La Fonction de Direction
La Fonction de Direction
La Fonction de Direction
I - LA DIRECTION GÉNÉRALE
A - La fonction de direction
Ces instances se prononcent sur les finalités, les choix stratégiques effectués
par la direction de l’entreprise.
C’est un organe qui dirige, planifie l’avenir et qui formule les critères
d’appréciation du fonctionnement de l’entreprise.
Cette fonction est assurée par une personne (PDG ou DG) ou un groupe de
personnes (Directoire, Conseil de direction).
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désigne les principaux responsables de l’entreprise et leurs missions
3 - La hiérarchie d'encadrement
Il s’agit de l’ensemble des cadres à qui la direction générale délègue tout ou partie
de son pouvoir.
A - La connaissance de la réalité
1 - Aspect qualitatif
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La politique générale découle de ces buts généraux. Elle indique en
particulier les options qui seront mises en œuvre à moyen et à long terme,
dans les différentes fonctions de l’entreprise.
2 - Aspect quantitatif
Les objectifs sont des buts particuliers, précis, concrets, chiffrés qui doivent être
atteints dans le cadre d’une politique. C’est un aspect quantitatif des buts de
l’entreprise.
Il existe un ordre logique pour définir les objectifs. Les objectifs sont
hiérarchisés les uns par rapport aux autres : les objectifs en terme de
production sont définis après les objectifs commerciaux étant eux-mêmes
définis après les objectifs stratégiques.
Gestion par exception : l’encadrement n’intervient que si les écarts entre les
réalisations et les objectifs fixés sont trop importants.
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être réalistes et être relativement peu nombreux
1 - Les programmes
2 - Les budgets
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Le budget est la traduction financière d’un programme. C'est aussi un moyen
de contrôle de cohérence du programme.
mesure des réalisations et mise en évidence des écarts et des causes des
écarts
D - La définition de la structure
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celui de la direction : les hommes sont un des moyens de l’entreprise ;
F - Le contrôl
De plus en plus, les directions générales doivent se soucier de mettre en place des
systèmes de contrôle efficace.
Plus la taille de l'entreprise est grande et plus la nécessité d'un contrôle se fait
ressentir. Il faut éviter le contrôle bureaucratique.
Pour FAYOL, "diriger, c’est avant tout commander aux hommes pour
obtenir que des objectifs préalablement définis soient atteints" .
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2.1 Les styles de commandement
La théorie X est adaptée à l’OST : image négative : les salariés n’aiment pas
leur travail, ils sont paresseux. Ils ne se soucient que de leur salaire. Cela
conduit à un style de commandement autoritaire et centralisé avec des
procédures de contrôle « tatillonnes ».
La théorie Y est adaptée aux systèmes actuels. Elle considère que l’individu
recherche l’épanouissement dans le travail. Il cherche à avoir des
responsabilités, à participer à la gestion de l’entreprise ; une telle théorie
conduit à instaurer une direction participative (DPPO).
Mac Grégor a démontré que le choix d’une de ces théories dépend à la fois
de la personnalité du responsable et de la personnalité du subordonné.
intérêt des dirigeants pour le personnel : politique salariale. Cet intérêt est
mesuré par le degré de motivation que le cadre a sous sa responsabilité, les
relations de confiance entre le cadre et ses subordonnés, la politique
salariale et le climat social.
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(1,1) Cas d’un responsable qui fait un effort minimum pour maintenir la cohésion
du groupe, qu’il ne s’identifie pas à l’entreprise et fait le minimum pour conserver
son poste (siège éjectable).
(9,1) Cas d’un responsable qui se préoccupe surtout des problèmes de production
et se soucie peu des besoins et des atteintes du personnel.
(9,9) Cas d’un responsable qui cherche à concilier les impératifs économiques et
les impératifs sociaux. Fait appel à la participation et à la créativité du groupe.
(5,5) Cas d’un responsable qui ne va pas jusqu’au bout de ses engagements.
C - Le modèle de LIKERT
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Exemples :
1. responsable qui prend des décisions et les fait appliquer (style autoritaire).
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5. le responsable présente les problèmes, recueille des suggestions et prend sa
décision.
7. le responsable laisse le groupe libre de décider tant que certaines règles sont
respectées : temporelles, quantitatives, financières... Le responsable n’exerce
plus d’autorité (autogestion par le groupe lui-même).
A - Définition
D'un point de vue externe, le leader est responsable de son secteur. D'un
point de vue interne, le leader exerce une influence sur l’ensemble d’un
groupe.
On compte 3 théories :
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l’approche situationnelle : les leaders sont le produit d’une situation donnée.
Un leader dans une situation donnée peut ne pas être leader dans une autre
situation. Toute personne peut devenir leader d'un mouvement (ex. : les
coordinations lycéennes).
Définition : motiver, c’est créer des conditions pour que chacun donne le
meilleur de soi. C’est orienter les motivations individuelles vers le travail
dans l’entreprise. Il faut éviter les sources de démotivation.
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motivations négatives : crainte de l’échec, stress, angoisse liée à la
compétition (ex. : le PDG d'INTEL est constamment sous pression).
Peter DRUCKER montre dans son analyse, qu’une fois que les besoins
d’entretien sont satisfaits, les principales motivations sont : l’intérêt que l’on
porte à l’individu et le désir d’étendre le champ de leur responsabilité.
un objectif clairement défini et un travail intéressant (avec rotation des tâches par
ex.)
une mesure objective des résultats pour apprécier les efforts individuels et
susciter un esprit de compétitivité
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Actions possibles pour éliminer les sources de démotivation
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III - LES DIFFÉRENTS MODES DE DIRECTION
- Inconvénients :
- Avantages :
- une ligne hiérarchique efficace : les décisions prises sont exécutées et appliquées
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- Avantages :
- amélioration de la participation
- Inconvénients :
- risque d’incohérence
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4. la décentralisation globale : le pouvoir de décision est transféré en totalité à un
organe déterminé chargé de prendre l’ensemble des décisions (une filiale, par
exemple).
2. pour que la décentralisation soit efficace, il faut qu’un pouvoir réel soit délégué :
pas de contrôle sur les décisions de détail
· Ce mode de direction est apparu dans les entreprises américaines dans les années
60 (années 70 pour la France).
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La direction générale fixe seule les objectifs stratégiques assignés
individuellement aux différents responsables.
1. les subordonnées doivent être parfaitement informés des objectifs qui leur sont
assignés
2. il faut que les subordonnés puissent discuter avec leurs supérieurs hiérarchiques
pour savoir si les objectifs pourront être réalisés ou pas (les objectifs doivent être
réalistes)
La DPPO suppose que les objectifs soient fixés avec l’accord du personnel, chaque
subordonné doit pouvoir participer à la discussion préalable.
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La négociation concerne davantage les objectifs opérationnels que les
objectifs stratégiques. La révision des objectifs supérieurs est possible, si
leur vision est peu réaliste.
La DPPO suppose une bonne formation du personnel, notamment dans le
domaine de l'économie et de la gestion.
· Avantages :
- elle exige par contre une bonne capacité de coordination des services.
D - La cogestion
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1- Le conseil d’établissement et le conseil d’entreprise sont composés de membres
du personnel élus par l’ensemble des salariés âgés de plus de 18 ans. Ni les
représentants de la direction, ni le personnel d’encadrement ne peuvent faire partie
de ce conseil. Les syndicats n’ont pas le privilège de la représentation. Ces conseils
peuvent s’opposer aux décisions de la direction de l’entreprise si celle-ci viole les
lois, les conventions collectives ou les règlements intérieurs.
2- Le conseil économique a un pouvoir consultatif pour toutes les questions
concernant les méthodes de fabrication et la situation économique de l’entreprise.
4- Les conseils de surveillance qui existent dans les sociétés de capitaux et dont 1/3
des membres est désigné par le personnel.
E - L'autogestion
Les 2 derniers conseils doivent rendre compte de leur activité au conseil ouvrier
qui peut remplacer les membres de ces conseils.
Exemples d'autogestion : les RES, les rachats d'entreprises par les salariés.
Cependant, seuls les cadres participent à la gestion de l'entreprise.
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L'autogestion n'a pas fait encore la preuve de son efficacité. On lui reproche
de remettre en cause la productivité de l'entreprise. Le poids de la direction
est trop fort.
3.3 - Analyse des modes de direction dans les entreprises françaises actuelles
Ce ne sont plus les commandements directes du chef qui donnent les directives, ce
sont des critères de gestion, des modèles, des principes que chacun intériorise…
L'article illustre d'une certaine façon le retour dans les entreprises de certaines
formes de gestion Taylorienne.
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