Programmation en Java
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Programmation en Java
Plus d'informations
Bienvenue dans mon cours de programmation en Java. C'est un langage très utilisé, notamment par un grand nombre
de programmeurs professionnels, ce qui en fait un langage incontournable actuellement.
Java est un langage de programmation moderne développé par Sun Microsystems. Il ne faut surtout pas le
confondre avec Javascript (petit langage de scripts utilisé sur les sites web), car Java n'a rien à voir.
Une de ses plus grandes forces est son excellente portabilité : une fois votre programme créé, il fonctionnera
automatiquement sous Windows, Mac, Linux, etc.
On peut faire de nombreuses sortes de programmes avec Java :
des applications, sous forme de fenêtre ou de console ;
des applets, qui sont des programmes Java incorporés à des pages web ;
des applications pour appareils mobiles, avec J2ME ;
et bien d'autres ! J2EE, JMF, J3D pour la 3D...
Comme vous le voyez, Java permet de réaliser une très grande quantité d'applications différentes ! Mais... comment
apprendre un langage si vaste qui offre autant de possibilités ?
Heureusement, ce cours est là pour tout vous apprendre de Java à partir de zéro .
N.B. : je tiens à faire une dédicace spéciale à ptipilou, zCorrecteur émérite, sans qui ce tuto n'aurait pas vu le jour !
Un grand merci pour ton travail et ton soutien !
Donc, dans cette première partie, nous allons voir les bases du langage, ainsi que leur fidèle compagnon
Eclipse.
1) Parlons d'Eclipse
Préambule
Téléchargement
Installation
Présentation rapide de l'interface
D'autres outils à la hauteur
Q.C.M.
5) Les conditions
La structure if....else
Les conditions multiples
La structure switch
La condition ternaire
Q.C.M.
6) Les boucles
La boucle while
La boucle do....while
La boucle for
Q.C.M.
Élaboration
Conception
Correction
8) Les tableaux
J'ose espérer que vous avez apprécié ce tuto sur les bases du langage Java ! En tout cas, je me suis bien amusé
en le faisant.
Maintenant, nous allons rentrer dans les méandres de la programmation orientée objet !
Alors ?... Toujours prêts ?
J'aborderai ce que j'ai pu voir durant ma formation, et uniquement cela... Mais je vous rassure : il y a
déjà du travail...
Cette partie sera extrêmement riche en concepts, vocabulaire et méthodologie. Entre autres, vous saurez
programmer en orienté objet, vous pourrez enregistrer vos objets dans des fichiers...
J'ajouterai aussi quelques notions de modélisation. Ceci dans le but de vous familiariser avec la façon de
schématiser des objets et leurs interactions entre eux. Nous y reviendrons, mais il s'agira de diagrammes de
classes utilisés avec le langage UML (Unified Modeling Language).
Une longue introduction ne servirait à rien... passons donc tout de suite à la première partie.
Les classes
Les constructeurs
Votre objet sait parler : accesseurs et mutateurs
Travaillez avec votre objet : les méthodes
Les variables de classes
Astuce Eclipse
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
2) L'héritage !
La notion d'héritage
Construction d'un objet hérité
Le polymorphisme
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
3) Apprendre à modéliser
5) Les interfaces
6) Les exceptions
L'objet LinkedList
L'objet ArrayList
L'objet Hashtable
L'objet HashSet
8) La généricité en Java
9) Java et la réflexivité
J'espère que cette partie vous a plu et que vous avez appris plein de bonne choses !
J'ai volontairement omis de parler des flux et des threads dans cette partie. Je préfère avoir des cas bien
concrets à vous soumettre pour ça...
Bon : je sais que beaucoup d'entre vous l'attendent avec impatience, alors voici la partie sur la
programmation événementielle !
Nous utiliserons essentiellement les bibliothèques Swing et AWT présentes d'office dans Java.
Nous verrons ce qui forme, je pense, les fondements de base ! Nous n'entrerons pas dans les détails, enfin pas
trop...
Je ne vais pas faire de long discours maintenant, je sais que vous êtes impatients... alors go !
L'objet JFrame
Votre fenêtre héritée
Des méthodes et encore des méthodes
Ce que vous cache votre fenêtre
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Q.C.M.
6) TP : une calculatrice
Élaboration
Conception
Correction
Astuce Eclipse : faire un jar exécutable
7) Les threads
Principes et bases
Une classe héritée de Thread
Utiliser l'interface Runnable
Synchronisez vos threads
Contrôlez votre animation
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Première utilisation
L'interface ItemListener
Changer la forme de notre animation
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Premier exemple
Un pseudo-morphing pour notre animation
Les boutons radio : l'objet JRadioButton
Ce qu'il faut retenir
Utilisation
Un objet plus restrictif : le JFormattedTextField
Contrôlez vos données post-saisie
Utiliser des regex
Contrôle du clavier : l'interface KeyListener
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
17) TP : Le penduZ
Premiers pas
Les cellules, c'est la vie
Contrôlez l'affichage de vos cellules
Des tableaux très actifs !
Ajouter des lignes et des colonnes
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
J'espère que vous avez appris tout plein de choses et que vous commencez à faire des choses sympa avec ce
langage de programmation.
Dans cette partie, vous pourrez voir et utiliser ce qu'on appelle des design patterns ou, en français, des
modèles de conceptions.
La conception est la phase qui intervient avant le codage, lorsque vous réfléchissez :
aux classes dont vous aurez besoin ;
à savoir lier telle classe avec telle autre ;
au type d'interfaces que vous souhaitez créer ;
au type de classes abstraites que vous désirez coder ;
...
Afin de schématiser ceci, vous pouvez faire des dessins, mais il y a mieux !
Dans la partie 2, je vous ai initiés ttrrèèèsssss rapidement à UML : nous allons l'utiliser de nouveau ici afin de
schématiser les situations.
Vous constaterez qu'il y a de nombreux DP (j'utiliserai cette abréviation à partir de maintenant) et qu'ils
peuvent être extrêmement pratiques.
Dîtes-vous bien que, malgré le temps que vous passez à coder, quelqu'un d'autre a rencontré, à un moment
donné, les mêmes problèmes de conception que vous. Et vous en avez peut-être un en ce moment, sans même
le savoir.
Rassurez-vous, car d'autres ont trouvé une solution :
évolutive ;
souple ;
résistante.
L'un des buts des DP est de vous fournir des solutions afin de rendre vos codes moins assujettis à la
modification. Je pense qu'après le premier chapitre vous comprendrez mieux ce que je veux dire... Mais il va y
avoir une constante, dans cette partie !
Nous partirons du postulat que votre programme est amené à connaître des changements, majeurs ou
mineurs. Ces changements pourront être de plusieurs natures mais au final, le but est d'avoir un code
réutilisable et non modifiable : on dit aussi "hermétique à la modification".
Je me doute que vous devez être sceptique... Je vous propose donc de commencer !
Posons le problème
Un problème supplémentaire
Une solution simple et robuste : le pattern strategy
Ce qu'il faut retenir
Posons le problème
Le pattern decorator
Les mystères de java.io
Ce qu'il faut retenir
Posons le problème
Des objets qui parlent et qui écoutent : le pattern observer
le pattern observer : le retour
Ce qu'il faut retenir
Premiers pas
Le modèle
Le contrôleur
La vue
MVC pour le web : le pattern M2VC
Ce qu'il faut retenir
J'espère sincèrement que cette partie vous a permis d'y voir plus clair dans les méandres des DP !
Vous conviendrez que ceux-ci sont très utiles et vous permettent de faire des applications plus faciles à
maintenir, modifier, faire évoluer...
Partie 5 : Annexes
Voici une annexe afin de vous fournir un complément sur certains des chapitres vus jusqu'ici !
3) Annexe C : Eclipse
Installation
Raccourcis utiles
Et je vous réponds qu'un autre tuto portant sur des API Java va voir le jour d'ici peu de temps avec, au programme :
JDBC;
programmation réseau;
JMF
;
...
Et oui, le tuto actuel commençait à être un peu gros et rajouter tout ça dedans aurait fini par vous faire peur...
Parlons d'Eclipse
Plus d'informations
Pour ceux qui l'avaient deviné, Eclipse est le petit logiciel qui va nous permettre de développer nos applications, ou nos applets, et aussi celui qui va compiler tout ça.
Eh oui ! Java est un langage compilé. Je ne l'avais pas dit, je crois...
Donc, notre logiciel va permettre de traduire nos futurs programmes Java en langage compilé. Mais celui-ci ne peut pas être compris par l'ordinateur. Ce code compilé s'appelle du
Byte Code. Il n'est compréhensible que par un environnement Java, vulgairement appelé JRE (Java Runtime Environment) disponible sur le site de Sun MicroSystems.
Sommaire du chapitre :
Préambule
Téléchargement
Installation
Présentation rapide de l'interface
D'autres outils à la hauteur
Q.C.M.
Préambule
Avant toute chose, quelques mots sur le projet Eclipse.
Eclipse IDE est un environnement de développement libre permettant potentiellement de créer des projets de développement mettant en œuvre n'importe quel langage de
programmation (C++, PHP...). Eclipse IDE est principalement écrit en Java.
La spécificité d'Eclipse IDE vient du fait de son architecture est totalement développée autour de la notion de plug-in. Cela signifie que toutes les fonctionnalités de celui-ci sont
développées en tant que plug-in. Pour faire court, si vous voulez ajouter des fonctionnalités à Éclipse, vous devez :
Lorsque vous téléchargez un nouveau plug-in pour Éclipse, celui-ci se présente souvent comme un dossier contenant généralement deux sous-dossiers. Un dossier « plugins
» et un dossier « features ». Ces dossiers existent aussi dans le répertoire d'Éclipse. Il vous faut donc copier le contenu des dossiers de votre plug-in dans le dossier correspondant
dans Éclipse (plugins dans plugins, et features dans features).
C'est pour toutes ces raisons que j'ai choisi Eclipse comme outil de développement ; de plus, vous verrez qu'il est relativement simple d'utilisation.
Maintenant que ces quelques mots ont été dits, je vous invite donc à passer à l'étape suivante.
Téléchargement
Avant de vous lancer dans le téléchargement d'Éclipse, vous devez avant tout vous assurer d'avoir un environnement Java, ou JRE sur votre machine.
Un JRE (ou Java Runtime Environment) va vous servir à lire les programmes qui ont été codés en Java. Comme je vous l'ai dit plus tôt, Eclipse est codé en Java : donc,
pour utiliser Eclipse, il vous faut un JRE.
Rendez-vous donc sur la page de téléchargement des JRE sur le site de SUN Microsystem (fondateur du langage).
Choisissez le suivant (dernière version stable) :
Une fois cliquez sur "Download", vous arrivez sur cette page :
Sélectionnez votre système d'exploitation (ici, j'ai mis Windows) et n'oubliez pas de cocher la case : "I agree to the Java SE Development Kit 6 License Agreement".
Afin d'accepter la licence !
Cliquez sur le lien du haut pour une installation en ligne, ou celui du bas pour une installation hors ligne !
Alors on va faire simple. Je vous ai dit plus tôt que Java permet de développer différents types d' applications. Eh bien il faut des outils différents pour les différents types
d'applications.
J2SE ou Java 2 Standard Édition : permet de développer des applications dites "client", par exemple... euh... Éclipse est une application "client". C'est ce que nous allons
faire dans ce tutoriel.
J2EE ou Java 2 Enterprise Édition : permet de développer des applications web en Java.
J2ME ou Java 2 Micro Édition : permet de développer des applications pour appareil portable, comme des téléphones portables, des PDA...
Vous pouvez maintenant télécharger et installer votre JRE. Ceci fait, je vous invite donc à télécharger Éclipse IDE sur cette page.
Accédez à la page de téléchargement puis choisissez "Éclipse IDE for java developers", en choisissant la version d'Eclipse correspondant à votre OS.
Sélectionnez maintenant le miroir que vous souhaitez utiliser pour obtenir Éclipse. Voilà, vous n'avez plus qu'à attendre la fin du téléchargement.
Installation
Maintenant que vous avez un JRE et que vous avez téléchargé Éclipse, nous allons voir comment nous servir de celui-ci.
Vous devez maintenant avoir une archive contenant Éclipse. Décompressez-la où vous voulez, puis, entrez dans ce dossier. Si comme moi vous êtes sous Windows, vous devriez
avoir ceci :
Ne travaillant pas sous Mac OS ni sous Linux, je ne peux malheureusement pas vous proposer de screenshot pour ces OS, mais je pense que ça doit fortement y
ressembler...
La suite sera donc pour Windows, mais cela ne doit pas être très différent sur les autres OS.
Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez créer un raccourci de l'exécutable "eclipse.exe" pour pouvoir y accéder plus facilement. Ceci fait, lancez Eclipse.
Peu de temps après, vous devriez avoir une fenêtre comme celle-ci :
Ici, Eclipse vous demande dans quel dossier vous souhaitez enregistrer vos projets. Libre à vous de choisir celui-ci. J'ai coché la checkbox pour qu'Éclipse se souvienne de ma
décision. Mais lorsque vous créerez des projets, rien ne vous empêche de spécifier un autre dossier que celui de votre "workspace".
Une fois cette étape effectuée, vous arrivez sur la page d'accueil d'Éclipse. Je n'ai jamais trop regardé ce que celle-ci propose ; donc, si vous avez envie de jeter un coup d'oeil,
allez-y.
Avant de commencer, regardez bien les raccourcis clavier présents dans les menus... Ils sont très utiles et peuvent vous faire gagner beaucoup de temps !
On est obligés ?
Bien sûr que non, mais croyez-moi, quand on y a goûté, on ne peut plus s'en passer...
Menu "File"
C'est ici que nous pourrons créer de nouveaux projets Java, enregistrer ceux-ci, les exporter le cas échéant...
Ici, les raccourcis à retenir sont :
* classe : on y reviendra.
Menu "Edit"
Menu "Window"
La barre de navigation
Je vous demande maintenant de créer un nouveau projet Java. Vous devriez arriver à cette fenêtre sans trop de difficultés :
Renseignez le nom de votre projet comme je l'ai fait plus haut (encadré 1). Vous pouvez aussi voir où sera enregistré ce projet (encadré 2).
Un peu plus compliqué maintenant, vous avez donc un environnement Java sur votre machine, mais dans le cas où vous en auriez plusieurs, vous pouvez aussi spécifier à Eclipse
quel JRE utiliser pour ce projet.
En fait, vous pourrez changer ceci à tout moment dans Eclipse en allant dans Window / Préférences, en dépliant l'arbre "Java" dans la fenêtre et en choisissant "Installed
JRE".
Par contre, n'utilisez ça que si vous êtes sûrs de vous !
Vous devriez avoir un nouveau projet dans la fenêtre de gauche, comme ceci :
Pour boucler la boucle, ajoutons dès maintenant une nouvelle classe dans ce projet. Je suis sûr que vous allez y arriver sans moi...
Vous êtes donc devant cette fenêtre :
Dans l'encadré 1, nous pouvons voir où seront enregistrés nos fichiers Java.
Dans l'encadré 2, nommez votre classe Java, moi j'ai sdz1.
Dans l'encadré 3, Eclipse vous demande si cette classe a un truc particulier. Eh bien oui ! Cochez
"public static void main(String[] args)", puis cliquez sur "finish" (nous allons revenir sur ce dernier point dans la partie suivante).
Alors avant de commencer à coder, nous allons un peu explorer notre espace de travail.
Dans l'encadré vert (à gauche), vous trouverez le dossier de votre projet ainsi que son contenu. Ici, vous pourrez gérer votre projet comme bon vous semble (ajout,
suppression...).
Dans l'encadré bleu (au centre), je pense que vous avez deviné... C'est ici que nous allons écrire nos codes sources.
Dans l'encadré rose (en bas), c'est là que vous verrez apparaître le contenu de vos programmes ainsi que les erreurs éventuelles !
Et enfin pour finir, dans l'encadré violet (à droite), dès lors que nous aurons appris à coder nos propres fonctions ainsi que des objets, c'est ici que la liste des méthodes et des
variables sera affiché.
Maintenant que vous avez Eclipse bien en main, nous allons faire un tour rapide des autres IDE de développement pour Java.
Ce qu'il faut garder en tête, c'est qu'un IDE, comme n'importe quel outil, est :
fonctionnel,
adapté,
évolutif.
Ce que j'entends par là, c'est que comme un menuisier, vous utiliserez des outils pour travailler et comme lui, vous choisirez celui qui vous convient le mieux. Partez du principe
que les IDE ont grosso-modo les mêmes fonctionnalités, compiler en byte code, exécuter, debugger...
Les IDE de la liste suivante sont tout aussi adaptés qu'Eclipse pour développer en Java. A vous de vous faire un avis. Testez, comparez et choisissez.
1. JBuilder
Celui-ci est idéal pour le développement à grande échelle, pour les projets d'entreprise, etc.
Il intègre tout un tas de technologies comme XML, jsp/servlet, concept d'ingénierie, outils UML...
Bon : pour les curieux de nature, vous pouvez faire un tour ici.
Ne cherchez pas de version gratuite, JBuilder est payant. Mais je crois que vous pouvez avoir une version
d'évaluation... A vérifier...
2. NetBeans
NetBeans est l'IDE créé par Sun Microsystems, il contient donc toutes les fonctionnalités d'un bon IDE :
un debugger,
un outil de modélisation UML,
tout le nécessaire pour faire des applications J2EE,
il est GRATUIT !
...
Si vous voulez vous faire une opinion, ce que je vous conseille vivement, vous pouvez le télécharger ici.
Il existe bien d'autres IDE pour développer en Java, mais ceux-ci (Eclipse compris) représentent la majorité des IDE utilisés. En voici d'autres, pour information :
JCreator
IntelliJ
Sun ONE Studio
JDeveloper
JEdit
Le Bloc-notes de Windows (vi sous Linux), ou encore Notepad++.
Qu... Quoi ? On peut faire des programmes Java avec le Bloc-notes de Windows ?
Tout à fait...
En fait, lorsque vous créerez un programme Java dans votre IDE préféré et que vous l'exécuterez, celui-ci va pré-compiler votre code Java en byte code pour qu'ensuite votre JVM
(Java Virtual Machine, cf chapitre suivant) l'interprète et l'exécute.
Mais toutes ces étapes peuvent être faites à la main, en ligne de commande, mais nous n'en parlerons pas maintenant.
Q.C.M.
À quoi peut-on comparer un IDE ?
Aucune idée !
À une peinture de grand maître.
À un outil.
À un site web.
Un IDE.
Un DEI.
Un environnement Java.
Un éditeur de code Java.
Un JRE sert à :
Excel.
PowerPoint.
Le Bloc-notes.
J'espère que vous avez encore de l'énergie, car, dans le chapitre suivant, nous aborderons quelque chose de bien plus passionnant...
Bon ! Tenez-vous prêts pour faire vos premiers codes Java ! !
Plus d'informations
Bon : cette partie s'annonce riche en informations et pour certains, elle sera même "pompeuse"... Mais afin de bien
coder en Java, il vaut mieux comprendre comment tout cela fonctionne.
Dans le JRE, que je vous ai fait télécharger dans la partie précédente, se trouve le coeur même de Java. Celui-ci
s'appelle la JVM (pour Java Virtual Machine) que j'appellerai dorénavant machine virtuelle. Celle-ci a pour rôle,
comme je vous l'ai dit dans le chapitre précédent, d'exécuter les programmes Java sur votre machine, c'est ce qui fait
que les programmes Java sont dit "portables".
J'allais y venir...
Comme je vous l'ai à maintes fois répété, les programmes Java sont, avant d'être utilisés par la machine virtuelle,
pré-compilés en byte code (par votre IDE ou encore à la main). Ce byte code n'est compréhensible que par une JVM, et
c'est celle-ci qui va faire le lien entre ce code et votre machine.
Vous aviez sûrement remarqué que sur la page de téléchargement du JRE, plusieurs liens étaient disponibles :
Ceci car la machine virtuelle Java se présente différemment selon qu'on se trouve sous Mac, sous Linux ou encore sous
Windows. Par contre le byte code, lui, reste le même quelque soit l'environnement où a été développé et pré-compilé
votre programme Java.
Conséquence directe :
quel que soit l'OS sous lequel a été codé un programme Java, n'importe quelle
machine pourra l'exécuter si elle dispose d'une JVM !
Tu n'arrêtes pas de nous rabâcher byte code par-ci... byte code par-là...
Mais c'est quoi, au juste ?
Eh bien un byte code - et je dis bien UN byte code - n'est autre qu'un code intermédiaire entre votre code Java et le
code machine.
Ce code particulier se trouve dans les fichiers pré-compilés de vos programmes ; en Java, un fichier source a l'extension
.java et un fichier pré-compilé a l'extension .class ; c'est dans ce dernier que vous pourrez voir du byte code.
Par contre, vos fichiers .java sont de bêtes fichiers texte, seule l'extension est changée... Vous pouvez donc les ouvrir,
les créer ou encore les mettre à jour avec... le Bloc-notes de Windows par exemple...
Pour en revenir à notre byte code, je vous invite à regarder un fichier .class à la fin de cette partie (vous en aurez au
moins un), mais je vous préviens, c'est illisible ! !
Inutile de vous dire que votre machine est incapable d'interpréter du byte code !
Alors pourquoi je vous ai dit UN byte code ? Tout simplement parce que la machine virtuelle de Java se moque que le
byte code soit à la base du Java ou autre chose.
Son rôle est d'interpréter ce code et de le faire fonctionner. Donc, si un jour vous arrivez à faire du byte code avec
comme fichier source un .cpp (pour C++), ça devrait (et j'insiste sur le devrait) fonctionner.
Vous pouvez avoir un aperçu de ce qui devrait fonctionner sur cette page.
Je pense qu' après cette partie purement théorique, vous avez hâte de commencer à taper des lignes de code... Mais
avant, il me reste quelques choses à vous dire !
Avant de commencer
Avant de commencer, vous devez savoir que tous les programmes Java sont composés d'au moins
une classe.
Cette classe doit contenir (applet mise à part) une méthode main. Celle-ci est la méthode principale du programme,
c'est elle que la JVM va chercher afin de lancer votre programme. Pour faire court, c'est le point de départ du
programme.
Vous voyez donc son importance !
Et pour qu'on se comprenne bien, une méthode est une suite d'instructions à exécuter. Une méthode contient :
une entête : celle-ci va être un peu comme la carte d'identité de la méthode. Nous y reviendrons.
un corps : le contenu de la méthode. Ce qui va être fait ! Délimité par des accolades {}.
une valeur de retour : le résultat que la méthode va retourner. SAUF pour les méthodes de type void qui ne
renvoient rien. Nous y reviendrons aussi.
Vous verrez, un peu plus tard, qu'un programme n'est qu'une multitude de classes qui s'utilisent l'une l'autre.
Mais pour le moment, nous n'allons travailler qu'avec une seule classe.
Dans la partie précédente, je vous avais demandé de créer un projet Java ; ouvrez-le si ce n'est pas déjà fait. Donc
pour rappel, voici ce que vous aviez sous votre nez :
Vous voyez la fameuse classe dont je vous parlais ? Ici, elle s'appelle sdz1.
Vous pouvez voir que le mot class est précédé du mot public, nous verrons la signification de celui-ci lorsque nous
programmerons des objets.
Pour le moment, ce que vous devez retenir c'est que votre classe est définie par un mot clé, class, qu'elle a un nom ;
ici, sdz1 et que le contenu de celle-ci est délimité par des accolades, {}.
Comme je vous l'ai dit plus haut, notre unique classe contient la méthode main. La syntaxe de cette méthode est
toujours la même :
Code : Java
Ce sera entre les accolades de la méthode main que nous écrirons nos codes sources.
Excuse-nous, mais... Pourquoi as-tu écrit "//Contenu de votre classe" et non "Contenu de votre classe" ?
Bonne question !
Je vous ai dit plus haut que votre programme Java, avant de pouvoir être exécuté, doit être pré-compilé en byte code.
Eh bien la possibilité de forcer le compilateur à ignorer certaines instructions existe !
On appelle ça des commentaires et il existe deux syntaxes :
les commentaires unilignes : introduits par les symboles //, ils mettent tous ce qui les suit en commentaires,
du moment que le texte se trouve sur la même ligne que les //.
Code : Java
les commentaires multilignes : ils sont introduits par les symboles /* et se terminent par les symboles */.
Code : Java
/*
Un commentaire
Un autre
Encore un autre
*/
Ceci n'est pas un commentaire ! !
}
Il existe en fait une troisième syntaxe, mais celle-ci à un but particulier. Elle permettra de générer une documentation
de votre programme ! Une Javadoc (Java Documentation).
Je n'en parlerai que très peu, et pas dans ce chapitre. Nous verrons cela lorsque nous programmerons des objets mais,
pour les curieux, je vous conseille le très bon tutoriel de dworkin.
Je profite de cet aparté sur les commentaires pour vous donner une astuce bien pratique !
Il vous arrivera forcément à un moment donné de vouloir mettre une partie de code en commentaire. Dans ce cas, il y
a 99,99999999 % de chance que vous choisissiez les commentaires multilignes.
L'inconvénient, c'est que lorsque vous voudrez remettre votre morceau de code en activité, il vous faudra retirer les /*
*/. Mais si 5 minutes plus tard, vous voulez remettre la même portion de code en commentaire .
if(entier != 0){
/*
for(int i = 0; i < 20; i++){
System.out.println("oui ! ! ! ! !");
}
//*/
}
}
Vous pouvez voir que j'ai utilisé les commentaires multilignes ! Mais avec une variante...
La ligne qui ferme les commentaires est précédée... de //. Mais c'est ce qui met une ligne en commentaires...
Je le sais bien, et c'est là qu'est l'astuce. Pour le moment, les deux // sont en commentaires comme les lignes qui se
trouvent entre /* et */.
Mais que se passe-t-il si j'ajoute un / devant ma première instruction de commentaire ?
Code : Java
if(entier != 0){
//*
for(int i = 0; i < 20; i++){
System.out.println("oui ! ! ! ! !");
}
//*/
}
}
Eh bien là, ce sont mes commentaires multilignes qui sont devenus des commentaires, et mes lignes sont de nouveau
actives dans mon code !
Explique-nous ça !
C'est très simple. Le fait d'ajouter un / devant /* met l'étoile en commentaire... Dans ce cas, il ne s'agit plus d'un
commentaire multilignes, mais uniligne ! Et là je crois que vous avez deviné l'utilité de cette ligne //*/... Sur celle-ci,
c'est l'instruction de commentaire multiligne fermante qui est en commentaire !
Donc, plus besoin d'ajouter de commentaire, d'en effacer, de les remettre, de les ré-effacer...
Vous encadrez la portion de code que vous souhaitez enlever de /* .... //*/ et lorsque vous la voulez à nouveau, vous
ajoutez un / devant l'instruction ouvrante des commentaires ! Et si vous voulez remettre la même portion de code en
commentaire, enlevez le / ajouté devant /* !
A partir de maintenant et jusqu'à ce que nous programmions des interfaces graphiques, nous allons faire ce qu'on
appelle des programmes procéduraux. Cela signifie que le programme se déroulera de façon procédurale.
Euh... késako ?
En fait, un programme procédural est un programme qui s'effectue de haut en bas, une ligne après l'autre.
Bien sûr, il y a des instructions qui permettent de répéter des morceaux de code, mais le programme en lui même se
terminera une fois arrivé à la fin du code.
Ceci vient en opposition à la programmation événementielle (ou graphique) qui elle, est basée sur des événements
(clic de souris, choix dans un menu...).
Maintenant, vous pouvez taper les lignes suivantes entre les accolades de votre méthode main :
Code : Java
;
N'oubliez surtout pas le à la fin de la ligne !
Toutes les instructions en Java sont suivies d'un point virgule.
Une fois que vous avez saisi cette ligne de code dans votre méthode main, vous devez lancer le programme.
Si vous vous souvenez bien de la présentation du chapitre précédent, vous avez dû cliquer sur la flèche blanche dans un
rond vert :
Si vous regardez dans votre console, fenêtre en bas sous Eclipse, vous devez avoir :
System : ceci correspond à l'appel d'une classe qui s'appelle "System". C'est une classe utilitaire qui permet
surtout d'utiliser l'entrée et la sortie standard.
out : objet de la classe System qui gère la sortie standard.
print : méthode qui écrit dans la console la chaîne passée en paramètre.
Lorsque vous l'exécutez, vous devriez avoir une chaîne de caractères qui se suivent, sans saut à la ligne. En gros, vous
devez avoir ceci dans votre console :
Hello World ! !My name isCysboy
Je me doute que vous souhaiteriez faire un retour à la ligne pour que votre texte soit plus lisible... Pour réussir
cela, vous avez plusieurs solutions.
Donc, si nous reprenons notre précédent code et que nous appliquons ceci, voilà ce que ça donnerait :
(notre code modifié) :
Code : Java
Le résultat :
Hello World ! !
My name is
Cysboy
lorsque vous utilisez le caractère d'échappement \n, quelle que soit la méthode appelée, celle-ci intègre
immédiatement un retour à la ligne à l'emplacement de ce dernier.
lorsque vous utilisez la méthode println(), celle-ci ajoute automatiquement un retour à la ligne à la fin de la
chaîne passée en paramètre.
rien ne vous empêche de mettre un caractère d'échappement dans la méthode println().
J'en profite au passage pour vous donner deux autres caractères d'échappement :
"
Vous avez sûrement remarqué que la chaîne de caractères que l'on affiche est entourée de <chaine> . "
En Java, les double quotes sont des délimiteurs de chaînes de caractères ! Si vous voulez afficher un double quote avec
\
la sortie standard, vous devrez "l'échapper" avec un , ce qui donnerait
System.out.println("coucou mon \"choux\" ! ");
Maintenant que vous savez faire un "Hello World", je vous propose de voir la compilation de vos programmes en ligne
de commande.
Cette sous-partie n'est ici que pour les plus curieux d'entre vous.
Vous pouvez passer outre cette sous-partie si vous le voulez, et aller directement au QCM mais, partez du principe que
ça pourrait vous servir un jour...
Avant de vous apprendre à compiler et à exécuter un programme en ligne de commandes, il va vous falloir le JDK de
SUN (Java SE Development Kit). C'est dans celui-ci que nous aurons de quoi compiler nos programmes. Le nécessaire à
l'exécution des programmes est aussi dans le JRE... Mais vous l'aurez en plus dans le JDK.
Je vous invite donc à retourner sur le site de SUN et à télécharger celui-ci. Une fois cette opération effectuée, il est
conseillé de mettre à jour votre variable d'environnement %PATH%.
Euh... Quoi ?
Votre variable d'environnement. C'est grâce à celle-ci que Windows arrive à trouver des exécutables sans lui spécifier
le chemin d'accès complet. Vous, enfin Windows, en a plusieurs, mais nous nous intéresserons qu'à une seule.
En gros, cette variable contient le chemin d'accès à certains programmes.
Par exemple, si vous spécifiez le chemin d'accès d'un programme X dans votre variable d'environnement et que, comme
par un malheureux hasard, vous n'avez plus aucun raccourci vers X, c'est simple : vous l'avez définitivement perdu dans
les méandres de votre PC.
Eh bien vous pourrez le lancer en faisant "démarrer > Exécuter" et en tapant la commande "X.exe" (en partant du
principe que le nom de l'exécutable est X.exe).
J'y arrive...
Une fois votre JDK installé, ouvrez le répertoire bin de celui-ci, mais également celui-ci de votre JRE. Nous allons nous
attarder sur deux fichiers.
Dans le répertoire bin de votre JRE, vous devez avoir un fichier appelé java.exe. Fichier que vous retrouvez aussi dans
le répertoire bin de votre JDK. C'est grâce à ce fichier que votre ordinateur peut lancer vos programmes par le biais de
la JVM.
Lorsque vous lancez une application sous Eclipse, ce fichier est lancé de façon implicite !
Le deuxième ne se trouve que dans le répertoire bin de votre JDK, il s'agit de javac.exe (java compiler). C'est celui-ci
qui va pré-compiler vos programmes Java en byte code.
Avec notre variable d'environnement mise à jour, nous n'aurons plus qu'à :
Comme un exemple vaut mieux que de grands discours, mettons notre variable d'environnement à jour...
Allez dans le "panneau de configuration" de votre PC, de là, cliquez sur l'icône "Système" ; choisissez l'onglet
"avancé" et vous devriez avoir un bouton, en bas, intitulé "Variables d'environnement" ; cliquez dessus.
Une nouvelle fenêtre s'ouvre. Dans la partie inférieure intitulée "Variables système" chercher la variable Path. Une fois
%SystemRoot%\system32;%SystemRoot%;%SystemRoot%\System32\Wbem;
Et maintenant :
%SystemRoot%\system32;%SystemRoot%;%SystemRoot%\System32\Wbem;C:\Sun\SDK\jdk\bin;
Pour bien faire, allez dans le répertoire de votre premier programme et effacez le .class.
Ensuite, faites "démarrer > Exécuter" (ou encore touche Windows + r), et tapez "cmd".
Pour rappel, dans l'invite de commande, on se déplace de dossier en dossier grâce à l'instruction cd.
cd <nom du dossier enfant> : pour aller dans un dossier contenu dans celui dans lequel nous sommes.
cd .. : pour remonter d'un dossier dans la hiérarchie.
Par exemple : lorsque j'ouvre la console, je me trouve dans le dossier C:\toto\titi et mon application se trouve dans le
dossier C:\sdz, je fais donc :
Code : Bash
cd ..
cd ..
cd sdz
cd ../../sdz
Maintenant, vous pouvez créer votre fichier .class en utilisant la commande javac <nomDeFichier.java>.
Si, dans mon dossier, j'ai un fichier test.java, je le compile en faisant :
javac test.java
Et si vous n'avez aucun message d'erreur, vous pouvez vérifier que le fichier test.class est présent en utilisant
l'instruction dir qui liste le contenu d'un répertoire.
Cette étape réussie, vous pouvez lancer votre programme Java en faisant java <nomFichierClassSansExtension>
Ce qui nous donne :
java test
Et normalement, vous avez le résultat de votre programme Java qui s'affiche sous vos yeux ébahis !
Attention : il ne faut pas mettre l'extension du fichier pour le lancer, mais la mettre pour le compiler.
Donc voilà : vous avez compilé et exécuté un programme Java en ligne de commande... Vous en aurez peut être besoin
un jour... En tout cas, j'espère que vous êtes d'attaque pour un petit QCM...
Q.C.M.
Quelle extension ont les fichiers contenant du code source en Java ?
.java
.class
.jass
.cava
.src
.java
.class
.jass
.cava
.src
Vrai.
Faux.
Aucune idée.
System.out.println();
et
Code : Java
System.out.print();
Aucune.
La première instruction ajoute un saut de ligne à la fin de la chaîne.
J'espère que maintenant vous arrivez mieux à cerner comment fonctionne Java, et à écrire ce que vous voulez à l'écran.
À présent, nous allons voir comment stocker des données en mémoire afin de les afficher, de les calculer...
Plus d'informations
Nous y voilà. Encore un chapitre barbant... Mais celui-là aussi est nécessaire, et je dirais même vital !
En Java, comme dans beaucoup de langages de programmation, avant d'utiliser une variable, nous devons d'abord définir ce qu'elle
va contenir.
Oups ! Désolé ! Je parle, je parle et j'oublie l'essentiel... Une variable, c'est ce qui va nous permettre de stocker des informations
de toute sorte (chiffres, résultats de calcul, des tableaux, des renseignements fournis par l'utilisateur...). Bref, vous ne pourrez pas
faire de programme sans variables. Et comme je viens de vous le dire, et j'insiste là dessus, il faut à tout prix définir ce que nos
variables vont contenir avant de les utiliser.
Cette opération se termine toujours par un ";" (comme toutes les instructions de ce langage) ;
ensuite, on l'initialise en rentrant une valeur.
Ce qu'on appelle des types simples, ou types primitifs, en Java ce sont tout bonnement des nombres entiers, des nombres réels, des
booléens ou encore des caractères. Mais vous allez voir qu'il y a plusieurs façons de déclarer certains de ces types.
- Le type byte (1 octet) peut contenir les entiers entre -128 et +127.
Ex. :
Code : Java
byte temperature;
temperature = 64;
- Le type short (2 octets) contient les entiers compris entre -32768 et +32767.
Ex. :
Code : Java
short vitesseMax;
vitesseMax = 32000;
- Le type int (4 octets) va de -2*109 à 2*109 (2 et 9 zéros derrière... ce qui fait déjà un joli nombre).
Ex. :
Code : Java
int temperatureSoleil;
temperatureSoleil = 15600000;
C'est en kelvins...
- Le type long(8 octets) de -9*1018 à 9*1018 (encore plus gros...).
Ex. :
Code : Java
long anneeLumiere;
anneeLumiere = 9460700000000000;
float pi;
pi = 3.141592653;
ou encore
Code : Java
float nombre;
nombre = 2.0;
Vous remarquerez que nous ne mettons pas de virgule mais un point ! Et vous remarquerez aussi que même si le nombre en
question est rond, on met tout de même .0 derrière celui-ci !
- Le type double (8 octets) est identique à float, si ce n'est qu'il contient un nombre plus grand derrière la virgule.
Ex. :
Code : Java
double division;
division = 0.333333333333333333333333333333333333333333334;
- Le type char contient UN caractère stocké entre de simples quotes ' ' comme ceci...
Ex. :
Code : Java
char caractere;
caractere = 'A';
boolean question;
question = true;
String phrase;
phrase = "Titi et gros minet";
//Deuxième méthode de déclaration de type String
String str = new String();
str = "Une autre chaîne de caractères";
//La troisième
String string = "Une autre chaîne";
//Et une quatrième pour la route
String chaine = new String("Et une de plus ! ");
Attention : String commence par une majuscule ! Et lors de l'initialisation, on utilise ici des doubles quotes " " .
On te croit sur parole, mais pourquoi String commence par une majuscule et pas les autres ?
Je sais que la première classe que je vous ai demandé de créer ne respecte pas cette convention, mais je ne voulais pas vous dire ça
à ce moment-là... Donc, à présent, je vous demanderai de ne pas oublier ces règles !
Sinon ! Châtiment corporel.
Voici quelques exemples de noms de classes et de variables :
Code : Java
Donc, pour en revenir au pourquoi du comment, je vous ai dit que les variables de type String sont des objets. Les objets sont
définis par une ossature (un squelette) qui est en fait une classe. Ici, nous utilisons un objet String qui est défini dans une classe qui
s'appelle "String" ; c'est pourquoi String à une majucule et pas int, float... qui eux ne sont pas définis par une classe.
Pfiou ! Ça en fait des choses à retenir d'un coup ! Mais je ne vous cache pas que les deux premiers types de variables ne sont pas
trop utilisés...
Chose importante : veillez à bien respecter la casse (majuscules et minuscules) car une déclaration de CHAR à la place de
char ou autre chose provoquera une erreur, tout comme une variable de type string à la place de String !
Alors faites bien attention lors de vos déclarations de variables... Sinon une petite astuce quand même, enfin deux plutôt ! On peut
très bien compacter la phase de déclaration et d'initialisation en une seule phase ! Comme ceci :
Code : Java
Et lorsque nous avons plusieurs variables d'un même type, nous pouvons compacter tout ceci en une déclaration comme ceci :
Code : Java
Bon, allez ! Je vois bien que vous brûlez d'impatience, alors on va y aller tout de suite.
+ permet d'ajouter deux variables numériques (mais aussi de concaténer des chaînes de caractères ! Ne vous inquiétez pas, on aura
l'occasion d'y revenir).
Code : Java
Ici, nous voyons bien que nous pouvons affecter des opérations sur des nombres à nos variables mais aussi affecter des opérations sur
des variables de même type !!
Je me doute bien que le modulo est assez difficile à assimiler. Voici une utilisation assez simple : Pour déterminer si un
entier est pair, il suffit de voir si cet entier modulo 2 renvoie 0 .
Maintenant, quelque chose que les personnes qui n'ont jamais programmé ont du mal à assimiler. Je garde la même déclaration de
variable que ci-dessus.
Code : Java
Et là aussi, il existe une syntaxe qui raccourcit l'écriture de ce genre d'opération. Regardez bien :
Code : Java
nbre1 = nbre1 + 1;
nbre1 += 1;
nbre1++;
++nbre1;
Ces trois syntaxes correspondent exactement à la même opération. La troisième syntaxe sera certainement celle que vous utiliserez
le plus... mais ne marche que pour augmenter la valeur de 1 ! Si vous devez augmenter la valeur d'une variable de 2, utilisez les
deux syntaxes précédentes. On appelle cette syntaxe l'incrémentation. La dernière fait la même chose que la troisième, mais avec
une subtilité en plus... Nous en reparlerons dans le chapitre sur les boucles.
Code : Java
nbre1 = nbre1 - 1;
nbre1 -= 1;
nbre1--;
--nbre1;
Même commentaire que pour l'addition sauf qu'ici, la troisième syntaxe s'appelle la décrémentation.
nbre1 = nbre1 * 2;
nbre1 *= 2;
nbre1 = nbre1 / 2;
nbre1 /= 2;
TRES IMPORTANT == On ne peut faire de traitement arithmétique que sur des variables de même type, sous peine de perdre
de la précision lors du calcul. On ne s'amuse pas à diviser un int par un float ! Ou pire, par un char !! Et ceci est valable pour tous
les opérateurs arithmétiques et pour tous les types de variables numériques. Essayer de garder une certaine rigueur pour vos calculs
arithmétiques.
A partir de là, ce n'est plus que du bon sens. Vous devez facilement voir que vous pouvez mettre le contenu d'un dé à coudre dans
un verre ou un baril. Mais par contre, si vous versez le contenu d'un baril dans un verre... Il y en a plein par terre !
Cela s'appelle : une perte de précision !
Ainsi, si nous affectons le résultat d' une opération sur deux variables de type double dans une variable de type int, le résultat
sera de type int et donc ne sera pas un réel mais un entier.
Pour afficher le contenu d'une variable dans la console, il vous suffit d'appeler l'instruction :
System.out.println(maVariable);, ou encore System.out.print(maDeuxiemeVariable);.
Je suppose que vous voudriez aussi mettre du texte en même temps que vos variables... Eh bien sachez que l'opérateur + sert aussi
comme opérateur de concaténation, c'est-à-dire qu'il permet de mixer du texte brut avec des variables.
Sachez aussi que vous pouvez tout à fait mettre des calculs dans un affichage, comme ceci System.out.print("Résultat
= " + nbre1/nbre2); (le plus joue ici le rôle d'opérateur de concaténation) ; ceci vous permet d'économiser une variable et donc
de la mémoire.
Mais pour le bien de ce chapitre, nous n'allons pas utiliser cette méthode...
Vous devez voir que le résultat fait 3, au lieu de 3.33333333333333... Et je pense que vous êtes intrigués par ça :
int resultat = (int)(nbre1 / nbre2);
Ici, il va falloir écouter comme il faut... heu, pardon ! Lire comme il faut !
Nous allons voir un truc super important en Java. Ne vous en déplaise, vous serez amenés à convertir des variables...
Code : Java
int i = 123;
float j = (float)i;
Code : Java
int i = 123;
double j = (double)i;
Et inversement :
Code : Java
double i = 1.23;
double j = 2.9999999;
int k = (int)i; // k vaut 1
k = (int)j; // k vaut 2
Vous l'avez vu : nous pouvons passer directement d'un type int à un type double. Mais ceci ne fonctionnera pas dans le sens inverse
sans une perte de précision.
En effet comme vous avez pu le constater, lorsque nous castons un double en int, la valeur de ce double est tronqué. Ce qui
signifie que l'int en question prendra la valeur entière du double quelle que soit la valeur des décimales.
Pour en revenir à notre ancien problème, il est aussi possible de caster le résultat d'une opération mathématique. En mettant
celle-ci entre () et précédée du type de cast souhaité.
Donc :
Code : Java
Fonctionne parfaitement. Mais pour un résultat optimal, vous devez mettre le résultat de l'opération en type double.
Et si on faisait l'inverse ? Si nous déclarons deux entiers et que nous mettons le résultat dans un double ?
Comme ceci ?
Code : Java
Et comme ça ?
Code : Java
Idem...
Avant de vous donner la réponse, vous devez savoir qu'en Java, comme dans d'autres langages d'ailleurs, il y a la notion de priorité
d'opération et là, nous en avons un très bon exemple !
Sachez que l'affectation, le calcul, le cast, le test, l'incrémentation... toutes ces choses sont des opérations !
Et Java les fait dans un certain ordre, suivant une priorité.
un calcul,
un cast de valeur de résultat de calcul,
une affectation dans la variable resultat.
C'est simple : lors de la première opération de Java, la JVM voit un cast à effectuer mais sur un résultat de calcul. La JVM fait ce
calcul (division de deux int qui, ici, nous donne 1), puis le cast (toujours 1) et affecte la valeur à la variable (encore et toujours 1).
Donc, pour avoir un résultat correct, il faudrait caster chaque nombre avant de faire l'opération, comme ceci :
Code : Java
Bien sûr, je ne détaillerai pas trop ceci mais maintenant, vous allez transformer l'argument d'un type donné, int par exemple, en
String.
Code : Java
int i = 12;
String j = new String();
j = j.valueOf(i);
j est donc une variable de type String contenant la chaîne de caractères 12. Ceci fonctionne aussi avec les autres types
numériques. Voyons maintenant comment faire marche arrière, en partant de ce que nous venons de faire.
Code : Java
int i = 12;
String j = new String();
j = j.valueOf(i);
int k = Integer.valueOf(j).intValue();
Astuce d'Eclipse
Retapez le code qu'Eclipse n'aimait pas ; pour mémoire, c'était celui-ci :
Code : Java
Eclipse vous souligne nbre1 / nbre2 et vous met une croix rouge sur la gauche de la zone d'édition, sur cette même ligne.
Double-cliquez sur "Add cast to 'int'" et Eclipse vous met automatiquement le cast de l'opération !
Ensuite pour tester, vous pouvez cliquez sur "Run" ou appuyer sur Control + F11.
Si vous faites cette manipulation (Ctrl + F11), une fenêtre s'ouvre et vous demande quelle ressource sauver, puis lancer. Pour le
moment, le choix est simple puisque vous n'avez qu'une classe. Vous n'avez plus qu'à valider et votre programme se lance !
Au fil de ce tutoriel, vous verrez que cette manipulation va beaucoup vous aider pour des erreurs en tous genres !
Q.C.M.
Lequel de ces types d'arguments de classes n'existe pas ?
double
string
char
Quelle est la principale différence entre un type de variable long et un type de variable double ?
long comprend des entiers alors que double comprend des décimaux.
long comprend des décimaux alors que double comprend des entiers.
Ce sont les mêmes !!
double i = 10;
double j = 20;
double k = 30;
int m = 0;
m = (double)(i*j/k);
Je crois bien que la variable m devrait être un double, sinon on perd de la précision.
Je vois pas ! Franchement....
Les variables doivent avoir au moins deux lettres !
Je crois bien que la variable m devrait être un int sinon on pert de la précision.
int i = 10;
int j = 12
int k = 0;
k = (i*i)*(j*j)/j+i;
Je suis bien conscient que ces deux chapitres étaient riches en vocabulaire, en nouveautés (pour ceux qui n'auraient pas lu les cours
de M@teo), mais bon, voilà : votre calvaire... ne fait que commencer.
Eh oui : tout ceci était un amuse-bouche ! Maintenant, nous rentrons dans le vif du sujet. Dans tous les cas, si vous n' avez pas eu
20/20 à ces deux questionnaires, relisez ces deux chapitres !!
Plus d'informations
Pour les puristes qui me diront "ouais, mais si je rentre ça, tu vas te prendre une belle exception dans ta face !", je le
sais, mais je ne trouve pas opportun de vous parler des exceptions et de la manière de les capturer maintenant... Bon.
Allons-y !
Je vous ai dit que vos variables de type String sont en fait des objets de type String. Pour que Java puisse lire ce que
vous tapez au clavier, vous allez devoir utiliser un objet de type Scanner (merci à Myhtrys).
Je vous rappelle que pour instancier un objet, c'est-à-dire créer un nouvel objet afin de s'en servir, vous devez
utiliser l'opérateur unaire new().
Cet objet peut prendre différents paramètres, mais ici, nous n'en utiliserons qu'un. Celui qui correspond justement à
l'entrée standard en Java.
Lorsque vous faites System.out.println();, je vous rappelle que vous appliquez la méthode println() sur la sortie
standard ; or ici, nous allons utiliser l'entrée standard System.in.
Donc, avant de dire à Java de lire ce que nous allons taper au clavier, nous devrons instancier un objet Scanner.
Pour pouvoir utiliser un objet Scanner, nous devons dire à Java où trouver cet objet !
Avant de vous expliquer ceci, créez une nouvelle classe et tapez cette ligne de code dans votre méthode main :
Code : Java
Vous devez avoir une zolie vague rouge sous le mot Scanner.
Mais souvenez-vous de l'astuce que je vous avais donnée pour le cast de variables. Cliquez sur la croix rouge sur la gauche et
double-cliquez sur "Import 'Scanner' java.util". Et là, l'erreur disparaît !
Maintenant, regardez tout au dessus de votre classe, au dessus de la déclaration de celle-ci, vous devez avoir une ligne :
Code : Java
import java.util.Scanner;
Voilà ce que nous avons fait. Je vous ai dit qu'il fallait dire à Java où se trouve la classe Scanner.
Pour faire ceci, nous devons importer la classe Scanner, grâce à l'instruction import.
La classe que nous voulons se trouve dans le package java.util.
Tout d'abord, vous devez savoir que le langage Java n'est qu'une multitude de classes ordonnées en packages. Par
défaut, Java incorpore automatiquement un package contenant les fondements de Java : java.lang. C'est dans ce package
qu'il y a les variables de bases, la classe System et beaucoup d'autres choses qui vous permettent de faire des
programmes. Pour voir le contenu de ce package, vous pouvez allez voir ici.
Je pense que vous avez compris qu'un package est en fait un ensemble de classes. En fait, c'est un ensemble de dossiers et
de sous-dossiers contenant une ou plusieurs classes.
Par exemple, nous avons importé tout à l'heure la classe Scanner qui se trouve dans le package java.util. Remplacez les .
par des /, l'arborescence des dossiers est donc java/util/ et dans ce dossier se trouve le fichier Scanner.class ! Vous verrez
ceci plus en détail lorsque nous ferons nos propre packages.
Les classes qui se trouvent dans les autres packages que java.lang sont à importer à la main dans vos classes Java pour
pouvoir vous en servir.
La façon dont nous avons importé la classe java.util.Scanner dans Eclipse est très pratique et très simple. Vous pouvez
aussi le faire manuellement en tapant :
Code : Java
Maintenant que vous avez assimilé ceci, nous pouvons retourner à nos moutons !
Afin de vous préparer à saisir des informations, veuillez afficher un message à l'écran ; nous avons donc :
Code : Java
Maintenant, voici l'instruction pour permettre à Java de récupérer ce que vous avez saisi et ensuite de l'afficher :
Code : Java
Une fois l'application lancée, le message que vous avez écrit auparavant s'affiche dans la console, en bas dans
Eclipse (vous avez l'habitude, maintenant ).
Pensez à cliquer dans la console, après votre message, afin que ce que vous
saisissez soit écrit dans la console, pour que Java puisse récupérer ce que vous
avez inscrit !
Alors ? Heureux ?
Voilà votre première saisie clavier ! Comme vous avez pu le constater, l'instruction nextLine() renvoie une chaîne de
caractères. Si vous avez essayé de remplacer la variable de type String par une variable d'un autre type, vous avez dû voir
qu'Eclipse n'apprécie pas du tout... Et si vous avez cliqué sur la croix rouge pour corriger le problème, vous constatez que la
seule solution qu'il vous propose est de changer le type de votre variable pour le type String.
Vous aurez remarqué aussi qu'Eclipse vous simplifie la vie au maximum. Lorsque vous tapez "sc.", Eclipse vous
propose une liste de méthodes appartenant à cet objet.
Si vous remplacez la ligne de code qui récupère une chaîne de caractères comme suit :
Code : Java
vous devez voir que lorsque vous utilisez votre variable de type Scanner, et où vous tapez le point permettant d'appeler des
méthodes de l'objet, Eclipse vous donne une liste de méthodes associées à cet objet et, lorsque vous commencez à taper le
début de la méthode nextInt(), le choix se restreint jusqu'à ne laisser que cette seule méthode.
Exécutez et testez ce programme et vous verrez qu'il fonctionne à la perfection ! Sauf... si vous saisissez autre chose
qu'un entier !
C'est ce que je vous disais au départ de ce chapitre. L'objet essaie de récupérer un entier, mais si vous lui donnez
autre chose, une exception est levée ! Nous verrons ceci lorsque nous programmerons des objets...
Vous savez maintenant que pour lire un int, vous devez utiliser nextInt().
De façon générale, dites-vous que pour récupérer un type de variable, il vous suffit d'appeler next<Type de variable
commençant par une majuscule> (rappelez-vous de la convention de nommage !).
Bon. C'est mon jour de bonté :
Code : Java
Attention : il y a un type de variable primitive qui n'est pas pris en compte par la classe Scanner ; il s'agit des
variables de type char.
Vous devez vous demander pourquoi charAt(0) et non charAt(1) ? Ne vous inquiétez pas, nous aborderons ce
point lorsque nous verrons les tableaux...
Jusqu'à ce qu'on aborde les exceptions, je vous demande d'être rigoureux et de faire attention à ce que vous attendez
comme donnée afin d'utiliser la bonne méthode.
Voilà : je pense que vous êtes fin prêts pour un QCM, maintenant !
Q.C.M.
Quelle classe doit-on utiliser pour pouvoir lire ce que nous tapons au clavier ?
scanner
Scaner
Scan
Scanner
scaner
Que ne faut-il surtout pas oublier lorsque nous voulons utiliser une classe n'appartenant pas au package java.lang ?
Rien du tout.
D'importer la ou les classes nécessaires.
De paramétrer eclipse.
Un gros paquet !
Un objet.
Rien du tout.
Tu as mis nextInt() à la place de nextDouble().
Il manque un ; quelque part...
J'espère que cette partie vous a plu et que vous êtes encore en forme...
A partir de maintenant, nous allons aborder les différentes instructions du langage.
Commençons par les conditions.
Les conditions
Plus d'informations
Nous abordons ici un des chapitres les plus importants et les plus utilisés.
Vous allez voir que tous vos projets ne sont que des enchaînements et des imbrications de conditions et de boucles
(partie suivante).
Dans une classe, la lecture et l'exécution se font de façon séquentielle. C'est-à-dire en suivant, ligne par ligne. Avec
les conditions, nous allons pouvoir gérer différents cas de figure, sans pour autant lire tout le code.
Assez de belles paroles ! Rentrons tout de suite dans le vif du sujet.
Sommaire du chapitre :
== permet de tester l'égalité. Prenons l'exemple complètement inutile suivant (en français, pour le code Java, ce sera
plus tard...).
SI bleu == bleu alors fait ceci.......
!= pas égal ou encore différent de. Je pense que c'est assez parlant, non ?
? : L'opérateur ternaire, pour celui-ci vous comprendrez mieux avec un exemple... vers la fin de ce chapitre.
Comme je vous l'ai dit dans la partie précédente, les opérations en Java sont soumises à un ordre de priorité.
Tous ces opérateurs sont soumis à cette règle, de la même manière que les opérateurs arithmétiques...
Il n'y a pas grand-chose à dire sur ces opérateurs sans un exemple concret, donc allons-y.
La structure if....else
Pour commencer, je vais vous expliquer à quoi servent ces structures conditionnelles. Elles servent tout simplement à
pouvoir constituer un programme, en examinant les différents cas de figure que celui-ci propose.
Je m'explique : imaginons un programme qui demande à un utilisateur de rentrer un nombre réel (qui peut être soit
négatif, soit nul, soit positif). Les structures conditionnelles vont nous permettre de gérer ces trois cas de figure.
if(//condition)
{
.....// exécution des instructions si la condition est remplie
.....
.....
}
else
{
....// exécution des instructions si la condition n'est pas remplie
....
....
}
Code : Java
int i = 10;
if (i < 0)
System.out.println("Le nombre est négatif");
else
System.out.println("Le nombre est positif");
Testez ce petit code, et vous verrez comment il fonctionne (par exemple, avec la fonction de pas à pas).
Dans ce cas, notre classe affiche que "le nombre est positif".
Expliquons un peu ce qui se passe :
dans un premier temps, la condition du if est testée... (qui dit SI i est strictement inférieur à 0).
Vu que celle-ci est fausse, le programme exécute le else.
Attends un peu ! Lorsque tu nous a présenté la structure des conditions, tu as mis des accolades et là, tu n'en
mets pas...
Bien observé. En fait, les accolades sont la structure "normale" des conditions mais, lorsque le code à
l'intérieur d'une d'entre elles n'est composé que d'une seule ligne de code, les accolades deviennent facultatives.
Comme nous avons l'esprit perfectionniste, nous voulons que notre programme affiche "le nombre est nul", lorsque i
est égal à 0 ; nous allons donc rajouter une condition.
Comment faire... La condition du if est remplie si le nombre est strictement négatif, ce qui n'est pas le cas ici
puisque nous allons le mettre à 0, le code contenu dans la clause else est donc exécuté si le nombre est égal à 0 et
strictement supérieur à 0.
Il nous suffit de rajouter une condition à l'intérieur de la clause else. Comme ceci :
Code : Java
int i = 0;
if (i < 0)
System.out.println("Ce nombre est négatif !");
else
{
if(i == 0)
System.out.println("Ce nombre est nul !!");
else
System.out.println("Ce nombre est positif !!");
Ici, la seule petite chose qui devrait vous interpeler, c'est l'imbrication d'une structure if... else dans un else. Et
encore, parce que je suis tolérant...
Vous voyez aussi que le code à l'intérieur de la première clause if ne contient qu'une seule ligne de code [=>
accolades facultatives] et que la clause else correspondante, elle, a plusieurs ligne en son sein [=> on entoure donc
le code de cette dernière avec des accolades]. Les clauses à l'intérieur du premier else n'ont, elles aussi, qu'une
seule ligne de code [=> accolades facultatives].
Vous verrez vite que vos programmes ne seront que des imbrications de conditions.
Je vous fais voir une autre manière de le faire :
Code : Java
int i = 0;
if (i <= 0)
{
if(i == 0)
System.out.println("Ce nombre est nul !!");
else
System.out.println("Ce nombre est négatif !");
}
else
System.out.println("Ce nombre est positif !!");
Maintenant que vous avez tout compris, je vais vous montrer une autre façon de faire ce code, avec le même résultat
(encore heureux ! ). En ajoutant juste un petit SINON SI. Regardez bien la magie.
Code : Java
int i = 0;
if (i < 0)
System.out.println("Ce nombre est négatif !");
else
System.out.println("Ce nombre est nul !!");
Il faut absolument donner au else if une condition pour qu'il fonctionne. Sans cela, Eclipse vous mettra de
zolies vagues rouges sous votre else if.
Vous en avez sûrement déjà vu à de nombreuses reprises...
Par contre, je vais TRÈS FORTEMENT INSISTER sur un point : regardez l'affichage du code : remarquez le petit
décalage entre ma première condition et ma deuxième.
On appelle ceci l'indentation, et comme c'est écrit en gros, en gras et en rouge, c'est que c'est hyper important !
En effet, pour vous repérer dans vos futurs programmes, cela sera très utile. Imaginez deux secondes que vous avez un
programme de 700 lignes avec 150 conditions, et que tout est écrit le long du bord gauche. Vous allez vous amuser
pour retrouver où commence et où se termine une condition. Je vous le garantis !
Vous n'êtes pas obligés de le faire, mais je vous assure que vous y viendrez.
À titre d'information, n'essayez pas de faire des comparaisons de String à ce stade. Je vous expliquerai la
marche à suivre lors du chapitre sur les fonctions.
Je vois que vous apprenez vite : nous pouvons donc passer à la vitesse supérieure !
Voyons tout de suite les conditions multiples.
Avant de commencer, vous devez savoir qu'on ne peut pas tester l'égalité de chaînes de caractères !
Du moins pas comme je vous l'ai montré ci-dessus... Nous aborderons ce point plus tard.
Derrière ce nom barbare, se trouve simplement une ou deux (ou X) conditions en plus dans un if, ou un else if.
Nous allons maintenant utiliser les opérateurs logiques que nous avons vus au début. Pfiou ! C'est vieux !
Alors dans ce cas :
Voilà un bel exemple de conditions multiples ! Et je n'ai pas été la chercher loin, celle-là. Elle ressemble beaucoup à
la condition de notre programme (plus haut).
Je sais par expérience qu'on comprend mieux avec un exemple ; donc, allons-y...
Maintenant, nous allons vérifier si un nombre donné appartient à un intervalle connu ; par exemple, savoir si un
nombre est entre 50 et 100. Nous allons essayer de résoudre ce problème avec les outils que nous avons. En gros, ça
donnerait quelque chose comme ça :
Code : Java
int i = 58;
if(i < 100)
{
if(i > 50)
System.out.println("Le nombre est bien dans l'intervalle");
else
System.out.println("Le nombre n'est pas dans l'intervalle");
}
else
System.out.println("Le nombre n'est pas dans l'intervalle");
Rien de bien compliqué : notre objectif dans ce programme est de repérer si un nombre répond à deux conditions, il
faut :
Eh bien les conditions multiples peuvent éliminer deux lignes dans notre précédent code. Regardez plutôt :
Code : Java
int i = 58;
if(i < 100 && i > 50)
System.out.println("Le nombre est bien dans l'intervalle");
else
System.out.println("Le nombre n' est pas dans l'intervalle");
Nous avons utilisé l'opérateur && qui signifie ET. Donc, la condition de notre if est devenu :
si i est inférieur à 100 ET supérieur à 50, alors la condition est remplie.
Avec l'opérateur &&, la clause est remplie si et seulement si les conditions formant la clause sont toutes
remplies ; si l'une des conditions n'est pas vérifiée, la clause sera considérée comme fausse.
Ici, nous avons deux conditions liées par l'opérateur && : les deux conditions doivent être vraies pour que la clause soit
remplie !
Cet opérateur vous initie à la notion d'intersection d'ensembles. Ici, nous avons deux conditions qui définissent chacune
un ensemble :
i < 100 définit un ensemble des nombres inférieurs à 100 (59 ou 45 ou 0 ou -1000000)
i > 50 définit les nombres supérieurs à 50 (58 ou 79 ou 101 ou 1000000).
L'opérateur && permet de faire intersection de ces ensembles. La condition regroupe donc les nombres qui
appartiennent à ces deux ensembles, ici les nombres de 51 à 99 inclus.
Réfléchissez bien à l'intervalle que vous voulez définir. Regardez ce code :
Code : Java
int i = 58;
if(i < 100 && i > 100)
System.out.println("Le nombre est bien dans l'intervalle");
else
System.out.println("Le nombre n'est pas dans l'intervalle");
Ici, la condition ne sera JAMAIS remplie car, personnellement, je ne connais aucun nombre qui est à la fois plus petit
que 100 et plus grand !
Par contre, si on remplace les inférieur / supérieur stricts par des inférieur / supérieur ou égal, le seul nombre
qui puisse valider la clause est 100, car c'est le seul qui appartienne aux deux ensembles.
Nous vérifions ici si le nombre choisi appartient à L'UN DES DEUX ensembles ou aux DEUX. On cherche un nombre
strictement inférieur à 100 OU un nombre strictement supérieur à 100 : donc tous les nombres remplissent cette
condition, SAUF 100.
Et là, si nous remplaçons les inégalités strictes par des inégalités larges, tous les nombres remplissent la condition, car
100 fera partie des deux ensembles.
Ici, un seul opérateur large suffit, car si 100 appartient à l'un des deux ensembles, la condition sera remplie car le
nombre doit appartenir à l'un ou l'autre, ou aux deux intervalles !
La structure switch
Cette instruction est un peu particulière... par sa syntaxe, et son utilisation.
Le switch est surtout utilisé lorsque nous voulons des conditions "à la carte". Le meilleur exemple se trouve sur le site
du Zér0 : ce n'est pas tant la note, mais l'appréciation qui suit qui est définie avec un switch.
Prenons l'exemple d'un questionnaire de 4 questions, sur 5 points chacune, qui nous donne 5 notes, et donc 5
appréciations possibles, comme ce qui suit :
Dans ce genre de cas, on utilise un switch pour alléger un peu le code, et surtout pour éviter deselse if à
répétition.
J'en conviens : nous pouvons très bien arriver au même résultat avec des if qu'avec un switch. Mais il faut le
voir tout de même.
Je vais vous expliquer comment se construit la syntaxe d'un switch ; puis nous allons le mettre en pratique tout de
suite après.
Syntaxe
Code : Java
switch (/*variable*/)
{
case /*argument*/:
/*action*/;
break;
case /*argument*/:
/*action*/;
break;
case /*argument*/:
/*action*/;
break;
default:/*action*/;
}
Notez bien la présence de l'instruction break;. Celle-ci permet de sortir du switch si une languette a été
trouvée pour le cas concerné. Pour mieux juger de l'utilité de cette instruction, enlevez tous les break;, et compilez
votre programme. Vous verrez le résultat...
Code : Java
int nbre = 5;
switch (nbre)
{
case 1: System.out.println("Ce nombre est tout petit");
break;
Ici, vous devriez commencer à voir l'intérêt de l'indentation ==> je crois que je l'aurai assez dit...
Si vous avez essayé ce programme en enlevant l'instruction break;, vous avez dû vous rendre compte que le switch
exécute le code contenu dans le case 5: mais aussi dans tous ceux qui suivent !
L'instruction break; permet de sortir de l'opération en cours. Dans notre cas, on sort de l'instruction switch, mais
vous verrez une autre utilisation au chapitre suivant.
L'instruction switch ne prend que des entiers ou des caractères en paramètre... C'était important de le dire.
Je pense que c'est assez clair ! Vous pouvez voir le même résultat lorsque vous faites des "scores" différents dans vos
QCM.
Surtout, pensez bien à l'instruction break;, et aussi à vos ;.
Si tout le monde suit, voyons à quoi ressemble les conditions ternaires !
La condition ternaire
Celle-ci est un peu particulière mais très pratique.
Avec elle, vous pourrez condenser certaines parties de code, mais attention à ne pas en abuser sinon votre code sera
indigeste.
La particularité des conditions ternaires réside dans le fait que trois opérandes (variable ou constante) sont misent en
jeu mais aussi que ces conditions sont employées pour affecter des données dans une variable. Voici à quoi ressemble
la structure de ce type de condition :
Code : Java
Notre variable a la valeur qui se trouve après le max est en train d'être affectée, mais de l' autre côté de
l'opérateur d'affectation, se trouve une condition ternaire...
Ce qui se trouve entre parenthèses est évalué : est-ce que x est plus petit que y, donc deux cas de figure se
profilent à l'horizon :
Si la condition renvoie true (vrai), donc qu'elle est vérifiée, la valeur qui se trouvent après le ? sera
affectée.
Sinon, la valeur se trouvant après le symbole : sera affectée.
L'affectation est faite, vous pouvez utiliser votre variable max .
Attention : La condition que vous évaluez doit retourner soit vrai soit faux !
Pour vous faire voir l'utilité de ce genre d'instruction, voilà à quoi pourrait ressembler un code qui fait exactement la
même chose que l'exemple que je vous ai fourni :
Code : Java
Vous pouvez aussi faire des calculs (ou autre chose) avant d'affecter les valeurs, donc ce code fonctionne :
Code : Java
Pour preuve nous allons affecter un String grâce à une condition sur deux int :
Code : Java
int x = 10;
String type = (x % 2 == 0) ? "C' est pair" : "C' est impair" ; //Ici
type vaut "C' est pair"
x = 9;
type = (x % 2 == 0) ? "C' est pair" : "C' est impair" ; //Ici type vaut
"C' est impair"
Avant de vous laisser, vous ne devez pas oublier que la valeur que vous allez affecter à votre variable DOIT ETRE
DU MEME TYPE QUE VOTRE VARIABLE ! !
Vous devez aussi savoir que rien ne vous empêche de mettre une condition ternaire dans une condition ternaire :
Code : Java
Q.C.M.
Comment s'appelle la troisième condition du type if ...else ?
elseif
else if
if else
else
System.out.println("c'est pas bon");
c'est bon
c'est nul ton truc !...
40
20
10
5
Je vous conseille d'utiliser ce que vous venez de voir avec ce que vous avez appris lors du chapitre précédent ! Vous
verrez tout de suite qu'il est assez pénible de lancer l'application à chaque fois.
Rappelez-vous de ce que je vous ai dit sur l'exécution séquentielle d'un programme. Une fois arrivé à la fin, le
programme s'arrête...
Si seulement on pouvait répéter des morceaux de codes... Ah ! Mais c'est ce que nous verrons dans le chapitre
suivant...
Je crois que vous êtes d'attaque pour le prochain chapitre : les boucles !
GERONIMOOOOOO !
Les boucles
Plus d'informations
Une boucle est une instruction qui permet de faire plusieurs fois la même chose...
Très pratique lors de protocoles lourds en exécution. Comme lorsque nous demandons si un utilisateur souhaite refaire
quelque chose ou non. Ou encore, lorsque nous devons trier des données dans un tableau... Eh bien, dans ce genre de
cas, on se sert d'une boucle !
La boucle while
La boucle do....while
La boucle for
Q.C.M.
La boucle while
Décortiquons précisément ce qui se passe dans une boucle.
Pour cela, nous allons voir comment elle se forme.
Une boucle commence par une déclaration. Ici : while qui veut dire, à peu de chose près, TANT QUE.
Ensuite, nous avons une condition. C'est elle qui permet à la boucle de s'arrêter. Une boucle n'est pratique que si nous
pouvons la contrôler, et donc lui faire répéter une instruction un certain nombre de fois. C'est à ça que servent les
conditions.
Puis nous avons l'instruction. C'est ce que va répéter notre boucle ! Dans une boucle, il peut y avoir une ou plusieurs
instructions.
Un exemple concret est toujours le bienvenu... Voici comment une boucle de type while se fait en Java.
D'abord, réfléchissons au "comment notre boucle va travailler". Pour cela, il faut déterminer notre exemple.
Nous allons afficher "bonjour", <un prénom> que vous allez taper à l'écran, puis vous demanderez si vous voulez
recommencer. Pour réussir ceci, il nous faut une variable pour recevoir le prénom, donc de type String, et une
variable pour récupérer votre réponse et là, plusieurs choix s'offrent à nous : soit un caractère, soit une chaîne de
caractères, soit un entier. Ici, nous prendrons une variable de type char.
Et c'est parti !
Code : Java
System.out.println("Au revoir...");
//Fin de la boucle
Avant tout, vous avez dû cligner des yeux sur cette ligne "reponse = sc.nextLine().charAt(0);". Rappelez-vous
comment on récupère un char avec l'objet Scanner. Nous devons récupérer un objet String et ensuite prendre le
premier caractère de celui-ci ! Eh bien cette syntaxe est une contraction de ce que je vous avais fait voir auparavant
.
Cette façon de faire permet d'économiser une variable et donc de la mémoire ! Ici sc.nextLine() renvoie un
String sur lequel on applique tout de suite la méthode qui retourne le premier caractère de la chaîne (charAt(0)),
nous pouvons donc, sans crainte, initialiser une variable de type char avec le résultat obtenu.
Cette boucle n'est exécutée que lorsque la condition est remplie : ici, nous avons initialisé la variable
"reponse" à 'O' pour que la boucle se fasse. Si nous ne l'avions pas fait, nous n'y serions jamais rentrés. Normal,
Voilà. C'est pas mal, mais il y a un petit problème, dans ce programme... Vous ne voyez pas ? Oh ! Je suis sûr qu'il
y a des petits malins qui se sont amusés à mettre autre chose que 'O' ou 'N' en "reponse". Ces petits filous-là ont dû
remarquer que nous sortons de la boucle si on tape autre chose que 'O'... Essayez de trouver comment pallier à ce
problème....
Il faudrait forcer les utilisateurs à ne tapez que 'OUI' ou 'NON'... Mais non, pas en leur mettant un couteau sous la
gorge, bande de barbares !
Code : Java
Vous pouvez tester ce code (c'est d'ailleurs vivement conseillé) : vous verrez que si vous ne rentrez pas la bonne lettre,
le programme vous demandera sans cesse votre réponse !
Attention à bien écrire vos conditions, et à bien vérifier vos variables dans vos while, et dans toutes vos
boucles en général. Sinon c'est le drame ! Essayez le programme précédent sans la réinitialisation de la variable
reponse, et vous verrez le résultat... on ne rentre jamais dans la 2° boucle, car "reponse" = 'O' (initialisé au début du
programme). Là, vous ne pourrez jamais changer sa valeur... donc le programme ne s'arrêtera jamais ! On appelle ça
une boucle infinie.
Code : Java
int a = 1, b = 15;
while (a < b)
{
System.out.println("coucou " +a+ " fois !!");
}
Si vous lancez ce programme, vous allez voir une quantité astronomique de coucou 1 fois !!, car, dans cette
condition, a sera toujours inférieur à b.
Si nous voulions faire en sorte que ce programme fonctionne comme il faut, nous aurions dû rajouter une instruction
dans le bloc d'instructions de notre while, pour changer la valeur de a à chaque tour de boucle...
Comme ceci :
Code : Java
int a = 1, b = 15;
while (a < b)
{
System.out.println("coucou " +a+ " fois !!");
a++;
}
Notre a a bien augmenté de 1 à chaque tour. Et si vous me dites que vous n'avez jamais vu a++; je vous renvoie illico
au second chapitre ==> sous chapitre 3 !
Une petite astuce : lorsque vous n'avez qu'une instruction dans votre boucle, vous pouvez enlever les accolades
{ }, celles-ci deviennent superflues, tout comme les instructions if, else if ou else.
int a = 1, b = 15;
while (a++ < b)
System.out.println("coucou " +a+ " fois !!");
Rappelez-vous de ce dont je vous parlais au chapitre précédent sur la priorité des opérateurs. Ici, l'opérateur '<' a la
priorité sur l'opérateur d'incrémentation '++'. Pour faire court, la boucle while teste la condition et ensuite
incrémente la variable a. Par contre, testez ce code :
Code : Java
int a = 1, b = 15;
while (++a < b)
System.out.println("coucou " +a+ " fois !!");
Vous avez dû remarquer aussi que notre instruction n'affiche plus "coucou 1 fois !!". Cela à cause de
l'incrément dans la condition. Au premier tour de boucle, on entre dans la condition et, quelque soit l'ordre de priorité,
à la fin du premier test de condition, a vaut 2. Donc réfléchissez bien à vos conditions de
boucles !
Avant d'aller voir un autre type de boucle, j'insiste sur le fait que vous devez bien réfléchir à vos conditions, ainsi
qu'à vos variables, avant de lancer une boucle, sous peine de ne jamais y rentrer, ou comme on l'a vu, de faire une
boucle infinie !
Bon, continuons avec la boucle do{...}while().
La boucle do....while
Vu que je viens de vous expliquer comment marche une boucle while, je ne vous expliquerai que très brièvement la
boucle do... while.
Bien entendu. En fait, ces deux boucles ne sont pas cousines, mais plutôt frangines (soeurs, si vous préférez...). Dans
le fonctionnement, elles sont identiques, à deux détails près. Soeurs, mais pas jumelles, quoi...
Première différence
La boucle do... while s'exécutera au moins une fois, contrairement à sa soeur. C'est-à-dire que la phase de test de
la condition se fait à la fin. Car la condition se met après le while.
Deuxième différence
do{
blablablablablablablabla
}while(a < b);
Il y a un ; après le while. C'est tout ! Par contre, ne l'oubliez pas, sinon le programme ne compilera pas.
Mis à part ces deux éléments, ces boucles fonctionnent exactement de la même manière. D'ailleurs, nous allons refaire
les deux programmes de la boucle while ci-dessus, avec une boucle do... while. C'est parti !
Code : Java
do{
System.out.println("Donnez un prénom : ");
prenom = sc.nextLine();
System.out.println("Bonjour " +prenom+ ", comment vas-tu ?");
System.out.println("Voulez-vous réessayer ?(O/N)");
reponse = sc.nextLine().charAt(0);
}while (reponse == 'O');
System.out.println("Au revoir...");
Et faites-moi confiance : ça marche ! Mais toujours le même problème de réponse... Voici donc le code complet :
Code : Java
do{
System.out.println("Donnez un prénom : ");
prenom = sc.nextLine();
System.out.println("Bonjour " +prenom+ ", comment vas-tu ?");
do{
System.out.println("Voulez-vous réessayer ? (O/N)");
reponse = sc.nextLine().charAt(0);
}while(reponse != 'O' && reponse != 'N');
System.out.println("Au revoir...");
Vous voyez donc que ce code ressemble beaucoup à celui utilisé avec la boucle while, mais avec une petite subtilité.
Avec celui-ci, plus besoin de réinitialiser la variable reponse, puisque, de toute manière, la boucle s'exécutera au
moins une fois !
Normalement, vous devriez avoir compris du premier coup ! On va pouvoir se lancer sur la dernière boucle : la boucle
for.
La boucle for
Cette boucle est un peu particulière, puisque qu'elle prend tous ses attributs dans sa condition, et agit en
conséquence. Je m'explique : jusqu'ici, nous avions fait des boucles avec :
Eh bien on met tout ça dans la condition de la boucle for, et c'est tout. Mais je sais bien qu'un long discours ne vaut
pas un exemple, alors voilà une boucle for sous vos yeux ébahis :
Code : Java
Et ça nous donne :
Vous aurez sûrement remarqué la présence des ';' dans la condition pour la séparation des champs. Et là, ne
les oubliez surtout pas, sinon, le programme ne compilera pas.
Je vous fais la même remarque que pour la boucle while concernant les accolades...
Nous pouvons aussi tourner la boucle dans le sens inverse. C'est-à-dire qu'au lieu de partir de zéro pour aller à 10, nous
allons aller de 10 pour atteindre 0. Comme ceci :
Code : Java
Bien entendu, ces structures servent essentiellement à répéter des instructions rébarbatives ; mais elles
servent aussi à faire des recherches dans certains cas de figure, ce que nous aborderons dans un prochain chapitre.
Bon : vu que nous sommes de bons ZérOs et que nous n'aimons pas les fautes d'orthographe, nous voulons mettre
"ligne" au pluriel lorsqu'il nous en reste plusieurs à écrire, et au singulier lorsqu'il nous en reste 1 ou moins ! Il va de
soit que nous allons utiliser les conditions pour réussir ce tour de force.
Je vous laisse réfléchir .
Il existe une autre syntaxe de boucle for depuis le JDK 1.5, celle-ci se rapprocherait d'une boucle foreach
présente dans d'autres langages (PHP, C#...). Nous verrons celle-ci lorsque nous aborderons les tableaux.
Un petit détail, tout de même... Ici, nous avons utilisé un entier bien défini pour gérer nos boucles, tel que 0 ou 10.
Nous pouvons tout aussi bien faire les mêmes boucles avec une variable en guise d'attribut. Là, vous commencez à
apercevoir leur intérêt. Ne vous inquiétez pas : vous allez voir tout ceci plus tard. Et plus précisément dans le chapitre
sur les tableaux, qui arrive à pas de loup !
Q.C.M.
Quelles sont les différences entre la boucle while et la boucle do... while ?
Aucune.
La boucle do...while s'exécute au moins une fois et la condition du while prend un ';' à la fin.
La boucle while s'exécute au moins une fois et prend un ';' à la fin.
int i = 0, nbre = 0;
while(i <= 9)
{
for (int j = 0; j < 10; j++)
nbre++;
i++;
}
System.out.print(nbre);
100.
Rien ! Il y a une erreur dans la boucle for !
10 000.
System.out.println(nbre);
int nbre = 0;
System.out.println("nbre");
10000000.
9999999.
nbre.
Normalement, vous n'aurez pas besoin de digestif pour ce chapitre ! Mais on ne sait jamais...
Je crois qu'il est temps pour un petit TP !
Plus d'informations
Voilà un très bon petit TP qui va mettre en oeuvre tout ce que vous avez vu jusqu'ici. Mais vraiment tout !
Accrochez-vous, car là je vais vous demander de penser à des tonnes de choses, et vous serez tout seuls. Lâchés dans la
nature... non, je plaisante. Oui, je sais, je déconne beaucoup, tout de même !
Mais je pense que nous apprendrons mieux dans la bonne humeur.
Élaboration
Conception
Correction
Élaboration
Euh... Avant de foncer têtes baissées sur Eclipse, et commencer à coder, nous allons d'abord essayer de structurer notre
futur programme. En plus, je ne vous ai même pas dit ce que j'attendais de vous...
Alors je veux :
Je vous avais prévenus que je serais exigeant ! Mais croyez-moi, vous êtes capables de le faire.
Je sais que vous y arriverez !
Élaboration
Comme je vous l'ai dit, essayez de réfléchir sur papier avant... Ce qu'il vous faut comme nombre de variables, les types
de variables, comment va se dérouler le programme, les conditions et les boucles utilisées...
Pour info, voici la formule de conversion pour passer des degrés Celsius en degrés Fahrenheit :
F = 9/5 * C + 32
Je vais vous aiguiller un peu :
Vous voyez bien que tous mes chiffres sont alignés, malgré leur taille. Lors de l'affichage, il faudra donc utiliser une
condition en fonction de la taille des chiffres (if Celsius < 100){.........} else{.........}).
Je vais également vous donner une fonction toute faite, qui vous permettra d'arrondir vos résultats. Je vous expliquerai le
fonctionnement des fonctions exactement 2 chapitres plus loin. Mais en attendant, c'est facultatif. Vous pouvez très bien
ne pas vous en servir. Pour ceux qui souhaitent tout de même l'utiliser, la voici :
Code : Java
Elle est à placer entre les deux accolades fermantes de votre classe, comme ceci :
Vous pouvez l'utiliser de cette manière : imaginez que vous avez la variable Faren à arrondir, et que le résultat obtenu
soit enregistré dans une variable arrond_Faren, vous procéderez comme suit :
Code : Java
Conception
Dernière recommandation
Essayez de bien INDENTER votre code ! Prenez votre temps. Essayez de penser à tous les cas de figures...
Correction
Code : Java
class Sdz1 {
public static void main(String[] args) {
//Notre objet Scanner
Scanner sc = new Scanner(System.in);
System.out.println("
------------------------------------------------------------------------");
System.out.println("| CONVERSION DEGRES CELSIUS ET DEGRES FARENHEIT |");
System.out.println("
------------------------------------------------------------------------");
System.out.println("jusqu' à:");
i = sc.nextInt();
if (c > i || j > i || j == 0)
System.out.println("Traitement impossible");
do{//tant que l'affichage n'est pas fini, on boucle les données et les
calculs
f = ((9.0/5.0) * c) + 32.0;
if (c < 10)//si le Celsius n'a qu'un chiffre, on affiche un certain
nombre d'espaces
System.out.println(" "+c+" | "+arrondi(f,1));
else
{
if(c < 100)//S'il y a un chiffre en plus, on enlève un espace
blanc...
System.out.println(" "+c+" | "+arrondi(f,1));
else
System.out.println(" "+c+" | "+arrondi(f,1));
}
Ce programme n'est pas parfait, loin de là... La vocation de celui-ci était de vous faire utiliser ce que vous avez appris et
je pense qu'il remplit bien sa fonction.
Les tableaux
Plus d'informations
Comme dans tout langage de programmation qui se respecte, Java travaille aussi avec des tableaux.
Vous verrez que ceux-ci s'avèrent bien pratiques...
Très bonne question. Vous vous doutez bien (je suppose) que les tableaux dont nous parlons n'ont pas grand-chose à
voir avec ceux que vous connaissez ! En programmation, un tableau n'est rien d'autre qu'une variable un peu
particulière... nous allons pouvoir lui affecter plusieurs valeurs, rangées de façon séquentielle, que nous pourrons
appeler grâce à un indice, ou un compteur, si vous préférez. Il nous suffira de donner l'emplacement du contenu dans
notre variable tableau pour la sortir, travailler avec ou encore l'afficher.
Pas de panique ! Je dirais même que c'est très logique. Comme nous l'avons vu lors du 3° chapitre, une variable d'un
type donné ne peut contenir que des éléments de ce type.
Exemple : une variable de type int ne peut pas recevoir une chaîne de caractères.
Il en est de même pour les tableaux... un tableau d'entiers ne pourra pas recevoir des chaînes de caractères, et
vice versa. Voyons tout de suite comment se déclare un tableau :
La déclaration ressemble beaucoup à celle d'un argument de classe quelconque, si ce n'est la présence des crochets []
après le nom de notre tableau, et les accolades {} encadrant l'initialisation de celui-ci.
Code : Java
Code : Java
Code : Java
Code : Java
Vous remarquez bien que la déclaration et l'initialisation d'un tableau se font comme pour une variable normale (si on
peut dire qu'une variable est normale...).
Nous utilisons des ' ' pour initialiser un tableau de caractères, des " " pour initialiser un tableau de String, etc.
Attention, votre tableau sera vide mais, il doit avoir un nombre de cases défini !
Par exemple, si vous voulez un tableau vide de six entiers :
Code : Java
Cette opération est très simple, car vraiment ressemblante à ce que vous faisiez avec vos variables ; je vous propose
donc tout de suite de voir une belle variante de ceci : les tableaux multi-dimensionnels.
Je ne vais pas vous faire de grand laïus sur ce type de tableau, puisque je pense sincèrement qu'un exemple vous fera
beaucoup mieux comprendre le concept. Imaginez un tableau avec deux lignes : la première contiendra les premiers
nombres pairs, et le deuxième contiendra les premiers nombres impairs. Ce tableau s'appellera premiersNombres.
Voilà ce que cela donnerait :
Code : Java
Nous voyons bien ici les deux lignes de notre tableau symbolisées par les doubles crochets [][]. Et comme je l'ai dit
plus haut, ce genre de tableau n'est rien d'autre que plusieurs tableaux en un. Ainsi, pour passer d'une ligne à l'autre,
nous jouerons avec la valeur du premier crochet.
Exemple :
premiersNombres[0][0] correspondra au premier élément de la ligne paire.
Et premiersNombres[1][0] correspondra au premier élément de la ligne impaire.
Surtout, n'oubliez pas de séparer vos différents tableaux par une ',' et de bien mettre le tout entre accolades.
Sinon, c'est le plantage assuré, et de toutes façons, Eclipse n'en voudra pas.
Je pense que vous savez tout ce qu'il y a à savoir sur les tableaux. Maintenant, je vous propose de faire un peu
mumuse avec...
System.out.println(tableauCaractere[0]);
Ce qui signifie tout bêtement qu'un tableau, ayant 4 éléments dans son contenu, aura comme entrées possibles 0, 1, 2
ou 3. Le 0 correspond au premier élément, le 1 correspond au 2° élément, le 2 correspond au 3° élément, et le 3
correspond au 4° élément.
Une très grande partie des erreurs sur les tableaux sont souvent dues à un mauvais indice dans celui-ci. Donc :
prenez garde...
Ce que je vous propose, c'est tout bonnement d'afficher un des tableaux ci-dessus dans son intégralité. Et le premier
qui me met ce code-là :
Code : Java
... je l'ASSASSINE ! Peut-être pas, quand même... Il y a une manière beaucoup plus classe, ou distinguée, mais
surtout beaucoup plus pratique d'afficher le contenu d'un tableau.
Code : Java
while (i < 4)
{
System.out.println("A l'emplacement " + i +" du tableau nous
avons = " +tableauCaractere[i]);
i++;
}
Même résultat que précédemment, mais avec une boucle for (à utiliser de préférence)
Code : Java
Code : Java
Alors ? Ce n'est pas mieux comme ça ? D'accord, je reformule ma phrase pour ceux qui ont le sens de la contradiction.
C'est mieux comme ça ! Je vais vous donner une preuve que vous ne pourrez pas nier.
Essayez de faire une recherche dans un des tableaux ci-dessus (pas celui contenant des String, nous verrons ce cas
dans le prochain chapitre). En gros : faites une saisie clavier, et regardez si celle-ci existe dans votre tableau... Dur,
dur, sans boucle... COMMENT ÇA, C'EST DUR, MÊME AVEC UNE BOUCLE ?
Dans ce cas, je vais vous aider. Gardez la même structure de code permettant de faire plusieurs fois la même action,
et ensuite faites une boucle de recherche incluant la saisie clavier, un message si la saisie est trouvée dans le tableau,
et un autre message si celle-ci n'est pas trouvée. Ce qui nous donne :
Code : Java
do {//boucle principale
do {//on répète cette boucle tant que l'utilisateur n'a pas rentré une
lettre figurant dans le tableau
i = 0;
System.out.println("Rentrez une lettre en minuscule, SVP ");
carac = sc.nextLine().charAt(0);
else//sinon
System.out.println(" La lettre " +carac+ " ne se trouve pas dans le
tableau !");
do{
System.out.println("Voulez-vous essayer de nouveau ? (O/N)");
reponse = sc.nextLine().charAt(0);
}while(reponse != 'N' && reponse != 'O');
==> la première correspond au compteur. Tant que ce compteur est inférieur ou égal au nombre d'éléments du
tableau, on incrémente notre compteur pour regarder la valeur suivante. Nous passons ainsi en revue tout ce qui se
trouve dans notre tableau. MAIS si nous n'avions mis que cette condition, la boucle n'aurait fait que parcourir le
tableau, sans voir si le caractère saisi correspond bien à un caractère de notre tableau, d'où la deuxième condition.
==> la deuxième correspond à la comparaison entre le caractère saisi et la recherche dans le tableau. Grâce à ceci, si
le caractère saisi se trouve dans le tableau, la boucle prend fin, et donc i a une valeur inférieure à 7.
À ce stade, notre recherche est terminée. Ensuite, les conditions coulent de source ! Si nous avons trouvé une
correspondance entre le caractère saisi et notre tableau, i aura une valeur inférieure à 7 (je vous rappelle qu'il n'y a
que 6 entrées dans notre tableau, puisque nous avons 7 lettres dans celui-ci, et la première entrée a comme indice 0).
Dans ce cas, nous affichons un message positif. Et dans le cas contraire, c'est l'instruction du else qui s'exécutera.
Vous avez dû remarquer la présence d'un i = 0; dans une boucle. Ceci est PRIMORDIAL, car sinon, lorsque
vous reviendrez au début de celle-ci, i ne vaudra plus 0, mais la dernière valeur qu'il aura eue, après les différentes
incrémentations. Si vous faites une nouvelle recherche, vous commencerez par l'indice contenu dans i ; ce que vous ne
voulez pas, puisque vous voulez regarder depuis le début du tableau, donc 0.
Pour bien vous rendre compte de cela, essayez le programme ci-dessus sans cette instruction : vous verrez qu'il n'y a
plus de recherche possible, ou même un gros plantage d'Eclipse...
En travaillant avec les tableaux, vous serez confrontés, un jour ou l'autre, au message suivant :
java.lang.ArrayIndexOutOfBoundsException.
Ceci signifie qu'une exception a été levée car vous avez essayé de lire (ou d'écrire dans) une case qui n'a pas été définie
dans votre tableau ! Nous verrons les exceptions lorsque nous aborderons la programmation orienté objet.
Exemple
Code : Java
Faites donc bien attention à cela, car il s'agit de l'une des erreurs commises les
plus fréquentes.
Un tableau multi-dimensionnel
possible pour afficher les données par ligne, c'est-à-dire l'intégralité du sous-tableau nombres pairs, puis le
sous-tableau nombres impairs :
Code : Java
while (i < 2)
{
j = 0;
while(j < 5)
{
System.out.print(premiersNombres[i][j]);
j++;
}
System.out.println("");
i++;
}
Et voilà le résultat :
Je suppose que vous avez remarqué la drôle de déclaration de variable... Vous avez le droit de faire ainsi. Mais
seules les variables ayant les crochets [] après leur nom seront considérées comme des tableaux, les autres resteront
des variables toutes simples.
Ce code affiche donc le contenu des deux tableaux... Encore heureux ! Notez bien que vous devez réinitialiser votre
compteur j avant la boucle où il est utilisé comme argument, sinon celle-ci ne fonctionnera pas. Et cela, pour la
même raison que pour un tableau normal.
Code : Java
}
System.out.println("");
}
En bonus, voici un petit code qui va vous afficher la suite des nombres dans l'ordre, en piochant tantôt dans le tableau
pair, tantôt dans le tableau impair :
Code : Java
Et voilà :
Vous avez remarqué que la différence entre ces deux codes était seulement l'ordre des conditions dans nos boucles...
Tu ne nous avais pas parlé d'une façon de faire une boucle for ?
Code : Java
Voici le résultat :
Faites bien attention à ne pas confondre les deux syntaxes ! La boucle for, ancienne génération, prend des ;
:
dans ses instructions, alors que la nouvelle version prend un .
Comme je vous l'avais dit lorsque vous avez vu "Les boucles", cette syntaxe se rapproche de la boucle foreach
présente dans d'autre langages.
Cette syntaxe signifie qu'à chaque tour de boucle, la valeur courante du tableau est mise dans la variable str.
Il faut IMPÉRATIVEMENT que la variable passée en premier paramètre de la boucle for soit de même
type que la valeur de retour du tableau (une variable de type String pour un tableau de String, un int pour un
tableau d'int...)
Pour vérifier que les valeurs retournées par la boucle correspondent bien à leurs indices, vous pouvez déclarer un entier
(i, par exemple) initialisé à 0 et incrémenté à la fin de la boucle.
Code : Java
Alors ? Convaincus ?
Vous pouvez voir que cette forme de boucle for est particulièrement adaptée au parcours de tableau !
D'accord, ça a l'air bien comme méthode, mais pour les tableaux à deux dimensions ?
Même si vous devriez trouver la réponse tout seuls, je vais tout de même vous la donner !
Je vous ai dit que la variable en premier paramètre devait être du même type que la valeur de retour du tableau. Dans
le cas qui nous intéresse, que va retourner l'instruction de la boucle for si on utilise un tableau à deux dimensions ? Un
tableau. Nous devrons donc mettre un tableau, du même type que notre tableau à dimensions, en première instruction
de la boucle, et donc faire une deuxième boucle afin de parcourir le résultat obtenu !
Voici un code qui permet d'afficher un tableau à deux dimensions de façon conventionnelle et selon la nouvelle version
du JDK 1.5 :
Code : Java
String tab[][] = {{"toto", "titi", "tutu", "tete", "tata"}, {"1", "2", "3", "4"}};
int i = 0, j = 0;
Vous pouvez donc voir que nous récupérons un tableau au parcours de la première boucle et que nous parcourons ce
même tableau afin de récupérer les valeurs de celui-ci dans la deuxième. Simple, non ? En tout cas, je préfère
nettement cette syntaxe !
Après, c'est à vous de voir...
Vous êtes maintenant parés pour utiliser les tableaux quels qu'ils soient !
Donc, sans plus attendre, je vous propose un petit QCM de derrière les fagots !
Q.C.M.
Quel est le premier indice d'un tableau ? C'est-à-dire pour avoir son premier élément ?
1
1.0
0.1
0.0
Il y a 3 fois le chiffre 3 !
Pour un tableau d'entiers, nous ne devons pas mettre de ' ' pour encadrer les valeurs !
Rien du tout !!
Rien.
Les deux tableaux sont identiques ! Cela va provoquer une erreur à la compilation !
Il manque un symbole (,) dans l'initialisation !
while (j < 5)
{
while(i < 2 )
{
System.out.print(premiers_nombre[i][j]+" ");
i++;
}
//System.out.println("");
j++;
}
0123456789
13579
01
Code : Java
Code : Java
Encore un chapitre bien dodu, mais je vois que vous vous en sortez comme des pros !
Le chapitre suivant sera l'un des plus fournis en informations ; donc, si vous sentez un peu de fatigue, reposez-vous un
peu avant d'attaquer les méthodes de classe.
Plus d'informations
Ce chapitre aura pour but de vous faire découvrir ce qu'on appelle, en Java, des méthodes de classe (fonctions en C/C++),
de base et très utiles.
Java est un langage 100 % objet. Ceci signifie que tout ce qui fait partie du langage est objet !
Nous approfondirons cette notion lorsque nous ferons de la POO (Programmation Orienté Objet).
Pour le moment, retenez juste que, dans chaque objet, il y a des méthodes qui font des traitements spécifiques. Il s'agit
tout bonnement d'une portion de code réutilisable !
Mais ce chapitre ne serait pas drôle si nous ne nous amusions pas à en créer une ou deux pour le plaisir...
Et là, vous aurez beaucoup de choses à retenir...
Sommaire du chapitre :
toLowerCase()
Cette méthode permet de transformer toute saisie clavier de type caractère en minuscules. Elle n'a aucun effet sur les
nombres, puisqu'ils ne sont pas assujettis à cette contrainte. Vous pouvez donc utiliser cette fonction sur une chaîne de
caractères comportant des nombres.
Elle s'utilise comme ceci :
Code : Java
toUpperCase()
Celle-là est facile, puisqu'il s'agit de l'opposée de la précédente. Elle transforme donc une chaîne de caractères en
majuscules. Et s'utilise comme suit :
Code : Java
concat()
Code : Java
length()
Celle-là permet de donner la longueur d'une chaîne de caractères (en comptant les espaces blancs).
Code : Java
random()
Cette méthode permet de générer un nombre aléatoire, entre 0 et 1 (elle renvoie donc un double). Vous ne voyez pas
l'utilité ? Eh bien... Vous vous en rendrez compte lors de notre prochain TP...
Code : Java
double X = 0.0;
X = Math.random();//donne un nombre comme 0.0001385746329371058
equals()
Permet de voir si deux chaînes de caractères sont identiques. Donc, de faire des tests. C'est avec cette fonction que vous
ferez vos tests de conditions, lorsqu'il y aura des String. Exemple concret :
Code : Java
else
System.out.println("Les deux chaînes sont différentes !");
Vous pouvez aussi demander la non vérification de l'égalité... Grâce à l'opérateur de négation... vous vous en
souvenez ? Il s'agit de '!'
Code : Java
else
System.out.println("Les deux chaînes sont identiques !");
Le principe de ce genre de condition fonctionne de la même façon pour les boucles. Et dans l'absolu, cette fonction
retourne un booléen. C'est pourquoi nous pouvons utiliser cette fonction dans les tests de condition.
Code : Java
charAt()
Le résultat de cette méthode sera un caractère, car il s'agit d'une méthode d'extraction de caractères, je dirais même
d'UN caractère. Elle ne peut s'opérer que sur des String! Elle possède la même particularité que les tableaux, c'est-
à-dire que, pour cette méthode, le premier caractère sera le numéro 0. Cette méthode prend un entier comme argument.
Code : Java
substring()
Comme son nom l'indique, elle permet d'extraire une sous-chaîne de caractères d'une chaîne de caractères. Cette
méthode prend 2 entiers comme arguments. Le premier définit le début de la sous-chaîne à extraire inclus, le deuxième
correspond au dernier caractère à extraire exclus. Et le premier caractère est aussi le numéro 0.
Code : Java
indexOf()/lastIndexOf()
indexOf() permet d'explorer une chaîne de caractères depuis son début. lastIndexOf() depuis sa fin, mais renvoie
l'index depuis le début de la chaine. Elle prend un caractère, ou une chaîne de caractères comme argument, et renvoie
un int. Tout comme charAt() et substring(), le premier caractère est à la place 0. Je crois qu'ici un exemple
s'impose, plus encore que pour les autres fonctions :
Code : Java
n = mot.indexOf('t'); // n vaut 2
n = mot.lastIndexOf('t'); // n vaut 24
n = mot.indexOf("ti"); // n vaut 2
n = mot.lastIndexOf("ti"); // n vaut 12
n = mot.indexOf('x'); // n vaut -1
Ces méthodes utilisent la classe Math, présente dans java.lang. Cette classe fait donc partie des fondements du langage
et, par conséquent, aucun import particulier n'est nécessaire pour utiliser la classe Math.
Code : Java
Valeur absolue
Code : Java
Exposant
Code : Java
double d = 2;
double exp = Math.pow(d, 2);
//Ici on initialise la variable exp avec la valeur de d élevée au carré
//La méthode pow() prend donc une valeur en premier paramètre
//et un exposant en second
Je ne vais pas vous faire un récapitulatif de toutes les méthodes présentes dans Java, sinon, dans 1000 ans, je serais
encore derrière mon clavier...
Toutes ces méthodes sont très utiles, croyez-moi. Mais les plus utiles sont encore celles que nous faisons ! C'est
tellement mieux quand ça vient de nous...
Code : Java
Tout d' abord, il y a le mot clé public. C'est ce qui définit la portée de la méthode. Nous y reviendrons lorsque
nous programmerons des objets.
Ensuite il y a static. Nous y reviendrons aussi.
Juste après, nous voyons double. Il s'agit du type de retour de la méthode. Pour faire simple, ici, notre méthode
va renvoyer un double !
Il y a ensuite le nom de la méthode. C'est avec ce nom que nous l'appellerons.
Puis, il y a les arguments que la méthode prend. C'est en fait les paramètres dont la méthode a besoin pour
travailler. Ici, nous demandons d'arrondir le double A avec B chiffres derrière la virgule !
Et vous pouvez voir, à l'intérieur de la méthode, une instruction return. C'est cette instruction qui effectue le
renvoi de la valeur, ici, un double.
Dans ce chapitre, nous allons voir les différents types de renvois ainsi que les paramètres qu'une méthode peut prendre.
Pour le moment, nous ne faisions que des programmes comportant une classe. Celle-ci ne comportant qu'une méthode :
la méthode main.
Le moment est donc venu de créer vos propres méthodes. Que vous ayez utilisé la méthode arrondi dans votre TP ou
non, vous avez du voir que celle-ci se place à l'extérieur de la méthode main, mais dans votre classe !
Si vous placez une de vos méthodes à l'intérieur de la méthode main ou à l'extérieur de votre classe : LE
PROGRAMME NE COMPILERA PAS ! !
Bon, d'accord ! C'est enregistré. Mais concrètement... À quoi vont nous servir ces méthodes ?
Dites-vous bien qu'un développeur est de nature assez feignante... Sans déconner. Il s'est vite aperçu qu'il y avait du code
redondant dans ses programmes... Des morceaux de code qui faisaient toujours la même chose et qui n'avaient, comme
seule différence, la (ou les) variable(s) qu'ils traitaient.
Vu que nous venons de voir les tableaux, nous allons donc faire des méthodes concernant ces derniers !
Vous devez certainement vous rappeler de la façon de parcourir un tableau...
Et si nous faisions une méthode qui permette d'afficher le contenu d'un tableau sans que nous soyons obligés de retaper la
portion de code contenant la boucle ? Je me doute que vous n'en voyez pas l'intérêt maintenant car, mis à part les plus
courageux d'entre vous, vous n'avez fait qu'un ou deux tableaux dans votre main lors de la partie précédente. Et si je vous
demande de déclarer 22 tableaux, si je vous dis : "Allez, bande de ZérOs ! Parcourez-moi tout ça !"
Vous n'allez tout de même pas faire 22 boucles for ! De toute façon, je vous l'interdis ! Nous allons faire une méthode.
Celle-ci va :
prendre notre tableau en paramètre (ben oui... c'est lui que nous voulons parcourir),
parcourir notre tableau à notre place,
faire tous les System.out.println(),
ne rien renvoyer.
Avec ce que nous avons défini, nous savons donc que notre méthode sera de type void, qu'elle prendra un tableau en
paramètre (pour le moment, on travaillera avec des tableaux de String) et le contenu vous vous doutez de ce que ça va
être... Une boucle. Cette fameuse boucle que nous ne serons plus obligés de répéter autant de fois que de tableaux de
String !
Code : Java
Je sais que ça vous trouble encore, mais sachez que les méthodes ajoutées dans la classe main doivent être
déclarées static ! Fin du mystère lors de la programmation orientée objet !
Bon. Vous voyez que la méthode parcourt le tableau passé en paramètre. Si vous créez plusieurs tableaux et appelez la
méthode avec ces derniers, vous vous apercevrez que la méthode affiche le contenu de chaque tableau !
Voici une méthode au même effet que la méthode parcourirTableau, à la différence que celle-ci retourne une valeur.
Ici, une chaîne de caractères !
Code : Java
return retour;
}
Code : Java
return retour;
}
Vous voyez que la deuxième méthode retourne une chaîne de caractères que nous devons afficher à l'aide de l'instruction
System.out.println(). Nous affichons la valeur renvoyée par la méthode toString(). Alors que la méthode
parcourirTableau, elle, écrit au fur et à mesure le contenu du tableau dans la console !
Notez que j'ai ajouté une ligne d'écriture dans la console dans la méthode toString() afin de vous montrer où était
appelée cette dernière.
L'instruction System.out.println() est très pratique pour déboguer vos programmes ! Dans une méthodes,
l'utilisation de cette instruction peut faire ressortir des erreurs de conception ou de développement !
Vous avez dû remarquer que la méthode que nous avons créée ne prend qu'un tableau de String en paramètre ! Pas de
tableau d'int ni de long.
Si seulement nous pouvions utiliser la même méthode pour différents types de tableaux !
La surcharge de méthode
Grâce à ceci, vous n'aurez plus à retenir 10 000 noms de méthodes qui font la même chose !
Le principe
La surcharge de méthode consiste à garder un nom de méthode (donc un type de traitement à faire, pour nous, lister un
tableau) et de changer la liste ou le type de ses paramètres.
Dans le cas qui nous intéresse, nous voulons que notre méthode parcourirTableau puisse parcourir n'importe quel type
de tableau.
Comment faire ?
Nous allons surcharger notre méthode afin qu'elle puisse travailler avec des int par exemple :
Code : Java
Mais vous pouvez aussi faire de même avec les tableaux à 2 dimensions.
Voici à quoi pourrait ressembler son code (je ne rappelle pas le code des deux méthodes ci-dessus) :
Code : Java
Bon d'accord, nous ne nous servons pas de la variable i, mais c'était un exemple. Comme ça, vous avez vu les cas de
surcharge de méthode !
Je crois que vous êtes prêts pour un petit QCM des familles !
Q.C.M.
Que va afficher ce code ?
Code : Java
efg
def
fgh
if (mot1==mot2)
System.out.println("bingo !");
else
System.out.println("flop");
bingo !
flop
Une erreur ! le programme ne pourra pas compiler...
Code : Java
Pas du tout !
Oh que oui !
Je ne sais pas !
Code : Java
return result;
}
J'espère que vous aurez appris beaucoup de choses dans ce chapitre. En tout cas, je sais que vous en aurez besoin, et pas
plus tard que pour la partie suivante !
Plus d'informations
Dans la première partie de ce tuto sur la programmation en Java, nous avons travaillé avec une seule classe.
Vous allez voir et apprendre qu'en programmation orientée objet, nous travaillerons avec plusieurs classes : en fait, autant de classes que
d'objets.
Ici str est un objet String. Vous avez créé un objet de la classe String : on dit que vous avez créé une instance de la classe String().
Nous savons cela grâce à l'opérateur new, qui s'utilise pour instancier une classe.
L'objet String, instancié ci-dessus, a bien ses propres données : la chaîne de caractères "tiens... un objet String". Vous devez savoir aussi
que les variables de type String() (mais nous préfèrerons parler d'objet à partir de maintenant) ont des méthodes associées, comme
subString().
Je vous sens quelque peu perplexes... mais néanmoins rassurés... Attaquons sans plus attendre !
Sommaire du chapitre :
Les classes
Les constructeurs
Votre objet sait parler : accesseurs et mutateurs
Travaillez avec votre objet : les méthodes
Les variables de classes
Astuce Eclipse
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Les classes
Une classe peut être comparée à un moule, qui, lorsque nous le remplissons, nous donne un objet ayant la forme du moule, et toutes ses
caractéristiques. Comme quand vous étiez enfants, quand vous vous amusiez avec de la pâte à modeler.
Si vous avez bien suivi la première partie de ce tuto, vous devriez savoir que notre classe contenant la méthode main ressemble à ceci :
Code : Java
class ClasseMain{
Créez cette classe et cette méthode main (vous savez faire, maintenant).
Puisque nous allons travailler en POO, nous allons devoir créer une seconde classe dans ce fameux projet ! Nous allons donc tout de suite
créer une classe Ville.
Dans un but de simplicité, j'ai pensé que créer des objets Ville vous permettrait d'assimiler plus facilement le concept objet.
Nous allons donc créer des objets Ville avant la fin de ce chapitre...
Allez dans File / New / Class ou utilisez le raccourci dans la barre d'outils, comme ceci :
Nommez votre classe : Ville (convention de nommage ! ! ). Mais cette fois vous ne devez pas créer la méthode main.
Il ne peut y avoir qu'une seule méthode main par projet ! Souvenez-vous que celle-ci est le point de départ de votre programme !
Et un programme ne commence qu'à un seul endroit !
Pour être tout à fait précis, il peut exister plusieurs méthode main dans votre projet (oui, même une par classe...) MAIS une seule sera
considérée comme le point de départ de votre programme !
Voilà ! Maintenant vous avez votre classe, avec la méthode main, et votre classe Ville encore vide mais qui va bientôt pouvoir créer des
objets Ville.
Un dernier mot cependant. Ici, notre classe ville est précédée du mot clé "public". Vous devez savoir que lorsque nous créons une classe
comme nous l'avons fait, Eclipse nous facilite la tache en mettant ce mot clé. Nous verrons plus tard qu'il existe d'autres mots clé pour
définir la portée d'une classe (nous y viendrons). Si nous enlevons ce mot clé, l'interpréteur Java considèrera, tacitement, votre classe
comme public.
Retenez que, par défaut et sans instructions contraires, toutes les classes sont public !
C'est-à-dire ?
Nous verrons cela à la fin du chapitre... Dès que nous aurons créé des objets !
Retenez que :
Code : Java
et
Code : Java
class UneClasse{
Ce mot-clé, public, vous l'avez déjà rencontré lors du chapitre sur les méthodes.
Mais lorsque public précède une méthode, il s'agit d'un droit d'accès à une méthode membre d'une classe... c'est-à-dire qu'avec le mot-clé
public devant une méthode, celle-ci sera accessible par toutes les classes utilisant cette dernière. Bien entendu, nous aurons besoin de ce
genre de méthode, mais nous aurons aussi besoin d'autres méthodes dont nous ne nous servirons que dans la classe où celle-ci sera créée...
Dans ce cas de figure, nous utiliserons le mot clé private. Ce qui signifie que notre méthode ne pourra être appelée que dans la classe où
elle a vu le jour !
Il en va de même pour les variables. Nous allons voir, dans la deuxième sous-partie, que nous pouvons protéger des variables grâce
au mot-clé private. Le principe sera le même que pour les méthodes... Ces variables ne seront accessibles que dans la classe où elles
seront nées...
Bon !... Toutes les conditions sont réunies pour pouvoir commencer activement la programmation orientée objet ! Et si nous allions créer
notre première ville ?
Les constructeurs
Derrière ce mot un peu barbare, se cache une notion toute bête. Vu que notre objectif dans ce chapitre est de construire un objet Ville, il
va falloir définir les données qu'on va lui attribuer.
Je suis bien d'accord ! Mais comment fait-on pour dire à notre programme que notre objet a tout ça ?
Tout simplement en mettant des variables (dites d'instances) dans notre classe.
Celle-ci va contenir une variable dont le rôle sera de stocker le nom, une autre stockera le nombre d'habitants et la dernière se chargera du
pays !
Voilà à quoi ressemble notre classe Ville à présent :
Code : Java
String nomVille;
String nomPays;
int nbreHabitant;
Rappelez-vous que, par défaut, les variables d'instances présentes dans une classe sont public.
Tout simplement parce que dans nos futures classes Java, qui définiront des objets, il y aura plusieurs types de variables dans celles-ci
(nous approfondirons ceci dans ce chapitre).
Pour le moment, sachez qu'il y a trois grands types de variables dans une classe objet :
les variables d'instances : ce sont elles qui définiront les caractéristiques de notre objet ;
les variables de classes : celles-ci sont communes à toutes les instances de votre classe ;
les variables locales : ce sont des variables que nous utiliserons pour travailler dans notre objet.
Dans l'immédiat, nous allons travailler avec des variables d'instances afin de créer des objets différents. Il nous reste plus qu'à créer notre
premier objet mais pour ce faire, nous allons devoir créer ce qu'on appelle des constructeurs.
Un constructeur est une méthode (ou méthode d'instance, vu qu'elle interagit avec une instance de votre classe) qui va se charger de créer
un objet et, le cas échéant, d'initialiser ses variables de classe ! Cette méthode a pour rôle de dire à la JVM de réserver de l'allocation
mémoire pour notre futur objet et donc, par extension, d'en réserver pour toutes les variables d'instances et variables de classes de cette
dernière !
Notre premier constructeur sera ce qu'on appelle communément un constructeur par défaut.
C'est-à-dire qu'il ne prendra aucun paramètre mais permettra tout de même d'instancier un objet et vu que nous sommes perfectionnistes,
nous allons initialiser nos variables d'instances.
Voici votre premier constructeur :
Code : Java
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
System.out.println("Création d'une ville !");
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
}
Vous avez remarqué que le constructeur est en fait une méthode qui n'a aucun type de retour (void, double...) et qui porte le même nom
que notre classe !
Ceci est une règle immuable : le (les) constructeur(s) d'une classe doit (doivent) porter
le même nom que la classe !
Bien sûr !
Il s'agit de la même méthode, mais surchargée ! Dans notre premier constructeur nous n'avons passé aucun paramètre, mais nous allons
bientôt en mettre .
Mais tout d'abord, rappelez-vous qu'une instance d'objet se fait grâce au mot-clé new. Comme lorsque vous créez une variable de type
String. Vous avez sûrement déjà dû faire ce genre de déclaration :
Code : Java
Maintenant, vu que nous allons créer des objets Ville, nous allons procéder comme pour les String.
Vérifions que l'instanciation se fait bien. Allez dans votre classe contenant la méthode main et instancions un objet Ville. Je suppose que
vous avez deviné que le type de notre objet ne sera pas double, int ou long mais bien Ville !
Code : Java
Maintenant, nous devons mettre des données dans notre objet, ceci afin de pouvoir commencer à travailler...
Le but final serait d'avoir une déclaration d'objet se faisant comme ceci :
Code : Java
Vous avez remarqué qu'ici les paramètres sont renseignés : eh bien il suffit de faire une méthode qui récupère ces paramètres, et initialise
les variables de notre objet. Notre constructeur d'initialisation sera créé.
Voici le constructeur de notre objet ville, celui qui permet d'avoir des objets avec des paramètres différents. Comme je suis sympa, voici
toute la classe telle qu'elle est maintenant :
Code : Java
/**
* Stocke le nom de notre ville
*/
String nomVille;
/**
* Stocke le nom du pays de notre ville
*/
String nomPays;
/**
* Stocke le nombre d'habitants de notre ville
*/
int nbreHabitant;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
System.out.println("Création d'une ville !");
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
}
/**
* Constructeur d'initialisation
* @param pNom
* Nom de la Ville
* @param pNbre
* Nombre d'habitants
* @param pPays
* Nom du pays
*/
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays)
{
System.out.println("Création d'une ville avec des paramètres !");
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
}
Dans ce cas, l'exemple de déclaration et d'initialisation d'un objet ville que je vous ai montré un peu plus haut fonctionne sans aucun
souci ! MAIS il vous faudra respecter scrupuleusement l'ordre des paramètres passés lors de l'initialisation de votre objet, sinon, c'est
l'erreur de compilation à coup sûr !
Ainsi :
Code : Java
Voici le résultat :
Les variables d'instances qui le caractérisent sont accessibles dans votre classe contenant votre main !
Ceci veut dire que vous pouvez modifier les attributs d'une classe directement. Testez ce code et vous verrez :
Code : Java
Et le résultat :
Vous voyez que nous pouvons accéder aux variables d'instances en utilisant le ".". Comme lorsque vous appelez la méthode subString()
de l'objet String.
C'est très risqué et la plupart des programmeurs Java vous le diront.
Pour la plupart des cas, nous allons contrôler les modifications des variables de classe de manière à ce qu'un code ne fasse pas n'importe
quoi avec nos objets !
C'est pour cela que nous protégeons nos variables d'instances en les déclarant private. Comme ceci :
Code : Java
/**
* Stocke le nom de notre ville
*/
private String nomVille;
/**
* Stocke le nom du pays de notre ville
*/
private String nomPays;
/**
* Stocke le nombre d'habitants de notre ville
*/
private int nbreHabitant;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
System.out.println("Création d'une ville !");
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
}
/**
* Constructeur d'initialisation
* @param pNom
* Nom de la Ville
* @param pNbre
* Nombre d'habitants
* @param pPays
* Nom du pays
*/
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays)
{
System.out.println("Création d'une ville avec des paramètres !");
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
}
Et, si vous n'avez pas effacé les lignes de code où nous avons modifié les attributs de nos objets Ville, vous devez voir qu'Eclipse
n'apprécie pas du tout que vous tentiez d'accéder à des variables de classe privé !
Ces attributs ne sont plus accessibles en dehors de la classe où ils sont déclarés !
À partir de maintenant, ce ne sera plus le programme instanciant une classe qui ira voir ou modifier les attributs de notre objet, mais notre
objet qui renverra les informations (ou les modifiera) lorsque le programme lui demandera !
Bon... Vous avez fait le plus dur ! Si, si, je vous assure !
Maintenant, il va falloir se servir de ces objets... Eh oui ! Le but est tout de même d'utiliser nos objets dans des programmes.
Pour pouvoir accéder aux données de nos objets, nous allons utiliser ce que l'on appelle des ACCESSEURS et pour modifier les données, on
appelle ça des MUTATEURS. Donc que dire, si ce n'est :
"À l'abordage, moussaillons ! "
Un accesseur est une méthode qui va nous permettre d'accéder aux variables de nos objets en lecture et un mutateur, en écriture !
Code : Java
/**
* Stocke le nom de notre ville
*/
private String nomVille;
/**
* Stocke le nom du pays de notre ville
*/
private String nomPays;
/**
* Stocke le nombre d'habitants de notre ville
*/
private int nbreHabitant;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
System.out.println("Création d'une ville !");
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
}
/**
* Constructeur d'initialisation
* @param pNom
* Nom de la Ville
* @param pNbre
* Nombre d'habitants
* @param pPays
* Nom du pays
*/
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays)
{
System.out.println("Création d'une ville avec des paramètres !");
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
}
//*****************************************************************************************
// ACCESSEURS
//*****************************************************************************************
/**
* Retourne le nom de la ville
* @return le nom de la ville
*/
public String getNom()
{
return nomVille;
}
/**
* Retourne le nom du pays
* @return le nom du pays
*/
public String getNomPays()
{
return nomPays;
}
/**
* Retourne le nombre d'habitants
* @return nombre d'habitants
*/
public int getNombreHabitant()
{
return nbreHabitant;
}
//*****************************************************************************************
// MUTATEURS
//*****************************************************************************************
/**
* Définit le nom de la ville
* @param pNom
* nom de la ville
Nos accesseurs sont bien des méthodes, et elles sont public pour que vous puissiez y accéder dans une autre classe que celle-ci (la classe
main, par exemple.. ).
Les accesseurs sont du même type que la variable qu'ils doivent retourner. Ça semble logique, non ?
Les mutateurs sont, par contre, de type void. Ce mot clé signifie "rien" ; en effet, ces méthodes ne retournent aucune valeur, elles se
contentent de les mettre à jour.
Je vous ai fait faire la différence entre accesseurs et mutateurs mais, généralement, lorsqu'on parle d'accesseurs, ce terme englobe
aussi les mutateurs.
Autre chose : il s'agit ici d'une question de convention de nommage. Les accesseurs commencent par get et les mutateurs par set, comme
vous pouvez le voir ici. On parle d'ailleurs de Getters et de Setters.
Code : Java
v1.setNom("Hong Kong");
v2.setNom("Djibouti");
Vous voyez bien que les constructeurs ont fonctionné, que les accesseurs tournent à merveille, et que vous pouvez commencer à travailler
avec vos objets Ville.
Mais la gymnastique des doigts à effectuer pour afficher les caractéristiques de nos objets... pfiou !... T'aurais pu faire plus simple
! Si seulement notre objet pouvait faire ça tout seul...
Il peut le faire !
Qu'est-ce qu'on attend ? Ben rien... on y va !
Mais attends... tu vas nous reparler des méthodes, alors que tu ne fais que ça depuis le début de ce chapitre ?
Eh bien oui ! Ceci fait partie de la méthodologie que l'on m'a enseignée en formation, même si tout ce que nous avons fait depuis le début
se rapporte aux méthodes, il faut différencier :
Les méthodes de classe vont vous permettre de gérer, éditer, afficher... faire tout ce que vous voudrez avec vos objets.
Il ne vous reste plus qu'à trouver des méthodes qui fassent quelque chose pour vos objets...
Avec nos objets ville, nous sommes un peu limités en choix de méthodes... Mais nous pouvons tout de même en faire une ou deux pour
l'exemple :
faire un système de catégories de villes par rapport à leur nombre d'habitants ( <1000 => A, <10 000 => B...). Ceci déterminé à la
construction ou à la redéfinition du nombre d'habitants, donc ajouter une variable d'instance de type char à notre classe,
appelons-la categorie. Penser à ajouter le traitement aux bons endroits.
faire une méthode de description de notre objet Ville
une méthode pour comparer deux objets par rapport à leur nombre d'habitants.
Nous voulons que la classe Ville gère la façon de déterminer la catégorie elle-même et non que cette action puisse être opérée de
l'extérieur. La méthode qui fera ceci sera donc déclarée private.
Par contre, un problème va se poser ! Vous savez déjà qu'en Java on appelle des méthodes grâce à notre variable qui nous sert de
.
référence, celle-ci suivie de l'opérateur " ", puis du nom de la dite méthode.
Par exemple :
Code : Java
Comment fait-on référence aux données de notre objet dans notre classe ?
En fait, c'est tout simple ! Encore un mot clé à retenir... Cette fois, il s'agit du mot-clé this.
Voici tout d'abord le code de notre class Ville en entier, c'est-à-dire avec nos méthodes associées :
Code : Java
/**
* Stocke le nom de notre ville
*/
private String nomVille;
/**
* Stocke le nom du pays de notre ville
*/
private String nomPays;
/**
* Stocke le nombre d'habitants de notre ville
*/
private int nbreHabitant;
/**
* Stocke le type de notre ville
*/
private char categorie;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
this.setCategorie();
}
/**
* Constructeur d'initialisation
* @param pNom
* Nom de la Ville
* @param pNbre
* Nombre d'habitants
* @param pPays
* Nom du pays
*/
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays)
{
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
this.setCategorie();
}
//*****************************************************************************************
// ACCESSEURS
//*****************************************************************************************
/**
* Retourne le nom de la ville
* @return le nom de la ville
*/
public String getNom()
{
return nomVille;
}
/**
* Retourne le nom du pays
* @return le nom du pays
*/
public String getNomPays()
{
return nomPays;
}
/**
* Retourne le nombre d'habitants
* @return nombre d'habitants
*/
public int getNombreHabitant()
{
return nbreHabitant;
}
/**
* Retourne la catégorie de la ville
* @return catégorie de la ville
*/
public char getCategorie()
{
Pour expliciter le fonctionnement du mot clé this, prenons l'exemple de la méthode comparer(Ville V1).
La méthode va s'appeler comme suit :
Code : Java
V.comparer(V2);
Dans cette méthode, nous voulons comparer les nombres d'habitants des deux objets ville. Pour accéder à la variable nbreHabitant de
l'objet V2, il suffit d'utiliser la syntaxe V2.getNombreHabitant() ; nous ferons donc référence à la propriété nbreHabitant de l'objet
V2.
Mais l'objet V, lui, est l'objet appelant de cette méthode. Pour se servir de ses variables, on utilise alors this.nbreHabitant, ce qui a
pour effet de faire appel à la variable nbreHabitant de l'objet appelant la méthode comparer(Ville V).
La méthode
categorie();
Elle ne prend aucun paramètre, et ne renvoie rien : elle se contente de mettre à jour la variable de classe categorie. Elle regarde, par
rapport au nombre d'habitants de l'objet appelant, utilisé grâce au mot clé this, dans quelle tranche se trouve la ville en question. Selon
le nombre d'habitants, le caractère renvoyé changera. Nous l'appelons lorsque nous construisons un objet Ville avec ou sans paramètre,
mais aussi lorsque nous redéfinissons le nombre d'habitants : de cette manière, la catégorie est mise à jour automatiquement, sans faire
appel à la méthode.
Vous constaterez aussi que nous n'avons pas créé de mutateur pour la variable d'instance categorie : nous avons en effet décidé que c'est
à l'objet de gérer cette variable !
La méthode
decrisToi()
Celle-ci nous renvoie un objet de type String. Elle fait référence aux variables qui composent l'objet appelant la méthode, toujours grâce à
this, et nous renvoie donc une chaîne de caractères qui nous décrit l'objet, en énumérant ses composants.
La méthode
comparer(Ville V1)
Elle prend une ville en paramètre, pour pouvoir comparer les variables nbreHabitant de l'objet appelant la méthode, et de celui passé en
paramètre pour nous dire laquelle est la plus peuplée !
Bien entendu, vous pouvez créer vos propres méthodes, avec leurs paramètres, leurs types, etc. Je ne vous oblige en rien à faire
exactement les mêmes que moi...
Code : Java
System.out.println("\n\n"+v1.decrisToi());
System.out.println(v.decrisToi());
System.out.println(v2.decrisToi()+"\n\n");
System.out.println(v1.comparer(v2));
Je viens d'avoir une idée ! Et si nous essayons de savoir combien de villes nous avons créé ?
Comment faire ?
Avec une variable de classe !
Celles-ci peuvent être très pratiques. Dans notre exemple, nous allons pouvoir compter le nombre d'instances de notre classe Ville, mais
vous pouvez en utiliser pour d'autres choses (un taux de TVA dans une classe qui calcule le prix TTC, par exemple).
La particularité de ce type de variable, c'est qu'elles seront communes à toutes les instances de la classe !
Créons sans plus attendre notre compteur d'instance. Il s'agira d'une variable de type int que nous appellerons nbreInstance ; celle-ci
sera public et nous ferons aussi son homologue en private : appellons-la nbreInstanceBis (un accesseur sera nécessaire pour accéder
à cette dernière).
Pour qu'une variable soit une variable de classe, elle doit être précédée du mot clé static. Ce qui nous donnerait dans notre classe Ville
:
Code : Java
/**
* Variables publiques qui comptent les instances
*/
public static int nbreInstance = 0;
/**
* Variable privée qui comptera aussi les instances
*/
private static int nbreInstanceBis = 0;
/**
* Stocke le nom de notre ville
*/
private String nomVille;
/**
* Stocke le nom du pays de notre ville
*/
private String nomPays;
/**
* Stocke le nombre d'habitants de notre ville
*/
private int nbreHabitant;
/**
* Stocke le type de notre ville
*/
private char categorie;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
//On incrémente nos variables à chaque appel aux constructeurs
nbreInstance++;
nbreInstanceBis++;
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
this.setCategorie();
}
/**
* Constructeur d'initialisation
* @param pNom
* Nom de la Ville
* @param pNbre
* Nombre d'habitants
* @param pPays
* Nom du pays
*/
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays)
{
//On incrémente nos variables à chaque appel aux constructeurs
nbreInstance++;
nbreInstanceBis++;
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
this.setCategorie();
}
//*****************************************************************************************
// ACCESSEURS
//*****************************************************************************************
/**
* Retourne le nom de la ville
* @return le nom de la ville
*/
public String getNom()
{
return nomVille;
}
/**
* Retourne le nom du pays
Vous avez dû remarquer que l'accesseur de notre variable de classe déclarée privée est aussi déclaré static, et ceci est une règle !
Toutes les méthodes de classes n'utilisant que des variables de classes doivent être déclarées static ! On les appelle des
méthodes de classes car elles sont globales à toutes vos instances !
Par contre ceci n'est plus vrai si une méthode utilise des variables d'instances et des variables de classes...
Et maintenant, si vous testez le code suivant, vous allez voir l'utilité des variables des classes :
Code : Java
Résultat :
Vous voyez que le nombre augmente à chaque instanciation ! Et je suppose que le fait que j'ai utilisé le nom de classe Ville pour l'appel à
nos variables de classes a dû vous surprendre.
Mais vous deviez savoir ceci...
Il vous faut savoir aussi que vous auriez également utilisé n'importe quelle instance pour faire ces appels. Vous auriez eu le même
résultat - peu importe l'instance choisie - car cette donnée ne dépend pas de l'instance, mais de la classe elle-même.
Astuce Eclipse
Voici une astuce qui, je pense, va vous simplifier la vie et quelques minutes de codage...
Je vous vois déjà en train de vous imaginer coder une classe magnifique avec une centaine de variables d'instances ainsi qu'une dizaine de
variables de classes, et d'un seul coup...
BOUM ! !
Vous tombez à la renverse lorsque vous devez faire tous les accesseurs de cette fabuleuse classe !
Bon : il faut tout de même créer toutes les variables au préalable, mais bon...
Ensuite, rendez-vous dans le menu Source et choisissez l'option Generate Getters and Setters. Eclipse vous propose alors la liste des variables
présentes dans la classe Ville.
Ici, j'ai coché ce qui m'intéressait et j'ai ensuite cliqué sur OK. Mes accesseurs sont tout prêts !
Alors, j'suis gentil, non ?
Comme vous pouvez le constater, eclispe génère des accesseurs différents de ceux que nous avions fait aux préalables...
Pensez-donc à mettre à jours votre méthode main si vous voulez faire des tests...
Je profite de cet intermède Eclipse pour vous expliquer pourquoi j'ai mis autant de commentaires autour de mes variables et de mes
méthodes.
Par contre, ceci concerne les personnes qui ont téléchargé le JDK lors de la première partie !
Comme je l'ai mentionné dans la première partie, il y a une troisième syntaxe de commentaires et vous venez de la voir tout au long de ce
chapitre. Il s'agit de commentaires javadoc !
Cette syntaxe est quasi identique aux commentaires multilignes à une différence près : la présence d'une deuxième * au début du
commentaire.
Vous avez dû constater que la couleur du commentaire était différente.
À quoi ça sert ?
Tout simplement à documenter vos programmes et surtout à pouvoir générer une documentation automatiquement. Dans Eclipse, il vous
suffit d'aller dans Project et de cliquer sur Generate Javadoc.
Vous devez avoir une popup comme ceci :
Si la commande Javadoc n'est pas renseignée, il vous faut aller chercher, dans le répertoire bin de votre JDK, le fichier javadoc.exe
(comme sur la capture d'écran, chez moi c'est dans C:\SUN\SDK\jdk\bin\javadoc.exe).
Il ne vous reste plus qu'à cliquer sur Finish et à tout approuver.
Vous avez maintenant, dans votre dossier de code source, un dossier doc, où se trouve toute la javadoc de votre projet. Double cliquez sur
index.html dans ce dossier, et voilà !
Pour les personnes ayant essayé la compilation en ligne de commande, il vous suffit d'aller dans votre dossier de source Java (là où se
trouvent vos fichier .java) et de taper la commande :
Code : Bash
javadoc Ville.java
Une classe permet de définir des objets. Ceux-ci ont des attributs (variable(s) d'instances) et des méthodes (méthodes de classes +
accesseurs).
Les objets permettent d'encapsuler du code et des données.
Q.C.M.
Quel mot clé doit-on utiliser pour instancier un objet ?
new.
this.
public.
public.
const.
private.
Des instanciateurs.
Des constructeurs.
Des bâtisseurs.
Comment appelle-t-on une méthode portant le même nom qu'une autre méthode, mais avec des paramètres différents ?
static.
statiq.
statik.
statique.
public test(){
nbre++;
}
Oui.
Non, pas du tout !
C'est une question piège ?
Je ne vois pas.
Vous venez de voir l'un des chapitres les plus conséquents de cette partie...
Normalement, vous pouvez désormais créer et gérer des objets... Mais... (parce qu'il y a un mais)... vous allez voir, au fil de la partie
suivante, que la programmation orientée objet offre tout un éventail de possibilités. L'une des plus importantes n'est autre que la notion
d'héritage.
Sans perdre une seconde, je propose à ceux qui se sentent d'attaque de passer à la suite !
L'héritage !
Plus d'informations
Imaginons que dans le programme fait précédemment, nous voulions créer un autre type d'objet :
des objets Capitale.
Ceux-ci ne seront ni plus ni moins que des objets Ville avec un paramètre en plus... Disons un président !
Et donc, au moment de créer votre classe Capitale, au lieu de tout redéfinir, nous allons dire que celle-ci est héritée de Ville. Trêve de
bavardage ! À l'assaut !
Sommaire du chapitre :
La notion d'héritage
Construction d'un objet hérité
Le polymorphisme
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
La notion d'héritage
Comme je vous l'ai déjà dit lors de l'introduction, la notion d'héritage est l'un des fondements de la programmation orientée objet. Grâce à
elle, nous pourrons créer des classes héritées (appelées aussi classes dérivées) de nos classes mères (appelées aussi classes de base).
Nous pourrons créer autant de classes dérivées, par rapport à notre classe de base, que nous le souhaitons. Nous pourrons aussi nous servir
d'une classe dérivée comme d'une classe de base pour créer une autre classe dérivée...
Ce que vous devez savoir aussi, c'est que la notion d'héritage est l'un des piliers de la programmation événementielle (autre nom de
programmation graphique). Ceci sera abordé dans la troisième partie de ce tuto.
Reprenons l'exemple dont je vous parlais dans l'introduction. Nous allons donc créer une nouvelle classe, nommée Capitale héritée de
Ville.
Vous vous rendrez vite compte que les objets Capitale auront tous les attributs et méthodes associés des objets Ville !
Code : Java
C'est le mot-clé extends qui informe notre application que la classe Capitale est héritée de Ville. Pour vous le prouver, essayez ce
morceau de code dans votre main :
Code : Java
Ceci est bien la preuve que notre objet Capitale possède les avantages de notre objet Ville. Les objets hérités peuvent accéder à
toutes les méthodes public de leur classe mère, ici la méthode decrisToi().
Dans ce cas rudimentaire, notre objet Capitale ne possède que le constructeur par défaut et les méthodes associées.
En fait, lorsque vous déclarez une classe, si vous ne spécifiez pas de constructeur, la JVM créera au moment de l'interprétation le
constructeur par défaut. C'est le cas ici. De plus, notre classe Capitale hérite de la classe Ville, ceci a pour effet que le constructeur de
notre objet appelle, de façon tacite, le constructeur de la classe mère.
C'est pour cela que les variables d'instances ont pu être initialisées ! Par contre, dans notre classe Capitale, nous ne pouvons pas utiliser
directement les attributs de la classe Ville.
public Capitale(){
this.nomVille = "toto";
}
Pourquoi ?
Tout simplement parce les variables de la classe Ville sont déclarés private.
Comme seules les méthodes et les variables déclarées public peuvent être utilisées dans une classe héritée, le compilateur rejette votre
demande lorsque vous tentez d'accéder à des ressources privées d'une classe mère !
Comment y remédier tout en gardant la protection sur les variables de ma classe mère ?
C'est ici que je vais vous apprendre un nouveau mot clé : protected.
En remplaçant la déclaration des variables et des méthodes privées de la classe Ville en protected, cela aura pour effet de toujours
protéger l'accès à celles-ci depuis du code utilisant un objet Ville ; mais cela permet aux classes qui héritent de cette dernière d'y avoir
accès !
Donc, une fois toutes les variables et méthodes privées de la classe mère re-déclarées en protected, notre objet Capitale aura accès à
celles-ci !
/**
* Variable publique compteur d'instances
*/
public static int nbreInstance = 0;
/**
* Variable privée compteur d'instances
*/
protected static int nbreInstanceBis = 0;
/**
* Stocke le nom de notre ville
*/
protected String nomVille;
/**
* Stocke le nom du pays de notre ville
*/
protected String nomPays;
/**
* Stocke le nombre d'habitants de notre ville
*/
protected int nbreHabitant;
/**
* Stocke le type de notre ville
*/
protected char categorie;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Ville(){
//On incrémente nos variables à chaque appel au constructeur
nbreInstance++;
nbreInstanceBis++;
nomVille = "Inconnu";
nomPays = "Inconnu";
nbreHabitant = 0;
this.setCategorie();
}
/**
* Constructeur d'initialisation
* @param pNom
* Nom de la Ville
* @param pNbre
* Nombre d'habitants
* @param pPays
* Nom du pays
*/
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays)
{
nbreInstance++;
nbreInstanceBis++;
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
this.setCategorie();
}
//*****************************************************************************************
// ACCESSEURS
//*****************************************************************************************
/**
* Retourne le nom de la ville
* @return le nom de la ville
*/
public String getNom()
{
return nomVille;
}
/**
* Retourne le nom du pays
Contrairement au C++, Java ne gère pas les héritages multiples : une classe dérivée (ou
encore classe fille) ne peut hériter que d'une seule classe mère !
Comme je vous l'avais dit, ce qui différenciera nos objets Capitale de nos objets Ville sera la présence d'un champ nouveau : le nom du
président. Ce qui signifie que nous devons créer un constructeur par défaut et un constructeur d'initialisation pour notre objet Capitale.
Avant de foncer tête baissée, il faut que vous sachiez que nous pouvons faire appel aux variables de la classe mère dans nos
constructeurs... Et ceci grâce au mot-clé super. Ce qui aura pour effet de récupérer les éléments de l'objet de base, et de les envoyer à
notre objet hérité.
Démonstration :
Code : Java
/**
*Constructeur par défaut
*/
public Capitale(){
//Ce mot clé appelle le constructeur de la classe mère.
super();
president = "aucun";
}
}
Si vous testez à nouveau le petit exemple que je vous avais montré un peu plus haut, vous vous apercevrez que le constructeur par défaut
fonctionne toujours... Et pour cause, car ici, super() appelle le constructeur par défaut de l'objet Ville dans notre constructeur de
Capitale, puis nous avons rajouté le président par défaut.
Voyez plutôt :
Code : Java
/**
*Constructeur par défaut
*/
public Capitale(){
//Ce mot clé appel le constructeur de la classe mère.
super();
president = "aucun";
}
/**
*Description d'une capitale
*/
public String decrisToi(){
String str = super.decrisToi() + "\n \t ==>>" + this.president + " est son
président";
//Pour bien vous montrer, j'ai ajouté la ligne ci-dessous, mais vous n'êtes pas
obligés...
System.out.println("Invocation de super.decrisToi()");
System.out.println(super.decrisToi());
return str;
}
}
Si vous relancez les mêmes instructions présentes dans le main, depuis le début, vous aurez quelque chose comme ça :
Il y a du mieux, non ?
Bon, d'accord, nous n'avons toujours pas fait le constructeur d'initialisation de Capitale... Eh bien ? Qu'est-ce que nous attendons ?
/**
*Constructeur par défaut
*/
public Capitale(){
//Ce mot clé appelle le constructeur de la classe mère.
super();
president = "aucun";
}
/**
* Constructeur d'initialisation de capitale
*/
public Capitale(String nom, int hab, String pays, String president){
super(nom, hab, pays);
this.president = president;
}
/**
*Description d'une capitale
*/
public String decrisToi(){
String str = super.decrisToi() + "\n \t ==>>" + this.president + " est
son président";
return str;
}
/**
* @return le nom du président
*/
public String getPresident() {
return president;
}
/**
* Définit le nom du président
* @param president
*/
public void setPresident(String president) {
this.president = president;
}
Donc : dans le constructeur d'initialisation de notre Capitale, vous remarquez la présence de super(nom, hab, pays);. Difficile de ne
pas le voir...
Ici, cette ligne de code joue le même rôle que pour le constructeur par défaut. Sauf qu'ici, le constructeur auquel super fait référence
prend trois paramètres... donc super doit prendre ces paramètres.
Si vous ne lui mettez aucun paramètre, super() renverra le constructeur par défaut de la classe Ville...
Testez ce code :
Code : Java
Je vais encore vous interpeler mais... ce que vous venez de faire sur la méthode decrisToi() s'appelle : une méthode polymorphe, ce
qui nous conduit tout de suite à la suite !
Le polymorphisme
Comme vous l'avez vu, le polymorphisme n'est pas si compliqué qu'il pourrait sembler l'être !
Nous pouvons le caractériser en disant qu'il permet de manipuler des objets sans vraiment connaître leur type.
Dans notre exemple, vous avez vu qu'il suffisait d'utiliser la méthode decrisToi() sur un objet Ville ou sur un objet Capitale, et cela
sans se soucier de leur type. On pourrait construire un tableau d'objets, et appeler la decrisToi() sans se soucier de son contenu : villes,
capitales, ou les deux.
Code : Java
else{
Capitale C = new Capitale(tab[i], tab2[i], "france", "Sarko");
tableau[i] = C;
}
}
Résultat :
Une petite nouveauté, la création d'un tableau d'un certain nombre d'entrées vides. Rien de bien compliqué à cela, vous voyez que la
syntaxe est toute simple.
Nous créons un tableau de villes, avec des villes et des capitales (nous avons le droit de faire ça, car les objets Capitale sont aussi des
objets Ville... ), dans notre première boucle for.
Dans la seconde, nous affichons la description de ces objets... et vous voyez que la méthode polymorphe decrisToi() fait bien son
travail !
une méthode surchargée a des paramètres que la méthode de base n'a pas, ou a le même nombre de paramètres, mais de types
différents ;
une méthode polymorphe a un squelette identique à celle de base, mais un traitement différent. Celle-ci fait référence à une autre
On peut dire que les méthodes
classe et donc, par extension, à une autre instance de cette classe.
polymorphes sont typiques des classes héritées !
Vous devez savoir encore une chose sur l'héritage. Lorsque vous créez une classe (Ville par exemple), celle-ci est une classe héritée de la
classe Object présente dans Java.
Cette écriture est donc tout à fait correcte :
Code : Java
Toutes nos classes héritent donc des méthodes de la classe Object, comme equals(), qui prend un objet en paramètre, et qui permet
de tester l'égalité d'objets. Vous vous en êtes d'ailleurs servis pour tester l'égalité de String() dans la première partie de ce tuto.
Donc, si nous redéfinissons une méthode de la classe Object dans la classe Ville, nous pourrions utiliser la covariance.
La méthode de la classe Object qui est le plus souvent redéfinie est la méthode toString(), qui retourne un String et qui a pour rôle
de décrire l'objet en question (tout comme notre méthode decrisToi()). Nous allons donc faire un copier / coller de notre procédure de
la méthode decrisToi() dans une nouvelle méthode de la classe Ville : toString().
Voici :
Code : Java
Code : Java
else{
Capitale C = new Capitale(tab[i], tab2[i], "france", "Sarko");
tableau[i] = C;
}
}
Vous pouvez constater qu'il fait exactement la même chose que le précédent ; nous n'avons pas à nous soucier du type d'objet pour afficher
sa description. Je pense que vous commencez à apercevoir la puissance de Java !
ATTENTION : si vous ne redéfinissez pas ou ne polymorphez pas une méthode d'une classe mère dans une classe fille (exemple de
toString()), à l'appel de celle-ci avec un objet fille, c'est la méthode de la classe mère qui sera invoquée ! !
Une précision : si vous avez un objet v de type Ville par exemple, que vous n'avez pas redéfini la méthode toString() et que vous
testez ce code :
Code : Java
System.out.println(v);
Cette instruction appelle automatiquement la méthode toString() de la classe Object ! Mais vu que vous avez redéfini la méthode
toString() dans votre classe Ville, ces deux instructions sont équivalentes :
Code : Java
System.out.println(v.toString());
//Est équivalent à
System.out.println(v);
Pour plus de clarté, je conserverai la première syntaxe ! Mais vous devez savoir ceci !
En clair, vous avez accès aux méthodes public et protected de la classe Object dès que vous créez une classe objet (héritage tacite).
Vous pouvez donc utiliser les dites méthodes ; mais si vous ne les redéfinissez pas... l'invocation se fera sur la classe mère avec les
traitements de la classe mère.
Si vous voulez un bel exemple de ce que je viens de vous dire, vous n'avez qu'à retirer la redéfinition de la méthode toString() dans les
classes Ville et Capitale : vous verrez que le code de la méthode main fonctionne toujours, mais le résultat n'est plus du tout le même
car, à l'appel de la méthode toString(), la JVM va regarder si celle-ci existe dans la classe appelante et, si elle ne la trouve pas, elle
remonte dans la hiérarchie jusqu'à arriver à la classe Object...
Attention 2 : ce code fonctionne bien mais, si vous remplacez la méthode toString() par la méthode decrisToi(), le
programme ne fonctionne plus... Et cela pour une bonne raison : la méthode decrisToi() n'existe pas dans la classe Object.
Vous devez savoir qu'une méthode est invoquable par un objet QUE si celui-ci définit la dite méthode !
else{
Capitale C = new Capitale(tab[i], tab2[i], "france", "Sarko");
tableau[i] = C;
}
}
}
}
Pour que cela fonctionne, vous devez dire à la JVM que la référence de type Object est en fait une référence de type Ville. Comme ceci
:
Code : Java
else{
Capitale C = new Capitale(tab[i], tab2[i], "france", "Sarko");
tableau[i] = C;
}
}
}
}
((Ville)v).decrisToi();
Vous voyez donc l'intérêt des méthodes polymorphes. Avec celles-ci, vous n'avez plus à vous soucier du type de variable appelante ;
cependant, n'utilisez le type Object qu'avec parcimonie.
Il existe encore un type de méthode dont je ne vous ai pas encore parlé. Il s'agit des méthodes dites final. Ces méthodes sont figées et
vous ne pourrez JAMAIS redéfinir une méthode déclarée final. Un exemple de ce type de méthode est la méthode getClass() de la
classe Object : vous ne pourrez pas redéfinir cette méthode et heureusement, car celle-ci retourne un objet Capitale dans le
fonctionnement de Java (nous verrons cela plus tard).
Il existe aussi des classes déclarées final. Vous avez compris que ces classes sont immuables... Et vous ne pouvez donc pas faire
hériter un objet d'une classe déclarée final !
Une classe hérite d'une autre classe par le biais du mot clé extends.
Une classe ne peut hériter que d'une seule et unique classe !
Si nous ne définissons pas de constructeur dans nos classes, la JVM se charge d'en créer un à l'interprétation.
Si aucun constructeur n'est défini dans une classe fille, la JVM en créera un et appellera automatiquement le constructeur de la
classe mère.
La classe fille hérite de toutes les propriétés et méthodes public et protected de la classe mère.
Les méthodes et propriétés private d'une classe mère ne sont pas accessibles dans la classe fille.
On peut redéfinir (changer tout le code) d'une méthode héritée.
On peut utiliser le polymorphisme sur une méthode par le biais du mot clé super.
Le polymorphisme permet, entre autres, d'ajouter des traitements spécifiques à une méthode en continuant d'utiliser les
traitements déjà définis (utilisation de super).
Grâce à l'héritage et au polymorphisme, nous pouvons utiliser la covariance des variables !
Si une méthode d'une classe mère n'est pas redéfinie ou polymorphée, à l'appel de cette méthode par le biais d'un objet enfant,
c'est la méthode de la classe mère qui sera appelée !
Vous ne pouvez pas hériter d'une classe déclarée final.
Une méthode déclarée final est non redéfinissable.
Je crois que vous êtes prêts pour un petit QCM... Mais prenez le temps de digérer tout ceci !
Faites des essais, testez, comparez, c'est le meilleur moyen de bien comprendre les choses.
Q.C.M.
Avec quel mot clé peut-on accéder aux méthodes d'une classe mère lorsque nous créons une classe héritée ?
super.
hyper.
ultra.
Qu'est-ce qui ne va pas dans ce code (cette classe est héritée d'une classe nommée A) ?
Code : Java
class B {
public B(){
super();
}
}
De combien de classes une classe héritée peut-elle être une classe fille (ou classe héritée) ?
1.
2.
3.
public class A{
public A(){
System.out.println("1");
}
}
public class B extends A{
Rien.
1.
Erreur de compilation.
Si vous êtes prêts pour la suite, allons tout de suite voir ce qui se passe : Apprendre à modéliser.
Apprendre à modéliser
Plus d'informations
À quoi ça sert ?
Je sais que vous êtes des Zér0s avertis en matière de programmation, ainsi qu'en informatique en général, mais
mettez-vous dans la peau d'une personne totalement dénuée de toute connaissance dans le domaine.
Il fallait trouver un langage commun entre les commerciaux, les responsables de projets informatiques, les
développeurs afin que tout ce petit monde se comprenne. Avec UML, c'est le cas.
En fait, avec UML, vous pouvez modéliser toutes les parties de développement d'une application informatique, de sa
conception à la mise en route, tout ceci grâce à des diagrammes. Il est vrai que certains de ces diagrammes sont plus
adaptés à des informaticiens, mais il en existe qui permettent de voir comment interagit l'application dans son
contexte de fonctionnement... Et dans ce genre de cas, la connaissance de l'entreprise pour laquelle l'application est
prévue est de mise. On utilise donc un mode de communication commun à tout le monde : UML.
Il existe bien sûr des outils de modélisation afin de créer de tels diagrammes. Personnellement, j'utilise argoUML mais
il en existe d'autres, comme :
boUML
Together
Poseidon
Pyut
...
Avec ces outils, vous pouvez réaliser les différents types de diagrammes qu'UML vous propose :
diagramme de use case (cas d'utilisation) : permet de déterminer les différents cas d'utilisation d'un
programme informatique ;
diagramme de classes : celui dont nous allons nous servir ; permet de modéliser des classes ainsi que les
interactions entre elles ;
des diagrammes de séquences : permettent de visualiser le déroulement d'une application dans un contexte
donné ;
et d'autres encore...
Vous avez dû remarquer qu'il s'agissait des classes que nous avons utilisées lors des chapitres précédents. Je ne vous
cache pas non plus qu'il s'agit d'une version simplifiée... En effet, vous pouvez constater que je n'ai pas mis toutes les
méthodes déclarées public de la classe Object ainsi que des classes que nous avons codées.
Je ne vais pas vous apprendre à utiliser argoUML non plus, mais plutôt à savoir lire un diagramme car, dans certains
cas, il s'avère pratique de modéliser les classes et l'interaction entres celles-ci. Ne serait-ce que pour avoir plus de
recul sur notre travail. Mais aussi parce qu'il y a des concepts de programmation qu'il est plus facile d'expliquer avec
un diagramme qu'avec de longs discours...
Modéliser un objet
À présent, nous allons apprendre à lire un diagramme de classes.
Vous avez deviné qu'une classe est modélisée sous cette forme :
Et comme méthodes :
Regardez ceci :
Sur ce diagramme, vous pouvez voir un deuxième objet qui a lui aussi des paramètres. Mais ne vous y trompez pas,
ObjetB possède aussi les attributs et les méthodes de la classe ObjectA. Et d'après vous, pourquoi ?
Car la flèche qui relie nos deux objets signifie "extends". En gros, vous pouvez lire ce diagramme comme suit :
Nous allons voir une autre flèche d'interaction. Je sais que nous n'avons pas encore vu ce cas de figure, mais il est
simple à comprendre.
Comme nous pouvons mettre des objets de type String dans des classes que nous développons, nous pouvons aussi
mettre comme variable d'instance, ou de classe, un objet que nous avons codé. Voici un diagramme modélisant ce cas
de figure :
Dans cet exemple simpliste, vous voyez que nous avons toujours notre héritage entre un objet A et un objet B mais
dans ce cas, l'ObjetA (et donc l'ObjetB) ont une variable de classe de type ObjetC, ainsi qu'une méthode ayant un
type de retour ObjetC (car la méthode va retourner un ObjetC).
Vous pouvez lire ce diagramme comme suit :
l'ObjetA a un ObjetC.
Ici, il n'y a qu'un seul objetC : "a UN".
Fichier ObjetA.java
Code : Java
Fichier ObjetB.java
Code : Java
Fichier ObjetC.java
Code : Java
Il y a encore une dernière flèche que nous pouvons voir car il ne diffère que légèrement de la première.
Voici un diagramme la mettant en oeuvre :
Nous avons ici le même diagramme que précédemment, à l'exception de l'ObjetD. Ici, nous devons lire le diagramme
comme suit :
l'ObjetA est composé d'ObjetD.
Ici, il y aura plusieurs d'instances d'ObjetD dans ObjetA.
Vous pouvez d'ailleurs remarquer que la variable d'instance correspondante est de type tableau...
Fichier ObjetA.java
Code : Java
Fichier ObjetB.java
Code : Java
Fichier ObjetC.java
Code : Java
Fichier ObjetD.java
Code : Java
Il est bien évident que ces classes ne font strictement rien.. Mais je les ai utilisées à titre d'exemple pour la
modélisation...
Voilà, c'en est fini pour le moment. Attendez-vous donc à avoir des diagrammes dans vos prochains chapitres...
Il n'y aura pas de QCM car j'estime qu'il n'y a rien de difficile ici.
Après ce que nous avons vu au cours de ce chapitre et des précédents, nous allons tout de suite voir les classes
abstraites !
Plus d'informations
Vous avez bien entendu . Imaginons que nous ayons une classe A déclarée abstraite. Ce code ne compilera pas :
Code : Java
}
}
J'attendais cette question... C'est pour ça que je n'ai pas commencé directement par un exemple de classe abstraite.
Tout d'abord, je vais vous donner un exemple de situation (de programme, en fait).
Imaginez que vous êtes en train de réaliser un programme qui gère différents types d'animaux (oui, je sais : l'exemple est
bête, mais il a le mérite d'être simple à comprendre).
des loups
des chiens
des chats
des lions
des tigres.
Je pense tout de même que vous n'allez pas faire toutes vos classes bêtement... il va de soi que tous ces animaux ont
des choses en commun ! Et qui dit chose en commun... dit héritage.
Que pouvons-nous définir de commun à tous ces animaux, sinon :
une couleur
un poids
qu'ils crient
qu'ils se déplacent
qu'ils mangent
qu'ils boivent.
Nous avons bien notre classe mère Animal et nos animaux qui en héritent.
À présent, laissez-moi vous poser une question.
Vu que notre classe Animal est public dans notre cas, qu'est-ce qu'est censé faire un objet Animal ? Quel est
son poids, sa couleur, que mange-t-il ?
Code : Java
C'est là que rentrent en jeu nos classes abstraites. En fait, ces classes servent à définir une super classe.
D'accord, mais comment on empêche une classe d'être instanciable puisque tu nous a dit que la JVM déclare un
constructeur par défaut... On ne peut donc pas omettre le constructeur !
Une telle classe peut avoir le même contenu qu'une classe normale. Ses enfants pourront utiliser tous ses éléments
déclarés (attributs et méthodes) public. Cependant, ce type de classe permet de définir des méthodes abstraites. Ces
méthodes ont une particularité ; elle n'ont pas de corps !
En voici un exmple :
Code : Java
Vous voyez pourquoi on dit "méthode abstraite", difficile de voir ce que cette méthode sait faire...
Retenez bien qu'une méthode abstraite n'est composée que de l'entête de la méthode suivie d'un point-virgule : ;
Tout d'abord, vous devez savoir qu'une méthode abstraite ne peut exister que dans une classe abstraite. Si dans une
classe, vous avez une méthode déclarée abstraite, vous DEVEZ DÉCLARER CETTE CLASSE COMME ETANT ABSTRAITE.
Maintenant voyons à quoi cela peut servir. Vous avez vu les avantages de l'héritage et du polymorphisme. Dans ce cas,
nos classes enfants hériteront aussi des classes abstraites mais, vu que celles-ci n'ont pas de corps, nos classes enfants
seront OBLIGÉES de redéfinir ces méthodes !
De ce fait, nos classes enfants auront des méthodes polymorphes en leur sein et donc, la covariance des variables
repointe le bout de son nez...
La covariance appliquée aux classes abstraites donne ceci :
Code : Java
}
}
Et je maintiens mes dires. Ici, nous n'avons pas instancié notre classe abstraite. Nous avons instancié un objet Loup que
nous avons mis dans un objet de type Animal : il en va de même pour l'instanciation de la classe Chien.
Vous devez vous rappeler que l'instance se crée avec le mot clé new. En aucun cas le fait de déclarer une variable
d'un type de classe donnée (ici, Animal) est une instanciation ! Ici nous instancions un Loup et un Chien.
Vous pouvez aussi utiliser une variable de type Object comme référence pour un objet Loup, un objet Chien...
Vous savez déjà que ce code fonctionne :
Code : Java
Eh oui ! Vous essayez ici de mettre une référence de type Object dans une référence de type Loup . Pour avertir la JVM
que la référence que vous voulez mettre dans votre objet de type Loup est un Loup, vous devez utiliser le transtypage !
Revoyons notre code :
Code : Java
Vous pourrez bien évidemment instancier directement un objet Loup, un objet Chien ou tout autre.
Pour le moment, nous n'avons aucun code dans aucune classe ! Les exemples que je vous ai fournis ne font rien du
tout, mais ils seront censés fonctionner lorsque nous aurons mis des morceaux de code dans nos classes.
À présent, étoffons nos classes et notre diagramme avant d'avoir un code qui fonctionne bien !
Nos objets auront tous une couleur et un poids différents. Nos classes auront donc le droit de modifier ceux-ci.
Ici, nous partons du principe que tous nos animaux mangeront de la viande. La méthode manger() sera donc
définie dans la classe Animal.
Idem pour la méthode boire(). Ils boiront tous de l'eau .
Par contre, ils ne crient pas et ne se déplaceront pas de la même manière. Nous ferons donc des méthodes
polymorphes et déclarerons les méthodes crier() et deplacement() abstraites dans la classe Animal.
J'ai colorié la classe abstraite en bleu mais il y un autre moyen de savoir si une classe est abstraite :
le nom de celle-ci est en italique.
Je ne sais pas si c'est une convention ou non, mais argoUML la différencie de cette façon !
Nous voyons bien que notre classe Animal est déclarée abstraite et que nos classes filles héritent de celle-ci. De plus,
nos classes filles ne redéfinissent que deux méthodes sur quatre, on en conclut ici que ces deux méthodes doivent être
abstraites.
Nous ajouterons deux constructeurs à nos classes filles, un par défaut, ainsi qu'un avec les deux paramètres
d'initialisation. À ceci nous ajouterons aussi les accesseurs d'usage. Cependant... nous pouvons améliorer un peu cette
architecture, sans pour autant rentrer dans les détails !
Vu les animaux présents, nous aurions pu faire une sous-classe Carnivore, ou encore AnimalDomestique et
AnimalSauvage... Ici, nous allons nous contenter de faire deux sous-classes Canin et Felin qui hériteront d'Animal et
dont nos objets hériteront !
Nous allons redéfinir la méthode deplacement() dans cette classe car nous allons partir du principe que les félins se
déplacent d'une certaine façon, et les canins d'une autre. Avec cet exemple, nous réviserons le polymorphisme...
Voilà notre diagramme mis à jour :
Animal.java
Code : Java
/**
* La couleur de l'animal
*/
protected String couleur;
/**
* Le poids
*/
protected int poids;
/**
* La méthode manger
*/
protected void manger(){
System.out.println("Je mange de la viande");
}
/**
* La méthode boire
*/
protected void boire(){
System.out.println("Je bois de l'eau !");
}
/**
* La méthode de déplacement
*/
abstract void deplacement();
/**
* La méthode de cri
*/
abstract void crier();
Felin.java
Code : Java
@Override
void deplacement() {
System.out.println("Je me déplace seul !");
}
Canin.java
Code : Java
@Override
void deplacement() {
System.out.println("Je me déplace en meute !");
}
Chien.java
Code : Java
public Chien(){
}
public Chien(String couleur, int poids){
this.couleur = couleur;
this.poids = poids;
}
void crier() {
System.out.println("J'aboie sans raison ! ");
}
Loup.java
Code : Java
public Loup(){
}
public Loup(String couleur, int poids){
this.couleur = couleur;
this.poids = poids;
}
void crier() {
System.out.println("J'hurle à la lune en faisant ouhouh !
! ");
}
}
Lion.java
Code : Java
public Lion(){
}
public Lion(String couleur, int poids){
this.couleur = couleur;
this.poids = poids;
}
void crier() {
System.out.println("Je rugis dans la savane !");
}
Tigre.java
Code : Java
public Tigre(){
}
public Tigre(String couleur, int poids){
this.couleur = couleur;
this.poids = poids;
}
void crier() {
System.out.println("Je grogne très fort !");
}
Chat.java
Code : Java
public Chat(){
}
public Chat(String couleur, int poids){
this.couleur = couleur;
this.poids = poids;
}
void crier() {
System.out.println("Je miaule sur les toits !");
}
Dis donc ! Une classe abstraite ne doit pas avoir une méthode abstraite ?
Je n'ai jamais dis ça ! Une classe déclarée abstraite n'est plus instanciable, mais elle n'est nullement obligée d'avoir des
méthodes abstraites !
En revanche, une classe ayant une méthode abstraite doit être déclarée abstraite !
/**
* @param args
*/
public static void main(String[] args) {
Loup l = new Loup("Gris bleuté", 20);
l.boire();
l.manger();
l.deplacement();
l.crier();
System.out.println(l.toString());
}
Dans la méthode toString() de la classe Animal, j'ai utilisé la méthode getClass() qui -je vous le donne en
mille- est dans la classe Object. Celle-ci retourne "class <nom de la classe>".
Dans cet exemple, nous pouvons voir que nous avons un objet Loup.
Remplacez le type de référence (ici, Loup) par Animal ou Object. Essayez avec des objets Chien, etc. Et vous verrez
que tout fonctionne, excepté que vous ne pourrez pas instancier d'Object, de Felin ou de Canin !
Avant de partir en quête d'un QCM, je crois qu'une nouvelle astuce d'eclispe est disponible !
Astuce d'Eclipse
Lorsque vous créez votre classe et plus particulièrement vos classes héritées, Eclipse peut gérer la gestion des mots clé.
Il peut :
Voyez comment faire. Nous allons faire une classe Panthere héritée de Felin.
Une fois que vous avez inscrit le nom de votre classe, regardez plus bas : vous pouvez voir le nom de la super classe de
votre nouvelle classe :
En cochant la case abstract, votre nouvelle classe sera abstraite. Et, comme vous pouvez le voir, votre classe hérite par
défaut de Object. Pour changer ceci, cliquez sur Browse. Vous arrivez sur cette fenêtre ; ici, il vous suffit de mettre le
nom de la classe mère, comme ceci :
Vous devez taper le nom complet de votre classe. Ici, comme nous n'avons pas encore utilisé de package, il suffit de
taper Felin. En plus, Eclipse gère l'auto-complétion, ce qui signifie qu'il termine tous les noms des classes en vous
proposant une liste exhaustive. Il vous suffit donc de choisir la classe mère, et de valider.
Lorsque la classe mère est dans un package, vous devez saisir le nom complet de la classe. Par exemple, si vous
voulez faire une classe héritée de la classe Scanner, vous devrez commencer par saisir : java.util.Scanner.
Vous voyez que l'héritage est bon et que les méthodes de la classe abstraite sont mises automatiquement !
Pratique, n'est-ce pas ?
L'annotation @Override doit être utilisée lorsqu'une méthode redéfinit la méthode de la super classe.
Celle-ci existe dans la classe mère mais on redéfinit son contenu dans la classe fille.
Cependant, dans notre exemple, c'est Eclipse qui rajoute automatiquement cette annotation, mais, si vous redéfinissez
une méthode d'une classe mère manuellement, vous pouvez l'ajouter vous même, tout en sachant que ceci n'est pas
obligatoire !
une classe est définie comme abstraite avec le mot clé abstract.
Une classe abstraite ne peut pas être instanciée.
Une classe abstraite n'est pas obligée de contenir de méthode abstraite.
Si une classe contient une méthode abstraite, cette classe doit alors être déclarée abstraite.
Une méthode abstraite n'a pas de corps.
Les classes abstraites sont à utiliser lorsque qu'une classe mère ne doit pas être instanciée.
Q.C.M.
Avec quel mot clé une classe est-elle définie comme abstraite ?
abstract.
asbtract.
abstrakt.
abstracte.
abstract class A{
abstract void toto(){
System.out.println("toto");
}
}
Oui.
Je ne sais pas.
Non.
Une classe abstraite, qui n'hérite d'aucune classe, hérite-t-elle de la classe Object ?
Oui.
Je ne sais pas.
Non.
Les interfaces
Plus d'informations
Admettons que l'architecture que nous avons développée dans les chapitres précédents forme une bonne base. Que se passerait-il
si un autre développeur vous demande la possibilité d'utiliser vos objets dans un autre type d'application ?
Dans la nôtre, nous ne nous sommes occupés que de l'aspect générique des animaux que nous avons créés. Cependant, la personne
qui vous a contacté, lui, développe une application pour un chenil.
La principale contrainte, c'est que vos chiens vont devoir apprendre à faire de nouvelles choses comme :
faire le beau,
faire des calins,
faire une léchouille.
Je ne vois pas le problème ! Tu n'as qu'à ajouter ces méthodes dans la classe Animal.
Oula ! Vous vous rendez bien compte que vous allez avoir des lions qui vont faire le beau ?
Dans ce cas, on n'a qu'à mettre ces méthodes dans la classe Chien !
Ceci pourrait être une solution, mais j'y vois deux contre-indications :
vous allez devoir mettre en oeuvre une convention de nommage entre vous et le programmeur qui va utiliser vos objets...
Vous ne devrez pas utiliser une méthode faireCalin() alors que le programmeur utilise une méthode faireUnCalin() ;
si vous faites ceci. ADIEU LE POLYMORPHISME ! Vous ne pourrez pas appeler vos objets par le biais d'un super type. Pour
pouvoir accéder à ces méthodes, vous devrez obligatoirement passer par une référence à un objet Chien. Pas terrible, tout
ça...
Tu nous a dit que pour utiliser au mieux le polymorphisme, nous devions définir les méthodes au plus haut niveau de la
hiérarchie.
Tout à fait.
Alors du coup, il faut redéfinir un super type pour pouvoir utiliser le polymorphisme !
Oui, et je vous rappelle que l'héritage multiple est interdit en Java. Et quand je dis interdit, je veux dire que Java ne gère pas ça
!
Nous sommes sur la bonne voie. Il faudrait pouvoir développer un nouveau super type et s'en servir dans nos classes Chien.
Eh bien nous pouvons faire cela avec des interfaces.
En fait, les interfaces permettent de créer un nouveau super type ; on peut même en ajouter autant que nous le souhaitons dans
une seule classe !
En plus, concernant l'utilisation de nos objets, la convention est toute trouvée... Pourquoi ? Parce qu'une interface n'est rien
d'autre qu'une classe 100 % abstraite !
Allez : venons-en au fait !
public class A{
public interface I{
Voilà, vous venez d'apprendre à déclarer une interface. Maintenant, tant qu'à y ajouter des méthodes, vu qu'une interface est une
classe 100 % abstraite, vous n'avez qu'à y mettre des méthodes abstraites. Mais sans mettre le mot clé abstract.
Voici des exemples d'interfaces :
Code : Java
public interface I{
Code : Java
Et pour faire en sorte qu'une classe utilise une interface, il suffit d'utiliser le mot clé implements.
Ce qui nous donnerait :
Code : Java
Par contre, lorsque vous implémentez une ou plusieurs interfaces, vous DEVEZ OBLIGATOIREMENT redéfinir leurs
méthodes !
Comme le titre de cette sous-partie le stipule, nous allons créer l'interface Rintintin pour ensuite l'implémenter dans notre
objet Chien.
Sous Eclipse, vous pouvez faire File / New / Interface, ou simplement cliquer sur la flèche noire à côté du C pour la création de
classe, et choisir interface.
Code : Java
À présent, il ne nous reste plus qu'à implémenter l'interface dans notre classe Chien. Ce qui nous donne :
Code : Java
public Chien(){
}
public Chien(String couleur, int poids){
this.couleur = couleur;
this.poids = poids;
}
void crier() {
System.out.println("J'aboie sans raison ! ");
}
Voici un code que vous pouvez utiliser pour tester le polymorphisme de notre implémentation :
Code : Java
/**
* @param args
*/
public static void main(String[] args) {
//Les méthodes d'un chien
Chien c = new Chien("Gris bleuté", 20);
c.boire();
c.manger();
c.deplacement();
c.crier();
System.out.println(c.toString());
System.out.println("--------------------------------------------");
//Les méthodes de l'interface
c.faireCalin();
c.faireLeBeau();
c.faireLechouille();
System.out.println("--------------------------------------------");
//Utilisons le polymorphisme de notre interface
Rintintin r = new Chien();
r.faireLeBeau();
r.faireCalin();
r.faireLechouille();
Objectif atteint !
Nous avons réussi à définir deux super classes afin de les utiliser comme super types et de jouir pleinement du polymorphisme !
Nous allons voir au chapitre suivant qu'il y a une façon d'utiliser les interfaces très intéressante ! Mais pour le moment, voyons un
peu à quoi ressemble notre diagramme, à présent :
Nous voyons bien notre interface Rintintin ainsi que ses méthodes, et notre flèche pointillée qui se dirige vers notre interface
signifie "implémente".
Nous pouvons lire Chien implemente Rintintin.
Bon : c'est l'heure d'une petie astuce de notre IDE préféré, il me semble...
Astuce d'Eclipse
Astuce 1
Je pense même que vous devez avoir une zolie croix rouge à côté du nom de la classe, comme celle-ci :
Cette erreur est dûe au fait que vous n'avez pas implémenté les méthodes de l'interfaces !
Cliquez sur cette croix rouge et choisissez l'option add unimplemented method : Eclipse ajoutera automatiquement toutes les
méthodes à implémenter par la classe.
Astuce 2
Je vais vous demander de faire appel à de vieux souvenirs provenant du chapitre précédent. Rappelez-vous l'astuce d'Eclipse afin
de définir la super classe pour l'héritage. Eh bien Eclipse fait la même chose pour les interfaces...
Si, si, je vous assure. Regardez plutôt comment on crée une classe ChienSauvage héritant d' Animal et implémentant
Rintintin.
On crée une nouvelle classe héritant d'Animal (vous savez faire) et avant de valider, regardez juste en dessous :
Cliquez à présent sur Add, vous arrivez sur une fenêtre où il vous est demandé quelle interface vous voulez implémenter.
Commencez à taper Rintintin et, grâce à l'autocomplétion, Eclipse vous fait une sélection des interfaces disponibles dont
Rintintin. Voyez plutôt :
Q.C.M.
Qu'est-ce qu'une interface ?
implement.
implements.
impléments.
implément.
Oui.
Non.
Je ne sais pas.
Prenons pour acquis que nous avons une classe abstraite T et une interface I.
Cette déclaration de classe est-elle correcte ?
Code : Java
Oui.
Non.
Je ne sais pas.
Prenez bien le temps de comprendre les deux chapitres que nous venons de voir.
Ceux-ci forment l'un des gros blocs du langage et vous verrez, lorsque nous aborderons les interfaces graphiques, que ces deux
concepts sont omniprésents !
Pour le moment, nous allons continuer de voir les fondements de la programmation orientée objet, et poursuivons tout de suite
par les exceptions !
Les exceptions
Plus d'informations
Exception : erreur se produisant dans un programme conduisant le plus souvent à l'arrêt de celui-ci.
Il vous est sûrement déjà arrivé d'avoir un gros message affiché en rouge dans la console d'eclipse : eh bien ceci a été généré
par une exception... qui n'a pas été capturée. La gestion des exceptions s'appelle aussi la capture d'exception !
Le principe consiste à repérer un morceau de code qui pourrait générer une exception (une division par zéro, par exemple),
de capturer l'exception correspondante, et enfin de gérer celle-ci, c'est-à-dire d'afficher un message personnalisé et de
continuer le traitement.
Bon : vous voyez maintenant ce que nous allons aborder durant ce chapitre... Donc, allons-y !
Sommaire du chapitre :
Toutes les classes de Java possèdent des exceptions : par exemple, la classe java.io, qui gère les entrées - sorties,
a, entre autres, l'exception IOException.
Je ne peux malheureusement pas vous en faire toute la liste, mais.... je peux vous donner une astuce pour savoir de laquelle
il s'agit... Et ainsi pouvoir la capturer, et afficher un message personnalisé, sans que votre programme ne s'arrête.
Créez un nouveau projet avec seulement la classe main, et mettez-y le code suivant :
Code : Java
int j = 20, i = 0;
System.out.println(j/i);
System.out.println("coucou toi !");
Vous devriez avoir un zoli message d'erreur Java (en rouge) comme celui-ci :
Mais surtout, vous devez vous rendre compte que lorsque l'exception a été levée, le programme s'est arrêté !
Dans ce message, le nom de l'exception qui a été déclenchée est ArithmeticException. Nous savons donc maintenant
qu'une division par zéro est une ArithmeticException. Nous allons pouvoir la capturer, et réaliser un traitement en
conséquence.
Une exception se capture grâce à un bloc try {ici, le code susceptible de générer une exception} ; le traitement
associé, lorsque le bloc try{...} capture une exception, se trouve dans un bloc catch {ici, ce que le programme doit
faire si une exception est capturée}.
Ce que je vous propose maintenant, c'est de capturer l'exception de notre division par zéro, et d'afficher un message
personnalisé. Pour ce faire, tapez le code suivant dans votre main :
Code : Java
/**
* @param args
*/
public static void main(String[] args) {
int j = 20, i = 0;
try {
System.out.println(j/i);
} catch (ArithmeticException e) {
// TODO Auto-generated catch block
System.out.println("Division par zéro !");
}
System.out.println("coucou toi !");
}
Si vous exécutez ce code, vous devez avoir ceci sous les yeux :
Je tiens tout d'abord à vous féliciter : vous venez de capturer votre première exception en Java !
nous initialisons deux variables de type int, l'une à 0, et l'autre à un chiffre quelconque.
Ensuite, nous isolons le code susceptible de générer une exception, ici : System.out.println(j/i);.
Lorsque le programme atteint cette ligne, une exception de type ArithmeticException est levée.
Notre bloc catch contient justement un objet de type ArithmeticException en paramètre. Nous l'avons appelé e.
L'exception étant capturée, l'instruction du bloc catch s'exécute !
Notre message d'erreur personnalisé s'affiche alors à l'écran.
Lorsque nous capturons une exception, nous pouvons aussi dire que nous levons une exception...
Il sert à savoir quel type d'exception doit être capturé. Et l'objet -ici, e- peut servir à agrémenter notre message, grâce à
l'appel de la méthode getMessage().
Faites à nouveau ce même test, en remplaçant l'instruction du catch par celle-ci :
Code : Java
Je vous propose simplement de mettre en oeuvre une exception de notre cru, ceci afin de pouvoir interdire l'instanciation
d'objet Ville ou Capitale ayant un nombre négatif d'habitants.
1. Nous devons créer une classe héritée de la classe Exception : appelons-la NombreHabitantException. Par
convention, les exceptions ont un nom se terminant par Exception.
2. Nous devons renvoyer l'exception levée à notre classe NombreHabitantException.
3. Ensuite, gérer celle-ci dans notre classe NombreHabitantException.
throws
Ce mot clé permet de dire à une instruction Java (condition, déclaration de variable...) ou à une classe entière qu'une
exception potentielle sera gérée par une classe -souvent une classe personnalisée- mais ce peut être la classe Exception
elle-même. Ce mot clé est suivi du nom de la classe qui va gérer l'exception. Ceci a pour but de définir le type d'exception
qui risque d'être générée par l'instruction, ou la classe qui précède le mot clé throws.
throw
Celui-ci permet d'instancier un objet dans la classe suivant l'instruction throws. Cette instruction est suivie du mot clé new
ainsi que d'un objet cité avec throws. En fait, il lance une exception, tout simplement.
Faites surtout bien attention à ne pas confondre ces deux mots clé.
Pour pouvoir mettre en pratique ce système, nous devons commencer par créer une classe qui va gérer nos exceptions.
Celle-ci, je vous le rappelle, doit être héritée d'Exception. Pour commencer, inutile de créer un constructeur, ce qui nous
donnerait une classe Erreur, héritée de Exception, vide.
Comme ceci :
Code : Java
public NombreHabitantException(){
System.out.println("Vous essayez d'instancier une classe
Ville avec un nombre d'habitants négatif !");
}
Reprenez votre projet avec vos classes Ville, Capitale et créez maintenant une classe NombreHabitantException,
comme je viens de le faire !
Maintenant, c'est dans le constructeur de nos objets que nous allons mettre une condition qui, si elle est remplie, lève une
exception de type NombreHabitantException.
En gros, nous devons dire à notre constructeur de ville : "Si l'utilisateur créer une instance ville avec une nombre d'habitants
négatif, créer un objet de type NombreHabitantException (hérité d'Exception).
Code : Java
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
this.setCategorie();
}
}
throws NombreHabitantException nous indique que si une erreur est capturée, celle-ci sera traitée en tant qu'objet de
la classe NombreHabitantException ! Ce qui, au final, nous renseigne sur le type de l'erreur en question.
Maintenant que vous avez fait cette petite modification, retournez dans votre classe main, effacez son contenu, puis créez
un objet ville de votre choix !
Et à présent, vous devez voir une erreur persistante ; c'est tout à fait normal, ce qui doit vous donner ceci :
Ceci signifie qu'à partir de maintenant, dû aux changements dans le constructeur, vous devrez gérer les exceptions possibles
sur cette instruction. Avec un bloc try{} catch{}.
On dit aussi que votre constructeur est devenu une méthode à risque, et vous avez laissé le soin au développeur de
gérer l'exception potentielle !
Donc, pour que l'erreur disparaisse, il nous faut entourer notre instanciation avec un bloc try{...}catch{...}.
Comme ceci :
Vous pouvez constater que l'erreur a disparu et que notre code compile et s'exécute correctement.
Par contre, il faut que vous soyez préparés à une chose. Le code que j'ai utilisé ci-dessus fonctionne très bien, mais ce code :
Code : Java
System.out.println(v.toString());
}
ne fonctionnera pas et pour appuyer mes dires, voici le témoignage de quelqu'un d'intègre :
Pourquoi cela ?
Tout simplement car la déclaration de votre objet Ville est faite dans un sous-bloc d'instructions, celui du bloc try{}. Et
rappelez-vous :
Une variable déclarée dans un bloc d'instructions n'existe que dans ce bloc d'instructions !
Donc, ici, notre objet v, n'existe pas en dehors de l'instruction try{}. Pour palier à ce problème, il nous suffit de
déclarer notre objet en dehors du bloc try{} et de l'instancier à l'intérieur !
Nous pouvons faire ceci :
Code : Java
System.out.println(v.toString());
}
Rennes est une ville de France, elle comporte : 12000 => elle est donc de catégorie : C
Mais si nous déclarons une Ville avec un nombre d'habitants négatif pour tester notre exception ?
Avec ce code, par exemple :
Code : Java
System.out.println(v.toString());
}
Ce qui signifie que si notre instanciation a échoué dans notre bloc try{}, le programme plantera !
Vous allez voir, c'est très simple. Il suffit d'instancier un objet Ville par défaut dans notre bloc catch{}. Grâce à cela, si
notre instanciation avec valeur échoue, on fait une instanciation par défaut qui, elle, n'est pas une méthode à risque !
Voyez plutôt :
Vous pouvez voir que l'exception est bien levée et que notre objet est instancié mais, surtout, que notre programme ne
plante plus !
Maintenant que nous avons vu la création d'exception, il serait de bon ton que nous puissions avoir de plus amples
renseignements concernant celle-ci.
Par exemple, il serait peut-être bon de réafficher le nombre d'habitants que l'objet a reçu...
Pour faire ceci, nous n'avons qu'à créer un deuxième constructeur dans notre classe NombreHabitantException, qui prend
un nombre d'habitants en paramètre. Un peu comme ça :
Code : Java
Il vous suffit maintenant de définir cette construction de notre objet hérité d'Exception dans votre classe Ville. Comme ça
:
Code : Java
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
this.setCategorie();
}
Vous pouvez les utiliser si vous le voulez et surtout, si vous en avez l'utilité...
Nous utiliserons certaines de ces méthodes dans les prochains chapitres...
Ici, la méthode printStackTrace() permet de voir ou se situe l'exception dans notre code ! Elle vous informe sur
le nom de la classe levant l'exception et le numéro de ligne ou se trouve le code l'ayant levée.
Je vais vous faire peur : ici, nous avons capturé une exception mais nous pouvons en capturer plusieurs...
Nous allons répéter les premières étapes vues précédemment, c'est-à-dire créer une classe NomVilleException:
Code : Java
Vous avez remarqué que nous avons utilisé super. Avec cette redéfinition, nous pourrons afficher notre message d'erreur en
utilisant la méthode getMessage().
public Ville(String pNom, int pNbre, String pPays) throws NombreHabitantException, NomVilleExcepti
{
if(pNbre < 0)
throw new NombreHabitantException(pNbre);
if(pNom.length() < 3)
throw new NomVilleException("le nom de la ville est inférieur à 3 caractères ! no
= " + pNom);
else
{
nbreInstance++;
nbreInstanceBis++;
nomVille = pNom;
nomPays = pPays;
nbreHabitant = pNbre;
this.setCategorie();
}
Vous remarquez que les différentes erreurs dans l'instruction throws sont séparées par une virgule !
Maintenant, nous sommes parés pour la capture de deux exceptions personnalisées. Regardez comment on gère deux
exceptions sur une instruction :
Code : Java
Ville v = null;
try {
v = new Ville("Re", 12000, "France");
}
//Gestion de l'exception sur le nombre d'habitants
catch (NombreHabitantException e) {
e.printStackTrace();
v = new Ville();
}
//Gestion de l'exception sur le nom de la ville
catch(NomVilleException e2){
System.out.println(e2.getMessage());
v = new Ville();
}
System.out.println(v.toString());
Vous pouvez voir comment utiliser la méthode getMessage() à présent. C'est tout bête, avouez-le !
Vous pouvez constater qu'un deuxième bloc catch{} s'est glissé... Eh bien c'est comme ceci que nous gérerons plusieurs
exceptions !
Vous avez aussi remarqué que j'ai aussi changé le code afin que l'exception sur le nom soit levée et non plus l'exception sur le
nombre d'habitants...
Si vous mettez un nom de ville de moins de 3 caractères, et un nombre d'habitants négatif, c'est l'exception du nombre
d'habitants qui sera levée en premier ! Et pour cause... il s'agit de notre première condition dans notre constructeur...
Lorsque plusieurs exceptions sont gérées par une portion de code, pensez bien à mettre les blocs catch du plus
pertinent au moins pertinent. En fait, il s'agit des erreurs capturées à mettre par ordre de pertinence. Dans notre premier
exemple d'exception, sur la division par zéro, si nous avions mis un bloc catch(Exception ex){} avant le bloc
catch(ArithmeticException e){}, une erreur se serait produite à la compilation, car Exception est plus générique que
ArithmeticException.
Il y a une instruction dont je ne vous ai pas encore parlé... Il s'agit de la clause finally. Celle-ci est une clause se
positionnant après les clauses catch.
En fait, ce qui se trouve dans cette clause sera TOUJOURS exécuté. Qu'une exception soit levée ou non.
Exemple :
Code : Java
Quoi qu'il se passe dans la classe try ou catch, les instructions de la clause finally seront TOUJOURS exécutées ! Et vous
pouvez faire autant de tests que vous le voulez.
Euh... d'accord. Mais à quoi ça peut bien nous servir ? On ne peut pas mettre l'instanciation de notre objet ici !
Très juste !
Par contre, vous allez apprendre dans les chapitres suivants à ouvrir des flux de données. Ce genre de code regorge
d'exceptions en tout genre et vous serez ravis de pouvoir fermer votre flux, quoiqu'il arrive !
Bon : je crois qu'un récapitulatif s'impose mais avant ceci, voici notre rubrique "Astuce d'Eclipse".
Astuce d'Eclipse
Il y a plusieurs manières de procéder, mais toutes font la même chose.
L'astuce ici réside dans le fait de générer les blocs try{} catch{} automatiquement. Bien sûr, il faut que les clauses de
déclenchement soient définies au préalable !
Si vous reprenez le code de votre méthode main, si vous effacez le contenu et ajoutez une instanciation de l'objet Ville
sans les clauses try{} catch{}, vous avez l'erreur persistante dont je vous parlais au début du chapitre.
Si vous cliquez sur la croix rouge, située à gauche de votre zone de saisie, vous obtenez ceci :
Choisissez l'option Surround with try/catch et vous avez votre code, tout beau tout propre !
La deuxième méthode consiste à sélectionner votre (ou vos) ligne(s) de code à risque et de faire : Source / Surround with /
try/catch block ou d'utiliser le raccourci clavier Shift + Alt + Z :
Q.C.M.
Grâce à quel bloc d'instructions peut-on capturer des exceptions ?
tri{...} cautch{...}.
try{...} cautch{...}.
try{...} catch{...}.
Une classe personnalisée, Err, a été créée et elle est héritée de Exception.
Qu'est-ce qui ne va pas dans ce code ?
Code : Java
class rectangle{
private int Longueur = 0;
private int largeur = 0;
Rien du tout.
Les mots clé throw et throws ne sont pas à utiliser ici !
Les mots clé throw et throws ont été intervertis.
Je me doute que vous avez dû avoir pas mal de sueurs froides à la lecture de ce chapitre...
Vous devez savoir aussi que vous pouvez imbriquer des blocs de captures d'exceptions comme ceci :
Code : Java
try{
// Le code sensible pouvant lever une Exception1
try{
//Code sensible pouvant lever une Exception2
}catch(Exception2 e2){}
}
catch(Exception1 e){
}
Faites tout de même une pause pour bien comprendre le fonctionnement des exceptions ; pour les avides de connaissances,
rendez-vous au chapitre suivant !
Plus d'informations
Je ne passerai pas en revue tous les types et tous les objets collection... J'ajouterai aussi qu'il s'agit d'une
présentation succinte des collections d'objets. Je préfère vous prévenir à l'avance !
L'objet LinkedList
L'objet ArrayList
L'objet Hashtable
L'objet HashSet
L'objet LinkedList
Une liste chaînée est une liste dont chaque élément est relié au suivant par une référence à ce dernier, sa taille n'est
pas fixe : on peut ajouter et enlever des éléments selon nos besoins.
Les LinkedList acceptent tout type d'objet.
Chaque élément contient une référence sur l'élément suivant sauf pour le dernier : son suivant est en fait null.
Cette classe se trouve dans le package java.util.
import java.util.LinkedList;
import java.util.List;
import java.util.ListIterator;
}
}
Code : Java
import java.util.LinkedList;
import java.util.List;
import java.util.ListIterator;
while(li.hasNext())
System.out.println(li.next());
}
}
Vous pouvez constater que les deux manières de procéder sont analogues !
Cependant, je dois vous dire quelques choses sur les listes chaînées. Vu que les éléments ont une référence à leur
élément suivant, ce type de listes peut être particulièrement lourd lorsqu'elles deviennent volumineuses !
À utiliser avec précaution. Si vous voulez en savoir plus, c'est par là.
Nous allons voir un autre objet de la même famille : les ArrayList.
L'objet ArrayList
Voici un objet bien pratique.
Un ArrayList est donc un de ces objets qui n'ont pas de taille limite, et en plus, ils acceptent n'importe quel type de
données ! null y compris !
Dans un ArrayList, nous pouvons mettre tout ce que nous voulons. Vous devez par contre importer la classe
ArrayList. Elle se trouve dans le package java.util. Mais vous connaissez une bonne technique pour importer vos
classes !
Code : Java
import java.util.ArrayList;
L'objet Hashtable
Table de hachage, si vous traduisez mot à mot...
Ce type d'objet rentre dans la catégorie des Map. Entendez par là qu'ils rangent leur éléments avec un système
"clé-valeur". La clé est unique, mais la valeur, elle, peut être associée à plusieurs clés !
On parcourt ces objets grâce aux clés qu'ils contiennent. Vu que notre mémoire peut être défaillante, il existe un
moyen de parcours très simple. En utilisant la classe Enumeration. L'objet obtient tout le contenu de notre
Hashtable et permet de le parcourir très simplement. Regardez, le code suivant insère les saisons avec des clés qui
ne se suivent pas, et notre énumération récupère seulement les valeurs :
Code : Java
import java.util.Enumeration;
import java.util.Hashtable;
Enumeration e = ht.elements();
while(e.hasMoreElements())
System.out.println(e.nextElement());
}
}
Vous constaterez que le code marche très bien et qu'il est très simple d'utilisation.
Cet objet nous offre lui aussi tout un panel de méthodes utiles :
Vous devez savoir qu'il existe un autre objet de type Map : il s'agit du HashMap ; son utilisation ne diffère que très peu
du Hashtable. Je n'en parlerai donc pas...
Si vous voulez en savoir plus sur les Hashtable, c'est par là.
L'objet HashSet
Un Set est une collection qui n'accepte pas les doublons. Elle n'accepte qu'une seule fois la valeur null, car deux fois
cette valeur est considérée comme un doublon.
On peut dire que cet objet n'a que des éléments différents en son sein !
Certains Set sont plus restrictifs que d'autres, n'acceptent pas null ou un certain type d'objet.
On peut parcourir ce type de collection avec un objet Iterator ou, cet objet peut retourner un tableau d'Object.
Voici un code simple :
Code : Java
import java.util.HashSet;
import java.util.Iterator;
Iterator it = hs.iterator();
while(it.hasNext())
System.out.println(it.next());
}
}
Voici une liste des méthodes que l'on peut trouver dans cet objet :
Voilà : nous avons vu quelque chose d'assez intéressant. Je ne pense pas qu'un QCM soit de mise pour cette partie...
Profitez-en !
Allez ! Zou...
Pour ceci, je ne peux pas vous aider... cela dépendra du type de besoin que vous aurez...
Personnellement, je me sers le plus souvent d'ArrayList et de Hashtable.
Dès que vous vous sentez prêts, en avant pour la généricité en Java.
La généricité en Java
Plus d'informations
Pour ce concept, ajouté au JDK depuis sa version 1.5, nous allons surtout travailler avec des exemples tout au long de
ce chapitre.
Le principe de la généricité est de faire des classes qui n'acceptent qu'un certain type d'objet ou de donnée, mais de
façon dynamique ! :D.
Avec ce que nous avons vu au chapitre précédent, vous avez sûrement poussé un soupir de soulagement lorsque vous
avez vu que ces objets acceptent tous types de données !
Par contre, un problème de taille se pose : lorsque vous voudrez travailler avec ces données, vous allez devoir faire un
cast ! Et peut-être même un cast de cast, voire même un cast de cast de cast...
C'est là que se situe le problème... Mais comme je vous le disais, depuis la version 1.5 du JDK, la généricité est là pour
vous aider !
Sommaire du chapitre :
Il y a un exemple très simple, que vous pourrez retrouver aisément sur le net, car il s'agit d'un des cas les plus simples
pour expliquer les bases de la généricité. Nous allons coder une classe Solo. Celle-ci va travailler avec des références
de type String.
Voici le diagramme de classe :
Vous pouvez voir que le code de cette classe est très rudimentaire ! On affecte une valeur, on peut la mettre à jour et
la récupérer...
Maintenant, si je vous demande de me faire une classe qui permette de travailler avec n'importe quel type de
données, j'ai une vague idée de ce que vous allez faire... Ce ne serait pas un truc comme ça :
J'en étais sûr... :D. Créez-la et créez-vous aussi une classe avec une méthode main !
Mais si vous voulez utiliser les données de l'objet Solo, vous allez devoir faire un cast.
Testez ce code dans votre main :
Code : Java
Vous constatez que vous tentez vainement de mettre un objet de type Object dans un objet de type Integer. Ceci
est interdit ! !
La classe Object est plus globale que la classe Integer, vous ne pouvez donc pas faire cette manipulation, sauf si
vous "castez" votre objet en Integer, comme ceci :
Code : Java
Pour le moment, on peut dire que votre classe peut travailler avec tous les types de données, mais les choses se
corsent un peu à l'utilisation... Vous serez peut-être tentés de faire une classe par type de donnée (SoloInt,
SoloString).
Et c'est là que la généricité est pratique. Car avec ceci, vous allez pouvoir savoir ce que contient votre objet Solo, et
vous n'aurez qu'une seule classe à développer !
Voilà le diagramme de classe de cet objet :
Code : Java
/**
* Variable d'instance
*/
private T valeur;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Solo(){
this.valeur = null;
}
/**
* Constructeur avec paramètre
* Inconnu pour l'instant
* @param val
*/
public Solo(T val){
this.valeur = val;
}
/**
* Définit la valeur avec le paramètre
* @param val
*/
public void setValeur(T val){
this.valeur = val;
}
/**
* retourne la valeur déjà "castée" par la signature de la méthode !
* @return
*/
public T getValeur(){
return this.valeur;
}
}
Code : Java
...vous verrez une erreur dans votre zone de saisie. Ceci vous indique que votre objet ne reçoit pas le bon type
d'argument, ou que votre réceptacle n'a pas le bon type de données ! Dans tous les cas de figure, il y a conflit entre le
type de données que vous avez passé à votre instance lors de sa création et le type de données que vous essayez
d'utiliser avec celle-ci !
Par contre, vous devez savoir que cette classe ne fonctionne pas seulement avec des Integer. Vous pouvez
utiliser tous les types que vous souhaitez !
Vous devez avoir remarqué que je n'ai pas utilisé ici les types de données que vous utilisez pour déclarer des
variables de type primitif ! Ce sont les classes de ces types primitifs !
En effet, lorsque vous déclarez une variable de type primitif, vous pouvez utiliser leurs classes de définition, mais c'est
rarement utilisé car très lourd à la lecture. Par exemple :
Code : Java
Bon ! Maintenant que vous avez un bel exemple de généricité, nous allons complexifier un peu les choses !
Vous pouvez voir que cette classe prend deux types de références non encore définies !
Voilà le code source de cette classe :
Code : Java
/**
* Variable d'instance de type T
*/
private T valeur1;
/**
* Variable d'instance de type S
*/
private S valeur2;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Duo(){
this.valeur1 = null;
this.valeur2 = null;
}
/**
* Constructeur avec paramètres
* @param val1
* @param val2
*/
public Duo(T val1, S val2){
this.valeur1 = val1;
this.valeur2 = val2;
}
/**
* Méthodes d'initialisation des deux valeurs
* @param val1
* @param val2
*/
public void setValeur(T val1, S val2){
this.valeur1 = val1;
this.valeur2 = val2;
}
/**
* Retourne la valeur T
* @return
*/
public T getValeur1() {
return valeur1;
}
/**
* Définit la valeur T
* @param valeur1
*/
public void setValeur1(T valeur1) {
this.valeur1 = valeur1;
}
/**
* retourne la valeur S
* @return
*/
public S getValeur2() {
return valeur2;
}
/**
* définit la valeur S
* @param valeur2
*/
public void setValeur2(S valeur2) {
this.valeur2 = valeur2;
}
}
}
Et voici le résultat :
Vous voyez qu'il n'y a rien de bien méchant ici. Ce principe fonctionne exactement comme l'exemple précédent. La
seule différence est dans le fait qu'il n'y a pas un, mais deux paramètres génériques !
Attends une minute... Lorsque je déclare une référence de type Duo<String, Boolean>, je ne peux plus la
changer en un autre type !
vous violez la contrainte que vous avez émise lors de la déclaration du type de référence ! Mais il existe un moyen de
contourner ça.
Tout simplement en disant, à la déclaration, que votre objet va accepter tout types de références ! Comment en
utilisant ce qu'on appelle le wildcard : ?.
Comme ceci :
Code : Java
Avec ce type de déclaration, votre objet accepte bien n'importe quel type de référence !
Intéressant, non ?
Donc si vous suivez bien, on va pouvoir encore corser la chose !
En effet, lorsque vous listiez le contenu d'un ArrayList par exemple, vous n'étiez JAMAIS sûrs à 100 % de savoir sur
quel type de référence vous alliez tomber... Eh bien ce calvaire est terminé et le polymorphisme va pouvoir
réapparaître, plus puissant que jamais !
Voyez comment utiliser (même si vous l'aviez deviné) la généricité avec les collections :
Code : Java
import java.util.ArrayList;
System.out.println("Liste de String");
System.out.println("------------------------------");
ArrayList<String> listeString= new ArrayList<String>();
listeString.add("Une chaîne");
listeString.add("Une Autre");
listeString.add("Encore une autre");
listeString.add("Allez, une dernière");
System.out.println("\nListe de float");
System.out.println("------------------------------");
for(float f : listeFloat)
System.out.println(f);
}
}
La généricité sur les listes est régi par les même lois vues précédemment !
Pas de type float dans un ArrayList<String>.
Héritage et généricité
Là où les choses sont pernicieuses, c'est quand vous utilisez des classes usant de la généricité avec des objets usant de
la notion d'héritage !
L'héritage dans la généricité est une des choses les plus complexes à comprendre en Java. Pourquoi ? Tout simplement
parce qu'elle va à l'encontre de ce que vous avez appris jusqu'à présent...
Nous avons une classe Voiture dont hérite une autre classe VoitureSansPermis, ce qui nous donnerait le
diagramme suivant :
import java.util.ArrayList;
listVoiture = listVoitureSP;//Interdit ! ! ! !
}
}
Je sais que même si vous aviez l'habitude de la covariance des variables, ceci n'existe pas sous cette forme avec la
généricité !
Pourquoi cela ?
Ce qui suit s'applique aussi aux interfaces susceptibles d'être implémentées par une classe !
import java.util.ArrayList;
public class Test {
Et une application de ceci consiste à faire des méthodes génériques, comme par exemple avoir une méthode qui
permette de lister toutes les valeurs de notre ArrayList citée précédemment. Voici :
Code : Java
import java.util.ArrayList;
public class Test {
/**
* Méthode générique !
* @param <T>
* @param list
*/
static void afficher(ArrayList<? extends Voiture> list){
for(Voiture v : list)
System.out.println(v.toString());
}
Eh ! Attends, on a voulu ajouter des objets dans notre collection et le programme ne compile plus !
Oui, alors, ce que je ne vous avait pas dis, c'est que, dès que vous utilisez le wildcard combiné avec le mot clé
extends, vos listes seront verrouillées en insertion : Elles se transforment en collections en lecture seule...
Pourquoi ça ?
En fait, il faut déjà savoir que c'est à la compilation du programme que Java ne vous laisse pas faire.
Le verrou vient du fait que, vu que le wilcard signifie "tout objet" combiné avec extends signifiant "héritant", au
moment de la compilation, Java n'a aucune idée de l'objet qu'on vient d'assigner à notre collection : les concepteurs
ont donc préféré bloquer ce mode d'utilisation.
import java.util.ArrayList;
import java.util.List;
//Liste de voiture
ArrayList<Voiture> listVoiture = new ArrayList<Voiture>();
listVoiture.add(new Voiture());
listVoiture.add(new Voiture());
affiche(listVoiture);
affiche(listVoitureSP);
}
/**
* Ave cette méthode, on accepte aussi bien les collections de Voiture
* que les collection de VoitureSansPermis
* @param list
*/
static void affiche(List<? extends Voiture> list){
for(Voiture v : list)
System.out.print(v.toString());
}
Avant que vous ne posiez la question : NON ! Déclarer la méthode comme ceci affiche(List<Voiture> list) ne
vous permet pas de parcourir des listes de VoitureSansPermis, même si celle-ci hérite de la classe Voiture.
Les méthodes déclarées avec un type générique sont verrouillées afin de n'être utilisées qu'avec ce type bien
précis, toujours pour les mêmes raisons que ci-dessus !
Attendez, ce n'est pas encore fini. Nous avons vu comment élargir le contenu de nos collections (pour la lecture), nous
allons voir comment restreindre les collections acceptées par nos méthodes.
La méthode :
Code : Java
for(Voiture v : list)
System.out.print(v.toString());
}
Autorise un objet de type List de n'importe quel type dont Voiture est la super classe.
Code : Java
for(Object v : list)
System.out.print(v.toString());
}
Code : Java
//Liste de voiture
List<Voiture> listVoiture = new ArrayList<Voiture>();
listVoiture.add(new Voiture());
listVoiture.add(new Voiture());
affiche(listVoiture);
}
/**
* Ave cette méthode, on accepte aussi bien les collections de Voiture
* que les collection d' Object : super classe de toutes les classes
* @param list
*/
static void affiche(List<? super Voiture> list){
for(Object v : list)
System.out.print(v.toString());
}
Je conçois bien que ceci est un peu ardu à comprendre... Mais vous en aurez sûrement besoin dans une de vos
prochaines applications !
Bon : je crois que nous avons fait un bon tour du sujet même si nous n'avons pas tout abordé... Allez, le topo
classique.
Pour ce genre de cas, les méthodes génériques sont particulièrement adpatées et permettent d'utiliser le
polymorphisme dans toute sa splendeur !
Q.C.M.
Qu'est-ce que la généricité ?
Un concept permettant de ne pas spécifier de type précis pour une classe, une collection ou une méthode afin d'avoir du
code réutilisable.
Ce qui lance le début de mes dessins animés préférés...
Je ne sais pas.
Pouvoir avoir une classe, une méthode ou une collection figée pour chaque utilisation.
#
@
?
~
Je ne sais pas.
À dire qu'une méthode, une classe ou une collection ne doit pas prendre le type passé en paramètre.
Il annonce que tous les types de données sont acceptés.
Il annonce que tous les types de données sont rejetées.
Quel mot clé peut suivre le wildcard afin de dire que les types de données passées en paramètres peuvent être des
enfants d'une classe ?
implements.
extends.
implement.
extend.
Si j'ai une classe ObjectA qui implémente une interface Face, que dois-je mettre comme paramètre de généricité à
une ArrayList pour que les types acceptés soient du type de mon interface ou des objets qui l'implémentent ?
Java et la réflexivité
Plus d'informations
La réflexivité n'est en fait que le moyen de connaître toutes les informations concernant une classe donnée. Vous
pourrez même créer des instances de classe de façon dynamique grâce à ceci.
Je pense faire une partie sur les design pattern après celle sur les interfaces graphiques ! Et, à ce moment, vous aurez
sans doute besoin des connaissances de ce chapitre, surtout lorsque nous aborderons le pattern factory.
Au chargement d'une classe Java, votre JVM crée automatiquement un objet. Celui-ci récupère toutes les
caractéristiques de votre classe ! Il s'agit d'un objet Class.
Exemple: si vous avez créé trois nouvelles classes Java, à l'exécution de votre programme, la JVM va créer un objet
Class pour chacune d'elles.
Comme vous devez vous en douter, cet objet possède une multitude de méthodes qui permettent d'avoir tous les
renseignements possibles et imaginables sur une classe.
Class c = String.class;
Class c2 = new String().getClass();
/*La fameuse méthode finale dont je vous parlais dans le
chapitre sur l'héritage
Cette méthode vient de la classe Object
*/
}
}
Maintenant que vous savez récupérer un objet Class, nous allons tout de suite voir ce qu'il sait faire !
Voyez plutôt :
La méthode getMethods() de l'objet Class nous retourne un tableau d'objets Method présents dans le package
java.lang.reflect.
Vous pouvez soit faire l'import à la main, soit déclarer un tableau d'objets Method et utiliser le raccourci Ctrl + Shift +
O.
Voici un code qui retourne la liste des méthodes de la classe String :
Code : Java
import java.lang.reflect.Method;
}
}
Voici un morceau du résultat car, comme vous pourrez le voir, il y a beaucoup de méthodes dans la classe String.
Vous pouvez constater que l'objet Method regorge lui aussi de méthodes intéressantes. Voici un code qui affiche la liste
des méthodes ainsi que la liste des attributs qu'elles prennent :
Code : Java
import java.lang.reflect.Method;
Class[] p = m[i].getParameterTypes();
for(int j = 0; j < p.length; j++)
System.out.println(p[j].getName());
System.out.println("----------------------------------------\n"
}
}
}
Et voilà :
Ici, nous allons appliquer la même méthodologie que pour la liste des méthodes sauf que cette fois, la méthode
invoquée retourne un tableau d'objets Field. Voici un code qui affiche la liste des champs de la classe String.
Code : Java
import java.lang.reflect.Field;
}
}
Ici, nous utiliserons un objet Constructor pour lister les constructeurs de la classe :
Code : Java
import java.lang.reflect.Constructor;
System.out.println("------------------------------------\n");
}
}
}
Vous pouvez donc constater que l'objet Class regorge de méthodes en tout genre !
Maintenant, si nous essayons d'exploiter un peu plus celles-ci...
Instanciation dynamique
Nous allons voir une petite partie de la puissance de cette classe (pour l'instant).
Dans un premier temps, créez un nouveau projet avec une méthode main, ainsi qu'une classe correspondant à ceci :
public Paire(){
this.valeur1 = null;
this.valeur2 = null;
System.out.println("Instanciation ! !");
}
Le but du jeu maintenant consiste à créer un objet Paire sans utiliser l'opérateur new.
Pour instancier un nouvel objet Paire, nous allons tout d'abord récupérer ses constructeurs. Ensuite, nous allons
préparer un tableau contenant les données à insérer. Puis nous invoquerons la méthode toString().
import java.lang.reflect.Constructor;
import java.lang.reflect.InvocationTargetException;
try {
//On crée un objet Class
Class cl = Class.forName(nom);
//Nouvelle instance de la classe Paire
Object o = cl.newInstance();
} catch (SecurityException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (IllegalArgumentException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (ClassNotFoundException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (InstantiationException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (IllegalAccessException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (NoSuchMethodException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (InvocationTargetException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
Et le résultat donne :
Nous pouvons maintenant appeler la méthode toString() du deuxième objet... oh et soyons fous, sur les deux :
Code : Java
import java.lang.reflect.Constructor;
import java.lang.reflect.InvocationTargetException;
import java.lang.reflect.Method;
try {
//On crée un objet Class
Class cl = Class.forName(nom);
//Nouvelle instance de la classe Paire
Object o = cl.newInstance();
System.out.println("-------------------------------------------
System.out.println("Méthode " + m.getName() + " sur o2:
" +m.invoke(o2, null));
System.out.println("Méthode " + m.getName() + " sur o:
" +m.invoke(o, null));
} catch (SecurityException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (IllegalArgumentException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (ClassNotFoundException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (InstantiationException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (IllegalAccessException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (NoSuchMethodException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (InvocationTargetException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
Et le résultat :
Voilà : nous venons de créer deux instances d'une classe sans passer par l'opérateur new. Mieux encore ! Car nous avons
même pu appeler une méthode de nos instances !
Je ne vais pas m'attarder trop longtemps sur ce sujet... Mais gardez en tête que cette façon de faire, même si elle est
très lourde, pourrait vous être utile. Et là, je repense à mon pattern factory. En quelques mots, il s'agit d'une classe
Java qui ne fait que créer des instances !
Bon. Je crois que vous avez bien mérité une pause. Les deux derniers chapitres ont été assez éprouvants...
Un petit topo et en route pour la partie 3 !
Allez : je vous fais grâce d'un QCM... Une fois n'est pas coutume !
Je ne vais faire de long discours maintenant que vous êtes si près de la programmation événementielle...
Alors... Rendez-vous dans la troisième partie.
Plus d'informations
Dans ce chapitre, nous allons apprendre à nous servir de l'objet JFrame, présent dans le package Swing.
À la fin du chapitre, vous serez à même de créer une fenêtre, de choisir sa taille...
Trêve de bavardage inutile, commençons tout de suite !
Sommaire du chapitre :
L'objet JFrame
Votre fenêtre héritée
Des méthodes et encore des méthodes
Ce que vous cache votre fenêtre
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
L'objet JFrame
Nous y voilà... Avant de nous lancer à corps perdu, vous devez savoir ce que nous allons utiliser...
Vu que nous allons développer des interfaces avec swing, vous devez savoir que toutes les classes swing se trouvent
dans le package javax.swing. Mais ne vous y trompez pas, nous allons utiliser aussi des objets awt (java.awt),
mais pas de composants !
Pour faire simple, un composant peut être un bouton, une zône de texte, une case à cocher... Bref, tout ce qui peut
interagir avec vous !
Il est très fortement recommandé de ne pas mélanger les composants swing et awt ! ! Ceci pour cause de
conflit ! Si vous faites ceci vous aurez de très grandes difficultés à faire une IHM stable et valide ! En effet, pour
faire simple, swing et awt se basent sur les mêmes fondements mais diffèrent sur l'utilisation de ces
fondements...
Pourquoi ?
Tout simplement car les objets de ces deux package ne sont pas construit de la même façon et des conflits peuvent
survenir (superposition de composants...).
Je ne vous demande pas de créer un projet avec une classe main, celui-ci doit être prêt depuis des lustres, facile !
Pour utiliser une fenêtre de type JFrame, vous devez instancier celui-ci. Comme ceci :
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
}
}
Oui, parce que par défaut, votre JFrame n'est pas visible...
Pour pouvoir l'afficher à l'écran, vous devez lui dire "sois visible", comme ça :
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
Bienvenue dans le monde de la programmation événementielle ! Il faut que vous vous y fassiez... Vos composants ne
sont pas intelligents : il va falloir leur dire tout ce qu'ils doivent faire !
Par contre, vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais, lorsque vous cliquez sur la croix rouge (pour fermer
votre fenêtre), cette action ne termine pas le processus dans Eclipse !
Pour réellement terminer le processus de l'application, vous devrez ajouter une autre instruction.
Pour chacune des choses que je viens d'énumérer, il y a aura une méthode à appeler pour que votre JFrame sache à
quoi s'en tenir !
Voici un code qui reprend toutes nos doléances :
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
fenetre.setVisible(true);
}
}
Et voici le résultat :
Par contre, je pense qu'il vaudrait mieux que nous ayons notre propre objet. Comme ça, on n'aura pas à redéfinir les
attributs à chaque fois... Donc créons notre propre classe !
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
Nous allons maintenant créer notre constructeur et, dans celui-ci, nous mettrons nos instructions à l'intérieur.
Ce qui nous donne :
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
public Fenetre(){
//Définit un titre pour votre fenêtre
this.setTitle("Ma première fenêtre java");
//Définit une taille pour celle-ci ; ici, 400 px de large et
500 px de haut
this.setSize(400, 500);
//Nous allons maintenant dire à notre objet de se positionner
au centre
this.setLocationRelativeTo(null);
//Ferme-toi lorsqu'on clique sur "Fermer" !
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setVisible(true);
}
}
vous conservez votre classe contenant la méthode main et vous créez une instance de Fenetre
vous effacez cette classe, et vous mettez votre méthode main dans votre classe Fenetre. Vous devez tout de
même créer une instance de votre Fenetre...
Personnellement, je préfère sortir ma méthode main dans une classe à part... Mais je ne vous force à rien !
Quelque soit l'emplacement de votre main, la ligne de code qui suit doit y figurer :
Code : Java
Exécutez votre nouveau code et... vous avez exactement la même chose que précédemment !
Vous conviendrez que c'est tout de même plus pratique de ne plus écrire les même choses à chaque fois... Comme ça,
vous avez une classe qui va se charger de l'affichage de votre programme futur !
Faisons un léger tour d'horizon de cette classe.
Déjà, nous avons centré notre fenêtre, mais vous auriez peut-être voulu la positionner ailleurs. Pour faire ceci, vous
avez la méthode setLocation(int x, int y).
Avec cette méthode, vous pouvez spécifier où doit se situer votre fenêtre sur votre écran. Les coordonnées, exprimées
en pixels, sont basées sur un repère prenant le coin supérieur gauche comme origine.
La première valeur de la méthode vous positionne sur l'axe X, 0 correspondant à l'origine ; les valeurs positives
déplacent la fenêtre vers la droite, et les valeurs négatives vous font sortir de l'écran vers la gauche. La même règle
s'applique pour les valeurs Y, excepté que les valeurs positives font descendre la fenêtre en commençant par l'origine,
et les valeurs négatives font sortir la fenêtre par le haut !
Il s'agit là encore d'une méthode qui prend un booléen en paramètre. Passer true mettra votre fenêtre au premier
plan quoi qu'il advienne, et passer false annulera le statut. Cette méthode est setAlwaysOnTop(boolean b).
Je ne vais pas faire le tour de toutes les méthodes maintenant... De toute façon, nous allons nous servir de pas mal
d'autres dans un futur très proche...
C'est bien joli tout ça, mais on aimerait bien pouvoir mettre des trucs dans notre fenêtre !
Bien sûr : mais avant, il vous faut encore apprendre une bricole... En fait votre fenêtre, telle qu'elle apparaît, vous
cache quelques petites choses...
la fenêtre,
le RootPane, le container (conteneur) principal qui contient les autres composants,
le LayeredPane, qui forme juste un panneau composé du ContentPane et de la barre de menu (MenuBar),
la MenuBar, la barre de menu quand il y en a une...
le ContentPane ; c'est dans celui-ci que nous mettrons nos composants,
et le GlassPane, couche utilisée pour intercepter les actions de l'utilisateur avant qu'elles ne parviennent aux
composants.
Pas de panique... Nous n'allons nous servir que du contentPane et, pour le récupérer, nous n'avons qu'à utiliser la
méthode getContentPane() de la classe JFrame.
Cependant, nous allons utiliser un composant autre que le contentPane. Nous utiliserons un JPanel.
Il existe d'autres types de fenêtres. La JWindow, une JFrame sans bord et non draggable (déplaçable), et la
JDialog, une fenêtre non redimensionnable. Mais nous n'en parlerons pas ici...
Q.C.M.
Dans quel package se trouve la classe JFrame ?
java.swing.
javax.swing.
java.awt.
javax.awt.
setVisible(Boolean b).
Setvisible(Boolean b).
SetVisible(Boolean b).
setEnabled(Boolean b).
Deux entiers.
Deux double.
Deux float.
Deux char.
Plus d'informations
Dans cette partie, nous allons aborder la notion de conteneur, et plus particulièrement le JPanel (pour l'instant...)
Vous verrez pas mal de choses qui vous seront très utiles plus tard, enfin j'espère.
Mais surtout, à la fin de cette partie, nous pourrons presque commencer à mettre des composants sur nos fenêtres...
Mais dans l'absolu, n'importe quel composant peut accueillir un autre composant ! Nous verrons ça...
Nous allons importer la classe javax.swing.JPanel dans notre classe héritée de JFrame.
Nous allons instancier un JPanel, lui spécifier une couleur de fond pour pouvoir mieux le voir !
Dire à notre JFrame que ce sera notre JPanel qui sera son contentPane.
Code : Java
import java.awt.Color;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setVisible(true);
}
}
Et voici le résultat :
C'est un bon début, mais je vois que vous êtes frustrés car il n'y a pas beaucoup de changement par rapport à la
dernière fois...
L'objet Graphics
Cet objet a une particularité de taille ! Vous ne pouvez l'utiliser que si, et seulement si le système vous l'a donné !
Et pour bien comprendre le mode de fonctionnement de vos futurs containers (ou composants), nous allons faire une
classe héritée de JPanel : appelons-la Panneau ; nous allons faire petit tour d'horizon du fonctionnement de celle-ci !
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
Cette méthode est celle que l'objet appelle pour se peindre sur notre fenêtre, et si vous réduisez cette dernière et que
vous l'affichez de nouveau, c'est encore cette méthode qui est appelée pour afficher notre composant ! Idem si vous
redimensionnez votre fenêtre... En plus, on n'a même pas à redéfinir de constructeur, cette méthode est appelée
automatiquement !
Pour personnaliser des composants, ceci est très pratique car vous n'aurez JAMAIS à l'appeler de vous-mêmes, ceci est
automatique ! Tout ce que vous pourrez faire, c'est forcer l'objet à se repeindre, mais ce n'est pas cette méthode que
vous invoquerez... Nous y reviendrons !
Vous aurez constaté que cette méthode possède un argument et qu'il s'agit du fameux objet Graphics tant convoité.
Nous reviendrons sur l'instruction g.fillOval(20, 20, 75, 75); mais vous verrez ce qu'elle fait lorsque vous
exécuterez votre programme...
import java.awt.Color;
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setVisible(true);
}
J'ai réduit la taille de ma fenêtre car mes screenshots devenaient vraiment encombrants...
Donc, après cette mise en bouche... Si nous explorions un peu plus les capacités de notre objet Graphics ?
Pour commencer, reprenons la méthode que j'ai utilisée précédemment : g.fillOval(20, 20, 75, 75);.
Si nous avions à traduire cette instruction en français, ça donnerait :
"Trace un rond plein en commençant à dessiner sur l'axe x à 20 pixels, sur l'axe y à 20 pixels, et fais en sorte
que mon rond fasse 75 pixels de large et 75 pixels de haut."
Oui, mais si je veux que mon rond soit centré et qu'il y reste ?
C'est dans ce genre de cas qu'il est intéressant d'avoir une classe héritée !
Vu que nous sommes dans notre objet JPanel, nous avons accès à ses données et j'ajouterais, pile au bon moment :
lorsque nous allons le dessiner !
En effet, il y a des méthodes dans les objets composants qui nous retournent sa largeur (getWidth()) et sa hauteur
(getHeight()) !
Par contre, réussir à centrer un rond dans un JPanel en toute circonstance demande un peu de calcul mathématique
de base, une pincée de connaissances et un soupçon de logique !
Reprenons notre fenêtre telle qu'elle est en ce moment. Vous pourrez constater que les coordonnées de départ ne
correspondent pas au départ du cercle en lui-même, mais au point de départ du carré qui entoure ce cercle !
Ceci signifie que, si nous voulons que notre cercle soit centré à tout moment, il faut que notre carré soit centré et
donc, que le centre de celui-ci corresponde au centre de notre fenêtre ! J'ai essayé de faire un schéma représentant ce
que nous devons obtenir.
Ainsi, le principe est de prendre la largeur et la longueur de notre composant ainsi que la largeur et la longueur du
carré qui englobe notre rond ! Facile, jusqu'à présent...
Maintenant, pour trouver où se situe le point où doit commencer le dessin, il faut prendre la moitié de la largeur de
notre composant, moins la moitié de la largeur de notre rond, tout ceci pour l'axe x et y.
Pour que notre rond soit le plus optimisé, nous allons prendre pour taille de notre carré la moitié de notre
fenêtre !
Donc, pour simplifier le tout, nous nous retrouvons à calculer la moitié de la moitié de la largeur et de la hauteur... Ce
qui revient, au final, à diviser la largeur et la hauteur par 4...
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
int x1 = this.getWidth()/4;
int y1 = this.getHeight()/4;
Bon, l'objet Graphics sait plein d'autres choses : peindre des ronds vides, par exemple.
Sans rire... Maintenant que vous avez vu un peu comment fonctionne cet objet, nous allons utiliser ses méthodes...
La méthode
drawOval(int x1, int y1, int width, int height)
Il s'agit de la méthode qui permet de dessiner un rond vide. Celle-ci fonctionne exactement de la même manière que
la méthode fillOval.
Voici un code mettant en oeuvre cette méthode :
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
int x1 = this.getWidth()/4;
int y1 = this.getHeight()/4;
Résultat :
Si vous spécifiez une largeur différente de la hauteur, ces méthodes dessineront une forme ovale !
La méthode
drawRect(int x1, int y1, int width, int height)
Cette méthode permet de dessiner des rectangles vides. Bien sûr, son homologue fillRect existe. Ces deux
méthodes fonctionnent aussi comme les précédentes, voyez plutôt ce code :
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
Et le résultat :
La méthode
drawRoundRect(int x1, int y1, int width, int height, int arcWidth, int arcHeight)
Il s'agit de la même chose que précédemment, mis à part que le rectangle sera arrondi. Arrondi défini par les valeurs
passées dans les deux derniers paramètres.
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
Résultat :
La méthode
drawLine(int x1, int y1, int x2, int y2)
Celle-ci vous permet de tracer des lignes droites ! Il vous suffit de lui spécifier les coordonnées de départ et d'arrivée
de la ligne... Simple aussi, n'est-ce pas ?
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
Résultat :
La méthode
Avec cette méthode, vous pourrez dessiner des polygones de votre composition. Eh oui... C'est à vous de définir les
coordonnées de tous les points qui forment votre polygone !
Le dernier paramètre de cette méthode est le nombre de points formant votre polygone. Ainsi, vous ne serez pas
obligés de créer deux fois le point d'origine pour boucler votre figure. Java fermera celle-ci automatiquement en
reliant le dernier point de votre tableau au premier...
Je vous conseille vivement de faire un schéma pour vous aider... Cette méthode a aussi son homologue pour dessiner
les polygones remplis : fillPolygon.
Code :
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
int x[] = {20, 30, 50, 60, 60, 50, 30, 20};
int y[] = {30, 20, 20, 30, 50, 60, 60, 50};
g.drawPolygon(x, y, 8);
int x2[] = {50, 60, 80, 90, 90, 80, 60, 50};
int y2[] = {60, 50, 50, 60, 80, 90, 90, 80};
g.fillPolygon(x2, y2, 8);
}
}
Résultat :
Vous avez aussi une méthode qui prend exactement les mêmes arguments et qui, elle, trace plusieurs lignes ! Cette
méthode s'appelle : drawPolyline(int[] x, int[]y, int nbrePoints).
Cette méthode va dessiner les lignes correspondant aux coordonnées que vous lui passerez dans les tableaux, sachant
que lorsque vous passez à l'indice supérieur dans vos tableaux, la méthode prend automatiquement les valeurs de
l'indice précédent comme point d'origine.
Cette dernière ne fait pas le lien entre la première et la dernière valeur de vos tableaux... Vous pouvez essayer le
code précédent, en remplaçant drawPolygon par cette méthode et vous verrez...
La méthode
drawString(String str, int x, int y)
Voici la méthode qui vous permet d'écrire du texte... Elle est très simple à comprendre puisqu'il vous suffit de lui
passer la phrase à écrire et de lui spécifier à quelles coordonnées commencer !
Code :
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
}
}
Résultat :
Vous pouvez modifier la couleur (et ça s'applique aussi pour les autres méthodes) et la police d'écriture... Pour
redéfinir la police d'écriture, vous devez créer un objet Font. Regardez comment faire :
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
g.setColor(Color.red);
g.drawString("Tiens ! le Site du Zér0 ! ! !", 10, 20);
}
}
Et le résultat :
La méthode
drawImage(Image img,int x, int y, Observer obs);
un objet Image
un objet ImageIO
un objet File.
Vous allez voir que l'utilisation de ces objets est très simple... Nous déclarons un objet de type Image, nous allons
l'initialiser en utilisant une méthode statique de l'objet ImageIO, qui, elle, prend un objet File en paramètre. Ça
paraît compliqué comme ça, mais vous allez voir... Par contre, notre image sera stockée à la racine de notre projet
!
Et en ce qui concerne le dernier paramètre de notre méthode drawImage, il s'agit de l'objet qui est censé observer
l'image. Ici, nous allons mettre notre objet Panneau, donc this.
Avec cette méthode, l'image sera dessinée avec ses propres dimensions... Si vous voulez que l'image prenne
l'intégralité de votre container, il faut utiliser le constructeur suivant : drawImage(Image img, int x, int y,
int width, int height, Observer obs).
Code :
Code : Java
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Image;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JPanel;
}
}
Pour bien vous montrer la différence, j'ai ajouté une couleur de fond rouge. Et, si vous vous demandez
comment j'ai fait... j'ai mis un rectangle de couleur rouge de la taille de mon composant...
Maintenant, je pense qu'il est temps de vous présenter le petit cousin de notre objet Graphics !
Pour utiliser cet objet, il nous suffit de caster l'objet Graphics en Graphics2D, et surtout de ne pas oublier
d'importer sa classe !
Celle-ci se trouve dans le package java.awt.
Code : Java
import javax.swing.JPanel;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
L'une des possibilités qu'offre cet objet n'est autre que la possibilité de peindre des objets avec des dégradés de
couleurs...
Cette opération n'est pas du tout difficile à effectuer. Pour ce faire, il vous suffit d'utiliser un objet GradientPaint
et une méthode de l'objet Graphics2D.
Nous n'allons pas reprendre tous les cas que nous avons vus jusqu'à présent... Juste deux ou trois pour que vous voyez
bien la différence.
Code : Java
Vous devrez mettre à jour vos imports... Vous devez ajouter ici : import java.awt.GradientPaint;
Alors, que veut dire tout ceci ? Voici le détail du constructeur utilisé ici :
Entre ces deux points se créera le dégradé des deux couleurs spécifiées !
Ensuite, pour utiliser ce dégradé dans une forme, il suffit de mettre à jour votre objet Graphics2D, comme ceci :
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import java.awt.Image;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JPanel;
}
}
Voici les résultats obtenus, l'un avec le booléen à true, et l'autre à false :
Votre dégradé est oblique (rien ne m'échappe, à moi...). Ce sont les coordonnées choisies qui influent sur la direction
du dégradé. Dans notre exemple, nous partons du point de coordonnées (0, 0) vers le point de coordonnées (30, 30). Si
vous vouliez un dégradé vertical, il faut juste mettre la valeur de x2 à 0 et voilà :
Un petit cadeau :
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JPanel;
g2d.setPaint(gp);
g2d.fillRect(0, 0, 20, this.getHeight());
g2d.setPaint(gp2);
g2d.fillRect(20, 0, 20, this.getHeight());
g2d.setPaint(gp3);
g2d.fillRect(40, 0, 20, this.getHeight());
g2d.setPaint(gp4);
g2d.fillRect(60, 0, 20, this.getHeight());
g2d.setPaint(gp5);
g2d.fillRect(80, 0, 20, this.getHeight());
g2d.setPaint(gp6);
g2d.fillRect(100, 0, 40, this.getHeight());
}
}
Avec un cercle
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import javax.swing.JPanel;
}
}
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import javax.swing.JPanel;
}
}
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import javax.swing.JPanel;
Q.C.M.
Dans quel package se trouve la classe JPanel ?
java.awt.
javax.awt.
javax.swing.
java.swing.
PaintComponent.
paintComponent.
paintcomponent.
Paintcomponent.
Quel est le type d'objet passé en paramètre dans la méthode citée ci-dessus ?
Graphics.
Grafics.
Graphix.
Graphics2D.
Oui.
Non.
Je ne sais pas !
Eh oui : si vous ne dites pas à vos composants où ils doivent aller, ils se mettront à la queue-leu-leu !
Bon : on y va ?
Plus d'informations
Dans ce chapitre, nous allons voir comment créer une animation simple.
Vous ne pourrez pas faire de jeu à la fin, mais je pense que vous aurez de quoi vous amuser un peu...
Let's go alors...
Sommaire du chapitre :
Avec ces deux classes, nous allons pouvoir créer un effet de déplacement.
Vous avez bien entendu : j'ai dit un effet de déplacement !
En réalité, le principe réside dans le fait que vous allez donner des coordonnées différentes à votre rond, et vous allez
forcer votre objet Panneau à se redessiner ! Tout ceci, vous l'aviez deviné, dans une boucle !
Nous allons donc créer deux variables privées de type int dans notre classe Panneau : appelons-les posX et posY.
Pour l'animation que nous allons travailler, notre rond devra provenir de l'extérieur de notre fenêtre. Partons du
principe que celui-ci va faire 50 pixels de diamètre : il faudra donc que notre panneau peigne ce rond en dehors de sa
zone d'affichage, nous initialiserons donc nos deux variables d'instance à -50.
import java.awt.BasicStroke;
import java.awt.Color;
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
Il ne nous reste plus qu'à faire en sorte que notre rond se déplace : il nous faut donc un moyen de changer les
coordonnées de celui-ci, le tout dans une boucle. Nous allons ainsi ajouter une méthode privée dans notre classe
Fenetre afin de gérer tout cela ; nous appellerons celle-ci en dernier dans notre constructeur. Voici donc à quoi
ressemble notre classe Fenetre :
Code : Java
import java.awt.Dimension;
import javax.swing.JFrame;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setContentPane(pan);
this.setVisible(true);
go();
}
}
}
Hep ! Qu'est-ce que c'est que ces deux instructions à la fin de la méthode go() ?
Tout d'abord, je pense que, les deux dernières instructions mises à part, vous ne devez pas avoir trop de mal à
comprendre ce code.
La première des deux nouvelles instructions est pan.repaint(). Cette dernière donne l'ordre à votre composant, ici
un JPanel, de se redessiner.
La toute première fois, dans le constructeur de notre classe Fenetre, votre composant invoque la méthode
paintComponent et dessine un rond aux coordonnées que vous lui avez spécifiées. La méthode repaint() ne fait
rien d'autre que de faire à nouveau appel à la méthode paintComponent ; mais avant, vous avez changé les
coordonnées du rond par le biais des accesseurs créés précédemment. Donc à chaque tour de boucle, les coordonnées
de notre rond vont changer.
La deuxième instruction est en fait un moyen de faire une pause dans votre code...
Celle-ci met en attente votre programme pendant un laps de temps défini dans la méthode sleep(), ce temps est
exprimé en millièmes de secondes (plus le temps d'attente est court, plus votre animation sera rapide ). Thread
est en fait un objet qui permet de créer un nouveau processus dans un programme, ou de gérer le processus principal.
Dans tous les programmes, il y a au moins un processus, celui qui est en cours d'exécution. Mais vous verrez plus tard
qu'il est possible de diviser certaines tâches en plusieurs processus afin de ne pas avoir de perte de temps et de
performances dans vos programmes. Pour le moment, sachez que vous pouvez faire des pauses dans vos programmes
try{
Thread.sleep(1000);//Ici une pause d'une seconde
}catch(InterruptedException e) {
e.printStackTrace();
Cette instruction est dite "à risque", vous devez donc l'entourer d'un bloc try{}catch(){} afin de capturer
les exceptions potentielles ! Sinon : ERREUR DE COMPILATION !
Maintenant que toute la lumière est faite sur cette affaire, exécutez votre code, et vous obtenez :
Bien sûr, cette image est le résultat final, vous devriez avoir vu votre rond bouger mais au lieu d'être clair, il a laissé
une trainée derrière lui...
Pourquoi ?
C'est simple : vous avez demandé à votre objet Panneau de se redessiner, mais il a gardé les précédents passages de
votre rond sur lui-même ! Pour résoudre ce problème, il suffit d'effacer ceux-ci avant de redessiner votre rond.
Comment fait-on ça ?
Il vous suffit de dessiner un rectangle, d'une quelconque couleur, prenant toute la surface disponible, avant de
dessiner votre rond. Voici le code de notre classe Panneau mis à jour :
Code : Java
import java.awt.BasicStroke;
import java.awt.Color;
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
Je pense qu'il est temps d'améliorer encore notre animation... Est-ce que ça vous dirait que celle-ci continue tant que
vous ne fermez pas votre fenêtre ?
Oui ? Alors continuons.
Si vous y réfléchissez deux secondes, comment dire à une boucle de ne pas s'arrêter à moins qu'elle ne s'arrête jamais ?
Dans l'exemple que nous allons utiliser pour le moment, nous allons simplifier les choses, mais nous
améliorerons cela lorsque nous commencerons à interagir avec notre application...
Il y a plusieurs manières de faire une boucle infinie : vous avez le choix entre une boucle for, while ou do...while.
Regardez ces déclarations :
Code : Java
Nous allons donc remplacer notre boucle finie par une boucle infinie dans la méthode go() de notre objet Fenetre.
Code : Java
for(;;)
{
int x = pan.getPosX(), y = pan.getPosY();
x++;
y++;
pan.setPosX(x);
pan.setPosY(y);
pan.repaint();
try {
Thread.sleep(10);
} catch (InterruptedException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
Par contre, si vous avez exécuté notre nouvelle version, vous avez dû vous rendre compte qu'il reste un problème à
gérer ! Eh oui. Votre rond ne se replace pas au départ lorsqu'il atteint l'autre côté de notre fenêtre.
Si vous ajoutez une instruction System.out.println() dans la méthode paintComponent inscrivant les
coordonnées de notre rond, vous devez voir que celles-ci ne cessent de croître !
Le premier objectif est atteint mais il nous reste à gérer ce dernier problème.
Il faut donc réinitialiser les coordonnées de notre rond si celles-ci arrivent au bout de notre composant.
Voici donc notre méthode go() revue et corrigée :
Code : Java
for(;;)
{
int x = pan.getPosX(), y = pan.getPosY();
x++;
y++;
pan.setPosX(x);
pan.setPosY(y);
pan.repaint();
try {
Thread.sleep(10);
} catch (InterruptedException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
Yes !
Le code fonctionne parfaitement. En tout cas, comme nous l'avions prévu !
Mais avant de passer au chapitre suivant, nous pouvons encore faire mieux...
On y va ?
Tout d'abord, jusqu'à maintenant, nous n'attachions aucune importance sur le bord que notre rond dépassait, ceci est
terminé. Dorénavant, nous séparerons le dépassement des coordonnées posX et posY de notre Panneau.
Mais comment lui dire qu'il faut reculer ou avancer sur tel ou tel axe ?
Pour les instructions qui vont suivre, gardez en mémoire que les coordonnées de notre rond sont en fait les
coordonnées du coin supérieur gauche du carré entourant notre rond ! !
si la coordonnée x de notre rond est inférieure à la largeur et qu'il avance, on continue d'avancer ;
sinon, on recule.
Dans ce code, j'utilise deux variables de type int pour éviter de rappeler les méthodes getPosX() et
getPosY().
Code : Java
Exécutez votre application et vous devez voir que votre rond ricoche contre les bords de notre Panneau. Vous pouvez
même étirer la fenêtre, la réduire et ça marche toujours !
Q.C.M.
Quelle méthode appelle-t-on pour redessiner un composant ?
paintComponent().
paint().
repeint().
repaint().
class Test{
Si vous vous rappelez le chapitre sur les boucles, quelle instruction arrête une boucle et donc, une boucle infinie ?
case.
stop.
break.
end.
Plus d'informations
Toujours prêts ?
Go, alors.
Sommaire du chapitre :
Au cours de ce chapitre, nous allons un peu mettre de côté notre objet Panneau : en fait, notre projet précédent dans
sa globalité sera mis à l'écart...
Dans votre classe Fenetre, nous allons créer une variable d'instance de type JPanel et une de type JButton.
Faites de votre JPanel le contentPane de votre Fenetre. Ce qui doit nous donner ceci :
Classe Fenetre
Code : Java
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setContentPane(pan);
this.setVisible(true);
}
}
Classe Test
Code : Java
Jusque-là, rien de bien nouveau mis à part l'instance de JButton, mais ce genre de choses ne doit plus vous épater,
maintenant !
Définissons à présent un libellé à notre bouton et mettons-le sur... Sur... Ce qui nous sert de contentPane ! Notre
JPanel, en l'occurrence !
JPanel.
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setContentPane(pan);
this.setVisible(true);
}
}
Et le résultat :
Alors ! Heureux ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais... votre bouton est centré sur votre conteneur !
Ceci vous semble normal ? Sachez tout de même que votre JPanel fait de la mise en page par défaut.
En fait, en java, il existe des objets qui servent à agencer vos composants, et les objets JPanel en ont un par défaut
!
Pour vous le prouver, je vais vous faire travailler sur le contentPane de votre JFrame.
Bien sûr, mais il était de bon ton de vous faire découvrir l'objet Graphics avant de vous jeter dans la fosse aux
lions...
Vous allez voir que pour obtenir le même rendu que précédemment sur le contentPane de votre JFrame, nous allons
être obligés d'utiliser un de ces fameux objets d'agencements !
Tout d'abord, pour utiliser le contentPane d'une JFrame, on doit appeler la méthode getContentPane(), qui
retourne ce dernier, auquel nous ajoutons nos composants. Voici le nouveau code :
Code : Java
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Bouton");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setVisible(true);
}
}
Votre bouton est ÉNORME ! En fait, il prend toute la place disponible, et ceci parce que le contentPane de votre
Ces fameux objets, dont vous ne pourrez plus vous passer, s'appellent des layout managers.
Faisons un petit tour d'horizon de ces objets et voyons comment ils fonctionnent !
L'objet
BorderLayout
Le premier que nous aborderons est le BorderLayout. Celui-ci est très pratique si vous voulez placer vos composants
de façon simple par rapport à une position cardinale de votre conteneur. Si je parle de positionnement cardinal, c'est
parce que vous allez utiliser les positions :
NORTH
SOUTH
EAST
WEST
CENTER.
Mais je sais qu'un aperçu vaut mieux qu'un exposé sur le sujet. Alors voilà un exemple mettant en oeuvre un
BorderLayout.
Cette fenêtre est composée de cinq JButton positionnés aux cinq endroits différents qu'offre un BorderLayout.
import java.awt.BorderLayout;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Bouton");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setVisible(true);
}
}
Ce n'est pas très difficile à comprendre. Vous définissez le layout à utiliser avec la méthode setLayout() de l'objet
JFrame ; ensuite, pour chaque composant que vous souhaitez positionner avec add(), vous utilisez un attribut static
de la classe BorderLayout en deuxième paramètre.
La liste des ces paramètres est celle citée plus haut...
Avec l'objet BorderLayout, vos composants sont soumis à des contraintes. Pour une position NORTH ou
SOUTH, votre composant prendra la taille nécessaire en hauteur mais prendra toute la largeur ! Pour WEST et
EAST, celui-ci prendra la largeur nécessaire mais toute la hauteur ! Et bien sûr pour CENTER, tout l'espace est
utilisé !
L'objet
GridLayout
Celui-ci permet d'ajouter des composants suivant une grille définie par un nombre de lignes et de colonnes. Les
éléments sont disposés depuis la case située en haut à gauche. Dès qu'une ligne est remplie, on passe à la suivante.
Si nous définissons une grille de 3 lignes et de 2 colonnes, voici ce que nous aurions :
Code : Java
import java.awt.GridLayout;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
public Fenetre(){
this.setTitle("Bouton");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setVisible(true);
}
}
Ce code ne diffère pas beaucoup du précédent. Les seules différences résident dans le fait que nous utilisons un autre
layout manager et qu'il n'y a pas besoin de définir le positionnement lors de l'ajout du composant avec la méthode
add().
Vous devez aussi savoir que vous pouvez définir le nombre de lignes et le nombre de colonnes avec des méthodes de
l'objet :
Code : Java
Vous pouvez aussi spécifier des espaces entre les colonnes et entre les lignes.
Code : Java
Ce qui donnerait :
L'objet
FlowLayout
Celui-ci est certainement le plus facile à utiliser ! Il ne fait que centrer les composants dans le conteneur. Regardez
plutôt :
Ah ! On dirait bien que nous venons de trouver le layout manager défini par défaut dans les objets JPanel.
Si vous mettez plusieurs composants avec ce gestionnaire, dès que la place est devenu trop étroite, il passe à la ligne
inférieure. Voyez plutôt :
le CardLayout
le GridBagLayout.
Je suis dans l'incapacité de vous en parler car je ne les ai encore jamais utilisés... Sachez seulement que le dernier cité
est le plus précis, mais aussi le plus compliqué à utiliser... Si vous êtes intéressés par ces deux gestionnaires, vous
pouvez trouver des renseignements ici pour le CardLayout et là pour le GridBagLayout.
Il faut que vous sachiez que les IHM ne sont en fait qu'une imbrication de composants les uns dans les autres,
positionnés avec des layout managers. Vous allez voir tout de suite de quoi je veux parler...
Le but est de mettre notre animation au centre de notre fenêtre et un bouton en bas de celle-ci. Comme ceci :
Je vous laisse réfléchir quelques minutes, vous avez tous les outils pour y arriver !
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.FontMetrics;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import javax.swing.JButton;
g2d.setColor(Color.white);
g2d.drawString(this.name, this.getWidth() / 2 - (this.getWidth() / 2
J'ai aussi fait un bouton personnalisé avec une image de fond (un png...) que voici :
Et voilà le résultat :
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import java.awt.Image;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JButton;
try {
img = ImageIO.read(new File("fondBouton.png"));
} catch (IOException e) {
e.printStackTrace();
}
g2d.setColor(Color.black);
g2d.drawString(this.name, this.getWidth() / 2 - (this.getWidth() / 2 /4),
Rien de bien compliqué jusqu'à maintenant... Et c'est à partir de là que les choses vont devenir intéressantes !
Que diriez-vous si je vous proposais de pouvoir changer l'aspect de votre objet au passage de la souris, lorsque vous
cliquez dessus, et même lorsque vous relâchez le clic ?
On peut faire ça ?
Bien entendu !
Il existe des interfaces à implémenter qui permettent de gérer toutes sortes d'événements sur votre IHM.
Le principe de fonctionnement est un peu déroutant au premier abord, mais il est assez simple lorsqu'on a un peu
Vous avez vu ce que nous allons obtenir, mais vous allez tout de même passer par un peu de théorie avant d'arriver à
ce résultat.
Je ne me suis pas encore attardé sur le sujet (et je ne le ferai toujours pas), mais, pour arriver à détecter les
événements qui surviennent à votre composant, Java utilise ce qu'on appelle le design pattern Observer.
Je ne vous l'expliquerai pas dans le détail tout de suite, une partie concernant les design patterns sera rédigée...
En fait, un dp est un modèle de conception, une idée directrice afin d'avoir des programmes stables, réutilisables à
souhait et paramétrables au possible !
Le design pattern Observer consiste en un modèle qui permet à des objets de se tenir au courant automatiquement.
Ceci se fait par le biais d'interfaces que les objets devant se tenir au courant doivent implémenter.
Pour le moment, retenez qu'un objet observable implémente une interface communément appelée Observable et
qu'un observateur va, lui, implémenter une interface communément appelée Observer (ceci dans le cas où nous
utilisons le pattern Observer fourni avec Java ; oui, ces interfaces existent...). Le principe est simple :
Ce principe, adapté aux composants swing, permet aux objets composants d'être écoutés et donc de pouvoir faire
réagir votre application en conséquence !
Comme vous l'avez sûrement deviné, vous allez devoir implémenter l'interface MouseListener dans votre classe
Bouton. Utilisez l'astuce d'Eclipse vue lors des implémentations d'interfaces, afin de générer automatiquement les
méthodes à implémenter.
Nous aurons aussi à dire à notre classe Bouton qu'elle va devoir tenir quelqu'un au courant de ses changements d'état
par rapport à la souris. Ce quelqu'un n'est autre... qu'elle-même !
Eh oui... Notre classe va s'écouter elle-même, donc ; dès que notre objet observable, notre bouton, va avoir des
informations concernant les actions de la souris, il va dire à l'objet qui l'observe, lui-même, ce qu'il doit faire !
Ceci se fait grâce à la méthode addMouseListener(MouseListener obj) qui prend un objet MouseListener en
paramètre ; ici, elle prendra this. Rappelez-vous que vous pouvez utiliser le type d'une interface comme
super-type : ici, notre classe implémente l'interface MouseListener , nous pouvons donc utiliser cet objet
comme référence de cette interface !
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import java.awt.Image;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JButton;
try {
img = ImageIO.read(new File("fondBouton.png"));
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
g2d.setColor(Color.black);
g2d.drawString(this.name, this.getWidth() / 2 - (this.getWidth() / 2 /4),
/**
* Méthode appelée lors du clic de souris
*/
public void mouseClicked(MouseEvent event) {
/**
* Méthode appelée lors du survol de la souris
*/
public void mouseEntered(MouseEvent event) {
/**
* Méthode appelée lorsque la souris sort de la zone du bouton
*/
public void mouseExited(MouseEvent event) {
/**
C'est par le biais de ces différentes méthodes que nous allons gérer les différentes images à dessiner dans notre objet
! Mais rappelez-vous que : Même si vous n'utilisez pas toutes les méthodes d'une interface, vous DEVEZ tout de
même mettre le squelette des méthodes non utilisées (avec les accolades), et ceci est aussi valable pour les
classes abstraites.
Dans notre cas, la méthode repaint() est appelée de façon tacite. Lorsqu'un événement est déclenché,
notre objet se redessine automatiquement ! Comme lorsque vous redimensionnez votre fenêtre dans les premiers
chapitres...
Avec cette information, nous n'avons plus qu'à changer notre image selon la méthode invoquée :
Pour ce faire, voici les fichier .png dont je me suis servi (mais rien ne vous empêche de les faire vous-mêmes ).
Je vous rappelle que dans le code qui suit, les fichiers images sont mis à la racine du projet ! !
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import java.awt.Image;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JButton;
try {
img = ImageIO.read(new File("fondBouton.png"));
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
this.addMouseListener(this);
}
g2d.setColor(Color.black);
g2d.drawString(this.name, this.getWidth() / 2 - (this.getWidth() / 2 /4
@Override
public void mouseClicked(MouseEvent event) {
//Pas utile d'utiliser cette méthode ici
}
@Override
public void mouseEntered(MouseEvent event) {
@Override
public void mouseExited(MouseEvent event) {
//Nous changeons le fond en vert pour notre image lorsqu'on quitte le bouton
//avec le fichier fondBouton.png
Et voilà le travail ! Il va de soi que si vous avez fait un clic-droit / Enregistrer-sous sur mes images, elles ne doivent pas
avoir le même nom que sur mon morceau de code... Vous DEVEZ mettre le nom que vous leur avez donné... Je sais ça
va de soi... Mais on ne sait jamais !
Et maintenant, vous avez un bouton personnalisé qui réagit aux passages de souris !
Mais un bémol se profile à l'horizon...
Je sais qu'il va y avoir des p'tits malins qui vont cliquer sur le bouton et relâcher le clic en dehors du bouton !
Dans ce cas, vous devez voir que le fond du bouton est jaune, vu que c'est ce que nous avons demandé de faire à notre
méthode mouseReleased ! Pour palier à ce problème, nous allons vérifier que, lorsque le clic est relâché, la souris est
toujours sur le bouton.
Comment tu vas réussir à faire ça ? J'ai eu beau regarder dans les méthodes proposées par notre objet, mais il
n'y a rien qui nous permette de faire ça !
Grâce à cet objet, nous pouvons avoir beaucoup de renseignements sur les événements. Nous ne détaillerons pas tout
ici mais vous verrez quelques utilités de ces types d'objets tout au long de cette partie !
Dans notre cas, nous pouvons récupérer la position X et Y de notre souris par rapport à notre Bouton, tout ceci avec
les méthodes getX() et getY(). Donc, si nous relâchons notre clic de souris en dehors de la zone où se trouve notre
objet, la valeur retournée par la méthode getY() sera négative !
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import java.awt.Image;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JButton;
try {
img = ImageIO.read(new File("fondBouton.png"));
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
this.addMouseListener(this);
}
g2d.setColor(Color.black);
g2d.drawString(this.name, this.getWidth() / 2 - (this.getWidth() / 2 /4
@Override
public void mouseClicked(MouseEvent event) {
//Pas utile d'utiliser cette méthode ici
}
@Override
public void mouseEntered(MouseEvent event) {
@Override
public void mouseExited(MouseEvent event) {
//Nous changeons le fond en vert pour notre image lorsqu'on quitte le bouton
//avec le fichier fondBouton.png
Vous allez voir tout au long des chapitres qui suivent qu'il y a différentes interfaces pour les différentes actions
possibles sur une IHM ! Sachez seulement qu'il y a une convention aussi pour ces interfaces.
Leur nom commence par le type d'action ensuite suivi du mot Listener. Nous avons vu ici les actions de la souris, et
voyez le nom de l'interface : MouseListener
C'est justement le sujet du prochain chapitre. Passez faire un tour sur le topo de cette partie et si vous avez un score
raisonnable au QCM, vous pourrez y aller...
Q.C.M.
Dans quel package se trouve la classe JButton ?
javax.swing.
java.swing.
java.awt.
javax.swing.
java.swing.
java.awt.
paintcomponent.
paintComponent.
paintComponement.
PaintComponent.
MouseClicked.
MousePerformed.
MouseObserver.
MouseListener.
Plus d'informations
Nous y voilà !
Dans ce chapitre, votre objet Bouton pourra enfin communiquer avec votre application !
Je pense tout de même que le chapitre précédent à dû vous plaire...
Nous allons voir comment faire, mais aussi qu'il y a plusieurs façons de faire...
Ensuite, il ne tiendra qu'à vous de bien choisir...
En avant, moussaillons.
Sommaire du chapitre :
Cependant, nous n'allons pas implémenter cette dernière dans notre classe Bouton, mais dans notre classe Fenetre...
Le but étant de faire en sorte que lorsque nous cliquons sur notre bouton, il se passe quelque chose dans notre
application comme changer un état, une variable, faire une incrémentation... Enfin n'importe quelle action !
Comme je vous l'ai expliqué dans la partie précédente, lorsque nous faisons addMouseListener, nous prévenons l'objet
observé qu'un objet doit être mis au courant ! Ici, nous voulons que ce soit notre application, notre Fenetre, qui écoute
notre Bouton, le but final étant de pouvoir lancer ou d'arrêter l'animation de notre Panneau.
Avant d'en arriver là, nous allons faire plus simple. Nous allons voir dans un premier temps l'implémentation de l'interface
ActionListener. Afin de vous montrer toute la puissance de cette interface, nous allons utiliser un nouvel objet
présent dans le package javax.swing : le JLabel.
Cet objet est en fait comme une étiquette, il est spécialisé dans l'affichage de texte ou d'image... Il est donc parfait
pour notre premier exemple !
Code : Java
Créez une variable d'instance de type JLabel - appelons-la label - initialisez-la avec le texte qui vous plaît, puis
ajoutez-la avec votre contentPane en BorderLayout.NORTH.
Voici le résultat :
Et le code :
Code : Java
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(bouton, BorderLayout.SOUTH);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
//...
}
Vous pouvez voir le texte en haut à gauche... L'alignement par défaut de cet objet est à gauche mais vous pouvez
changer quelques paramètres, comme :
l'alignement
la police à utiliser
la couleur de police
...
Code : Java
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(bouton, BorderLayout.SOUTH);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
Aperçu :
Maintenant que notre étiquette est exactement comme nous le voulons, nous allons pouvoir implémenter l'interface
ActionListener.
Lorsque vous avez implémenté les méthodes de l'interface, vous vous apercevez que celle-ci n'en contient qu'une seule !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(bouton, BorderLayout.SOUTH);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
//...
//*******************************************************************************
// LA VOILAAAAAAAAAAAAAA
//*******************************************************************************
/**
* C'est la méthode qui sera appelée lors d'un clic sur notre bouton
*/
public void actionPerformed(ActionEvent arg0) {
Nous allons maintenant prévenir notre objet Bouton que notre objet Fenetre l'écoute ! Vous l'avez deviné, nous
ajoutons notre objet Fenetre à la liste des objets qui écoutent notre Bouton grâce à la méthode
addActionListener(ActionListener obj) invoquée sur la variable bouton. Ajoutez cette instruction dans le
constructeur, en passant this en paramètre (c'est notre Fenetre qui écoute notre bouton...).
Une fois ceci fait, nous allons changer le texte de notre JLabel dans la méthode actionPerformed ; en fait, nous
allons compter combien de fois on clique sur notre bouton... Pour cela, nous ajoutons une variable d'instance de type int
dans notre classe : appelons-la compteur. Dans la méthode actionPerformed, nous allons incrémenter ce compteur et
afficher son contenu dans notre étiquette.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(bouton, BorderLayout.SOUTH);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
Et le résultat :
Bref, nous avons maintenant deux boutons écoutés par notre objet Fenetre.
Vous devez créer un deuxième JPanel qui va contenir nos deux boutons et insérer celui-ci dans le contentPane
en BorderLayout.SOUTH.
Si vous tentez de mettre deux composants au même endroit avec un BorderLayout, seul le dernier composant
ajouté apparaîtra ! Eh oui, le composant prend toute la place dans un BorderLayout !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
//...
//*******************************************************************************
// LA VOILAAAAAAAAAAAAAA
//*******************************************************************************
/**
* C'est la méthode qui sera appelée lors d'un clic sur notre bouton
*/
public void actionPerformed(ActionEvent arg0) {
//Lorsque nous cliquons sur notre bouton, on met à jour le JLabel
this.compteur++;
Et le résultat :
En effet ! Si nous laissons la méthode actionPerformed telle qu'elle est, les deux boutons auront la même action
lorsque nous cliquerons dessus. Essayez, et vous verrez !
Il existe un moyen de savoir qui a déclenché l'événement, en utilisant l'objet passé en paramètre dans la méthode
actionPerformed. Nous allons utiliser la méthode getSource() de cet objet pour connaître le nom de l'instance qui a
généré l'événement.
Testez la méthode actionPerformed suivante, et voyez le résultat :
Code : Java
if(arg0.getSource() == bouton)
label.setText("Vous avez cliqué sur le bouton 1");
if(arg0.getSource() == bouton2)
label.setText("Vous avez cliqué sur le bouton 2");
}
Résultat :
Vous pouvez constater que notre code fonctionne très bien ! Mais cette approche n'est pas très orientée objet... Si vous
avez une multitude de boutons sur votre IHM... vous allez avoir une méthode actionPerformed très chargée !
Nous pourrions créer deux objets à part, chacun écoutant un bouton, dont le rôle serait de faire un traitement précis par
bouton... Cependant, si dans nos traitements nous avons besoin de modifier des données internes à la classe contenant
nos boutons, il faudrait passer ces données (ou objets) à cet objet... Pas terrible non plus.
Je suis démasqué !
Il existe en Java un type de classe particulière. Voyons ça tout de suite !
En effet, ces classes possèdent tous les avantages des classes normales, héritant d'une super-classe ou implémentant une
interface, elles bénéficieront donc des bénéfices du polymorphisme et de la covariance des variables !
En plus, elles ont l'avantage d'avoir accès aux attributs de la classe dans laquelle elle est déclarée !
Dans le cas qui nous intéresse, ceci permet de faire une implémentation de l'interface ActionListener, détachée de
notre classe Fenetre, mais pouvant utiliser ses attributs !
La déclaration d'une telle classe se fait exactement comme une classe normale, sauf qu'elle est dans une autre classe...
Ce qui donne ceci :
Code : Java
public MaClasseExterne(){
//....
}
class MaClassInterne{
public MaClassInterne(){
//...
}
}
}
Grâce à ceci, nous allons pouvoir faire une classe spécialisée dans l'écoute de composants et qui a un travail précis à faire
! Dans notre exemple, nous allons juste faire deux classes internes implémentant chacune l'interface ActionListener ;
elles redéfiniront donc la méthode actionPerformed :
Une fois que ceci est fait, il ne nous reste plus qu'à dire à chaque bouton : "qui l'écoute", avec la méthode
addActionListener.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
Vous pouvez même constater que nos classes internes ont accès aux attributs déclarés private dans notre classe
Fenetre !
Nous n'avons plus à nous soucier de qui a déclenché l'événement maintenant, car nous avons une classe qui écoute chaque
bouton ! Nous pouvons souffler un peu, une grosse épine vient de nous être retirée du pied.
Vous le savez, mais vous pouvez faire écouter votre bouton par plusieurs classes... Il vous suffit d'ajouter les
classes qui écoutent le boutons avec addActionListener.
Code : Java
//Les imports
public class Fenetre extends JFrame{
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
bouton2.addActionListener(new Bouton2Listener());
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
}
//...
/**
* Redéfinition de la méthode actionPerformed
*/
public void actionPerformed(ActionEvent e) {
System.out.println("Ma classe interne numéro 3
écoute bien !");
}
}
}
Et le résultat :
Les classes internes sont vraiment des classes à part entière ! Elles peuvent aussi être héritées d'une super-classe... De ce
fait, c'est presque comme si nous avions de l'héritage multiple, ça n'en est pas... Mais ça y ressemble. Donc, ce code est
valide :
Code : Java
public MaClasseExterne(){
//....
}
public MaClassInterne(){
//...
}
}
public MaClassInterne(){
//...
}
}
Rien ne vous empêche de faire de votre classe Panneau une classe interne !
Vous voyez bien que ce genre de classes peuvent s'avérer très utile...
Bon. Nous avons réglé le problème d'implémentation, nous avons deux boutons qui sont écoutés, il ne nous reste plus qu'à
lancer et arrêter notre animation avec ceux-ci !
Au lancement, l'animation est lancée. Le bouton Go ne sera pas cliquable alors que Stop, oui.
Si l'animation est stoppée, le bouton Stop ne sera plus cliquable et le bouton Go le sera.
Code : Java
J'ajouterais que vous pouvez faire pas mal de choses avec ces objets ! Soyez curieux et testez les méthodes de ces
objets, allez faire un tour sur le site de Sun Microsystems, fouillez, fouinez...
L'une des méthodes qui s'avère souvent utile et qui est utilisable pour tous ces objets (et les objets que nous verrons plus
tard) est la méthode de gestion de dimension. Il ne s'agit pas de la méthode setSize(), mais la méthode
setPreferredSize(int width, int height). Cette méthode prend un objet Dimension en paramètre qui lui,
prend deux entiers en paramètre.
Voilà un exemple :
Code : Java
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
go();
if(!backX)pan.setPosX(++x);
Comment ça se fait ?
Comme je vous l'ai dit dans le chapitre sur les conteneurs, notre application, au démarrage de celle-ci, lance un thread :
le processus principal de votre programme !
Au démarrage, l'animation est lancée, celle-ci dans le même thread que notre objet Fenetre.
Lorsque nous lui demandons de s'arrêter, aucun souci : les ressources mémoire sont libérées, on sort de la boucle infinie
et l'application continue son court !
Mais lorsque nous redemandons à l'animation de se lancer... L'instruction dans la méthode actionPerformed appelle la
méthode go et, vu que nous sommes dans une boucle infinie : on reste dans la méthode go et on ne sort plus de la
méthode actionPerformed de notre bouton !
Java gère les appels aux méthodes selon ce qu'on appelle vulgairement : La pile !
Pour vous expliquer ceci, nous allons prendre un exemple tout bête ; regardez cet objet :
Code : Java
public TestPile(){
System.out.println("Début constructeur");
methode1();
System.out.println("Fin constructeur");
}
Si vous instanciez cet objet, vous obtiendrez dans votre console ceci :
Je suppose que vous avez remarqué, avec stupéfaction, que l'ordre des instructions est un peu bizarre !
Voici ce qu'il s'est passé :
Lors de tous les appels, on dit que la JVM empile les invocations sur la pile ! Et, une fois la dernière
méthode empilée terminée, la JVM dépile celle-ci !
Dans notre programme, imaginez que la méthode actionPerformed est représentée, dans le schéma ci-dessus, par
méthode2 et que notre méthode go soit représentée par méthode3. Lorsque nous entrons dans méthode3, nous entrons
dans une boucle infinie ! La conséquence directe : on ne ressort jamais de cette méthode et la JVM ne dépile plus !
Nous allons utiliser une nouveau thread ! En gros, grâce à ceci, la méthode go se trouvera dans une pile à part !
Attends... On arrive pourtant à arrêter l'animation alors qu'elle est dans une boucle infinie ? Pourquoi ?
Tout simplement parce que nous demandons de faire une bête initialisation de variable dans la gestion de notre
événement ! Si vous faites une deuxième méthode comprenant une boucle infinie et que vous l'invoquez lors du clic sur
Stop, vous aurez exactement le même problème !
Je ne vais pas m'éterniser là-dessus tout de suite... Nous allons voir ça au prochain chapitre !
Mais avant, je pense qu'un TP serait le bienvenu... Histoire de réviser un peu !
Vous êtes d'accord ? Alors, direction le topo, le QCM, et en avant pour un TP !
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.FontMetrics;
import java.awt.GradientPaint;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Graphics2D;
import java.awt.Image;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JButton;
try {
img = ImageIO.read(new File("fondBouton.png"));
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
this.addMouseListener(this);
}
g2d.setColor(Color.black);
//Objet qui permet de connaître les propriétés d'une police, dont la taille !
FontMetrics fm = g2d.getFontMetrics();
//Hauteur de la police d'écriture
int height = fm.getHeight();
//Largeur totale de la chaîne passée en paramètre
int width = fm.stringWidth(this.name);
//On calcule donc la position du texte dans le bouton, et le tour est joué !
g2d.drawString(this.name, this.getWidth() / 2 - (width / 2), (this.getHeight
@Override
public void mouseClicked(MouseEvent event) {
//Pas utile d'utiliser cette méthode ici
}
@Override
public void mouseEntered(MouseEvent event) {
Oui, parce que vous pouvez créer une instance de la classe interne à l'extérieur de sa classe externe, comme ceci :
Code : Java
Fenetre.BoutonListener boutonL;
boutonL = new Fenetre().new BoutonListener();
Par contre, vous ne pouvez pas déclarer de variable static dans une classe interne... Mais une classe interne peut être
déclarée static.
Q.C.M.
Quel est le nom de l'interface abordée dans ce chapitre ?
ActionListener.
actionListener.
actionListener.
Actionlistener.
actionPerformer.
actionPerfored.
actionPerformered.
actionPerformed.
actionEvent.
ActionEvent.
actionevent.
Actionevent.
Code : Java
affiche1();
}
}
}
1;2;3;4;
1;3;2;4;
3;2;4;1;
1;4;3;2;
TP : une calculatrice
Plus d'informations
Dans celui-ci, nous allons - enfin vous allez - pouvoir réviser tout ce que vous avez appris dans cette partie !
Fenetre
Conteneur
Bouton
ActionPerformed
Classe interne
Exception. Bon, ça, c'était dans celle d'avant.
Élaboration
Conception
Correction
Astuce Eclipse : faire un jar exécutable
Élaboration
Bon, nous allons voir ce que doit faire notre calculatrice.
Un calcul simple : 12 + 3 =
Des calculs à la chaîne... Exemple : 1 + 2 +, lorsque vous cliquez à nouveau sur un opérateur, vous affichez le résultat du calcul
précédent !
Donner la possibilté de faire un reset, donc de tout faire recommencer à zéro.
Gérer l'exception pour une division par 0 !
Conception
Voilà ce que vous devriez avoir :
Pour alléger le nombre de classes internes, vous pouvez en faire une qui va se charger d'écrire ce qui doit être affiché à l'écran.
Utiliser la méthode getSource() pour savoir de quel bouton il s'agit...
Je ne vais pas tout vous dire... Il faut que vous cherchiez par vous-mêmes... La réflexion est très bonne !
Par contre, je vous le dis tout de suite :
Correction
Vous avez bien réfléchi ?
Vous vous êtes brûlé quelques neurones... Vous avez mérité votre correction...
Je ne m'attarderai pas trop là-dessus, ce code est très simple et je suis sûr que vous trouverez des améliorations .
Regardez bien comment tout interagit, et vous comprendrez comment il fonctionne !
Je vais vous donner une petite astuce pour faire un .jar exécutable en java...
Ceci sous réserve que vous ayez ajouté les exécutables de votre JRE (présent dans le répertoire /bin) dans votre variable
d'environnement PATH !
Si ceci n'est pas fait, allez faire un tour ici en remplaçant le répertoire du JDK par celui du JRE (si vous n'avez pas téléchargé le JDK, sinon,
prenez ce dernier...).
Vous voici dans la gestion des exports. Eclipse vous demande quel type d'export vous souhaitez faire :
Comme sur l'image ci-dessus, ssélectionnez JAR File et cliquez sur Next. Vous voici maintenant dans le section qui vous demande quels
fichiers vous voulez mettre dans votre archive.
Dans le cadre vert, nous choisissons tous les fichiers qui composeront notre exécutable .jar.
Dans le cadre bleu, nous spécifions à eclipse où créer l'archive et quel nom elle doit avoir.
Ensuite... On clique sur Next.
La page suivante n'est pas pertinente ici. Allez hop ! Circulez, y a rien à voir... (Il manque une émoticône gendarme sur le SDZ...)
Cliquez sur Next et nous arrivons sur la page qui va nous demander où se trouve la méthode main dans notre programme :
Cliquez sur Browse... ; vous êtes maintenant sur une petite popup qui liste les fichiers de programmes contenant une méthode main. Ici,
nous n'en avons qu'un... Mais il est possible d'avoir plusieurs méthodes main déclarées MAIS SEULEMENT UNE SEULE SERA EXÉCUTÉE !
Vous pouvez maintenant cliquez sur Finish et vous devriez avoir un message du genre...
Ce type de message n'est pas alarmant ! Celui-ci vous dit qu'il existe des choses qu'Eclipse ne juge pas très claires... Mais celles-ci
n'empêcheront pas votre application de fonctionner... Contrairement à un message d'erreur... Mais là, vous allez le repérer... Il est rouge.
Une fois cette étape validée, vous pouvez voir avec joie, qu'un fichier .jar a bien été généré dans le dossier spécifié !
Si vous voulez en savoir plus sur les fichiers .jar, je vous recommande le tuto de bartimeus.
Bon, continuons notre tuto. Nous en étions restés au problème de thread évoqué lorsque nous avions essayé de relancer notre animation.
Je pense que vous avez deviné la suite, en avant pour : les threads.
Les threads
Plus d'informations
Dans ce chapitre, nous allons voir comment créer une nouvelle pile de fonctions et même plusieurs ; tout ceci avec ce
qu'on appelle des threads.
Il y a une classe Thread dans java qui gère cela, mais vous allez voir qu'il y a en fait deux façons de créer un nouveau
thread, et donc une nouvelle pile d'invocation de méthodes !
Ne tardons pas...
Sommaire du chapitre :
Principes et bases
Une classe héritée de Thread
Utiliser l'interface Runnable
Synchronisez vos threads
Contrôlez votre animation
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Principes et bases
Je vous le répète encore mais, lorsque vous lancez votre programme, il y a un thread lancé ! Imaginez que votre thread
corresponde à la pile, et, pour chaque nouveau thread créé, celui-ci donne une nouvelle pile d'exécution.
Pour le moment, nous n'allons pas travailler avec notre IHM, nous allons revenir en mode console. Créez-vous un
nouveau projet et une classe contenant votre méthode main. Maintenant, testez ce code :
Code : Java
}
}
Oui, vous ne rêvez pas... Il s'agit bien de notre méthode main, c'est le thread principal de notre application !
Voyez les threads comme une machine bien huilée capable d'effectuer les tâches que vous lui spécifierez. Une fois
instancié, un thread attend son lancement ; une fois celui-ci fait, il invoque sa méthode run() ; c'est dans cette
méthode que le thread connaît les tâches qu'il a à faire !
Vous devez avoir les sourcils qui se lèvent, là ... un peu comme ça :
Ne vous en faites pas, nous allons y aller crescendo...
On crée ici un constructeur avec un String en paramètre pour spécifier le nom du thread... Cette classe a une
méthode getName() afin de retourner celui-ci. La classe Thread se trouve dans la package java.lang, aucune
instruction import n'est nécessaire !
Code : Java
}
}
Code : Java
Un thread est considéré comme terminé lorsque la méthode run() est dépilé de sa pile d'exécution !
En effet, une nouvelle pile d'exécution a, à sa base, la méthode run() de notre thread... Une fois celle-ci dépilée,
notre nouvelle pile est détruite !
Notre thread principal crée un second thread, celui-ci se lance et crée une pile avec comme base sa méthode run() ;
celle-ci appelle methode, l'empile, fait tous les traitements, et, une fois terminé, dépile cette dernière. La méthode
run() prend fin, la pile est détruite !
Nous allons un peu modifier notre classe TestThread afin de voir les états de nos threads que nous pouvons récupérer
grâce à la méthode getState().
Code : Java
Thread t;
Code : Java
try {
Thread.sleep(1000);
} catch (InterruptedException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
System.out.println("statut du thread " + t.getName() + "
= " + t.getState());
System.out.println("statut du thread
" + t2.getName() + " = " +t2.getState());
}
}
Alors, dans notre classe TestThread, nous avons ajouté quelques instructions d'affichage afin de voir l'état en cours
de nos objets, mais nous avons aussi ajouté un constructeur avec un Thread en paramètre supplémentaire, ceci afin
de voir l'état de notre premier thread lors de l'exécution du second !
Dans notre jeu d'essai vous pouvez voir les différents statuts qu'ont pris nos threads... Et vous pouvez voir que le
premier est BLOCKED lorsque le second est en cours de traitement, ce qui justifie ce dont je vous parlais :
les threads ne s'exécutent pas en même temps !
Vous pouvez voir aussi que les traitements effectués par nos threads sont en fait codés dans la méthode run().
Reprenez l'image que j'ai utilisée :
"un thread est une machine bien huilée capable d'effectuer les tâches que vous lui spécifierez".
Le fait de faire un objet hérité de Thread permet de créer un nouveau thread très facilement. Cependant, vous
pouvez procéder autrement, en redéfinissant uniquement ce que doit faire le nouveau thread, ceci grâce à l'interface
Runnable. Et dans ce cas, ma métaphore prend tout son sens :
vous ne redéfinissez que ce que doit faire la machine et non pas la machine tout entière !
Le fait de ne redéfinir que ce que doit faire notre nouveau thread a aussi un autre avantage... Le fait d'avoir une classe
qui n'hérite d'aucune autre ! Eh oui : dans notre précédent test, notre classe TestThread ne pourra plus jamais hériter
d'une classe ! Tandis qu'avec une implémentation de Runnable, rien n'empêche votre classe d'hériter de JFrame, par
exemple...
Trêve de bavardages : codons notre implémentation de Runnable ; vous ne devriez avoir aucun problème à faire ceci
sachant qu'il n'y a que la méthode run() à redéfinir...
Pour cet exemple, nous allons utiliser un exemple que j'ai trouvé intéressant lorsque j'ai appris à me servir des
threads...
Vous allez créer un objet CompteEnBanque avec une somme d'argent par défaut, disons 50, et une méthode pour
retirer de l'argent (retraitArgent) et une méthode qui retourne le solde (getSolde).
Mais avant de retirer de l'argent, nous irons vérifier que nous ne sommes pas à découvert...
Notre thread va faire autant d'opérations que nous le souhaitons. Voici un petit diagramme de classe résumant la
situation :
Je résume.
RunImpl.java
Code : Java
}
}
}
}
CompteEnBanque.java
Code : Java
return this.solde;
}
Test.java
Code : Java
Rien d'extraordinaire ici... Une simple boucle aurait fait la même chose...
Ajoutons un nom à notre implémentation et créez un deuxième thread utilisant un deuxième compte.
Pensez à modifier votre implémentation afin que nous puissions voir sur quel thread nous sommes.
Bon : je suis sympa, voici les codes :
Code : Java
Code : Java
Pour vérifier que nos threads fonctionnent, voici une partie de mon résultat :
Jusqu'ici, rien de perturbant... Nous avons utilisé deux instances distinctes de RunImpl utilisant deux instances
distinctes de CompteEnBanque.
Mais d'après vous, que ce passerait-il si nous utilisions le même instance de CompteEnBanque dans deux threads
différents ? Essayez plusieurs fois ce code :
Code : Java
En gros, ce qu'il faut faire, c'est prévenir la JVM qu'un thread est en train d'utiliser des données qu'un autre thread est
susceptible d'utiliser !
Ainsi, lorsque l'ordonnanceur met un thread en sommeil et que celui-ci traitait des données utilisables par un autre
thread, ce thread garde la priorité sur les données, et tant que celui-ci n'a pas terminé son travail, les autres threads
n'ont pas la possibilité d'y toucher.
Code : Java
return this.solde;
}
Il vous suffit d'ajouter le mot clé synchronized dans la déclaration de votre méthode !
Grâce à ce mot clé, cette méthode est inaccessible à un thread si celle-ci est déjà utilisée par un autre thread !
Les threads cherchant à utiliser des méthodes déjà prises en charge par un autre thread sont mises dans une
"liste d'attente".
Je vous propose maintenant de retourner à notre animation qui n'attend qu'un petit thread pour pouvoir fonctionner
correctement !
Pour l'implémentation de l'interface Runnable, une classe interne est toute indiquée !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
bouton2.addActionListener(new Bouton2Listener());
bouton2.setEnabled(false);
container.add(label, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
Vous pouvez tester et tester encore, ce code fonctionne très bien ! Vous avez enfin le contrôle sur votre animation !
Ceci fait, nous pouvons allez faire un tour sur le topo, et je crois qu'un QCM vous attend...
Q.C.M.
Dans quel package se trouvent les ressources nécessaires à l'utilisation des threads ?
javax.lang.
java.lang.
Jack Lang.
Code : Java
Code : Java
Comment protéger les données dans des méthodes susceptibles d'être utilisées par plusieurs threads ?
Plus d'informations
Nous allons continuer à explorer les objets que nous propose swing.
Ici, nous parlerons des listes de choix ou JComboBox, nous pourrons ainsi améliorer notre animation...
Première utilisation
L'interface ItemListener
Changer la forme de notre animation
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Première utilisation
Comme à l'accoutumée, nous allons d'abord utiliser cet objet dans un contexte vierge de tout code... Alors créez-vous
un projet avec une classe contenant la méthode main et une classe qui sera héritée de JFrame.
Dans cet exemple, nous allons bien évidemment utiliser une liste, donc créez en une...
Ce type d'objet ne possède pas de constructeur avec un libellé en paramètre, comme les boutons par exemple
! Il faut donc mettre un JLabel à côté !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
Et l'aperçu :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
combo.setPreferredSize(new Dimension(100,20));
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
Et voilà :
Vous devez savoir que lorsque l'objet affiche les éléments ajoutés, celui-ci appelle la méthode toString()
des objets ajoutés... Dans cet exemple, nous avons utilisé des objets String, mais essayez avec un autre objet et
vous verrez...
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
combo.setPreferredSize(new Dimension(100,20));
combo.addItem("Option 1");
combo.addItem("Option 2");
combo.addItem("Option 3");
combo.addItem("Option 4");
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
Et le résultat :
Vous pouvez utiliser le constructeur qui prend un tableau d'objets en paramètre afin de renseigner tous les
éléments d'un coup !
Code : Java
String[] tab = {"Option 1", "Option 2", "Option 3", "Option 4"};
combo = new JComboBox(tab);
Vous pouvez présélectionner un choix avec la méthode setSelectedIndex(int index). Vous avez aussi la
possibilité de changer la couleur d'écriture, la couleur de fond, la police exactement comme un JLabel.
Maintenant que vous voyez comment fonctionne cet objet, nous allons voir comment communiquer avec lui.
L'interface ItemListener
Cette interface à une méthode à redéfinir. Celle-ci est appelée lorsqu'un élément a changé d'état !
Vu qu'un exemple est toujours plus éloquent, voici un code implémentant cette interface :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.event.ItemEvent;
import java.awt.event.ItemListener;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
String[] tab = {"Option 1", "Option 2", "Option 3", "Option 4"};
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
/**
* Classe interne implémentant l'interface ItemListener
*/
class ItemState implements ItemListener{
Option 2, puis
Option 3, puis
Option 4.
Ce qui me donne :
Vous voyez bien que lorsque vous cliquez sur une option non sélectionnée, notre objet change d'abord l'état de l'option
précédente (l'état passe en DESELECTED) avant de changer l'état de l'option choisie (celle-ci passe à l'état SELECTED).
Vous pouvez donc suivre très facilement l'état de vos éléments grâce à cette interface ; cependant, pour plus de
simplicité, nous utiliserons l'interface ActionListener pour récupérer l'option sélectionnée !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.ItemEvent;
import java.awt.event.ItemListener;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
String[] tab = {"Option 1", "Option 2", "Option 3", "Option 4"};
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
/**
* Classe interne implémentant l'interface ItemListener
*/
class ItemState implements ItemListener{
Et le résultat :
Vous constatez qu'avec une telle implémentation, nous pouvons récupérer l'option sur laquelle l'action a été produite.
L'appel de la méthode getSelectedItem() retourne la valeur de l'option sélectionnée ; une fois ceci récupérée, nous
allons pouvoir travailler avec notre liste !
Il y a d'autres méthodes pour récupérer le contenu d'une liste... Je vous invite à chercher ce genre
d'information.
En effet, une information apprise par nos propres moyens s'oublie beaucoup moins vite que celle qu'on vous sert toute
cuite sur un plateau...
Maintenant que nous savons comment récupérer les informations dans une liste, je vous invite à continuer notre
animation.
Bien sûr, je ne vais pas vous faire réaliser toutes les formes possibles et imaginables... Je vous en fournis
quelques-unes et, si le coeur vous en dit, ajoutez-en de votre composition !
Très bien : pour arriver à faire ceci, nous allons dynamiser un peu notre classe Panneau, celle-ci devra pouvoir peindre
différentes forme selon notre bon vouloir.
Pour y parvenir, nous allons ajouter une variable d'instance de type String qui contiendra l'intitulé de la forme que
nous souhaitons dessiner - appelons-la forme - et ajoutons un mutateur afin de pouvoir redéfinir cette variable.
Notre méthode paintComponent doit pouvoir dessiner la forme demandée ; ici, deux cas de figures se profilent :
soit nous intégrons les instructions if dans cette méthode et l'objet Graphics dessinera en fonction,
soit nous développons une méthode privée, appelée dans la méthode paintComponent, et qui dessinera la
forme demandée.
J'ai l'habitude de procéder de la deuxième façon pour éviter les conditions à rallonges dans mes méthodes...
Faites toutefois attention lorsque vous faites ceci ! Il se peut que votre classe devienne énorme et que vous
vous y perdiez ! Nous verrons, dans une partie traitant des design patterns, que lorsque votre code a des portions de
code contenant beaucoup de conditions, il vaut mieux programmer une implémentation, mais nous n'en sommes pas
encore là...
Nous allons donc développer une méthode privée, appelons-la draw(Graphics g), qui aura pour tâche de dessiner la
forme voulue. Nous passerons l'objet Graphics utilisé dans la méthode paintComponent afin qu'elle puisse l'utiliser,
Ce qui veut dire que notre liste contiendra ces choix, et le rond sera le premier !
Nous créerons aussi une implémentation d'ActionListener dans une classe interne pour gérer les actions sur notre
liste ; je l'ai appelée FormeListener, c'est fou ce que je suis original...
Une fois n'est pas coutume, voici ce que vous devez obtenir :
Essayez de trouver comment faire ces formes... Il n'y a rien de compliqué, je vous assure ! Bon, l'étoile est peut-être
un peu plus difficile que le reste, mais elle n'est pas insurmontable...
Et voilà le travail !
Vous avez vu qu'il n'y avait rien de sorcier ici. En fait, vu que vous avez l'habitude d'utiliser des objets graphiques et
des implémentations d'interfaces, les choses vont s'accélérer car le principe reste le même pour tous les objets
graphiques de base !
Q.C.M.
Quelle méthode permet d'ajouter des éléments dans une liste ?
addItem.
addIteme.
addItems.
getSelectedItem.
getSelectItem.
getItemSelected.
un String.
un char.
un Object.
un int.
Rien de bien méchant ici, vous êtes habitués à utiliser les objets swing et les interfaces...
Continuons notre petit tour parmi les objets du package javax.swing, alors ! En route vers : les cases à cocher !
Plus d'informations
Nous allons ici aborder un autre objet, mais comme je vous l'ai dit, le principe de fonctionnement est le même pour
tous !
Nous allons donc pouvoir accélérer notre rythme d'apprentissage !
Au passage, il y a un autre objet qui s'utilise quasiment de la même manière que celui-ci, nous le verrons donc en
même temps dans ce chapitre !
Sommaire du chapitre :
Premier exemple
Un pseudo-morphing pour notre animation
Les boutons radio : l'objet JRadioButton
Ce qu'il faut retenir
Premier exemple
Avant de commencer, nous allons nous familiariser avec cet objet dans un environnement vierge... Comme d'habitude
.
Créez donc un projet vide avec une classe contenant une méthode main et une classe héritée de JFrame.
Lorsque vous créez un nouveau projet, comme ici, et que vous souhaitez utiliser une classe présente dans un
autre projet, vous pouvez faire un copier-coller de celle-ci dans votre nouveau projet...
Ceci soit en faisant un clic droit > Copy, puis dans votre nouveau projet clic droit > Paste, soit avec le menu Edition en
utilisant les mêmes commandes, ou encore avec les raccourcis clavier associés à ces commandes. On gagne du temps
!
Ceci fait, nous allons utiliser notre nouvel objet. Celui-ci peut être instancié avec un String en paramètre, ce
paramètre servira de libellé à notre objet. Vu qu'il n'y a rien de compliqué à faire ceci, voici le code et le résultat :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
Résultat :
Vous pouvez aussi cocher la case en appelant la méthode setSelected(boolean bool) en lui passant true.
Cet objet a, comme tous les autres, une multitude de méthodes afin de pouvoir travailler, je vous invite aussi à
fouiner un peu...
Créez maintenant une implémentation de l'interface ActionListener, vous connaissez bien la marche à suivre... Et
contrôlez que votre objet est coché ou non avec la méthode isSelected() qui retourne un booléen ; voici un code
mettant en oeuvre cette demande :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
check1.addActionListener(new StateListener());
check2.addActionListener(new StateListener());
top.add(check1);
top.add(check2);
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
}
Résultat :
Ici, je me suis amusé à cocher et décocher mes cases. Rien de bien difficile ici, ça devient la routine...
Déjà, la taille de notre forme est fixe, il faut changer ça ! Allez, hop... Une variable de type int dans notre classe
Panneau, disons drawSize, initialisée à 50.
Tout comme le déplacement, nous devons savoir quand augmenter ou réduire la taille de notre forme : nous utiliserons
la même méthode que pour le déplacement.
Un deuxième booléen sera nécessaire pour savoir si le "mode morphing" est activé ou non...
En ce qui concerne la taille, si on réduit (ou augmente) celle-ci d'une unité à chaque rafraîchissement, l'effet de
morphing sera ULTRA-RAPIDE. Donc, pour ralentir l'effet, nous allons utiliser une méthode qui va retourner 1 ou 0
selon le nombre de rafraîchissements. Ceci signifie que nous allons avoir besoin d'une variable pour dénombrer ceux-ci.
Nous ferons une réduction (ou augmentation) tous les 10 tours !
Pour bien séparer les deux cas de figure, nous allons faire une deuxième méthode de dessin dans la classe Panneau
qui aura pour rôle de dessiner le morphing ; appelons-la drawMorph(Graphics g).
Lorsque nous cocherons notre case à cocher, le morphing sera lancé, et inversement ! La classe Panneau devra donc
avoir un mutateur pour le booléen de morphing...
Cependant, dans notre classe Fenetre, nous gérons la collision avec les bords... Mais en "mode morphing", la taille
de notre forme n'est plus la même... Donc, il va falloir gérer ce nouveau cas de figure dans notre méthode go(). Notre
classe Panneau devra avoir un accesseur pour la taille actuelle de la forme...
Voici ce que vous devriez obtenir (je n'ai mis que le rond et le triangle... mais ça fonctionnera avec toutes les formes) :
Vous voyez que l'utilisation des JCheckBox est très simple... Je vous propose maintenant d'aller voir un de ses
cousins...
Bon, alors : le principe est de pouvoir avoir deux (ou plus) choix distincts, mais qu'un seul soit sélectionné à la fois...
C'est-à-dire que pour un choix oui / non, le choix oui étant présélectionné, lorsque nous choisirons non, l'autre choix
se désélectionnera tout seul...
L'instanciation se fait de la même manière que pour un JCheckBox ; d'ailleurs, nous allons utiliser l'exemple du début
de chapitre en remplaçant les cases à cocher par des boutons radio. Voici les codes et le résultat :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JRadioButton;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
jr1.addActionListener(new StateListener());
jr2.addActionListener(new StateListener());
top.add(jr1);
top.add(jr2);
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
}
Résultat :
Euh... Tu nous as dis que seul un choix devrait être sélectionné... Or ici, tes deux radios sont sélectionnés...
Tout à fait... Voilà la différence entre ces deux objets... Pour qu'un seul bouton radio soit sélectionné à la fois, nous
devons définir un groupe de boutons, ButtonGroup. Dans celui-ci, nous ajouterons nos boutons radio et ainsi seul un
bouton sera sélectionné à la fois !
Code :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JRadioButton;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
jr1.setSelected(true);
jr1.addActionListener(new StateListener());
jr2.addActionListener(new StateListener());
bg.add(jr1);
bg.add(jr2);
top.add(jr1);
top.add(jr2);
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
}
Résultat :
Une précision, toutefois... Lorsque je vous ai dit que la différence entre ces composants se trouvait dans cette notion
de groupe de boutons... Je vous ai un peu induits en erreur .
En fait, j'ai dit ceci car il est plus fréquent d'avoir ce genre de chose sur des boutons de type radio que sur un autre,
mais rien ne vous empêche de faire la même chose pour des cases à cocher...
Effectivement, l'objet ButtonGroup accepte en paramètre un type AbstractButton qui est la super-classe de tous
les boutons... Vous pouvez donc en tirer les conclusions qui s'imposent !
Je sens que vous êtes de plus en plus à l'aise avec la programmation événementielle !
Continuons donc avec : les zones de texte.
Plus d'informations
Dans ce chapitre, nous allons voir l'objet qui va vous permettre de saisir des informations.
Celui-ci est très simple d'utilisation aussi...
Utilisation
Un objet plus restrictif : le JFormattedTextField
Contrôlez vos données post-saisie
Utiliser des regex
Contrôle du clavier : l'interface KeyListener
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Utilisation
Je pense que vous savez ce qu'il vous reste à faire... Donc, si ce n'est pas encore fait, créez-vous un nouveau projet
avec les classes habituelles.
Comme le titre du chapitre l'indique, nous allons utiliser l'objet JTextField. Comme vous pouvez vous en douter, cet
objet a lui aussi les méthodes de redimensionnement, de couleur de police...
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JTextField;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
top.add(label);
top.add(jtf);
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
}
Vous pouvez voir que c'est très simple ! Vous pouvez saisir ce que vous voulez dans cette zone de texte.
Vous pouvez initialiser le contenu avec la méthode setText(String str) ou le récupérer avec la méthode
getText().
Il existe toutefois un objet très ressemblant à celui-ci, un peu plus étoffé. En fait, cet objet permet d'avoir un
JTextField formaté pour recevoir un certain type de saisie (date, pourcentage...).
Si vous avez essayé de récupérer le contenu du JTextField utilisé ci-dessus (lors du clic sur un bouton, par
exemple...) vous avez dû vous rendre compte que le type de contenu lui était égal...
Mais, un jour sûrement, vous aurez besoin d'une zone de texte qui n'accepte qu'un certain type de donnée... Avec
l'objet JFormattedTextField, nous nous en rapprochons, mais vous verrez que vous pouvez faire encore mieux !
Cet objet retourne une valeur uniquement si celle-ci correspond à ce que vous lui avez demandé de contenir, je
m'explique : si vous voulez que votre zone de texte DOIVE contenir des entiers, ou des dates... c'est possible !
Par contre, ce contrôle se fait lorsque vous quittez le champ en question ! Vous pouvez saisir des lettres
dans un objet n'acceptant que des entiers, mais la méthode getText() ne renverra RIEN car le contenu sera
effacé si les données ne correspondent pas aux attentes ! !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.text.NumberFormat;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(jtf2);
top.add(b);
// container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
}
}
Exemple valide :
Exemple invalide :
Vous pouvez voir que notre objet met aussi en forme la saisie lorsque celle-ci est valide ! Celui-ci sépare les
nombres 3 par 3 afin de facilité la lecture...
NumberFormat avec :
getIntegerInstance()
getPercentInstance()
getNumberInstance()
DateFormat avec :
getTimeInstance()
getDateInstance()
MessageFormat
Sans rentrer dans les détails, vous pouvez aussi utiliser un objet MaskFormatter qui permet d'avoir un format à taille
fixe dans votre zone de texte. Ceci est très pratique lorsque vous voulez un numéro de téléphone, un numéro de
sécurité sociale...
Vous devez définir ce format en paramètre dans le constructeur à l'aide de méta-caractères. Ceux-ci permettent de
dire à votre objet MaskFormatter comment doit être constitué le futur contenu de votre zone de texte. Voici la liste
de ces méta-caractères :
# indique un chiffre ;
' indique un caractère d'échappement ;
U indique une lettre (les minuscules sont changées en majuscules) ;
L indique une lettre (les majuscules sont changées en minuscules) ;
A indique un chiffre ou une lettre ;
? indique une lettre ;
* indique que tous les caractères sont acceptés ;
H indique que tous les caractères hexadécimaux sont acceptés (0->9, a->f ou A->F).
L'instanciation d'un tel objet peut lever une ParseException. Vous devrez donc l'entourer d'un bloc
try{...}catch(ParseException e){...}.
try{
MaskFormatter tel = new MaskFormatter("## ## ## ## ##");
//Ou encore
MaskFormatter tel2 = new MaskFormatter("##-##-##-##-##");
//Vous pouvez ensuite le passer à votre zone de texte
JFormattedTextField jtf = new JFormattedTextField(tel2);
}catch(ParseException e){e.printStackTrace();}
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.text.ParseException;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.text.MaskFormatter;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
try{
MaskFormatter tel = new MaskFormatter("##-##-##-##-##");
MaskFormatter telUSA = new MaskFormatter("###-####");
jtf = new JFormattedTextField(tel);
jtf2 = new JFormattedTextField(telUSA);
}catch(ParseException e){
e.printStackTrace();
}
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(label2);
top.add(jtf2);
top.add(b);
// container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
Vous pouvez constater qu'avec le méta-caractère utilisé avec notre objet MaskFormatter, nous sommes
obligé de saisir des chiffres !
Je ne sais pas pour le numéro américain, mais le numéro de téléphone français est loin d'être un numéro de
téléphone valide !
Ah ! je savais que vous alliez remarquer ce petit détail, de taille je vous l'accorde.
Nous voilà confrontés à un problème qui vous hantera tant que vous programmerez : L'intégrité de vos
données !
Comme démontré ci-dessus, vous pouvez aider le plus possible l'utilisateur sur ce qu'il doit renseigner comme données
dans des champs, vous ne devrez JAMAIS FAIRE UNE CONFIANCE AVEUGLE EN CELLES-CI !
C'est simple : dans ma boîte, on part du principe de ne jamais faire confiance à l'utilisateur !
Nous sommes obligés de faire une multitude de contrôles en plus, mais les applications ont le mérite d'être un tant
soit peu sécurisées...
En gros, vous devrez vérifier l'intégrité de vos données et, dans le cas qui nous intéresse, l'intégrité de vos chaînes de
caractères, pendant ou après la saisie !
D'ailleurs, c'est ce que je vous propose de faire, pas plus tard que maintenant !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.text.ParseException;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.text.MaskFormatter;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
try{
MaskFormatter tel = new MaskFormatter("**-**-**-**-**");
jtf = new JFormattedTextField(tel);
}catch(ParseException e){
e.printStackTrace();
}
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(b);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
Maintenant, vous pouvez saisir n'importe quoi dans ce qui devait être un numéro de téléphone.
Il reste tout de même une restriction sur le nombre de caractères que doit prendre le champ, ici 10, mais, mis à part
ça, vous êtes libres de saisir ce que vous voulez :
Première approche
Une méthode de contrôle, un peu compliquée au final, consisterait à exploser la chaîne de caractères grâce à la
méthode split(String regex) et tester les éléments un par un...
Cette méthode, split(String regex) , permet de créer un tableau de String à partir d'une chaîne de caractères
en l'explosant par rapport à l'expression régulière passée en paramètre. Un exemple est toujours mieux :
Code : Java
Le paramètre de cette méthode n'est pas une chaîne de caractères banale ! Il s'agit en fait d'une expression
régulière. Nous allons y venir.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.text.ParseException;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.text.MaskFormatter;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
try{
MaskFormatter tel = new MaskFormatter("**-**-**-**-**");
jtf = new JFormattedTextField(tel);
}catch(ParseException e){
e.printStackTrace();
}
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(b);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
Personnellement, je trouve qu'utiliser des expressions régulières (ou regex) permet plus de souplesse et une économie
de code assez conséquente.
Bon, je n'ai pas l'intention de réinventer la poudre... Surtout que M@teo a très bien expliqué ça dans deux chapitres de
son tuto PHP. Vu que je vais partir du principe que vous connaissez la base des expressions régulières, je vous conseille
vivement d'aller faire un tour sur son tuto et, une fois lu, revenez me voir ici-même...
Comme vous avez pu le constater lors de la lecture du tuto de M@teo, les regex permettent de faire énormément de
choses et, dans notre cas, de nous simplifier les contrôles de saisie de notre JFormattedTextField.
Maintenant, afin de pouvoir contrôler la saisie, nous allons devoir définir la regex.
Comme mis dans les commentaires du code précédent, je pars du principe qu'un numéro de téléphone est composé
comme suit :
Si vous avez bien suivi le tuto de M@teo sur les regex, vous devez avoir une regex qui ressemble à ça :
#^0[0-689](-[0-9]{2}){2}$#
ou à ça :
#^0[0-689](-[\d]{2}){2}$#
Ces deux regex sont tout à fait correctes pour une application PHP, mais elles ne fonctionneront pas avec une
application Java. Ceci pour deux raisons.
En Java, il n'y a pas besoin de délimiteurs. Vous pouvez donc enlever les deux "#". Ceci concerne les deux regex.
Ce point, par contre, ne concerne que la deuxième. Le caractère "\", est utilisé comme caractère
d'échappement, ceci afin de dé-spécialiser des caractères comme "\n", "\r"... La classe abrégée "\d",
correspondant à un chiffre, ne fonctionnera donc pas.
Afin de pouvoir utiliser les classes abrégées dans une regex, il faut faire en sorte que le backslash de la classe abrégée
soit interprété comme tel et non comme un caractère d'échappement.
Comment ?
Il ne nous reste plus qu'à dire au contenu de notre JFormattedTextField qu'il doit correspondre à celle-ci.
Cette opération se fait grâce à la méthode matches(String regex) , qui renvoie true si notre chaîne correspond à
la regex ou false, dans le cas contraire.
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.text.ParseException;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.text.MaskFormatter;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
try{
MaskFormatter tel = new MaskFormatter("**-**-**-**-**");
jtf = new JFormattedTextField(tel);
}catch(ParseException e){
e.printStackTrace();
}
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(b);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
if(jtf.getText().matches("^0[0-689](-[\\d]{2}){4}$")){
System.out.println("Numéro de téléphone OK ! !");
}
else{
System.out.println("Numéro de téléphone PAS OK !
!");
Ainsi que deux captures d'écran afin de bien vous montrer le résultat :
Si nous appliquons ceci à notre exemple, en partant du principe que, si la saisie du numéro de téléphone est erronée,
on remplace tous les caractères par des zéros, cela nous donne :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.text.ParseException;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.text.MaskFormatter;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
try{
MaskFormatter tel = new MaskFormatter("**-**-**-**-**");
jtf = new JFormattedTextField(tel);
}catch(ParseException e){
e.printStackTrace();
}
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(b);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
if(jtf.getText().matches("^0[0-689](-[\\d]{2}){4}$")){
System.out.println("Numéro de téléphone OK ! !");
}
else{
System.out.println("Numéro de téléphone PAS OK !
!");
Et le résultat :
Je pense que cette méthode pourrait vous être utile : on ne sait jamais...
Maintenant, nous allons voir comment avoir le même résultat avec l'API regex.
un objet Pattern qui va contenir notre regex et qui va retourner un objet contenant le résultat de la
comparaison ;
l'objet Matcher qui est le résultat de la comparaison de la regex avec la chaîne à tester.
Vous pourrez voir que ces objets sont très simples à utiliser.
L'utilisation de l'objet Pattern se fait comme ceci :
Pattern pattern = Pattern.compile("^0[0-689](-[\\d]{2}){4}$");
Cette instruction déclare et initialise notre objet Pattern, celui-ci est maintenant prêt à tester des chaînes de
caractères !
Le test d'une chaîne par rapport à une regex via l'objet Pattern se fait grâce à la méthode matcher(String
string) : il ne s'agit pas de la regex en paramètre, mais de la chaîne à tester !
Comme je vous l'ai dit plus haut, la comparaison via l'objet Pattern renvoie un objet Matcher qui, lui, contient le
résultat du test (vrai ou faux) que nous pourrons récupérer grâce à la méthode matches() .
Code : Java
Et voilà le résultat :
Je vais y venir, mais avant de vous expliquer pourquoi il est intéressant de passer par l'objet Pattern, vous devez
savoir que vous pouvez ne pas utiliser l'objet Matcher.
Je ne vous mets pas de capture d'écran car elle est identique à la précédente !
Bien sûr...
En fait, repensez à la pile d'exécution lorsque nous avons abordé les threads.
Ici, c'est la même chose. L'instruction pattern.matcher(str).matches() se découpe en deux.
Lors de l'exécution, la JVM va lire cette ligne, elle voit qu'il y a plusieurs appels de méthode : par conséquent, elle va
invoquer celle qui doit être exécutée en premier, faire ce qu'elle a à faire, puis passer à la suivante...
Elle va lire le pattern.matcher(str) qui, comme je vous l'ai déjà dit, retourne un objet Matcher. Étape 1.
Ensuite, elle va exécuter la méthode matches() qui est une méthode de l'objet Matcher. Étape 2.
Lors de l'étape 2, c'est comme si vous aviez un objet Matcher à la place de l'instruction correspondant à l'étape 1...
La méthode matches() peut donc être invoquée !
Pourquoi utiliser l'objet Pattern alors que l'objet String gère les regex ?
Imaginez-vous en train de développer un progiciel de gestion avec, sur une de ses IHM, 35 champs de saisie qui doivent
contenir des codes spécifiques à une norme... La solution des regex semble la plus optimisée mais vous n'allez pas
répéter la regex pour tous les contrôles de tous les champs ! !
Le jour où votre chef va vous demander de mettre à jour ladite expression car un nouveau code vient de faire son
apparition, vous allez sûrement oublier un ou plusieurs champs !
Le fait d'utiliser un objet Pattern, dans ce cas, permet de centraliser la donnée qui va vous servir à contrôler vos
champs et, au lieu de faire X modifications, vous n'avez qu'à changer l'objet Pattern.
Vous pouvez aussi stocker votre regex dans un objet de type String et utiliser ce dernier dans tous vos contrôles, en
utilisant la méthode matches(String regex) . Le but final étant de centraliser les données dont vous vous servirez
pour faire vos contrôles et que celles-ci soient facilement modifiables sans risque d'oubli.
Vous devez savoir tout de même que lorsque vous utilisez la méthode matches(String regex) de l'objet String ,
celui-ci fait appel à l'objet Pattern dans cette méthode...
De même, lorsque vous utilisez la méthode replaceAll(String regex, String remplacement) , celle-ci
invoque l'expression Pattern.compile(regex).matcher(str).replaceAll(repl) .
Vous pouvez utiliser la méthode qui vous convient, mais gardez en tête qu'il faut que vos contrôles soient
facilement modifiables !
Bon, vous venez de voir comment on peut gérer les saisies après les avoir tapées. Maintenant, je vous propose de voir
comment intercepter les saisies des utilisateurs avant que votre composant ne soit affecté de quelque valeur que ce
soit !
Vous savez ce qu'il vous reste à faire : créer un implémentation de cette interface dans notre projet.
Créez une classe interne implémentant cette interface et utilisez l'astuce d'Eclipse pour générer les méthodes à
implémenter.
Comme vous devez vous en douter, l'objet KeyEvent va nous permettre d'obtenir des informations sur les touches qui
ont été utilisées... Parmi celles-ci, nous allons utiliser :
Vous pouvez aussi savoir si certaines touches de contrôle ont été utilisées (SHIFT, CTRL...), connaître le composant à
l'origine de l'événement... Nous n'en parlerons pas ici mais ce genre d'informations sont faciles à trouver :
Google.
Pour des raisons de simplicité, nous n'allons pas utiliser de JFormattedTextField mais un JTextField sans
MaskFormatter. Ainsi, nous n'aurons pas à nous préoccuper des "-" de notre champ.
Pour commencer, nous allons voir dans quel ordre se passent les événements clavier.
Voici le code source que nous allons utiliser, il est presque identique aux précédents, rassurez-vous :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.KeyEvent;
import java.awt.event.KeyListener;
import java.text.ParseException;
import java.util.regex.Pattern;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFormattedTextField;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JTextField;
import javax.swing.text.MaskFormatter;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
b.addActionListener(new BoutonListener());
top.add(label);
top.add(jtf);
top.add(b);
this.setContentPane(top);
this.setVisible(true);
}
C'est vrai que les événements vont tellement vite que n'avez pas le temps de voir le défilement.
Vous pouvez ajouter une pause à la fin de chaque méthode de l'implémentation afin de mieux voir l'ordre d'exécution,
comme ceci :
Code : Java
Maintenant, vous pouvez voir dans quel ordre les événements du clavier sont gérés.
En premier lorsqu'on presse la touche, en second lorsque celle-ci est tapée et enfin relâchée.
Dans le cas qui nous intéresse, nous voulons que lorsque l'utilisateur saisit un caractère non autorisé, celui-ci soit retiré
automatiquement de la zone de saisie. Pour cela, nous allons faire un traitement spécifique dans la méthode
keyReleased(KeyEvent event).
Si vous avez fait beaucoup de tests de touches, vous avez dû remarquer que les codes des touches correspondant aux
chiffres du pavé numérique sont compris entre 96 et 105 !
À partir de là, c'est simple : il vous suffit de supprimer le caractère tapé de la zone de saisie si le code de celui-ci n'est
pas compris dans cette tranche de code.
Mais voilà, un problème se pose avec cette méthode : pour celles et ceux qui ont un PC portable, sans pavé
numérique, la saisie sera impossible alors que vous pouvez avoir des chiffres en faisant MAJ + (& ou é ou ' ou ( ou
encore - ...).
À cause de ce souci, nous allons opter pour une autre méthode. Nous allons créer une méthode ayant comme type de
renvoi un booléen et qui va se charger de nous dire si la saisie est numérique ou non. Comment ? Tout simplement en
faisant un Integer.parseInt(value); , le tout enveloppé dans un try{...} catch(NumberFormatException
ex){}.
Si nous essayons de convertir un caractère "a" en entier, l'exception sera levée et nous retournerons FAUX, et VRAI dans
le cas contraire...
Code : Java
if(!isNumeric(event.getKeyChar())){
jtf.setText(jtf.getText().replace(String.valueOf(event
}
}
/**
* Retourne vrai si le paramètre est numérique
* Retourne Faux dans le cas contraire
* @param carac
* @return Boolean
*/
private boolean isNumeric(char carac){
try {
Integer.parseInt(String.valueOf(carac));
} catch (NumberFormatException e) {
return false;
}
return true;
}
}
Vous pouvez voir que les lettres simples sont désormais interdites à la saisie => Mission accomplie !
Les caractères spéciaux comme "ô", "ï"... ne sont pas pris en charge par cette méthode... Par conséquent, leur
saisie reste possible . Mais c'est à ça que sert notre contrôle avec la regex .
Par contre, je ne sais pas pour vous mais, le fait d'avoir deux méthodes sans corps me dérange un peu...
Tout à fait. Il existe une classe, KeyAdapter, que vous pouvez étendre (par là comprenez : créez une classe héritée)
et ne redéfinir que la méthode qui nous intéresse, et donc ADIEU aux deux méthodes vides !
Vous pouvez bien entendu créer un classe interne héritée de KeyAdapter et redéfinir la méthode
keyReleased(KeyEvent event) mais je vais en profiter pour vous montrer une autre méthode.
Il n'y a rien de compliqué dans cette manière de faire, mais je me rappelle avoir été déconcerté lorsque je l'ai vue pour
la première fois...
En fait, les classes anonymes sont le plus souvent utilisées pour la gestion d'événements ponctuels, là où créer une
classe pour un seul traitement est trop lourd...
Notre exemple est très bien pour les classes anonymes : nous n'avons qu'un champ et une redéfinition de méthode.
Maintenant, adieu à l'implémentation que vous avez codée tout à l'heure, nous allons dire à notre JTextField qu'une
instance d'une classe anonyme va l'écouter. Attention les yeux, ça risque de piquer un peu :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.KeyAdapter;
import java.awt.event.KeyEvent;
import java.awt.event.KeyListener;
import java.util.regex.Pattern;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JTextField;
/**
* Constructeur de l'objet
*/
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 150);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
//**********************************************
//Voilà notre classe anonyme
//**********************************************
jtf.addKeyListener(new KeyAdapter(){
Ce code a le même effet que le précédent : la seule chose qui change, c'est qu'au lieu d'avoir une implémentation de
l'interface KeyListener ou d'avoir une classe interne héritée de KeyAdapter, nous utilisons une classe anonyme au
moment où nous définissons l'écouteur pour notre composant.
Code : Java
new KeyAdapter(){
//Redéfinition de la classe
};
De ce fait, vous pouvez aussi créer une instance de type KeyAdapter en utilisant une classe interne comme
implémentation :
Code : Java
Attention : vous avez dû le remarquer mais je préfère le dire, dans ce type de déclaration, le ";" final se
trouve après l'accolade fermante de la classe anonyme ! !
L'une des particularités de cette façon de faire, c'est que cet écouteur n'écoutera que ce composant !
C'est simple : le fait de procéder de cette manière revient à créer une classe héritée sans être obligés de créer de
façon explicite ladite classe.
L'héritage se fait automatiquement, en fait, le code ci-dessus reviendrait à faire :
Code : Java
//...
jtf.addKeyListener(new KeyAdapterBis());
//...
}
}
Mais la classe créée n'a pas de nom ! L'héritage se fait de façon tacite. On bénéficie donc de tous les avantages de la
classe mère en ne redéfinissant que la méthode qui nous intéresse.
Vous devez savoir aussi que les classes anonymes peuvent être utilisées pour implémenter des interfaces. Ce code est
tout aussi équivalent aux précédents :
Code : Java
jtf.addKeyListener(new KeyListener(){
});
Les classes anonymes sont soumises aux mêmes lois que les classes normales :
Cependant, elles ont des restrictions de par leur essence et par là, je veux dire leur rôle et leur but :
Encore une chose avant de terminer ce chapitre sur le JTextField : il existe encore deux objets fonctionnant de la
même manière :
Bon, après toutes ces émotions, je crois qu'un petit topo s'impose...
Q.C.M.
Une classe anonyme ne doit pas être déclarée :
final ou static.
static ou private.
abstract ou final.
abstract ou static.
Code : Java
Oui.
Non.
Code : Java
Contrôle regex OK !
Contrôle regex PAS OK !
Le code ne compilera pas...
Les applets
Plus d'informations
Dans ce chapitre, vous apprendrez tout ce qu'il y a savoir sur les applets :
ce qu'elles sont ;
comment les créer ;
comment les intégrer dans une page web ;
faire interagir votre applet via du Javascript ;
appeler du Javascript via votre applet ;
...
Par contre, afin de suivre ce chapitre dans les meilleures conditions, je vous conseille d'avoir des bases en Javascript.
Pour ce faire, vous pouvez utiliser ce tuto.
Vous pouvez le lire jusqu'au chapitre 2 de la partie 2, au moins !
Il ne faut pas confondre un applet et une application J2EE (maintenant JEE). Pour bien comprendre à quel niveau se situe l'applet dans le
cycle de vie d'une page web, un petit schéma s'impose. Ce schéma représente le cycle de vie d'une page web dite dynamique, c'est-à-dire
que celle-ci contient du code interprété par le serveur (Java, PHP, ASP...) qui est ici une page contenant du code Java :
(1) Le client émet une requête (saisie d'une URL, clic sur un lien...) pour demander une ressource au serveur. Exemple :
http://www.monserveur.com/tuto.do. Il ne sait pas ici si la réponse qui va lui parvenir est statique (page HTML simple) ou
dynamique (générée par une application web). Dans notre cas, il s'agit d'une application répondant à l'adresse "tuto.do" sur le
serveur "monserveur.com".
(2) Côté serveur, c'est le serveur web (exemple : Apache) qui traite les requêtes HTTP entrantes. Il traite donc toutes les
requêtes, qu'elles demandent une ressource statique ou dynamique. Seulement, un serveur HTTP ne sait répondre qu'aux requêtes
visant des ressources statiques. Il ne peut que renvoyer des pages HTML, des images, des applets... existantes.
(3) Ainsi, si le serveur HTTP s'aperçoit que la requête reçue est destinée au serveur d'applications, il la lui transmet. Les deux
serveurs sont reliés par un canal, nommé "connecteur".
(4) Le serveur d'applications (exemple : Tomcat ! Serveur d'applications Java) reçoit la requête à son tour. Il est, lui, en
mesure de la traiter. Il exécute donc le morceau d'application (la servlet) auquel est destinée la requête, en fonction de l'URL.
Cette opération est effectuée à partir de la configuration du serveur. La servlet est donc invoquée, et le serveur lui fournit
notamment deux objets Java exploitables : un représentant la requête, l'autre représentant la réponse. La servlet peut
maintenant travailler, et générer la réponse à la demande. Cela peut passer par la consultation de sources de données, comme
des bases de données (4'' sur le schéma). Ou bien par l'interrogation d'autres serveurs ou systèmes (4' sur le schéma),
l'environnement Java web permettant de se connecter à de nombreux systèmes.
(5) Une fois sa réponse générée, le serveur d'applications la renvoie, par le connecteur, au serveur web. Celui-ci la récupère
comme s'il était lui-même allé chercher une ressource statique. Il a simplement délégué la récupération de la réponse, et celle-ci a
été générée, mais ce n'est plus le problème.
(6) La réponse est dorénavant du simple code HTML, compréhensible par un navigateur. Le serveur HTTP peut donc retourner la
réponse au client. Celle-ci contient toutes les ressources nécessaires (feuilles Javascript, feuilles CSS, applet Java, images...).
Les servlets sont en fait des classes Java. Celles-ci peuvent être des classes Java programmées par un développeur ou une page
JSP (page web contenant du code Java) compilée en servlet par le serveur d'application avant traitement par celui-ci. Nous reviendrons sur
tous ces points plus tard, nous n'avons pas besoin d'en savoir plus pour le moment...
Ceci est un résumé du cycle de vie d'une page web faite avec la technologie J2EE. Je me doute que vous devez avoir des sueurs froides,
mais ne vous inquiétez pas, nous reverrons tout ça plus en détail lorsque nous aborderons le développement web en Java...
Pour le moment, tout ce que vous avez besoin de savoir c'est qu'un applet est une ressource utilisée par votre navigateur, tout comme
une image : à la différence que là, il s'agit d'un programme qui va s'exécuter sur votre page !
Les ressources utilisées par votre navigateur pour charger et utiliser un applet sont chargées au chargement de la page, après que le
serveur web ait renvoyé la réponse à votre requête.
Ces ressources sont dans le code source HTML de la page et le navigateur charge tout ce dont il a besoin pour afficher la page comme le
développeur l'a souhaité (images, feuilles CSS, applet...).
Vous pouvez voir un aperçu de notre animation version applet par ici.
Vous constaterez que le programme fonctionne parfaitement, comme s'il s'agissait d'une application fenêtrée, mais là, notre programme
Java s'exécute sur une page web !
Attention : il se peut que votre navigateur n'autorise pas l'exécution des applets Java !
Pour remédier à ce problème, vous devez allez dans les options internet : menu Outils > Options dans l'onglet Contenu : cochez
"autoriser le Java", sous Firefox.
Sous IE 7, faites : Outils > Options internet, dans l'onglet "content", cochez la case "utiliser JRE 1.X.XX pour les applets" où X.XX
correspond à la version de votre JRE installé sur votre machine.
Maintenant, vous savez distinguer une application client d'une application serveur et donc, vous ne devrez plus faire l'amalgame entre
applet et servlet !
Codage de l'applet
Nous allons faire un applet avec un code minimal, disons un label et un bouton. Lors du clic sur bouton, nous afficherons le nombre de
clics effectués. Rien de bien méchant. Créez un nouveau projet avec une classe FirstApplet héritée de JApplet.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JApplet;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JLabel;
Avant de vous lancer dans le test de cette première applet, vous devez savoir tout de même que, mis à part quelques méthodes comme
setTitle("Animation") , setLocationRelativeTo(null) et quelques autres propres aux objets JFrame, les applets s'utilisent de
la même manière. Bien sûr, avec la méthode public void init() à la place d'un constructeur !
Maintenant, avant d'intégrer votre programme dans une page web, vous devez vous assurer que celui-ci fonctionne correctement.
Comment on fait ça ? Tu nous a dit que les applets étaient utilisées dans des pages web...
Je maintiens, mais Eclipse vous propose un moyen d'exécuter votre classe comme un applet.
Pour faire cela, faites un clic droit sur votre fichier puis choisissez "Run as" et enfin choisissez "Java Applet", comme ceci :
Vous avez un indicateur vous signalant si votre applet est lancé ou non. Si vous voyez le message : "Applet not inited", ça veut dire
qu'une erreur s'est glissée dans votre code et que la JVM n'a pas pu initialiser l'applet !
Pour que votre navigateur sache que la ressource à utiliser est un applet Java, vous devez utiliser la balise HTML <applet></applet> .
Celle-ci peut prendre plusieurs attributs et vous pouvez même passer des paramètres à votre applet grâce à cette balise.
name="FirstAnimation" : nom de l'applet, ici FirstAnimation . Nous allons vite voir l'intérêt de cet attribut ;
width="300px" : largeur de l'applet affiché, ici, 300 pixels ;
height="300px" : hauteur de l'applet affiché ;
codebase="class/" : l'URL de base pour l'applet, c'est-à-dire l'endroit où le navigateur peut trouver les fichiers .class ; ici, les
fichiers sont dans le dossier class à côté de votre fichier HTML ;
code="FirstAnimation.class" : fichier de classe de l'applet. Celui où se trouve la méthode init() ;
archive="plugin.jar" : identifie les ressources à pré-charger (.jar, images...) ; ici, nous pré-chargeons une archive Java appelée
plugin.jar ;
alt="Please Wait..." : affiche un texte au cours du chargement ;
hspace="10px" : espacement horizontal entre l'applet et un autre contenu (div ou autre bloc HTML...) ;
vspace="20px" : idem que précédemment mais pour l'espacement vertical.
Heu...
On comprend bien tout mais, qu'est-ce que c'est que ce truc : <param name="message" value="Message pour les ZérOs"> ?
Je vous ai dit que vous pouviez passer des paramètres à votre applet. Eh bien c'est comme ceci que nous allons nous y prendre !
Ceci veut dire que nous pourrons utiliser la méthode getParameter(String paramName); qui va nous renvoyer un String
correspondant à l'attribut value de la balise. Ici, on aurait
this.getParameter("message")//Retourne : Message pour les ZérOs.
Tenez, nous allons essayer ça ! Ajoutez ceci dans votre méthode init() : System.out.println("Paramètre passé via la balise
<param> : " + this.getParameter("message")); .
Ah oui ! Si vous ne spécifiez pas de paramètre pour votre applet, ledit paramètre vaut null.
Voici comment on procède pour spécifier un paramètre pour votre application. Déjà, faites un clic droit sur votre fichier puis allez dans
Propriétés.
Ensuite, cliquez sur "Run/Debug settings" puis sur le fichier correspondant à votre applet et enfin sur "Edit", comme ceci :
Dans la fenêtre dans laquelle vous êtes maintenant, choisissez l'onglet "parameter".
Vous arrivez enfin à l'endroit où vous pouvez ajouter des paramètres. Cliquez sur "Add", comme ceci :
Cliquez sur "Ok" sur toutes les fenêtres que vous avez ouvertes et relancez votre applet, le paramètre s'affiche enfin !
Vous pouvez maintenant incorporer votre applet dans une page HTML.
Voici le code de ladite page :
Code : HTML
<html>
<body style="margin:auto;">
</body>
</html>
J'ai créé ce code et enregistré le fichier contenant ce code HTML sur mon bureau, j'ai donc dû déplacer mes fichiers .class - oui, vous ne
rêvez pas, j'ai dit : mes fichiers .class - dans un dossier, que j'ai appelé "class" pour l'occasion (cf. paramètre codebase de l'applet)...
J'ai récupéré mes fichiers .class dans le répertoire /bin de votre projet, et vous pouvez voir que vous avez FirstApplet.class et
FirstApplet$1.class dans le cas où vous avez exactement le même code que moi.
À quoi ça correspond ?
En fait, FirstApplet.class correspond à la compilation de votre classe FirstApplet et FirstApplet$1.class correspond à la compilation de
votre classe anonyme ! Pas de nom pour cette classe, donc la JVM remplace le nom par "$1". Si vous aviez utilisé une classe interne,
appelons-la BoutonListener et si vous compiliez le code, vous auriez toujours FirstApplet.class, mais vous auriez eu le fichier
FirstApplet$BoutonListener.class.
Donc, si vous avez créé votre page web ailleurs que dans votre dossier contenant votre projet, vous devrez déplacer tous les fichiers .class
commençant par FirstApplet et toutes les autres ressources que votre applet utilise (images, autres classes, archives Java...).
Vous pouviez aussi créer votre page web dans le dossier de votre projet et spécifier comme codebase "bin/", dossier contenant vos
.class dans le projet d'Eclipse... C'est à votre bon vouloir !
Maintenant que toute la lumière est faite sur ce point, vous pouvez aller voir votre première applet : ici.
Il faut que vous sachiez que, si Eclipse est assez laxiste pour lancer l'applet même si le paramètre "message" n'est pas renseigné,
votre navigateur, enfin la JVM de votre navigateur sera moins conciliante... Si le paramètre est manquant, l'applet plantera !
Nota Bene
Avant de continuer, vous devez savoir une dernière chose, ceci ne concerne pas directement Java mais la balise <applet></applet> .
En fait, depuis la sortie de HTML 4.0, la balise <applet></applet> est dépréciée par le W3C, c'est-à-dire que cet organisme préconise
l'utilisation de la balise <object></object> .
Ceci en grande partie à cause de IE qui gérait le Java avec sa propre JVM (version 1.1, c'est vieux...) et non celle de Sun Microsystems
(bientôt 1.7...). Il faut, afin que la balise <applet></applet> fonctionne correctement sous IE, avoir installé un environnement Java et
s'assurer que IE utilise celui-ci pour interpréter du Java... (cf. plus haut).
Je ne détaillerai pas l'utilisation de cette balise vu que Sun Microsystems recommande l'utilisation de la balise <applet></applet> ...
Voici tout de même un exemple d'utilisation de la balise <object></object> :
Code : HTML
<![endif]-->
<p>
<object classid="java:FirstApplet.class"
codebase="class"
type="application/x-java-applet"
width="300" height="80">
<param name="code" value="FirstApplet" />
<!-- Safari a besoin de ces paramètres -->
<param name="JAVA_CODEBASE" value="class" />
<param name="BGCOLOR" value="000000" />
<param name="TEXTCOLOR" value="FF0000" />
<param name="TEXT" value="Test :-)" />
<param name="SPEED" value="250" />
<param name="RANDOMCOLOR" value="1" />
alt : <a href="class/FirstApplet.class">FirstApplet.class</a>
</object>
</p>
Il est grand temps de voir comment notre page web peut interagir avec notre applet...
Go !
En tout premier lieu, nous allons créer une méthode qui fait exactement la même chose que l'action lors du clic sur le bouton de notre
applet, mais qui n'est jamais appelée dans notre applet...
C'est cette méthode que nous allons utiliser via Javascript :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JApplet;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JLabel;
/**
* Méthode d'initialisation de l'applet
* C'est cette méthode qui fait office de constructeur
*/
public void init(){
this.setSize(300, 80);
/**
* Méthode utilisée par Javascript pour mettre à jour
* Celle-ci doit être public afin que Javascript puisse y avoir accès
* Le JLabel
*/
public void doJavascript(){
System.out.println("Méthode appelée par javascript ! ");
label.setText("Vous avez cliqué " + (++count) + " fois sur le
bouton");
}
Rien de bien sorcier pour l'instant... Maintenant, nous allons voir comment appeler une méthode d'un applet Java dans un script Javascript.
Pour ce faire, nous allons rajouter un simple bouton HTML sur notre applet précédent avec, lors du clic sur le bouton, l'appel à la fonction
de l'applet.
Code : HTML
<html>
<body style="margin:auto;">
<div style="width:100%;text-align:center;background-color:#aef15b;"> </div>
<div style="width:100%;text-align:center;background-color:#aef15b;">
<input type="button" value="Lancer la méthode de l'applet" onClick="document.applets['f
</div>
<div style="width:100%;text-align:center;background-color:#aef15b;"> </div>
</body>
</html>
Ici, la méthode que nous appelons ne retourne aucune valeur, mais vous pouvez utiliser une méthode retournant un type de donnée
et l'affecter à une variable Javascript !
Nous allons aborder maintenant un point intéressant, la communication applet - page web !
Pour réussir ce tour de force, nous allons avoir besoin d'un objet particulier, un JSObject, non présent d'office dans les ressources
disponibles Java. Nous allons donc devoir utiliser une bibliothèque externe, l'ajouter à notre projet, recompiler le programme et ajouter
cette nouvelle ressource dans la déclaration de notre applet dans la page web.
Il est dans votre JRE, et là, je veux dire dans le dossier /lib de votre JRE.
L'objet en question se trouve dans l'archive plugin.jar qui se trouve, je le répète, dans le dossier /lib de votre JRE (ou JDK).
Copiez cette archive dans le dossier contenant votre projet et mettez-le dans un dossier /lib que vous créerez. Vous devez maintenant avoir
trois dossiers dans votre projet :
Maintenant, nous allons dire à Eclipse qu'il peut utiliser la nouvelle ressource afin que nous puissions utiliser les classes qu'elle contient.
Pour ce faire, faites un clic droit sur votre projet, puis dans "Build Path" choisissez "Add External Archives" comme ceci :
Allez maintenant dans le dossier /lib de votre projet et double cliquez sur plugin.jar. Vous devez voir que, maintenant, la ressource
externe fait partie de votre projet : vous pouvez utiliser les classes que contient l'archive plugin.jar, et même voir son contenu :
L'objet tant convoité se trouve dans le package netscape.javascript. Oui, vous ne rêvez pas et il s'agit bien du même netscape que
vous connaissez : le navigateur web ! Ce sont eux qui ont développé ces classes...
Bon, nous sommes parés à utiliser l'objet JSObject mais avant, nous allons mettre à jour notre page web afin que notre applet puisse
écrire quelque part...
Nous allons donc retirer notre bouton HTML pour le remplacer par un div vide. C'est dans ce dernier que notre applet va écrire via du
Javascript.
Il nous faut aussi une méthode Javascript pour écrire dans notre div : rien de difficile... Alors, qu'attendons-nous ?
Code : HTML
<html>
<body style="margin:auto;">
<script type="text/javascript">
function affiche(str){
document.getElementById('label').innerHTML = str;
}
</script>
<div style="width:100%;text-align:center;background-color:#aef15b;"> </div>
<div style="width:100%;text-align:center;background-color:#aef15b;color:white;font-weight:bold;
<div style="width:100%;text-align:center;background-color:#aef15b;"> </div>
</body>
</html>
N'oubliez surtout pas l'attribut mayscript dans votre applet : sans celui-ci, votre applet ne sera pas habilitée à utiliser l'objet
JSObject !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JApplet;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JLabel;
import netscape.javascript.JSException;
import netscape.javascript.JSObject;
try {
jso = JSObject.getWindow(this);
} catch (JSException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
Pour plus de dynamisme, vous pouvez passer le nom de la méthode Javascript à utiliser avec un paramètre de la balise applet...
Comme ça, vous n'êtes pas obligés de changer le code source de l'applet si le nom de votre méthode Javascript change !
Avant de terminer ce chapitre, vous devez savoir que les applets n'ont pas le droit de tout faire sur une page web !
Applets et sécurité
En fait, au même titre que Javascript, les applets Java n'ont pas le droit d'accéder à la machine du client. Pour faire simple, ils sont
confinés dans le navigateur web.
Et heureusement ! Vous imaginez un peu toutes les dérives si ce genre de script ou de programme pouvait naturellement avoir accès à votre
PC ? Là, on pourrait devenir parano et il vaudrait mieux...
Cependant, il se peut que quelquefois, pour quelques rares cas, votre applet doive accéder à des ressources de votre PC.
Exemple
Dans la boîte dans laquelle je suis actuellement, nous sommes en train de développer une application, format client léger (web), afin de
gérer tous les processus industriels de la société, dont la pesée de certains articles avec scan des documents en même temps.
Nous avons donc fait un applet qui s'occupe de faire tout ça mais pour communiquer avec les ports COM et le scanner, nous avons dû signer
notre applet.
Eh... Quoi ?
Nous avons signé notre applet, c'est-à-dire que nous avons créé un certificat que nous avons attribué à notre applet et que l'utilisateur
DOIT soit accepter, soit refuser au chargement de la page : ce certificat stipule que l'applet peut accéder à des ressources de sa machine,
et lui demande s'il veut lui faire confiance .
Il n'est pas très pertinent de parler de la façon de signer une applet : au pire, si vous avez vraiment besoin de ça, Google est votre ami...
Vous savez tout de même que les applets n'ont pas tous les droits sur une page web, au même titre que Javascript.
Q.C.M.
Quelle est la différence entre un applet et une servlet ?
Un applet est exécuté côté client alors qu'une servlet est exécutée côté serveur.
Une servlet est exécutée côté client alors qu'un applet est exécuté côté serveur.
Je ne sais pas.
Aucune.
Code : Java
Bien sûr.
Absolument pas, d'ailleurs ce code ne compilera pas !
Ce n'est pas recommandé, mais ça compile.
Je ne sais pas.
document.applet
documents.applet
document.applets
documents.applets
Ici, on part du principe que l'applet en question est sur une page web avec toutes les ressources nécessaires ! La méthode Javascript
existe.
Code : Java
import javax.swing.JButton;
import netscape.javascript.JObject;
import java.awt.event.ActionListener;
bouton.addActionListener(new ActionListener(){
Bien sûr.
Pas du tout.
Je ne sais pas.
Javascript et Java ;
les applets et J2EE.
Après cette petite dérive, je pense que nous pouvons continuer notre tour d'horizon de l'API swing !
En avant pour les boîtes de dialogues !
Plus d'informations
Une boîte de dialogue est une mini-fenêtre pouvant servir à plusieurs choses :
Vous pouvez voir que ces dernières peuvent servir à beaucoup de choses.
Il faut toutefois les utiliser avec parcimonie : il est, au final, assez pénible qu'une application ouvre une boîte de
dialogue à chaque notification, car toute boîte ouverte doit être fermée !
Pour ce point je vous laisse seuls juges de leur utilisation... Et si nous commencions ?
Sommaire du chapitre :
Ces boîtes n'ont pas vocation à participer à de quelconques traitements, elles affichent juste un message pour
l'utilisateur.
Code : Java
Pourquoi ça ?
Tout simplement parce qu'en Java, mais aussi dans les autres langages, les boîtes de dialogue sont dites modales.
Ceci signifie que lorsque qu'une boîte fait son apparition, celle-ci bloque toute interaction possible avec un autre
composant que ceux présents sur la boîte. Ceci, tant que l'utilisateur n'a pas mis fin au dialogue !
Même en créant un thread différent par boîte de dialogue, vous ne pourrez pas toutes les voir !
Les 3 boîtes seront créées, mais les boîtes s'affichant au centre de la fenêtre, vous ne pourrez en voir que deux sur
trois, en déplaçant la première.
Comme le montre le résultat de ce code, vous ne pourrez pas déplacer la deuxième boîte à cause de la modalité des
boîtes :
Code : Java
import javax.swing.JOptionPane;
t.start();
t2.start();
t3.start();
}
}
Maintenant, voyons de plus près la façon de construire un tel objet. Ici nous avons utilisé la méthode :
showMessageDialog(Component parentComponent, String message, String title, int messageType);
.
ComponentparentComponent : correspond au composant parent ; ici, il n'y en a aucun, nous mettons donc
null.
Stringmessage : permet de renseigner le message à afficher dans la boîte de dialogue.
Stringtitle : permet de donner un titre à notre objet.
intmessageType : permet de savoir s'il s'agit d'un message d'information, de prévention ou d'erreur. Vous avez
sans doute remarqué que, mis à part le texte et le titre, seul ce champ change entre les trois objets !
Il existe deux autres méthodes showMessageDialog() pour cet objet : une qui prend deux paramètres en moins (le
titre et le type de message), et une qui prend un paramètre en plus (l'icône à utiliser).
Je pense qu'il est inutile de détailler la méthode avec les paramètres en moins, mais voici des exemples de boîtes avec
des icônes définies par nos soins...
Code : Java
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JOptionPane;
}
}
Les images ont été trouvées sur Google puis rangées dans un dossier "images" à la racine du projet Eclipse ! Je
vous invite à télécharger vos propres images et de faire vos propres tests...
Vous constaterez aussi l'utilisation de l'objet ImageIcon qui va lire le fichier image à l'emplacement spécifié dans son
constructeur.
Ce type de boîtes est très utile pour notifier à l'utilisateur qu'un traitement s'est terminé ou qu'une erreur est
survenue...
L'exemple le plus simple qui me vient en tête serait une division par zéro :
Code : Java
import javax.swing.JOptionPane;
int i = 100, j = 0;
try{
System.out.println("Résultat = " + (i/j));
}catch(ArithmeticException ex){
JOptionPane jop3 = new JOptionPane();
jop3.showMessageDialog(null, "Division par zéro
détecté !", "Erreur fatale ! ! ", JOptionPane.ERROR_MESSAGE);
}
}
}
Voici les types de boîtes que vous pouvez utiliser (valable pour tout ce qui suit), triés par ordre alphabétique s'il vous
plaît... :
JOptionPane.ERROR_MESSAGE
JOptionPane.INFORMATION_MESSAGE
JOptionPane.PLAIN_MESSAGE
JOptionPane.QUESTION_MESSAGE
JOptionPane.WARNING_MESSAGE
Je pense que vous devez mieux voir l'utilité de telles boîtes de dialogues...
Nous allons donc poursuivre avec les boîtes de confirmation.
Yes ;
No ;
Cancel.
Comme exemple, nous pouvons prendre notre animation comme nous l'avons laissée la dernière fois.
Nous pourrions utiliser une boîte de confirmation lorsque nous cliquerons sur l'un des boutons contrôlant l'animation (Go
ou Stop).
Pour ceux qui n'auraient pas conservé leur projet, voici la classe Panneau :
Secret (cliquez pour afficher)
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
bouton.addActionListener(new BoutonListener());
bouton2.addActionListener(new Bouton2Listener());
bouton2.setEnabled(false);
combo.addItem("ROND");
combo.addItem("CARRE");
combo.addItem("TRIANGLE");
combo.addItem("ETOILE");
combo.addActionListener(new FormeListener());
morph.addActionListener(new MorphListener());
container.add(top, BorderLayout.NORTH);
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
Code : Java
if(option == JOptionPane.OK_OPTION)
{
animated = true;
t = new Thread(new PlayAnimation());
t.start();
bouton.setEnabled(false);
bouton2.setEnabled(true);
}
Et l'autre, là :
Code : Java
En fait, lorsque vous cliquez sur l'un des deux boutons présents sur cette boîte, vous pouvez affecter ici deux valeurs
de type int :
En comparant la valeur de notre entier avec l'une des deux options, nous pouvons en déduire quel bouton a été cliqué
et donc agir en conséquence !
Ici, nous allons utiliser la méthode showInputDialog(Component parent, String message, String title,
int messageType) .
Code : Java
import javax.swing.JOptionPane;
Vous pouvez constater que cette méthode retourne une chaîne de caractères !
Voici le résultat :
Rien d'extraordinaire...
Maintenant, voyons comment on incorpore une liste dans une boîte de ce genre... Vous allez voir, c'est simplissime !
Code : Java
import javax.swing.JOptionPane;
Nous avons utilisé la méthode avec des paramètres en plus, les voici :
Cette méthode retourne aussi un objet, mais de type Object, comme si vous récupériez la valeur directement
dans la combo !
Donc pensez à faire un cast.
Voici maintenant une variante de ce que vous venez de voir : nous allons utiliser ici la méthode showOptionDialog()
.
Celle-ci fonctionne à peu près comme la méthode précédente sauf qu'elle prend un paramètre de plus et que le type
de retour n'est pas un objet, mais un entier !
Ce type de boîte propose, au lieu d'une combo, un choix de boutons correspondant aux éléments passés en paramètres
(tableau de String) ; elle prend aussi une valeur par défaut mais retourne l'indice de l'élément dans la liste, et non
l'élément lui-même.
Je pense que vous vous y connaissez assez pour comprendre le code suivant :
Code : Java
import javax.swing.JOptionPane;
Je me doute bien que vous devez être impatients de faire vos propres boîtes de dialogue...
Il est vrai que dans certains cas, vous en aurez besoin, donc allons-y gaiement !
Je vais maintenant vous révéler un secret bien gardé : les boîtes de dialogue héritent de la classe JDialog.
Vous avez donc deviné que nous allons créer une classe dérivée de cette dernière.
Code : Java
import javax.swing.JDialog;
import javax.swing.JFrame;
Code : Java
import java.awt.FlowLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
public Fenetre(){
this.setTitle("Ma JFrame");
this.setSize(300, 100);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.getContentPane().setLayout(new FlowLayout());
this.getContentPane().add(bouton);
bouton.addActionListener(new ActionListener(){
});
this.setVisible(true);
Je pense que vous avez deviné à quoi servaient les paramètres du constructeur... Mais nous allons tout de même les
expliciter :
Rien de compliqué... Il est donc temps de mettre des composants sur notre objet...
Par contre, vous conviendrez que lorsque nous faisons un tel composant, nous voulons quelque chose de plus qu'une
réponse à une question ouverte (oui / non), une chaîne de caractères ou encore un choix dans une liste... Nous en
voulons encore plus ! Plusieurs saisies, avec plusieurs listes : en même temps !
Mais vous avez vu que nous devrons récupérer les informations choisies dans certains cas, mais pas tous : nous allons
donc devoir déterminer les différents cas ainsi que les choses à faire.
Nous partons du fait que notre boîte aura un bouton "OK" et "Annuler" : dans le cas où l'utilisateur clique sur "OK", on
récupérera les informations, et si l'utilisateur clique sur "Annuler", non.
Tout ceci en tenant compte de la modalité de notre boîte...
D'ailleurs, comment va-t-on faire pour dire à notre boîte de mettre fin au dialogue ?
Tout simplement en utilisant la méthode setVisible(false); , cette instruction met fin au dialogue !
Ceci signifie aussi que le dialogue commence au moment où l'instruction setVisible(true); est exécutée. De ce
fait, nous allons sortir cette instruction du constructeur de notre objet et nous allons la mettre dans une méthode à
part.
Maintenant, nous devrons pouvoir dire à notre boîte de divulguer ses informations ou non. C'est pour cela que nous
allons utiliser un boolean - appelons-le sendData -, initialisé à false mais qui passera à true si on clique sur "OK".
Code : Java
Comment récupérer les informations saisies dans notre boîte depuis notre fenêtre, vu que nous voulons
plusieurs informations ?
Dans le cas où nous n'avons qu'un composant, nous pouvons adapter la méthode showZDialog() au type de
retour du composant utilisé.
Dans notre cas, nous voulons plusieurs composants, donc plusieurs valeurs, vous pouvez :
retourner une collection de valeurs (ArrayList...) ;
faire des accesseurs dans votre ZDialog ;
créer un objet dont le rôle est de collecter les informations de votre boîte et de retourner cet objet...
...
Nous allons opter pour un objet qui collectera les informations et nous retournerons cet objet à la fin de la méthode
showZDialog().
Avant de nous lancer dans la création de cet objet, nous devons savoir ce que nous allons mettre dans notre boîte...
Nous allons faire une boîte permettant de spécifier les caractéristiques d'un personnage de jeu vidéo :
Pour le placement des composants, l'objet JDialog est exactement identique à un objet JFrame
(BorderLayout par défaut, ajout de composant au conteneur...).
Nous pouvons donc faire notre objet contenant les informations de notre boîte de dialogue, je l'ai appelé
ZDialogInfo :
Code : Java
public ZDialogInfo(){}
public ZDialogInfo(String nom, String sexe, String age,
String cheveux, String taille){
this.nom = nom;
this.sexe = sexe;
this.age = age;
this.cheveux = cheveux;
this.taille = taille;
}
//------------------------------------
//------------------------------------
//------------------------------------
//------------------------------------
public String getCheveux() {
return cheveux;
}
//------------------------------------
public String getTaille() {
return taille;
}
//-------------------------------------
L'avantage avec cette méthode, c'est que nous n'avons pas à nous soucier de savoir si nous avons annulé la saisie ou non
: l'objet d'information renverra toujours quelque chose...
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.BorderFactory;
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JDialog;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JRadioButton;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.JTextField;
/**
* Constructeur
* @param parent
* @param title
* @param modal
*/
public ZDialog(JFrame parent, String title, boolean modal){
super(parent, title, modal);
this.setSize(550, 270);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setResizable(false);
this.setDefaultCloseOperation(JDialog.DO_NOTHING_ON_CLOSE);
this.initComponent();
}
/**
* Méthode appelée pour utiliser la boîte
* @return zInfo
*/
public ZDialogInfo showZDialog(){
this.sendData = false;
this.setVisible(true);
return this.zInfo;
}
/**
* Initialise le contenu de la boîte
*/
private void initComponent(){
//Icone
icon = new JLabel(new ImageIcon("images/icone.jpg"));
JPanel panIcon = new JPanel();
panIcon.setBackground(Color.white);
panIcon.setLayout(new BorderLayout());
panIcon.add(icon);
//Le nom
JPanel panNom = new JPanel();
panNom.setBackground(Color.white);
panNom.setPreferredSize(new Dimension(220, 60));
nom = new JTextField();
nom.setPreferredSize(new Dimension(100, 25));
panNom.setBorder(BorderFactory.createTitledBorder("Nom du personnage"
J'ai ajouté une image, mais vous n'y êtes nullement obligés !
Vous constaterez aussi que j'ai ajouté une bordure à nos JPanel afin de faire plus... Zoli...
Code : Java
import java.awt.FlowLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JOptionPane;
public Fenetre(){
this.setTitle("Ma JFrame");
this.setSize(300, 100);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.getContentPane().setLayout(new FlowLayout());
this.getContentPane().add(bouton);
bouton.addActionListener(new ActionListener(){
});
this.setVisible(true);
De la ZDialog
La méthode showInputDialog() affiche une boîte attendant une saisie de la part de l'utilisateur ou une
sélection dans une liste.
Cette méthode retourne soit un String dans le cas d'une saisie, soit un Object dans le cas d'une liste.
La méthode showOptionDialog() affiche une boîte attendant le clic sur une option proposée à l'utilisateur.
Celle-ci retourne l'indice de l'élément sur lequel vous avez cliqué, ou un indice négatif pour tous les autres
cas !
Les boîtes de dialogue sont dites modales : aucune interaction hors de la boîte n'est possible tant que
celle-ci n'est pas fermée !
Pour faire une boîte de dialogue personnalisée, vous devez créer une classe héritée de JDialog.
Pour les boîtes personnalisées, le dialogue commence lorsque la méthode setVisible(true) est invoquée et
se termine lorsque la méthode setVisible(false) est appelée !
Q.C.M.
Quel est le dernier paramètre possible pour la méthode showMessageDialog() ?
Le type de boîte.
Le titre.
Le message.
L'icône.
Code : Java
Que va retourner cette boîte si nous la validons avec sa valeur par défaut ?
toto
titi
tata
String.
Object.
int.
Aucun.
null.
Un Object.
Un String.
Un int, mais négatif.
Je vous propose donc maintenant de continuer par un chapitre qui risque de vous plaire tout autant : Les menus.
Les menus
Plus d'informations
Dans ce chapitre nous allons voir comment ajouter ce genre de composants dans vos fenêtres, mais aussi comment les
utiliser.
Nous aborderons aussi la façon d'utiliser ce qu'on appelle des accélérateurs : par exemple, sous Firefox, si vous faites
CTRL + T, vous ouvrez un nouvel onglet. Ce raccourci est un exemple d'accélérateur.
Au cours de ce chapitre nous verrons aussi les mnémoniques : dans la barre de menu de votre navigateur, vous pouvez
voir qu'une des lettres de chaque élément de menu est soulignée, ceci signifie que si vous appuyez simultanément sur
ALT + <la lettre soulignée>, vous déroulerez le menu correspondant. Voici ce qu'on nomme un mnémonique.
Ce type de menu, dit barre de menus, est le plus courant ; mais nous verrons aussi comment utiliser un menu
contextuel.
Vous savez, celui qui apparaît lorsque vous faites un clic droit...
Et en bonus, nous apprendrons aussi à utiliser les barres d'outils.
Le moment est venu pour vous d'utiliser un tel composant : cependant, celui cité ci-dessus appartient au package
java.awt . Dans ce chapitre nous utiliserons son homologue, l'objet JMenuBar, présent dans le package
javax.swing .
Un menu simple
d'objets JMenu : titre global d'un point de menu. Regardez en haut de votre navigateur ;
d'objets JMenuItem : éléments composants nos menus.
Ici, afin de pouvoir utiliser nos futurs menus, nous allons devoir coder des implémentations de l'interface
ActionListener : vous la connaissez bien, celle-là !
Ces implémentations serviront à écouter les objets JMenuItem. Ce sont ces objets qui déclencheront tel ou tel
traitement. Les JMenu, eux, ont un comportement automatique. Si on clique sur un titre de menu, celui-ci se déroule
tout seul et, dans le cas où nous avons un tel objet présent dans un autre JMenu, une autre liste se déroulera toute
seule !
Avant de nous lancer dans cette tâche, je vais vous montrer un exemple d'utilisation, histoire de vous familiariser.
Voici un code d'exemple :
Code : Java
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
public ZFenetre(){
this.setSize(400, 200);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.test1.add(item1);
item2.addActionListener(new ActionListener(){
public void actionPerformed(ActionEvent arg0) {
System.exit(0);
}
});
this.test1.add(item2);
this.test2.add(item3);
this.test2.add(item4);
this.setJMenuBar(menuBar);
this.setVisible(true);
}
}
Et le résultat de ce code :
Code : Java
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.JCheckBoxMenuItem;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JRadioButtonMenuItem;
public ZFenetre(){
this.setSize(400, 200);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.test1_2.add(jrmi1);
this.test1_2.add(jrmi2);
Vous pouvez voir qu'il n'y a rien de difficile à créer un menu. Je vous propose donc d'en créer un pour notre animation.
Nous allons faire ceci petit à petit. Nous gèrerons les événements ensuite. Pour le moment, nous allons avoir besoin :
d'un menu animation, pour lancer, arrêter (par défaut à setEnabled(false) ) ou quitter l'animation ;
d'un menu forme, afin de savoir quel type de forme utiliser (sous-menu + une radio par forme) et si celle-ci est
en mode morphing (case à cocher) ;
d'un menu à propos, avec un zoli "?" qui va ouvrir une boîte de dialogue.
N'effacez surtout pas les implémentations pour les événements, retirez seulement les composants utilisant les
implémentations et créez votre menu !
Vous serez sans doute obligés de mettre quelques instructions en commentaire... Mais nous y reviendrons.
Je vous laisse faire, vous devriez y arriver sans problème... Prenez votre temps, réfléchissez, et allez-y !
Voici le code que vous devriez avoir (ou un code s'en approchant) :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JCheckBoxMenuItem;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JRadioButtonMenuItem;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
this.setContentPane(container);
this.initMenu();
this.setVisible(true);
Vous pouvez remarquer que notre IHM est beaucoup plus propre...
Il ne nous reste plus qu'à faire interagir nos menus avec notre animation ! Rien de plus simple, il suffit de dire à nos
MenuItem qu'une implémentation les écoutent. En fait, cela revient à faire comme si nous cliquions sur des boutons, à
l'exception des cases à cocher et des radios où, là, nous pouvons utiliser une implémentation d'ActionListener ou
d'ItemListener : nous utiliserons la première.
Afin que l'application fonctionne bien, j'ai apporté deux modifications mineures dans la classe Panneau :
Afin d'être sûr que le test sur cette chaîne de caractères soit sur des majuscules...
Voici le code de notre animation avec un beau menu pour tout contrôler :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JCheckBoxMenuItem;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JRadioButtonMenuItem;
public Fenetre(){
this.setTitle("Animation");
this.setSize(300, 300);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
container.setBackground(Color.white);
container.setLayout(new BorderLayout());
container.add(pan, BorderLayout.CENTER);
this.setContentPane(container);
this.initMenu();
this.setVisible(true);
J'ai modifié le nom des implémentations et j'ai ajouté mon avatar du SDZ dans le dialogue du menu "À
propos". Mettez une image si vous avez envie...
Comme je l'ai dit dans le dialogue du menu "À propos", je crois qu'il est temps de mettre des raccourcis clavier dans
tout ceci !
Vous êtes prêts ?
En fait, ceci est très simple aussi. Pour ajouter un accélérateur sur un JMenu, nous appelerons la méthode
setAccelerator(); et pour ajouter un mnémonique sur un JMenuItem, nous invoquerons la méthode
setMnemonic(); .
Attribuons le mnémonique 'A' pour le menu "Animation", le mnémonique 'F' pour le menu "Forme" et enfin 'P' pour "À
propos". Vous allez voir, c'est très simple : il vous suffit d'invoquer la méthode setMnemonic(char mnemonic); sur
le JMenu que vous désirez.
Code : Java
animation.addSeparator();
quitter.addActionListener(new ActionListener(){
public void actionPerformed(ActionEvent event){
System.exit(0);
}
});
animation.add(quitter);
//Menu forme
bg.add(carre);
bg.add(triangle);
bg.add(rond);
bg.add(etoile);
typeForme.add(rond);
typeForme.add(carre);
typeForme.add(triangle);
typeForme.add(etoile);
rond.setSelected(true);
forme.add(typeForme);
//menu à propos
}
});
aPropos.add(aProposItem);
Nous avons à présent les lettres correspondantes soulignées dans nos menus, et mieux encore, si vous tapez ALT + <la
lettre> : le menu correspondant se déroule !
Concernant les mnémoniques, vous devez savoir que vous pouvez aussi en mettre sur les objets JMenuItem.
Il faut que vous sachiez aussi qu'il existe une autre façon d'ajouter un mnémonique sur un JMenu mais UNIQUEMENT
SUR UN JMenu : en passant le mnémonique en deuxième paramètre du constructeur de l'objet, comme ceci JMenu
menu = new JMenu("Fichier", 'F');//Ici, ce menu aura le mnémonique F .
Oui, je sais, c'est simple et même très simple. Pour ajouter des accélérateurs, c'est quasiment pareil sauf que nous
devrons utiliser un nouvel objet : KeyStroke.
Cet objet permet de connaître l'identité de la touche utilisée ou à utiliser. De ce fait, c'est grâce à cet objet que nous
allons pouvoir construire des combinaisons de touches pour nos accélérateurs !
Nous allons commencer par attribuer un simple caractère comme accélérateur pour notre JMenuItem "Lancer", ceci
en utilisant la méthode getKeyStroke(char caracter); de l'objet KeyStroke.
Code : Java
Testez votre application et vous devriez vous rendre compte qu'un petit 'c' est apparu à côté du menu "Lancer".
Voyez plutôt :
Et, si vous appuyez sur la touche 'c' de votre clavier, celle-ci a le même effet qu'un clic sur le menu "Lancer" !
Attention : si vous mettez le caractère 'C', vous serez obligés d'appuyer simultanément sur SHIFT + c ou alors
d'avoir la touche MAJ activée !
Le principe est bien, cependant, imaginez aussi que, maintenant, votre touche 'c' vous demandera systématiquement
le lancement de votre animation !
C'est l'une des raisons pour laquelle les accélérateurs sont, en général, des combinaisons de touches du genre CTRL +
c ou encore CTRL + SHIFT + S.
Pour réussir à faire ceci, nous allons utiliser une autre méthode getKeyStroke() : celle-ci prendra non pas le
caractère de notre touche, mais son code, ainsi qu'une ou plusieurs touches faisant la combinaison !
Pour obtenir le code d'une touche, nous utiliserons l'objet KeyEvent, qui stocke tous les codes de touches !
Dans le code qui suit, je crée un accélérateur CTRL + L pour le menu "Lancer" et un accélérateur CTRL + SHIT + A
pour le menu "Arrêter" :
Code : Java
lancer.setAccelerator(KeyStroke.getKeyStroke(KeyEvent.VK_L,
KeyEvent.CTRL_MASK));
animation.add(lancer);
À ce moment-ci, j'imagine que vous devez être perturbés par ceci : KeyEvent.VK_L et les appels du même genre.
En fait, la classe KeyEvent répertorie tous les codes de toutes les touches du clavier. Une grande majorité sont sous
la forme VK_<le caractère ou le nom de la touche>, lisez ceci comme : Value of Key <nom de la touche>.
Mis à part certaines touches de contrôle comme CTRL, ALT, SHIFT... vous pouvez retrouver facilement le code d'une
touche grâce à cet objet !
Ensuite, vous avez dû remarquer que lorsque vous avez voulu taper KeyEvent.CTRL_DOWN_MASK , Eclipse vous
propose quasiment la même chose :
Vous pouvez aisément voir qu'Eclipse vous dit que la version CTRL_DOWN_MASK est la plus récente et qu'il est
vivement conseillé de l'utiliser !
Maintenant que vous savez comment créer des mnémoniques et des accélérateurs, mettez-en où vous voulez !
Ceci dépend de vous...
Vous voilà donc avec un zoli menu avec des mnémoniques et des accélérateurs.
Il est donc temps de voir comment créer un menu contextuel !
Il va falloir tout de même dire à notre menu contextuel comment s'afficher et surtout où, mais vous verrez que c'est
très simple...
Maintenant que vous commencez à bien connaître les principes de bases de la programmation événementielle, nous
allons aller plus vite pour apprendre de nouvelles choses !
Les actions à effectuer, dans le cas d'actions identiques au menu, doivent être les mêmes : nous devrons donc
créer des objets globaux aux deux menus.
Le menu contextuel ne doit s'afficher que dans la zone où l'animation s'exécute, et non sur le menu !
Il ne doit s'afficher que lorsqu'on fait un clic droit, et uniquement ça !
Nous allons mettre, dans notre menu contextuel, les actions "Lancer l'animation" et "Arrêter l'animation" ainsi que
deux nouveautés :
Avant d'implémenter les deux nouvelles fonctionnalités, nous allons travailler sur les deux premières.
Ce qui signifie que, lorsque nous lancerons l'animation, nous devrons mettre les deux menus "Lancer l'animation" à
l'état setEnabled(false); et les deux menus "Arrêter l'animation" à l'état setEnabled(true); , et inversement
pour l'arrêt.
Comme je vous l'ai dit plus haut, nous allons utiliser le même objet écouteur pour le traitement des deux menus, nous
allons devoir créer une véritable instance de ces objets et avertir que ces objets écoutent non seulement le menu du
haut, mais aussi le menu contextuel.
plusieurs écouteurs peuvent écouter un
Nous avons parfaitement le droit de faire ça :
composant et plusieurs composants peuvent avoir le même écouteur !
Vous êtes presque prêts à créer votre menu contextuel, il ne vous manque que trois informations :
Le déclenchement de l'affichage de la popup doit se faire sur un clic de souris, vous connaissez une interface qui gère
ce type d'événement : l'interface MouseListener. Nous allons donc dire à notre panneau qu'un écouteur du type de
cet interface va l'écouter !
Tout comme lors du chapitre sur les zones de saisie, il existe une classe qui contient toutes les méthodes de la
dite interface : la classe MouseAdapter.
Vos pouvez utiliser celle-ci pour créer une implémentation afin de ne redéfinir que la méthode dont vous avez besoin !
C'est cette solution que nous allons utiliser.
Si vous voulez, mais je pensais plutôt à mouseReleased(), pour une raison simple que vous ne devez sûrement pas
connaître : ces deux événements sont quasiment identiques, cependant, dans un certain cas, seul l'événement
mouseClicked() sera appelé. Il s'agit du cas où vous cliquez sur une zone, que vous déplacez votre souris tout en
maintenant le clic et que vous relâchez le bouton de la souris ensuite.
C'est pour cette raison que je préfère utiliser la méthode mouseReleased(). Ensuite, pour spécifier où afficher le
menu contextuel, la classe JPopupMenu possède une méthode show(Component invoker, int x, int y); .
Component invoker : désigne l'objet invoquant le menu contextuel, dans notre cas, notre instance de
Panneau.
int x : coordonnée X du menu.
int y : Coordonnée Y du menu.
Souvenez-vous que vous pouvez déterminer les coordonnées de la souris grâce à l'objet passé en paramètre de
la méthode mouseReleased(MouseEvent event) .
Je suis sûr que vous savez comment vous y prendre pour dire au menu contextuel de s'afficher, il ne vous manque plus
qu'à détecter le clic droit. Et là, l'objet MouseEvent va vous sauver la mise !
En effet, cet objet possède une méthode isPopupTrigger() qui renvoie vrai s'il s'agit d'un clic droit.
Vous avez tous les éléments en mains pour faire votre menu contextuel, rappelez-vous que nous ne gérons pas tout de
suite les nouvelles fonctionnalités...
Quelques instants de réflexion... Vous avez fini ? Nous pouvons comparer nos codes ?
Victoire !
Il est beau, il est fonctionnel, il est zérotissime notre menu contextuel !
Je sens que vous êtes prêts pour les nouvelles fonctionnalités... Même si je me doute que certains d'entre vous ont
déjà fait ce qu'il fallait.
Il n'est pas très difficile de faire ce genre de chose, surtout que vous êtes habitués, maintenant.
Dans notre classe Panneau, nous utilisons des couleurs définies à l'avance, il nous suffit donc de mettre ces couleurs
dans des variables et de permettre l'édition de celles-ci.
Rien de difficile ici, voici donc les codes sources de nos deux classes :
Panneau.java
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.Graphics;
import java.awt.Image;
import java.io.File;
import java.io.IOException;
import javax.imageio.ImageIO;
import javax.swing.JPanel;
//***********************************
//Voici nos deux couleurs
//***********************************
private Color couleurForme = Color.red;
private Color couleurFond = Color.white;
/**
* Méthode qui redéfinit la couleur du fond
* @param color
*/
public void setCouleurFond(Color color){
this.couleurFond = color;
}
/**
* Méthode qui redéfinit la couleur de la forme
* @param color
*/
public void setCouleurForme(Color color){
this.couleurForme = color;
}
if(this.forme.equals("ROND")){
g.fillOval(posX, posY, 50, 50);
}
if(this.forme.equals("CARRE") || this.forme.equals("CARRÉ")){
g.fillRect(posX, posY, 50, 50);
}
if(this.forme.equals("TRIANGLE")){
Fenetre.java
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.KeyEvent;
import java.awt.event.MouseAdapter;
import java.awt.event.MouseEvent;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JCheckBoxMenuItem;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JPopupMenu;
import javax.swing.JRadioButtonMenuItem;
import javax.swing.KeyStroke;
//***********************************************************
// La déclaration pour le menu de la JMenuBar
//***********************************************************
private JMenuBar menuBar = new JMenuBar();
//***********************************************************
// La déclaration pour le menu contextuel
//***********************************************************
private JPopupMenu jpm = new JPopupMenu();
private JMenu background = new JMenu("Couleur de fond");
private JMenu couleur = new JMenu("Couleur de la forme");
Vous constatez que les menus et les menus contextuels peuvent être très utiles et très ergonomiques !
Ils sont relativement simples à utiliser et à implémenter.
Mais vous aurez sans doute remarqué qu'il y a toujours un clic superflu, qu'il s'agisse d'un menu ou d'un menu
contextuel : il faut au moins un clic pour afficher le contenu d'un menu (sauf cas avec accélérateur).
Pour contrer ce genre de chose, il existe un outil très puissant : la barre d'outils !
Elle est généralement composée de multitudes de boutons sur lesquels est apposée une image symbolisant l'action que
ce bouton peut effectuer.
Pour créer et utiliser une barre d'outils, nous allons utiliser l'objet JToolBar.
Je vous rassure tout de suite, cet objet fonctionne comme un menu classique, à la différence près que celui-ci prend
des boutons (JButton).
Il n'y a pas d'endroit spécifique pour incorporer votre barre d'outils, il faudra l'expliciter lors de sa création !
Il nous faut, tout d'abord, des images à mettre sur nos boutons... J'en ai fait de toutes simples :
Vous devez avoir une idée de ce que nous allons mettre dans notre barre d'outils...
Concernant les actions à gérer, pour le lancement de l'animation et l'arrêt, il faudra penser à éditer le comportement
des boutons de la barre d'outils, comme fait pour les deux actions du menu contextuel...
Concernant les boutons pour les formes, c'est un peu plus délicat.
Les autres composants pouvant éditer la forme de notre animation étaient des boutons radios. Or, ici, nous avons des
boutons standards.
Hormis le fait qu'il va falloir une instance précise de la classe FormeListener, nous allons devoir modifier un peu son
comportement...
Nous devrons savoir si l'action vient d'un bouton radio du menu ou d'un bouton de la barre d'outils...
En fait, non, et ceci grâce à l'objet ActionEvent. Nous allons pouvoir connaître le déclencheur de l'action ! Nous
n'allons pas tester tous les boutons radio un par un... Le système utilisé jusque là, pour ces composants, était très
bien.
Non, nous allons juste voir si celui qui a déclenché l'action est un JRadioButtonMenuItem ou non et, dans ce cas,
nous testerons nos boutons...
Comment savoir ça ?
Il va falloir qu'on pense à mettre à jour le bouton radio sélectionné dans le menu, alors ?
Tout à fait !
Je vois que vous commencé à penser événementiel !
Et là, pour votre plus grand plaisir, j'ai une astuce qui ne marche pas mal du tout : il suffit, lors du clic sur un bouton
de la barre d'outils, de déclencher l'événement sur le bouton radio correspondant !
Dans la classe AbstractButton, dont héritent tous les boutons, il y a la méthode doClick() .
Cette méthode déclenche un événement identique à un vrai clic de souris sur le composant ! Donc, plutôt que de gérer
la même façon de faire à deux endroits, nous allons rediriger l'action sur un autre composant...
Vous avez toutes les cartes pour faire votre barre d'outils.
N'oubliez pas que vous devez spécifier sa place sur le conteneur principal !
Bon, faites des tests, comparez, codez, effacez mais, au final, vous devriez avoir quelque chose comme ça :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.KeyEvent;
import java.awt.event.MouseAdapter;
import java.awt.event.MouseEvent;
import javax.swing.BorderFactory;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBoxMenuItem;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JPopupMenu;
import javax.swing.JRadioButtonMenuItem;
import javax.swing.JToolBar;
import javax.swing.KeyStroke;
//***********************************************************
// La déclaration pour le menu de la JMenuBar
//***********************************************************
private JMenuBar menuBar = new JMenuBar();
//***********************************************************
// La déclaration pour le menu contextuel
//***********************************************************
private JPopupMenu jpm = new JPopupMenu();
private JMenu background = new JMenu("Couleur de fond");
private JMenu couleur = new JMenu("Couleur de la forme");
D'ailleurs, vous devez savoir une dernière chose : dans les barres d'outils comme celle-ci, vous pouvez mettre d'autres
composants que des boutons (combo...).
Pour ceux qui l'auraient remarqué, la barre d'outils est déplaçable ! Si vous cliquez sur cette zone :
si vous laissez le clic appuyé et faites glisser votre souris vers la droite, la gauche ou encore le bas, vous pourrez voir
un carré se déplacer :
Le but de cette classe est d'attribuer automatiquement une action à un ou plusieurs composants. Le principal avantage
de cette façon de faire réside dans le fait que plusieurs composants travaillent avec une implémentation de la classe
AbstractAction, mais le gros inconvénient réside dans le fait que vous devrez programmer une implémentation par
action :
Ceci peut être très lourd à faire, mais après, je vous laisse juges d'utiliser telle ou telle façon selon vos besoins !
Code : Java
//...
//Et le plus fort : UTILISER UNE INSTANCE D'ACTION DIRECTEMENT DANS UNE BARRE D'OUTI
private void initToolBar(){
toolBar.add(rAct);
}
//...
Vous pouvez voir que cela peut être très pratique. De plus, si vous ajoutez une action sur une barre d'outils, celle-ci
crée automatiquement un bouton correspondant !
Ensuite, le choix d'utiliser les actions abstraites ou des implémentations de telle ou telle interface vous revient.
Nous pouvons d'ailleurs très bien appliquer ce principe au code de notre animation.
Voici ce que peut donner le code vu précédemment avec des implémentations de la classe AbstractAction :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.KeyEvent;
import java.awt.event.MouseAdapter;
import java.awt.event.MouseEvent;
import javax.swing.AbstractAction;
import javax.swing.ButtonGroup;
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBoxMenuItem;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenu;
import javax.swing.JMenuBar;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JPopupMenu;
import javax.swing.JRadioButtonMenuItem;
import javax.swing.JToolBar;
import javax.swing.KeyStroke;
//***********************************************************
// La déclaration pour le menu de la JMenuBar
//***********************************************************
private JMenuBar menuBar = new JMenuBar();
Q.C.M.
Peut-on ajouter une JComboBox dans un objet JMenu ?
Absolument.
Absolument pas.
Je ne sais pas...
Quel objet doit-on utiliser pour récupérer les codes des touches du clavier ?
L'objet Keystroke.
L'objet KeyStroke.
L'objet KeyTroke.
L'objet StrokeKey.
L'objet KeyEvent.
setVisible
show
showPopupMenu
montreToi
Il nous reste encore tant de choses à voir. D'ailleurs, vous vous demandez peut-être comment faire pour créer un menu
"Enregistrer" ou encore "Enregistrer sous" ?
Avant de voir comment faire ceci, nous allons passer par un petit TP : L'ardoise mazique !
TP : l'ardoise maZique
Plus d'informations
Vous devez faire une sorte d'ardoise magique. En gros, celle-ci devra être composée d'un JPanel amélioré (ça sent
l'héritage...) sur lequel vous pourrez tracer des choses en cliquant et en déplaçant la souris.
Vos tracés devront être effectués point par point, ceux-ci d'une taille que je vous laisse apprécier. Par contre, vous
devrez pouvoir utiliser deux sortes de "pinceaux" :
un carré ;
un rond.
Vous aurez aussi la possibilité de changer la couleur de vos traits, les couleurs que j'ai choisies sont :
le bleu ;
le rouge ;
le vert.
Il faut OBLIGATOIREMENT :
Attention : vous allez utiliser la méthode repaint() de votre composant ; cependant, souvenez-vous
que celle-ci est appelée automatiquement lors du redimensionnement de votre fenêtre, de la réduction, de
l'agrandissement... Vous allez devoir gérer ce cas de figure ! Sinon, votre zone de dessin s'effacera à chaque
redimensionnement !
Je vous conseille de créer une classe Point qui va contenir les informations relatives à un point tracé (couleur, taille,
position...).
Il va falloir que vous gériez une collection de points (générique, la collection ) dans votre classe dérivée de JPanel !
Avant de vous lancer dans votre code, vous devez savoir quelques choses...
Prérequis
Afin que vous puissiez faire des tracés, vous allez devoir détecter le mouvement de votre souris.
Je ne vous ai pas encore parlé de ça auparavant, mais vous avez l'habitude d'utiliser des interfaces de gestion
d'événements, maintenant...
Afin de détecter les mouvements de votre souris, vous allez devoir utiliser l'interface MouseMotionListener ; celle-ci
contient deux méthodes :
Voilà : vous allez devoir créer une implémentation de cette interface pour réussir à dessiner sur votre conteneur !
Bon ! Ne vous hâtez pas trop, réfléchissez bien à ce dont vous avez besoin. Comment utiliser vos implémentations...
Bref, surtout ne pas vous précipiter !
Un code bien réfléchi est un code rapidement opérationnel !
Correction
Roulement de tambour... C'est le moment de vérité !
Vous avez pu voir que c'est un code assez simple. Il n'y a rien de difficile et surtout, il a le mérite de vous faire travailler
un peu tout ce que vous avez vu jusqu'ici...
Comme je vous l'ai dit dans l'introduction, ce code n'est pas parfait et il n'avait pas vocation à l'être... Je sais que vous
êtes assez calés en Java pour avoir ajouté plus de fonctionnalités que moi sur ce TP. Mon code est une solution, ET NON
PAS LA SOLUTION.
Améliorations possibles
Voici ce que vous pouvez faire afin de rendre cette application plus attractive :
Même s'il n'est pas parfait, ce TP était tout de même marrant à faire...
Mais, avant d'en arriver là, nous allons devoir aborder Les flux d'entrée / de sortie !
Plus d'informations
Je vous préviens tout de suite, ce chapitre sera certainement le plus difficile de tous. Déjà, parce que vous allez voir
beaucoup de nouvelles choses, mais surtout parce que la notion de fichier et de son traitement n'est pas évidente au
premier abord.
Ne vous inquiétez pas trop tout de même : je vais tenter de vous expliquer tout cela dans le détail, mais là, je ne vous
cache pas qu'il faudra de la pratique pour tout assimiler...
J'espère que le fait de découper cette partie en deux vous facilitera le travail.
Je tiens à signaler que je ne vais pas trop approfondir le sujet. Sinon il faudrait tout une partie rien que les
différents type de fichier (.zip, .properties...). Et je tiens à dire aux puristes que je ne ferai que mettre en garde contre
les exceptions que la lecture ou l'écriture dans des fichiers peut engendrer !
Sommaire du chapitre :
Avant de nous lancer dans la programmation avec des fichiers, nous devons voir ce que sont les entrées / sorties, ou
communément ce qui est appelé les flux d'entrée / sortie.
Une entrée / sortie en Java consiste en un échange de données entre le programme et une autre source, qui peut être :
la mémoire ;
un fichier ;
le programme lui-même ;
...
Pour réaliser cela, Java emploie ce qu'on appelle un stream (qui signifie flux).
Celui-ci joue le rôle de médiateur entre la source des données et sa destination.
Nous allons voir que Java met à notre disposition toute une panoplie d'objets afin de pouvoir communiquer de la sorte.
Tout comme l'objet Scanner que je ne vous présente plus maintenant, ces objets sont rangés dans un package : java.io
(io signifie ici in/out, pour entrée / sortie). Il n'y a pas loin d'une cinquantaine de classes dans ce package...
Heureusement, nous n'allons pas toutes les aborder.
Toute opération sur les entrées / sorties, en Java, doit suivre le schéma suivant :
ouverture du flux ;
lecture du flux ;
fermeture du flux.
Je ne vous cache pas qu'il existe plusieurs objets différents qui ont tous des spécificités de travail avec les flux. Dans un
souci de simplicité, nous n'aborderons que ceux qui traitent avec des fichiers (une liste des types d'objets est disponible en
annexe).
Sachez aussi que Java a décomposé les objets traitant des flux en deux catégories :
les objets travaillant avec des flux d'entrée (in), lecture de flux ;
les objets travaillant avec des flux de sortie (out), écriture de flux.
Et comme je vous l'ai dit plus haut, il existe un objet Java pour chaque cas.
Par exemple, il existe :
Ces objets peuvent prendre une chaîne de caractères, précisant le chemin et le nom du fichier à utiliser, en paramètres de
leurs constructeurs ! Cependant, il peut être de bon ton d'utiliser un objet File.
Celui-ci permet de faire des tests sur le fichier ou de récupérer des informations le concernant.
L'objet File
Avant de commencer, créez-vous un fichier, avec l'extension que vous voulez pour le moment, et enregistrez-le à la racine
de votre projet Eclipse ! Personnellement, je me suis fait un fichier test.txt dont voici le contenu :
Code : Autre
Dans votre projet Eclipse, vous pouvez faire un clic droit (sur le dossier de votre projet) / New / File. Vous pouvez
saisir le nom de votre fichier et ensuite y écrire !
Le nom du dossier contenant mon projet s'appelle "IO", mon fichier .txt est à cette adresse "D:\Mes documents\Codage
\SDZ\Java-SDZ\IO\test.txt".
Voyez :
Code : Java
Vous conviendrez que les méthodes de cet objet peuvent s'avérer très utiles !
Nous venons d'en essayer quelques-unes et nous avons même listé les sous-fichiers et sous-dossiers de nos lecteurs racines.
Vous pouvez aussi effacer le fichier grâce la méthode delete() , créer des répertoires avec la méthode mkdir() (le nom
passé à l'objet ne devra pas avoir de ".")...
Maintenant que vous en savez un peu plus sur cet objet, nous allons pouvoir commencer à travailler avec notre fichier créé
précédemment !
Ces classes héritent mutuellement des classes abstraites InputStream et OutputStream, présentes dans le package
java.io .
Ce sont deux des super-classes présentes dans ce package et une grande partie des objets traitant des flux
d'entrée / sortie héritent de ces objets.
Comme vous l'avez sans doute remarqué, il y a une hiérarchie de classe pour les traitements in et une autre pour les
traitements out.
Ne vous y trompez pas, les classes héritant de InputStream sont destinées à la lecture et les classes héritant de
OutputStream se chargent de l'écriture !
Oui, comme beaucoup de gens au début. Mais c'est uniquement parce que vous situez les flux par rapport à vous, et non à
votre programme !
Lorsque ce dernier va lire des informations dans un fichier, ce sont des informations qu'il reçoit, et par conséquent, elles
s'apparentent par conséquent à une entrée : in.
Sachez tout de même que, lorsque vous tapez au clavier, cette action est considérée comme un flux d'entrée !
Au contraire, lorsque celui-ci va écrire dans un fichier (ou à l'écran, souvenez-vous de System.out.println ), par
exemple, il va faire sortir des informations : donc, pour lui, ce mouvement de données correspond à une sortie : out.
Nous allons enfin commencer à travailler avec notre fichier...
Le but est d'aller en lire le contenu et de le copier dans un autre, dont nous spécifierons le nom dans notre programme,
par le biais d'un programme Java !
Code : Java
try {
//On instancie nos objets.
//fis va lire le fichier et
//fos va écrire dans le nouveau !
fis = new FileInputStream(new File("test.txt"));
fos = new FileOutputStream(new File("test2.txt"));
System.out.println("");
}
} catch (FileNotFoundException e) {
//Cette exception est levée
//si l'objet FileInputStream ne trouve aucun fichier
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
//Celle-ci se produit lors d'une erreur
//d'écriture ou de lecture
e.printStackTrace();
}
}
}
Pour que l'objet FileInputStream fonctionne, le fichier DOIT exister ! Sinon l'exception
FileNotFoundException est levée.
Par contre, si vous ouvrez un flux en écriture (FileOutputStream) vers un fichier inexistant, celui-ci sera créé
AUTOMATIQUEMENT !
Notez bien les imports pour pouvoir utiliser ces objets ! Mais comme vous le savez déjà, vous pouvez taper votre
code et ensuite faire "control + shift + O" pour faire les imports automatiques.
À l'exécution de ce code, vous pouvez voir que le fichier "test2.txt" a bien été créé et qu'il contient exactement la même
chose que "test.txt" !
De plus, j'ai ajouté dans la console les données que votre programme va utiliser (lecture et écriture).
Voici le résultat de ce code :
Les objets FileInputStream et FileOutputStream sont assez rudimentaires car ils travaillent avec un certain nombre
d'octets à lire. Ceci explique pourquoi ma condition de boucle était si tordue...
Sachez qu'à chaque caractère que vous saisissez ou que vous lisez dans un fichier, correspond à un code binaire et ce code
binaire correspond à un code décimal : voici la table de jeu de caractères.
Cependant, au début, seuls les caractères de a-z, de A-Z et les chiffres de 0-9 (127 premiers caractères de la table du lien
ci-dessus) étaient codés (codage UNICODE 1) correspondant aux caractères se trouvant dans la langue anglaise mais,
rapidement, ce codage s'est avéré trop limité pour des langues ayant des caractères accentués (français, espagnol...). Un
jeu de codage étendu a été mis en place afin de pallier ce problème !
Chaque code binaire UNICODE 1 est codé sur 8 bits, soit 1 octet. Une variable de type byte, en Java, correspond en fait à
1 octet et non 1 bit !
Les objets que nous venons d'utiliser emploient la première version d'UNICODE 1 qui ne comprend pas les caractères
accentués, c'est pour cela que les caractères de ce type, dans notre fichier, ont un code décimal négatif !
Lorsque nous définissons un tableau de byte à 8 entrées, cela signifie que nous allons lire 8 octets à la fois.
Vous pouvez voir qu'à chaque tour de boucle, notre tableau de byte contient huit valeurs correspondant chacune à un code
décimal qui, lui, correspond à un caractère (valeur entre parenthèses à côté du code décimal).
Vous pouvez voir que les codes décimaux négatifs sont inconnus car ils sont représentés par "?" ; de plus, il y a des
caractères invisibles dans notre fichier :
Il en existe d'autres ; en fait, les 32 premiers caractères du tableau des caractères sont invisibles !
On comprend mieux...
Vous voyez que le traitement des flux suivent une logique et une syntaxe précises !
Lorsque nous avons copié notre fichier, nous avons récupéré un certain nombre d'octets dans un flux entrant que nous avons
passé à un flux sortant.
À chaque tour de boucle, le flux entrant est lu en suivant tandis que le flux sortant, lui, écrit dans un fichier en suivant.
Cependant, il existe à présent des objets beaucoup plus faciles à utiliser, mais ceux-ci travaillent tout de même avec les
deux objets que nous venons de voir !:D
Ces objets font aussi partie de la hiérarchie citée précédemment... Seulement, il existe une super-classe définissant
ceux-ci.
Vous pouvez voir qu'il y a quatre classes filles héritant de FilterInputStream (idem pour FilterOutputStream) :
DataInputStream : offre la possibilité de lire directement des types primitifs (double, char, int), ceci grâce
à des méthodes comme readDouble() , readInt() ...
BufferedInputStream : cette classe permet d'avoir un tampon à disposition dans la lecture du flux. En gros, les
données vont tout d'abord remplir le tampon et, dès que celui-ci est rempli, le programme a accès aux données ;
PushbackInputStream : permet de remettre un octet déjà lu dans le flux entrant ;
LineNumberInputStream : cette classe offre la possibilité de récupérer le numéro de ligne lue à un instant T.
Les classes dérivant de FilterOutputStream ont les mêmes fonctionnalités mais pour l'écriture !
Ces classes prennent une instance dérivant des classes InputStream (pour les classes héritant de FilterInputStream)
ou de OutputStream (pour les classes héritant de FilterOutputStream)...
Vous pouvez cumuler les filtres, c'est-à-dire que, vu que ces classes acceptent une instance de leur super-classe, ils
acceptent une instance de leur cousin !
Code : Java
//Ou en condensé :
//BufferedInputStream bis = new BufferredInputStream(new
DataInputStream(FileInputStream(new File("toto.txt"))));
Afin de vous rendre compte des améliorations apportées par ces classes, nous allons lire un ÉNORME fichier texte (3.6Mo)
de façon conventionnelle avec l'objet vu précédemment et avec un buffer !
Pour obtenir cet énorme fichier, rendez-vous à cette adresse. Faites un clic droit / Enregistrer sous... et remplacez le
contenu de votre fichier test.txt par le contenu de ce fichier.
Maintenant, voici un code qui permet de tester le temps d'exécution de la lecture :
Code : Java
try {
fis = new FileInputStream(new File("test.txt"));
bis = new BufferedInputStream(new FileInputStream(new File("test.txt")));
byte[] buf = new byte[8];
//On réinitialise
startTime = System.currentTimeMillis();
//Inutile de faire des traitements dans notre boucle
while(bis.read(buf) != -1);
//On réaffiche
System.out.println("Temps de lecture avec BufferedInputStream :
" + (System.currentTimeMillis() - startTime));
} catch (FileNotFoundException e) {
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
e.printStackTrace();
}
}
}
La différence de temps est ÉNORME ! 1.578 secondes pour la première méthode et 0.094 seconde pour la deuxième !
Vous conviendrez que l'utilisation d'un buffer permet une nette amélioration des performances de votre code !
Je vous conseille de faire le test pour l'écriture. D'ailleurs, nous allons le faire de ce pas :
Code : Java
try {
fis = new FileInputStream(new File("test.txt"));
fos = new FileOutputStream(new File("test2.txt"));
bis = new BufferedInputStream(new FileInputStream(new File("test.txt")));
bos = new BufferedOutputStream(new FileOutputStream(new File("test3.txt"
byte[] buf = new byte[8];
while(fis.read(buf) != -1){
fos.write(buf);
}
//On affiche le temps d'exécution
System.out.println("Temps de lecture + écriture avec FileInputStream et
FileOutputStream : " + (System.currentTimeMillis() - startTime));
//On réinitialise
startTime = System.currentTimeMillis();
while(bis.read(buf) != -1){
bos.write(buf);
}
//On réaffiche
System.out.println("Temps de lecture + écriture avec BufferedInputStream et
BufferedOutputStream : " + (System.currentTimeMillis() - startTime));
} catch (FileNotFoundException e) {
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
e.printStackTrace();
}
}
}
Je ne vais pas passer en revue tous les objets cités un peu plus haut, mais vu que vous risquez d'utiliser les objets
Data(Input/Output)Stream, nous allons les aborder rapidement, puisqu'ils s'utilisent comme les objets
BufferedInputStream. Je vous ai dit plus haut que ceux-ci ont des méthodes de lecture pour chaque type primitif :
cependant, il faut que le fichier soit généré par le biais d'un DataOutputStream pour que les méthodes fonctionnent
correctement.
Nous allons donc créer un fichier de toute pièce pour le lire par la suite.
Code : Java
System.out.println(dis.readBoolean());
System.out.println(dis.readByte());
System.out.println(dis.readChar());
System.out.println(dis.readDouble());
System.out.println(dis.readFloat());
System.out.println(dis.readInt());
System.out.println(dis.readLong());
System.out.println(dis.readShort());
} catch (FileNotFoundException e) {
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
e.printStackTrace();
}
}
}
Et le résultat
La quoi ?
Code : Java
//package à importer
import java.io.Serializable;
Qu'est-ce que c'est que cette interface ? Tu n'as même pas implémenté de méthode !
Par contre, si une super-classe implémente l'interface Serializable, ses enfants seront considérés comme
sérialisables !
Nous allons donc pouvoir faire ceci grâce aux objets ObjectInputStream et ObjectOutputStream ?
Tout à fait !
Vous avez sûrement déjà deviné comment se servir de ces objets, mais nous allons tout de même travailler sur un
exemple. D'ailleurs, le voici :
Code : Java
try {
System.out.println("Affichage des jeux :");
System.out.println("*************************\n");
System.out.println(((Game)ois.readObject()).toString());
System.out.println(((Game)ois.readObject()).toString());
System.out.println(((Game)ois.readObject()).toString());
} catch (ClassNotFoundException e) {
e.printStackTrace();
}
ois.close();
} catch (FileNotFoundException e) {
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
e.printStackTrace();
}
}
}
La dé-sérialisation d'objet peut engendrer une ClassNotFoundException ! Pensez donc à capturer cette
exception !
Et le résultat :
VICTOIRE !
Nos objets sont enregistrés et nous avons réussi à ré-utiliser ceux-ci après enregistrement !
Ce qu'il se passe est simple : les données de vos objets sont enregistrés dans le fichier ; mais que se passerait-il si notre
objet Game avait un autre objet de votre composition en son sein ?
Code : Java
Nous allons maintenant implémenter une notice par défaut dans notre objet Game. Voici notre classe modifiée :
Code : Java
import java.io.Serializable;
Eh oui, votre code ne compile plus ! Ceci pour une bonne raison : votre objet Notice n'est pas sérialisable !
Une erreur de compilation est levée !
Maintenant, deux choix s'offrent à vous :
Pour la première option, c'est simple, il suffit d'implémenter l'interface sérialisable dans notre classe Notice.
Par contre, on ne voit pas comment dire qu'un attribut n'a pas à être sérialisé...
Vous allez voir que c'est très simple, il suffit de déclarer votre variable : transient.
Comme ceci :
Code : Java
import java.io.Serializable;
Vous aurez sans doute remarqué que nous n'utilisons pas la variable notice dans la méthode toString() de
notre objet Game.
Si vous faites ceci, que vous sérialisez puis dé-sérialisez vos objets, vous aurez une NullPointerException à l'invocation
de la dite méthode.
Eh oui ! L'objet Notice est ignoré : il n'existe donc pas !
Ce que je vous propose maintenant, c'est d'appliquer cela avec un cas concret : nous allons sauvegarder les zolis dessins
que nous pouvons faire sur notre ardoise mazique...
Pour ceux qui n'auraient pas gardé le projet, je propose donc d'aller refaire un tour sur le TP en question.
Cas pratique
Vu que, dans ce projet, les dessins se font grâce à l'objet Point, c'est celui-ci que nous allons sérialiser !
Je ne vais pas seulement vous proposer d'en sérialiser un seul, mais plusieurs et dans différents fichiers afin que vous
puissiez réutiliser différents objets.
Nous allons avoir besoin d'un objet très pratique pour réussir ceci : un JFileChooser !
Cet objet affiche une mini-fenêtre demandant à l'utilisateur de choisir l'endroit où ouvrir ou sauvegarder des données ! Il
possède aussi tout une batterie de méthodes très intéressante :
Grâce à tout ceci, vous pourrez enregistrer vos objets dans des fichiers.
Vous devez savoir que l'objet JFileChooser est très laxiste en matière d'extension de fichier.
Il ne connaît rien du contenu des fichiers qu'il traite... Donc, rien ne vous empêchera de sauvegarder vos fichiers avec
l'extension .exe ou encore .java et de les relire !
Afin d'avoir une cohérence dans nos fichiers de sauvegarde, nous allons spécifier à notre JFileChooser qu'il ne devra
sauvegarder et lire que des fichiers ayant une certaine extension !
Pour faire ceci, nous devons créer une classe à part entière héritant de la classe FileFilter car celle-ci est une classe
abstraite.
Voici donc la classe ZFileFilter que nous allons utiliser afin de créer des filtres pour nos fichiers :
Code : Java
import java.io.File;
import javax.swing.filechooser.FileFilter;
Vous êtes obligés d'écrire le nom de fichier avec extension pour la sauvegarde et l'ouverture, sinon le traitement
sera refusé !
Si vous voulez que l'extension soit ajoutée automatiquement à votre nom de fichier, vous devez créer votre propre
JFileChooser et redéfinir la méthode approveSelection() .
Bon : je crois que le moment est venu d'aller faire un tour sur le topo !
Les classes que nous avons vues dans ce chapitre sont héritées des classes :
InputStream, pour les classes gérant les flux en entrées ;
OutputStream, pour les classes gérant les flux en sorties.
La façon dont on travaille avec des flux doit respecter la logique suivante :
ouverture de flux ;
lecture / écriture de flux ;
fermeture de flux.
La gestion des flux peut engendrer la levée d'exception comme : FileNotFoundException, IOException...
L'action de sauvegarder les objets s'appelle la sérialisation !
Pour qu'un objet soit sérialisable, celui-ci doit implémenter l'interface Serializable.
Si un objet sérialisable a un objet d'instance non sérialisable, une exception sera levée lorsque vous voudrez
sauvegarder votre objet.
Une solution consiste à rendre l'objet d'instance sérialisable ou alors à le déclarer transient afin que celui-ci soit
ignoré à la sérialisation !
L'utilisation de buffer permet une nette amélioration des performances, en lecture et en écriture, avec les fichiers.
Vous avez pu voir que ce chapitre était très riche en informations et en nouveautés.
Quand je vous disais que le rythme allait s'accélérer...
Je vous rappelle tout de même que les classes que nous venons de voir dans ce chapitre héritent des classes InputStream
et OutputStream.
Il existe encore des classes dans le package java.io qui sont très utiles aussi, mais qui n'héritent pas des mêmes
classes...
Vous êtes encore motivés ? Alors, allons-y et terminons-en avec ces maudits flux.
Plus d'informations
Nous voilà dans la dernière ligne droite concernant le flux d'entrées / sorties.
Dans ce chapitre, nous allons aborder une autre hiérarchie de classes présente dans le package java.io .
Les super-classes de la deuxième hiérarchie sont :
la classe Reader ;
la classe Writer.
Vous verrez que l'utilisation des classes de cette hiérarchie est très semblable à ce que nous avons vu lors du chapitre
précédent, à une différence près : ces classes ne vont pas lire / écrire des données binaires, mais des caractères
UNICODE !
CharArray(Writer/Reader) ;
String(Writer/Reader).
Ces deux types jouent quasiment le même rôle et ont les mêmes méthodes : celles de leur classe mère !
Ces deux objets n'ajoutent donc aucune nouvelle fonctionnalité à leur objet mère.
Leur principale fonction est de permettre d'écrire un flux de caractères dans un tampon de mémoire adaptatif : un
emplacement en mémoire qui peut changer de taille selon les besoins.
Nous n'en avons pas parlé dans le chapitre précédent afin de ne pas l'alourdir, mais il existe des classes
remplissant le même rôle que ces classes-ci : ByteArray(Input/Output)Stream.
Nous allons commencer par un exemple commenté des objets CharArray(Writer/Reader), retour en mode console
:
Code : Java
try {
caw.write("Coucouc les zéros");
//Appel à la méthode toString
//de manière tacite, de notre objet
System.out.println(caw);
int i ;
//On remet tous les caractères lus dans un
String
String str = "";
while(( i = car.read()) != -1)
str += (char) i;
System.out.println(str);
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
Je vous laisse le soin d'examiner ce code ainsi que ses effets. Celui-ci est assez commenté, il me semble, pour que
vous en compreniez toutes les subtilités.
Code : Java
try {
sw.write("Coucouc les zéros");
//Appel à la méthode toString
//de manière tacite, de notre objet
System.out.println(sw);
int i ;
//On remet tous les caractères lus dans un
String
String str = "";
while(( i = sr.read()) != -1)
str += (char) i;
System.out.println(str);
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
Je vous propose maintenant de voir comment traiter les fichiers texte avec des flux de caractères.
Nous allons voir que, dans le package java.io , les objets citées dans le titre de cette sous-section servent à lire /
écrire des données d'un fichier texte.
Ce que nous allons faire, c'est tout simplement créer un nouveau fichier et le lire, et le tout en Java !
Code : Java
FileWriter fw;
FileReader fr;
try {
//Création de l'objet
fw = new FileWriter(file);
String str = "Bonjour à tous amis ZérOs !\n";
str += "\tComment allez-vous ? \n";
//On écrit la chaîne
fw.write(str);
//On ferme le flux
fw.close();
//affichage
System.out.println(str);
} catch (FileNotFoundException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
Vous pouvez voir que l'affichage est bon et qu'un nouveau fichier vient de faire son apparition dans le dossier contenant
votre projet Eclipse !
Tout comme dans le chapitre précédent, la lecture d'un fichier inexistant entraîne une
FileNotFoundException , et l'écriture peut entraîner un IOException !
Classes très simples à utiliser maintenant que vous savez utiliser les flux binaires...
En fait ce chapitre est un peu un clone du précédent, mais les objets ne travaillent pas avec le même type de
données.
Pour voir la liste des classes présentes dans cette hiérarchie, allez faire un tour dans l'annexe prévue à cet effet.
Cependant, depuis le JDK 1.4, un nouveau package a vu le jour visant à améliorer les performances des flux, buffers...
Traités par java.io . Car, ce que vous ignorez encore, c'est que le package que nous explorons depuis le chapitre
précédent existe depuis la version 1.1 du JDK.
Il était temps d'avoir une remise à niveau afin d'améliorer les résultats obtenus avec les objets traitant les flux. C'est
là que le package java.nio a vu le jour !
Ce package offre une nouvelle façon de lire les données. Nous nous intéresserons uniquement à l'aspect fichier, pour le
moment.
Vous avez pu constater que les objets du package java.io traitaient les données par octets. Les objets du package
java.nio , eux, les traitent par blocs de données : ce qui signifie que la lecture en est accélérée !
Tout repose sur deux objets dans ce nouveau package : les channels et les buffers .
Les channels sont en fait des flux, tout comme dans l'ancien package, mais ceux-ci sont amenés à travailler avec un
buffer dont vous définissez la taille !
Lorsque vous ouvrez un flux vers un fichier avec un objet FileInputStream, vous pouvez récupérer un canal vers ce
fichier. Celui-ci, combiné avec un buffer, vous permettra de lire votre fichier encore plus vite qu'avec un
BufferedInputStream !
Reprenez le gros fichier que je vous ai fait faire dans le chapitre précédent. Voici l'adresse à laquelle le retrouver pour
ceux qui auraient déjà effacé le dit fichier.
Nous allons maintenant le relire avec ce nouveau package en comparant le buffer conventionnel et la nouvelle façon de
faire :
Code : Java
FileInputStream fis;
BufferedInputStream bis;
FileChannel fc;
try {
//Démarrage du chrono
time = System.currentTimeMillis();
//Démarrage de la lecture
fc.read(bBuff);
//On prépare à la lecture avec l'appel à flip
bBuff.flip();
//Affichage du temps d'exécution
System.out.println("Temps d'exécution avec un
nouveau buffer : " + (System.currentTimeMillis() - time));
} catch (FileNotFoundException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
} catch (IOException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
Et le résultat :
Vous devez savoir tout de même que ce package offre un buffer par type primitif pour la lecture sur le channel, vous
trouverez donc les classes :
IntBuffer ;
CharBuffer ;
ShortBuffer ;
ByteBuffer ;
DoubleBuffer ;
FloatBuffer ;
LongBuffer.
Ce chapitre avait pour vocation de vous présenter le reste des classes disponibles dans la hiérarchie du package
java.io et de vous présenter le package java.nio .
Vu qu'il n'y a rien de compliqué et de franchement nouveau (à part nio), je vous fais grâce du topo et du QCM... Mais
ce sera l'une des rares fois !
Je vous conseille de prendre le temps de bien digérer tout ça, de faire des tests, de fumer une clope, de boire un
café...
Bref, ne vous jetez pas tout de suite sur le prochain chapitre.
La gestion des flux n'est pas quelque chose d'évident.
Après la pause syndicale, je vous propose un TP des familles, histoire de mettre en pratique tout ce vous avez vu...
Les flux y compris.
TP : Le penduZ
Plus d'informations
Ce TP va sûrement être le plus difficile que vous ayez fait jusqu'à présent !
Il fait appel à énormément de choses, et surtout à de la logique.
Par contre, la solution que je vous apporte utilise des design patterns : je vous conseille donc de lire les quatre premiers chapitres de cette partie avant de
commencer.
Je vous donne aussi les images que j'ai utilisées pour faire le pendu :
Vous aurez aussi besoin du fichier que nous avons utilisé dans les chapitres précédents : vous savez, le fichier contenant plein de mots en français. Pour ceux
qui l'auraient déjà effacé : c'est par là !
Prérequis
Vous allez devoir utiliser les flux afin de parcourir le fichier texte...
Il y a plus de 336000 lignes dedans, vous pouvez donc choisir un chiffre aléatoire entre 0 et 336000 et aller récupérer le mot choisi !
Pour avoir un chiffre aléatoire entre 0 et 336529, j'ai fait ceci :
Code : Java
Code : Java
Pour récupérer les mots par ligne, j'ai utilisé un LineNumberReader : vu que cet objet nous retourne le numéro de la ligne en invoquant la méthode
getLineNumber() , cet objet était tout indiqué !
Il y a aussi un point qui devrait vous poser problème : la mise à jour de JPanel.
J'ai fait comme ceci : j'ai tout retiré de mon conteneur avec la méthode removeAll() , j'y ai remis des composants et invoqué la méthode revalidate()
afin de modifier l'affichage !
Il va également falloir que vous pensiez à gérer les caractères accentués lorsque vous cliquerez sur le bouton 'E' par exemple, vous devrez aussi afficher les
lettres 'E' accentuées...
Par contre, j'insiste sur le fait que c'est un TP difficile, et il vous faudra sûrement plusieurs heures avant d'en venir à bout !
Prenez donc le temps de poser les problèmes, réfléchissez bien, et codez bien !
Juste pour être bien sûr que vous ayez compris : je vous conseille vivement d'aller lire les chapitres sur les design patterns : j'en ai utilisé, et en plus, j'ai
rangé mes classes en packages...
Ne vous inquiétez pas, tout est expliqué dans un des chapitres sur les DP...
Correction
Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas mettre tous les codes source ici, je vais vous founir tout mon projet Eclipse avec un .jar exécutable !
Et pour cause, j'ai beaucoup de classes :
Une fois Eclipse ouvert, faite un clic droit dans la zone où se trouvent vos projets et faites "import" ; choisissez "Existing project" dans "General" :
Il ne vous reste plus qu'à spécifier l'endroit où vous avez décompressé cette archive.
Une fois décompressé, vous devriez pouvoir lancer le fichier .jar en double cliquant dessus !
Si rien ne se passe, mettez à jour vos variables d'environnement (cf première partie du tuto).
Dès que vous êtes prêts, on part pour : Gérez vos conteneurs.
Plus d'informations
Dans le dernier TP, vous avez dû remarquer que vous devez spécifier une taille spécifique de conteneur. Ceci afin que
vos JPanel puissent coexister dans une même fenêtre !
Dans ce chapitre, nous allons mettre fin à ce calvaire...
Il y a plusieurs objets qui peuvent vous aider à mieux gérer le contenu de vos IHM ; les deux objets abordés ici vont, je
pense, vous rendre un sacré service...
Sommaire du chapitre :
Avant de vous faire un laïus (un petit, je vous rassure), voici à quoi ressemblent des fenêtres à contenus fractionnables
:
C'est comme une espèce de séparateur qui fonctionne à la façon des vases communiquants...
Je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps : l'objet utilisé ici est un JSplitPane.
Voici le code source que j'ai utilisé pour avoir le résultat ci-dessus :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JSplitPane;
Nous voyons l'attribut JSplitPane.HORIZONTAL_SPLIT dans le constructeur de l'objet : cela veut-il dire que
nous pouvons avoir d'autres types de séparations ?
On le savait !
Mais, dis-nous, les deux autres paramètres sont nécessairement des JPanel ?
Ici, j'ai utilisé des JPanel, mais en fait, vous pouvez utiliser n'importe quelle classe dérivant de JComponent
(conteneur, bouton, case à cocher...) : elle n'est pas belle, la vie ?
Je ne vous avais donc pas menti : cet objet est vraiment très simple d'utilisation, mais je ne vais pas vous laisser tout
de suite...
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais ces objets ne peuvent pas faire disparaître entièrement les côtés.
Dans notre cas, la fenêtre est petite, mais vous aurez peut-être l'occasion d'avoir une grande IHM et souvent d'agrandir
/ de rétrécir vos contenus.
L'objet JSplitPane a une méthode qui permet de rendre la barre de séparation intelligente, enfin presque...
La dite méthode ajoute deux petits boutons sur votre barre et, lorsque vous cliquerez dessus, rétrécira le côté vers
lequel pointe la flèche dans le bouton.
Hein ?!?
Pour avoir ces deux boutons en plus sur votre barre, il vous suffit d'invoquer la méthode
split.setOneTouchExpandable(true); (mon objet s'appelle toujours split) et le tour est joué !
Amusez-vous à cliquer sur ces boutons et vous verrez à quoi ils servent.
Avant de vous laisser fouiner un peu sur cet objet, vous devez savoir que vous pouvez définir une taille de séparateur
grâce à la méthode split.setDividerSize(int size) ; voici ce que j'ai obtenu avec une taille de 35 :
Vous pouvez également définir où doit s'afficher la barre de séparation. Ceci se fait grâce à la méthode
setDividerLocation(int location); ou setDividerLocation(double location); .
Avant de vous montrer un exemple de code utilisant cette méthode, vous avez dû comprendre que, vu que cet objet
peut prendre des sous-classes de JComponent, il pouvait donc aussi prendre des JSplitPane !
Ce que je peux vous conseiller, c'est d'essayer d'adapter cet objet au dernier TP.
Je pense que vous en savez assez pour utiliser cet objet comme il convient. Nous allons à présent voir un autre objet
bien pratique, lui aussi. Il permet d'avoir un scroll à côté de vos conteneurs afin de pouvoir dépasser les limites de
ceux-ci !
Voici le code source utilisé pour avoir ce résultat (sans le texte, hein...) :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JTextArea;
Vous pourrez voir que nous pouvons directement écrire dans ce composant, et que celui-ci ne retourne pas directement
à la ligne si vous atteignez le bord droit de la fenêtre.
Afin de voir si les lettres tapées au clavier sont bien dans notre objet, vous pouvez récupérer le texte saisi grâce à la
méthode getText() .
Voici un code d'exemple ainsi que le résultat obtenu :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JTextArea;
Et le résultat :
Voyez plutôt :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTextArea;
Vous avez vu que l'objet utilisé afin d'avoir un ascenseur s'appelle un : JScrollPane.
Maintenant, vous pouvez écrire aussi loin que vous le voulez, vers le bas et vers la droite !
Les ascenseurs apparaissent automatiquement lorsque vous dépassez les limites autorisées. Cependant, vous pouvez
redéfinir un comportement grâce aux méthodes :
Le paramètre de ces méthodes est un entier défini dans la classe JScrollPane, il peut prendre les valeurs suivantes :
JScrollPane.VERTICAL_SCROLLBAR_AS_NEEDED : le scroll vertical n'est visible que s'il est nécessaire, donc
s'il y a dépassement de la taille en hauteur ;
JScrollPane.VERTICAL_SCROLLBAR_NEVER : le scroll vertical n'est jamais visible, même si vous dépassez,
mais par contre, le conteneur s'allonge tout de même !
JScrollPane.VERTICAL_SCROLLBAR_ALWAYS : le scroll vertical est toujours visible même si vous ne
dépassez pas !
Les mêmes entiers existent pour le scroll horizontal, mais vous devrez remplacer VERTICAL par HORIZONTAL !
Vous devez tout de même savoir que cet objet en utilise un autre : un JScrollBar. Les deux barres de défilement
sont deux instances de cet objet...
Je pense vous avoir montré le B.A.BA, mais si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller faire un tour ici.
Nous avons vu comment séparer un conteneur, nous avons vu comment agrandir un conteneur, nous allons maintenant
voir comment ajouter dynamiquement des conteneurs !
Il existe une solution toute simple qui consiste à créer des onglets, et, croyez-moi, c'est aussi très simple à faire.
L'objet à utiliser est un JTabbedPane.
Afin d'avoir un exemple plus ludique, j'ai constitué une classe héritée de JPanel afin de créer des onglets ayant une
couleur de fond différente... Cette classe ne devrait plus vous poser de problèmes :
Code : Java
import java.awt.Color;
import java.awt.Font;
import java.awt.Graphics;
import javax.swing.JPanel;
public Panneau(){}
public Panneau(Color color){
this.color = color;
this.message = "Contenu du panneau N°" + (++COUNT);
}
public void paintComponent(Graphics g){
g.setColor(this.color);
g.fillRect(0, 0, this.getWidth(), this.getHeight());
g.setColor(Color.white);
g.setFont(new Font("Arial", Font.BOLD, 15));
g.drawString(this.message, 10, 20);
}
}
J'ai utilisé cet objet afin de créer un tableau de Panneau. Chaque instance est ensuite ajoutée à mon objet gérant les
onglets via sa méthode add(String title, JComponent comp) .
Vous voudriez peut-être avoir le code tout de suite...
Le voici :
Code : Java
import java.awt.Color;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JTabbedPane;
}
//on passe ensuite les onglets au contentPane
this.getContentPane().add(onglet);
this.setVisible(true);
}
Vous constatez que l'utilisation de cet objet est très simple, là aussi...
Je vais tout de même vous montrer quelques méthodes bien utiles. Par exemple, vous pouvez ajouter une image en
guise d'icône à côté du titre de l'onglet.
Ce qui pourrait nous donner :
Code : Java
Vous avez également la possibilité de changer l'emplacement des entêtes d'onglets en spécifiant le dit emplacement
dans le constructeur, comme ceci :
Code : Java
Vous pouvez aussi utiliser la méthode setTabPlacement(JTabbedPane.BOTTOM); qui a le même effet : ici,
la barre d'exploration des onglets sera située en bas du conteneur.
Vous avez aussi la possibilité d'ajouter ou de retirer des onglets. Pour ajouter, vous avez deviné comment procéder !
Pour retirer un onglet, nous allons utiliser la méthode remove(int index) . Cette méthode parle d'elle-même, elle
va retirer l'onglet ayant pour index le paramètre passé !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JTabbedPane;
this.getContentPane().add(pan, BorderLayout.SOUTH);
this.setVisible(true);
}
Je ne vais pas vous faire l'affront de vous faire un QCM tellement ce chapitre était simple...
Nos venons de voir comment gérer le contenu de vos fenêtres avec différents objets.
Vous pouvez, bien sûr, les cumuler et mettre des panneaux avec séparateurs dans un onglet...
Vous avez dû remarquer que tous les objets vus dans ce chapitre ont un nom qui se termine avec Pane.
Ils appartiennent donc à la famille des conteneurs !
Dans le prochain chapitre, nous allons voir un conteneur bien spécial, lui aussi : Les arbres.
Les arbres
Plus d'informations
Bon : autant les objets vus dans le chapitre précédent étaient simples, autant celui que nous allons voir est assez compliqué.
Cela n'empêche pas que ce dernier est très pratique et très utilisé.
Vous devez tous déjà avoir vu un arbre, non pas celui du monde végétal, mais celui qui permet d'explorer des dossiers. Nous allons voir
comment utiliser et exploiter un tel objet, et interagir avec lui : ne vous inquiétez pas, tout partira de zéro...
Sommaire du chapitre :
La chose bien pratique avec cet objet, c'est que, même s'il ne ressemble pas à un chêne ou à un autre arbre, celui-ci est composé de la
même façon !
En fait, lorsque vous regardez bien un arbre, celui-ci est constitué de plusieurs sous-ensembles :
des racines ;
un tronc ;
des branches ;
des feuilles.
L'objet JTree se base sur la même architecture, enfin presque. Vous aurez donc :
une racine : répertoire le plus haut dans la hiérarchie ; ici, seul "Racine" est considéré comme une racine ;
une ou plusieurs branches : un ou plusieurs sous-répertoires, "Fichier enfant N°1-2-3-4" sont des branches (ou encore "Noeud
N°2-4-6") ;
une ou plusieurs feuilles : éléments se trouvant en bas de la hiérarchie, ici "Sous Fichier enfant N°1-2-3-4" ou encore "Noeud
N°1-3-5-7" sont des feuilles.
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
public Fenetre(){
this.setSize(300, 300);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("Les arbres");
//On invoque la méthode de construction de notre arbre
buildTree();
this.setVisible(true);
}
//Que nous plaçons sur le ContentPane de notre JFrame à l'aide d'un scroll
this.getContentPane().add(new JScrollPane(arbre));
}
Si vous avez du mal à vous y retrouver, essayez cette version de la méthode buildTree() :
Code : Java
//Que nous plaçons sur le ContentPane de notre JFrame à l'aide d'un scroll
this.getContentPane().add(new JScrollPane(arbre));
}
En ayant manipulé ces deux objets, vous devez vous rendre compte que vous créez une véritable hiérarchie avant de créer votre arbre et
d'afficher celui-ci !
Vous devez aussi vous apercevoir que ce type d'objet est tout indiqué pour lister des fichiers ou des répertoires.
D'ailleurs, nous avons vu comment faire ceci lorsque nous avons abordé les flux.
Nous allons utiliser un arbre afin d'afficher notre arborescence de fichiers :
Code : Java
import java.io.File;
import java.util.Hashtable;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.event.TreeSelectionEvent;
import javax.swing.event.TreeSelectionListener;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
import javax.swing.tree.TreePath;
this.setVisible(true);
}
int count = 0;
for(File file : File.listRoots())
{
DefaultMutableTreeNode lecteur = new DefaultMutableTreeNode(file.getAbsolutePath
try {
for(File nom : file.listFiles()){
DefaultMutableTreeNode node = new DefaultMutableTreeNode(nom
lecteur.add(this.listFile(nom, node));
}
} catch (NullPointerException e) {}
this.racine.add(lecteur);
}
//On crée, avec notre hiérarchie, un arbre
arbre = new JTree(this.racine);
//Que nous plaçons sur le ContentPane de notre JFrame à l'aide d'un scroll
this.getContentPane().add(new JScrollPane(arbre));
}
if(file.isFile())
return new DefaultMutableTreeNode(file.getName());
else{
for(File nom : file.listFiles()){
count++;
//pas plus de 5 enfants par noeud
if(count < 5){
DefaultMutableTreeNode subNode;
if(nom.isDirectory()){
subNode = new DefaultMutableTreeNode(nom.getName()+
node.add(this.listFile(nom, subNode));
}else{
subNode = new DefaultMutableTreeNode(nom.getName());
}
node.add(subNode);
}
}
return node;
}
}
Effectivement ; heureusement, il existe une méthode dans l'objet JTree qui permet de ne pas afficher la racine d'une arborescence :
setRootVisible(Boolean ok); .
Il vous suffit donc de rajouter cette instruction à la fin de la méthode listRoot() de notre objet JTree, juste avant d'ajouter notre
arbre au ContentPane.
Bon : vous arrivez à créer et afficher un arbre, maintenant, nous allons voir comment interagir avec celui-ci !
Code : Java
import java.io.File;
import java.util.Hashtable;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.event.TreeSelectionEvent;
import javax.swing.event.TreeSelectionListener;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
import javax.swing.tree.TreePath;
this.setVisible(true);
}
int count = 0;
for(File file : File.listRoots())
{
DefaultMutableTreeNode lecteur = new DefaultMutableTreeNode(file.getAbsolutePath
try {
for(File nom : file.listFiles()){
DefaultMutableTreeNode node = new DefaultMutableTreeNode(nom
lecteur.add(this.listFile(nom, node));
}
} catch (NullPointerException e) {}
this.racine.add(lecteur);
}
//On crée, avec notre hiérarchie, un arbre
arbre = new JTree(this.racine);
arbre.setRootVisible(false);
arbre.addTreeSelectionListener(new TreeSelectionListener(){
if(file.isFile())
return new DefaultMutableTreeNode(file.getName());
else{
for(File nom : file.listFiles()){
count++;
//pas plus de 5 enfants par noeud
if(count < 5){
DefaultMutableTreeNode subNode;
if(nom.isDirectory()){
subNode = new DefaultMutableTreeNode(nom.getName()+
node.add(this.listFile(nom, subNode));
}else{
subNode = new DefaultMutableTreeNode(nom.getName());
}
Ce qui me donne (ben oui, on n'a toujours pas les mêmes dossiers) :
Nous avons réussi à afficher le nom du dernier noeud cliqué, mais nous n'allons pas nous arrêter là... Dans notre cas, il peut être
intéressant de connaître le chemin d'accès du noeud dans l'arbre ! Surtout dans notre cas, puisque nous listons le contenu de notre
disque.
Nous pouvons donc avoir des informations supplémentaires sur une feuille ou une branche en utilisant un objet File, par exemple.
Ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas à changer beaucoup de choses pour avoir ce résultat.
En fait, je n'ai modifié que la classe anonyme utilisée pour gérer l'événement déclenché sur l'arbre.
Voici la nouvelle version de votre classe anonyme :
Code : Java
arbre.addTreeSelectionListener(new TreeSelectionListener(){
Vous pouvez voir que nous avons maintenant le chemin complet dans notre arbre et, vu que nous utilisons les fichiers de notre système,
nous allons pouvoir en savoir plus.
Nous allons donc ajouter un "coin information" à droite de notre arbre, dans un conteneur à part.
Essayer de le faire vous-mêmes dans un premier temps, sachant que j'ai obtenu quelque chose comme ça :
J'espère que vous n'avez pas trop eu de mal à faire ce petit exercice...
Vous devriez maintenant commencer à savoir utiliser ce type d'objet, mais, avant de passer à autre chose, je vous propose de voir
comment personnaliser un peu l'affichage de notre arbre !
Code : Java
import java.io.File;
import javax.swing.ImageIcon;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JSplitPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
import javax.swing.tree.DefaultTreeCellRenderer;
public Fenetre(){
this.setSize(600, 350);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("Les arbres");
//On invoque la méthode de construction de notre arbre
initRenderer();
listRoot();
this.setVisible(true);
}
/**
* Méthode qui permet de créer des modèles d'affichage
*/
private void initRenderer(){
//Instanciation
this.tCellRenderer[0] = new DefaultTreeCellRenderer();
//Initialisation des images pour les actions fermer, ouvrir et pour les feuilles
this.tCellRenderer[0].setClosedIcon(new ImageIcon("img/fermer.jpg"));
this.tCellRenderer[0].setOpenIcon(new ImageIcon("img/ouvert.jpg"));
this.tCellRenderer[0].setLeafIcon(new ImageIcon("img/feuille.jpg"));
int count = 0;
for(File file : File.listRoots())
{
DefaultMutableTreeNode lecteur = new DefaultMutableTreeNode(file.getAbsolutePath
try {
for(File nom : file.listFiles()){
DefaultMutableTreeNode node = new DefaultMutableTreeNode(nom
lecteur.add(this.listFile(nom, node));
}
} catch (NullPointerException e) {}
this.racine.add(lecteur);
}
//On crée, avec notre hiérarchie, un arbre
arbre = new JTree(this.racine);
arbre.setRootVisible(false);
//On définit le rendu pour cet arbre
arbre.setCellRenderer(this.tCellRenderer[0]);
Il existe une autre façon de changer l'affichage (le design) de votre application.
Chaque système d'exploitation à son propre "design", mais vous avez pu constater que vos applications Java ne ressemblent pas du tout à
ce que votre OS vous propose d'habitude !
Les couleurs, mais aussi la façon dont sont dessinés vos composants...
Mais il y a un moyen de pallier ce problème : utiliser le "look and feel" de votre OS.
J'ai rajouté ces lignes de code dans le constructeur de mon objet, avant l'instruction setVisible(true) :
Code : Java
try {
//On force à utiliser le look and feel du system
UIManager.setLookAndFeel(UIManager.getSystemLookAndFeelClassName());
//Ici on force tous les composants de notre fenêtre (this) à se redessiner avec le
look and feel du système
SwingUtilities.updateComponentTreeUI(this);
} catch (InstantiationException e) {
} catch (ClassNotFoundException e) {
} catch (UnsupportedLookAndFeelException e) {
} catch (IllegalAccessException e) {}
Vous pouvez, bien sûr, utiliser d'autres "look and feel" que ceux de votre système et de Java. Voici un code qui permet de lister ces types
d'affichages et d'instancier un objet Fenetre en lui spécifiant quel modèle utiliser :
Code : Java
import java.io.File;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.SwingUtilities;
import javax.swing.UIManager;
import javax.swing.UnsupportedLookAndFeelException;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
//On passe maintenant le nom du look and feel à utiliser en paramètre du constructeur
public Fenetre(String lookAndFeel){
this.setSize(200, 300);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
String title = (lookAndFeel.split("\\."))[(lookAndFeel.split("\\.").length - 1)];
this.setTitle("Nom du 'look and feel : " + title);
//On invoque la méthode de construction de notre arbre
listRoot();
//On force l'utilisation
try {
UIManager.setLookAndFeel(lookAndFeel);
SwingUtilities.updateComponentTreeUI(this);
} catch (InstantiationException e) {
} catch (ClassNotFoundException e) {
} catch (UnsupportedLookAndFeelException e) {
} catch (IllegalAccessException e) {}
this.setVisible(true);
}
int count = 0;
for(File file : File.listRoots())
{
DefaultMutableTreeNode lecteur = new DefaultMutableTreeNode(file.getAbsolutePath
try {
for(File nom : file.listFiles()){
DefaultMutableTreeNode node = new DefaultMutableTreeNode(nom
lecteur.add(this.listFile(nom, node));
}
} catch (NullPointerException e) {}
this.racine.add(lecteur);
}
//On crée, avec notre hiérarchie, un arbre
arbre = new JTree(this.racine);
arbre.setRootVisible(false);
this.getContentPane().add(new JScrollPane(arbre));
}
if(file.isFile())
return new DefaultMutableTreeNode(file.getName());
else{
for(File nom : file.listFiles()){
count++;
//pas plus de 5 enfants par noeud
if(count < 5){
DefaultMutableTreeNode subNode;
if(nom.isDirectory()){
subNode = new DefaultMutableTreeNode(nom.getName()+
node.add(this.listFile(nom, subNode));
}else{
J'ai capturé les fenêtres obtenues (le nom du look se trouve dans le titre de la fenêtre) :
Voici deux captures d'écran vous montrant le rendu obtenu en appliquant le look par défaut sur le pendu :
Vous pouvez voir que les menus et les boutons ressemblent déjà plus à ce que vous pouvez avoir sous Windows...
Et la boîte de dialogue, c'est flagrant :
Nous allons voir comment jouer un peu avec nos arbres... (non, pas sur nos arbres... )
Vous commencez à connaître les arbres, cependant je vous ai caché certaines choses afin de ne pas surcharger le début de ce chapitre.
Voyons : votre JTree est en fait composé de plusieurs objets. Vous vous doutez bien que pour un composant aussi complexe que celui-ci,
il y a du monde au balcon...
Voici une liste des objets que vous serez susceptibles d'utiliser avec ce composant (il y a cinq interfaces et une classe concrète...) :
Vous allez voir que, même si ces objets sont nombreux, leur utilisation, avec un peu de pratique, n'est pas si compliquée que ça... Nous
allons commencer par quelque chose d'assez simple : modifier le libellé d'un noeud !
C'est bon, on a déjà trouvé ! Il suffit d'invoquer la méthode setEnabled(Boolean bok) de notre JTree !
Tout à fait !
Cependant, vous serez peut-être amenés à sauvegarder le nouveau nom de votre noeud... Il vous faudra donc déclencher un traitement
lors de la modification d'un noeud.
Pour faire cela, nous allons utiliser l'objet TreeModel que nous allons écouter afin de déterminer ce qui se passe sur notre arbre !
Voici un exemple de code utilisant un DefaultTreeModel (classe implémentant l'interface TreeModel) ainsi qu'une implémentation de
l'interface TreeModelListener afin d'écouter le dit objet :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.io.File;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.UIManager;
import javax.swing.UnsupportedLookAndFeelException;
import javax.swing.event.TreeModelEvent;
import javax.swing.event.TreeModelListener;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
import javax.swing.tree.DefaultTreeModel;
//On passe maintenant le nom du look and feel à utiliser en paramètre du constructeur
public Fenetre(){
this.setSize(200, 300);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTree");
listRoot();
this.setVisible(true);
}
int count = 0;
for(File file : File.listRoots())
{
DefaultMutableTreeNode lecteur = new DefaultMutableTreeNode(file.getAbsolutePath
try {
for(File nom : file.listFiles()){
DefaultMutableTreeNode node = new DefaultMutableTreeNode(nom
lecteur.add(this.listFile(nom, node));
}
} catch (NullPointerException e) {}
this.racine.add(lecteur);
}
/**
* Méthode appelée lorsqu'un noeud est supprimé
*/
public void treeNodesRemoved(TreeModelEvent event) {
System.out.println("Un noeud a été retiré !");
}
/**
* Méthode appelée lorsque la structure d'un noeud a été modifiée
Afin de pouvoir changer le nom d'un noeud, vous devez double-cliquer sur un noeud avec un espace d'environ 1/2 seconde entre
chaque clic... Si vous double-cliquez trop vite, vous déplierez le noeud ! !
Le dossier 'toto' s'appelait 'CNAM/' : vous pouvez voir que lorsque nous changeons le nom d'un noeud, la méthode
treeNodesChanged(TreeModelEvent evt) est invoquée !
Vous voyez que, mis à part le fait que plusieurs objets sont utilisés, ce n'est pas si compliqué que ça...
Maintenant, je vous propose de voir comment ajouter des noeuds à notre arbre !
Pour ce faire, nous allons utiliser un bouton qui va nous demander de spécifier le nom du nouveau noeud, ceci via un JOptionPane.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPopupMenu;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.UIManager;
import javax.swing.UnsupportedLookAndFeelException;
import javax.swing.event.TreeModelEvent;
import javax.swing.event.TreeModelListener;
import javax.swing.event.TreeSelectionEvent;
import javax.swing.event.TreeSelectionListener;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
import javax.swing.tree.DefaultTreeModel;
import javax.swing.tree.TreeNode;
import javax.swing.tree.TreePath;
//On passe maintenant le nom du look and feel à utiliser en paramètre du constructeur
public Fenetre(){
this.setSize(200, 300);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTree");
//On invoque la méthode de construction de notre arbre
listRoot();
bouton.addActionListener(new ActionListener(){
int count = 0;
for(File file : File.listRoots())
{
DefaultMutableTreeNode lecteur = new DefaultMutableTreeNode(file.getAbsolutePath
try {
for(File nom : file.listFiles()){
DefaultMutableTreeNode node = new DefaultMutableTreeNode(nom
lecteur.add(this.listFile(nom, node));
}
} catch (NullPointerException e) {}
Vous remarquerez que nous avons ajouté des variables d'instances afin d'y avoir accès dans toute notre classe !
Là non plus, rien d'extraordinairement compliqué, mis à part cette portion de code :
Code : Java
parentNode = (DefaultMutableTreeNode)arbre.getLastSelectedPathComponent();
DefaultMutableTreeNode childNode = new DefaultMutableTreeNode(nodeName);
DefaultMutableTreeNode parentNode.add(childNode);
model.insertNodeInto(childNode, parentNode, parentNode.getChildCount()-1);
model.nodeChanged(parentNode);
Et voilà !
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.MouseEvent;
import java.awt.event.MouseListener;
import java.io.File;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JPopupMenu;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTree;
import javax.swing.UIManager;
import javax.swing.UnsupportedLookAndFeelException;
import javax.swing.event.TreeModelEvent;
import javax.swing.event.TreeModelListener;
import javax.swing.event.TreeSelectionEvent;
import javax.swing.event.TreeSelectionListener;
import javax.swing.tree.DefaultMutableTreeNode;
import javax.swing.tree.DefaultTreeModel;
import javax.swing.tree.TreeNode;
import javax.swing.tree.TreePath;
//On passe maintenant le nom du look and feel à utiliser en paramètre du constructeur
public Fenetre(){
this.setSize(200, 300);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTree");
//On invoque la méthode de construction de notre arbre
listRoot();
bouton.addActionListener(new ActionListener(){
effacer.addActionListener(new ActionListener(){
public void actionPerformed(ActionEvent event) {
if(arbre.getLastSelectedPathComponent() != null){
DefaultMutableTreeNode node = (DefaultMutableTreeNode)arbre
DefaultMutableTreeNode parentNode = (DefaultMutableTreeNode
model.removeNodeFromParent(node);
model.nodeChanged(parentNode);
}
else{
System.out.println("AUCUNE SELECTION ! ! !");
}
}
});
Ce qui me donne :
Voilà : je pense que vous en savez assez pour utiliser les arbres dans vos futures applications !
Je vous propose donc un petit tour sur le topo des familles.
Q.C.M.
Quel est le nom de l'objet qui permet d'afficher une hiérarchie de DefaultMutableTreeNode ?
Un JTree
Un JArbre
Un JLeaf
Quel nom porte l'interface à implémenter afin d'intercepter les événements sur un tel objet ?
SelectionTreeListener
TreeSelectionListener
SelectionTreeEvent
TreeSelectionEvent
DefaultTreeCell
DefaultTreeRenderer
DefaultTreeCellRenderer
DefaultCellRenderer
Plus d'informations
Nous continuons notre descente aux enfers avec un autres composant assez complexe.
Il a été une de mes bêtes noires pendant quelques temps : j'espère donc que ce chapitre vous permettra de vous
simplifier son apprentissage.
Sommaire du chapitre :
Premiers pas
Les cellules, c'est la vie
Contrôlez l'affichage de vos cellules
Des tableaux très actifs !
Ajouter des lignes et des colonnes
Ce qu'il faut retenir
Q.C.M.
Premiers pas
Bon. Les tableaux sont des composants qui permettent d'afficher des données de façon structurée : dans un tableau.
Code : Java
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(300, 120);
Attention : le tableau correspondant aux titres des colonnes de votre tableau peuvent être des String ou de
type Object ! ! Tandis que les données, elles, sont des Object.
Vous allez voir, un peu plus loin, que nous pouvons mettre plusieurs types d'éléments dans un tableau ! Mais l'heure
n'est pas encore venue pour ce genre de choses... Il vous faut voir comment fonctionne cet objet avant cela !
Je comprends que vous soyez pressés mais tout vient à point à qui sait attendre.
En fait, ceux qui ont essayé d'ajouter le tableau dans le contentPane sans scroll ont dû voir que les titres de
colonnes n'apparaissent pas...
Le scroll indique automatiquement à notre tableau où il doit afficher ses titres !
Si vous ne faites pas ceci, vous êtes OBLIGÉS de spécifier où mettre l'entête du tableau, comme ceci :
Code : Java
Bon, je pense qu'on a fait le tour des préliminaires... Rentrons dans le vif du sujet !
Celles-ci peuvent être retrouvées par des coordonnées (x, y) où x correspond au numéro de ligne et y au numéro de la
colonne !
Une cellule est donc une intersection d'une ligne et d'une colonne.
Donc, afin de pouvoir modifier une cellule, nous allons devoir récupérer la ligne et la colonne auxquelles elle
appartient ?
Tout à fait... Et là... Vous devez avoir à peu près cette tête-là :
Ne vous inquiétez pas, nous allons prendre tout ça point par point.
Tout d'abord, nous allons commencer par changer la taille d'une colonne et d'une ligne, ce qui nous donne, au final,
quelque chose comme ça :
Vous allez voir que le code utilisé est simple comme tout, encore fallait-il que vous sachiez quelles méthodes et quels
objets utiliser... Voici le code permettant d'obtenir ce résultat :
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.TableColumn;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(300, 240);
change.addActionListener(new ActionListener(){
public void actionPerformed(ActionEvent arg0) {
changeSize(200, 80);
change.setEnabled(false);
retablir.setEnabled(true);
}
});
retablir.addActionListener(new ActionListener(){
public void actionPerformed(ActionEvent arg0) {
changeSize(75, 16);
change.setEnabled(true);
retablir.setEnabled(false);
}
});
retablir.setEnabled(false);
pan.add(change);
pan.add(retablir);
/**
* Change la taille d'une ligne et d'une colonne
* J'ai mis deux boucles afin que vous puissiez voir comment parcourir les colonnes et les lign
* @param width
* @param height
*/
public void changeSize(int width, int height){
//On crée un objet TableColumn afin de travailler sur notre colonne
TableColumn col;
Tout comme pour les tableaux vus dans la première partie de ce tuto, les indices de colonnes et de lignes d'un
JTable commencent à 0 ! !
J'ai mis deux boucles afin que vous puissiez voir comment parcourir les colonnes et les lignes de votre objet mais, ici,
nous aurions pu nous contenter d'un indice mis en dur dans notre code...
Ceci mis à part, vous constatez que la ligne et la colonne concernées changent bien de tailles lors du clic sur les
boutons !
Vous venez donc de voir comment changer la taille des cellules de façon dynamique.
Je dis ça parce que, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, vous pouvez changer la taille des colonnes
manuellement. Il vous suffit de cliquer sur un séparateur de colonne, de maintenir le clic et de déplacer le dit
séparateur :
J'allais y venir, mais le fait que vous ayez remarqué ceci est bien la preuve que vous commencez à vous poser les
bonnes questions !
En fait, vous devez savoir qu'il y a un objet qui fait le lien entre votre tableau et vos données. Celui-ci est un ce qu'on
appelle un modèle de tableau (ça vous rappelle les modèles d'arbres, non ?).
L'objet en question s'appelle JTableModel et vous allez voir qu'il permet de faire des choses très intéressantes ! !
Par exemple, vous avez vu que vous pouvez mettre des données de n'importe quel type héritant de la classe Object.
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.TableColumn;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(600, 140);
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.AbstractTableModel;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(600, 140);
/**
* Retourne le nombre de colonnes
*/
public int getColumnCount() {
return this.title.length;
}
/**
* Retourne le nombre de lignes
*/
public int getRowCount() {
return this.data.length;
}
/**
* Retourne la valeur à l'emplacement spécifié
*/
public Object getValueAt(int row, int col) {
return this.data[row][col];
}
Effectivement. Ceci est dû au fait que vous n'avez redéfini que les méthodes abstraites de la classe
AbstractTableModel.
Afin de voir nos titres de colonnes apparaître, il faut redéfinir la méthode getColumnName(int col) , elle devrait
ressembler à ceci :
Code : Java
/**
* Retourne le titre de la colonne à l'indice spécifé
*/
public String getColumnName(int col) {
return this.title[col];
}
Ré-exécutez votre code, après avoir rajouté cette méthode dans votre objet ZModel, et vous devriez avoir ceci :
Les booléens valant vrai sont devenus des cases cochées et les booléens valant faux sont maintenant des cases non
cochées !
Comment tu as fait ça ?
D'une manière toute simple, j'ai redéfini une méthode dans mon modèle et c'est automatique !
Cette méthode permet de retourner la classe du type de valeur d'un modèle et de transformer vos booléens en cases à
cocher...
Au moment où notre objet crée le rendu des cellules, il invoque cette méthode et se sert de cette dernière pour créer
certaines choses, comme ce que vous venez de voir.
Pour avoir ce rendu, il vous suffit de redéfinir la méthode getColumnClass(int col) . Cette méthode retourne un
objet Class.
Je vous laisse réfléchir un peu sur le "comment renvoyer cette valeur".
Pour voir comment faire, c'est juste en dessous :
Secret (cliquez pour afficher)
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais vos cellules ne sont plus éditables !
Afin de réussir ceci, vous devez redéfinir la méthode isCellEditable(int row, int col) qui, dans la classe mère
retourne tout le temps false ...
Rajouter donc ce morceau de code dans notre modèle :
Code : Java
/**
* Retourne vrai si la cellule est éditable : celle-ci sera donc éditable
* @return boolean
*/
public boolean isCellEditable(int row, int col){
return true;
}
Vos cellules sont de nouveau éditables, cependant, vous n'avez pas dit à votre modèle que la cellule contenant votre
bouton ne devait pas être éditable...
Code : Java
/**
* Retourne vrai si la cellule est éditable : celle-ci sera donc éditable
* @return boolean
*/
public boolean isCellEditable(int row, int col){
//On appelle la méthode getValueAt qui retourne la valeur d'une
cellule
//Et on fait un traitement spécifique si c'est un JButton
if(getValueAt(0, col) instanceof JButton)
return false;
return true;
}
Voilà ! ! !
Victoire ! Les cellules sont de nouveau éditables sauf le JButton !
Par contre, je vois que certains d'entre vous attendent toujours de voir apparaître un zoli bouton...
Pour réussir à faire ceci, nous n'allons pas utiliser un modèle de tableau, mais un objet qui s'occupe de gérer le
contenu et la façon dont ce contenu est affiché.
Les modèles servent à faire un pont entre ce qu'affiche JTable et ce que fait l'utilisateur. Pour changer la façon dont
sont affichées les cellules, nous devrons utiliser DefaultCellRenderer.
Le but du jeu est de définir une nouvelle façon de dessiner les composants dans les cellules.
En définitive, nous n'allons pas vraiment faire ça, mais nous allons dire à notre tableau que la valeur qu'il a dans telle
ou telle cellule est un composant (bouton ou autre).
En effet, mais dans le cas qui nous intéresse, nous n'en avons besoin que d'un seul : value.
Vous voyez que cette méthode retourne un objet Component.
Nous allons seulement spécifier de quel type d'objet il s'agit suivant le cas...
Code : Java
import java.awt.Component;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.DefaultTableCellRenderer;
Une fois cette classe créée, il suffit juste de dire à notre tableau d'utiliser ce rendu de cellules, avec cette instruction
: this.tableau.setDefaultRenderer(JButton.class, new TableComponent()); .
Le premier paramètre permet de dire à notre tableau de faire attention à ce type d'objet et enfin, le second lui dit
d'utiliser ce modèle de cellules.
En fait, une fois que vous avez défini une classe héritée afin de gérer le rendu de vos cellules, vous avez fait le plus
gros du travail...
Tenez, si, par exemple, nous avons ce genre de données à mettre dans notre tableau :
Code : Java
et si nous conservons l'objet de rendu de cellule tel qu'il est actuellement, nous aurons ceci :
J'ai augmenté un peu la taille de la fenêtre et des lignes... Mis à part ça, rien n'a changé !
Je sais que certains d'entre vous ont presque trouvé la solution, j'en suis même sûr.
Vous n'auriez pas ajouté ce qui suit dans votre objet de rendu de cellule ?
Code : Java
import java.awt.Component;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.DefaultTableCellRenderer;
Ceux qui ont fait ceci ont trouvé la première partie de la solution !
Vous avez bien spécifié à votre objet de retourner une valeur castée en cas de rencontre avec une combo !
Seulement, et j'en suis quasiment sûr, vous avez dû oublier de dire à votre tableau de faire attention aux boutons
ET aux combos !
Rappelez-vous cette instruction : this.tableau.setDefaultRenderer(JButton.class, new
TableComponent()); .
Votre tableau ne fait attention qu'aux boutons ! !
Cependant, vous aurez aussi constaté que vos composants sont inertes !
Ceci est dû au fait que vous allez devoir gérer la façon de réagir de vos cellules... Avant d'en arriver là, nous allons voir
une autre façon d'afficher correctement des composants dans un JTable.
Nous allons pouvoir laisser de côté notre classe servant de modèle et nous concentrer sur les composants.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(600, 180);
}
public static void main(String[] args){
Fenetre fen = new Fenetre();
fen.setVisible(true);
}
}
De là, nous allons créer une classe qui va permettre d'afficher un bouton dans les cellules de la seconde colonne et une
combo dans les cellules de la troisième colonne...
Le principe est simple : nous allons créer une classe qui héritera de la classe JButton et qui implémentera l'interface
TableCellRenderer.
Nous allons ensuite dire à notre tableau d'utiliser ce type de rendu pour la seconde colonne.
import java.awt.Component;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.TableCellRenderer;
Votre bouton est de nouveau éditable, mais ce problème sera réglé par la suite...
Pour le rendu de la cellule numéro 3, je vous laisse un peu chercher, ce n'est pas très difficile maintenant que vous
avez appris cette méthode.
Comme je l'ai déjà dit, ici aussi, c'est simple : le tout est d'acquérir les connaissances requises !
Nous allons commencer par le plus difficile et nous terminerons par le plus simple !
Je vous le donne en mille : le composant le plus difficile à utiliser dans un tableau, entre un bouton et une combo c'est
: le bouton !
Eh oui, vous verrez que la combo est presque gérée automatiquement, alors que vous allez devoir dire quoi faire à vos
boutons...
Afin de réussir à faire ceci, nous allons donc créer une classe que notre tableau va utiliser afin de pouvoir utiliser les
boutons pour faire des actions spécifiques.
Code : Java
import java.awt.Component;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JTable;
/**
* Constructeur avec une checkBox
* @param checkBox
* @param count
*/
public ButtonEditor(JCheckBox checkBox) {
//Par défaut, ce type d'objet travaille avec un JCheckBox
super(checkBox);
//On crée à nouveau notre bouton
button = new JButton();
button.setOpaque(true);
//On lui attribue un listener
button.addActionListener(bListener);
}
/**
* Notre listener pour le bouton
* @author CHerby
*
*/
class ButtonListener implements ActionListener{
Ce code n'est pas très difficile à comprendre... Vous commencez à avoir l'habitude de manipuler ce genre d'objet.
Maintenant, afin d'utiliser cet objet avec votre tableau, nous allons lui spécifier cet éditeur dans la colonne
correspondante avec cette instruction : this.tableau.getColumn("Age").setCellEditor(new
ButtonEditor(new JCheckBox())); .
Vous pouvez voir que lorsque vous cliquez sur un bouton, la valeur dans la cellule juste à gauche est modifiée.
L'utilisation est donc très simple. Imaginez par conséquent que la gestion des combos est d'autant plus simple !
Un peu plus tôt, je vous ai fait développer une classe afin de pouvoir afficher la combo normalement. Cependant, il y
a beaucoup plus simple... Vous avez pu voir que la classe DefaultCellEditor pouvait prendre un objet en
paramètre : dans l'exemple utilisé dans le cas du JButton, il utilisait un JCheckBox.
Vous devez savoir que cet objet peut prendre d'autres types de paramètres :
un JComboBox ;
un JTextField.
Nous allons donc pouvoir utiliser l'objet DefaultCellEditor directement en lui passant une combo en paramètre...
Nous allons aussi enlever l'objet servant à afficher correctement la combo afin que vous puissiez juger de l'efficacité de
cette méthode.
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.AbstractTableModel;
import javax.swing.table.DefaultTableCellRenderer;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(600, 180);
//Données de notre tableau
Object[][] data = { {"Cysboy", "6boy", comboData[0], new Boolean(
{"BZHHydde", "BZH", comboData
{"IamBow", "BoW", comboData[0
{"FunMan", "Year", comboData[
};
//titre du tableau
String title[] = {"Pseudo", "Age", "Taille", "OK ?"};
//Combo à utiliser
JComboBox combo = new JComboBox(comboData);
Si vous préférez que la combo soit affichée directement même sans clic de souris, il vous suffit de laisser
l'objet gérant l'affichage et le tour est joué !
De même, pour le bouton, si vous enlevez l'objet de rendu du tableau, celui-ci s'affiche comme un bouton lors du clic
sur la cellule !
Il ne nous reste plus qu'à voir comment rajouter des informations dans notre tableau et l'affaire est entendue...
Nous allons donc utiliser un modèle de tableau perso dont les actions seront définis par nous !
Voici la classe Fenetre modifiée en conséquence :
Code : Java
package com.sdz.jtable2;
import java.awt.BorderLayout;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.AbstractTableModel;
import javax.swing.table.DefaultTableCellRenderer;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(600, 180);
//Données de notre tableau
Object[][] data = { {"Cysboy", "6boy", comboData[0], new Boolean
{"BZHHydde", "BZH", comboData
{"IamBow", "BoW", comboData[
{"FunMan", "Year", comboData
};
//titre du tableau
String title[] = {"Pseudo", "Age", "Taille", "OK ?"};
//Combo à utiliser
JComboBox combo = new JComboBox(comboData);
Vous aurez remarqué que nous construisons notre tableau par le biais de notre modèle, ceci implique que nous allons
aussi passer par note modèle afin de modifier notre tableau !
La conséquence direct de ceci : nous allons devoir modifier un peu notre classe ButtonEditor.
Voici la classe ButtonEditor utilisant le modèle de tableau pour gérer la modification des valeurs :
Code : Java
package com.sdz.jtable2;
import java.awt.Component;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.AbstractTableModel;
/**
* Constructeur avec une checkBox
* @param checkBox
* @param count
*/
public ButtonEditor(JCheckBox checkBox) {
//Par défaut, ce type d'objet travaille avec un JCheckBox
super(checkBox);
//On crée à nouveau notre bouton
button = new JButton();
button.setOpaque(true);
//On lui attribue un listener
button.addActionListener(bListener);
}
/**
* Notre listener pour le bouton
* @author CHerby
*
*/
class ButtonListener implements ActionListener{
Code : Java
C'est très simple : l'ajout et la suppression dynamiques d'entrées dans un tableau se fait via un modèle de rendu, mais
vous n'avez pas l'obligation de recréer le vôtre, celui-ci fera très bien l'affaire !
Dans un premier temps, nous allons ajouter et retirer des lignes à notre tableau.
Nous allons garder le même code que précédemment avec deux - trois ajouts :
Grâce au modèle par défaut défini lors de la création du tableau, nous allons pouvoir avoir accès à deux méthodes fort
utiles :
addRow(Object[] lineData) : permet d'ajouter une ligne au modèle et met automatiquement à jour le
tableau ;
removeRow(int row) : efface une ligne du modèle et met automatiquement à jour le tableau.
Afin de pouvoir utiliser le dit modèle, nous allons devoir récupérer celui-ci.
En fait, c'est notre tableau qui va nous le fournir en invoquant la méthode getModel() qui retourne un objet
TableModel.
au lancement du programme
Vous constatez que j'ai ajouté un bouton "Ajouter une ligne" ainsi qu'un bouton "Supprimer la ligne" ; mis à part ça,
l'IHM n'a pas changé.
Voilà les codes source utilisés dans cet exemple. Ceux-ci sont assez documentés et, mis à part l'utilisation de
addRow(Object[] lineData) et de removeRow(int row) , rien n'a changé.
De ce fait, c'est nous qui allons devoir déterminer et coder les actions d'ajout et de suppression de lignes dans notre
tableau !
Fenetre.java
Code : Java
package com.sdz.jtable;
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JComponent;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.AbstractTableModel;
import javax.swing.table.DefaultTableCellRenderer;
import javax.swing.table.DefaultTableModel;
public Fenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(600, 250);
this.createContent();
}
//titre du tableau
String title[] = {"Pseudo", "Age", "Taille", "OK ?", "Suppression"};
//Combo à utiliser
combo = new JComboBox(comboData);
ButtonRenderer.java
Code : Java
import java.awt.Component;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.TableCellRenderer;
ButtonEditor.java
Code : Java
import java.awt.Component;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.DefaultTableModel;
/**
* Constructeur avec une checkBox
* @param checkBox
* @param count
*/
public ButtonEditor(JCheckBox checkBox) {
//Par défaut, ce type d'objet travaille avec un JCheckBox
super(checkBox);
//On crée à nouveau notre bouton
button = new JButton();
button.setOpaque(true);
//On lui attribue un listener
button.addActionListener(bListener);
}
/**
* Notre listener pour le bouton
* @author CHerby
*
*/
class ButtonListener implements ActionListener{
DeleteButtonEditor.java
Code : Java
import java.awt.Component;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.DefaultCellEditor;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JCheckBox;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.DefaultTableModel;
/**
* Constructeur avec une checkBox
* @param checkBox
* @param count
*/
public DeleteButtonEditor(JCheckBox checkBox) {
//Par défaut, ce type d'objet travaille avec un JCheckBox
super(checkBox);
//On crée à nouveau notre bouton
button = new JButton();
button.setOpaque(true);
//On lui attribue un listener
button.addActionListener(bListener);
}
/**
* Notre listener pour le bouton
* @author CHerby
*
*/
class DeleteButtonListener implements ActionListener{
}
}
}
}
ComboRenderer.java
Code : Java
import java.awt.Component;
import javax.swing.JComboBox;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.TableCellRenderer;
this.addItem("Très bien");
this.addItem("Bien");
this.addItem("Mal");
return this;
}
}
C'est assez simple finalement, mais c'est tout de même assez galère lorsqu'on ne sait pas par où commencer !
Maintenant que vous savez faire tout ceci, ajouter ou retirer des colonnes ne devrait pas vous faire sourciller...
Nous allons toujours utiliser notre modèle de rendu afin d'ajouter ou retirer des colonnes.
Cette fois, j'ai utilisé des menus contextuels afin de faire ceci : faut bien faire varier les plaisirs ! C'est surtout que,
comme ça, vous verrez le rapprochement entre les arbres et les tableaux.
Pour avoir ce rendu, j'ai refait une classe épurée... On commençait à ne plus s'y retrouver...
Code : Java
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Point;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import java.awt.event.MouseAdapter;
import java.awt.event.MouseEvent;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JMenuItem;
import javax.swing.JOptionPane;
import javax.swing.JPopupMenu;
import javax.swing.JScrollPane;
import javax.swing.JTable;
import javax.swing.table.DefaultTableModel;
import javax.swing.table.TableColumn;
public TableFrame(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setTitle("JTable");
this.setSize(300, 120);
this.createContent();
}
/**
* Classe gérant la suppression d'une colonne
* @author CHerby
*/
class EraseListener implements ActionListener{
private Point point = null;
private Object[][] data;
Q.C.M.
Pour créer un nouveau tableau, quel est le paramètre du constructeur que l'objet JTable doit prendre ?
Si vous voulez voir apparaître les entêtes de votre tableau, que faut-il faire à votre tableau lorsque vous le greffez
dans une fenêtre ?
Créer un JPanel.
L'ajouter à un JPanel.
L'ajouter à un JScrollPane.
L'ajouter à un JTabbedPane.
Comment faites-vous pour effacer ou ajouter une ligne dans votre tableau ?
Ouf !
Une bonne chose de faite...
Je vous avais dit que ce chapitre allait être assez complexe, comme le précédent !
Vous vous en êtes sortis indemnes, ou presque...
Plus d'informations
Il faut être honnête, vous avez vu une bonne partie des objets graphiques proposés par Java. Il en reste bien d'autres,
mais le fonctionnement de ceux-ci ne devraient pas vous poser trop de problèmes maintenant que vous êtes initiés à la
programmation événementielle...
Je vous propose de faire un tour d'horizon de certains autres objets dont vous pourriez avoir besoin.
Ceux-ci seront accompagnés d'un code facile à comprendre ainsi que d'une brève description !
Le JWindow
Pour faire simple, c'est une JFrame mais sans les contours de fenêtre permettant de réduire, fermer ou agrandir !
Souvent utiliser pour faire des splash screen : la même chose que vous avez au lancement d'Eclipse...
Code source :
Ces deux objets sont très souvent associés et permettent de faire des applications multi-fenêtres !
Code source :
Le JEditorPane
Le JSlider
Celui-ci est un outil qui vous permet d'utiliser un système de mesure pour une application : re-dimensionner une image,
choisir le tempo d'un morceau de musique, l'opacité d'une couleur...
Code source :
La JProgessBar
Elle vous permet de réaliser une barre de progression pour des traitements longs.
Code source :
La modification des valeurs de cet objet doit se faire dans un thread, sinon vous aurez la barre vide, un temps
d'attente puis la barre remplie, mais sans défilement des valeurs !
Code source :
Cadeau du chef pour ceux pour auront installé la version 1.6 du JDK
Code source :
Si vous voulez en savoir plus, il y a un article très complet sur le sujet à cette adresse !
Voilà : la partie événementielle est terminée... Bonne continuation à tous les ZérOs qui sont arrivés jusqu'ici et qui ont
réussi à suivre mon tuto !
Plus d'informations
Comme je vous le disais dans l'introduction de cette partie, nous allons partir du postulat que vous avez un code qui fonctionne, et par là j'entends un ensemble de
classes objets liées par héritage, ou autre.
Nous allons voir dans ce chapitre que, malgré la toute puissance de l'héritage, celui-ci trouve ses limites lorsque vous êtes amenés à modifier vos hiérarchies de
classes afin de répondre à une demande (votre chef, un client...).
Et le fait de toucher à votre hiérarchie peut amener des erreurs non désirables (si une erreur peut l'être...), et même des absurdités. Tout ceci dû au fait que vous
allez changer une structure qui fonctionne à cause des contraintes que vous subissez.
Pour remédier à cela, il y a un concept simple : en fait, il s'agit d'un des fondements de la programmation orientée objet : l'encapsulation !
Dans ce chapitre nous parlerons de cette solution, que vous avez déjà vue sans le savoir : ceci si vous avez suivi la partie 3 du tuto.
Posons le problème
Un problème supplémentaire
Une solution simple et robuste : le pattern strategy
Ce qu'il faut retenir
Posons le problème
Voici le tableau
Vous êtes un jeune et ambitieux développeur d'une toute nouvelle société qui crée des jeux vidéos.
Le dernier titre en date, Z-Army, un jeu de guerre très réaliste, a été un succès interplanétaire ! Votre patron est content et vous aussi.
Vous vous êtes pourtant basé sur une architecture vraiment simple afin de créer et utiliser des personnages (guerrier, médecin...). D'ailleurs, la voici :
Pour ceux qui seraient totalement étrangers à UML, qu'ils fassent un tour dans le chapitre consacré à cet effet.
Bon, vous constatez que votre hiérarchie est très simple : la classe Personnage est une classe abstraite dont héritent les classes Guerrier et Medecin.
Les guerriers savent se battre tandis que les médecins soignent les blessés sur le champs de bataille !
Un mois plus tard, votre patron vous convoque dans son bureau et vous dit : "Nous avons fait une étude de marché, et il semblerait que les joueurs aimeraient
se battre aussi avec les médecins ! ".
Vous trouvez l'idée séduisante et vous avez déjà pensé à une solution : déplacer la méthode combattre() dans la super-classe Personnage, afin de pouvoir la
redéfinir dans la classe Medecin et jouir du polymorphisme !
À la seconde étude de marché, votre patron vous annonce que vous allez devoir créer des civils, des snipers, des chirurgiens... Toute une panoplie de personnages
spécialisés dans leur domaine !
Personnage.java
Code : Java
/**
* Méthode de déplacement de personnage
*/
public abstract void seDeplacer();
/**
* Méthode que les combattants utilisent
*/
public abstract void combattre();
}
Guerrier.java
Code : Java
Medecin.java
Code : Java
Civil.java
Code : Java
Chirurgien.java
Code : Java
Sniper.java
Code : Java
le code contenu dans la méthode seDeplacer() est dupliqué dans toutes les classes ! Il est identique dans toutes celles citées ci-dessus ;
le code de la méthode combattre() de la classe Chirurgien et Civil est lui aussi dupliqué !
La duplication de code est l'une des choses qui peuvent générer des problèmes dans le futur !
Je m'explique.
Pour le moment, votre chef ne vous a demandé que de créer quelques classes supplémentaires. Qu'en sera-t-il si plusieurs classes, qui n'ont que le seul lien
d'héritage existant, ont ce même code dupliqué ? Il ne manquerait plus que votre chef vous demande de modifier à nouveau la façon de se déplacer de ces objets
pour en oublier un, voire même plusieurs ! Et voilà les incohérences qui pointent le bout de leur nez...
No problemo ! Tu vas voir... Il suffit de mettre un comportement par défaut pour le déplacement et pour le combat dans la super-classe Personnage.
Effectivement, votre idée se tient. Donc, ceci nous donne ce qui suit...
Personnage.java
Code : Java
/**
* Méthode de déplacement de personnage
*/
public void seDeplacer(){
System.out.println("Je me déplace à pied.");
}
/**
* Méthode que les combattants utilisent
*/
public void combattre(){
System.out.println("Je ne combats PAS !");
}
}
Guerrier.java
Code : Java
Medecin.java
Code : Java
Civil.java
Code : Java
Chirurgien.java
Code : Java
Sniper.java
Code : Java
Voici une classe contenant un petit programme afin de tester nos classes :
Code : Java
Et le résultat de ce code :
Alors, on définit un comportement par défaut (ne pas soigner) dans la super-classe Personnage et le tour est joué !
Code : Java
/**
* Méthode de déplacement de personnage
*/
public void seDeplacer(){
System.out.println("Je me déplace à pied.");
}
/**
* Méthode que les combattants utilisent
*/
public void combattre(){
System.out.println("Je ne combats PAS !");
}
/**
* Méthode de soin
*/
public void soigner(){
System.out.println("Je ne soigne pas.");
}
}
Au même moment, votre chef rentre dans votre bureau et vous dit :
"Nous avons bien réfléchi, et il serait de bon ton que nos guerriers puissent administrer les premiers soins".
À ce moment précis, vous vous délectez de votre capacité d'anticipation ! Vous savez que maintenant, il vous suffit de redéfinir la méthode soigner() dans la
classe concernée et tout le monde est content !
Vous commencez à voir ce dont il retourne ! Vous allez apporter des modifications à votre code, encore et encore...
Problème : à chaque modification de comportement de vos personnages, vous êtes obligés de modifier le code source de la classe concernée !
Un problème supplémentaire
Attelons-nous à appliquer les modifications dans notre programme.
Si nous suivons les consignes de notre chef, et c'est ce que nous allons faire, nous allons devoir gérer des comportements différents selon les accessoires de nos
personnages.
En fait, nous pouvons utiliser des variables d'instance et utiliser celles-ci pour appliquer tel ou tel comportement.
Afin de simplifier l'exemple, nous n'allons utiliser que des objets String.
Vous avez remarqué que nos personnages vont avoir des accessoires. Selon ceux-ci, nos personnages feront des choses différentes.
Voici les recommandations de notre chef bien-aimé :
Il va nous falloir des accesseurs pour ces variables, mettons-les dans la super-classe !
Inutile de mettre les méthodes de renvoi (get), nous ne nous servirons que des mutateurs !
Bon, les modifications sont faites, les caprices de notre cher et tendre chef sont satisfaits ? Voyons ça tout de suite.
Personnage.java
Code : Java
Guerrier.java
Code : Java
Sniper.java
Code : Java
Civil.java
Code : Java
Medecin.java
Code : Java
Chirurgien.java
Code : Java
Code : Java
Et le résultat de ce test :
Vous constatez avec émerveillement que votre code fonctionne très bien. Les actions par défaut sont respectées, les affectations d'actions aussi. Tout est parfait !
Vraiment ? Vous êtes sûr de ça ?
Là-dessus, votre patron rentre dans votre bureau pour vous dire que : "les actions de vos personnages devront pouvoir êtres utilisables à la volée et, en fait,
les personnages pouvaient très bien apprendre au fil du jeu..."
Les changements s'accumulent, votre code devient de moins en moins lisible et réutilisable, bref, l'enfer sur terre.
Par là j'entends que vos objets, sortis de leurs contexte, ne pourront plus être réutilisés. Ils auront été modelés pour l'application que vous êtes en train de
programmer. Ceci est dû au fait que nous avons utilisé l'héritage à outrance...
Problème : le fait est que dans notre programme, les personnages sont liés entre eux mais ceux-ci ont des comportements tellement différents que nous
ne savons pas quoi en faire ! Nous avons essayé de placer ces derniers à différents endroits dans notre hiérarchie mais le problème persiste, au final...
L'encapsulation est un mécanisme visant à rassembler des données et / ou des méthodes au sein d'une structure spécifique.
Ces méthodes et / ou ces données sont ainsi réutilisables partout ailleurs dans le programme.
Je me doute que cette phrase semble pompeuse... Mais remplacez "une structure" par "un objet".
Vous devez mieux comprendre le sens de cette phrase, non ?
Bon, vous avez compris que le pattern strategy consiste à créer des objets avec des données et / ou méthodes.
Déjà, quels sont les éléments qui ne cessent de varier dans notre programme ?
La méthode combattre() ;
la méthode seDeplacer() ;
la méthode soigner().
Nous avons tenté, en vain, de déployer ces comportements dans notre hiérarchie de classe, mais sans grand succès dû aux problèmes cités plus haut...
Ce qui serait vraiment grandiose, ce serait d'avoir la possibilité de ne modifier que les comportements et non les objets qui ont ces comportements !
Là, je vous arrête un moment. Vous venez de fournir la solution de vive voix. Vous avez dit : "Ce qui serait vraiment grandiose, ce serait d'avoir la possibilité
de ne modifier que les comportements et non les objets qui ont ces comportements".
Lorsque je vous ai présenté les diagrammes UML, je vous ai fourni une astuce pour bien différencier les liens entre les objets. Dans notre cas, nos classes héritant
de Personnage héritent aussi des ses comportements et, par conséquent, on peut dire que nos classes filles sont des Personnage.
Concernant les comportements de la classe mère, ils semblent ne pas être au bon endroit dans la hiérarchie. Vous ne savez plus quoi en faire et vous vous
demandez s'ils ont vraiment leur place dans cette classe ?
Il vous suffit de sortir ces comportements de la classe mère, de créer une classe abstraite ou une interface symbolisant ce comportement, et de dire à votre classe
Personnage d'avoir ces comportements.
Voici mon nouveau diagramme de classes :
Nous pouvons résumer la situation comme ceci : dans nos hiérarchies de classes, il est parfois préférable de privilégier la composition (= "a un") à
l'héritage (= "est un") [cf. chapitre sur UML].
Les comportements susceptibles d'être trop difficiles à généraliser dans la classe mère pourront ainsi être isolés en créant un nouveau type d'objet (encapsulation)
correspondant à chaque comportement !
Avant de nous lancer dans le codage de nos nouvelles classes, vous devez vous rendre compte que leur nombre a considérablement augmenté depuis le début de ce
chapitre.
Afin de pouvoir y voir plus clair et ainsi gagner en clarté, nous allons gérer nos différentes classes avec différents packages.
Comme je vous l'avais déjà dit dans un précédent chapitre, un package est un dossier comprenant plusieurs classes ou dossiers en son sein. Les classes sont
regroupées par utilité ou par thème.
L'un des avantages de faire ceci est que nous allons gagner en lisibilité dans notre package par défaut mais aussi que les classes mises dans un package sont plus
facilement transportables d'une application à l'autre. Pour cela, il vous suffira d'inclure le dossier de votre package dans un projet et d'importer les classes qui vous
intéressent !
Ah, ce n'est pas difficile du tout, il vous suffit de cliquer sur cette icône :
Nous sommes sur le Site du Zér0, j'ai donc pris le nom à l'envers : sdz.com => com.sdz.
Par exemple, mes packages ont tendance à s'appeler com.cysboy.<nom>.
Cliquez sur "Finish" pour créer le package. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à créer les interfaces de notre diagramme de classe dans ce package (clic droit dessus,
"new / interface").
Et voilà ! Votre package est prêt à l'emploi :
Ce sera donc dans ce package que nous allons développer nos comportements !
Vous pouvez très bien déclarer un package par comportement... Comme si vous rangiez des dossiers dans un classeur !
Doucement ! Tu ne pourrais pas plutôt nous expliquer un peu plus tout ce mic-mac avec tes interfaces...
Dans notre classe Personnage, nous avons ajouté une instance de chaque type de comportement, vous avez dû le remarquer : il y a ces attributs dans notre
schéma !
Nous allons développer un comportement par défaut pour chaque type de comportement et nous allons affecter cet objet dans notre super-classe. Les classes
filles, elles, auront des instances différentes, correspondant à leur besoin.
Nous les gardons, mais, au lieu d'avoir une redéfinition de ces dernières, la super-classe va invoquer la méthode de comportement de chaque objet. Ainsi, nous
n'avons plus à redéfinir ou à modifier nos classes ! La seule chose qu'il vous reste à faire, c'est d'affecter une instance de comportement à vos objets.
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Code : Java
package com.sdz.comportement;
Les classes mises dans un package et destinées à être utilisées à l'extérieur du dit package DOIVENT être déclarées public ! !
Sinon, les classes ne seront visible qu'à l'intérieur du package et vous ne pourrez pas les utiliser !
Maintenant que nous avons défini des objets de comportements, nous allons pouvoir remanier notre classe Personnage.
Nous allons ajouter les variables d'instances, des mutateurs et des constructeurs afin de pouvoir initialiser nos objets.
Code : Java
import com.sdz.comportement.*;
/**
* Constructeur par défaut
*/
public Personnage(){}
/**
* Constructeur avec paramètres
* @param espritCombatif
* @param soin
* @param deplacement
*/
public Personnage(EspritCombatif espritCombatif, Soin soin,
Deplacement deplacement) {
this.espritCombatif = espritCombatif;
this.soin = soin;
this.deplacement = deplacement;
}
/**
* Méthode de déplacement de personnage
*/
public void seDeplacer(){
//On utilise les objets de déplacement de façon polymorphe
deplacement.deplacer();
}
/**
* Méthode que les combattants utilisent
*/
public void combattre(){
//On utilise les objets de déplacement de façon polymorphe
espritCombatif.combat();
}
/**
* Méthode de soin
*/
public void soigner(){
//On utilise les objets de déplacement de façon polymorphe
soin.soigne();
}
//************************************************************
// ACCESSEURS
//************************************************************
/**
* Redéfinit le comportement au combat
* @param espritCombatif
*/
protected void setEspritCombatif(EspritCombatif espritCombatif) {
this.espritCombatif = espritCombatif;
}
/**
* Redéfinit le comportement de Soin
* @param soin
*/
protected void setSoin(Soin soin) {
this.soin = soin;
}
/**
* Redéfinit le comportement de déplacement
* @param deplacement
*/
protected void setDeplacement(Deplacement deplacement) {
this.deplacement = deplacement;
}
}
Il y a eu du changement depuis le début... Mais maintenant, nous n'utilisons plus des méthodes définies dans notre hiérarchie de classe, mais des implémentations
concrètes d'interfaces !
Les méthodes que nos objets appellent utilisent chacune d'elle un objet de comportement. Nous pouvons donc définir des guerriers, des civils, des médecins... tous
personnalisables puisqu'il suffit de changer leurs instances de comportements pour que les comportements de ceux-ci changent instantanément. La preuve en
image.
Je ne vais pas vous donner les codes de toutes les classes... En voici seulement quelques-unes.
Guerrier.java
Code : Java
import com.sdz.comportement.*;
Civil.java
Code : Java
import com.sdz.comportement.*;
public Civil() {}
Medecin.java
Code : Java
import com.sdz.comportement.*;
public Medecin() {
this.soin = new PremierSoin();
}
Code : Java
class Test{
public static void main(String[] args) {
Personnage[] tPers = {new Guerrier(), new Civil(), new Medecin()};
Vous pouvez voir que nos personnages ont tous un comportement par défaut qui leur conviennent bien !
Nous avons spécifié, dans le cas où c'est nécessaire, le comportement par défaut d'un personnage dans son constructeur par défaut :
Or, voyons comment dire à nos personnages de faire autre chose... Que diriez-vous de faire faire une petite opération chirurgicale à notre objet Guerrier ? Pour ce
faire, vous pouvez redéfinir son comportement de soin avec son mutateur, présent dans la super-classe :
Code : Java
import com.sdz.comportement.*;
class Test{
public static void main(String[] args) {
Personnage[] tPers = {new Guerrier(), new Civil(), new Medecin()};
Vous voyez que le comportement de soin de notre objet a changé dynamiquement, sans que nous ayons besoin de changer la moindre ligne de son code source !
Le plus beau dans le fait de travailler comme ceci, c'est que vous pouvez tout à fait instancier des Guerrier avec des comportements différents très simplement,
mais vous pouvez aussi leur donner des comportements que vous codez à la volée !
Regardez ceci :
Code : Java
import com.sdz.comportement.*;
class Test{
public static void main(String[] args) {
Personnage civil = new Civil();
System.out.println("Comportement par défaut d'un civil : ");
System.out.println("****************************************");
civil.combattre();
civil.soigner();
civil.seDeplacer();
civil.combattre();
civil.soigner();
civil.seDeplacer();
}
}
Je suppose que, maintenant que vous avez vu cet exemple, vous avez deviné où et quand vous avez utilisé le pattern strategy !
Lorsque vous programmiez des implémentations de ActionListener pour la gestion de vos événements...
Sauf que, dans ce cas, il y a une nuance. Vous avez utilisé le pattern strategy pour créer des comportements lors d'événements sur votre IHM, mais ces interfaces
de gestion d'événements sont utilisées dans un autre pattern : le pattern observer !
Nous aborderons ce dernier très bientôt...
Le but final, c'est de n'avoir à modifier que l'endroit dans lequel vous utilisez vos objets et non vos objets eux-mêmes, et ce pattern fait ça très bien !
Nous avons vu comment faire en sorte de modifier les comportements de vos objets de façon dynamique, nous allons maintenant voir comment rajouter des
fonctionnalités à vos objets dynamiquement.
En route pour le pattern decorator !
Plus d'informations
Après votre initiation lors du chapitre précédent, nous allons continuer avec un autre pattern très utilisé.
Celui-ci est utilisé dans une hiérarchie de classes Java !
Ne vous laissez pas abuser, vous verrez que plusieurs DP sont utilisés dans le langage Java. Je vais m'efforcer de vous les expliquer et
de faire le rapprochement avec le langage...
Premier point important : rappelez-vous que ce qui fait la force des DP, c'est de pouvoir avoir des classes hermétiques à la
modification mais capables de s'adapter automatiquement !
Dans ce chapitre, nous allons voir qu'il est possible de rajouter des fonctionnalités à vos objets de façon dynamique, donc, sans
modifier la moindre ligne de code source dans l'objet utilisant la dite fonctionnalité.
Posons le problème
Le pattern decorator
Les mystères de java.io
Ce qu'il faut retenir
Posons le problème
Vous êtes toujours un jeune développeur plein d'avenir dans un société de jeux vidéo.
Seulement, cette fois, vous devez créer un programme permettant de créer des décors. Vous avez déjà fait un premier jet de code
qui semble très prometteur ! Voici le diagramme de classe de votre hiérarchie :
Cette structure doit vous être familière, maintenant... Nous avons une fenêtre héritée de JFrame qui a un objet hérité, lui, de
JPanel. Ce dernier a un objet permettant de dessiner un décor de fond, qui n'est autre qu'une implémentation de l'interface Item
(pattern strategy), afin de prévoir les modifications futures !
Vous devriez comprendre ce code sans problème si vous avez lu la partie 3 du tutoriel !
La seule chose qui change, c'est l'appel à la méthode getGraphicsConfiguration() qui donne l'autorisation de peindre dans notre
composant depuis l'extérieur.
La différence entre les deux affichages est minime... Les couleurs changent, c'est tout...
Maintenant, afin de ne pas trop compliquer les choses, nous n'allons travailler que sur l'ajout de fonctionnalités sur la classe
DecorJour. Ce que nous voulons faire, c'est trouver un moyen simple et efficace de pouvoir ajouter des éléments à notre décor :
un arbre ;
un nuage ;
...
Vu que vous connaissez le pattern strategy, vous pouvez trouver une méthode simple : créer une collection pouvant contenir plusieurs
objets de type Item et balayer celle-ci lors de l'appel à la méthode painComponent(Graphics g) de votre objet DecorJour.
Cette façon de faire est bonne mais il y a une autre façon de faire...
Et si je vous dit en prime qu'il y a un moyen d'arriver à faire ceci sans utiliser de boucle et sans modifier le code source de notre
classe DecorJour ?
Tout simplement en utilisant le pattern decorator. Vous allez voir que celui-ci peut s'avérer très utile dans certaines situations !
Le pattern decorator
Vous avez vu, lors du chapitre précédent, que la composition (= "a un") est souvent préférable à l'héritage (= "est un") : vous aviez
défini de nouveaux comportements pour vos objets en créant un super-type d'objet par comportement.
Ce pattern aussi utilise la composition comme principe de base ! En fait, au final, vous allez voir que nos objets seront composés
d'autres objets. La différence résidera dans le fait que nos nouvelles fonctionnalités ne seront pas obtenues uniquement en créant de
nouveaux objets , mais en associant ceux-ci avec des objets existants.
Ce sera cette association qui créera de nouvelles fonctionnalités !
Tout ceci démarre avec un concept fondamental : l'objet de base et les objets qui le décorent DOIVENT avoir le même type !
Vous allez comprendre. En fait, les objets qui vont décorer notre décor vont avoir la même méthode paintComponent(Graphics
g) que notre objet principal et nous allons faire fondre cet objet dans les autres !
Ceci signifie que nos objets qui vont servir de décorateur vont avoir une instance de type Item en leur sein ! Ceux-ci vont englober les
instances les unes après les autres et du coup, nous pourrons appeler la méthode paintComponent(Graphics g) de manière
récursive !
Vous pouvez voir les décorateurs comme des poupées russes : vous pouvez mettre une poupée dans une autre !
Ce qui signifie que si nous décorons notre décor avec un objet nuage, la situation pourrait être symbolisée comme suit :
Vous pouvez voir que nos deux objets ont une méthode paintComponent(Graphics g) et que l'instance de notre décor se trouve
maintenant dans notre objet Nuage. À ce stade, si nous voulons rajouter un élément de décoration, il nous suffit d'appliquer le même
principe. Voici un schéma symbolisant l'ajout d'un arbre décorant le nouvel objet :
L'arbre contient l'instance de la classe Nuage qui, elle, contient l'instance de DecorJour...
À peu de chose près, c'est ça ! Sauf que seuls les éléments décorant prendront une instance en paramètre...
Et comment tu vas faire pour ajouter les fonctionnalités des objets décorant ?
Tout simplement en appelant la méthode paintComponent(Graphics g) de l'instance se trouvant dans l'objet avant de faire les
traitements de la même méthode de l'objet courant !
Souvenez-vous lorsque j'expliquais comment fonctionne la pile d'invocation des méthodes dans un thread.
Je pense que vous devez y voir un peu plus clair... Mais un exemple concret est toujours plus parlant.
Heu...
Pourquoi tu as mis une classe abstraite entre les objets qui vont nous servir de décorateur et la super-classe Item ?
Tout simplement parce nous voulons que seuls les objets décorant aient une instance d'Item en leur sein ! Si nous n'avions pas la
relation entre Decorator et Item, nous aurions eu une liaison de notre super-classe vers elle-même... Et du coup, nos objets de
décor (DecorJour et DecorNuit) auraient eu une instance d'eux-mêmes, ce qui aurait signifié qu'un objet DecorJour peut en
décorer un autre ! Et nous ne voulons pas ça !
Voilà pourquoi il y a une classe abstraite.
Tout comme pour le pattern strategy, l'utilisation d'une classe abstraite permet de définir un super-type d'objet. Nous aurions
très bien pu utiliser une interface...
Voici le code source des classes rajoutées dans notre hiérarchie, mais avant de regarder, essayez de créer ces implémentations tous
seuls :
Dans les méthodes de nos objets servant à décorer, vous avez pu voir que je génère ces derniers de façon aléatoire dans une
zone spécifique : ce screenshot ne sera peut-être pas ce que vous aurez au final... Relancez le programme pour avoir plusieurs
aperçus !
Vous avez remarqué que le seul morceau de code qui a changé se trouvait dans le constructeur de notre objet Panneau ! Voici le
morceau de code en question :
Code : Java
Comme je vous l'ai expliqué plus haut, lorsque notre objet va invoquer la méthode paintComponent(Graphics g) de son décor,
l'invocation va se faire comme mentionné précédemment.
Ici, nous voulons que les éléments se décorent dans un ordre distinct :
Vous devez comprendre pourquoi : si nous avions peint les décorateurs en premier et le fond en dernier, vous n'auriez vu que le fond
puisqu'il recouvre toute la surface de notre conteneur ! Les décorateurs auraient été effacés, tout simplement.
C'est pour cette raison que, dans la méthode paintComponent(Graphics g) de la super-classe Decorator, nous avons mis
l'invocation de cette même méthode de l'objet Item en son sein avant de faire toute chose ! Ainsi, les décorateurs sont peints après
le fond et donc recouvrent celui-ci par une nuage, un arbre...
Vous devez savoir que le pattern decorator fonctionne aussi dans l'autre sens, c'est-à-dire que vous pouvez exécuter le code
du premier objet en tout premier lieu et invoquer la même méthode de l'objet Item ensuite.
Dans notre cas, ça n'a que peu d'intérêt pour la raison que nous venons de voir...
Voilà, je vous félicite d'avoir appris à utiliser votre deuxième pattern de conception !
L'avantage de tels modèles de conception doit vous paraître de plus en plus évidente, maintenant.
C'est sûr que là, on comprend mieux. Il était difficile de croire qu'on puisse ajouter des fonctionnalités à des objets sans
modifier le code source de ceux-ci, mais c'est vrai !
En plus, nous avons utilisé un principe de conception, très important, sans que je vous le dise : il est préférable, dans les limites du
possible, de restreindre les possibilités de changement d'un objet.
Pour faire simple, il faut éviter qu'un objet soit habilité à faire des actions différentes. Par exemple, vous avez vu que, dans le
package java.io , les classes sont regroupées par fonctionnalité :
Ceci car une classe qui aurait pour rôle de faire les deux actions pourrait être amenée à changer si la façon de lire change OU si la
façon d'écrire change, OU les deux !
Vous avez pu constater, lors du chapitre précédent, que les changements éventuels peuvent être des ennemis redoutables : inutile,
donc, de leur faciliter la tâche !
Au fait, tu nous as dit que ce pattern était utilisé dans des classes Java...
Code : Java
Vous voyez que nous retrouvons la logique du décorateur dans cette façon de faire !
En fait, chaque décorateur ajoute une fonctionnalité à l'objet de base, ce qui rend celui-ci plus performant ou plus intuitif à utiliser...
Maintenant que vous connaissez et savez utiliser le pattern decorator, vous devriez avoir une meilleurs approche de ce package.
Plus d'informations
Dans ce chapitre, nous verrons comment faire dialoguer vos objets entre eux.
Vous allez voir que ceci est assez facile, au final, mais l'approche n'est pas évidente au premier abord !
Ce pattern est celui utilisé pour gérer les événements sur vos IHM. C'est par le biais de ce dernier que vos composants
peuvent faire des actions lorsque vous cliquez dessus, que vous le survolez...
Je vois que vous êtes impatients de voir ce dernier ! Donc, let's go les zéros !
Sommaire du chapitre :
Posons le problème
Des objets qui parlent et qui écoutent : le pattern observer
le pattern observer : le retour
Ce qu'il faut retenir
Posons le problème
Sachant que vous êtes un développeur Java chevronné, un de vos amis proches vous demande si vous pourriez l'aider à
faire une horloge digitale en Java.
Celui-ci a la gentillesse de vous fournir les classes à utiliser afin de permettre de faire son horloge.
Votre ami a l'air de s'y connaître car ce qu'il vous a fourni est bien structuré.
Code : Java
package com.sdz.vue;
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Font;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import com.sdz.model.Horloge;
public Fenetre(){
/* On initialise notre JFrame */
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setResizable(false);
this.setSize(200, 80);
/* On initialise l'horloge */
this.horloge = new Horloge();
/* On initialise notre JLabel */
Font police = new Font("DS-digital", Font.TYPE1_FONT, 30);
this.label.setFont(police);
this.label.setHorizontalAlignment(JLabel.CENTER);
/* On ajoute le JLabel à notre JFrame */
this.getContentPane().add(this.label, BorderLayout.CENTER);
}
Code : Java
package com.sdz.model;
import java.util.Calendar;
public Horloge(){
Thread t = new Thread(this);
t.start();
}
Si vous ne possédez pas la même police d'écriture que j'ai utilisée, prenez-en une autre : Arial ou Courrier
par exemple...
Le problème auquel il est confronté est simple : impossible de pouvoir faire communiquer l'horloge avec sa
fenêtre...
Je ne vois pas où est le problème ! Il n'a qu'à faire passer son instance de JLabel dans son objet Horloge et
le tour est joué !
En fait, votre ami, dans son infinie sagesse, souhaite ne pas faire dépendre son horloge de son interface graphique et,
je le cite, juste au cas où il devrait passer d'une IHM swing à une IHM AWT.
C'est vrai que si on passe notre objet d'affichage dans notre horloge, si nous devons changer de type d'IHM, toutes les
classes devront être modifiées ! Pas génial...
En fait, lorsque vous faites ceci, on dit que vous couplez des objets : vous rendez un ou plusieurs objets
Entendez par là que vous ne pourrez plus utiliser l'(les) objet(s) couplé(s) indépendamment de l'objet (des
objets) auquel il(s) est(sont) attaché(s) !
Le couplage entre objets est l'un des problèmes principaux concernant la ré-utilisabilité d'objets...
Dans notre cas, si vous voulez utiliser votre objet Horloge ailleurs, vous serez confrontés à pas mal de problèmes
puisque cet objet ne s'affichera que dans un JLabel !
Tout à fait !
Celui-ci va permettre de faire communiquer des objets entre eux sans qu'ils se connaissent réellement !
Vous devez être curieux de voir comment faire... je vous propose donc, sans plus tarder, de vous le présenter.
Ce sont tout de même deux points cruciaux, mais il y a encore un point qui va vous plaire et que vous ne savez pas
encore : tout se fera automatiquement !
Comment les choses vont se passer ? Faisons un point de ce que nous voulons pour notre horloge digitale : celle-ci doit
pouvoir avertir notre objet servant à afficher l'heure lorsque celui-ci doit mettre à jour son affichage.
Ici, vu que les horloges du monde entier se mettent à jour toutes les secondes, la nôtre fera de même...
La chose merveilleuse avec ce pattern, c'est que notre horloge ne se contentera pas de mettre un objet au courant que
sa valeur a changé, elle pourra même mettre plusieurs observateurs au courant ! !
En fait, pour schématiser au maximum, voyez la relation entre les objets implémentant le pattern observer comme un
éditeur de journal et ses clients :
Avec ce schéma, vous pouvez en conclure que notre objet défini comme observable pourra avoir plusieurs objets qui
l'observent. On dit que cet objet a une relation de un à plusieurs vers l'objet Observateur.
Avant de vous expliquer un peu plus le principe de ce pattern, voici le diagramme de classe de notre application :
Avec ce diagramme, vous pouvez vous apercevoir que ce ne sont pas nos instances d'Horloge ou de JLabel que nous
allons passer, mais des implémentations d'interfaces !
En effet, vous savez maintenant que les classes implémentant une interface peuvent être appelées par le type de
l'interface. Dans notre cas, notre classe Fenetre va implémenter l'interface Observateur, celle-ci pourra donc être
considérée comme un type Observateur !
Vous constaterez aussi que dans la deuxième interface, celle dédiée à l'objet Horloge, nous avons trois méthodes :
une qui permet d'ajouter des observateurs, nous allons donc gérer une collection d'observateurs ;
une qui permet de retirer les observateurs ;
et enfin une qui permet de mettre à jour les observateurs !
Grâce à ceci, nos objets ne sont plus liés par leur type respectif, mais par leurs interfaces !
L'interface qui va apporter les méthodes de mise à jour, d'ajout observateur... va travailler avec des objets de type
Observateur !
Ainsi le couplage ne se fait plus directement, mais il s'opère par le biais de ces interfaces.
Oui, mais dans certains cas il est nécessaire... Ici, il faut que nos deux interfaces soient couplées pour que le système
fonctionne. De même que, lors du chapitre précédent, nos classes étaient très fortement couplées puisqu'elles
devaient travailler ensemble, nous devions donc faire en sorte de ne pas les séparer.
Nous allons avoir une instance de la classe Horloge dans notre classe Fenetre.
Cette dernière va implémenter l'interface Observateur.
Notre objet Horloge, implémentant l'interface Observable, va attendre d'avoir des objets à prévenir de ses
changements.
Nous allons informer notre horloge que notre fenêtre va l'observer.
À partir de là, notre objet Horloge va faire le reste : à chaque changement, nous allons appeler la méthode
qui met à jour tous les observateurs !
Observateur.java
Code : Java
package com.sdz.observer;
Observer.java
Code : Java
package com.sdz.observer;
Voici maintenant le code de nos deux classes, travaillant main dans la main mais ne se rencontrant JAMAIS.
Horloge.java
Code : Java
package com.sdz.model;
import java.util.ArrayList;
import java.util.Calendar;
import com.sdz.observer.Observable;
import com.sdz.observer.Observateur;
public Horloge(){
Thread t = new Thread(this);
t.start();
}
try {
Thread.sleep(1000);
} catch (InterruptedException e) {
// TODO Auto-generated catch block
e.printStackTrace();
}
}
}
/**
* Ajoute un observateur à la liste
*/
public void addObservateur(Observateur obs) {
this.listObservateur.add(obs);
}
/**
* Retire tous les observateurs de la liste
*/
public void delObservateur() {
this.listObservateur = new ArrayList<Observateur>();
}
/**
* Avertit les observateurs que l'observable a changé
* et invoque la méthode update de chaque observateur !
*/
public void updateObservateur() {
for(Observateur obs : this.listObservateur )
Fenetre.java
Code : Java
package com.sdz.vue;
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Font;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import com.sdz.model.Horloge;
import com.sdz.observer.Observateur;
public Fenetre(){
/* On initialise notre JFrame */
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setResizable(false);
this.setSize(200, 80);
/* On initialise l'horloge */
this.horloge = new Horloge();
//On place un écouteur sur notre horloge
this.horloge.addObservateur(new Observateur(){
public void update(String hour) {
label.setText(hour);
}
});
Vous pouvez donc voir de vos yeux que lorsque l'heure change, la méthode updateObservateur() est invoquée.
Celle-ci parcourt sa collection d'objets Observateur et appelle la méthode update(String hour) de celui-ci. La
méthode étant redéfinie dans notre classe Fenetre afin de mettre à jour le JLabel, l'heure s'affiche !
La seule chose qui me dérange dans mon exemple tel qu'il est fait, c'est que vous ne voyez pas que l'objet observé met
à jour tous les objets qui l'écoutent...
Afin de remédier à cela, nous allons quelque peu modifier notre objet Fenetre afin que celle-ci n'initialise pas tout de
suite l'objet Horloge, et donc ne lui dise pas tout de suite que celui-ci est observé...
Pour ce faire, nous allons initialiser notre Horloge avec un mutateur dans la classe Fenetre et créer une autre
classe, ZFenetre, qui elle, sera codée avec AWT.
Pour faire très simple, pour passer de swing à AWT, il vous suffit d'utiliser les mêmes objets en enlevant le "J"
du début. Donc, JButton devient Button, JFrame devient Frame...
ZFenetre.java
Code : Java
package com.sdz.vue;
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Font;
import java.awt.*;
import java.awt.event.WindowEvent;
import java.awt.event.WindowListener;
import javax.swing.JLabel;
import com.sdz.model.Horloge;
import com.sdz.observer.Observateur;
public ZFenetre(){
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setResizable(false);
this.setSize(200, 80);
Fenetre.java
Code : Java
package com.sdz.vue;
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Font;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import com.sdz.model.Horloge;
import com.sdz.observer.Observateur;
public Fenetre(){
/* On initialise notre JFrame */
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setResizable(false);
this.setSize(200, 80);
Les deux codes diffèrent légèrement, vous avez dû remarquer que certaines méthodes de notre première
fenêtre avaient disparu dans la deuxième...
À gauche, la fenêtre faite avec AWT et à droite, celle faite avec swing !
Celles-ci fonctionnent de manière quasiment identique à notre façon de faire. Seuls quelques légers détails diffèrent.
Personnellement, je préfère de loin utiliser un pattern observer "maison".
Pourquoi ça ?
Tout simplement parce que l'objet que vous souhaitez observer DOIT hériter de la classe Observable. Ceci a donc
pour conséquence que votre classe ne pourra plus hériter d'une autre classe vu que Java ne gère pas l'héritage
multiple !
Pour les zéros qui ne l'auraient pas compris, ce qui entoure les deux classes sur notre schéma est en fait la
symbolique UML d'un package ! Dans ce cas, le package java.util .
Vous pouvez voir que celui-ci fonctionne quasiment de la même manière que celui que nous avons développé. Il y a un
toutefois un changement dans la méthode update(Observable obs, Object obj) : la signature (les paramètres)
de la méthode a changé !
Celle-ci prend deux paramètres :
un objet Observable ;
Vous connaissez le principe de fonctionnement de ce pattern. Il vous est donc facile de comprendre ce schéma.
Toutefois, je vous invite à faire vos propres recherches sur l'implémentation de ce pattern dans Java. Vous verrez qu'il
y a des subtilités (rien de méchant... ).
Je ne vais pas détailler cette implémentation ici, ce n'est pas le but de ce tutoriel.
Je voulais seulement vous montrer un pattern de conception et vous en expliquer le fonctionnement. Vous avez
compris, vous savez l'utiliser et le refaire, par conséquent une petite recherche sur les classes Observer et
Observable ne devrait pas vous poser beaucoup de problèmes !
Personnellement, j'ai été obligé de refaire l'implémentation de ce pattern à chaque fois car mes objets héritaient déjà
d'une autre classe...
De plus, ce pattern est la base d'un pattern très connu : le pattern MVC (modèle, vue, contrôleur).
Plus d'informations
Ce dernier n'est pas qu'un pattern : il s'agit d'un pattern composé, ce qui signifie qu'il est constitué d'au moins deux
patterns (mais ça peut être plus).
Nous allons voir ceci tout de suite, inutile de tergiverser plus longtemps !
Sommaire du chapitre :
Premiers pas
Le modèle
Le contrôleur
La vue
MVC pour le web : le pattern M2VC
Ce qu'il faut retenir
Premiers pas
Dans ce chapitre, nous n'allons pas faire comme d'habitude :
Je pense que, vu qu'il s'agit d'un pattern compliqué, nous allons directement rentrer dans le vif du sujet... Voici un
schéma que ceux qui ont déjà fait des recherches sur ce pattern ont dû déjà voir et revoir :
Avant d'expliquer ce schéma, nous devons faire un point sur ce que sont réellement ces trois entités !
La vue
Ce qu'on nomme la vue est en fait une IHM. Celle-ci est en fait ce qu'a l'utilisateur sous les yeux. La vue peut donc être
:
une application graphique swing, awt, swt pour Java (Form pour C#...) ;
une page web, vous connaissez...
un terminal Linux ou une console Windows...
...
Le modèle
Le modèle peut être divers et varié. il s'agit en général d'un ou plusieurs objets Java (ou bean, nous y reviendrons). Ces
objets s'apparentent généralement à ce qu'on appelle souvent "la couche métier" de l'application.
Ce sont des objets qui font des traitements absolument transparents pour l'utilisateur. Par exemple, on peut citer des
objets dont le rôle est de gérer une ou plusieurs tables d'une base de données.
En trois mots, il s'agit du cœur du programme !
Dans le chapitre précédent, nous avons confectionné une petite horloge. Dans cette application, notre fenêtre swing
correspond à la vue et l'objet Horloge correspond au modèle.
Le contrôleur
Cet objet - car il s'agit aussi d'un objet - permet de faire le lien entre la vue et le modèle lorsqu'une interaction
utilisateur est survenue sur la vue ! C'est cet objet qui aura pour rôle de contrôler les données et, le cas échéant, ira
dire au modèle qu'il peut utiliser les données envoyées par l'utilisateur en toute tranquillité !
Maintenant que toute la lumière est faite sur les trois composants de ce pattern, nous allons expliquer un peu plus la
façon de travailler de ce dernier.
Afin d'avoir un exemple concret sur lequel travailler, nous allons reprendre notre calculatrice (cf TP N° 1).
Pour commencer, vous pouvez constater que les trois composants sont tous en interaction les uns avec les autres.
Si nous partons du postulat que votre application, implémentant le pattern MVC, est chargée, voici ce qu'il peut se
passer :
l'utilisateur fait une action sur votre calculatrice (clic sur un bouton) ;
l'action est captée par le contrôleur qui va vérifier la cohérence des données et, le cas échéant, transformer
celles-ci afin d'être comprises par le modèle. Le contrôleur peut aussi demander à la vue de changer...
le modèle reçoit les données et change d'état (une variable qui change, par exemple...) ;
le modèle notifie à la vue (ou aux vues) qu'elle (qu'elles) doit (doivent) se mettre à jour ;
l'affichage dans la vue est modifié en conséquence en allant chercher l'état du modèle.
On y voit déjà plus clair, mais tu nous as dit que MVC est un pattern composé... Il est donc construit avec
plusieurs patterns ?
Tout à fait : en fait, avec les chapitres que vous avez vus, vous pouvez isoler deux patterns dans cette architecture.
Il y a en effet le pattern observer au niveau du modèle. Comme ceci, lorsque celui-ci va changer d'état, tous les
objets qui l'observeront seront mis au courant automatiquement et cela, avec un couplage faible !
On ne comprend pas trop pourquoi utiliser le pattern strategy alors que le pattern observer aurait suffit !
Souvenez-vous de la raison d'être du pattern strategy : encapsuler les morceaux de code qui changent !
Avec l'utilisation de ce pattern, vous prévenez les risques potentiels de changements dans votre logique de contrôle ! Il
vous suffira d'utiliser une autre implémentation de votre contrôleur afin d'avoir des contrôles différents.
Ceci dit, vous devez tout de même savoir que le modèle et le contrôleur sont intimement liés : un objet contrôleur
pour notre calculatrice ne servira que pour notre calculatrice ! Nous pouvons donc autoriser un couplage fort
entre ces deux objets !
Le modèle
Le modèle sera l'objet qui sera chargé de stocker les données nécessaires à un calcul (nombre et opérateur) et d'avoir
le résultat !
Afin de prévoir un changement éventuel de modèle, nous allons créer celui-ci à partir d'un super-type de modèle :
comme ça, si un changement s'opère, nous pourrons utiliser les différentes classes filles de façon polymorphe.
Avant de foncer tête baissée, nous allons devoir réfléchir à ce que notre modèle doit savoir faire...
Afin de faire des calculs simples, celui-ci devra pouvoir :
calculer le résultat ;
tout remettre à zéro.
Très bien : voici donc la liste des méthodes que nous trouverons dans notre classe abstraite.
Comme vous le savez, nous allons utiliser le pattern observer afin de faire communiquer notre modèle avec d'autres
objets... Il nous faudra donc une implémentation de ce pattern ; le voici, dans un package com.sdz.observer .
Observable.java
Code : Java
package com.sdz.observer;
Observer.java
Code : Java
package com.sdz.observer;
Notre classe abstraite devra donc implémenter ce pattern afin de centraliser les implémentations.
Vu que notre super-type implémente le pattern observer, les classes héritant de cette dernière hériteront aussi des
méthodes de ce pattern !
Voici donc le code de notre classe abstraite que nous placerons dans le package com.sdz.model .
AbstractModel.java
Code : Java
package com.sdz.model;
import java.util.ArrayList;
import com.sdz.observer.Observable;
import com.sdz.observer.Observer;
//**************************************************
// IMPLÉMENTATION PATTERN OBSERVER
//**************************************************
public void addObserver(Observer obs) {
this.listObserver.add(obs);
}
Ce code est clair et simple à comprendre ; maintenant, nous allons créer une classe concrète héritant de
AbstractModel.
Calculator.java
Code : Java
package com.sdz.model;
import com.sdz.observer.Observable;
//**************************************************
// MÉTHODES DE CLASSES
//**************************************************
/**
* Définit l'opérateur
*/
public void setOperateur(String ope){
/**
* Définit le nombre
* @param result
*/
public void setNombre(String result){
//On concatène le nombre
this.operande += result;
//On met à jour
notifyObserver(this.operande);
}
/**
* Force le calcul
*/
public void getResultat() {
calcul();
}
/**
* Réinitialise tout
*/
public void reset(){
this.result = 0;
this.operande = "0";
this.operateur = "";
//Mis à jour !
notifyObserver(String.valueOf(this.result));
}
/**
* Calcul
*/
public void calcul(){
//S'il n'y a pas d'opérateur, le résultat est le nombre saisi
if(this.operateur.equals("")){
this.result = Double.parseDouble(this.operande);
}
else{
//Si l'opérande n'est pas vide, on calcule avec l'opérateur de calcul
if(!this.operande.equals("")){
if(this.operateur.equals("+")){
this.result += Double.parseDouble(this.operande
}
Vous ne devriez avoir aucun souci à comprendre ce code, sinon, retournez faire un tour dans la partie 3 du tutoriel !
Le contrôleur
Celui-ci sera chargé de faire le lien entre notre vue et notre modèle.
Pour la même raison que pour le modèle : polymorphisme ! Nous créerons aussi une classe abstraite afin de définir un
super-type de variable pour, au cas où, utiliser des contrôleurs de façon polymorphe...
Voilà donc notre liste de méthodes pour cet objet. Cependant, vu que notre contrôleur doit interagir avec le modèle,
celui-ci devra avoir une instance de notre modèle !
AbstractControler.java
Code : Java
package com.sdz.controler;
import java.util.ArrayList;
import com.sdz.model.AbstractModel;
/**
* Définit l'opérateur
* @param ope
*/
public void setOperateur(String ope){
this.operateur = ope;
control();
}
/**
* Définit le nombre
* @param nombre
*/
public void setNombre(String nombre){
this.nbre = nombre;
control();
}
/**
* Efface
*/
public void reset(){
this.calc.reset();
}
/**
* Méthode de contrôle
*/
abstract void control();
}
Nous avons défini les actions globales à notre objet de contrôle et vous constatez aussi qu'à chaque action dans notre
contrôleur, celui-ci invoque la méthode control() .
Celle-ci va vérifier les données et informer le modèle en conséquence.
Nous allons voir maintenant ce que doit faire notre instance concrète.
Voici donc, sans plus tarder, notre classe.
CalculetteControler.java
Code : Java
package com.sdz.controler;
import com.sdz.model.AbstractModel;
void control() {
//On notifie le modèle d'une action si le contrôle est bon
//--------------------------------------------------------
Vous pouvez voir que celle-ci redéfinit la méthode control() et qu'elle permet de dire quelles informations envoyer
à notre modèle ! Celui-ci mis à jour, les données à afficher dans la vue seront envoyées via l'implémentation du
pattern observer entre notre modèle et notre vue.
D'ailleurs, il ne nous manque plus qu'elle.
Donc, allons-y !
La vue
Voici le plus facile à développer et celui que vous devez maîtriser le mieux...
Nous allons créer celui-ci avec le package javax.swing . Vous devriez maintenant avoir l'habitude de créer des IHM,
mais si vous ne voulez pas répéter ce que vous avez déjà fait, vous pouvez récupérer mon code d'IHM de calculatrice
dans le TP correspondant.
Il va de soi que, vu que les traitements sont tous dans cette classe, nous allons enlever un grand nombre de classes
internes !
Je vous donne donc le code source de notre classe que j'ai mis dans le package com.sdz.vue .
Calculette.java
Code : Java
package com.sdz.vue;
import java.awt.BorderLayout;
import java.awt.Color;
import java.awt.Dimension;
import java.awt.Font;
import java.awt.event.ActionEvent;
import java.awt.event.ActionListener;
import javax.swing.BorderFactory;
import javax.swing.JButton;
import javax.swing.JFrame;
import javax.swing.JLabel;
import javax.swing.JPanel;
import javax.swing.SwingConstants;
import com.sdz.controler.*;
import com.sdz.observer.Observer;
String[] tab_string = {"1", "2", "3", "4", "5", "6", "7", "8", "9", "0", "."
JButton[] tab_button = new JButton[tab_string.length];
this.setSize(240, 260);
this.setTitle("Calculette");
this.setDefaultCloseOperation(JFrame.EXIT_ON_CLOSE);
this.setLocationRelativeTo(null);
this.setResizable(false);
initComposant();
this.controler = controler;
this.setContentPane(container);
this.setVisible(true);
}
Vous devez être à même de comprendre ce code vu qu'il ressemble beaucoup à notre calculette faite dans le TP de la
partie 3...
Il y a une nouveauté toutefois, une instance de notre contrôleur ! Celui-ci, je le rappelle, sera la strategy de notre
vue...
Notre classe devra donc inclure une instance de notre implémentation du pattern strategy : vous pouvez voir celle-ci
juste avant le constructeur de notre classe.
Code : Java
import com.sdz.controler.*;
import com.sdz.model.*;
import com.sdz.vue.Calculette;
Vu que vous connaissez la façon de travailler de ce pattern, nous allons décortiquer ce qu'il se passe.
Avec une telle architecture, vous pourrez modifier indépendamment l'un des trois composants de ce pattern.
Si vous ne voulez plus de nombres à virgules à l'affichage mais uniquement des entiers, vous pouvez créer un autre
modèle qui ne travaille que sur des entiers !
De même, si vous voulez bloquer certains chiffres ou certains opérateurs, il vous suffit de coder une autre classe
héritant de AbstractControler qui, elle, ne laissera pas passer tel ou tel choix utilisateur !
Je ne vous donne pas d'exemple pour la vue, nous avons déjà abordé cela dans le chapitre sur le pattern observer.
Oh et puis si, tenez ! C'est encore un des exemples les plus simples qu'on puisse faire...
Au lieu de gérer l'affichage dans notre classe Calculette, nous allons créer une classe Ecran, toujours dans notre
package com.sdz.vue , dans laquelle nous allons afficher tout ce que nous renvoie le modèle !
Ecran.java
Code : Java
package com.sdz.vue;
import java.awt.*;
import javax.swing.*;
import com.sdz.observer.Observer;
this.setVisible(true);
}
Code : Java
import com.sdz.controler.AbstractControler;
import com.sdz.controler.CalculetteControler;
import com.sdz.model.AbstractModel;
import com.sdz.model.Calculator;
import com.sdz.vue.Calculette;
import com.sdz.vue.Ecran;
Et le résultat :
Vous pouvez aussi séparer les chiffres des opérateurs... Enfin, faire ce que vous voulez, quoi...
Nous reviendrons plus en détail sur le développement web en Java, mais, pour le moment, sachez seulement que vos
fichiers seront interprétés et utilisés par le serveur d'applications.
En effet, dans certaines boîtes de développement, les tâches sont réparties entre plusieurs développeurs :
Seulement voilà, les développeurs en charge des vues ne sont peut-être pas des développeurs Java ! Or, avec
l'implémentation du pattern MVC vue ci-dessus, il n'était pas rare de trouver des portions de codes Java dans vos pages
JSP...
<html>
<body>
<%
String[] langage = {"Java", "C++", "C#", "PHP"};
out.println("<p>Langage de programmtion :");
out.println("<ul>");
for(String str : langage)
out.println("<li>" + str + "</li>");
out.println("</ul>");
out.println("</p>");
%>
</body>
</html>
Le but de ce chapitre n'étant pas le développement web en Java, je n'expliciterai pas plus ce code ainsi que
les suivants. Une partie sera consacrée à cet effet !
Ceci pouvait être dérangeant dans la mesure où un développeur web n'a peut-être pas les connaissances requises pour
inclure des portions de code Java dans les pages !
C'est à ce niveau que le pattern M2VC entre en jeu !
Le principe de celui-ci est de pouvoir appliquer le pattern MVC et de séparer les tâches de développement. Ainsi, un
développeur web n'a plus qu'à insérer des tags (balises JSP) spécifiés par les développeurs des autres couches
applicatives.
En gros, la servlet va communiquer un objet (bean) à la page JSP afin que celle-ci puisse utiliser les informations de ce
dernier. Ainsi, le développeur web n'a plus qu'à utiliser une balise propre aux JSP pour afficher le contenu souhaité.
Voici un exemple illustrant mes propos :
Code : Java
Ainsi, les développeurs web n'ont plus à connaître le langage Java, juste à savoir récupérer les informations que leur
transmettent les autres couches applicatives !
Le modèle, dans cette architecture, n'avertit plus seulement les vues d'un changement d'état, mais elle leur fournit un
ou plusieurs objets pouvant répondre à leurs demandes.
Avant de vous envoyer sur le topo habituel, vous devez savoir encore une petite chose.
Dans le schéma que je vous ai fourni au début de chapitre, le contrôleur passe des informations au modèle. Mais vous
pourrez peut-être voir que, parfois, le contrôleur fait partie des observateurs du modèle...
Toutefois, je mets aussi un bémol à ce pattern. Bien qu'il soit très utile grâce à ses avantages à long terme.
Cependant, vous avez pu constater que celui-ci complique grandement votre architecture !
Il faut toutefois que vous sachiez qu'il y a encore un pattern, caché, dans l'implémentation de MVC. En soit, il n'est pas
vraiment dans les classes que vous avez programmées, mais plutôt dans le langage Java !
En effet, vous ne le savez sûrement pas, mais vos composants swing, comme AWT, utilisent un pattern afin de
coexister.
Du coup, lorsque vous utilisez une de ces deux bibliothèques, vous utilisez de façon tacite ce pattern.
Plus d'informations
Comme je vous l'ai dit à la fin du précédent chapitre, la façon dont Java gère les composants de vos IHM est particulier et c'est le
meilleur exemple d'utilisation du pattern composite que je puisse vous donner !
Le but principal de ce pattern est de définir une structure hiérarchique pour un ensemble de données et ceci de façon transparente
pour l'utilisateur !
Je me doute bien que ce baratin ne vous parle pas trop... Mais vous allez comprendre !
Sommaire du chapitre :
Le but du jeu est de réussir à créer un ensemble d'objets interagissant ensemble et que, lorsque vous invoquez la méthode
afficher de l'objet Forum, celle-ci affiche tout le contenu de votre forum !
Vous pouvez ajouter des éléments à d'autres avec une méthode add() et, si vous voyez d'autres fonctionnalités à implémenter,
allez-y.
Je ne vous donne pas de solution, mais voici les classes que je vais utiliser :
La hiérarchie des ces objets est à définir par vous et vous seuls !
Vous pouvez donc faire ce que vous voulez avec ces objets :
Seul le nom des classes doit être respecté. De même, il doit y avoir une cohérence entre vos objets... Par là, entendez que les
Salon ne contiendront pas de Theme... Ceci est un exemple de cohérence mais il y a en a d'autres...
Pour faire court, ce pattern permet de gérer très facilement des données en les structurant en hiérarchie. Voyez ça comme un
JTree :
En fait, vous pouvez avoir un objet composé d'un ou plusieurs éléments qui peuvent, eux aussi, être composés d'autres éléments,
etc.
Afin de simplifier la chose, imaginez une voiture. Cette dernière est composée d'un habitacle, d'un moteur, d'un bas de caisse.
Mais ces éléments sont, eux aussi, composés d'autre composants. Ainsi, nous pouvons voir que :
le moteur est composé d'un radiateur, d'injecteurs, d'un bloc moteur. Mais le bloc moteur est lui aussi composé de telles
pièces et de telles autres...
le radiateur est composé de telles et telles pièces aussi...
les injecteurs sont des pièces... Ils ne sont pas composés !
Si nous en revenons à notre forum, nous pouvez voir que la structure en grappe convient très bien. Il n'y aura pas de branches
mixtes, par là entendez : des branches ayant à la fois des messages et des salons (par exemple).
Avant de vous fournir un exemple de code source, voici le diagramme de classe que j'ai fait pour vous :
vous avez une super-classe dont dérivent toutes les autres et dans laquelle la méthode toString() est définie ;
une classe Message qui hérite directement de cette super-classe ;
une autre classe abstraite (eh oui, la première super-classe est aussi abstraite), qui hérite de la super-classe, dans laquelle
les méthodes add() , remove() et getChilds() sont définies ;
et enfin les sous-classes concrètes héritant de la classe mentionnée plus haut !
La sous-classe ComposantForum a une variable d'instance tab qui va contenir les composants de chaque objet !
La méthode toString() est redéfinie au premier niveau d'héritage.
Voici le diagramme de classe que j'ai réellement utilisé, ceci dû à certaines restrictions sur certains types d'objets :
Tout simplement car les objets de ces deux types auront des restrictions concernant le genre d'objets dont ils sont constitués...
C'est dans ces classes que nous allons pouvoir gérer les composants de nos objets ! Ainsi, nous pourrons seulement ajouter des
topics dans un salon, des salons dans un thème, des thèmes dans un forum...
Vous comprenez mieux, j'espère !
Voici les codes source des classes que j'ai créées (j'ai essayé de les regrouper du haut de la hiérarchie vers le bas).
Classe Composant.java
Code : Java
package com.sdz.composite;
Classe Message.java
Code : Java
package com.sdz.composite;
Classe ComposantForum.java
Code : Java
package com.sdz.composite;
import java.util.ArrayList;
public ComposantForum(){}
public ComposantForum(String nom){this.name = nom;}
Code : Java
package com.sdz.composite;
import java.util.ArrayList;
public class Forum extends ComposantForum{
public Forum(){
this.name = "Forum";
}
public Forum(String nom) {
super(nom);
}
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Code : Java
package com.sdz.composite;
Vu que nous avons toutes nos classes, il est grand-temps de voir comment celles-ci se comportent...
Voici un code qui permet de tester notre hiérarchie :
Code : Java
}
}
Simple, isn't it ?
Vous avez une belle hiérarchie d'objets qui s'entremêlent : un objet Forum, auquel vous ajoutez des thèmes ; à ces thèmes, vous
ajoutez des salons qui, eux, ont des topics composés de messages.
Et lorsque vous demandez au forum de s'afficher, tout est automatique ! Même si vous passez des objets non autorisés, cela
n'empêche pas le code de fonctionner !
Le composite et Java
Je vous l'ai dit au début de ce chapitre et à la fin du précédent : le pattern composite est utilisé pour gérer le contenu des fenêtres
en Java.
Les objets graphiques que vous utilisez sont assemblés grâce à ce pattern, vous pouvez ainsi mettre des JPanel dans des JPanel,
qui ont des JButton, le tout dans un JFrame !
Vous avez remarqué que ces composants avaient aussi une méthode add(Component comp) qui permet d'ajouter un composant !
En fait, vous pouvez voir que s'il y a ce genre de méthode dans le langage, il y a fort à parier que le composite ne soit pas loin...
Pour les plus curieux d'entre vous, voici à quoi ressemble le diagramme de classes des composants Java :
Maintenant que le décryptage de diagramme de classes n'a plus de secret pour vous, vous pouvez voir clairement le pattern
composite au niveau des objets Container et JComponent.
Ceux-ci acceptent donc des objets de type Component afin de les composer.
De ce fait, on peut donc ajouter un JPanel dans une JFrame, etc.
Très clair ! Par contre, on trouve que les patterns composite et decorator se ressemblent beaucoup !
Je crois qu'il est grand temps de faire un tour du côté de notre topo.
Le but du composite est de pouvoir construire des objets avec d'autres, tandis que celui du decorator est de rajouter des
fonctionnalités à un objet.
J'espère que vous comprenez mieux comment fonctionne vos IHM, maintenant !
Normalement, vous devriez avoir de bonnes idées pour créer des collections faciles à utiliser...
C'est vrai que ce pattern est souvent utilisé avec des collections : normal, il y a une relation de un à plusieurs !
Plus d'informations
Cette annexe est une présentation des mots clés du langage Java et de leur signification. Ces mots clés ne peuvent
être utilisés que pour quoi ils ont été créés. Ainsi, vous ne pouvez pas les utiliser comme noms de variables, noms de
méthodes ou noms de classes.
À tout moment, cette liste de mots clés peut vous être utile. Si vous ne comprenez pas la signification de l'un d'eux,
c'est que vous n'avez sans doute pas lu le chapitre dans lequel il se trouvait.
La signification de la liste de mots clés présentée dans cette annexe sera très courte pour chaque mot car il ne s'agit
pas d'un chapitre de cours, mais plutôt de la présentation rapide de ceux-ci listés de façon à pouvoir retrouver
rapidement celui que vous recherchez. Ainsi, vous n'aurez pas à rechercher dans tout le tutoriel la signification d'un de
ces mots.
assert Localise les erreurs internes du programme (à utiliser de préférence en phase de test)
Passe à l'itération suivante d'une boucle sans effectuer les instructions situées après ce mot clé de
continue
l'itération en cours
finally Clause d'un bloc try/catch exécutée, qu'il y ait eu déclenchement d'une exception ou non
Boucle dont le nombre de répétitions est connu (correspond à la boucle POUR / FIN POUR en
for
algorithmique)
int Type entier (32 bits) : -2 147 483 648 à 2 147 483 647
Comparable à une classe mais de manière plus abstraite, une interface contient des méthodes devant
interface
être redéfinies obligatoirement par la classe implémentant l'interface
long Type entier (64 bits) : -9 223 372 036 854 775 808 à 9 223 372 036 854 775 807
native Indique que le code qui suit est écrit dans un autre langage que Java (solution non portable)
null Référence nulle : un objet ayant pour valeur null ne pointe vers aucun objet, il n'a aucune valeur
return Utilisé dans une méthode pour retourner une valeur ou un objet
Attribut : instancié une seule fois, l'attribut est commun à l'ensemble des instances d'une
classe
static Méthode : peut être appelée directement à partir du nom de la classe sans utiliser une
instance de la classe
Assure l'accès à une méthode ou à un bloc de code à un seul thread (les autres threads doivent alors
synchronized
attendre s'ils veulent accéder à cette partie du code)
throws Utilisé pour la déclaration des exceptions que peut lancer une méthode
Permet de s'assurer que plusieurs Thread concurrent puissent accéder à la dernière valeur de la
volatile
variable. Donc, une variable déclarée volatile est accessible par plusieurs Thread simultanément !
Boucle dans laquelle il est possible de ne jamais entrer (correspond à TANT QUE / FIN TANT QUE en
while
algorithmique)
Comme vous avez pu le constater, la liste des mots clés est assez importante. Vous êtes sûrement de mon avis : une
telle liste était nécessaire pour vous y retrouver.
Plus d'informations
Voici une liste non exhaustive des objets java travaillant avec les flux I/O.
Sommaire du chapitre :
Sous-classes de InputStream
Sous-classe Fonction
Permet de créer un flux avec un fichier présent dans le système de fichiers.
FileInputStream Cette classe possède un constructeur prenant en paramètre un objet de type File ou un
String , qui représente le chemin vers le fichier.
ByteArrayInputStream Permet de lire des données binaires à partir d'un tableau d'octets.
Permet de créer une sorte de tube d'entrée (pipe). Dans celui-ci, les informations
circuleront sous forme d'octets.
PipedInputStream Cette classe possède un constructeur ayant pour paramètre un objet de type
PipedOutputStream. On peut ainsi connecter les deux tubes ; en gros, ce qui est écrit
dans une extrémité peut être lu depuis l'autre.
Cette classe permet la lecture de données à l'aide d'un tampon, un buffer si vous
préférez.
À l'instanciation, un tableau d'octets est créé afin de servir de tampon et permet de ne
BufferedInputStream
pas surcharger la mémoire. Ce tableau est redimensionné automatiquement à chaque
lecture pour contenir les données provenant du flux d'entrée. Ce type d'objet est
particulièrement approprié lors de traitement de fichiers volumineux !
Cet objet sert à lire des données représentant des types primitifs de Java
(int, boolean, double, byte, ...) préalablement écrits par un DataOutputStream.
DataInputStream
Grâce à cet objet, vous pouvez récupérer des éléments sérialisés avec des méthodes
comme readInt(), readDouble()...
PushbackInputStream Lit un flux binaire en entrée et replace le dernier octet lu dans le flux !
LineNumberInputStream Permet d'avoir les numéros de lignes lues dans le flux en plus de lire le flux lui-même.
Sous-classe Fonction
Permet de concaténer deux (ou plus) flux d'entrée, ce qui permet de traiter plusieurs flux
SequenceInputStream
d'entrée comme un seul et unique flux !
Permet de «désérialiser» un objet, c'est-à-dire de restaurer un objet préalablement
ObjectInputStream sauvegardé à l'aide d'un ObjectOutputStream. Cet objet est l'homologue de l'objet
DataInputStream, à la différence que celui-ci traite des objets.
Sous-classes de Reader
Sous-classe Fonction
CharArrayReader Offre la possibilité de lire un flux de caractères en mémoire.
StringReader Idem que la classe précédente.
FileReader Permet de lire un fichier avec un flux de caractères.
Convertit un flux binaire en flux de caractères : elle convertit un objet de type InputStream
InputStreamReader
en objet de type Reader.
PipedReader Idem que leurs cousines héritées de InputStream, mais pour des flux de caractères.
Au lieu de remettre un octet dans le flux comme sa cousine (PushbackInputStream), celle-ci
PushbackReader
remet un caractère dans le flux d'entrée.
Sous-classes de OutputStream
Sous-classe Fonction
FileOutputStream
ByteArrayOutputStream
PipedOutputStream
BufferedOutputStream
Toutes ces classes ont les mêmes fonctions que les classes héritant de InputStream,
DataOutputStream
mais cette fois pour l'écriture.
PushbackOutputStream
LineNumberOutputStream
SequenceOutputStream
ObjectOutputStream
Sous-classes de Writer
Sous-classe Fonction
CharArrayWriter
StringWriter
FileWriter Toutes ces classes ont les mêmes fonctions que les classes héritant de Reader, mais cette fois
InputStreamWriter pour l'écriture.
PipedWriter
PushbackWriter
Annexe C : Eclipse
Plus d'informations
Installation
Raccourcis utiles
Installation
Pour installer Eclipse, vous devez vous souvenir que vous devez AVANT TOUT avoir un environnement Java !
Si vous n'en avez pas, allez faire un tour à cette adresse et téléchargez la dernière version du JRE.
Installez-le, vous êtes maintenant prêts à télécharger et à installer Eclipse...
Installation Windows
Pour le téléchargement, rendez-vous sur ce site, et choisissez le lien "Eclipse IDE for Java Developers".
Une fois téléchargé, vous pouvez constater qu'il s'agit d'une archive au format .zip. Il vous suffit de l'extraire à l'endroit
souhaité (si vous n'avez pas de logiciel d'extraction d'archives, je vous conseille 7Zip).
Installation Linux
Pour installer Eclipse sous Linux, c'est très simple : vous pouvez aller à la même adresse (site officiel d'Eclipse) et
choisissez la version Linux. Il vous suffit ensuite, tout comme pour Windows, d'extraire l'archive au format .tar.gz et de
double cliquer sur l'icône "Eclipse" :
Code : Bash
Ensuite, vous repérez la version qu'il vous faut et vous terminez par :
Code : Bash
Raccourcis utiles
Voici une liste des raccourcis clavier fort utiles !
CTRL + ESPACE : sûrement l'un des raccourcis les plus pratiques et les plus utilisés ! Avec ce dernier, vous
n'avez qu'à taper le début d'un nom de méthode et, après avoir fait cette combinaison de touche, Eclipse vous
propose une liste de méthodes correspondant au début de votre saisie ;
CTRL + SHIFT + 0 : organize Imports, soit, en français, organisation des imports. Donc, permet de générer les
imports dont vous avez besoin pour votre classe ;
CTRL + SHIFT + R : vous permet de rechercher un fichier spécifié dans votre workspace ;
CTRL + SHIFT + F : met en forme tout votre code si vous n'avez pas sélectionné de zone spécifique, sinon, met
en forme la zone sélectionnée ;
CTRL + SHIFT + C : commente / dé-commente les lignes de code sélectionnées ;
CTRL + SHIFT + P : permet de se déplacer d'une accolade à l'autre (if, while, for...), très pratique pour se
retrouver dans un code complexe...
ALT + SHIFT + S : revient à faire "clic-droit / Source" sur votre projet ou votre classe. Permet donc de générer
les getters et setters, des méthodes spécifique (equals...) ;
SHIFT + ALT + Z : ouvre le menu "Surround with", ou "entourer par" en français. Ce qui signifie que vous pourrez
entourer une portion de code pré-sélectionnée avec ce que vous propose ce raccourci.
Si vous voulez une liste plus complète, vous pouvez aller faire un tour sur ce lien. Il y a une grande quantité de
raccourcis !
J'ose espérer que cette annexe pourra vous servir. En tout cas, elle me sert déjà...