Mémoire Master 2

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université de Guelma
Faculté des Mathématiques, d’Informatique et des Sciences de la matière

Mémoire de fin d’étude Master 2

Département d’Informatique
Spécialité : Ingénierie des medias.
Thème :

Système d'Information Pour la Télésurveillance


Médicale

Présenté par : Amri Ramzi


Badi Rami
Sous la direction de :
Touil.Gh

Juin 2011
Remerciements

Remerciements
qui a toujours su me remettre sur le chemin de la rigueur scientifique.
Nous remercions Dieu
Nous remercions en premier lieu notre encadreur Mr. Touil.G pour m’avoir
proposé ce sujet. Et pour son encadrement au quotidien, son aide et son soutien,
De nous avoir accorde des connaissances de la science et de nous avoir
aidé à réaliser ce travail.
Au terme de ce modeste travail nous tenons à remercier chaleureusement
et respectivement, tous ceux qui’ ont contribué de prés ou de loin à la
réalisation de ce modeste projet de fin d’étude.
Nous tenons à remercier tous les enseignants qui nous ont suivis durant
notre formation.

Merci à tous
Dédicace
Mes regrettés grands parents : ce mémoire vous est dédié en souvenir
de ce que vous avez fait pour moi durant votre existence. Que Dieu
vous élève au rang de ses illustres amis.

À mes parents : mon père Abdel Ghani et ma mère Bencheikr Zohra,


qui m'ont inculqué un esprit de combativité et de persévérance et qui
m'ont toujours poussé et motivé dans mes études. Sans eux,
certainement je ne sériai pas à ce niveau.

Que dieu, le tout puissant, vous préserve et vous procure santé


et longue vie afin que je puisse à mon tour vous combler.

À mes sœurs Rima, San et Noussaiba, pour ses encouragements


incessants.

À tous mes, oncles, tantes, cousins et cousines, en souvenir de toutes


les joies et forces qui unissent notre chère famille. À tous mes amis,
pour votre sincère amitié, votre soutien permanent me remonte le
moral et vos conseils m'incitent à relever les défis et surtout Abdou,
Amine, Med Amine et Hamza.

A mes très chères collègues de promotion 2011.

Badi Rami
Dédicace

A mes très chers parents

Je vous dois ce que je suis aujourd'hui grâce à votre amour, à votre


patience et vos innombrables sacrifices.

Que ce modeste travail, soit pour vous une petite compensation et


reconnaissance envers ce que vous avez fait
d'incroyable pour moi.

Que dieu, le tout puissant, vous préserve et vous procure santé


et longue vie afin que je puisse à mon tour vous combler.

A mes très chères sœurs, frères

Aucune dédicace ne serait exprimer assez profondément ce que


je ressens envers vous.

Je vous dirais tout simplement, un grand merci, je vous aime.

A mes très chers ami(e)s

En témoignage de l'amitié sincère qui nous a liée et des bons moments

passés ensemble. Je vous dédie ce travail en vous souhaitant un avenir radieux et plein
de bonnes promesses.

Amri Ramzi
Résumé

L’utilisation des services de la télésurveillance médicale connait un essor chez les


patients. A cet égard plusieurs recherches et propositions ont été réalisées et qui se sont
terminées par des projets réels. Toutefois, quelles autres pratiques de télésurveillance sont
utilisées dans un contexte de soutien auprès du patient qui concerne le suivi de ce dernier et
la réaction engagée dans les différents cas et avec divers critères ? Pour répondre à cela, nous
allons s’intéresser à éliminer le flou du domaine de la télésurveillance médical et à montrer la
richesse des projets de ce domaine qui réalise un progrès très élevé.

Notre mémoire présente une étude autour des concepts d’habitat intelligent, pour le
suivi d’un patient. Nous allons mèttre en place un système d’information pour la
télésurveillance médicale, que ça soit du coté logique du système ou bien coté d’équipements.
Il s‘agit d’équiper une clinique ou des chambres hospitalisées de divers types de capteurs, et
d‘analyser en temps réel les signaux reçus en s‘appuyant sur d’autres informations de type
clinique par exemple pour détecter les situations inhabituelles et urgentes d‘un patient.

Le patient est intégré à un réseau médical qui permet notamment de le lier à des centres
de soins et à des postes de médecins. On s‘intéresse particulièrement à la problématique du
suivi d’un patient (l’ajout, mesure, ….), et les décisions sur l’état de ce dernier afin de détecter
d’éventuelles des évolutions critiques à long terme.
Sommaire

Sommaire ....................................................................................................................................1
List des figures ............................................................................................................................4
List des tableaux..........................................................................................................................6
Introduction générale : ................................................................................................................7
1. Introduction : ...........................................................................................................................99
2. Télémédecine ........................................................................................................................10
2.1 Télésurveillance médicale ................................................................................................11
2.2 Objectifs de la télésurveillance médicale .........................................................................11
2.3 Principe de la télésurveillance médicale : ........................................................................11
2.4 Enjeux de la télésurveillance médicale: ...........................................................................12
3. Des projets variés dans le monde : .........................................................................................13
4. Architecture et expérimentation globale de systèmes d’information :..................................13

5. Les travaux faits dans ce domaine : ......................................................................................14


5.1. Projet Ailisa :..................................................................................................................14
5.1.1 Description ...............................................................................................................14
5.1.2 Objectifs Et Contexte Du Projet Ailisa ....................................................................15
5.2- Le projet HIS (Habitat Intelligent pour la Santé) : .......................................................15
5.2.1-Implémentation du Système d‘Information et de Communication..........................16

5.2.2-Les fonctions du système SIC-HIS : .......................................................................17


5.3. Projet GerHome : ..........................................................................................................188
5.3.1 Présentation du projet GerHome .............................................................................188
5.3.2. Objectif du projet GerHome...................................................................................199
5.4-D’autre projets et systèmes en brefs : ............................................................................199
6. Conclusion :..........................................................................................................................22
1 introduction ...........................................................................................................................23
2- Définition de la télésurveillance médicale : .........................................................................24
3- Le système d’information pour la télésurveillance médicale : ...........................................25
3.1- Acteurs, données et cas d’utilisation ...... ....................................................................25
3.2- Architecture logique : ...................................................................................................27
3.2.1- Le serveur...............................................................................................................27
3.2.2- Le Poste patient......................................................................................................27
3.2.3- Le poste client ........................................................................................................288
3.2.4- Le module d’aide à la décision ..............................................................................288

1
Sommaire

4- Equipements domotiques pour le patient :............................................................................299


4.1- Les capteurs : ................................................................................................................299
4.1.1- Capteurs des données physiologiques :...................................................................30
4.1.2- Capteurs d’activité : ...............................................................................................32
4.1.3- Les capteurs environnementaux :............................................................................32
5- Concepts et mesures standards : ...........................................................................................33
5.1-La pression artérielle ........ .............................................................................................33
5.1.1-Pression Artérielle Systolique (PS)..........................................................................34
5.1.2-Pression Artérielle Diastolique (PD) : .....................................................................34
5.1.3-Les risques cardiovasculaires ? ................................................................................35
5.2-Fréquence Cardiaque : ....................................................................................................36
5.2.1-Arythmie cardiaque :................................................................................................36
5.3-Taux de glycémie :..........................................................................................................37
5.3.1-Hyperglycémie :.......................................................................................................37
5.3.2-Hypoglycémie : ........................................................................................................388
5.4-La saturation en oxygène du sang : (Oxymétrie) : ..........................................................388
5.5-L‘Indice de Masse Corporelle (IMC) .............................................................................399
5.5.1Caractérisation de la valeur de l‘IMC : .....................................................................399
6-La mise en forme des signaux vitaux acquis par les capteurs :..............................................40
6.1- problème de l'acquisition de données ............................................................................40
6.2-Conversion analogique numérique .................................................................................41
6.2.1-Principe ....................................................................................................................41
6.2.2-Méthodes de conversion A/N...................................................................................42
7-Conclusion .............................................................................................................................43
1-Introduction :..........................................................................................................................44
2-Présentation de l'UML : .........................................................................................................45
2.1-Définition ........................................................................................................................45
2.2 - Justification du choix d’UML :.....................................................................................45
2.2.1 -Avantages et inconvénients d’UML : .....................................................................45
3- Les diagrammes de l’ UML : ................................................................................................46
3.1 Capture des besoins :.......................................................................................................46
3.1.1--Diagramme de cas d'utilisation...............................................................................47
3.2-Les diagrammes d’analyse :............................................................................................488
3.2.1-Diagramme de séquence ..........................................................................................488
3.2.2-Diagramme d'activité ...............................................................................................54
3.3-Les diagrammes de conception :.....................................................................................61
3.3.1-Diagramme de classes :............................................................................................61

2
Sommaire

4- Conclusion : ..........................................................................................................................65
1-Introduction :..........................................................................................................................66

2-Outils de développement : .....................................................................................................67


2.1-Implémentation de la base de données : .........................................................................67
2.2-Environnement de développement : ................................................................................688
3-Description de l’application : .................................................................................................699
3.1- Les interfaces de l’application: .......................................................................................699
3.1.1 Le formulaire d'authentification ...............................................................................699
3.1.2-L’interface principal (page d’accueil) :....................................................................70
3.1.3-Espace gestion du patient :.......................................................................................70
3.1.4-Espace gestion du médecin : ....................................................................................72
3.1.5-Espace de surveillance : ...........................................................................................73
3.1.5-Espace d’intervention possible : ..............................................................................75
3.1.7-Espace de l’historique : ............................................................................................76
Conclusion........... ................................................................................................................7889
Conclusion générale : ................................................................................................................799

3
Liste de figures

Figure 1.1: Schéma conceptuel du dispositif technique des plateformes AILISA. Page 15
Figure 1.2: Schéma général du système SIC-HIS Page 17
Figure 1.3: L’appartement GERHOME Page 18
Figure 2.1: Les responsabilités engagées dans les actes de télémédecine Page 25
Figure 2.2: le dispositif de télésurveillance Page 26
Figure 2.3: le poste patient (téléconsultation coté patient) Page 28
Figure 2.4: le tensiomètre Page 30
Figure 2.5: Le pèse-personne Page 31
Figure 2.6: Les capteurs d’activité, physiologiques et environnementaux Page 33
Figure 2.7: Echelle des valeurs de la pression artérielle systolique (PS). Page 34
Figure 2.8: Echelle des valeurs de la pression artérielle diastolique (PD) Page 35
Figure 2.9: Echelle des valeurs de la fréquence cardiaque (FC). Page 36
Figure 2.10 : Echelle des valeurs de l‘indice de masse corporelle (IMC) Page 40
Figure 2.11 : échantillonnage du signal analogique. Page 41
Figure 3.1 : diagramme de cas d’utilisation. Page 48
Figure 3.2 : Diagramme de séquence du cas d’authentification page 49
Figure 3.3 : Diagramme de séquence du cas d’ajout Page 50
Figure 3.4: Diagramme de séquence du cas de suppression Page 51
Figure 3.5 : Diagramme de séquence du cas de modification. Page 52
Figure 3.6 : Diagramme de séquence du cas de recherche Page 53
Figure 3.7 : Diagramme de séquence du cas de mesure Page 54
Figure 3.8 : Diagramme d’activité d'authentification Page 55
Figure 3.9 : Diagramme d’activité d’ajout Page 56
Figure 3.10 : Diagramme d’activité de suppression Page 57
Figure 3.11 : Diagramme d’activité de modification Page 58
Figure 3.12 : Diagramme d’activité de recherche Page 59
Figure 3.13 : Diagramme d’activité de mesure Page 60
Figure 3.14 : Diagramme de classe. Page 64
Figure 4.1: Interface de Borland Delphi 7 Page 68
Figure 4.2 : Formulaire d'authentification Page 69
Figure 4.3 : message d’erreur. Page 69
Figure 4.4 : interface principale Page 70

4
Liste de figures

Figure4.5: ajout d’un patient Page 71


Figure4.6 : modification d’un patient Page 71
Figure4.7 : suppression d’un patient Page 72
Figure4.8 : Recherche d’un patient Page 72
Figure4.9 espace de surveillance Page 73
Figure4.10 les quarts cas possible de taux de glycémie Page 74
Figure4.11 représentation graphique de la fréquence cardiaque Page 75
Figure4.12 les interventions possibles Page 76
Figure4.13 l’historique des valeurs de la fréquence cardiaque Page 76
Figure4.14 l’historique des interventions Page 77

5
Liste des tableaux

Tableau 2.1 : les modèles des capteurs


Page 29
Tableau 2.2 : Qualification des valeurs de l’indice de masse corporelle (IMC)
Page 39
Tableau 3.1 : Méthodes et attributs des classes
Page 62
Tableau 3.2 : Dictionnaire des données.
Page 63

6
Introduction Générale

Introduction générale :
ACTUELLEMENT, le monde connaît une avance technologique considérable dans tous
les secteurs et cela grâce à l'informatique qui est une science qui étudie les techniques du
traitement automatique de l'information. Elle joue un rôle important dans le développement de
l'entreprise et d'autres établissements.
La question “qu’est-ce que l’informatique médicale?, adressée à des médecins, des
informaticiens ou des scientifiques d’autres disciplines, n’obtiendrait certainement pas de
réponse univoque. Certains mettraient en valeur les réalisations concrètes, les applications dans
le domaine de la santé considérée comme un ensemble des techniques et des outils.
D’autres insisteraient sur la technologie elle-même, ses progrès récents ou ses
perspectives. Toutes ces réponses, en présentant l’informatique médicale par ses applications et
ses techniques, ne décrivent que la partie émergée de l’iceberg. Elles s’expliquent par le
développement très particulier de l’informatique qui est née de la technique: “la technique est
venue la première. fondée comme toujours sur une science, la physique des solides, mais
étrangère à son objet propre, le traitement de l’information”.
les différents domaines d’application de l’informatique en médecine : banques
d’information et de connaissances, systèmes d’information hospitaliers, réseaux de soins et
systèmes d’information de santé, informatisation des dossiers médicaux, aide à la décision
médicale et systèmes experts, traitement des signaux et des images médicales.
L'objectif de notre projet présenté dans ce rapport est la conception et la réalisation d'une
application de télésurveillance médicale des patients dans un établissement hospitalier.

7
Introduction Générale

Structure du mémoire
Notre mémoire s’articule autour de quatre chapitres :
Dans le premier chapitre, nous présentons un état de l'art sur les réseaux corporels pour la
télémédecine (Body Area Network). A la fin nous donnons une vue sur les différents projets et
systèmes réalisés dans ce domaine.
Le deuxième chapitre introduit les notions de base de la télésurveillance médicale et le
système d’information, les concepts et les techniques exploités dans notre projet.
Nous présentons dans le troisième chapitre, une tentative de modélisation à base d'UML
d'un SI pour la télésurveillance médicale.
Dans le dernier chapitre, nous abordons la réalisation du projet, son implémentation, les
tests réalisés et leurs interprétations. Et nous terminons par une conclusion générale et des
perspectives.

8
Chapitre I :

Etat de l’art sur


la
télésurveillance
medical
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

1. Introduction :

De nombreux projets isolés sont menés dans le monde sur le thème de la


télésurveillance médicale des patients. L’objectif de ce chapitre est ainsi de mettre en
évidence la diversité des concepts et objectifs concernés par les différents projets sur la base
d’exemples de travaux de recherche engagés. On situe alors notre problématique de détection
des situations critiques d’un patient à partir des données collectées à la télésurveillance, et on
présente enfin quel que projet déjà réalisés dans ce domaine exemple : Ailisa plate forme,
GerHome, et D’autre projets et systèmes en brefs dans le cadre duquel ont été réalisées
ces recherches.

9
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance medicale

1. Introduction :

De nombreux projets isolés sont menés dans le monde sur le thème de la


télésurveillance médicale des patients. L’objectif de ce chapitre est ainsi de mettre en
évidence la diversité des concepts et objectifs concernés par les différents projets sur la base
d’exemples de travaux de recherche engagés. On situe alors notre problématique de détection
des situations critiques d’un patient à partir des données collectées à la télésurveillance, et on
présente enfin quel que projet déjà réalisés dans ce domaine exemple : Ailisa plate forme,
GerHome, et D’autre projets et systèmes en brefs dans le cadre duquel ont été réalisées
ces recherches.

9
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

2. Télémédecine
La télémédecine représente l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication (NTIC) dans le secteur médical [13]. Elle médiatise l’acte médical en
interposant un outil de communication entre les médecins ou entre un médecin et leur
patients. La télémédecine ne remplacera jamais le contact immédiat médecin–malade mais
vient s’ajouter aux outils du médecin au service du patient. Elle remet ainsi en cause une
partie de la pratique médicale, mais représente un enjeu considérable pour l’amélioration des
conditions de soin et de vie de beaucoup de personnes.
La télémédecine a aujourd’hui trouvé de nombreux champs d’applications, et se
décline en différents termes dont il est difficile de déterminer une typologie unanime. On
présente finalement cinq catégories d’applications en télémédecine : [3]
 Télésurveillance – Enregistrement télémétrique, généralement au domicile, de
paramètres physiologiques ou ciblant l’environnement ou le comportement d’un
patient, transmis ensuite aux praticiens concernés.
 Téléconsultation – Examen d’un patient ou analyse des données le concernant sans
interaction physique directe. On distingue deux types de téléconsultations: soit le
patient consulte de sa propre initiative un médecin par un réseau de communication
interposé; soit le médecin consulté sollicite un avis diagnostic (télédiagnostic) ou
thérapeutique (téléexpertise) auprès d’un confrère situé à distance. On peut également
citer dans ce cadre l’envoi et la consultation d’images médicales à distance (télé-
imagerie, téléradiologie).
 Télé-assistance – Aide thérapeutique directe apportée à distance au patient,
conséquence possible de la téléconsultation.
 Téléchirurgie – Manipulation de matériel médical (instruments chirurgicaux)
contrôlée à distance par le praticien sur le patient (appelée aussi télémanipulation).
En particulier, l’application dénommée couramment télésurveillance médicale à
domicile est fondamentale pour l’amélioration de la qualité de soins et de vie des personnes
nécessitant des soins ou une attention particulière. Elle vise à mettre en place dans l’habitat
d’une personne un dispositif qui permet de capturer des informations sur son état de santé,
afin de rendre possible pour le praticien un diagnostic, voire une aide au patient à distance.
Par rapport aux catégories précédentes, cet outil de médiation entre un médecin et son patient
doit alors prendre en compte plusieurs éléments :
– Télésurveillance, pour l’enregistrement d’un ensemble de paramètres liés au patient ;

10
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

– Téléconsultation, à l’initiative soit du patient, soit du personnel médical pour l’analyse des
données télésurveillées;
– Télé-assistance, pour fournir quand c’est possible à distance une aide directe au patient.
2.1 Télésurveillance médicale

Les travaux de recherche effectués au cours de ce thème master se situent dans le cadre
de la télésurveillance médicale des patients hospitalisés, qui représente une des dimensions de
la télémédecine. Cette application prend en particulier en compte des éléments de
télésurveillance en utilisant des capteurs permettant d’évaluer l’état de santé de la personne
sont évidemment ses données physiologiques.

2.2 Objectifs de la télésurveillance médicale


L’objectif de tels systèmes est de permettre aux personnes de vivre chez elles le plus
longtemps et le plus indépendamment possible, Il s’agit de détecter et de prévenir
l’occurrence de situations critiques ou une dégradation de l’état de santé d’un patient
hospitalisé. Mais plus généralement les patients présentant des risques d’affection motrice
(chute par exemple) ou cognitive (dépression, démence sénile, etc.), ou nécessitant des soins
ou une attention particulière (diabétiques, asthmatiques, etc.). Il offre aussi une égalité de
surveillance entre les patient, mais il reste un système pour aider le médecin a l’analyse des
cas médicale.

2.3 Principe de la télésurveillance médicale :

La télésurveillance médicale d’un patient s’appuie sur un système d’information global


comprenant les éléments suivants :
(1) Un ensemble de capteurs de différents types (physiologie, environnement, activité)
installés dans l’habitat ou portés par la personne, reliés en réseaux pour la collecte en temps
réel de données, et d’appareillages automatiques (domotique) pour adapter l’environnement
de vie de la personne à ses capacités personnelles, motrices et cognitives ;
(2) Une unité locale de traitement, au niveau de chaque habitat, responsable du stockage et
du traitement des signaux reçus des capteurs, de la gestion d’une base de connaissances
relative à la personne télésurveillée, et de l’émission de messages et d’alarmes ;
(3) Un centre de télévigilance pour le traitement des messages et alarmes reçus des patients.
Un ensemble d’acteurs (personnel médical, personne télésurveillée) peuvent accéder à tout
moment, après authentification et selon leurs privilèges, aux données du système, au niveau
de l’unité locale de traitement.

11
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

2.4 Enjeux de la télésurveillance médicale:

Les principales fonctionnalités nécessaires à la mise en place de systèmes de


télésurveillance médicale sont la perception, l’analyse, le stockage et la transmission de
données et d’informations relatives au patient télésurveillé. On identifie alors d’après cinq
sous-systèmes clés du développement des systèmes d’information pour les services de
télésurveillance :
 Système de surveillance local – Il s’agit d’un réseau local pour l’enregistrement
télémétrique de données relatives à un patient par l’intermédiaire de capteurs
physiologiques, d’environnement et d’activité.
 Système d’analyse de données – La grande quantité de données collectées nécessite
la conception d’assistants intelligents pour l’extraction d’informations pertinentes
permettant la génération de messages et d’alarmes, l’aide au diagnostic et à la
décision.
 Système de base de données – Les données collectées ou les informations extraites
doivent être stockées et accessibles pour leur consultation ou leur mise à jour.
 Système d’interfaces – Les données et informations issues de la télésurveillance et de
l’analyse des données collectées doivent être facilement accessibles aux différents
acteurs du système.
 Système de communication – Il s’agit de permettre l’interopérabilité des quatre sous
systèmes précédents à travers un réseau médical qui relie les patients, les centres
hospitaliers,
Les centres de télévigilance et plus généralement les différents acteurs du système. La
complexité de ces systèmes réside dans le nombre d’acteurs impliqués, la diversité des
techniques informatiques utilisées aux différents niveaux d’enregistrement, de stockage,
d’analyse et de transmission des données, la quantité croissante des données collectées, la
nécessaire personnalisation de leur traitement dans le contexte de chaque patient, la difficulté
de modélisation de l’état de santé d’un patient. Une des spécificités de la télésurveillance
médicale est la contrainte de traitement rapide de large ensemble de données évoluant au
cours du temps, afin de répondre à l’objectif de détection “au plus vite” des situations
inquiétantes. Les difficultés de ces analyses sont en particulier liées à l’hétérogénéité des
données collectées, aux facteurs d’influence agissant parfois fortement sur les paramètres
observés, ainsi qu’aux dépendances mutuelles de ces paramètres.

12
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

3. Des projets variés dans le monde :


Des projets pilotes variés dans les concepts et objectifs sont menés à travers le monde.
Ils visent par exemple à définir une architecture générique pour des tels systèmes de
surveillance, à expérimenter un système de télésurveillance sur une catégorie spécifique de
patients (insuffisants cardiaques et pulmonaires, asthmatiques, diabétiques, patients souffrant
de la maladie d’Alzheimer, etc.), ou encore à concevoir des appartements, des capteurs, des
systèmes d’alarmes adaptés aux exigences de la télésurveillance médicale.

4. Architecture et expérimentation globale de systèmes d’information :

De nombreux projets visent à concevoir une architecture appropriée aux objectifs des
systèmes de télésurveillance médicale. Il s’agit particulièrement de répondre aux exigences
d’interopérabilité et de fiabilité des sous-systèmes impliqués, dans le respect de la vie privée
des patients, et pour assurer leur sécurité et le suivi à distance de leur état de santé. Au
Royaume-Uni, Williams et al. Ont par exemple conçu une architecture générique d’un
système de télésurveillance médicale (CarerNet) mise en œuvre sous la forme du prototype
MIDAS. [3]
Rodriguez et al [3], en Espagne, ont développés une architecture du même type dans le
cadre du projet EPIC (European Prototype for Integrated Care) de l’Union Européenne.
En France, Thomesse et al. Ont développé le projet TISSAD ayant pour objectif principale la
définition d’une architecture générique, modulaire et ouverte pour les systèmes de
télésurveillance, adaptable à diverses pathologies traitées à domicile (suivi de personnes
âgées, d’insuffisants cardiaques et rénaux).
En termes de développement et de l’expérimentation de ces systèmes, le projet Shahal, en
Israël, est probablement le plus abouti puisque plus de 40 000 patients y ont déjà souscrit. Il
fournit un service d’urgence et de prévention de risques cardiaques et pulmonaires.
D’autres prototypes sont expérimentés à moindre échelle sur une catégorie spécifique de
personnes, tels HAT développé aux Etats-Unis pour des asthmatiques, le projet suédois de
Lind et al. Pour des diabétiques, ou encore le projet PROSAFE en France expérimenté sur des
patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

13
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

5. Les travaux faits dans ce domaine :

5.1. Projet Ailisa : [3]


5.1.1 Description
Le projet AILISA a pour objectif de mettre en place des plateformes pérennes pour
l’évaluation de technologies de télésurveillance médicale et d’assistance en gérontologie. Il a
démarré au début de 2004 grâce à un financement du RNTS dans le cadre de l’Institut de la
Longévité.
Les plateformes seront installées dans deux services gériatriques : l’un à l’hôpital Charles
Foix (Ivry-sur-Seine) et l’autre au CHU La Grave (Toulouse), et dans deux appartements d’un
foyer logement pour personnes âgées (Grenoble). Les sites d’évaluation disposeront de trois
technologies mises au point dans les laboratoires de la recherche publique française :
L’Habitat Intelligent pour la Santé (TIISSAD), le vêtement de Télé-assistance Médicale
Nomade (VTAMN) et le robot déambulateur (MONIMAD). Il s’agit ici d’évaluer ces
technologies sur les plans technologiques, médicaux et aussi sur le plan de l’usage et de
l’éthique. Les plateformes d’expérimentations s’appuient sur un système d’information pour
faire circuler des informations entre le lieu où séjournent le patient et les lieux où se trouvent
les acteurs, médecins et scientifiques, qui le prennent en charge à distance (Noury et al. 2003).
Ce système d’information collecte des données sur le patient et son environnement, au travers
d’un réseau local de capteurs, relié à un ordinateur (PC) lui même connecté au réseau Internet.
L’ordinateur est doté des logiciels pour communiquer avec les capteurs et vers l’extérieur,
mais aussi pour traiter les données des capteurs, pour les mettre en forme dans une base de
données, et enfin pour délivrer des indicateurs sur l’état du patient. Ces indicateurs sont
élaborés par la fusion des informations délivrées par les capteurs (Figure 1.1).

14
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

Figure 1.1 : Schéma conceptuel du dispositif technique des plateformes AILISA

5.1.2 Objectifs Et Contexte Du Projet Ailisa


Dans cette problématique à la fois vaste et contrainte, les objectifs du projet AILISA
sont à la fois ambitieux et pragmatiques :
 Mettre en place, dans des environnements contrôlés, des plateformes pour l’évaluation
médicale, technique et d’usage, de technologies pour le maintien à domicile de
personnes âgées dépendantes, en prenant en compte très tôt la dimension éthique de la
prise en charge de la santé par des moyens technologiques.
 Créer et pérenniser des lieux de validation qui permettront d’accumuler l’expérience et
d’augmenter la connaissance en toute sécurité.
 Rédiger des préconisations (matériels, logiciels, mise en œuvre) pour les dispositifs
technologiques de maintien à domicile de personnes âgées vivant seules.
 Organiser et encourager le transfert technologique des solutions qui auront été
validées sur ces plateformes, en s’appuyant sur des professionnels de
l’industrialisation.
5.2- Le projet HIS (Habitat Intelligent pour la Santé) : [3]
Le projet HIS (« Habitat Intelligent pour la Santé ») développé au laboratoire TIMC de
l‘IM AG s‘inscrit dans la problématique de surveillance de patients à domicile. Il
développe le concept d‘un habitat intelligent. Il s‘agit d‘équiper un logement de divers
capteurs (capteurs médicaux, capteurs environnementaux, etc.) gérés par un système

15
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

informatique qui analyse les signaux en temps réel ou différé en s‘appuyant également
sur d‘autres données de type clinique par exemple (symptômes ou pathologie du patient,
antécédents médicaux, etc.). L‘objectif est de détecter les besoins du patient, les
situations inhabituelles et urgentes (chutes, malaises, hypotension, etc.) nécessitant
l‘intervention d‘un centre de soins.
L‘habitat intelligent fait partie d‘un projet plus vaste définissant le système d‘information
complet associé au logement télésurveillé dans son environnement médico-social : SIC-HIS
(« Système d‘Information et de Communication de l‘Habitat Intelligent pour la Santé »).
Il intègre sur un même réseau médical plusieurs habitats de patients, des centres de télé-
vigilance, des postes de médecins et d‘autres membres du corps médical et des postes de
consultants occasionnels.
A terme, l‘idée est bien sûr de pouvoir gérer simultanément les alertes émanant de
plusieurs patients domicile. Cela implique la définition d‘ordres de priorité, de
déportation d‘alarmes vers des postes secondaires en cas de surcharge du poste principal
afin d‘assurer la sécurité du système. Dans un premier temps, l‘étude est limitée à la
surveillance d‘un seul habitat.
5.2.1-Implémentation du Système d‘Information et de Communication :
Le système SIC-HIS est construit selon une architecture d‘objets distribués et
implémentés en Java. Il est composé de trois grands sous-ensembles répartis sur trois lieux
distincts : la station HIS est située dans l‘habitat, la station médicale dans le poste de
télésurveillance médicale et les postes clients accèdent au système via un serveur
internet/intranet. Chaque sous-ensemble est lui-même divisé en plusieurs modules
réalisant chacun une fonction du système : la perception et le prétraitement des signaux est
par exemple réalisée au niveau de la station HIS alors que le traitement des alarmes
s‘effectue à partir de la station médicale (Figure 1.3 ).

16
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

Figure 1.2 : Schéma général du système SIC-HIS

5.2.2-Les fonctions du système SIC-HIS :


Le système SIC-HIS est une chaîne complète de traitement de l‘information dont
les étapes sont présentées ci-dessous :
- Perception du patient et de l‘environnement :
Par divers types de capteurs installés dans ‘appartement ou bien portés par la personne à
domicile.
- Transmission des informations :
par un bus domotique vers un logiciel de traitement des signaux. L‘état des capteurs peut
être visualisé à tout instant.
- Gestion du dossier médical :
Afin d‘avoir connaissance de toutes les données cliniques nécessaires au suivi médical du
patient. On dispose notamment des fonctionnalités suivantes :
o Rédaction et gestion d‘ordonnances et de comptes-rendus de visite (« Mémos »).
o Droits d‘accès et niveau de confidentialité.
o Scénarios d‘événements communs ou à risque.
- Analyse et interprétation des données du système :
Cet ensemble de données se compose des signaux reçus des capteurs en temps réel et de
leur évolution temporelle, ainsi que d‘autres données connues du système (dossier médical
du patient). Il s‘agit de fusionner afin d‘avoir à tout instant une représentation de l‘état
global de la personne à domicile en terme médical. L‘objectif est la détection en temps réel
de tout événement critique pour le patient (chute ou crise cardiaque par exemple). Il s‘agit
également d‘identifier toute détérioration de l‘état de la personne sur un plus long terme,

17
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

pouvant traduire la nécessité de soins ou bien d‘une hospitalisation.


- Présentation de courbes de tendance relatives au patient :
l‘évolution des valeurs des données médicales dont on dispose pour représenter l‘état de
la personne (poids, tension par exemple) est affichée sous la forme conviviale de courbes
ou d‘histogrammes. Le médecin traitant dispose ainsi à distance de données lui permettant
d‘émettre un diagnostic sur l‘état de la personne à domicile.
- Déclenchement de différents types d‘alarmes suivant les situations détectées :
les événements et les alarmes déclenchées sont enregistrés dans la base de données du
système HIS. Les alarmes sont envoyées vers un poste de télésurveillance qui en assure leur
traitement

5.3. Projet GerHome : [4]

5.3.1 Présentation du projet GerHome


GerHome (Figure 1.4) est un laboratoire expérimental simulant le lieu de vie d’une
personne âgée dans une institution (maison de retraite, hôpital, etc.) qui a été mis en place sur
le site du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) à Sophia
Antipolis.
L’objectif du projet GerHome (Gerontology at. Home) est de concevoir des solutions
techniques et des services d’aide au maintien des personnes âgées dans leur domicile, en
utilisant des technologies domotiques pour assurer l’autonomie, le confort de vie et la
sécurité. Ce projet a été labellisé en janvier 2006 par le pôle de compétitivité SCS (Solutions
Communicantes Sécurisées).

Figure 1.3 : L’appartement GERHOME.

18
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

GerHome réunit le projet ORION de l’INRIA Sophia Antipolis qui est spécialisé dans le
domaine de la reconnaissance de comportements humains à partir de vidéos, le CSTB (Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment, Sophia Antipolis) qui coordonne le projet et apporte
son savoir faire dans la conception intelligente du bâtiment, le CHU de NICE dont l’équipe du
Docteur Balas spécialisée en gérontologie ainsi que des industriels tels que Philips qui étudie
de nouveaux capteurs physiologiques portés par la personne, France-Télécom, Alcatel et
Cyrlink qui est le fournisseur des capteurs environnementaux.
Cet habitat est équipé de dispositifs technologiques permettant d’assurer à distance le suivi de
la personne. Des capteurs de présence (caméras), destinés à renseigner sur la localisation de la
personne dans chaque pièce, des capteurs environnementaux (capteurs de contact pour portes,
fenêtres, équipements de cuisine, etc.) pour nous renseigner par exemple sur les activités de la
personne dans la cuisine (déplacements, préparation des repas, manger, etc.). Pour atteindre
notre but, nous avons utilisé la plateforme VSIP d’interprétation automatique de séquences
vidéos développée par l’équipe ORION.
5.3.2. Objectif du projet GerHome
L'objectif du projet GERHOME est de concevoir, d'expérimenter et de certifier des
solutions techniques supportant des services d'aide au maintien à domicile des personnes
âgées, en utilisant des technologies domotiques intelligentes pour assurer autonomie, confort
de vie, sécurité, surveillance et assistance à domicile. L'une des préoccupations dans ce projet
est de rendre la technologie « invisible ». Ces services permettront de :
 réduire les risques d'accidents domestiques (risques de chutes, de brûlures, etc.)
et autres risques (canicule, etc.)
 garder le lien avec les membres de la famille, l'entourage, le médecin
 adapter l'habitat afin de suivre et préserver l'autonomie des personnes vieillissantes
 offrir d'autre services tels que le suivi médical (suivi des prises de médicaments, «
monitoring » temps réel, etc.), la gestion de l'urgence, et l'aide à domicile

5.4-D’autre projets et systèmes en brefs :


- Le projet Gluconet (Télémonitorage de la glycémie, du poids et de la tension)
De France Télécom offre une solution de télé monitorage de la glycémie avec envoi
automatique de SMS vers le médecin traitant. Le lecteur glycémique (Accu- Check Active,
Roche Diagnostics) transmet ses données vers le téléphone mobile (Wa3050, Sagem) par son
port infrarouge. Ce système vise à permettre au médecin diabétologue d’accéder quand il le

19
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

souhaite aux données glycémiques du patient, archivées et consultables sur le Web, puis de
fournir au patient un compte rendu hebdomadaire.
Une première expérimentation, menée en 2002 sur 12 patients suivis par le CHU de Grenoble,
permis de montrer l’intérêt du service et d’évaluer l’acceptabilité, très bonne, de cette
technologie par le patient qui peut ainsi ajuster au mieux son insulinothérapie et par
conséquent mieux prendre en charge sa maladie. Une seconde étude longitudinale sur une
année a été menée en 2003, à Toulouse et à Grenoble, sur 20 patients équipés et 20 patients
non équipés (groupe de contrôle). Cette étude randomisée visait à évaluer l’impact de ce type
de prise en charge sur le taux de glucose dans l’hémoglobine (fraction HbA1C). Les résultats
ont montré une baisse nette et durable chez les patients suivis par ce dispositif.

- Le projet TIISSAD [12]


Qui s’est terminé en novembre 2001, visait principalement la modélisation d’applications
informatiques pour le suivi à distance de patients souffrants
D’insuffisance rénale, d’insuffisance cardiaque et pour le suivi de la personne âgée. Des
applications informatiques démonstratrices ont été réalisées pour chacune des trois
applications dont certaines entrent dans d’autres projets nationaux de suivi à distance de
dialysés (DIATELIC) ou de personnes âgées.

- Le projet DIATELIC (Télémonitorage de la fonction rénale)

Démarré en 1995, est le fruit d’une collaboration entre les néphrologues de l’association
lorraine pour le traitement de l’insuffisance rénale (ALTIR) et les informaticiens du
laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications LORIA). Il permet la
télésurveillance de la dialyse péritonéale continue en ambulatoire. Le patient fournit chaque
jour ses paramètres physiologiques, depuis un poste informatique. Le néphrologue peut alors
interroger la base de données pour suivre leur évolution, aidé par un système expert de pré
diagnostic générant des alarmes (par exemple en cas de problème d’hydratation). La société
DIATELIC, qui a été crée à l’issue de ce projet, offre des solutions informatiques innovantes
pour l’amélioration du suivi médical, le contrôle de la qualité du traitement et l’évaluation des
pratiques professionnelles.

- Les systèmes GARDIEN et PROSAFE [15]


Tous deux basés à Toulouse, visent la télé suivie de patients Alzheimer en chambre
hospitalière. Ces systèmes utilisent un réseau de détecteurs volumétriques à infrarouge passif,
fixés au plafond de la chambre du patient, qui détecte les mouvements de la personne. Chacun

20
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

des capteurs surveille une zone stratégique de la chambre (la porte, le lit, les toilettes et les
dégagements autour du lit) ; un ordinateur distant procède régulièrement à l’acquisition des
données qui sont ensuite traitées par un logiciel
D’intelligence artificielle. Issu de la collaboration entre l’unité INSERM 558 de Toulouse et
le LI2G de Grenoble, GARDIEN a plusieurs objectifs :
• Aider au diagnostic des premiers symptômes d’une pathologie, grâce à l’étude du
comportement moteur ;
• Apprécier les effets d’un traitement sur le comportement moteur du patient.

- Le système PROSAFE
vise également le même type de surveillance à distance de patients fragiles, mais il
améliore le système précédent d’une part en utilisant des capteurs communicants sans fils,
mais surtout en offrant un système de Fig. 8. Le système GARDIEN développé par
l’INSERM U558 et le système PROSAFE développé par le LAAS, à Toulouse, permettent de
surveiller les errances nocturnes dans une chambre hospitalière. Déclenchement d’alarme
automatique basé sur des analyses multicritères.

21
Chapitre І : Etat de l’art sur la télésurveillance médicale

6. Conclusion :
De nombreux travaux de démonstration ont été réalisés dans le monde pour illustrer
les technologies disponibles. Nous avons présenté, dans ce chapitre, l’essentiel de ce qui a été
fait et décrit les principales avancées dans le domaine de télémédecine.
Nous avons ensuite présenté en bref qu’elle que projets (plateformes AILISA et
GerHome,..), qu’ils réduire ou proposer des alternatives à l’hospitalisation (notamment pour
les personnes âgées ou les personnes souffrant de maladies chroniques, Assurer la
permanence et la continuité des soins hors de l’hôpital, Répondre à la problématique rurale
(assurer l’égalité de l’offre de soin).

22
Chapitre II :

System d’information
pour la
télésurveillance
médicale
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

1- Introduction :

Dans les deux dernières décennies, la télésurveillance médicale (Home Heath Care) a
généré beaucoup d’investigations et abouti à quelques développements de systèmes centrés.
Cette télésurveillance médicale repose sur les techniques organisationnelles et les
technologies des systèmes d’information, pour tenter d’assurer un niveau de soins au moins
équivalent à celui dispensé en institution. Elle ouvre aussi la voie vers une surveillance
médicale plus continue et plus précise, donc plus efficace. Mais il lui faut en plus garantir le
respect de la vie privée de la personne et ne pas perturber son mode de vie.

Plusieurs axes de recherche sont impliqués dans le développement des systèmes de


télésurveillance médicale. Ils concernent notamment le développement d’architectures de
communication entre les acteurs de ces systèmes, d’équipements appropriés à la surveillance
et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes, de bases de stockages des données
collectées et d’outils d’analyse et de traitement de ces grandes quantités de données.

Il s’agit alors de détecter et de prévenir l’occurrence de situations critiques d’une personne à


domicile, impliquant la transmission de messages et d’alarmes aux acteurs concernés et prêts
à intervenir en cas de nécessité.
Les caractéristiques requises par de tels systèmes ont depuis très longtemps été identifiées.
Ces systèmes devront être ouverts, capables d’intégrer des technologies assez diverses, et
suffisamment flexibles pour s’adapter au cas particuliers de chaque patient, tout en prenant en
compte l’aspect dynamique de l’évolution de l’état de santé.

23
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

2- Définition de la télésurveillance médicale :

La télésurveillance médicale est un acte de surveillance continue ou discontinue


d’un patient atteint d’une maladie chronique. Cet acte repose sur le choix
d’indicateurs pertinents qui permettent d’évaluer si l’état d’un patient est stabilisé
ou non, le but de la télésurveillance étant de prévenir toutes complications,
notamment celles qui nécessitent une hospitalisation. [5].

La télésurveillance (ou télévigilance) médicale vise le maintien à domicile de


personnes souffrant de maladies chroniques ou de personnes dites « fragiles ». Le
terme « fragile », volontairement général, englobe des populations présentant des
aptitudes physiques ou psychologiques dégradées par le vieillissement, des
personnes présentant un handicap exigeant des moyens et une organisation adaptés
à leurs besoins ou encore des sujets atteints d’une maladie neurodégénérative
(maladie d’Alzheimer par exemple). [8].

Le système de télésurveillance permet à un professionnel de santé non médical de


suivre et de dépister les anomalies éventuelles, dans le cadre des collaborations
pluri-professionnelles permises par la Loi16. Le protocole de télésurveillance
prévoit les anomalies qui justifient le recours au professionnel médical, lequel
prend alors des décisions relatives à la prise en charge du patient. L’enregistrement
et la transmission des données peuvent être automatisés ou réalisés par le patient
lui-même ou le professionnel de santé. L’interprétation par le professionnel médical
peut être réalisée, selon la nécessité, en direct ou en différée dans le temps. Là
encore, la possibilité de tracer l’information reçue et transmise en retour nécessite
que le système de télésurveillance soit connecté au dossier médical informatisé du
patient. [5].

24
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

3- Le système d’information pour la télésurveillance médicale :


Le système d’information organise la circulation des informations relatives au patient,
il doit permettre la prise en charge par des acteurs distants et distribués. Son analyse passe par
une modélisation. L’outil actuellement reconnu en matière de modélisation des systèmes
d’information est le langage « Unified Modelling Language (UML) » [5].

Figure 2.1 : Les responsabilités engagées dans les actes de télémédecine [1].

3.1- Acteurs, données et cas d’utilisation [5]. :

Les acteurs du système sont : le patient lui-même, les producteurs de soins (médecins
hospitaliers, médecins de ville, infirmières et aides soignants), les pharmaciens, les
laboratoires d’analyses biologiques et de radiographies, les téléopérateurs (service 24h/24h),
les travailleurs sociaux (assistante sociale, aide ménagère, service de livraison des repas), les
utilisateurs occasionnels (membres de la famille, voisins), les personnels d’urgence, et les
administrateurs du système (soutien technique et logistique)

25
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

Les différentes fonctionnalités du système concernent (Figure 2.2) : l’identification dans le


système, la consultation des dossiers médicaux, la rédaction ou la consultation des
prescriptions, l’écriture et la lecture des paramètres. Les acteurs au domicile (soignants,
travailleurs sociaux) peuvent être amenés à ajouter des notes d’intervention. Les
administrateurs ont leur propres cas d’utilisations (mise à jour de logiciels et de matériels,
modifications des paramétrages).

Enfin on identifie divers types de données : les prescriptions rédigées par les médecins, les
protocoles de surveillance (choix des données, des capteurs et des instants d’enregistrement),
les paramètres vitaux (valeurs, instants de prise, qualité de la prise), les commandes (en
direction des machines et des actionneurs au domicile), les messages échangés entre les
acteurs (messagerie), les identifiants personnels (droits d’accès et d’actions aux données), et
enfin le dossier médical qui regroupe toutes les informations administratives concernant le
patient, l’identification des services dont il dépend, et tout l’historique des prescriptions, des
paramètres vitaux enregistrés, des résultats d’analyses médicales. Certaines informations sont
confidentielles.

Figure 2.2 : le dispositif de télésurveillance [1].

26
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

3.2- Architecture logique :


Le système d’information comprend des postes patients (système domotique), un serveur,
et des postes clients [5].
3.2.1- Le serveur
Le serveur est constitué d’une base de données, d’un serveur de communication et d’un
module d’aide à la décision :
• La base de données mémorise toutes les informations pertinentes du patient : le dossier
médical, les données saisies au domicile par le patient et les capteurs qui l’entourent, les
alarmes générées, les notes des médecins, les remarques médicales, les notes des
Infirmières, les messages du patient et des intervenants.
• Le serveur gère un accès sécurisé à la base de données au travers du réseau.
• Le module d’aide à la décision analyse « en temps réel » le trafic des données entre les
intervenants. Les composants du serveur peuvent être répartis entre plusieurs ordinateurs. Le
serveur peut fonctionner de manière autonome ou bien en collaboration avec le système
d’information médical.

3.2.2- Le Poste patient


Le poste patient est situé au domicile, il comporte :
• Un module de communication avec le serveur, qui repose sur divers types de liaisons
(modem téléphonique, ADSL, ISDN), et divers protocoles disponibles.
• Des modules spécifiques pour l’acquisition des données.
• Un module de calcul pour l’analyse des données, l’évaluation du patient, la prise de
décisions en autonome (indépendamment de la connexion distante) et la génération d’alarmes
de 1er niveau. Cela suppose l’existence d’une base de données locale.
• Un module de présentation des données : interface patient conviviale pour la présentation, et
la saisie éventuelle, des données. Il peut reposer sur une large variété de matériels : écrans
LCD, PC, Palm Top, TV.
Le poste patient peut être une unité autonome ou bien une combinaison de dispositifs
interconnectés.

27
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

Figure 2.3 : le poste patient (téléconsultation coté patient) [1].

3.2.3- Le poste client


Le poste client, utilisé par les professionnels de santé pour accéder aux données
patients, ajuster la thérapie, visualiser les alarmes, échanger des messages avec les autres
participants, comprend :
 Le module de communication qui permet de communiquer avec le serveur WEB
(navigateur).
 Le module de présentation qui dépend du type de client, de sa profession, de sa
fonction dans le système, de sa spécialité.
Le poste client peut être implémenté sous diverses formes : ordinateur personnel, téléphone
cellulaire portable, etc.
3.2.4- Le module d’aide à la décision
Le module d’aide à la décision analyse l’impact de la thérapie sur le patient. Grâce à un
échantillonnage plus fréquent que le suivi habituel (visites mensuelles chez le médecin, courts
séjours en hospitalisation) il permet une analyse plus fine, même si les données sont
Éventuellement moins fiables en valeurs absolues (dans ce cas c’est la « tendance » des
données qui est intéressante).
Il permet également une analyse de l’évolution globale et conjointe des divers paramètres
patients (fusion de données). Ce module devrait être distribué entre le serveur et le poste
patient afin de bénéficier d’un support même en l’absence de connexion.

28
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

Le poste patient effectue une validation des données et offre une interface pour l’information
du patient. Le serveur effectue des traitements plus complexes sur les données : chaque fois
qu’il reçoit des nouvelles données, il les analyse à la lumière des données antécédentes
(adaptation au patient) et en fonction de certaines règles pour déterminer des scénarios
prédéterminés. Ce module pourrait lui même devenir un agent intelligent d’un système
d’analyse épidémiologique en temps réel.

4- Equipements domotiques pour le patient :

L’équipement du patient peut être modélisé par analogie avec le modèle du corps humain
qui met en œuvre une architecture d’intelligence distribuée. On y trouve des fonctions
sensorielles (« effecteurs » : capteurs), d’actions et de réactions (« effecteurs » : actionneurs),
et des fonctions intégratives qui réalisent l’analyse de l’information, le stockage et les prises
de décisions .
4.1- Les capteurs :
Les données permettant d’évaluer l’état de santé de la personne sont évidemment ses
données physiologiques, mais elles sont utilement complétées par la détection de ses activités
et postures, en même temps que le monitorage de son environnement. Les importants progrès
scientifiques et techniques effectués en instrumentation miniaturisée, en capteurs et en
traitement du signal, ont permis d’élargir le champ d’action de l’instrumentation biomédicale
aux domaines sportifs et grand public, et pour des tâches non directement médicales : les
mesures non invasives ont ainsi permis de rapprocher l’acquisition du patient de celle de son
environnement.

Capteurs Communications

Capteurs volumétriques, actionneurs (relais) E/S logiques

Pèse-personne, tensiomètre, oxymètre Liaison série RS232

Thermomètre, Luxmètre, hygromètre Port analogique

Actimètre Module radio

Microphones Accès bus CAN (et TCP/IP)

Tableau 2.1 : les modèles des capteurs.

29
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

4.1.1- Capteurs des données physiologiques :


Les signes vitaux essentiels sont bien identifiés depuis longtemps par les médecins et la
liste des signaux accessibles depuis le patient n’est pas limitée.
4.1.1.1- L'oxymètre (« OxyCAN »)
Est un module électronique associant un capteur (OEM 2367 - NONIN) avec une
Smart CAN pour mesurer le taux de saturation en oxygène dans le sang et la FC pendant les
périodes de sommeil. La communication s’effectue par l'intermédiaire d’une liaison RS232. Le
procédé optique de la mesure évalue l’opacité du sang aux extrémités des doigts, des orteils ou
du lobe de l’oreille. Si cette valeur en instantané ne présente pas réellement de sens médical,
son monitorage en continu, en particulier pendant le sommeil, peut permettre de détecter et de
quantifier des anomalies telles que les variations excessives de fréquence, ou les apnées
obstructives du sommeil, qui engendrent une fatigue de l’appareil respiratoire et cardiaque [2].

Figure 2.4 : le tensiomètre


4.1.1.2- Le tensiomètre (« TensoCAN »)
Ce capteur fournit la pression artérielle du patient (pression systolique, pression
diastolique pression moyenne et fréquence cardiaque). Son fonctionnement est basé sur le
gonflage automatique d’un brassard (sphygmomanomètre). Il nécessite de respecter certaines
conditions lors de la mesure (position de repos, compensation de la différence de hauteur entre
le cœur et le site de mesure). Son utilisation est donc événementielle (au gré du patient). Le
modèle retenu (EW 285 – NAIS, Matsushita) se place au poignet, à l'emplacement de la

30
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

montre. Il dispose d'une sortie RS232 connectée à la carte SmartCAN.


À mesure et l'émission de la donnée n'interviennent pas obligatoirement simultanément. Pour
émettre la dernière mesure, il faut connecter le tensiomètre à la carte SmartCAN, puis
simplement activer durant quelques secondes le bouton situé sur la carte SmartCAN [2].
4.1.1.3- Le pèse-personne
Ce capteur nomade donne le poids du patient. Il a été fabriqué par la société Moulinex
sous la marque Krupps. Moulinex l’a spécialement modifié afin de permettre le dialogue et
l’envoi d'information sur une carte SmartCAN (en utilisant une liaison RS232). Il et se branche
sur l’une des prises réseaux installés dans le logement. La mesure s'effectue sous le mode
événementiel : lorsque la personne monte sur le pèse-personne (Figure 2.5), celui-ci se réveille
et commence à analyser le signal provenant d'une jauge de contrainte. La donnée n'est émise
vers le bus CAN que si l'utilisateur active un bouton (« poire ») pendant la durée de la mesure.
Ceci est sensé filtrer la prise en compte de mesures provenant de personnes non autorisées à se
peser et donc non informées sur cette procédure.
Si le patient souffre de certaines formes de handicaps mentaux ou physiques, on peut envisager
l’automatisation de la prise de cette information, par exemple en pesant la personne dans son
lit], ou dans les toilettes. [2].

Figure 2.5 : Le pèse-personne

31
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

4.1.2- Capteurs d’activité :


Il s’agit soit de détecter les stationnements et les déplacements du sujet dans son
environnement (référentiel externe), soit de détecter ses postures (référentiel interne) et des
évènements tels que la chute.
Le sujet peut être repéré par des détecteurs volumétriques qui mesurent le rayonnement
Infrarouge émis par la surface du corps ou bien qui détectent les ondes ultrasonores réfléchies.
De simples détecteurs de passages aux portes (contacts) permettent aussi de localiser le sujet,
tandis que l’installation de capteurs au sol permet de situer le sujet avec plus de précision et
de distinguer la présence d’un animal de compagnie.
Les postures corporelles (debout, penché ou allongé) peuvent être déterminées simplement
avec un inclinomètre à bille (l’usage du mercure est maintenant prohibé), mais l’information
délivrée par un accéléromètre à un ou plusieurs axes permet une plus grande précision sur
l’inclinaison du corps, sa vitesse et son accélération et permet même de détecter la chute du
porteur. Les sols actimétriques sont également très prometteurs en ce sens puisqu’ils
permettraient de distinguer une personne debout ou allongée par une simple différence de
surface occupée au sol.
Capteurs de présence / mouvement
Les capteurs de présence sont des détecteurs de mouvement infrarouge DP8111 œ DAITEM.
Cinq de ces capteurs sont répartis dans l‘appartement prototype, définissant ainsi 5 zones de
surveillance :
• la chambre
• le séjour
• la cuisine
• la salle de bain
• le couloir
Ces capteurs sont autonomes et intègrent un émetteur radio. Ils permettent la surveillance de
locaux par détection d‘une brusque variation de rayonnement infra-rouge ou de température dans
la zone surveillée Trois types de détection sont possibles lorsque ces capteurs sont associés
à une centrale de la gamme
4.1.3- Les capteurs environnementaux :
Il est enfin nécessaire de monitorer les grandeurs environnementales du domicile car ce sont
les grandeurs d’influence sur les autres mesures, mais également parce qu’elles nous
renseignent sur le mode de vie du sujet :

32
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

La température dans les pièces (thermomètre), la pression atmosphérique (baromètre),


l’humidité relative (Hygromètre), la luminosité (Luxmètre), le niveau de bruits (sonomètre).
Certains paramètres d’environnement concernent également la sécurité du sujet : CO, gaz,
(détecteurs de gaz), feu (détecteur d’incendie) [2].

Figure 2.6 : Les capteurs d’activité, physiologiques et environnementaux [2].


5- Concepts et mesures standards :
5.1-La pression artérielle [2] :
L‘existence de la pression artérielle a pour but de pousser le sang et les globules rouges
jusqu‘au niveau des tissus de l‘organisme pour qu‘ils puissent assurer leur fonction : oxygéner
les tissus. Au niveau de ces tissus, la pression artérielle est très faible et la vitesse très
ralentie de manière à ce que l‘oxygène puisse mieux pénétrer dans les tissus.
la pression artérielle est la pression exercée par le flux de sang sur la paroi des artères.
Elle se définit comme le produit entre la résistance du vaisseau dans lequel se trouve le
sang et le débit imposé par le cœur.

Pression artérielle = Résistance du vaisseau x Débit cardiaque

33
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

La résistance du vaisseau correspond à la rigidité des parois de l‘artère, qui peut varier
dans de très nombreuses circonstances.
Le débit cardiaque correspond à la capacité du cœur à éjecter du sang lors de chaque
contraction (ou systole), correspondant donc à un volume de sang éjecté par minute
(environ 5 litres par minute en moyenne).
La pression artérielle résulte de la pression exercée par le cœur et varie naturellement au
rythme du cœur. Un cycle cardiaque est réalisé en deux grandes étapes : la contraction du
cœur, ou systole, et la phase de relâchement, ou diastole. Au cours de chaque révolution
cardiaque, la pression artérielle oscille entre une valeur maximale ou pression artérielle
systolique (PS) et une valeur minimale ou pression artérielle diastolique (PD) .

Le capteur responsable : Le tensiomètre.

5.1.1-Pression Artérielle Systolique (PS)


Lors de la phase de contraction du cœur (systole), le ventricule gauche se contracte et
expulse le sang dans l'aorte (systole ventriculaire). Le sang étire alors les parois élastiques
de l'aorte et la pression devient maximale . La pression artérielle systolique ou maximale
correspond donc au moment où le cœur a fini sa contraction.
La pression artérielle systolique est la pression artérielle maximale. Elle correspond au plus
grand des deux chiffres représentant la tension artérielle. Sa valeur permet de diagnostiquer
éventuellement une hypertension ou une hypotension.
L‘ensemble des valeurs possibles de la pression systolique et leur signification sont
représentés sur la Figure 2.7 .

Figure 2.7 : Echelle des valeurs de la pression artérielle systolique (PS)

5.1.2-Pression Artérielle Diastolique (PD) :


La pression artérielle diastolique est la pression artérielle minimale. Elle correspond
au plus petit des deux chiffres représentant la tension artérielle. Sa valeur permet de
diagnostiquer éventuellement une hypertension. L‘ensemble des valeurs possibles de la pression

34
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

diastolique et leur signification sont représentées sur la Figure2.8.

Figure 2.8 : Echelle des valeurs de la pression artérielle diastolique (PD).

Hypertension
5.1.3-Les risques cardiovasculaires ?

Hypotension

5.1.3.1-Hypertension artérielle (HTA) :


Est définie comme une élévation de la pression du sang dans les artères par rapport à
une valeur dite —normale“ établie par de nombreux comités scientifiques à travers le monde.
On parle d‘hypertension artérielle quand la tension artérielle est supérieure à 160 / 95 mm
de mercure, de façon permanente ou pas, quand un individu est au repos [10].
Ces critères sont directement en relation avec l‘âge du patient. La règle de calcul pour
une pression artérielle systolique normale (pression maximale) est la suivante :
PS = âge de l‘individu + 100
Cela signifie qu‘un individu âgé de 20 ans doit avoir 120 mm de mercure pour le chiffre
correspondant à la pression maximale (pression artérielle systolique), soit 12 cm de
mercure (expression d‘usage). Elle sera de 13 pour un individu de 30 ans, de 14 pour un
individu de 40 ans, ainsi de suite :
• Légère : entre 95 et 105.
• Modérée : entre 105 est 115.
• Grave : au-dessus de 115 millimètres.

5.1.3.1-Hypotension :
5.1.3.1.1-Hypotension artérielle
Est une diminution anormale de la pression à l'intérieur des artères ou de la cavité
crânienne. Chez un adulte, on estime qu‘il y a hypotension lorsque la pression

35
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

artérielle systolique (pression artérielle maximale) est au-dessous de 100 mm de


mercure [10].
5.1.3.1.2-Hypotension orthostatique
est un symptôme caractérisé par la chute de la tension artérielle (pressions
artérielles systolique et diastolique) lors du passage brusque de la position couchée à la
position debout [2].
5.2-Fréquence Cardiaque :
Le pouls correspond au battement d‘une artère superficielle indiquant le rythme cardiaque.
L‘ensemble des valeurs possibles du pouls à l‘état de repos et leur signification sont
représentées sur la Figure 2.9 .

Figure 2.9 : Echelle des valeurs de la fréquence cardiaque (FC).


Le capteur responsable : L'oxymètre.

Bradycardie

Les risques ? Arythmie cardiaque

Tachycardie
5.2.1-Arythmie cardiaque :
L‘étude du pouls permet une estimation rapide de l'état cardio-vasculaire d‘une personne,
et notamment la détection d‘arythmies. L‘arythmie cardiaque correspond à des perturbations
du rythme cardiaque touchant sa fréquence, sa régularité et l‘intensité de ses contractions. Ce
trouble peut être d‘origine physiologique ou faire suite à une pathologie. Il existe différentes
variétés d‘arythmie . On distingue notamment :
• 5.2.1.1-Les Bradycardies : diminution brutale et passagère du rythme cardiaque.

• 5.2.1.2-Les Tachycardies: accélération du rythme cardiaque.

36
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

5.3-Taux de glycémie :
La glycémie, taux de sucre dans le sang, varie en fonction des apports et des dépenses
corporelles. Elle est contrôlée par l'insuline, hormone déficiente ou absente en cas de diabète.
Un lecteur de glycémie permet aux patients diabétiques de contrôler leur maladie et d'adapter
leur régime, activité physique et traitement.
Chez l'homme normal, la glycémie oscille en permanence entre 0,50 et 1,50 g par litre de
sang. A partir de quelle valeur peut-on parler de diabète ? D'hypoglycémie ?
Le glucose apporte l'énergie aux différents tissus de l'organisme. Si le taux de glucose dans le
sang reste stable même après un repas ou après un effort physique, c'est qu'il existe un
système régulateur complexe dans lequel l'insuline joue un rôle primordial.
La glycémie est le taux de sucre dans le sang.

 Valeur moyenne : 1gramme par litre (5,5 mmol/l). Elle varie entre 1 et 1,4 g/l deux
heures après un repas. Elle varie entre 0.8 et 1,26 g/l à jeun le matin.
 Selon les critères de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), il y a diabète quand la
glycémie à jeun est supérieure ou égale à au moins deux reprises à 7 mmol/l ou
1,26g/l.
 L'hémoglobine glycolyse ou HbA1C, est un indicateur de l'équilibre du diabète. Il se
mesure tous les trois à quatre mois. Il permet d’estimer la glycémie moyenne des 2
mois précédents et indique le risque de complications à long terme.
 La glycosurie est le taux de sucre dans les urines. Lorsque la glycémie atteint 1,60 g/l,
le sucre passe dans les urines.

Hyperglycémie

Le risque Diabète

Hypoglycémie

5.3.1-Hyperglycémie :
Est une glycémie trop élevée (taux de sucre dans le sang). Pour un être humain, ceci
correspond à une glycémie supérieure à 1,26 g/L à jeun, et à 2,00 g/L le reste du temps. Celle-

37
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

ci est un des symptômes révélateurs d'un diabète. Le contraire d'une hyperglycémie est une
hypoglycémie.

Symptômes :

 Fatigue.
 Irritabilité.
 Envie d'uriner.
 Soif intense (Polydipsie).

5.3.2-Hypoglycémie :
La définition de l'hypoglycémie ne saurait se limiter à la seule constatation d'une
glycémie « trop » basse. La valeur de la glycémie n'a pas de signification propre lorsqu'elle
est basse ; ce qui caractérise l'hypoglycémie c'est l'association de la glycémie basse à des
symptômes témoignant du fonctionnement anormal du cerveau, la neuroglucopénie

Symptômes :

 trouble brutal du comportement (colère brutale, comportement brutalement inadapté, etc.),


 perte brutale de la capacité à exécuter une tâche, un raisonnement,
 trouble brutal de la vue de la parole, de la marche,
 crise d'épilepsie,
 au maximum perte de connaissance,
 coma.

5.4-La saturation en oxygène du sang : (Oxymétrie) :


Permet d’évaluer de manière non invasive la qualité de la ventilation. Le procédé optique
mesure l’opacité du sang aux extrémités des doigts, des orteils ou du lobe de l’oreille. Si cette
valeur, en instantané, ne présente pas réellement de sens médical, son monitorage en continu,
en particuliers pendant le sommeil, peut permettre de détecter et de quantifier des anomalies
telles que les variations excessives de fréquence, ou les apnées obstructives du sommeil [9].

Le taux d'hémoglobine (Hb) du sang est normalement de :

 15 (13,5 à 16) g/100 ml chez l'homme adulte ;


 13,5 (11,5 à 15) g/100 ml chez la femme adulte et l'enfant.

38
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

On parle d'anémie si le taux d'hémoglobine est inférieur à 13 g/dl chez l'homme adulte et
inférieur à 12 g/dl chez la femme.

Chez la femme enceinte, il y a une hémodilution physiologique, on place alors le taux


minimal à 10.5 g/dl.

Le capteur responsable : L'oxymètre.


5.5-L‘Indice de Masse Corporelle (IMC) [2] :

L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est une mesure qui relie de façon mathématique la
taille et le poids d‘un individu. Il est encore appelé indice de corpulence ou indice de
Quételet, du nom du statisticien et sociologue belge qui, dès le milieu du XIXe siècle, avait
observé que cet indice était constant chez des individus de constitution normale.
Le calcul de l‘IM C permet d‘estimer la corpulence d‘un individu et le risque éventuel lié à ce
facteur pour sa santé. Cet indice s‘obtient en divisant le poids (en kilogrammes) par le carré de
la taille (en mètres). Il s‘exprime donc en kg/m×.
IMC = (poids en kg) / (taille en m) ×
Par exemple, pour un poids de 60 kg et une taille de 1m60, l‘IM C est de :
IM C = 60 / 1,6× = 60 / 2,56 = 23,43 kg/m×

5.5.1Caractérisation de la valeur de l‘IMC :


La valeur de l‘IMC permet de déterminer la corpulence de la personne, de voir s'il y a
obésité ou maigreur, et d'en déterminer la sévérité (Tableau 2.2).

Tableau 2.2 : Qualification des valeurs de l’indice de masse corporelle (IMC).

39
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

Les médecins estiment que le risque pour la santé devient important au delà d‘un
indice de masse corporelle de 30 kg/m×.
L‘ensemble des valeurs possibles de l‘IMC et leur signification sont représentées sur la
Figure 2.10.

Figure 2.10 : Echelle des valeurs de l‘indice de masse corporelle (IMC).


Le capteur responsable Le pèse-personne.

6-La mise en forme des signaux vitaux acquis par les capteurs :

Au tout début de la chaîne d’information, les capteurs et instruments servent à acquérir les
signaux physiologiques « généraux » (poids, tension artérielle, fréquence cardiaque [FC]) ou
spécifiques à une pathologie (taux de glycémie, taux d’oxygène dans le sang, ultrafiltration. .
.). Ils permettent aussi de prendre en compte les conditions environnementales (température,
hygrométrie, luminosité, niveau sonore. . .).
Les techniques de traitement des signaux issus des capteurs, quelles soient fréquentielles
(transformée de Fourier), temporelles (ondelettes) ou combinées (analyse temps-fréquence)
peuvent être intégrées aux capteurs permettant ainsi d’extraire au plus tôt l’information
transportée par le signal. Cela autorise des temps de réaction plus courts, la fusion de données
hétérogènes pour opérer une classification contextuelle, mais aussi un diagnostic intégré
(autotests) sur la qualité de l’information à la source. On parle alors de « capteur intelligent »
ou « smart sensor » [9].

6.1- problème de l'acquisition de données


Lorsqu'on avait une électronique purement analogique il y avait une correspondance
directe entre le courant et la déviation du galvanomètre. Dorénavant on souhaite afficher le
résultat sous forme numérique, d'une part, et le sauvegarder dans la mémoire d'un système
informatique, d'autre part. On va donc être confronté au besoin de réaliser une conversion de
la donnée analogique (courant ou tension) en une valeur numérique, c'est à dire codée en
binaire. Fonction que l'on réalisera à l'aide d'un convertisseur analogique numérique.

40
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

Rappelons que cette conversion impliquera un échantillonnage, c'est à dire sa sauvegarde


pendant la durée de l'opération de conversion dans un dispositif dénommé généralement
échantillonneur-bloqueur, et que la fréquence d'échantillonnage (conditionnée par le temps de
conversion du CAN choisi) devra satisfaire aux contraintes du théorème de Shannon si l'on ne
souhaite pas perdre d'information [12].
6.2-Conversion analogique numérique
La fonction du convertisseur analogique/numérique est de transformer le signal
analogique en un signal numérique, de manière à ce qu’il puisse être traité par ordinateur.
6.2.1-Principe
Tout système de traitement de signaux faisant appel à un ordinateur ou à un processeur
numérique spécialisé implique nécessairement une opération préliminaire de conversion
analogique-numérique (A/N) [6].

Figure 2.11 : échantillonnage du signal analogique.

La conversion analogique numérique implique également après échantillonnage une


opération qui consiste à remplacer la valeur exacte analogique de l’échantillon par la plus
proche valeur approximative extraite d’un ensemble fini de valeurs discrètes. Cette opération
s'appelle la quantification. ("Digitizing" en anglais).

41
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

Chacune de ces valeurs discrètes est exprimée par un nombre sous forme binaire, par un
codage approprié. Ce nombre est compris entre deux valeurs limites qui fixent la plage de
conversion.
Chaque nombre xk, représente un ensemble de valeurs analogiques contenues dans un
intervalle de largeur Dk appelé pas de quantification. Lorsque la plage de conversion est
subdivisée en pas de quantification égaux, on parle de quantification uniforme. [7].
6.2.2-Méthodes de conversion A/N
1) Méthodes Indirect : VCO
2) Convertisseur parallèle. (Anglais “Flash Converteur”).
3) Approximation successive.

42
Chapitre П : Système d’information pour la télésurveillance médicale

7-Conclusion

La télésurveillance apporte la promesse d’un meilleur accès aux soins en même temps
qu’une réduction des coûts. Elle transporte aussi des aspects potentiellement dangereux,
cependant il est important de mettre en relief les aspects éminemment positifs des
technologies de maintien au domicile de personnes fragiles. Les personnes atteintes dans leur
corps et leur vie familiale et sociale (handicapés, personnes à risque de chute, insuffisants
rénaux dialysés, insuffisants cardiaques et respiratoires, etc.) connaissent un désarroi que nos
moyens techniques peuvent contribuer à alléger.
Du point de vue scientifique et technique, de grandes avancées restent à accomplir vers de
nouveaux signaux qui permettraient de mieux cerner l’état de santé mais également son « bien
être ». La contribution d’un grand nombre de « capteurs élémentaires », disséminés dans
l’environnement de la personne, permettra d’aller vers une acquisition « ubiquitaire » des
données (« ubiquitous sensing ») en faisant appel à l’approche fusion multi-capteurs adoptée
dans les capteurs intelligents (Smart Sensors »).
Enfin, il ne manque pas de technologies pour la télésurveillance, mais il manque un modèle
d’organisation pour déployer utilement ces technologies.

43
Chapitre III :

Conception
Chapitre III : Conception

1-Introduction :

Cette partie est consacrée aux étapes fondamentales pour le développement de notre
système de télésurveillance médicale d'un patient hospitalisé. Pour la conception et la
réalisation de notre application, nous avons choisis de modéliser avec le formalisme UML
(Unified Modeling Language) qui offre une flexibilité marquante qui s'exprime par
l'utilisation des diagrammes.

44
Chapitre III : Conception

2-Présentation de l'UML :
2.1-Définition
UML (Unified Modeling Language), se définit comme un langage de modélisation
graphique et textuel destiné à comprendre et à définir des besoins, spécifier et documenter des
systèmes, esquisser des architectures logicielles, concevoir des solutions et communiquer des
points de vue. Il véhicule en particulier :
Les concepts des approches par objets : classe, instance, classification, etc.
Intégrant d'autres aspects : associations, fonctionnalités, événements, états, séquences, etc.
UML définit neuf types de diagrammes devisés en deux catégories:
1) Diagrammes statiques (structurels) : diagramme de classe, d'objet, de composant, de
déploiement et de diagramme de cas d'utilisation.
2) Diagrammes dynamique (comportementaux) : diagramme d'activité, de séquence,
d'état-transition et de diagramme de collaboration. [16]
Pour la modélisation des besoins, nous utilisons les diagrammes UML suivant : Diagramme
de cas d'utilisation, diagramme de séquence, diagramme d'activité et diagramme de classe.
2.2 - Justification du choix d’UML :

2.2.1 -Avantages et inconvénients d’UML :


Parlant des raisons qui expliquent cet engouement massif pour ce langage, il faut
préciser qu’UML, contrairement à son prédécesseur MERISE qui pourtant est utilisée de nos
jours, donne un sens intéressant à l'approche objet et couvre de plus tout le cycle de
réalisation du logiciel.
Etant donné qu'il est le fruit de la fusion de plusieurs méthodes objets, il utilise l'approche
objet en présentant un langage de description universel.
Il permet grâce à un ensemble de diagrammes très explicites, de représenter l'architecture et le
fonctionnement des systèmes informatiques complexes en tenant compte des relations entre
les concepts utilisés et l'implémentation qui en découle.
UML est avant tout un support de communication performant, qui facilite la représentation et
la compréhension de solutions objet :
- Sa notation graphique permet d'exprimer visuellement une solution objet, ce qui facilite la
comparaison et l'évaluation de solutions.
- L'aspect formel de sa notation, limite les ambiguïtés et les incompréhensions.
- Son indépendance par rapport aux langages de programmation, aux
domaines d'application et aux processus, en fait un langage universel.

45
Chapitre III : Conception

UML est donc bien plus qu'un simple outil qui permet de modéliser des représentations
mentales... Il permet de parler un langage commun, normalisé mais accessible, car visuel. Il
représente un juste milieu entre langage mathématique et naturel, pas trop complexe mais
suffisamment rigoureux, car basé sur un méta modèle.

 Les points forts d'UML


- UML est un langage formel et normalisé :
- Il permet le gain de précision, encourage l'utilisation d'outils et constitue à cet effet un
gage de stabilité.
- UML est un support de communication performant :
Il cadre l'analyse et facilite la compréhension de représentations abstraites complexes. Son
caractère polyvalent et sa souplesse en font un langage universel.

 Les points faibles d'UML


La mise en pratique d'UML nécessite un apprentissage et passe par une période
d'adaptation.
la nécessité de s'accorder sur des modes d'expression communs est vitale en informatique.
UML n'est pas à l'origine des concepts objets, mais en constitue une étape majeure, car il
unifie les différentes approches et en donne une définition plus formelle.
Le processus (non couvert par UML) est une autre clé de la réussite d'un projet. Or,
l'intégration d'UML dans un processus n'est pas triviale et améliorer un processus est une
tâche complexe et longue. Les auteurs d'UML sont tout à fait conscients de l'importance du
processus, mais l'acceptabilité industrielle de la modélisation objet passe d'abord par la
disponibilité d'un langage d'analyse.
Une autre caractéristique importante d'UML, est qu'il cadre l'analyse. UML permet de
représenter un système selon différentes vues complémentaires : les diagrammes.

3- Les diagrammes de l’ UML :

3.1 Capture des besoins :


C'est une étape primordiale au début de chaque démarche de développement. Son but est
de veiller à développer un logiciel adéquat, sa finalité est la description générale des
fonctionnalités du système, en répondant à la question : Quelles sont les fonctions du
système?
Notre système doit répondre aux exigences suivantes :
 la surveillance des indices vitaux et l’état fonctionnel de l’organisme

46
Chapitre III : Conception

 la prise en charge et les disfonctionnements non compliquer et possiblement réglables


par exemple: quant l’appareille de la glycémie détecte une valeur supérieure au seuil
normal implique une auto injection ou une diffusion d’une dose suffisamment
adéquate d’insuline pour rendre la valeur au intervalle normal.
 en cas d’un problème grave le système doit le signaler au médecin responsable pour
une intervention d’urgence. Par exemple : l’hypoglycémie sévère.

3.1.1--Diagramme de cas d'utilisation


Un diagramme de cas d'utilisation est un graphe d'acteurs, un ensemble de cas
d'utilisation englobés par la limite du système, des associations de communication entre les
acteurs et les cas d'utilisation, et des généralisations entre cas d'utilisation. [18]
Il est destiné à représenter les besoins des utilisateurs par rapport au système

3.1.1.1-Identification des acteurs


Les acteurs d'un système sont les entités externes à ce système qui interagissent avec
lui. Dans notre application, les acteurs qui intégraient avec le système sont les agents de
centre de surveillance.

3.1.1.2-Identification des cas d'utilisations


Un cas d'utilisation est utilisé pour définir le comportement d'un système ou la
sémantique de toute autre entité sans révéler sa structure interne. Chaque cas d'utilisation
spécifie une séquence d'action, y compris des variantes, que l'entité réalise, en interagissant
avec les acteurs de l'entité. La responsabilité d'un cas d'utilisation est de spécifier un ensemble
d'instances, où une instance de cas d'utilisation représente
Une séquence d'actions que le système réalise et qui fournit un résultat observable par
l'acteur. [18]

Voici les cas d'utilisation de notre application :


 Authentification: l'application vérifie que l'utilisateur est bien ce qu'il prétend être et
lui donne ensuite l'autorisation d'accès
 Identifier et interpriter les situation des patients périodiquement.
 L’analyse de l’ensemble des signaux reçus des capteurs installés pour la génération de
messages et d’alarmes.
 La prise en charge en cas de disfonctionnement non compliquer.
 convoquer le médecin responsable en cas détérioration de la santé du patient pour une
intervention d’urgence.

47
Chapitre III : Conception

Figure 3.1 : diagramme de cas d’utilisation.

3.2-Les diagrammes d’analyse :

3.2.1-Diagramme de séquence

Il permet de décrire les scénarios de chaque cas d'utilisation en mettant l'accent sur la
chronologie des opérations en interaction avec les objets. Un diagramme de séquence montre
une interaction présentée en séquence dans le temps. En particulier, il montre aussi les objets
qui participent à l'interaction par leur "ligne de vie" et les messages qu'ils échangent présentés
en séquence dans le temps.
Voici quelques notions de base du diagramme: [10]

48
Chapitre III : Conception

Scénario: une liste d'actions qui décrivent une interaction entre un acteur et le
système.
Interaction: un comportement qui comprend un ensemble de messages échangés par
un ensemble d'objets dans un certain contexte pour accomplir une certaine tâche.
Message: Un message représente une communication unidirectionnelle entre objets
qui transporte de l'information avec l'intention de déclencher une réaction chez le
récepteur.

3.2.1.1-Diagramme de séquence du cas d'utilisation "authentification"


1. l'utilisateur demande le formulaire d'authentification.

2. le système affiche le formulaire d'authentification.

3. L'utilisateur saisit le mot de passe.

4. Le système vérifie la validité du mot de passe.

5. le système affiche la page d'accueil.

Système
utilisateur
Demande le formulaire d'authentification.

Afficher le formulaire

Saisi le nom d’utilisateur et le mot de passe


Vérification

Afficher la page d’accueil

Figure 3.2 : Diagramme de séquence du cas d’authentification

3.2.1.2-Diagramme de séquence du cas d'utilisation "Ajout"


1. L'utilisateur demande le formulaire d'ajout.
2. le système affiche le formulaire d'ajout.
3. L'utilisateur saisit les nouvelles données.

49
Chapitre III : Conception

4. le système envoi la requête.


5. le système stocke les données au niveau de la base de données.
6. le système confirme l'enregistrement

BDD
utilisateur
Systèm
Demande de formulaire de l’ajout e

Affichage du formulaire

Remplit des nouvelles données

Envois des données

Stockage
Opération réussie

Confirmation d’enregistrement

Figure 3.3 : Diagramme de séquence du cas d’ajout

3.2.1.3-Diagramme de séquence du cas d'utilisation "Suppression"

1. L'utilisateur demande la suppression de donné.


2. Le système affiche la table des données.
3. L’utilisateur sélectionne les données a supprimé.
4. Le système génère un message de confirmation de la suppression.
5. Après la confirmation de l’utilisateur, le système envois une requête de suppression a
BBD.
6. Au niveau de la BDD la donnée sera supprimée.

50
Chapitre III : Conception

BDD

utilisateur Système
Demande de suppression

Afficher la table des données

Sélection de la donnée a supprimé

Demande de confirmation

Confirmation de suppression

Requête de suppression

Suppression
Figure 3.4 : Diagramme de séquence du cas de suppression.

3.2.1.4-Diagramme de séquence du cas d'utilisation "Modification"


1. L'utilisateur demande la modification.
2. Le système affiche le formulaire de modification.
3. L'utilisateur sélectionne la donnée à modifier.
4. L Le système envoi le matricule de la donnée à la BDD.
5. Une fonction de recherche se fait au niveau de la BDD.
6. La BDD charge les données demandées vers Le système.
7. Le système affiche la donnée demandée à l'utilisateur.
8. L'utilisateur modifier les données.
9. Le système envoi les données modifient à la BDD.
10. La BDD valider les modifications.

51
Chapitre III : Conception

BDD

utilisateur Système
Demande de modification

Afficher le formulaire

Sélectionner les données a modifié

Lancer la recherche

Recherch
Chargement

Affichage des données à modifié

Modifier les données

Demande de confirmation

Confirmation de modification

Requête de modification

Modificatio
Figure 3.5 : Diagramme de séquence du cas de modification.

3.2.1.5-Diagramme de séquence du cas d'utilisation "Recherche"


1. L'utilisateur demande la recherche.
2. Le système donne les conditions de recherche.
3. L'utilisateur choisir leurs contraintes de recherche dépend de ces besoins.
4. Le système fixer les conditions et les envois vers BDD.
5. Une fonction de filtrage se fait au niveau de la BDD.
6. La BDD charge les données recherché vers l'application.
7. Le système affiche les données trouvées à l'utilisateur.

52
Chapitre III : Conception

BDD
utilisateur
Système

Demande de recherche

Afficher les conditions

Choisi les conditions

Lancer la recherche

Filtrage
Envoi les résultats

Affichage les données trouvé

Figure 3.6 : Diagramme de séquence du cas de recherche.

3.2.1.6- Diagramme de séquence du cas d'utilisation « Mesure »

1. l’utilisateur sélectionne un patient pour les mesures


2. le système affiche les capteurs connecté à ce patient
3. l’utilisateur choisie un ou plusieurs capteurs
4. le système lui affiche les valeurs idéales selon des contraintes spécifiques. (Par fois
choisit par l’utilisateur. Exemple (le taux de glycémie peut mesurer à jeun ou dans le cas
habituel)
5. Lancer la mesure.
6. Afficher les résultats des mesures.
7. Enregistrer les résultats a la BBD.

53
Chapitre III : Conception

BDD

utilisateur
Système
Sélection d’un patient

Recherche des capteurs connectés

Recherche
Renvoi les résultats de recherche

Affichage des capteurs connecté

Lancer la mesure

Affichage des résultats des mesures

Enregistrement des résultats

Stockage des résultats des mesures

Figure 3.7 : Diagramme de séquence du cas de mesure

3.2.2-Diagramme d'activité

Il donne une vision des enchaînements des activités propre à une opération ou à un cas
d'utilisation.
Le diagramme d'activité est attaché à une catégorie de classes et décrit le déroulement des
activités de cette catégorie. Le déroulement s'appelle "flot de contrôle". Il indique la part prise
par chaque objet dans l'exécution d'un travail. Il sera enrichi par les conditions de
séquence.[11]

54
Chapitre III : Conception

3.2.2.1-Diagramme d'activité d’authentification

Le diagramme d'activité d'authentification nous permet de voir les comportements


internes du système, lors du démarrage de l'application par l'utilisateur, le système lui affiche
le formulaire d'authentification, après que le mot de passe soit saisit le système vérifie sa
validité et affiche la page d'accueil sinon il affiche un message d'erreur.

Utilisateur Système

Démarrer l’application Ouvrir l’application

Saisir et soumettre la Afficher le formulaire


requête d’authentification

Vérifier et contrôler le mot de


passe

Affichage de message
d’erreur

Affichage de la page d’accueil

Figure 3.8 : Diagramme d’activité d'authentification.

55
Chapitre III : Conception

3.2.2.2-Diagramme d'activité d'ajout

Après une demande d'ajout d'une donnée par l'utilisateur (patient, médecin), le
système lui affiche le formulaire d'ajout pour qu'il puisse saisir ces données et confirmer leur
enregistrement au niveau de la base de données.

Utilisateur Système Base de données

Demande Affichage du
formulaire d’ajout formulaire d’ajout

Saisir les
nouvelles données
Vérifier l’existence
des nouvelles

Afficher message
d’erreur

Confirmation de
l’ajout

Stockage des
nouvelles données

Figure 3.9 : Diagramme d’activité d’ajout

56
Chapitre III : Conception

3.2.2.3-Diagramme d'activité de suppression :

Utilisateur Système Base de données

Demande de Affichage la table


suppression des données

Sélection de la
donnée a supprimé
Demande de
confirmation

Confirmation de la
suppression

Suppression des
données

Figure 3.10 : Diagramme d’activité de suppression

57
Chapitre III : Conception

3.2.2.4-Diagramme d'activité de modification

Utilisateur Système Base de données

Demande de Affichage du
modification tableau des données

Sélectionne les
données a modifié
Lancer la recherche Recherche

L’aperçu du Chargement
formulaire a modifié

Modifier les données


du formulaire

Confirmation de la
modification
Valider la modification
des données

Figure 3.11 : Diagramme d’activité de modification.

58
Chapitre III : Conception

3.2.2.5-Diagramme d'activité de recherche

Utilisateur Système Base de données

Demande de Affichage des


recherche des contraintes de
recherche
Choisir les
contraintes

Lancer la Filtrage
recherche

L’aperçu des données Chargement


recherché

Figure 3.12 : Diagramme d’activité de recherche.

59
Chapitre III : Conception

3.2.2.6-Diagramme d'activité de mesure

Utilisateur Système Base de données

Sélection d’un Lancer la recherche


patient des capteurs connectés

Recherche

Choix de capteur Affichage des


capteurs connectés

Lancer la mesure Afficher résultats des


mesures

Valider la sauvegarde Traiter le cas


des valeurs de

Intervention Générer message


d’utilisateur d’alerte

Stockage des
valeurs de mesure

Figure 3.13 : Diagramme d’activité de mesure

60
Chapitre III : Conception

3.3-Les diagrammes de conception :

3.3.1-Diagramme de classes :

C'est une collection d'éléments de modèle statique, tels que des classes, des interfaces et
leurs relations, connectés entre eux comme un graphe.
Il représente la description statique du système en intégrant dans chaque classe la partie
dédiée aux données et celle consacrée aux traitements. C'est le diagramme pivot de l'ensemble
de la modélisation d'un système.

3.3.1.1-Identification des classes


Une classe est une description d'un groupe d'objets partageant un ensemble commun
de propriétés (les attributs), de comportements (les opérations) et de relations avec d'autres
objets (les associations et les agrégations).[11]
Une classe contient :
Des attributs (ou champs, ou variables d'instances) : Les attributs d'une classe décrivent la
structure de ses instances (les objets).
Des méthodes (ou opérations de la classe) : Les méthodes décrivent les opérations qui sont
applicables aux instances de la classe.
Une agrégation est une association correspondant à une relation qui lorsqu'elle est lue dans un
sens signifie "est une partie de" et lorsqu'elle est lue dans l'autre sens elle signifie "est
composé de".
Nous définissons les classes et les méthodes et les attributs comme suit :

Classe Attribut Méthode

Administrateur Login, mot_de_pass Identifier ()


Patient Codepatient, âge, sexe,daterentree,freqcardique, Ajouter (), modifier (),
Pressionart,glycimie,oxymetrie. supprimer (), rechercher ()

Médecin Codemedecin, nummedecin. Ajouter (), modifier (),


supprimer (), rechercher ()

Personne Nom, prénom Ajouter (), modifier (),


supprimer (), rechercher ()

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Chapitre III : Conception

Mesure Parametre_ideal, parametre_mesurer. Afficher ().

salle Code_salle, num_salle. Ajouter (), modifier (),


supprimer (), rechercher ()

Intervention Codeinterv, type. Afficher ().


freqcardiaque Codefreqcardiaque. Afficher ().
pressionart Codepressionart. Afficher ().
tauxglycimie Codeglycimie. Afficher ().
oxymetrie Codeoxymetrie. Afficher ().

Tableau 3.1 : Méthodes et attributs des classes.

3.3.1.2-Dictionnaire des données :

Codification Désignation type taille observation

Login le nom d’utilisateur caractère 20

mot_de_pass Le mot de passe d’utilisateur caractère 20

Codepatient Le code du patient entier 6 999999

âge L’ag du patient entier 2 99

sexe Sexe du patient caractère 20

daterentree La date d’entrer du patient date 8 jj/mm/aaaa

freqcardique Disponibilité du capteur de la booléen


Fréquence cardiaque
Pressionart Disponibilité du capteur de la pression booléen
artérielle
glycimie Disponibilité du capteur de la booléen
glycémie
oxymetrie Disponibilité du capteur de booléen
l’oxymetrie

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Chapitre III : Conception

Codemedecin Code du médecin entier 2


nummedecin Numéro du médecin entier 6
Nom Le nom du patient ou médecin caractère 20
prénom Le prénom du patient ou médecin caractère 20
Parametre_ideal Le paramètre dans l’état idéal réel 8

parametre_mesurer Le paramètre dans l’état de mesure réel 8


Code_salle Code de la salle entier 2
num_salle Numéro de la salle entier 2
Codeinterv Code d’intervention entier 6
type Type d’intervention caractère 20
Codefreqcardiaque Code de la fréquence cardiaque entier 6
Codepressionart Code de la pression artérielle entier 6

Codeglycimie Code de la glycémie entier 6

Codeoxymetrie Code de l’oxymetrie entier 6

Tableau 3.2 : Dictionnaire des données.

63
Chapitre III : Conception

Figure 3.14 : Diagramme de classe.

64
Chapitre III : Conception

4- Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons pu concevoir un système d'information pour la
télésurveillance médicale du patient dans un établissement hospitalier en se basant sur les
diagrammes du langage UML à savoir le diagramme de cas d'utilisation, le diagramme de
séquence, et le diagramme d’activité, et le diagramme de classe.

65
Chapitre IV :

Implémentation
Chapitre IV : Implémentation

1-Introduction :

Dans ce chapitre, consacré à la réalisation et la mise en œuvre de notre application de la


télésurveillance médicale des patients dans un établissement hospitalier, nous allons présenter
les outils de développement adoptés; soit le système de gestion de base de données Paradoxe,
le langage de manipulation de bases de données SQL ainsi que l'environnement utilisé qui est
Borland Delphi 7 et enfin nous montrer les principales interfaces et fenêtres de l'application.

66
Chapitre IV: Implémentation

2-Outils de développement :
2.1-Implémentation de la base de données :
 La base de données :
Une base de données est composée de données stockées dans des mémoires de masse sous
une forme structurée, et accessibles par des applications différentes et des utilisateurs
différents. Une base de données doit pouvoir être utilisée par plusieurs utilisateurs en même
temps. [21]
 Système de Gestion de Bases de Données :
Un SGBD (Système de Gestion de Bases de Données) est un ensemble de logiciels chargés
d'assurer les fonctions minimales suivantes :
- Le maintien de la cohérence des données entre elles
- Le contrôle d'intégrité des données accédées
- Les opérations classiques sur les données (consultation, insertion, modification,
suppression).
- Les autorisations d'accès aux données. [21]

 Les autorisations d'accès aux données.


Et pour la création des tables de notre base de données on a utilisés Paradoxe 7 qui est un
SGBDR (Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles) édités par Corel. Il est
compatible avec les requêtes SQL (Structured Query Language) et dispose d'une interface
graphique pour saisir les requêtes (QBE - Query By Example). Il permet aussi de configurer,
avec des assistants ou librement, des formulaires de saisie incorporant des tables filles sans
nécessiter de sous-formulaires, des états imprimables, des pages html liées aux données d'une
base et d'incorporer des fiches créées sous Delphi. [17]
 Langage de Manipulation de Bases de Données
SQL (Structured Query Language) est un langage de manipulation de bases de données mis
au point dans les années 70, et il permet trois types de manipulations :
- La maintenance des tables : création, suppression, modification de la structure des
tables.
- La manipulation des données : sélection, modification, suppression d'enregistrements.
- La gestion des droits d'accès aux tables : contrôle des données; droits d'accès,
validation des modifications. [17]

67
Chapitre IV: Implémentation

2.2-Environnement de développement :
Qu'est-ce que Delphi?
Borland Delphi est un environnement de développement de type RAD (Rapid Application
Development) basé sur le langage Pascal. Il permet de réaliser rapidement et simplement des
applications Microsoft Windows XP, Microsoft Windows 2000 et Microsoft Windows 98,
avec un minimum de programmation.
Nous avons choisi la version 7 de Delphi car elle fournit tous les outils nécessaires pour
développer, tester et déployer des applications, notamment une importante bibliothèque de
composants réutilisables, une suite d'outils de conception, de modèles d'applications, de fiches
et d'experts de programmation que les versions précédentes du logiciel ne possédaient pas.
Il existe d'autres systèmes de développement rapide sous Windows mais Delphi est
particulièrement très bien placé grâce à ces propriétés: [14]
Moins de lignes de code et rapidité de compilation
Possibilité d'utiliser des procédures événementielles partagées
Notion de modèles réutilisables (fiches, menus, objets)
- Richesse des composants fournis
- Assembleur intégré, compilateur en ligne de commande
- Débogage facile au niveau du code source et du processeur
- Possibilité d'allocation dynamique de la mémoire en utilisant les pointeurs Voici un
aperçu de l'interface de travail de Borland Delphi 7 :

Figure 4.1: Interface de Borland Delphi 7.

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Chapitre IV: Implémentation

3-Description de l’application :
L'application que nous avons conçue permet d'effectuer les tâches suivantes :
 L’admission
 La gestion des patients (ajout, modification, suppression,.....).
 La gestion des médecins (ajout, modification, suppression,...).
 La surveillance des patients avec des capteurs spécifique.
 Des différents types d’interventions.
 Le stockage des résultats des mesures a long terme et permet la ré consultation sous
l’interface d’historique
3.1- Les interfaces de l’application:
3.1.1 Le formulaire d'authentification
Au lancement de notre application, un formulaire s'affiche à l'écran, il nous demandera
d'introduire le mot de passe d'authentification pour accéder au page principal.

Figure 4.2 : Formulaire d'authentification.

Si le mot de passe introduit n'est pas valide, alors l'application revoit message d'erreur
suivant :

Figure 4.3 : message d’erreur.

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Chapitre IV: Implémentation

3.1.2-L’interface principal (page d’accueil) :


Après avoir saisi le mot de passe valide, la fenêtre ci-après s'affiche, elle comporte le
menu principal où l'utilisateur pourra sélectionner la tâche à effectuer.
Le menu de notre application contient Cinque (05) boutons qui sont : Patient, Médecin,
Surveillance, Historique, Fermer.

Figure 4.4 : interface principale.

3.1.3-Espace gestion du patient :

Quand on clique sur le bouton patient de l’interface principale un forme s’affichera sur
laquelle on peut effectuer les opérations de gestion de patient (ajouter des nouveaux patient,
modifier des patients existants, suppression, rechercher, et le bouton fermer).
Les formulaires de l’ajout d’un patient sont affichés adroit de la page pour permettre saisir les
informations des nouveaux patients, et un bouton ‘valider’ pour la validation des données
saisis.

70
Chapitre IV: Implémentation

Figure4.5 : l’ajout d’un patient.

Quand on clique sur le bouton modifier , le system récupère les informations d’un patient
sélectionner et permet la modification et après la validation de la modification.

Figure4.6 : modification d’un patient.

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Chapitre IV: Implémentation

Après avoir introduit sélectionné le patient à supprimer, il suffit de cliquer sur le bouton
"Supprimer", un message de confirmation s’affichera. En cas de confirmation le patient sera
supprimé de la base de données.

Figure4.7 : suppression d’un patient.

Notre application offre la possibilité de rechercher un patient avec des contraints choisit par
l’utilisateur soit par le nom de patient soit par le numéro de la salle.

Figure4.8 : Recherche d’un patient.

Le bouton fermer permet la fermeture de l’interface gestion du patient.

3.1.4-Espace gestion du médecin :

Cet espace est similaire à l’espace patient et offre les mêmes fonction ( ajout,
modification suppression , recherche d’un médecin).

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Chapitre IV: Implémentation

3.1.5-Espace de surveillance :

L’espace de surveillance contient la List des patient à surveillé et des outils pour
effectuer les mesures donné par des capteurs connecter au patient, notre application offre
quatre (4) capteur de mesure optionnel sont capteur de la fréquence cardiaque, capteur de
taux de glycémie, capteur de la pression artériel, capteur d’oxymétrie.

Figure4.9 espace de surveillance.

 Mesure de taux de glycémie :


Les mesures de taux de glycémie par exemple se fait à 2 périodes ‘à jeun’ et ‘après 2 heurs
de repas’ notre application offre deux zone d’affichage l’une pour la valeur idéal et l’autre
pour la valeur réel mesurer, notre system peut générer un Beep sonor avec un message
d’alerte qui spécifie le cas d’alerte selon les résultats des mesures.
La figure suivant montre les quartes cas possible de taux de glycémie
- Cas normal.
- Cas d’hypoglycémie.
- Cas d’hyperglycémie.
- Cas de diabète.

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Chapitre IV: Implémentation

Figure4.10 les quarts cas possible de taux de glycémie

 Mesure de la fréquence cardiaque :


Notre application offre une représentation graphique des valeurs de la fréquence cardiaque
en fonction de temps durant toute la journée ce que permet un suivi continu de l’états de
patient.

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Chapitre IV: Implémentation

Figure4.11 représentation graphique de la fréquence cardiaque


3.1.6-Espace d’intervention possible :

Notre system permet la prise en charge des disfonctionnements non compliquer et


possiblement réglables et on prend come exemple les 3 interventions possible dépend des
mesures de taux de glycémie :
- Injection d’insuline.
- Remplissage par SGI
- Convocation de médecin responsable.

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Chapitre IV: Implémentation

Figure4.12 les interventions possibles

3.1.7-Espace de l’historique :

L’historique est une partie essentielle et pertinente dans toutes les applications médicale,
l’application que nous avons réalisée permet a l’utilisateur de consulter tous les mesures et les
interventions signalés.
L’interface historique contient de champs de saisi pour filtrer la liste des patient et cinq (5)
onglets quatre réservé pour les mesures donné par les capteurs et la cinquième pour afficher
les interventions

Figure4.13 l’historique des valeurs de la fréquence cardiaque.

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Chapitre IV: Implémentation

Notre application offre un historique détaillé des interventions fait par le system on mentionne
le patient concerné le type d’intervention et le nom de médecin si il est nécessaire.

Figure4.14 l’historique des interventions.

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Chapitre IV: Implémentation

Conclusion
L'étape de réalisation était plus ou moins ambiguë, mais malgré les différentes
contraintes et le temps limité nous avons pu réaliser une application qui répond aux besoins et
qui permet de gérer les différents cas d'utilisation prévus dans l'étape de l'analyse. Au court de
ce chapitre, nous avons présenté l'environnement de développement de l'application et les
outils de travail qu'on va utiliser. Ainsi nous avons donnée un aperçu sur la phase
d'implémentation de l'application tel que le principe de fonctionnement du système de
télésurveillance médicale.
Enfin, nous avons présenté les différentes interfaces de notre application

78
Conclusion générale et perspectives

Au cours de ce travail, nous avons présenté les différentes étapes de la conception et la


réalisation de notre application pour la télésurveillance médicale qui gère le bon suivi des
patients.
Nous avons commencé notre mémoire par un état de l’art, qui détaille et expose les
différents projets et les systèmes déjà réalisés dans le domaine de la télésurveillance médicale.
Afin de satisfaire les besoins des utilisateurs du système, nous avons opté pour une démarche
basée sur le formalisme UML et passant par les étapes de développement logiciel. Le
gestionnaire de bases de données Paradox a été choisi pour la mise en œuvre de notre
application sous l'environnement de programmation Borland Delphi 7.
Ce mémoire a fait l'objet d'une expérience intéressante, qui nous a permis d'améliorer
nos connaissances et nos compétences dans le domaine de l’informatique médicale.
Cependant des perspectives d'améliorations de notre application restent envisageables telles
que l'enrichissement du menu des statistiques en introduisant d’autres graphes plus détaillés,
ainsi que l'amélioration de la qualité des renseignements et des alertes avec une recherche
multicritères et de plusieurs méthodes. Ainsi de détecter d‘éventuelles les évolutions critiques
à long terme.

79
Bibliographie

[1]. Dr Pierre Simon, CGES, DHOS, La place de la télémédecine dans l’organisation des soins,
Conseillers généraux des établissements de santé, Agence des systèmes d’information partagé de
santé, Rapport remis en novembre 2008.

[2]. Florence DUCHANE, Exploitation de données multi capteurs dans un système de


télésurveillance médicale, Rapport de stage de DEA, encadré par M r Vincent RIALLE 1 er
Mars 30 juin 2001.

[3]. Florence duchène, thèse de doctorat Fusion de données multicapteurs pour un système
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[4]. gerhome.cstb.fr un site du CSTB, réalisé avec Typo3.

[5]. Gilles VIRONE, Architecture et simulation local du système d’information domotique-santé


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http://www.hypertension-online.com/

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[10]. J.STEFFE. De Merise à UML. Enita de bordeaux edition, Janvier 2003.

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Bibliographie

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Volume 3, Hors-série 1, 20 (2004).

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MIGNET. De Merise à UML. Eryolles france edition, Octobre 2001.

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(ANTEL), Paris, De nouvelles organisations et pratiques de soins par télémédecine, Médecine
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algorithmes et réseaux, laboratoire des techniques d’ingénierie médicale et de la complexité,
Faculté de médecine de Grenoble, 38706 La Tronche, France, Reçu le 25 février 2009 ; accepté
le 29 avril 2009.

[21] Robert Michel Di Scala. Les bases de l'informatique et de la programmation. Berti


d'alger edition, 2005.

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