Méthodologie (HPLC) G03
Méthodologie (HPLC) G03
Méthodologie (HPLC) G03
Scientifique
Université 8 mai 1945
Faculté : S.N.V S.T.U
: DépartementE.G.E
Master1 : Microbiologie Applique
Module : Méthodologie de recherche et techniques de
laboratoire
projet
La chromatographie liquide à haute performance
)HPLC(
GROUPE : 03
Encadré par : Mme Hamdikane
Réaliser par :
BENMABROUK Manar
DJAHMI Djihane
MEKHANCHA Sarra
2019/2020
1
Liste des figures
2
Sommaire
Introduction
1. .Définition……………………...…………………………………………….…..7
2. .Historique………………………………………………………………………..7
3. Principe …...……………………………………………………………..……. ...7
4. Classification des techniques chromatographiques…………………..……..........8
4.1Classification selon la nature physique des phases……………………………8
4.2. Classification selon le mécanisme de rétention………….………………….9
4.3. Classification selon la technique mise en jeu ………………………………9
5. Terminologie et grandeurs de rétention…..……………….…………….……….9
5.1 Chromatogramme……………………………………………………………9
5.2 . Elution ……………………………………………………………………...9
5.3 Le temps mort ………………………………………………………………10
5.4. Le temps de rétention ………………………………………........................10
5.5. Le temps de rétention réduit…………………………………………..……10
5. 6. Le volume de rétention.……………………………………………………10
5.7. Vitesse linéaire moyenne du soluté et de la phase mobile………………….11
5.8. Le facteur de capacité………………………………………………………11
5.9. Facteur de sélectivité……………………………………………………….12
6. Efficacité d’une colonne………………………………………………………...12
7. Résolution………………………………………………….……………………14
8. . Equation de Van Deemter …………………….……………………………….15
9. . Optimisation d’une analyse chromatographique ……..……………………….16
1. Définition……………………………………………………………………….18
2. Comparaison avec la chromatographie en phase gazeuse……………………...18
3. Appareillage.....................................................................................................…19
3.1 Réservoir de solvants……………………………………………………….20
3.2 Dispositif de dégazage……………………………………………………...20
3.3 Pompe………………………………………………………………………20
3.4 Injecteur……………………………………………………………….……21
3.5 Colonne………………………………………………………………….....22
3.6 Détecteurs…………………………………………………………………..23
3.6.1. Photomètre UV-visible……………………………………………....23
3.6.2. Réfractomètre différentiel.…………………………………………...24
3.6.3. Détecteur fluorimétrique……………………………………………..24
1.8.4 Détecteur électrochimique……………………………………………24
1.8.5 Détecteur par spectroscopie de masse………………………………...25
4. Interactions moléculaire entre phase mobile et soluté………………………….25
5. Force éluant et polarité……………………………………………………….....25
6. Classification des methodes de la clhp………………………………………....26
3
7. Application de la chromatographie à l’analyse……………………………...….27
7.1Analyse des chromatogrammes………….……………………………….….27
7.2 Analyse qualitative………………………………………………………….27
7.3Analyse quantitative……………………………………………………...….29
Conclusion
Référence bibliographique
4
Introduction :
5
CHAPITRE 1
6
1. Définition
La chromatographie Elle est utilisée dans divers domaines, tels que la chimie
fine, la parfumerie, l’œnologie, l’industrie pétrolière, la biologie, l’industrie des
matières plastiques, etc.
2. Historique
À partir de 1903, Tswett utilisa des colonnes d'adsorption pour séparer des
pigments de plantes. On spécula donc l'étymologie du mot chromatographie à partir
du grec khrôma- pour couleur et donc pigment
3. Principe
7
Les deux premières méthodes peuvent être assez largement décrites par des
théories communes. Dans les deux cas, un fluide appelé phase mobile parcourt un
tube appelé colonne. Cette colonne peut contenir des "granulés" poreux (colonne
remplie) ou être recouverte à l'intérieur d'un film mince (colonne capillaire). Dans les
deux cas, la colonne est appelée phase stationnaire. A l'instant initial, le mélange à
séparer est injecté à l'entrée de la colonne où il se dilue dans la phase mobile qui
l'entraîne à travers la colonne.
8
la chromatographie liquide/liquide (CLL)
la chromatographie gaz/solide (CGS)
la chromatographie gaz/liquide (CGL)
4.2. Classification selon le mécanisme de rétention
5.1. Chromatogramme
5.2. Elution
9
Le temps mot (tm) est le temps mis par un composé non retenu par la phase
stationnaire de la colonne, pour parcourir le trajet entre l’entrée et la sortie de la
colonne (ou temps mis par la phase mobile pour traverser la colonne).
Le temps de rétention (tr) est le temps mis par les molécules d’un composé à
analyser (soluté) pour parcourir le trajet entre l’entrée et la sortie de la colonne. Le
temps de rétention est caractéristique d’une espèce pour des conditions d’analyse
données et peuvent servir à l’analyse qualitative. La surface et la hauteur d’un pic est
fonction de la quantité du constituant. Le temps de rétention est indépendant de la
quantité d’échantillon injectée. Il est fonction de la nature et la vitesse de la phase
mobile (Fig.1).
Le temps de rétention réduit (tr’) représente le temps passé par le soluté dans
la phase stationnaire.
tŕ = tr-tm
Vr=tr×D
Vr=tr×u.s.ɛ
10
s : sélection droite de la colonne
Vm=tm×D
V= L/tr
L : longueur de la colonne
U=L/tm
K'= (tr-tm)/tm
K’ est aussi le rapport du temps passé par une espèce dans la phase
stationnaire au temps passé par cette même espèce dans la phase mobile.
11
Le temps et le volume de rétention sont liés au facteur de capacité par les
relations :
Tr = Tm (1+ḱ )
et
Vr =Vm (1+ḱ )
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ce qui permet de découper fictivement la colonne en un certain nombre de zones
dans lesquelles les équilibres sont réalisés et que l'on appelle plateaux théoriques.
Les pics d'élution peuvent être assimilés à des courbes de Gauss. Les
caractéristiques géométriques de la courbe de Gauss (Fig.1) permettent de calculer,
pour un soluté donné, N à partir du chromatogramme.
N=16(tr/l)²
N=5.54(tr/ω)²
Avec l= 1,7 ω
N=L/H
Il y’a des facteurs extra-colonne qui peuvent influer sur l’efficacité de celle-ci
est d’utiliser des tubes trop larges ou trop long (tube de liaison qui influe sur la
largeur du pic mais pas sur le temps de rétention).
13
h = H/dp
7. Résolution
(tr ₂−tr ₁)
Rs = 2
(l ₂+ l₁)
Plus la résolution est grande, meilleure est la séparation Deux pics sont bien
résolus, si R ≥ 1,5 (Fig.2).
Pour des valeurs de Rs beaucoup plus grande que 1, la séparation des pics
n’est pas meilleure, mais le temps de la séparation devient inutilement long.
1 (α −1) k'₂
Rs = × × ' ×√ N ₂
4 α (k ₂+1)
On pourra améliorer une séparation en faisant varier l’un au moins des trois
facteurs précédents.
14
Fig.2 :Chromatogramme montrant la séparation de trois constituants
B
H=A+ +C.u
u
15
.
Uopt=√ B /C
Applications de la chromatographie
16
La chromatographie est un outil puissant et polyvalent pour séparer des
espèces chimiques très voisines. Elle peut également être utilisée tant pour
l’identification qualitative que pour l’analyse quantitative d’espèces individuelles.
CHAPITRE II :
LA CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE
HAUTE PERFORMANCE (HPLC)
17
1. Définition
CPG CPL
18
-Température moins élevée ;
3. Appareillage
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c) Solubiliser suffisamment l’échantillon et ne pas gêner sa récupération.
2.3. Pompe
Chambre de Injecteur
mélange (b)
Phase mobile B Pompe B
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Fig.5 Représentation schématique d’un système de pompage
3.4. Injecteur
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Fig.7. Injection avec une boucle. a) Remplissage de la boucle. Dans cette étape, la seringue est
introduite à la position n ◦ 4 ; b) injection dans la colonne (noter la nouvelle position de la
manette). Vanne modèle 7125. Les vannes sont motorisables.
3.5. Colonne
22
Fig. 8. Colonne CLHP
3.6. Détecteurs
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Ce détecteur détecte seulement les changements dans le soluté donc on peut
l’utiliser dans l’analyse par gradient d’élution. Le détecteur est facile à opérer et ne
détériore pas l’échantillon. Il y’a plusieurs types de détecteurs :
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a) Soit effectuer une électrolyse partielle à potentiel fixe sur une fraction
constante de soluté et mesurer l’intensité du courant (détecteurs ampérométriques).
Plus la phase mobile sera polaire, plus elle va entraîner les solutés
Plus la phase mobile sera apolaire, moins elle va entraîner les solutés
Pour les composés moins polaires :
Plus la phase mobile sera polaire, moins elle va entraîner les solutés
Applications
La CLHP est utilisée pour séparer et doser des espèces diverses d’analytes :
inorganiques, organiques et biologiques.
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6. Classification de la HPLC :
▲ Phase mobile.
Chromatographie liquide-solide.
Chromatographie liquide-liquide.
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Phase mobile : eau.
Une bonne séparation se traduira par une séparation distincte des pics correspondant
à chacun des produits.
27
On peut comparer le t R de deux solutés en définissant :
28
n = nombre de plateaux théoriques :
Cette analyse est basée sur le fait que l'aire des pics chromatographiques est
proportionnelle à la concentration ou à la quantité de produit analysé.
Il est nécessaire de disposer d'une quantité suffisante du produit afin de faire une
courbe d'étalonnage Aire = f(masse ou concentration du produit), pour un volume
injecté constant V. L'injection ultérieure du même volume V de l'échantillon à doser
permet, à l'aide de la mesure de l'aire du pic reportée sur la courbe d'étalonnage, de
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connaître la masse ou la concentration recherchée. Cette méthode est plus précise que
celle qui consiste à ne faire qu'une mesure avec l'étalon et à utiliser une règle de
trois :
Ae/Me = Aet/met
e : échantillon
et : étalon
Si le produit ajouté est en solution, il faut tenir compte des effets de dilution
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Une solution étalon est préparée avec le ou les produits que l'on veut doser. Les
masses sont connues m’1, m’2, et … me pur l'étalon ; à ces masses correspondent les
aires A’1, A’2, …, A'e, sur le chromatogramme.
On obtient :
m'1 = α1 A’1
m'2 = α2 A’2
me = αe A'e
m1 = α1 A1
me = ae Ae
31
Conclusion
32
Bibliographie
[1] G. Mahuzier, M. Hamon. Abrégé de chimie analytique, Tome 2,2ème édition Masson Paris (1990).
[2] Skoog, West, Holler, Crouch, Chimie Analytique, 8ème edition Bruxelles (2013).
[3] F. Rouessac, A. Rouessac, Analyse Chimique, 6 ème édition Masson Paris (2004).
[5] P. Petitjean, O. Henin, S. Ellias, G. Gruau. Application de l’électrophorèse capillaire au dosage des
anions et des cations majeurs en solution dans les eaux douces naturelles, cahiers techniques de
géosciences Rennes N°2 (2001).
33