R Gles Professionnelles Bacs Collaborants
R Gles Professionnelles Bacs Collaborants
R Gles Professionnelles Bacs Collaborants
RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES
POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS
COLLABORANTS ACIER BÉTON
JUILLET 2020
O N
A TI
V
NO
RÉ
NEU
F •
•
AVANT-PROPOS
Programme PACTE
Le Programme d’Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique a pour
objectif d’accompagner la montée en compétences des professionnels du bâtiment dans le
champ de l’efficacité énergétique dans le but d’améliorer la qualité dans la construction et
les travaux de rénovation.
Financé par les Pouvoirs publics, le programme PACTE s’attache depuis 2015 à favoriser
le développement de la connaissance, la mise à disposition de référentiels techniques et
d’outils pratiques modernes adaptés aux pratiques des professionnels et, à soutenir les
territoires dans toutes leurs initiatives dans ce champ.
Les actions menées s’inscrivent dans la continuité des travaux de modernisation des Règles
de l’art initiés dans le cadre du programme RAGE.
UNIQUE
RAMM
RAPPORT
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« Règles CC OM
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de l’Art EME
Grenelle N T D E S P R O F E S S I O
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P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E NT D E S P R O F E S S I O N N E L S esde lart-g S
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« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » nviro nnem
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17/06/
1.1 Contenu
Le présent document définit les règles minimales de fabrication, de concep-
tion et de mise en œuvre des ouvrages de planchers collaborants.
Les ouvrages visés par ce document sont :
Q Les planchers de bâtiment ;
Q Les structures où les actions sont dans une large mesure répétitives
NOTE 1
Les présentes recommandations sont le fruit de plus de 30 ans d’expérience dans ce type
d’ouvrage à base de bacs collaborants et béton armé.
NOTE 2
Les profils en tôles métalliques peuvent toutefois être utilisés en coffrage perdu sur vide
sanitaire.
Dans tous les cas, ils devront être justifiés vis-à-vis des charges de coulage (cf. annexe A1 à A4).
NOTE 3
Le présent document remplace les DTA des procédés concernés couverts par le domaine
d’application des présentes recommandations.
hc hc
h h
hp hp
bD bD
1/2 hp
bs bs
Légende
NOTE 1
A la date de publication du présent document, les recommandations CNC2M pour l’application
de la NF EN 1090-4 et de la NF EN 1993-1-3 constituent le Complément National à la norme
NF EN 1090-4, en cours de rédaction.
Dans le cadre de ce document, les bacs collaborants font l’objet d’une certifica-
tion délivrée par un comité d’experts indépendants pouvant siéger au sein de
l’Institut de l’Enveloppe Métallique, ou certification QB ou EPAQ ou équivalent.
Etant donné que le marquage CE selon la NF EN 1090-1 ne vise pas la colla-
boration acier béton, cette certification est nécessaire afin de justifier celle-ci
soit par la méthode m et k soit par la méthode tau.
De plus, ce document définit les conditions techniques de conception, de fabri-
cation, de livraison, et de mise en œuvre pour les planchers mixtes acier-bé-
ton sur bacs acier collaborants, qui respectent les dispositions suivantes :
L’épaisseur de plancher au-dessus des nervures (hc) est établie en tenant
compte de l’enrobage des armatures en partie inférieure et supérieure d’une
part et de l’encombrement (recouvrements, ….) du ferraillage.
L’attention du concepteur est attirée sur les points suivants :
Q Les dispositions en matière d’enrobage sont définies notamment dans la
Bac collaborant
Figure 3 – cas b
Cnom sup= 25 mm
HC
2 treillis soudés général en
recouvrement (4 fils)
Cnom inf = 20 mm
Bac collaborant
Figure 4 – cas c
Cnom sup= 25 mm
1 treillis soudé général
HC
+ barres HA de recouvrement ou par
bande de TS (3 fils) selon fig37a
Cnom inf = 20 mm
Bac collaborant
Figure 5 – cas d
Cnom sup= 20 mm
Bac collaborant
Figure 6 – cas e
Cnom sup= 20 mm
HC
2 treillis soudés général en
recouvrement (4 fils)
Cnom inf = 15 mm
Bac collaborant
Figure 7 – cas f
Cnom sup= 20 mm
1 treillis soudé général
HC
+ barres HA de recouvrement ou par
bande de TS (3 fils) selon fig 37a
Cnom inf = 15 mm
Bac collaborant
NOTE 2
Une étude et un plan de calepinage des nappes de treillis sont nécessaires pour indiquer et
limiter le nombre de recouvrements des nappes de treillis.
NOTE 3
Ce type de procédé est compatible avec la mise en œuvre de faux plafond permettant des
traitements acoustiques, incendie ou esthétiques de l’ouvrage.
NOTE 4
Le présent document est dans la continuité du cahier 3730_V2 – octobre 2014 et s’inspire
notamment d’un certain nombre de dessins et dispositions définis dans ce guide.
Q NF EN 1991-1-6, Eurocode 1 : Actions sur les structures – Partie 1-6 : Actions
générales – Actions en cours d’exécution ;
Q NF EN 1991-1-6/NA, Eurocode 1 – Actions sur les structures – Partie 1-6 : Actions
générales – Actions en cours d’exécution – Annexe Nationale à la NF EN 1991-1-6 ;
Q NF EN 1992-1-1, Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1992-1-1/NA, Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Par-
tie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments – Annexe Nationale à
la NF EN 1992-1-1 ;
Q EN 1992-1-2 Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Partie 1-2 : règles
générales – Calcul du comportement au feu ;
Q NF EN 1993-1-1, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1993-1-1/NA, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie
1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments – Annexe Nationale à la
NF EN 1993-1-1 ;
Q NF EN 1993-1-3, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-3 :
Règles générales – Règles supplémentaires pour les profilés et plaques
formés à froid ;
Q NF EN 1993-1-3/NA, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-3 :
Règles générales – Règles supplémentaires pour les profilés et plaques for-
més à froid – Annexe Nationale à la norme NF EN 1993-1-3 ;
Q NF EN 1993-1-5, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-5 :
Plaques planes ;
Q NF EN 1993-1-5, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-5 :
Plaques planes. Amendement A1 ;
Q NF EN 1993-1-5/NA, Eurocode 3 – Calcul des structures en acier – Partie 1-5 :
Plaques planes – Annexe Nationale à la norme NF EN 1993-1-5 ;
Q NF EN 1994-1-1, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1994-1-1/NA, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments – Annexe Natio-
nale à la norme NF EN 1994-1-1 ;
Q NF EN 1994-1-2, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-2 : règles générales – Calcul du comportement au feu ;
Q NF EN 1994-1-2/NA, Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton –
Partie 1-2 : règles générales – Calcul du comportement au feu – Annexe
Nationale à la norme NF EN 1994-1-2 ;
Q NF EN 1995-1-1, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois –
Partie 1-1 : généralités – Règles communes et règles pour les bâtiments ;
Q NF EN 1996-1-1, Eurocode 6 – Calcul des ouvrages en maçonnerie –
Partie 1-1 : règles communes pour ouvrages en maçonnerie armée et non
armée ;
Q FD P 18-717, Guide d’Application Des Normes NF EN 1992 ;
Q NF EN 1998-1, Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance aux
séismes – Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les
bâtiments ;
Q NF EN 1998-1/NA, Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance
aux séismes – Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour
les bâtiments – Annexe Nationale à la norme NF EN 1998-1.
NOTE
A la date de publication du présent document, le complément national à la norme
NF EN 1090-4 est en cours de rédaction.
2.4 Fixations
Q NF A 35-053 : « Fil machine non allié pour fabrication réalisé par formage à
chaud ou à froid – Qualités » ;
Q NF EN 10084 : « Aciers pour cémentation – Conditions techniques de livrai-
son » ;
Q NF A 91-472 : « Traitement de chromatation des dépôts électrolytiques de
zinc ou de cadmium – Spécifications et méthodes d’essai » ;
Q NF P 34-301 : « Tôles et bandes en acier de constructions galvanisées pré-
laquées ou revêtues d’un film organique calandre destinées au bâtiment –
Conditions techniques de livraison » ;
Q NF EN ISO 1461 : « Revêtements par galvanisation à chaud sur produits
finis en fonte et en acier – Spécifications et méthodes d’essai » ;
Q NF EN ISO 3506-1 : « Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation
en acier inoxydable résistant à la corrosion – Partie 1 : vis et goujons » ;
Q NF E25-607 Vis à bois – Tête hexagonale (tirefonds) – Symbole H ;
Q NF P30-314 : « Travaux de couverture et de bardage – Détermination de la
résistance caractéristique d'assemblage – Méthode d’essai d’arrachement
de l'assemblage des plaques en tôle d'acier ou d'aluminium au support » ;
Q NF EN ISO 13918 : « Soudage – Goujons et bagues céramiques pour le
soudage à l’arc des goujons » ;
Q ISO 898-1 : « Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en
acier au carbone et en acier allié – Partie 1 : Vis, goujons et tiges filetées de
classes de qualité spécifiées – Filetages à pas gros et filetages à pas fin » ;
Q NF EN ISO 3231 : « Peintures et vernis – Détermination de la résistance aux
atmosphères humides contenant du dioxyde de soufre ».
NOTE
Le présent document n’est utile que dans le cas de l’étude sismique de l’interaction d’un
éventuel plafond avec le plancher collaborant.
2.9 DTU
NOTE
Les extraits de la norme NF DTU 21 p1-1 (juin 2017) : travaux de bâtiment – Exécution des
ouvrages en béton – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types (indice de classement :
P18-201-1-1), sont reproduits avec l’accord d’AFNOR. Seul le texte original et complet de la
norme telle que diffusée par AFNOR Editions – accessible via le site internet www.boutique.
afnor.org – a valeur normative.
Q DTU 20.1 (P10-202) : Ouvrage en maçonnerie de petits éléments-parois et murs ;
charpente en acier ;
Q DTU 32.3 (P22-203) : Travaux de bâtiment – Construction d’ossatures en
Cahier des clauses techniques types – Partie 1-2 : Critères généraux de choix
des matériaux – Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales
types – (Référence commerciale des parties 1-1, 1-2 et 2 du DTU 58.1) ;
Q DTU 65.14 (P52-207-1) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude –
Partie 2 : Cahier des clauses techniques autres dalles que les dalles désoli-
darisées isolées.
a) Ouvrage conforme, pas de point de contact et les cales ne passent pas sous la règle
1
Légende
nium et de magnésium ;
Q galvanisée prélaquée avec revêtement à base d’alliage de zinc, d’alumi-
nium et de magnésium.
Les guides de choix définis dans les normes NF P34-310 et NFP 34-301
s’appliquent.
5.3 Béton
5.3.1 Béton
Les performances du béton sont conformes à la norme NF EN 206/CN.
La masse volumique du béton est de 2500 kg/m3 à défaut d’information
complémentaire.
Les propriétés du béton sont celles par référence à la NF EN 1992-1-1
(section 3.1 et 11.3), à la NF EN 1992-1-2, et à la NF EN 1994-1-1 (section 3.1).
Le béton de sable et de granulats est de classe de résistance au moins égale
à C25/30 au sens de la norme NF EN 206/CN.
Pour les planchers sans pente, un béton de consistance maximale S4 est
autorisée au sens de la norme NF EN 206/CN.
5.4 Fixations
5.4.1 Nature des fixations selon le type de l’ossature
Le tableau 2 présente les natures de fixations compatibles avec les différents
types d’ossatures visées dans le cadre du présent document.
Tableau 2 – Nature des fixations pour tôles d’acier nervurées sur ossature
Nature des fixations
Ossature :
épaisseur de l’appui Vis autoperceuse ou autotaraudeuse Tire-fond à visser ou Vis
Cheville à frapper
ou clous pistoscellés (*) autoperceuse à bois
Acier : e ≥ 1,5 mm Q — —
Béton avec insert d’épaisseur : e ≥ 2,5 mm Q — Q
Bois : hauteur ≥ 80 mm — Q —
Q Emploi autorisé
— Emploi interdit
(*) clous pistoscellés directement fixés dans le béton sans insert non admis
5.4.1.2 TIREFOND
Les tirefonds diamètre 8 mm sont conformes à la norme NF E25-607 Vis à
bois – Tête hexagonale (tirefonds) – Symbole H
Tableau 3 – Caractéristiques des fixations pour tôles d’acier nervurées sur ossature
Type Dimensions Matières
Q Dans le cas des clous pistoscellés sur support acier uniquement, il convient
de se référer au cahier des charges des fabricants.
métallique ;
Q douze cycles Kesternich avant apparition de rouille rouge dans le cas d’appui
en bois.
NOTE
Les fixations protégées par galvanisation au trempé à chaud (450 g/m² environ) sont
reconnues satisfaire à cette dernière prescription.
NOTE
Certains profils peuvent avoir un emboitement permettant de se passer de vis de couture.
5.6 Accessoires
5.6.1 Goujons à souder
Les caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier au carbone
et en acier allié sont données dans la norme ISO 898-1.
Les goujons doivent être conformes à la norme NF EN ISO 13918.
NOTE
Des gardes corps doivent être disposés en périphérie du plancher.
Les dispositifs de protections collectives contre les risques de chute à l’intérieur du bâtiment
(i.e. trémies) peuvent être des filets placés au plus près de la sous face du plancher ou des
bacs laissés en continu en fonction du plan de calepinage.
• Aux ELU durables :
- Stabilité mécanique sous les actions verticales (actions permanentes,
actions d’exploitation, actions climatiques dans le cas de terrasses,
poinçonnement) et horizontales (diaphragme sous l’action du vent,
sous l’action des charges roulantes, …) ;
- Stabilité dans les zones particulières : balcons, porte à faux, trémies,
différence de niveaux, pente (rampe).
• Aux ELU pour des actions dans les situations de projets accidentelles ou
sismiques :
- Aux ELU pour des actions dans les situations de projets accidentelles
- Stabilité mécanique en situation accidentelle (actions d’incendie)
- Aux ELU pour des actions dans les situations de projets sismiques
- Stabilité mécanique en situation accidentelle (actions sismiques)
• Aux ELS :
- Maitrise de la fissuration, (voir annexe A.7) ;
- Limitation de la flèche active en adéquation avec les revêtements de
sols, cloisons, exploitation des locaux ;
- Confort d’utilisation.
Q Autres :
contrepartie est une mise en œuvre plus longue due aux différents phasages.
Ces dispositions sont donc à étudier avant le coulage du béton en lien avec
le concepteur du bâtiment.
Des dispositions sont également données dans les « Recommandations pour
la définition des joints de dilatation dans les bâtiments à ossature métallique
et planchers mixtes Acier-Béton ».
NOTE
Une rampe a une pente mini de 5 %.
NOTE
L’attention est attirée sur le fait que par suite des tolérances d’exécution les pentes
inferieures a 2 % peuvent présenter des contre pentes, flashs et retenues d’eau.
Q Pour les cunettes et caniveaux :
• une pente mini du fil d’eau de la cunette ou du caniveau de 1 % mini.
Figure 14 – Pente dans le cas
des cunettes
6.1.3.4 AUTRES CAS DE PLANCHERS NÉCESSITANT DES PENTES
Dans le cas de process de type industriel (agroalimentaire, industrie
chimique…) pour lequel les documents du marché demandent une pente,
alors, la pente requise est au minimum de 2 %.
files d’étais, position des nus d’appuis, entraxes d’appuis, fixations entre
tôles, positionnement des trémies éventuelles ;
Q Coupe courante : enrobage nappe basse, nappe haute, mention du treillis
soudé général ;
Q Coupe sur appui, y compris dans les zones de recouvrement (pour vali-
Q Les notes de calcul sont orientées pour avoir l’épaisseur minimale de bé-
NOTE
Dans le cas de plancher dont le recouvrement est impossible du fait de la géométrie du
profil, un ruban adhésif doit être appliqué sur une distance minimale de 30 mm afin d’assurer
l’étanchéité et limiter les coulées de laitance
Figure 16 – Positionnement
des vis de couture
4 2
fixations
de couture
maxi 1,25m
fixations
maxi 1m
sur appuis
3 1
maxi 1,25m
NOTE
Certains profils peuvent avoir un emboitement permettant de se passer de vis de couture
toutefois pour les portées supérieures à 2 m, un sertissage à la pince doit être effectué.
20
La coupe à longueur des tôles peut être réalisée à l’axe d’un prépercage.
Le prépercage peut aussi être réalisé en retrait de la coupe recouverte.
Les goujons peuvent être soudés au travers de la tôle sur le chantier ou en
atelier (cf. figure 19).
Les plans de pose préciseront les suggestions prévues entre le bac et la
poutre pour l’étanchéité au coulage (coulure de laitance).
Un plan d’étaiement du plancher et des poutres porteuses sera établi le cas
échéant.
Fixation du profil
7.7 Fixations
7.7.1 Fixation des bacs sur l’ossature
Les liaisons des bacs avec l’ossature doivent être assurées par des clous, ou
des vis autotaraudeuses, ou des vis autoperceuses, soit sur les solives métal-
liques dans le cas d’ossature métallique, soit sur des inserts métalliques dans
les supports en béton, soit sur des appuis bois. Ces liaisons doivent exis-
ter à raison de deux fixations par bac, à chaque extrémité, plus une fixation
par bac supplémentaire. Les caractéristiques des fixations en fonction de la
nature du support sont données au paragraphe 5.4.
21
6 mini
Le filet doit
15 mini 15 mini Le filet doit 15 mini
être visible
être visible
NOTE
Les distances au bord seront respectées en fonction de la nature du support et des
préconisations du fournisseur de fixations.
Figure 21 – Exemple
de pose de bacs
sur appuis béton armé
Par mesure de sécurité, les tôles sont fixées au fur et à mesure de la pose.
Coffrage
glissé en
fond de
feuillure
Par mesure de sécurité, les tôles sont fixées au fur et à mesure de la pose.
Figure 23.b – Exemple de pose
des bacs sur appuis maçonnés
– cas 2 Chainage Chainage U plié mini
plat plat 70x30x2,5
Rivets 4,8 x 12 ou
couture par rivet vis autoperceuses à pointe réduite
7.8 Etaiement
Le placement des étais sous les bacs avant coulage du béton doit respecter
les distances prévues dans les plans de pose, Il est réalisé avec des étais
traditionnels pour dalle en béton armé. Cependant, il faut s’assurer, dans
le cas d’étais métalliques, du non poinçonnement de la tôle, en utilisant
des protections (planches ou poutres de bois offrant une largeur minimale
d’appui de 8 cm). Les étais, de préférence posés et réglés avant la mise en
œuvre des bacs, doivent rester en place au moins 8 jours après coulage. Des
contreflèches artificielles ne sont pas autorisées (cf. figure 26).
profil 40 ou 50
Figure 27.b – Dispositions
pour lutter contre les coulées
de laitance– cas des bacs
aplatis en extrémité
NOTE
Une attention particulière concernant l’étanchéité du bac dans le cas des bacs prépercés
sera apportée.
f f
Profil
h
f
50 mini
Figure 28.c – Détail de costière
Costière simple
épaisse (voir tableau)
Bouchon
mousse
f
profil
Console à calculer
profil
50 env.
25 mini
préparation Coulage
Détail : D8 Détail : D9
Préparation de l’appui du plancher Appui du plancher
Dans le cas de trémies de plus grandes dimensions (> 50x50cm), ou lorsque
l’épaisseur de dalle ne permet pas la mise en œuvre des renforts, il est néces-
saire de prévoir des éléments de structures complémentaires (chevêtres).
Dans tous les cas, un dispositif assurant la sécurité des personnes doit être
mis en place (filets, bacs filants et découpés au moment de la pose des équi-
pements dans la trémie par exemple).
Figure 31.b – Exemple
dans le cas de trémie
de dimensions inférieures
à 500 mm x 500 mm
Costière de maintien et de
Costière posée après
connection de la tôle :
coupe du coffrage
Longueur = vide + 4 modules
(2 de chaque coté)
Equerre de maintien
50 min.
Figure 32.b – Changement sens Profil sens 2
Fixations
Profil sens 1
50 mini 15 15
Profil sens 1
15 15
des enrobages minimum
des tubes chauffants
Enrobage
selon DTU et eurocode
Légende
1 Tube
2 Dispositif de fixation
Le cahier des charges du fabricant du système de chauffage doit mentionner
les enrobages nécessaires.
minimum de 80 mm2/m ;
Q l’espacement des barres d’armature ne doit pas excéder la valeur suivante :
figure 35 ci-dessous :
Figure 35 – Identification
des couches d’armatures
enrobages.
NOTE
A la rédaction de ce document la hauteur courante des barrettes est de 20 mm.
Appui Appui
Etape 2 : pose du deuxième panneau de TS
Appui Appui
Etape 3 : pose du troisième panneau de TS
Appui Appui
Des exemples de calepinage sont donnés aux figures 37.a et 37.b ci-dessous.
Enrobage
Les dispositions de la figure 38.b ci-dessous s’appliquent lorsque l’enrobage
nécessaire est le même que la hauteur de la nervure.
h h
Crosses
a b
Des systèmes d’ancrage spécifiques reliés à des tiges de fixations peuvent éga-
lement être fixés en creux d’onde lorsque la géométrie du bac acier le permet :
Closoir d’about
Bac collaborant
Dans le cas contraire (façade appliquant des efforts tirant-buton et du cisail-
lement au plancher), une bèche doit être mise en œuvre afin de reprendre le
cisaillement vertical.
Figure 41.b – Platine
d’ancrage de façade Treillis soudé général
Béton coulé en place
travaillant en about
Platine d’ancrage
de plancher en traction/ Bêche (poutrelle métalique)
Armature de renfort
compression
et cisaillement Costière
Bac collaborant
8.1 Généralités
Il est rappelé que les conditions d’exécution des structures en béton présup-
posent au préalable selon la NF EN 13670 (cf. l’art 4.1) :
Q la disponibilité d’un projet complet de la structure ;
Q l’existence d’une direction du projet chargée du contrôle des travaux,
permettant l’exécution d’une structure conforme ;
Q l’existence d’une direction de chantier chargée de l’organisation des
travaux, assurant l’utilisation correcte et en sécurité du matériel, la qualité
satisfaisante des matériaux, l’exécution d’une structure conforme, et son
maintien en état de sécurité jusqu’à la réception des travaux.
La Norme NF EN 13670 suppose que les travaux sont réalisés par un person-
nel compétent doté du matériel et des moyens suffisants pour accomplir sa
tâche dans le respect des prescriptions de la Norme NF EN 13670.
Il est supposé que le constructeur se conforme aux réglementations natio-
nales et aux normes concernant par exemple :
Q management de la qualité ;
Q qualifications du personnel pour les différentes activités concernées par la
présente norme ;
Q hygiène et sécurité pendant les travaux ;
Q aspects environnementaux ;
Q entreprise qualifiée par un organisme accrédité COFRAC.
La présente norme suppose que la structure, après achèvement, est utilisée
comme prévu au projet et soumise à inspection programmée et à l’entretien
nécessaire pour respecter la « durée de vie de projet prévue » et permettre de
détecter toute faiblesse ou comportement imprévu.
Par ailleurs l’article 4.2 Documentation et notamment le 4.2.1 Spécifications
après exécution de la NF EN 13670 précisent que :
Q Les spécifications d’exécution de toute partie des travaux doivent être fina-
lisées et disponibles avant leur commencement ;
Q Les éléments suivants doivent être inclus dans les spécifications d’exécution :
• la référence à la NF EN 13670 et, si publiée, à son annexe nationale ;
• la référence aux autres Normes européennes et agréments techniques
européens concernés ;
• la référence aux réglementations nationales et normes appropriées ;
réduit ;
Q une vérification de la hauteur du béton à la pige ou au laser (cf. 8.13) ;
Q Fiche de suivi concernant les étaiements, les ossatures primaires et les bacs ;
Q Fiche de suivi concernant le ferraillage et le bétonnage.
Chaque entreprise fournira à la fin de son intervention la fiche de suivi
(cf. annexe N) à l’intervenant suivant.
8.6 Etaiements
La conception et la mise en place des étaiements, s’effectuera en respec-
tant notamment les spécifications du paragraphe 5.3 de la NF EN 13670 et
de son complément national ainsi que le paragraphe 7.8 des présentes
recommandations.
Il convient notamment de désigner dans les procédures d’exécution la per-
sonne chargée de contrôler les étaiements et ouvrages provisoires avant
mise en charge ; il s’agit du COP (Charge des ouvrages provisoires) dans le
cadre du fascicule 65.
La surface d’appui des étais, la position verticale de l’étais et la stabilité géné-
rale de l’ouvrage est à vérifier avant coulage.
La note de calcul du plancher collaborant doit faire mention du nombre de
file d’étais.
Il est rappelé que les étaiements doivent être démontés après que le béton ait
atteint une résistance suffisante (cf. article 5.7(1) de la NF EN 13670).
Par ailleurs, les efforts dans l’étaiement doivent être relâchés suivant une
séquence assurant que les autres éléments de l’étaiement ne sont pas sou-
mis à des sollicitations excessives. La stabilité de l’étaiement doit être main-
tenue pendant le relâchement des efforts et le démontage (cf. art 5.7 (3) de la
NF EN 13670).
Q La nappe de treillis inférieure est calée suivant les Eurocodes sur les nervures
hautes de bac et qu’elle ne doit pas être plaquée directement sur les bacs.
NOTE
Il faut s’assurer de la stabilité d’un calage effectué par barres HA attachées au treillis soudé.
Crosse HA
NOTE
En pratique, les notes de calcul donnent les quantités réelles de béton (poids et litrage),
tenant compte des portées, de l’effet de marre et des flèches du bac conformément à la
NF EN 1994-1.
NOTE
D est la dimension maximale du tamis par laquelle la dimension des granulats est déterminée
selon la NF EN 12620. Le cas courant de la NF EN 206/CN donne 20 à 25 mm.
corps assemblés au sol avant levage et fixés sur des ancrages ou assem-
blés et fixés en hauteur sur des ancrages.
Les dispositifs de protection collective contre les risques de chute à l’intérieur
du bâtiment (i.e. trémies) peuvent être soit des filets placés au plus près de
la sous-face du plancher soit des découpes des bacs collaborants dès la pose
des ouvrages traversant le bac si cette solution est retenue.
lage du plancher ;
NOTE
Ces dispositions peuvent être, par exemple, le chauffage du béton.
Il faut protéger le béton au jeune âge contre le gel : si malgré les précautions
particulières mises en œuvre, une partie du béton venait à geler, cette partie
devrait être démolie.
NOTE
Chaque DTU de revêtement de sol fixe des critères propres au revêtement de sol visé.
Pour rappel, il appartient à l’entreprise qui exécute les travaux de revêtement de sol de
réaliser des essais le cas échéant, dans le cadre de la réception du support.
3000 3000
Tableau A.1– Définition des chargements appliqués
Actions Surface soumise à une charge Charge en kN/m²
(1) À l’extérieur de l’aire de travail 0,75 correspondant à Qca
À l’intérieur de l’aire de travail 3m x 3m 10 % du poids propre du béton mais au moins 0,75 et au plus 1,5.
(2)
(ou la portée de la travée si elle est inférieure) Inclut les charges Qca et Qcf
Aire réelle Poids propre du coffrage, de l’élément porteur (Qcc) et poids
(3) du béton frais pour l’épaisseur de calcul et de l’effet de mare
lorsqu’il doit être considéré conformément à l’Eurocode (Qcf )
b=3000
A B C
l ou L
Les notations sont données dans le tableau A.2 ci-dessous :
(auquel cas à incorporer dans Qcf) : pvol × 0,7 × į (cf. paragraphe 9.3.2 (2) de
la NF EN 1994-1-1).
Pour les vérifications en phase mixte :
Q g = Q + Qcf ;
cc
Q Charges permanentes appliquées au plancher : g’.
L ou ℓ
b = 3000 mm
Qcf Qcc
Vérification de la flèche
A.4.1 ELS2
(paragraphe 9.6 EN 1994-1-1)
A B
b = 3000 mm
L ou ℓ
L ou ℓ
b = 3000 mm
L ou ℓ
Qcf Qcc
– Vérification de la flèche en
phase provisoire (fléchissement A.4.1 ELS2
des tôles) A B C
L ou ℓ
– Condition nécessaire :
Vérification sur appui
A.4.2.1 ELS1
intermédiaire par l’interaction
A B C
M/R
L ou ℓ
Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
qci Qcf Qcc
ψ0,2qce
MB
A B
b = 3000 mm
L
– Vérification en travée, en A.4.2.2
tenant compte de la rotule ELU
plastique sur appui A.4.2.3
b/2
ψ0,2qce Qcf Qcc qci
MB
A B
MB
b = 3000 mm
Tableau A.5 – Combinaisons de charges à utiliser, paragraphes et chargements associés en travées égales
Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
Justifications dans le domaine élastique
ψ0,2qce qci Qcf Qcc
L ou ℓ
L ou ℓ
Paragraphe des
recommandations Combinaison Schéma mécanique correspondant
professionnelles
qci ψ0,2qce Qcf Qcc
b = 3000 mm
L ou ℓ
Qcf Qcc
– Vérification de la flèche en
phase provisoire (fléchissement A.4.1 ELS2
des tôles) A B C D
L ou ℓ
– Condition nécessaire :
Vérification sur appui
A.4.2.1 ELS1
intermédiaire par l’interaction
A B C D
M/R
L ou ℓ
MB
A B
b = 3000 mm
L
– Vérification en travée, en A.4.2.2
tenant compte de la rotule ELU
plastique sur appui A.4.2.3
b/2
ψ0,2qce Qcf Qcc qci
MB
A B
MB
b = 3000 mm
NOTE
Le positionnement de l’aire de travail sera centré soit sur appui intermédiaire soit en milieu
de travée.
L’appui intermédiaire peut être un étais (portée ℓ entre étais) ou appui définitif (portée L
entre appuis).
Avec :
Qcc est le poids propre du coffrage ;
ȡvol est le poids volumique du béton frais pris égal à 25kN/m3 suivant la
NF EN 1991-1, ou poids volumique du béton léger ;
v est en m3/m² le volume des vides de nervures en sous face du plancher ;
E est le module d’élasticité de l’acier (210 000 MPa) ;
Ieff est en cm4/m le moment d’inertie efficace donné dans les valeurs définies
dans la fiche technique ;
est en m la portée entre appuis, les files d’étais étant considérées comme
des appuis dans cette vérification ;
kf = coefficient fonction du nombre de travées entre appuis et étais éventuels, valant :
Q 1 pour 1 travée ;
NOTE
Les caractéristiques sur appui intermédiaire données dans la fiche technique doivent
distinguer les cas bac pré-percé/bac non pré-percé.
NOTE
On utilise Mmaxi avec un signe positif lorsque la semelle supérieure est tendue.
RE,d ≤ Rmaxi
Avec :
Rmaxi est la valeur de la capacité résistante en compression sur appui intermé-
diaire sous charge descendante donnée dans la fiche technique.
RE,d est la valeur de la réaction sur appui intermédiaire agissant évaluée sous
combinaison ELU.
NOTE
On utilise Rmaxi avec un signe positif lorsque la réaction est dirigée vers le haut.
Le point (M, R) doit se situer en dessous de ou sur la droite reliant les points
(0 ; M0) et (R0 ; 0) avec M0 et R0 donnés dans la fiche technique.
Critère d’interaction moment et réaction d’appui sur appui intermédiaire :
ME,d ≤ M0 – Į * RE,d
Mt,E,d ≤ Mt,Rd
Avec :
Mt,Rd est la valeur de la capacité résistante en flexion en travée sous charges
descendante donnée dans la fiche technique ;
Mt,E,d est la valeur du moment fléchissant agissant en travée évaluée sous
combinaison ELU.
VEd ≤ VRd,u
Où :
Q V est la valeur de la capacité résistante à l’effort tranchant Vb,Rd donnée
Rd,u
dans la fiche technique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet
et pour une profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet ;
REd ≤ Rw,Rd,u
Où
Rw,Rd,u est la valeur de capacité résistante en compression sur appui de rive
donnée dans la fiche technique pour une épaisseur non supérieure à celle du
projet et pour une profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet ;
RE,d est évalué sous combinaison ELU.
Mmini
R0
Réaction
d’appui RE.ser kN/m
0 Rmini Rmaxi
NOTE
En France, le coefficient 0.9 (Art 7.2 EN 1993-1-3 2007) a été ramené à 1.0 compte tenu de
l’expérience reconnue et réussie des Documents Techniques d’Application.
ME,d ≤ Mmaxi
NOTE
On utilise Mmaxi avec un signe positif lorsque la semelle supérieure est tendue.
RE,d ≤ Rmaxi
NOTE
On utilise Rmaxi avec un signe positif lorsque la réaction est dirigée vers le haut.
La justification consiste à montrer que l’équilibre de la travée est atteint sans
dépassement du moment résistant positif du profil.
courbe M-ș et le moment résiduel sur appui lu sur la courbe M-ș soient en
correspondance.
2) Par la recherche de l’équilibre des moments
Calcul du moment négatif nécessaire à l’équilibre en travée (non dépassement
de la valeur résistante), puis calcul des rotations à droite et à gauche dues au
chargement et au moment négatif nécessaire (calcul en travée isostatique).
Enfin, comparaison dans le tableau Mréag (ș) de la valeur du moment réagissant
pour la rotation calculée par rapport au moment négatif nécessaire.
3) Par une approche forfaitaire
En prenant pour les calculs de manière forfaitaire Mreag correspondant à un
angle de radians.
NOTE
La valeur de la rotation șlim est à adopter en fonction de la rotation maximale attendue.
En l’absence d’informations détaillées de la part du fabricant du coffrage cette valeur șlim
est arbitrairement limitée à 0.15 rad.
Mt,Ed ≤ Mt,Rd
Avec :
Mt,Rd est le moment résistant en travée aux ELU
Mt,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș)
Mreag peut être établi par essais sur des largeurs d’appuis spécifiées et peut
être interpolé par calculs entres les largeurs d’appuis spécifiées et valeur de
la rotation ș.
REd ≤ Rw,Rd,u
Où :
Rw,Rd,u est la capacité résistante à la réaction d’appui donnée dans la fiche
technique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une
profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet.
R,Ed est évaluée sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).
peut être utilisée pour l’Etat Limite Ultime si l’acier d’armature utilisé est
de classe C, conformément à l’annexe C de la norme NF EN 1992-1-1, et si
la portée n’est pas supérieure à 3m ;
Q Une dalle en continuité peut être étudiée comme une succession de travées
simplement appuyées (cf. tableau A.3 pour les cas de charges uniformément
réparties conformément à l’Eurocode) sous condition de mettre en œuvre une
armature nominale sur appuis intermédiaires qui ne soit pas inférieure à :
• 0,2 % de l’aire de béton situé au-dessus des nervures dans le cas d’un
coulage sans étais ;
• 0,4 % de cette aire lorsqu’il y a recourt à des étais.
MEd ≤ MRd
MEd = L²/8.[1,35.K’1.(g+g’)+1,5.K’2.q]
Avec les valeurs K’1 et K’2 telles que présentées dans le tableau A.6 ci-dessous :
0,85 0,85
0,68 0,79
0,73 0,83
0,48 0,72
Moment résistant MRd
Le moment résistant est défini en figure A.5.
Le moment résistant négatif est évalué sans prise en compte de la résistance
éventuelle en compression de la tôle (cf. figure A.5).
Où :
A’s est l’aire des armatures en lit supérieur (chapeaux)
z’u = ds – x’gu
Avec :
x’gu = Xpl : la hauteur du barycentre des efforts de compression développés
par le bloc de contrainte en compression dans le béton qui équilibre l’effort
de traction des armatures.
Pour la détermination de x’gu, on considère la géométrie de la nervure équi-
valente pour une largeur de plancher de 1 m donnée dans la fiche technique.
On considère également une contrainte de calcul du béton égale à 0,85.fcd
MEd ≤ MRd
MEd = L²/8.[1,35.K1.(g+g’)+1,5.K2.q]
1 1
0,62 0,80
Xpl
de flexion positif avec l’axe
dp
Mpl_Rd
Z
neutre situé au-dessus des tôles
– Calcul du moment résistant ea
en travée Np+a
fyp, d
Où :
Np+renf = (Ap . fyp,d + Arenf . fya,d)
Arenf est l’aire de la section des barres de renfort sur la largeur b
fyad = fyk / Ȗs
ea est l’axe neutre de l’acier tendu Ap +Arenf
Dans le cas de mise en œuvre de barres d’armatures convenablement enro-
bées et ancrées, Np est l’effort de plastification de l’ensemble des aciers sol-
licités en traction.
Xpl = Np / (b.0,85.fcd)
Xpl est la hauteur du bloc de contrainte du béton.
dp est la hauteur utile attachée au centre de gravité des aciers (profil et barres
en nervures)
Où:
Nc = Ncf Ș
Ncf = Np = Apefyp,d
z=h−0.5Xpl−ep+(ep−e)Ș
Ș est le taux de connexion acier/béton Ș = Lx/Lsf ≤ 1
Lsf est la longueur nécessaire pour obtenir une connexion totale :
Avec :
g : poids propre du plancher
g’ : charges permanentes autres que le poids propre
q : charges d’exploitation
k0, k1 et k2 : coefficients adimensionnels donnés dans le tableau A.8 ci-dessous :
0
0
0,39
0,43 0,79 0,89
0,79
0,79
0
0
0,43
0,47 0,83 0,91
0,83
0,83
Elle consiste à vérifier l’inégalité :
IJ sollicitant ≤ IJ résistant
Avec :
IJ sollicitant = VEd/(bsup.zu)
Où :
VEd est la valeur de l’effort tranchant ELU agissant à la distance h/2 de l’appui
considéré
bsup est la largeur d’ouverture en partie haute des nervures
zu est le bras de levier à l’ELU pris égal à 0,85 dp, à défaut de calcul plus
précis.
NOTE 1
En plus de la vérification de la résistance au cisaillement, il doit toujours être effectué une
vérification de la résistance à la flexion près des appuis.
Avec :
h h
hp hp
hp/2
bD bD
bs bs
ea ea
bs bs
A.5.3.3.3 Résistance de l’acier par nervure
Il est admis de tenir compte de la contribution des âmes de la plaque nervu-
rée à la résistance du cisaillement, cf. la NF EN 1993-1-3 et la NF EN 1993-1-3/
NA.
Les valeurs des contraintes fbv sont données dans le tableau A.9 ci-dessous :
Où :
t est l’épaisseur d’acier de la tôle ;
fyb est la limite élastique de l’acier de la tôle ;
sw est la distance entre points médians des congés entre l’âme et les
semelles ;
hw est la hauteur d’âme entre les fibres moyennes des semelles ;
ø est l’angle d’inclinaison de l’âme par rapport aux semelles.
Mais :
Avec :
Sd
Sw
Sp
a
A.5.3.3.4 Vérification des bielles d’about
Cette vérification doit être effectuée conformément au paragraphe 6.5 de la
NF EN 1992-1-1.
A l’appui simple d’about du plancher, on admet que les charges sont trans-
mises par l’intermédiaire d’une bielle unique, dite « bielle d’about », inclinée
d’un angle ș choisi à 45° pour les formules ci-après.
On doit vérifier que :
Où :
ıEd, bielle est la contrainte de compression sollicitante dans la bielle d’about
ıRd, max est la valeur de calcul de la contrainte de compression admissible dans
la bielle d’about.
La valeur de calcul des contraintes de compression admissibles ıRd, max est
spécifiée à l’article 6.5.4 (4) b. de la NF EN 1992-1-1, soit :
Dans le cas courant d’une bielle inclinée à 45°, correspondant au cas des
planchers sans armatures d’effort tranchant, on a (cf. figure A.12) :
Où :
a1 est la largeur de la bielle d’about conformément à l’article 6.5.4 (4) b. de la
NF EN 1992-1-1.
a2 est la largeur de la bielle d’about conformément à l’article 6.5.4 (4) b. de la
NF EN 1992-1-1.
Closoir
BIELLE D’APPUI
COUPE COUPE
ENTRE NERVURE DANS NERVURE
b0
Largeur de
la bielle
bD
bD Largeur de
la bielle
b0
Lorsque des barres de renfort sont mises en place en lit inférieur, elles contri-
buent à la résistance au cisaillement du plancher et la fraction d’effort tran-
chant à comparer avec la résistance au cisaillement du montage dépourvu de
barres de renfort est donnée par l’expression :
Où :
Ar est l’aire des armatures de renfort ;
fs,d correspond à la résistance de calcul des barres utilisées ;
z est le bras de levier du profil par rapport au barycentre des efforts de compres-
sion dans le béton pour équilibrer Ape.fyp,d + Ar.fs,d ;
za est le bras de levier des barres par rapport au même barycentre.
NOTE
Qk,dyn = Qk avec est le coefficient de majoration dynamique selon NF EN 1991-1-1.
A défaut d’indication contraire on retient la valeur de ij = 1.15 (cf. plancher à bacs
collaborants-collection CTICM).
VEd,c ≤ vRd,c . u. hc
où :
vRd,c = max(CRd,c.k.(100. ȡi .fck)1/3 ; vmin)
Avec :
vmin = 0,035 .k3/2 fck1/2
CRd,c = 0,18/Ȗc
k = 1 + (200/hc)0,5 ≤ 2 lorsque hc est en mm
ȡi = (ȡx. ȡy)0,5 ≤ 0,02 lorsque le pourcentage d’armatures en fils est évalué
dans chaque direction x ou y sur une largeur de plancher égale à la largeur
d’impact dans la direction x ou y plus 6 fois la valeur de hc.
ȡx = Ap/dp +Asx/[hc-es]
ȡy = Asy/[hc-es]
Impact
a
bxa
Périmètre
critique
L’aire cisaillée par le poinçonnement d’une charge d’impact a x b (figure A.14)
est ainsi donnée par la formule :
hc dp
Il est rappelé que l’impact à la surface du plancher brut est celui a*b à la
surface d’un revêtement de sol dur (une chape) augmentée sur chaque côté
d’une largeur égale à l’épaisseur hf du revêtement qui découle d’une diffu-
sion à 45° de l’épaisseur du revêtement.
hc
bm
flexion :
• pour les travées à appuis simples et les travées de rives de planchers
continus :
bem = bm + 2 . Lp . [1 – (Lp/L)]
• pour les travées intermédiaires des planchers continus :
bem = bm + 1,33. Lp . [1 – (Lp/L)]
Q Pour les vérifications de cisaillement du béton :
bem = bm + Lp . [1 – (Lp/L)]
Avec :
L = portée entre appuis
Lp = distance de la charge concentrée à l’appui le plus proche.
Dans le cas des charges concentrées linéaires parallèles aux nervures, on
considère ces dernières comme une succession de charges ponctuelles et on
détermine la largeur efficace par la même méthode.
D’après la NF EN 1994-1-1, § 9.4.3, il est permis d’utiliser une armature
de répartition forfaitaire si les charges d’exploitation caractéristiques ne
dépassent pas les valeurs suivantes :
Q Charge concentrée : 7,5 kN ;
2
Q Charge repartie : 5,0 kN/m .
Il convient que cette armature de répartition forfaitaire ait une aire de section
transversale d’au moins 0,2 % de l’aire du béton située au-dessus des ner-
vures, et qu’elle s’étende sur une largeur d’au moins bem telle que donnée
dans le présent article. Il convient d’assurer des longueurs d’ancrage mini-
males au-delà de cette largeur conformément à la NF EN 1992-1-1. Une arma-
ture mise en place à d’autres fins peut satisfaire tout ou partie de cette règle.
Lorsque les conditions d’utilisation d’armatures forfaitaires ne sont pas satis-
faites, il convient de déterminer la distribution des moments fléchissant pro-
voqués par les charges linéiques ou ponctuelles et de mettre en œuvre une
armature transversale appropriée conforme à la NF EN 1992-1-1.
La prise en compte d’une largeur bem en lieu et place de la largeur bm pour
la justification du plancher est liée à la mise en œuvre d’une armature trans-
versale destinée à répartir les charges concentrées, et placée au-dessus de la
tôle avec un calage d’environ 15 mm selon l’article 1.2 au-dessus de la tôle.
La longueur de ces armatures doit être au moins égale à bem, dans le cas où
elles comportent des crosses et à bem plus la longueur d’ancrage à chaque
extrémité dans le cas contraire.
Il est précisé que pour les planchers dont l’épaisseur hc est supérieure à 4 cm,
cette armature est indépendante du treillis anti-fissuration situé près de la
face supérieure du plancher.
Avec :
Q b , b et hc, exprimés en centimètres pour un enrobage de 15 mm selon
em
l’article 1.2 ;
Q N , l’effort de traction (daN) dans la totalité des armatures de répartition ;
a
Dans le cas d’une charge ponctuelle, les armatures transversales sont dispo-
sées systématiquement par rapport à la charge sur une longueur de plancher
égale à 3/4.bem.
Dans le cas des charges concentrées linéaires, Qk représente la charge concen-
trée par unité de longueur et Na l’effort total de traction dans les armatures
perpendiculaires à la charge et disposées par unité de longueur.
VE,ser ≤ Vg
Où :
VE,ser est l’effort tranchant développé en service, après prise du béton, dans la
section considérée de largeur b ;
Vg est la valeur divisée par Ȗd,ser=1,0 de l’effort tranchant pour laquelle un glis-
sement est susceptible de se créer entre la tôle et le béton
Dans laquelle :
Où :
mg et kg sont des coefficients déterminés à la suite d’essais et donnés dans la
fiche technique ;
Ap/(b.Ls) à la même signification et les mêmes valeurs que précédemment ;
zél,p est le bras de levier associé au profilé en acier ;
Où :
Iél est le moment d’inertie de la section complète homogénéisée en considé-
rant le béton tendu fissuré ;
Sél,p est le moment statique du profilé métallique par rapport à l’axe neutre de
la section complète.
ec dp
axe neutre
h e
du profil
Xel est obtenue en résolvant l’équation ci-dessous :
NOTE 1
Il est considéré dans cette vérification que les charges appliquées en surface du plancher
sont supérieures aux charges suspendues (accrochées en sous face).
Lorsque le plancher est susceptible de supporter des charges dynamiques peu importantes
(bâtiments industriels, parcs de stationnement) les valeurs de mg et de kg à utiliser dans
la formule de calcul de Vg sont à diviser par 1,25. Il est précisé qu’il s’agit uniquement de
charges ne pouvant donner lieu à aucun phénomène de fatigue ni à des chocs répétés ; il est
admis que ce domaine couvre le cas de charges roulantes de faible intensité, c’est-à-dire
les véhicules dont la charge maximale par essieu ne dépasse pas ɎQk(essieu) = 1.15 x 30 kN.
Avec :
g : poids propre du plancher (avec une densité de béton de 25kN/m3) ;
g’ : charges permanentes autres que le poids propre ;
q : charges d’exploitation ;
k0, k1 et k2 : coefficients adimensionnels donnés dans le tableau déjà utilisé
pour l’évaluation de VEd à l’ELU.
NF EN 1992-1-1 article 7.4, pour le béton soumis à des contraintes faibles, et ;
Q la condition donnée en A.6.1, pour la non prise en compte des effets du
et
On désigne par :
G, le poids propre du plancher brut construit à la date D0. Dans le cas de pose
sans étais le poids propre est considéré comme compensé par le coffrage et G
ne participe pas à la déformation du plancher intervenant après prise du béton.
Dans le cas d’usage d’étais c’est la réaction de l’étai ou des étais qui se substi-
tue au terme G. Il est cependant loisible de considérer que le poids propre dans
les constructions étayées se reporte intégralement sur la phase mixte.
G1 la valeur de la charge rapportée sur le plancher brut avant la date D1 de
mise en œuvre des éléments fragiles ;
G2 la valeur de la charge correspondant aux partitions ou aux revêtements de
sol considérés comme sensibles à la déformation du plancher ;
G3 la valeur des charges permanentes mises en œuvre après la date D2 de fin
de construction des éléments fragiles
A défaut d’informations spécifiques dans les DPM, on retiendra D1 = D2 =
60 jours ;
Q, la valeur spécifiée de la charge d’exploitation ;
Q1, la part quasi permanente de la charge d’exploitation Q qui peut être prise
égale à 0,5 .ࣛ2 .Q à défaut de spécification dans les DPM.
ࣛ2 est calculé selon la formule 6.16b de la NF EN 1990 ;
Q2 = Q – Q1 la part variable de la charge d’exploitation
La flèche active est l’accroissement du fléchissement à intervenir après la
date D2 et estimé à une date lointaine D3 ;
à D1 la charge appliquée est G+G1 ;
à D2 la charge appliquée est G+G1+G2.
Flèche f1 à D2 après construction des éléments fragiles
La flèche f1 est calculée en interpolant entre deux situations conventionnelles
définies par f1,i et f1,v, définies comme suit :
On désigne par :
M1 le moment appliqué en travée sous G+G1+G2
Ȣ1 la valeur de Ȣ pour le moment appliqué M1
Ȣ1 = 0 si M1 ≤ Mcr
Ȣ1 = 1– (Mcr/M1) 0,5
si M1 > Mcr
Si D2 est très proche de D0 les fléchissements sont tous considérés comme
instantanés et l’on a :
f1 = f1,i + 0,5.(f1,v-f1,i)
f1 = f1,i + 0,5.t/90.(f1,v-f1,i)
On a alors :
f = f2 – f1
Avec :
b0
Avec :
ton n’est autorisé que s’il est prévu en phase de conception et décrit sur
les plans d’exécution ;
Q La longueur des armatures, doit être prise égale à L/3 de part et d’autre de
l’appui. L étant la portée du plancher soit une longueur totale de 2L/3 dans
le cas de travées égales ;
Q Les armatures sur les appuis intermédiaires (porteurs) doivent équilibrer
au minimum un moment pris égal à 0,3 M0, y compris pour les planchers
calculés en isostatique ;
Le moment M0 est calculé sur la portée des bacs.
Q Les armatures sur les appuis parallèles aux nervures (non porteurs pour
nervures des bacs en travée de rive et 0,2 M0 sur l’appui parallèle aux
nervures des bacs en travée intérieure, M0 étant le moment calculé sur
la portée des bacs.
En référence à la NF EN 1990 – Annexe A1.4 et au DTU 32.1 partie 2, para-
graphe 3.1, il convient que les limites pour les flèches verticales soient spéci-
fiées pour chaque projet et convenues avec le client.
Q Dans le cas de structure en acier, se référer à la clause 7.2.1(1) B de l’annexe
nationale de la NF EN 1993-1-1/AN ;
Q Dans le cas de structure en béton, se référer au DTU 21 ou au paragraphe
7.4.1 de la NF EN 1992-1-1 ;
Q Dans le cas de structure industrialisée en béton, se référer au DTU 23.3 ;
7.2(2) de la NF EN 1995-1-1/AN.
tage d’armatures dans le sens parallèle aux nervures doit être pris égal à la
plus grande des valeurs entre la quantité prévue à l’alinéa (cf. 4ème puce du
5ème paragraphe de A.7. Equilibre 0.3 M0), et aux suivantes :
• 0,4 % de l’aire de béton sur la hauteur hc au-dessus des nervures, dans
le cas de bacs avec étais ;
• 0,2 % de l’aire de béton sur la hauteur hc au-dessus des nervures, dans
le cas de bacs sans étais ;
Les sections ci-avant sont fournies hors besoin d’armatures additionnelles
requises éventuellement pour les poutres mixtes ou béton armé.
Q Il convient de s’assurer que les armatures en chapeau et leur ancrage
Q Lorsqu’une condition d’ouverture de fissure est fixée aux DPM (par exemple
dans le cas de mise en œuvre de revêtement de sol fragile) et dans le cas
de surfaçage lisse avec incorporation de couche d’usure, les dispositions
suivantes s’appliquent au droit des poutres principales, parallèles aux ner-
vures :
• étaiement « non bridé » des solives, avec espacement entre étais de 4 m
maximum, d’une durée de 7 jours minimum après le coulage du béton ;
• 5 cm2/ml de section minimale de l’armature supérieure sur une longueur
supérieure ou égale à 20 % de la portée des solives, de chaque côté de la
poutre principale ; les armatures complémentaires sont posées au-des-
sus du treillis soudé général ;
• épaisseur minimale du plancher respectant les prescriptions d’enrobage
des armatures sur appui.
NOTE
La méthode de la section 7.3.3 et 7.3.4 de la NF EN 1992-1-1 est également utilisable. Elle ne
donne cependant qu’une valeur théorique indicative.
A2
Armature périphériques
S ≥ 1,5 cm2 sur appuis maçonnés ou BA
Voir détail suivant nature de l’appui
a b
Renforts de trémies
Longueur ≥ 100 Ø + a + b
Section totale ≥ 0,5 x b
Figure A.21.b – Bandes Tôle interrompue sur l’appui
de reprise (en plus des renforts
de trémie) si problème Solution 2 : connexion
de la tôle sur l’appui
de glissement. Source :
Planchers à bacs collaborants b/2
par Jean-Daniel ANTROPIUS, < l/4 At : section
Collection CTICM, édition 1995 de tôle b< l/4
coupée
b/2
Par ailleurs, la bande de plancher interrompue par le trou doit également être
traitée.
Si une seule nervure est tranchée, on considère que la rigidité propre de la
tôle dispense d’avoir à se préoccuper du maintien de la cohésion coffrage
collaborant/béton autour du percement.
équerres de maintien
45°
A.14.5 Porte-à-faux
Les présentes recommandations visent uniquement les porte-à-faux coffrés
avec le même bac acier que la partie courante, et dont le coulage s’effectue
impérativement en même temps que la dalle.
Dans le cas de porte-à-faux coffrés par d’autres moyens, il appartient à l’en-
treprise titulaire du lot de dimensionner l’ouvrage (ferraillage, béton….). En
ce cas, il est toutefois impératif que le coulage s’effectue en même temps que
la dalle.
Lorsque le débord est en extérieur, il conviendra de protéger l’ouvrage final
des eaux de pluies et de définir le revêtement adéquat du bac.
Le débord maximal du nez de plancher sans étais est de 20 cm.
Une justification du plancher selon la NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale
doit être effectuée en s’assurant :
Q de l’équilibre statique (reprise des efforts d’arrachement éventuels au ni-
à faux.
Il est rappelé que dans la zone en porte-à-faux, le bac collaborant sert de cof-
frage perdu uniquement.
En revanche, dans la partie courante située à l’arrière du porte à faux, le bac
collaborant contribue à la résistance du plancher.
Le calage des chapeaux, doit être fait en utilisant de préférence des « cages de
chainage » munies de cadres ou d’épingles reposant directement ou par des
bagues sur la tôle, voir les figures A.24.a et A.24.b pour le principe constructif.
Longueur des
p daN/m2 chapeaux
60 mini
Profil
Profil
60 mini Console à calculer
Clou de
200 max Costière (Etai)
(sans étai)
Détail : E1 Détail : E2
Nez de plancher en saillie Plancher en console
aires cisaillées
portée
l
NOTE
Les portées courantes des planchers collaborants entre poutres principales étant infé-
rieures à 6 m, la rigidité du diaphragme peut être considérée comme suffisante avec une
hauteur de béton de 5 cm. Dans le cas où la portée est supérieure à 6 m entre poutres
principales, la hauteur de béton de 7 cm est conforme à l’exigence du paragraphe 5.10 (1)
de la NF EN 1998-1.
L’attache du plancher sur ces appuis et au point d’application des efforts est
un point clé réalisé par des lignes de connecteurs sur les poutres supports ou
selon le principe donné aux figures A.27 à A.30 ci-dessous :
Ay
Pdiay MdiaEdx
Fdiay
AB
Ly Ax MdiaEdy Lcx
Pdiax
VdiaEdy
Lx
Fdiax
Ay
Pdiay MdiaEdx
Fdiay
AB
Pdiax
VdiaEdy
Lx
Armature de flexion
du diaphragme Fdiax
(reprise Fdiax)
Ay
Pdiay MdiaEdx
Fdiay
AB
Ly Ax MdiaEdy Lcx
Pdiax
VdiaEdy
Lx
Armature de flexion
du diaphragme Fdiax
(reprise Fdiay)
Figure A.30 – Ferraillage Connecteur PRdy
de couture des efforts Connecteur PRdx Lmy nombre ndiay
de cisaillement, utilisation nombre ndiax VdiaEdx VdiaEdx
du treillis général du plancher Lcy
(diagonale poutre treillis) VdiaEdy
Pdiay
Fdiay
Ly Lcx
Pdiax
VdiaEdy
Lx
Armature de flexion
du diaphragme Fdiax
(reprise Fdiay)
Exemple de détail de liaison plancher poutre :
Les dispositions constructives doivent être bien spécifiées au titulaire du lot
béton (figure A.31).
Figure A.31 – Vue des armatures
de liaison plancher/ossature.
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
Fixation du profil
Lorsque la poutre connectée est parallèle aux nervures du coffrage, il est
recommandé de centrer la nervure reposant sur la semelle. Si ce centrage ne
peut être assuré, il est préférable d’interrompre le coffrage et de raccorder les
nervures à la semelle de part et d’autre des lignes de connecteurs.
a
Qk
Qk Efforts verticaux à
reprendre
Dans ce cas-là en fonction de la pente un effort est à reprendre à la fois dans
le plan du plancher et perpendiculairement à ce plan.
Il convient de les prendre en compte dans le calcul en ajoutant dans le plan
des bacs un effort de cisaillement complémentaire égal à la projection des
efforts verticaux Qk dans ce plan.
De même les efforts verticaux Qk sont projetés perpendiculairement au plan
du plancher.
Le plancher doit être ancré en partie basse pour reprendre ces efforts. Des
goujons peuvent être nécessaires.
maquette d’essai.
Pour chaque maquette d’essai, il convient que l’épaisseur réelle du revête-
ment métallique, tZ,obs, protégeant l’acier nu doit être déterminée par 2 points
de mesure au minimum. Il est admis, en l’absence de mesures, de se référer
à la valeur attestée par un certificat 3.1 du fournisseur de la tôle d’acier.
Les éventuels revêtements organiques ne sont pas pris en compte dans la
mesure de l’épaisseur.
L’épaisseur d’acier nu tcor,obs de la maquette d’essai est obtenue par la rela-
tion : tcor,obs = tN,obs – tZ,obs.
NOTE :
L’épaisseur d’acier réelle mesurée tobs n’est pas supérieure de plus de 12 % de l’épaisseur
nominale tN : tobs ≤1,12 x tN.
NOTE 1 :
La partie plane de la plage dans laquelle est prélevée une éprouvette de traction doit
présenter une largeur b0 telle que : b0 > be + 8t ; avec be la largeur de l’éprouvette de traction
et t l’épaisseur de métal nu.
Lorsqu’il n’est pas possible de prélever des éprouvettes de traction dans les
conditions mentionnées ci-avant (présentant de petites largeurs de plages),
celles-ci peuvent être prélevées dans d’autres parties du produit (âme, fond
de nervure, etc.) ou sur la tôle avant la fabrication de la plaque.
NOTE 2 :
Dans le cas d’éprouvettes de traction issues directement d’une même bobine avant la
fabrication, il convient de procéder au minimum à 6 prélèvements par type d’essai.
NOTE 3 :
La limite d’élasticité de base réelle mesurée fy,obs ne s’écarte pas plus de 25 % en moins de
la limite d’élasticité de base nominale fy : fy,obs ≥ 0,75 fy.
Q Largeur utile l ;
u
Q Module (pas) de la plaque.
NOTE :
Afin d’éliminer l’influence des déformations locales, il est admis de mesurer les flèches en
positionnant une flute à mi– portée dont la longueur excédera la largeur de la maquette afin
d’y implanter les dispositifs de mesure.
La maquette d’essai doit reposer librement sur des appuis articulés, Figure B.2,
dont la semelle présente une largeur à minima équivalente à la hauteur du pro-
duit testé sans toutefois être inférieure à 60 mm pour les plaques nervurées.
Il est admis de maintenir la maquette d’essai sur un plat d’ép. 8 mm, et dont
la largeur minimale est conforme aux indications ci-avant, à l’aide de pince
de serrage ou de serre-joints par exemple ; les appuis restant articulés.
Figure B.2 –
Pose sur appui articulé ~h
>h L
Le débord à l’axe des appuis est supérieur à la hauteur du produit avec un
minimum de 100 mm.
Les éléments de liaison transversale (flûtes métalliques) sont constitués
de plats (largeur 30 mm, ép. < 2 mm) ou de cornières (30 mm x 30 mm
x 1 mm), fixées aux nervures de rives de la plaque par rivets aveugles ou vis
à métal. Elles sont placées perpendiculairement à la direction des nervures
principales.
Lorsque les essais sont menés sur plaque nervurée, il convient que :
Q la section transversale de cette plaque présente un nombre entier de ner-
b) Plaque nervurée
en sens négatif
Figure B.4 – Calage sur appui
d’une plaque soumise à l’essai a) b)
« Eurocodes » de flexion simple
appui rotulé
NOTE :
Il est admis de recourir à des pièces présentant une géométrie « ad hoc » de la nervure, cas
b de la Figure B.4, pour le calage d’une plaque nervurée sur appui.
Avec :
Q Į = 0,5 ;
Q Si t
obs,cor
≤ t : ȕ = 1 ;
Q Si t
obs,cor
> t : ȕ = 2.
Pour la détermination des valeurs caractéristiques de l’inertie il convient
d’appliquer l’article A.6.2 (7) de la NF EN 1993-1-3.
NOTE
Dans le cas où un rapport d’essai relatif à des éprouvettes de tôle nervurée présentant un
rapport tobs,cor/tcor<1.06 est disponible, les ajustements de valeur ne dépassant pas 1.02 fois
la valeur Radj,i conformément au A.6.2 peuvent être négligés.
Où :
Q s est l’écart-type déterminé par :
NOTE :
En règle générale pour la valeur caractéristique de la résistance, il convient d’adopter le
signe « – » pour le calcul de Rk.
Tableau B.1 – Coefficient statistique selon (A6.3.3(2)) de la NF EN 1993-1-3 ou d’un coefficient k (cf. NF EN 1990)
N 3 4 5 6 8 10 20 30 Į
k 3.37 2,63 2,33 2,18 2,00 1,92 1,76 1,73 1,64
plage, etc.) ;
Q La portée ;
Q L’épaisseur ;
Q La largeur d’appui.
Avec :
Q k, le paramètre statistique issu du Tableau B.1 pour n = 8 ;
Q Radj,i = Robs,i/μr,i ;
Q Radj,I,m = 0,5 x (Radj,2i-1 + Radj,2i).
essai unique ;
Q doit être réduite par 0,95 pour une valeur favorable dans le cas d’un essai
unique.
Où :
Q R est la résistance caractéristique déterminée précédemment ;
k
Q Ȗ est le coefficient partiel pour la résistance (voir paragraphe B.2.5) ;
M
Q Ș est le coefficient de conversion qui pour les plaques nervurées prend
sys
pour valeur : Șsys = 1,00.
d’extrapolation doit placer en sécurité par rapports aux résultats des essais.
L’extrapolation linéaire pour des épaisseurs supérieures à celles testées est
possible dans la limite de 27 % (variation maximale de l’épaisseur tcor).
Sabots glissants
Traverses
a b b b b a h
La portée préconisée doit viser une flèche sous poids propre de la dalle la
moins épaisse, avec l’épaisseur de tôle minimum, d’au moins L/180, calculée
avec une inertie totale.
Le dispositif de transmission des charges est constitué de :
Q pièces transversales disposées sur la maquette d’essai ;
mise en charge.
NOTE :
Dans le cas d’usage de palonniers, ceux-ci sont disposés sur appuis à rouleaux. Il s’agit
d’appuis cylindriques à axes horizontaux, montés sur roulements à billes.
La tolérance sur les distances entre points d’application des charges est de
± 10 mm.
Les charges sont transmises à la maquette d’essai par des pièces transver-
sales qui, sous l’effet des charges d’essai, ne subissent pas de déformations
supérieures à 1/500 de leur longueur.
La largeur de tôle à considérer est la largeur utile du profil, sauf si la capa-
cité limite de dispositif d’application de charges est atteinte, dans ce cas il
importe alors de réduire le nombre de nervures du profil.
La charge de ruine est la charge totale maximale.
La largeur d’appui des pièces transversales est égale à 1,4 fois la hauteur des
nervures principales, cf. Figure B.6.
h h
= 1,4 h = 1,4 h
Leur face inférieure est plane et s’appuie sur des cales de même largeur,
d’épaisseur supérieure de 2 mm au moins à la hauteur des nervures prin-
cipales qui reposent sur les parties planes entre nervures en prévoyant, le
cas échéant, des réservations pour les nervurations secondaires et congés
latéraux (Figure B.7.a).
Deux types de cales peuvent être utilisés :
Q des cales parallélépipédiques (figure B.7.a) dont la largeur de repos, dans
le plan de coupe en section, n’excède pas « binf – 2 r » où binf est la largeur
de la plage basse et r le rayon de congés avec l’âme ;
Q des cales ad’hoc (figure B.7.b).
Cales
Il est également possible de caler au moyen d’un peigne et de sable.
Les flûtes sont disposées à proximité des pièces transversales et des cales
selon le principe de la Figure B.5.
Les flûtes métalliques sont constituées de plats (largeur 30 mm, épaisseur
2 < mm) ou de cornières (30 mm x 30 mm x 1 mm), fixées aux nervures de
rives de la plaque par rivets aveugles ou vis à métal.
Ces distances peuvent être adaptées à la taille de la maquette.
plaque vers le bas ou vers le haut selon l’usage prévu ou selon le sens
d’application de la charge, pression ou dépression, posée librement sur les
appuis ;
NOTE :
Il est admis de procéder à l’enregistrement informatique des mesures tout au long de l’essai
avec un intervalle temporel compris entre 1 et 5 secondes.
Il est admis que le rapport d’essai précise la valeur initiale des déplacements
relevés avant la pose du palonnier de chargement. La partie de la masse du
palonnier qui n’est pas prise en compte dans la mesure de l’effort devra être
indiquée.
Où :
Q M est en m.kN/ml ;
c,Rd
Q R est la valeur de calcul de la résistance définie au paragraphe B.2.4 en
d
kN/ml ;
Q g est le poids propre de la maquette d’essai en kN/m² ;
k
Q L est la portée de l’essai en m ;
E
Q L est la longueur totale de la maquette d’essai en m.
V
NOTE 1 :
Il convient de considérer la largeur utile de la maquette d’essai pour la détermination de Rd
ainsi que pour le calcul de Mc,Rd.
Où :
Q I
obs,i
est l’inertie de la maquette d’essai (mm4) ;
Q ∆P est la variation de charge sur la partie droite de la courbe « charge-
La seconde étape consiste à déterminer les valeurs caractéristiques et de
calcul selon les principes du paragraphe B.2 et d’en déduire Ieff (en cm4/ml)
par la relation :
IH¦¦ = Id
Figure B.11 – Détail
de la largeur d’appui ~h
>h L
Chaque configuration (portée ; largeur d’appui ; épaisseur du profil) doit être
répétée au moins deux fois.
La portée s peut être prise égale :
Q à 4h + b minimum, h étant la hauteur du profil ;
e
Q à 0,4 L maximum, Lmax étant la portée maximale visée.
max
Les dispositions de calage sur les appuis d’extrémités peuvent être prises à
l’identique de l’essai de flexion simple.
L’essai doit être mené avec un chargement monotone croissant, avec une
vitesse de chargement idem à précédemment.
Pour chaque valeur de la portée s, la réaction d’appui simulée est déduite
des réactions d’appuis mesurées. En l’absence de dispositif de mesure de
réactions d’appuis, il convient de prendre la réaction d’appui R égale à la
moyenne (sur l’ensemble des essais à s) des valeurs ajustées de la charge
maximale Fmax.
La valeur correspondante du moment sur appui M est déduite de la relation :
Mmini
R0
Réaction
d’appui R kN/m
0 Rmini Rmaxi
Figure B.13 – Schéma Moment sur appui kN.m/m
d’interaction M/R aux ELS M0 Droite : ME.ser = M0 - α. RE.ser
Mmaxi
Mmini
R0
Réaction
d’appui RE.ser kN/m
0 Rmini Rmaxi
Le nombre d’essais est au minimum de 2 par épaisseur pour la même portée
et la même largeur d’appui simulée. L’essai peut être mené pour plusieurs
largeurs d’appui simulé. Dans le cas d’une analyse par famille, le nombre
d’essai minimum est de 4.
Le minimum de la largeur d’appui be doit être égal à la valeur définie dans la
fiche technique du fabricant. Le maximum doit être de 200 mm.
Les dispositions des flûtes pour les profils suivent les dispositions figurant
sur les figures B.14.a et B.14.b ci-dessous :
Le découpage des ailes est recommandé, de manière à avoir un nombre
entier de nervures (au milieu du sommet de nervure). Dans le cas contraire,
on dispose de flûtes en partie supérieure.
Partie découpable
Fixations
NOTE
Les flûtes inférieures doivent maintenir des nervures complètes et être positionnées à
15 mm des appuis.
NOTE :
Il est admis de procéder à l’enregistrement informatique des mesures tout au long de l’essai
avec un intervalle temporel compris entre 1 et 5 secondes.
Q Les déformations subies par la plaque en cours d’essai et les charges cor-
Q les caractéristiques géométriques des plaques avec les cotes relevées se-
Q La largeur d’appui ;
Q La portée.
NOTE
Dans le cas d’exploitation de résultats d’essai, il convient de vérifier l’expression suivante
où :
įel est la flèche nette pour une charge donnée sur la partie ascendante de la
courbe, avant Fmax ;
įpl est la flèche nette pour la même charge sur la partie descendante de la
courbe, après Fmax ;
įe est la flèche moyenne mesurée à une distance e de l’appui ;
s est la portée d’essai ;
e est la distance entre un point de mesure de la flèche et un appui.
MRéag,corr= MRéag/μR
Robs
Robs, ser
Flèche (mm)
La valeur de la réaction d’appui maximale mesurée au cours de l’essai de
flexion peut être utilisée comme limite inférieure de la résistance de la sec-
tion à l’effort de cisaillement et à la force transversale locale. En alternative,
la résistance à l’effort de cisaillement et à la force transversale peut être
déterminée par calcul.
L’essai de réaction d’appui d’extrémité doit être mené selon les principes de
la Figure B.18 et du paragraphe A.2.5 de la NF EN 1993-1-3.
h
1:20
RA
bA ≥ h 300 mm ≥ 3h ≥ 3h
L
U =L/3 =2L/3
F 60 mm (mini)
h
1:20
RA
bA ≥ h 300 mm ≥ 3h ≥ 3h
L
Légende
bA Longueur d’appui
NOTE :
Il est admis de procéder à l’enregistrement informatique des mesures tout au long de l’essai
avec un intervalle temporel compris entre 1 et 5 secondes.
B.5.4 Interprétation
Les résultats des essais peuvent être utilisés tels quels (sans extrapolation)
pour des profondeurs d’appuis et des épaisseurs de tôles supérieures à celles
de l’essai.
L’interpolation est possible pour les paramètres suivants :
Q L’épaisseur de la tôle ;
Q La largeur d’appui.
Où :
Q R est en kN/ml ;
w,Rd
Q R est la valeur de calcul de la résistance définie au paragraphe 13.4, en
d
kN/ml ;
Q L est la portée de l’essai, voir Figure B.20, en m ;
= 0,3 m ;
Q a est la distance entre le nu d’appui A et la platine tel qu’indiqué à la
Figure B.20, en m.
appui A
a b
Il convient de déterminer, pour chaque valeur de u, la résistance locale sur
appui d’extrémité Rw,Rd,ser aux ELS par la relation suivante :
Où :
Q R est en kN/ml ;
w,Rd,ser
Q R est la valeur de calcul de la résistance ELS déterminée par les prin-
d,ser
cipes définis au paragraphe 13.4 sur la base de résistances observées aux
ELS Robs,ser, en kN/ml ;
Q L est la portée de l’essai, voir Figure B.20, en m ;
= 0,3 m ;
Q a est la distance entre le nu d’appui A et la platine tel qu’indiqué à la Figure B.20,
en m ;
Q Les résistances observées pour les ELU (R ) et pour les ELS (Robs,ser) sont
obs
celle définies par le principe de la Figure B.17.
Il convient de considérer la largeur utile des maquettes d’essai pour la déter-
mination des valeurs caractéristiques.
Il est possible de réaliser des essais séparés pour déterminer la résistance au
cisaillement de la plaque pour différentes valeurs de u, distance entre le point
de contact au droit du bord intérieur de l’appui d’extrémité et l’extrémité
réelle de la plaque.
La réaction d’appui peut être déduite par calcul, ou par mesure directe de
l’effort sur appui.
Chaque configuration (profondeur d’appui ; épaisseur du profil) doit être
répétée au moins deux fois, avec un nombre d’essais minimal de 4 au total.
L’interprétation est faite sur une famille ayant un ou plusieurs paramètres
variables à condition que ces éléments aient tous le même mode de ruine.
NOTE
Ces essais permettent d’établir directement l’interaction M/R sur appui intermédiaire
lorsque la réaction verticale sur appui est mesurée.
Q La charge ultime Pultime est obtenue en lisant sur la courbe effort déplace-
ment la charge maxi correspondant supportée par la maquette ;
Q La charge ELS PELS est obtenue en lisant sur la courbe effort déplacement la
charge maxi correspondant à un comportement linéaire.
NOTE
Les procédures d’essais sur 3 appuis définis selon l’annexe A sont utilisables en respectant
les conditions données ci-avant.
Figure B.22.a – 200 200 200 200
Cas de la maquette avec 1 bac
CD200-04 CD9
CD100-03
CD100-01
CD200-03
cf5-04 cf5-01
CD100-03
CD100-01
CD200-04 CD9
CD7 CD100-02
CD200-03 CD100-04
cf5-28 cf5-02
N46 N45
Figure B.23 –
Chargement appliqué (
MB = l RA -
49F
160 )
ȡ= A*h + B
Figure C.1 – Exemple A et B sont des cœfficients donnés dans le tableau C1.
de profil avec bossages
Bossages
A Section A - A
B Détail B
h
α
A
B Détail B
h
A
(3) La section transversale pour le calcul de la section efficace doit être posi-
tionnée de façon, à provoquer l’effet le plus défavorable.
(4) Domaine d’application des formulations
0,71 mm ≤ t ≤ 1,21 mm
h ≤ 4,0 mm
30° ≤ Į ≤ 60°
(5) Pour des épaisseurs intermédiaires, le facteur de réduction ȡ doit être
déterminé par interpolation linéaire à partir des valeurs voisines de t don-
nées dans le tableau C1
Pour t > 1,21 mm les valeurs données pour t = 1,21 mm peuvent être utilisées
de manière sécuritaire
σ 2 ≤ƒyb
L30x30x1 L/4
Flûtes ou autres
2 capteurs de déplacement systèmes de
maintien
L/4 L/2 L/4
Trellis antifissuration
PAF c
ht
En alternative, les blocs de polystyrène peuvent être supprimés
et les vis de fixation remplacées par des chevilles.
Q Dans chacune des tôles utilisées pour réaliser les dalles d’essai, une éprou-
vette est prélevée pour déterminer l’épaisseur nette d’acier, la résistance à
la traction et la limite d’élasticité de la tôle ;
Q La géométrie du profil est relevée (hauteur de nervures, et module des
nervures) ;
Q Les dimensions des dalles (épaisseur, longueur et largeur) sont mesurées
à proximité de chaque extrémité ;
Q Les largeurs des plaques d’appuis et d’application des charges linéiques
ne doivent pas dépasser 100 mm ;
Q La distance entre l’axe de l’appui et l’extrémité de la dalle ne doit pas dé-
passer 100 mm ;
Q Il est recommandé de mesurer le poids du corps d’épreuve au moment de
la mise en place sur le banc de flexion ;
Q Lorsque le corps d’épreuve est en place sur les plats qui doivent le sup-
porter aux appuis, il est procédé à un calage de chacune des nervures de
manière à corriger toute distorsion du corps d’épreuve créée par exemple
sur le banc de coulage avant prise du béton ;
Q Les capteurs de glissement d’extrémité sont solidaires du béton et le pal-
peur s’appuie sur l’aile libre d’une équerre scellée sur la semelle haute du
profil en retrait de la tranche de la tôle. Il est usuel de placer un seul capteur
à chaque extrémité ;
Q La flèche du corps d’épreuve est observée au milieu de la portée sur deux
fonds de nervures choisies symétriquement par rapport à l’axe du corps
d’épreuve ;
Q Il est évité que la charge obtenue des traverses recevant l’action du vérin
soit exercée sur le corps central de la dalle entre les initiateurs de fissures.
Dans le cas contraire le cisaillement du béton au-dessus des initiateurs de
fissures peut entacher l’interprétation des résultats.
D.3.2.2 MÉTHODE IJ
Q Lors des essais utilisés pour déterminer le facteur IJu, au moins quatre essais
sur des corps d’épreuve de même épaisseur doivent être réalisés.
Pour un essai, on doit adopter la longueur la plus courte possible, mais égale
au moins à 3 épaisseurs de la dalle, tout en provoquant toujours la ruine par
cisaillement longitudinal.
Cet essai n’est utilisé que pour le classement du comportement conformé-
ment à B.3.1. de la NF EN 1994-1-1.
Pour les essais restants, la longueur doit être la plus longue possible, tout en
provoquant toujours la ruine par cisaillement longitudinal.
Q Dans chaque groupe, un corps d’épreuve est soumis à l’essai statique. La
la valeur basse égale à G + 0.2 (Wt – G) et la valeur haute égale à 0.6 (Wt ) ;
On applique 5 000 cycles de chargement sur une durée d’au moins 3 heures.
Q A la suite du chargement cyclique, la dalle est soumise à un essai statique
tée, si possible jusqu’à produire une flèche dépassant d’au moins 30 % la
flèche correspondant à la charge maximale observée, retenue alors dans
l’appréciation de Wt.
diagrammes) ;
Q Charge au premier glissement d’extrémité atteignant ou dépassant le seuil
de 0.1 mm ;
Q Charge au glissement d’extrémité atteignant ou dépassant 0.5 mm ;
Q Charge maximale W ;
t
Q Charge correspondant à la flèche L/50 (si atteinte) ;
NOTE
Si le rapport des moments calculés sur appui sur moment en travée reste supérieur à 0.5, la
rotule ne sera pas saturée (cf. calcul des structures en béton JM Paillé p 112).
NOTE
Un dimensionnement des planchers en situation d’incendie selon la méthode Fracoff est
possible dans les conditions définis dans le pV CECMI du 11 septembre 2012.
Une étude d’ingénierie utilisant le feu réel en lieu et place du feu Iso normalisé est également
possible.
Toutefois, cette épaisseur équivalente ne peut être utilisée que pour des varia-
tions acceptables entre les épaisseurs en sommet d’onde et en fond d’onde.
Pour les bacs acier les plus simples, le calcul de l’épaisseur équivalente et ses
limites d’application sont indiqués ci-après.
L’épaisseur équivalente minimale nécessaire pour que l’élévation de tempé-
rature moyenne en face non exposée de ces planchers ne dépasse pas 140°C
après une certaine durée d’exposition à l’incendie conventionnel est indiquée
sur les tableaux E2 ci-après :
60 – h3 30
h3 80 – h3 60
h2/h1 ≤ 1,5
h eff h1 100 – h3 90
h2 120 – h3 120
h1 > 45 mm
ℓ2 150 – h3 180
175 – h3 240
ℓ1 ℓ3
60 – h3 30
h3 80 – h3 60
h2/h1 > 1,5
h eff h1 100 – h3 90
h2 120 – h3 120
h1 ≥ 45 mm
ℓ2 150 – h3 180
175 – h3 240
ℓ1 ℓ3
NOTE
Le schéma figurant dans le tableau est un schéma de principe qui ne prétend pas représenter
le profil d’un système particulier.
NOTE
Un dimensionnement des planchers en situation d’incendie selon la méthode Fracoff est
possible dans les conditions définis dans le pV CECMI du 11 septembre 2012.
Une étude d’ingénierie utilisant le feu réel en lieu et place du feu Iso normalisé est également
possible.
Où : Fi,dia,x et Fi,dia,y sont les forces sismiques considérées dans les deux direc-
tions x et y, appliquées au diaphragme au niveau i.
Q Les dimensions doivent répondre aux critères suivants :
NOTE
Les portées courantes des planchers collaborants entre poutres principales étant inférieures
à 6 m, la rigidité du diaphragme peut être considérée comme suffisante avec une hauteur
de béton de 5 cm. Dans le cas où la portée est supérieure à 6 m entre poutres principales la
hauteur de béton de 7 cm est conforme à l’exigence du paragraphe 5.10 (1) de la NF EN 1998-1.
Lorsque le critère de portée n’est pas déterminant (règles des 6m), les condi-
tions précédentes peuvent être respectées avec l’utilisation de 1,42 cm²/m
minimum dans les 2 sens, une étude béton armée avec plan de coffrage et
ferraillage présentant un calepinage adéquat des armatures (treillis et/ou
barres), pour une hauteur de béton hc de 5 cm.
Vdia9dia,Rd IJRd,c hc Lc
lm est la distance moyenne entre les deux membrures, donc légèrement infé-
rieure à l.
Cet effort de membrure peut être repris par les poutres métalliques de rive ou
par une armature dont l’aire de section minimale est donnée par :
Crosses
a b
L’épaisseur des 5 cm n’est valable que dans les conditions indiquées au para-
graphe F.2.
Les sections de chainages indiquées ci-dessus sont des valeurs minimales et
peuvent être supérieures.
Les conditions de fixations de montage, entre bacs et sur les appuis, sont
données au paragraphe 7.7.
Les conditions d’appuis sont données au paragraphe 7.2.
Dans la direction parallèle à l’effort horizontal :
Q La tôle doit être fixée sur tous les appuis (intermédiaires et d’extrémité) à
Où :
Avec : déterminé suivant la NF EN 1994-1-1 (cf. figure F.4)
Les goujons doivent également respecter les dispositions minimales
suivantes :
Q Le rapport hauteur/diamètre doit être supérieur ou égal à 3, cf. NF EN 1994-1-1 ;
plus proche ne doit pas être inférieure à 6 d, (cf. figure F.5) ;
Q Le diamètre des fers en U ne doit pas être inférieur à 0,65 d ;
NOTE
Les fixations de montage ne sont pas représentées.
NOTE
Les fixations de montage ne sont pas représentées.
s’applique ;
Q si la mixité des poutres est utilisée pour la dissipation de l’énergie, il
NOTE
Les fixations de montage ne sont pas représentées.
Mc
d
R1
Dominic J. Kelly et Thomas V2’
RA
R. Meyer
V1’
C’
L
Tableau F.2 – Différents déplacements imposés par cycles sous essais dynamiques
Phase
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement
1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle
statique
f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles 20 cycles
dynamique 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤ 0,2 ≤ f ≤
1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz 1 Hz
± 2 mm ± 4 mm ± 6 mm ± 8 mm ± 10 mm ± 20 mm ± 30 mm ± 40 mm ± 50 mm ± 60 mm
Déplacement
1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle 1 cycle
statique
f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz f = 0,02 Hz
L’essai est observé en continu afin de constater les éventuelles dégradations,
et leur localisation.
L’essai est observé en continu afin de constater les éventuelles dégradations,
et leur localisation.
• poutres IPE 600 ou HEA 360 ancrées par chevillage à leur socle béton
respectif ;
• longueur des poutres : 3m40 minimum.
Q Un vérin hydraulique dont la course est pilotable en déplacement et en
aller-retour ;
Q D’un dispositif rotulé permettant de lier la tige du vérin à la maquette d’es-
sai ;
Q De 2 dynamomètres à jauges ;
Q De 16 capteurs de déplacement ;
Q De 12 jauges de déformation ;
Le vérin hydraulique de capacité 50 tonnes minimum , est alimenté par une
pompe hydraulique électrique à débit fixe.
Les deux dynamomètres à jauges présentent une capacité de 500 kN et sont
montés en tête de vérin. Ils sont associés à un système de conditionnement
des signaux permettant de visualiser l’effort en direct et de mesurer l’effort
en continu à l’aide d’un sortie analogique.
Les capteurs de déplacements sont filaires, de capacité 750 mm minimum.
La fréquence maximale de la centrale d’acquisition est de 5 Hz minimum.
La configuration du bâti d’essai permet aussi bien de tester des maquettes
isostatiques de 3m22 de longueur maximale que des maquettes hypersta-
tiques de 6m22 de longueur maximale (cf. figure F.15).
Q Les limites d’élasticité et diamètres des aciers de béton armé et treillis soudés ;
Les résultats des essais pourront être présentés sous la forme de tableaux et/
ou de graphiques. Les constatations des éventuelles dégradations, localisa-
tion, accompagnées de photos devront également apparaitre dans le rapport
d’essais.
Le rapport d’essais mentionnera également les divers fiches techniques des
constituants, les résultats des essais de caractérisations (géométrie, traction,
cf F.8.4 etc.).
a
Υ
F
Δ
La relation entre l’effort tranchant, la distorsion et la rigidité du diaphragme
s’obtient comme indiqué à la figure F.16
La distorsion vaut :
priées de la NF EN 1990 ;
Q Des spécifications concernant la modélisation utilisée pour déterminer les
NF EN 1990 § A.1.4.4. Cette clause renvoie à son tour à l’ISO 10137 pour
des règles supplémentaires. La clause est également mentionnée par la
NF EN 1993-1-1 § 7.2.3 et la NF EN 1994-1-1 § 7.3.2, mais il faut noter que
l’annexe nationale française peut spécifier elle-même des limites.
Selon la NF EN 1990 3.4(3), Il convient que la vérification des états-limites de
service repose sur des critères concernant les aspects suivants :
Q les déformations qui affectent :
• l’aspect ;
• le confort des utilisateurs ;
• ou la fonction de la structure (y compris le fonctionnement des machines
ou des services) ;
• ou qui endommagent des finitions ou des éléments non structuraux.
Selon l’annexe nationale de la NF EN 1990 article A1.4.4 Vibrations :
Q Pour obtenir un comportement satisfaisant des bâtiments et de leurs élé-
NOTE
Voir les NF EN 1991-1-1, NF EN 1991-1-4 et NF EN 1994-1-1 et annexe nationale art AN3 et
ISO 10137 pour plus d’informations.
Q Les sources possibles de vibration à considérer sont la marche, les mouve-
ments synchronisés de personnes, les machines, les vibrations transmises
au sol par le trafic, et les actions du vent ;
Q Il convient que ces sources, ainsi que d’autres, soient spécifiées pour
chaque projet et convenues avec le client.
ché, les limitations sur les fréquences propres de vibration les plus basses
des planchers des structures sont données au Tableau G.1 ;
Q Dans le calcul de la fréquence propre, la masse à retenir relative aux charges
Endroit sensible
Résidentiel
Commerce
Education
Industriel
Réunion
Bureau
Classe
Prison
Santé
Sport
Hôtel
A 0,0 0,1
B 0,1 0,2
C 0,2 0,8
D 0,8 3,2
E 3,2 12,8
F 12,8 51,2
Recommandé
Critique
Non recommandé
Le classement A à F du plancher est établi à partir des figures G.1 à G.9
ci-après fonction de l’amortissement du plancher, de sa fréquence propre et
de sa masse modale.
L’amortissement du plancher est établi à partir du tableau G.3 ci-après :
Les fréquences propres des planchers et masses modales, peuvent être éta-
blies à partir des formulations données aux tableaux G.4, G.5, G.6 et G.7
ci-après.
Tableau G.4 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9]
Tableau G.5 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9]
Tableau G.6 – Estimation masse modale et fréquence propre de plancher (approche en plaque) [9]
Q En situation sismique ;
Q En situation d’incendie ;
de coffrage de plancher 50 30
50
6.00
20
20
20
10.00
20 20 15
15 20
50 30
50
3.00 3.00 3.00 3.00 3.00 3.00 5.00
Béton C20/25
A
LE
G
Départ de pose et
sens de la pose
F F
profil
TS bas de maintien Renfort et/ou
ou de répartition aciers au feu 60 mini
Détail : A0 Détail : A1
Coupe courante sur plancher Franchissement de solive IPE
Figure J.4 – Coupe courante
– franchissement de solives.
Source : Planchers à bacs
collaborants par Jean-Daniel TS général et renforts
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
h
profil
mini
Détail : A2
Franchissement de solive BA
Source : Planchers à bacs module module module module TS général et renforts transversaux
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995 fixation profil
fixation
profil
hp
Détail : C1 Détail : C2
Franchissement courant d’une poutre maîtresse Franchissement d’une poutre maîtresse dénivelée
h profil
Détail : C3
Poutre maîtresse affleurant la surface du plancher
Figure J.6 – Coupe courante
–franchissement de solives TS général et renforts
avec connecteurs. Source : Faux module Faux module
module module d’arrivée de départ
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995
profil profil
tôle de raccord
clou de éventuelle
maintien 150 maxi
Détail : C4 Détail : C5
Connecteurs traversants Connecteurs à fixation directe
Figure J.7 – Coupe courante –
franchissement de poutre béton. TS général et renforts TS général et renforts
clou vis
feuillure
L 40 x 40
coffrage
bois
Détail : C6 Détail : C7
Raccord avec coffrage de poutre Retombée préfabriquée
50 mini
Détail : C8
Changement de sens des bacs
Q Les détails des points singuliers (chainage, trémie, rampe, escalier, déni-
Q Les détails des points singuliers (chainage, trémie, rampe, escalier, déni-
50 mini 50 mini
profil profil
50 mini 50 mini
Détail : B1 Détail : B2
Repos d’extrémité sur solive IPE Repos d’extrémité sur solive BA
Figure J.10 – Largeurs de repos
des bacs sur maçonnerie.
Source : Planchers à bacs TS général et renforts TS général et renforts
70 mini
Détail : B3 Détail : B4
Repos d’extrémité sur maçonnerie Repos d’extrémité sur IPE ou BA
Figure J.11 – Largeurs de repos
des bacs sur maçonnerie.
Source : Planchers à bacs
TS général et renforts
collaborants par Jean-Daniel maxi 15
édition 1995
profil 40 ou 50
profil 70 mini
70 mini
Détail : B5 Détail : B6
Repos d’extrémité sur maçonnerie Etanchéité entre bacs alignés
Figure J.12 – Largeurs de repos
TS général et renforts
des bacs sur poutre BA. Source :
Planchers à bacs collaborants
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995
bouchon profil
fixation
plat à plier cadre BA
et fixations
Détail : B7 Détail : B8
Repos d’extrémité sur IPE Repos d’extrémité sur poutre BA
profil
insert
attentes fixation
Figure J.14 – Largeurs
de repos des bacs sur appuis TS général et renforts TS général et renforts
Figure J.16 – Largeurs de repos
des bacs et costières associées. costière bande de rappel
Source : Planchers à bacs attentes à déplier
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
profil profil
50 mini
clou de
costière
Détail : D2 Détail : D4
Costière avec bandes de rappel Chaînage lié à un pignon maçonné
Détail : D5 Détail : D6
Poutre de rive préfabriquée Engravure en mur porteur
Figure J.18 – Largeurs de repos
des bacs dans de l’existant.
bois pour engravure
Source : Planchers à bacs
1 cage par niche
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
profil
50 env
niche d’attache préparation
Détail : D7 Détail : D8
Niche en mur porteur Préparation de l’appui du plancher
Figure J.19 – Largeurs de repos
des bacs dans de l’existant.
Source : Planchers à bacs armature dépliée
collaborants par Jean-Daniel
ANTROPIUS, Collection CTICM,
édition 1995
profil
25 mini
coulage
Détail : D9
Appui du plancher
Figure J.20 – Nez de plancher
et console. Source : Planchers Costière
équerres de maintien Costière
60 mini
Profil
Profil Console à calculer
60 mini
Clou de
200 max Costière (Etai)
(sans étai)
Détail : E1 Détail : E2
Nez de plancher en saillie Plancher en console
Figure J.22 – Détail d’appui
de plancher. Source : Planchers
à bacs collaborants par Jean- sens de la pose des bacs
Daniel ANTROPIUS, Collection costière
réglée Υ module ou Υ
CTICM, édition 1995 au nu faux module module module
faux
module
brut (au choix) d’arrivée
Détail : F1
Départ type et arrivée type sur poutre de rives
Figure J.23 – Détail de rive
du plancher. Source : Planchers
costière enveloppante
à bacs collaborants par Jean-
module module
Daniel ANTROPIUS, Collection module module
Détail : G1 Détail : G2
Rive libre de plancher Rive raidie de plancher
Figure J.24 – Détail de porte
à faux de plancher. Source :
Planchers à bacs collaborants module module renforts en chapeaux
par Jean-Daniel ANTROPIUS,
Collection CTICM, édition 1995
Détail : G3
Porte-à-faux transversal de fait
40 mm mini
technologiques d’incorporation 2 1
de gaines dans la table de béton
Légende
1 Tube
2 Dispositif de fixation
Circulation de l’air
J.11.2 Armatures
Il convient de se référer au paragraphe 5.2.
Avec :
∆cdev = 10 mm sans prescription particulière, ou 5 mm dans le cas d’un sys-
tème d’assurance qualité dans lequel la surveillance inclut des mesures de
l’enrobage des armatures avant coulage du béton, dont les principes sont
décrits à la clause 4.4.1.3 (3) NOTE de l’ANF de la NF EN 1992-1-1.
Le treillis soudé prévu dans la dalle doit satisfaire aux conditions minimales
suivantes.
a) Armatures perpendiculaires aux ondes :
Q espacement maximal : 25 cm ;
Q section (en cm2/m) : la plus grande des deux valeurs suivantes : 0,1 hc ou
216/fyk, hc étant l’épaisseur du béton de dalle au-dessus des ondes, hc étant
limitée supérieurement pour ce calcul à 6 cm, et fyk étant la limite d’élasti-
cité des aciers en MPa.
b) Armatures parallèles aux ondes :
Q espacement maximal : 25 cm ;
Q section : la moitié des valeurs précédentes.
Le respect des enrobages peut être satisfait en respectant les épaisseurs
au-dessus des ondes de la tôle, données par exemple :
Q 4,5 cm en valeur nominale, si utilisation de cales de 15 mm + (treillis S = s
= 0.80 cm²/m) 9 mm, cousus par des barres HA +10 mm d’enrobage
(+ 10 mm de tolérance de pose) ;
Q 5 cm en valeur nominale, si utilisation de barres sur appuis (treillis en par-
tie courante, avec recouvrement par des barres) ;
Q 6,5 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
1 cm (20 mm de cales + 25 mm de superposition de 2 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m) +10 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]) ;
Q 7,3 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
1 cm (20 mm de cales + 33 mm de superposition de 3 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m) +10 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]) ;
Q 7,5 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
2 cm (20 mm de cales + 25 mm de superposition de 2 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m)+20 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]) ;
Q 8,3 cm en valeur nominale, si utilisation de treillis soudés superposés
sur appuis et si la classe d’exposition impose un enrobage minimum de
2 cm (20 mm de cales + 33 mm de superposition de 3 treillis (treillis S = s
= 1.19 cm²/m) + 20 mm d’enrobage [+ 10 mm de tolérance de pose]).
Les joints aux raccordements entre bacs sur locaux humides ou à atmos-
phère corrosive doivent être obturés.
Des modalités de calage des armatures basses doivent respecter les disposi-
tions ci-dessous :
Le maintien en position des armatures prévues dans les calculs doit être
assuré par un calage permettant de respecter les enrobages prévus aux
projets.
faible dimension.
Une fiche de réception de ferraillage doit être remplie par l’entreprise de gros
œuvre avec contrôle préalable avant coulage du béton ce qui revient au res-
pect impératif des calages.
Les solutions pour réaliser les recouvrements avec un minimum de superpo-
sitions doivent être recherchées.
En cas de superposition des treillis, les conditions suivantes doivent être
vérifiées :
Q trois superpositions maximum de treillis aux recouvrements en travée (ne
coupée
b/2
équerres de maintien
solution 1 : section At/2
dans chaque bande
l
45°
Section A’ b
(coupée)
ha TS général
renforts
1 cm
Détail : Réservation
Renforts d’armatures à prévoir
profil h’3
h’1 h’2
console à calculer
Détail : Costières
Exemples de costières usuelles
par Jean-Daniel ANTROPIUS, h hc
h e = 35 mini
Collection CTICM, édition 1995 hp
boulon
en attente bain de 2 clous
w
soudure par HVB
orientation au choix
w
Figure J.35 – Détail d’exécution
w > 2,5 d 4.d min d = diamètre
des connexions. Source : w L du goujon
kp = 0,6. ( -1)
Planchers à bacs collaborants hP hP
L
par Jean-Daniel ANTROPIUS, hP où
L est limité à hP + 75
Collection CTICM, édition 1995
axe espacement longitudinal 5.d au mini
w à la poutre 4.h au maxi
neutre
4.d min 600 mm au maxi
Dans tous les cas il convient de confirmer les performances des connecteurs
en s’appuyant sur les fiches techniques de ces derniers.
Closoir
25 min.
ferraillage du plancher (nappe haute et basse) ainsi que les détails d’exécu-
tion des points singuliers (porte à faux, joint de dilatation, fractionnement
sismiques, trémies…) ;
Q la fourniture et la pose des étaiements ;
bacs, etc.) ;
Q les dispositifs éventuels de calfeutrement en nez de plancher ;
tion/d’usure éventuelle ;
Q l’exécution de tous travaux de maçonnerie : seuils, appuis, bande de rive
etc. ;
Q l’autocontrôle de l’entreprise ;
Q Les dispositifs de sécurité liés au personnel (garde-corps en rive autour
des trémies, filets, …).
sur plancher ;
Q la fourniture et la pose des fourreaux de chauffage, électrique, eau etc. ;
corps d’état ;
Q les épreuves éventuelles de mesure de vibration de plancher (confort) ;
rances de pose ;
Q le dégagement, le nettoyage et le compactage des abords extérieurs en
réservations exécutées ;
Q les dispositifs spéciaux et/ou modifications motivées par l’exécution hors
ciaux et agricoles, sportifs, bureaux, ERP, ICPE, PSLV, avec leurs propres
règlementations en vigueur notamment acoustique ou en cas d’incendie ;
Q La localisation de la construction :
des bâtiments ;
Q les conditions pour mener à bien la manutention ;
Q le levage ;
pente ;
Q L’implantation des contreventements du bâtiment (reprise d’effet diaphragme) ;
L.1 Généralités
La présente annexe décrit les conditions de réception des profils de plancher
qui s’appliquent lorsque les documents particuliers du marché l’exigent.
NOTE
Ces conditions de réception n’ont pas d’utilité pratique pour les profils bénéficiant d’une
marque de qualité pour les performances mécaniques.
NOTE
Des contrôles supplémentaires peuvent figurer dans la marque de qualité définie au
paragraphe 1.2.
quées en phase de coulage, pour au moins les deux cas courants de pose (tra-
vée simple et travées double, multiples), pour diverses épaisseurs de profils ;
Q la référence du rapport d’essais lorsque les performances sont détermi-
recommandations professionnelles » ;
Q la classe de réaction au feu (euroclasse à indiquer) selon rapport de classe-
NOTE
La documentation commerciale peut être assimilée à la fiche technique pour autant que
toutes les informations demandées y figurent.
3x10
31
50°
37,5 Rp2
Pl1 Pl2 Rp1 Rp1 Lr2 Lr2
r1 r1
B
Hr2
A
H1 Re1
Lu
Tableau M.2 – Caractéristiques en travée : moment positif résistant de calcul Mt,Rd du profil
Profils Epaisseur nominale du bac (mm) Mt,Rd (kN.m/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
Prépercé
1.00
1.25
Tableau M.3 – Caractéristiques sur appui intermédiaire de largeur xx mm, dans le domaine élastique
Epaisseur MRmax Rmax MRmin Rmin
Profils M0 (kN.m/m) Į
nominale (en kN.m/m) (en kN/m) (en kN.m/m) (en kN/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
prépercé
1.00
1.25
Tableau M.4 – Caractéristiques sur appui intermédiaire de largeur yy mm, dans le domaine élastique
Epaisseur MRmax Rmax MRmin Rmin
Profils M0 (kN.m/m) Į
nominale (en kN.m/m) (en kN/m) (en kN.m/m) (en kN/m)
0.75
0.88
Non prépercé
1.00
1.25
0.75
0.88
prépercé
1.00
1.25
Tableau M.7 – Caractéristiques sur appui intermédiaire dans le domaine post élastique
Mreag(șlim) (kN.m)
Profils Ep. nominale de la tôle en mm șlim
Largeur d’appui xx Largeur d’appui yy
0.75
0.88
Profil non pré-percé
1.00
1.25
0.75
0.88
Profil pré-percé
1.00
1.25
Mt,Ed ≤ Mt,Rd
Avec :
Mt,Rd est le moment résistant en travée aux ELU (cf. tableau M.2) en tenant
compte du moment réagissant Mreag(ș) (cf. tableau M.7).
Mt,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).
VEd ≤ VRd,u
Où
VRd,u est la capacité résistante à l’effort tranchant donnée dans la fiche tech-
nique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une pro-
fondeur d’appui u au moins égale à celle du projet.(cf. tableau M.5),
V,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).
Il doit également être vérifié :
REd ≤ Rw,Rd,u
Où :
Rw,Rd,u est la capacité résistante à la réaction d’appui donnée dans la fiche
technique pour une épaisseur non supérieure à celle du projet et pour une
profondeur d’appui u au moins égale à celle du projet. (cf. tableau M.6).
R,Ed est évalué sous la combinaison ELU en tenant compte du moment réa-
gissant Mreag(ș).
VE,ser ≤ Vg
NOTE
Lorsque le plancher est susceptible de supporter des charges dynamiques peu importantes
(bâtiments industriels, parcs de stationnement) les valeurs de mg et de kg à utiliser dans
la formule de calcul de Vg sont à diviser par 1,25. Il est précisé qu’il s’agit uniquement de
charges ne pouvant donner lieu à aucun phénomène de fatigue ni à des chocs répétés.
Tableau M.10 – Exemple de hauteur de dalle en fonction de la durée d’isolation au feu du procédé XYZ
Durée de résistance Epaisseur équivalente Epaisseur minimale Limites
Détermination de l’épaisseur équivalente heff
au feu (min) minimale heff « h1 » d’application
30 68 45
60 80 57
90 100 77
h3
120 120 97 h2/h1 < 1.5
h eff h1
180 150 127 h1 > 45mm
h2
ℓ2
240 175 152
ℓ1 ℓ3
Tableau M.11 – Tableau des coordonnées des isothermes pour une demie nervure de plancher
Temps Position en mm
en minutes XI YI XII YII XIII YIII XA YA XIV YIV
0
60
90
120
Avec T0 et u0 donnés dans le tableau ci-dessous, ainsi que les valeurs cou-
rantes des enrobages minimaux définis dans le tableau M.12 ci-après.
Tableau M.12 – Paramètres T0 et u0 nécessaire à la détermination de la température dans les armatures en fonction de l’enrobage
Temps (en min) T0 °C u0 (mm) umin (mm)
60
90
120
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06 CONCEPTION DES OUVRAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1 Exigences requises sur un plancher collaborant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1.1 Dispositions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1.2 Joints de dilatation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6.1.3 Gestion des pentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
6.1.4 Coffrage en contact direct avec l’atmosphère extérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.2 Principes de justification aux exigences requises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
6.3 Dimensionnement par défaut des planchers collaborants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
07 PRESCRIPTIONS RELATIVES À L’EXÉCUTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
7.1 Conditions d’exécution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
7.2 Conditions d’appui minimales en phase de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
7.3 Tolérances d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
7.4 Détails d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.4.1 Hors zone sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.4.2 En zone sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.5 Phase de pose des bacs dans le cas de planchers mixtes avec connecteurs soudés . . . . 33
7.6 Phase de pose des bacs dans le cas de planchers mixtes
avec connecteurs pistoscellés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
7.7 Fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
7.7.1 Fixation des bacs sur l’ossature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
7.7.2 Dispositions de coutures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.8 Etaiement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.9 Dispositions de protections collectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.10 Dispositions contre les coulées de laitances dans le cas de bacs aboutés . . . . . . . . . . . . . 39
7.11 Coffrages de rives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.11.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.11.2 Accostage direct du coffrage contre la costière et rive en porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
7.11.3 Coffrage à distance de la costière et rives en porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
7.11.4 Rives contre existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
7.12 Dispositions au droit des trémies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
7.13 Changement de sens de portée du coffrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
—
LES PARTENAIRES DU PROGRAMME PACTE
INDUSTRIELS
ENTREPRISES/ARTISANS
ASSUREURS
RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES
POUR LA CONCEPTION
ET LA RÉALISATION DE PLANCHERS
COLLABORANTS ACIER BÉTON
JUILLET 2020
Q des exigences de sécurité et de confort auxquelles peuvent prétendre les maîtres d’ouvrages,