mise en place


de ferraillage : recouvrement
par barres

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.17.5 Dispositions de mise en œuvre des aciers mis en œuvre


dans les nervures 
Les dispositions de la figure 38.a ci-dessous s’appliquent pour mettre en
œuvre les armatures dans les nervures

Figure 38.a – Exemple


de dispositif de calage
des armatures dans les nervures

Enrobage

 
Les dispositions de la figure 38.b ci-dessous s’appliquent lorsque l’enrobage
nécessaire est le même que la hauteur de la nervure.

Figure 38.b – Exemple


de dispositif de calage
des armatures mis en œuvre
dans les nervures dans le cas
d’enrobage égaux à la hauteur
de nervure
enrobage h+10 enrobage h+10
Fers de montage Fers de montage

h h

ACIERS AU FEU ACIERS AU FEU

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

7.17.6 Ferraillage minimum de chainage


Le ferraillage minimum de chainage est indiqué à la figure 39 ci-dessous :

Figure 39 – Ferraillage Dalle de compression


Renforts de trémies
Longueur ≥ 100 Ø + a + b
minimum de chainage Epaisseur minimale Section totale ≥ 1 x a
5 cm au dessus du profil

Treillis soudé Armature périphériques


Section ≥ 0,8 cm2 / ml S ≥ 1,5 cm2 sur appuis maçonnés ou BA
dans les 2 sens Voir détail suivant nature de l’appui

Crosses

a b

Armatures périphériques Renforts de trémies


Voir détail suivant nature de l’appui Longueur ≥ 100 Ø + a + b
Section totale ≥ 0,5 x b

7.18 Fixations d’équipements sous le plancher


Avant le coulage du béton, tout système de fixation des suspentes, traver-
sant la tôle en fond d’onde est possible.
Après le coulage, des chevilles de diamètre maximum 8  mm peuvent être
utilisées en fond de nervure. Dans les deux cas, l’espacement des points
d’attache ne doit pas être inférieur à 600 mm (dans les deux directions). Les
charges ponctuelles suspendues ne doivent pas dépasser 0.50 kN par point
de fixation et 1 kN/m².
Tous les types de plafonds peuvent être associés aux planchers collaborants
(cf. figure 40).

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Des systèmes d’ancrage spécifiques reliés à des tiges de fixations peuvent éga-
lement être fixés en creux d’onde lorsque la géométrie du bac acier le permet :

Figure 40 – Exemple de plafond


suspendu au plancher

7.19 Fixations d’équipements sur le plancher


L’épaisseur hors tout de la dalle doit correspondre au minimum aux exi-
gences du cahier des charges ou agrément techniques européen ou DTA des
chevilles.

7.20 Fixations de procédé de façade en about


de plancher de bâtiment fermé
Il convient de prévoir des inserts correctement ancrés dans le nez de plancher
(cf. figure 41.a et 41.b).
Si le système travaille en traction compression uniquement, il convient que
l’effort d’arrachement FEd appliqué par la façade soit équilibré par les arma-
tures du plancher FRd.
FEd”FRd ʌ¡Ob,rqd ¦ctm
Avec :
FEd”NN/m
Lb,rqd la longueur d’ancrage des tiges ;
Ɏ le diamètre des tiges d’ancrages ;
¦ctm Valeur moyenne de la résistance en traction directe du béton.

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07 • Prescriptions relatives à l’exécution

Figure 41.a – Platine


d’ancrage de façade Treillis soudé général

travaillant en traction/ Béton coulé en place


Platine d’ancrage
compression uniquement
Armature de renfort
en about de plancher Chaînage périphérique
Costière

Closoir d’about

Bac collaborant

 
Dans le cas contraire (façade appliquant des efforts tirant-buton et du cisail-
lement au plancher), une bèche doit être mise en œuvre afin de reprendre le
cisaillement vertical.
Figure 41.b – Platine
d’ancrage de façade Treillis soudé général
Béton coulé en place
travaillant en about
Platine d’ancrage
de plancher en traction/ Bêche (poutrelle métalique)
Armature de renfort
compression
et cisaillement Costière

uniquement Closoir d’about

Bac collaborant

7.21 Fixations des dispositifs de protection collective


Cf. paragraphe 5.6.5.

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53 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
08
CONDITIONS DE RÉALISATION
DU PLANCHER SUR CHANTIER

8.1 Généralités
Il est rappelé que les conditions d’exécution des structures en béton présup-
posent au préalable selon la NF EN 13670 (cf. l’art 4.1) :
Q la disponibilité d’un projet complet de la structure ;
Q l’existence d’une direction du projet chargée du contrôle des travaux,
permettant l’exécution d’une structure conforme ;
Q l’existence d’une direction de chantier chargée de l’organisation des
travaux, assurant l’utilisation correcte et en sécurité du matériel, la qualité
satisfaisante des matériaux, l’exécution d’une structure conforme, et son
maintien en état de sécurité jusqu’à la réception des travaux.
La Norme NF EN 13670 suppose que les travaux sont réalisés par un person-
nel compétent doté du matériel et des moyens suffisants pour accomplir sa
tâche dans le respect des prescriptions de la Norme NF EN 13670.
Il est supposé que le constructeur se conforme aux réglementations natio-
nales et aux normes concernant par exemple :
Q management de la qualité ;
Q qualifications du personnel pour les différentes activités concernées par la
présente norme ;
Q hygiène et sécurité pendant les travaux ;
Q aspects environnementaux ;
Q entreprise qualifiée par un organisme accrédité COFRAC.
La présente norme suppose que la structure, après achèvement, est utilisée
comme prévu au projet et soumise à inspection programmée et à l’entretien
nécessaire pour respecter la « durée de vie de projet prévue » et permettre de
détecter toute faiblesse ou comportement imprévu.
Par ailleurs l’article 4.2 Documentation et notamment le 4.2.1 Spécifications
après exécution de la NF EN 13670 précisent que :
Q Les spécifications d’exécution de toute partie des travaux doivent être fina-
lisées et disponibles avant leur commencement ;
Q Les éléments suivants doivent être inclus dans les spécifications d’exécution :
• la référence à la NF EN 13670 et, si publiée, à son annexe nationale ;
• la référence aux autres Normes européennes et agréments techniques
européens concernés ;
• la référence aux réglementations nationales et normes appropriées ;

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54 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier

• la documentation du projet contenant des informations et exigences


pour le projet concerné en vue de compléter et préciser les prescriptions
des documents ci-dessus ;
• les plans et autres documents techniques nécessaires à l’exécution.
Le Tableau A.1 de l’Annexe A de la NF EN 13670 contient une liste des exi-
gences et informations qui peuvent être à inclure dans les spécifications
d’exécution en tant que de besoin. L’annexe H fournit des indications sur le
contenu d’une annexe nationale à cette norme.
Il convient de respecter la norme NF EN 13 670 et son complément national
et notamment l’article 8 et l’annexe F notamment.
Il en résulte donc que :
L’entreprise responsable de l’exécution du chantier doit avoir un personnel
formé, et une expérience reconnue dans le domaine des planchers collaborants.
Les conditions de chantiers doivent limiter :
Q les accumulations locales de béton ;

Q le nombre de personnes situées dans une zone de travail de 3 m x 3 m.

Ces conditions peuvent être respectées avec les modalités suivantes :


Q mise en œuvre du béton à la pompe avec un embout souple de diamètre

réduit ;
Q une vérification de la hauteur du béton à la pige ou au laser (cf. 8.13) ;

Q si les conditions de chantier le permettent, remplissage du béton dans le

sens des nervures sur la longueur de la tôle, de manière à repartir le béton


sur la totalité de la tôle ;
Q prévoir une classe de consistance de béton S4 (au sens de la NF EN 206/

CN), pour le cas des planchers sans pente ;


Q réglage fin des creux et des bosses de surface, lissage à la taloche, rebou-

chage autour des trémies ou réservations ;


Q progression de l’équipe « à reculons ».

Les points suivants doivent aussi être contrôlés :


Q la pose du bac dans le bon sens ;

Q les conditions d’appui des bacs ;

Q le respect des dispositions concernant les vis de coutures ;

Q la réalisation de l’étanchéité des réservations ;

Q la mise en place de scotch pour la laitance ;

Q la mise en œuvre des renforts prévus aux niveaux des trémies ;

Q la mise en place des étaiements ;

Q le respect du diamètre et d’enrobage des armatures ;

Q la mise en place des dispositifs de sécurité.

De plus selon l’article 4.4. (1) de la NF EN 13670 et de son complément natio-


nal, lorsque le contrôle révèle une non-conformité, une action appropriée
doit être entreprise afin d’assurer que la structure soit apte à remplir la fonc-
tion pour laquelle elle a été conçue. De plus l’article 4.4. (2) précise l’ordre des
aspects qui doivent être analysés.

8.2 Fiches de suivi


Ce type d’ouvrage nécessite l’intervention de 3  corps de métier spéciali-
sés donc 3 fiches de suivi sont à réaliser pour chacun des entrepreneurs ou
entreprises :
Q Fiche de suivi concernant la pose des bacs, les vis de couture, l’étanchéité

contre les fuites de laitance, la sécurité collective ;

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55 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier

Q Fiche de suivi concernant les étaiements, les ossatures primaires et les bacs ;
Q Fiche de suivi concernant le ferraillage et le bétonnage.
Chaque entreprise fournira à la fin de son intervention la fiche de suivi
(cf. annexe N) à l’intervenant suivant.

8.3 Pose du coffrage et des costières


Le coulage du béton, doit s’effectuer sur la face du coffrage appropriée. Cette
face est repérée par le fabricant du coffrage par un étiquetage portant la men-
tion « face coté béton » ou similaire. L’entreprise de pose doit ainsi s’assurer
que le coffrage est posé dans le bon sens.
Les costières doivent avoir une hauteur correspondant à l’épaisseur hors tout
de la dalle.

8.4 Choix des fixations des coffrages sur leurs supports


Il convient de mettre en œuvre des fixations conformes aux paragraphes 5.4
et 7.7. En aucun cas celles-ci ne doivent être substituées par d’autres types de
fixations (clou forgés, …).

8.5 Pose des closoirs


En fonction de la nature de la rive du plancher des closoirs obturant les ner-
vures du profil doivent être mis en œuvre.
De plus, la pose des closoirs est nécessaire lorsque la tôle de coffrage est
interrompue au droit d’un appui intermédiaire ou de rive.

8.6 Etaiements
La conception et la mise en place des étaiements, s’effectuera en respec-
tant notamment les spécifications du paragraphe 5.3 de la NF EN 13670 et
de son complément national ainsi que le paragraphe 7.8 des présentes
recommandations.
Il convient notamment de désigner dans les procédures d’exécution la per-
sonne chargée de contrôler les étaiements et ouvrages provisoires avant
mise en charge ; il s’agit du COP (Charge des ouvrages provisoires) dans le
cadre du fascicule 65.
La surface d’appui des étais, la position verticale de l’étais et la stabilité géné-
rale de l’ouvrage est à vérifier avant coulage.
La note de calcul du plancher collaborant doit faire mention du nombre de
file d’étais.
Il est rappelé que les étaiements doivent être démontés après que le béton ait
atteint une résistance suffisante (cf. article 5.7(1) de la NF EN 13670).
Par ailleurs, les efforts dans l’étaiement doivent être relâchés suivant une
séquence assurant que les autres éléments de l’étaiement ne sont pas sou-
mis à des sollicitations excessives. La stabilité de l’étaiement doit être main-
tenue pendant le relâchement des efforts et le démontage (cf. art 5.7 (3) de la
NF EN 13670).

8.7 Contrôle de l’armature avant coulage


Avant tout coulage il convient de s’assurer que :
Q Les barres acier feu dans les nervures sont calées par cale étoile ou simi-

laire et qu’elles ne reposent pas en fond de nervure directement sur le bac ;

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier

Q La nappe de treillis inférieure est calée suivant les Eurocodes sur les nervures
hautes de bac et qu’elle ne doit pas être plaquée directement sur les bacs.

NOTE
Il faut s’assurer de la stabilité d’un calage effectué par barres HA attachées au treillis soudé.

Q Le recouvrement des treillis soudés est défini selon la NF EN 1992-1-1 ;


Q La nappe de treillis haute en chapeau est calée pour assurer un enrobage
par rapport au nu extérieur conformément aux Eurocodes ;
Q Les armatures de renforts sont calées sur les 4 côtés des trémies ;
Q Toute la périphérie du plancher doit disposer de chainage (cf. figure 42) ;
Q Les sections et répartition d’armature correspondent à celles indiquées sur
la note de calcul du plancher.
Figure 42 – Principe
de chainage périphérique

Crosse HA

8.8 Epaisseur de béton au coulage – effet de mare


– contrôle des épaisseurs de béton – analyse
des fiches techniques
Les fiches techniques donnent un poids de dalle théorique sans effet de
marre. Il convient de déterminer les quantités de béton en tenant compte
lorsque nécessaire de l’effet de mare (voir note de calcul du plancher).

NOTE
En pratique, les notes de calcul donnent les quantités réelles de béton (poids et litrage),
tenant compte des portées, de l’effet de marre et des flèches du bac conformément à la
NF EN 1994-1.

8.9 La granulométrie et Dmax associé


Le béton est défini dans la NF EN 206/CN.

NOTE
D est la dimension maximale du tamis par laquelle la dimension des granulats est déterminée
selon la NF EN 12620. Le cas courant de la NF EN 206/CN donne 20 à 25 mm.

8.10 Accumulations locales de béton


Elles sont à proscrire absolument. Le coulage à la pompe est recommandé
avec un embout souple de diamètre réduit avec ouvrabilité S4 ou S3 si vibra-
tion (sauf en zone de pente).
La hauteur de chute du béton doit être réduite au strict minimum (20 cm).

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08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier

8.11 Nombre de personnes situées dans la zone


de travail 3m x 3m
Il ne doit pas y avoir plus de 3 personnes dans la zone de coulage.

8.12 Modalité d’utilisation du béton à la pompe


Le béton doit être mis en œuvre de préférence par bandes longitudinales
au bac.
L’objectif est de minimiser la charge en fin de coulage sur la dernière travée et
le dernier bac. L’équipe de bétonnage doit progresser à reculons par rapport
à une rive ou coté du bâtiment.
Dans tous les cas un béton S4 permet d’éviter les accumulations de béton.

8.13 Utilisation de piges ou laser


Le contrôle des hauteurs de béton peut s’effectuer soit :
Q au laser dans le cas d’un béton S4 ;
Q à la pige dans les autres cas.
L’épaisseur finale du plancher comprend la hauteur du profil, la hauteur hc et
l’effet de marre (įs,max < L/180).

8.14 Classe de consistance minimale du béton


La classe de consistance minimale du béton est S4 ou S3 si vibration au sens
de la NF EN 206/CN.

8.15 Serrage du béton


Il convient d’effectuer un serrage du béton conformément à l’article F.8.4 de
la NF EN 13670 et de son complément national.
Le béton doit être vibré modérément, car les éléments métalliques trans-
mettent mieux les vibrations que les éléments de coffrage traditionnels.
De ce fait, des vibrations exagérées conduiraient à une ségrégation trop
importante du béton.
Un béton S4 au minimum avec fluidification permet d’éviter la vibration.
Un béton de catégorie inférieure à S4 implique un serrage par vibration
obligatoire.

8.16 Cure du béton


La norme NF EN 13670 et son complément national NF EN 13670/CN article
8 et annexe F notamment s’appliquent.

8.17 Maitrise de la fissuration du béton


lors de l’exécution
La fissuration du béton est normale dans toute structure en béton armé.
C’est un phénomène inhérent à la nature du matériau.

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58 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier

Le respect des présentes recommandations vise à limiter la densité d’ouver-


ture des fissures sans prétendre éviter leur formation.
Il convient également de mettre en œuvre les dispositions données en A7.

8.18 Dispositif de sécurité des personnes


Les dispositions constructives du plancher doivent permettre de satisfaire
aux exigences réglementaires concernant la protection contre les chutes du
personnel amené à travailler ou à circuler sur le plancher.
Ils doivent être positionnés avant la mise en œuvre des bacs et doivent rester
en place jusqu’à ce que le chantier soit terminé.
Il convient de se référer au guide OPPBTP de la sécurité pour travaux de
couverture afin de déterminer les dispositifs de protection collective adéquat.
Ces dispositifs de protection collective doivent répondre à l’impératif d’effi-
cacité aussi bien lors de leur mise en place ; pose et dépose n’exposant pas
le personnel qui les installe à un risque de chute  ; qu’en cours d’utilisation
(emplacement, dimensions, résistance et stabilité devant permettre d’empê-
cher ou d’arrêter la chute du personnel dans de bonnes conditions de sécurité).
Les dispositifs de protection collective contre les risques de chute à l’exté-
rieur du bâtiment (rives de plancher) peuvent être :
Q Des garde-corps solidement fixés sur tout le périmètre de la structure sup-

portant le plancher et constitués d’éléments résistants et jointifs, ou écartés


de façon telle qu’ils ne puissent permettre le passage d’un corps humain ;
Q Des plates-formes de travail en encorbellement placées sous la rive du

plancher et fixées à la structure par l’intermédiaire d’attaches volantes ;


Q Des échafaudages constitués de consoles métalliques, planchers garde-

corps assemblés au sol avant levage et fixés sur des ancrages ou assem-
blés et fixés en hauteur sur des ancrages.
Les dispositifs de protection collective contre les risques de chute à l’intérieur
du bâtiment (i.e. trémies) peuvent être soit des filets placés au plus près de
la sous-face du plancher soit des découpes des bacs collaborants dès la pose
des ouvrages traversant le bac si cette solution est retenue.

8.19 Arrêt de coulage


Les reprises de bétonnage doivent suivre les recommandations profession-
nelles de la FFB pour l’exécution des reprises de bétonnage Edition février 2001.
Les arrêts de bétonnage sont à proscrire au droit des balcons et porte-à-faux
d’une manière générale.
Ils feront l’objet d’une étude spécifique sur le plan de ferraillage.

8.20 Temps de séchage du béton


8.20.1 Cas courant
Le béton obtient sa résistance caractéristique au bout de 28 jours.

8.20.2 Cas des planchers recevant un revêtement


L’entreprise qui intervient sur le plancher en bac collaborant doit :
Q Respecter les dispositions constructives (joints, ….) ;

Q Vérifier la cohérence entre le matériau qu’elle utilise et la flèches /ferrail-

lage du plancher ;

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59 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
08 • Conditions de réalisation du plancher sur chantier

Q S’assurer que le support est apte à recevoir un revêtement (test de teneur


en eau du support, test de cohésion ou d’adhérence, … selon le DTU du
revêtement concerné).

8.21 Conditions de coulage


8.21.1 Généralités
Les conditions de température minimales ci-dessous doivent être respectées
afin d’assurer l’adhérence du béton au bac collaborant.

8.21.2 Conditions climatiques


Sauf dispositions contraires des DPM, la mise en place n’est pas autorisée
lorsque la température ambiante sur chantier est inférieure à – 5°C ou supé-
rieure à + 40°C.

8.21.3 Bétonnage par temps froid


Lorsque la température ambiante prévisible sur chantier est comprise entre
–  5°C et + 5°C, les dispositions décrites dans les spécifications d’exécution
faisant partie des DPM doivent être prises pour la mise en place du béton
jusqu’à ce que la zone de surface ait atteint une résistance suffisant pour
résister au gel (par exemple 5 MPa) en complément de celles relatives à la
cure du béton.

NOTE
Ces dispositions peuvent être, par exemple, le chauffage du béton.

Il faut protéger le béton au jeune âge contre le gel : si malgré les précautions
particulières mises en œuvre, une partie du béton venait à geler, cette partie
devrait être démolie.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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60 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
09
FINITION,
ASPECT ET DURABILITÉ
DES PLANCHERS – RÉCEPTION
DES PLANCHERS

9.1 Cas des plafonds


Les systèmes de plancher collaborant permettent de suspendre des plafonds
rapportés.

9.2 Cas des protections rapportées en sous face


Les systèmes de plancher collaborant permettent d’appliquer par projection
une protection en sous-face des bacs.

9.3 Cas des revêtements de sol


9.3.1 Généralités
Tout revêtement de sol peut être mis en œuvre sur la table de compression
en béton.

NOTE
Chaque DTU de revêtement de sol fixe des critères propres au revêtement de sol visé.
Pour rappel, il appartient à l’entreprise qui exécute les travaux de revêtement de sol de
réaliser des essais le cas échéant, dans le cadre de la réception du support.

Les paragraphes suivants précisent les dispositions particulières (conditions


de flèches, conditions de fissuration et pourcentage minimum d’armature à
respecter pour maitriser la fissuration).
On entend par revêtement fragile tous revêtements adhérents et les couches
d’usure.
Lorsqu’une condition d’ouverture de fissure est fixée aux DPM (par exemple
dans le cas de mise en œuvre de revêtement de sol fragile) et dans le cas de
surfaçage lisse avec incorporation de couche d’usure, les dispositions sui-
vantes s’appliquent au droit des poutres principales, parallèles aux nervures :
Q étaiement « non bridé » des solives, avec espacement entre étais de 4 m

maximum, d’une durée de 7 jours minimum après le coulage du béton ;

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
61 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
09 • Finition, aspect et durabilité des planchers – réception des planchers

Q 5 cm2/ml de section minimale de l’armature supérieure sur une longueur


supérieure ou égale à 20 % de la portée des solives, de chaque côté de la
poutre principale ; les armatures complémentaires sont posées au-dessus
du treillis soudé général ;
Q épaisseur minimale du plancher respectant les prescriptions d’enrobage
des armatures sur appui.

9.3.2 Cas du revêtement de sol fragile


Il faut dans ce cas adapter la condition de flèche (conformément au §  3.3,
aux Eurocodes ou au DPM) et respecter le pourcentage d’armature minimum
(0.4 % de hc).

9.3.3 Sols scellés


Les sols scellés nécessitent une chape placée au-dessus de la dalle de béton.
Pour ce type de finition, il conviendra d’adapter le critère de flèche, de res-
pecter le pourcentage minimal d'armature de 0.4 % de hc et de prendre en
compte un critère de fissuration adapté (cf. paragraphes calculs 3.3).

9.3.4 Sols collés


Deux cas sont à considérer :
Q Dans le cas de carrelage collé, il conviendra d’adapter le critère de flèche, de

respecter le pourcentage minimale d'armature de 0.4 % de hc et de prendre


en compte un critère de fissuration adapté (cf. paragraphes calculs 3.3).
Q Dans le cas de revêtements en matières souples ceux-ci ne sont pas en

général sensibles aux fissurations, auquel cas les dispositions générales


s’appliquent.

9.3.5 Revêtements de sols industriels


Il convient également de respecter le critère de flèche et le pourcentage mini-
mum d’amature (0.4 % de hc) pour limiter la fissuration.

9.3.6 Niveaux intermédiaires des parkings aériens largement ventilés


L’état de surface sera de type surfacé ou lissé à la truelle mécanique afin de
faciliter l’écoulemet naturel des eaux de pluie.

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CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
62 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A
VÉRIFICATIONS MÉCANIQUES
DES PLANCHERS
COLLABORANTS

A.1 Exigence de stabilité mécanique


L’application de la méthode de dimensionnement ou de justification, donnée
ci-après doit être effectuée en utilisant les caractéristiques de calcul données
aux annexes B et D. Les principes de calcul du présent chapitre sont basés
sur ceux de la NF EN 1993-1-3, de la NF EN 1994-1-1 et de leurs annexes natio-
nales respectives, dans l’hypothèse d’un dimensionnement assisté par des
essais. Le dimensionnement par calcul uniquement de la plaque métallique
de coffrage en phase de coulage, dont les méthodes sont décrites dans la
NF EN 1993-1-3, son annexe nationale et complétée par l’annexe C, est éga-
lement possible.

A.2 Actions à considérer en phase de construction


A.2.1 Actions de construction
Sauf charges plus sévères précisées dans les Documents Particuliers du
Marché (DPM), les actions sont définies dans la NF EN 1991-1-6 complétées
par les figures et le tableau A.1a ci-dessous :
Figure A.1.a – Définition
du chargement du plancher
1 2 3 1 1 2 3 1
en phase de coulage, bacs
sur deux et 3 appuis

3000 3000
 
Tableau A.1– Définition des chargements appliqués
Actions Surface soumise à une charge Charge en kN/m²
(1) À l’extérieur de l’aire de travail 0,75 correspondant à Qca
À l’intérieur de l’aire de travail 3m x 3m 10 % du poids propre du béton mais au moins 0,75 et au plus 1,5.
(2)
(ou la portée de la travée si elle est inférieure) Inclut les charges Qca et Qcf
Aire réelle Poids propre du coffrage, de l’élément porteur (Qcc) et poids
(3) du béton frais pour l’épaisseur de calcul et de l’effet de mare
lorsqu’il doit être considéré conformément à l’Eurocode (Qcf )

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63 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Figure A.1.b – Schématisation q ce q cf g1 g0


des charges en phase
de construction
q ci

b=3000
A B C
l ou L
 
Les notations sont données dans le tableau A.2 ci-dessous :

Tableau A.2 – Notations des aires de travail


Actions Surface soumise à une action Notations
(1) À l’extérieur de l’aire de travail qce à l’extérieur de (2)
À l’intérieur de l’aire de travail de dimension en plan
(2) qcf à l’intérieur de (2)
3m x 3m (ou la portée de la travée si elle est inférieure)
Aire réelle Le poids propre du coffrage, de l’élément porteur (Qcc)
et poids du béton frais pour l’épaisseur de calcul et de
(3)
l’effet de mare lorsqu’il doit être considéré conformément
à l’Eurocode (Qcf) = gmaj

qcf = 0.25 à 1 kN/m² : charge de construction à l’intérieur de la zone de tra-


vail. En l’absence d’informations dans les DPM, cette charge qci est prise à
0.25 kN/m².
Cette charge qci devra être de 0.5 kN/m² lorsque des dispositifs de lissage
mécanique sont requis.
qce = 0,5 kN/m² : charge de construction à l’extérieur de la zone de travail.

A.2.2 Charge permanente


Les charges permanentes comprennent :
Q Le poids propre des tôles Q  ;
cc
Q Le poids propre du béton frais Q  : p × (h – v) ;
cf vol
Q L’effet de marre lorsqu’il doit être considéré conformément à l’Eurocode

(auquel cas à incorporer dans Qcf) : pvol × 0,7 × į (cf. paragraphe 9.3.2 (2) de
la NF EN 1994-1-1).
Pour les vérifications en phase mixte :
Q g = Q + Qcf ;
cc
Q Charges permanentes appliquées au plancher : g’.

A.2.3 Actions de stockage


Sans objet dans le cadre des présentes recommandations professionnelles.

A.2.4 Actions à considérer en phase de construction


Il convient de se référer aux tableaux A.3 et A.4 ci-après.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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64 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

A.3 Combinaisons et effets du chargement en phase


de construction
Les combinaisons à considérer dans les vérifications sont :
Q Combinaison ELU : 1,35 (Q +Q ) + 1,5.q + 1,5.Ȍ q  avec Ȍ = 0,6 ;
cc cf ci 0,2 ce 0,2
Q Combinaison ELS pour le calcul du couple M/R dans la vérification
1
post-élastique : (Qcc+Qcf) + qce ;
Q Combinaison ELS pour le fléchissement des bacs : (Q +Q ).
2 cc cf
Les différentes combinaisons à utiliser à chaque vérification sont synthéti-
sées dans le tableau A.3 à A.5 ci-dessous :
Les chargements sont toujours positionnés pour générer les sollicitations les
plus importantes.

Tableau A.3 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en 2 appuis


Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
qci Qcf Qcc
ψ0,2qce

Vérification en travée A.4.1.3 ELU A B


b = 3000 mm

L ou ℓ

qci ψ0,2qce Qcf Qcc

Vérification sur appui A.4.1.4 ELU


A B

b = 3000 mm

Qcf Qcc

Vérification de la flèche
A.4.1 ELS2
(paragraphe 9.6 EN 1994-1-1)
A B

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65 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Tableau A.4 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en 3 appuis 


Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
Justifications dans le domaine élastique
qci Qcf Qcc
ψ0,2qce

– Vérification sur appui


A.4.1.2 ELU
intermédiaires par M/R A B C

b = 3000 mm

L ou ℓ

ψ0,2qce qci Qcf Qcc

– Vérification en travée A.4.1.3 ELU


A b = 3000 mm B C

L ou ℓ

qci ψ0,2qce Qcf Qcc

– Vérification sur appui


A.4.1.4 ELU
d’extrémité
A B C

b = 3000 mm

L ou ℓ

Qcf Qcc

– Vérification de la flèche en
phase provisoire (fléchissement A.4.1 ELS2
des tôles) A B C

L ou ℓ

Justifications dans le domaine post-élastique (sur appui définitif)


qce Qcf Qcc

– Condition nécessaire :
Vérification sur appui
A.4.2.1 ELS1
intermédiaire par l’interaction
A B C
M/R
L ou ℓ

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
qci Qcf Qcc
ψ0,2qce

MB

A B
b = 3000 mm

L
– Vérification en travée, en A.4.2.2
tenant compte de la rotule ELU
plastique sur appui A.4.2.3
b/2
ψ0,2qce Qcf Qcc qci

MB

A B

qci ψ0,2qce Qcf Qcc

MB

– Vérification sur appui


A.4.2.4 ELU
d’extrémité
A B

b = 3000 mm

Tableau A.5 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en travées égales
Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
Justifications dans le domaine élastique
ψ0,2qce qci Qcf Qcc

– Vérification sur appui


A.4.1.2 ELU
intermédiaire par M/R A B C D
b = 3000 mm

L ou ℓ

ψ0,2qce qci Qcf Qcc

– Vérification en travée A.4.1.3 ELU


A b = 3000 mm B C D

L ou ℓ

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67 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
qci ψ0,2qce Qcf Qcc

– Vérification sur appui


A.4.1.4 ELU
d’extrémité
A B C D

b = 3000 mm

L ou ℓ

Qcf Qcc

– Vérification de la flèche en
phase provisoire (fléchissement A.4.1 ELS2
des tôles) A B C D

L ou ℓ

Justifications dans le domaine post-élastique (sur appui définitif)


qci Qcf Qcc

– Condition nécessaire :
Vérification sur appui
A.4.2.1 ELS1
intermédiaire par l’interaction
A B C D
M/R

L ou ℓ

qci Qcf Qcc


ψ0,2qce

MB

A B
b = 3000 mm

L
– Vérification en travée, en A.4.2.2
tenant compte de la rotule ELU
plastique sur appui A.4.2.3
b/2
ψ0,2qce Qcf Qcc qci

MB

A B

qci ψ0,2qce Qcf Qcc

MB

– Vérification sur appui A.4.2.2


ELU
d’extrémité A.4.2.4 A B

b = 3000 mm

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La situation de calcul devra être celle correspondant à la situation la plus


pénalisante.
Lorsque les portées des travées en continuité sont inégales, les vérifications
des travées d’extrémité ne suffisent pas. Il convient généralement de vérifier
d’autres travées intérieures.

NOTE
Le positionnement de l’aire de travail sera centré soit sur appui intermédiaire soit en milieu
de travée.
L’appui intermédiaire peut être un étais (portée ℓ entre étais) ou appui définitif (portée L
entre appuis).

A.4 Vérifications en phase de construction


A.4.1 Vérification du fléchissement des tôles
Le fléchissement des tôles est apprécié sous l’effet du poids propre de la dalle
comprenant la tôle et le béton armé. La flèche en milieu de travée ne doit pas
dépasser 1/180ème de la portée entre appuis (les files d’étais étant considérées
comme des appuis dans cette situation).
Ce fléchissement est d’abord calculé sous le poids du plancher évalué pour
l’épaisseur nominale hors tout h (en m) du plancher à couler :

Avec :
Qcc est le poids propre du coffrage ;
ȡvol est le poids volumique du béton frais pris égal à 25kN/m3 suivant la
NF EN 1991-1, ou poids volumique du béton léger ;
v est en m3/m² le volume des vides de nervures en sous face du plancher ;
E est le module d’élasticité de l’acier (210 000 MPa) ;
Ieff est en cm4/m le moment d’inertie efficace donné dans les valeurs définies
dans la fiche technique ;
est en m la portée entre appuis, les files d’étais étant considérées comme
des appuis dans cette vérification ;
kf = coefficient fonction du nombre de travées entre appuis et étais éventuels, valant :
Q 1 pour 1 travée ;

Q 0,41 pour 2 travées égales ;


Q 0,52 pour 3 travées égales ;
Q 0,49 pour 4 travées égales.
L’effet de marre est pris en considération si la flèche į est strictement supé-
rieure à h/10, h étant l’épaisseur hors-tout de la dalle. Si cette limite est dépas-
sée, le calcul de la flèche f doit être mené selon les formulations du présent
paragraphe ; sinon il est admis que : f = į.
On calcule ainsi la flèche f :

Avec Qcf = ȡvol *(h-v+ 0,7 * į)


La flèche f en milieu de travée ne doit pas dépasser 1/180ème de la portée ℓ
(les files d’étais étant considérées comme des appuis dans cette situation) :

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A.4.2 Vérifications de résistance dans le domaine élastique


Les vérifications consistent à s’assurer que les effets des actions ne dépassent
pas les valeurs de résistances de calcul telles qu’indiquées dans la fiche tech-
nique définissant les limites du domaine élastique pour le coffrage considéré.
Notamment, la formation de rotules plastiques n’est pas autorisée au-dessus
de tout étai.

NOTE
Les caractéristiques sur appui intermédiaire données dans la fiche technique doivent
distinguer les cas bac pré-percé/bac non pré-percé.

A.4.2.1 VÉRIFICATION SUR APPUI INTERMÉDIAIRE


La fiche technique donne les valeurs de calcul permettant de tracer le contour
tel que celui présenté ci-après mettant en relation le moment négatif et la
réaction d’appui concomitante agissant sur un appui tel qu’une file d’étais. Le
contour présente une forme nécessairement convexe mais pouvant compor-
ter des sommets intermédiaires sur la branche descendante. Dans ce cas, un
droite telle que M = M0 – Į.R est considérée pour chacun des côtés du contour
(cf. figures A.2.a et A.2.b).
L’intégrité de la tôle sur un appui n’est plus vérifiée si, à l’ELU, le point repré-
sentatif du couple de valeurs de calcul : moment fléchissant et réaction d’ap-
pui au-dessus d’un appui, franchit le contour limite.
Ce contour limite est établi expérimentalement pour une spécification de la
tôle (épaisseur nominale et limite d’élasticité) et pour au moins une largeur
bB de l’appui intermédiaire. Le tracé est utilisable pour des largeurs d’appuis
supérieures à celle utilisée à l’essai, mais ne dépassant pas 200 mm. Lorsque
la fiche technique présente des valeurs établies pour plusieurs largeurs d’ap-
pui encadrant la largeur prévue au projet, il est procédé à une interpolation
linéaire des valeurs données pour en déduire les valeurs de calcul à utiliser.
La figure A.2.a donne un tracé typique de la relation M(R) aux ELU.

Figure A.2.a – Contour limite Moment sur appui kN.m/m


de la relation Moment/réaction
d’appui (M/R) – Diagramme M0 Droite : M = M0 - α. R
d’interaction M(R) aux ELU – cas Mmaxi
de l’interpolation linéaire
Mmini
R0
Réaction
d’appui R kN/m
0 Rmini Rmaxi
 
Figure A.2.b – Contour limite
de la relation Moment/
Réaction d’appui (M/R) –
Diagramme d’interaction M(R)
aux ELU – exemple du cas
de l’interpolation par facettes

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La fiche technique fournit les valeurs de Mmaxi et Rmaxi et les paramètres de la


droite M0 – Į*R dans le cas de l’interpolation linéaire, ou ceux pour l’ensemble
des segments de droites qui ferment le tracé.
La justification consiste à vérifier les trois critères suivants où ME,d et RE,d agis-
sants sont connus et évalués sous la combinaison ELU.
Critère de flexion :
ME,d ≤ Mmaxi
Avec :
Mmaxi est la valeur de la capacité résistante en flexion sur appui sous charges
descendantes donnée dans la fiche technique
ME,d est la valeur du moment fléchissant agissant sur appui évalué sous com-
binaison ELU.

NOTE
On utilise Mmaxi avec un signe positif lorsque la semelle supérieure est tendue.

Critère de résistance sur appui intermédiaire :

RE,d ≤ Rmaxi

Avec :
Rmaxi est la valeur de la capacité résistante en compression sur appui intermé-
diaire sous charge descendante donnée dans la fiche technique.
RE,d est la valeur de la réaction sur appui intermédiaire agissant évaluée sous
combinaison ELU.

NOTE
On utilise Rmaxi avec un signe positif lorsque la réaction est dirigée vers le haut.

Le point (M, R) doit se situer en dessous de ou sur la droite reliant les points
(0 ; M0) et (R0 ; 0) avec M0 et R0 donnés dans la fiche technique.
Critère d’interaction moment et réaction d’appui sur appui intermédiaire :

ME,d ≤ M0 – Į * RE,d

A.4.2.2 VÉRIFICATION DU MOMENT POSITIF EN TRAVÉE


La vérification consiste à s’assurer que le moment positif agissant en travée
reste au plus égal au moment positif résistant de calcul du profil.

Mt,E,d ≤ Mt,Rd
Avec :
Mt,Rd est la valeur de la capacité résistante en flexion en travée sous charges
descendante donnée dans la fiche technique ;
Mt,E,d est la valeur du moment fléchissant agissant en travée évaluée sous
combinaison ELU.

A.4.2.3 VÉRIFICATION DE L’APPUI D’EXTRÉMITÉ


Critère d’effort tranchant :

VEd ≤ VRd,u

Où :
Q V est la valeur de la capacité résistante à l’effort tranchant Vb,Rd donnée
Rd,u
dans la fiche technique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet
et pour une profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet ;

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QVE,d est évalué sous combinaison ELU.


Critère de réaction sur appui :

REd ≤ Rw,Rd,u


Rw,Rd,u est la valeur de capacité résistante en compression sur appui de rive
donnée dans la fiche technique pour une épaisseur non supérieure à celle du
projet et pour une profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet ;
RE,d est évalué sous combinaison ELU.

A.4.3 Vérifications de résistance dans le domaine post-élastique


A.4.3.1 PRINCIPE DE LA JUSTIFICATION À VÉRIFIER
Ce type de vérification n’est admis qu’au-dessus d’appuis définitifs. Les
vérifications consistent à s’assurer d’abord qu’il ne se développera pas une
rotule plastique aux appuis définitifs intermédiaires sous l’effet des actions à
l’Etat Limite de Service.
Le tracé de contrôle à utiliser à l’ELS est celui de la relation MEser (RE,ser) pré-
senté en figure A.3 :

Figure A.3 – Contour limite Moment sur appui kN.m/m


de la relation Moment/réaction
M0 Droite : ME.ser = M0 - α. RE.ser
d’appui (M/R) Diagramme
d’interaction M(R) au ELS Mmaxi

Mmini
R0
Réaction
d’appui RE.ser kN/m
0 Rmini Rmaxi
 

La fiche technique fournit les valeurs de Mmaxi et Rmaxi et les paramètres de


la droite M0 – Į*REser ou ceux pour l’ensemble des segments de droites qui
ferment le tracé.

NOTE
En France, le coefficient 0.9 (Art 7.2 EN 1993-1-3 2007) a été ramené à 1.0 compte tenu de
l’expérience reconnue et réussie des Documents Techniques d’Application.

La justification consiste à vérifier simultanément les trois critères suivants où


ME,d et RE,d agissants sont connus et évalués sous la combinaison ELS1.
Critère de moment de flexion sur appui intermédiaire :

ME,d ≤ Mmaxi

NOTE
On utilise Mmaxi avec un signe positif lorsque la semelle supérieure est tendue.

Critère de réaction d’appui intermédiaire :

RE,d ≤ Rmaxi

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NOTE
On utilise Rmaxi avec un signe positif lorsque la réaction est dirigée vers le haut.

Critère d’interaction moment/réaction d’appui sur appui intermédiaire :


Le point (MEser, REser) doit se situer en dessous de ou sur la droite reliant les
points (0 ; M0) et (R0 ; 0) avec M0 et R0 donnés dans la fiche technique.

ME,d ≤ M0 – Į * REser dans le cas d’un seul couple M0 et R0

Dans le cas d’interpolation par segments de droite, il convient de faire la véri-


fication pour chaque segment de droite.
Si cette vérification échoue, les justifications de résistance doivent être éta-
blies à l’ELU dans le domaine élastique.
Si les trois critères sont satisfaits, une justification à l’état limite ultime est
admise dans le domaine post élastique avec une déformation plastique loca-
lisée sur appui intermédiaire à l’ELU. Du fait de cette déformation locale, les
plans tangents à la déformée de la tôle de part et d’autre de l’appui forment
entre eux un angle ș. La fiche technique fournit les informations permettant
de connaître l’évolution du moment réagissant développé par la tôle en fonc-
tion de l’angle ș (décroissance du moment lorsque l’angle augmente).
Lorsque ș augmente (cf. figure A.4 ci-dessous), le moment en travée aug-
mente et les points de moments nuls dans les travées se rapprochent de
l’appui commun. Le rapport M/R pour cet appui décroit. Il est nécessaire de
reprendre les calculs du moment réagissant avec une nouvelle loi de varia-
tion de la relation M = f(ș).

Figure A.4 – Rotation plastique


sur appui Θ

 
La justification consiste à montrer que l’équilibre de la travée est atteint sans
dépassement du moment résistant positif du profil.

A.4.3.2 EVALUATION DU MOMENT RÉAGISSANT MRÉAG,(ș) SUR APPUI DU FAIT


DE LA FORMATION D’UNE ROTULE PLASTIQUE
Les tableaux Mreag(ș) donnent dans la fiche technique les valeurs du moment
réagissant de calcul développé sur appui par la tôle pour certaines valeurs de
la déformation ș pour :
Q au moins deux valeurs du rapport M/R ;

Q une ou plusieurs épaisseurs de la tôle ;

Q une largeur d’appui au moins.

Les valeurs pour un projet sont obtenues par interpolations linéaires :


Q dans chacune des colonnes encadrant la valeur instantanée du rapport M/R

entre les valeurs de moments correspondant aux valeurs tabulées enca-


drant la valeur instantanée de ș ;
Q entre les valeurs retenues pour l’angle ș dans les deux colonnes en propor-

tion de la valeur instantanée du rapport M/R ;


Q si nécessaire entre les valeurs calculées pour des largeurs d’appui enca-

drant la largeur d’appui du projet en considération de la largeur d’appui


prévue au projet.

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Optionnellement, pour un calcul simplifié et plaçant en sécurité, les tableaux


peuvent donner les valeurs du moment réagissant de calcul Mreag(șlim) déve-
loppé sur appui par la tôle d’épaisseur donnée pour les rotations limites cor-
respondantes șlim.
L’utilisation de la courbe Mres – ș peut se faire de plusieurs manières.
Pour établir la note de calcul le principe est le suivant :
1) Par itérations successives
Des itérations successives (choix d’une rotation sur appui, lecture sur la
courbe M-ș du moment résiduel M correspondant) sont effectuées :
Q appliquer le moment résiduel M sur appui au cas du chantier ;

Q déterminer la rotation sur appui correspondant au chargement du chantier ;

Q comparer la rotation de chantier avec celle initialement choisie ;

Q et itérer ainsi jusqu’à ce que la rotation du cas de chantier et celle de la

courbe M-ș et le moment résiduel sur appui lu sur la courbe M-ș soient en
correspondance.
2) Par la recherche de l’équilibre des moments
Calcul du moment négatif nécessaire à l’équilibre en travée (non dépassement
de la valeur résistante), puis calcul des rotations à droite et à gauche dues au
chargement et au moment négatif nécessaire (calcul en travée isostatique).
Enfin, comparaison dans le tableau Mréag (ș) de la valeur du moment réagissant
pour la rotation calculée par rapport au moment négatif nécessaire.
3) Par une approche forfaitaire
En prenant pour les calculs de manière forfaitaire Mreag correspondant à un
angle de radians.

NOTE
La valeur de la rotation șlim est à adopter en fonction de la rotation maximale attendue.
En l’absence d’informations détaillées de la part du fabricant du coffrage cette valeur șlim
est arbitrairement limitée à 0.15 rad.

A.4.3.3 JUSTIFICATION DU MOMENT POSITIF


La justification de stabilité de la tôle est apportée lorsque à l’ELU :
Q le moment agissant M nécessaire pour assurer l’équilibre de la travée en
t,Ed
correspondance avec le moment négatif sur appui Mréag(ș) reste au plus égal
au moment résistant positif du profil et ;
Q lorsque la rotation calculée ș ne dépasse pas la valeur de rotation corres-

pondant au moment Mréag(ș).


Critère de vérification du moment en travée :

Mt,Ed ≤ Mt,Rd

Avec :
Mt,Rd est le moment résistant en travée aux ELU
Mt,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș)
Mreag peut être établi par essais sur des largeurs d’appuis spécifiées et peut
être interpolé par calculs entres les largeurs d’appuis spécifiées et valeur de
la rotation ș.

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A.4.3.4 VÉRIFICATION DE L’APPUI D’EXTRÉMITÉ


Le schéma statique d’équilibre des travées d’extrémités permet de calculer la
réaction d’appui d’extrémité VEd sous la combinaison ELU en tenant compte du
moment réagissant Mreag(ș) sur l’appui intermédiaire de la travée d’extrémité.
On vérifie alors que :
VEd ≤ VRd,u
Où :
VRd,u est la capacité résistante à l’effort tranchant donnée dans la fiche tech-
nique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une pro-
fondeur d’appui u au moins égale à celle du projet.
VEd est évaluée sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).

REd ≤ Rw,Rd,u

Où :
Rw,Rd,u est la capacité résistante à la réaction d’appui donnée dans la fiche
technique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une
profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet.
R,Ed est évaluée sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).

A.5 Vérifications du montage collaborant en service


à l’Etat Limite Ultime
A.5.1 Coefficients partiels de sécurité
Les coefficients partiels à appliquer aux caractéristiques des matériaux dans
les situations normales d’exploitation sous des charges à caractère statique
pour les justifications à l’Etat Limite Ultime du montage collaborant sont :
Q pour le béton Ȗc = 1,5 ;
Q pour le profilé Ȗp = 1,0 ;
Q pour les armatures Ȗs = 1,15 ;
Q pour la connexion Ȗvs = 1,25.

A.5.2 Vérification de la résistance à la flexion


A.5.2.1 GÉNÉRALITÉS
Dans l’évaluation des moments agissant sur le montage collaborant, il est
tenu compte des continuités éventuelles des planchers combinées avec les
continuités éventuelles de la tôle.
Les moments sur appuis sont évalués à partir des équations de la résistance
des matériaux pour les poutres continues à inertie constante en admettant
une minoration pour cause de redistribution d’efforts par fissuration (allon-
gements / raccourcissements des matériaux plus importants sur appui qu’en
travée).
Le coefficient de minoration pris usuellement et forfaitairement est de 0,85
(15 % de minoration). Il est pris en compte pour l’établissement des tables
de sollicitations de calcul présentées ici dans le cas de travées égales sous
charges réparties.

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Il convient de porter attention aux éventuelles charges ponctuelles localisées


(racks, cloisons lourdes …) dans le dimensionnement du plancher.
Les moments en travées résultent alors des équations de l’équilibre appli-
quées à chaque travée pour les cas de charges considérés.
En alternative il est admis que :
Q moyennant la vérification des conditions de la NF EN 1992-1-1 (2005)

§ 5.5.(4) formule 5.10 formule a et b, si les effets de la fissuration du béton


sont négligés dans l’analyse aux états limites ultimes, les moments fléchis-
sants négatifs sur des appuis intermédiaires peuvent optionnellement être
réduits d’une valeur allant jusqu’à 30  %, ce qui conduit à augmenter en
conséquence les moments fléchissants positifs s’exerçant dans les travées
adjacentes ainsi que les réactions sur les appuis voisins. Toutefois, le mo-
ment réduit sur un appui intermédiaire ne peut être inférieur au moment
résistant conféré par l’armature supérieure.
Conformément à la NF EN 1994-1-1 :
Q Une analyse plastique sans vérification directe de la capacité de rotation

peut être utilisée pour l’Etat Limite Ultime si l’acier d’armature utilisé est
de classe C, conformément à l’annexe C de la norme NF EN 1992-1-1, et si
la portée n’est pas supérieure à 3m ;
Q Une dalle en continuité peut être étudiée comme une succession de travées

simplement appuyées (cf. tableau A.3 pour les cas de charges uniformément
réparties conformément à l’Eurocode) sous condition de mettre en œuvre une
armature nominale sur appuis intermédiaires qui ne soit pas inférieure à :
• 0,2 % de l’aire de béton situé au-dessus des nervures dans le cas d’un
coulage sans étais ;
• 0,4 % de cette aire lorsqu’il y a recourt à des étais.

A.5.2.2 JUSTIFICATION SOUS MOMENTS DE FLEXION NÉGATIFS


Elle consiste à vérifier l’inégalité suivante :

MEd ≤ MRd

Moment agissant MEd


Le moment agissant est évalué sous l’effet de toutes les charges appliquées,
pondérées.
Dans le cas de travées d’égales portées soumises à des charges uniformé-
ment distribuées le moment agissant est de la forme :

MEd = L²/8.[1,35.K’1.(g+g’)+1,5.K’2.q]

g : poids propre du plancher


g’ : charges permanentes autres que le poids propre
q : charges d’exploitation

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Avec les valeurs K’1 et K’2 telles que présentées dans le tableau A.6 ci-dessous :

Tableau A.6 – Détermination


des coefficients K’1 et K’2 Schéma statique K’1 K’2
à utiliser pour le calcul
du moment agissant MEd

0,85 0,85

0,68 0,79

0,73 0,83

0,48 0,72

 
Moment résistant MRd
Le moment résistant est défini en figure A.5.

Figure A.5 – Répartition


des contraintes sous moment
de flexion négatif – Calcul
du moment résistant négatif
sur appui

 
Le moment résistant négatif est évalué sans prise en compte de la résistance
éventuelle en compression de la tôle (cf. figure A.5).

MRd = A’s.fsd. z’u

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Où :
A’s est l’aire des armatures en lit supérieur (chapeaux)
z’u = ds – x’gu
Avec :
x’gu = Xpl : la hauteur du barycentre des efforts de compression développés
par le bloc de contrainte en compression dans le béton qui équilibre l’effort
de traction des armatures.
Pour la détermination de x’gu, on considère la géométrie de la nervure équi-
valente pour une largeur de plancher de 1 m donnée dans la fiche technique.
On considère également une contrainte de calcul du béton égale à 0,85.fcd

A.5.2.3 JUSTIFICATIONS SOUS MOMENTS DE FLEXION POSITIFS


Elles consistent à vérifier l’inégalité suivante :

MEd ≤ MRd

Moment positif agissant MEd


Le moment positif agissant MEd est évalué sous l’effet de toutes les charges
appliquées, pondérées.
Dans le cas de travées d’égales portées soumises à des charges uniformé-
ment distribuées le moment agissant est de la forme :

MEd = L²/8.[1,35.K1.(g+g’)+1,5.K2.q]

g : poids propre du plancher


g’ : charges permanentes autres que le poids propre
q : charges d’exploitation
Avec les valeurs K1 et K2 telles que présentées dans le tableau A.7 ci-dessous
pour une minoration de 15 % du moment sur appui.
Tableau A.7 – Détermination
du moment agissant en travée Schéma statique K1 K2

1 1

0,62 0,80

Travées extérieures 0,69 0,84


Travées intérieures 0,25 0,63

Travées extérieures 0,67 0,83


Travées intérieures 0,40 0,70
 

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A.5.2.4 MOMENT POSITIF RÉSISTANT MRd – CAS DE LA MÉTHODE « m et k »


A.5.2.4.1 Cas où l’axe neutre est dans la table de compression du béton
Dans le cas de la méthode « m et k », la valeur de la résistance du plancher au
moment fléchissant positif est analysée indépendamment de la résistance au
glissement longitudinal entre la tôle et le béton.
Lorsque l’axe neutre du plancher à l’ELU est situé dans l’épaisseur du béton
au-dessus de la tôle cf. figure A.6 :

Figure A.6 – Répartition 0,85 fcd Nc, f


des contraintes sous moment

Xpl
de flexion positif avec l’axe

dp
Mpl_Rd

Z
neutre situé au-dessus des tôles
– Calcul du moment résistant ea
en travée Np+a
fyp, d

Mpl,Rd = Np+renf.(dp – 0,5.Xpl)

Où :
Np+renf = (Ap . fyp,d + Arenf . fya,d)
Arenf est l’aire de la section des barres de renfort sur la largeur b
fyad = fyk / Ȗs
ea est l’axe neutre de l’acier tendu Ap +Arenf
Dans le cas de mise en œuvre de barres d’armatures convenablement enro-
bées et ancrées, Np est l’effort de plastification de l’ensemble des aciers sol-
licités en traction.
Xpl = Np / (b.0,85.fcd)
Xpl est la hauteur du bloc de contrainte du béton.
dp est la hauteur utile attachée au centre de gravité des aciers (profil et barres
en nervures)

A.5.2.4.2 Cas où l’axe neutre est dans la nervure du plancher


L’article 9.7.2 (6) de la NF EN 1994-1-1 s’applique.

A.5.2.5 MOMENT POSITIF RÉSISTANT MRd – CAS DE LA MÉTHODE DE LA CONNEXION


PARTIELLE IJ
La méthode de la connexion partielle fait intervenir la résistance au cisaille-
ment longitudinal entre la tôle et le béton dans les justifications de moments
fléchissants positifs le long des travées. Le moment résistant atteint dans les
tronçons de plancher où la connexion est totale est le même que celui calculé
en application de la méthode « m et k ».
La méthode « IJ» est applicable lorsque la fiche technique publie les valeurs de
calcul de la résistance au cisaillement longitudinal IJu,Rd permettant son appli-
cation. Les valeurs expérimentales ayant servi à la fixation de ces valeurs de
calcul sont obtenues à partir d’essais de flexion de dalles réalisés selon les
indications de l’annexe D.
MRd est le moment résistant à la distance Lx de l’extrémité de la tôle, donc
variable le long de la travée tant que Lx < Lsf défini par :

MRd = Nc.z + Mpr + Mrenfort

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Où:
Nc = Ncf Ș
Ncf = Np = Apefyp,d
z=h−0.5Xpl−ep+(ep−e)Ș
Ș est le taux de connexion acier/béton Ș = Lx/Lsf ≤ 1
Lsf est la longueur nécessaire pour obtenir une connexion totale :

b est la largeur de référence, habituellement le mètre à laquelle sont rap-


portées toutes les grandeurs sectionnelles
Ape est l’aire de section efficace de la tôle sur la largeur b
fyp,d est la valeur de calcul de la limite d’élasticité de la plaque métallique

Mpa est le moment résistant plastique de la section transversale efficace de


la plaque, calculé dans l’hypothèse de comportement rigide-plastique donné
dans la fiche technique

hc est l’épaisseur du béton au-dessus de la plaque


ep est la distance entre l’axe neutre plastique de la plaque et la fibre tendue
extrême de la dalle mixte en flexion sous moment positif
e est la distance entre l’axe neutre élastique de la plaque et la fibre tendue
extrême de la dalle mixte en flexion sous moment positif
Mrenfort est la valeur de calcul du moment résistant apporté par les barres de
renfort :

Arenfort est l’aire de section des barres de renfort sur la largeur b


fya,k est la limite caractéristique d’élasticité de l’armature de renfort

A.5.3 Vérification de la résistance au cisaillement


A.5.3.1 EFFORT TRANCHANT AGISSANT VEd (ELU)
Effort tranchant agissant aux appuis de rives dans le cas de travées égales
soumises à des charges réparties :

VEd = L/2 . (1,35.k0.g + 1,35.k1.g’ + 1,5.k2.q)

Avec :
g : poids propre du plancher
g’ : charges permanentes autres que le poids propre
q : charges d’exploitation
k0, k1 et k2 : coefficients adimensionnels donnés dans le tableau A.8 ci-dessous :

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Effort tranchant agissant VEd (ELU)


Le tableau A.8 ci-dessous permet de calculer les valeurs de VEd en fonction des
chargements et nombre d’appuis en supposant une réduction du moment
sur appui de 15 %.

Tableau A.8 – Valeurs


Schéma statique K0 K1 K2
des coefficients permettant
de calculer VEd
0
0,63 1 1
1

0
0
0,39
0,43 0,79 0,89
0,79
0,79
0
0
0,43
0,47 0,83 0,91
0,83
0,83

A.5.3.2 VÉRIFICATION DU CISAILLEMENT ENTRE TABLE ET NERVURES


Cette vérification concerne la section horizontale de la nervure au niveau
supérieur de la tôle comme indiqué sur la figure A.7 ci-dessous.
Figure A.7 – Section de la dalle bsup
utilisée pour le calcul
du cisaillement entre table
et nervure
dp
h
centre de gravité de la tôle

 
Elle consiste à vérifier l’inégalité :
IJ sollicitant ≤ IJ résistant
Avec :
IJ sollicitant = VEd/(bsup.zu)
Où :
VEd est la valeur de l’effort tranchant ELU agissant à la distance h/2 de l’appui
considéré
bsup est la largeur d’ouverture en partie haute des nervures
zu est le bras de levier à l’ELU pris égal à 0,85 dp, à défaut de calcul plus
précis.

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En l’absence de toute armature transversale de couture :


IJ résistant = 0,03.fck
Dans le cas de l’utilisation des armatures transversales de couture les dispo-
sitions spécifiques de vérification et de mise en œuvre seront précisées dans
la fiche technique (cf. figure A.8).

Figure A.8 – Principe d’armature


transversale de couture. dp A1 A1
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
bsup Sl
 
Cette vérification peut aussi être effectuée selon le paragraphe 6.2.5 de la NF
EN 1992-1-1 en considérant une surface très lisse (c = 0.25 et μ = 0.5), et bi
correspondant à bsup.

A.5.3.3 VÉRIFICATION DU CISAILLEMENT PRÈS D’UN APPUI


A.5.3.3.1 Généralités

NOTE 1
En plus de la vérification de la résistance au cisaillement, il doit toujours être effectué une
vérification de la résistance à la flexion près des appuis.

VEd ≤ VRd = VRd,c + Vb,Rd

A.5.3.3.2 Résistance du béton pour une nervure


VRd,c = max [ CRd,c.k.(100ȡ1.fck)1/3.Ac ; Vmin.Ac ]

Avec :

k = 1 + (200/d)0,5 ≤ 2 lorsque d est en mm


ȡ1 = As / (bw.dp)
As = Ap + Asl dans le cas de flexion positif
Ap Aire d’acier du profil utilisable pour ce calcul donnée dans la fiche technique
Asl la section de barres d’armatures tendues ajoutées selon les cas en fond
de nervure ou en chapeau
Conformément à la NF EN 1994-1-1, le calcul de ȡ1 est effectué en tenant compte
de la plaque nervurée, avec sa section efficace sans les âmes cf. figure A.7.

Figure A.9.a – Dimension br b0 b0 br


de la tôle et de la dalle
hc hc

h h
hp hp
hp/2

bD bD
bs bs
 

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a) Sur appui de rive (clause 9.7.5 de la NF EN 1994.1.1/AN) :


Ac est pris égale au maximum de :
Q b x d
w p
et
Q b x h
w c
bw = minimum de la largeur dans la zone tendue correspondante à une ner-
vure, donnée par la position de l’axe neutre à l’état limite ultime. bw sera
compris entre bD et b0 suivant les cas ;
ea = centre de gravité par rapport au nu inferieur du plancher des armatures
de renfort et du profil.

Figure A.9.b – Position du centre


de gravité sur appui de rive dp dp

ea ea

b) Sur appui intermédiaire :


Ac = ds x bw
ds distance du centre de gravité des chapeaux au nu inferieur de plancher
(cf. figure A.10).

Figure A.10 – Position


du centre de gravité sur appui
intermédiaire ds ds

bs bs
 
A.5.3.3.3 Résistance de l’acier par nervure
Il est admis de tenir compte de la contribution des âmes de la plaque nervu-
rée à la résistance du cisaillement, cf. la NF EN 1993-1-3 et la NF EN 1993-1-3/
NA.

a) Pour les âmes non munies de raidisseurs longitudinaux :


Valeur de la contribution d’une âme (2 âmes par nervure) de la plaque nervu-
rée à la résistance au cisaillement :

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Les valeurs des contraintes fbv sont données dans le tableau A.9 ci-dessous :

Tableau A.9 – Résistance


au voilement de cisaillement –
Valeurs des coefficients
permettant de calculer Vb,Rd

Où :
t est l’épaisseur d’acier de la tôle ;
fyb est la limite élastique de l’acier de la tôle ;
sw est la distance entre points médians des congés entre l’âme et les
semelles ;
hw est la hauteur d’âme entre les fibres moyennes des semelles ;
ø est l’angle d’inclinaison de l’âme par rapport aux semelles.

b) Pour les âmes munies de raidisseurs longitudinaux


Il convient dans ce cas de vérifier :

Mais :

Avec :

Is est le moment d’inertie du raidisseur longitudinal individuel par rapport à


l’axe a – a tel qu’indiqué à la figure A.11 ci-dessous indiquent également :
Q s largeur développée totale de l’âme ;
d
Q s largeur de la plus grande paroi de l’âme ;
p
Q s largeur de l’âme.
w

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Figure A.11 – Ame raidie


longitudinalement
a

Sd

Sw
Sp
a

 
A.5.3.3.4 Vérification des bielles d’about
Cette vérification doit être effectuée conformément au paragraphe 6.5 de la
NF EN 1992-1-1.
A l’appui simple d’about du plancher, on admet que les charges sont trans-
mises par l’intermédiaire d’une bielle unique, dite « bielle d’about », inclinée
d’un angle ș choisi à 45° pour les formules ci-après.
On doit vérifier que :

ıEd, bielle ≤ ıRd, max

Où :
ıEd, bielle est la contrainte de compression sollicitante dans la bielle d’about
ıRd, max est la valeur de calcul de la contrainte de compression admissible dans
la bielle d’about.
La valeur de calcul des contraintes de compression admissibles ıRd, max est
spécifiée à l’article 6.5.4 (4) b. de la NF EN 1992-1-1, soit :

ıRd, max = 0,85 (1 – fck/250) fcd

Dans le cas courant d’une bielle inclinée à 45°, correspondant au cas des
planchers sans armatures d’effort tranchant, on a (cf. figure A.12) :

ıEd, bielle = 2.VEd/ (bw.a1)

Où :
a1 est la largeur de la bielle d’about conformément à l’article 6.5.4 (4) b. de la
NF EN 1992-1-1.
a2 est la largeur de la bielle d’about conformément à l’article 6.5.4 (4) b. de la
NF EN 1992-1-1.

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Figure A.12 – Position


lbs a1= lbs a2= a1/ 2 0,5
de la bielle d’about

COUPE BIELLE D’APPUI


ENTRE NERVURE COUPE
DANS NERVURE

lbs a1= lbc a2= a1/ 2 0,5

Closoir

BIELLE D’APPUI
COUPE COUPE
ENTRE NERVURE DANS NERVURE
 
b0
Largeur de
la bielle

bD

bD Largeur de
la bielle

b0

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A.5.4 Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU


selon la méthode m&k
A.5.4.1 PRINCIPES
La méthode « m et k » est applicable lorsque la fiche technique contient les
valeurs de calcul permettant son application. Les valeurs expérimentales
ayant servi à la fixation de ces valeurs de calcul sont obtenues à partir d’es-
sais de flexion de dalles réalisés selon les indications de l’annexe C et confor-
mément au chapitre B.3.5 de la NF EN 1994-1-1.
Elle consiste à vérifier que la valeur de l’effort tranchant agissant VEd n’est
pas supérieure à la résistance au cisaillement de calcul V1,Rd au moyen de
l’expression suivante :

b, dp sont exprimés en mm ;


Ap est l’aire de la section nominale des plaques en mm² ;
m, k sont les valeurs de calcul en N/mm2 données dans la fiche technique ;
ȖVs est le coefficient partiel pour l’état limite ultime, égal à 1,25 ;
Ls est la portée de cisaillement en mm, définie ci-dessous.

A.5.4.2 DÉFINITION DE LS


Ls vaut L/4 pour une charge uniforme appliquée sur la totalité de la travée
isostatique.
Ls est la distance entre la charge appliquée et l’appui le plus proche pour deux
charges égales et disposées symétriquement par rapport au milieu d’une tra-
vée isostatique.
Pour d’autres dispositions de charges, y compris une combinaison de charges
ponctuelles asymétriques et réparties, il convient de construire le diagramme
d’effort tranchant. Ls est alors obtenu en divisant l’aire sous le diagramme
d’effort tranchant par la valeur de l’effort tranchant à l’appui.
Le calcul approché suivant est également admis : on prend la portée de cisail-
lement égale au moment maximal divisé par l’effort tranchant maximal aux
points de moment nul.
Dans le cas des planchers calculés en continuité, il est permis d’utiliser une
portée isostatique de substitution Lg pour la détermination de la résistance. Il
convient de prendre la longueur de portée égale à la distance entre points de
moments nuls dans la travée, en considérant l’effort tranchant maximal aux
points de moment nul. Par défaut, lg est pris égal à :
Q 0,8L pour les travées intermédiaires ;

Q 0,9L pour les travées de rive.

Usage de barres de renfort :

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Lorsque des barres de renfort sont mises en place en lit inférieur, elles contri-
buent à la résistance au cisaillement du plancher et la fraction d’effort tran-
chant à comparer avec la résistance au cisaillement du montage dépourvu de
barres de renfort est donnée par l’expression :

Où :
Ar est l’aire des armatures de renfort ;
fs,d correspond à la résistance de calcul des barres utilisées ;
z est le bras de levier du profil par rapport au barycentre des efforts de compres-
sion dans le béton pour équilibrer Ape.fyp,d + Ar.fs,d ;
za est le bras de levier des barres par rapport au même barycentre.

A.5.5 Résistance au poinçonnement et prise en compte des charges


dynamiques avec coefficients associés (cf. NF EN 1990)
A.5.5.1 CAS PARTICULIER DES CHARGES CONCENTRÉES OU LINÉAIRES
A défaut d’informations dans les DPM, en correspondance avec la NF  EN 
1991-1-1, l’intensité des charges concentrées est limitée comme suit :
Q charges ponctuelles statiques Q ≤ 20 kN ;
k
Q charges linéaires statiques Q ≤ 10  kN/m, ces limitations s’exerçant en
k
l’absence d’une vérification complète de la répartition de ces charges (mé-
thode Guyon-Massonnet) ;
Q charges ponctuelles mobiles ijQ ≤ 1.15 x 15  kN, et espacées d’au moins
k
1,20 m les unes des autres.

NOTE
Qk,dyn = Qk avec est le coefficient de majoration dynamique selon NF EN 1991-1-1.
A défaut d’indication contraire on retient la valeur de ij = 1.15 (cf. plancher à bacs
collaborants-collection CTICM).

A.5.5.2 PRINCIPE DE VÉRIFICATION


La vérification de la résistance au poinçonnement (cf. EN 1994-1-1 § 9.7.6) du
plancher consiste à s’assurer que la charge agissante de dimensionnement (à
l’ELU) n’est pas supérieure à la valeur donnée par :

VEd,c ≤ vRd,c . u. hc

où :
vRd,c = max(CRd,c.k.(100. ȡi .fck)1/3 ; vmin)
Avec :
vmin = 0,035 .k3/2 fck1/2
CRd,c = 0,18/Ȗc
k = 1 + (200/hc)0,5 ≤ 2 lorsque hc est en mm
ȡi = (ȡx. ȡy)0,5 ≤ 0,02 lorsque le pourcentage d’armatures en fils est évalué
dans chaque direction x ou y sur une largeur de plancher égale à la largeur
d’impact dans la direction x ou y plus 6 fois la valeur de hc.
ȡx = Ap/dp +Asx/[hc-es]
ȡy = Asy/[hc-es]

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es est la distance du sommet des nervures au centre de gravité des arma-


tures situées dans la dalle de compression
Asx est l’aire de la section dans le sens des nervures ;
Asy est l’aire de la section dans le sens transversal ;
u est le périmètre critique de la surface d’application de la charge sur le
plancher définie au niveau supérieur de la tôle. Il s’agit d’un rectangle à coins
arrondis. L’un des côtés du rectangle mesure une dimension de l’impact plus
2 fois hc. L’autre côté du rectangle mesure l’autre dimension de l’impact plus
2 fois dp. Le rayon des coins arrondis vaut hc. (Figure A.13) :
Figure A.13 – Diffusion
de la charge, détermination
hc b
de u – périmètre critique
pour le poinçonnement
hc
dp

Impact
a
bxa

Périmètre
critique

 
L’aire cisaillée par le poinçonnement d’une charge d’impact a x b (figure A.14)
est ainsi donnée par la formule :

u. hc = 2hc . [a + b + 2.dp + hc . (π-2)]

Figure A.14 – Notation des bras


de levier – périmètre critique
Impact
pour le poinçonnement bxa

hc dp

 
Il est rappelé que l’impact à la surface du plancher brut est celui a*b à la
surface d’un revêtement de sol dur (une chape) augmentée sur chaque côté
d’une largeur égale à l’épaisseur hf du revêtement qui découle d’une diffu-
sion à 45° de l’épaisseur du revêtement.

A.5.5.3 LARGEUR D’APPLICATION D’UNE CHARGE CONCENTRÉE


Les charges concentrées peuvent être considérées comme appliquées sur
une aire plus grande que leur impact réel en surface du plancher. On consi-
dère une largeur d’application effective « bm » obtenue par diffusion à 45°, cf.
figure A.15 : du contour de l’impact sur le plan correspondant au niveau de
dessus des nervures de la tôle profilée.

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Figure A.15 – Diffusion


de la charge poinçonnante b
au droit d’un appui hf

hc

bm
 

bm = bp + 2 (hc + hf) pour une chape béton ou autre matériau analogue


bm = bp + 2 (hc + 0,75. hf) pour un revêtement moins résistant.

A.5.5.4 LARGEUR PARTICIPANTE DE PLANCHER


La largeur de bande de plancher efficace pour supporter une charge concen-
trée ne peut dépasser la valeur « bem » ci-dessous :
Q Pour les vérifications du cisaillement de glissement et des moments de

flexion :
• pour les travées à appuis simples et les travées de rives de planchers
continus :
bem = bm + 2 . Lp . [1 – (Lp/L)]
• pour les travées intermédiaires des planchers continus :
bem = bm + 1,33. Lp . [1 – (Lp/L)]
Q Pour les vérifications de cisaillement du béton :

bem = bm + Lp . [1 – (Lp/L)]
Avec :
L = portée entre appuis
Lp = distance de la charge concentrée à l’appui le plus proche.
Dans le cas des charges concentrées linéaires parallèles aux nervures, on
considère ces dernières comme une succession de charges ponctuelles et on
détermine la largeur efficace par la même méthode.
D’après la NF EN 1994-1-1, § 9.4.3, il est permis d’utiliser une armature
de répartition forfaitaire si les charges d’exploitation caractéristiques ne
dépassent pas les valeurs suivantes :
Q Charge concentrée : 7,5 kN ;
2
Q Charge repartie : 5,0 kN/m .

Il convient que cette armature de répartition forfaitaire ait une aire de section
transversale d’au moins 0,2 % de l’aire du béton située au-dessus des ner-
vures, et qu’elle s’étende sur une largeur d’au moins bem telle que donnée
dans le présent article. Il convient d’assurer des longueurs d’ancrage mini-
males au-delà de cette largeur conformément à la NF EN 1992-1-1. Une arma-
ture mise en place à d’autres fins peut satisfaire tout ou partie de cette règle.
Lorsque les conditions d’utilisation d’armatures forfaitaires ne sont pas satis-
faites, il convient de déterminer la distribution des moments fléchissant pro-
voqués par les charges linéiques ou ponctuelles et de mettre en œuvre une
armature transversale appropriée conforme à la NF EN 1992-1-1.
La prise en compte d’une largeur bem en lieu et place de la largeur bm pour
la justification du plancher est liée à la mise en œuvre d’une armature trans-
versale destinée à répartir les charges concentrées, et placée au-dessus de la
tôle avec un calage d’environ 15 mm selon l’article 1.2 au-dessus de la tôle.

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

La longueur de ces armatures doit être au moins égale à bem, dans le cas où
elles comportent des crosses et à bem plus la longueur d’ancrage à chaque
extrémité dans le cas contraire.
Il est précisé que pour les planchers dont l’épaisseur hc est supérieure à 4 cm,
cette armature est indépendante du treillis anti-fissuration situé près de la
face supérieure du plancher.

A.5.5.5 ARMATURES DE RÉPARTITION


A défaut d’un calcul précis (de type Guyon-Massonnet, par exemple), la sec-
tion de l’armature de répartition transversale peut être déterminée comme
pour une semelle de fondation de largeur bem, en réduisant ensuite forfaitai-
rement d’un tiers.
On utilise l’expression suivante :

Avec :
Q b , b et hc, exprimés en centimètres pour un enrobage de 15 mm selon
em
l’article 1.2 ;
Q N , l’effort de traction (daN) dans la totalité des armatures de répartition ;
a
Dans le cas d’une charge ponctuelle, les armatures transversales sont dispo-
sées systématiquement par rapport à la charge sur une longueur de plancher
égale à 3/4.bem.
Dans le cas des charges concentrées linéaires, Qk représente la charge concen-
trée par unité de longueur et Na l’effort total de traction dans les armatures
perpendiculaires à la charge et disposées par unité de longueur.

A.6 Vérifications du plancher collaborant en service


et à l’Etat Limite de service
A.6.1 Vérification du glissement tôle/béton à l’ELS selon la méthode m&k
Pour les travées de rive, il n’est pas nécessaire de prendre en compte le glis-
sement d’extrémité si la charge de début de glissement observée lors des
essais (définie comme la charge provoquant un glissement d’extrémité de
0,5 mm) est supérieure à 1,2 fois la charge de service de calcul.
Lorsqu’il se produit un glissement d’extrémité supérieur à 0,5 mm à un
niveau de charge inférieur à 1,2 fois la charge de service de calcul, il convient
de mettre en œuvre des ancrages d’extrémité. En alternative, il convient de
calculer les flèches en incluant l’effet du glissement d’extrémité.
À défaut de vérification expérimentale de l’influence de la connexion entre
la plaque et le béton pour un plancher mixte avec ancrages d’extrémité, il
convient de considérer un modèle de calcul simplifié sous forme d’un arc
comportant une barre tendue. À partir de ce modèle, l’allongement et le rac-
courcissement donnent la flèche qu’il convient de prendre en compte.
Dans le cas où elle doit être vérifiée, elle consiste à vérifier le respect de l’inégalité
suivante concernant l‘effort de cisaillement de glissement entre tôle et béton :

VE,ser ≤ Vg

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Où :
VE,ser est l’effort tranchant développé en service, après prise du béton, dans la
section considérée de largeur b ;
Vg est la valeur divisée par Ȗd,ser=1,0 de l’effort tranchant pour laquelle un glis-
sement est susceptible de se créer entre la tôle et le béton
Dans laquelle :

Vg = b.zél,p.[ mg . Ap/(b.Ls) + kg]

Où :
mg et kg sont des coefficients déterminés à la suite d’essais et donnés dans la
fiche technique ;
Ap/(b.Ls) à la même signification et les mêmes valeurs que précédemment ;
zél,p est le bras de levier associé au profilé en acier ;

zél,p = Iél / Sél,p (cf. figure A.16)

Où :
Iél est le moment d’inertie de la section complète homogénéisée en considé-
rant le béton tendu fissuré ;
Sél,p est le moment statique du profilé métallique par rapport à l’axe neutre de
la section complète.

Figure A.16 – Détermination


b
de xel, et Sél,p
xel axe neutre
de la section
mixte

ec dp

axe neutre
h e
du profil
 
Xel est obtenue en résolvant l’équation ci-dessous :

L’inertie élastique est obtenue à partir de l’équation ci-dessous :

Le moment statique élastique est obtenu à partir de l’équation ci-dessous :

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NOTE 1
Il est considéré dans cette vérification que les charges appliquées en surface du plancher
sont supérieures aux charges suspendues (accrochées en sous face).
Lorsque le plancher est susceptible de supporter des charges dynamiques peu importantes
(bâtiments industriels, parcs de stationnement) les valeurs de mg et de kg à utiliser dans
la formule de calcul de Vg sont à diviser par 1,25. Il est précisé qu’il s’agit uniquement de
charges ne pouvant donner lieu à aucun phénomène de fatigue ni à des chocs répétés ; il est
admis que ce domaine couvre le cas de charges roulantes de faible intensité, c’est-à-dire
les véhicules dont la charge maximale par essieu ne dépasse pas ɎQk(essieu) = 1.15 x 30 kN.

A.6.1.1 EFFORT TRANCHANT AGISSANT VE,SER (ELS)


Effort tranchant agissant aux appuis de rives dans le cas de travées égales
soumises à des charges réparties :

VE,ser = L/2 . (k0.g + k1.g’ + k2.q)

Avec :
g : poids propre du plancher (avec une densité de béton de 25kN/m3) ;
g’ : charges permanentes autres que le poids propre ;
q : charges d’exploitation ;
k0, k1 et k2 : coefficients adimensionnels donnés dans le tableau déjà utilisé
pour l’évaluation de VEd à l’ELU.

A.6.2 Conditions de déformation


A.6.2.1 PRINCIPES
Les calculs des flèches peuvent être omis (cf. NF EN 1994-1-1 article 9.8.2) si
les deux conditions suivantes sont réunies :
Q le rapport portée/hauteur n’excède pas les limites données dans la

NF EN 1992-1-1 article 7.4, pour le béton soumis à des contraintes faibles, et ;
Q la condition donnée en A.6.1, pour la non prise en compte des effets du

glissement d’extrémité, est satisfaite.


La vérification de la flèche totale sous charges quasi-permanentes n’est pas
considérée dans le dimensionnement courant des planchers collaborants.
Toutefois, des exigences spécifiques concernant la flèche totale peuvent être
précisées dans les DPM.

A.6.2.2 LIMITATION DE LA FLÈCHE ACTIVE À L/500 OU L/350


La flèche active des planchers, dite aussi flèche nuisible est celle pouvant pro-
voquer des désordres dans des cloisons ou des revêtements de sol supportés
par le plancher. C’est la part de fléchissement qui intervient après l’achève-
ment des revêtements de sols ou partitions selon les cas qui sont considérés
comme fragiles. Elle est appréciée en milieu de travée.
En l’absence de revêtement de sol, y compris revêtement de sol industriel
fragile et de cloisons fragiles, la flèche active est limitée à :
Q L/350 pour L ≤7,00 m ;

Q 1 cm + L/700 pour L >7,00 m.

En présence de revêtement de sol, y compris revêtement de sol industriel


fragile ou de cloisons fragiles, les prescriptions portant sur la limitation des
flèches nuisibles du FD P18 717 sont adoptées, soit :
Q L/500 pour L ≤7,00 m ;

Q 0,7 cm + L/1000 pour L >7,00 m.

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93 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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Pour prendre en compte le fluage dépendant de la durée d’application des


charges, le calcul peut prendre pour module de déformation longitudinale
de béton de poids volumique normal de classe C25/30 les valeurs suivantes :
Q E = E pour le module sous charge instantanée avec :
i cm

Q Ev= Ec,eff pour le module sous charge de longue durée avec :

et

Dans le cas d’un béton léger, pour Ei et Ev il convient de se référer à la section


11 de la NF EN 1992-1-1.
Dans les calculs des moments d’inertie intervenant dans les déformations du
plancher, il est d’usage de transformer les sections mixtes acier béton en sections
homogénéisées associées au module d’élasticité de l’acier égal à 210000 MPa.
Les caractéristiques sectionnelles réelles des aires de béton sont alors transfor-
mées en équivalence d’aires d’acier avec application d’un coefficient de réduc-
tion égal au rapport des modules d’élasticité des matériaux béton et acier.
Lorsque l’accroissement du fléchissement est évalué immédiatement après
l’application d’une charge le coefficient à appliquer aux aires du béton est de
1/7. Les valeurs de rigidité EI du plancher sont repérées par la lettre i.
Lorsque l’accroissement du fléchissement est évalué plus de 90 jours après
l’application d’une charge le coefficient à appliquer aux aires du béton est de
1/21. Les valeurs de rigidité EI du plancher sont repérées par la lettre v.
Lorsque l’on considère la section de béton comme non fissurée, l’aire de
béton remplit le coffrage. Les valeurs de rigidité EI du plancher sont repérées
par la lettre h.
A l’opposé on considère également le cas des aires de béton tendu comme
entièrement fissurées, la position de l’axe neutre de la section étant calculée
en considérant un coefficient d’équivalence acier béton de 15. Les valeurs de
rigidité EI du plancher sont repérées par la lettre e.
Les calculs des fléchissements font donc intervenir quatre valeurs de rigidité
du plancher à savoir :
Q E . I pour calculer le fléchissement immédiat d’un plancher non fissuré
I h
sous l’effet d’une charge ajoutée ;
Q E . I pour calculer le fléchissement immédiat d’un plancher très fissuré
I e
sous l’effet d’une charge ajoutée ;
Q E . I pour calculer le fléchissement après 90 j d’un plancher non fissuré
v h
sous l’effet d’une charge ajoutée ;
Q E . I pour calculer le fléchissement après 90 j d’un plancher très fissuré
v e
sous l’effet d’une charge ajoutée.
On définit alors :
Mcr moment critique de fissuration du béton dans les sections homogénéi-
sées (avec n = 15) considérées non fissurées lorsque la contrainte de traction
du béton en flexion atteint fctm,fl = 1,45 fctm (pour un plancher d’épaisseur cou-
rante 150 mm) soit 3,64 MPa pour un C25/30.
Dans le cas d’un béton léger, il convient de se référer à la section 11  de la
NF EN 1992-1-1.
Ȣ un coefficient caractérisant le degré de fissuration défini tel que :
 Ȣ=0 si Mt ≤ Mcr ;
 Ȣ = 1– (Mcr/Mt)0,5
si Mt > Mcr.

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

On désigne par :
G, le poids propre du plancher brut construit à la date D0. Dans le cas de pose
sans étais le poids propre est considéré comme compensé par le coffrage et G
ne participe pas à la déformation du plancher intervenant après prise du béton.
Dans le cas d’usage d’étais c’est la réaction de l’étai ou des étais qui se substi-
tue au terme G. Il est cependant loisible de considérer que le poids propre dans
les constructions étayées se reporte intégralement sur la phase mixte.
G1 la valeur de la charge rapportée sur le plancher brut avant la date D1 de
mise en œuvre des éléments fragiles ;
G2 la valeur de la charge correspondant aux partitions ou aux revêtements de
sol considérés comme sensibles à la déformation du plancher ;
G3 la valeur des charges permanentes mises en œuvre après la date D2 de fin
de construction des éléments fragiles
A défaut d’informations spécifiques dans les DPM, on retiendra D1 = D2 =
60 jours ;
Q, la valeur spécifiée de la charge d’exploitation ;
Q1, la part quasi permanente de la charge d’exploitation Q qui peut être prise
égale à 0,5 .ࣛ2 .Q à défaut de spécification dans les DPM.
ࣛ2 est calculé selon la formule 6.16b de la NF EN 1990 ;
Q2 = Q – Q1 la part variable de la charge d’exploitation
La flèche active est l’accroissement du fléchissement à intervenir après la
date D2 et estimé à une date lointaine D3 ;
à D1 la charge appliquée est G+G1 ;
à D2 la charge appliquée est G+G1+G2.
Flèche f1 à D2 après construction des éléments fragiles
La flèche f1 est calculée en interpolant entre deux situations conventionnelles
définies par f1,i et f1,v, définies comme suit :
On désigne par :
M1 le moment appliqué en travée sous G+G1+G2
Ȣ1 la valeur de Ȣ pour le moment appliqué M1
Ȣ1 = 0 si M1 ≤ Mcr
Ȣ1 = 1– (Mcr/M1) 0,5
si M1 > Mcr
Si D2 est très proche de D0 les fléchissements sont tous considérés comme
instantanés et l’on a :

f1,i = M1 .L²/10 . [Ȣ1. / Ei .Ie + (1 – Ȣ1) / Ei Ih]

Si D1 et D2 sont très éloignés de D0, le fléchissement sous G+ G1 est consi-


déré sous charge de longue durée alors que la variation de fléchissement
sous G2 a un caractère instantané avec une valeur réduite à 1/3 de ce qu’elle
serait en chargement de longue durée.
Une valeur M2 du moment dans l’équation de f1 faisant intervenir une charge
G2 réduite de 2/3 soit sous la charge fictive G+G1+1/3.G2  permet de tenir
compte de l’effet réduit de ce type de chargement. Le degré de fissuration du
béton n’est pas modifié par la chronologie de mise en place des charges et la
valeur de Ȣ1 est celle déjà calculée :

f1,v = M2 .L²/10 . [Ȣ1 / Ev Ie + (1 – Ȣ1) / Ev Ih]

Lorsque la mise en œuvre des éléments fragiles intervient après 90 jours on


évalue une flèche moyenne :

f1 = f1,i + 0,5.(f1,v-f1,i)

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Pour une mise en œuvre à t jours (t<90 jours) :

f1 = f1,i + 0,5.t/90.(f1,v-f1,i)

Flèche f2 sous chargement total.


On désigne par :
M3 le moment appliqué en travée sous G+G1+G2+G3+ Q1+Q2
M4 une valeur de moment atténué sous la charge virtuelle de G+G1+G2+G3
+Q1+1/3.Q2
Ȣ3 la valeur de Ȣ pour le moment appliqué M3
Ȣ3 = 0 si M3 ≤ Mcr
Ȣ3 = 1– (Mcr/M3)0,5
si M3 > Mcr

On a alors :

f2 = M4 . L²/10 . [Ȣ3. / Ev Ie + (1 – Ȣ3) / Ev Ih]

A.6.2.3 FLÈCHE ACTIVE


Par définition la flèche active s’écrit :

f = f2 – f1

A.6.2.4 DÉTERMINATION DES INERTIES FISSURÉES ET NON FISSURÉES


POUR LE CALCUL DES FLÈCHES
A.6.2.4.1 Détermination de l’inertie fissurée (durée pour le calcul des flèches)
L’inertie fissurée, cf. figure A.17, peut être établie à partir de la formulation
ci-dessous :

Figure A.17 – Coupe type


sur plancher fissuré

Avec :

Ap est la section brute du coffrage acier ;


Ip est l’inertie brute du coffrage acier ;
n est le coefficient d’équivalence acier béton.

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A.6.2.4.2 Détermination de l’inertie non fissurée


L’inertie non fissurée (cf. figure A.18) peut être établie à partir de la formula-
tion ci-dessous :

Figure A.18 – Coupe type bs


sur plancher non fissuré
xnf
dp

b0

Avec :

Ap est la section brute du coffrage acier ;


Ip est l’inertie brute du coffrage acier ;
n est le coefficient d’équivalence acier béton ;
nr le nombre de nervure sur bs ;
hc la hauteur de béton au-dessus des nervures ;
hp la hauteur du coffrage acier ;
ht = h la hauteur totale de béton.

A.6.2.4.3 Détermination de l’inertie de calcul (flèches)


Selon la NF EN 1994-1 article 9.8.2 (5), l’inertie de calcul est établie sur la
moyenne des inerties fissurées et non fissurées :

A.6.2.4.4 Coefficient d’équivalence acier béton


Selon la NF EN 1994-1-1 chapitre 5.4.2.2 et la NF 1992-1-1 chapitre 7.4.3.
Pour le béton, le coefficient d’équivalence acier béton n peut être pris égal à 15.

Dans le cas d’un béton léger, il convient de se référer à la section 11  de la


NF EN 1992-1-1.

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A.6.2.5 PERFECTIONNEMENT PROPOSÉ DANS LA NORME NF EN 1992-1-1


La méthode permet de tenir compte de chargements de distributions quel-
conques lorsque la formule L²/10 x M/EI offre une approximation satisfai-
sante en charges uniformément distribuées.
Le terme L2/10 M/EI peut être adapté dans les formules ci-dessus, par des
formules compatibles avec des distributions de charges ou des dispositions
de travées différentes.
L’article 7.4.3 de la NF EN 1992-1-1 permet de calculer les flèches lorsque les
formules ci-avant n’offrent pas une approximation suffisante en charges uni-
formément distribuées.
Il est également loisible de vérifier la flèche à partir de la méthode définie
dans la norme NF EN 1994-1-1 art 9.8.2 à partir d’une flèche moyenne issue
de l’inertie fissurée et de l’inertie non fissurée du plancher.

A.7 Maîtrise de la fissuration pour tous types


de bétons utilisés pour les planchers collaborants
L’article 7.3.1(2) de la NF EN 1992-1-1 s’applique.
Le dimensionnement des planchers est effectué sur la base d’un béton ayant
atteint sa résistance caractéristique à 28 jours. Par conséquent, une forma-
tion de fissures est hautement probable notamment sur les poutres princi-
pales si le plancher est soumis à des charges avant la prise du béton (poids
propre, hélicoptère).
La maîtrise de la fissuration ne traite pas des fissures formées avant la prise
du béton (poids propre, hélicoptère)…
La fissuration après la mise en service du plancher notamment au droit des
poutres principales (parallèle aux nervures) est normale, lorsque les arases
supérieures des solives et des poutres principales sont de même niveau.
Cette fissuration n’est pas préjudiciable au fonctionnement de la structure.
Elle peut être maîtrisée en respectant l’ensemble des prescriptions qui
suivent :
Les armatures situées au-dessus des appuis doivent respecter les limitations
suivantes (cf. figure A.19) :
Q Dans le cas de planchers justifiés en continuité sur appuis, le sciage de la

dalle béton n’est pas autorisé ;


Q Dans le cas de planchers justifiés en isostatiques, le sciage de la dalle bé-

ton n’est autorisé que s’il est prévu en phase de conception et décrit sur
les plans d’exécution ;
Q La longueur des armatures, doit être prise égale à L/3 de part et d’autre de

l’appui. L étant la portée du plancher soit une longueur totale de 2L/3 dans
le cas de travées égales ;
Q Les armatures sur les appuis intermédiaires (porteurs) doivent équilibrer

au minimum un moment pris égal à 0,3 M0, y compris pour les planchers
calculés en isostatique ;
Le moment M0 est calculé sur la portée des bacs.
Q Les armatures sur les appuis parallèles aux nervures (non porteurs pour

le calcul du plancher) doivent équilibrer les moments négatifs forfaitaires :


• Si la flèche des solives est supérieure à L/500 sous combinaison caractéris-
tique (L = portée des solives) : 0,3 M0 sur l’appui parallèle aux nervures des
bacs en travée de rive et 0,2 M0 sur l’appui parallèle aux nervures des bacs
en travée intérieure, M0 étant le moment calculé sur la portée des solives ;
• Si la flèche des solives est inférieure ou égale à L/500 sous combinaison
caractéristique (L = portée des solives) : 0,3 M0 sur l’appui parallèle aux

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nervures des bacs en travée de rive et 0,2 M0 sur l’appui parallèle aux
nervures des bacs en travée intérieure, M0 étant le moment calculé sur
la portée des bacs.
En référence à la NF EN 1990 – Annexe A1.4 et au DTU 32.1 partie 2, para-
graphe 3.1, il convient que les limites pour les flèches verticales soient spéci-
fiées pour chaque projet et convenues avec le client.
Q Dans le cas de structure en acier, se référer à la clause 7.2.1(1) B de l’annexe

nationale de la NF EN 1993-1-1/AN ;
Q Dans le cas de structure en béton, se référer au DTU 21 ou au paragraphe

7.4.1 de la NF EN 1992-1-1 ;
Q Dans le cas de structure industrialisée en béton, se référer au DTU 23.3 ;

Q Dans le cas de structure en bois, se référer au DTU 31.2 ou au paragraphe

7.2(2) de la NF EN 1995-1-1/AN.

Figure A.19 – Valeurs de M0


à utiliser selon la disposition
de travée considérée

M0 est calculé dans le sens des nervures.


Q Dans le cas de justifications du plancher comme isostatique, le pourcen-

tage d’armatures dans le sens parallèle aux nervures doit être pris égal à la
plus grande des valeurs entre la quantité prévue à l’alinéa (cf. 4ème puce du
5ème paragraphe de A.7. Equilibre 0.3 M0), et aux suivantes :
• 0,4 % de l’aire de béton sur la hauteur hc au-dessus des nervures, dans
le cas de bacs avec étais ;
• 0,2 % de l’aire de béton sur la hauteur hc au-dessus des nervures, dans
le cas de bacs sans étais ;
Les sections ci-avant sont fournies hors besoin d’armatures additionnelles
requises éventuellement pour les poutres mixtes ou béton armé.
Q Il convient de s’assurer que les armatures en chapeau et leur ancrage

au-delà du nu d’appui de rive peuvent équilibrer un moment non inférieur


à 0.15 M0 y compris pour les planchers calculés en isostatique ;
Q Le treillis général doit avoir une section minimale dans les deux directions

de 0,8 cm2/m avec un espacement maximum entre fils de 25 cm ;

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Q Lorsqu’une condition d’ouverture de fissure est fixée aux DPM (par exemple
dans le cas de mise en œuvre de revêtement de sol fragile) et dans le cas
de surfaçage lisse avec incorporation de couche d’usure, les dispositions
suivantes s’appliquent au droit des poutres principales, parallèles aux ner-
vures :
• étaiement « non bridé » des solives, avec espacement entre étais de 4 m
maximum, d’une durée de 7 jours minimum après le coulage du béton ;
• 5 cm2/ml de section minimale de l’armature supérieure sur une longueur
supérieure ou égale à 20 % de la portée des solives, de chaque côté de la
poutre principale ; les armatures complémentaires sont posées au-des-
sus du treillis soudé général ;
• épaisseur minimale du plancher respectant les prescriptions d’enrobage
des armatures sur appui.

NOTE
La méthode de la section 7.3.3 et 7.3.4 de la NF EN 1992-1-1 est également utilisable. Elle ne
donne cependant qu’une valeur théorique indicative.

A.8 Exigences en situation d’incendie


Trois performances sont à justifier dans le cas d’un incendie situé sous le
plancher considéré :
Q La stabilité mécanique (Critère R) pour un incendie situé sous le plancher ;

Q L’étanchéité aux flammes et gaz chauds (Critère E) ;

Q L’isolation thermique (Critère I).

L’annexe E des présentes recommandations professionnelles donne les élé-


ments permettant de justifier un plancher collaborant en situation d’incendie.

A.9 Performance du plancher sous l’action sismique


En zone sismique, le plancher peut assurer une fonction diaphragme et tirants
butons dans les deux directions en plan et être correctement ancré sur tous
ses appuis.
De plus il doit être en mesure de reprendre les actions sismiques verticales.
L’annexe F des présentes recommandations professionnelles donne les élé-
ments permettant de justifier un plancher collaborant sous l’action sismique.

A.10 Confort d’utilisation


La NF EN 1990 impose d’assurer un confort d’utilisation des planchers.
L’annexe G des présentes recommandations professionnelles donnes des
règles simplifiées permettant de justifier un certain niveau de confort d’utili-
sation des planchers.

A.11 Limitation des ponts thermiques


La réglementation thermique en vigueur s’applique. Les abouts de plancher
doivent être conçus pour limiter les ponts thermiques (cf. annexe H des pré-
sentes recommandations professionnelles et document en vigueur dans la
règlementation).

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A.12 Performances acoustiques


Les planchers sur spécification des documents particuliers du marché
peuvent devoir assurer une performance d’isolation acoustique et de correc-
tion acoustique.
L’annexe I des présentes recommandations professionnelles donne les dis-
positions à respecter pour justifier un certain niveau d’isolation acoustique et
d’affaiblissement acoustique.

A.13 Exigences environnementales


(FDES, émission dans l’air, Reach)
Q Fiche de Données Environnementales et Sanitaires
Elles sont établies conformément à la norme NF EN 15804 et son amende-
ment ainsi qu’à la réglementation en vigueur.
Q Emission dans l’air

La réglementation en vigueur s’applique, un étiquetage environnemental


doit donner les niveaux de COV et COVT émis.
Q Reach

Ce règlement européen s’applique.

A.14 Vérifications particulières


A.14.1 Justification de cage d’armature pour empochements
ou engravure filante (cas notamment de réhabilitation)
Lorsque la pénétration du bac est faible en appuis de rives, notamment dans
certains cas en réhabilitation ou pour l’appui sur un chevêtre « incorporé », il
convient de mettre en place des crosses d’armatures et des barres relevées
à 45° ancrées au-delà de l’appui et capable de reprendre la totalité de l’effort
tranchant. Le brin coté plancher est prolongé sur une longueur permettant la
transmission de l’effort à la tôle de coffrage en référence à la contrainte de
glissement (cf. figure A.20).

Figure A.20 – Relevage


des charges sur appui – renfort
d’armature. Source : Planchers
à bacs collaborants par Jean-
Daniel ANTROPIUS, Collection A1
CTICM, édition 1995

A2

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A.14.2 Résistance des bandes latérales de reprise en rive de trémies


+ résistance au glissement
Le long d’une trémie, la capacité en glissement peut être dépassée. Il convient
en plus des armatures minimales de renfort autour de la trémie, soit de pla-
cer des barres dans les nervures d’une section égale à la section de la tôle
découpée, soit de consolider l’ancrage du bac sur appui au moyen de connec-
teurs en cas de problème de résistance au glissement, voir (figures A.21.a et
figure A.21.b).
Figure A.21.a – Renfort de trémie Renforts de trémies
Longueur ≥ 100 Ø + a + b
Section totale ≥ 1 x a

Armature périphériques
S ≥ 1,5 cm2 sur appuis maçonnés ou BA
Voir détail suivant nature de l’appui

a b

Renforts de trémies
Longueur ≥ 100 Ø + a + b
Section totale ≥ 0,5 x b

 
Figure A.21.b – Bandes Tôle interrompue sur l’appui
de reprise (en plus des renforts
de trémie) si problème Solution 2 : connexion
de la tôle sur l’appui
de glissement. Source :
Planchers à bacs collaborants b/2
par Jean-Daniel ANTROPIUS, < l/4 At : section
Collection CTICM, édition 1995 de tôle b< l/4
coupée

b/2

Solution 1 : section At/2


dans chaque bande
l

 
Par ailleurs, la bande de plancher interrompue par le trou doit également être
traitée.
Si une seule nervure est tranchée, on considère que la rigidité propre de la
tôle dispense d’avoir à se préoccuper du maintien de la cohésion coffrage
collaborant/béton autour du percement.

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102 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
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Au-delà, chaque somment de nervure doit être vissé à un raidisseur trans-


versal du type cornière pour éviter un début de décollement de la tôle et une
désorganisation du plancher, voir figure A.22.

Figure A.22 – Renforcement Costière posée Cornière de maintien et de connexion


du bac au droit d’une trémie.
après coupe de la tôle :
Source : Planchers à bacs
du coffrage longueur = vide + 4 modules
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, (2 de chaque côté)
édition 1995

équerres de maintien
 

A.14.3 Réservations près des appuis : renforts d’armatures à prévoir


+ principe de justification
Lorsque des nervures sont découpées à proximité immédiate des appuis, le
cisaillement des nervures peut imposer localement la mise en place d’arma-
tures d’âme dans les nervures latérales au trou, voir figure A.23.

Figure A.23 – Armature Résistance au cisaillement


de renfort près des appuis. Θ
assurée si Θ > 45°
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995 45°
Zones grisées :
avec dépassement de
0.03.fc28

45°

A.14.4 Cloisons lourdes perpendiculaires aux appuis :


principe de justification
Lorsque des cloisons lourdes, parallèles aux nervures du coffrage, sont
situées au droit des poutres, il est recommandé d’interrompre le coffrage sur
la semelle :
Q si le coffrage est interrompu en fond de nervure, celui-ci est directement

fixé sur la semelle ;

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103 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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Q si le coffrage est interrompu en sommet de nervure, il est cloué sur un clo-


soir en Z de dimension 50 x hprofil x 50 mm de même épaisseur d’acier. Ce
closoir est également cloué sur la semelle.

A.14.5 Porte-à-faux
Les présentes recommandations visent uniquement les porte-à-faux coffrés
avec le même bac acier que la partie courante, et dont le coulage s’effectue
impérativement en même temps que la dalle.
Dans le cas de porte-à-faux coffrés par d’autres moyens, il appartient à l’en-
treprise titulaire du lot de dimensionner l’ouvrage (ferraillage, béton….). En
ce cas, il est toutefois impératif que le coulage s’effectue en même temps que
la dalle.
Lorsque le débord est en extérieur, il conviendra de protéger l’ouvrage final
des eaux de pluies et de définir le revêtement adéquat du bac.
Le débord maximal du nez de plancher sans étais est de 20 cm.
Une justification du plancher selon la NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale
doit être effectuée en s’assurant :
Q de l’équilibre statique (reprise des efforts d’arrachement éventuels au ni-

veau des appuis) ;


Q de la reprise des moments fléchissant sur appui (positionnement en partie

haute et ancrage suffisant des barres et treillis en chapeaux) ;


Q les armatures en chapeaux doivent être prolongées jusqu’au nez du porte

à faux.
Il est rappelé que dans la zone en porte-à-faux, le bac collaborant sert de cof-
frage perdu uniquement.
En revanche, dans la partie courante située à l’arrière du porte à faux, le bac
collaborant contribue à la résistance du plancher.
Le calage des chapeaux, doit être fait en utilisant de préférence des « cages de
chainage » munies de cadres ou d’épingles reposant directement ou par des
bagues sur la tôle, voir les figures A.24.a et A.24.b pour le principe constructif.

Figure A.24.a – Positionnement


des armatures en chapeau.
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Figure A.24.b – Diagramme


des moments et longueur
de chapeau. Source : Planchers
à bacs collaborants par Jean-
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995 décoffrage

Longueur des
p daN/m2 chapeaux

Figure A.24.c – Nez de plancher TS général et renforts


et console. Source : Planchers Costière Costière

à bacs collaborants par Jean- TS général et renforts


TS général et renforts
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995

60 mini
Profil
Profil
60 mini Console à calculer
Clou de
200 max Costière (Etai)
(sans étai)

Détail : E1 Détail : E2
Nez de plancher en saillie Plancher en console
 

Figure A.24.d – Plancher


en porte à faux. Source :
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Le moment sur appui à reprendre et à ancrer dans la dalle vaut :

Où pu est la charge uniforme par m pondérées aux ELU et Fu la charge ponc-


tuelle pondérée en bout de porte-à-faux.
L’effort tranchant à considérer vaut :

A.14.6 Justification du cisaillement de la table béton de planchers mixtes


Dans le cas d’un tel dimensionnement, la justification est à apporter par le
bureau d’étude de structure sur la base des informations géométriques trans-
mises par le fournisseur du profil collaborant.
Les articles 6.6.6 et 9.7.4 de la NF EN 1994-1-1 s’appliquent.
Il convient de déterminer la résistance de calcul de la semelle en béton
conformément à la NF EN 1992-1-1 art 6.2.4.
L’effort créé par les connecteurs dans leur zone d’implantation doit être dis-
tribué dans l’ensemble de la largeur participante de plancher, qui constitue la
membrure comprimée de la poutre. La liaison entre chaque côté de la table et
la zone de connecteur doit être vérifiée (contraintes de cisaillement et section
de coutures traversant les aires cisaillées, voir figure A.25).

Figure A.25 – Aire cisaillée


dans le cas de plancher mixte
connecté. Source : Planchers
à bacs collaborants par Jean-
B = mini { Demi portée du plancher
1/8
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995

aires cisaillées

portée
l

A.14.7 Contreventement par le plancher : principe de justification


Le contreventement du bâtiment par le plancher (reprise des efforts de vent
et/ou effort sismique) est basé sur le principe des poutres au vent.

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Dans le cas d’un contreventement sismique :


Les dimensions doivent répondre aux critères suivants :
Q la hauteur h totale est de 9 cm minimum ;

Q l’épaisseur h de béton au-dessus de la tôle est de 5 cm minimum pour des


c
portées entre poutres principales (dans le sens perpendiculaire aux ner-
vures) inférieures à 6 m, et 7 cm pour des portées supérieures.

NOTE
Les portées courantes des planchers collaborants entre poutres principales étant infé-
rieures à 6 m, la rigidité du diaphragme peut être considérée comme suffisante avec une
hauteur de béton de 5  cm. Dans le cas où la portée est supérieure à 6  m entre poutres
principales, la hauteur de béton de 7 cm est conforme à l’exigence du paragraphe 5.10 (1)
de la NF EN 1998-1.

Dans le cas d’un contreventement au vent seul :


Q l’épaisseur h de béton au-dessus de la tôle est de 5 cm minimum.
c
Le fonctionnement du plancher est celui d’une poutre treillis dont les mon-
tants et diagonales sont assurés par le plancher collaborant et les membrures
par des poutres plates armées dans l’épaisseur de la dalle ou les poutres
de l’ossature porteuse de plancher. Le treillis général est alors utilisé pour
le dimensionnement au cisaillement et les éventuelles armatures de flexion
complémentaires sont en générales minimes, voir figure A.26.

Figure A.26 – Vue des différents


diaphragmes par niveau

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

L’attache du plancher sur ces appuis et au point d’application des efforts est
un point clé réalisé par des lignes de connecteurs sur les poutres supports ou
selon le principe donné aux figures A.27 à A.30 ci-dessous :

Figure A.27 – Exemple Connecteur PRdy


de fonctionnement Connecteur PRdx nombre ndiay
de diaphragme nombre ndiax VdiaEdx VdiaEdx
Lcy
VdiaEdy

Ay
Pdiay MdiaEdx
Fdiay

AB
Ly Ax MdiaEdy Lcx

Pdiax
VdiaEdy

Lx

Fdiax

Dans cet exemple :

MEdx = pdiax Lx²/8 et VEdx = pdiax Lx /2

MEdy = pdiay Ly²/8 et VEdy = pdiay Ly /2

Figure A.28 – Armature Connecteur PRdy


pour la flexion due à Fdiax – Connecteur PRdx nombre ndiay
Ferraillage de reprise de flexion nombre ndiax VdiaEdx VdiaEdx
Lcy
du diaphragme (membrure
poutre treillis suivant Lx) VdiaEdy

Ay
Pdiay MdiaEdx
Fdiay
AB

Ly Ax MdiaEdy Lcx Lmx

Pdiax
VdiaEdy

Lx

Armature de flexion
du diaphragme Fdiax
(reprise Fdiax)
 

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Figure A.29 – Armature Connecteur PRdy


pour la flexion due à Fdiay – Connecteur PRdx Lmy nombre ndiay
Ferraillage de reprise en flexion nombre ndiax VdiaEdx VdiaEdx
du diaphragme (membrure Lcy
poutre treillis suivant Ly) VdiaEdy

Ay
Pdiay MdiaEdx
Fdiay

AB
Ly Ax MdiaEdy Lcx

Pdiax
VdiaEdy

Lx

Armature de flexion
du diaphragme Fdiax
(reprise Fdiay)
 
Figure A.30 – Ferraillage Connecteur PRdy
de couture des efforts Connecteur PRdx Lmy nombre ndiay
de cisaillement, utilisation nombre ndiax VdiaEdx VdiaEdx
du treillis général du plancher Lcy
(diagonale poutre treillis) VdiaEdy

Pdiay
Fdiay
Ly Lcx

Pdiax
VdiaEdy

Lx

Armature de flexion
du diaphragme Fdiax
(reprise Fdiay)
 
Exemple de détail de liaison plancher poutre :
Les dispositions constructives doivent être bien spécifiées au titulaire du lot
béton (figure A.31).
Figure A.31 – Vue des armatures
de liaison plancher/ossature.
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

A.14.8 Plancher de dalle mixte


Dans le cas où la dalle collaborante est considérée comme participant à la
résistance de la poutre mixte, la liaison mécanique dalle-poutre est assu-
rée par des connecteurs appropriés (goujons soudables à travers la tôle ou
goujons soudés directement sur poutres acier). Ceci permet une économie
sensible du poids total des poutres.
Les goujons peuvent être soudés à travers la tôle sur le chantier ou bien dans
l’atelier. Dans le dernier cas, il convient d’utiliser le coffrage pré-percé et de
disposer les goujons en conformité avec l’espacement des trous de perçage
(à savoir dans les fonds des bacs) comme l’indique la figure A.32.
Par ailleurs des dispositions constructives de la NF EN 1998-1 article 7.6.3 et
l’annexe C s’appliquent.

Figure A.32 – Vue Profil


des connecteurs Connecteur fixé au travers du profil
de plancher mixte

Fixation du profil

 
Lorsque la poutre connectée est parallèle aux nervures du coffrage, il est
recommandé de centrer la nervure reposant sur la semelle. Si ce centrage ne
peut être assuré, il est préférable d’interrompre le coffrage et de raccorder les
nervures à la semelle de part et d’autre des lignes de connecteurs.

A.14.9 Rampe d’accès parking et bâtiments divers = problématique


des dalles inclinées
Le ferraillage de la rampe d’accès doit permettre en partie courante de prendre
en compte en complément des sollicitations de flexion et d’effort tranchant
les efforts normaux résultant de la projection de l’effort vertical.
Par ailleurs, l’ancrage sur appui doit permettre de reprendre les efforts de
glissement résultants, voir figure A.33.

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A • Vérifications mécaniques des planchers collaborants

Figure A.33 – Efforts à reprendre Charges mobiles :


dans le cas de dalle inclinée Efforts horizontaux et a
verticaux à reprendre

a
Qk
Qk Efforts verticaux à
reprendre

Efforts horizontaux à Section en flexion


a
reprendre composée
Efforts verticaux à
reprendre

 
Dans ce cas-là en fonction de la pente un effort est à reprendre à la fois dans
le plan du plancher et perpendiculairement à ce plan.
Il convient de les prendre en compte dans le calcul en ajoutant dans le plan
des bacs un effort de cisaillement complémentaire égal à la projection des
efforts verticaux Qk dans ce plan.
De même les efforts verticaux Qk sont projetés perpendiculairement au plan
du plancher.
Le plancher doit être ancré en partie basse pour reprendre ces efforts. Des
goujons peuvent être nécessaires.

A.14.10 Cas des dalles exposées aux intempéries


Dans le cas où la dalle est directement exposée aux intempéries (passerelles,
balcons, etc.) une protection doit être mise en place en surface afin d’étan-
cher la dalle béton (cf. article 6.1.3).
Par ailleurs, en lien avec son environnement, le revêtement métallique du
profil doit être choisi afin d’éviter tout risque de corrosion, notamment en
sous face (exemple : passerelles, parkings aériens largement ventilés…).

A.14.11 Cas des Parcs de Stationnement Largement Ventilés (PSLV)


Le concepteur devra s’assurer du respect de la règlementation en vigueur sur
ce type d’ouvrage, tant au niveau conceptuel qu’au niveau du dimensionne-
ment. La stabilité au feu de tels ouvrages doit faire l’objet d’un avis sur étude
remis par un laboratoire agréé.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
B
MODALITÉS D’ESSAI
ET DÉTERMINATION
DES VALEURS DE CALCULS
NÉCESSAIRES À LA JUSTIFICATION
EN PHASE DE COULAGE

B.1 Caractérisation des produits et matériaux


B.1.1 Généralités
A défaut d’un certificat 3.1 précisant l’ensemble des informations ci-après,
les épaisseurs de tôles noires (tcor) et avec revêtement métallique (tnom) et la
limite élastique (fy), la contrainte à rupture (fu), l’allongement à rupture (A %)
doivent être caractérisées par essai selon la NF EN ISO 6892-1.

B.1.2 Epaisseur des plaques


L’épaisseur, de manière générale, doit être exprimée avec une précision de
± 0,01 mm.
Pour chaque maquette d’essai, l’épaisseur nominale réelle moyenne des tôles
d’acier constitutives des plaques, tN,obs, doit être conforme aux tolérances de
la NF P 34-310 par application de la classe de tolérance spéciale.
La valeur de l’épaisseur nominale réelle moyenne est la moyenne arithmé-
tique des relevés d’épaisseur mesurée :
Q A chacune des extrémités des éléments de la maquette d’essai ;

Q Avec un nombre minimal de 5  points de mesure pour l’ensemble de la

maquette d’essai.
Pour chaque maquette d’essai, il convient que l’épaisseur réelle du revête-
ment métallique, tZ,obs, protégeant l’acier nu doit être déterminée par 2 points
de mesure au minimum. Il est admis, en l’absence de mesures, de se référer
à la valeur attestée par un certificat 3.1 du fournisseur de la tôle d’acier.
Les éventuels revêtements organiques ne sont pas pris en compte dans la
mesure de l’épaisseur.
L’épaisseur d’acier nu tcor,obs de la maquette d’essai est obtenue par la rela-
tion : tcor,obs = tN,obs – tZ,obs.

NOTE :
L’épaisseur d’acier réelle mesurée tobs n’est pas supérieure de plus de 12 % de l’épaisseur
nominale tN : tobs ≤1,12 x tN.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

B.1.3 Limite d’élasticité de l’acier


Pour chaque maquette d’essai, les caractéristiques mécaniques des tôles
doivent être déterminées conformément à la norme NF EN 10002-1, en pré-
levant au minimum 1 éprouvette de traction de largeur 12,5 mm dans les
grandes plages et le plus loin possible des zones pliées à la fabrication du
produit par essai.

NOTE 1 :
La partie plane de la plage dans laquelle est prélevée une éprouvette de traction doit
présenter une largeur b0 telle que : b0 > be + 8t ; avec be la largeur de l’éprouvette de traction
et t l’épaisseur de métal nu.

Lorsqu’il n’est pas possible de prélever des éprouvettes de traction dans les
conditions mentionnées ci-avant (présentant de petites largeurs de plages),
celles-ci peuvent être prélevées dans d’autres parties du produit (âme, fond
de nervure, etc.) ou sur la tôle avant la fabrication de la plaque.

NOTE 2 :
Dans le cas d’éprouvettes de traction issues directement d’une même bobine avant la
fabrication, il convient de procéder au minimum à 6 prélèvements par type d’essai.

NOTE 3 :
La limite d’élasticité de base réelle mesurée fy,obs ne s’écarte pas plus de 25 % en moins de
la limite d’élasticité de base nominale fy : fy,obs ≥ 0,75 fy.

B.1.4 Géométrie des plaques


Sur l’ensemble d’un programme d’essai, 2 plaques complètes par épaisseur
et par bobines (non redécoupées en largeur) au minimum doivent faire l’objet
de mesures géométriques au sens de l’annexe D de la NF EN 508-1 et de la
NF EN 1090-4 complétées de la mesure de la retombée ou remontée de la ner-
vure de rive recouvrante et de la profondeur de bossages.
Pour chaque maquette, les caractéristiques géométriques standard sui-
vantes sont mesurées selon les recommandations de la NF EN 508-1 et de la
NF EN 1090-4 :
Q Hauteur h de la plaque ;

Q Largeur utile l  ;
u
Q Module (pas) de la plaque.

L’ensemble des caractéristiques géométriques sont conformes aux tolérances


de l’annexe D de la NF EN 1090-4.

B.2 Dispositions communes à tous les essais


B.2.1 Généralités
Lors du chargement, il convient de veiller à ce que la direction du chargement
reste constante.
Le chargement peut être appliqué au moyen de baudruches ou d’un caisson
en pression, ou par des palonniers en bois et/ou en acier disposés pour simu-
ler un chargement uniformément réparti.
Les flèches sont mesurées à l’aide d’au moins deux capteurs de déplacement
par travée disposés transversalement, de manière symétrique par rapport à
l’axe médian longitudinal de la maquette d’essai et au niveau des nervures
principales (Figure B.1).

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.1 – Placement


transversal des capteurs
de déplacement pour essai
« Eurocodes » en flexion simple

NOTE :
Afin d’éliminer l’influence des déformations locales, il est admis de mesurer les flèches en
positionnant une flute à mi– portée dont la longueur excédera la largeur de la maquette afin
d’y implanter les dispositifs de mesure.

La maquette d’essai doit reposer librement sur des appuis articulés, Figure B.2,
dont la semelle présente une largeur à minima équivalente à la hauteur du pro-
duit testé sans toutefois être inférieure à 60 mm pour les plaques nervurées.
Il est admis de maintenir la maquette d’essai sur un plat d’ép. 8 mm, et dont
la largeur minimale est conforme aux indications ci-avant, à l’aide de pince
de serrage ou de serre-joints par exemple ; les appuis restant articulés.

Figure B.2 –
Pose sur appui articulé ~h

>h L
 
Le débord à l’axe des appuis est supérieur à la hauteur du produit avec un
minimum de 100 mm.
Les éléments de liaison transversale (flûtes métalliques) sont constitués
de plats (largeur 30  mm, ép. < 2  mm) ou de cornières (30  mm x 30  mm
x 1 mm), fixées aux nervures de rives de la plaque par rivets aveugles ou vis
à métal. Elles sont placées perpendiculairement à la direction des nervures
principales.
Lorsque les essais sont menés sur plaque nervurée, il convient que :
Q la section transversale de cette plaque présente un nombre entier de ner-

vures. Pour ce faire, il est recommandé de recouper en largeur la plaque


selon les principes de la Figure B.3 ;
Q le calage sur appui s’effectue à l’aide de pièces parallélépipédiques main-

tenant la maquette d’essai selon le principe de la Figure B.4 – cas a. La


largeur de ces cales, dans le plan de coupe en section, n’excède pas « bsup –
2 r » où bsup est la largeur nominale de la plage haute et r le rayon de congé
avec l’âme.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.3 – Section


transversale testée en flexion a) Plaque nervurée
simple d’une plaque nervurée en sens positif

b) Plaque nervurée
en sens négatif

 
Figure B.4 – Calage sur appui
d’une plaque soumise à l’essai a) b)
« Eurocodes » de flexion simple
appui rotulé

NOTE :
Il est admis de recourir à des pièces présentant une géométrie « ad hoc » de la nervure, cas
b de la Figure B.4, pour le calage d’une plaque nervurée sur appui.

B.2.2 Facteurs de corrections appliqués aux résultats des essais


Les facteurs de correction ci-après concernent les essais définis dans la pré-
sente annexe.
Les corrections sont menées pour chaque essai en divisant la valeur du résul-
tat de l’essai i, Robs,i, par le coefficient d’ajustement μR :

Avec :
Q Į = 0,5 ;

Q Si t
obs,cor
≤ t : ȕ = 1 ;
Q Si t
obs,cor
> t : ȕ = 2.
Pour la détermination des valeurs caractéristiques de l’inertie il convient
d’appliquer l’article A.6.2 (7) de la NF EN 1993-1-3.

NOTE
Dans le cas où un rapport d’essai relatif à des éprouvettes de tôle nervurée présentant un
rapport tobs,cor/tcor<1.06 est disponible, les ajustements de valeur ne dépassant pas 1.02 fois
la valeur Radj,i conformément au A.6.2 peuvent être négligés.

Pour l’ajustement du moment d’inertie de flexion, lorsqu’on observe un


comportement linéaire sous chargement à l’état limite de service, il convient
de donner les valeurs suivantes aux exposants de la formule (A.9 de la
NF EN 1993-1-3) : Į = 0 et ȕ =1.0.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

B.2.3 Valeurs caractéristiques


B.2.3.1 GÉNÉRALITÉS
Conformément au paragraphe A.6.3.1 de la NF EN 1993-1-3, les valeurs
caractéristiques sont déterminées statistiquement à condition de disposer de
4 essais minimum.
A l’exception d’une analyse par famille d’essais et lorsque le nombre d’essais
est inférieur ou égal à 2, il convient d’appliquer la méthode donnée au para-
graphe B.2.3.3.
La valeur caractéristique Rk déterminée sur la base d’au moins 3 essais est
obtenue par :

Où :
Q s est l’écart-type déterminé par :

Q k est le coefficient statistique déduit du Tableau B.1 ;


Q Rm est la valeur moyenne des résultats d’essais corrigés Radj,i (cf. para-
graphe B.2.2) ;
Q n est le nombre d’essais considérés.

NOTE :
En règle générale pour la valeur caractéristique de la résistance, il convient d’adopter le
signe « – » pour le calcul de Rk.

Tableau B.1 – Coefficient statistique selon (A6.3.3(2)) de la NF EN 1993-1-3 ou d’un coefficient k (cf. NF EN 1990)
N 3 4 5 6 8 10 20 30 Į
k 3.37 2,63 2,33 2,18 2,00 1,92 1,76 1,73 1,64

B.2.3.2 FAMILLE D’ESSAIS


En complément à la méthode décrite au paragraphe B.2.3.1 et conformément au
paragraphe A.6.3.2 de la NF EN 1993-1-3, il est admis de déterminer les valeurs
caractéristiques sur la base d’une série d’essais traitée comme une seule famille.
Une famille d’essai est une série d’essais effectuée sur un certain nombre de
produits (plaque nervurées ou plateaux) qui sont similaires, mais dans les-
quels on fait varier un ou plusieurs paramètres à condition que ces produits
aient tous le même mode de ruine.
Il est admis de faire varier les paramètres suivants :
Q Dimensions de section transversale (profondeur de raidisseurs, largeur de

plage, etc.) ;
Q La portée ;

Q L’épaisseur ;

Q La limite d’élasticité du matériau ;

Q La largeur d’appui.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

La résistance caractéristique des éléments d’une famille d’essais donnée est


déterminée à partir d’une formule de calcul, empirique ou issue des équa-
tions de la résistance des matériaux, mettant en relation les résultats d’essais
et tous les paramètres appropriés.
L’exemple ci-après (tableau B.2) traite de la détermination de la résistance
caractéristique RK en fonction de la portée d’essai pour une famille de 8 essais
pour laquelle seule la portée est le paramètre variable :

Tableau B.2 – Exemple d’une analyse pour une famille d’essais


Numéro d’essai Ep. Plaque (mm) Portée (m) ROBS,I ȝR,I RADJ,I RADJ,I,M RADJ,I/RADJ,I,M RK
1 Robs,1 μr,1 Radj,1 Radj,1/Radj,1,m
0,5 Radj,1,m Radj,1,m x (1 – k.s)
2 Robs,2 μr,2 Radj,2 Radj,2/Radj,1,m
3 Robs,3 μr,3 Radj,3 Radj,3/Radj,2,m
0,8 Radj,2,m Radj,2,m x (1 – k.s)
4 Robs,4 μr,4 Radj,4 Radj,4/Radj,2,m
0,71
5 Robs,5 μr,5 Radj,5 Radj,5/Radj,3,m
1,1 Radj,3,m Radj,3,m x (1 – k.s)
6 Robs,6 μr,6 Radj,6 Radj,6/Radj,3,m
7 Robs,7 μr,7 Radj,7 Radj,7/Radj,4,m
1,5 Radj,4,m Radj,4,m x (1 – k.s)
8 Robs,8 μr,8 Radj,8 Radj,8/Radj,4,m

Avec :
Q k, le paramètre statistique issu du Tableau B.1 pour n = 8 ;

Q s, l’écart-type déterminé par :

Q Radj,i = Robs,i/μr,i ;
Q Radj,I,m = 0,5 x (Radj,2i-1 + Radj,2i).

B.2.3.3 NOMBRE RÉDUIT D’ESSAIS


Les recommandations du présent paragraphe reprennent celles du para-
graphe A.6.3.3 de la NF EN 1993-1-3.
Lorsque la résistance caractéristique est déterminée à partir du résultat ajusté
Radj d’un seul essai, il convient d’utiliser la relation suivante :

Où ȘK est un paramètre dépendant du mode de ruine :


Ruine par plastification : ȘK = 0,9 ;
Q Déformation excessive : Ș = 0,9 ;
K
Q Flambement local : Ș = 0,9 ;
K
Q Instabilité globale : Ș = 0,9.
K
Lorsque la résistance caractéristique est déterminée sur une série de 2 essais,
et à condition que chaque résultat ajusté Radj,i se situe dans une fourchette de
± 10  % autour de la valeur moyenne Radj,m  ; il convient d’utiliser la relation
suivante :

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Où ȘK est défini précédemment.


La valeur caractéristique de rigidité de flexion :
Q peut être prise égale à la valeur moyenne établie sur au moins deux essais

à condition que chaque résultat d’essai ne s’écarte pas de plus de 10 % de


cette valeur moyenne ;
Q peut être augmentée par 1,05 pour une valeur défavorable dans le cas d’un

essai unique ;
Q doit être réduite par 0,95 pour une valeur favorable dans le cas d’un essai

unique.

B.2.4 Valeurs de calculs


Le paragraphe A.6.4 de la NF EN 1993-1-3 s’applique avec les précisions
suivantes.
La valeur de calcul de résistance Rd est déterminée à partir de la valeur carac-
téristique correspondante Rk au moyen de la formule suivante :

Où :
Q R est la résistance caractéristique déterminée précédemment ;
k
Q Ȗ est le coefficient partiel pour la résistance (voir paragraphe B.2.5) ;
M
Q Ș est le coefficient de conversion qui pour les plaques nervurées prend
sys
pour valeur : Șsys = 1,00.

B.2.5 Coefficients partiels pour la résistance


Conformément à la NF EN 1993-1-3, paragraphes 2 (3)P et 2(5), et son annexe
nationale, il est rappelé que la valeur recommandée pour le coefficient partiel
de résistance :
Q à une plastification excessive compte tenu du flambement local et/ou par

distorsion, ȖM0, vaut : ȖM0 = 1,00 ;


Q lorsque la ruine est due à un flambement global, Ȗ , vaut : ȖM1 = 1,00 ;
M1
Q au niveau des trous des éléments de fixation, Ȗ , vaut : ȖM2 = 1,25 ;
M2
Q aux états limites de service, Ȗ , vaut : ȖM,ser = 1,00.
M,ser

B.2.6 Conditions d’interpolation et d’extrapolation


L’interpolation et l’extrapolation se font sur l’épaisseur tcor.
Les règles d’interpolation et d’extrapolation suivantes s’appliquent pour tous
les essais :
Q L’interpolation entre deux points correspond au minimum entre une inter-

polation linéaire et une interpolation quadratique d’ordre 2 à l’exception


du calcul de l’inertie pour lequel l’interpolation linéaire seule est admise ;
Q L’extrapolation se fait de manière linéaire en passant par l’origine. La droite

d’extrapolation doit placer en sécurité par rapports aux résultats des essais.
L’extrapolation linéaire pour des épaisseurs supérieures à celles testées est
possible dans la limite de 27 % (variation maximale de l’épaisseur tcor).

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

B.2.7 Programme d’essai minimal proposé


Il convient de réaliser au minimum 2 essais de flexion en travée simple par
épaisseur et par portée ; 4 essais au moins en tout quel que soit le nombre
d’épaisseurs caractérisées.

B.3 Essai de flexion en travée simple avec charges


linéaires multiples
B.3.1 Descriptif de l’essai
L’essai de flexion doit être conduit suivant les principes de la Figure B.5 et
conformément au paragraphe A2.2 de la NF EN 1993-1-3.

Figure B.5 – Principe


Cales sous tôles : a
de montage de l’essai Cales sur tôles : b Chargement

« Eurocodes » de flexion simple Sabots fixes

Sabots glissants

Traverses

a b b b b a h

>h L/8 L/4 L/4 L/4 L/8 >h


L

 
La portée préconisée doit viser une flèche sous poids propre de la dalle la
moins épaisse, avec l’épaisseur de tôle minimum, d’au moins L/180, calculée
avec une inertie totale.
Le dispositif de transmission des charges est constitué de :
Q pièces transversales disposées sur la maquette d’essai ;

Q pièces complémentaires reliant les pièces transversales au dispositif de

mise en charge.

NOTE :
Dans le cas d’usage de palonniers, ceux-ci sont disposés sur appuis à rouleaux. Il s’agit
d’appuis cylindriques à axes horizontaux, montés sur roulements à billes.

La tolérance sur les distances entre points d’application des charges est de
± 10 mm.
Les charges sont transmises à la maquette d’essai par des pièces transver-
sales qui, sous l’effet des charges d’essai, ne subissent pas de déformations
supérieures à 1/500 de leur longueur.
La largeur de tôle à considérer est la largeur utile du profil, sauf si la capa-
cité limite de dispositif d’application de charges est atteinte, dans ce cas il
importe alors de réduire le nombre de nervures du profil.
La charge de ruine est la charge totale maximale.
La largeur d’appui des pièces transversales est égale à 1,4 fois la hauteur des
nervures principales, cf. Figure B.6.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.6 – Largeur d’appui F


F
des pièces transversales cas a) cas b)

h h

= 1,4 h = 1,4 h
 
Leur face inférieure est plane et s’appuie sur des cales de même largeur,
d’épaisseur supérieure de 2  mm au moins à la hauteur des nervures prin-
cipales qui reposent sur les parties planes entre nervures en prévoyant, le
cas échéant, des réservations pour les nervurations secondaires et congés
latéraux (Figure B.7.a).
Deux types de cales peuvent être utilisés :
Q des cales parallélépipédiques (figure B.7.a) dont la largeur de repos, dans

le plan de coupe en section, n’excède pas « binf – 2 r » où binf est la largeur
de la plage basse et r le rayon de congés avec l’âme ;
Q des cales ad’hoc (figure B.7.b).

Figure B.7.a – Essais


« Eurocodes » en flexion
simple avec charges
linéaires multiples –
cale parallélépipédique
 
Pièces transversales
Figure B.7.b – Essais
« Eurocodes » en flexion
simple avec charges linéaires
multiples – cale ha-doc

Cales

 
Il est également possible de caler au moyen d’un peigne et de sable.
Les flûtes sont disposées à proximité des pièces transversales et des cales
selon le principe de la Figure B.5.
Les flûtes métalliques sont constituées de plats (largeur 30  mm, épaisseur
2 < mm) ou de cornières (30 mm x 30 mm x 1 mm), fixées aux nervures de
rives de la plaque par rivets aveugles ou vis à métal.
Ces distances peuvent être adaptées à la taille de la maquette.

B.3.2 Mode opératoire


Pour chaque essai, il convient de procéder selon les étapes suivantes :
Q Disposer la maquette d’essai sur les appuis, nervures principales de la

plaque vers le bas ou vers le haut selon l’usage prévu ou selon le sens
d’application de la charge, pression ou dépression, posée librement sur les
appuis ;

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Q Mettre en place les dispositifs de mesure et relever la position initiale (mise


à zéro des déplacements et charges) ;
Q Mettre en place le dispositif de transmission des charges prévu selon B.3.1 ;
Q Mesurer les flèches correspondant à la charge créée par ce dispositif ;
Q Appliquer la charge à vitesse constante jusqu’à la ruine de la maquette,
avec un minimum de 10 points de mesure pour une vitesse moyenne de
chargement de l’ordre de 5 ± 2,5 daN/s.
A chaque point de mesure correspondent des valeurs de charge et de
déplacements.

NOTE :
Il est admis de procéder à l’enregistrement informatique des mesures tout au long de l’essai
avec un intervalle temporel compris entre 1 et 5 secondes.

Il est admis que le rapport d’essai précise la valeur initiale des déplacements
relevés avant la pose du palonnier de chargement. La partie de la masse du
palonnier qui n’est pas prise en compte dans la mesure de l’effort devra être
indiquée.

B.3.3 Présentation des résultats – rapport d’essais


B.3.3.1 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et de graphiques en
donnant pour chaque essai :
Q La portée d’essai L ;
Q Le poids de la maquette d’essai en daN/m² ou en daN ou en kN ;
Q Le poids du dispositif de chargement en daN/m² ou en daN ou en kN ;
Q Les charges en daN ou en kN ;
Q Les flèches en mm et les charges correspondantes ;
Q La charge maximale ayant provoqué la ruine, Robs, en daN ou en kN ;
Q La dernière charge notée avant l’arrêt de l’essai en daN ou en kN.
Les déformations subies par la plaque en cours d’essai et les charges corres-
pondantes sont également notées.

B.3.3.2 RAPPORT D’ESSAIS


Le rapport d’essais doit comporter les indications suivantes :
Q une description des maquettes d’essai ;
Q les poids des maquettes d’essai ;
Q les caractéristiques géométriques des plaques ou panneaux avec les cotes
relevées selon les prescriptions du paragraphe B.1.4.
Pour chaque essai, le rapport mentionne les informations suivantes :
Q les caractéristiques mécaniques des tôles d’acier :
• l’allongement pour cent après rupture A ;
• la limite supérieure d’écoulement ReH ou la limite conventionnelle d’élas-
ticité à 0,2 % Rp0,2, en newtons par millimètre carré (N/mm2) ;
• la résistance à la traction Rm, en newtons par millimètre carré (N/mm2).
Q les caractéristiques de la maquette :
• la répartition des liaisons transversales (flûtes) ;
• les emplacements des fixations mises en œuvre, dans le cas de maquette
d’essai fixée, portés sur des croquis schématiques.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Q les conditions générales d’essais :


• le poids du dispositif de transmission des charges utilisées ;
• les détails opératoires non prévus ainsi que les incidents susceptibles
d’avoir agi sur les résultats.
Q les résultats des essais présentés conformément à B.3.3.1.

B.3.4 Interprétation de l’essai de flexion


Il convient de déterminer le moment résistant de calcul de la section trans-
versale soumise à la flexion ainsi que la rigidité de flexion efficace.
Pour la détermination du moment résistant, il convient d’appliquer la relation
suivante :

Où :
Q M est en m.kN/ml ;
c,Rd
Q R est la valeur de calcul de la résistance définie au paragraphe B.2.4 en
d
kN/ml ;
Q g est le poids propre de la maquette d’essai en kN/m² ;
k
Q L est la portée de l’essai en m ;
E
Q L est la longueur totale de la maquette d’essai en m.
V

NOTE 1 :
Il convient de considérer la largeur utile de la maquette d’essai pour la détermination de Rd
ainsi que pour le calcul de Mc,Rd.

La première étape pour la détermination de la rigidité de flexion efficace Ieff,


est effectuée conformément à A.2.2(4) de la NF EN 1993-1-3.
Deux solutions sont possibles :
Q On considère une charge et un déplacement sur la courbe charges dépla-

cements correspondant à la charge ultime divisée par 1.5. Cette approche


n’est valable que si ce point tombe dans la partie linéaire de la courbe
(cf. figure B.8).
Figure B.8 – Détermination
de la charge ELS à partir
de la charge ELU

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Q On applique la formulation suivante pour chaque essai qui est applicable


dans toutes les situations

Où :
Q I
obs,i
est l’inertie de la maquette d’essai (mm4) ;
Q ∆P est la variation de charge sur la partie droite de la courbe «  charge-

flèche » de l’essai (voir Figure B.9 en N) ;


Q ∆y est la variation de flèche sur la partie droite de la courbe «  charge-

flèche » de l’essai (voir Figure B.9 en mm) ;


Q L est la portée de l’essai en mm ;
E
Q E est le module d’Young du matériau, pour l’acier : E = 210 000 N/mm².

Les points choisis pour la détermination de ∆P et ∆y doivent être représenta-


tifs de la pente de la droite.

Figure B.9 – Courbe


« charge-flèche » d’un essai
« Eurocodes » de flexion simple

 
La seconde étape consiste à déterminer les valeurs caractéristiques et de
calcul selon les principes du paragraphe B.2 et d’en déduire Ieff (en cm4/ml)
par la relation :

IH¦¦ = Id

Il convient de considérer la largeur utile des maquettes d’essai pour la déter-


mination des valeurs d’essai ajustées.

B.4 Dispositif d’essai « Appui intermédiaire »


B.4.1 Descriptif de l’essai
L’essai de flexion sur appui intermédiaire doit être conduit suivant les prin-
cipes de la figure B.10 ci-dessous et selon l’article A5.2.2 de la NF EN 1993-1-3.
Le détail de la largeur d’appui est donné en figure B.11.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.10 – Schéma


du dispositif d’essai « appui
intermédiaire »

 
Figure B.11 – Détail
de la largeur d’appui ~h

>h L

 
Chaque configuration (portée ; largeur d’appui ; épaisseur du profil) doit être
répétée au moins deux fois.
La portée s peut être prise égale :
Q à 4h + b minimum, h étant la hauteur du profil ;
e
Q à 0,4 L maximum, Lmax étant la portée maximale visée.
max
Les dispositions de calage sur les appuis d’extrémités peuvent être prises à
l’identique de l’essai de flexion simple.
L’essai doit être mené avec un chargement monotone croissant, avec une
vitesse de chargement idem à précédemment.
Pour chaque valeur de la portée s, la réaction d’appui simulée est déduite
des réactions d’appuis mesurées. En l’absence de dispositif de mesure de
réactions d’appuis, il convient de prendre la réaction d’appui R égale à la
moyenne (sur l’ensemble des essais à s) des valeurs ajustées de la charge
maximale Fmax.
La valeur correspondante du moment sur appui M est déduite de la relation :

Il convient pour des largeurs d’appui simulées supérieure à 60 mm de consi-


dérer la relation suivante ;

Il convient de porter sur un graphique les couples de valeurs M et R obtenus


pour chaque valeur de s (cf. figures B.12 et B13).

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.12 – Schéma Moment sur appui kN.m/m


d’interaction M/R aux ELU M0 Droite : M = M0 - α. R
Mmaxi

Mmini
R0
Réaction
d’appui R kN/m
0 Rmini Rmaxi
 
Figure B.13 – Schéma Moment sur appui kN.m/m
d’interaction M/R aux ELS M0 Droite : ME.ser = M0 - α. RE.ser
Mmaxi

Mmini
R0
Réaction
d’appui RE.ser kN/m
0 Rmini Rmaxi
 
Le nombre d’essais est au minimum de 2 par épaisseur pour la même portée
et la même largeur d’appui simulée. L’essai peut être mené pour plusieurs
largeurs d’appui simulé. Dans le cas d’une analyse par famille, le nombre
d’essai minimum est de 4.
Le minimum de la largeur d’appui be doit être égal à la valeur définie dans la
fiche technique du fabricant. Le maximum doit être de 200 mm.
Les dispositions des flûtes pour les profils suivent les dispositions figurant
sur les figures B.14.a et B.14.b ci-dessous :
Le découpage des ailes est recommandé, de manière à avoir un nombre
entier de nervures (au milieu du sommet de nervure). Dans le cas contraire,
on dispose de flûtes en partie supérieure.

Figure B.14.a – Positionnement


des flûtes sur une plaque
nervurée dans le cas
d’un nombre complet
de nervures Fixations Flûte de maintien
 

Figure B.14.b – Positionnement Flûte de reprise des nervures incomplètes


des flûtes sur une plaque
nervurée dans le cas d’un profil
non découpé

Partie découpable
  Fixations

NOTE
Les flûtes inférieures doivent maintenir des nervures complètes et être positionnées à
15 mm des appuis.

B.4.2 Mode opératoire


Pour chaque essai, il convient de procéder selon les étapes suivantes :
Q Disposer la maquette d’essai sur les appuis, nervures principales de la

plaque vers le bas ou vers le haut selon l’usage prévu ;

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Q Lorsqu’il s’agit d’une plaque nervurée sous chargement en pression, la


maquette d’essai est posée librement sur les appuis rotulés ;
Q Lorsqu’il s’agit de plaque nervurée sous chargement en dépression, fixer

ceux-ci selon les dispositions prévues ;


Q Mettre en place les dispositifs de mesure et relever la position initiale (mise

à zéro des déplacements et charges) ;


Q Mettre en place le dispositif de transmission des charges prévu selon le cas ;

Q Mesurer les flèches correspondant à la charge créée par ce dispositif ;

Q Appliquer la charge à vitesse constante. Il est recommandé d’avoir une

vitesse moyenne de chargement de l’ordre 5 ± 2,5 daN/s ;


Q Poursuivre l’essai au-delà de la charge maximale et mesurer les flèches :

• jusqu’à ce que la charge appliquée ait diminué de 10 à 15 % par rapport


à cette valeur maximale ;
• ou jusqu’à stagnation de la charge (apparition d’un point d’inflexion)
• ou jusqu’à ce que la flèche ait atteint une valeur égale à 6 fois le déplace-
ment élastique maximum.
A chaque point de mesure correspond des valeurs de charges et de déplacements.

NOTE :
Il est admis de procéder à l’enregistrement informatique des mesures tout au long de l’essai
avec un intervalle temporel compris entre 1 et 5 secondes.

B.4.3 Présentation des résultats – rapport d’essais


B.4.3.1 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et de graphiques en
donnant pour chaque essai :
Q La portée d’essai L ;

Q Le poids de la maquette d’essai en daN/m² ou en daN ou kN ;

Q Le poids du dispositif de chargement en daN/m² ou en daN ou kN ;

Q Les flèches en mm et les charges correspondantes ;

Q La charge maximale, R , en daN ou kN ;


obs
Q La dernière charge notée avant l’arrêt de l’essai en daN ou kN ;

Q Des photos éventuelles des modes de ruine ;

Q Les déformations subies par la plaque en cours d’essai et les charges cor-

respondantes peuvent également être notées.

B.4.3.2 RAPPORT D’ESSAIS


Le rapport d’essais doit comporter les indications suivantes :
Q une description des maquettes d’essai ;

Q les poids des maquettes d’essai ;

Q les caractéristiques géométriques des plaques avec les cotes relevées se-

lon les prescriptions du paragraphe B.1.4.


Pour chaque essai, le rapport mentionne les informations suivantes :
Q les caractéristiques mécaniques des tôles d’acier :

• l’allongement pour cent après rupture A le cas échéant ;


• la limite supérieure d’écoulement ReH ou la limite conventionnelle d’élas-
ticité à 0,2 % Rp0,2, en newtons par millimètre carré (N/mm2) ;
• la résistance à la traction Rm, en newtons par millimètre carré (N/mm2)
le cas échéant ;

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Q les caractéristiques de la maquette :


• la répartition des liaisons transversales (flûtes) ;
Q les conditions générales d’essais :
• le poids du dispositif de transmission des charges utilisé ;
• les détails opératoires non prévus ainsi que les incidents susceptibles
d’avoir agi sur les résultats.
Q les résultats des essais présentés conformément à B.4.3.1.

B.4.4 Interprétation des essais


La largeur de tôle à considérer est la largeur utile du profil sauf dans le cas
où les maquettes sont découpées latéralement, et sauf si la capacité limite de
dispositif d’application de charges est atteinte, dans ce cas il importe alors de
réduire le nombre de nervure du profil.
L’interpolation est possible pour les paramètres suivants :
Q L’épaisseur de la tôle ;

Q La largeur d’appui ;

Q Le couple (M ; R) ;

Q La portée.

L’extrapolation n’est pas admise.


L’interpolation linéaire est admise entre deux épaisseurs testées.
Les valeurs maximales de M et R sont respectivement utilisées pour la vérifi-
cation seule du moment négatif sur appui et de la réaction d’appui intermé-
diaire seule.
Pour la vérification de l’interaction moment/réaction sur appui au sens du
paragraphe 6.1.11 de la norme NF EN 1993-1-3, il convient d’utiliser M0 et R0
obtenus à partir de la droite de régression entre les différents couples M-R
(cf. figures A.2.A et A.2.B).

NOTE
Dans le cas d’exploitation de résultats d’essai, il convient de vérifier l’expression suivante

B.4.4.1 INTERPRÉTATION DE L’ESSAI EN RÉGIME ÉLASTIQUE


Pour chaque valeur de la portée LE, la réaction d’appui simulée est la moyenne
des valeurs ajustées de la charge maximale Robs.
La valeur correspondante du moment sur appui Mu,k est déduite de la relation :

LE = S est la portée de l’essai, LV est la longueur totale du profil en (m) ;


g est le poids du profil en (kN/m2) ;
bV est la largeur utile de la maquette ;
Ru,K = Fu,c = (Rm/bV).(1 – k.s) , est la charge totale en (kN/m) corrigée du coeffi-
cient d’ajustement de la résistance μR et du facteur statistique ;
Rm est la valeur moyenne des résultats d’essais corrigés ;
Il convient de considérer la largeur utile des maquettes d’essai pour la déter-
mination des valeurs caractéristiques.

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B.4.4.2 INTERPRÉTATION DE L’ESSAI EN RÉGIME PLASTIQUE


Dans le cadre d’une analyse plastique, la détermination du moment rési-
duel et de la rotation à utiliser nécessite de tracer, pour chaque essai, un
diagramme donnant la charge appliquée en fonction de la flèche nette corres-
pondante (cf. figure B.15). A partir de ce tracé (cf. figure A.9 de la NF EN 1993-
1-3), il convient de déterminer la rotation ș pour une gamme de valeurs de la
charge appliquée, par l’équation suivante :

où :
įel est la flèche nette pour une charge donnée sur la partie ascendante de la
courbe, avant Fmax ;
įpl est la flèche nette pour la même charge sur la partie descendante de la
courbe, après Fmax ;
įe est la flèche moyenne mesurée à une distance e de l’appui ;
s est la portée d’essai ;
e est la distance entre un point de mesure de la flèche et un appui.

Figure B.15 – Exemple de courbe


charge appliquée en fonction F max
de la flèche nette F1
F2
F
F3
F4
F5

δ lin,2 δ el,2 δ pl,2 δ


 
Il convient de tracer le diagramme M – ș (cf. figure B.16) pour chaque essai
effectué avec une portée d’essai donnée s correspondant à une portée don-
née L de la poutre comme indiqué sur la Figure B.10 Il convient alors de
retenir comme valeur de calcul du rapport M – ș sur appui intermédiaire,
celle qui correspond à 0,9 fois la valeur moyenne de M pour tous les essais
correspondant à cette valeur de portée L de la poutre.
Figure B.16 – Courbe typique M
– ș (Figure A.10 NF EN 1993-1-3)

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A titre de simplification et afin de faciliter l’exploitation des résultats, il peut


être établi un tableau B.3 donnant des valeurs de moment en fonction de
valeurs de rotation correspondante.

Tableau B.3 – Exemple de tableau de présentation des résultats


t [mm]
s [mm] S1 S2 S3 S4 S5
L [m] L1 L2 L3 L4 L5
bb [mm] bb1 bb2 bb1 bb2 bb1 bb2 bb1 bb2 bb1 bb2
M
R
M/R
ș Mreag
0,025
0,05
0,075
0,1
0,125
0,15
0,175
0,2
0,225
0,25
0,275
0,3

La détermination de la courbe M ș se fait de la manière suivante :


Q A partir de la courbe flèche chargement déterminer le moment M (ș) et
reag
la rotation associée ;
Q Calculer le coefficient μ pour chaque essai ou pour une famille d’essai ;
R
Q Corriger la courbe du moment par le coefficient μ  ;
R

MRéag,corr= MRéag/μR

Q Pour la partie de la courbe M téta décroissante : Déterminer le polynôme


équivalent de régression de degré 6 ;
Q Pour l’ensemble des essais à configurations identiques calculer la courbe
moyenne Mmoy ș ;
Q Appliquer un coefficient 0.9 à la courbe moyenne.

B.5 Dispositif d’essai « Appui d’extrémité »


B.5.1 Descriptif de l’essai
L’essai d’appui d’extrémité vise une ruine par effort tranchant ou compres-
sion sur appui.
La réaction d’appui peut être déduite par calcul ou par mesure directe de
l’effort sur appui.
Lors de l’essai, si la courbe de relevés « effort-déplacement » (cf. Figure B.17)
présente une phase de reprise de charge (remontée en charge après une phase
de descente), il est alors possible d’avoir deux points de charge maximum, l’un
local et le second supérieur au premier. Le premier point doit être utilisé pour
un calcul à l’état limite de service et le deuxième à l’état limite ultime.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.17 – Courbe typique


« Effort-déplacement »
d’un essai d’appui d’extrémité Charge (daN)

Robs

Robs, ser

Flèche (mm)

 
La valeur de la réaction d’appui maximale mesurée au cours de l’essai de
flexion peut être utilisée comme limite inférieure de la résistance de la sec-
tion à l’effort de cisaillement et à la force transversale locale. En alternative,
la résistance à l’effort de cisaillement et à la force transversale peut être
déterminée par calcul.
L’essai de réaction d’appui d’extrémité doit être mené selon les principes de
la Figure B.18 et du paragraphe A.2.5 de la NF EN 1993-1-3.

Figure B.18 – Essai =L/3 =2L/3


U
« Eurocodes » d’appui
d’extrémité sur plaque nervurée F 60 mm (mini)

h
1:20
RA
bA ≥ h 300 mm ≥ 3h ≥ 3h
L

U =L/3 =2L/3

F 60 mm (mini)
h

1:20
RA
bA ≥ h 300 mm ≥ 3h ≥ 3h
L

Légende
bA Longueur d’appui

  U Longueur entre le bord intérieur de l’appui d’extrémité et l’extrémité de la plaque

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

La largeur de la cale biaise est au maximum de 1,4 h avec h la hauteur du


profil.
Des flûtes doivent être placées sous le profil dans la zone d’application de la
charge.
La portée L (mm) de l’essai est supérieure ou égale à 7.h/2 + 300 mm, avec h
en mm.
Les éléments de liaison transversale sont placés sous la maquette d’essai au
droit de la platine d’application de la charge.
Il est possible de réaliser des essais séparés pour déterminer la résistance au
cisaillement de la plaque pour différentes valeurs de u, distance entre le point
de contact au droit du bord intérieur de l’appui d’extrémité et l’extrémité
réelle de la plaque.
L’essai sur plaque nervurée peut être, au choix, mené avec ou sans cales sous
dispositif d’application de la charge. Dans le cas d’un essai avec cales, celui-ci
est réalisé selon les principes donnés en B.3.
L’essai sur plaque nervurée peut être également, au choix, mené avec ou sans
cales sous dispositif d’application de la charge. Dans le cas d’un essai avec
cales, celui-ci est réalisé selon les principes donnés B.3.
Le dispositif de calage à l’appui articulé :
Q dans le cas de plaques nervurées est celui donné sur la Figure B.4.

Les déplacements sont mesurés selon les modalités :


Q de la figure B.19 pour les plaques nervurées  : il est alors recommandé

d’implanter les capteurs en sommet de nervure au droit de l’appui incliné


(appui A de la figure B.18) ou à défaut sous les plages basse au droit de la
platine d’application de la charge.

Figure B.19 – Capteurs


de mesure des déplacements
pour les plaques nervurées

B.5.2 Mode opératoire


Pour chaque essai, il convient de procéder selon les étapes suivantes :
Q Disposer la maquette d’essai sur les appuis ;

Q Disposer les cales sur l’appui articulé ;

Q Mettre en place les dispositifs de mesure et relever la position initiale (mise

à zéro des déplacements et charges) ;


Q Lorsqu’il s’agit d’une plaque nervurée, disposer éventuellement les cales

au droit de la platine d’application de la charge ;


Q Mettre en place la platine d’application de la charge et le dispositif de trans-

mission des charges ;


Q Mesurer les flèches correspondant à la charge créée par l’ensemble « pla-

tine + dispositif d’application de la charge » ;


Q Appliquer la charge à vitesse constante, avec une vitesse moyenne de char-

gement de l’ordre de 2,5 ± 1 daN/s jusqu’à la ruine de la maquette d’essai


avec un minimum de 10 points de relevés.
A chaque point de mesure correspondent des valeurs de charge et de
déplacements.

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

NOTE :
Il est admis de procéder à l’enregistrement informatique des mesures tout au long de l’essai
avec un intervalle temporel compris entre 1 et 5 secondes.

B.5.3 Présentation des résultats et rapport d’essais


Les recommandations du paragraphe B.3.3 s’appliquent.

B.5.4 Interprétation
Les résultats des essais peuvent être utilisés tels quels (sans extrapolation)
pour des profondeurs d’appuis et des épaisseurs de tôles supérieures à celles
de l’essai.
L’interpolation est possible pour les paramètres suivants :
Q L’épaisseur de la tôle ;

Q La largeur d’appui.

L’extrapolation linéaire pour des épaisseurs supérieures à celles testées est


possible dans la limite de 27 % (variation maximale de l’épaisseur tcor).
A partir de l’essai défini au paragraphe 4, il convient de déterminer, pour
chaque valeur de u, la résistance locale sur appui d’extrémité Rw,Rd aux ELU
par le relation suivante :

Où :
Q R est en kN/ml ;
w,Rd
Q R est la valeur de calcul de la résistance définie au paragraphe 13.4, en
d
kN/ml ;
Q L est la portée de l’essai, voir Figure B.20, en m ;

Q b est la largeur de la platine de répartition, voir Figure B.20 : b = 300 mm

= 0,3 m ;
Q a est la distance entre le nu d’appui A et la platine tel qu’indiqué à la

Figure B.20, en m.

Figure B.20 – Représentation


schématique de l’essai F
« Eurocodes » d’appui u
d’extrémité

appui A

a b

 
Il convient de déterminer, pour chaque valeur de u, la résistance locale sur
appui d’extrémité Rw,Rd,ser aux ELS par la relation suivante :

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Où :
Q R est en kN/ml ;
w,Rd,ser
Q R est la valeur de calcul de la résistance ELS déterminée par les prin-
d,ser
cipes définis au paragraphe 13.4 sur la base de résistances observées aux
ELS Robs,ser, en kN/ml ;
Q L est la portée de l’essai, voir Figure B.20, en m ;

Q b est la largeur de la platine de répartition, voir Figure B.20 : b = 300 mm

= 0,3 m ;
Q a est la distance entre le nu d’appui A et la platine tel qu’indiqué à la Figure B.20,

en m ;
Q Les résistances observées pour les ELU (R ) et pour les ELS (Robs,ser) sont
obs
celle définies par le principe de la Figure B.17.
Il convient de considérer la largeur utile des maquettes d’essai pour la déter-
mination des valeurs caractéristiques. 
Il est possible de réaliser des essais séparés pour déterminer la résistance au
cisaillement de la plaque pour différentes valeurs de u, distance entre le point
de contact au droit du bord intérieur de l’appui d’extrémité et l’extrémité
réelle de la plaque.
La réaction d’appui peut être déduite par calcul, ou par mesure directe de
l’effort sur appui.
Chaque configuration (profondeur d’appui  ; épaisseur du profil) doit être
répétée au moins deux fois, avec un nombre d’essais minimal de 4 au total.
L’interprétation est faite sur une famille ayant un ou plusieurs paramètres
variables à condition que ces éléments aient tous le même mode de ruine.

B.6 Dispositif d’essai grandeur sur 3 appuis


B.6.1 Descriptif de l’essai
En alternative aux essais précités, les bacs peuvent être testés directement
sur 3 appuis fixés ou non (cf. figure B.21) avec mesure des réactions d’appuis
obligatoire pour déterminer les moments et efforts tranchant en toute section
du profil.
Les essais peuvent être réalisés avec un ou plusieurs profils mis côte à côte.

Figure B.21 – dispositif d’essai


en 3 appuis

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

NOTE
Ces essais permettent d’établir directement l’interaction M/R sur appui intermédiaire
lorsque la réaction verticale sur appui est mesurée.

Q L’essai de flexion sur 3 appuis du prototype ou système en mesurant les


réactions d’appui lorsque l’on souhaite établir les valeurs caractéristiques
des sollicitations résistantes, peut être utilisé pour déterminer pour une
portée donnée la charge ultime du prototype quel que soit le mode de
ruine constaté à condition de ne pas mettre de cales au droit des appuis
(cf. A.4.3, et A.6.3.2) ;
Q Les essais de flexion sur 3 appuis du prototype ou systèmes menés sans
mesurer les réactions d’appuis peuvent être interprétés uniquement en
terme de charges ultimes et de charges ELS (cf. Tableau B.4) ;
Q Dans ce cas précis, la nature, le type de fixation, la densité de fixation, la
largeur, l’épaisseur et le type d’appui et la rigidité du support doivent être
représentatives de l’ouvrage et doivent figurer dans le rapport d’essai et la
fiche technique ;
Q La campagne d’essai comprend au moins, pour une épaisseur de pro-
fil donnée, une petite Lp, une moyenne Lm et une grande portée Lg sous
charges descendantes ou sous charges ascendantes. La portée est le seul
paramètre qui varie ;
Q Lorsque les modes de ruine entre deux portées successives ne sont pas
identiques, un nouvel essai avec une portée comprise entre ses deux por-
tées testées doit être fait ;

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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Q La charge ultime Pultime est obtenue en lisant sur la courbe effort déplace-
ment la charge maxi correspondant supportée par la maquette ;
Q La charge ELS PELS est obtenue en lisant sur la courbe effort déplacement la
charge maxi correspondant à un comportement linéaire.

Tableau B.4 – Exemple de résultats d’essais


Portée (m) Mode de ruine Pultime = Fstr PELS
2xLp Compression sur appui Pu11 PE11
Compression sur appui Pu12 PE12
Compression sur appui Pu13 PE13
Compression sur appui Pu14 PE14
2xLm Compression sur appui Pu21 PE21
Compression sur appui Pu22 PE22
Compression sur appui Pu23 PE23
Compression sur appui Pu24 PE24
2xLg Interaction sur appui central Pu31 PE31
Interaction sur appui central Pu32 PE32
Interaction sur appui central Pu33 PE33
Interaction sur appui central Pu34 PE34
2x….. Ruine en travée Punn PEnn

NOTE
Les procédures d’essais sur 3 appuis définis selon l’annexe A sont utilisables en respectant
les conditions données ci-avant.

L’instrumentation des maquettes est décrite en figures B.22.a et B.22.b :

 
Figure B.22.a – 200 200 200 200
Cas de la maquette avec 1 bac
CD200-04 CD9
CD100-03

CD100-01

cf5-04 cf5-29 cf5-01

CF20-50 & CF20-51

N15 I15-03 I15-01 I15-02

cf5-03 cf5-28 cf5-02

CD200-03

CD100-04 CD7 CD100-02

demi-portée demi-portée portée

CF5-x : capteur de force de réaction d’appui, CDx-y : capteur de déplacement vertical,


pleine échelle 5kN pleine échelle x mm

CF20-x : capteur de force tête de vérin, N & I : inclinomètre,


pleine échelle 20kN pleine échelle 15 degrés

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135 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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B • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase de coulage

Figure B.22.b – 200 200 200 200


Cas de la maquette avec 3 bacs

cf5-04 cf5-01

CD100-03

CD100-01
CD200-04 CD9

cf5-03 CF20-50 & CF20-51 cf5-29

N15 I15-03 I15-01 I15-02

CD7 CD100-02
CD200-03 CD100-04

cf5-28 cf5-02
N46 N45

demi-portée demi-portée portée

CF5-x : capteur de force de réaction d’appui, CDx-y : capteur de déplacement vertical,


pleine échelle 5kN pleine échelle x mm

CF20-x : capteur de force tête de vérin, N & I : inclinomètre,


pleine échelle 20kN pleine échelle 15 degrés
 

B.6.2 Interprétation des essais


Détermination du moment résistant sur appui en fonction des réactions d’ap-
pui mesurées (cf. figure B.23) :

Figure B.23 –
Chargement appliqué (
MB = l RA -
49F
160 )

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136 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
C
MODALITÉS COMPLÉMENTAIRES
ET NON CONTRADICTOIRES
À LA NF EN 1993-1-3
DANS LE CAS
D’UN DIMENSIONNEMENT
PAR CALCULS DES PROFILS
EN PHASE DE COULAGE

L’Eurocode 3  partie 1.3, son corrigendum et son annexe nationale peuvent


être utilisés pour déterminer par calculs les capacités résistantes des profils
(Mc,Rd sur appui et en travée, Rw,Rd, interaction M/R, inertie efficace …).
Toutefois, l’Eurocode dans sa version de 2006 ne traitant pas de la prise en
compte des bossages et des raidisseurs extérieurs, la présente annexe spé-
cifie les méthodes à utiliser.

C.1 Prise en compte des bossages et des indentations


(1) La largeur effective des parties planes avec indentations (Fig. C1) ou
bossages (Fig. C2) doit tout d’abord être calculée selon 5.5.1(2) de la NF EN
1993-1-3
(2) Dans une deuxième étape, les indentations ou bossages doivent être pris
en compte en les considérant comme des éléments plans d’épaisseur réduite
(Fig. C1 / C2) tred = ȡ * t où :

ȡ= A*h + B

h est la hauteur de l’indentation / bossage en mm (Voir figures C.1 et C.2)

Figure C.1 – Exemple A et B sont des cœfficients donnés dans le tableau C1.
de profil avec bossages

Bossages
A Section A - A

B Détail B
h
α

A
 

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137 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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C • Modalités complémentaires et non contradictoires à la NF EN 1993-1-3 dans le cas d’un dimensionnement par calculs des profils en phase de coulage

Figure C.2 – Exemple indentations


de profils avec indentations
A Section A - A

B Détail B
h

A
 

Tableau C.1 – Valeur des coefficients A et B


Type d’embossments t (mm) h (mm) A B
0 – 1.5 -0.533 1.000
0.71 1.5 – 2.75 -0.112 0.368
2.75 – 4.0 -0.025 0.128
0 – 1.5 -0.467 1.000
Bossage 0.96 1.5 – 2.75 -0.186 0.580
2.75 – 4.0 -0.020 0.122
0 – 1.5 -0.401 1.000
1.21 1.5 – 2.75 -0.260 0.792
2.75 – 4.0 -0.015 0.116
0 – 1.5 -0.267 1.000
0.71 1.5 – 2.75 -0.056 0.684
2.75 – 4.0 -0.013 0.564
0 – 1.5 -0.234 1.000
Indentations 0.96 1.5 – 2.75 -0.093 0.790
2.75 – 4.0 -0.010 0.561
0 – 1.5 -0.201 1.000
1.21 1.5 – 2.75 -0.130 0.896
2.75 – 4.0 -0.008 0.558

(3) La section transversale pour le calcul de la section efficace doit être posi-
tionnée de façon, à provoquer l’effet le plus défavorable.
(4) Domaine d’application des formulations
0,71 mm ≤ t ≤ 1,21 mm
h ≤ 4,0 mm
30° ≤ Į ≤ 60°
(5) Pour des épaisseurs intermédiaires, le facteur de réduction ȡ doit être
déterminé par interpolation linéaire à partir des valeurs voisines de t don-
nées dans le tableau C1
Pour t > 1,21 mm les valeurs données pour t = 1,21 mm peuvent être utilisées
de manière sécuritaire

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
C • Modalités complémentaires et non contradictoires à la NF EN 1993-1-3 dans le cas d’un dimensionnement par calculs des profils en phase de coulage

C.2 Prise en compte des raidisseurs extérieurs


Pour les raidisseurs extérieurs de semelle de profils utilisés pour les plan-
chers collaborants, les calculs sont à mener en considérant le diagramme de
contraintes suivant :

Figure C.3 – Diagramme


σ1S ≤ƒya
des contraintes dans le cas
de raidisseurs extérieurs σ1 ≤ƒyb
neutral axis

σ 2 ≤ƒyb

C.3 Influence des bossages sur les interactions M/R


Dans le cas de profils avec indentations ou bossages, les équations (6.28a),
(6.28b) et (6.28c) de la NF EN 1993-1-3 sont utilisables :
Mc,Rd = résistance au moment fléchissant en considérant les indentations et/
ou bossages
Rw,Rd = résistance transversale locale de l’âme déterminée sans considérer les
indentations ou bossages

C.4 Utilisation du profil pour le maintien des semelles


des solives
Dans ce cas des essais selon l’article A.5.3 de la NF EN 1993-1-3 doivent être
effectués en vue de déterminer la valeur de (1/KA+1/KB).

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139 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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D
MODALITÉS D’ESSAI
ET DÉTERMINATION DES VALEURS
DE CALCULS NÉCESSAIRES
À LA JUSTIFICATION
EN PHASE MIXTE 

D.1 Dispositif d’essais


Le dispositif d’essais doit être en conformité avec le paragraphe B.3.2 de
NF EN 1994-1-1 et repris dans la figure D.1 ci-dessous :

Figure D.1 – Dispositif d’essais


Capteurs de glissement Vérin
en phase mixte Capteur de force Traverses libres ou
Traverses sur lit clampées sur la
de sable sec POUTRE poutre
100
100 Indicateur de fissures 100

L30x30x1 L/4
Flûtes ou autres
2 capteurs de déplacement systèmes de
maintien
L/4 L/2 L/4

D.2 Préparation des corps d’épreuve


D.2.1 Dispositions générales
La préparation des corps d’épreuve doit être réalisée en conformité avec les
dispositions de la NF EN 1994-1-1, B.3.3 complétée par la NF EN 1994-1-1/AN.

D.2.2 Dispositions particulières.


D.2.2.1 GÉNÉRALITÉS
Le schéma de principe des dalles d’essais est montré sur la figure D.2.
(1) La disposition des flûtes est montrée de façon symbolique sur la figure D.1
ci-dessus, correspondant à la portée d’essai L.

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D • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase mixte 

Figure D.2 – Dalle d’essais


Coupe transversale A-A

Trellis antifissuration
PAF c

ht

Blocs de polystyrene Flûtes L 30x30x1 tous les 250mm Béton CXX/XX


20x40x40 sur la longueur de cisaillement

 
En alternative, les blocs de polystyrène peuvent être supprimés
et les vis de fixation remplacées par des chevilles.

D.2.2.2 DESCRIPTION DES CONDITIONS DE PRÉPARATION, DE MISE EN ŒUVRE


ET MESURES PRÉLIMINAIRES DES CORPS D’ÉPREUVE
L’ensemble des dispositions ci-après doit être respecté :
Q Les semelles de rives du profil peuvent être découpées à la largeur utile ;

Q La largeur du béton est égale à la largeur utile du profil ;

Q Dans le cas du protocole basé sur le chargement cyclique la surface des

tôles est «brute de profilage», sans graissage ni dégraissage ;


Q Alternativement, conformément à la NF EN 1994-1-1/AN, lorsqu’il est re-

cherché la connaissance systématique du chargement de glissement initial


0,1 mm sur chacun des corps d’épreuve rendus non adhérents au béton il
est procédé à un chargement statique seul. Les tôles sont huilées avec de
l’huile insoluble dans l’eau ;
Q Les initiateurs de fissures ont une lame métallique découpée approxima-

tivement au dessin des nervures du coffrage. Ils agissent au minimum sur


la hauteur des nervures. Ils sont placés au quart et au ¾ de la portée. S’ils
comportent un retour de raidissement fixé sur le profil, ce retour est dirigé
vers le milieu du corps d’épreuve ;
Q Les âmes extérieures des plaques peuvent être maintenues latéralement

entre les appuis et les initiateurs de fissures afin qu’elles se comportent


comme dans des dalles plus larges. Par exemple, dans les zones extérieures
sur une longueur d’environ L/4 peuvent être disposées des flûtes en cor-
nières pliées. Les pointes des fixations des flûtes sur le profil doivent être
noyées dans des blocs en polystyrène 20x40x40, pour éviter tout contact
direct des vis avec le béton ;
Q Un treillis soudé (section d’armature dans le sens porteur S = 0.8 cm²/m et

dans le sens non porteur s = 0.53 cm²/m) à défaut d’autres informations sur


le rapport d’essai est placé sur l’ensemble de la surface du corps d’épreuve
et calé pour ajuster l’enrobage des fils longitudinaux à 20 mm ;
Q Les douilles de levage sont scellées approximativement à mi-distance

entre les initiateurs de fissures et les extrémités de la dalle ;


Q Dans le cas où le béton utilisé est issu de gâchées différentes, chaque

gâchée devra être caractérisée ;


Q Pour chaque groupe de corps d’épreuves soumis à des essais dans une

période de 3 jours, au moins quatre éprouvettes cylindriques de béton sont


caractérisées dans cet intervalle de temps ;

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141 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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D • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase mixte 

Q Dans chacune des tôles utilisées pour réaliser les dalles d’essai, une éprou-
vette est prélevée pour déterminer l’épaisseur nette d’acier, la résistance à
la traction et la limite d’élasticité de la tôle ;
Q La géométrie du profil est relevée (hauteur de nervures, et module des
nervures) ;
Q Les dimensions des dalles (épaisseur, longueur et largeur) sont mesurées
à proximité de chaque extrémité ;
Q Les largeurs des plaques d’appuis et d’application des charges linéiques
ne doivent pas dépasser 100 mm ;
Q La distance entre l’axe de l’appui et l’extrémité de la dalle ne doit pas dé-
passer 100 mm ;
Q Il est recommandé de mesurer le poids du corps d’épreuve au moment de
la mise en place sur le banc de flexion ;
Q Lorsque le corps d’épreuve est en place sur les plats qui doivent le sup-
porter aux appuis, il est procédé à un calage de chacune des nervures de
manière à corriger toute distorsion du corps d’épreuve créée par exemple
sur le banc de coulage avant prise du béton ;
Q Les capteurs de glissement d’extrémité sont solidaires du béton et le pal-
peur s’appuie sur l’aile libre d’une équerre scellée sur la semelle haute du
profil en retrait de la tranche de la tôle. Il est usuel de placer un seul capteur
à chaque extrémité ;
Q La flèche du corps d’épreuve est observée au milieu de la portée sur deux
fonds de nervures choisies symétriquement par rapport à l’axe du corps
d’épreuve ;
Q Il est évité que la charge obtenue des traverses recevant l’action du vérin
soit exercée sur le corps central de la dalle entre les initiateurs de fissures.
Dans le cas contraire le cisaillement du béton au-dessus des initiateurs de
fissures peut entacher l’interprétation des résultats.

D.3 Procédure de mise en charge


D.3.1 Dispositions générales
La procédure de mise en charge doit être conforme à la NF EN 1994-1-1, B.3.4
et à la NF EN 1994-1-1/AN.
L’article B.3 de la NF EN 1994-1-1 et son annexe nationale s’appliquent.

D.3.2 Dispositions particulières


D.3.2.1 m&k
Q Lors des essais utilisés pour déterminer les facteurs m et k, on doit réaliser
de préférence au moins deux groupes de trois essais. Pour un groupe la
portée doit être aussi longue que possible, tout en provoquant toujours la
ruine par cisaillement longitudinal. Pour l’autre groupe la portée doit être
aussi courte que possible, mais au moins égale à 3 épaisseurs de la dalle,
tout en provoquant toujours la ruine par cisaillement longitudinal ;
Q Dans le cas de tôles huilées, la procédure de mise en charge comporte un
retour à zéro de la charge appliquée lorsqu’apparaît un premier glissement
d’extrémité atteignant ou dépassant 0,1 mm ;
Q Dans le cas de tôles non huilées, on appliquera les modalités de charge-
ment du paragraphe suivant.

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142 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
D • Modalités d’essai et détermination des valeurs de calculs nécessaires à la justification en phase mixte 

D.3.2.2 MÉTHODE IJ
Q Lors des essais utilisés pour déterminer le facteur IJu, au moins quatre essais
sur des corps d’épreuve de même épaisseur doivent être réalisés.
Pour un essai, on doit adopter la longueur la plus courte possible, mais égale
au moins à 3 épaisseurs de la dalle, tout en provoquant toujours la ruine par
cisaillement longitudinal.
Cet essai n’est utilisé que pour le classement du comportement conformé-
ment à B.3.1. de la NF EN 1994-1-1.
Pour les essais restants, la longueur doit être la plus longue possible, tout en
provoquant toujours la ruine par cisaillement longitudinal.
Q Dans chaque groupe, un corps d’épreuve est soumis à l’essai statique. La

charge totale de ruine Wt sert à déterminer le niveau du chargement cycli-


que des autres corps d’épreuves.
Le chargement statique est poursuivi jusqu’à un niveau de G + 0.6 (Wt – G)
afin de pouvoir établir la courbe de glissement. G est le poids propre de la
dalle et du dispositif d’essais.
Q Chargement cyclique : la dalle est soumise à un chargement cyclique entre

la valeur basse égale à G + 0.2 (Wt – G) et la valeur haute égale à 0.6 (Wt ) ;
On applique 5 000 cycles de chargement sur une durée d’au moins 3 heures.
Q A la suite du chargement cyclique, la dalle est soumise à un essai statique

au cours duquel la charge appliquée est augmentée progressivement, afin


que la charge maximale Wt ne soit pas atteinte en moins d’une heure ;
Q Le chargement doit être prolongé après décroissance de la charge suppor-

tée, si possible jusqu’à produire une flèche dépassant d’au moins 30 % la
flèche correspondant à la charge maximale observée, retenue alors dans
l’appréciation de Wt.

D.4 Rapport d’essais


Relevés à consigner dans le rapport d’essais :
Q Résistance des éprouvettes prélevées dans les tôles ;

Q Résistance du béton au moment des essais ;

Q Dimensions des tôles (cotes du profil et épaisseurs d’acier sans zinc) ;

Q Dimensions des dalles ;

Q Poids des accessoires (s’il n’est pas équilibré sur le vérin) ;

Q Relations charge – flèche et charge – glissement (valeurs numériques et

diagrammes) ;
Q Charge au premier glissement d’extrémité atteignant ou dépassant le seuil

de 0.1 mm ;
Q Charge au glissement d’extrémité atteignant ou dépassant 0.5 mm ;

Q Charge maximale W  ;
t
Q Charge correspondant à la flèche L/50 (si atteinte) ;

Q Flèche sous la charge maximale.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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143 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
E
DISPOSITIONS
COMPLÉMENTAIRES
NON CONTRADICTOIRES
AVEC LA NF EN 1994-1-2
RELATIVES À LA JUSTIFICATION
EN PHASE D’INCENDIE

E.1 Sécurité au feu


La résistance au feu du plancher (sans protection particulière) conformément
aux critères énoncés dans l’arrêté du 14 mars 2011 du Ministère de l’Intérieur,
peut être évaluée comme suit.
L’annexe D de la NF EN 1994-1-2 s’applique.

E.2 Etanchéité aux flammes et gaz (critère E)


L’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables est satisfaisante
lorsque les conditions de mise en œuvre des présentes recommandations
professionnelles sont toutes respectées.

E.3 Résistance mécanique (critère R)


E.3.1 Sans protection rapportée
La résistance mécanique est jugée satisfaisante (sans vérification supplémen-
taire) pour une durée d’exposition à l’incendie conventionnel de 30 minutes.
Pour des durées supérieures, à défaut de P.V. de classement ou de méthode
de calcul agréée fixant une épaisseur de béton pour simuler l’effet de la tôle,
la stabilité mécanique peut être estimée conformément aux règles de la NF
EN 1994-1-2.
Les températures et le moment résistant positif sont évalués conformément
à la NF EN 1994-1-2, Annexe D2.
Le moment résistant négatif est déterminé avec l’annexe D3, avec dans le
§D.3 (5) le paramètre corrigé suivant :

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144 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
E • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1994-1-2 relatives à la justification en phase d’incendie

Quel que soit le diagramme de fermeture du moment négatif, on conserve en


travée un moment minimum de 0,30M0 (moment isostatique), voir figure E.1.

Figure E.1 – Droite de fermeture


des moments de flexion

MEd,fi = wEd,fi l²eff / 8

WED,fI est calculé avec la combinaison de charges réellement appliquée dans


la situation de projet.
La vérification de la capacité de rotation sur appui des dalles devra être effec-
tuée conformément à la clause 4.3.1 (6) de la NF EN 1994-1-2 et son Annexe
Nationale.

NOTE
Si le rapport des moments calculés sur appui sur moment en travée reste supérieur à 0.5, la
rotule ne sera pas saturée (cf. calcul des structures en béton JM Paillé p 112).

NOTE
Un dimensionnement des planchers en situation d’incendie selon la méthode Fracoff est
possible dans les conditions définis dans le pV CECMI du 11 septembre 2012.
Une étude d’ingénierie utilisant le feu réel en lieu et place du feu Iso normalisé est également
possible.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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145 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
E • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1994-1-2 relatives à la justification en phase d’incendie

Les coefficients d’actions utilisées pour la combinaison d’actions acciden-


telles sont donnés dans le tableau E1 ci-dessous :

Tableau E.1 – Coefficient


ࣛ1 à considérer
pour les combinaisons d’actions
accidentelles d’incendie

E.3.2 Avec protection rapportée


D’une façon générale, les dispositions de mise en œuvre doivent être stricte-
ment identiques à celles adoptées lors des essais et conformes aux DTU en
vigueur.
Pour les planchers bénéficiant d’une protection thermique par plafond sus-
pendu ou par projection de matériau isolant, le degré de résistance au feu
doit être établi par un laboratoire agréé (procès-verbal en cours de validité).
Sauf indications contraires du P.V. la mise en œuvre de ces protections ther-
miques doit en outre être conforme aux DTU en vigueur (ex. : additif n° 2 du
DTU 58.1 pour les plafonds suspendus). Il est à noter que les classements
de résistance au feu ne préjugent pas de la durabilité dans le temps de ces
protections.

E.4 Isolation thermique (critère I)


A défaut de méthodes de calcul spécifiques, la détermination de l’isolation
thermique de ces planchers peut être effectuée à l’aide de la méthode ci-après.
Le volume de béton utilisé par unité de surface de plancher peut être converti
en dalle pleine ayant, pour une épaisseur équivalente (heff), le même volume.

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146 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
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E • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1994-1-2 relatives à la justification en phase d’incendie

Toutefois, cette épaisseur équivalente ne peut être utilisée que pour des varia-
tions acceptables entre les épaisseurs en sommet d’onde et en fond d’onde.
Pour les bacs acier les plus simples, le calcul de l’épaisseur équivalente et ses
limites d’application sont indiqués ci-après.
L’épaisseur équivalente minimale nécessaire pour que l’élévation de tempé-
rature moyenne en face non exposée de ces planchers ne dépasse pas 140°C
après une certaine durée d’exposition à l’incendie conventionnel est indiquée
sur les tableaux E2 ci-après :

Tableau E.2 – Epaisseur équivalente heff


Epaisseur équivalente Durée de résistance
Détermination de l’épaisseur équivalente « heff » Limites d’application
minimale heff (mm) au feu (min)

60 – h3 30
h3 80 – h3 60
h2/h1 ≤ 1,5
h eff h1 100 – h3 90
h2 120 – h3 120
h1 > 45 mm
ℓ2 150 – h3 180
175 – h3 240
ℓ1 ℓ3

60 – h3 30
h3 80 – h3 60
h2/h1 > 1,5
h eff h1 100 – h3 90
h2 120 – h3 120
h1 ≥ 45 mm
ℓ2 150 – h3 180
175 – h3 240
ℓ1 ℓ3

NOTE
Le schéma figurant dans le tableau est un schéma de principe qui ne prétend pas représenter
le profil d’un système particulier.

Pour l’évaluation de h1; épaisseur h3 d’une chape éventuelle en béton ou en


matériau de caractéristique thermique équivalente peut être prise en compte
à concurrence de 20 mm.

E.5 Performance du béton en situation d’incendie


Lors de la vérification du comportement en cas d’incendie, la valeur caracté-
ristique à prendre en compte pour la résistance à la compression du béton
est fck.

NOTE
Un dimensionnement des planchers en situation d’incendie selon la méthode Fracoff est
possible dans les conditions définis dans le pV CECMI du 11 septembre 2012.
Une étude d’ingénierie utilisant le feu réel en lieu et place du feu Iso normalisé est également
possible.

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147 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
F
DISPOSITIONS
COMPLÉMENTAIRES
NON CONTRADICTOIRES
AVEC LA NF EN 1998-1
RELATIVES À LA JUSTIFICATION
EN SITUATION SISMIQUE

F.1 Conception en zones sismiques


A la date de rédaction des présentes recommandations et en l’absence de
méthode de justification liée au coffrage, ou d’essais avec un rapport d’étude
établi par un laboratoire compétent dans le domaine sismique cf. para-
graphe  F.8, la méthode de justification acceptée est celle liée à la prise en
compte de la dalle béton seule.
En cas d’utilisation en zones sismiques pour lesquelles des dispositions sont
requises au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié, d’une façon géné-
rale, la conception du plancher doit respecter les conditions suivantes.

F.2 Fonction diaphragme


Le plancher peut remplir la fonction de diaphragme s’il respecte les exigences
ci-dessous :
Q Le plancher doit être dimensionné en majorant l’action sismique par un

coefficient de sur-résistance pris égal à Ȗd = 1.00 en classe de ductilité DCL


et 1.3 dans les autres classes suivant les principes de combinaisons de la
clause 4.3.3.5.1 (3) de la NF EN 1998-1 :

± Ȗd Fi,dia,x ±0,3 Ȗd Fi,dia,y


± 0,3 Ȗd Fi,dia,x ± Ȗd Fi,dia,y

Où : Fi,dia,x et Fi,dia,y sont les forces sismiques considérées dans les deux direc-
tions x et y, appliquées au diaphragme au niveau i.
Q Les dimensions doivent répondre aux critères suivants :

• la hauteur h totale est de 9 cm minimum ;


• l’épaisseur hc de béton au-dessus de la tôle est de 5 cm minimum pour
des portées entre poutres principales (dans le sens perpendiculaire aux
nervures) inferieures à 6 m, et 7 cm pour des portées supérieures.

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148 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

NOTE
Les portées courantes des planchers collaborants entre poutres principales étant inférieures
à 6 m, la rigidité du diaphragme peut être considérée comme suffisante avec une hauteur
de béton de 5 cm. Dans le cas où la portée est supérieure à 6 m entre poutres principales la
hauteur de béton de 7 cm est conforme à l’exigence du paragraphe 5.10 (1) de la NF EN 1998-1.

Q Les armatures du plancher doivent remplir les conditions suivantes :


• Les renforts des trémies doivent être dimensionnés pour transmettre les
efforts aux éléments de contreventement. Le diaphragme doit être di-
mensionné en conséquence ;
• Les longueurs d’ancrage des armatures placées en chapeau, pour l’éta-
blissement de la continuité au-dessus des appuis concernés, doivent
être majorées de 30 % ;
• Fonction tirant buton : dans les deux directions, le plancher doit présen-
ter en toute section transversale une capacité de résistance ultime à la
traction correspondant à la valeur maximale entre 15 kN/ml et celle issue
du calcul sismique d’ensemble effectué sur le projet.
Q Le plancher est connecté aux poutres porteuses via des connecteurs.

Lorsque le critère de portée n’est pas déterminant (règles des 6m), les condi-
tions précédentes peuvent être respectées avec l’utilisation de 1,42 cm²/m
minimum dans les 2 sens, une étude béton armée avec plan de coffrage et
ferraillage présentant un calepinage adéquat des armatures (treillis et/ou
barres), pour une hauteur de béton hc de 5 cm.

F.3 Critères à vérifier


Les 3 critères suivant sont à vérifier :
Q La non rupture en cisaillement du béton (diagonale de la poutre plate et

section à proximité des porteurs verticaux) :

Vdia,Ed = Vdia ≤ Vdia, Rd

Q La non rupture de l’ancrage du diaphragme sur les porteurs verticaux


(nombre suffisant de connecteurs) :

Vdia,Ed = Vdia ≤ ndia P*Rd

Q La non fissuration du diaphragme dans son plan (membrure alternative-


ment tendue et comprimée) :

Mdia,Ed = Mdia ≤ Mdia, Rd

F.4 Vérification de la résistance au cisaillement


près des appuis
Il convient de vérifier la résistance au cisaillement des diaphragmes dans les
sections les plus sollicitées à l’effort tranchant.
Pour une dalle en béton d’épaisseur hc supérieure à 200 mm et comportant
des armatures spécifiques d’effort tranchant, la résistance peut être vérifiée
en utilisant la méthode de l’article 6.2.3 de la NF EN 1992-1-1.

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149 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

Pour une dalle en béton d’épaisseur hc comprise dans l’intervalle 50 mm ≤ hc


≤ 200 mm, donc sans possibilité de placer des armatures spécifiques d’effort
tranchant, la résistance au cisaillement du diaphragme en béton, assimilée à
celle d’un voile, est vérifiée sur la base de la formulation donnée en 6.2.2 (1)
dans l’Annexe Nationale de la NF EN 1992-1-1 :

Où : CRc,c est pris égal à 0,18/ Jc


avec hc en mm,

fck est la résistance caractéristique du béton en compression, en MPa,


 ȡ1 est le rapport entre l’aire de la section d’armature tendue perpendicu-
laire à la section de béton cisaillée et l’aire de cette section cisaillée (on
peut raisonner par unité de longueur sur la largeur de la dalle).
Dans l’expression précédente, le rapport ȡ1 tient compte d’un effet favorable
de l’armature tendue lorsque celle-ci est effectivement ancrée, une double
nappe d’armature étant en général présente dans la dalle pour reprendre sa
flexion sous charges non sismiques.
Lorsque ȡ1 = 0 (par exemple lorsqu’on ne peut considérer ancrée l’armature
tendue au voisinage d’un bord libre), l’expression précédente permet d’utili-
ser une résistance minimale :

La résistance d’une section du diaphragme soumise à un effort tranchant Vdia


(figure F.1) se vérifie alors grâce à la relation suivante :

Vdia”9dia,Rd IJRd,c hc Lc

où : IJRd,c est la résistance au cisaillement calculée comme indiqué précédemment.


Lc est la longueur cumulée de la liaison entre la dalle et les éléments de
contreventement, dans la direction de l’effort tranchant, au droit de la section
étudiée.

Figure F.1 – Illustration


des zones de vérification
au cisaillement

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150 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

F.5 Vérification de la résistance en flexion


Il convient de vérifier le dimensionnement de la dalle dans la section la plus
sollicitée en flexion (cf. figure F.2).
Pour une section de dalle de dimension l et soumise à un moment fléchissant
Mdia, l’effort axial de membrure qu’il convient de considérer est donné par :

Figure F.2 – Illustration


du fonctionnement
en diaphragme du plancher

 
lm est la distance moyenne entre les deux membrures, donc légèrement infé-
rieure à l.
Cet effort de membrure peut être repris par les poutres métalliques de rive ou
par une armature dont l’aire de section minimale est donnée par :

F.6 Conditions de liaisons aux appuis et de fixations


entre bacs
Dans le cas où le contreventement est assuré par des palées de stabilité de
type croix de Saint-André :
Q le repos des bacs sur les appuis ne doit être inférieur ni à la moitié de la

hauteur totale du plancher ni à 5 cm.


Dans la direction parallèle à l’effort horizontal :
Q la tôle doit être fixée sur tous les appuis (intermédiaires et d’extrémité) à

l’aide de deux fixations au minimum dont l’une au recouvrement de bacs


et une supplémentaire sur la nervure de rive ;
Q Les bacs doivent respecter les prescriptions de la fiche technique concer-

nant les liaisons au recouvrement dans le sens longitudinal.

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

F.6.1 Conditions de liaisons aux appuis et de fixations entre bacs


Les dispositions générales de ferraillage sont données dans la figure F.3
ci-dessous.

Figure F.3 – Dispositions Dalle de compression


Renforts de trémies
Longueur ≥ 100 Ø + a + b
générales de ferraillage Epaisseur minimale Section totale ≥ 1 x a
5 cm au dessus du profil

Treillis soudé Armature périphériques


Section ≥ 0,8 cm2 / ml S ≥ 1,5 cm2 sur appuis maçonnés ou BA
dans les 2 sens Voir détail suivant nature de l’appui

Crosses

a b

Armatures périphériques Renforts de trémies


Voir détail suivant nature de l’appui Longueur ≥ 100 Ø + a + b
Section totale ≥ 0,5 x b

 
L’épaisseur des 5 cm n’est valable que dans les conditions indiquées au para-
graphe F.2.
Les sections de chainages indiquées ci-dessus sont des valeurs minimales et
peuvent être supérieures.
Les conditions de fixations de montage, entre bacs et sur les appuis, sont
données au paragraphe 7.7.
Les conditions d’appuis sont données au paragraphe 7.2.
Dans la direction parallèle à l’effort horizontal :
Q La tôle doit être fixée sur tous les appuis (intermédiaires et d’extrémité) à

l’aide de deux fixations au minimum dont l’une au recouvrement de bacs


et une supplémentaire sur la nervure de rive ;
Q Les bacs doivent respecter les prescriptions des présentes recommanda-

tions professionnelles et de la fiche technique concernant les liaisons au


recouvrement dans le sens longitudinal.

F.6.2 Appuis métalliques


Dans la direction perpendiculaire à l’effort, les fixations peuvent être des
goujons à tête dimensionnés en fonction de l’action horizontale à reprendre,
selon les exigences suivantes :
Q La ductilité des connecteurs doit être vérifiée (6 mm de déplacement total

minimum sur la charge ultime, cf. NF EN 1994-1-1) (cf. figure F.4) ;


Q Pour les classes de ductilité DCM ou DCH, les actions au droit des goujons

sont déterminées en divisant l’action de calcul par le nombre de connec-


teurs prévus :

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

Où :
Avec : déterminé suivant la NF EN 1994-1-1 (cf. figure F.4)

Figure F.4 – Illustration


du fonctionnement au droit
des connecteurs

 
Les goujons doivent également respecter les dispositions minimales
suivantes :
Q Le rapport hauteur/diamètre doit être supérieur ou égal à 3, cf. NF EN 1994-1-1 ;

Q L’enrobage du connecteur doit être conforme à la NF EN 1994-1-1 (mini-

mum de 20 mm, ou conforme à la NF EN 1992-1-1) ;


Q L’arase supérieure du connecteur doit être située au moins à 2*d au-dessus

de la tôle, d étant le diamètre de la tige du connecteur ;


Q La distance entre le bord libre de la dalle et l’axe de la file de goujons la

plus proche ne doit pas être inférieure à 6 d, (cf. figure F.5) ;
Q Le diamètre des fers en U ne doit pas être inférieur à 0,65 d ;

Q Dans le cas de deux alignements de connecteurs sur un même appui, ils

doivent être distants au minimum de 4*d la mesure étant effectuée entre


axes ; (cf. figure F.6).

Figure F.5 – Connexion


de la dalle avec appuis
métalliques

NOTE
Les fixations de montage ne sont pas représentées.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

Figure F.6 – Connexion


de la dalle avec appuis
métalliques (2 lignes
de gougeons)

NOTE
Les fixations de montage ne sont pas représentées.

F.6.3 Appuis mixte acier/béton


En classe de ductilité DCM ou DCH, dans le cas où les appuis sont des poutres
mixtes connectées au plancher, deux cas se présentent :
Q si le caractère mixte des poutres est négligé, le § 7.7.5 de la NF EN 1998-1

s’applique ;
Q si la mixité des poutres est utilisée pour la dissipation de l’énergie, il

convient de s’assurer de l’intégrité de la dalle en béton en situation sis-


mique, en respectant les prescriptions du § 7.6.2 de la NF EN 1998-1.

F.6.4 Appuis en béton


Dans le cas où le contreventement est assuré par des voiles en béton armé,
le plancher doit être chaîné avec les murs (cf. figure F.7).

Figure F.7 – Cas


des appuis sur béton

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

F.6.5 Appuis béton et maçonnés


Dans le cas où le contreventement est assuré par des murs en maçonnerie, le
plancher doit être chaîné avec les murs (cf. figure F.8).

Figure F.8 – Cas


des appuis sur maçonnerie

NOTE
Les fixations de montage ne sont pas représentées.

F.7 Disposition constructives particulières


F.7.1 Dénivelée de plancher
Lors de dénivellation de plancher, l’effort dans le plan de diaphragme doit
pouvoir être transmis d’un plan à un autre (reprise de sollicitation de torsion
de la poutre de transferts) (cf. figure F.9).

Figure F.9 – Poutre de reprise Diaphragme force


de dénivellation de plancher. Décalage vertical
du diaphragme
Source : 2014 NZSEE
Conference, Floor diaphragms -
Seismic bulwark or
Achilles' heel par J. M. Scarry,
Structural Engineer, Auckland

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F.7.2 Effort ponctuel localisé sur les planchers


Des voiles, maçonneries ou cloisons lourdes peuvent générer des efforts
ponctuels à reprendre dans le plan du diaphragme en plus des charges uni-
formes (cf. figure F.10).
Figure F.10 – Effort ponctuel
sur le diaphragme du plancher.
Source : Chapter 8, Seismic
Design of Floor Diaphragms,
par Farzad Naeim, Ph.D., S.E.
et R. Rao Boppana, PH. D., S.E.

F.7.3 Porteur de rigidités différentes générant des redistributions


des réactions d’appui
Des porteurs verticaux de rigidité différentes dans leur plan génèrent des
redistributions des réactions d’appui et donc d’effort tranchant à reprendre.
De telles rigidités différentielles doivent être prises en compte dans le dimen-
sionnement et le ferraillage associé du diaphragme (cf. figure F.11).

Figure F.11 – Effort ponctuel L/2


sur le diaphragme du plancher. Fp
Source : NEHRP Seismic
C’
Design Technical Brief No.3.
V1’
Seismic Design of Cast-in-
Place, Concrete Diaphragms,
V2’ L R2
RB

Chords, and Collectors par Jack


P. Moehle, John D. Hooper, A
d’

Mc
d

R1
Dominic J. Kelly et Thomas V2’
RA

R. Meyer
V1’
C’
L
 

F.8 Prise en compte du profil dans la capacité


résistante du plancher mixte
F.8.1 Principes
Les essais décrits ci-après permettent la prise en compte du profil dans la
capacité résistante du plancher mixte.
L’objectif de ses essais est l’étude du comportement des planchers à bacs
collaborant dans leurs fonctions diaphragme et tirant-buton.
A cet effet,
Q Essai de traction/compression alterné ;

Q Essai de cisaillement horizontal alterné combiné à un chargement constant.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

Ainsi seront obtenues les courbes des efforts en fonction des déplacements


horizontaux relatifs entre l’élément support (voiles ou poutres : à définir) et
le plancher puis les lois de comportement vis-à-vis du cisaillement horizontal
d’une part et de la traction / compression d’autre part
Les essais sont menés avec une charge verticale complémentaire égale à
0.3 fois la charge d’exploitation visée.
Dans ce cas des essais de mise en parallélogramme en dynamique doivent
être effectués en vue de déterminer :
Q La rigidité en cisaillement dans son plan du plancher mixte ;

Q La capacité en cisaillement des connections plancher/poutre et plancher/solive.

F.8.2 Réalisation des essais


F.8.2.1 MÉTHODOLOGIE D’ESSAIS
F.8.2.1.1 Essais de mise en parallélogramme en régime quasi-statique
L’essai consiste à appliquer un déplacement imposé statique croissant à l’appui
libre en translation, afin de solliciter la maquette dans son plan par une mise en
parallélogramme.
Les amplitudes des déplacements vont de ± 2 mm à ± 60 mm en 10 phases,
cf. tableau F.1.

Tableau F.1 – Différents déplacements imposés par cycles en statique 


Phase
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement
1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle
statique
f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz

F.8.2.1.2 Essais de mise en parallélogramme en régime dynamique


Le but de l’essai est d’observer la déformation de la maquette et de mesurer les
efforts lorsque la structure porteuse de la maquette est mise en parallélogramme.
L’essai consiste à appliquer un déplacement monotone croissant à l’appui
libre en translation, suivi par une phase de chargement cyclique. L’appui libre
en translation est déplacé progressivement en 10 phases par un déplacement
statique alterné, puis dynamique appliqué selon les niveaux définis par le
tableau F.2 ci-après.
Les amplitudes des déplacements vont de ± 2 mm à ± 60 mm en 10 phases,
cf. tableau F.2.

Tableau F.2 – Différents déplacements imposés par cycles sous essais dynamiques
Phase
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement
1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle
statique
f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles
dynamique 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤
1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement
1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle
statique
f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

F.8.2.2 TYPES DE RÉSULTATS ET RELEVÉS OPÉRÉS EN COURS ET À POSTERIORI DES ESSAIS


F.8.2.2.1 Essais de mise en parallélogramme en régime quasi-statique
Les déplacements et contraintes sont mesurés en continu lors des 6 phases de
l’essai par acquisition via les différents capteurs implantés au sein des maquettes.
L’effort et le déplacement en tête de vérin sont également relevés en continu
lors des 10 phases de l’essai.
Les résultats d’essais sont formulés sous la forme de déplacements imposés
et angles associés ainsi que de diagramme « Effort en tête de vérin – dépla-
cement en tête de vérin » (exemple figure F.12).

Figure F.12 – Exemple


de courbe effort-déplacement
en tête de vérin

 
L’essai est observé en continu afin de constater les éventuelles dégradations,
et leur localisation.

F.8.2.2.2 Essais de mise en parallélogramme en régime dynamique


Les déplacements et contraintes sont mesurés en continu lors des 10 phases de
l’essai par acquisition via les différents capteurs implantés au sein des maquettes.
L’effort et le déplacement en tête de vérin sont également relevés en continu
lors des 10 phases de l’essai.
Les résultats d’essais sont formulés sous la forme de déplacements imposés
et angles associés ainsi que de diagramme « Effort en tête de vérin – dépla-
cement en tête de vérin » (exemple figure F.13).

Figure F.13 – Exemple


de courbe effort-déplacement
en tête de vérin. [18]

 
L’essai est observé en continu afin de constater les éventuelles dégradations,
et leur localisation.

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

F.8.3 Banc d’essais


Le banc d’essai comprend (figures F.14 et F.15) :
Q 4 socles béton :

• 1 premier socle permettant l’ancrage d’un vérin ;


• 1 second socle permettant l’ancrage d’un dispositif de translation d’appui ;
• 2 derniers socles permettant l’ancrage des appuis de rives.
Q 2 appuis fixes métalliques en acier de nuance S355 :

• poutres IPE 600  ou HEA 360  ancrées par chevillage à leur socle béton
respectif ;
• longueur des poutres : 3m40 minimum.
Q Un vérin hydraulique dont la course est pilotable en déplacement et en

aller-retour ;
Q D’un dispositif rotulé permettant de lier la tige du vérin à la maquette d’es-

sai ;
Q De 2 dynamomètres à jauges ;

Q De 16 capteurs de déplacement ;

Q De 12 jauges de déformation ;

Q D’une centrale d’acquisition.

Il convient que la robustesse du bâtit soit suffisamment importante pour


ne pas générer des déplacements parasites dans les prises de mesures des
déplacements horizontaux.

Figure F.14 – Exemple


de banc d’essai de mise
en parallélogramme – vue
de dessus

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

Figure F.15 – Exemple


de banc d’essai de mise
en parallélogramme – vue
de face

 
Le vérin hydraulique de capacité 50 tonnes minimum , est alimenté par une
pompe hydraulique électrique à débit fixe.
Les deux dynamomètres à jauges présentent une capacité de 500 kN et sont
montés en tête de vérin. Ils sont associés à un système de conditionnement
des signaux permettant de visualiser l’effort en direct et de mesurer l’effort
en continu à l’aide d’un sortie analogique.
Les capteurs de déplacements sont filaires, de capacité 750 mm minimum.
La fréquence maximale de la centrale d’acquisition est de 5 Hz minimum.
La configuration du bâti d’essai permet aussi bien de tester des maquettes
isostatiques de 3m22 de longueur maximale que des maquettes hypersta-
tiques de 6m22 de longueur maximale (cf. figure F.15).

F.8.4 Fourniture des relevés et résultats d’essais


Sont remis après essais :
Q L’ensemble des acquisitions (efforts, déplacements, contraintes) ;

Q Les hypothèses visées par le plancher (charge d’exploitation, portées,…) ;

Q Les notes de calculs des plancher testés ;

Q Les plans de coffrage des maquettes ;

Q Les plans de calepinage des bacs ;

Q Les plans de ferraillage des maquettes ;

Q Les courbes efforts déplacements des différentes phases d’essai ;

Q Les photos prises lors des essais ;

Q Les vidéos prises lors des essais ;

Q Les relevés et photos des fissurations dans le béton ;

Q Les fiches techniques des produits et matériaux utilisés (caractéristiques

géométriques et mécaniques des bacs, fixations, connecteurs, ferraillage) ;


Q Les résultats d’essais de compression du béton à 28j ;

Q Les limites d’élasticité et diamètres des aciers de béton armé et treillis soudés ;

Q Les limites d’élasticité et diamètres des connecteurs ;

Q Les limites d’élasticité et mesures d’épaisseur des bacs collaborants ;

Q Les relevés géométriques des bacs ;

Q Les relevés géométriques des maquettes testées.

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

F.8.5 Contenu des rapports d’essais


Les rapports d’essai devront reprendre le descriptif :
Q de la station d’essais ;

Q des moyens d’acquisition ;

Q des maquettes d’essais ;

Q des types et méthodologies d’essais.

Les résultats des essais pourront être présentés sous la forme de tableaux et/
ou de graphiques. Les constatations des éventuelles dégradations, localisa-
tion, accompagnées de photos devront également apparaitre dans le rapport
d’essais.
Le rapport d’essais mentionnera également les divers fiches techniques des
constituants, les résultats des essais de caractérisations (géométrie, traction,
cf F.8.4 etc.).

F.8.6 Résultats et interprétation des essais


F.8.6.1 GÉNÉRALITÉS
Les informations importantes résulteront des essais dynamiques.
L’ensemble des enseignements sont :
Q La résistance en plan ultime en statique et dynamique du plancher fonc-

tionnant en diaphragme Su,statique Su,dynamique ;


Q La rigidité en plan ultime en dynamique du plancher fonctionnant en dia-

phragme Gstatique et Gdynamqiue ;


Q Le coefficient d’amplification dynamique k par comparaison avec les es-
dyn
sais fait en première partie et permettant un calcul simple dans les recom-
mandations professionnelles ;
Q La résistance ultime en dynamique des connexions du plancher à ses appuis ;

Q La ductilité du système de plancher en dynamique (analyse courbe effort

déplacements dans leur plan).

F.8.6.2 DÉTERMINATION DE LA RIGIDITÉ DU DIAPHRAGME


Pour chaque essai, Il sera tracé la courbe F appliqué – distorsion (cf. figure F.17).

Figure F.16 – Détermination


de la rigidité G’ du diaphragme
b

a
Υ
F
Δ

 
La relation entre l’effort tranchant, la distorsion et la rigidité du diaphragme
s’obtient comme indiqué à la figure F.16

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F • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1998-1 relatives à la justification en situation sismique

L’effort VEd par m vaut :

La distorsion vaut :

En reportant les expressions (2) et (3) dans l’expression (1), on obtient :

Soit la rigidité G’ du plancher en MN/m :

F.8.6.3 DÉTERMINATION DE LA CAPACITÉ RÉSISTANCE VRd PAR LIGNE D’APPUI


La capacité résistante VEd max est lue sur la courbe VEd distorsion (cf. figure F.17)
VEd est établi par la force F appliquée au vérin. VEd = VRd si une ruine est obte-
nue à la fin des déplacements imposés maxi.

Figure F.17 – Détermination


de l’effort tranchant résistant
du diaphragme

F.8.7 Rapport d’étude


Un rapport d’étude définira à partir des résultats d’essai ci-dessus le domaine
d’emploi associé du plancher en zones sismiques.

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G
DISPOSITIONS
COMPLÉMENTAIRES
NON CONTRADICTOIRES
AVEC LA NF EN 1990 RELATIVES
À LA JUSTIFICATION VIS-À-VIS
DU CONFORT D’UTILISATION

G.1 Rappels normatifs


Il est rappelé que :
Q La vérification des états limites de service doit inclure la prise en compte

de critères concernant les vibrations (cf. NF EN 1990 § 3.4 (3)) ;


Q Des dispositions complémentaires sont données dans les parties appro-

priées de la NF EN 1990 ;
Q Des spécifications concernant la modélisation utilisée pour déterminer les

actions dynamiques sont données dans la NF EN 1990 § 5.1.3 ;


Q Des règles portant sur l’évaluation des limites sont disponibles dans la

NF EN 1990 § A.1.4.4. Cette clause renvoie à son tour à l’ISO 10137 pour
des règles supplémentaires. La clause est également mentionnée par la
NF EN 1993-1-1 § 7.2.3 et la NF EN 1994-1-1 § 7.3.2, mais il faut noter que
l’annexe nationale française peut spécifier elle-même des limites.
Selon la NF EN 1990 3.4(3), Il convient que la vérification des états-limites de
service repose sur des critères concernant les aspects suivants :
Q les déformations qui affectent :

• l’aspect ;
• le confort des utilisateurs ;
• ou la fonction de la structure (y compris le fonctionnement des machines
ou des services) ;
• ou qui endommagent des finitions ou des éléments non structuraux.
Selon l’annexe nationale de la NF EN 1990 article A1.4.4 Vibrations :
Q Pour obtenir un comportement satisfaisant des bâtiments et de leurs élé-

ments structuraux aux vibrations dans les conditions d’aptitude au service,


il convient que les aspects suivants soient, entre autres, pris en compte :
• le confort de l’utilisateur ;
• le fonctionnement de la structure ou de ses éléments structuraux (par
exemple fissures dans les cloisons, dégât au parement, sensibilité du
contenu du bâtiment aux vibrations).
Q Il convient que d’autres aspects soient pris en compte pour chaque projet,

en accord avec le client ;

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Q Pour l’état-limite de service d’une structure ou d’un élément structural à ne


pas dépasser lorsqu’il ou elle est soumis(e) aux vibrations, il convient de
maintenir la fréquence naturelle des vibrations de la structure ou de l’élément
structural au-dessus de valeurs appropriées, selon la fonction du bâtiment et
la source des vibrations, en accord avec le client et/ou l’autorité compétent ;
Q Si la fréquence naturelle des vibrations de la structure est inférieure à la
valeur appropriée, il convient de procéder à une analyse plus affinée de
la réponse dynamique de la structure, tenant compte de l’amortissement.

NOTE
Voir les NF EN 1991-1-1, NF EN 1991-1-4 et NF EN 1994-1-1 et annexe nationale art AN3 et
ISO 10137 pour plus d’informations.
Q Les sources possibles de vibration à considérer sont la marche, les mouve-
ments synchronisés de personnes, les machines, les vibrations transmises
au sol par le trafic, et les actions du vent ;
Q Il convient que ces sources, ainsi que d’autres, soient spécifiées pour
chaque projet et convenues avec le client.

G.2 Vérification du critère de fréquence propre


verticale minimale
La clause 7.3.2 de l’annexe nationale de la NF EN 1994-1-1 s’applique. (ren-
voie à la NF EN 1993-1-1).
Les clauses de l’article 7.2.3 (1) B de la NF EN 1993-1-1 complétées de l’annexe
nationale s’appliquent :
Q En l’absence de spécifications particulières dans les documents du mar-

ché, les limitations sur les fréquences propres de vibration les plus basses
des planchers des structures sont données au Tableau G.1 ;
Q Dans le calcul de la fréquence propre, la masse à retenir relative aux charges

d’exploitation correspond à 20 % de celles prises en compte dans la com-


binaison caractéristique. Lorsqu’une part des charges d’exploitation corres-
pond à des éléments non structuraux rigidement fixés à la structure, la masse
correspondante à retenir est de 100 % de cette part et 20 % pour le reste ;
Q Lorsque la première fréquence propre est inférieure à la fréquence limite

recommandée (Tableau G.1), il convient de procéder à une analyse plus af-


finée de la réponse dynamique de la structure, en tenant compte de l’amor-
tissement, et de limiter les accélérations maximales des planchers aux va-
leurs spécifiées pour le projet dans les documents du marché.

Tableau G.1 – fréquence limite requise sur les planchers


Nature des locaux Fréquence propre verticale minimale (Hz)
Habitations, bureaux 2.6
Gymnases, salles de danse 5
Notes
Des fréquences plus élevées peuvent être excitées par les piétons notamment par la deuxième harmonique de la marche (autour de Hz). Dans le cas de
structures considérées comme sensibles du point de vue du confort des usagers des valeurs supérieures doivent alors être spécifiées en accord avec le
client et/ou l’autorité compétente.
Les raideurs des planchers et des palées verticales de stabilité des bâtiments courants conduisent à des valeurs de fréquences horizontales qui ne sont
pas excitées par la marche du piéton. Une étude particulière de la réponse est nécessaire en cas de fréquence propre horizontale inférieure à 1.25 Hz
notamment pour les ouvrages susceptibles d’être traversées par une foule (risque de synchronisation des piétons)

La fréquence propre du plancher peut être estimée avec la formulation


ci-dessous :

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

į est la flèche totale (en millimètres) basée sur le moment d’inertie de la


section transversale de la poutre mixte ou de la dalle, avec une charge cor-
respondant au poids propre et autres charges permanentes, plus la charge
variable multipliée par le facteur d’action variable fréquente ࣛ1 (on recom-
mande pour les vibrations ࣛ1 = 0.2).

G.3 Vérification du critère de confort d’utilisation


Le tableau G.2 ci-dessous donne en fonction de l’utilisation du plancher la
classe OS-RMS90 acceptable (vert) critique (jaune) et non recommandée
(rouge).

Tableau G.2 – Classe OS-RMS90 Utilisation du plancher


d’acceptabilité des planchers
selon le référentiel OS-RMS90
Limite supérieure
Limite inférieure

Endroit sensible

Résidentiel

Commerce
Education

Industriel
Réunion
Bureau
Classe

Prison
Santé

Sport
Hôtel
A 0,0 0,1
B 0,1 0,2
C 0,2 0,8
D 0,8 3,2
E 3,2 12,8
F 12,8 51,2
Recommandé
Critique
Non recommandé

 
Le classement A à F du plancher est établi à partir des figures G.1 à G.9
ci-après fonction de l’amortissement du plancher, de sa fréquence propre et
de sa masse modale.
L’amortissement du plancher est établi à partir du tableau G.3 ci-après :

Tableau G.3 – Détermination de l’amortissement du plancher 


Type Amortissement (% de l’amortissement critique)
Amortissement de la structure D1
Bois 6 %
Béton 2 %
Acier 1 %
Mixte acier-béton 1 %
Amortissement du mobilier D2
Bureaux avec cloisons de 1 à 3 personnes 2 %
Bureaux sans armoires ni étagères 0 %
Bureaux ouverts « open space » 1 %
Librairies 1 %
Résidentiel 1 %
Ecoles 0 %
Salles de sport 0 %
Amortissement des finitions D3
Faux-plafond 1 %
Faux-plancher 0 %
Chape flottante 1 %
Amortissement total D = D1 + D2 + D3

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Les fréquences propres des planchers et masses modales, peuvent être éta-
blies à partir des formulations données aux tableaux G.4, G.5, G.6 et G.7
ci-après.

Tableau G.4 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Tableau G.5 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Tableau G.6 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9]

Tableau G.7 – Estimation des fréquences propre de plancher (approche en poutre) [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.1 – OS-RMS90 pour un amortissement de 1 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.2 – OS-RMS90 pour un amortissement de 2 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.3 – OS-RMS90 pour un amortissement de 3 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.4 – OS-RMS90 pour un amortissement de 4 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.5 – OS-RMS90 pour un amortissement de 5 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.6 – OS-RMS90 pour un amortissement de 6 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.7 – OS-RMS90 pour un amortissement de 7 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.8 – OS-RMS90 pour un amortissement de 8 % [9]

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G • Dispositions complémentaires non contradictoires avec la NF EN 1990 relatives à la justification vis-à-vis du confort d’utilisation

Figure G.9 – OS-RMS90 pour un amortissement de 9 % [9]

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H
DISPOSITIONS TECHNOLOGIQUES
PERMETTANT DE SATISFAIRE
LA RÈGLEMENTATION THERMIQUE

H.1 Déperdition thermique


Les dispositions des TH BcE s’appliquent.

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
I
DISPOSITIONS TECHNOLOGIQUES
PERMETTANT DE SATISFAIRE
LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE

I.1 Isolation acoustique


Les indices d’affaiblissements acoustiques sont déterminés par simulations
numériques calibrées par essai selon la norme NF EN ISO 10140 parties 1 à
6 en vue d’établir le tableau I.1 de performance suivant :

Tableau I.1 – Exemple de tableau typique de performances acoustiques


Epaisseur totale (mm) Rw (C ;Ctr) dB Rw (dB) Rw+C (dB) Rw +Ctr (dB)
80

I.2 Applications étendues


Il est possible d’étendre les performances obtenues aux essais à des épais-
seurs de dalle supérieure par calculs.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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179 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J
DOCUMENTS ET DÉTAILS
TECHNIQUES NÉCESSAIRE
À L’EXÉCUTION

J.1 Contenu d’une note de calcul


La note de calcul doit comporter la vérification du plancher sous les 5 situa-
tions ci-dessous :
Q En situation de coulage ;

Q En situation de fonctionnement mixte ;

Q En situation sismique ;

Q En situation d’incendie ;

Q En situation d’utilisation (confort).

J.2 Plan de coffrage du plancher


Exemple de plan de coffrage du plancher (cf. figure J.1) :

Figure J.1 – Exemple de plan


1.50

de coffrage de plancher 50 30
50
6.00

20
20
20
10.00

20 20 15
15 20

50 30
50
3.00 3.00 3.00 3.00 3.00 3.00 5.00

Béton C20/25

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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180 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

J.3 Plan de calepinage des profils (plan de pose)


Exemple de plan de calepinage (figure J.2).

Figure J.2 – Plan de calepinage


des bacs. Source : Planchers C
à bacs collaborants par Jean-
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995 E
LE
B =
Ligne d’étais
D

A
LE
G

Départ de pose et
sens de la pose
F F
 

J.4 Coupes en partie courante et sur appuis


Exemples de coupes en partie courante (figures J.3 J.4).

Figure J.3 – Coupe courante


Enrobage selon
de plancher. Source : Planchers NF EN 1992-1-1
à bacs collaborants par Jean-
TS général TS général et renforts
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995
h h
hpv

profil
TS bas de maintien Renfort et/ou
ou de répartition aciers au feu 60 mini

Détail : A0 Détail : A1
Coupe courante sur plancher Franchissement de solive IPE
 
Figure J.4 – Coupe courante
– franchissement de solives.
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel TS général et renforts
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
h

profil
mini

cf fiche technique des fabricants

Détail : A2
Franchissement de solive BA
 

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181 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

J.5 Coupes types de points singuliers


Les figures ci-dessous (J.5 à J.7) sont des exemples de réalisation de points
singuliers données à titre indicatif et non exhaustif.

Figure J.5 – Coupe courante


–franchissement de solives. TS général et renforts transversaux 5 cm mini

Source : Planchers à bacs module module module module TS général et renforts transversaux

collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995 fixation profil
fixation
profil
hp

Détail : C1 Détail : C2
Franchissement courant d’une poutre maîtresse Franchissement d’une poutre maîtresse dénivelée

TS général Chevelus soudés en sous face 5 cm mini


des semelles supérieures

h profil

Détail : C3
Poutre maîtresse affleurant la surface du plancher

 
Figure J.6 – Coupe courante
–franchissement de solives TS général et renforts
avec connecteurs. Source : Faux module Faux module
module module d’arrivée de départ
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995

profil profil
tôle de raccord
clou de éventuelle
maintien 150 maxi

Détail : C4 Détail : C5
Connecteurs traversants Connecteurs à fixation directe
 
Figure J.7 – Coupe courante –
franchissement de poutre béton. TS général et renforts TS général et renforts

Source : Planchers à bacs


collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995 profil profil

clou vis

feuillure
L 40 x 40
coffrage
bois

Détail : C6 Détail : C7
Raccord avec coffrage de poutre Retombée préfabriquée
 

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J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.8 – Coupe courante –


changement de sens des bacs. Closoir en Z (0,75 - 20xhpx30) 30
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel faux module
de départ
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995

50 mini

Détail : C8
Changement de sens des bacs
 

J.6 Plan de ferraillage des armatures inférieures


Pour chaque chantier, un plan de ferraillage et de calepinage de la nappe
basse doit être effectué en adéquation avec la note de calcul du plancher et les
dispositions des Eurocodes et de leurs annexes nationales (cf. NF N 1992-1-1
et EN 1994-1-1).
Le plan de ferraillage comporte à minima :
Q Une vue en plan ;

Q La nature, la nuance, la référence du treillis général ;

Q Les recouvrements de treillis et ou barre ;

Q Les détails des points singuliers (chainage, trémie, rampe, escalier, déni-

velée, ancrage ….).


Afin de respecter l’enrobage de l’ensemble des armatures sur appuis (treillis
soudé général et aciers structurels en chapeaux), les cales du treillis soudé
général sont plus minces que celles des armatures structurelles en chapeaux.

J.7 Plan de ferraillage des armatures en chapeaux


en partie supérieure
Pour chaque chantier, un plan de ferraillage et de calepinage des chapeaux doit
être effectué en adéquation avec la note de calcul du plancher et les dispositions
des Eurocodes et de leurs annexes nationales (cf. NF N 1992-1-1 et EN 1994-1-1).
Le plan de ferraillage comporte à minima :
Q Une vue en plan ;

Q La nature, la nuance, la référence du treillis général ;

Q Les recouvrements de treillis et ou barre ;

Q Les détails des points singuliers (chainage, trémie, rampe, escalier, déni-

velée, ancrage ….).

J.8 Dispositions constructives de traitement des appuis


Les figures J.9 à J.24 donnent les dispositions technologiques courantes
d’exécution des planchers.

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J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.9 – Largeur de repos


des bacs sur solives acier. TS général et renforts TS général et renforts
Source : Planchers à bacs 40 mini 40 mini
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995

50 mini 50 mini
profil profil
50 mini 50 mini

Détail : B1 Détail : B2
Repos d’extrémité sur solive IPE Repos d’extrémité sur solive BA
 
Figure J.10 – Largeurs de repos
des bacs sur maçonnerie.
Source : Planchers à bacs TS général et renforts TS général et renforts

collaborants par Jean-Daniel 40 mini

ANTROPIUS, Collection CTICM,


édition 1995
profil 50 mini
50 mini
profil 70 mini

70 mini

Détail : B3 Détail : B4
Repos d’extrémité sur maçonnerie Repos d’extrémité sur IPE ou BA
 
Figure J.11 – Largeurs de repos
des bacs sur maçonnerie.
Source : Planchers à bacs
TS général et renforts
collaborants par Jean-Daniel maxi 15

ANTROPIUS, Collection CTICM, ruban adhésif

édition 1995

profil 40 ou 50
profil 70 mini

70 mini

Détail : B5 Détail : B6
Repos d’extrémité sur maçonnerie Etanchéité entre bacs alignés
 
Figure J.12 – Largeurs de repos
TS général et renforts
des bacs sur poutre BA. Source :
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995

bouchon profil
fixation
plat à plier cadre BA
et fixations

Détail : B7 Détail : B8
Repos d’extrémité sur IPE Repos d’extrémité sur poutre BA
 

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J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.13 – Largeurs de repos


des bacs sur appuis larges. équerre amovible
Source : Planchers à bacs poutrelle reconstituée
talonnette
collaborants par Jean-Daniel alvéolée
ANTROPIUS, Collection CTICM, closoir plié 30xhp chapeaux traversant
édition 1995 les alvéoles

profil
insert
attentes fixation

Détail : B9 Détail : B10


Repos d’extrémité sur appui large Repos sur une semelle inférieure

 
Figure J.14 – Largeurs
de repos des bacs sur appuis TS général et renforts TS général et renforts

béton préfabriqués. Source :


Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995
profil empreintes profil
au dessin du
plat à plier coffrage dans feuillure en
pour bloquer les épaules cornière 60x60
le profil de la retombée avec pattes à
préfabriquée scellement
soudées

Détail : B11 Détail : B12


Repos d’extrémité en empreintes Repos d’extrémité en feuillures
 
Figure J.15 – Largeurs de repos
12
des bacs et chainage associés. costière ou ép. suivant h et f
costière bande de rappel
Costière

Source : Planchers à bacs TS général et renforts


min = max ( 753/4 .h
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, h h

édition 1995 f profil


profil profil
50 mini clou de
50 mini
clou de
min = max ( 50h/2
costière costière

Détail : D1 Détail : D2 Détail : D3


Arrêt de coffrage contre costière Costière avec bandes de rappel Coffrage de chaînage par costière

 
Figure J.16 – Largeurs de repos
des bacs et costières associées. costière bande de rappel
Source : Planchers à bacs attentes à déplier

collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995

profil profil
50 mini
clou de
costière

Détail : D2 Détail : D4
Costière avec bandes de rappel Chaînage lié à un pignon maçonné

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J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.17 – Largeurs de repos


engravure à calculer
des bacs sur poutre de rive. liaison entre armatures
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel 1 crosse par nervure
ANTROPIUS, Collection CTICM, h
édition 1995
profil
vis sur feuillure profil
L 40 x40
25 mini
engravure filante

Détail : D5 Détail : D6
Poutre de rive préfabriquée Engravure en mur porteur
 
Figure J.18 – Largeurs de repos
des bacs dans de l’existant.
bois pour engravure
Source : Planchers à bacs
1 cage par niche
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995

profil
50 env
niche d’attache préparation

Détail : D7 Détail : D8
Niche en mur porteur Préparation de l’appui du plancher
 
Figure J.19 – Largeurs de repos
des bacs dans de l’existant.
Source : Planchers à bacs armature dépliée
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
profil

25 mini
coulage

Détail : D9
Appui du plancher
 
Figure J.20 – Nez de plancher
et console. Source : Planchers Costière
équerres de maintien Costière

à bacs collaborants par Jean- TS général et renforts TS général et renforts


Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995

60 mini
Profil
Profil Console à calculer
60 mini
Clou de
200 max Costière (Etai)
(sans étai)

Détail : E1 Détail : E2
Nez de plancher en saillie Plancher en console
 

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J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.21 – Coffrage


d’un chevêtre. Source :
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995

 
Figure J.22 – Détail d’appui
de plancher. Source : Planchers
à bacs collaborants par Jean- sens de la pose des bacs
Daniel ANTROPIUS, Collection costière
réglée Υ module ou Υ
CTICM, édition 1995 au nu faux module module module
faux
module
brut (au choix) d’arrivée

profil 150 maxi


50 mini clou de tôle de
maintien raccord

Détail : F1
Départ type et arrivée type sur poutre de rives
 
Figure J.23 – Détail de rive
du plancher. Source : Planchers
costière enveloppante
à bacs collaborants par Jean-
module module
Daniel ANTROPIUS, Collection module module

CTICM, édition 1995

profil coffrage de chevêtre profil

Détail : G1 Détail : G2
Rive libre de plancher Rive raidie de plancher
 
Figure J.24 – Détail de porte
à faux de plancher. Source :
Planchers à bacs collaborants module module renforts en chapeaux
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995

Détail : G3
Porte-à-faux transversal de fait
 

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


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187 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

J.9 Plan de détails d’incorporation des gaines


techniques
Ce plan doit être établi en lien avec les lots gaines techniques
Dans le cas de réalisation de plancher chauffant, il conviendra de se référer au
DTU 65.14 partie 1 et notamment au paragraphe 6.2.5 (cf. figure J.25).

Figure J.25 – Dispositions

40 mm mini
technologiques d’incorporation 2 1
de gaines dans la table de béton

Enrobage selon DTU

Légende
1 Tube
2 Dispositif de fixation

J.10 Stockage des profils sur chantier


Afin de prévenir tout risque de rouille blanche (provoquée par une humidité
persistante) les colis sont bâchés et inclinés en utilisant des cales d’épais-
seurs différentes (cf. figure J.26).

Figure J.26 – Détail de stockage


des planchers

Circulation de l’air
 

J.11 Type de béton et nuances d’armatures


J.11.1 Béton
Il convient de se référer au paragraphe 5.3.

J.11.2 Armatures
Il convient de se référer au paragraphe 5.2.

J.12 Enrobages et calages associés


J.12.1 Enrobage
Pour les armatures inferieures, en application de la clause 4.4.1.2 (8) NOTE
de l’ANF de la NF EN 1992-1-1, si le bac collaborant à la durée d’utilisation de
projet prescrite, l’enrobage doit respecter la condition :

cmin = max(cmin;b ; 10 mm).

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188 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Pour les armatures supérieures, on respecte les clauses 4.4.1.2(5) NOTE de


l’ANF de la NF EN 1992-1-1.
Dans tous les cas, on respecte l’expression (4.1), où l’enrobage nominal est
défini par :

cnom = cmin + ∆cdev

Avec :
∆cdev = 10 mm sans prescription particulière, ou 5 mm dans le cas d’un sys-
tème d’assurance qualité dans lequel la surveillance inclut des mesures de
l’enrobage des armatures avant coulage du béton, dont les principes sont
décrits à la clause 4.4.1.3 (3) NOTE de l’ANF de la NF EN 1992-1-1.
Le treillis soudé prévu dans la dalle doit satisfaire aux conditions minimales
suivantes.
a) Armatures perpendiculaires aux ondes :
Q espacement maximal : 25 cm ;
Q section (en cm2/m) : la plus grande des deux valeurs suivantes : 0,1 hc ou
216/fyk, hc étant l’épaisseur du béton de dalle au-dessus des ondes, hc étant
limitée supérieurement pour ce calcul à 6 cm, et fyk étant la limite d’élasti-
cité des aciers en MPa.
b) Armatures parallèles aux ondes :
Q espacement maximal : 25 cm ;
Q section : la moitié des valeurs précédentes.
Le respect des enrobages peut être satisfait en respectant les épaisseurs
au-dessus des ondes de la tôle, données par exemple :
Q 4,5 cm en valeur nominale, si utilisation de cales de 15 mm + (treillis S = s
= 0.80 cm²/m) 9  mm, cousus par des barres HA +10 mm d’enrobage
(+ 10 mm de tolérance de pose) ;
Q 5 cm en valeur nominale, si utilisation de barres sur appuis (treillis en par-
tie courante, avec recouvrement par des barres) ;
Q 6,5 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
1 cm (20 mm de cales + 25 mm de superposition de 2 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m) +10 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]) ;
Q 7,3 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
1 cm (20 mm de cales + 33 mm de superposition de 3 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m) +10 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]) ;
Q 7,5 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
2 cm (20 mm de cales + 25 mm de superposition de 2 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m)+20 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]) ;
Q 8,3 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
2 cm (20 mm de cales + 33 mm de superposition de 3 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m) + 20 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]).
Les joints aux raccordements entre bacs sur locaux humides ou à atmos-
phère corrosive doivent être obturés.
Des modalités de calage des armatures basses doivent respecter les disposi-
tions ci-dessous :
Le maintien en position des armatures prévues dans les calculs doit être
assuré par un calage permettant de respecter les enrobages prévus aux
projets.

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189 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Ce calage peut être assuré par :


Q des bagues en forme d’étoile pour les barres en creux de nervure ;

Q des barrettes positionnées perpendiculairement aux nervures pour les

armatures situées dans la table de compression ;


Q des barres d’armatures filantes HA14 ou HA16, pour le cas de cales de

faible dimension.
Une fiche de réception de ferraillage doit être remplie par l’entreprise de gros
œuvre avec contrôle préalable avant coulage du béton ce qui revient au res-
pect impératif des calages.
Les solutions pour réaliser les recouvrements avec un minimum de superpo-
sitions doivent être recherchées.
En cas de superposition des treillis, les conditions suivantes doivent être
vérifiées :
Q trois superpositions maximum de treillis aux recouvrements en travée (ne

pas dépasser 3 diamètres de fils longitudinaux plus 3 diamètres transver-


saux, pour le cas où l’on ne retourne pas les treillis soudés) ;
Q trois superpositions maximum de treillis aux recouvrements sur appui.

J.13 Détails des points singuliers (trémies, porte à faux,


joint de dilatation, costière de rive)
J.13.1 Réalisation des trémies
Des exemples de détails d’exécution courants des trémies sont donnés aux
figures J.27 et J.28.

Figure J.27 – Détail d’exécution Résistance au cisaillement


Θ
des trémies. Source : Planchers trous ignorés si 30 x30 maxi assurée si Θ > 45°

à bacs collaborants par Jean-


45°
Daniel ANTROPIUS, Collection bande de reprise de 0,25 Q b/2
Zones grisées :
CTICM, édition 1995 avec dépassement de
>l/4 0.03.fc28
b<l/4
Q = charges à reprendre (poids mort et exploitation)

bande de reprise de 0,25 Q b/2


45°

Détail : Bandes de reprise Détail : Bandes d’appuis


Réservation en zone centrale Réservation à proximité du support

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ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.28 – Détail d’exécution


des trémies – renfort tôle interrompue sur l’appui
d’armatures. Source : Planchers solution 2 : connexion
de la tôle sur l’appui
à bacs collaborants par Jean- costière posée Cornière de maintien et de connexion
b/2
Daniel ANTROPIUS, Collection après coupe
du coffrage
de la tôle :
longueur = vide + 4 modules
CTICM, édition 1995 >l/4 At : section
de tôle
b< l/4
(2 de chaque côté)

coupée

b/2
équerres de maintien
solution 1 : section At/2
dans chaque bande
l

Détail : Bandes de reprise Détail : Réservation


Résistance au glissement renforcée Traverse de raidissement

Section 0,5 A’ en une ou deux barres

45°
Section A’ b
(coupée)

ha TS général

renforts
1 cm

Détail : Réservation
Renforts d’armatures à prévoir

J.13.2 Réalisation des portes à faux


Des exemples de détails d’exécution courants des portes à faux sont donnés
aux figures J.29 et J.30.

Figure J.29 – Détail d’exécution


costière et 2
des portes à faux. Source : 1
polystyrène
TS général et renforts
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 3
1

profil h’3
h’1 h’2
console à calculer

Détail : Porte à faux Détail : Porte à faux


Raccord contre existant Blacon classique

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191 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.30 – Détail d’exécution


des portes à faux, longueur
de chapeau. Source : Planchers
à bacs collaborants par Jean-
décoffrage
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995
longueur des
p daN/m2 chapeaux

Détail : Porte à faux


Diagramme de moment fléchissant

J.13.3 Réalisation des joints de dilatation


Des exemples de détails d’exécution courants des joints de dilatation sont
donnés à la figure J.31.

Figure J.31 – Détail d’exécution


des joints de dilatation. Source : costière épaulée tiges filetées
Planchers à bacs collaborants écrous et
pattes à la JD
exemple de nez de dalle
par Jean-Daniel ANTROPIUS, demande
avec réglage, calfeutrement patte montage
Collection CTICM, édition 1995

Détail : Costières et joint de dilatation


Exemples de costières spéciales
 

Le joint de dilatation doit être compatible avec les déplacements prévi-


sibles du bâtiment. Un traitement doit être prévu en nez de plancher, voir
(figure J.32).

Figure J.32 – Exemple de joint


de dilatation. Source : Planchers JD
à bacs collaborants par Jean-
Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995

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192 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

J.13.4 Réalisation des costières de rive


Des exemples de détails d’exécution courants des joints des costières de rive
sont donnés à la figure J.33.

Figure J.33 – Détail d’exécution


des costières de rive. Source : costière simple maintenue costière à bord raidi
Planchers à bacs collaborants bande de rappel bande de rappel
par Jean-Daniel ANTROPIUS, costière simple esp. < 800 mm 2 mm esp. 1,5 m
épaisse
Collection CTICM, édition 1995
h

fixation du bac pointage de


f et de la costière la costière

Détail : Costières
Exemples de costières usuelles
 

J.13.5 Réalisation des connections


Des exemples de détails d’exécution courants des joints des connexions sont
donnés aux figures J.34, J.35, J.36 et J.37.

Figure J.34 – Détail d’exécution


des connexions. Source : béton classe 25 au moins 20 mm et plus disposition
(hc mini 50 mm) ou 0 en quinconce
Planchers à bacs collaborants par rapport à l’âme

par Jean-Daniel ANTROPIUS, h hc
h e = 35 mini
Collection CTICM, édition 1995 hp

boulon
en attente bain de 2 clous
w
soudure par HVB
orientation au choix
w

Détail : Connexion / BETON Détail : Connexion


Liaison par boulons en attente Connecteurs généralités

 
Figure J.35 – Détail d’exécution
w > 2,5 d 4.d min d = diamètre
des connexions. Source : w L du goujon
kp = 0,6. ( -1)
Planchers à bacs collaborants hP hP
L
par Jean-Daniel ANTROPIUS, hP où
L est limité à hP + 75
Collection CTICM, édition 1995
axe espacement longitudinal 5.d au mini
w à la poutre 4.h au maxi
neutre
4.d min 600 mm au maxi

Détail : Connexion Détail : Connexion


Formules utiles (ordre de grandeur) Implantation de goujons

 
Dans tous les cas il convient de confirmer les performances des connecteurs
en s’appuyant sur les fiches techniques de ces derniers.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
193 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
J • Documents et détails techniques nécessaire à l’exécution

Figure J.36 – Détail d’exécution


des connections clouées
sur ossature bois

Les dispositions de la figure J.37 ci-dessous d’appliquent.


Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support
et des préconisations du fournisseur des fixations. L’étanchéité à la laitance
pourra être assurée par la mise en œuvre d’un closoir mousse ou métallique
sous le coffrage en retrait du nu d’appui.

Figure J.37 – Exemple de pose


de bac sur appui maçonnés

Closoir
25 min.
 

J.14 Condition de sciage des bétons


Dans le cas de planchers justifiés en continuité sur appuis, le sciage de la
dalle béton n’est pas autorisé.
Dans le cas de planchers justifiés en isostatique, le sciage de la dalle béton
n’est autorisé que s’il est prévu en phase de conception et décrit sur les plans
d’exécution.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
194 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K
CAHIER DES CLAUSES
ADMINISTRATIVES SPÉCIALES

K.1 Domaine d’application


Cette annexe a pour objet de définir les clauses administratives spéciales
pour la réalisation de plancher collaborant en tôles d’acier nervurée avec
bossage, dont la conception et l’exécution est définie dans les présentes
Recommandations Professionnelles.

K.2 Consistance des travaux


K.2.1 Travaux faisant partie du marché du plancher
Sauf dispositions contraires des documents particuliers du marché, les tra-
vaux de réalisation des planchers comprennent :
Q les études (détermination des actions permanentes, variables, statiques et

dynamiques, positionnement, intensité, direction, surface d’impact et sens


des charges localisées), les efforts dus au fonctionnement en diaphragme
des planchers (vent, sismique, effet tirant-buton), la vérification en phase de
coulage, en phase mixte, en situation d’incendie, en situation sismique, le
confort d’utilisation, les études des points singuliers (trémies, porte-à-faux,
joints de dilatation…), la vérification des flèches actives et du non glisse-
ment bac/béton ;
Q la fourniture du plan de coffrage, de calepinage des bacs, d’étaiement, du

ferraillage du plancher (nappe haute et basse) ainsi que les détails d’exécu-
tion des points singuliers (porte à faux, joint de dilatation, fractionnement
sismiques, trémies…) ;
Q la fourniture et la pose des étaiements ;

Q la fourniture et la pose des bacs de plancher, de leurs fixations, des cos-

tières d’arrêt de bétonnage, le coffrage des trémies ;


Q la fourniture et la pose des armatures (nappe haute, nappe basse, barres

de renfort longitudinal) et des dispositifs de calage ainsi que les chaînages


périphériques et le ferraillage des points singuliers ;
Q la fourniture et la mise en œuvre des réservations dans le plancher ;

Q la protection provisoire contre les salissures (jonctions de bacs, abouts de

bacs, etc.) ;
Q les dispositifs éventuels de calfeutrement en nez de plancher ;

Q le coulage, la vibration, la finition du plancher, y compris la couche de fini-

tion/d’usure éventuelle ;
Q l’exécution de tous travaux de maçonnerie : seuils, appuis, bande de rive

etc. ;

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
195 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K • Cahier des clauses administratives spéciales

Q l’autocontrôle de l’entreprise ;
Q Les dispositifs de sécurité liés au personnel (garde-corps en rive autour
des trémies, filets, …).

K.2.2 Travaux ne faisant pas partie du marché


Sauf dispositions contraires des Documents Particuliers du Marché (DPM),
les travaux de réalisation des planchers ne comprennent pas :
Q l’exécution et le réglage de la structure porteuse et/ou des ossatures se-

condaires support des planchers ;


Q les études préalables de stabilité des ossatures porteuses dans le cas de la

pose sur existant ;


Q les travaux de peinture et de protections diverses éventuelles (fongicide,

insecticide, anticorrosion) de cette ossature principale et secondaire ;


Q la fourniture et la pose des chevêtres ;

Q l’exécution des ouvrages de maçonnerie (murs, enduits, souches, ban-

deaux, becquets, engravures…) ;


Q la fourniture et la pose des appareils d’appuis et équipements techniques

sur plancher ;
Q la fourniture et la pose des fourreaux de chauffage, électrique, eau etc. ;

Q les déposes, rendues indispensables pour l’exécution de travaux d’autres

corps d’état ;
Q les épreuves éventuelles de mesure de vibration de plancher (confort) ;

Q tous travaux d’entretien ;

Q les flocages et protection incendie ;

Q la fourniture et la pose des dispositifs de calfeutrement à l’air ;

Q les doublages intérieurs (faux plafond) ;

Q les scellements divers dans le plancher ;

Q la fourniture et la pose des chevilles, douilles auto-foreuses et autres sys-

tèmes de fixation non incorporés au gros œuvre ;


Q la mise en œuvre des goujons éventuels sur la structure porteuse ;

Q les peintures de finition particulières (façonnés, etc.) ;

Q la fourniture de maquettes ou prototypes ;

Q les rectifications de la structure lorsque celle-ci ne respecte pas les tolé-

rances de pose ;
Q le dégagement, le nettoyage et le compactage des abords extérieurs en

vue d’assurer la livraisons, le stockage des bacs et treillis ainsi que de la


circulation des camions à béton et la pompe à béton ;
Q la mise à la terre des planchers ;

Q la préparation de la surface de plancher en vue de recevoir un revêtement

(nettoyage grenaillage, enlèvement du produit de cure…) ;


Q les contrôles et tests de réception du support par les lots concernés (humi-

dité planéité adhérence,…).

K.3 Mise à exécution des travaux de plancher


et coordination avec les autres entreprises
K.3.1 Première phase
À la notification du marché, l’entrepreneur reçoit du maître d’œuvre les plans,
croquis, hypothèses de calculs et indications mentionnés en annexe I.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
196 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K • Cahier des clauses administratives spéciales

En l’absence de ces éléments ou lorsque ces derniers comportent des diffé-


rences importantes par rapport à ce qui était décrit dans le dossier de sou-
mission, l’entrepreneur avertit par écrit le maître d’œuvre.
Ce dernier fait connaître la suite qu’il donne. Des ajustements au marché
peuvent en résulter, y compris dans les délais d’exécution.

K.3.2 Deuxième phase


En possession des éléments ci-dessus et des plans de charpente (ou plan
de coffrage du béton), l’entrepreneur soumet au maître d’œuvre les notes
de calculs, plans de calepinage des bacs, plans d’étaiement, plans d’exécu-
tion (ferraillage nappe haute et basse), détail des points singuliers…dans les
délais prévus au marché ou arrêtés d’un commun accord, pour arrêter les
détails d’exécution de leurs ouvrages.
À cet effet, le maître d’œuvre organise la concertation entre les différents
corps d’état (électricien, chauffagiste, bureau d’étude béton, charpentier,
contrôleurs techniques éventuels). Il donne son accord sur les dispositions
retenues. A défaut, la réception par l’entrepreneur des plans de charpente
définitifs vaut accord du maître d’œuvre.

K.3.3 Troisième phase


Avant de commencer ses travaux sur chantier, l’implantation de la structure
porteuse et/ou de l’ossature secondaire et leurs tolérances admissibles ayant
été préalablement réceptionnées par ailleurs, l’entrepreneur s’assure que
cette structure ou ossature satisfait, pour ce qui est apparent, aux plans et
croquis ci-dessus et aux dispositions du présent document : nombre, carac-
téristiques et dimensions des appuis, présence des inserts, chevêtres etc.
L’intervention de l’entrepreneur ne peut se faire que si :
Q l’ensemble du gros-œuvre et de la structure porteuse est terminé et les

espaces extérieurs sont suffisamment dégagés et stabilisés pour permettre


les accès, manutentions, livraisons (bac, acier à béton, béton) ;
Q les tracés, contrôles des cotes satisfaisant aux tolérances admises et les

réservations exécutées ;
Q les dispositifs spéciaux et/ou modifications motivées par l’exécution hors

tolérances du gros œuvre ou de la structure sont réalisés ;


Q Les dispositifs de sécurité sont en place (filets, garde-corps etc.).

K.4 Organisation de chantier


Afin de permettre l’exécution normale des travaux, le maître d’œuvre prévoit un
accès au sol et un accès aux façades et aux planchers comme indiqués ci-après.

K.4.1 Accès au sol


Il doit être prévu :
Q l’accès au bâtiment, aux installations de chantier et aux aires de stockage,

des équipes et des camions de livraison ;


Q des aires de stockage à pied d’œuvre ;

Q des aires dégagées suffisantes pour permettre l’évolution et l’utilisation

des matériels et engins de chantier.

K.4.2 Accès aux façades


Il doit être prévu la mise à disposition d’une zone stabilisée continue (sans tran-
chées,…) sur la périphérie du bâtiment permettant la mise en place d’échafaudages,
et la circulation de nacelles et engins de levage, camions et pompes à béton.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
197 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K • Cahier des clauses administratives spéciales

K.4.3 Accès aux planchers


Il convient de prévoir des escaliers ou des ascenseurs pour le personnel
intervenant sur le plancher.

K.5 Mémento pour la rédaction du dossier


de consultation et l’établissement du marché
K.5.1 Informations obligatoires aux appels d’offres
L’entrepreneur doit recevoir du maître d’œuvre toutes les indications
concernant :
Q la désignation des planchers à réaliser :

• le type de plancher à réaliser, sa composition et sa finition (aspect) ;


• le plan général du plancher avec les indications suivantes :
- implantation des ouvrages particuliers ;
- rives, trémies, porte à faux, joints de dilatation ;
- classe de résistance du béton, classe d’armature et classe d’exposition
du plancher ;
- couche d’usure et la finition du plancher ;
- pénétrations diverses (conduits de ventilation, crosses pour canalisa-
tions électriques, supports d’équipements lourds…) ;
- les raccordements éventuels à d’autres constructions ;
- le type et l’usage du plancher ;
- les pentes éventuelles ;
- le classement au feu du plancher ;
- les niveaux acoustiques requis du plancher ;
- la catégorie d’importance, classe de sol, zone de sismicité au sens de
l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.
Q La destination de l’ouvrage : notamment les bâtiments industriels commer-

ciaux et agricoles, sportifs, bureaux, ERP, ICPE, PSLV, avec leurs propres
règlementations en vigueur notamment acoustique ou en cas d’incendie ;
Q La localisation de la construction :

• département, canton, ville ;


• les conditions particulières liées à l’atmosphère extérieure (durabilité
des bacs, revêtement), par exemple : voisinage d’une usine dégageant
des vapeurs corrosives, front de mer… ;
• les conditions liées à l’ambiance à l’intérieur des locaux ;
• les informations nécessaires au calcul des actions du vent (cas du dia-
phragme du plancher au vent) et éventuellement de la neige (cas des
toitures terrasses) ;
• dans le cas d’un dimensionnement selon la NF EN 1991-1-4 et son
annexe nationale et corrigendum : région de vent, l’orographie, la caté-
gorie de rugosité de terrain, Cdir, Csaison, période de retour du vent (50 ans
par défaut), perméabilité des parois.
Q La géométrie de l’ouvrage :

• les dimensions du bâtiment : largeur, longueur, hauteur en pied de bâti-


ment, angle par rapport à l’horizontale (rampe, toiture terrasse, balcons) ;
• implantation et dimension des ouvertures ;
• le nombre d’étages ;
• la position et l’écartement des joints de dilatation et la valeur des tasse-
ments prévus ;

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
198 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K • Cahier des clauses administratives spéciales

• la désignation des différentes surfaces à réaliser.


Q Le mode constructif des structures :
• la nature de l’ossature principale et secondaire (gros œuvre) ;
• les largeurs d’appuis ;
• la distance entre appuis (solives ou pannes) ;
• la flexibilité des ossatures principales et secondaires (déplacements
maximum sous l’ensemble des actions) ;
• les éléments complémentaires d’ossature fournis éventuellement par le
poseur (chevêtre, …).
Q Les conditions d’exploitation, la destination des locaux :
• les plages de températures à l’intérieur des locaux chauffés ou non au
sens de la RT (températures maximale basse et maximale haute) ;
• les classes d’hygrométries intérieures (faible, moyenne) ;
• les conditions et dispositifs d’entretien et d’exploitation ;
• l’ambiance intérieure ;
• classe d’exposition au gel.
Q Les exigences propres aux planchers :
• performances acoustiques recherchées pour le bâtiment (éventuellement) ;
• les performances thermiques du plancher (ponts thermiques de liaison
établies par un bureau d’études thermiques) ;
• les dispositifs éventuels de calfeutrement ou d’étanchéité à l’air ;
• la conception et la nature des ouvrages particuliers (description et coupes) ;
• les exigences environnementales et sanitaires particulières.
Dans le cas où les Documents Particuliers du Marché (DPM) ne préciseraient
pas la totalité de ces informations, l’entreprise de pose devra préciser les
hypothèses prévues pour l’établissement de son offre et les faire valider par
le maître d’œuvre.

K.6 Coordination – Dispositions générales


K.6.1 Coordination avant les travaux, dès notification du marché
K.6.1.1 COORDINATION AVEC LE MAITRE D’ŒUVRE
L’entrepreneur du lot plancher s’informe auprès du coordinateur dès la noti-
fication de son marché et, en tout cas, en temps nécessaire et dans le cadre
du programme des travaux :
Q d’une part, de tous les plans et croquis précisant les caractéristiques di-
mensionnelles du plancher et de la structure du gros œuvre ;
Q du plan de localisation des charges localisées sur le plancher ;
Q d’autre part, de tous les renseignements concernant la nature et la dispo-
sition des matériaux composant l’ossature et la maçonnerie (en particulier,
la répartition ainsi que la section des supports du gros œuvre).
L’entrepreneur du lot plancher sera informé de toutes les dispositions ayant
une incidence sur sa prestation :
Q définition des impératifs thermiques du plancher (traitement des ponts
thermiques de liaison) ;
Q emplacement des gaines, réservations, ancrages éventuels dans le plancher.
L’entrepreneur du lot plancher soumet au coordinateur, sous chacun des
délais prescrits dans le marché ou arrêtés d’un commun accord entre les
parties  : les plans d’exécution du plancher (coffrage, calepinage des bacs,

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
199 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K • Cahier des clauses administratives spéciales

étaiement, ferraillage nappe basse et ferraillage nappe haute) ainsi que la


note de calcul selon le présent document.
Le coordinateur transmet aux entrepreneurs intéressés (gros œuvre, électri-
ciens, chauffagiste), bureau d’études, et au contrôleur technique éventuel ses
observations ainsi que les plans de l’entrepreneur en charge du lot plancher
afin que ces différents corps de métier puissent en tenir compte dans leurs
études, leurs plans d’exécution et dans la réalisation de leurs ouvrages et
puissent formuler leurs remarques.
Le coordinateur retourne à l’entrepreneur en charge du lot plancher après visa
pour accord, un exemplaire des plans d’exécution objet du paragraphe ci-dessus.
Le coordinateur doit prévenir, et ceci dès qu’il en a lui-même connaissance,
l’entrepreneur du lot plancher des modifications qui auraient été apportées
depuis l’appel d’offres, notamment celles concernant les variations dimen-
sionnelles qui pourraient être différentes de celles prévues par des concep-
tions nouvelles, et des surcharges non définies à l’origine.
Dans le cas de variations dimensionnelles, il convient d’adapter le calepinage,
les accessoires, les calages selon les configurations. Un Ordre de Service du
maître d’œuvre sera établi systématiquement à l’attention de l’entrepreneur.
Dans le cas de surcharges différentes, il convient d’adapter le dimensionne-
ment des profils et des ossatures sous Ordre de Service (O.S). Une nouvelle
note de calcul conforme aux présentes recommandations est alors fournie.
La résiliation du marché peut être envisagée dans le cas d’impossibilité d’adap-
tations techniques nonobstant et à minima la validation du contrôleur technique.

K.6.1.2 COORDINATION AVEC LE GROS ŒUVRE


L’entrepreneur du lot plancher met au point avec le gros œuvre et le coordina-
teur en fonction des accès possibles du chantier et de l’état du terrain :
Q la possibilité pour ses camions de livraison de venir jusqu’au pied du ou

des bâtiments ;
Q les conditions pour mener à bien la manutention ;

Q le levage ;

Q la mise en œuvre du béton ;

Q la finition /surfaçage du plancher.

Toutes manutentions imposées à l’entrepreneur découlant d’un changement


de stockage non spécifié par les documents particuliers du marché ne peuvent
être à sa charge. Ils définissent d’un commun accord, la mise à disposition,
suivant le planning défini par le marché, de la totalité ou des parties du gros-
œuvre devant accueillir pour stockage les éléments de plancher (bacs, treillis
etc.) et permettant l’intervention réelle de l’entrepreneur.

K.6.1.3 COORDINATION AVEC D’AUTRES CORPS D’ÉTAT


Dès la désignation des entrepreneurs de ces lots, l’entrepreneur du lot plan-
cher recevra, sous couvert du coordinateur, le plus rapidement possible les
renseignements concernant les lots tels que :
Q implantation des réservations et tous les détails pouvant avoir une interfé-

rence sur le lot plancher ;


Q implantation des canalisations et réseau de chauffage (plancher chauffant).

K.6.1.4 IMPLANTATION DES CLOISONS, ESCALIERS, DIFFÉRENCE DE NIVEAU, PENTE


ET FORME DE PENTE ET AUTRES DISPOSITIFS
Les plans généraux du marché définiront :
Q L’implantation des cloisons, escaliers, différences de niveau, pente et forme de

pente ;
Q L’implantation des contreventements du bâtiment (reprise d’effet diaphragme) ;

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
200 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K • Cahier des clauses administratives spéciales

Q Les faux-plafonds, revêtements de sol, etc. ;


Q Les dispositifs de reprise de charges sous et sur le plancher.

K.6.1.5 COORDINATION EN COURS DE TRAVAUX


Dans le cas où l’entrepreneur du lot plancher ne pourrait respecter les délais
du programme des travaux du fait du retard d’autres corps d’état ou de la
mauvaise exécution de leurs travaux ou de son propre fait, il doit en aviser
immédiatement le coordinateur de l’ouvrage.
Toutes modifications de tout corps d’état pouvant avoir une incidence sur sa
prestation doivent être obligatoirement indiquées à l’entrepreneur.
On ne saurait lui reprocher de retard, et de ce fait, le pénaliser s’il n’y a pas de
calendrier d’exécution contractuel ou si le calendrier établi à l’origine change
en fonction de l’avancement du gros-œuvre ou d’autres corps d’état, s’il ne
peut réaliser ses travaux du fait de retard ou de malfaçons d’autres corps
d’état.
Dans le cas où il n’aurait pas été avisé en temps voulu pour lui permettre de
tenir compte de ces modifications, les travaux qui en découleraient seraient
réglés conformément aux prescriptions de la norme NF P 03-001.
Le CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales) pour les marchés publics
s’applique également.

K.6.1.6 COORDINATION AVEC LE CHAUFFAGISTE


L’avancement des travaux des deux corps d’état doit se faire en parfait accord
sans gêne réciproque.
Aussi, ils doivent bien se mettre d’accord sur l’exécution de leurs travaux en
fonction du planning d’une part, de l’état de l’ossature d’autre part et enfin de
leurs propres prestations.

K.6.1.7 COORDINATION EN FIN DE TRAVAUX


L’entrepreneur doit signaler par écrit toutes malfaçons et détériorations qu‘il
constaterait concernant son lot et commises par d’autres corps d’état.

K.6.1.8 CONDITIONS DE RÉCEPTION DES PLANCHERS – ÉTAT DE SURFACE


L’appréciation de l’état de surface des planchers se fait en présence de l’entre-
preneur du lot plancher et de l’entreprise de revêtement de sol.

K.6.1.9 CONDITIONS DE RÉCEPTION DES PLANCHERS – SOUS-FACE


Le fléchissement des planchers à bacs collaborants est normal.

K.7 Remise en état des planchers


Lorsque des travaux complémentaires sont nécessaires (reprise de finition
de plancher suite à salissures ou percement par d’autres corps d’états etc.)
l’entrepreneur du lot plancher informe le coordinateur et le maître d’ouvrage.
Si ces travaux de remise en état sont confirmés par le coordinateur et le
maître d’ouvrage, alors ils sont réglés en Travaux Supplémentaires (T.S) sur
l’Ordre de Service (O.S) à signer par le coordinateur et le maître de l’ouvrage,
à la charge de l’entreprise responsable ou, à défaut par le compte prorata
document inter-entreprises.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
201 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
L
CONSTANCE DE LA QUALITÉ –
CONTRÔLE DES PRODUITS
SUR CHANTIER

L.1 Généralités
La présente annexe décrit les conditions de réception des profils de plancher
qui s’appliquent lorsque les documents particuliers du marché l’exigent.

NOTE
Ces conditions de réception n’ont pas d’utilité pratique pour les profils bénéficiant d’une
marque de qualité pour les performances mécaniques.

L.2 Marquage des bacs


Les bacs collaborants, figure L.1, sont marqués CE selon la norme NF EN 1090-1
et font l’objet de Déclaration de Performances (DoP) au sens du Règlement
Produit de Construction (RPC) depuis le 1er juillet 2013.

Figure L.1 – Exemples


de bacs collaborant
visés dans les présentent
recommandations
professionnelles

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
202 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
L • Constance de la qualité – contrôle des produits sur chantier

L.3 Contrôle des matières premières


Les contrôles de matières premières (bobines) sont effectués selon les
Tableaux (ITT) et (FPC) de la norme NF EN 1090-1.
Les contrôles des performances des bacs collaborants en phase de coulage
sont effectués à minima, au sens de la norme NF EN 1090-1.
Les contrôles de profilage sont effectués selon la norme NF EN 508-1 et la
NF EN 1090-4.

NOTE
Des contrôles supplémentaires peuvent figurer dans la marque de qualité définie au
paragraphe 1.2.

L.4 Tolérances définies dans la NF EN 1090-4


La fabrication doit également respecter les tolérances définies à l’annexe D
de la NF EN 1090-4 complétée par son complément national.

L.5 Condition de fabrication


Le formage à froid doit être conforme à la NF EN 1090-4.
L’autocontrôle du fabricant doit porter d’une part sur la résistance de la tôle,
d’autre part sur les caractéristiques dimensionnelles des bacs. Les tolérances
dimensionnelles doivent être conformes aux écarts autorisés spécifiés dans
les NF EN 1090-4, NF EN 508-1.

L.6 Contrôle de la résistance de la tôle


Le contrôle de la limite d’élasticité (cf. la NF EN 10143) peut se faire de deux
manières :
Q contrôle par le fabricant : une plaque d’environ 20 x 20 cm est découpée

dans chaque bobine de tôle galvanisée prévue pour le profilage. À partir de


cette plaque on prélève une éprouvette de 20 mm de largeur qu’on soumet
à l’essai de traction. Pour déduire de cet essai la limite d’élasticité de la
tôle, on considère comme épaisseur de l’éprouvette, l’épaisseur nominale
de la tôle nue. La limite d’élasticité ainsi déterminée doit être, dans 95 %
des cas, au moins égale à la valeur déclarée ;
Q contrôle de la valeur garantie par le certificat des fournisseurs de bobine.

L’épaisseur de la tôle est vérifiée pour chaque bobine, conformément à la


NF EN 10143, en considérant les valeurs des colonnes « tolérances spéciales »
des tableaux 1 et 2 paragraphe 6 de la norme précitée.

L.7 Contrôle dimensionnel des profils


Ce contrôle, qui est réalisé une fois pour chaque commande, porte sur les
dimensions suivantes :
Q profondeur des bossages des âmes : la valeur nominale et la tolérance de

profondeur sont précisées dans la marque de qualité (par exemple relief


des bossages 2,2 mm tolérance de + 0,4 mm et – 0,2 mm) ;
Q hauteur des ondes : la valeur nominale doit être respectée avec une tolé-

rance conforme à la marque de qualité ;


Q largeur du bac : la valeur nominale doit être respectée avec une tolérance

conforme à la marque de qualité.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
203 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
L • Constance de la qualité – contrôle des produits sur chantier

L.8 Dossier technique


Les bacs collaborants visés par la présente annexe sont identifiés à l’aide
d’une fiche technique qui comporte au moins les indications suivantes :
Q l’appellation commerciale ;

Q le nom du fabricant ou du distributeur ;

Q le schéma de la section droite, les principales dimensions étant cotées ;

Q la masse surfacique du profil ;

Q la nuance d’acier et la classe de tolérance d’épaisseur utilisées par réfé-

rence aux normes ;


Q référentiel des revêtements ;

Q les épaisseurs standards des bacs ;

Q la méthode de dimensionnement utilisée selon les présentes recomman-

dations (Eurocodes et annexe nationale) ;


Q l’ensemble des éléments nécessaires à la justification du plancher :

• Vérification du fléchissement des tôles ;


• La prise en compte de l’effet de mare dans les conditions de la
NF EN 1994-1-1 et de son annexe nationale ;
• Vérification de la résistance dans le domaine élastique ;
• Vérification du moment positif en travée ;
• Vérification sur appuis intermédiaires ;
• Vérification de l’appui d’extrémité ;
• Vérification de la résistance dans le domaine post-élastique ;
• Vérifications sur appuis définitifs ;
• Evaluation du moment réagissant Mréag(ș) sur appui du fait de la forma-
tion d’une rotule plastique ;
• Vérification du moment positif en travée à partir de la valeur du moment
réagissant Mréag(ș) sur appui déterminé précédemment ;
• Vérification de l’appui d’extrémité ;
• Vérification de la collaboration tôle/béton selon la méthode la connexion
partielle ;
• Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU ;
• Vérification du glissement tôle/béton à l’ELS ;
• Vérification du cisaillement vertical prêt des appuis ;
• Vérification de la collaboration tôle/béton selon la méthode m et k ;
• Vérification du plancher en situation d’incendie.
Q les tableaux définissant les portées limites utiles en fonction des actions appli-

quées en phase de coulage, pour au moins les deux cas courants de pose (tra-
vée simple et travées double, multiples), pour diverses épaisseurs de profils ;
Q la référence du rapport d’essais lorsque les performances sont détermi-

nées par voie expérimentale ;


Q la mention « information technique établie conformément aux présentes

recommandations professionnelles » ;
Q la classe de réaction au feu (euroclasse à indiquer) selon rapport de classe-

ment (référence et date à indiquer) ;


Q la performance du plancher en cas d’incendie (résistance au feu) ;

Q les performances environnementales (ref FDES).

NOTE
La documentation commerciale peut être assimilée à la fiche technique pour autant que
toutes les informations demandées y figurent.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
204 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M
EXEMPLE DE DOSSIER
TECHNIQUE

M.1 Données génériques du bac


Appellation commerciale : ………………………..
Le nom du fabricant ou du distributeur : ……………

Figure M.1 – Exemple de coupe


type sur plancher

3x10

31
50°
37,5 Rp2
Pl1 Pl2 Rp1 Rp1 Lr2 Lr2
r1 r1
B

Hr2
A
H1 Re1

Re2 r2 r2 So1 So2 Lr1 Rp3 Rp3


Hr1
P1 P1 P1 P1 P1

Lu

La référence aux présentes recommandations professionnelles ………..


Profil marqué CE selon la norme NF EN 1090-1.
Masse nominale du profil en kg/m² : ………….
Nuance d’acier : …………………………………………..
Epaisseur nominales du bac en mm : ……………
Classe de tolérance d’épaisseur utilisée : …………………..
Revêtement du bac coté béton selon (NF EN 10346, NF P 34310 +
ETPM : ………………………………….)

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
205 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

Revêtement du bac visible après coulage (NF EN 10346, NF EN 10169+A1


+NF P 34301 + ETPM…………..)
Classement de réaction au feu du coffrage : …………selon rapport de classe-
ment ou CWFT : …….
Le profil fait l’objet d’une FDES conforme à la norme NF EN 15804 à ses
amendements et à son complément national.
Le bac fait l’objet d’un étiquetage environnemental.
Le bac est certifié QB, ou EPAQ ou équivalent.
Le profil ne fait ne contient pas de substances relevant de REACH.

M.2 Vérification du fléchissement des tôles


Le fléchissement des tôles en phase provisoire doit être vérifié conformé-
ment aux prescriptions des recommandations professionnelles à partir des
valeurs de calcul suivantes données dans le tableau M1 :

Tableau M.1 – Valeurs de l’inertie efficace


Epaisseur en mm
Inertie efficace Ieff en cm4/ml
Acier + Z 275 Acier + ZM sous ETPM nue
0.75
0.88
1.00
1.25

M.3 Vérification de la résistance dans le domaine


élastique
M.3.1 Vérification du moment positif en travée
Conformément aux prescriptions des recommandations professionnelles, on
doit vérifier que :

ME,d (ELU) ≤ Mt,Rd

Cette vérification doit être réalisée conformément aux prescriptions du para-


graphe A.4.2.2 à partir des valeurs de calcul Mt,Rd suivantes données dans le
tableau M2 :

Tableau M.2 – Caractéristiques en travée : moment positif résistant de calcul Mt,Rd du profil
Profils Epaisseur nominale du bac (mm) Mt,Rd (kN.m/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
Prépercé
1.00
1.25

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
206 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

M.3.2 Vérification sur appuis intermédiaires


Conformément aux prescriptions du paragraphe A.4.2.1 des recommanda-
tions professionnelles, on doit vérifier les 3 critères suivants :
Q M ≤ Mmax ;
E,d (ELU)
Q R ≤ Rmax ;
E,d (ELU)
Q M
E,d (ELU)
≤ Mo – Į.RE,d(ELU).
Ces vérifications doivent être réalisées conformément aux prescriptions
du paragraphe A.4.2.1 des recommandations professionnelles à partir des
valeurs de calcul (Mmax, Rmax, Mo et Į) suivantes données dans les tableaux
M3 et M4 :
Q Relations entre le moment négatif M et la réaction d’appui R :

Caractéristique sur appui intermédiaire de xx mm minimum

Tableau M.3 – Caractéristiques sur appui intermédiaire de largeur xx mm, dans le domaine élastique 
Epaisseur MRmax Rmax MRmin Rmin
Profils M0 (kN.m/m) Į
nominale (en kN.m/m) (en kN/m) (en kN.m/m) (en kN/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
prépercé
1.00
1.25

Caractéristique sur appui intermédiaire de yy mm minimum

Tableau M.4 – Caractéristiques sur appui intermédiaire de largeur yy mm, dans le domaine élastique 
Epaisseur MRmax Rmax MRmin Rmin
Profils M0 (kN.m/m) Į
nominale (en kN.m/m) (en kN/m) (en kN.m/m) (en kN/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
prépercé
1.00
1.25

Pour des largeurs d’appui comprises entre xx et yy mm, il est procédé à


une interpolation linéaire des valeurs données ci-dessus pour en déduire les
valeurs de calcul à utiliser pour la largeur considérée.
Les valeurs de calcul données ci-dessus pour une largeur d’appui d’yy mm
sont utilisables pour des largeurs comprises entre yy et 200 mm.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
207 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

M.3.3 Vérification de l’appui d’extrémité


Conformément aux prescriptions du paragraphe A.4.2.3, on doit vérifier que :

VE,d (ELU) ≤ VRd,u

Cette vérification doit être réalisée conformément aux prescriptions du para-


graphe A.4.2.3 à partir des valeurs de calcul VRd,u suivantes données dans le
tableau M5 :

Tableau M.5 – Caractéristiques sur appui d’extrémité dans le domaine élastique 


Profils Ep. nominale de la tôle en mm VRd,u (en kN/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
Prépercé
1.00
1.25

Conformément aux prescriptions du paragraphe A.4.2.3, on doit vérifier que

RE,d (ELU) ≤ Rw,Rd,u

Cette vérification doit être réalisée conformément aux prescriptions du para-


graphe A.4.2.3 à partir des valeurs de calcul Rw,Rd,u suivantes donnée dans le
tableau M6 :

Tableau M.6 – Caractéristiques sur appui d’extrémité dans le domaine élastique 


Profils Ep. nominale de la tôle en mm Rw,Rd,u (en kN/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
Prépercé
1.00
1.25

M.4 Vérification de la résistance dans le domaine


post-élastique
M.4.1 Vérifications sur appuis définitifs
Conformément aux prescriptions du paragraphe A.4.3.1d es recommanda-
tions professionnelles, on doit dans un premier temps vérifier les 3 critères
suivants :
Q M ≤ Mmax ;
E,SER (ELS)
Q R ≤ Rmax ;
E,SER (ELS)
Q M
E,SER (ELS)
≤ Mo- Į.RE,SER(ELS).

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
208 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

Ces vérifications doivent être réalisées conformément aux prescriptions de


l’annexe A des recommandations professionnelles à partir des valeurs de
calcul (Mmax, Rmax, Mo et Į) indiquées au paragraphe ci-dessus (Tableau M.6).
Si les trois critères sont satisfaits, une justification à l’ELU est admise dans le
domaine post-élastique avec une déformation plastique localisée sur appui
intermédiaire à l’ELU.  Cette justification est à réaliser conformément aux
prescriptions du paragraphe A.4.3.2 au paragraphe A.4.3.4 des recommanda-
tions professionnelles à partir des valeurs suivantes :

M.4.2 Evaluation du moment réagissant Mréag(ș) sur appui du fait


de la formation d’une rotule plastique
Le tableau M.7 ci-dessous donne les valeurs du moment réagissant de calcul
Mreag(ș) développé sur appui par la tôle pour certaines valeurs de la déforma-
tion șlim :

Tableau M.7 – Caractéristiques sur appui intermédiaire dans le domaine post élastique 
Mreag(șlim) (kN.m)
Profils Ep. nominale de la tôle en mm șlim
Largeur d’appui xx Largeur d’appui yy
0.75
0.88
Profil non pré-percé
1.00
1.25
0.75
0.88
Profil pré-percé
1.00
1.25

M.4.3 Vérification du moment positif en travée à partir de la valeur


du moment réagissant Mréag(ș) sur appui déterminé
précédemment
La justification de stabilité de la tôle est apportée lorsque le moment agissant
Mt,Ed nécessaire pour assurer l’équilibre de la travée en correspondance avec
le moment négatif sur appui Mréag(ș) reste au plus égal au moment résistant
positif du profil et lorsque la rotation calculée ș ne dépasse pas la valeur de
rotation correspondant au moment Mréag(ș) suivant le paragraphe A.4.3.3
Critère de vérification du moment en travée :

Mt,Ed ≤ Mt,Rd

Avec :
Mt,Rd est le moment résistant en travée aux ELU (cf. tableau M.2) en tenant
compte du moment réagissant Mreag(ș) (cf. tableau M.7).
Mt,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).

M.4.4 Vérification de l’appui d’extrémité


Le schéma statique d’équilibre des travées d’extrémités permet de calculer la
réaction d’appui d’extrémité VEd sous la combinaison ELU en tenant compte
du moment réagissant Mreag(ș) sur l’appui intermédiaire de la travée d’extré-
mité §4.3.3.3.4. cf. le paragraphe A.4.3.4.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
209 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

On vérifie alors que :

VEd ≤ VRd,u


VRd,u est la capacité résistante à l’effort tranchant donnée dans la fiche tech-
nique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une pro-
fondeur d’appui u au moins égale à celle du projet.(cf. tableau M.5),
V,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).
Il doit également être vérifié :

REd ≤ Rw,Rd,u

Où :
Rw,Rd,u est la capacité résistante à la réaction d’appui donnée dans la fiche
technique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une
profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet. (cf. tableau M.6).
R,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).

M.5 Vérification en flexion en phase mixte


Lorsque l’axe neutre de la section mixte se situe dans la nervure, il convient
de prendre en compte le moment Mpa dans la détermination du moment
résistant de flexion suivant le tableau M.8.
Cette vérification peut être effectué par la méthode de la connexion partielle
(§  A.5.2.5) ou par la méthode m&k (§  A.5.2.4). Un tableau d’exemple qui
donne les valeurs de IJ et m et k est à fournir.

Tableau M.8 – Valeur du moment Mpa 


Epaisseur en mm Moment plastique Mpa en kN.m/m
0.75
0.88
1.00
1.25

M.6 Vérification de la collaboration tôle/béton selon


la méthode la connexion partielle
M.6.1 Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU
Dans le cas d’une vérification selon la NF EN 1994-1-1 l’Eurocode, l’article 9.7.3
alinea 7 à 10 s’applique, cf. A.5.2.5 des présentes recommandations.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
210 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

M.7 Vérification de la collaboration tôle/béton selon


la méthode m et k
M.7.1 Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU
Conformément aux prescriptions du paragraphe A.5.4.1 des recommanda-
tions professionnelles on doit vérifier que :

VE,d (ELU) ≤ V1,Rd

La résistance au cisaillement de calcul V1,Rd doit être déterminée conformé-


ment aux prescriptions du §4.3.4.2.3. à partir des valeurs de calcul m et k
suivantes : m=xxxx N/mm² et k=yyyyy N/mm²

M.7.2 Vérification du glissement tôle/béton à l’ELS


Conformément aux prescriptions du paragraphe A.6.1. des recommandations
professionnelles, on doit vérifier que :

VE,ser ≤ Vg

La résistance au glissement de calcul Vg doit être déterminée conformément


aux prescriptions du §xxxx à partir des valeurs de calcul mg et kg suivantes :
mg=xxxxxx N/mm² et kg=xxxx N/mm²

NOTE
Lorsque le plancher est susceptible de supporter des charges dynamiques peu importantes
(bâtiments industriels, parcs de stationnement) les valeurs de mg et de kg à utiliser dans
la formule de calcul de Vg sont à diviser par 1,25. Il est précisé qu’il s’agit uniquement de
charges ne pouvant donner lieu à aucun phénomène de fatigue ni à des chocs répétés.

M.8 Vérification du cisaillement vertical près des appuis


Il doit être vérifié selon le paragraphe A.5.3.3 que :

VEd ≤ VRd = VRd,c + Vb,Rd

Vb,Rd est donné dans le tableau M.9 ci-dessous.

Tableau M.9 – Vérification du moment résistant en travée 


Profils Ep. épaisseur nominale de la tôle en mm Résistance au cisaillement vertical Vb,Rd
0.75
0.88
Non pré-percé
1.00
1.25
0.75
0.88
Pré-percé
1.00
1.25

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
211 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
M • Exemple de dossier technique

M.9 Vérification du plancher en situation d’incendie


La résistance au feu des planchers collaborants est déterminée suivant les
prescriptions de l’Annexe D de la NF EN 1994-1-2 et son Annexe Nationale à
partir des valeurs de calcul suivantes.
Les hauteurs équivalentes sont données dans le tableau M.10 ci-dessous :

Tableau M.10 – Exemple de hauteur de dalle en fonction de la durée d’isolation au feu du procédé XYZ  
Durée de résistance Epaisseur équivalente Epaisseur minimale Limites
Détermination de l’épaisseur équivalente heff
au feu (min) minimale heff « h1 » d’application
30 68 45
60 80 57
90 100 77
h3
120 120 97 h2/h1 < 1.5
h eff h1
180 150 127 h1 > 45mm
h2
ℓ2
240 175 152
ℓ1 ℓ3

Pour le calcul du moment résistant sur appui, la section de béton résistante


est établie à partir des coordonnées définies dans le tableau M.11 ci-dessous.

Tableau M.11 – Tableau des coordonnées des isothermes pour une demie nervure de plancher 
Temps Position en mm
en minutes XI YI XII YII XIII YIII XA YA XIV YIV
0
60
90
120

Figure M.2 – Exemple 80


d’Isotherme dans le béton 70
en fonction du degré
60
de résistance au feu
50
Profil
40
60
30 90
120
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
 
La température T des armatures est déterminée en fonction de l’enrobage u
réel, selon la relation suivante :

Avec T0 et u0 donnés dans le tableau ci-dessous, ainsi que les valeurs cou-
rantes des enrobages minimaux définis dans le tableau M.12 ci-après.

Tableau M.12 – Paramètres T0 et u0 nécessaire à la détermination de la température dans les armatures en fonction de l’enrobage 
Temps (en min) T0 °C u0 (mm) umin (mm)
60
90
120

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
212 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
N
FICHE DE SUIVI
ET AUTOCONTRÔLE
DES TRAVAUX
&/,͛hdKKEdZN>ʹW>E,ZK>>KZEd 


ąƚŝŵĞŶƚ͗ ĂƚĞ͗
ŽŶĞ͗ ĚƌĞƐƐĞ͗
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PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
213 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
O
BIBLIOGRAPHIE

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l’eurocode 3 partie 1.3 « Dimensionnement des dalles mixtes – Première
partie : dimensionnement de la tôle profilées utilisée comme coffrage »
par pH BEGIN et L SOKOL
2. Revue construction métallique n°  2  1995 «  Application de l’eurocode 4-DAN
dimensionnement des dalles mixtes – Deuxième partie : Dimensionnement de
dalle mixte en phase définitive mixte » par Ph. BEGUIN, M CRISINEL et L. SOKOL
3. «  Planchers à bacs collaborant CTICM – édition 1995 (176  pages)
ISBN 2-902720-18-1 J.D. Antropius
4. Revue construction métallique n°1  2001 «  exemple de calcul de la fré-
quence propre d’un plancher mixte à bac collaborant »D Bitar
5. Revue construction métallique n°1  2003 «  DIMENSIONNEMENT DES
PLANCHERS MIXTES ACIER BÉTON VIS-A-VIS DES VIBRATIONS  »par
S.-J. Hicks, J. Brozzetti, B. Rémy et R.-M. Lawson
6. Revue construction métallique n°4 2003 « Vérification de la résistance au
feu des dalles mixtes acier-béton selon ENV 1994-1-2 »
7. Revue construction métallique n°1  2003 «  Dimensionnement des plan-
chers mixtes acier béton vis-a-vis des vibrations »Ph Beghin
8. Access steel résistance au feu d’une dalle mixte selon la NF EN 1994-1-2
de février 2005
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10. Revue construction métallique n°1 2011 « Dimensionnement des plaques
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sokol-Palisson et L Sokol
11. Plancher à bacs acier collaborant – dimensionnement en phase mixte –
Plan europe – 2011
12. Bacs acier pour planchers collaborant – dimensionnement en phase cou-
lage du béton– Plan europe –2011
13. Revue construction métallique n°4 2012 « Vérification de la résistance au
feu des dalles mixtes acier-béton selon la NF EN 1994-1-2  » par Gisele
BIHINA et Christophe Renaud
14. NEHRP Seismic Design Technical Brief No. 5 NIST GCR 11-917-10 Seismic
Design of Composite Steel Deck and Concrete-filled Diaphragms A Guide for
Practicing Engineers Rafael Sabelli Thomas A. Sabol W. Samuel Easterling
15. Guide rage balcons et coursives métalliques rapportée – neuf Mai 2013
16. Recommandations professionnelles pour la conception des parcs de sta-
tionnement exposés aux intempéries
17. Guide rage balcons et coursives métalliques rapportée – rénovation
septembre 2013
18. Seismic in-plane shear resistance of steel-deck concrete composite slabs
with a bottomless trench duct – 1992 par Y. Fukuda, S. Watanabe, H. Kami,
K. Yoshida, T. Togawa, K. Yoshimura, K. Kikuchi

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
214 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
TABLE DES MATIÈRES
01 OBJET DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1 Contenu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
02 RÉFÉRENCES NORMATIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1 Règles de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 Tôles d’acier non alliées ou faiblement alliées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.1 Matériaux de base pour l’acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.2 Protection contre la corrosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Marquage CE des planchers collaborants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4 Fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.5 Compléments d’étanchéité à la laitance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6 Armatures pour béton armé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.7 Béton armé – Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.8 Textes réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.9 DTU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.10 Autres ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
03 TERMES ET DÉFINITIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.1 Structure porteuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.2 Définition de la portée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3 Définition des flèches (service, exécution, active) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3.1 Flèche de service ou flèche totale du plancher collaborant (f2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3.2 Flèche d’exécution ou de coulage (įs) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.3 Flèche active (f) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.4 Planéité face supérieure du béton à l’exécution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.5 Appuis lbs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.6 Appuis lbc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
04 NOTATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
05 MATÉRIAUX ET PRODUITS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.1 Bacs collaborants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.1.1 Acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.1.2 Choix des revêtements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5.2 Armatures de béton armé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5.2.1 Barre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5.2.2 Treillis soudé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5.3 Béton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5.3.1 Béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5.4 Fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
5.4.1 Nature des fixations selon le type de l’ossature. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
215 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
5.4.2 Caractéristiques des fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5.4.3 Résistance caractéristique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5.4.4 Protection contre la corrosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5.5 Vis de couture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.5.1 Caractéristiques des coutures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.5.2 Résistance caractéristique des coutures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.5.3 Protection contre la corrosion des coutures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.6 Accessoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.6.1 Goujons à souder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.6.2 Connecteurs pistoscllés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.6.3 Costière métallique d’arrêt de bétonnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.6.4 Cales à armature (bagues, barrettes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.6.5 Dispositifs de protection collective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

06 CONCEPTION DES OUVRAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1 Exigences requises sur un plancher collaborant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1.1 Dispositions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1.2 Joints de dilatation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1.3 Gestion des pentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
6.1.4 Coffrage en contact direct avec l’atmosphère extérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.2 Principes de justification aux exigences requises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.3 Dimensionnement par défaut des planchers collaborants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
07 PRESCRIPTIONS RELATIVES À L’EXÉCUTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
7.1 Conditions d’exécution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
7.2 Conditions d’appui minimales en phase de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
7.3 Tolérances d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
7.4 Détails d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.4.1 Hors zone sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.4.2 En zone sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.5 Phase de pose des bacs dans le cas de planchers mixtes avec connecteurs soudés . . . . 33
7.6 Phase de pose des bacs dans le cas de planchers mixtes
avec connecteurs pistoscellés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
7.7 Fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
7.7.1 Fixation des bacs sur l’ossature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
7.7.2 Dispositions de coutures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.8 Etaiement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.9 Dispositions de protections collectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.10 Dispositions contre les coulées de laitances dans le cas de bacs aboutés . . . . . . . . . . . . . 39
7.11 Coffrages de rives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.11.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.11.2 Accostage direct du coffrage contre la costière et rive en porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
7.11.3 Coffrage à distance de la costière et rives en porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
7.11.4 Rives contre existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
7.12 Dispositions au droit des trémies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
7.13 Changement de sens de portée du coffrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
216 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
7.14 Reprise de bétonnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
7.15 Cloisons lourdes sur appuis et parallèles aux nervures du coffrage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
7.16 Plancher Chauffant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
7.17 Mise en œuvre des armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
7.17.1 Dispositions des armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
7.17.2 Calages des armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
7.17.3 Conditions d’enrobage des armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
7.17.4 Illustrations de superpositions des treillis soudés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
7.17.5 Dispositions de mise en œuvre des aciers mis en œuvre dans les nervures  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
7.17.6 Ferraillage minimum de chainage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
7.18 Fixations d’équipements sous le plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
7.19 Fixations d’équipements sur le plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
7.20 Fixations de procédé de façade en about de plancher de bâtiment fermé . . . . . . . . . . . . . . 52
7.21 Fixations des dispositifs de protection collective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
08 CONDITIONS DE RÉALISATION DU PLANCHER SUR CHANTIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
8.1 Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
8.2 Fiches de suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
8.3 Pose du coffrage et des costières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
8.4 Choix des fixations des coffrages sur leurs supports. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
8.5 Pose des closoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
8.6 Etaiements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
8.7 Contrôle de l’armature avant coulage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
8.8 Epaisseur de béton au coulage – effet de mare – contrôle des épaisseurs
de béton – analyse des fiches techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57
8.9 La granulométrie et Dmax associé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
8.10 Accumulations locales de béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
8.11 Nombre de personnes situées dans la zone de travail 3m x 3m. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
8.12 Modalité d’utilisation du béton à la pompe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
8.13 Utilisation de piges ou laser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
8.14 Classe de consistance minimale du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
8.15 Serrage du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
8.16 Cure du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
8.17 Maitrise de la fissuration du béton lors de l’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58
8.18 Dispositif de sécurité des personnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
8.19 Arrêt de coulage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
8.20 Temps de séchage du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
8.20.1 Cas courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
8.20.2 Cas des planchers recevant un revêtement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
8.21 Conditions de coulage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
8.21.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
8.21.2 Conditions climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
8.21.3 Bétonnage par temps froid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
217 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
09 FINITION, ASPECT ET DURABILITÉ DES PLANCHERS – RÉCEPTION DES PLANCHERS. . . . . 61
9.1 Cas des plafonds. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
9.2 Cas des protections rapportées en sous face . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
9.3 Cas des revêtements de sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
9.3.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
9.3.2 Cas du revêtement de sol fragile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
9.3.3 Sols scellés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
9.3.4 Sols collés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
9.3.5 Revêtements de sols industriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
9.3.6 Niveaux intermédiaires des parkings aériens largement ventilés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

A VÉRIFICATIONS MÉCANIQUES DES PLANCHERS COLLABORANTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63


A.1 Exigence de stabilité mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
A.2 Actions à considérer en phase de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
A.2.1 Actions de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
A.2.2 Charge permanente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
A.2.3 Actions de stockage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
A.2.4 Actions à considérer en phase de construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
A.3 Combinaisons et effets du chargement en phase de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
A.4 Vérifications en phase de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
A.4.1 Vérification du fléchissement des tôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
A.4.2 Vérifications de résistance dans le domaine élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
A.4.3 Vérifications de résistance dans le domaine post-élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
A.5 Vérifications du montage collaborant en service à l’Etat Limite Ultime . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
A.5.1 Coefficients partiels de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
A.5.2 Vérification de la résistance à la flexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
A.5.3 Vérification de la résistance au cisaillement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
A.5.4 Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU selon la méthode m&k. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
A.5.5 Résistance au poinçonnement et prise en compte des charges dynamiques
avec coefficients associés (cf. NF EN 1990) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
A.6 Vérifications du plancher collaborant en service et à l’Etat Limite de service . . . . . . . . . . . 91
A.6.1 Vérification du glissement tôle/béton à l’ELS selon la méthode m&k . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
A.6.2 Conditions de déformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
A.7 Maîtrise de la fissuration pour tous types de bétons utilisés pour les planchers
collaborants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
A.8 Exigences en situation d’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
A.9 Performance du plancher sous l’action sismique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
A.10 Confort d’utilisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
A.11 Limitation des ponts thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
A.12 Performances acoustiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
A.13 Exigences environnementales (FDES, émission dans l’air, Reach) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
A.14 Vérifications particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
A.14.1 Justification de cage d’armature pour empochements ou engravure filante
(cas notamment de réhabilitation). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
A.14.2 Résistance des bandes latérales de reprise en rive de trémies + résistance au glissement. . . . . . 102
A.14.3 Réservations près des appuis : renforts d’armatures à prévoir + principe de justification. . . . . . . . 103
A.14.4 Cloisons lourdes perpendiculaires aux appuis : principe de justification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
218 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
A.14.5 Porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
A.14.6 Justification du cisaillement de la table béton de planchers mixtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
A.14.7 Contreventement par le plancher : principe de justification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
A.14.8 Plancher de dalle mixte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
A.14.9 Rampe d’accès parking et bâtiments divers = problématique des dalles inclinées. . . . . . . . . . . . . . 110
A.14.10 Cas des dalles exposées aux intempéries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
A.14.11 Cas des Parcs de Stationnement Largement Ventilés (PSLV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

B MODALITÉS D’ESSAI ET DÉTERMINATION DES VALEURS DE CALCULS NÉCESSAIRES


À LA JUSTIFICATION EN PHASE DE COULAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
B.1 Caractérisation des produits et matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
B.1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
B.1.2 Epaisseur des plaques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
B.1.3 Limite d’élasticité de l’acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
B.1.4 Géométrie des plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
B.2 Dispositions communes à tous les essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
B.2.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
B.2.2 Facteurs de corrections appliqués aux résultats des essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
B.2.3 Valeurs caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
B.2.4 Valeurs de calculs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
B.2.5 Coefficients partiels pour la résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
B.2.6 Conditions d’interpolation et d’extrapolation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
B.2.7 Programme d’essai minimal proposé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
B.3 Essai de flexion en travée simple avec charges linéaires multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
B.3.1 Descriptif de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
B.3.2 Mode opératoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
B.3.3 Présentation des résultats – rapport d’essais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
B.3.4 Interprétation de l’essai de flexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
B.4 Dispositif d’essai « Appui intermédiaire ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
B.4.1 Descriptif de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
B.4.2 Mode opératoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
B.4.3 Présentation des résultats – rapport d’essais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
B.4.4 Interprétation des essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
B.5 Dispositif d’essai « Appui d’extrémité » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
B.5.1 Descriptif de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
B.5.2 Mode opératoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
B.5.3 Présentation des résultats et rapport d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
B.5.4 Interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
B.6 Dispositif d’essai grandeur sur 3 appuis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
B.6.1 Descriptif de l'essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
B.6.2 Interprétation des essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

B MODALITÉS COMPLÉMENTAIRES ET NON CONTRADICTOIRES À LA NF EN 1993-1-3


DANS LE CAS D’UN DIMENSIONNEMENT PAR CALCULS DES PROFILS EN PHASE
DE COULAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
C.1 Prise en compte des bossages et des indentations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
C.2 Prise en compte des raidisseurs extérieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
C.3 Influence des bossages sur les interactions M/R. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
C.4 Utilisation du profil pour le maintien des semelles des solives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
219 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
D MODALITÉS D’ESSAI ET DÉTERMINATION DES VALEURS DE CALCULS NÉCESSAIRES
À LA JUSTIFICATION EN PHASE MIXTE  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
D.1 Dispositif d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
D.2 Préparation des corps d’épreuve. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
D.2.1 Dispositions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
D.2.2 Dispositions particulières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
D.3 Procédure de mise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
D.3.1 Dispositions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
D.3.2 Dispositions particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
D.4 Rapport d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
E DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES NON CONTRADICTOIRES
AVEC LA NF EN 1994-1-2 RELATIVES À LA JUSTIFICATION EN PHASE D’INCENDIE . . . . . . 144
E.1 Sécurité au feu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
E.2 Etanchéité aux flammes et gaz (critère E) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
E.3 Résistance mécanique (critère R) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
E.3.1 Sans protection rapportée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
E.3.2 Avec protection rapportée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
E.4 Isolation thermique (critère I) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
E.5 Performance du béton en situation d’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
F DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES NON CONTRADICTOIRES
AVEC LA NF EN 1998-1 RELATIVES À LA JUSTIFICATION EN SITUATION SISMIQUE . . 148
F.1 Conception en zones sismiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
F.2 Fonction diaphragme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
F.3 Critères à vérifier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
F.4 Vérification de la résistance au cisaillement près des appuis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
F.5 Vérification de la résistance en flexion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
F.6 Conditions de liaisons aux appuis et de fixations entre bacs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
F.6.1 Conditions de liaisons aux appuis et de fixations entre bacs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
F.6.2 Appuis métalliques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
F.6.3 Appuis mixte acier/béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
F.6.4 Appuis en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
F.6.5 Appuis béton et maçonnés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
F.7 Disposition constructives particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
F.7.1 Dénivelée de plancher. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
F.7.2 Effort ponctuel localisé sur les planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
F.7.3 Porteur de rigidités différentes générant des redistributions des réactions d’appui. . . . . . . . . . . . . 156
F.8 Prise en compte du profil dans la capacité résistante du plancher mixte . . . . . . . . . . . . . . 156
F.8.1 Principes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
F.8.2 Réalisation des essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
F.8.3 Banc d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
F.8.4 Fourniture des relevés et résultats d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
F.8.5 Contenu des rapports d’essais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
F.8.6 Résultats et interprétation des essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
F.8.7 Rapport d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
220 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
G DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES NON CONTRADICTOIRES AVEC LA NF EN 1990
RELATIVES À LA JUSTIFICATION VIS-À-VIS DU CONFORT D’UTILISATION . . . . . . . . . . . . . 163
G.1 Rappels normatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
G.2 Vérification du critère de fréquence propre verticale minimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
G.3 Vérification du critère de confort d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
H DISPOSITIONS TECHNOLOGIQUES PERMETTANT DE SATISFAIRE LA RÈGLEMENTATION
THERMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .178
H.1 Déperdition thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
I DISPOSITIONS TECHNOLOGIQUES PERMETTANT DE SATISFAIRE LA RÉGLEMENTATION
ACOUSTIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
I.1 Isolation acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
I.2 Applications étendues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
J DOCUMENTS ET DÉTAILS TECHNIQUES NÉCESSAIRE À L’EXÉCUTION. . . . . . . . . . . . . . . . . 180
J.1 Contenu d’une note de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
J.2 Plan de coffrage du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
J.3 Plan de calepinage des profils (plan de pose). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
J.4 Coupes en partie courante et sur appuis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
J.5 Coupes types de points singuliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
J.6 Plan de ferraillage des armatures inférieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
J.7 Plan de ferraillage des armatures en chapeaux en partie supérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
J.8 Dispositions constructives de traitement des appuis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
J.9 Plan de détails d’incorporation des gaines techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.10 Stockage des profils sur chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.11 Type de béton et nuances d’armatures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.11.1 Béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.11.2 Armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.12 Enrobages et calages associés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.12.1 Enrobage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
J.13 Détails des points singuliers (trémies, porte à faux, joint de dilatation, costière de rive) . . . .190
J.13.1 Réalisation des trémies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
J.13.2 Réalisation des portes à faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
J.13.3 Réalisation des joints de dilatation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
J.13.4 Réalisation des costières de rive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
J.13.5 Réalisation des connections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
J.14 Condition de sciage des bétons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
K CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES SPÉCIALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
K.1 Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
K.2 Consistance des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
K.2.1 Travaux faisant partie du marché du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
K.2.2 Travaux ne faisant pas partie du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
K.3 Mise à exécution des travaux de plancher et coordination avec les autres entreprises . . . .196
K.3.1 Première phase. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
221 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
K.3.2 Deuxième phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
K.3.3 Troisième phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
K.4 Organisation de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
K.4.1 Accès au sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
K.4.2 Accès aux façades. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
K.4.3 Accès aux planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
K.5 Mémento pour la rédaction du dossier de consultation et l’établissement du marché . . . 198
K.5.1 Informations obligatoires aux appels d’offres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
K.6 Coordination – Dispositions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
K.6.1 Coordination avant les travaux, dès notification du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
K.7 Remise en état des planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
L CONSTANCE DE LA QUALITÉ – CONTRÔLE DES PRODUITS SUR CHANTIER. . . . . . . . . . . . . 202
L.1 Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
L.2 Marquage des bacs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
L.3 Contrôle des matières premières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
L.4 Tolérances définies dans la NF EN 1090-4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
L.5 Condition de fabrication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
L.6 Contrôle de la résistance de la tôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
L.7 Contrôle dimensionnel des profils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
L.8 Dossier technique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
M EXEMPLE DE DOSSIER TECHNIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
M.1 Données génériques du bac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
M.2 Vérification du fléchissement des tôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
M.3 Vérification de la résistance dans le domaine élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
M.3.1 Vérification du moment positif en travée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
M.3.2 Vérification sur appuis intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
M.3.3 Vérification de l’appui d’extrémité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
M.4 Vérification de la résistance dans le domaine post-élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
M.4.1 Vérifications sur appuis définitifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
M.4.2 Evaluation du moment réagissant Mréag(ș) sur appui du fait de la formation d’une rotule plastique . . 209
M.4.3 Vérification du moment positif en travée à partir de la valeur du moment réagissant Mréag(ș)
sur appui déterminé précédemment. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
M.4.4 Vérification de l’appui d’extrémité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
M.5 Vérification en flexion en phase mixte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
M.6 Vérification de la collaboration tôle/béton selon la méthode la connexion partielle . . . . . 210
M.6.1 Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
M.7 Vérification de la collaboration tôle/béton selon la méthode m et k . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
M.7.1 Vérification de la collaboration tôle/béton à l’ELU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
M.7.2 Vérification du glissement tôle/béton à l’ELS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
M.8 Vérification du cisaillement vertical près des appuis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
M.9 Vérification du plancher en situation d’incendie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
N FICHE DE SUIVI ET AUTOCONTRÔLE DES TRAVAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
O BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
222 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1 – Relation entre les différents états de surface et la planéité associée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Tableau 2 – Nature des fixations pour tôles d’acier nervurées sur ossature. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Tableau 3 – Caractéristiques des fixations pour tôles d’acier nervurées sur ossature  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Tableau 4 – Caractéristiques des fixations de couture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Tableau 5 – Dispositions forfaitaires en l’absence d’informations certaines en phase de coulage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Tableau 6 – Epaisseur de métal galvanisé pour les costières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Tableau 7 – Dimension de la cornière pour le coffrage de trémie  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Tableau A.1– Définition des chargements appliqués . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Tableau A.2 – Notations des aires de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Tableau A.3 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en 2 appuis. . . . . . . . . . . . . . . . 65
Tableau A.4 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en 3 appuis  . . . . . . . . . . . . . . . 66
Tableau A.5 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en travées égales . . . . . . . . . . 67
Tableau A.6 – Détermination des coefficients K’1 et K’2 à utiliser pour le calcul du moment agissant MEd. . . . . . . . . . . . . . . 77
Tableau A.7 – Détermination du moment agissant en travée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Tableau A.8 – Valeurs des coefficients permettant de calculer VEd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Tableau A.9 – Résistance au voilement de cisaillement – Valeurs des coefficients permettant de calculer Vb,Rd . . . . . . . . 84
Tableau B.1 – Coefficient statistique selon (A6.3.3(2)) de la NF EN 1993-1-3 ou d’un coefficient k (cf. NF EN 1990). . . . . . 116
Tableau B.2 – Exemple d’une analyse pour une famille d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Tableau B.3 – Exemple de tableau de présentation des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Tableau B.4 – Exemple de résultats d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Tableau C.1 – Valeur des coefficients A et B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Tableau E.1 – Coefficient ࣛ1 à considérer pour les combinaisons d’actions accidentelles d’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Tableau E.2 – Epaisseur équivalente heff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
Tableau F.1 – Différents déplacements imposés par cycles en statique  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Tableau F.2 – Différents déplacements imposés par cycles sous essais dynamiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Tableau G.1 – fréquence limite requise sur les planchers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Tableau G.3 – Détermination de l’amortissement du plancher  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Tableau G.2 – Classe d’acceptabilité des planchers selon le référentiel OS-RMS90. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Tableau G.4 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Tableau G.5 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Tableau G.6 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Tableau G.7 – Estimation des fréquences propre de plancher (approche en poutre) [9]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Tableau I.1 – Exemple de tableau typique de performances acoustiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Tableau M.1 – Valeurs de l’inertie efficace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Tableau M.2 – Caractéristiques en travée : moment positif résistant de calcul Mt,Rd du profil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Tableau M.3 – Caractéristiques sur appui intermédiaire de largeur xx mm, dans le domaine élastique . . . . . . . . . . . . . . . 207
Tableau M.4 – Caractéristiques sur appui intermédiaire de largeur yy mm, dans le domaine élastique . . . . . . . . . . . . . . . 207
Tableau M.5 – Caractéristiques sur appui d’extrémité dans le domaine élastique  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
Tableau M.6 – Caractéristiques sur appui d’extrémité dans le domaine élastique  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
Tableau M.7 – Caractéristiques sur appui intermédiaire dans le domaine post élastique  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
Tableau M.8 – Valeur du moment Mpa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
Tableau M.9 – Vérification du moment résistant en travée  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
223 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Tableau M.10 – Exemple de hauteur de dalle en fonction de la durée d’isolation au feu du procédé XYZ  . . . . . . . . . . . . . 212
Tableau M.11 – Tableau des coordonnées des isothermes pour une demie nervure de plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
Tableau M.12 – Paramètres T0 et u0 nécessaire à la détermination de la température dans les armatures
en fonction de l’enrobage  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212

TABLE DES FIGURES


Figure 1 – Dimensions de la plaque et de la dalle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Epaisseur de plancher en lien avec les dispositions constructives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Figure 2 – cas a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Figure 3 – cas b . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Figure 4 – cas c . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Figure 5 – cas d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Figure 6 – cas e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Figure 7 – cas f . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Epaisseur de plancher en lien avec les dispositions constructives avec plan d’assurance qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Figure 8 – Contrôle de planéité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Figure 9 – Pente dans le cas des noues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Figure 10 – Pente dans le cas des caniveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Figure 11 – Pente dans le cas des cunettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Figure 12 – Pente dans le cas des noues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Figure 13 – Pente dans le cas des caniveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Figure 14 – Pente dans le cas des cunettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Figure 15 – Conditions d'appui minimales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Figure 16 – Positionnement des vis de couture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Figure 17 – Appui intermédiaire avec simple connecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Figure 18 – Appui de rive avec double connecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Figure 19 – Goujons soudés au travers de la tôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Figure 20 – Exemple de détails de principe de fixation sur support métallique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Figure 21 – Exemple de pose de bacs sur appuis béton armé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Figure 22 – Exemple de pose des bacs sur appuis béton préfabriqués . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Figure 23.a – Exemple de pose des bacs sur appuis maçonnés – cas 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Figure 23.b – Exemple de pose des bacs sur appuis maçonnés – cas 2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Figure 24 – Exemple de pose des bacs sur appuis bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Figure 25 – Nature des fixations de couture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Figure 26 – Détail d’étaiement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Figure 27.a – Dispositions pour lutter contre les coulées de laitance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Figure 27.b – Dispositions pour lutter contre les coulées de laitance– cas des bacs aplatis en extrémité . . . . . . . . . . . . . . 39
Figure 28.a – Rive en bout de plancher accostage du bac contre la costière avec bande de rappel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Figure 28.b – Rive en bout de plancher accostage du bac contre la costière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Figure 28.c – Détail de costière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Figure 29 – Détail de costière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
224 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Figure 30.a – Rive contre existant. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Figure 30.b – Appui sur mur. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection
CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Figure 31.a – Protection par treillis laissés filants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Figure 31.b – Exemple dans le cas de trémie de dimensions inférieures à 500 mm x 500 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Figure 32.a – Changement de sens de pose closoir L . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Figure 32.b – Changement sens de pose closoir Z . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Figure 33 – Appui parallèle au sens des nervures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Figure 34 – Définition des enrobages minimum des tubes chauffants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Figure 35 – Identification des couches d’armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Figure 36 – Mise en place du ferraillage de la dalle en partie courante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Figure 37.a – Mise en place de ferraillage : recouvrement par panneaux à mailles carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Figure 37.b – Mise en place de ferraillage : recouvrement par barres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Figure 38.a – Exemple de dispositif de calage des armatures dans les nervures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Figure 38.b – Exemple de dispositif de calage des armatures mis en œuvre dans les nervures dans le cas
d’enrobage égaux à la hauteur de nervure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Figure 39 – Ferraillage minimum de chainage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Figure 40 – Exemple de plafond suspendu au plancher. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Figure 41.a – Platine d’ancrage de façade travaillant en traction/compression uniquement en about de plancher . . . . . . 53
Figure 41.b – Platine d’ancrage de façade travaillant en about de plancher en traction/compression
et cisaillement uniquement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Figure 42 – Principe de chainage périphérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Figure A.1.a – Définition du chargement du plancher en phase de coulage, bacs sur deux et 3 appuis . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Figure A.1.b – Schématisation des charges en phase de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Figure A.2.a – Contour limite de la relation Moment/réaction d’appui (M/R) – Diagramme d’interaction M(R)
aux ELU – cas de l’interpolation linéaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Figure A.2.b – Contour limite de la relation Moment/Réaction d’appui (M/R) – Diagramme d’interaction M(R)
aux ELU – exemple du cas de l’interpolation par facettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Figure A.3 – Contour limite de la relation Moment/réaction d’appui (M/R) Diagramme d’interaction M(R) au ELS . . . . . . . . 72
Figure A.4 – Rotation plastique sur appui. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Figure A.5 – Répartition des contraintes sous moment de flexion négatif –
Calcul du moment résistant négatif sur appui. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Figure A.6 – Répartition des contraintes sous moment de flexion positif avec l’axe neutre situé au-dessus
des tôles – Calcul du moment résistant en travée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Figure A.7 – Section de la dalle utilisée pour le calcul du cisaillement entre table et nervure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Figure A.8 – Principe d’armature transversale de couture. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Figure A.9.a – Dimension de la tôle et de la dalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Figure A.9.b – Position du centre de gravité sur appui de rive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Figure A.10 – Position du centre de gravité sur appui intermédiaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Figure A.11 – Ame raidie longitudinalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Figure A.12 – Position de la bielle d’about . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Figure A.13 – Diffusion de la charge, détermination de u – périmètre critique pour le poinçonnement. . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Figure A.14 – Notation des bras de levier – périmètre critique pour le poinçonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Figure A.15 – Diffusion de la charge poinçonnante au droit d’un appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Figure A.16 – Détermination de xel, et Sél,p . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
225 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Figure A.17 – Coupe type sur plancher fissuré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Figure A.18 – Coupe type sur plancher non fissuré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Figure A.19 – Valeurs de M0 à utiliser selon la disposition de travée considérée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Figure A.20 – Relevage des charges sur appui – renfort d’armature. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Figure A.21.a – Renfort de trémie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Figure A.21.b – Bandes de reprise (en plus des renforts de trémie) si problème de glissement. Source :
Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . 102
Figure A.22 – Renforcement du bac au droit d’une trémie. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Figure A.23 – Armature de renfort près des appuis. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Figure A.24.a – Positionnement des armatures en chapeau. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
Figure A.24.b – Diagramme des moments et longueur de chapeau. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Figure A.24.c – Nez de plancher et console. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Figure A.24.d – Plancher en porte à faux. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Figure A.25 – Aire cisaillée dans le cas de plancher mixte connecté. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Figure A.26 – Vue des différents diaphragmes par niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Figure A.27 – Exemple de fonctionnement de diaphragme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Figure A.28 – Armature pour la flexion due à Fdiax – Ferraillage de reprise de flexion du diaphragme
(membrure poutre treillis suivant Lx) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Figure A.29 – Armature pour la flexion due à Fdiay – Ferraillage de reprise en flexion du diaphragme
(membrure poutre treillis suivant Ly) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Figure A.30 – Ferraillage de couture des efforts de cisaillement, utilisation du treillis général du plancher
(diagonale poutre treillis) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Figure A.31 – Vue des armatures de liaison plancher/ossature. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Figure A.32 – Vue des connecteurs de plancher mixte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
Figure A.33 – Efforts à reprendre dans le cas de dalle inclinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Figure B.1 – Placement transversal des capteurs de déplacement pour essai « Eurocodes » en flexion simple. . . . . . . . 114
Figure B.2 – Pose sur appui articulé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Figure B.3 – Section transversale testée en flexion simple d’une plaque nervurée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
Figure B.4 – Calage sur appui d’une plaque soumise à l’essai « Eurocodes » de flexion simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
Figure B.5 – Principe de montage de l’essai « Eurocodes » de flexion simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Figure B.6 – Largeur d’appui des pièces transversales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Figure B.7.a – Essais « Eurocodes » en flexion simple avec charges linéaires multiples – cale parallélépipédique . . . . . 120
Figure B.7.b – Essais « Eurocodes » en flexion simple avec charges linéaires multiples – cale ha-doc . . . . . . . . . . . . . . . 120
Figure B.8 – Détermination de la charge ELS à partir de la charge ELU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Figure B.9 – Courbe « charge-flèche » d’un essai « Eurocodes » de flexion simple. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Figure B.10 – Schéma du dispositif d’essai « appui intermédiaire » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Figure B.11 – Détail de la largeur d’appui. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Figure B.12 – Schéma d’interaction M/R aux ELU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
Figure B.13 – Schéma d’interaction M/R aux ELS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
226 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Figure B.14.a – Positionnement des flûtes sur une plaque nervurée dans le cas d’un nombre complet de nervures . . . . 125
Figure B.14.b – Positionnement des flûtes sur une plaque nervurée dans le cas d’un profil non découpé . . . . . . . . . . . . . 125
Figure B.15 – Exemple de courbe charge appliquée en fonction de la flèche nette. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Figure B.16 – Courbe typique M – ș (Figure A.10 NF EN 1993-1-3). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Figure B.17 – Courbe typique « Effort-déplacement » d’un essai d’appui d’extrémité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
Figure B.18 – Essai « Eurocodes » d’appui d’extrémité sur plaque nervurée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
Figure B.19 – Capteurs de mesure des déplacements pour les plaques nervurées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Figure B.20 – Représentation schématique de l’essai « Eurocodes » d’appui d’extrémité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Figure B.21 – dispositif d’essai en 3 appuis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
Figure B.22.a – Cas de la maquette avec 1 bac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Figure B.22.b – Cas de la maquette avec 3 bacs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
Figure B.23 – Chargement appliqué. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
Figure C.1 – Exemple de profil avec bossages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Figure C.2 – Exemple de profils avec indentations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Figure C.3 – Diagramme des contraintes dans le cas de raidisseurs extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Figure D.1 – Dispositif d’essais en phase mixte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Figure D.2 – Dalle d’essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
Figure E.1 – Droite de fermeture des moments de flexion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Figure F.1 – Illustration des zones de vérification au cisaillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Figure F.2 – Illustration du fonctionnement en diaphragme du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
Figure F.3 – Dispositions générales de ferraillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
Figure F.4 – Illustration du fonctionnement au droit des connecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
Figure F.5 – Connexion de la dalle avec appuis métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
Figure F.6 – Connexion de la dalle avec appuis métalliques (2 lignes de gougeons) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Figure F.7 – Cas des appuis sur béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Figure F.8 – Cas des appuis sur maçonnerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Figure F.9 – Poutre de reprise de dénivellation de plancher. Source : 2014 NZSEE Conference, Floor diaphragms -
Seismic bulwark or Achilles' heel par J. M. Scarry, Structural Engineer, Auckland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Figure F.10 – Effort ponctuel sur le diaphragme du plancher. Source : Chapter 8, Seismic Design
of Floor Diaphragms, par Farzad Naeim, Ph.D., S.E. et R. Rao Boppana, PH. D., S.E. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Figure F.11 – Effort ponctuel sur le diaphragme du plancher. Source : NEHRP Seismic Design Technical Brief
No.3. Seismic Design of Cast-in-Place, Concrete Diaphragms, Chords, and Collectors
par Jack P. Moehle, John D. Hooper, Dominic J. Kelly et Thomas R. Meyer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Figure F.12 – Exemple de courbe effort-déplacement en tête de vérin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Figure F.13 – Exemple de courbe effort-déplacement en tête de vérin. [18]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Figure F.14 – Exemple de banc d’essai de mise en parallélogramme – vue de dessus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
Figure F.15 – Exemple de banc d’essai de mise en parallélogramme – vue de face. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Figure F.16 – Détermination de la rigidité G’ du diaphragme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
Figure F.17 – Détermination de l’effort tranchant résistant du diaphragme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Figure G.1 – OS-RMS90 pour un amortissement de 1 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Figure G.2 – OS-RMS90 pour un amortissement de 2 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Figure G.3 – OS-RMS90 pour un amortissement de 3 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Figure G.4 – OS-RMS90 pour un amortissement de 4 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
Figure G.5 – OS-RMS90 pour un amortissement de 5 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
Figure G.6 – OS-RMS90 pour un amortissement de 6 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
Figure G.7 – OS-RMS90 pour un amortissement de 7 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
227 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Figure G.8 – OS-RMS90 pour un amortissement de 8 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Figure G.9 – OS-RMS90 pour un amortissement de 9 % [9] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
Figure J.1 – Exemple de plan de coffrage de plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
Figure J.2 – Plan de calepinage des bacs. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Figure J.3 – Coupe courante de plancher. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Figure J.4 – Coupe courante – franchissement de solives. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Figure J.5 – Coupe courante –franchissement de solives. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Figure J.6 – Coupe courante –franchissement de solives avec connecteurs. Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Figure J.7 – Coupe courante –franchissement de poutre béton. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Figure J.8 – Coupe courante – changement de sens des bacs. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Figure J.9 – Largeur de repos des bacs sur solives acier. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Figure J.10 – Largeurs de repos des bacs sur maçonnerie. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Figure J.11 – Largeurs de repos des bacs sur maçonnerie. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Figure J.12 – Largeurs de repos des bacs sur poutre BA. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Figure J.13 – Largeurs de repos des bacs sur appuis larges. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Figure J.14 – Largeurs de repos des bacs sur appuis béton préfabriqués. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Figure J.15 – Largeurs de repos des bacs et chainage associés. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Figure J.16 – Largeurs de repos des bacs et costières associées. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Figure J.17 – Largeurs de repos des bacs sur poutre de rive. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Figure J.18 – Largeurs de repos des bacs dans de l’existant. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Figure J.19 – Largeurs de repos des bacs dans de l’existant. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Figure J.20 – Nez de plancher et console. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Figure J.21 – Coffrage d’un chevêtre. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Figure J.22 – Détail d’appui de plancher. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Figure J.23 – Détail de rive du plancher. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Figure J.24 – Détail de porte à faux de plancher. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Figure J.25 – Dispositions technologiques d’incorporation de gaines dans la table de béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
228 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Figure J.26 – Détail de stockage des planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
Figure J.27 – Détail d’exécution des trémies. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
Figure J.28 – Détail d’exécution des trémies – renfort d’armatures. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Figure J.29 – Détail d’exécution des portes à faux. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Figure J.30 – Détail d’exécution des portes à faux, longueur de chapeau. Source : Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
Figure J.31 – Détail d’exécution des joints de dilatation. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
Figure J.32 – Exemple de joint de dilatation. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
Figure J.33 – Détail d’exécution des costières de rive. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Figure J.34 – Détail d’exécution des connexions. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Figure J.35 – Détail d’exécution des connexions. Source : Planchers à bacs collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM, édition 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Figure J.36 – Détail d’exécution des connections clouées sur ossature bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Figure J.37 – Exemple de pose de bac sur appui maçonnés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Figure L.1 – Exemples de bacs collaborant visés dans les présentent recommandations professionnelles. . . . . . . . . . . . 202
Figure M.1 – Exemple de coupe type sur plancher. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
Figure M.2 – Exemple d’Isotherme dans le béton en fonction du degré de résistance au feu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
229 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
NOTES

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA


CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
230 RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS COLLABORANTS ACIER BÉTON
Les productions du programme PACTE sont le fruit d’un travail collectif
des différents acteurs de la filière bâtiment en France.
Retrouvez gratuitement la collection sur www.programmepacte.fr


LES PARTENAIRES DU PROGRAMME PACTE

MAÎTRES D’OUVRAGE MAÎTRES D’ŒUVRE CONTRÔLEURS TECHNQUES PARTENAIRES PUBLICS

INDUSTRIELS

ENTREPRISES/ARTISANS

ASSUREURS

Le Secrétariat Technique du programme PACTE


est assuré par l’Agence Qualité Construction.
231
RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES

RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES
POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS
COLLABORANTS ACIER BÉTON

JUILLET 2020

Les Recommandations Professionnelles « Pour la conception et la réalisation de planchers


collaborants acier béton » ont pour objet de définir les prescriptions minimales de fabrication,
de conception et de mise en œuvre des planchers collaborants traditionnels en vue de leur
durabilité en fonction :
Q des expériences professionnelles actuelles, reconnues et réussies ;

Q des normes et réglementations en vigueur ;

Q des exigences de sécurité et de confort auxquelles peuvent prétendre les maîtres d’ouvrages,

les maitres d’œuvre et les utilisateurs de bâtiments ;


Q du code civil.

Les types d’ouvrages visés par ce document sont :


Q les planchers de bâtiment ;

Q les planchers de toiture ;

Q les planchers d’ouvrage d’art ;

Q les passerelles et coursives ;

Q les rampes d’accès ;

Q les planchers de parking ;

Q les planchers chauffants ;

Q les planchers faisant office de diaphragme.

Le domaine d’application de ces Recommandations Professionnelles s’étend à toutes les


réalisations ou parties de réalisations, en France européenne et Outre-mer, de planchers
collaborants sur structures porteuses neuves ou existantes conformément au DTU 32.1, à
partir de bacs collaborants structurels marqués CE selon la norme NF EN 1090-1 en tant
que produits de construction, de béton conforme à la norme NF EN 206/CN et d’armatures
(barres ou treillis soudés) conformes aux normes de la série NF EN 10080.

PROGRAMME D’ACTION POUR LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

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