Claudine À L'école Quesions
Claudine À L'école Quesions
Claudine À L'école Quesions
2) Le roman d'apprentissage, appelé aussi roman de formation ou roman d’éducation, est un genre
romanesque littéraire né en Allemagne au XVIIIe siècle. On parle parfois aussi de «roman initiatique»
ou de «conte initiatique». Le roman d'apprentissage a pour thème le cheminement d'un héros, souvent
jeune, qui atteint progressivement l'idéal de l'Homme accompli et cultivé en faisant l'expérience des
grands événement de la vie se forgeant ainsi sa propre conception de l’existence. «Claudine à l’école»
répond parfaitement à cette définition : Ainsi on a le thème du cheminement du héros, jeune, 15 ans. Il
passe des obstacles pendant cette année scolaire qui le font plus fort et lui apprennent la vie, c’est le
passage de l’adolescence à l’âge adulte, les premiers émois amoureux. A la fin la jeune fille comprend
qu’il ne faut pas toujours se fier aux autres et qu’il est préférable de ne compter que sur soi même.
3) Il existe des traits communs entre Julien Sorel et Claudine. Par exemple dans les deux œuvres on
assiste à une histoire d’amour, avec plusieurs couples et plusieurs prétendants. Dans les deux cas à la
fin les personnages sont trahis, Julien par Mme de Rênal. Les deux personnages sont assez jeunes et
découvrent la vie et la société. Les valeurs de Claudine sont celles de l’identification masculine (amour
avec Aimée), de la liberté (Claudine pense que l’école est une prison et qu’on n’a pas le droit d’en
sortir) et de la fidélité (elle déteste être trahie et ne le fait pas elle même).
4) Colette arrive à se démarquer de ses contemporains grâce aux sujets qu'elle aborde. Elle montre un
style épuré mais élevé. Elle trouve sa place parmi les romanciers régionalistes qui se sont imposés
durant l'entre-deux-guerres, à travers, entre autres, les descriptions de sa région natale, la Bourgogne.
Elle accorde de plus en plus d'attention à l'exactitude des mots, développant une sorte de plaisir,
affirmant que le corps a des droits immatériels, tandis que les femmes jouissent des droits des hommes.
Par ailleurs, l'écriture de Colette est plus complexe et moderne qu'elle ne semble le laisser supposer au
premier abord. Le langage est plus familier, ce qui crée une intimité entre le narrateur et le lecteur. Les
portraits et les descriptions sont présentes dans ce roman, par exemple la description détaillée du
caractère et du physique de Mme Sergent, qui est la maîtresse de Claudine. Les dialogues sont présents
dans le texte. Il sont ensuit commentés par le narrateur. De nombreuses figures de styles sont
employées par Colette. Mais l’ironie et les hyperboles se distingues des autres par leur emploi. Elles
sont beaucoup utilisées pour représenter le caractère de Claudine. Beaucoup de phrases exclamatives
sont employées pour nous faire ressentir les sentiments et les émotions des personnages (ex:
«Mademoiselle Lanthenay!», «Du diable si j’aurais jamais pensé…!»). Le champ lexical de l’amour et
du regard est présent dans le roman. Les structures des phrases sont différentes: on retrouve des phrases
simples («non, ça ne me dit rien, même rétrospectivement»), des phrases complexes («Vous vous êtes
montrée pleine de mauvais vouloir pour moi, à mon arrivée, et vous avez repoussé mes avances, car je
vous en ai fait, bien que ce ne fût pas mon rôle.») et des phrases nominales ou averbales («Et vous de
jolis exemples»). Dans les dialogues le présent est employé («Il est heureux que le mois de juillet
approche, mademoiselle Claudine») ainsi que dans la narration («En classe, la petite Luce se serre
contre moi, me lance des regards affectueux et me prend les mains...»). Mais on peut aussi remarquer
d’autres temps dans la narration (l’imparfait, le passé composé…).