CP Logement
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09/06/2021
Après une année si particulière pour la majorité des étudiants, la question du logement étudiant reste
toujours une préoccupation majeure pour la rentrée de septembre qui se fera à 100 % en présentiel selon
le ministère de l’enseignement supérieur. Après avoir analysé plus de 40.000 demandes de locations
d’étudiants réalisées sur les 12 derniers mois, LocService.fr, spécialiste depuis 15 ans de la location entre
particuliers, dévoile les résultats d’une étude et publie une infographie pour illustrer le marché de la
location étudiante dans le parc locatif privé. Quels types de biens recherchent les étudiants ? Quelles sont
les villes universitaires les moins chères ou les plus prisées ? Qui sont les garants ? Retrouvez tout ce
qu’il faut savoir sur le marché du logement étudiant en France en 2021 dans cette étude.
Rappelons d’abord que cette analyse repose sur des données récoltées sur les 12 derniers mois : elle reflète
donc ce qui s’est passé en France depuis la fin du premier confinement. L’effet le plus visible de la crise
sanitaire sur le marché locatif étudiant est la réduction de la demande : en comparant le volume de
demandes de locations étudiantes entre cette année et l’année dernière, on observe un net recul de -17 %.
Quelles en sont les causes ? On pense bien évidemment aux cours qui ont dû se faire en distanciel,
provoquant le retour des étudiants chez leurs parents pour économiser le coût du loyer. Cependant,
certains étudiants ont pu choisir de rentrer chez leurs parents sans résilier leur bail, par peur de ne pas
retrouver de logement plus tard. D’autres, au contraire, ont préféré rester dans leur logement pour des
raisons sanitaires. La mobilité globale des étudiants a été impactée, avec par exemple moins de stages ou
de contrats d’apprentissage en raison de l’activité économique réduite et du télétravail. De plus, les
échanges avec l’international ayant été fortement réduits, les étudiants étrangers ou ultramarins ont été
beaucoup moins nombreux. Le dernier sondage réalisé par LocService dans sa newsletter destinée aux
propriétaires-bailleurs confirme ce chamboulement de la demande : près de 60 % de ceux qui louent aux
étudiants ont connu un départ prématuré de leur locataire.
L’autre phénomène notable provoqué par la crise sanitaire est la part de recherches de locations en Ile-de-
France qui perd du terrain comparée à la part des recherches effectuées en région (détails en page 3). En
conséquence de cette baisse de la demande en région parisienne, nous constatons un recul des loyers des
studios dans plusieurs villes franciliennes, y compris à Paris.
Le marché locatif étudiant a donc été sensiblement affecté par la Covid-19. A la lumière de ces éléments de
contexte, il est intéressant d’en étudier les principaux chiffres.
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En moyenne, les chambres étudiantes se louent 426 € pour une surface de 14 m , les studios 554 € pour
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23 m et les appartements T1 544 € pour 30 m . Pour les appartements T2, la surface constatée est de
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41 m et le loyer moyen de 707 €.
Par rapport à l’étude réalisée l’année dernière, nous constatons une hausse de près de 10 % du loyer
moyen des studios et des T2, certainement liée à l’afflux de biens de type Airbnb, souvent de bonne
qualité donc plus chers, sur le marché classique.
En général, la colocation est une solution particulièrement économique. De plus, l’étudiant bénéficie d’un
espace commun plus important. Ainsi, un logement partagé par plusieurs colocataires revient en
moyenne à 468 € par mois charges comprises, soit une hausse de +5 % par rapport à l’année dernière.
Bien entendu, ces données ne sont que des moyennes. Sachant que le studio est le type de bien le plus
recherché par les étudiants, il est intéressant de comparer les loyers pratiqués pour ce type de logement
dans les principales villes universitaires. Ainsi, se loger dans un studio à Limoges, Le Mans ou Poitiers
coûte près de 60 % moins cher que dans la capitale. D’ailleurs, 9 des 10 villes étudiantes les plus
onéreuses se trouvent en région parisienne avec des loyers de plusieurs centaines d’euros de plus qu’en
province. Cependant, on constate un phénomène de baisse des loyers par rapport à l’année dernière
qui semble être ciblé essentiellement sur la région parisienne, alors que les loyers charges comprises
augmentent dans pratiquement toutes les villes de province.
A noter aussi que Nice reste la grande ville universitaire de province la plus chère pour louer un
studio. Arrivent ensuite Lyon-Villeurbanne, Bordeaux, Aix-Marseille, Montpellier et La Rochelle.
Bien que la région parisienne reste la première région étudiante de France avec 21,6 % des étudiants qui
ciblent ce secteur, ce chiffre est en forte baisse par rapport à l’année dernière où il était de 26 % (soit une
diminution de -17 %). Cette tendance se confirme en faisant un focus sur Paris : avec la crise sanitaire, la
capitale ne concentre plus que 9,08 % des recherches contre 13 % l’année dernière.
Après Paris, le top 5 des villes les plus demandées se poursuit avec Lyon (8 %), Angers (3,67 %),
Bordeaux (3,67 %) et Nantes (3,66 %).
Invitée sur France Inter le 27 avril 2021, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a
assuré que le gouvernement préparait une rentrée de septembre « à 100% en présentiel » pour les
étudiants à l'université. Pour Richard Horbette, fondateur du site LocService.fr : « La plupart des
étudiants seront heureux de retrouver un logement proche de leurs cours en présentiel et on peut
imaginer que cette normalisation sera aussi la bienvenue pour les parents ».
Dans ce contexte de vigilance sanitaire, le système de mise en relation inversée qu’utilise LocService
permet de limiter les déplacements et les contacts superflus : les bailleurs ont en effet accès aux
détails de chaque candidature avant la visite. La sélection des locataires et les prises de contact sont
plus efficaces. Avec la baisse du pouvoir d’achat inhérente à la crise, la majorité des étudiants espère
trouver un logement sans frais d’agence immobilière. LocService.fr répond justement à ce besoin en
apportant une solution originale pour louer son logement étudiant entre particuliers. Gratuits pour ceux
qui proposent une location ou une colocation, les services assurés par le site ne coûtent qu’une seule fois
24 € pour les étudiants (tarif réduit) et sont valables jusqu’à ce qu’ils trouvent leur logement. Ils sont
ainsi contactés directement par des particuliers qui proposent des logements sans frais d’agence.
Par ailleurs, ils bénéficient d’un service original de coaching qui analyse en temps réel leurs critères de
recherche et propose, si besoin, de les ajuster pour adapter leur candidature aux spécificités du marché.