Rapport Analyse Osc V.F
Rapport Analyse Osc V.F
Rapport Analyse Osc V.F
SOUS LA SUPERVISION
DE
L’OBSERVATOIRE DE LA DEPENSE PUBLIQUE (ODEP)
Octobre 2017
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES ........................................................................................................................................ I
INTRODUCTION ................................................................................................................................................ 1
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXECUTION DE LA LOI DES FINANCES 2016 DANS LES MINISTERES
SECTORIELS .................................................................................................................................................... 43
i
II.7. Crédits exécutés par rubrique budgétaire à fin décembre 2016 ............................................................ 54
II.8. Crédits exécutés par administration à fin décembre 2016 .................................................................... 56
II.9. Mise en œuvre de la politique salariale en 2016 ................................................................................... 58
II.10. Contrôle de l’exécution du budget du Ministère de la Santé Publique en 2016 ................................. 58
II.11. Recommandations ............................................................................................................................... 59
CHAPITRE 3 : MINISTERE DE L’AGRICULTURE .................................................................................................... 60
III.1 Politique sectorielle de l’agriculture ...................................................................................................... 60
III.1.1. Axes stratégiques et action du PNIA ............................................................................................................... 60
II.1.2. Actions prévues dans le CDMT 2016-2018 ...................................................................................................... 61
III.1.3. Besoins exprimés par le secteur de l’agriculture 2016-2018 .......................................................................... 62
III.2 Constat et Analyse de l’exécution de la loi de finances 2016 ................................................................ 63
III.2.1. Budget voté et exécuté par rubrique du Ministère de l’Agriculture en 2016 ................................................. 63
III.2.2. : Effectifs des Agents et Cadres du Ministère ................................................................................................. 65
III.3 Recommandations ................................................................................................................................. 70
CHAPITRE 4 : MINISTERE DE L’ENERGIE ET RESSOURCES HYDRAULIQUES ........................................................ 72
IV.1 Politique sectorielle ............................................................................................................................... 72
IV.2. Les actions prévues en 2016 ................................................................................................................. 72
IV.3. Constat et analyse de l’exécution de la loi de finances 2016 ............................................................... 73
IV.4. Les actions/projets phares réalisées en 2016 ....................................................................................... 75
IV.5. Mise en œuvre de la politique salariale................................................................................................ 76
IV.6. Contrôle de l’exécution du budget du Ministère de l’Energie en 2016 ................................................ 76
IV.7. Recommandations................................................................................................................................ 76
CHAPITRE V : MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, TRAVAUX PRATIQUES ET RECONSTRUCTION .................... 77
V.1. Exécution de la loi de finance rectificative 2016 pour le secteur des ITPR ............................................ 77
V.2. Exécution par rubrique .......................................................................................................................... 80
V.3. Exécution par Investissements sur Ressources Extérieures .................................................................. 81
V.4. Exécution par Investissements sur Ressources Propres ........................................................................ 82
V.5. Exécution par Subventions aux Organismes Auxiliaires ........................................................................ 82
V.6. Exécution du budget par projet, coût et Localisation géographique..................................................... 83
V.7. Mise en œuvre de la politique salariale................................................................................................. 86
V.8. Mécanismes de contrôle interne ........................................................................................................... 86
V.9. Missions de contrôle de l’IGF et de la Cour des comptes en 2016 ......................................................... 86
V.10. Recommandations .............................................................................................................................. 86
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 89
ANNEXES ........................................................................................................................................................ 90
ii
AVANT-PROPOS
Dans son discours d’investiture pour son second mandat, Joseph KABILA s’est appesanti sur le progrès
social comme base de son action future. Cette vision implique la lutte contre le chômage, l’élévation du
niveau de vie des ménages, nettoyer les villes, distribuer la justice, moderniser les villages, etc.
Pour arriver à cet objectif, il est impérieux de mettre en avant une ferme volonté de promotion d’une
gestion rigoureuse des Finances Publiques, d’une lutte acharnée contre la corruption et l’impunité.
Quant à nous citoyens congolais, membres des Organisations qui luttent pour l’amélioration de la
gouvernance en RDC, sommes des citoyens unis par la conviction partagée que les budgets inclusifs et
transparents sont essentiels pour atteindre le progrès social c'est-à-dire un Congo où tous les habitants
jouissent pleinement de leurs droits fondamentaux-civiques, politiques, sociaux, économiques, culturels
et environnementaux.
Les budgets proviennent des contributions des citoyens et des revenus générés par les actifs publics.
Par conséquent, notre participation dans les décisions relatives aux budgets publics est un droit
fondamental et relève de la responsabilité de tous les congolais.
Nous sommes fermement attachés à l’équité sociale et à l’autonomisation des personnes les plus
marginalisées et guidons toutes nos actions par la promotion de l’intégration et de l’égalité.
Toutes ces raisons expliquent la raison d’être de la présente analyse de l’exécution de la loi de finance
2016.
Nous croyons fermement qu’il est grand temps de contribuer à l’amélioration de la transparence dans la
gestion des Finances Publiques dans notre pays, de promouvoir la responsabilité et la participation
citoyenne. Nous sommes des citoyens unis autour d’une vision partagée, des principes communs, des
revendications claires. Les principes de base qui guident notre action sont les suivants :
Les budgets publics doivent être transparents, ce qui signifie que toutes les informations relatives
à la manière dont les fonds publics sont levés, alloués, dépensés et justifiés doivent être mises
à la disposition du public d’une manière accessible, opportune et compréhensible ;
Les processus budgétaires doivent être inclusifs, de manière à garantir que tous les citoyens
connaissent leur droit à participer et à influencer l’ensemble des décisions relatives à la collecte,
l’affectation et la gestion des fonds publics ;
Les budgets doivent être collectés et dépensés de manière efficace, efficiente et équitable et
doivent assurer que les ressources publiques aient le plus grand impact possible pour éliminer la
pauvreté et parvenir à l’équité ;
Les données budgétaires doivent être exactes et s’appuyer sur des estimations connues du
public. Elles doivent également garantir que les gouvernements dépensent les deniers publics
iii
sur les priorités pour lesquelles ils ont approuvés, réduisant ainsi la marge de fuites, de corruption
et d’inefficacité ;
Les budgets doivent être complets et englober toutes les recettes et les dépenses,
indépendamment de leur origine y compris l’aide internationale, les fonds paraétatiques et la
gestion de la dette intérieure et extérieure ;
Les budgets doivent être durables et assurer que les finances publiques servent des objectifs
communs sur le long terme, tant pour les générations actuelles que pour les générations futures ;
Les budgets doivent faire l’objet des rapports réguliers et systématiques à tous les niveaux du
gouvernement ;
Les budgets doivent en permanence faire l’objet d’une surveillance, d’un contrôle et d’une
responsabilité par les législatures, les institutions d’audit internes et externes, les médias et les
citoyens.
L’Analyse du rapport sur la reddition des comptes 2016 met en avant les progrès réalisés par le
Gouvernement mais aussi les pratiques et disfonctionnements qu’il convient de prohiber ou de corriger.
Cette analyse est mise à la disposition du public c'est-à-dire des citoyens, du parlement et du
gouvernement, afin de poursuivre l’amélioration de la gestion et de la transparence des finances
publiques en cours et futures.
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
v
PDSS : Programme de Développement du Secteur de la Santé
PEB : Plan d'Exécution Budgétaire
PEV : Programme Élargie de Vaccination
PIE : Programme Intérimaire de l’Education
PMFC : Prix moyen frontière commercial
PMFF : Prix moyen frontière fiscal
PNDS : Plan National de Développement Sanitaire
PROSEB : Projet de Soutien à l'Education de Base
PTF : Partenaires Techniques et Financiers
PTFs : Partenaires Techniques et Financiers
PVV : Personnes Vivant avec le VIH
REGED : Réseau Gouvernance Economique et Démocratie
RDC : République Démocratique du Congo
SECOPE : Service de Contrôle et de Paie des Enseignants
SNAME : Système National d'Approvisionnement en Médicaments Essentiels
SSEF : Strategie Sous-Sectorielle de l’Education et de la Formation
SUN : Scaling Up Nutrition (Renforcement de la nutrition, ou Mise à l’échelle de la nutrition)
TENAFEP : Test National de Fin d’Etudes Primaires
TOFE : Tableau des opérations financières de l’Etat
TVA : Taxe sur valeur Ajoutée
USD : Dollar américain
VIH/SIDA : Virus d'Immunodéficience Humaine/ Syndrome d'immunodéficience Acquise
ZS : Zone de Santé
vi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Synthèse du budget rectifié du pouvoir central pour l’exercice 2016 (en CDF)
Tableau n°2 : Tableau récapitulatif de la chaîne de recettes non fiscales / exercice 2016
Tableau n°3 : Tableau récapitulatif des recettes de la DGRAD par service d’assiette
Tableau n°4 : Prévisions et les réalisations par rubrique des actes générateurs des recettes sous la gestion de la
Direction Générale des Impôts (DGI)
Tableau n°5 : Synthèse des recettes de la DGI par actes générateurs en CDF
Tableau n°6 : Prévisions et les réalisations par rubrique des actes générateurs des recettes sous la gestion de la
Direction de Douanes et Assises (DGDA) ;
Tableau n°7 : Tableau synthèse des exonérations en 2016
Tableau n°8 : Exonération accordées en 2016 sur les Investissements
Tableau n°9 : Exonération accordées en 2016 sur les privilèges diplomatique et assimilés
Tableau n°10 : Dépenses par nature au 31 décembre 2016 EN CDF
Tableau n°11 : Tableau d’exécution des dépenses par rubrique Année 2016
Tableau n°12 : Tableau d’exécution des dépenses par administration au 31 décembre 2016 en CDF
Tableau n°13 : Structure du budget de l’EPSP en 2016 et son exécution
Tableau n°14 : indicatif des allocations et leurs paiements avec taux d’exécution par administration ou service en
2016
Tableau n°15 : Actions phares sur les ressources propres
Tableau n°16 : Actions phares sur les ressources extérieures
Tableau n°17 : Actions Phares Programmées, Non Réalisées en 2016 (Fin Décembre)
Tableau n°18 : Actions prévues sur financement des ressources extérieures
Tableau n°19 : Projets réalisés, non-inscrits en 2016
Tableau n°20 : Axes stratégiques et actions contenues dans le PNDS 2016-2020
Tableau n°21 : Crédits sollicités par rubrique budgétaire en 2016
Tableau n°22 : Crédits votés par rubrique budgétaire en 2016
Tableau n°23 : Comparaison entre les crédits votés et exécutés par rubrique en 2016
Tableau n°24 : Crédits votés et exécutés par administration à fin décembre 2016
Tableau n°25 : Synthèse des effectifs des Agents du MSP en 2016
Tableau n°26 : Besoins exprimés par le secteur de l’agriculture 2016-2018
Tableau n°27 : Evolution de l'exécution du budget Agriculture par rubrique en 2016
Tableau n° 28: Synthèse des effectifs du secrétariat général à l’agriculture, pêche et élevage 2016
Tableau n°29: Effectif payé et masse salariale
Tableau n°30 : Synthèse des Projets financés en 2016 en CDF
Tableau n°31 : Synthèse des dépenses de l’Agriculture par Administration en CDF
Tableau n°32 : Etat d’exécution des crédits alloués au Ministère de l’Energie en 2016 par Rubrique
Tableau n°33 : Effectif des agents sous statut
Tableau n°34 : Synthèse sur la Loi de Finances rectificative 2016, ainsi que les données sur l’exécution à fin
décembre 2016
Tableau n°35 : Exécution du budget des ITPR par chapitre
Tableau n°36 : Exécution du budget par Ressources extérieures
Tableau n°37 : Exécution du budget sur Ressources propres du Pouvoir Central
Tableau n°38 : Exécution du budget sur les subventions aux organismes auxiliaires
Tableau n°39 : Exécution du budget par projet réalisé
Tableau n°40 : Liste des projets non réalisés
Tableau n°41 : Politique salariale au Secrétariat Général
vii
INTRODUCTION
0. Contexte et Justification
L’analyse de l’exécution de la loi des finances pour l’exercice 2016 est une étude menée par les
organisations de la société civile, sous la supervision de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP).
Réalisée avec l’appui technique et financier du Comité d’Orientation de la Réforme des Finances
Publiques, COREF en sigle ; cette étude s’inscrit dans le plan stratégique de la réforme des finances
publiques dont les principes directeurs de l’action sont la redevabilité, la participation citoyenne et la
transparence.
La configuration politique actuelle a, certes, déjà permis à la Société Civile d’entreprendre, avec quelques
succès, des plaidoyers auprès du Gouvernement et du Parlement pour plus de transparence des finances
publiques et pour la participation ou l’implication des Citoyens à toutes les étapes du processus
budgétaire, à savoir : l’élaboration, l’examen, l’adoption et l’exécution du budget. Il s’agit cette fois
d’analyser l’exécution du budget de l’Etat pour l’exercice 2016 ; c’est-à-dire contrôler comme citoyens
comment les fonds qui proviennent des contributions des citoyens et des revenus générés par les actifs
publics sont utilisés par les acteurs étatiques. Autrement dit, il s’agit d’évaluer la mobilisation des recettes
par les régies financières nationales et d’analyser le volume des dépenses exécutées pour vérifier si les
actions menées par le Gouvernement vont effectivement vers les attentes de la population, notamment
en ce qui concerne les secteurs pro-pauvres.
Le contenu de cette analyse vise à permettre aux Organisations de la Société Civile de mener les actions
de plaidoyer auprès du Gouvernement congolais, du Parlement, des Partenaires au Développement et
de la population afin d’améliorer les dépenses publiques et de soutenir les bonnes pratiques de la
transparence telles que pratiquées à l’échelle internationale.
Ayant été impliquée par le Gouvernement lors de l’élaboration du Plan stratégique de la réforme des
finances publiques en 2010, en suite dans les consultations sur l’élaboration de la Loi relative aux
Finances publiques votée en 2011 par le Parlement, la Société Civile est devenue un partenaire à part
entière dans le processus budgétaire en RDC. Pour preuve, régulièrement, le Gouvernement a souvent
associé les OSC dans les séminaires d’orientation budgétaire et dans les conférences budgétaires. De
son côté, le Parlement intègre régulièrement les analyses et recommandations de la Société Civile sur
de nombreux aspects des projets de lois de finances annuels soumis à son examen et adoption par le
Gouvernement. Cette fois-ci, la Société Civile prolonge son rôle de participation citoyenne au processus
budgétaire dans les étapes de suivi et de contrôle d’exécution de la loi des finances afin d’aider les
instances de prises de décisions à atteindre le progrès social en RD Congo.
1
1. Objectifs de l’étude
L’objectif global de cette analyse consiste à évaluer et rendre public l’exécution de la loi de finances 2016
en recettes et en dépenses.
Les objectifs spécifiques de l’analyse sont de :
a. Analyser :
- Le niveau de mobilisation des recettes par les régies financières nationales ;
- Le volume des dépenses exécutées selon les procédures exceptionnelles ;
- Le volume des opérations extrabudgétaires ;
- La non exhaustivité et la complétude des données sur la paie et sur le personnel de l’Etat ;
- Le contrôle et la surveillance des finances publiques.
b. Analyser le niveau d’exécution des transferts des allocations en faveur des Provinces et ETD ;
c. Rendre public et susciter le débat autour du niveau d’exécution des dépenses à la lumière de la
loi de finances 2016 ;
d. Proposer une alternative de manière à amener le gouvernement à respecter les engagements
pris au niveau national et international pour atteindre la résilience.
2. Résultats attendus
3. Méthodologie
L’approche méthodologique a été participative et a consisté à l’analyse documentaire et à la réalisation
des interviews avec différents responsables de sources des données. Par la suite, toutes les
composantes de la Société Civile, ainsi que des responsables de l’Administration ont été impliqués tant
dans la validation, l’appropriation des résultats que dans les actions de plaidoyer et de communication
sociale.
L’approche qui a guidé l’élaboration du présent rapport comprenait les étapes suivantes : (i) la constitution
des groupes d’Experts, (ii) l’atelier préparatoire, (iii) la collecte des données sur le terrain, (iv) le traitement
et l’analyse des données dans les différents groupes de travail, (v) la validation en plénière par toutes
les parties prenantes, et (vi) la rédaction du rapport général ainsi que (vii) les actions de plaidoyer et/ou
de sensibilisation.
2
4. Difficultés rencontrées
La Société Civile a connu des difficultés pour obtenir les informations dans le temps imparti pour la récolte
des données. Ses chercheurs étaient souvent obligés de se plier aux rythmes de travail des responsables
des services identifiés comme sources d’informations. Il y a quelques questions qui n’ont pas eues des
réponses, notamment celles concernant les projets financés par les bailleurs et sur des effectifs des
agents de l’Etat.
5. Plan de Travail
Hormis l’introduction, le rapport issu de cette analyse comprend trois parties essentielles :
L’analyse globale de l’exécution de la loi de finances rectificative 2016;
L’analyse de l’exécution de la loi des finances 2016 dans quelques Ministères sectoriels
(Enseignement Primaire et Secondaire, Santé, Agriculture et Infrastructure et Tavaux Publics);
Une conclusion et des recommandations.
3
PREMIERE PARTIE : ANALYSE GLOBALE DE L’EXECUTION DE LA LOI
DE FINANCES RECTIFICATIVE 2016 N°16/006 DU 29 JUIN 2016
4
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DES RESULTATS GENERAUX DE L’EXECUTION DE LA LOI
DE FINANCES RECTIFICATIVE N°16/006 DU 29 JUIN 2016.
En exécution de la disposition de l’article 14 de la Loi relative aux Finances Publiques du 13 juillet 2011,
la loi de finances rectificative n° 16/006 du 29 juin 2016 avait arrêté en recettes comme en dépenses, le
budget du Pouvoir Central à CDF 6.694,5 milliards de CDF contre 8.476,4 milliards de CDF prévus par
la Loi de Finances initiale, soit un taux de régression de 21,0%, comme l’atteste le tableau ci-dessous.
Le tableau qui suit reprend la synthèse du budget rectifié du Pouvoir Central pour 2016.
5
Tableau n°1 : Synthèse du budget rectifié du pouvoir central pour l’exercice 2016 (EN CDF)
TAUX
RUBRIQUES PREVISIONS REALISATIONS MOINS-VALUE PLUS-VALUE
REAL. (%)
N° MONTANT Part Rel. (%) MONTANT Part Rel. (%)
I. RECETTES
1. RECETTES DU BUDGET GENERAL 5 497 471 597 385,00 82,12 4 532 445 164 008,02 965 026 433 375,98 82,45
A. RECETTES INTERNES 4 386 986 092 165,00 79,80 3 612 025 877 463,03 774 960 214 730,97 82,34
RECETTES COURANTES 4 293 641 092 195,00 78,10 3 511 971 299 634,49 102,85 681 615 214 731,97 81,79
Recettes des Douanes et Accises 1 835 577 888 634,00 42,75 1 412 243 353 432,95 40,21 423 334 535 201,05 76,94
Recettes des Impôts/Hors Pétroliers et Hors
TVA 1 737 524 626 261,00 40,47 1 680 410 215 681,41 47,85 57 114 410 579,59 96,71
Recettes non fiscales 586 930 546 764,00 13,67 419 317 730 520,13 11,94 167 612 816 243,87 5 901 873 756,38 71,44
Recettes non fiscales/Hors Pétroliers 586 930 546 764,00 413 415 856 763,75 98,59 173 514 690 000,25 70,44
Autres recettes /DGRAD 5 901 873 756,38 1,41 5 901 873 756,38
Recettes des Pétroliers producteurs 133 608 030 536,00 3,11 100 054 577 828,54 2,85 33 553 452 707,46 74,89
1. DGI 59 786 716 778,00 44,75 35 539 576 747,25 35,52 24 247 140 030,75 59,44
2. DGRAD 73 821 313 758,00 55,25 64 515 001 081,29 64,48 9 306 312 676,71 87,39
RECETTES EXCEPTIONNELLES 93 345 000 000,00 2,13 93 345 000 000,00 0,00
B. RECETTES EXTERIEURES 1 110 485 505 190,00 20,20 920 419 286 544,99 100 190 066 218 645,01 82,88
RECETTES EXTERIEURES D'APPUIS
BUDGETAIRES 131 409 350 633,00 11,83 131 409 350 633,00 0,00
Dons budgétaires 101 002 645 337,00 76,86 101 002 645 337,00 0,00
Ressources PPTE 30 406 705 296,00 23,14 30 406 705 296,00 0,00
Ressources PPTE 30 406 705 296,00 30 406 705 296,00 0,00
RECETTES EXT. DE FINANCEMENT DES
INVESTISSEMENTS 979 076 154 557,00 88,17 920 419 286 544,99 100 58 656 868 012,01 94,01
Dons projets 606 238 092 310,00 61,92 887 372 134 443,19 96,41 281 134 042 133,19 146,37
Emprunts projets 372 838 062 247,00 38,08 33 047 152 101,80 3,59 8,86
2. BUDGETS ANNEXES 830 357 234 210,00 12,40 159 887 349 719,17 681574910742,54 0,00
3. COMPTES SPECIAUX 366 677 671 524,00 5,48 266 428 173 618,43 100 249 497 905,57 0,00
TOTAL GENERAL DES RECETTES 6 694 506 503 119,00 100 4 958 760 687345,82 1 746 850 842 024,09 74,07
6
TAUX
DISPONIBLE DEPASSEMENT
PREVISIONS EXECUTIONS d'Ex. (%)
II. DEPENSES
MONTANT Part Rel. (%) MONTANT Part Rel. (%)
II.1. DEPENSES DU BUDGET GENERAL 5 497 471 597 384,00 100 4 954 552 554 897,26 100 788 327 417 414,24 90,12
A. DEPENSES COURANTES 4 181 930 829 161,00 76,07 4 056 974 462 914,23 81,88 370 364 741 173,63 245 408 374 927,50 97,01
Dette publique en capital 167 111 720 000,00 330 235 780 257,97 8,14 163 124 060 257,97 197,61
Frais financiers 78 325 328 200,00 60 051 195 118,57 1,48 18 274 133 081,43 76,67
Dépenses de personnel 2 045 173 009 335,00 1 967 722 764 488,49 48,50 77 450 244 846,51 96,21
Biens et matériels 173 260 171 449,00 168 667 820 734,39 4,16 4 592 350 714,61 97,35
dépenses de prestations 267 224 606 389,00 349 508 921 058,53 8,62 82 284 314 669,53 130,79
Transferts et interventions 1 450 835 993 788,00 1 180 787 981 256,28 29,11 270 048 012 531,72 81,39
B. DEPENSES EN CAPITAL 1 315 540 768 223,00 23,93 897 578 091 983,03 18,12 417 962 676 239,97 68,23
Equipements 831 603 652 488,00 651 526 922 283,81 72,59 180 076 730 204,19 78,35
Construction… 483 937 115 735,00 246 051 169 699,22 27,41 237 885 946 035,78 50,84
II.2. DEPENSES DES BUDGETS ANNEXES 830 357 234 210,00 159887349719,37 830357234210
II.3. DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX 366 677 671 524,00 188517372348,07 176160299175,93
TOTAL GENERAL DEPENSES 6 694 506 503 118,00 5 302 957 276 964,70 1 796 844 950 799,93 79,21
Source : DGRC Taux : 948,5 CDF
7
Promulgué le 29 juin 2016, le budget du pouvoir central a été, conformément à la loi, revu pendant l’exercice
budgétaire. Pour la Société Civile, cette importante régression de 21% démontre non seulement que le
cadrage macro-économique (perspectives de croissances, taux d’inflation, taux de change moyen, et
PIB) arrêté lors de l’élaboration du budget n’était pas réaliste ; mais aussi un constat de difficultés des pouvoirs
publics à mobiliser plus des ressources en vue de répondre aux besoins fondamentaux de la population.
Par ailleurs, à la lumière du tableau ci-dessus, il ressort que l’exécution du budget en recettes du Pouvoir
Central en 2016 a été à la hauteur de CDF 4 532 445 164 008,02, soit 82,45% contre une réalisation de
CDF 4 862 663 672 659, 00, soit 64,1% en 2015 ;
Tandis que les dépenses en 2016 se sont élevées à CDF 4 954 552 554 897,26, soit 90,12% du Budget du
Pouvoir Central contre CDF4 445 786 144 781,00 soit 58,6% en 2015.
Il se dégage en 2016 un solde déficitaire de CDF - 344 196 589 618,88.
Quant aux moins-values des recettes du Pouvoir Central, la Société Civile constate que les recettes réalisées
en 2016 étaient de CDF 4.532.445.164.008,02 par rapport aux prévisions de CDF 5.497.471.597.384,00. Il
se dégage ainsi une moins-value de CDF 965.026.433.375,98 soit 17,55%.
Concernant les crédits disponibles, la Société Civile relève que les dépenses exécutées s’élevaient à CDF
4.954.552.554.897,26 par rapport aux prévisions de CDF 5.497.471.597.384,00. D’où le dégagement des
crédits disponibles de l’ordre de CDF 788 327 417 414,00, soit 14,34%.
La Société Civile constate que le Gouvernement a dépensé plus qu’il n’a mobilisé, soit CDF
4.954.552.554.897,26 contre CDF 4.532.445.164.008,02 perçus.
Examinant en plus les recettes réalisées minutieusement, la Société Civile constate leur faible mobilisation :
si l’on considère que le niveau du PIB est d’environ 40 milliards d’USD tel qu’arrêtés dans les prévisions du
cadrage macro-économique et qu’on émet l’hypothèse que le potentiel fiscale représente 35% de cette
richesse à créer on atteindrait au minimum 14 milliards de recettes fiscales. Ce qui renvoie à la problématique
de coulage des recettes et de pratique inconsidérée des régimes spéciaux.
Une grande partie de richesses nationales créées échappant à la comptabilité nationale, le PIB potentiel
pourrait donc atteindre le double de celui estimé jusque-là dans le cadrage macro-économique. Par
conséquent, le niveau de potentiel fiscal du pays pourrait atteindre les 30 milliards de dollars américains, soit
CDF 28.455.000.000.000 au taux de 948,5 CDF.
8
CHAPITRE 2 : ANALYSE SUR LA MOBILISATION DES RECETTES
L’analyse sur la mobilisation des recettes, sous ce chapitre concernera les trois régies financières au niveau
du Pouvoir Central, à savoir la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de
Participations (DGRAD), la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale de Douanes et
Accises (DGDA).
Le tableau ci-après reprend les prévisions et les réalisations par rubrique des actes générateurs des recettes
sous la gestion de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de
Participation (DGRAD), ainsi que leurs taux d’exécution.
9
Tableau n°2 : Tableau récapitulatif de la chaîne de recettes non fiscales / exercice 2016
COLLECTIF TAUX
NATURE DES Tx Droits MONTANTS Tx STRUC-
N° STRUCT. Droits Constatés Tx Cont Droits liquidés TxOd MOINS-VALUE PLUS-VALUE DE
RECETTES BUDGETAIRE Liquidés Ordonnancés REALISES recouvré TURE
REAL.
RECETTES
I. 324 876 643 102,00 49,17 560 597 634 106,74 172,56 297 709 572 873,87 53,11 25 623 095 141,00 8,61 217 755 489 249,03 849,84 45,01 107 121 153 852,97 67,03
ADMINISTRATIVES
RECETTES
II. 24 181 596 806,00 3,66 14 388 154 114,14 59,50 17 155 071 922,01 119,23 195 981 607,00 1,14 16 509 902 798,18 8 424,21 3,41 7 671 694 007,82 68,27
JUDICIAIRES
RECETTES
III. 230 165 344 468,00 34,83 75 686 058 071,11 32,88 104 779 006 815,95 138,44 100 105 719 849,66 95,54 177 204 091 418,71 177,02 36,63 52 961 253 049,29 76,99
DOMANIALES
RECETTES DE
IV. 7 706 962 388,00 1,17 - - - 8 821 192,65 7 848 247 054,21 88 970,36 1,62 141 284 666,21 101,83
PARTICIPATIONS
PETROLIERS
V 73 821 313 757,00 11,17 - - - - 64 515 001 081,29 13,33 9 306 312 675,71 87,39
PRODUCTEURS
TOTAL RECETTES
DGRAD
660 751 860 521,00 100,00 650 671 846 291,99 98,47 419 643 651 611,83 64,49 125 933 617 790,31 30,01 483 832 731 601,42 384,20 100,00 177 060 413 585,79 141 284 666,21 73,22
HORS
PETROLIERS
10
Structure des montants realisés par service d'assiette en %
11
Tableau n°3 : Tableau récapitulatif des recettes de la DGRAD par service d’assiette
REALISATION 2016
ECART (DGRAD-
SECTIO DGRC)
LIBELLE DE LA SECTION PREVISIONS DGRAD DGRC Tx d'ex
N
22 Affaires étrangères 26 040 090 565,00 7 852 868 358,48 13 754 742 114,86 52,82 - 5 901 873 756,38
25a Intérieur et sécurité 214 569 174,00 274 647 507,00 240 151 320,00 111,92 34 496 187,00
25b Intérieur/relation avec les pp 4 055 395 047,00 143 278 824,00 184 066 824,00 4,54 - 40 788 000,00
29 Economie nationale 8 178 905 127,00 1 801 926 322,96 1 832 289 722,96 22,40 - 30 363 400,00
30 Finances 1 273 680 036,00 369 159 889,68 396 405 551,84 31,12 - 27 245 662,16
31 Budget 1 564 770 642,00 5 150 000,00 5 150 000,00 0,33 -
32 Plan 78 884 685,00 41 643 341,00 42 530 182,00 53,91 - 886 841,00
49 Hydrocarbures 11 645 077 302,00 6 377 369 962,96 6 498 732 256,55 55,81 - 121 362 293,59
34 Justice 1 448 933 108,00 1 598 590 764,33 689 800 637,98 47,61 908 790 126,35
37 Sante publique 20 492 270 910,00 14 435 388 608,02 14 294 021 389,00 69,75 141 367 219,02
40 Enseignement supérieur et universitaire 1 046 263 548,00 161 723 714,14 178 017 644,74 17,01 - 16 293 930,60
41 Recherche scientifique 77 336 298,00 12 958 160,00 12 958 160,00 16,76 -
42 Infrastructures et travaux publics 236 432 548,00 446 267 104,58 452 512 479,58 191,39 - 6 245 375,00
43 Urbanisme et habitat 1 283 594 315,00 2 419 722 272,11 2 421 867 667,91 188,68 - 2 145 395,80
44 Agriculture 7 847 431 839,00 8 723 544 781,05 8 809 412 432,00 112,26 - 85 867 650,95
46 Industrie 10 214 683 018,00 3 926 149 570,20 3 715 335 421,74 36,37 210 814 148,46
47 Commerce extérieur 19 560 786 312,00 19 183 283 165,41 19 388 643 852,67 99,12 - 205 360 687,26
48 Mines 160 915 988 222,00 138 963 163 406,00 138 878 899 221,98 86,31 84 264 184,02
52 ARPT 74 821 607 210,00 46 755 818 125,89 46 755 818 125,89 62,49 -
50 Energie 1 922 196 068,00 2 013 321 792,62 2 033 753 330,15 105,80 - 20 431 537,53
51 Transports et voies de communication 17 388 599 339,00 5 364 030 067,38 5 359 622 225,97 30,82 4 407 841,41
Postes, Télécommunication. et Nouvelles
52 67 315 355 647,00 73 302 778 055,74 73 348 122 273,79
Technologies de l'information et de la communication 108,96 - 45 344 218,05
53 Comm3unication et médias 1 299 638 389,00 105 957 812,00 107 787 956,00 8,29 - 1 830 144,00
55 Affai3res Foncières 29 818 075 463,00 15 739 300 151,00 15 203 787 173,81 50,99 - 59 082 307 059,00
56 Environnement et Conservation de la Nature 26 502 609 166,00 14 051 332 491,20 14 200 805 098,00 53,58 - 149 472 606,80
57 Tourisme 12 020 603 881,00 4 295 514 748,86 4 382 384 139,86 36,46 - 86 869 391,00
58 Culture et arts 3 398 610 385,00 255 482 509,07 256 013 275,10 7,53 - 530 766,03
59 Jeunesse, Sports et Loisirs 2 738 348 624,21 1 299 967 311,00 1 303 160 326,26 47,59 - 3 193 015,26
12
62 Emploi et Travail 18 379 346 128,00 11 229 792 932,12 10 574 414 178,12 57,53 655 378 754,00
63 Prévoyance Sociale / Administration 11 417 520 138,00 - - 0,00 -
64 Affaires sociales - 1 245 350,00 1 245 350,00 -
86 DGM 12 843 317 545,00 10 232 068 931,35 10 326 930 972,48 80,41 - 94 862 041,13
85 Police 17 644 400 595,00 11 012 115 821,00 11 732 146 831,36 66,49 - 720 031 010,36
87 Cours, Tribunaux et Parquets 5 088 263 103,00 3 410 759 053,29 4 087 955 328,84 80,34 - 677 196 275,55
74 portefeuille 7 706 962 388,00 7 675 679 095,00 7 848 247 054,21 101,83 - 172 567 959,21
Recettes hors pétroliers 586 480 546 765,21 413 481 999 999,44 419 317 730 519,65 71,50 - 5 835 730 520,21
Recettes des pétroliers producteurs 18 834 057 568,00 14 379 258 379,46 - 0,00 14 379 258 379,46
Recettes non fiscales /compte du receveur de la DGRAD 605 314 604 333,21 427 861 258 378,90 419 317 730 519,65 69,27 8 543 527 859,25
Recettes des pétroliers producteurs/hydrocarbures 54 987 256 190,00 50 135 742 701,83 - 0,00 50 135 742 701,83
Total pétroliers producteurs 73 821 313 758,00 64 515 001 081,29 64 515 001 081,00 87,39 0,29
TOTAL RECETTES NON FISCALES 660 301 860 523,21 477 997 001 080,73 483 832 731 600,65 73,27 - 5 835 730 519,92
Source : DGRAD et DGRC Taux : 948,5 CDF
13
Les Tableaux ci-haut démontrent que :
En ce qui concerne les recettes administratives de 26 services d’assiette :
5 ont réalisé des performances c’est-à-dire ont connu un recouvrement au-delà de 100% de recettes
prévues (Ministères de l’Intérieur, des Travaux Publics, de l’Agriculture, Pêche et Elevage, de
l’Energie, de PTNTIC) ;
21 ont réalisé des contre-performances. Il s’agit de : Commerce Extérieur, DGM et Santé ,Affaires
Etrangères, Plan, ARPTC, Travail ,Relation avec les Partis Politiques, Economie Nationale,
Finances, Budget, ESU, Recherche Scientifique, Industrie, Transport et Communication, Information
et médias, Tourisme, Culture et Arts, Jeunesse, sports et loisirs, Prévoyance sociale.
En ce qui concerne les recettes domaniales de 5 services d’assiette :
14
Pour la Société Civile, la lutte contre le coulage des recettes, la corruption et l’impunité permettra au
Gouvernement de mobiliser davantage des recettes internes et de réduire la dépendance du budget et du
pays vis à vis de l’extérieur.
Pour ce qui est des moins-values, la DGRAD énumère les facteurs explicatifs suivants :
- La production des imprimées de valeur et administratifs par les autres Ministères en violation du
monopole accorde à l’Hôtel des monnaies ;
- L’absence de vente de licence de télé communication 4 G ;
- La non production du visa unique pour la RDC et ses représentations diplomatiques ;
- La non canalisation des recettes générées par la vente des passeports et des actes consulaires et
civils dans les ambassades et consulats de la RDC vers le compte général du Trésor;
- L’arrêt de la campagne de conversion des titres fonciers ainsi que celui de l’opération la
récupération des biens spoliés du domaine privé de l’Etat ;
- L’impact des mesures relatives à l’absence de connexion informatique avec les grands services
pourvoyeurs des recettes non fiscales tels que l’ARPTC, la DGM, les Affaires étrangères, les Mines,
les Hydrocarbures ;
- La non canalisation vers le compte général du Trésor de toutes les recettes provenant des
rencontres sportives et des transferts internationaux des athlètes ainsi que des revenus provenant
des organismes internationaux : Fédération Internationale de Football Association (FIFA),
Fédération Internationale de Basketball Association (FIBA), Confédération Africaine de Football
(CAF) et le Comité International Olympique (CIO) ;
- Le volume des exonérations pour les projets admis au seul code des investissements en 2016
s’établit en USD 4 767 785 300, c’est presque l’équivalent des recettes réalisées par le trésor public
au cours du même exercice. L’octroi des exonérations dont la motivation était la création d’emploi
et la relance de l’économie nationale semble au contraire justifier la fuite des capitaux ;
- L’encadrement insuffisant des recettes provenant des ressources naturelles, l’environnement.
Eu égard à ce constat, la Société Civile propose au Gouvernement les recommandations suivantes :
- La lutte contre la corruption, notamment le détournement et la fraude ainsi que le coulage des
recettes afin de maximiser les recettes relevant de la DGRAD ;
- L’application stricte du décret octroyant à l’Hôtel de Monnaie le monopole de la production des
imprimés de valeur et administratifs pour lutter contre les pratiques illégales observées dans certains
Ministères et services publics qui produisent et délivrent leurs propres imprimés de valeur et
administratifs ;
- L’impression, la centralisation et l’informatisation de l’octroi du visa unique pour la RDC et ses
représentations diplomatiques en mettant en place un site web connecté directement à la DGRAD
afin de mieux canaliser les recettes du Ministère des Affaires Etrangères ;
- Le financement de la campagne de conversion des titres fonciers ainsi que la reprise de l’opération
de récupération des biens spoliés du domaine de l’Etat pour maximiser la perception des recettes ;
- La réalisation de l’interconnexion avec les grands services pourvoyeurs des recettes non fiscales
tels que l’ARPTC, la DGM, les Affaires étrangères, les Mines et les Hydrocarbures afin de rendre
opérationnel le projet de télé-déclaration et de télépaiement et assurer la maximisation ainsi que la
traçabilité des recettes ;
15
- La publication dans le site des Ministères concernés, la liste exhaustive des exploitants des
ressources naturelles (énergie, forêt, mines, hydrocarbures…), par province, avec notamment la
superficie exploitée, le volume d’activité, la production vendue ou exportée, le prix de location ou
d’amodiation, le potentiel, etc. En vue de capter les recettes qui proviendraient des ressources
naturelles.
- La vente des licences de télécommunications par voie d’appel d’offre, la rentabilisation de la fibre
optique par l’installation d’un réseau métropolitain et la lutte contre le piratage des appels entrants
(Sim – Box) ;
- La canalisation des recettes générées par la vente des passeports ainsi que par les actes
consulaires et civils posés dans les Représentations Diplomatiques et Consulaires de la RDC vers
le compte général du Trésor et l’organisation des missions de contrôle mixte DGRAD- Affaires
Etrangères dans lesdites Représentations ;
- La finalisation de la mise en place des tourniquets, des clôtures sécurisées dans les stades ainsi
que toutes les autres mesures de sécurisation des stades afin de canaliser les recettes venant des
compétitions sportives.
- Le Financement des campagnes de civisme fiscal et leur organisation en collaboration avec les
organisations de la Société Civile dans le but d’accroitre les recettes fiscales.
16
Recettes réalisées par la DGI en 2016
2% 4%
AUTRES RECETTES
24%
PETROLIERS PRODUCTEURS
En 2016, sur une prévision des recettes de l’ordre de 1 797 311 343 039,00 CDF, la DGI a réalisé 1
715 949 792 428,66 CDF soit 95,47% ;
La moins-value enregistrée dans la réalisation des recettes de la DGI en 2016 est évaluée à
114 753 314 015,29 CDF soit 6,38%. Elle a été occasionnée par la réalisation à moins de 100% des
impôts sur les rémunérations, des impôts sur les bénéfices et profits et sur les revenus des capitaux
mobiliers ainsi que sur les recettes des pétroliers producteurs.
Certains impôts se sont bien comportés, en dégageant une plus-value. Il s’agit des impôts et taxes sur les
biens et services ayant généré une plus-value de 30 729 438 704,31 CDF. La rubrique « autres recettes »
présente également une plus-value de 2 662 324 700,64 CDF.
17
Tableau n°5 : Synthèse des recettes de la DGI par actes générateurs en CDF
Taux de
Prévisions Droits recouvrés Moins-value Plus-value
NATURES DES RECETTES réalisation
IMPÔTS SUR LES REMUNERATIONS 633 762 332 654,00 552 272 198 412,68 81 490 134 241,32 0,00 87,14%
Impôts sur les revenus salariaux des nationaux/Hors membres
446 851 323 986,00 409 976 807 098,94 36 874 516 887,06 0,00 91,75%
des Institutions Politiques, Fonctionnaires et Agents Publics
Impôts sur les revenus salariaux des nationaux/Membres des
48 611 600 000,00 18 828 463 546,00 29 783 136 454,00 0,00 38,73%
Institutions Politiques
Impôts sur les revenus salariaux des nationaux/Fonctionnaires et
25 251 670 000,00 17 882 876 252,25 7 368 793 747,75 0,00 70,82%
Agents Publics
Impôts sur les revenus salariaux des nationaux/Autres
13 801 100 000,00 12 788 966 879,00 1 012 133 121,00 0,00 92,67%
Fonctionnaires et Agents Publics
Impôts sur les revenus salariaux des nationaux/Agents des
11 450 570 000,00 5 093 909 373,25 6 356 660 626,75 0,00 44,49%
Régies Financières
Impôts sur les revenus salariaux des nationaux des expatriés 62 298 274 610,00 62 241 125 064,99 57 149 545,01 0,00 99,90%
Impôts exceptionnels sur les rémunérations versées aux expatriés 50 749 464 058,00 43 342 926 450,50 7 406 537 607,50 0,00 85,41%
IMPÔTS SUR LES BENEFICES ET PROFITS ET SUR LES
436 500 884 209,00 467 230 322 913,31 0,00 30 729 438 704,31 107,04%
REVENUES DES CAPITAUX MOBILIERS
Impôts sur les bénéfices et profits des grandes et moyennes
296 466 366 838,00 365 466 418 753,77 0,00 69 000 051 915,77 123,27%
entreprises non pétrolières de Production
Impôts sur les bénéfices et profits des entreprises de petite taille 35 617 358 727,00 2 869 156 114,90 32 748 202 612,10 0,00 8,06%
Impôt professionnel sur les prestations de services de non-
54 365 468 070,00 45 449 647 623,73 8 915 820 446,27 0,00 83,60%
résidents
Impôts sur les revenues des capitaux mobiliers des nationaux 50 051 690 574,00 53 445 100 420,91 0,00 3 393 409 846,91 106,78%
IMPÔTS ET TAXES SUR LES BIENS ET SERVICES 628 274 872 672,00 619 258 832 928,78 9 016 039 743,22 0,00 98,56%
Impôts sur le chiffre d'affaires et autres impôts générés sur les
0,00 47 121 618,46 0,00 47 121 618,46 #DIV/0!
biens et services
Taxe sur la Valeur Ajoutées 628 274 872 672,00 619 211 711 310,32 9 063 161 361,68 0,00 98,56%
AUTRES RECETTES 38 986 536 726,00 41 648 861 426,64 0,00 2 662 324 700,64 106,83%
Immatriculations des véhicules 2 046 495 780,00 1 372 632 958,73 673 862 821,27 0,00 67,07%
Vente des imprimés 1 536 476 436,00 217 756 779,63 1 318 719 656 0,00 14,17%
Amendes et pénalités pour Impôts sur les revenues 35 403 564 510,00 40 058 471 688,28 0,00 4 654 907 178,28 113,15%
TOTAL GENERAL RECETTES DGI HORS PETROLIERS 1 737 524 626 261,00 1 680 410 215 681,41 57 114 410 579,59 0,00 96,71%
PETROLIERS PRODUCTEURS 59 786 716 778,00 35 539 576 747,25 24 247 140 030,75 0,00 59,44%
TOTAL GENERAL RECETTES DGI 1 797 311 343 039,00 1 715 949 792 428,66 81 361 550 610,34 0,00 95,47%
Source : DGRC Taux : 948,5 CDF/USD
18
Au vu de ce qui précède, la Société Civile s’est intéressée aux recettes réalisées avec plus-value, avec
moins-value et celles réalisées, mais non inscrites dans les prévisions budgétaires.
Impôts sur le chiffre d'affaires et autres impôts générés sur les biens et services : 47 121 618,46
CDF.
2.2.2. Analyse sur la réalisation des recettes fiscales
En analysant les réalisations des recettes fiscales, la Société Civile note que la DGI n’a pas atteint ses
assignations en 2016. En comparant les prévisions aux réalisations, il se dégage une moins-value de
114 753 314 015,29 CDF soit 6,38% des recettes non réalisées. Selon la circulaire du Ministre du budget
contenant les instructions relatives à l’exécution des lois de Finances 2016, en matière de recettes, les
recettes projetées dans la loi de Finances constituent le minima obligatoire à percevoir par les services
mobilisateurs.
La DGI justifie la non-réalisation des recettes projetées en 2016 par les faits suivants :
Le reversement partiel de l’IPR et de la TVA collectée par les entreprises du portefeuille de l'Etat ;
L’interférence de l’appareil judiciaire dans le traitement des dossiers contentieux ;
La non retenue de l’IPR sur l’ensemble de l’assiette imposable (émoluments, salaires, primes,
collations et autres avantages) à charge des membres des institutions politiques (nationales et
provinciales) ;
La non application de la mesure portant fiscalisation effective des engagés locaux des Missions
diplomatiques et représentations des Organismes internationaux en République Démocratique du
Congo ;
La non facturation de la TVA sur les marchés publics financés par le Gouvernement Central et les
gouvernements provinciaux ;
La réduction de la rétrocession ayant entraîné aussi la réduction des primes et par voie de
conséquence de l'IPR retenu sur les fonctionnaires des Régies financières ;
La faible culture fiscale des entreprises de petite taille ;
Le non accompagnement des autorités politico-administratives dans le recensement des micro-
entreprises et le recouvrement des forfaits dus ;
La suspension du prélèvement de la TVA sur les produits de première nécessité pendant les trois
derniers mois de l'année ;
19
L'octroi des exonérations dérogatoires en matière de TVA en marge des dispositions de
l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée,
telle que modifiée et complétée à ce jour.
Les raisons ayant motivés le Gouvernement à accorder ces exonérations, selon la DGI, sont les suivantes :
Attirer les investisseurs étrangers et nationaux dans le cadre de l'amélioration du climat des
affaires ;
Favoriser l'éradication de la pauvreté et accélérer la croissance économique inclusive, fondées
sur la valorisation des ressources nationales ;
Relancer des unités industrielles nationales.
Mais il est à noter que les exonérations accordées par le Gouvernement en 2016 ont eu un impact négatif
sur la mobilisation des recettes fiscales. Le volume de ces exonérations est de CDF 230 247 267 038,37
dont CDF 147 791 391 809,18 sur la TVA.
Pour la Société Civile toute exonération doit être justifiée par le niveau élevé de la rentabilité économique
pour la collectivité nationale de tout projet éligible de sorte que tous les agents de la collectivité Nationale
autres que l’Etat et l’Extérieur puissent en tirer profit. Cela nécessite une étude de faisabilité pas souvent
réalisée.
2.2.3. Recommandations
Au Gouvernement :
20
A la DGI :
L’intensification de la sensibilisation, le recensement et le recouvrement de l’impôt forfaitaire à
charge des micro-entreprises au titre d’IBP en impliquant les Autorités des Provinces et des
Entités Territoriales Décentralisées et la Société Civile, pour maximiser le recouvrement de cet
impôt ;
L’accélération de la signature du Protocole de collaboration entre la DGI et les Régies
provinciales, pour maximiser le recouvrement des impôts et des taxes ;
Le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale par des contrôles réguliers et approfondis;
L’intensification de la campagne de sensibilisation sur l'émission obligatoire de la facture par les
assujettis à la TVA, pour maximiser le recouvrement des impôts ;
La facturation et la collecte de la TVA sur les marchés publics financés par les Gouvernements
Central et provinciaux pour maximiser le recouvrement de cette importante recette;
L’intensification de la campagne sur le civisme fiscal, en y impliquant la Société Civile, pour
maximiser le recouvrement des impôts ;
L’accélération de l’opérationnalisation d’un Système de Perception des Impôts et de la TVA,
notamment par la mise en œuvre des caisses enregistreuses pour la perception et la captation
en temps réel de la TVA, pour garantir la maximisation, la transparence et la traçabilité de cette
recette.
2.3 Direction Générale de Douanes et Assises (DGDA)
Les tableaux ci-après reprennent les prévisions et les réalisations par rubrique des actes générateurs des
recettes sous la gestion de la Direction de Douanes et Assises (DGDA),
Tableau n°6 : Prévisions et les réalisations par rubrique des actes générateurs des recettes sous
la gestion de la Direction de Douanes et Assises (DGDA) ;
Taux
Actes générateurs Prévision Réalisation
d'exécution
1. Impôts généraux sur les biens et services 784 738 675 701,00 561 977 706 396,07 71,61
2. Les droits d’accises 437464961617,00 422 779 135 518,52 96,64
2.1. Accises perçues en régime intérieur 268 797 823 394,40 240 414 365 881,61 89,44
2.1. Accises perçues à l'importation 168 667 138 221,48 181 564 924 400,22 107,65
3. Droits de douanes et autres droits à l’importation 594 196 668 434,00 420 431 769 635,51 70,76
3.1. Droits de douanes 593 892 238 135,15 420 928 670 698,94 70,88
3.2. Autres droits à l'importation 304 428 299,47 291 509 986,00 95,76
4. Taxes à l'exportation 16 790 324 269,00 4 529 391 687,83 26,98
4.1. Droits de sortie des minerais 14 503 288 215,00 2 912 064 451,57 20,08
4.2. Droits de sortie des produits agricoles 2 287 036 055,00 1 718 105 077,54 75,12
4.3. Droits de sortie sur les autres produits 0,00 0,00
5. Amendes et pénalités 2 387 260 613,00 2 525 350 195,02 105,78
Total en CDF 1 835 577 888 635,00 1 412 243 353 432,95 76,94
Au regard des prévisions des recettes inscrites dans le tableau ci-haut, la DGDA a réalisé une contre-
performance sur l’ensemble des rubriques, à l’exception des Droits d’accises perçues à l'importation et
amendes et pénalités.
21
Etat d'exécution de la Loi de finances 2016
Prévision
Prévision Réalisation
La DGDA n’a pas fait mention de ses recettes recouvrées et de celles qu’elle a recouvrées alors qu’elles
n’étaient pas prévues dans le budget, au cours de l’exercice 2016, C’est le cas des droits de sortie des
quelques produits agricoles, notamment, le café (arabica et robusta) et aussi sur les droits de sortie des
autres produits tels que l’huile brutes, du pétrole et de l’énergie électrique.
a) Dans les bureaux non informatisés fonctionnant dans les localités pourvues
d'intermédiaires financiers
1. Dépôt de la déclaration de marchandises au bureau de douane ;
2. Liquidation des droits et taxes ;
22
3. Remise au déclarant par le receveur du bureau de la note de versement dûment signé
par ce dernier et revêtu du cachet du bureau.
4. Paiement des droits et taxes auprès de l’intermédiaire financier (Banque commerciale ou
CADECO) du choix du déclarant.
5. Remise par l’intermédiaire financier des preuves de paiement réglementaires, à savoir,
a. bordereau de versement et l’attestation de paiement pour le règlement en
espèces ;
b. L’avis de débit et l’attestation de paiement pour le règlement; par voie scripturale
suite à un ordre de paiement ou à un bordereau de remise de titre;
c. La note de versement visée par l’intermédiaire financier
6. Remise des preuves de paiement au receveur ;
7. Main levée de la marchandise
8. Reversement au Trésor public des recettes encaissées par l’intermédiaire financier dans
un délai de 48 heures.
b) Dans les bureaux non informatisés fonctionnant dans les localités dépourvues
d'intermédiaires financiers
1. Dépôt de la Déclaration ;
2. Liquidation des droits et taxes
3. Paiement des droits et taxes auprès du receveur du bureau des douanes ;
4. Main levée de la marchandise ;
5. Versement par le receveur des fonds au Trésor public au moins une fois par mois auprès
d’une agence de la Banque Centrale du Congo ou d’un mandataire de celle-ci.
c) Dans les bureaux informatisés
.
Les recettes de la DGDA sont recouvrées par l’intermédiaire de différents bureaux installés sur toute
l’étendue de la RDC. Il y a des bureaux informatisés qui captent les informations et les transmettent en
temps réels, avec facilité pour la hiérarchie de suivre l’évolution des recettes à ces postes. Le paiement
est fait auprès de la Banque ou autres intermédiaires financiers proposés par la hiérarchie. La main levée
de la marchandise est faite après réception par le Receveur de la quittance lui transmise par voie
électronique et le fonds est reversé au Trésor public endéans 48 heures.
Il y a un grand nombre des bureaux non informatisés. Certains d’entre eux sont pourvus d’intermédiaires
financiers et d’autres, non. Les transferts des documents sont faits de main à main. Pour le premier cas,
l’intermédiaire financier sert de passerelle pour le transfert de fonds au Trésor public et les fonds sont plus
ou moins sécurisés. Mais pour les bureaux dépourvus d’intermédiaire financier, la présomption de fraude
23
est trop grande, les agents peuvent manipuler des données et des espèces avant de les transférer au
Trésor public. Le versement par le receveur des fonds au Trésor public au moins une fois par mois auprès
d’une agence de la Banque Centrale du Congo ou d’un mandataire de celle-ci, augmente encore le risque
de détournement.
2.3.2 Exonérations
Les exonérations sont accordées par le Gouvernement, selon la diversité des régimes en vigueur. Il y a
d’un côté, la Loi n° 004/2001 du 20 juillet 2001 portant disposition générale applicable aux ASBL et aux
Etablissement d’utilité publique qui accorde des facilités aux organisations sans but lucratif et, de l’autre,
la Loi n°11022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture, le Code des
investissements et le Code minier qui accordent aussi des facilités aux importations des intrants, matériels
et autres engins liés aux activités des secteurs susvisés. Les entreprises éligibles au partenariat sur la
chaîne de valeur bénéficient aussi des avantages fiscaux, etc.
24
Tableau n°7 : Tableau synthèse des exonérations en 2016
I. Investissements 459 936 152 738,00 139 653 209 420,00 130 918 337,91 17 766 836 606,00 121 886 372 814,00 114 262 761,38 46,00
II. Privilèges diplomatiques et assimilés 355 675 038 828,00 103 883 758 812,00 97 386 154,58 103 883 758 812,00 97 386 154,58 39,00
III. Projet de coopération 23 538 654 825,00 6 943 733 554,00 6 509 424,74 6 943 733 554,00 6 509 424,74 3,00
IV. Organisme philanthropique 34 229 177 098,00 9 930 440 929,00 9 309 322,90 9 930 440 929,00 9 309 322,90 4,00
V Exonération à titre dérogatoire 31 889 954 728,00 10 071 125 668,00 9 441 208,25 10 071 125 668,00 9 441 208,25 4,00
VI. Autres dispositions légales et réglementaire 42 842 256 027,00 9 813 290 014,00 9 199 499,41 9 813 290 014,00 9 199 499,41 4,00
VII. Transfert de résidence 2 362 939 187,00 787 760 883,00 738 488,90 787 760 883,00 738 488,90 0,00
Total des exonérations 950 474 173 431,00 281 083 319 280,00 263 502 436,70 17 766 836 606,00 263 316 482 674,00 246 846 860,16 100
Source : Direction des recettes de la DGDA
25
Tableau n°8 : Exonération accordées en 2016 sur les Investissements
9,05%
0,11%
2. Conventions particulières
77,38%
3. Code minier
26
Tableau n°9 : Exonération accordées en 2016 sur les privilèges diplomatique et assimilés
10%
4%
18% 2%
1. Missions diplomatiques et
consulaires
2. Ordre Souverain de Malte
3. Organisations internationnales
4. Monusco
65%
27
Les recettes réellement mobilisées sont de l’ordre de 1 395 299 014,00 USD sur les assignations évaluées
à 1 720 768 232,18 USD. Les dépenses fiscales dues aux exonérations accordées, à divers titres,
représentent un montant de 246 846 860,00 USD. Les exonérations accordées aux investissements et
privilèges diplomatiques et assimilés représentent, à elles seules, 85% de l’ensemble des exonérations
accordées.
Concernant les exonérations accordées aux investissements, il sied de remarquer que la part du partenariat
stratégique sur la chaîne de valeur est estimée à 77,38% sur l’ensemble de ces exonérations.
De même, les exonérations accordées aux organisations internationales sur l’ensemble des privilèges
diplomatiques et assimilés sont évaluées à 65%.
Les effets des exonérations, censées principalement booster la croissance économique, notamment par la
création d’emplois, ne sont perceptibles sur terrain. Les Ministères de finances et du Plan doivent
rationaliser l’octroi des exonérations car les promoteurs profitent de la diversité des textes pour bénéficier
d’autant d’avantages pour un seul projet. L’évaluation des exonérations devraient être minutieusement
suivi afin de se rassurer de leurs bénéfices.
2.3.3. Recommandations
Au Gouvernement
- La construction des installations douanières modernes informatisées pour une meilleure prise
en charge des marchandises aux frontières congolaises ;
- L’évaluation et la rationalisation des avantages d’exonérations accordés aux organisations
internationales qui influent négativement sur les recettes de la DGDA et faire le choix lucide du
partenariat stratégique pour éviter des exonérations inconsidérées ou infructueuses ;
- La facilitation du contrôle de destination des biens importés à la DGDA dans le cadre des
privilèges accordés aux missions diplomatiques et assimilés ;
- L’application du décret réglementant les services habilités à opérer aux frontières ;
- La prise des mesures de lutte efficace contre le trafic d’influences ;
- L’organisation des audits régulièrement dans le secteur de télécommunication pour le contrôle
de prix.
28
CHAPITRE 3 : ANALYSE DE L’EXECUTION DES DEPENSES
L’exécution des dépenses du Budget Général a été de CDF 4.954.552.554.897,26 sur une prévision de
CDF 5.497.471.597.384,00, soit un taux d’exécution de 90,12%.
Ces dépenses sont reparties par : nature, administration et rubrique
3.1. Dépense par nature
Les dépenses ont été exécutées à concurrence de CDF 4 954 552 554 897,26 Sur des prévisions de CDF
5 497 471 597 384,00 . Soit 90,12%.
Les dépenses courantes ont été exécutées à concurrence de CDF 4 056 974 462 914,23 sur des prévisions
de CDF 4 181 930 829 161,00 , soit 97,01%
Les paiements des dépenses d’investissement de l’exercice 2016 ont été exécutés à hauteur de CDF 897
578 091 983,03 sur des prévisions de CDF 1 315 540 768 223,00, soit un taux d’exécution de 68,23%
Deux titres ont connu le dépassement, à savoir : la dette publique en capital de 197,61% et les dépenses
de prestation de 130,79%.
29
Tableau n°10 : Dépenses par nature au 31 décembre 2016 EN CDF
30
L’analyse des dépenses par nature de l’exercice 2016 aboutit pratiquement au même constat que celle des
dépenses des exercices antérieurs :
- Des dépassements des crédits limitatifs ;
- Sous-consommations des crédits alloués ;
La persistance de pareil constat amène la Société Civile à insister sur le respect des exigences budgétaires,
en vue de l’amélioration de la gestion des finances publiques, synonyme de bonne gouvernance.
3.2 Dépenses par rubrique
Tableau n° 11 : TABLEAU D’EXECUTION DES DEPENSES PAR RUBRIQUE Année 2016.
2016
RUBRIQUE
Budget Voté Exécution Tx Exéc.
Bourse d'Etudes 700 000 000 334 056 136,15 47,72
Charges Communes 39 000 000 000 144 333 963 575,55 370,09
Contrepartie des Projets 32 000 000 000 4 690 266 409,06 14,66
Dépenses Exceptionnelles sur Ressources Extérieures 37 800 000 000 102 748 334 236,63 271,82
Dépenses Exceptionnelles sur Ressources Propres 255 500 000 000 199 331 561 822 78,2
Dette Publique 167 111 720 000 330 235 780 257,97 197,61
Financement des Réformes 9 600 000 000 9 130 065 205,44 95,10
Fonctionnement des Institutions 206 002 298 025 224 147 969 160,00 108,81
Fonctionnement des Ministères 464 401 608 189 483 037 924 770,04 104,01
Frais Financiers 78 325 328 200 60 051 195 118,57 76,57
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et
Scientifiques 112 522 614 979 112 055 924 536,58 99,59
Investissements sur Ressources Extérieures 941 276 154 557 817 670 352 308,25 86,97
Investissements sur Ressources Propres 178 935 353 376 38 075 424 459,47 21,28
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 163 329 260 290 37 142 048 806,25 22,74
Rémunérations 1 981 589 519 145 1 928 799 155 087,46 97,34
Rétrocession aux Régies Financières 170 434 437 787 156 221 435 331,34 91,66
Subventions aux Organismes Auxiliaires 39 301 103 125 1 655 713 954,99 42,13
Subventions aux Services Déconcentrés 9 500 000 000 2375000000 25,00
Subventions aux Services Ex-BPO 14 000 000 000 11721735056,64 83,73
Transfert aux Provinces et ETD (Fonctionnement) 212 400 000 000 150409881605,33 70,81
TVA Remboursable 383 742 199 709 125481767058,52 32,70
Total général 5 497 471 597 384 4954552554897 90,12
Source : DGRC, Taux : 948,5 CDF/USD
L’analyse des dépenses par rubriques de l’exercice 2016 aboutit pratiquement au même constat que celui
des dépenses des exercices antérieurs :
- Des dépassements de crédits : Charges communes ; Dépenses Exceptionnelles sur Ressources
extérieures ; Dette publique ; Fonctionnement des Institutions ; Fonctionnement des Ministères.
- Des sous-consommations de crédits : Bourse d'Etudes ; Contrepartie des Projets ; Investissements
sur Ressources Propres ; Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD ; Subventions aux
Organismes Auxiliaires ; Subventions aux Services Déconcentrés ; TVA Remboursable.
A la lumière du tableau ci-dessus, la Société Civile note le non-respect des exigences budgétaires et
l’absence de suivi permanent des organes de contrôle dans l’exécution des dépenses. La sous-
consommation des investissements sur les ressources propres et sur le Transfert aux Provinces et ETD ne
sont pas de nature à favoriser, d’une part, la création des richesses et des emplois, voire l’émergence de la
classe moyenne, et d’autre part, à rendre effective la mise en œuvre de la décentralisation.
31
3.3. Dépenses par Administration
Tableau n° 12 : Tableau d’exécution des dépenses par administration au 31 décembre 2016 en CDF
Exécution 2016
N° Section Ecart entre RC et Posté
Budget Voté Posté par DPSB Exécution/DGRC Tx d'exc. /DGRC
10 PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE 95 535 605 106 127 748 744 262 171 531 543 220 179,55 43 782 798 958,40
Fonctionnement des Institutions 41 976 892 064 80 231 029 840 122 825 912 523 292,60 42 594 882 683,03
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 875 000 000 1 222 395 521 1 222 395 521 65,19 - 0,43
Investissements sur Ressources Propres 4 261 114 400 446 584 426 1 634 500 702 38,36 1 187 916 275,54
Rémunérations 43 329 511 554 43 644 306 283 43 644 306 283 100,73 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 2 182 536 411 2 035 933 284 2 035 933 284 93,28 0,06
Subventions aux Services Ex-BPO 1 910 550 677 168 494 908 168 494 908 8,82 0,19
11 PRIMATURE 22 035 183 357 40 219 986 077 57 325 161 053 260,15 17 105 174 975,63
Fonctionnement des Institutions 8 016 323 870 26 933 337 442 44 038 512 417 549,36 17 105 174 975,37
Investissements sur Ressources Propres 776 637 800 52 080 000 52 080 000 6,71 -
Rémunérations 13 242 221 687 13 234 568 635 13 234 568 635 99,94 0,26
12 VICE-PRIMATURE / INTÉRIEUR ET SECURITE 799 725 661 1 100 467 237 2 852 361 752 356,67 1 751 894 515,05
Fonctionnement des Institutions 799 725 661 1 100 467 237 2 852 361 752 356,67 1 751 894 515,05
13 VICE-PRIMATURE / PT-NTIC 799 725 650 612 923 284 612 923 284 76,64 0,16
Fonctionnement des Institutions 799 725 650 612 923 284 612 923 284 76,64 0,16
14 VICE-PRIMATURE / EMPLOI, TRAVAIL ET PREVOYANCE SOCIALE 799 725 658 681 661 600 681 661 600 85,24 -
Fonctionnement des Institutions 799 725 658 681 661 600 681 661 600 85,24 -
15 CHANCELLERIE DES ORDRES NATIONAUX 2 602 720 569 1 637 331 384 1 687 331 384 64,83 50 000 000,14
Fonctionnement des Institutions 1 051 628 671 949 986 540 999 986 540 95,09 50 000 000,14
Investissements sur Ressources Propres 860 653 010 0,00 -
Rémunérations 690 438 888 687 344 844 687 344 844 99,55 -
16 ASSEMBLEE NATIONALE 150 710 752 913 121 854 846 175 122 961 532 360 81,59 1 106 686 185,42
Fonctionnement des Institutions 71 242 305 116 63 090 739 089 63 956 419 686 89,77 865 680 597,42
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 700 000 000 3 896 737 355 3 896 737 355 556,68 0,47
Investissements sur Ressources Extérieures 10 146 195 241 005 588 2375,33 241 005 587,54
Investissements sur Ressources Propres 2 385 188 200 0,00 -
Rémunérations 76 373 113 402 54 867 369 731 54 867 369 731 71,84 -
17 SÉNAT 44 667 618 887 47 751 637 953 47 751 637 953 106,90 - 0,00
Fonctionnement des Institutions 20 468 724 607 28 984 796 556 28 984 796 556 141,61 - 0,00
Rémunérations 24 198 894 280 18 766 841 397 18 766 841 397 77,55 -
ORGANE DÉLIBÉRANT PROVINCIAL OU LOCAL 9 399 415 282 3 128 932 816 3 128 932 816 33,29 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 9 399 415 282 3 128 932 816 3 128 932 816 33,29 -
19 ORGANE EXÉCUTIF PROVINCIAL OU LOCAL 234 159 871 349 154 791 229 595 173 196 475 817 73,97 18 405 246 221,68
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 12 259 871 349 2 006 347 990 8 292 283 990 67,64 6 285 936 000,00
32
Subventions aux Services Déconcentrés 9 500 000 000 2 375 000 000 2 375 000 000 25,00 -
Transfert aux Provinces et ETD (Fonctionnement) 212 400 000 000 150 409 881 605 162 529 191 827 76,52 12 119 310 221,68
20 POUVOIR JUDICIAIRE 111 663 543 469 83 315 806 214 83 617 007 314 74,88 301 201 099,70
Fonctionnement des Institutions 45 961 250 095 22 752 631 862 23 053 832 962 50,16 301 201 099,70
Investissements sur Ressources Propres 5 124 425 500 0,00 -
Rémunérations 60 577 867 874 60 563 174 352 60 563 174 352 99,98 -
SECRÉTARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT 30 382 972 263 49 266 254 455 49 266 254 455 162,15 0,14
Fonctionnement des Institutions 1 663 373 521 9 596 988 663 9 596 988 663 576,96 0,14
Investissements sur Ressources Propres 237 650 500 0,00 -
Rémunérations 28 481 948 242 39 669 265 792 39 669 265 792 139,28 -
22 AFFAIRES ÉTRANGERES 31 120 797 524 43 783 589 693 52 060 188 389 167,28 8 276 598 696,35
Fonctionnement des Ministères 15 862 485 961 26 046 257 355 34 405 046 248 216,90 8 358 788 893,23
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 490 000 000 1 070 695 000 1 070 695 000 218,51 -
Investissements sur Ressources Propres 1 733 918 000 634 544 607 634 544 607 36,60 0,20
Rémunérations 13 034 393 563 16 032 092 731 15 949 902 534 122,37 - 82 190 196,69
23 COOPÉRATION INTERNATIONALE 8 951 454 007 1 760 700 192 1 760 699 892 19,67 - 300,10
Contrepartie des Projets 700 000 000 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 6 714 513 162 326 138 263 326 138 263 4,86 - 0,10
Investissements sur Ressources Extérieures 125 489 751 0 0,00 -
Rémunérations 1 411 451 094 1 434 561 929 1 434 561 629 101,64 - 300,00
DECENTRALISATION ET AFFAIRES COUTUMIERES 9 629 485 995 7 506 314 262 8 895 403 639 92,38 1 389 089 377,30
Fonctionnement des Ministères 3 158 414 196 1 366 954 826 1 759 825 826 55,72 392 871 000,00
Investissements sur Ressources Extérieures 113 290 391 153 660 832 1 149 879 209 1014,98 996 218 377,30
Investissements sur Ressources Propres 137 522 000 0 0,00 -
Rémunérations 6 013 399 608 5 985 698 604 5 985 698 604 99,54 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 206 859 800 0 0,00 -
25 INTÉRIEUR ET SECURITE 327 654 670 600 269 322 092 538 307 878 938 091 93,96 38 556 845 552,63
Contrepartie des Projets 6 932 186 937 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 74 427 908 999 49 520 235 734 75 099 490 203 100,90 25 579 254 469,14
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 3 455 410 000 6 847 802 812 9 818 708 693 284,15 2 970 905 881,45
Investissements sur Ressources Extérieures 25 635 566 138 9 035 719 843 17 044 680 589 66,49 8 008 960 746,05
Investissements sur Ressources Propres 7 375 781 800 842 977 229 2 840 701 685 38,51 1 997 724 456,00
Rémunérations 208 811 100 928 202 870 646 920 202 870 646 920 97,16 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 1 016 715 798 204 710 000 204 710 000 20,13 -
26 RELATIONS AVEC LES PARTIS POLITIQUES 466 119 612 770 000 770 000 0,17 -
Fonctionnement des Ministères 466 119 612 770 000 770 000 0,17 -
27 DEFENSE 399 976 224 836 373 207 325 960 395 147 001 877 98,79 21 939 675 916,79
Fonctionnement des Ministères 140 206 566 687 118 477 754 923 139 932 333 534 99,80 21 454 578 611,26
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 4 172 431 694 1 558 289 022 1 558 289 022 37,35 0,04
Investissements sur Ressources Propres 6 280 427 200 3 984 995 491 4 353 542 797 69,32 368 547 305,50
Rémunérations 249 316 799 255 249 186 286 524 249 302 836 524 99,99 116 550 000,00
33
28 ANCIENS COMBATTANTS 850 401 580 175 094 840 175 094 840 20,59 - 0,50
Fonctionnement des Ministères 563 704 351 39 830 228 39 830 228 7,07 - 0,50
Investissements sur Ressources Propres 70 331 700 0 0,00 -
Rémunérations 216 365 529 135 264 612 135 264 612 62,52 -
ÉCONOMIE NATIONALE 8 339 886 154 3 221 457 966 3 681 673 163 44,15 460 215 197,12
Fonctionnement des Ministères 2 415 727 549 551 199 998 1 011 415 195 41,87 460 215 197,12
Investissements sur Ressources Extérieures 2 435 086 955 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 776 480 800 50 000 000 50 000 000 6,44 -
Rémunérations 2 712 590 850 2 620 257 968 2 620 257 968 96,60 -
30 FINANCES 970 756 189 565 673 639 301 239 698 205 800 234 71,92 24 566 498 994,52
Contrepartie des Projets 2 445 258 955 0 0 0,00 -
Dette Publique 167 111 720 000 230 128 062 992 199 505 444 880 119,38 - 30 622 618 111,52
Financement des Réformes 6 000 000 000 2 449 895 658 2 449 895 658 40,83 0,32
Fonctionnement des Ministères 13 753 933 995 56 026 006 299 67 114 954 495 487,97 11 088 948 196,15
Frais Financiers 78 325 328 200 60 076 628 657 60 076 628 657 76,70 - 0,42
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 48 187 458 704 16 758 942 393 23 257 567 839 48,26 6 498 625 445,86
Investissements sur Ressources Extérieures 54 200 519 751 3 943 715 391 19 820 160 819 36,57 15 876 445 427,79
Investissements sur Ressources Propres 2 297 243 300 657 254 484 652 135 282 28,39 5 119 201,53
Rémunérations 43 748 488 464 46 076 012 877 48 228 466 214 110,24 2 152 453 337,49
Rétrocession aux Régies Financières 170 434 437 787 150 703 946 984 170 281 710 884 99,91 19 577 763 900,39
Subventions aux Organismes Auxiliaires 509 600 700 36 818 326 36 818 326 7,22 -
TVA Remboursable 383 742 199 709 106 782 017 178 106 782 017 178 27,83 -
31 BUDGET 91 599 431 045 259 530 905 000 261 252 240 727 285,21 1 721 335 726,54
Charges Communes 39 000 000 000 143 133 523 199 144 755 975 087 371,17 1 622 451 887,64
Dépenses Exceptionnelles sur Ressources Propres 4 000 000 000 3 869 431 536 3 869 431 536 96,74 - 0,50
Financement des Réformes 600 000 000 860 868 449 859 502 041 143,25 - 1 366 407,88
Fonctionnement des Ministères 13 870 292 401 76 228 192 320 76 328 442 567 550,30 100 250 246,7
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 700 000 000 645 577 794 645 577 794 92,23 0,180000067
Investissements sur Ressources Propres 3 119 703 800 4 962 807 4 962 807 0,16 0,36
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 100 644 920 0 0,00 -
Rémunérations 29 508 789 924 34 610 259 095 34 610 259 095 117,29 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 700 000 000 178 089 800 178 089 800 25,44 -
32 PLAN 25 027 476 731 28 165 768 840 28 453 677 451 113,69 287 908 610,97
Contrepartie des Projets 1 750 000 000 302 800 000 302 800 000 17,30 -
Fonctionnement des Ministères 4 696 381 373 6 404 749 044 6 674 884 304 142,13 270 135 260,33
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 2 193 905 000 10 319 883 814 10 319 883 814 470,39 0,49
Investissements sur Ressources Extérieures 3 033 712 500 17 773 350 0,59 17 773 350,00
Investissements sur Ressources Propres 3 830 783 566 105 369 300 105 369 300 2,75 -
Rémunérations 7 015 807 965 8 791 104 757 8 791 104 757 125,30 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 2 506 886 327 2 241 861 925 2 241 861 925 89,43 0,15
34
33 RECONSTRUCTION 758 612 161 214 007 266 214 007 266 28,21 -
Fonctionnement des Ministères 403 006 457 3 328 000 3 328 000 0,83 -
Investissements sur Ressources Propres 140 000 000 0 0,00 -
Rémunérations 215 605 704 210 679 266 210 679 266 97,72 -
34 JUSTICE 30 501 178 231 28 882 696 277 37 710 747 849 123,64 8 828 051 571,92
Fonctionnement des Ministères 13 832 692 658 17 520 146 488 17 679 034 094 127,81 158 887 605,56
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 176 985 900 635 214 420 635 214 420 358,91 - 0,40
Investissements sur Ressources Extérieures 1 308 859 239 2 918 141 769 11 587 305 736 885,30 8 669 163 966,96
Investissements sur Ressources Propres 3 500 000 000 608 276 693 608 276 693 17,38 - 0,20
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 4 750 573 506 0,00 -
Rémunérations 6 783 246 928 7 125 916 907 7 125 916 907 105,05 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 148 820 000 75 000 000 75 000 000 50,40 -
35 REFORMES INSTITUTIONNELLES 515 621 054 74 411 771 74 411 771 14,43 -
Fonctionnement des Ministères 439 790 666 866 000 866 000 0,20 -
Rémunérations 75 830 388 73 545 771 73 545 771 96,99 -
36 RELATIONS AVEC LE PARLEMENT 2 759 086 680 2 695 839 696 2 715 048 585 98,40 19 208 889,44
Fonctionnement des Ministères 1 340 277 288 1 328 141 370 1 347 350 259 100,53 19 208 889,44
Rémunérations 1 418 809 392 1 367 698 326 1 367 698 326 96,40 -
37 SANTE 366 005 338 403 257 912 689 361 351 501 474 467 96,04 93 588 785 105,83
Contrepartie des Projets 7 908 461 799 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 24 897 006 516 20 032 537 768 30 803 067 925 123,72 10 770 530 157,00
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 4 115 521 274 9 734 315 886 9 734 315 886 236,53 - 0,32
Investissements sur Ressources Extérieures 114 770 425 337 53 677 474 381 133 508 889 237 116,33 79 831 414 855,80
Investissements sur Ressources Propres 20 830 945 300 0 2 986 840 094 14,34 2 986 840 093,72
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 24 133 358 185 2 696 173 971 2 696 173 971 11,17 0,18
Rémunérations 163 920 982 306 170 779 400 239 170 779 400 239 104,18 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 4 314 720 936 240 606 629 240 606 629 5,58 - 0,50
Subventions aux Services Ex-BPO 1 113 916 750 752 180 487 752 180 487 67,53 - 0,06
38 ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE 679 575 998 853 603 476 446 299 616 802 078 692 90,76 13 325 632 393,25
Contrepartie des Projets 4 174 320 003 0 0,00 -
Financement des Réformes 1 200 000 000 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 51 285 187 549 12 081 184 841 12 176 398 701 23,74 95 213 859,76
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 630 000 000 74 523 967 74 523 967 11,83 -
Investissements sur Ressources Extérieures 18 487 924 051 8 795 429 693 19 464 663 027 105,28 10 669 233 333,88
Investissements sur Ressources Propres 13 359 881 000 2 900 000 000 5 461 185 200 40,88 2 561 185 200,00
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 18 246 205 517 3 234 422 584 3 234 422 584 17,73 -
Rémunérations 572 192 480 733 576 390 885 214 576 390 885 214 100,73 - 0,38
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL 56 412 792 789 1 735 662 460 1 735 662 460 3,08 -
Fonctionnement des Ministères 7 672 984 697 1 503 162 460 1 503 162 460 19,59 -
Investissements sur Ressources Extérieures 33 058 048 475 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 7 374 150 000 0 0,00 -
35
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 8 237 453 649 232 500 000 232 500 000 2,82 -
Rémunérations 70 155 968 0,00 -
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE 175 824 770 415 173 210 023 479 176 339 263 397 100,29 3 129 239 918,01
Bourse d'Etudes 700 000 000 275 914 493 275 914 493 39,42 0,38
Fonctionnement des Ministères 4 941 509 752 716 180 793 864 768 636 17,50 148 587 843,28
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 2 240 000 000 2 353 009 388 2 453 009 388 109,51 100 000 000,09
Investissements sur Ressources Propres 3 420 000 000 26 183 680 2 906 835 755 85,00 2 880 652 074,74
Rémunérations 162 143 260 663 169 440 710 125 169 440 710 125 104,50 0,48
Subventions aux Organismes Auxiliaires 2 380 000 000 398 025 000 398 025 000 16,72 -
41 RECHERCHE SCIENTIFIQUE 31 145 581 631 22 406 499 041 22 498 967 793 72,24 92 468 752,13
Contrepartie des Projets 89 985 700 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 2 209 381 927 484 013 309 576 482 061 26,09 92 468 752,13
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 975 734 285 445 994 929 445 994 929 22,57 -
Investissements sur Ressources Propres 2 399 400 000 120 900 000 120 900 000 5,04 -
Rémunérations 21 248 933 520 21 134 121 587 21 134 121 587 99,46 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 3 222 146 199 221 469 216 221 469 216 6,87 -
42 INFRASTRUCTURES ET TRAVAUX PUBLICS 272 165 266 315 77 846 186 545 125 293 196 180 46,04 47 447 009 635,26
Fonctionnement des Ministères 3 180 921 107 3 131 843 458 3 161 843 458 99,40 29 999 999,64
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 631 567 388 1 106 287 235 1 106 287 235 67,81 0,20
Investissements sur Ressources Extérieures 174 064 784 229 11 153 190 797 38 949 369 431 22,38 27 796 178 633,83
Investissements sur Ressources Propres 4 375 000 000 14 491 545 040 27 072 480 841 618,80 12 580 935 801,31
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 44 448 783 121 5 029 600 914 12 069 496 114 27,15 7 039 895 200,20
Rémunérations 37 647 316 116 37 488 768 772 37 488 768 772 99,58 - 0,33
Subventions aux Organismes Auxiliaires 6 816 894 354 5 444 950 329 5 444 950 329 79,87 0,40
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, URBANISME ET HABITAT 10 742 181 516 3 880 842 999 3 880 842 999 36,13 - 0,50
Contrepartie des Projets 931 881 902 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 2 849 352 562 871 807 112 871 807 112 30,60 - 0,50
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 700 000 000 1 088 186 780 1 088 186 780 155,46 -
Investissements sur Ressources Extérieures 3 904 634 384 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 332 500 000 0 0,00 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 50 000 000 50 000 000 50 000 000 100,00 -
Rémunérations 1 973 812 668 1 870 849 107 1 870 849 107 94,78 -
44 AGRICULTURE 302 289 611 012 52 697 258 885 61 386 475 372 20,31 8 689 216 487,18
Contrepartie des Projets 930 886 761 317 330 479 759 074 653 81,54 441 744 173,76
Fonctionnement des Ministères 10 163 957 983 7 948 534 300 8 000 110 167 78,71 51 575 867,27
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 3 533 516 700 1 072 779 591 1 072 779 591 30,36 0,18
Investissements sur Ressources Extérieures 254 114 661 058 3 671 930 338 8 922 463 805 3,51 5 250 533 466,83
Investissements sur Ressources Propres 6 534 150 000 0 0,00 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 4 817 290 694 18 661 316 720 21 606 679 700 448,52 2 945 362 980,00
Rémunérations 21 495 147 816 20 638 755 139 20 638 755 139 96,02 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 700 000 000 386 612 318 386 612 318 55,23 - 0,50
36
45 DÉVELOPPEMENT RURAL 61 681 055 125 11 527 618 873 19 320 737 420 31,32 7 793 118 546,82
Contrepartie des Projets 350 000 000 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 8 843 894 122 449 317 612 1 333 124 722 15,07 883 807 109,84
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 2 324 000 000 716 723 350 716 723 350 30,84 0,08
Investissements sur Ressources Extérieures 3 745 139 223 1 476 752 305 8 386 063 742 223,92 6 909 311 437,23
Investissements sur Ressources Propres 6 534 150 000 0 0,00 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 27 125 236 984 776 975 096 776 975 096 2,86 - 0,33
Rémunérations 7 858 634 796 7 748 201 535 7 748 201 535 98,59 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 4 900 000 000 359 648 975 359 648 975 7,34 -
46 INDUSTRIE 5 716 744 703 3 475 138 108 3 484 102 256 60,95 8 964 147,52
Contrepartie des Projets 700 000 000 128 340 930 128 340 930 18,33 -
Fonctionnement des Ministères 1 419 781 727 482 620 519 491 584 667 34,62 8 964 147,72
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 408 520 000 448 104 441 448 104 441 109,69 - 0,20
Investissements sur Ressources Propres 515 725 100 0 0,00 -
Rémunérations 2 376 465 276 2 338 915 418 2 338 915 418 98,42 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 296 252 600 77 156 800 77 156 800 26,04 -
47 COMMERCE EXTÉRIEUR 5 504 764 858 3 702 424 087 4 062 987 101 73,81 360 563 014,49
Contrepartie des Projets 660 627 301 728 907 287 728 907 287 110,34 -
Fonctionnement des Ministères 1 239 062 314 449 318 876 462 525 890 37,33 13 207 013,82
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 315 000 000 37 000 000 37 000 000 11,75 -
Investissements sur Ressources Extérieures 379 766 015 217 491 466 564 847 467 148,74 347 356 000,67
Investissements sur Ressources Propres 600 600 000 0 0,00 -
Rémunérations 2 309 709 228 2 269 706 458 2 269 706 458 98,27 -
48 MINES 17 682 031 522 10 756 476 561 10 756 476 562 60,83 0,58
Fonctionnement des Ministères 3 623 896 199 372 806 064 372 806 064 10,29 0,00
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 750 000 000 320 379 809 320 379 809 18,31 0,31
Investissements sur Ressources Extérieures 1 874 509 646 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 1 688 476 200 0 0,00 -
Rémunérations 2 681 814 437 2 619 871 729 2 619 871 729 97,69 -
Subventions aux Services Ex-BPO 6 063 335 040 7 443 418 959 7 443 418 959 122,76 0,26
49 HYDROCARBURES 10 709 607 894 698 539 444 698 539 444 6,52 0,48
Fonctionnement des Ministères 1 735 713 154 294 050 250 294 050 250 16,94 0,48
Investissements sur Ressources Propres 8 750 000 000 190 000 000 190 000 000 2,17 -
Rémunérations 223 894 740 214 489 194 214 489 194 95,80 -
50 ÉNERGIE 119 260 877 203 84 093 338 877 166 211 636 393 139,37 82 118 297 516,13
Contrepartie des Projets 2 294 231 545 2 998 041 713 6 349 352 548 276,75 3 351 310 834,50
Fonctionnement des Ministères 4 599 231 182 1 191 159 797 1 191 159 797 25,90 0,24
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 400 000 000 2 943 419 027 2 943 419 027 210,24 0,15
Investissements sur Ressources Extérieures 91 194 903 539 58 406 102 042 136 955 792 195 150,18 78 549 690 152,78
Investissements sur Ressources Propres 15 626 434 500 13 714 631 567 13 931 928 096 89,16 217 296 528,72
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 546 606 265 1 080 243 967 1 080 243 967 197,63 - 0,46
37
Rémunérations 3 183 822 120 3 358 701 682 3 358 701 682 105,49 -
Subventions aux Services ex-BPO 415 648 052 401 039 082 401 039 082 96,49 0,20
51 TRANSPORTS ET VOIES DE COMMUNICATION 74 214 682 994 52 429 974 797 272 186 036 737 366,75 219 756 061 939,79
Fonctionnement des Ministères 2 051 376 733 4 692 405 537 4 901 498 142 238,94 209 092 604,92
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 836 100 000 4 815 507 942 198 420 601 402 10806,63 193 605 093 460,22
Investissements sur Ressources Extérieures 53 882 160 279 32 256 967 351 56 918 250 626 105,63 24 661 283 275,21
Investissements sur Ressources Propres 7 795 564 700 2 019 246 952 3 299 839 552 42,33 1 280 592 599,83
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 166 000 000 155 005 839 155 005 839 93,38 - 0,34
Rémunérations 6 506 302 849 6 451 804 646 6 451 804 646 99,16 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 980 515 900 1 067 246 375 1 067 246 375 108,85 0,15
Subventions aux Services Ex-BPO 996 662 533 971 790 155 971 790 155 97,50 - 0,20
POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
28 827 348 613 2 933 724 897 7 533 723 743 26,13 4 599 998 845,52
DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (PTNTIC)
Fonctionnement des Ministères 1 525 863 163 343 810 005 343 810 005 22,53 0,42
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 411 673 555 663 322 425 663 322 425 161,13 0,10
Investissements sur Ressources Extérieures 24 420 296 289 152 459 880 4 752 458 725 19,46 4 599 998 845,01
Rémunérations 1 040 333 760 989 245 781 989 245 781 95,09 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 425 953 500 0 0,00 -
Subventions aux Services Ex-BPO 1 003 228 346 784 886 806 784 886 806 78,24 - 0,01
53 COMMUNICATION ET MEDIAS 28 444 271 968 29 653 208 315 31 319 995 296 110,11 1 666 786 981,05
Fonctionnement des Ministères 1 344 299 566 3 421 486 535 5 088 273 512 378,51 1 666 786 976,53
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 131 632 600 574 503 379 574 503 379 50,77 - 0,45
Investissements sur Ressources Propres 70 716 100 0 0,00 -
Rémunérations 24 941 586 716 25 359 887 954 25 359 887 959 101,68 5,00
Subventions aux Organismes Auxiliaires 459 464 600 249 073 660 249 073 660 54,21 -
Subventions aux Services Ex-BPO 496 572 386 48 256 787 48 256 787 9,72 - 0,04
54 DROITS HUMAINS 1 572 064 580 487 958 558 517 958 558 32,95 30 000 000,00
Fonctionnement des Ministères 1 030 947 252 32 629 775 62 629 775 6,07 30 000 000,00
Investissements sur Ressources Propres 76 888 400 0 0,00 -
Rémunérations 464 228 928 455 328 783 455 328 783 98,08 -
55 AFFAIRES FONCIERES 5 953 905 211 4 332 315 825 4 412 136 566 74,10 79 820 740,54
Fonctionnement des Ministères 1 250 558 127 453 785 059 533 605 800 42,67 79 820 741,24
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 350 000 000 228 263 328 228 263 328 65,22 - 0,20
Investissements sur Ressources Extérieures 101 461 956 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 504 632 000 0 0,00 -
Rémunérations 2 985 104 328 2 947 175 815 2 947 175 815 98,73 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 762 148 800 703 091 623 703 091 623 92,25 - 0,50
56 ENVIRONNEMENT ET CONSERVATION DE LA NATURE 81 719 691 145 13 035 828 733 20 390 532 921 24,95 7 354 704 188,46
Contrepartie des Projets 1 050 416 036 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 2 859 429 713 540 855 756 1 149 679 469 40,21 608 823 712,87
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 673 739 092 937 482 240 937 482 240 139,15 0,23
Investissements sur Ressources Extérieures 68 451 220 388 3 826 013 956 9 547 420 351 13,95 5 721 406 395,36
38
Investissements sur Ressources Propres 726 746 600 296 251 500 1 320 725 580 181,73 1 024 474 080,00
Rémunérations 6 915 421 416 6 835 686 322 6 835 686 322 98,85 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 1 042 717 900 599 538 959 599 538 959 57,50 -
57 TOURISME 12 045 138 868 6 033 104 204 6 033 104 204 50,09 - 0,32
Fonctionnement des Ministères 1 415 122 300 762 801 196 762 801 196 53,90 0,48
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 920 000 000 392 759 792 392 759 792 42,69 - 0,30
Investissements sur Ressources Propres 4 339 852 500 224 354 400 224 354 400 5,17 -
Rémunérations 3 160 012 752 3 115 120 943 3 115 120 943 98,58 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 210 065 100 386 400 000 386 400 000 183,94 -
Subventions aux Services ex-BPO 2 000 086 216 1 151 667 873 1 151 667 873 57,58 - 0,50
58 CULTURE ET ARTS 8 242 164 870 4 958 778 098 4 992 111 098 60,57 33 332 999,60
Fonctionnement des Ministères 2 061 706 514 688 562 047 721 895 047 35,01 33 332 999,60
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 113 902 537 273 357 050 273 357 050 24,54 -
Investissements sur Ressources Propres 350 000 000 65 988 467 65 988 467 18,85 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 32 463 827 0 0,00 -
Rémunérations 4 002 376 692 3 902 170 534 3 902 170 534 97,50 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 681 715 300 28 700 000 28 700 000 4,21 -
59 JEUNESSE 5 990 247 472 4 226 684 442 4 226 684 442 70,56 0,43
Fonctionnement des Ministères 548 164 309 52 892 323 52 892 323 9,65 0,40
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 734 714 400 164 026 022 164 026 022 22,33 0,03
Investissements sur Ressources Propres 350 000 000 0 0,00 -
Rémunérations 4 275 517 763 4 009 766 097 4 009 766 097 93,78 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 81 851 000 0 0,00 -
SPORTS ET LOISIRS 20 538 701 457 30 640 790 922 34 016 716 582 165,62 3 375 925 660,44
Fonctionnement des Ministères 6 885 958 623 23 600 632 654 25 880 358 314 375,84 2 279 725 659,75
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 101 100 000 2 101 758 800 2 101 758 800 190,88 0,50
Investissements sur Ressources Propres 2 170 000 000 2 000 532 810 3 096 732 810 142,71 1 096 200 000,00
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 8 427 162 690 0 0,00 -
Rémunérations 1 766 315 244 2 937 866 658 2 937 866 658 166,33 0,20
Subventions aux Organismes Auxiliaires 188 164 900 0 0,00 -
61 FONCTION PUBLIQUE 55 713 264 732 41 673 609 529 45 417 581 022 81,52 3 743 971 493,06
Financement des Réformes 1 800 000 000 163 339 700 163 339 700 9,07 -
Fonctionnement des Ministères 5 294 224 173 804 049 239 804 049 239 15,19 - 0,18
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 8 670 000 140 1 900 245 293 1 900 245 293 21,92 -
Investissements sur Ressources Extérieures 1 799 656 000 1 079 182 568 4 823 154 062 268,00 3 743 971 493,54
Investissements sur Ressources Propres 3 633 000 000 254 497 344 254 497 344 7,01 - 0,30
Rémunérations 34 336 800 119 36 786 571 027 36 786 571 027 107,13 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 179 584 300 685 724 358 685 724 358 381,84 -
62 EMPLOI ET TRAVAIL 13 486 415 114 7 798 924 245 7 798 923 945 57,83 - 300,35
Contrepartie des Projets 381 743 061 0 0,00 -
39
Fonctionnement des Ministères 1 902 090 036 379 160 362 379 160 362 19,93 - 0,35
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 700 000 000 395 636 000 395 636 000 56,52 -
Investissements sur Ressources Extérieures 1 014 619 565 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 349 231 300 0 0,00 -
Rémunérations 8 167 271 152 6 925 962 913 6 925 962 913 84,80 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 971 460 000 98 164 970 98 164 670 10,10 - 300,00
63 PREVOYANCE SOCIALE 3 228 857 579 1 578 786 634 1 578 786 634 48,90 -
Fonctionnement des Ministères 332 211 068 0 0,00 -
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 574 529 995 41 505 254 41 505 254 7,22 -
Investissements sur Ressources Propres 179 676 200 0 0,00 -
Rémunérations 1 414 439 616 1 537 281 380 1 537 281 380 108,68 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 728 000 700 0 0,00 -
64 AFFAIRES SOCIALES 39 697 241 328 25 675 990 120 25 674 342 628 64,68 - 1 647 491,79
Contrepartie des Projets 350 000 000 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 4 013 785 381 644 699 172 643 051 680 16,02 - 1 647 491,98
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 2 415 871 377 468 880 410 468 880 410 19,41 0,46
Investissements sur Ressources Extérieures 540 293 369 0 0,00 -
Investissements sur Ressources Propres 6 040 249 500 0 0,00 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 488 721 067 0 0,00 -
Rémunérations 23 790 723 134 24 270 641 744 24 270 641 744 102,02 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 2 057 597 500 291 768 794 291 768 794 14,18 - 0,27
65 GENRE, FAMILLE ET ENFANT 21 540 593 683 5 166 537 753 10 577 529 338 49,11 5 410 991 585,10
Contrepartie des Projets 350 000 000 0 0,00 -
Fonctionnement des Ministères 3 635 775 787 342 702 767 342 702 767 9,43 0,10
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 2 450 000 000 281 598 465 281 598 465 11,49 - 0,36
Investissements sur Ressources Extérieures 7 191 841 918 1 823 818 260 7 234 809 845 100,60 5 410 991 585,36
Investissements sur Ressources Propres 4 649 574 800 105 210 144 105 210 144 2,26 -
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 99 473 234 0 0,00 -
Rémunérations 2 682 317 444 2 613 208 117 2 613 208 117 97,42 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 481 610 500 0 0,00 -
69 COOPERATION REGIONALE 1 156 226 662 471 519 606 520 559 074 45,02 49 039 468,18
Fonctionnement des Ministères 566 484 373 9 053 820 58 093 288 10,26 49 039 468,18
Investissements sur Ressources Extérieures 126 827 445 0 0,00 -
Rémunérations 462 914 844 462 465 786 462 465 786 99,90 -
70 ACTIONS HUMANITAIRES ET SOLIDARITE NATIONALE 10 932 840 923 3 001 697 872 3 001 697 872 27,46 - 0,35
Dépenses Exceptionnelles sur Ressources Propres 3 500 000 000 2 372 690 977 2 372 690 977 67,79 - 0,50
Fonctionnement des Ministères 3 326 719 372 209 664 881 209 664 881 6,30 0,15
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 396 900 000 250 000 225 250 000 225 62,99 -
Investissements sur Ressources Propres 3 433 325 000 0 0,00 -
Rémunérations 275 896 551 169 341 789 169 341 789 61,38 -
74 PORTEFEUILLE 10 367 914 410 3 256 335 172 3 256 335 172 31,41 -
Fonctionnement des Ministères 1 697 169 248 137 188 400 137 188 400 8,08 -
40
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 1 648 571 506 170 308 000 170 308 000 10,33 -
Investissements sur Ressources Propres 4 045 226 200 0 0,00 -
Rémunérations 2 902 537 456 2 948 838 772 2 948 838 772 101,60 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 74 410 000 0 0,00 -
77 COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE 318 815 987 494 236 503 755 920 239 197 990 981 75,03 2 694 235 061,26
Dépenses Exceptionnelles sur Ressources Extérieures 37 800 000 000 0 0,00 -
Dépenses Exceptionnelles sur Ressources Propres 248 000 000 000 167 914 000 000 167 914 000 000 67,71 -
Fonctionnement des Institutions 6 375 307 239 47 523 000 000 47 523 000 000 745,42 -
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 363 128 624 18 370 000 000 19 024 785 000 5239,13 654 785 000,00
Investissements sur Ressources Extérieures 1 290 310 471 0 2 039 450 061 158,06 2 039 450 061,26
Investissements sur Ressources Propres 782 612 000 0 0,00 -
Rémunérations 24 204 629 160 2 696 755 920 2 696 755 920 11,14 -
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL 7 040 868 259 4 548 380 479 4 548 380 479 64,60 0,09
Fonctionnement des Institutions 2 967 696 246 711 650 935 711 650 935 23,98 - 0,30
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 949 418 708 1 602 605 582 1 602 605 582 168,80 0,39
Investissements sur Ressources Propres 1 365 000 000 0 0,00 -
Rémunérations 1 758 753 305 2 234 123 962 2 234 123 962 127,03 -
CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIO-VISUEL ET DE LA
5 458 783 918 4 245 381 182 4 245 381 182 77,77 0,40
COMMUNICATION
Fonctionnement des Institutions 983 185 018 471 203 026 471 203 026 47,93 0,40
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 481 281 500 59 340 000 59 340 000 12,33 -
Investissements sur Ressources Propres 195 652 900 0 0,00 -
Rémunérations 3 798 664 500 3 714 838 156 3 714 838 156 97,79 -
81 COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME 6 173 287 405 2 101 325 091 2 101 325 091 34,04 0,28
Fonctionnement des Institutions 2 641 508 687 1 173 140 691 1 173 140 691 44,41 0,28
Investissements sur Ressources Propres 2 042 162 200 0 0,00 -
Rémunérations 1 489 616 518 928 184 400 928 184 400 62,31 -
90 PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES 8 876 054 597 7 837 195 401 7 837 195 401 88,30 - 0,06
Fonctionnement des Ministères 1 846 026 305 1 090 633 064 1 090 633 064 59,08 0,07
Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques 2 625 000 000 2 500 221 315 2 500 221 315 95,25 - 0,13
Investissements sur Ressources Propres 585 969 300 0 0,00 -
Rémunérations 3 744 648 992 4 215 836 807 4 215 836 807 112,58 -
Subventions aux Organismes Auxiliaires 74 410 000 30 504 215 30 504 215 40,99 -
93 OPPOSITION POLITIQUE 254 925 922 0 0,00 -
Fonctionnement des Institutions 254 925 922 0 0,00 -
Total général 5 497 471 597 384 4 124 301 049 406 4 818 195 996 284 87,64 693 894 946 877,83
Source : Tableau établi par nous à partir des données des ESB postés au site du Ministère du Budget et la DGRC
41
Les tableaux ci-dessus ont été produits sur base des Etats de Suivi Budgétaires (ESB) produits et
publiés par le ministère ayant le budget dans ses attributions et des données collectées auprès de
la DGRC.
En examinant ces dépenses par Institution et par Ministère, la Société Civile a constaté ce qui suit :
Quelques écarts significatifs entre les données recueillies dans les ESB et ceux rapportées par
la DGRC. Ces écarts portent essentiellement sur le fonctionnement des Ministères, le
fonctionnement des institutions, les investissements sur ressources extérieures, les
interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques, les investissements sur
ressources propres.
Ces différences s’expliquent par le fait que la DGRC capte toutes les informations à la Banque
Centrale du Congo, à la direction du trésor et ordonnancement (DTO), à la Coordination
Informatique interministériel CII ; ce qui permet d’assurer la traçabilité des dépenses échappant
parfois au Ministère du Budget.
Au regard de ce qui précède, l’analyse faite par Société Civile démontre que la problématique de
conciliation des chiffres évoquée dans l’analyse des recettes demeure aussi dans l’analyse des
dépenses. La grande partie des dépenses est consommée dans le fonctionnement plutôt que dans
les actions à impact social.
42
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXECUTION DE LA LOI DES
FINANCES 2016 DANS LES MINISTERES SECTORIELS
43
CHAPITRE 1 : MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET
PROFESSIONNEL
44
A la lumière de ce tableau, la société civile constate que le taux d’exécution globale n’a été que de 47,32%.
Hormis la rubrique Rémunérations exécutée à 100,78%, les autres rubriques sont en forte sous
consommation. Cela suppose que le gouvernement n’a pas favorisé la mise en œuvre des projets
susceptibles de réaliser les axes de sa politique.
Le tableau suivant nous donne une idée sur le niveau faible d’exécution en faveur des rubriques.
45
Tableau n°14 indicatif des allocations et leurs paiements avec taux d’exécution par administration ou service en 2016
Taux
NOM DES PROJETS AU SEIN DU MINEPSP Allocation Paiement d'Exécution
en %
Construction des écoles Secondaires de la Province 1 748 756 499 23 250 000 1,33
Acquisition des équipements scolaires pour les Ecoles Techniques de la Province 2 910 531 519 46 500 000 1,60
Construction des infrastructures scolaires techniques dans la province 5 220 922 130 93 000 000 1,78
Construction des Bureaux des Sous-Divisions de la Province à Lubumbashi 825 607 554 23 250 000 2,82
Construction des écoles primaires de la province de TANGANYIKA 529 735 559 23 250 000 4,39
Acquisition des mobiliers scolaires pour les écoles de la province 3 177 166 607 185 754 984 5,85
Construction des écoles primaires ou secondaire dans les 5 territoires et la ville de BUNIA 483 847 343 46 500 000 9,61
Construction des nouveaux bâtiments scolaires dans les Territoires de la province du Sankuru 236 861 899 23 250 000 9,82
Réhabilitation de 3 écoles dans les territoires et dans les villes du Sud-Kivu 236 861 899 23 250 000 9,82
Acquisition des équipements matériels didactiques pour les écoles de Kinshasa 236 861 281 23 250 000 9,82
Construction de 6 écoles dans la province de Kasaï/ville de Tshikapa et les 5 territoires 130 657 185 23 250 000 17,79
Construction des Infrastructures Scolaires techniques de la Province 106 000 000 93 000 000 87,74
Sans Projet 607 905 167 912 590 049 756 481 97,06
Construction des E.P pilotes dans les ETD de la TSHUAPA 94 744 759 93 000 000 98,16
Réhabilitation des infrastructures scolaires dans les territoires de la Province du Kasaï -Oriental 189 489 518 250 000 000 131,93
Don BM / Projet de soutien à l'éducation de base (PROSEB) 4 695 253 500 8 795 429 693 187,33
Réhabilitation de 6 écoles pilotes dans la Prov.éduc. de la Tshuapa 94 744 759 225 000 000 237,48
Construction de l'E.P.8 de Selembao 71 058 569 2 271 417 600 3196,54
Réhabilitation et réfection d'ouvrages et édifices 66 500 000 2 900 000 000 4360,90
Rubrique non dotée /voir liste en annexe 2 107 028 023 150
Total général 735 988 791 642 605 212 108 758
Source : DEP /EPSP Rapport d’Exécution des projets par direction 2016 Taux 948,5 CDF
46
Taux d'Exécution par rubique
47
Il ressort de l’examen de ce tableau que le cabinet a connu un dépassement de l’exécution budgétaire de
l’ordre de 175 % ; la construction de l’EP 8 de Selembao qui n’a que 6 salles de classe de 3196,54% ; la
réhabilitation et réfection d’ouvrages et édifices 4 361%. De même, beaucoup d’exécutions dépassant 80%.
D’une manière globale, l’examen de l’exécution du budget 2016 de l’EPSP présente une faiblesse dans la
planification, apparaissant clairement entre les prévisions et l’exécution.
Les rubriques non dotées de crédits qui constituent la valeur globale de 107 028 023 150,00 mais non
exécutées se trouvent dans l’annexe I.
De ce qui précède ; il sied de noter non seulement le manque de transparence qui a caractérisé la gestion
des finances publiques dans la phase d’exécution ; mais également une présomption de délit de fraude dans
la gestion de ces finances dans ce secteur. Car, les rubriques budgétaires comme équipement et
réhabilitation des écoles selon les provinces prévues, équipement de divers laboratoires à travers le pays,
l’inspection des ressources humaines, matérielles et financières, l’enseignement spécifique, l’éducation à la
vie et en matière de population, les infrastructures scolaires etc. n’ont pas du tout été exécutés quoique
bénéficiant des allocations budgétaires.
I.5. Actions phares réalisées jusqu’à fin 2016
Localisation
N° ACTIONS PREVUES Coûts Nbre/Bénéficiaires
géographique
Frais de Fonctionnement Ecoles Les Provinces de la
01 383 136 000 USD 27 287
Primaires Publiques RDC
Frais de Fonctionnement des Les Provinces de la
02 1 205 280 000 USD 2 232
Bureaux Gestionnaires RDC
03 Mécanisation des enseignants - 12 500 Idem
Source : Rapport d’Exécution de la Loi de Finances 2016
Les frais de fonctionnement alloué aux écoles primaires publiques sont très faibles par rapport aux frais
alloués aux bureaux gestionnaires qui ne sont que les services d’appoint. Comment est-il possible de gérer
efficacement une école avec de 12 classes avec la moyenne de CDF 948 500 (1000 $US) par mois !
48
Localisation
N° ACTIONS PREVUES Coût/CDF Nbre/Bénéficiaires
géographique
01 Mécanisation des enseignants ND 41.500 Les Provinces de la RDC
02 Production des Statistiques Scolaires 3 000 000 ND Les Provinces
Source : Tableau établi sur base des données de l’enquête
Ce tableau démontre la faiblesse de l’administration scolaire dans la production des statistiques. D’où la
difficulté d’une planification fiable.
Tableau n°18 : Actions prévues sur financement des ressources extérieures
N° ACTIONS PREVUES Coûts Nbre/Bénéficiaires Localisation géographique
01 Formation Continue des Enseignants ND ND Les Provinces de la RDC
Source : Tableau de données collectées lors des enquêtes
Ce tableau montre que la formation continue des enseignants prévus au compte des PTF n’a pas été
exécutée faute des moyens.
Tableau n°19 : Projets réalisés, non-inscrits en 2016
Il est à noter également, la non réalisation des actions prévues en 2016 dans le cadre de la mise en œuvre
des axes stratégiques du Programme Intérimaire de l’Education, PIE en sigle, qui en constitue la politique
sectorielle.
Les actions du PIE sont notamment :
- Etude de faisabilité d'une classe pré-primaire dans les écoles primaires,
- Sensibilisation des communautés à la création d'Espaces Communautaires d'Eveil ;
- Construction et réhabilitation des 2 800 salles de classe en 2016 ;
- Allocations aux écoles dans les 3 provinces les plus en retard pour la scolarisation des filles ;
- Elaboration d’une stratégie de réinsertion scolaire des enfants déscolarisés et des outils
d’identification de ces enfants ;
- Un plan de communication et des supports de communication disponibles dès 2016.
La réalisation du Projet Construction, Equipement et réhabilitation avec un coût global de 29.827.500 CDF
et l’Organisation de TENAFEP avec un montant de l’ordre de 8 963 145 750 CDF tous deux non prévus dans
le Budget.
Il s’en suit que l’exécution du budget de l’EPSP en 2016 a été faite au mépris de l’exigence de Transparence,
si bien que l’on peut noter pour le même poste Budgétaire comme l’organisation des TENAFEP et Examen
d’Etat, l’existence d’un double financement ,l’un venant du Gouvernement et l’autre provenant des parents,
alors que l’enseignement primaire est censé être gratuit.
49
De même, l’Exécution du budget de l’exercice 2016 à l’EPSP n’a pas privilégié la fonction éducative, en ce
sens qu’il n’a mécanisé que 12 500 enseignants sur 41 500 prévus, qui aurait eu un impact considérable sur
l’amélioration de la qualité des apprentissages qui est le deuxième axe de la politique sectorielle.
I.6. Recommandations
Au Gouvernement :
L’identification des frais non nomenclatures perçus à l’EPSP, et leurs intégration parmi les droits,
taxes et redevances du trésor public pour favoriser l’atteinte des axes de la SSEF 2016-2025 ;
La redéfinition de la gratuité de l’Enseignement Primaire, en éliminant tous les frais connexes ; par
exemple les frais perçu au niveau des provinces, aux fins de réduire la déperdition scolaire et
concrétiser l’enseignement fondamental universel ;
La création d’un cadre de concertation entre les ministères de Budget, Finance, Plan , EPSP et la
Société Civile en vue de l’échange d’informations Budgétaires , du suivi citoyen des dépenses
publiques du sous-secteur EPSP et de la redevabilité ;
L’affectation des ressources au financement du Projet de Construction et Réhabilitation d’écoles
(PRISS), afin de contribuer à l’amélioration de la qualité des infrastructures scolaires ;
L’amélioration des conditions de vie et de travail de l’enseignant, afin de garantir la qualité de
l’enseignement et mettre fin au système de prise en charge des enseignants par les parents ;
L’affectation des ressources à la poursuivre de la création des classes pré-primaires dans toutes les
écoles primaires publiques afin de faciliter l’accès de tous les enfants scolarisables en bas-âge.
Au Parlement
L’interpellation du Gouvernement sur la bonne exécution du budget de l’EPS afin de garantir un
enseignement de qualité aux enfants de la RDC ;
Le respect strict par le Gouvernement des principes budgétaires, notamment l’équilibre, la sincérité
et la crédibilité budgétaires pour mieux canaliser les ressources prévues vers le secteur de
l’éducation ;
L’initiative des contrôles parlementaires réguliers sur l’exécution du budget de l’EPS.
Institutions et Organes de Contrôles (Cour de Comptes, Assemblée nationale, Sénat, Inspection
Générale de Finances et Société Civile)
L’initiative de chacun en ce qui le concerne, des contrôles réguliers sur l’exécution du budget de l’EPS.
A la Société Civile
50
CHAPITRE 2 : MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
II.1 Les axes stratégiques et actions du PNDS 2016-2020
La stratégique du secteur de la Santé Publique est contenue dans le Plan National de Développement de la
Santé (PNDS) 2016-2020. Le tableau ci-dessous en présente les axes et les actions.
Tableau n°20 : Axes stratégiques et actions contenues dans le PNDS 2016-2020
Axes stratégiques Actions prévues
(i) le développement des 1. l’amélioration de la couverture sanitaire ;
Zones de Santé et 2. la rationalisation du fonctionnement des structures de soins ;
continuité des soins 3. l’amélioration de la qualité des paquets de services offerts à la population ;
4. l’amélioration de la résilience des structures et Services de santé face aux épidémies, urgences
et catastrophes ;
5. l’amélioration de l’offre au niveau des structures de référence secondaire et tertiaire ;
6. du renforcement de la dynamique communautaire ;
7. la promotion des services de santé ;
8. l’extension des sites de soins communautaires dans les Aires de Santé non couverts et
conformément aux plans de couverture des ZS.
(ii) Appui au 1. l’amélioration de la disponibilité et de la fidélisation des ressources humaines en santé
développement des compétentes ;
zones de santé 2. l’amélioration de la formation de base ;
3. le développement des compétences du personnel de santé ;
4. la modernisation des infrastructures et équipements ;
5. la maintenance des infrastructures et équipements acquis ;
6. la maîtrise des besoins et de gestion des médicaments, vaccins, contraceptifs et intrants
spécifiques dans les formations sanitaires ;
7. l’amélioration de la qualité des médicaments, vaccins, contraceptifs et intrants spécifiques dans
un sous-secteur pharmaceutique mieux régulé ;
8. l’amélioration de la chaîne d'approvisionnement des médicaments essentiels, vaccins,
contraceptifs et intrants spécifiques à travers le renforcement du SNAME et (iv) le financement
suffisant et adéquat des médicaments, vaccins, contraceptifs et intrants spécifiques par rapport
aux besoins réels des FOSA ainsi que celui du SNAME ;
9. la mobilisation des ressources ;
10. la mise en commun et la rationalisation de l’affectation des ressources ;
11. le développement des mécanismes de partage des risques et de financement de la santé ;
l’amélioration de la gestion des ressources financières dans les Services et formations
sanitaires ;
12. l’amélioration de la complétude, promptitude et correctitude des données collectées ;
13. l’amélioration de l'analyse et la production de l'information sanitaire ;
14. l’amélioration de la diffusion de l’information sanitaire.
(iii) Renforcement de la 1. le renforcement des capacités institutionnelles du MSP ;
gouvernance et du 2. le renforcement des mécanismes de suivi de l’application des normes et directives du secteur ;
pilotage du secteur 3. l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles, (iv) le renforcement de la
coordination du secteur de la santé ;
4. le renforcement de la collaboration intra sectorielle ;
5. le renforcement de la collaboration intersectorielle ;
6. la mise en place des nouveaux cadres de concertation intersectorielle ;
7. le renforcement des cadres de concertation intersectorielle existants ;
8. la mise en œuvre concertée et conjointe de certaines actions avec les autres ministères.
Source : PNDS 2016-2020
51
II.2 Objectifs ciblés pour l’année 2016
Les objectifs poursuivis par le MSP en 2016 sont :
Faire baisser la mortalité infanto-juvénile de 149‰ à 60‰, la mortalité maternelle de 549 à 220 pour
100.000 naissances vivantes ;
Augmenter la couverture vaccinale, la vaccination contre le tétanos pour les femmes enceintes ;
Accroître l’utilisation du moustiquaire imprégnée parmi les groupes vulnérable des femmes enceintes et
des enfants de moins de 5 ans ;
Mettre sous ARV plus de 50% des PVV et des tuberculeux, etc.
II.3 Les actions prévues pour l’année 2016
1) Assurer la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle ciblée sur la santé de la mère et de
l’enfant ;
2) Couvrir la part du Gouvernement dans la lutte contre le paludisme, le VIH, la tuberculose, ainsi que pour
l’achat de nouveaux vaccins en payant la contrepartie des projets ;
3) Assurer l’achat des vaccins traditionnels, la chaîne de froid et matériel d’inoculation et les campagnes
de vaccination ;
4) Garantir l’approvisionnement régulier en médicaments essentiels et intrants spécifiques dans les
formations sanitaires ;
5) Mettre à l’échelle la nutrition dans le cadre du mouvement SUN ;
6) Poursuivre le Plan d’investissement de modernisation des infrastructures ;
7) Poursuivre l’ensemble des reformes (réforme des DPS, réforme du niveau central, réforme du niveau
provincial) ;
8) Améliorer la coordination et la redevabilité dans le secteur et la gouvernance financière.
52
Dans les prévisions budgétaires 2016 du MSP, la Société Civile constate que la rubrique rémunération est
supérieure aux autres rubriques, soit 23% du budget global. Elle est suivie de la rubrique des investissements
sur ressources propres et la rubrique investissements sur ressources extérieures qui ont respectivement
20,69% et 17,26%. Le fonctionnement vient en quatrième position avec 15,25%.
II.6. Crédits votés par rubrique budgétaire en 2016
Tableau n°22 : Crédits votés par rubrique budgétaire en 2016
1,12
Fonctionnement des Ministères
44,79
Interventions Économiques,
Sociales, Culturelles et Scientifiques
31,36
Investissements sur Ressources
Extérieures
Investissements sur Ressources
Propres
Investissements sur Transfert aux
Provinces et ETD
Rémunérations
5,69
6,59
53
Les crédits votés par rubrique pour le MSP en 2016 présentent une prédominance des rubriques
Rémunérations (44,79%) et Investissements sur Ressources Extérieures (31,36%) ; les autres rubriques ont
été votées à moins de 10% dont la rubrique Investissements sur Ressources Propres (5,69%).
La Société Civile constate que les rubriques qui touchent directement à l’amélioration de la santé de la
population ont des allocations très faibles, notamment : Subvention aux ex-BPO (0,30%), Subvention aux
Organismes auxiliaires (1,18%), Investissement sur transfert aux Provinces et ETD (6,59%), Investissements
sur Ressources Propres (5,69%), Interventions Économiques, Sociales, Culturelles et Scientifiques (1,12%) et
Contrepartie des Projets (2,16%).
Taux
Rubrique Crédits votés Crédits exécutés (crédits votés et
exécutés)
54
Taux d’exécution des crédits votés par rubrique en 2016
300,00
Graphique
250,00 n°4 : Taux des crédits votés et exécutés en 2016 236,53
200,00
150,00 123,72
116,33
104,18
100,00
67,53
50,00
5,58 11,17 14,34
0,00
0,00
Le constat de l’exécution qui se dégage de ce tableau est que les rubriques ci-après ne dépassent pas le
seuil de 15% :
- Contrepartie des projets (0%) ;
- Subvention aux organismes auxiliaires (5,58%) ;
- Investissement sur Transfert aux Provinces et ETD (11,17%) ;
- Investissements sur ressources propres (14,34%).
Le Gouvernement n’a pas décaissé les fonds de contrepartie des projets. Ce non-respect des engagements
pris a bloqué certains appuis des PTF au secteur de la Santé.
Les rubriques : interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques ; Fonctionnement des
Ministères, Investissements sur ressources extérieures et rémunérations sont en sur-exécution (236,53% ;
123,72% ; 116,33% et 104,18%).
Les investissements sur ressources extérieures, c'est-à-dire l’apport des PTF, connaissent une exécution de
116,33%. Cela démontre qu’en 2016, les partenaires extérieurs ont fourni un apport essentiel au secteur de
la santé et qui doit être soutenu et consolidé. Cependant l’intervention du Gouvernement ne s’est limitée qu’à
14,34% sur les prévisions au titre d’investissements sur ressources propres. Cela démontre qu’en 2016 le
Gouvernement n’a pas assumé son leadership dans le secteur de la Santé, qui a été pris en charge par le
financement extérieur.
55
La Société Civile observe néanmoins que concernant les investissements sur ressources extérieures le PTF
n’applique pas toujours les principes d’alignement prévu dans la Déclaration de Paris.
II.8. Crédits exécutés par administration à fin décembre 2016
Tableau n°24 : Crédits votés et exécutés par administration à fin décembre 2016
Crédits Taux
N° ADMINISTRATION Crédits votés
exécutés d'exécution
37100 Cabinet du Ministre 2 429 188 374 5 054 527 229 208,07
37150 Cabinet du Ministre provincial 24 133 358 185 2 696 173 971 11,17
37200 Secrétariat Général 307 728 271 287 305 502 294 961 99,28
37201 Services généraux 515 447 835 56 242 677 10,91
37202 Études et planification 1 007 116 362 302 552 923 30,04
37203 Établissement des soins 169 124 053 3 998 403 2,36
37204 Pharmacie, Médicaments et Plantes Médicinales 460 123 419 0 0,00
37205 Lutte contre les maladies 139 835 486 0 0,00
37206 Développement des Soins de Santé Primaires 124 979 771 0 0,00
37207 Enseignement des Sciences de Santé 151 940 628 0 0,00
37208 Laboratoires 200 802 819 0 0,00
37209 Hygiène 118 990 473 3 045 150 2,56
37210 Santé de la famille et des groupes vulnérables 161 405 545 4 130 000 2,56
37211 Formation continue 400 382 493 17 175 000 4,29
37212 Gestion du partenariat 118 463 023 0 0,00
37213 Équipement et matériel médicaux sanitaires 644 921 303 0 0,00
Programme National Multisectoriel de lutte contre le
2 972 955 040 2 460 315 511 82,76
37215 SIDA/PNMLS/SIDA
37216 Programme élargie de vaccination 6 856 393 768 23 610 375 982 344,36
37217 Fonctionnement des programmes de santé publique 3 465 060 569 12 700 000 0,37
37225 Cellule de gestion des projets et des marchés publiques 204 940 631 0 0,00
Institut National Pilote de l'Enseignement des Sciences de Santé
349 129 291 15 995 436 4,58
37226 (INPESS)
37401 Divisions provinciales 1 564 442 887 0 0,00
Programme National de promotion de la Médecine Traditionnelle
70 065 100 122 500 000 174,84
37804 et des plantes Médicinales
37806 Établissements Spécialisés de la Santé (Annexe1) 2 245 374 618 49 000 000 2,18
37811 Programme National de Lutte Contre le SIDA (PNLS) 301 468 535 0 0,00
37815 Programme National de la Santé de Reproduction (PNSR) 175 195 300 0 0,00
37816 Institut National Pilote de l'Enseignement de la Santé (INPES) 40 000 000 0 0,00
37822 Programme National de la Santé Oculaire et de la vision 56 000 000 0 0,00
37824 Centre de Recherche Médical sur le VIH/SIDA 158 940 964 88 875 864 55,92
37828 Appui aux hôpitaux généraux de référence (voir annexe1) 2 003 737 453 4 388 813 686 219,03
37829 Appui aux structures spécialisées (annexe2) 1 183 377 300 4 506 893 600 380,85
37830 Programme National Nutritionnel 100 000 000 0 0,00
37831 Programme National d'Élimination de la lèpre 87 500 000 0 0,00
37832 Centre Hospitalier Saint Gabriel/Lemba 108 283 920 104 721 888 96,71
37833 Forum Sida (FOSI) 361 874 928 361 874 928 100,00
37834 Centre Médical de Barumbu 38 110 380 0 0,00
37835 Hôpital Général de Kinshasa 254 824 862 241 099 039 94,61
37836 Vieillesse Heureuse 71 583 630 69 374 676 96,91
37837 Centre Mère et Enfant Barumbu/Bumbu 154 281 975 148 806 498 96,45
37838 Centre de Santé Pilote de Masina 14 421 525 13 943 916 96,69
37839 Centre de dépistage de tuberculose de Kabinda/Kinshasa 2 513 766 2 428 920 96,62
37840 Centre Hospitalier Christ-Santé 62 838 903 60 751 692 96,68
56
37841 Centre de Santé Pilote de Kitoki-Mosi 46 615 431 45 057 924 96,66
37843 Centre pour handicapés physiques/Livulu 105 943 082 101 945 448 96,23
37845 Hôpital de Rive 68 403 880 27 876 396 40,75
37846 Hôpital Général de Makala 43 708 665 45 128 904 103,25
37847 Maternité de Kintambo 4 796 352 4 637 664 96,69
Programme National des Comptes Nationaux de la Santé
140 065 100 0 0,00
37848 "PNCNS"
37855 LAPHAKI (Laboratoire Pharmaceutique de Kinshasa) 523 826 366 78 291 135 14,95
37856 Programme National d'Hygiène aux frontières (PNHF) 1 148 915 416 786 017 967 68,41
37860 Projet National Nutritionnel (PRONANUT) 8 656 386 8 365 032 96,63
37861 Centre Hospitalier d'Etat de Matadi-Mayo 13 724 409 12 060 180 87,87
37862 Bureau National de Lutte Contre l'Onchocercose 3 609 621 3 272 532 90,66
37863 Programme National de la Santé de Reproduction (PNSR) 21 892 392 21 892 392 100,00
37864 Fonds Médical de Coordination (FOMECO) 407 997 364 363 471 030 89,09
37865 Croix Rouge du Congo 47 965 377 45 883 326 95,66
37866 Dépôt central médicaux pharmaceutique 174 910 413 22 273 152 12,73
37867 Bureau National de la lèpre 2 513 766 2 428 920 96,62
37868 Centre de Santé de Konzo Kibambi 98 893 284 0 0,00
37869 Projet de recherche Sida 13 147 455 0 0,00
37870 Centre de rééducation des Handicapés physiques de Kinshasa 21 917 796 21 212 484 96,78
37889 Institut National de Recherche Bio-médicale (INRB) 1 300 169 447 13 048 032 1,00
37897 Centre de rééducation des Handicapés physiques de Kinshasa 100 000 000 0 0,00
Programme National des Comptes Nationaux de la Santé
300 000 000 0 0,00
37898 "PNCNS"
TOTAL 366 005 338 403 351 501 474 468 96,04
Source : Ministère du Budget (ESB DE DEPENSE DE LA SANTE)
En exploitant l’Etat de Suivi Budgétaire des dépenses de la Santé, la Société Civile constate que plusieurs
services ont connu le dépassement de leurs allocations dans l’exécution du budget 2016 :
Appui aux structures spécialisées, 380,85% ;
Programme Elargie de Vaccination, 344,36% ;
Appui aux hôpitaux généraux de référence, 219,03% ;
Cabinet du Ministre, 208,07% ;
Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle et des plantes Médicinales,
174,84% ;
Hôpital Général de Makala, 103,25%.
Au même moment, certains services importants concourant à l’amélioration de l’état de santé de la
population, à la bonne gestion de l’administration et au fonctionnement optimal du secteur n’ont pas connu
la libération de leurs crédits(Pharmacie, Médicaments et Plantes Médicinales(0%), Lutte contre les
maladies(0%), Développement des Soins de Santé Primaires(0%), Enseignement des Sciences de
Santé(0%), Laboratoires(0%), Gestion du partenariat(0%), Équipement et matériel médicaux sanitaires(0%),
Divisions provinciales(0%), Centre de Santé de Konzo Kibambi(0%), Projet de recherche Sida(0%), Centre
de Rééducation des Handicapés Physiques de Kinshasa(0%), Programme National des Comptes Nationaux
de la Santé (0%). Alors que, chaque année en RDC, il survient au moins une épidémie et de mouvement de
grève des Agents.
D’autres services non moins importants ont connu une libération insignifiante de leurs crédits :
Cabinet du Ministre provincial, 11,17% ;
Services généraux, 10,91% ;
57
Études et planification, 30,04% ;
Établissement des soins, 2,36% ;
Hygiène, 2,56% ;
Santé de la famille et des groupes vulnérables, 2,56% ;
Formation continue, 4,29% ;
Fonctionnement des programmes de santé publique, 0,37% ;
Institut National Pilote de l'Enseignement des Sciences de Santé (INPESS), 4,58% ;
Établissements Spécialisés de la Santé (Annexe1), 2,18% ;
Programme National Nutritionnel 0,00%,
Programme National d'Élimination de la lèpre 0,00% ;
Centre Médical de Barumbu 0,00% ;
Hôpital de Rive, 40,75% ;
LAPHAKI (Laboratoire Pharmaceutique de Kinshasa), 14,95% ;
Dépôt central médicaux pharmaceutique, 12,73% ;
Institut National de Recherche Bio-médicale (INRB), 1,00%
58
2) Contrôle reçues de l’IGF et de la Cour de Comptes en 2016.
Aux dires du Ministère, une seule mission de contrôle de la Cour de Comptes a eu lieu en 2016, sans
précision de la nature du contrôle.
II.11. Recommandations
Au Gouvernement
L’orientation de la mise en œuvre de l’aide extérieure en fonction des priorités contenues dans le Plan
Stratégique Nationale ;
La prise en compte de l’exécution prioritaire des crédits votés liés aux soins de santé, spécialement
ceux qui touchent directement à la santé de la population dans les lignes budgétaires suivantes : «
Mère et Enfant», « Riposte aux épidémies », « Produits pharmaceutiques », « Renforcement des
capacités des femmes accoucheuses » pour assurer le bien-être sanitaire de la population ;
L’exécution (décaissement) de la rubrique « contrepartie des projets » dans le budget alloué au
Ministère de la Santé Publique afin d’amener les partenaires en appui au système de santé d’honorer
aussi leurs engagements ;
L’application stricte de la Loi relative aux Finances Publiques et de la Loi de Finances de l’année en
respectant l’exécution des rubriques telles que prescrites et votées ;
La prise en compte de l’exécution prioritaire des crédits de santé destinés aux Provinces en
augmentant les crédits en faveur de la ligne budgétaire fonctionnement des Direction Provinciale de
la Santé pour leur permettre de remplir leurs attributions et de répondre ainsi aux défis sanitaires dans
les 26 provinces.
Au Ministère de la Santé
La dynamisation des mécanismes du contrôle administratif du Ministère ;
Le respect strict de la chaîne des dépenses ;
Initier, chacun en ce qui le concerne, des contrôles réguliers sur l’exécution du budget du Ministère de
la Santé Publique.
59
CHAPITRE 3 : MINISTERE DE L’AGRICULTURE
III.1 Politique sectorielle de l’agriculture
III.1.1. Axes stratégiques et action du PNIA
Le Plan National d’Investissement Agricole de la RDC est un cadre cohérent de planification des
investissements dans le secteur agricole.
Il a pour objectif global de stimuler une croissance annuelle soutenue du secteur agricole de plus de 6%,
indispensable pour réduire la pauvreté, pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations
congolaises et pour générer durablement des emplois et des revenus. Le Plan National d’Investissement
Agricole est structuré en cinq programmes, répondant aux cinq grands axes prioritaires du secteur, et est
développé à travers 18 sous-programmes et 66 composantes. Il se présente de manière suivante :1
Programme 1 : Promotion des filières agricoles et de l’agri business
Développement des filières végétales ;
Développement des filières animales ;
Développement des filières halieutiques ;
Création des Pôles d’Entreprises Agricoles ;
Normes et contrôle de qualité des produits agricoles.
Programme 2 : Gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des réserves stratégiques
Mise en place et renforcement d'un système d'informations et d'alerte précoce sur la sécurité
alimentaire ;
Lutte contre la malnutrition ;
Gestion de la vulnérabilité alimentaire et organisation des réserves stratégiques.
Programme 3 : Recherche, Vulgarisation et Enseignement Agricoles
Appui aux structures de recherche et de développement des innovations technologiques ;
Appui au développement des structures d'appui -conseil et de vulgarisation ;
Appui aux institutions d’enseignement agricole.
Programme 4: Gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et
institutionnelles
Amélioration de l'environnement politique et législatif pour la promotion du secteur agricole ;
Poursuite de la réforme du Ministère de l'Agriculture et de Développement Rural et renforcement
des capacités humaines et matérielles ;
Renforcement des capacités techniques et organisationnelles des Organisations Paysannes, de la
société civile et du secteur privé ;
Renforcement des capacités des structures de contrôle, de suivi et de coordination du secteur
agricole et rural ;
Genre et autonomisation des femmes rurales.
Programme 5 : Adaptation aux changements climatiques
Mise en place des mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques ;
Gestion des risques climatiques.
60
II.1.2. Actions prévues dans le CDMT 2016-2018
Le secteur de l’Agriculture regorge d’énormes potentialités en termes de création d’emplois, de
transformation des milieux ruraux et de lutte contre le mouvement migratoire des populations vers les milieux
urbains. Ainsi, la lutte contre la pauvreté passe par ce secteur en ce qu’il génère des revenus au profit de
larges couches de la population. Dans ce domaine, le Gouvernement entend intensifier ses efforts pour
permettre à ce secteur de contribuer davantage à la croissance économique et à la création d’emplois, par
l’accroissement de la productivité et de la production agricole.
Ces efforts ont été focalisés sur :
La gouvernance agricole et le renforcement des capacités institutionnelles par l’amélioration de la
gestion administrative, des capacités des ressources humaines et institutionnelles, du contrôle, du
suivi et de la coordination du secteur ainsi que de l’environnement politique et législatif nécessaire
pour la promotion du secteur agricole ;
La promotion des filières végétales par l’amélioration de la productivité des cultures vivrières, la
valorisation des ressources naturelles agricoles de base, la mécanisation agricole, le développement
des cultures de rente, horticoles et des plantations fruitières ainsi que la promotion des petites unités
de transformation agro-alimentaires ;
Le développement de la production animale par l’amélioration de la productivité des systèmes
familiaux et communautaires d’élevage et la promotion des fermes modernes ;
Le développement de la production halieutique par l’amélioration de la productivité des captures et
la transformation des produits halieutiques ;
La gestion de la sécurité alimentaire des réserves stratégiques par la mise en place et le
renforcement du système d’information et d’alerte rapide sur la sécurité alimentaire et la lutte contre
la malnutrition ;
La recherche et la vulgarisation agricole par la gestion des connaissances et le développement des
innovations technologiques et des techniques de transformation des produits agricoles, carnés et
halieutiques ainsi que par le renforcement des structures de recherche, des capacités des structures
publiques et d’organisation de la société civile d’appui-conseil ;
La promotion de l’agro-business par la création des zones d’aménagement planifiées.
61
III.1.3. Besoins exprimés par le secteur de l’agriculture 2016-2018
Tableau n°26 : Besoins exprimés par le secteur de l’agriculture 2016-2018
Globalement, le secteur de l’Agriculture nécessite un financement de l’ordre de 246,1 milliards CDF pour la
période de 2016 à 2018 dont 92,8 milliards de CDF pour l’exercice 2016. Concrètement, le Ministère va
appuyer les actions des campagnes agricoles dans deux volets, à savoir le volet végétal pour l’augmentation
des productions des cultures vivrières et maraîchères ainsi que le volet pêche par la relance des pêcheries,
le contrôle et la surveillance des pêches, la recherche et le développement, la politique des pêches et
l’application de la réglementation en la matière. 246,1 milliards de CDF représentent 165.000.000US $ sur
trois ans soit environ 55 millions de dollars par an ; soit aussi une moyenne mathématique de 2 millions de
dollars par province. Cela fait réfléchir quand on sait que seulement 10% de nos terres arables sont
exploitées, que 70% de la population congolaise est rurale et qu’elle a comme activité principale l’agriculture
quand on connaît la forte dépendance de la RDC des produits alimentaires importés (Riz, blé, etc.)
62
III.2 Constat et Analyse de l’exécution de la loi de finances 2016
III.2.1. Budget voté et exécuté par rubrique du Ministère de l’Agriculture en 2016
Tableau n°27 : Evolution de l'exécution du budget Agriculture par rubrique en 2016
Exécuté
Rubrique Voté Engagement Exécuté
en %
Contrepartie des projets 930.886.761 317.330.479 759.074.653 82
Fonctionnement 10.163.957.983 8.140.328.992 8.000.110.167 79
Intervention Economiques, Sociales, Culturelles et
3.533.516.700 4.498.194.179 1.072.779.591
Scientifique 30
Investissement sur Ressources
254.114.661.058 3.671.930.338 8.922.463.805
Extérieures 4
Investissement sur Ressources Propres 6.534.150.000 0
Investissements sur Transfert aux Provinces et ETD 4.817.290,694 27, 566, 516,720 21.606.679.700
449
Rémunérations 21.495.147.816 20.638.755.147 20.638.755.139 96
Subventions aux Services Ex-BPO 700, 000,000 2.176.373.859 386.612.318 55
TOTAL 302.289.611.012 67.009.429.714 61.386.475.372 20
Source : Ministère du Budget, états de suivi budgétaire à fin décembre 2016
63
Evolution de l'exécution du budget Agriculture par rubrique en 2016
- En 2016, sur un Budget total de CDF 4 954 552 554 897, les dépenses exécutées au Ministère de
l’Agriculture a été de l’ordre 302 289 611 012 CDF, soit 5,42% du budget global ;
- Le budget voté pour le compte du Ministère de l’Agriculture a été exécuté à hauteur de CDF
61.386.475.372 sur CDF 302 289 611 012, soit 20,31 % ;
- L’écart entre le montant engagé et payé est de CDF 5 622 954 341 soit 8,39%;
- En 2016, le Ministère n’a payé aucun fonds pour la rubrique Investissement sur Ressources Propres,
mais il a payé la rubrique investissement sur ressources extérieures à 8 922 463 805 CDF sur 61
386 475 372 CDF de crédits reçus du gouvernement soit 14,53% ; la rémunération a été payée avec
un montant de 20 638 755 139 CDF sur 61 386 475 372 CDF de crédits reçus du gouvernement soit
33, 62%.
64
- Sur 700.000.000 CDF votés pour le compte des subventions aux Services Ex-BPO 386 612 318
CDF ont été payé soit 55%. Les services ex-BPO qui ont reçu les frais de fonctionnements sont les
suivants : PUAA, DAGP, PMR, SEMAMA, DAIPN, SNV et PALMECO
Au regard de ce constat, la Société Civile rappelle que le secteur agricole occupe 70% de la population active
de notre pays. Il est un gisement potentiel de création d’emplois et de richesses et donc de la maximisation
des recettes fiscales de notre pays.
Tableau n° 28: Synthèse des effectifs du secrétariat général à l’agriculture, pêche et élevage 2016
Masse salariale
Masse salariale
Entités Total annuelle effectif
annuelle effectif S/T
N.U
Echelon central 3.638 3.237.293.736 973.010.940
Effectifs Sous Statut (S/T) 2.786
Effectifs des nouvelles unités 852
Effectifs des divisions provinciales 32.622 15.388.445.136 8.324.570.532
Effectifs Sous Statut (S/T) 24.126
Effectifs des nouvelles unités 8.496
Total Général 36.260 18.625.738.872 9.297.581.472
Source : Direction des ressources humaines/Min. Agriculture, pêche et élevage
- L’effectif des agents payés est inférieur à l’effectif total des agents affectés au Ministère de
l’agriculture, pêche et élevage ;
- 90% de l’effectif des nouvelles unités sont affectés dans les divisions provinciales ;
- En comparant les deux tableaux ci-haut, l’effectif total des agents obtenu par le Ministère de
l’Agriculture est différent de l’effectif des agents du Ministère de l’Agriculture obtenu par la Direction
de la Paie.
65
Tableau n°30 : Synthèse des Projets financés en 2016 en CDF
66
- Au cours de l’année 2016, sur 70 projets prévus dans la loi de finances, 11 ont connus un début
d’exécution. Leur financement est à hauteur de 61 386 475 373 CDF sur une prévision de 44 993
731 301 CDF ;
- L’écart entre l’engagement et le paiement est de 14 312170 828 CDF ;
- Sur 11 projets financés, 2 ont reçu l’appui des partenaires techniques et financiers, tandis que 9 ont
été réalisés sur ressources propres du gouvernement congolais ;
S’agissant de l’état d’avancement de ces projets, on note:2
La production de maïs et arachides (Mongala, Nord et Sud Ubangi, Kwilu, Kongo central) ; production
de 61 agri-multiplicateurs dans la Province de Mongala et Sud Ubangi ;
La mise à disposition des tracteurs et autres unités de motorisation ;
La réhabilitation de près de 547 Km des routes de desserte agricole ;
La réhabilitation de 5.000 Km linéaires de pistes rurales ;
L’entretien de 2.500 Km linéaires de pistes rurales ;
La construction de 5 entrepôts achevés et dotés d’aires de séchage, de 2 marchés au Nord et Sud
Ubangi ;
La vaccination de près de 555.543 chèvres et moutons contre la PPR et de 512.112 poules contre
la pseudo-peste aviaire (PPA) au premier passage et de 2.774.765 au second passage.
Ces actions ont été matérialisées par des projets et programmes agricoles en cours, notamment les
campagnes agricoles et le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
La politique agricole qui sous-tend la mise en place des parcs agro-industriels favorise plus les grands
détenteurs des capitaux au détriment des familles agricoles qui devraient être le centre du développement
agricole de notre pays. Favoriser les familles agricoles, c’est favoriser l’augmentation de leurs revenus et
élargir le marché intérieur pouvant stimuler l’ensemble de l’économie en augmentant le PIB et en augmentant
davantage les recettes fiscales.
67
Tableau n°31 : Synthèse des dépenses de l’Agriculture par Administration en CDF
Administrations Crédits votés Engagements Paiements Taux d'ex
Cabinet 1 666 289 412 7 8 00 005 31 3 7 793 359 692 467,71
Cabinet du Ministre Provincial 4 817 290 694 1 666 289 412 18 661 316 720 387,38
Secrétariat Général 285 767 713 169 23 257 983 533 23 178 160 125 8,11
Services Généraux 1 014 040 818 25 456 250 12 853 250 1,27
Etudes et Planification 565 242 158 49 095 000 31 940 000 5,65
Administration Générale des Projets 250 056 023 17 984 500 0,00
Production et Protection des Végétaux 301 069 160 22 184 120 0,00
Marchés, Prix et Crédits de Campagne 265 807 297 9 913 600 0,00
Corps des Inspecteurs Nationaux 455 336 228 140 172 450 139 402 200 30,62
Représentation Permanente FAO 90 869 471 4 005 400 0,00
Production et Santé Animale 367 944 465 0,00
Pèche 396 321 352 13 911 000 12 763 200 3,22
Service de la Quarantaine Animale et Végétale 379 226 041 994 033 920 94 033 920 24,80
Coordination des Centres Agricoles 245 762 657 12 752 000 0,00
Cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics 175 452 648 6 810 000 0,00
Fonctionnement des Services Spécialisés 700 000 000 2 176 373 859 386 612 318 55,23
Appui aux Structures Spécialisés 3 533 516 700 4 498 194 179 1 072 779 591 30,36
Services Nationaux des Semences 210 033 960 210 033 960 210 033 960 100,00
Caisse de Stabilisations cotonnières 133 817 451 133 442 556 133 442 556 99,72
Office National de Développement et de l'Elevage 106 644 087 100 009 908 100 009 908 93,78
Laboratoire vétérinaire de Kinshasa (LABOVET) 49 385 499 53 048 103 53 048 103 107,42
Service National de Développement de la Pèche (SENADEP) 14 616 915 12 958 632 12 958 632 88,66
Service National de Vulgarisation Agricole 99 739 890 97 283 436 97 283 436 97,54
Programme National Riz 219 014 268 219 014 268 219 014 268 100,00
Service National des Fertilisants et des intrants connexes 131 868 513 115 548 150 115 548 150 87,62
Service National des mécanisations Agricoles (SENAMA) 76 429 638 75 059 484 75 059 484 98,21
Centre de Recherche sur le Maïs (CRM) 123 058 440 162 308 184 162 308 184 131,90
Service d'Aquaculture (SENAQUA) 114 113 946 109 271 076 109 271 076 95,76
Cacaoyère de Bengemisa CABEN) 12 015 672 19 125 672 19 125 672 159,17
Service National de Statistiques Agricoles (Kisangani) 6 034 440 6 034 440 6 034 440 100,00
TOTAL 302 289 611 012 67 009 429 713 52 697 258 884 17,43
Source : Ministère du Budget/état de suivi budgétaire à fin décembre 2016
68
Dépenses du Ministère de l'agriculture/Administration
Cabinet
Services Généraux
50% 47%
Etudes et Planification
69
Le tableau ci-dessus renseigne :
Les dépenses de certains services du Ministère de l’Agriculture tels que : Administration Générale des
Projets, Production et Protection des Végétaux, Marchés, Prix et Crédits de Campagne, Représentation
Permanente FAO, Production et Santé Animale, Coordination des Centres Agricoles et la Cellule de
Gestion des Projets et des Marchés Publics n’ont pas connu des consommation (0%) ;
Les dépenses du cabinet ont été payées avec un dépassement de plus de 100% ;
Certaines dépenses ont connu un faible taux d’exécution, tels que Pèche (3,22%), Corps des
Inspecteurs Nationaux (30,68%), Etudes et Planification (5,65%), Secrétariat Général (8,11%) ;
Selon le Ministère de l’Agriculture, la mauvaise exécution de son budget est liée à la lourdeur de
l’ordonnancement qui ne favorise pas la mise en œuvre des priorités retenues dans la Loi de finances
rectificatives 2016. Ce faible taux d’exécution du budget alloué aux services du Ministère de l’Agriculture ne
permet pas au personnel d’assurer convenablement la mission lui assignée par l’Etat.
C’est pourquoi à ce jour, on constate3 que :
• 43 % d’enfants congolais de moins de cinq ans souffrent d’une malnutrition chronique et 13 % d’entre
eux souffrent de la malnutrition aiguë ;
• Sur plus de 80 000 000 d’hectares disponibles, 10 % seulement de terres arables sont utilisées ;
• 71,34 % de la population de la RD Congo vivent en dessous du seuil de pauvreté ;
• La branche agriculture présente le revenu mensuel le plus bas soit 31.423 CDF.
Au sujet de dépassements, la Société Civile rappelle les termes de l’article 38 de la LOFIP qui prescrit
notamment, sous réserve des crédits évaluatifs et provisionnels dont question aux articles 39 et 40 : « …les
crédits budgétaires sont limitatifs. Les dépenses sur crédits limitatifs ne peuvent être engagées ni ordonnancées
au-delà des dotations budgétaires4 ».
La Société Civile déplore que, d’un côté on prône le progrès social et de l’autre ce sont les secteurs de base,
comme l’agriculture, qui souffrent le plus des non consommations des crédits en dépenses courantes ( 30%)
comme en dépenses d’investissements sur ressources propres (0%) ; mais aussi l’absence d’une bonne
politique salariale.
La Société Civile note aussi la faiblesse des dispositifs de contrôle d’où l’absence d’une discipline budgétaire
qui ne favorise pas le paiement des dépenses en rapport avec la politique sectorielle. Mais aussi, il faudra
signaler la non implication effective du Ministère dans la mise en œuvre des projets.
III.3 Recommandations
Au Gouvernement
- L’Allocation des ressources nécessaires aux dépenses d’investissements pour favoriser la création
d’emplois, la transformation des milieux ruraux et lutter contre la pauvreté car le secteur de l’Agriculture
génère des revenus au profit de larges couches de la population ;
- L’amélioration de la politique salariale tout en payant 9.348 agents Nouvelles unités ;
- Le renforcement des mécanismes de suivi-évaluation pour faire correspondre les dépenses à la
politique sectorielle du Ministère ;
- L’implication de manière effective des experts du Ministère dans la mise en œuvre des projets. La non
implication des experts du Ministère à des conséquences graves quant à la conception, l’exécution et
70
le suivi évaluation des projets, cas du Parc Agro-industriel de BUKANGA LONZO qui ne donne pas des
bons rendements à cause de la faiblesse des études de faisabilité (déclarations du Ministère Honoraire
de l’Agriculture faites à la radio) ;
- L’accélération du processus de migration des budgets de moyen vers les budgets programme
conformément à la Loi de Finance Publique N°11/011 du 13 Juillet 2011. Cette migration va résoudre
les problèmes de non-respect des lignes budgétaires, de la Transparence et de la Redevabilité par le
fait qu’au niveau du budget programme, chaque Ministre sera d’office ordonnateur des dépenses de
son secteur, avec un contrôleur budgétaire au niveau de chaque programme. Le contrôle sera renforcé
car, il y aura un PAP (Projet Annuel de Performance) et à la fin de chaque année, il y aura un RAP
(Rapport Annuel de Performance) qui sera annexé au projet du budget de l’année prochaine après sa
validation par la Cour des Comptes.
Au Ministère
- Le respect les articles 39 et 40 de la LOFIP, qui stipulent : « …les crédits budgétaires sont limitatifs.
Les dépenses sur crédits limitatifs ne peuvent être engagées ni ordonnancées au-delà des dotations
budgétaires » ;
- La rationalisation des dépenses du cabinet ministériel pour permettre aux autres services d’obtenir les
moyens financiers leur permettant de bien fonctionner ;
- Le respect de l’utilisation des crédits selon les lignes budgétaires ;
- La maitrise de l’effectif des agents affectés au Ministère ;
- La promotion des cultures pérennes et autres pourvoyeurs des devises après exportations (cafés, riz,
thé, cotons, maïs, autres fruits...)
71
CHAPITRE 4 : MINISTERE DE L’ENERGIE ET RESSOURCES HYDRAULIQUES
La mise en œuvre de la politique sectorielle du Ministère de l’énergie pour contribuer à l’accès des populations
RD Congolaise à l’eau et électricité est réalisée au travers les actions planifiée en la période fixée avec des
moyens à mobiliser.
IV.2. Les actions prévues en 2016
En 2016, le ministère de l’Energie a aligné ses actions sur les quatre axes de sa politique sectorielle :
(iii) Réhabilitation des infrastructures existantes, construction des nouvelles infrastructures en milieu
urbain
- Programme de réhabilitation et modernisation des infrastructures existantes
- Programme de construction des nouvelles infrastructures
- Programme de partenariat Public-Privé avec subvention des investissements
- Mise en place du Programme Village Moderne (PROVIM) par la fourniture des services énergétiques
en milieux ruraux en vue de la lutte contre la pauvreté ;
72
- Financement des études de faisabilité d’une série des projets pour la période 2016-2020, notamment
dans le secteur des énergies renouvelables et de transport ;
- Mise en place du plan d’investissement REDD+ avec l’appui de l’Initiative pour la gestion des forêts
de l’Afrique Centrale, CAFI en sigle ;
- Promouvoir et encourager les Partenariat Public Privé (PPP) en vue de l’implication du secteur privé
dans le domaine énergétique à travers l’actions incitatives initiées par le Ministère (gestion de bois de
l’Energie – bois) ;
- Améliorer les infrastructures pour la circulation des hommes et des richesses et promouvoir
l’électrification rurale pour un développement harmonieux et équilibré de l’ensemble du territoire
national (opérationnalisation ANSER).
IV.3. Constat et analyse de l’exécution de la loi de finances 2016
Tableau n°32 : Etat d’exécution des crédits alloués au Ministère de l’Energie en 2016 par Rubrique
Part de Part de
Crédits Taux
Rubrique Crédits votés chaque chaque
Exécutés d'exécution
rubrique rubrique
Contrepartie des Projets 2 294 231 545 1,9% 2 998 041 713 3,6% 130,7%
Fonctionnement des Ministères 4 599 231 182 3,9% 1 191 159 797 1,4% 25,9%
Interventions Économiques, Sociales,
1 400 000 000 1,2% 2 943 419 027 3,5% 210,2%
Culturelles et Scientifiques
Investissements sur Ressources Propres 15 626 434 500 13,1% 13 714 631 567 16,3% 87,8%
Investissements sur Ressources Extérieures 91 194 903 539 76,5% 58 406 102 042 69,5% 64,0%
Investissements sur Transfert aux Provinces
546 606 265 0,5% 1 080 243 967 1,3% 197,6%
et ETD
Rémunérations 3 183 822 120 2,7% 3 358 701 682 4,0% 105,5%
Subventions aux Services Ex-BPO 415 648 052 0,3% 401 039 082 0,5% 96,5%
Total 119 260 877 203 100% 84 093 338 877 100% 70,5%
Source : Site Ministère du Budget ESB de dépenses par rubrique
73
Part de chaque rubrique du budget voté
74
Taux d'exécution du budget voté
Rémunérations 105,5%
- En 2016, sur un Budget total de 4954552554897CDF, les dépenses exécutées au Ministère de l’Energie
a été de l’ordre 84093338877CDF, soit 1,7ù du budget global ;
- Le budget voté pour le compte du Ministère de l’Energie a été exécuté à hauteur de 84093338877 CDF
sur 119260877203CDF, soit 70,5 % ;
- Les rubriques contrepartie des projets, intervention économique, sociale, culturelle et scientifique,
investissement sur les transferts aux Provinces et ETD, les rémunérations ont connu une exécution au-
delà des crédits alloués ;
- La rubrique fonctionnement du Ministère a connu une sous-consommation des crédits alloués.
La société civile note que dans l’exécution des crédits alloués au Ministère de l’Energie, la rubrique intervention
économique, sociale, culturelle et scientifique a connu une surconsommation au détriment de la rubrique sur le
fonctionnement du Ministère. Ce qui a pour effet le manque de moyens de fonctionnement des directions et
services.
La Société Civile note que l’exécution des crédits alloués au Ministère de l’Energie, n’a pas été à la hauteur
des objectifs de ce secteur. Pour augmenter le taux de desserte et accroître l’accès de la population à
l’électricité et à l’eau potable, améliorer et sécuriser la fourniture de l’électricité et de l’eau potable aux
industries, aux administrations et ménages, le Gouvernement doit respecter strictement les crédits tel que
voté par rubriques.
75
IV.5. Mise en œuvre de la politique salariale
Tableau n°33 : Effectif des agents sous statut
76
CHAPITRE V : MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, TRAVAUX PRATIQUES ET
RECONSTRUCTION
En 2016, ne disposant pas d’une stratégie sectorielle, le Ministère avait prévu de réaliser les actions suivantes :
V.1. Exécution de la loi de finance rectificative 2016 pour le secteur des ITPR
Le Tableau ci-après indique la situation de l’exécution de la Loi des finances rectificative 2016 pour le secteur
des ITPR
77
Tableau n°34 : Synthèse sur la Loi de Finances rectificative 2016, ainsi que les données sur l’exécution à fin décembre 2016.
78
Exécution par rubrique
tre du graphique en %
Subventions aux Organismes Auxiliaires 79,9
107,4
Rémunérations 99,6
99,6
Investissements sur Transfert aux Provinces
Et ETD 27,2
28,5
En analysant les crédits exécutés au secteur des ITPR, la Société Civile constate que sur un Budget
total exécuté de CDF 4 954 552 554 897, les dépenses exécutées au Ministère des ITPR a été de l’ordre
CDF 125 293 196 180,26, soit un taux d’exécution de 2,53% du budget global ;
Les crédits voté pour le compte du Ministère des ITPR a été exécuté à hauteur de 272 015 266 315,00
CDF sur CDF 125 293 196 180,26, soit 46,06 % ;
La rubrique investissement sur ressources propres a connu une exécution au-delà des crédits alloués ;
Les rubriques investissements sur ressources extérieures et investissements sur transfert aux
Provinces et ETD ont connu une sous-consommation des crédits alloués.
79
V.2. Exécution par rubrique
1. L’analyse du tableau ci-dessus révèle que les services techniques essentiels ayant pour
mission la collecte des données statistiques et sectorielles, la Planification, le Contrôle, le Suivi
et Evaluation n’ont pas accédé aux ressources budgétaires en terme des frais de
fonctionnement conséquemment aux résultats attendus ; et ce, conformément aux budgets leur
alloué. Il s’agit entre autre de : la DEP, l’Inspection, le Ponts et Chaussées, le STA etc.;
2. Seuls, les services connexes suivant : OVD, OR, BEAU, BTC, ACGT, Cellule d’infrastructures,
dépendant du Cabinet du Ministère des Infrastructures ont pu bénéficier de leurs frais de
fonctionnement tel que prévu par le budget ;
3. La surconsommation des crédits par certains services notamment les services des
Infrastructures : 1086.3%, Bâtiments civils : 285.9%, ACGT : 218.2%, BEAU : 190%) alors que
d’autres services ont connu une sous-consommation avérée (Cellule de gestion des Projets et
des marchés publics, 4,1%). Il y a perte d’efficacité.
4. Le chapitre ‘’Cabinet du Ministre’’ semble ambigu dans la mesure la ventilation des crédits
alloués dans ce chapitre n’est explicité.
80
V.3. Exécution par Investissements sur Ressources Extérieures
- Taux élevé de dépassement budgétaire pour 2 projets : le projet Don UE / PARUA / Projet
d'entretien et Réhabilitation des infrastructures routières et d'amélioration d'assainissement
urbain et le projet Don UE/ Voirie de Goma et route nationale n°2 vers Sake. Il convient de
signaler que ces montants payés par les partenaires n’ont pas été inscrits dans la Loi financière
rectificative 2016.
- La réhabilitation des ponts Loange et Nyemba n’a pas réalisée.
- Seul 22.4% du budget en ressources extérieures ont été financés. Le ministère ne peut ainsi
pas atteindre ses objectifs.
81
V.4. Exécution par Investissements sur Ressources Propres
Tableau n°37 : Exécution du budget sur Ressources propres du Pouvoir Central
Les allocations allouées aux Organismes auxiliaires ont pour objectif d’appuyer le fonctionnement des
structures du secteur, notamment BEAU, OVD, OR, etc.
Il s’avère que :
- Le centre de formation des techniciens (CFAV) n’a rien reçu ;
- L’OR n’a reçu que 7,7%, soit 265.950.000 CDF sur 3.476.095.354, la mettant ainsi dans
l’incapacité d’accomplir sa mission.
- Une fois de plus, c’est l’AGCT qui est financé au-delà des crédits alloués, comme c’est le cas
également du BEAU.
82
V.6. Exécution du budget par projet, coût et Localisation géographique
a) Projets réalisés
Tableau n°39 : Exécution du budget par projet réalisé
Localisation
PPROJET VOTE PAYE TAUX (%) Financement
Géographique
Réunification de la Province de Tshopo 557 719 680 73 375 865 13,2 Pouvoir Central Tshopo
Projet / Construction Bâtiment PNMLS 175 000 000 270 306 593 154,5 Pouvoir Central Services centraux
Construction de la route Bosole Boende 142 117 139 442 500 000 311,4 Pouvoir Central TSHUAPA
Construction d'un complexe culturel
189 489 518 640 296 300 337,9 Pouvoir Central Ville Province de Kinshasa
multifonctionnel à l'Est de la Ville
Don BAD/ Bitumage, Batshamba
16 753 980 652 649 014 763 3,9 Bailleur Extérieur Kasaï
Tshikapa, section LOVUA-TSHIKAPA
Réhabilitation du Boulevard Laurent
Désiré KABILA dans la ville de Mbuji- 321 102 807 973 316 967 303,1 Pouvoir Central Kasaï Oriental
Mayi
Réhabilitation du système d'adduction
20 000 000 1 465 000 000 7325,0 Pouvoir Central Ville Province de Kinshasa
d'eau potable
Construction stade MAPON 357 888 434 1 659 570 000 463,7 Pouvoir Central Maniema
Don UE / PARUA / Projet d'entretien et
Réhabilitation des infrastructures
64 068 152 2 158 729 553 3369,4 Bailleur Extérieur Services centraux
routières et d'amélioration
d'assainissement urbain
Haut-Lom ami, Kasaï
Oriental, Kongo Central,
Réunification routière de la Province 19 814 032 784 2 627 555 537 13,3 Pouvoir Central
Mongala, Sankuru, Sud -
Ubangi
PRSA/ Projet prioritaire de Sécurité
10 393 644 643 2 907 133 337 28,0 Bailleur Extérieur Kasaï
aérienne
Construction Auditorium ALUNGULI 81 480 493 3 119 140 000 3828,1 Pouvoir Central Maniema
Don UE/ Voirie de Goma et route
1 114 453 249 5 283 556 902 474,1 Bailleur Extérieur Nord Kivu
nationale n°2 vers Sake
Réhabilitation de la voie d'accès au
140 000 000 6 046 479 888 4318,9 Pouvoir Central Services centraux
CPCC
Don BAD/ Bitumage, Batshamba
30 662 940 121 6 906 086 426 22,5 Bailleur Extérieur Kasaï
Tshikapa, section Loange -pont Lovua
Réhabilitation des bâtiments Publics 700 000 000 8 774 823 899 1253,5 PPTE, IADM Services centraux
PARBT / Travaux routiers 12 693 609 436 9 864 683 321 77,7 Bailleur Extérieur Services centraux
Réunification routière 2 000 000 000 11 980 870 462 599,0 PPTE, IADM Services centraux
Total 96 181 527 108 65 842 439 813 68,5
Source : DBPS, Fichier évolution par administration et rubrique 2010 - 2016
- Plusieurs projets financés par les bailleurs extérieurs ou le Pouvoir central sont réalisés avec
dépassements budgétaires.
- La plupart des projets en large dépassement budgétaire sont ceux qui relèvent de la
responsabilité du Pouvoir central et concernent la Province du Maniema et la Ville-Province de
Kinshasa, ainsi que certains services centraux (Réhabilitation du système d'adduction d'eau
potable dans la ville de Kinshasa ; Construction Auditorium ALUNGULI dans la province du
Maniema ; Réhabilitation de la voie d'accès au CPCC, par contre l’on note que seul le Projet
portant sur la Réunification de la province de la Tshopo connaît un moindre dépassement de
13%.
- Par ailleurs, il convient de relever que le projet relevant du Don UE / PARAU, sur financement
Bailleurs Extérieurs du Projet d'entretien et Réhabilitation des infrastructures routières et
83
d'amélioration d'assainissement urbain exécuté par les services centraux est en dépassement
de 3.369,4%.
- Sur un total de 18 projets réalisés, la plupart (12 sur 18 soit 66,6%) l’ont été avec dépassements
des crédits, contrairement à d’autres (6 sur 18 soit 33,3%).
- On constate également que les provinces nouvellement créées n’ont presque rien réalisé.
b) Projets non réalisés
Tableau n°40 : Liste des projets non réalisés
PROJET VOTE
Achèvements du Bureau de l'Administrateur du Territoire de Lubero 31 475 647
Achèvements du Marché Central de Goma 47 372 380
Aménagement du rond-point Mvuadu à Matadi 109 102 842
Aménagement d'un parking pour gros véhicules à Mpozo 156 051 064
Aménagement d'un parking public avec hangar et dépôts à Mvuadu / Matadi 169 802 310
Aménagement piste aérodrome de la ville d'Idiofa 137 342 559
Asphaltage de CADECO Centre-Ville (0,7 Km) 94 744 759
Asphaltage de la route Sake-Ecole du cinquantenaire (1,5 Km) 142 117 139
Asphaltage de rue Centre Hospitalier CBCA NDOSHO Santé Mentale / Ville de Goma 94 744 759
BAD : Bitimage tshikapa- Mbuji-mayi,section Tshikapa- Kamwesha 18 375 896 700
Construction (asphaltage) 1,5 km route dans la ville de Mbuji-Mayi (AV. Kasengulu) 223 508 748
Construction aéroport d'Inongo 96 013 580
Construction Bibliothèque INTEGA et IMBELA 118 430 949
Construction complexe administratif pour 15 divisions provinciales / Inongo 116 846 362
Construction de 150 logements sociaux dans la ville de Kananga et 5 Territoire. Du Kasaï-Central 178 098 189
Construction de deux marchés communautaires / RVA & ALUNGULI 32 796 861
Construction de la boucle de N'djili 1 608 295 039
Construction de la route de BONOBO / Mont-Ngafula 74 744 759
Construction de la route de Mokali / Kimbanseke 473 723 797
Construction de la Route Popokabaka - Kasongo Lunda 236 861 899
Construction de l'avenue BOMPETE à Kintambo 236 861 899
Construction de l'avenue de la morgue tronçon Boulevard de l'Indépendance-avenue du 24 Novembre à
149 526 155
Lubumbashi
Construction de l'avenue Dilolo tronçon avenue Kiwele -Bureau quartier à Lubumbashi 116 473 555
Construction de l'avenue Kabalo à Lubumbashi 319 754 818
Construction de l'avenue Kabambare tronçon rivière Kimilolo - avenue lengwe / Katuba à L'shi 116 473 555
Construction de l'avenue KULUMBA à Limeté / Kingabwa 710 585 694
Construction de l'avenue Likasi à Lubumbashi 299 754 818
Construction de l'avenue Louis Landu à Ngaliema 710 585 694
Construction de l'avenue Miketo à Lubumbashi 96 594 741
Construction de passerelle sur le Boulevard Lumumba 445 000 000
Construction de pont à Kisangani 71 058 569
Construction des passerelles dans la Province du Kasaï-Central (Kananga et 5 territoires.) 91 146 739
Construction double passerelle pour piéton Rutshuru (Ville de Rutshuru) 87 780 861
Construction du Pont Aplha (Beni) Ville de Beni 35 639 471
Construction du pont BIANTU (Beni) Ville de Beni 35 699 229
Construction du pont BIHAMBWE 28 423 427
Construction du pont KYAHALI (Butembo) 35 699 535
Construction du pont MATANDA (Masisi) 28 523 924
Construction du pont MUSUSA 35 699 535
Construction du pont MUTINGA (Lubero) 35 699 535
Construction du pont RUSHONGA (MASISI) 28 523 924
Construction du pont sur la rivière Lubudi 142 117 139
Construction d'un bâtiment 200 000 000
Construction d'un bâtiment administratif pour la province de Mai-Ndombe à Inongo 64 689 119
Construction d'un Marché Moderne à N'sele 473 723 797
Construction d'un Palais de Sport à N'djili 473 723 797
84
Construction d'un pont sur l'avenue Bandundu dans la Commune de Ngaliema / Quartier Notre Dame 116 076 613
Construction d'un Stade Omnisport dans la Ville de Boende 189 489 518
Construction d'un Stade Omnisport de la Ville de Gemena 236 861 899
Construction ISDR KABAMBARE 189 489 518
Construction pont BILAMBA - LOSOFI dans le Territoire de KIRI 62 531 541
Construction pont LUBUNDUY 71 058 569
Construction Pont NEMBA 67 372 380
Construction Pont UDIMA 53 557 740
Construction pont YABASA ET MULENGESHA / MWEKA 94 744 759
Construction Stade de KENGE 181 394 326
Construction Stade de Kiri 125 210 328
Construction Stade de MASIMANIMBA 184 613 289
Construction d'un Hôtel du Gouvernement provincial à Matadi 618 496 792
Don du Resume Uni/ Roards construction costs in north's Kivu ineurred through private sector project
2 261 562 359
manager
Don UE/ Bitumage Batshamba -Pont loange 7 207 747 682
PDU / Infrastructures prioritaires 14 778 461 962
Pose de la couverture métal des Tribunes / Stade Tata Raphael 473 723 797
Projet d'appui aux travaux de consolidation du pont de Nyemba 268 284 265
Rehabilitation Bel air (By Pass-Kimwenza) 500 000 000
Réhabilitation de la digue de Ndanu 142 117 139
Réhabilitation de la Prison du Territoire de Luiza 71 058 569
Réhabilitation de la route Mbau - Kamango (Beni) PK30-PK57 47 333 466
Réhabilitation de la route reliant le centre du pompage/ Kinsuka et la route de Lutendele par Kimbwala/
2 703 105 203
Sankuru
Réhabilitation de la voirie de Bukavu 142 117 139
Réhabilitation de la voirie de la Ville de Kisangani 451 854 158
Réhabilitation de la voirie urbaine d'Uvira 142 117 139
Réhabilitation de l'avenue cimetière tronçon victimes-chaussées de Kasenga 291 635 695
Réhabilitation de l'avenue de la Révolution à Lubumbashi 291 635 695
Réhabilitation de l'avenue du 30 juin tronçon Laurent Désiré Kabila - Lumumba / Manika à Kolwezi 459 595 833
Réhabilitation de l'avenue Lualaba tronçon Lumumba - rivière Kaponono à Lubumbashi 160 682 138
Réhabilitation de l'avenue Lumumba tronçon Mobutu - avenue MAYILAMEN à Lubumbashi 291 635 695
Réhabilitation de l'axe routier Kindu - Kabombo (159 Km) 150 164 586
Réhabilitation de pont sur la rivière MISUBU 61 723 693
Réhabilitation des bâtiments des services administratifs urbains 513 129 708
Réhabilitation du boulevard BUTAKOHOLA (BENI) 76 947 318
Réhabilitation du Cabinet du Gouverneur de Province 94 744 759
Réhabilitation du Centre professionnel de la Div. Provinciale du Genre pour la ville de Kananga /Kasaï-
119 618 119
Central
Réhabilitation immeuble 200 000 000
Réhabilitation Kaliondo – Kulungu 236 861 899
Réhabilitation Pont armé / LULWA 114 291 030
Réunification routière de la province de Tshuapa 680 295 106
Réunification routière de la Province du Sud-Kivu 806 904 729
Route Bretelle Idiofa 123 661 472
Total 63 641 637 497
Source : DBPS, Fichier évolution par administration et rubrique 2010 – 2016
85
V.7. Mise en œuvre de la politique salariale
- Le secrétariat général a en son sein 1234 agents dont 901 sont sous statuts et 333 nouvelles
unités, ce qui représente environ 26 % d’agents non payés ;
- Sur les 901 mécanisés, seul 790 bénéficient d’une rémunération de la fonction publique alors
que 111 bien qu’affectés aux ITPR, ne sont pas sur les listes de paie de la fonction publique
- Le Secrétariat général n’a pas pu mettre à la disposition de la commission la situation salariale
et des effectifs des services comme OR, BEAU, OVD, ACGT,
- Le personnel de l’administration est vieillissant, démotivé et nécessite un investissement dans
ce secteur.
V.8. Mécanismes de contrôle interne
Les données recueillies auprès de la Direction Administrative et financière du Ministère, DAF en sigle,
renseigne qu’aucun système de contrôle interne formellement établi, n’a été mis en œuvre en 2016
faute des moyens financiers et de démotivation des agents.
Les services de ITPR attestent avoir reçu une mission sur terrain sans en donner des précisions.
V.10. Recommandations
Au regard des constats faits, la Société Civile recommande :
1. L’application stricte des crédits alloués au secteur des ITPR en vue de favoriser les conditions
de développement socio-économique par l’interconnexion des centres de productions et ceux
de consommation, d’assurer la mobilité et la sécurité des personnes et de leurs biens, etc.
2. L’application des procédures de la chaine de la dépense ;
3. La dotation des provinces et ETD de moyens nécessaire pour la construction et réhabilitation
des infrastructures (Bâtiments administratifs, aéroports, routes, etc.)
86
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Sur base de l’analyse portant sur l’exécution de la loi de finances rectificative 2016, la Société Civile
relève les principales faiblesses ci-après :
De ce qui précède, la société civile estime que l’exécution du budget 2016 n’a pas été conforme à la
loi des finances y afférent. Elle n’a permis ni de créer des richesses ni d’améliorer les conditions
sociales de la population encore moins d’être susceptible de rendre effective la décentralisation, telle
que prévue par la Constitution. Elle place difficilement le pays sur la voie vers l’émergence.
Au Gouvernement
- L’affirmation du monopole de la production des imprimés de valeur et administratifs accordé à
l’Hôtel des monnaies et le faire respecter ;
- L’interconnexion d’une part de la Banque centrale du Congo avec les régies financières
nationales et services d’assiette et d’autre part les assujettis /contribuables avec les régies
financières et les services d’assiette, de manière à ce que la situation des finances publiques
soit connue au jour le jour ;
- Le strict respect du budget tel que voté par le Parlement ;
87
- La rationalisation des exonérations et couler les conditions d’exonération dans un texte unique
pour éviter la multiplicité des régimes en vigueur ;
- Les sanctions des contrevenants à la Loi, à tous les niveaux.
- Le financement des campagnes de civisme fiscal et les organiser en collaboration avec les
organisations de la société civile ;
- La publication dans le site des Ministères concernés, la liste exhaustive des exploitants des
ressources naturelles (énergie, forêt, mines, hydrocarbures…), par province, avec notamment
la superficie exploitée, le volume d’activité, la production vendue ou exportée, le prix de location
ou d’amodiation, le potentiel, etc. .
A la Société Civile
88
BIBLIOGRAPHIE
2. Webographie
- www.sanru.cd
- www.worldbank.org
- www.dgi.gouv.cd
- www.eduqepsp.cd
89
ANNEXES
90
Annexe 1 : Suite du tableau des actions programmées non réalisées / Ministère de l’EPSP
91
Construction de l'Ecole de Métier dans le Territoire d'Inongo 54 886 360 0%
Construction de l'EDAP / Kenge 62 180 970 0%
Construction de l'EP BADILE dans le territoire de BANALIA 47 372 380 0%
Construction de l'EP SHINDA et de l'Institut SHINDA 94 744 759 0%
Construction de l'Institut de Nioki 55 474 776 0%
Construction de l'Institut Saint Martin 47 372 380 0%
Construction de l'ITC Wamba Fatundu / Bagata 47 372 387 0%
Construction des bâtiments des provinces éducationnelles et inspections 39 068 850 0%
Construction des Bureaux des sous-Divisions de la province de Lualaba 189 489 518 0%
Construction des E.P pilotes dans les ETD de l'équateur 366 999 357 0%
Construction des E.P pilotes dans les ETD du Nord Ubangi 284 234 278 0%
Construction des E.P pilotes dans l'ETD de la Mongala 142 117 139 0%
Construction des E.P pilotes dans l'ETD du Sud-Ubangi 189 489 518 0%
Construction des écoles primaires de la Province 473 723 797 0%
Construction des écoles primaires de la province de Lualaba 331 606 658 0%
Construction des écoles primaires et secondaires dans les 6 territoires et la ville
236 861 899 0%
d'ISIRO
Construction des écoles primaires ou secondaire dans les 7 territoires et 6
94 744 759 0%
communes urbaines
Construction des maisons d'habitation des enseignants de l'école du cinquantenaire 119 452 390 0%
Construction de nouvelles infrastructures scolaires dans la ville de Mwene ditu 189 715 674 0%
Construction du bâtiment du FOPED BUNIA 99 502 035 0%
Construction Ecole Primaire Mombele 20 918 393 0%
Construction de 6 écoles dans la province de Kasaï/Central ville de Kananga et les
183 563 391 0%
5 territoires
Contrepartie/ Contrat d'études 350 000 000 0%
Contrepartie/Projet élaboration du programme national des cours d'éducation à la
500 661 495 0%
vie
Contrepartie / contrats d'études (APEP32, EDUCAT, vas-y Fille PROSEB, OPEQ,
350 000 000 0%
AETFP, SIGE)
Contrepartie / La thématique liée au genre (Programme STAREC) 999 180 000 0%
Contrepartie / Production du guide d'auto-formation à l'éducation sexuelle des
32 760 000 0%
jeunes
Contrepartie / Projet d'appui à l'éducation en urgence 841 637 708 0%
Contrepartie / Projet destiné à la formation, au renouvellement et à la retraite des
97 624 800 0%
enseignants de l'EPSP
Contrepartie / Projet en collaboration avec les co-sponsors l'ONUSIDA 32 760 000 0%
Contrepartie / Renforcement des capacités des médias et de l'IFASIC 655 200 000 0%
Contrepartie / TTISSA 314 496 000 0%
Construction d'une Ecole Primaire à NKAW / Oshwe 58 795 388 0%
Don BAD / PRISE 13 068 300 000 0%
92
Don A.FD / Appui à (l'Enseignement Primaire) (Formation et Renforcement des
2 029 239 130 0%
Capacités) APEP2C2D
Don Belgique / Projet d'appui à l'enseignement Technique et Formation
1 014 619 565 0%
Professionnelle au Katanga EDUKAT
Don BM / Projet d'appui à l'enseignement technique et formation professionnelle
3 760 000 000 0%
(Accès à l'Education)
Don CTB/Mise en place d'une unité conjointe d'appui à la gestion au sein du
211 025 975 0%
Ministère
Don CTB/Programme d'appui à l'Ens Tech et à la Formation Prof (ETFP) dans les
350 043 750 0%
Provinces de la Mongala et du Sud Ubangi
Don CTB/Programme d'appui à l'Ens Tech et à la Formation Prof à Kinsangani et
816 768 750 0%
dans la Province de la Tshopo
Don CTB/Programme de soutien au secteur de l'Ens Tech et de la Formation Prof
700 087 500 0%
dans le bassin d'emploi de Mbuji-Mayi
Don CTB/Programme de soutien au secteur de l'Ens Tech et Formation Prof dans
980 122 500 0%
le bassin d'emploi Mutshatsha-Lubudi-Kolwezi-Likasi-Lubumbashi-Sakania
Don USAID / opportunity Programme Education Quality O.P.E.Q 5 008 425 975 0%
Equipement de laboratoires de Chimie Biologie pour 60 écoles dans les six
47 372 380 0%
territoires
Equipement de l'école cinquantenaire en matériel roulant 123 313 071 0%
Equipement et laboratoire et agronomiques pour 50 écoles 217 788 701 0%
Equitable Access to Education and Learning in the DRC 1 619 611 131 0%
HUAWEI / Construction des écoles techniques et professionnelles en province 30 000 000 000 0%
Projet de création des cantines scolaires 25 145 641 035 0%
Réhabilitation de l'EP Kingabwa "Creche d'Or" 94 744 759 0%
Réhabilitation de 11 écoles à Kindu 354 271 825 0%
Réhabilitation de 11 écoles pour les territoires de Mwanga, Shabunda, Kalehe, Fizi
326 683 052 0%
et Uvira
Réhabilitation de 12 écoles primaire et secondaire dans les 5 Territoires de l'ITURI 473 723 797 0%
Réhabilitation de 12 écoles primaire et secondaire dans les 7 Territoires de la
217 788 701 0%
TSHOPO
Réhabilitation de 12 écoles primaires et secondaires dans les territoires du Bas -
324 566 900 0%
Uélé
Réhabilitation de 15 écoles 225 812 470 0%
Réhabilitation de 3 écoles à Walungu, Fizi,Uvira et Mwanga 148 117 139 0%
Réhabilitation de 4 Instituts d'Humanités Secondaires / NGALIEMA 189 489 518 0%
Réhabilitation de 6 écoles pilotes dans la prov.éduc. du Sud Ubangi 142 117 139 0%
Réhabilitation de 6 écoles pilotes dans la province de Mongala 80 595 169 0%
Réhabilitation de Collège St Raphaël de Limete 94 744 759 0%
Réhabilitation de l' E.P.9 Ngaba 47 372 380 0%
Réhabilitation de l’E.P2 / Lemba 47 372 380 0%
Réhabilitation de l'Institut L.D KABILA 47 372 380 0%
Réhabilitation des infrastructures scolaires ds la ville de Mbuji-Mayi 150 330 946 0%
Réhabilitation des infrastructures scolaires ds la ville de Mweneditu 69 919 326 0%
93
Réhabilitation des toitures des bâtiments scolaire construit en paille dans la
41 033 669 0%
périphérie (Interland) de KISANGANI
Réhabilitation des toitures des bâtiments scolaire construit en paille en milieu riraux
75 633 123 0%
de l'ITURI
Réhabilitation des toitures des bâtiments scolaire construit en paille en milieu ruraux
69 284 992 0%
de la Province
Réhabilitation des toitures des bâtiments scolaires construites en pailles en milieux
50 600 204 0%
ruraux du Bas Uélé
Réhabilitation du centre de formation de la commune de Nganza à
96 353 715 0%
KANANGA/KASAI CENTRAL
Réhabilitation du Lycée Technique de Maman Diakemba 94 744 759 0%
Soutien à l'implantation de structure de l'ETP 700 000 000 0%
UNESCO alimentation école primaire 163 353 750 0%
UNESCO Better Education for Africa's Rise 186 690 000 0%
USAID Appui à l'Enseignement Primaire 10 731 000 0%
107 028 023 150
Source : Tableau établi par nous à partir des données collectées lors de l’enquête.
94
Annexe 2 : Liste des participants à l’étude sur l’exécution de la loi de finances 2016 par les OSCS
95
11 Marc KIKUDI CONEPT
12 ENANGA LAETITIA ITIKIRA DYJEF
13 Magloire DJEMO MONINGA EDR
14 Anderson MWAMBA KAZADI FOLECO
15 ANDRE KABEYA GREM
16 Ernest MPARARO LICOCO
17 Christiane NASUMBAKU ODEP
18 Sabin NTUMBA OLCAC
19 Lor MBUYI RACOJ-SIDA
20 Didier MONGA NDAYA SAPC
21 Cécile TSHIYOMBO SYECO
22 Bastin MUVUMU MULOMBI SYNECAT
23 Henri-Paul KANA-KANA HOBLAYAMA TJS
24 Samy ILUNGA CTF/CEFDHAC
25 Maurice KIALA LICOCO
26 Nestor MUKINAY CNOS
IX. Agents de l'administration
1 Séraphin MANDA MALANDA ITPR
2 Jean Paul AMISI NSAMBA ITPR
3 Augustin BAHARANYI AGRICULTURE
4 OKITOSUNGU AKANDJU AGRICULTURE
5 Gaspard KIMBUKUSA DEV. RURAL
6 Kathy MBUKE KATIMBA DEV. RURAL
7 Georges ZUKA MONDO EPSP
8 KALUWA MWANGALA EPSP
9 Clémentine ZAMOKO ZASA MBUKA ENERGIE
10 Jean Claude MBALA KUSUNGESA ENERGIE
11 Anaclet NGYAMA MSP
12 ELOKO MATANGELO MSP
13 TSHILUMBA KAPINGA DGRAD
14 MUM'PALALA LA'MPIM DGI
96