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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES
SCIENCES DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Master en sciences


économiques ; option : Monnaie, Finance et Banque

Sujet

Les procédures de recouvrement et de gestion des créances bancaires


Cas de la Banque de Développement Local « BDL » de TIZI-OUZOU

Réalisé par :
Dirigé par :
TIGZIRT ROZA
OUENDI LYNDA
SERBOUH MESSAD
(Maître-assistante classe A)
UMMTO

Promotion : 2016-2017
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES
SCIENCES DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Master en sciences


économiques ; option : Monnaie, Finance et Banque

Sujet

Les procédures de recouvrement et de gestion des créances bancaires


Cas de la Banque de Développement Local « BDL » de TIZI-OUZOU

Réalisé par :
Dirigé par :
TIGZIRT ROZA
OUENDI LYNDA
SERBOUH MESSAD
(Maître-assistante classe A)
UMMTO

Promotion : 2016-2017
SOMMAIRE
Introduction générale P

Chapitre Les crédits, les risques et les garanties bancaires…………..……………... P


I
Introduction …………………………………………………………........... P
Section I Les crédits bancaires…………………………………………………………. P
Section II Les risques des crédits bancaires et leurs garanties………………………….. P
Conclusion …………………………………………………………………... P

Chapitre Les phases du recouvrement des créances……………………………........ P


II
Introduction ………………………………………………………………… P
Section I La phase précontentieuse (le règlement à l’amiable)……………………….... P
Section II La phase contentieuse (règlement par voie de justice)………………………. P
Conclusion…………………………………………………………………… P

Chapitre Etude pratique des procédures du recouvrement des créances par la P


III banque de développement local…………………..………………………...

Introduction…………………………………………………………………. P
Section I Présentation de la banque de développement local de Tizi-Ouzou………… P
Section II Etude pratique des procédures du recouvrement des créances par la banque P
de développement local……………………………………………………….
Conclusion …………………………………………………………………... P
Conclusion générale ………………………………………………………... P
Références bibliographiques……………………………………………….. P
Annexe ………………………………………………………………………. P
Liste des figures, des tableaux, et des annexes……………………………. P
Table de matière…………………………………………………………….. P
Résumés……………………………………………………………………..... P
REMERCIEMENTS

Nous souhaitons témoigner notre gratitude et nos sincères remerciements


à notre promotrice « Mme LYNDA OUENDI » d’avoir accepté de diriger ce
travail, ainsi que pour ses conseils et le temps qu’elle nous a accordé pour la
réalisation de notre mémoire.

Nous adressons également nos remerciements à « Mr MADJID


HAMAS», au «DIRECTEUR GENERAL » de la Banque de Développement
Local de TIZI OUZOU et à ses collaborateurs pour les documents qu’ils nous
ont fournis, indispensables à la réalisation du présent travail.

Au personnel de la banque, particulièrement à « Mme SLIMANI » et «


Mme YAMOU» qui nous ont encadrées et aidées, à l’accueil chaleureux, le
soutien indéfectible tout au long de notre stage et les multiples conseils qui nous
ont été donnés.

Enfin, nous remercions toute personne ayant contribué, de près ou de loin,


à la réalisation de ce mémoire.
DEDICACES
Je dédie mon travail à mes chers parents qui m’ont soutenu et qui m’ont
aidé afin que je réussisse dans la vie, j’aimerai bien en profiter de cette occasion
afin de les remercier pour tout ce qui m’ont offert, que le bon DIEU me les
garde et les protège, « si vous savez combien je vous aime !!!! »

A mes deux frères et ma sœur que j’aime beaucoup: YOUCEF, KARIM et


IMANE.

A ma belle-famille, et mon cher mari « TAREK », en particulier.

A ma binôme « SOUAD ».

A toute personne qui m’a encouragé à élaborer ce travail, notamment mes


meilleures amies « LYNDA, SAMIRA, TINA, LILIA, SAIDA, DEHBIA,
DYHIA, et SORAYA », ainsi que mon cousin « HEND ».

ROZA
DEDICACES
Je dédie mon travail à mes chers parents qui m’ont soutenu et qui m’ont
aidé afin que je réussisse dans la vie, j’aimerai bien en profiter de cette occasion
afin de les remercier pour tout ce qui m’ont offert, que le bon DIEU me les
garde et les protège.

A mes frères « MAKHELOUF, MOULOUD, AMRANE, mes sœur «


DAHBIA, HASSINA, NAIMA, KARIMA et SAMIRA », et mes neveux «
LILICHE, ADAM, et ABD ARZAK ».

A ma belle-famille, et mon cher mari « SAMY », en particulier.

A ma binôme « ROZA».

A toute personne qui m’a encouragé à élaborer ce travail, notamment mes


meilleures amies « LYNDA, SAMIRA, LILIA, CYLIA et MELISSA ».

MESSAD
Introduction générale

Introduction générale

Le fonctionnement de l’activité de la vie économique repose sur la circulation des flux


réel (production, consommation, investissement…) et des flux financiers. Les différents
agents économiques éprouvent des besoins de financement de différente nature pour
accomplir leurs fonctions de production, de commercialisation et de consommation, c’est les
besoins de financement et l’offre de capitaux qui permet aux banques d’exercer leur rôle
d’intermédiaire financier entre détenteur et demandeur de capitaux, en collectant des
ressources et en octroyant des crédits.

Dès lors, quel que soit le crédit demandé (nature, volume, durée), la décision d’octroi
doit reposer en premier lieu, sur les possibilités, les capacités de remboursement normal et
aux échéances convenues que le débiteur possède et qui doivent sécuriser la créance de la
banque.

Devant la faiblesse des structures des banques à évaluer le risque de financement des
projets, cette situation n’a fait qu’accroitre le portefeuille en créance non performante d’où la
prolifération du contentieux bancaire et les problèmes de recouvrement rencontrés.

La gestion du contentieux bancaire par les banques algérienne est une situation toute
nouvelle, ignorée durant la période d’avant 1990. Si on regarde de très près l’évolution du
système bancaire algérien depuis l’indépendance jusqu’à nos jour, on distingue deux période,
avant 1990 et après 1990, en rapport avec la publication de la loi 90-10 du 14 Avril 1990
relative à la monnaie et au crédit.1 Ainsi durant la période d’avant 1990 caractérisée par une
économie dirigée et centralisée, le financement de l’économie se faisait sur injonction du
pouvoir publique. Le service contentieux et juridique relevant les banques durant cette
période faisait peu attention au traitement et au suivi du contentieux.

A partir de 1990, le secteur bancaire est reformulé par la loi 90-10 du 14 Avril 1990,
celle-ci a permis de mettre en place un cadre juridique permettant d’harmoniser l’activité et le
bon fonctionnement du secteur bancaire, la création d’autorités de régulation et de
supervision, tels que le conseil de la monnaie et du crédit et la commission bancaire.

1
«IMOUDACHE NADIR », « le contentieux bancaire en ALGERIE », thèse de magister, université
MOULOUD MAMMERI TIZI-OUZOU, 2011, page 2.
Introduction générale

Alors s’il existe un aspect méconnu et qu’on peut qualifier comme opaque dans toute
l’activité bancaire, que ce soit en amant ou en aval, c’est sans doute le contentieux bancaire,
cependant les banques n’octroient des crédits qu’après étude du dossier selon des critères
universel. Ainsi les banque sont libres d’afficher leurs conditions de banque ce qui n’était
pas le cas auparavant.

Enfin, le point qui nous intéresse dans notre travail, c’est que les banques sont tenues
de créer un service chargé de gérer le recouvrement des créances et du contentieux, et pour
mieux cerner cette fonction, il est nécessaire d’apporter des éléments de réponse à cette
question :

Quelles sont les procédures mise en œuvre par la banque pour la récupération de ces
créances?

Méthodologie de travail

Le sujet abordé dans notre travail est le contentieux bancaire qui est le résultat de
l’accumulation des créances douteuses dans le portefeuille de la banque. Notre travail consiste
à étudier comment les banques vont se prémunir contre ce risque et les démarches entreprises
pour traiter le contentieux.

Pour mener à bien notre étude et analyser la problématique, nous allons adopter une
méthode descriptive basée sur une revue littéraire théorique et empirique (ouvrages,
documents, articles et Internet) relatifs à notre thème. Egalement, la méthode analytique,
basée sur un stage pratique au sein de la Banque de Développement Local « BDL » de Tizi-
Ouzou, sera adoptée afin d’expliquer et d’analyser les différentes procédures du recouvrement
des créances effectués par la Banque de Développement Local.

Structure du mémoire

Pour analyser notre problématique, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres :

- Nous allons présenter dans le premier chapitre les différents risques et crédits bancaires,
ainsi que leur moyen de prévention et de garanties.

- Dans le deuxième chapitre nous allons traiter les phases de recouvrement des créances qui
sont la phase précontentieuse et la phase contentieuse ;
Introduction générale

- Dans le troisième chapitre nous allons tenter d’illustrer ces notions théoriques à travers
l’étude d’un cas pratique effectué au niveau de la banque de développement local de Tizi-
Ouzou, concernant le recouvrement d’un crédit d’investissement dans le cadre de dispositif
ANSEJ.
CHAPITRE I :
LES CREDITS, LES
RISQUES ET LES
GARANTIES BANCAIRES
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

Introduction

Que ce soit aux entreprises ou aux particuliers, la banque joue le rôle d’intermédiaire
financier entre les agents à capacité de financement et ceux à besoin de financement, et ceci
en accordant des crédits pour des raisons divers.

Dès lors que la banque se prononce favorablement pour accompagner financièrement


son client, elle endosse d’une façon ou d’une autre les risques de celle-ci. Ces risques peuvent
survenir à tous les niveaux de vie du crédit, à partir de son utilisation jusqu’au remboursement
de la dernière échéance.

Et pour minimiser ces risques et couvrir ces crédits, le banquier demande toujours des
garanties qui ne sont que des issues de secours en cas de défaillance de sa clientèle.

Dans ce premier chapitre, nous allons présenter et définir les différents types de crédits
accordés par la banque, nous nous interrogerons sur les risques rencontrés puisqu’ils sont
inséparables du crédit, et enfin nous allons illustrer les moyens de prévention et de garantie
contre ces derniers.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

SECTION I : LES CREDITS BANCAIRES

Le maintien de l'activité bancaire revêt une importance toute particulière, car il


conditionne en grande partie celui de la vie économique d'un pays. Le crédit constitue une
donnée importante en tant que facteurs de production et partant, moteurs de développement
économique.

. Notion du crédit

Le crédit est une opération par laquelle un préteur « une banque » met à la disposition
d’un emprunteur « demandeur » une somme d’argent moyennant une rémunération appelée
intérêt proportionnelle à la durée de l’usance. 2

D’une façon générale, le crédit résulte de la combinaison de (03) trois éléments : le


3
temps, la confiance, et la promesse.

Le temps ou le délai pendant lequel le bénéficiaire dispose des fonds prêtés, la


confiance faite par le créancier au débiteur, la promesse de restitution des fonds prêtés.

Le crédit introduit donc une notion de temps c’est-à-dire l’incertitude ainsi, il est
possible qu’une banque ne révèle aucun risque de défaillance au moment de l’octroi d’un
crédit à moyen ou long terme.

La deuxième caractéristique du crédit est la confiance entre le créancier et le débiteur,


cette notion est subjective et n’est pas exempt de risque puisque un banquier peut ainsi
accorder sa confiance et se tromper.

Enfin, la troisième caractéristique du crédit est la promesse de restitution des fonds


prêtés, les risques inhérents à ce point découlent des deux points précédents.

Si une évolution défavorable se produit dans le temps ou que le débiteur ne respecte pas
la confiance du créancier, le risque de non remboursement peut se réaliser.

2
« DESIRE NGIRUMPATSE », « analyse de l’effet des crédits octroyés par les institutions des micro-finances
au -développement socio-économique de ses membres », Université Adventiste de KIGALI, Licence 2008
3
IDEM
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

Le crédit est l’opération par laquelle le propriétaire d’un bien économique qui revêt de
plus souvent la forme monétaire, en cède le droit d’usage à une autre personne pendant un
certain temps. 4

Une décision d’octroi d’un crédit doit reposer sur une appréciation des risques
bancaires qui se présentent sous deux éléments : 5

•Un élément subjectif : qui se rapporte à la confiance, car l’art du banquier consiste à vendre
et à acheter la confiance. Il doit inspirer la confiance à ses déposants afin qu’ils prolongent
l’échéance de leurs dépôts comme il doit également avoir confiance en ses débiteurs en
s’appuyant sur la solvabilité et la crédibilité.

•Un élément objectif : qui est lié à l’examen des réalités techniques, économiques,
commerciales et financières, notamment l’analyse des comptes sociaux du débiteur.

. Typologie des crédits

Les crédits occupent une place privilégiée dans les banques, ils englobent les diverses
activités de prêt d’argent accordés à différents clients. Parmi ces crédits, nous avons :

. Le crédit immobilier

C’est l’opération par laquelle une banque permet de mettre des fonds à la disposition
d’une personne entre la promesse de remboursement du capital et le paiement d’intérêt, dans
le but de financer l’achat d’un bien immobilier neuf ou ancien (maison, appartement, terrain..)
ou de procéder à la construction, l’aménagement, ou la rénovation d’un bien immobilier. 6

. Le crédit à la consommation

Le crédit consommation est un prêt accordé par une banque ou un organisme de crédit
qui va permettre aux emprunteurs de financer un bien de consommation ou un projet
7
personnel (automobile, équipement d’une maison…).
Il existe plusieurs formes du crédit à la consommation, à savoir: 8

4
« DESIRE NGIRUMPATSE », OP.CIT.
5
IDEM
6
«SYLVIE DE COUSSERGUES », « gestion de la banque du diagnostic à la stratégie, Edition DUNOD, PARIS
2005, P 95.
7
www.financement-crédit.fr (consulté le : 18/02/2017 à 18 :12)
8
« HEFSI Djamila, I.L, H.Y », « La gestion du contentieux bancaire en Algérie », Université Mouloud
Mammeri de TIZI OUZOU, promotion 2009/2010, P 5
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

. . Le prêt personnel

C’est l’une des catégories du crédit à la consommation dont la caractéristique est qu'il
ne finance pas un achat précis (prêt non affecté). L’emprunteur peut ainsi utiliser la somme
d’argent prêtée comme bon lui semble, de plus, les conditions de remboursement, le taux
d’intérêt, la durée de crédit, la somme prêtée sont fixés lors de la réalisation du contrat.

. . Le crédit affecté ou lié à un achat

Ce type de crédit est généralement proposé directement sur le lieu de la vente par un
vendeur qui fera signer à son client deux contrats totalement dépendants l’un de l’autre, le
contrat de vente d’une part et le contrat de crédit d’autre part. L’avantage est que si l’un des
contrats est annulé l’autre le sera aussi.

Le consommateur peut solliciter ce crédit affecté au près d’une banque, ce qui est
parfois avantageux que celui proposé sur place.

. . Le crédit revolving ou crédit permanent

Ce type de crédit est également appelé réserve d'argent, crédit renouvelable, ou encore
crédit autorisé.

Il s’agit pour le prêteur de mettre à la disposition de l’emprunteur une somme d'argent,


qui pourra l’utiliser en totalité ou en partie ; sans jamais dépasser le montant maximum
autorisé. Le montant du prêt et les intérêts sont donc modulables en fonction des besoins des
emprunteurs.

. Le crédit d’investissement

Le crédit d'investissement est un crédit qui permet à l'entreprise de réaliser des


investissements professionnels à moyen ou à long terme. Le crédit d'investissement
correspond généralement au financement du haut de bilan de l'entreprise, avec pour principal
objectif, le développement ou le renouvellement des immobilisations et de l'outil de travail de
l'entreprise. 9

9
« AKLIL Samia, MAHDID Nadia », « Le financement du crédit d’investissement, cas de la BNA de TIZI
OUZOU », Université Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, promotion juin 2013, P 10-11.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

Il existe trois types de crédit d’investissement à savoir:10

3.1) Le crédit à moyen terme (CMT)

Ce crédit est un concours qui s’adresse à toutes entreprises désireuses d’acquérir des
biens d’équipements. Le crédit à moyen terme est accordé pour une durée allant de deux ans à
sept ans, il permet de financer différents types de biens qu'il s'agisse de la construction ou de
l'aménagement de bâtiments professionnels, de matériel ou de véhicules utilitaires, il constitue
un avantage pour la banque, selon la loi 90-10 relatives à la monnaie et au crédit, le crédit à
moyen terme est éligible au refinancement auprès de la Banque d’Algérie.

3.2) Le crédit à long terme (CLT)

Le crédit à long terme s’inscrit dans la fourchette huit ans à vingt ans, il finance les
immobilisations lourdes notamment les constructions et les infrastructures.

Les banques accordent peu ce type de crédit, en raison de son long délai de
remboursement qui nécessite des ressources de durée compatible. Toutefois, les banques font
de la transformation en affectant des ressources à court terme dans des financements à long
terme. Il est surtout octroyé aux particuliers sous forme de crédits immobiliers pour
l’acquisition de logement.

3.3) Le crédit-bail (leasing)

Il s'agit d'une opération financière par laquelle une entreprise donne en location, des
biens d'équipement, un fonds de commerce, de l'outillage, une voiture, un parc automobile ou
des biens immobiliers à un preneur, qui à un moment quelconque du contrat, mais le plus
souvent à l'échéance, peut décider de devenir propriétaire du ou des biens qui en ont été
l'objet. Le contrat contient donc de la part du bailleur, une promesse unilatérale de vente dont
la réalisation reste subordonnée au paiement du prix fixé à l'avance augmenté des intérêts et
des frais.

En cas de cession de biens compris dans une opération de crédit-bail, le cessionnaire est
tenu des mêmes obligations que le cédant qui reste garant de l'exécution du contrat.

10
« AKLIL Samia, MAHDID Nadia », OP.CIT., P 11-12
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

. Les crédits à l’exploitation

Les crédits d’exploitation finance l’actif circulant du bilan, plus précisément les valeurs
d’exploitation et/ou réalisable. Le remboursement d’un crédit d’exploitation, dont la durée est
généralement d’une année est assuré par les recettes d’exploitation. 11

On distingue deux grandes catégories de crédit d’exploitation : les crédits par caisse et
les crédits par signature.

4.1) Les crédits par caisse

Les crédits par caisse sont des crédits accordés par une banque qui autorise un client à
rendre son compte débiteur. Parmi les crédits par caisse on trouve : 12

4.1.1) Crédits par caisse globaux

Les crédits par caisse sont les crédits accordés par une banque autorisant un client à
rendre son compte débiteur. On distingue la facilite de caisse, le découvert, le crédit relais et
le crédit de compagne.

4.1.2) Facilité de caisse

La facilite de caisse est accordé à l’entreprise lorsqu’elle a besoin de faire face à une
gêne momentané de trésorerie, cette autorisation est accordée jusqu’à une date limitée, le
caractère essentiel de la facilite de caisse est sa très courte durée (quelque jour par mois).

Un compte assorti d’une facilite de caisse doit présenter alternativement des positions
créditrices, les positions débitrices doivent être inférieur à un mois. Le montant maximum
d’une facilite de caisse dépend d’un chiffre d’affaire mensuelle de l’entrepris. En général, il
représente 60 à 70% de ce chiffre d’affaire.

4.1.3) Le découvert

Le découvert permet à une entreprise de faire face temporairement à un besoin en fond


de roulement dépassant les possibilités de son fond de roulement, c’est certainement le
concours à court terme le plus sollicité et le plus utilise.

11
« ADLANI MERIEM, B.S., K.G. », « le recouvrement des créances bancaires, cas de la banque de
développement local de TIZI-OUZOU, institut nationale spécialisé de la formation professionnelle,
IMARZOUKEN AREZKI », promotion 2010, P 19.
12
IDEM, P 19-
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

Le recoure au découvert bancaire s’explique généralement par une insuffisance


momentanée du fond de roulement due à un gonflement d’actif circulant et donc à une
croissance du besoin en fond de roulement.

Le montant du découvert est fonction du chiffre d’affaire réalisé par l’entreprise, de sa


destruction financière, de son activité et de la confiance du banquier en ses dirigeants.

4.1.4) Les crédits relais

Comme son nom l’indique, le crédit relais est une forme de découvert qui permet
d’anticiper une entrée de fond qui doit se produire dans un délai déterminé et pour un montant
précis, cette rentrée peut provenir, par exemple, d’une augmentation en capital ou encore
d’une session d’actif.

4.1.5) Le crédit de compagne

Le crédit de campagne est un crédit s'adressant aux entreprises dont l'activité est
saisonnière. Ce crédit permet de faire face à d'importants besoins de trésorerie durant
plusieurs mois. Le remboursement s'effectue au fur et à mesure des ventes réalisées pendant la
période d'activité forte.

A l’issue de la compagne, le crédit de compagne doit être totalement remboursé par les
recettes réalisées.

. Crédit d’exploitation par caisse spécifique

Les crédits d’exploitation spécifiques sont des crédits spécifiquement adaptés à certains
actifs circulant et comportent en général, une garantie réelle constituée par un actif circulant.
13
On distingue :

. . L’escompte commercial

L’escompte est un crédit bancaire qui correspond à une mobilisation de créances


commerciales détenues par une entreprise et représentées soit par des lettres de change ou soit
par des billets à ordre. L’escompte d’effets de commerce est une opération sure pour laquelle
les banques ne demandent généralement pas de garanties réelles.

13
« AISSAT LILIA, AINOUZ DYHIA », « la réaction de la banque face à la clientèle en difficulté, cas de la
banque de développement local de TIZI-OUZOU », Université de la formation continue centre T.O., promotion
2008-2009, P 17-18.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

. . Avance sur marchandise

L’avance sur marchandises constitue un complément idéal pour financer les besoins de
fonctionnement, permettant à la trésorerie de l’entreprise de demeurer disponible pour le
financement d’autres besoins d’exploitation. La durée de l’avance sur marchandise dépend
normalement du délai d’écoulement des stocks financés.

La banque, en contrepartie de son financement, prend en garantie les marchandises qui


lui sont remises en gage par l’entreprise. L’avale sur marchandise est un crédit par caisse qui
finance un stock, garantis par des marchandises remises en gage au banquier.

. . Avance sur marchés publics

L’avance sur marché est un crédit qui permet aux entreprises adjudicataires de marchés
publics de faire face aux décalages de trésorerie engendrés par l’importance à la fois des
dépenses qu’elles effectuent (travaux, fournitures…) et des délais de règlement.

. . Avance sur titre

C’est un Prêt à court terme accordé par une banque à une personne physique ou morale en
échange du nantissement de titres financiers. En général la banque prêtera une somme inférieure à la
valeur vénale des titres placés en garanti, on parlera alors de valeur de nantissement.

. . L’affacturage « factoring »

L’affacturage consiste en un transfert de créances commerciales de leur titulaire à un


factor qui se charge d’en opérer le recouvrement et en garantit la bonne fin, même en cas de
défaillance momentanée ou permanente du débiteur, le factor peut réglé par anticipation tout
ou partir du montant des créances transférés, l’affacturage et donc à la fois un procédé de
recouvrement, une technique de garantie des risques éventuellement un moyen de
financement des créances.

. Crédit d’exploitation par signature

Ces crédits n’entraînent pas en principe des sorties de fonds, la banque fait seulement
bénéficier l’entreprise cliente de la qualité de sa signature en se portant caution de sa
solvabilité, parmi l’éventail de crédit par signature on distingue : 14

14
IDEM, P 19-20
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

. . L’aval

C’est un engagement fourni par un tiers qui se porte garant de payer tout ou une partie
du montant d’une créance, généralement un effet de commerce. L’aval peut être donné sur un
titre ou sur un acte séparé.

L’aval est donc l’engagement pris par une tierce personne (généralement une banque) de
payer une lettre de change à l’échéance en cas de défaillance du tiré.

. . Crédit par acceptation

L’acceptation est écrite sur la lettre de change, elle est exprimée par le mot (accepter)
ou tout autre mot équivalant, elle est signée du tiré, la simple signature du tiré apposée au
recto de la lettre vaut acceptation.

L’acceptation diffère de l’aval du fait que le banquier est accepteur, elle est consentie
généralement dans le cadre du commerce extérieur.

. . Le cautionnement bancaire

Le cautionnement est un contrat par lequel une personne garantie l’exécution d’une
obligation, en s’engageant envers le créancier à satisfaire à cette obligation, si le débiteur n’y
satisfait pas lui-même.

Le cautionnement donc est un prêt de signature par lequel le banquier promit d’honore
les engagements de son client à échéance convenu si celui-ci s’avère défaillant.

. . Le crédit documentaire

Le crédit documentaire est un engagement par signature qui joue, à la fois le rôle
d’instrument de crédit et celui de moyen de paiement garanti dans les transactions
internationale.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

SECTION II : LES RISQUES DES CREDITS BANCAIRES ET LEURS GARANTIES

La relation entre la banque et ses clients peut à tout moment dégénérer négativement,
dans le cas où, le débiteur ne peut pas faire face à ses obligations dans les délais prévus, ou
lorsqu’ils refusent ou ne peut pas effectuer le remboursement. De cela, la banque peut
rencontrer différents risques de crédit.

Les risques des crédits bancaires

Le risque est présent dans toutes les activités de l’économie. Selon l’activité, il est
tantôt important, tantôt il peut être négligé. En effet, le risque a des effets néfastes sur
l’activité bancaire, alors il faut réfléchir sur une définition.

1.1) Notion du risque crédit

Le banquier doit constamment agir de manière à être capable de répondre aux retraits
des déposants sans pour autant être obligé de rappeler le crédit consenti aux entreprises. La
notion de risque trouve sa signification au centre de cette contradiction. Ce sont ces
contraintes qui obligent le banquier à ne pas accorder des crédits avant d'avoir identifié,
analysé et apprécié les risques auxquels s’expose l’entreprise.

Le risque crédit est donc : « un défaut de paiement d’une contrepartie ; incertitude sur
les pertes de crédits liés à la conjoncture économique et au degré de concentration du
portefeuille. Chaque crédit est soumis à des risques : « le risque zéro n’existe pas », qui
15
peuvent être différent d’un crédit à un autre.

1.2) Typologie des risques

Les risques de crédit peuvent se présenter sous plusieurs formes. On distingue


généralement le risque de contrepartie, le risque de non remboursement, le risque
d’immobilisation, le risque de taux, le risque de change, le risque de liquidité et le risque de
solvabilité.

1.2.1) Le risque de contrepartie

Le risque de contrepartie est le premier risque auquel est confronté un établissement


financier, il s’agit du défaut de l’emprunteur qui ne peut pas faire face à ses obligations. Il est

15
« BAICHE FARIZA, BERKANE OUNISSA », « Les crédits bancaires, risques et garanties », Université
Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, promotion 2013/2014, P 23.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

considéré comme un risque inhérent à l’activité d’intermédiation traditionnelle, qui


correspond à la défaillance de la contrepartie sur laquelle une créance ou un engagement est
détenu. De ce fait, la banque subit une perte en capital (créances non remboursés) et en revenu
intérêts non perçus). 16

1.2.2) Le risque de non remboursement

Il est la défaillance du débiteur à échéance. Il apparait lorsque le client débiteur n’est


plus en mesure, ou refuse carrément, de rembourser totalement ou partiellement les fonds qui
lui ont été consentis. Le risque de contrepartie peut être dû à la mauvaise foi (moralité) du
débiteur ou à son incapacité pure et simple à rembourser en raison d’une dégradation
financière. 17

. . Le risque d’immobilisation

Il apparait lorsque le client emprunteur n’est pas en mesure de respecter l’échéancier de


remboursement prévu du crédit dont il a bénéficié d’où l’immobilisation des fonds, ou quand
la banque ne peut plus mobiliser ses créances auprès de la Banque Centrale par le réescompte
ou auprès du marché monétaire en raison de la détérioration de la situation financière des
entreprises emprunteuses. 18

Il peut également être engendré par une mauvaise politique d’utilisation des ressources,
c’est-à-dire recourir à des ressources à vue pour financer des emplois à terme (inadéquation
des échéances).

1.2.4) Le risque de taux d’intérêt

Il survient à l'occasion d'une évolution défavorable des taux d'intérêt affectant


négativement les résultats de la banque dès lors que celle-ci indexe ses emplois et/ou
ressources sur les taux du marché. C'est généralement le cas car la quasi-totalité de leurs
encours du bilan engendre des revenus et des charges qui sont, à plus ou moins long terme,
indexés sur les taux du marché. Cela peut donc porter sur la marge de transformation c'est-à-
dire les résultats courants ou les valeurs patrimoniales inscrites au bilan. 19

16
«SYLVIE DE COUSSERGUES », OP.CIT. P 106.
17
« AISSAT LILIA, AINOUZ DYHIA », OP.CIT. . P 43.
18
IDEM, P 43.
19
« AROUNA SORO », « la gestion des risques de taux d’intérêt et de change, cas de Banque Ouest Africaine
de Développement », Master en finance et banque, France 2006, P 27.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

1.2.5) Le risque de change

Ce risque ne concerne que les prêts en devise. Il provient des fluctuations du cours de
devise dans laquelle le prêt est libellé par rapport à la monnaie nationale. Une augmentation
du cours de change se traduit par un gain tandis qu’une baisse correspond à une perte de
change. 20

1.2.6) Le risque de liquidité

On peut définir le risque de liquidité sous la forme d'un état d'il liquidité extrême
pouvant conduire à la faillite d'un établissement bancaire. Des pertes importantes pouvant être
à l'origine de cette situation, il peut s'en suivre des retraits massifs de fonds ou la fermeture de
lignes de crédits d'autres banques ce qui peut provoquer la crise de liquidité. Il y a dans ce cas
une crise de confiance du marché à l'égard de l'établissement concerné. 21

1.2.7) Le risque de solvabilité

Il désigne l'insuffisance des fonds propres afin d'absorber les pertes éventuelles par la
banque. En effet, ce risque ne découle pas uniquement d'un manque de fonds propres mais
aussi des divers risques encourus par la banque tel que, le risque de crédit, du marché, du taux
et de change. L'exposition des banques à ce type de risque peut mettre en danger son activité,
d'où l'objectif recherché par les institutions financières c'est d'essayer d'ajuster les fonds
propres aux risques afin de faire face à ce genre de risque d'insolvabilité. 22

2) Les moyens de prévention contre les risques

Afin de minimiser les risques bancaires, ils existent plusieurs moyens de prévention,
ainsi que des garanties que la banque récupère auprès de ses clients.

La banque dispose d’un ensemble de moyens de protection, parmi ces moyens on


trouve l’application des règles prudentielles et les garanties.

20
« AROUNA SORO », OP.CIT. P 28
21
ZORGUI ILHEM, « le risque de crédit : évaluation à partir des engagements des banques auprès des grands
groupes tunisiens », Faculté des sciences juridiques, économiques et gestion de Jendouba, TUNISIE, Master
Banque, promotion 2005/2006, P 16.
22
IDEM, P 16
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

. Les sources d’informations concernant les risques

C’est une partie d’informations, émanant d’origines diverses, que le banquier utilise
afin de prévenir et limiter le risque. 23

. . Les renseignements obtenus de l’extérieur

Le recours à la centrale des risques au niveau de la Banque Centrale permet de savoir si


le client est déjà engagé auprès des confrères, puisque chaque banque est tenue d’adresser
régulièrement à cette centrale, le montant des crédits consentis à la clientèle.

La centrale des risques totalise ces informations par client et par nature du crédit, il est
possible donc pour chaque banque prêteuse de connaitre le niveau d’engagement de son
emprunteur auprès des confrères.

2.1.2) Les renseignements obtenus du client

Le dossier du client renferme plusieurs documents qui sont une source précieuse
d’informations : tel que statuts, la délibération de compte, les documents comptables, ainsi le
banquier peut aussi s’informer sur la situation de son client vis-à-vis des créanciers privilégiés
par un extrait de rôle ou une attestation para fiscale.

2.1.3) Limitation des risques

Cette opération doit être faite préalablement par le banquier, elle demande beaucoup
plus la compétence de celui-ci, il peut donc limiter le risque par : 24

2.1.3.1) Limitation du risque par sa division

La division du risque constitue le principe de base de la distribution du crédit, elle


suppose d’abord « l’atomisation » du montant du crédit possible sur le plus grand nombre
d’emprunteurs possible, il s’agit donc, de limiter le volume des crédits qui peuvent être
accordés à un même client. Cette division du risque sur le plan individuel doit être complétée
par une division sur le plan sectoriel, voir régional, afin d’amoindrir les conséquences d’une
crise conjoncturelle où structurelle.

23
« AISSAT LILIA, AINOUZ DYHIA », P 45-46
24
« ADLANI MERIEM, B.S., K.G. », OP.CIT. , P 47-48.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

2.1.3.2) Limitation exigé par la banque centrale

La banque centrale exige des règles prudentielles qui ont pour objet :

- D’éviter le risque de concentration des engagements sur un seul et même bénéficiaire ou


groupe de bénéficiaires.

-D’interrompre la détérioration du ratio de solvabilité de la banque et de garantir les dépôts de


sa clientèle en s’assurant une couverture minimale permanente des crédits distribués par ses
fonds propres.

-D’harmoniser les pratiques du secteur bancaire et financier et de les rapprocher des normes et
pratiques internationales.

2.1.3.3) Limitation par la politique de sélectivité du crédit

La banque centrale procède à un contrôle qualitatif et quantitatif des crédits consentis


par les banques commerciales, elle fixe pour chacune d’elle des limites de réescompte et de
son pouvoir discrétionnaire en matière d’admission où rejet des concours proposés au
réescompte.

. .3.4) Limitation par le contrôle de la commission bancaire

La commission bancaire est un organe présidé par le gouverneur de la Banque centrale,


elle est chargé d’examiner les conditions d’exploitation, la situation financière des banques et
des établissements financiers, et de contrôler la bonne application de la réglementation
bancaire, aussi de sanctionner les manquements.

Les garanties bancaires

Malgré leur caractère accessoire à la décision d’octroi de crédit, les garanties protègent
le banquier et lui apporte un supplément de sécurité dans ses engagements. L’élément
prépondérant reste toutefois la confiance ou -la solvabilité morale et financière du débiteur.

Cependant, les garanties exercent sur ce dernier une pression morale, qui le rend
soucieux de s’acquitter de ses dettes afin de récupérer ses biens. Nous distinguerons deux
sortes de garanties, à savoir (les garanties personnelles et réelles). 25

25
Fascicule de la banque de développement local 2016.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

3.1) Les garanties personnelles

Ces garanties reposent sur une personne donnée, et en l’occurrence sur son patrimoine,
sans référence à un bien précis. La personne qui se porte garante, s’engage à désintéresser le
créancier du débiteur principal si celui-ci ne satisfait pas à ses obligations.

3.1.1) Le cautionnement

Le "cautionnement" est une sûreté personnelle par laquelle une personne nommée "la
caution" s'engage à l'égard d'une troisième dite "le bénéficiaire du cautionnement" à payer la
dette du débiteur principal dite "la personne cautionnée", pour le cas où cette dernière faillirait
à ses engagements.

Il existe deux cautions : caution simple et caution solidaire :

3.1.1.1) La caution simple

Elle peut opposer au créancier deux acceptations :

a) Le bénéfice de discussion : le créancier a la possibilité de poursuivre directement la


caution à l’échéance de la dette, cela implique leur saisie et leur vente ; la caution ne joue que
sur la somme restante.

b) Le bénéfice de division : c’est une faveur faite aux cautions si elles sont plusieurs pour la
même dette, mais si le créancier poursuit une seule caution, celle-ci peut lui exiger qu’il
divise ses poursuites et qu’il ne la poursuive que pour sa part.

3.1.1.2) La caution solidaire

La situation du créancier est meilleure, puisqu’il peut poursuivre indifféremment le


débiteur ou la caution pour la totalité de la créance. Dans ce cas, il n’est opposé ni de bénéfice
de discussion ni celui de division. C’est ce type de cautionnement qui intéresse le banquier.
SARL, EURL, CNSC.

. . L’aval

L’aval est l’engagement d’une personne de payer une partie d’un montant d’une
créance, généralement un effet de commerce. Il est exprimé par la mention « bon pour aval »
au recto de l’effet suivie de la signature de l’avaliste. Il peut être donné par acte séparé ou sur
une allonge.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

3.2) Les garanties réelles

Elles consistent en l’affectation irrévocable de biens meubles ou immeubles en


garanties jusqu’au remboursement du créancier, selon la nature de bien donné en garantie.
Nous distinguons : 26

. . L’hypothèque (bien immeuble

L’hypothèque est un contrat par lequel le créancier acquiert sur l’immeuble, affecté en
garantie de sa créance, un droit réel, qui lui permet de se faire rembourser en propriété le
montant de sa créance, en quelques mains que passe l’immeuble ; c'est-à-dire, quel que soit le
propriétaire en ce moment-là.

3.2.2) Le nantissement (bien meuble)

Le nantissement est un contrat par lequel une personne s’oblige, pour garantie d’une
dette ou celle d’un tiers, à remettre au créancier ou une tierce personne, choisi par les parties,
un objet sur lequel elle constitue, au profit du créancier, un droit réel en vertu duquel celui-ci
peut retenir l’objet jusqu’au paiement de sa créance et peut se faire payer sur le prix de cet
objet en quelque main qu’il passe.

26
« AIT KACI SALIMA, A.A, A.T », « risques et garanties bancaires, cas de la BDL de TIZI-OUZOU »,
Université MOULOUD MAMMERI, promotion 2011, P 42.
CHAPITRE I : LES CREDITS, LES RISQUES ET LES GARANTIES BANCAIRES

Conclusion

De ce chapitre, il apparait clairement que le banquier prend des risques en exerçant son
activité d’octroi de crédit. Il lui appartient donc d’effectuer une analyse rigoureuse de ceux-ci,
afin d’éviter leur réalisation et de prendre les précautions nécessaire, ainsi que de les cerner et
les limiter au maximum, ce qui n’empêche pas de prendre des garanties chaque fois.
CHAPITRE II
LES PHASES DU
RECOUVREMENT DES
CREANCES
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

Introduction

Le client est un facteur déterminant pour la survie et le développement de la banque, il lui


permet de commercialiser les produits de son activité, mais aussi il peut perturber la bonne
gestion administrative et financière de celle-ci, par le retard et le non-paiement de ses
redevances et lui provoquer des pertes. Face à cette situation, il est indispensable de réagir et
de prendre des mesures adéquates afin de réduire les montants des créances impayées.

Des méthodes et des procédures de recouvrement sont mises à la disposition des banques
pour pouvoir récupérer leurs créances en cas de défaillance du client, qui sont le recouvrement
amiable (la phase précontentieuse) qui est la phase la plus simple et la meilleure solution pour
le banquier, et le recouvrement par voie de justice (la phase contentieuse) ou le banquier se
trouvera dans l’obligation d’entreprendre à la réalisation des garanties.

De ce fait, le présent chapitre a pour objet de présenter dans une première section les
différentes modalités de la gestion précontentieuse, et dans la seconde section, les procédures
de la phase contentieuse et les déroulements du recouvrement par la voie de justice.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

SECTION I : LA PHASE PRECONTENTIEUSE (LE REGLEMENT A


L’AMIABLE

La phase précontentieuse prend naissance dès le premier incident de paiement, le client


est mis en demeure de régulariser sa situation en quinze (15) jours, délai après lequel les
créances sont transférées au compte 27 « précontentieux », elles y seront logées pour une
période de trois (03) mois dans l’attente de trouver un arrangement à l’amiable.27

. Le Règlement amiable d’une Créance

Les requêtes de la clientèle visant un règlement amiable de la créance ou des


aménagements des délais de règlement durant la période précontentieuse, doivent être
examinées et transmises par l’agence domiciliataire à la direction du groupe d’exploitation
(DGE).

La procédure de règlement amiable a pour objectif de pallier à des difficultés dûment


identifiées empêchant la relation de faire face normalement aux obligations contractuelle
découlant de l’octroi de crédit.

La moralité de la relation, sa fidélité à la banque, ses antécédents, son activité et le


fonctionnement de son compte, sont les principaux éléments d’analyse; l’agence veillera à ce
que la requête de la relation n’a pas pour objectif de gagner du temps ou d’entraver la mise en
œuvre des procédures judiciaires et extra judiciaires contraignantes.

La requête de la clientèle visant la négociation d’un délai de paiement doit être introduite
par l’agence avec un avis motivé. 28

. Le contenu du dossier à constituer lors du règlement à l’amiable

Le dossier du règlement amiable est composé des documents suivants: 29

-La demande écrite de la relation.

-Le support « règlement amiable d’une créance » dûment renseigné et signé par le directeur
d’agence.

27
Fascicule de la banque de développement local de TIZI-OUZOU, 2016, P 14.
28
Fascicule juridique de la banque de développement locale de Tizi-Ouzou 2016, p 14
29
IDEM, p 15
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

-Le procès-verbal du comité de crédit agence.

-Bordereau de transmission de garantie dûment annoté par le département juridique.

-La ou les autorisations de crédits.

-Les justificatifs et autres éléments pouvant conforter la demande.

1.2) Les conditions préalables à un règlement amiable des créances

La mise en place d’un plan de remboursement doit être assortie des conditions et
découler d’une appréciation visant à soutenir la clientèle de la banque qui connait des
difficultés financière passagère, le plan de remboursement, s’il est adopté, doit être
impérativement adossé à des capacités vérifiables de remboursement du client, découlant de
son activité ou de son revenus.

Les décisions approuvant le règlement amiable d’une créance doit être conditionnée par :30

-La concordance de la durée accordée à la durée de validité des garanties.

-Le renouvellement des garanties ou de leur extension.

-Le versement d’un amortissement initial égal ou supérieur au minimum aux intérêts de
l’exercice encoure.

-La signature d’un tableau d’amortissement.

-La signature d’une lettre de déchéance du terme.

-La signature d’un engagement de remboursement par le débiteur sous peine de résiliation de
l’arrangement amiable.

1.3) Les pouvoirs de négociation des plans de remboursement

Les négociations des plans de remboursement des créances inscrites en précontentieux


relèvent des prorogations suivantes : 31

-De l’agence, pour l’ensemble des crédits spécifiques découlant de sa délégation de crédit.

30
IDEM, P 16.
31
« ADLANI M, BENAOUDA S., KLARI GH. », OP. CIT. P 62
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

-De la direction du groupe d’exploitation(DGE), pour tous les engagements relevant des
compétences, de l’agence, de comité de crédit régional.

-De la direction de recouvrement des créances(DRC), pour l’ensemble d’engagement pris par
le comité de crédit.

Les résultats des négociations engagés avec la clientèle sont formalisés dans les supports
de règlement à l’amiable des créances et transmises motivés à la DGE et à la DRC selon le
cas.

1.4) Les pouvoirs en matière de décision approuvant les plans de remboursement

32
Les décisions approuvant le règlement à l’amiable d’une créance relèvent :

-De la compétence de comité de garantie pour tous les engagements relevant des délégations
de création de crédit agence et DGE.

-De comité de recouvrement des créances, pour l’ensemble des engagements découlant de la
compétence des comités de crédit.

. Eléments de définition des comptes impayés au remboursement (IAR)

Les comptes impayés au remboursement des échéances des crédits à moyen et long terme
(IAR CMT/CLT) sont destinés à enregistrer exclusivement les montants en principal des
échéances impayées découlant des crédits à moyen et long terme quelle que soit leur nature.

Ce sont des comptes internes dont la position doit être débitrice ou soldée. Les comptes
IAR sont débités du montant principal du crédit à moyen ou long terme lorsque celui-ci ne
peut être imputé au débit du compte client par défaut de provision33.

Les comptes IARCMT/CLT sont tenus sous le GRAND LIVRE 27X détaillé par nature de
crédit et de clientèle comme présenté dans le tableau N°01.

32
IDEM, P 63.
33
Fascicule juridique de la banque de développement locale de Tizi-Ouzou, 2016, p 2
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

Tableau N°01 : Numéro de comptes des crédits en IAR

LIBELLE GL
CREDITS AUX PARTICULIERS
Crédit à la consommation 270
Crédit immobilier 271
REDITS SPECIFIQUES
Crédit CNAC 272
Crédit à la micro entreprise 273
CREDITS AUX ENTREPRISES
Crédit au secteur privé 274
Crédit au secteur public 275
Crédit à la promotion immobilière 276
CREDIT LONG TERME
Crédit long terme aux entreprises 277
Source : fascicule juridique de la BDL de TIZI OUZOU, 2016, P 2.

2.1) Les délais de séjour des créances dans les comptes IAR

Les délais de séjour de créances accrochées dans les différents comptes concernés par la
gestion précontentieuse sont mis à profit pour engager les procédures visant un règlement
amiable ou l’intervention des organismes d’assurances et de garanties prévues par des textes
régissant l’octroi des crédits spécifiques et aux particuliers.

La durée de séjour des impayés imputé au compte IAR ne doit pas excéder 60 jours
calendaires pour des CMT à échéance mensuelle et 06 mois pour les CMT à échéance
trimestrielle. 34

2.2) Déchéance du terme

A la condition de l’existence d’un acte d’ouverture de crédit ou d’une lettre de déchéance


du terme, la clause de déchéance du terme rend exigible l’ensemble des billets prescrits et
donc l’intégralité de la créance au terme de la période de séjour en IAR.

34
Fascicule juridique de la banque de développement locale de Tizi-Ouzou 2016, P 6.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

La mise en œuvre de la clause de déchéance du terme doit obéir à la procédure du


traitement des créances prévue par le fascicule juridique et par les dispositions de la présente
procédure de gestion.

La déchéance du terme dont l’implication pratique est le rappel de la chaine de billets de


la Direction de la trésorerie et des marchés de capitaux pourra être prononcée à la 6éme
tombée d’échéance pour les crédits immobiliers et à la 2éme échéances impayée pour les
crédits commerciaux et les autres crédits spécifiques (crédit à la consommation, micro
crédit...).

Toute créance à inscrire au litigieux doit être transféré dans sa globalité. Ceci implique le
transfert de l’encours de la créance rappelé de la DTM, le transfert du solde débiteur en
compte courant ou du compte chèque et le transfert des échéances déjà logées en IAR. 35

. Les moyens de la gestion précontentieuse

C’est la période ou le banquier procède au recouvrement de ses créances à travers ces étapes :

3.1) La relance du débiteur

La relance est l’un des outils fondamentaux de la gestion des créances client jusqu’à
l’encaissement dont l’objectif est d’obtenir le règlement des créances dans les délais
convenus. 36

La relance peut être sous forme de : 37

. . La relance par appels téléphonique

Elle permet aux agents de recouvrement de rentrer en relation avec l'employeur et/ou le client
en cas d'impayé sans effectuer un déplacement physique. Le coup de fil a pour but d'amener
l'employeur ou le client concerné à régler son impayé dans un court délai.

. . La relance écrite

35
www.lesclesdelabanque.com (consulté le 20/04/2017 à 11h)
36
« TALATO SAFIATOU KOANDA », « procédures de recouvrement et gestion des créances en souffrance »,
institut supérieur d’informatique et de gestion, OUADAGOUDOU, P 42-43.
37
IDEM, P 43
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

La relance écrite est une lettre de rappel de règlement adressée par la banque à ses clients,
pour réclamer le paiement et informer les clients qui ont oublié de régler.

La lettre de relance est fréquemment adressée avant la mise en demeure, la banque affecte
les relances à ses clients dès qu’elle constate qu’il y’a des effets impayés afin de les rappeler
de leurs obligations.

La relance écrite doit indiquer les mentions suivantes :

- La référence des effets non réglés.

- Le montant à régler.

- Les échéances.

3.2) Les mises en demeures et les visites à la clientèle

Si durant les 08 jours de l’envoi de la relance, l’agence ne reçoit aucune réponse du client
défaillant, elle doit saisir par lettre recommandée accusée de réception le débiteur pour la
régularisation de son compte dans un délai de huit (08) jours calendaires.

La mise en demeure est une lettre expédiée par courrier recommandé qui ordonne
officiellement le destinataire à exécuter formellement une obligation qui lui est échu, elle est
rédigée et envoyée directement par le créancier sans recourir à un huissier de justice.38

3.2.1) Contenu de la mise en demeure

Pour formuler la mise en demeure, le créancier doit mentionner les informations


suivantes : 39

-La mise en demeure doit être porté en toute lettre « mise en demeure » afin que la personne
qui la reçoit sache quoi s’en tenir.

-L’objet de la mise en demeure.

-L’identité de l’expéditeur et de destinataire.

-La demande de règlement.

-La signature de l’expéditeur.


38
« ADLANI M. », OP. CIT. P 67.
39
IDEM, P 68.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

3.2.3) La réaction du débiteur

Dans le cas où le débiteur se soumet à ses obligations après réception de la mise en


demeure en acceptant le paiement intégral ou le rééchelonnement du montant le litige sera
réglé et sanctionné par un procès-verbal.

Par ailleurs, dans le cas où le débiteur ne répond pas à la mise en demeure ou refuse de
régulariser sa situation, l’affaire sera transmise à un huissier de justice pour recouvrer la
créance par voie extrajudiciaire. 40

3.3) Visite domiciliaire

Toute personne qui effectue une visite au domicile d’un consommateur dans le cadre
d’une activité de recouvrement amiable de dettes doit présenter un document écrit. Cette
disposition s’applique uniquement à la personne qui exerce l’activité de recouvrement
amiable à 4titre professionnel. Ce document doit contenir, outre les renseignements visés aux
quatre premiers points ci-dessus :

-Le nom de la personne qui se rend sur place ;

-L’indication, en caractère gras et dans un cadre distinct du texte, que le consommateur n’est
pas obligé d’accepter la visite à son domicile et qu’il peut à tout moment y mettre fin. Cette
information doit également être communiquée au moment de la présentation dans les lieux.

Lors de chaque paiement complet ou partiel d’une dette à l’occasion d’une visite
domiciliaire, un reçu, mentionnant la dette payée, doit être délivré. 41

3.4) La saisie arrêt

L’agence ou la direction du groupe d’exploitation (DGE), selon le niveau atteint par la


procédure de recouvrement, ont la possibilité d’engager des saisies arrêts soit selon les
modalités dites de droit commun, soit en application des dispositions privilégiées prévues par
l’article 121 de l’ordonnance N° 03/11 du 26/08/2003 relative à la monnaie et le crédit.
L’agence et la DGE doivent se référer au fascicule juridique pour la mise en œuvre des saisies
arrêts.

40
IDEM, P 68.
41
www.economie.fgov.be (consulté le 24/04/2017 à 17h)
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

La saisie arrêt est la procédure qui permet au créancier de récupérer les sommes dues par
son débiteur en s'adressant directement à la banque de ce dernier. 42

Conformément à l’article 355 du code civil algérien : « Tout créancier peut en vertu d’un
titre authentique ou privée, saisir arrêter entre les mains d’un tiers les sommes dues et les
effets appartenant à son débiteur à l’exception des immeubles ».

3.3.1) Les procédures de la saisie arrêt

43
La procédure de la saisie arrêts repose sur :

3.3.1.1) Le titre exécutoire

Le créancier doit s’adresser à un huissier de justice du lieu de résidence du débiteur muni


d’un texte exécutoire, qui est un acte revêtu de la formule exécutoire (exemple : une décision
de justice) permettant de recourir l’exécution forcée et la justification de la saisie.

3.3.1.2) Acte d'huissier

L'huissier délivre par la suite un acte de saisie à la banque, ce document devant


obligatoirement contenir un certain nombre de mentions (sous peine de nullité) parmi
lesquelles figure notamment le décompte des sommes réclamées par le créancier.

3.3.1.3) Blocage des comptes

La banque est alors tenue de déclarer le ou les comptes du débiteur et le montant de leurs
soldes. Cette déclaration est recueillie par l'huissier et le ou les soldes en question sont alors
bloqués pour une durée de 15 jours. Une fraction de ce solde est néanmoins insaisissable
notamment en vue de permettre au titulaire du compte de faire face aux besoins de la vie
quotidienne et ce sans que le client ait à en faire la demande auprès de sa banque.

3.3.1.4) Contestation et recours

L'huissier doit informer le débiteur dans les 8 jours suivant l'acte de saisie en lui
communiquant une copie du procès-verbal de saisie. Le débiteur dispose d'un délai d'un mois
à compter de sa réception pour contester l'opération. Il doit, pour se faire, exercer un recours
auprès du juge de l'exécution du tribunal de grande instance du lieu de son domicile. Cette

42
www.droit-finances.commentcamarche.net (consulté le 12/04/2017 à 18h)
43
IDEM
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

réclamation suspend le paiement des sommes saisies jusqu'au rendu de l'ordonnance du juge
lorsque celle-ci rejette la demande du débiteur.

En l'absence de contestation, l'huissier communique à la banque un certificat d'absence de


contestation. Le créancier obtient alors le versement des sommes saisies lui étant dues une
fois le délai de contestation expiré.

En cas de réponse positive, la DGE élaborera des requêtes visant à la validation de la


saisie arrêt conformément aux dispositions du fascicule juridique. Elle pourra pour les
localités éloignées de l’Agence ou la DGE faire intervenir le service juridique d’un autre
groupe d’exploitation pour la mise en œuvre de la procédure de validation.

En cas de réponse négative, mais assortie de l’existence d’une domiciliation bancaire


chez le confrère, l’agence et la DGE auront à surveiller l’alimentation éventuelle du compte
en confirmant régulièrement la saisie arrêt, et ce même si la durée de cette dernière est de
deux années conformément aux dispositions de la loi précitée.

3.4) La sommation à payer par exploit de huissier

Parallèlement à l’émission de saisie arrêt et en cas d’absence de résultats à leur première


démarche à l’amiable, les agences chargent le huissier de justice compétent d’adresser une
sommation à payer au débiteur.

Rappelons que, la sommation est un acte signifié par un huissier de justice et qui a
spécialement pour objet de mettre le débiteur en demeure.

Juridiquement, la sommation est considérée comme un commencement de preuves utiles


au créancier souhaitant mettre en œuvre une procédure de recouvrement contentieuse. 44

. La procédure d’injonction de payer

La procédure d’injonction de payer constitue le mode de recouvrement le plus rapide et le


plus simple, c’est une procédure simplifiée qui peut être initiée en l’absence de titre
exécutoire. Elle fait suite à l’échec des démarches amiables.

Les agents et DGE doivent recourir à cette procédure au stade de litigieux lorsque il s’agit de
demande de paiement de leur créance : échue, liquides et exigibles constatées par écrit.

44
« TAYEB BELLOULA », OP.CIT. ,P 51
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

Il est entendue par une créance « échue, liquide, constaté par écrit», toute créance dans
l’échéance est arrivée à terme, son montant détermine de façons définitive devient ainsi
payable immédiatement et constaté par écrit, c’est-à-dire matérialisé par un écrit.

La procédure d’injonction de payer étant simple, celle-ci doit être menée par l’agence ou la
DGE. Le recours à un avocat n’est indispensable dans ce cas.

Au plan pratique, il se traduit par :

-Le retrait des imprimés auprès du greffe du tribunal (modèle en annexe n°6).

-Le dépôt desdits imprimes, en double exemplaire, au greffe du présidant du tribunal


accompagne de documents établissent le bien fondé de notre créance contre décharge.

-Le retrait d’injonction de payer signée, auprès du greffe, après un délai quinze (15) jours.

-La remise de l’injonction de payer à un huissier pour sa notification au débiteur.

-En cas d’absence de contredit du débiteur dans un délai de quinze (15) jour.

-Après notification, faire une demande au greffe pour rendre l’ordonnance exécutoire. C’est la
procédure de la validation de l’injonction de payer.

-Son retrait intervient dix (10) jours après son dépôt.

Le retrait de la formule exécutoire donne l’injonction de payer tous les attributs d’un
jugement contradictoire.

La procédure d’injonction de payer constitue l’ultime étape de la gestion précontentieuse


de la créance. La créance dont le séjour litigieux ne peut excède six (06) mois, doit être
transférée aux comptes contentieux. 45

3.6) Le rééchelonnement du crédit

Le rééchelonnement c’est que le débiteur informe par écrit la banque de ses difficultés, en
détaillant sa situation et démontrer sa bonne foi, ainsi d’indiquer clairement la diminution de
ressources engendrée par ses problèmes.

45
« Abdoulaye DOUCOURE », « Procédures simplifiées de recouvrement et voies d'exécution », Master en
Droit carrières judiciaires, Université de Bamako -2009.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

Le banquier peut ensuite modifier les modalités initiales du remboursement du crédit en


réduisant le montant des échéances en contrepartie d’un allongement de la durée de
remboursement.

Le débiteur qui apporte la preuve de sa bonne foi peut obtenir une diminution, voire une
suppression des échéances à payer, pendant une durée maximale de deux années, et ce sans
intérêts supplémentaires. 46

46
www.billetdebanque.panorabanques.com (consulté le 23/04/2017 à 20h)
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

SECTION II : LA PHASE CONTENTIEUSE (REGLEMENT PAR


VOIE DE JUSTICE)

C’est la période où la banque est tenue de conduire le débiteur en justice pour récupérer
sa créance en la transférant en compte contentieux et accéder à la réalisation des garanties.

. Transfert des créances douteuses litigieuses au contentieux

Si durant la période de trois (03) mois ou après prorogation de celle-ci d’un autre délai de
même durée, aucun arrangement amiable n’est convenu avec le débiteur, l’agence va
confectionner le dossier de conformité contentieux en deux exemplaires dont elle prendra le
soin de conserver l’original de celui-ci, comprenant les documents suivants : 47

-La fiche analytique n°02.

-La décision d’octroi de crédit.

-Le dossier caisse intégral.

-Le relevé de compte certifié conforme aux écritures comptables et laissant apparaitre le
montant de la créance.

-L’acte ou convention d’ouverture de crédit.

-L’origine des actes de garanties recueillies qui n’aurait pas été transmises à la succursale au
moment voulu.

Ce dossier sera transmis de l’agence au service juridique pour qu’il soit utilisé dans la
poursuite juridique contre le débiteur.

. Transfert des créances au compte de gestion contentieuse

Les comptes de la gestion contentieuse abritent les créances précédemment logées au


litigieux et pour lesquelles aucun arrangement à l’amiable n’a pu être trouvé. 48

Le tableau N°02 nous donne les sous comptes du compte contentieux (GRAND LIVRE
28X)

47
“AKLIL S., MAHDID N.” , OP. CIT., P 75
48
Fascicule juridique de la banque de développement locale de Tizi-Ouzou, 2016, P6
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

Tableau N°02 : numéro des comptes en contentieux

Libellé GL
Créances du secteur privé 287
Créances crédit à la consommation 288
Créances promotion immobilière 286
Créances crédit hypothécaire 288
Créances crédit à long terme 288
Créances du secteur public 286
Créances micro entreprise (emploi de jeune) 285
Créances CNAC 285
Source : fascicule juridique de la BDL de TIZI OUZOU, 2016, P 16.

. Les procédures de la phase contentieuse

Après avoir appliqué toutes les procédures de la phase du règlement à l’amiable qui n’a
pas servi à la récupération de la créance sur le débiteur, la banque passe à la phase de la
poursuite juridique, et c’est dans cette phase qu’elle procède à la réalisation des garanties.

3.1) Saisie conservatoire

La saisie conservatoire se définit comme une mesure juridique utilise par un créancier
pour mettre sous mains de justice les biens de son débiteur. Cette saisie a pour effet soit
d’interdire au débiteur de vendre se bien, soit d’éviter qu’il disparaisse ou perdent de leur
valeur. Cette saisie peut être pratiquée, alors même que la créance n’est pas encore exigible
contrairement à la procédure d’injonction de payer. 49

Cette saisie est préconisée chaque fois que l’agence ou la direction du groupe
d’exploitation estime que les intérêts de la banque son en péril.

Le droit de saisie conservatoire est de saisir le bien mobilier du débiteur, appartenant à


tout créancier porteur d’un titre ou qui justifie d’une créance paraissant fondée.

Les agences et les DGE peuvent, en application des dispositions de l’article 347/2 du
code de procédure civil en Algérie être autorise à prendre une inscription de nantissement sur
49
Documents interne à la BDL de TIZI-OUZOU, 2016, P 2
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

un fonds de commerce, lorsqu’elles sont porteuses d’un titre (ex : jugement définitif, arrêt,
50
ordonnance portant injonction de payer visée pour exécutoire).

3.2) La procédure de saisie conservatoire

Les différentes étapes de la saisie conservatoire sont présentées comme suit : 51

3.2.1) Autorisation de la saisie conservatoire

La demande de saisie conservatoire est introduite auprès de tribunal des référés au


moyen d’une requête adressée au président du tribunal. La saisie conservatoire est autorisée
par le président tribunal sur une ordonnance.

3.2.2) Notification de la saisie conservatoire

L’ordonnance autorisant la saisie conservatoire notifiée par huissier : 52

-Au débiteur (saisi) par procès-verbal de saisie conservatoire.

-Au tiers saisi si les biens mobiliers appartenant au débiteur se trouvent entre les mains de ce
tiers qui devient gardien des biens saisie.

Le saisie reste provisoirement en possession de ses biens touchés par la mesure de saisie,
jusqu’à conversion de la saisie conservatoire en saisie-exécution, à moins qu’il n’en soit
décider autrement par le présidant du tribunal. Aussi, toute aliénation qui porterait sur les
biens saisis serait nul et de nul effet.

3.2.3) Validation de la saisie conservatoire

Comme son nom l’indique, la saisie opérée sur les biens mobiliers du débiteur n’est
qu’une mesure conservatoire est provisoire. Pour que la banque retire de cette mesure l’effet
escompte, il est nécessaire que l’agence fasse vérifie et confirme le bien fondé de ses
prétentions par le tribunal.

A cet effet, elle doit introduire, à peine de nullité de la mesure conservatoire obtenue, une
demande de validation de la saisie conservatoire dans un délai impératif de quinze (15) jours à
compte de l’ordonnance de saisie conservatoire.

50
IDEM, P 3
51
IDEM, P 4-5
52
IDEM, P 5
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

La demande de validation est établie au moyen d’une requête en validation, la dite requête est
déposée auprès du greffe du tribunal contre remise d’une quittance, l’huissier est saisi au
moyen de la quittance mentionnant la date de la première audience. Il convoquera à une
audience le débiteur (saisi), le cas échéant et le tiers saisi, à l’audience d’un débat est instauré
entre les parties en cause, dirigé par le magistrat.

L’agence doit dans les quinze (15) jours introduire une demande de validation dans les mêmes
conditions que pour la saisie conservatoire ci-dessus décrite jusqu’à la réalisation par la vente
aux enchères publique du fonds de commerce. 53

Le magistrat peut : 54

-Valider la saisie conservatoire : l’ordonnance de validation constitue un titre exécutoire qui


permet à la banque de pratique la saisie de bien par l’huissier au moyen d’un procès-verbal de
saisie.

-Valider la saisie conservatoire et la convertir en saisie-exécution. Dans ce cas la banque


détient un titre exécutoire mais l’établissement par l’huissier d’un nouveau procès-verbal de
saisie inutile.

-Refuser de valide la saisie : dans ce cas, sa décision équivaut à une mainlevée de la saisie.

-Ordonner la mainlevée de la saisie, sa réduction ou son cantonnement moyennant dépôt au


greffe de sommes suffisantes pour garantir les causes de la saisie, si le débiteur engage un
recours aux fins susvisées.

3.3) Les pouvoirs de décision en matière de transfert des créances au compte contentieux

Les décisions de transfert des créances au compte contentieux relèvent des prérogatives :55

-Du comité de garantie de la DGE pour tous les crédits spécifiques et aux particuliers.

-Du comité de recouvrement des créances pour les autres types de crédits ainsi que pour les
débits non autorisés.

Les décisions de transfert des créances au contentieux sont formalisées par la direction de
groupe d’exploitation pour les décisions prises en comité de crédit DGE, et par la direction de

53
Document interne à la BDL de Tizi-Ouzou P 6.
54
IDEM, P 7.
55
Fascicule juridique de la banque de développement locale de Tizi-Ouzou, 2016, P 10.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

recouvrement des créances pour les décisions prises par le comité de recouvrement des
créances.

. L’action au fonds

Une action au fonds est une demande introduite par l’agence auprès du juge du fonds en
vue de la condamnation du débiteur au remboursement de sa dette.56

Dans la perspective de l’introduction d’une action au fonds, l’agence prendra le soin de


formaliser un dossier de fonds au tribunal, ce dossier comprenant l’ensemble des documents
dont la banque veut se prévaloir pour justifier sa créance, peut être directement introduite au
tribunal par l’agence au moyen d’une requête reprenant les prétentions de la banque et faisant
référence à tous moyens de preuve de la créance que l’agence détient.

Les documents du dossier de fonds doivent être fournis et numérotés pour en faciliter
l’exploitation pour le juge, il comprendra tous les éléments relatifs à la nature et au montant
de la créance ainsi que tous les éléments de preuve de celle-ci. Il est cependant fortement
recommandé par le siège de la succursale la constitution d’un avocat pour les affaires
complexes et/ou d’un montant élevé.

3.5) Réalisation des garanties

Dans cette étape, la banque procède à la réalisation des garanties.

3.5.1) Réalisation des cautions

Cette action donne lieu à l’introduction d’une action au fonds, épaillée principalement de
l’original de l’acte signé par la caution, elle vise essentiellement la condamnation de la
caution au paiement de la créance qu’elle a garantie.

Elle permet également de réaliser les biens de la caution en l’absence d’une affectation
préalable de ceux-ci en garanties, après que la décision de condamnation de la caution ait été
rendue définitive.

Chaque fois que cela se justifie, l’action en réalisation de caution est introduite
conjointement avec celle intenté contre le débiteur principal. 57

56
« ADLANI MERIEM, B.S, K.GH0. », OP.CIT. P 74-75.
57
« AISSAT LILIA, AINOUZ DYHIA », P 61-62.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

3.5.2) Réalisation de nantissement de fonds de commerce

Selon l’article 126 du code de commerce en Algérie, cette action vise à la saisie et la
vente par la voie de justice du fonds de commerce nantis en faveur de la banque. La procédure
de réalisation se déroule ainsi : 58

- En cas d’incident de paiement, et le délai de trente (30) jours impartis au débiteur par
sommation demeurant infructueuse, l’agence engage une procédure en assignation du débiteur
devant le tribunal pour demander la vente du fonds de commerce, à cet effet elle présente une
requête.

- Au défaut de paiement dont les délais impartis au débiteur, le tribunal ordonne une vente de
fonds de commerce après l’accomplissement des formalités relatives à la vente aux enchères
publiques des fonds de commerce nantis.

- Le tribunal désigne s’il y a lieu un administrateur provisoire du fond fixe, détermine les
conditions principales de la vente, en présence d’un huissier qui dresse le cahier des charges.

- Les affiches sont obligatoirement posées à la diligence de l’huissier de justice sur la porte
principale de l’immeuble et du siège de l’APC de la commune du fonds de commerce,
l’affiche doit être insérée dix (10) jours avant la vente au bulletin officiel des annonces légales
dans la Daïra ou la Wilaya d’apposition d’affiche.

- La vente aura lieu dix (10) jours ou moins après l’apposition d’affiche dont la mention est
faite au procès-verbal de vente et aussi après avoir fait sommation à la vente aux enchères
publiques.

. . Réalisation de nantissement spécial sur le matériel et l’outillage d’équipement


professionnel

Cette action vise la saisie et la vente par voie de justice, du matériel et outillage nantis au
profil de la banque. Le prix de vente sert, en l’absence d’un privilège légal primant celui de la
banque, à désintéresser ce dernier. 59

La procédure relative à cette réalisation se déroule de la manière suivante : après les


démarches à l’amiable faite par l’agence et notamment la mise en demeure adresse à ce
dernier et en cas de non-paiement au terme du délai imparti, le créancier bénéficiaire du
58
« TAYEB BELLOULA », OP.CIT. P 157.
59
Circulaire interne à la BDL de Tizi-Ouzou, n°11/2004 du 09 JUIN 2004,« traitement de garanties ».
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

nantissement spécial (la banque) peut poursuivre la réalisation du matériel et de l’outillage


nantis quinze (15) jours après sommation signifie au débiteur par voie de huissier.Au terme de
ce délai de quinze (15) jours, la banque présente une requête au présidant du tribunal qui a
ordonné la vente, par l’ordonnance mise au bas de cette requête, désigne le huissier pour
procède à la vente aux enchères publique.

Dès lors, toute procédure y découle est effectuée par l’huissier compétent pour que le
dossier soit traite dans les bonnes conditions.

. . Réalisation de l’hypothèque

Cette action vise la saisie et la vente par voie de justice des immeubles hypothéqués en faveur
de la banque. Le prix de vente de ces biens immobiliers servira à désintéresse la banque, si
aucun privilège légal primant celui de la banque n’ait exercé, ou si aucune hypothèque n’a été
inscrite à la conservation des hypothèques par un tiers.

Les procédures de la réalisation sont présentées ci-dessous: 60

3.5.4.1) Requête aux fins de saisie immobilière

Après l’envoi d’une mise en demeure sous pli recommandé avec accusé de réception au
débiteur et demeurée sans suite pendant un délai de quinze (15) jours, l’agence doit établir
une requête aux fins de saisie immobilière avec l’aide directe du service juridique de la
succursale qui doit d’ailleurs suivre la procédure conjointement avec elle est adressée au
président du tribunal et à laquelle sont jointes la grosse d’affectation de l’hypothèque
(bordereau d’inscription à la conservation des hypothèque ).

Cette requête relate l’incident de paiement, la mise en demeure envoyée au débiteur, les
énonciations relatives à l’hypothèque et conclue à la saisie réelle de l’immeuble hypothèque.

. . . l’ordonnance de saisie immobilière

Le président par ordonnance rendue au bas de la requête autorise au huissier pour y


procédé aux formalités de réalisation de l’hypothèque par la saisie de l’immeuble qui sera
vendu aux enchères publique pour faute de paiement sur le champ.

60
« AKLIL S., MAHDID N. », OP.CIT. , P 63-64
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

3.5.4.3) Formalité de saisie

L’huissier doit notifier un acte pour saisir définitivement le bien, qui doit mentionner : 61

-La notification du jugement ou tel autre titre exécutoire en vertu duquel il est procède, en
l’occurrence l’acte hypothèque ou le bordereau d’inscription d’hypothèque légal ;

-La présence ou le poursuivi aux opérations de la saisie ;

-L’avertissement de faute de paiement, sur le champ, l’acte sera transcrit au bureau des
hypothèques de la situation des bien et sera définitivement saisie à partir du jour de sa
transcription.

-L’indication de la situation, la nature, la contenance de l’immeuble et la désignation


cadastral (section, numéro du plan de lieu); pour les immeubles bâtis, le lieu-dit par
l’indication de la rue et du numéro.

Dans le mois de la notification, l’huissier dépose cet acte de saisie au bureau de


l’hypothèque pour être transcrit sur le registre prévu par la loi au moyen d’un formulaire
spécial délivre par cette administration. Cette formalité accomplie, l’acte d’exécution sera
définitivement saisi et la mise de bien sous-main de justice. 62

3.5.4.4) Formalités des ventes aux enchères

Dans les dix (10) jours qui suivent la transcription, l’huissier de justice se fait délivrer par
la conservation des hypothèques, les états des inscriptions existantes. Dans les mois qui
suivent la transcription, si le débiteur n’est pas libéré, l’huissier de justice établit et dépose au
greffe un cahier des charges.

a) Le cahier de charge qui comprend :

-L’énonciation du titre exécutoire en vertu duquel les poursuites sont exercées.

-La notification de la saisie avec mention de sa transcription.

-La désignation de l’immeuble saisi.

-Les conditions de la vente.

61
“AKLIL S., MAHDID N.”, OP.CIT. , P 65.
62
IDEM, P65
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

-Le nantissement s’il y a lieu et l’ordre dans lequel les immeubles sont vendus.

-La mise à prix (prix minimum de la vente).

Ce cahier des charges est signé et rédigé par l’huissier de justice en forme authentique
dans les 15 jours au plus tard du dépôt au greffe. L’huissier de justice fait sommation :

-A la saisie en personne

-Au créancier inscrit et porté sur l’état délivré après transcription de l’acte de saisie.

-Eventuellement aux héritiers en faisant insérer leurs dires et observations au plus tard huit
(08) jours avant le jour de la vente des biens saisis et pris par le l’officier public qui est le
commissaire-priseur .6364

b) L’estimation de la vente

Après la fin des formalités accomplies par l’huissier, le commissaire-priseur doit définir
l’endroit de la vente ainsi procéder à la publicité. 65

- Endroit de la vente : l’endroit où sera organisée la vente obéit à certaines conditions, en


effet, le commissaire-priseur doit procéder à la vente dans un délai accessible à tous. La vente
peut donc se dérouler soit à l’intérieur de son office, ou à la salle de vente ouverte par lui ou
par sa société.

- La publicité de vente : la publicité de la vente a pour objet d’attirer au mieux les acheteurs.
Le commissaire-priseur doit procéder par affiches et insertions dans les journaux à une
publicité que la loi réglemente minutieusement 30 jours au plus tôt et 15 jours au plus tard
avant l’adjudication.

3.4.4.5) Réalisation de la vente aux enchères

Avant la vente aux enchères, l'huissier ou l'agent d'exécution doit procéder à un dernier
constat. Ce dernier constat permet de vérifier la consistance et la nature des biens saisis, il doit
à cette occasion dresser un nouveau procès-verbal appelé « procès-verbal de récolement », il

63
Officier public chargé de procéder dans certains conditions précises à l’estimation et la vente aux enchères
publiques des biens meubles corporel. Il peut exercer sa profession soit : individuellement, en société civile
agrée par le ministère de justice, ou en offices publiques regroupés.
64
« ABDOULAYE DOUCOURE » OP.CIT
65
IDEM
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

s'agit pour l'agent en charge de la vente, de faire un dernier inventaire des biens saisis,
vérifier qu'il n'y’a eu ni dégradation, ni perte, ni détournement.

Les enchères sont ouvertes à tout venant, sans intermédiaire. L'adjudication est faite au
plus offrant, après trois criées. La vente est ouverte lorsque le prix des biens vendus est
suffisant pour assurer le règlement de la créance et celui des frais.

Le prix de la vente doit être payé au comptant, faute de quoi, l'objet est revendu à la folle
enchère de l'adjudicataire. Si la seconde vente aux enchères, produit un prix inférieur à la
première, l’acheteur est débiteur de la différence.

L'huissier de justice qui a procédé à la vente doit établir un procès-verbal de vente appelé
procès-verbal d'adjudication. Cet acte doit contenir la désignation des biens vendus, le
montant de l'adjudication et l'énonciation déclarée des noms et prénoms des adjudicataires.

Comme dans toute vente ordinaire, l'adjudication des biens saisis entraine le transfert de
la propriété des biens à l'adjudicataire.

Le prix de l’adjudication et les frais de poursuite sont payables au greffe du tribunal dans
le délai de 20 jours après l’adjudication. 66

. L’indemnisation par le fonds de garanties

67
Le fond de garantie est un dispositif financier tel que « l’ANSEJ ou la CNAC »
facilitant l’obtention d’un crédit bancaire en se portant caution de l’emprunteur. Il assure le
remboursement pour le créancier en cas de non-paiement par le débiteur « jeune promoteur »,
il a pour rôle de rembourser une partie du montant de la créance pour la banque créancière à
hauteur de 70%. 68

3.5.1) Conditions de mise en jeux des garanties couvertes par le fonds

Dès la survenance du premier terme échu non honoré et dans un délai d’un mois au
maximum, l’agence est tenue de transmettre en deux exemplaires dont l’un sert d’accusé de
réception, et un avis d’impayé au gestionnaire de fonds de garanties détaché auprès de
l’antenne locale du dispositif.

66
« ABDOULAYE D. », OP.CIT
67
ANSEJ : Agence Nationale de Soutien à l’Emploi de jeunes. CNAC : Caisse Nationale d’Assurance
Chômage.
68
www.fondsdegarantie.fr, (consulté le 20/04/2017 à 18h00)
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

L’agence doit parallèlement transmettre une copie de l’avis d’impayé à l’antenne locale du
dispositif et à sa DGE de rattachement pour information et suivi, elle doit obligatoirement
mentionner les actions menées auprès du client l’invitant à régler son premier terme échu.

A la réception de cet avis et après vérification de la couverture préalable du dossier par la


garantie du fonds en compagnie du directeur de l’agence ou du chargé de dossier à une visite
sur site qui doit être obligatoirement sanctionnée par un procès-verbal consigné et transmis au
fonds de garanties.

A l’issu de la visite sur site et à la lumière des constats effectués, des dispositions peuvent
être prises par le fonds de garanties et/ou la banque quant au règlement à l’amiable de la
créance. 69

. . Conditions de mise en jeux de l’indemnisation

En cas d’insolvabilité avéré du client, constaté par trois (03) termes échus consécutifs non
honorés, l’agence doit informer aussitôt la DGE de rattachement qui saisit le gestionnaire
local du fonds de garanties d’une demande d’indemnisation ANNEXE appuyée d’un dossier
complet avec copie à la direction du crédit immobilier et crédits spécifiques et à la direction
du contrôle des engagements et du recouvrement des créances (DCERC) pour suivi. 70

Le dossier d’indemnisation que la DGE doit introduire auprès du fonds de garanties est
constitué des pièces suivantes : 71

-Une demande d’indemnisation

-Un état des impayés de la créance

-Une copie du tableau d’amortissement du crédit

-Une copie de la convention de crédit consignée par les deux parties

-Une copie des actes portant nantissement et/ou gage des équipements, matériels et moyens
roulants objet du financement

-Une copie de la chaine de billets à ordre

69
“ADLANI MERIEM” (OP.CT. p83-85)
70
IDEM, P 85.
71
« ADLANI MERIEM », OP.CIT., P 86
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

-Une copie de l’attestation portant subrogation de l’assurance tous risques

-Un engagement de recouvrement au fonds de garanties des produits des mises en jeu des
suretés réelles et/ou personnelles

La liquidation des dossiers d’indemnisation autorisée par le comité de garanties de fonds


doit s’opérer dans un délai de trois mois à concurrence de 70% de la créance en principal et
intérêts, ce délai est successible d’être exceptionnellement une seule fois pour trois autres
mois.

Après réception du virement par les indemnisations par le lien de compensation et auquel
est annexé un état détaillé par montant, par client et par agence, la (DTM) créditera par
écritures entre siège les comptes débiteurs des clients défaillants des agences.

La DGE est tenu également, en vertu de l’engagement qu’elle a signé, d’informer le


fonds de garanties des actions menées pour la récupération de la créance (mise en demeures,
sommation de payer, saisies arrêts auprès des confrères…).

Le produit de la mise en jeux des suretés réelles et/ou personnelles, une fois réalisées par
l’agence, tout versement effectué par le client après la réception de l’indemnisation du fonds
de garanties, doivent servir en priorité au règlement du reliquat de la créance non payée par le
client à la banque, le reste sera l’objet d’un virement au fonds de garanties jusqu’à
concurrence des montants indemnisés sur un compte qui sera communiqué au réseau par note
séparée de la (DRC). 72

72
IDEM, P 86-87.
CHAPITRE II : LES PHASE DU RECOUVREMENT DES CREANCES

Conclusion

Le recouvrement des créances présente un intérêt commercial pour les banques, que ce
soit par le règlement amiable ou par voie judiciaire, cela lui permet de récupérer ses créances
et d’éviter plusieurs problèmes tels que la faillite bancaire.

Les clients qui répondent aux appels de la banque lors de la phase précontentieuse
peuvent demander le rééchelonnement de leurs dettes et reporter leur remboursement un peu
plus tard, mais certains clients n’arrivent pas à répondre et rembourser, c’est là où le banquier
passe à la phase contentieuse.
CHAPITRE III
ETUDE PRATIQUE DES
PROCEDURES DU
RECOUVREMENT DES
CREANCES PAR LA
BANQUE DE
DEVELOPPEMENT
LOCAL
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

Introduction

Après avoir passé en revue les principaux risques que peut encourir une banque, ainsi
que leurs différentes méthodes de gestion et de couverture, une analyse financière et une
illustration chiffrée d’un contentieux bancaire s’avère nécessaire, et ce afin de mieux
comprendre les aspects théoriques, et mieux apprécier la démarche suivie, pour l’étudiant en
particulier et pour le lecteur en général.

Pour cela, nous allons traiter dans ce troisième chapitre, un crédit d’investissement à
moyen terme (micro-entreprise) analysé et traité par la banque de développement locale
(BDL) de Tizi-Ouzou, tout en utilisant les techniques et les procédures précédemment
abordées.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

SECTION I : Présentation de la banque de développement locale (BDL)

Dans cette première section nous allons présenter une approche historique de la banque
de développement locale, ses missions et son organisation au niveau central et en niveau
local.

Approche historique de la BDL

La banque de développement local a été créée par le décret N°85 /84 du 30/04/1985
sous forme d’une société nationale de banques pour prendre en charge le portefeuille des
publiques locales. Jusqu’à 1995, ces entreprises ont participé pour 90% des emplois de la
BDL, le reste étant constitué d’une clientèle diversifiée, des petites entreprises privées et des
bénéficiaires de prêts sur gages.

La banque de développement local s’est transformé le 20/04/1989 en société par action


avec un capital de 1440 millions de dinars Algériens.

Le processus d’assainissement et restriction du secteur public, initié par les pouvoirs


publics depuis 1994, s’est soldé par dissolution d’environ 1360 entreprises publiques locales
(EPL), ce qui a engendré de graves incidences sur la composition du portefeuille de la BDL
ainsi que ses résultats. Par ailleurs et suite à la transformation des créances détenues sur les
entreprises publiques dissoutes en obligations de trésor rémunérées, ainsi que la
recapitalisation de la banque conjugués aux actions d’assainissement et de redressement
engagées par la banque, ont permis à la BDL de rétablir ses équilibres financiers et de renouer
depuis 2001.

La banque de développement local a démarré son activité avec 39 agences héritées de


Crédit Populaire Algérien, a pu devenir une banque de proximité en développant
progressivement son réseau, elle a pour ambition de participer activement au développement
de l’économie nationale et, en particulier, à la relance des investissements à l’endroit des
PME (petite et moyenne entreprise) tous secteurs confondus et à la satisfaction des besoins de
financement des particuliers en participant à tous les dispositifs mis en place les pouvoirs
publics.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

A l’instar des autres banque, la banque de développement local traite toutes les
opérations de banques, elle est cependant la seule qui prend en charge l’activité de prêt sur
gage, héritée des ex-caisses de crédit municipal.73

. - Le réseau de la BDL

Le réseau de la BDL est un réseau national et s’étend sur plusieurs wilayas, en l’occurrence
la wilaya de TIZI OUZOU.

. . Au niveau national

Le réseau de la BDL compte 164 agences et 15 succursales au niveau de tout le territoire


national et elles se présentent dans le tableau N°03.

Tableau N°03: Agences et succursales de la BDL au niveau national

Direction de groupe Wilaya concerné Nombre


d’exploitation d’agence
ALGER ALGER 11
ANNABA ANNABA, EL TAREF, GUELMA, SOUK AHRAS 11
BATNA BATNA, BISKRA, TEBESSA, EL OUED 14
BECHAR BECHAR, ADRAR, TINDOUF 06
BEJAIA BEJAIA, SETIF, JIJEL 11
BLIDA BLIDA, TIPAZA, CHERCHELL, MEDEA 15
BOUMERDES BOUMERDES 6
CHLEF CHLEF, AIN DEFLA, TISSEMSILTE 11
CONSTANTINE CONSTANTINE, SKIKDA 12
GHARDAIA GHARDAIA, TAMANRASSET, LAGHOUAT ; ILIZI, 11
TOUGGOURT
MOSTAGANEM MOSTAGANEM, RELIZANE, TIARET 12
ORAN ORAN, AIN TIMOUCHENT, MASCARA, SIDI BEL ABBAS 14
SOUR EL GHIZLANE BOUIRA 14
TLEMCEN TLEMCEN, SAIDA, NAAMA 16
Source : document de la BDL de TIZI OUZOU (2016)

73
Documents interne à la banque de développement local de Tizi-Ouzou 2016
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. . . Organigramme de la direction générale de la banque de développement local.

Figure 01 : Organigramme de la direction générale de la BDL

Conseil

D’administration

Président directeur
général

Conseiller
Division au s
nombre de 04

Direction du
Inspection générale
réseau prête sur
gages
Direction centrale

Audit

Agence
Direction Direction des
régionale affaires juridiques et
d’exploitation de contentieux

Inspections régionale

Agences au
nombre

Source : documents interne à la BDL de TIZI-OUZOU (2016)


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. . Au niveau de TIZI-OUZOU

La wilaya de TIZI-OUZOU compte 13 agences et une direction générale d’exploitation


(DGE). Elles sont réparties comme suit dans le tableau N°04:

Tableau N°04 : agences de la BDL au niveau de TIZI-OUZOU

Code Agence Adresse

839 D.G Axe de nouveau lycée Tizi-Ouzou

137 TADMAIT Cité des 48 logements, TADMAIT

138 BOUGHNI Cité des 18 logements, BOUGHNI

144 TIGZIRT Cité des 120 logements, TIGZIRT

145 FREHA Cité des 18 logements, FREHA

147 DJURDJURA Axe du nouveau lycée, Tizi-Ouzou

151 AZAZGA Rue BELKACEM HANAFI, AZAZGA

160 NOUVELLE VILLE TIZI-OUZOU Cité des 145 logements nouvelle ville Tizi-Ouzou

161 AIN EL HAMMAM Rue Colonel Amirouche, Ain El Hammam

162 BOUZGUEN BOUZGUEN centre

163 DRAA BEN H+KHEDDA Cité des 22 logements, DBK

169 L.N IRATHEN Boulevard COLONEL AMIROUCHE, LNI

171 SI ABDELLAH 66 rue capitaine SI ABDELLAH

183 DRAA EL MIZAN Rue Colonel Si Elhaoues, Draa-Elmizane

Source : document de la BDL DE Tizi-Ouzou (2016)


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

1.1.2.1) Organigramme de la direction générale d’exploitation

Figure02 : Organigramme de la direction générale d’exploitation

Directeur régional
Comité de
d’exploitation
crédit

Secrétariat

D. administration D. juridique et D. contrôle


D. exploitation
et personnel recouvrement
animation clé

Etude et crédit

Moyens
Affaires
généraux
juridiques Contrôle
comptable

Suivi des
engagements

Recouvrement Cellule
Personnel
1er degré

Animation
commerciale

Source : document interne à la BDL de TIZI-OUZOU (2016)


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. . Organigramme d’une agence

Figure 03: Organisation de l’agence

Comité de Directeur d’agence Directeur adjoint


crédit

Secrétariat

Service Service étranger Service crédit


Service caisse
portefeuille

Source : document interne à la BDL de TIZI-OUZOU(2016)


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

Missions de la BDL

La banque de développement local de Tizi-Ouzou a pour mission : 74

- Le financement des activités d’exploitation et d’investissement des entreprises publiques


locales (EPL)

- Le financement des projets à caractère économique, industriel, commercial, ainsi que


l’agriculture avant l’année 2004.

- La collecte des ressources.

- Toutes les opérations de banques.

- Toutes les opérations de prêts sur gage.

3) Organisation de la BDL

L’organisation de la BDL est faite au niveau central et au niveau local : 75

3.1) Au niveau central

La fonction du crédit est prise en charge par la direction adjointe chargé des directions
centrales suivantes :

. . La direction du crédit à l’industrie et services (DCCE

Cette direction est structurée en département régionaux qui a pour missions principales :

- Le traitement des dossiers de crédit en vue de les présenter au comité de crédit de la «


direction générale ».

- La participation à l’élaboration de la politique de crédit, et à la vulgarisation des procédures


et règles d’octroi de lise en place des crédits.

- Analyse des risques et mise en place des crédits.

- Contrôle des respects des délégations des crédits des succursales.

74
ENISSA AUDREY et IBRAHIM TASSADIT, « Financement des investissements », mémoire de Master,
Université Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, Promotion 2013/2014, P 7.
75
IDEM, P 4-6.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

- Veille à l’application des règles devant permettre un contrôle à postériori par la banque
d’Algérie.

. . La direction du financement de l’habitat du crédit spécifique (DFCS

Elle est structurée en département régionaux assurant les mêmes fonctions dans son
domaine d’intervention concernant les entreprises publiques, le crédit à la consommation,
ainsi que la micro-entreprise dans le cadre « ANSEJ 76 »

3.1.3) La direction du contrôle des engagements (DCE)

Elle a pour mission :

- Le contrôle et le suivi des engagements en relations avec le réseau d’exploitation.

- La gestion des centrales des risques et des impayés.

- Mise à jour des fichiers clientèles à engagement.

- Elaboration de toute étude à caractère générale, sectoriel ou de conjonction, ou toute étude


liée à son domaine de compétence.

3.1.4) La directions des affaires juridiques et du contentieux (DAJC)

Elle a pour mission :

- Toutes les attributions en matières juridiques.

- La gestion et le suivi du dossier précontentieux et contentieux.

- Assistance de toutes les structures de la banque en matière juridique.

- Suivi des prises de garanties.

3.2) Au niveau local

Le département des affaires juridiques et de contentieux au niveau local que se soit au


niveau de l’agence ou au niveau de la succursale.

76
Agence Nationale de Soutien à l’emploi de Jeunes
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. . Au niveau d’agence

La fonction crédit est prise en charge par un service crédit dont les missions principales
sont :

- Montage des dossiers de crédits et leurs traitements en vue de les présenter au comité de
crédits habilités.
- Suivi de l’évaluation des entreprises financées.
- Suivi de l’utilisation des crédits et leurs remboursements
- Assistance et conseils à la clientèle en matière de financement.
- Suivi périodique de l’avancement du projet d’investissement financés, et transmission d’un
rapport à la hiérarchie.
- Etablissement des actes d’engagements, acte de caution et conventions de crédit
- Recueil es garanties exigées.
- Suivi des cautions délivrées et de la remise des mainlevées.
- La formalisation et la présentation des dossiers de crédit à la banque d’Algérie dans le cadre
de contrôle à postériori.
3.2.2) Au niveau de la succursale

Un département d’exploitation est chargé de la fonction crédit à la succursale, ses


principales missions sont :
- Etude et traitement du dossier de crédits reçus des agences rattachées dans le but de la
présenter au comité de crédit habilité.
- Surveillance du crédit mis en place par les agences rattachées.
- Surveillance du recueil et mise à jour des garanties exigées.
- Suivi des remboursements des crédits à échéance.
- Contrôle du respect des légations accordées aux agences.
- Formalisation et présentation des dossiers des crédits à la banque d’Algérie à l’occasion du
contrôle à postériori.

Le service occupe une place privilégiée dans une banque, il constitue la source principale
de ses produits, il est en outre le centre névralgique dans l’organisation de la banque, puisqu’il
est chargé de gérer les risques liées aux opérations de crédits dans toute leur variété.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

SECTION II : Etude pratique du recouvrement des créances par la banque


de développement local

La banque de développement local nous a soumis un dossier d’un de ses clients


insolvable, et dont cette dite banque a appliqué toutes les étapes de recouvrement des créances
édités dans les chapitres précédents afin de pouvoir récupérer sa créance.

I. Eléments d’identification du crédit d’investissement (micro entreprise financé par


la BDL

Le cas que nous avons étudié à la BDL, s’agit d’un non remboursement d’un crédit
d’investissement (micro entreprise).

Conditions et formes du crédit octroyé

La demande du crédit formulée par le client est destinée pour l’acquisition d’un
matériel restaurant-gargotier, dans le cadre du dispositif ANSEJ. Le crédit sollicité est
accordé par l’autorisation du crédit en appliquant les conditions. (VOIR ANNEXE 01)

. Formes du crédit

- C’est un crédit micro entreprise à moyen terme.

- La durée du crédit est de 3 ans, dont 06 mois de différé.

- Le taux d’intérêt en suivant les conditions de la BDL est de 5.5% bonifié à 2.75%.

. Conditions du crédit

- Versement préalable ; part d’autofinancement 143.749.69 DA

- Versement préalable ; part ANSEJ 147.916.56 DA

- Paiement direct au fournisseur

- Renouvèlement des assurances pendant toute la période du crédit

- Date limitée d’utilisation 01 année A/C notification.


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. Les commissions

- Gestion : 5000DA/FLAT.

- Engagement : 0.5% à calculer trimestriellement sur le crédit restant à utiliser

- Notification et confirmation du crédit : 1000DA/FLAT.

. Les garanties

- Caution tiers solvable (VOIR ANNEXE 02)

- Délégation Assurance Multirisque (VOIR ANNEXE 03)

- Nantissement Spécial Matériel (VOIR ANNEXE 02)

Identification du projet financé par la BDL de TIZI-OUZOU

Le projet financé est l’acquisition d’un matériel de restaurant-gargotier au niveau


d’AZAZGA en 2003.

2.1) Le schéma de financement

Le schéma du financement du projet est présenté dans le tableau N°05:

Tableau N°05 : le tableau du financement

Désignation Taux Montants

Apport personnel 1% 143.749.69 DA

Crédit bancaire 70% 300.000.00DA

ANCEJ 29% 147.916.56 DA

Source : document interne à la BDL de TIZI-OUZOU


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

Calcul des intérêts et des taxes

En se basant sur les données de la BDL, nous allons calculés les différents intérêts et taxes.

. Calcul de l’intérêt normal et de la période de différé

IPD=

3.2) Calcul de la taxe normale et différé

 La taxe différé= intérêt de période différé *17%

4125*17%=701.25 DA

 La taxe normale= intérêt normal*17%

2062.5*17%=350.62DA

 Le montant à payer = intérêt normal+ intérêt de la période de différé+ taxe


normale+ taxe de période de différé

Le montant à payer=4125+2062.5+701.25+350.62= 239.37DA

Etude du risque

En premier lieu et à la réception de la demande de crédit à laquelle sont joint les divers
documents, le préposé au crédit organise une visite sur les lieus afin de s’acquérir de plusieurs
éléments informant, tel que la situation géographique du projet, les conditions de mise en
route, les éléments liés aux promoteurs et toute autres identification susceptible d’apprécier
l’opportunité du projet.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. Analyse de la rentabilité de l’entreprise

Après la visite du lieu d’activité, le banquier s’assure de la rentabilité du projet et sur la


capacité de remboursement de crédit, sa démarche est basée sur :

- Le chiffre d’affaire

- Les tableaux des comptes de résultats prévisionnels établis sur la durée de crédit

- A travers les tableaux prévisionnels, le banquier calcul la capacité d’autofinancement qui est
le moyen de déterminer les risques de non remboursement.

. Avis de l’agence

Compte tenu des éléments favorables ou défavorables développés dans le dossier,


l’agence émit un avis circonstancié sur l’affaire :

- Le promoteur est connu pour son sérieux

- Risque de non remboursement minime

II. Procédures de recouvrement à l’amiable

Cela consiste à aborder le client amiablement en souhaitant qu’il règle sa créance sans
recourir à la justice.

La situation débitrice du client

Le client Mr X a bénéficié d’un crédit à moyen terme pour une période de 3 ans, dontc06
mois de différé, le remboursement s’effectue trimestriellement sur 13 effets à des échéances
précises.

Au départ, la situation du client était bonne, il a procédé sans aucune difficulté au


remboursement des deux premiers effets, mais au bout du troisième effet le client n’a pas pu
supporter le paiement en raison de difficultés rencontrées (absence de provision).

Le montant de l’effet impayé a fait l’objet du transfert au compte IAR (impayé au


remboursement), ensuite au précontentieux ; (VOIR ANNEXE 04).
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

. L’écriture de comptabilisation au précontentieux (

Le tableau N°06 présente l’écriture comptable de la créance au précontentieux.

Tableau N°06: comptabilisation de la créance au précontentieux.

N° du compte Désignation Montant


D C D C
277 IAR 79073.84DA

284 Précontentieux 79073.84DA


Transfert de la créance vers le
compte « 27 »
Sources : document interne à la BDL de TIZI OUZOU.

. Mesures entreprises par la banque

La direction d’étude juridique a effectuée des démarches auprès du débiteur, pour


parvenir à la récupération du crédit à l’amiable, et prendre toutes les dispositions nécessaires
pour parvenir au règlement de la créance.

Pour récupérer la créance restante auprès de Mr X, la banque a entreprit les mesures


suivantes :

- Avis de passage (lettre de relance)

Elle consiste à l’invitation de Mr X à régler sa dette par une convocation.

ère
- mise en demeure

Mr X ne s’est pas manifesté après réception de la lettre de relance, alors la banque lui
envoie une première mise en demeure le 23/08/2005.(VOIR ANNEXE 05)

ème
- mise en demeure

Un mois après la première mise en demeure qui est restée sans réponse, une deuxième a
été envoyée à Mr X le 13/12/2005.(VOIR ANNEXE 06)
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

- Les saisies arrêts

Du fait que Mr X n’ait pas répondu aux mises en demeure, la banque avait diffusé des
saisies arrêts auprès des confrères (VOIR ANNEXE ), où chaque banque envoie une
réponse pour confirmer la domiciliation ou non domiciliation de Mr X à leur niveau. (VOIR
ANNEXE 08 et )

. L’écriture de comptabilisation au contentieux (

Après toutes ces mesures entreprises qui sont restés sans réponse de la part de Mr X, la
banque a procédé au transfert de la créance du précontentieux au contentieux (VOIR
ANNEXE 10 et 11)

Le tableau N°10 présente l’écriture comptable de la créance au contentieux :

Tableau N°7 : comptabilisation de la créance au contentieux.

N° De compte Désignation Montant


D C D C
284 Précontentieux 80 511.15 DA

285 Contentieux 80 511.15 DA

Transfert de la créance au compte


« 28 »
Sources : document interne à la BDL de TIZI OUZOU.

Procédures de recouvrement par voie de justice

Le recours à la voie de justice se traduit par :

2.1) Mise en jeux des garanties

La BDL de TIZI OUZOU a introduit une demande auprès du juge de fonds, en vue de
la condamnation du débiteur au remboursement de sa dette accompagnée des documents déjà
envoyé à Mr X suivants :

- Avis de passage

- Mise en demeure de la situation des biens saisis à partir du jour de la transcription.


CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

- Saisie arrêt

- Autorisation du crédit

- Tableau d’amortissement

- La requête rédigée au président du tribunal.

. L’ordonnance de saisie

L’ordonnance de saisie a été établie par le président du tribunal de Tizi-Ouzou

Le greffier a procédé à la saisie immobilière par un acte notifié mentionnant la


notification du jugement ou tel autre exécutoire en vertu duquel il est procédé, en l’occurrence
l’acte de nantissement.

L’avertissement faute de payer sur le champ, l’acte est transcrit au bureau des
nantissements de la situation à partir du jour de la transcription.

L’affaire s’est présenté au tribunal, donc un jugement est prononcé à ce niveau


permettant la récupération d’un bien appartenant à Mr X (matériel de restauration). (VOIR
ANNEXE 12)

Et d’après les recherches, les preuves valables et les règles juridiques, le tribunal émis
un avis favorable. Le bien est saisi, le jugement est susceptible d’appel.

. Les formalités de vente

Dans les six jours qui suivent la transcription, l’agent d’exécution se fait délivrer par les
conservateurs des nantissements, les états des inscriptions existantes, et dans un mois si le
débiteur ne s’est pas libéré, cet agent établit et dépose au greffier un cahier des charges signé
par le greffier contenant :

- L’énonciation du titre exécutoire en vertu duquel les poursuites sont exercées.

- Celle de la notification de la saisie avec la mention de sa transaction.

- La désignation du meuble saisie (matériel de restauration).

- Les conditions de vente.

- La mise à prix.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

Dans les 15 jours au plus tard du dépôt au greffe, l’agent d’exécution a fait
sommation : au saisie en personne, au créancier inscrit qui porte sur l’état délivré après
transcription de l’acte de saisie ; éventuellement aux héritiers.

2.4) La vente aux enchères

Trente jours avant la vente aux enchères, le greffier avait inséré une publicité dans
les journaux d’annonces légales (AL KHABAR et L’AUTHENTIQUE) du bien à vendre
(matériel de restauration).

Au bout de la première séance d’enchère, le matériel a était vendu au plus offrant.


(VOIR ANNEXE 13)

2.5) Indemnisation au fond de garantie

La direction régionale d’exploitation (BDL de TIZI-OUZOU), introduit auprès du fond de


garantie un dossier d’indemnisation au bout de trois effets non payés qui est constitué de :

- Une demande d’indemnisation (VOIR ANNEXE 14)

- Etat des impayés de la créance

- Un engagement de reversement au fond de garantie

- Une copie du tableau d’amortissement

- Une copie de la convention

- Une copie des garanties.

Après le traitement du dossier, le fond de garantie a accordé un avis favorable à la


demande d’indemnisation émanant de la BDL de TIZI-OUZOU.

Le montant indemnisé est 70% du capital restant de la créance. Les 30% de la créance
restantes qui est non indemnisé sont récupéré en vendant le matériel de Mr X aux enchères.
CHAPITRE III : ETUDE PRATIQUE DES PROCEDURES DU RECOUVREMENT DES CREANCES PAR LA BDL

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons étudié les phases du recouvrement des créances
appliqués à un crédit d’investissement sollicité par un client qui n’a pas pu rembourser sa
dette suite à des difficultés rencontrés.

Nous avons suivis les étapes du recouvrement auprès de la banque de développement


locale, notamment le transfert des créances au précontentieux puis au contentieux, les mises
en demeures et saisies arrêts, la vente aux enchères et l’indemnisation au fonds de garantie.

Nous pouvons conclure que la banque de développement locale avait affaire à un


client peu solvable mais avec la vente du bien saisi et l’indemnisation au fonds de garantie
elle a pu récupérer sa créance.
CONCLUSION GENERALE

Conclusion générale

Le crédit est une opération délicate que le banquier doit soigneusement étudier au
préalable avant son octroi, car il faut affirmer les profits à réaliser et satisfaire les besoins du
client, c’est-à-dire garantir le remboursement des fonds accordés.

Nous avons constaté que l’importance des créances douteuses dans le portefeuille des
banques est due à une mauvaise appréciation, une mauvaise gestion du risque crédit, de la part
des banques, et une mauvaise utilisation et interprétation des résultats des dossiers de
demande de crédit, ainsi que l’Etat qui encourage les banques publiques à accorder plus de
crédit à des entrepreneurs privés (dans le cadre du dispositif ANSEJ, CNAC, ANGEM…),
alors l’accroissement des créances douteuses au niveau de l’actif des banques a un impact
significatif sur leur résultat.

Le traitement du contentieux est soumis à deux démarches, la démarche amiable et la


démarche judiciaire, que nous avons pu présenter d’une manière théorique, mais aussi
pratique.

Le banquier doit être rationnel car la défaillance du client n’est pas toujours due à une
mauvaise fois, il peut rééchelonner la dette de ce dernier et trouver un arrangement amiable
avec celui-ci ; ainsi, s’il ne s’est pas manifesté le banquier sera dans l’obligation
d’entreprendre la réalisation des garanties par la démarche judiciaire.

Nous espérons que notre étude a permis d’éclaircir la situation du contentieux, et nous
souhaitons que ce travail puisse servir comme outil d’aide et de documentation pour les
autres.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Références bibliographiques

1. Ouvrages

- « BELLOULA TAYEB », « Droit des affaires et des sociétés commerciales »,


EDITIONS BERTI, Alger 2011.

- «DE COUSSERGUES SYLVIE», « gestion de la banque du diagnostic à la stratégie,


Edition DUNOD, PARIS 2005.

. Documents

- Circulaire interne à la BDL de Tizi-Ouzou, n°11/2004 du 09 JUIN 2004, « traitement de


garanties ».

- Fascicule juridique de la banque de développement local de TIZI-OUZOU (2016).

. Mémoires

- « AIT KACI SALIMA, AKLI AGHILES, AKLI THIZIRI », « risques et garanties


bancaires, cas de la BDL de « TIZI-OUZOU », Université MOULOUD MAMMERI,
promotion 2011.

- « ADLANI MERIEM, BENAOUDASOUAD, KLAGHIGHANIA », « le recouvrement des


créances bancaires, cas de la banque de développement local de TIZI-OUZOU, institut
nationale spécialisé de la formation professionnelle, IMARZOUKEN AREZKI », promotion
2010.

- « AISSAT LILIA, AINOUZ DYHIA », « la réaction de la banque face à la clientèle en


difficulté, cas de la banque de développement local de TIZI-OUZOU », Université de la
formation continue centre T.O., promotion 2008-2009.

- « AKLIL Samia, MAHDID Nadia », « Le financement du crédit d’investissement, cas de la


BNA de TIZI OUZOU », Université Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, promotion juin
2013.

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Ouest Africaine de Développement », Master en finance et banque, France 2006.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

- « BAICHE FARIZA, BERKANE OUNISSA », « Les crédits bancaires, risques et


garanties», Université Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, promotion 2013/2014.

- « Abdoulaye DOUCOURE », « Procédures simplifiées de recouvrement et voies


d'exécution », Master en Droit carrières judiciaires, Université de Bamako -2009.

- « ENISSA AUDREY et IBRAHIM TASSADIT », « Financement des investissements »,


mémoire de Master, Université Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, Promotion 2013/2014.

- « HEFSI Djamila, I.L, H.Y », « La gestion du contentieux bancaire en Algérie », Université


Mouloud Mammeri de TIZI OUZOU, promotion 2009/2010.

- «IMOUDACHE NADIR », « le contentieux bancaire en ALGERIE », thèse de magister,


université MOULOUD MAMMERI TIZI-OUZOU, 2011.

- « TALATO SAFIATOU KOANDA », « procédures de recouvrement et gestion des


créances en souffrance », institut supérieur d’informatique et de gestion, OUADAGOUDOU.

- « DESIRE NGIRUMPATSE », « analyse de l’effet des crédits octroyés par les institutions
des micro-finances au -développement socio-économique de ses membres », Université
Adventiste de KIGALI, Licence 2008.

- « ZORGUI ILHEM », « le risque de crédit : évaluation à partir des engagements des


banques auprès des grands groupes tunisiens », Faculté des sciences juridiques, économiques
et gestion de Jendouba, TUNISIE, Master Banque, promotion 2005/2006.

4. Sites internet

- http://www.xn--financement-crdit-otb.fr

- http://economie.fgov.be/fr

- http://www.lesclesdelabanque.com

- http://droit-finances.commentcamarche.net

- http://billetdebanque.panorabanques.com

- http://fondsdegarantie.fr
LISTE DES FIGURES, DES TABLEAUX ET DES ANNEXES

LISTE DE FIGURES, DES TABLEAUX ET DES ANNEXES

. Liste de figures

Figure N°01 Organisation de la direction générale de la BDL………………………. P


Figure N°02 Organigramme de la direction régionale d’exploitation……………......P
Figure N°03 Organisation de l’agence………………………………………………….P

. Liste des tableaux

Tableau N°01 Numéros de comptes des crédits en IAR……………………………………


P

Tableau N°02 Numéros de comptes des crédits en précontentieux…………………..


P
Tableau N°03 Agences et succursales de la BDL au niveau national…………………..
P
Tableau N°04 Agences de la BDL au niveau de TIZI-OUZOU………………….. P
Tableau N°05 Le tableau du financement…………………..…………………..…………………..
P
Tableau N°06 Comptabilisation de la créance au précontentieux…………………..
P
Tableau N°07 Comptabilisation de la créance au contentieux………………….. P

. Liste des annexes

Annexe N°01 Autorisation du crédit……………………………………………………....


P
Annexe N°02 Bordereau de transmission de garantie (caution tiers solvable,
nantissement spécial matériel)………………………………………P
Annexe N°03 Bordereau de transmission de garantie (délégation assurance
multirisque)………………………………………………………….. P
Annexe N°04 Demande de transfert des créances douteuses aux comptes
précontentieux)……………………………………………..………...P
Annexe N°05 Mise en demeure n°01……………………………………………… P
Annexe N°06 Mise en demeure n°02………………………………………………. P
LISTE DES FIGURES, DES TABLEAUX ET DES ANNEXES

Annexe N°07 Saisie arrêt bancaire (à toutes les banques) ……………..…………P


Annexe N°08 Réponse à la saisie arrêt bancaire (BADR) ……………….………..P
Annexe N°9 Réponse à la saisie bancaire (CNEP) ……………………………… P
Annexe N°10 Demande de transfert des créances douteuses aux
contentieuses…………………………………………………..……. P 9
Annexe N°11 Feuille de comité de crédit de Groupe d’Exploitation (transfert au contentieux
……………………………………………........................................... P 100
Annexe N°12 Avertissement…………………………………………….................. P
Annexe N°13 Séance de vente aux enchères………………………………………. P
Annexe N°14 Demande d’indemnisation………………………………………….. P
Annexe N°15 PV d’avertissement non judiciaire…………………………………….
P
Annexe N°16 PV de non-conformité avec avertissement non judiciaire…………...
P
Annexe N°17 Convocation de présence à l’audience ………………………………..
P
Annexe N°18 Sommation de payer……………………………………………………
P
Annexe N°19 Requête d’injonction de payer…………………………………………
P
TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

Sommaire…………………………………………………………………… P
Introduction générale……………………………………………………… P

Chapitre I Les crédits, les risques et les garanties bancaires….................................... P

Introduction………………………………………………………………… P
Section I Les crédits bancaires……………………………………………………….. P
Notion de crédit……………………………………………………………… P
Typologie des crédits………………………………………………………... P
. Le crédit immobilier…………………………………………………………. P
. Le crédit à la consommation………………………………………………… P
. . Le prêt personnel…………………………………………………………….. P
. . Le crédit affecté ou lié à un achat…………………………………………… P
. . Le crédit revolving ou crédit permanent…………………………………….. P
Le crédit d’investissement…………………………………………………... P
. Le crédit à moyen terme (CMT)…………………………………………….. P
. Le crédit à long terme (CLT)………………………………………………... P
. Le crédit-bail (leasing)………………………………………………………. P
Le crédit à l’exploitation…………………………………………………….. P
. Les crédits par caisse………………………………………………………… P
. . Crédits par caisse globaux…………………………………………………... P
. . Facilité de caisse…………………………………………………………….. P
. . Le découvert…………………………………………………………………. P
. . Les crédits relais……………………………………………………………... P
. . Le crédit de compagne………………………………………………………. P
. Crédit d’exploitation par caisse spécifique………………………………….. P
. . L’escompte commercial……………………………………………………... P
. . Avance sur marchandise…………………………………………………….. P
. . Avance sur marchandise publics…………………………………………….. P
. . Avance sur titres……………………………………………………………... P
TABLE DES MATIERES

. . L’affacturage (factoring)…………………………………………………….. P
. Crédit d’exploitation par signature………………………………………….. P
. . L’aval ……………………………………………………………………….. P
. . Crédit par acceptation……………………………………………………….. P
. . Le cautionnement bancaire………………………………………………….. P
. . Le crédit documentaire ……………………………………………………… P
Section II Les risques des crédits bancaires et leurs garanties……………………… P
Les risques des crédits bancaires……………………………………………. P
. Notion du risque crédit………………………………………………………. P
. Typologie des risques………………………………………………………... P
. . Le risque de contrepartie…………………………………………………….. P
. . Le risque de non remboursement……………………………………………. P
. . Le risque d’immobilisation………………………………………………….. P
. . Le risque de taux d’intérêt…………………………………………………... P
. . Le risque de change………………………………………………………….. P
. . Le risque de liquidité………………………………………………………… P
. . Le risque de solvabilité……………………………………………………… P
Les moyens de prévention contre les risques………………………………... P
. Les sources d’informations concernant les risques………………………….. P
. . Les renseignements obtenus de l’extérieur………………………………….. P
. . Les renseignements obtenus du client………………………………………. P
. . Limitation des risques……………………………………………………….. P
. . . Limitation du risque par sa division…………………………………………. P
. . . Limitation exigé par la banque centrale……………………………………... P
. . . Limitation par la politique de sélectivité du crédit………………………….. P
. . . Limitation par le contrôle de la commission bancaire………………………. P
Les garanties bancaires……………………………………………………… P
. Les garanties personnelles…………………………………………………... P
. . Le cautionnement……………………………………………………………. P
. . . La caution simple …………………………………………………………… P
. . . La caution solidaire………………………………………………………….. P
. . L’aval………………………………………………………………………... P
. Les garanties réelles…………………………………………………………. P
TABLE DES MATIERES

. . L’hypothèque (bien immeuble)……………………………………………… P


. . Le nantissement (bien meuble)……………………………………………… P
Conclusion …………………………………………………………………. P

Chapitre II Les phases du recouvrement des créances………………………………... P

Introduction ………………………………………………………………... P
Section I La phase précontentieuse (le règlement à l’amiable …………………….. P
Le Règlement amiable d’une Créance………………………………………. P
. Le contenu du dossier à constituer lors du règlement à l’amiable…………... P
. Les conditions préalables à un règlement amiable des créances…………… P
. Les pouvoirs de négociation des plans de remboursement………………….. P
. Les pouvoirs en matière de décision approuvant les plans de
remboursement………………………………………………………………. P
Eléments de définition des comptes impayés au remboursement (IAR)……. P
. Les délais de séjour des créances dans les comptes IAR……………………. P
. Déchéance du terme ………………………………………………………… P
Les moyens de la gestion précontentieuse…………………………………... P
. La relance du débiteur………………………………………………………. P
. . La relance par appels téléphonique………………………………………….. P
. . La relance écrite …………………………………………………………….. P
. Les mises en demeures et les visites à la clientèle…………………………... P
. . Contenu de la mise en demeure……………………………………………... P
. . La réaction du débiteur……………………………………………………… P
. Visite domiciliaire …………………………………………………………... P
. La saisie arrêt………………………………………………………………... P
. . Les procédures de la saisie arrêt…………………………………………….. P
. . . Le titre exécutoire…………………………………………………………… P
. . . Acte d’huissier ……………………………………………………………… P
. . . Blocage des comptes………………………………………………………… P
. . . Contestation et recours ……………………………………………………… P
. La sommation à payer par exploit d’huissier………………………………... P
. La procédure d’injonction de payer…………………………………………. P
TABLE DES MATIERES

. Le rééchelonnement du crédit…………………………………………….…. P
Section II La phase contentieuse (règlement par voie de justice …………………... P
Transfert des créances douteuses litigieuses au contentieux………………... P
Transfert des créances au compte de gestion contentieuse………………….. P
Les procédures de la phase contentieuse…………………………………….. P
. Saisie conservatoire………………………………………………………….. P
. La procédure de saisie conservatoire………………………………………... P
. . Autorisation de la saisie conservatoire……………………………………..... P
. . Notification de la saisie conservatoire………………………………………. P
. . Validation de la saisie conservatoire……………………………………….... P
. Les pouvoirs de décision en matière de transfert des créances au compte
contentieux…………………………………………………………………... P
. L’action au fonds……………………………………………………………. P
. Réalisation des garanties…………………………………………………….. P
. . Réalisation des cautions……………………………………………………... P
. . Réalisation de nantissement de fonds de commerce………………………… P
. . Réalisation de nantissement spécial sur le matériel et l’outillage
d’équipement professionnel…………………………………………………. P
. . Réalisation de l’hypothèque…………………………………………………. P
. . . Requête aux fins de saisie immobilière……………………………………… P
. . . L’ordonnance de saisie immobilière………………………………………… P
. . . Formalité de saisie ………………………………………………………….. P
. . . Formalités des ventes aux enchères…………………………………………. P
. . . Réalisation de la vente aux enchères………………………………………… P
. L’indemnisation par le fonds de garanties…………………………………... P
. . Conditions de mise en jeux des garanties couvertes par le fonds…………… P
. . Conditions de mise en jeux de l’indemnisation……………………………... P
Conclusion …………………………………………………………………. P

Chapitre III Etude pratique des procédures du recouvrement des créances par la
banque de développement local…………………………………………… P

Introduction………………………………………………………………… P
TABLE DES MATIERES

Section I Présentation de la banque de développement locale (BDL ……………... P


Approche historique de la BDL…………………………………………….. P
. Le réseau de la BDL…………………………………………………………. P
. . Au niveau national…………………………………………………………... P
. . . Organigramme de la direction générale de la banque de développement
local………………………………………………………………………….. P
. . Au niveau de TIZI-OUZOU………………………………………………… P
. . . Organigramme de la direction générale d’exploitation……………………… P
. . Organigramme d’une agence………………………………………………... P
Mission de la BDL…………………………………………………………... P
Organisation de la BDL……………………………………………………... P
. AU NIVEAU CENTRAL…………………………………………………… P
. . La direction du crédit à l’industrie et services (DCCE)……………………... P
. . La direction du financement de l’habitat du crédit spécifique (DFCS)……... P
. . La direction du contrôle des engagements (DCE)…………………………... P
. . La direction des affaires juridiques et du contentieux (DAJC)……………… P
. Au niveau local……………………………………………………………… P
. . Au niveau d’agence…………………………………………………………. P
. . Au niveau de la succursale…………………………………………………... P
Section II Etude pratique des procédures du recouvrement des créances par la
banque de développement local…………………………………………… P
I Eléments d’identification du crédit d’investissement (micro entreprise)
financé par la BDL…………………………………………………………... P
Conditions et formes du crédit octroyé……………………………………… P
. Forme du crédit……………………………………………………………… P
. Conditions du crédit…………………………………………………………. P
. Les commissions…………………………………………………………….. P
. Les garanties………………………………………………………………… P
Identification du projet financé par la BDL de TIZI-OUZOU……………… P
. Le schéma de financement ………………………………………………….. P
Calcul des intérêts et des taxes………………………………………………. P
. Calcul de l’intérêt normal et de la période de différé……………………….. P
. Calcul de la taxe normale et différé…………………………………………. P
TABLE DES MATIERES

Etude du risque………………………………………………………………. P
. Analyse de la rentabilité de l’entreprise……………………………………... P
. Avis de l’agence …………………………………………………………….. P
II Procédures de recouvrement à l’amiable……………………………………. P
La situation débitrice du client………………………………………………. P
. L’écriture de comptabilisation au précontentieux (27)……………………… P
. Mesures entreprises par la banque…………………………………………... P
. L’écriture de comptabilisation au contentieux (28)…………………………. P
Procédures de recouvrement par voie de justice…………………………….. P
. Mise en jeux des garanties…………………………………………………... P
. L’ordonnance de saisie ……………………………………………………… P
. Les formalités de vente…………………………………………………….... P
. La vente aux enchères……………………………………………………….. P
. Indemnisation au fond de garantie…………………………………………... P
Conclusion …………………………………………………………………. P

Conclusion générale ……………………………………………………….. P


Références bibliographiques………………………………………………. P

Annexe…………………………………………………………………….. P

Liste des figures, des tableaux, et des annexes…………………………… P


Table des matières………………………………………………………...... P
Résumé ……………………………………………………………………... P
RESUMES

Résumé

La créance est une dette, c'est-à-dire une somme d'argent due, par un particulier ou une
entreprise, à un autre particulier ou une autre entreprise. Cette dette correspond au décalage
qui existe entre la réalisation d'une prestation et son paiement, celui qui doit payer la créance
s'appelle le débiteur, mais lorsque la créance n'est pas payée à sa date d'exigibilité, elle
devient un impayé, c'est là qu'intervient la question du recouvrement de créances. Ainsi,
l’objet de notre travail était de présenter les différentes procédures du contentieux bancaire,
qui sont le résultat de l’accumulation des créances douteuses dans le portefeuille de la banque,
et d’étudier comment les banques vont se prémunir contre ce risque.

Afin de mener à bien notre recherche, nous avons eu recours à une méthode
descriptive basée sur une revue littéraire théorique et empirique (ouvrages, documents,
articles et Internet) relatifs à notre sujet ; ainsi que la méthode analytique, basée sur un stage
pratique au sein de la Banque de Développement Local « BDL » de Tizi-Ouzou. quant à la
structure du mémoire, celle-ci s’articule autour de trois chapitres ; le premier porte sur les
différents crédits et risques bancaires ainsi que les garanties ; le deuxième chapitre présente
les différentes étapes du contentieux bancaires notamment la phase précontentieuse et la
phase contentieuse ;enfin, le troisième chapitre permet d’étudier un cas réel au niveau de la
banque de développement local de TIZI-OUZOU, concernant le recouvrement d’un crédit
d’investissement dans le cadre de dispositif ANSEJ.

Nous avons constaté au cours de notre recherche que le banquier essai toujours de trouver une
solution amiablement avec le client; néanmoins, si ce dernier ne se manifeste pas le banquier
fera appel à la justice et passe à la phase contentieuse.

Mots clés : contentieux bancaire, recouvrement des créances, créances douteuses, risque
bancaire, crédit bancaire.
RESUMES

Abstract

The debt is an amount owing by an individual or a business to another individual or business.


This debt corresponds to the discrepancy between the performance of a service and its
payment, when the receivable is not paid on its due date, it becomes an unpaid debt, this is
where the issue of the recovery of receivables. The object of our work was to present the
different procedures of banking litigation which are the result of the accumulation of doubtful
debts in the bank's portfolio and to study how banks will guard against this risk.

In order to carry out our research, we used a descriptive method based on a theoretical and
empirical literature review (books, documents, articles and Internet) relating to our topic, as
well as the analytical method, based on a practical internship at the local development bank of
TIZI-OUZOU. The dissertation is structured into three chapters. The first chapter deals with
the different credit and banking risks as well as guarantees. The second chapter presents the
different stages of banking litigation, in particular the pre-litigation phase and the contentious
phase. Finally, the third chapter explains a case study on the recovery of an investment credit
under the ANSEJ within the local development bank of TIZI

-OUZOU.

We have found in the course of our research that the banker is still trying to find an amicable
solution with the client and reschedule his debt for a long time. But, if the client does not
show up the banker goes to the contentious phase.

Keywords: Banking litigation, debt collection, doubtful debts, contentious phase, pre-
litigation phase.
ANNEXES

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