Rapport Mabo

ECOLE POLYTECHNIQUE
FEDERALE DE LAUSANNE
OPTION : MOBILISATION DES EAUX SOUTERRAINES ET APPROVISIONNEMENT

DES COMMUNAUTES
MEMOIRE DE MASTER SPECIALISE
Thème : PROPOSITION D’UN STANDARD DE PRIX

UNIQUE D’EXECUTION DE FORAGE EN ZONE DE SOCLE
AU BURKINA FASO
Présenté par : Encadrement :
MABO Hamady Babacar DIENG

Pierre C. OUEDRAOGO
Mars 2007
TABLE DES MATIERES
RESUME --------------------------------------------------------------------------------------------------- 8
INTRODUCTION --------------------------------------------------------------------------------------- 9
2.1 CONTEXTE DE L’ETUDE ---------------------------------------------------------------------- 20
2.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ----------------------------------- 21
NOUVEAU SIEGE DE L’AGENCE FASO BAARA ----------------------------------------------------- 21
3 – PROBLEMATIQUE DE LA QUESTION DU PRIX DE REVIENT D’UN FORAGE
D’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE EN ZONE DE SOCLE -------------------------------- 24
3.1 PROBLEMATIQUE DE LA QUESTION DU COUT DE FORAGE ------------------- 24
3.2 OBJECTIF DE LA PRESENTE ETUDE ----------------------------------------------------- 25
3.3 APERÇU SUR L’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE AU BURKINA FASO --------- 25
3-3-1 HISTORIQUE DE L’HYDRAULIQUE RURALE AU BURKINA–FASO ------------------------- 25
3.3.3 LA POLITIQUE NATIONALE ACTUELLE DU BURKINA ----------------------------------- 27
3-3-4 Les divers sous - secteurs de l’approvisionnement en eau potable ----------------- 27
4 - METHODOLOGIE DE CONDUITE DE L’ETUDE --------------------------------------- 30
4-1 ANALYSE DES CONSEQUENCES DES SURCOÛTS ---------------------------------- 33
TABLEAU N° 8: PRIX DE REVIENT PAR POSTE ET PAR ATELIER DE FORAGE ------------------ 46
CONCLUSION ------------------------------------------------------------------------------------------ 57
DESCRIPTION SOMMAIRE DES TRAVAUX ------------------------------------------------- 74
LES TRAVAUX DE FORATION -------------------------------------------------------------------------- 74
MARGELLE ET POSE DE LA POMPE ------------------------------------------------------------------ 74
TRAVAUX D’AMENAGEMENT -------------------------------------------------------------------------- 74
NOTICE DESCRIPTIVE ET JUSTIFICATIVE DES CHOIX TECHNIQUES---------- 75
FORATION ----------------------------------------------------------------------------------------------- 75
ECHANTILLONNAGE ET MESURES ------------------------------------------------------------------- 75
EQUIPEMENT DES FORAGES ------------------------------------------------------------------------- 76
DEVELOPPEMENT ET DESINFECTION---------------------------------------------------------------- 76
ESSAIS DE DEBITS ------------------------------------------------------------------------------------- 77
ANALYSE D’EAU ---------------------------------------------------------------------------------------- 77
MARGELLE ET POSE DE POMPE --------------------------------------------------------------------- 77
FOURNITURE DE LA POMPE--------------------------------------------------------------------------- 78
LE MURET DE PROTECTION --------------------------------------------------------------------------- 78
LE CANAL D’EVACUATION ----------------------------------------------------------------------------- 79
LE PUISARD D’ASSAINISSEMENT --------------------------------------------------------------------- 79
QUALITE DES MATERIAUX ET DU MATERIEL -------------------------------------------------------- 79
Le ciment --------------------------------------------------------------------------------------------- 79
Les agrégats ----------------------------------------------------------------------------------------- 79
L’eau ------------------------------------------------------------------------------------------------- 80
Le béton ---------------------------------------------------------------------------------------------- 80
Le mortier -------------------------------------------------------------------------------------------- 80
I - INTRODUCTION --------------------------------------------------------------------------------- 82
SOUS DETAIL DE PRIX ----------------------------------------------------------------------------- 94
1
MEMOIRE DE MASTER SPECIALISE, PRESENTE PAR MABO HAMADY
DEDICACE
Je dédie ce travail
A l’Eternel Dieu, ALLAh mon créateur et mon espoir,
A ma mère,
Les mots ne pourront jamais exprimer aussi bien l’amour que je porte pour vous. En souvenir
des souffrances endurées pour tes enfants, que ce travail soit pour toi le témoignage de mon
affection.
A mon père,
Que de sacrifices n’avez-vous consentis pour assurer l’éducation de votre enfant ! Ce travail
a été possible grâce à vous pour m’avoir mis sur vos pas et fait partager votre longue
expérience dans le domaine toutes les fois que vous en aviez l’occasion.
A mes aînés,
Vos soutiens et conseils m’ont toujours éclairés. Que ALLAH vous bénisse et nous accorde
de rester toujours unis.
A tous mes amis et tous ceux qui me portent dans leur cœur.
2
REMERCIEMENTS
Pourrions - nous remercier assez Dieu, le Tout Puissant ALLAH qui nous a donné la
vie et sans qui aucune œuvre n’est réalisable.
Puisse l’avenir nous permettre de témoigner notre gratitude et notre reconnaissance

à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin ont rendu possible
notre formation et / ou ont participé à la réalisation de ce mémoire.
Qu’il nous soit cependant permis de marquer ici notre reconnaissance :
 Au Gouvernement Centrafricain, pour avoir accepté mon dossier de

candidature pour cette formation à 2iE (Ex- Groupe EIER- ETSHER).
 A l’Agence Universitaire pour la Francophonie (AUF), pour avoir financé mes

frais de scolarité et d’assurance maladie.
 A Monsieur Seydou KABORE, Directeur Général de l’Agence Faso Baara,

pour avoir accepté ce stage de 6 mois en entreprise et contribué à cette
formation.
 A Monsieur Babacar DIENG, pour sa disponibilité et ses remarquables

apports.
 A Monsieur André Mermoud, professeur à L’EPFL, pour son assistance et sa

contribution.
 A Monsieur Laurent Moussa Compaoré, pour son encadrement et sa

contribution active à notre formation.
 A tous les professeurs du 2iE (Ex - Groupe EIER – ETSHER ) et de l’EPFL et

particulièrement ceux ayant contribué à notre formation.
3
 Aux Messieurs Hervé NIKYEMA, Saïdou OUEDRAOGO et tout le personnel
de l’Agence Faso Baara. pour leur disponibilité, leur précieux apport et leur
franche collaboration.
 A Madame MABO et mes enfants (Aïmana, Hicham et Zenadine), les familles

ZOUNGRANA, MABO et tous les compatriotes au Burkina Faso, pour leur
assistance et leurs soutien.
 A tous mes amis pour leurs aides et soutiens de tous ordres.
 A tous les stagiaires de la formation FPU / EAC et GSE pour leur collaboration
et la bonne ambiance.
Recevez mes sincères remerciements.
4
DEFINITION DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Abréviation Définition
 ACP : Afrique, Caraïbes, Pacifique
 AFRICATIP : Association Africaine des Agences d’Exécution de Travaux
d’Intérêt Public
 AUF : Agence Universitaire pour la Francophonie
AGENCE FASO BAARA : Agence d’Exécution de Travaux d’Intérêt Public
 BTP : Bâtiment et Travaux Publics
 CIEH : Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques
 DIEPA :Décennie Internationale pour l’Eau et l’Assainissement
 EPFL : Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
 EAC : Eau pour l’Agriculture et Approvisionnement des
Communautés
 FED : Fonds Européen de Développement
 FPU : Formation Post - Universitaire
 GSE : Génie Sanitaire et Environnement

 MFT : Marteau Fond de Trou
 ODM : Objectifs de Développement du Millénaire
 ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement
 PMH : Pompe à Motricité Humaine
 PPTE : Pays Pauvres Très Endettés
 TIPE : Travaux d’Intérêt Public pour l’Emploi
2IE : Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de
l’Environnement
5
LISTES DES TABLEAUX
TABLEAU N° 1 : Répartition des classes de potentialités

hydrogéologiques Page 16
TABLEAU N° 2 : Données sur le rendement mensuel Page 34
TABLEAU N° 3 : Devis estimatif des travaux de forage Page 36,37
TABLEAU N° 4 : Durée de vie des outils consommables Page 40
TABLEAU N° 5 : Consommation moyenne des produits divers Page 40
TABLEAU N° 6 : Vitesse moyenne de perforation Page 44
TABLEAU N° 7 : Temps de réalisation d’un forage Page 44
TABLEAU N° 8 : Prix de revient par poste et par atelier de forage Page 45
TABLEAU N° 9 : Prix de revient d’un poste de l’atelier de forage Page 46
TABLEAU N° 10 : Prix de revient d’une unité d’essais de débit Page 48
TABLEAU N° 11 : Prix de revient d’une unité de superstructure Page 48
TABLEAU N° 12 : Prix de revient d’une unité de pose de pompe Page 49
TABLEAU N° 13 : Prix de revient d’une unité d’implantation géophysique Page 49
TABLEAU N° 14 : Prix de revient standard d’un forage Page 50
TABLEAU N° 15 : Ventilation par rubrique Page 51
TABLEAU N° 16 : Coût suivi, contrôle et coordination Page 52
TABLEAU N° 17 : Proposition de coût de forage par province Page 56
6
LISTES DES CARTES
Carte n°1 : Carte administrative du Burkina Faso

Carte n°2 : Carte géologique du Burkina Faso
7
RESUME
L’alimentation en eau potable dans les villages ne dépassant pas 2 000 habitants est
assurée par les forages d’hydrauliques villageoises. La nappe phréatique est
généralement une source facilement accessible un peu partout au Burkina Faso,
mais exception faite des zones arides du Nord.
Cependant, le taux d’accroissement de l’accès à l’eau reste faible en raison du coût

élevé d’exécution des forages. Ce coût est en grande partie dû à l’utilisation de
matériels lourds et les divergences observées sur les taux d’amortissement
expliquent parfois les écarts importants de prix constatés dans les soumissions aux
appels d’offres.
Plusieurs marchés de travaux d’exécution de forages positifs équipés par des

pompes manuelles ont été exécutés et au regard des outils et du matériel utilisés qui
sont onéreux, leur prix de revient s’en trouve élevé. Les ateliers de forage prévus
pour la réalisation de ces forages sont généralement vieux et reconditionnés.
L’objectif recherché par la présente étude est de pouvoir in fine proposer à

l’attention des acteurs du domaine (Bailleurs de fonds, maîtres d’ouvrage,
entreprises, etc ), un prix raisonnable pour les futurs marchés et de soutenir l’idée
que le coût actuel des forages réalisés au Burkina Faso en zone du socle peut être
réduit, si une concertation ouverte et franche est engagée avec les acteurs.
Le coût moyen de forage peut être réduit de 7 500 000 à 6 500 000 fcfa et contribuer
ainsi à atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM) au Burkina
Faso en matière d’approvisionnement en eau et assainissement 1 dont un des points
focaux est l’amélioration des conditions de vie des Burkinabé vivant en milieu rural.
1 A l’échéance 2015,réduire de moitié la proportion des personnes sans accès à l’eau potable et à un assainissement
amélioré.
8
INTRODUCTION
Les textes qui régissent le secteur de l’approvisionnement en eau potable au
Burkina-Faso ont connu de nombreuses modifications depuis les indépendances
jusqu’à nos jours.
Ces modifications ont été motivées par le souci permanent des responsables en
charge de l’hydraulique d’adapter la politique en matière d’eau aux impératifs du
moment.
Ainsi dans la même dynamique, le Burkina - Faso a adopté depuis le 03 novembre

2000 un document cadre portant sur la réforme du système de gestion des
infrastructures d’approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi - urbain.
Cette nouvelle politique est en phase avec le processus de décentralisation en cours

au Burkina-Faso et vise les objectifs suivants :
 Améliorer de manière significative et pérenne le niveau de desserte en eau

des centres secondaires non couverts par l’ONEA.
 Assurer l’auto - gestion des systèmes à mettre en place par un

dimensionnement au plus près de la demande solvable ;
 Accompagner le processus de décentralisation en cours avec des

équipements nécessaires à la bonne marche des communes rurales et
permettre ainsi l’autonomie de gestion des communes voulue par la
décentralisation.
Actuellement, l’Etat Burkinabé et les programmes d’hydraulique (Administration,

projets, Ong, structures associatives) ont mis sur pied des plans d’exécution de
plusieurs forages positifs équipés de pompes à motricité humaine. Cependant, leur
coût de réalisation reste à désirer de par la diversité des prix pratiqués par les
entreprises locales.
9
Au total, quatorze (14) entreprises ont été dénombrées dont plus de la moitié a une
taille moyenne, moins structurée et peu organisée.
Le volume moyen de l’offre dans l’année peut être estimé à 1000 forages environs.
L’objectif visé par ce travail est de :
- permettre aux maîtres d’ouvrage de mieux budgétiser leurs projets ;

- donner des outils efficaces aux entreprises pour améliorer la qualité de
leur soumission aux appels d’offres et d’être plus performantes ;
- contribuer à une meilleure organisation de l’offre et de la demande
dans le secteur en mettant à la disposition des acteurs des référentiels
de prix réalistes.
Ainsi, dans le cadre de notre mémoire, nous nous sommes intéressés à l’étude de
prix de revient d’un forage en zone de socle.
10
1 – GENERALITES
1.1 Situation géographique
Le Burkina Faso, « Pays des Hommes Intègres » en langue mooré, est un pays
enclavé situé entre les parallèles 9°20 et 15°20 Nord et les méridiens 5°30’ Ouest et
2°30 Est. Sa superficie est de 274 120 km2 (105 838 sq.mi.). Il est bordé à l’Ouest
et au Nord par le Mali, au Nord-Est et à l’est par le Niger, au Sud-Est par le Bénin, au
Sud par le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Le point le plus bas (135 m) se trouve
sur la Pendjari dans le Sud-Est du pays. Le point le plus haut est situé au Sud-Ouest
(Tena Kourou : 747 m) et sa capitale est Ouagadougou.
LA CARTE ADMINISTRATIVE DU BURKINA FASO : n° 1 ( Source : Administration Territoriale )
1.2 Géologie
L’histoire géologique du Burkina commence avec la formation du craton Ouest -

africain, vaste noyau stable qui forme l’ossature de la majeure partie du pays et dans
lequel on distingue : (i) les formations antébirrimiennes, essentiellement granito -
magmatiques ; (ii) les formations birrimiennes comprenant des roches méta-
morphisées d’origine sédimentaire ou volcanique et des granites syntectoniques ;
11
(iii) des intrusions granitiques post-tectoniques qui recoupent les formations
précédentes.
Sur ce socle sont venus se déposer des formations sédimentaires marines (grès et
schistes argileux) et des dépôts récents du tertiaire dit du « Continental -Terminal ».
On distingue au Burkina Faso, deux grandes formations aquifères :
le socle cristallin qui occupe la majeure partie du pays (environ 82%).

les zones sédimentaires qui occupent environ 18 % du territoire national. On
rencontre cette géologie au sud ouest, au nord et au sud-est du pays.
Carte n° 2 : Géologie du Burkina ( Source: Bilan d'eau )
12
1.3 Hydrogéologie
1.3.1 Ressources en eau
Les réserves en eau souterraine sont évaluées à 113,5 milliards de m3 mais avec
seulement 9, 5 milliards de m3 exploitables.
La disponibilité théorique est de 1750 m3/an/hbt (eaux de surface et souterraine

confondues) plaçant le pays au dessus du seuil de pénurie qui est de 1000
m3/an/hbt.
1.3.1.1 Eaux de surface
Le réseau hydrographique du Burkina s’organise en trois bassins internationaux qui

globalement drainent annuellement environ 8 milliards de m3.
Le bassin de la Volta.
D’une superficie de 178 000km2, il comprend les sous-bassins suivants : Mouhoun

(Ex Volta Noire), Nakambé (ex Volta blanche), Nazinon (ex Volta rouge) et Pendjari.
Ce bassin draine annuellement vers le Ghana (5,2 milliards de m3. Des quatre (4)
sous –bassins, seul le Mouhoun a un écoulement permanent.
Le bassin de la Comoé.
Le bassin de la Comoé, d’une superficie de 17 000 km2, se situe dans la zone sud-
doudanienne, la plus arrosée du pays (1000 à 1300 mm). La Comoé prend
naissance au Burkina mais l’essentiel du parcours se situe en Côte d’Ivoire. Le
volume annuel drainé par la Comoé est de 1,3 milliards de m3.
Le bassin du Niger .
Le Bassin du Niger d’une superficie de 77 000 km2 comprend un grand nombre de

petits cours d’eau à écoulement temporaire, les plus notables sont : le Béli, le
Gorouol, la Sirba et la Tapoa. En année de pluviométrie normale, ce bassin draine
un volume de 1,5 milliard de m3.
13
Sur cet ensemble hydrographique, il a été construit une multitude de retenues d’eau,
dont la capacité de stockage est estimée à 6,2 milliards de m3 et la superficie des
plans d’eau d’environ 150 000 ha.
1.3.1.2 Eaux souterraines
Deux grandes unités hydrogéologiques se distinguent au Burkina :
- la zone du socle comprenant des roches magmatiques ou fortement

métémorphisées ;
- la zone sédimentaire comprenant des roches sédimentaires à faiblement
métamorphisées.
1.3.1.3 La zone du socle
Dans cette zone, les aquifères intéressants pour leur productivité sont :
- les aquifères de la zone altérée ;

- les aquifères des milieux fissurés.
Généralement ces deux aquifères sont en contact et forme un système bicouche

dans lequel l’aquifère de la zone altérée joue le rôle du milieu emmagasinant et
l’aquifère des milieux fissurés joue le rôle de drain, par lequel le captage est rendu
plus aisé. Dans cette zone les sites les plus intéressants en matière de potentiel
exploitable se trouvent où l’épaisseur des altérites saturées est importante et là où la
recharge est importante notamment dans les bas-fonds.
1.3.1.4 La zone sédimentaire
Dans la zone sédimentaire, les niveaux aquifères intéressants présentent la même

superposition que dans le milieu du socle :
- les aquifères de la zone altérée ;

- les aquifères du milieu fissuré.
14
Les aquifères de la zone altérée du sédimentaire sont plus uniformes et plus
continus que ceux du socle. En général la perméabilité est plus élevée dans la zone
d’altération située au dessus de la roche, notamment dans les grès.
La roche dure non altérée présente des fissurations diverses :
- la formation des grès peut atteindre 100 à 200 m et donne lieu à des horizons
aquifères séparés par la stratification horizontale due à des sédiments gréso -
argileux ;
- les sédiments sablo - argileux du Continental Terminal ressemblent aux produits
d’altération mais ces aquifères n’ont pas encore été exploités en raison de leur
profondeurs.
1.3.1.5 La recharge des nappes souterraines
Deux mécanismes de recharge des nappes d’eau souterraine ont été identifiés :
- la recharge directe : les eaux de pluie s’infiltrent directement dans le sol et

percolent vers la nappe ;
- la recharge indirecte : l’infiltration se fait dans les points bas (bas-fonds, marigots,
vallées alluviales) où les eaux se concentrent après le ruissellement.
L’Environnement joue un grand rôle sur l’infiltration. L’infiltration indirecte est plus
importante dans les régions affectées par la dégradation des sols, la recharge des
nappes se produit essentiellement autour des bas-fonds.
La recharge annuelle des nappes a été estimée à 5 mm au Nord et 50 mm au Sud.

En fonction de la perméabilité des terrains, cette recharge varie entre 0,1 et 10 % de
la pluviométrie annuelle. Pour l’ensemble du territoire on estime à 9 milliards de m3
la recharge annuelle.
1.3.2 Potentialités des nappes
Grâce aux nombreux travaux de forage effectués sur tout le territoire dans le cadre
de l’hydraulique villageoise, il a été possible de relever certains indicateurs des
nappes dont les caractéristiques hydrologiques, les conditions de recharge, et de
classer des régions du pays selon leurs potentialités en eau souterraine. Le tableau
15
n° 1 donne cette répartition en pourcentage du territoire et l’on notera que plus de 45
% du territoire du Burkina est dans la catégorie à potentialité « mauvaise » ou «
médiocre).
Tableau n° 1 : Répartition des classes de potentialités hydrogéologiques
(source : Bilan d’eau)
N.B. : Les informations ci-dessus ont été tirées de la Synthèse Régionale – Conférence Ouest - Africaine
sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, Ouagadougou, 3-5 mars 1998.
1.4 Relief, climat, végétation et sols
1.4.1 Relief
Le territoire du Burkina se caractérise par son uniformité et sa planéité. Plus de 98 %

du pays se situe entre 160 et 480 m d’altitude. Les trois quarts du pays se présentent
comme une vaste pénéplaine où se distinguent deux types de morphologie :
- des buttes tabulaires cuirassées dominent de longs glacis ;

- des croupes molles à versants convexes et de talwegs plus marqués et plus
nombreux.
En bordure de la pénéplaine du Sud-Ouest et du Sud - Est, on rencontre des collines

birrimiennes, des falaises en bordure de formation sédimentaire à l’Ouest (Banfora)
et au Sud - Est (Gobnongou) et quelques inselbergs granitiques ( Pama , Wayen,
etc.).
16
1.4.2 Climat
Par sa latitude, le Burkina Faso est sous un climat tropical de type soudanien dans
lequel alternent deux saisons de longueurs inégales. Une longue saison sèche
(octobre à avril), due au passage d’un flux d’air sec (harmattan) originaire des hautes
pressions sahariennes, suivie d’une courte saison humide (mai à septembre due au
flux provenant des hautes pression océaniques de l’hémisphère sud qui déclenche la
saison des pluies.
La durée de la saison des pluies et la pluviométrie totale annuelle permettent de

distinguer quatre grandes zones climatiques :
- zone sahélienne située au Nord du 14è parallèle reçoit environ 400 à 600 mm de
pluie par an. La saison des pluies a une durée moyenne de 3 à 4 mois.
- La zone sub-sahélienne située au nord du plateau mossi entre le 13è et le 14è
parallèle reçoit une pluviométrie annuelle de 600 à 750 mm pour une durée de 4
mois.
- La zone nord - soudanienne couvre la région centrale du pays entre 11°30’ et 134°
Nord. Elle reçoit une pluviométrie comprise entre 750 et 1 000 mm pour une saison
d’environ 4 à 5 mois.
- La zone sud - soudanienne située au sud du 11°30’ nord reçoit une pluviométrie
comprise entre 1 000 et 1 300 mm et la saison des pluies s’étale sur au moins 5
mois.
Les précipitations sur tout le Burkina sont extrêmement variables d’une année à
l’autre, et au cours de la même saison, d’une zone à une autre. Depuis une vingtaine
d’années, on note une période de sécheresse avec translation des isohyètes vers le
Sud.
Les amplitudes journalières et annuelles des températures augmentent du sud vers

le nord. Les maxima sont de l’ordre de 38° au sud et 42° c au Nord durant les mois
de mars - avril, alors que les minima sont de 13° au sud et 10° au Nord au cours des
mois de décembre janvier.
L’évapotranspiration est élevée, elle varie entre 1 854 mm/an à Bobo (1 134 mm de
pluviométrie) et 2 225 mm/an à Dori (560 mm de pluviométrie).
17
1.4.3 Végétation
La végétation est marquée par la prédominance des formations végétales peu fermé
et l’existence d’une strate herbacée sur l’ensemble du territoire. Quatre grands types
de végétation sont répartis en bandes parallèles aux isohyètes avec de légères
variations en fonction des conditions pédologiques :
- la bande sahélienne caractérisée par une steppe arborée de balanites et acacias

radian avec un tapis de graminées sur les dunes et le long des dépressions ;
- la bande sud - sahélienne, composée de savanes arbustives et de formations
herbeuses (Andropogon) ;
- la bande sub-sahélienne, composée de savanes arbustives et de formations
herbeuses (Andropogon) ;
- la bande nord - soudanienne qui est formée d’une juxtaposition de formations
résultant de la diversité des conditions pédologiques. La forte densité de peuplement
fait que l’on rencontre rarement des formations ligneuses d’origine ;
- la bande sud - soudanienne localisée au sud-ouest et au sud-est est composée de
forêts claires et des galeries forestières en bordures des cours d’eau permanents.
1.4.4 Sols et occupation des terres
Le Burkina présente une grande variété pédologique reflétant le substrat et les

formations superficielles. On distingue :
- les sols ferrugineux tropicaux, qui couvrent plus de la moitié du territoire qui ont une
forte rétention de l’eau et un potentiel agricole médiocre ;
- les sols sodiques à structure dégradée présents dans la zone sahélienne et
quasiment incultes ;
- les sols minéraux bruts dépourvus d’activités biologiques et de matière organique,
impropres à l’agriculture ;
- les sols peu évolués d’érosion, sur matériaux gravillonnaires, bien que peu
profonds et peu fertiles, ces sols sont surexploités sur le plateau mossi ;
- les vertisols à fertilité potentielle élevée ( Sourou et Sud-est) ;
- les sols hydromorphes occupant les grandes plaines du sud-ouest ;
Le potentiel des terres du Burkina se répartit comme suit :
18
- 32 % du territoire soit 88 000 km2 sont des terres cultivables dont seulement
30 000 km2 sont actuellement cultivés ;
- 47 % du territoire servent de pâturage et de parcours pour cheptel ;
- les forêts (forêts de galeries, forêts clairs et savanes) couvrent 13 % du territoire
soit 35 000 km2 ;
- 8 % du territoire sont utilisés à d’autres fins.
Le Burkina a délimité 12 aires protégées totalisant une superficie d’environ 26 600 ha

soit 8 % du territoire national.
19
2 – CADRE DE L’ETUDE
2.1 Contexte de l’étude
Dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté, le Gouvernement

du Burkina Faso a bénéficie de ses partenaires au développement d’un programme
renforcé d’allègement de sa dette appelé « Initiative Pays Pauvres Très Endettés
(PPTE) ». Ainsi, l’Agence Faso Baara s‘est bien positionnée pour accompagner ce
vaste progamme.
A cet effet, il est prévu que tous les fonds mobilisés sur cette initiative soient orientés
vers les secteurs sociaux tels que la santé, l’éducation, les pistes rurales, l’eau
potable, etc…
De façon générale, le problème de l’eau potable se pose dans les pays du Sahel et
particulièrement au Burkina Faso qui dispose de ressources en eau limitées. Dans
ce pays, les précipitations annuelles varient de 400 à 1200 mm, et l’évaporation
annuelle atteint parfois 2000 mm. Toutes les eaux de surface se concentrent dans
trois bassins hydrographiques, soit ceux des fleuves Volta (Mouhoun , Nazion et
Nakembé ), Niger et Léraba - Comoé.
Ainsi, une part importante de la population rurale est alimentée à partir des eaux
souterraines par forages à exhaure manuelle ou motorisée. Si ces petits réseaux
constituent désormais un modèle technique bien maîtrisé, leur gestion, leur entretien,
leur maintenance et leur coût se révèlent souvent problématiques.
Par conséquent, les eaux souterraines constituent la principale source

d’approvisionnement en eau potable. Les ressources proviennent soit du socle
cristallin, qui couvre 82 % du pays et où les eaux souterraines sont limitées ; soit de
la zone sédimentaire, qui couvre les hauts bassins où les eaux souterraines sont
abondantes.
Cependant, une analyse de la situation montre que la demande reste forte en

nombre d’ouvrages à réaliser même si leurs coûts d’investissements sont excessifs.
20
2.2 Présentation de la structure d’accueil
Nouveau siège de l’Agence Faso Baara
2.2.1 Historique
L’Agence FASO BAARA a été créée le 12 juin 1991 par le Gouvernement Burkinabé
dans le contexte du projet des Travaux d’Intérêts Public pour l’Emploi (TIPE ) , avec
l’appui de la Banque Mondiale.
C’est un organisme autonome, non gouvernemental à but non lucratif, chargé de la

mise en œuvre des programmes d’infrastructures pour le compte de l’Etat, des
collectivités locales et de tout autre partenaire au développement. Après
l’achèvement du projet TIPE en 1996, l’Agence a su opérer sa mutation pour devenir
21
l’opérateur majeur de la mise en œuvre des projets financés sur les ressources de
l’initiative PPTE ( Pays Pauvres Très Endettés ).
Aujourd’hui, ses activités se déploient sur tout le territoire national et englobe la

réalisation de :
 Ecoles et Centres de santé
 Hôpitaux, marchés et gares routières
 Routes bitumées et pistes en terre
 Barrages et forages
 Bâtiments de toutes complexités.
2.2.2 LES OBJECTIFS
Les activités de l’Agence sont centrées autour des principaux objectifs suivants :
 Une mission d’intérêt public
Exécuter les projets d’infrastructures dans les délais, absorber de façon efficace les
ressources mises à la disposition de l’Etat et participer à la croissance du Burkina.
 Une mission de création d’emplois
Opter pour des méthodes de travail qui permettent d’utiliser le maximum de main
d’œuvre tout en assurant la qualité des ouvrages.
 Une mission de développement des capacités
Développer et transférer à l’Administration et aux collectivités des instruments de

bonne gestion des marchés publics, créer les conditions d’un renforcement de
capacités des entreprises privées dans tous les secteurs du BTP.
22
2.2.3 ORGANISATION
L’Agence Faso Baara est placée sous la tutelle de la Présidence du Faso. Elle est
administrée par une Assemblée Générale présidée par le Directeur Général de la
Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Burkina Faso.
L’Agence Faso Baara, organe d’exécution, est une structure légère qui compte un
effectif d’une trentaine de personnes, constituée par des cadres de haut niveau ayant
chacun une solide expérience dans son domaine de compétences.
L’Agence Faso Baara est membre du réseau AFRICATIP2.
2 : Association Africaine des Agences d’Exécution de Travaux d’Intérêt Public qui regroupe 19
pays africains.
23
3 – PROBLEMATIQUE DE LA QUESTION DU PRIX DE REVIENT
D’UN FORAGE D’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE EN ZONE DE
SOCLE
3.1 Problématique de la question du coût de forage
L’un des dysfonctionnements dans le processus actuel de passation de marchés de

travaux d’exécution de forage, est l’absence d’une structure de régulation des prix ;
ce qui a pour conséquence de laisser aux entreprises privées la possibilité de fixer
leurs prix en fonction des lois des marchés.
Cette absence conduit à un ensemble de difficultés qui peuvent se résumer de la

façon suivante :
 le prix à payer pour la réalisation d’un ouvrage semble irréaliste ;

 des insuffisances dans les études d’implantation dues certainement à un
personnel peu qualifié pour cette activité;
 la mauvaise qualité des équipements affectés aux différents chantiers ;
 le retard dans l’exécution des travaux.
La liquidation de l’Office National des Puits et Forages a certainement contribué à la

naissance de nombreuses entreprises chargées de forage.
La problématique de la question du coût de réalisation d’un forage se pose donc en

terme :
 de la gestion anarchique du domaine de manière à augmenter le coût ;

 de la non maîtrise du circuit des différents intervenants (fournisseurs,
entreprises,…).
 des différents types d’ateliers de nature , de performance ainsi que le rythme
d’exécution des travaux ;
 des opportunités d’influencer le processus de passation des marchés au niveau de
l’Etat.
24
En l’absence d’une solution adéquate, à long terme et immédiatement applicable, les
difficultés de réalisation d’un forage vont s ‘accentuer avec la hausse des prix, cela
aura pour conséquence non seulement de retarder de manière directe ou indirecte la
lutte contre la pauvreté, de porter préjudice à la crédibilité de l’ensemble des acteurs
intervenant dans le domaine, mais aussi d’affecter un surcoût dans le budget
national.
3.2 Objectif de la présente étude
La présente étude vise principalement l’objectif de fournir aux maîtres d’ouvrages et

aux entreprises chargés des travaux de forages, dans le cadre d’une démarche
concertée, des outils leur permettant de maîtriser les coûts des ouvrages (bordereau
des prix et dispositifs de mise à jour).
3.3 Aperçu sur l’hydraulique villageoise au Burkina Faso
3-3-1 Historique de l’hydraulique rurale au Burkina–Faso
Les techniques d’alimentation en eau au Burkina - Faso ont progressivement

évoluées au cours années ; ce que rappellent succinctement les paragraphes
suivants.
L’alimentation en eau à usage humain au Burkina - Faso était assurée pour

l’essentiel, avant l’indépendance, par les puits traditionnels. Les ouvrages modernes
destinés à la consommation humaine étaient des puits cimentés par l’administration.
Les barrages dont les réalisations étaient nombreuses, assuraient l’alimentation
humaine mais étaient principalement destinés à abreuver le bétail et à irriguer les
cultures. La réalisation et l’entretien des ouvrages d’eau relevaient de
l’administration. Cette politique de construction de puits pour l’alimentation humaine
s’est poursuivie dans les années 1960 jusqu’à la première grande sécheresse de
1973.
25
La sécheresse du début des années 1970 a démontré de façon criarde la sensibilité
des puits à la pluviométrie. Beaucoup tarirent durant cette période et la nécessité de
points d’eau complémentaires pérennes apparut comme une évidence. L’expérience
des pays anglophones et les études du Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques
(CIEH) indiquaient que le forage réalisé au battage rapide ou marteau fond de trou,
permettait de pénétrer profondément dans les roches très dures du socle et de
trouver, avec une fréquence acceptable, des débits suffisants pour couvrir les
besoins en eau de communautés de taille modeste comme les villages. Pour
l ‘exhaure de l’eau, le forage, du fait de son petit diamètre, ne pouvait plus être
exploité par les moyens de puisage traditionnels et devrait être équipé d’une pompe
à motricité humaine (PMH). Les programmes d’urgence lancés dès 1975/76, suite à
la sécheresse, démontrèrent très clairement la pertinence de ces hypothèses.
Quant à l’entretien des équipements et tout particulièrement des pompes manuelles,

il fut « naturellement » confié à la direction de l’Hydraulique qui à l’époque n’avait de
représentation qu’à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Des brigades équipées de
voitures avec techniciens et chauffeurs furent mises en place et celle-ci sillonnaient
les campagnes pour assurer les réparations. Rapidement, il apparut que le coût de
l’entretien était exorbitant et que les déplacements extrêmement coûteux n’étaient
réalisés bien souvent que pour donner quelques coups de clés pour resserrer des
pièces dévissées. L’entretien gratuit par l’Etat, solution généreuse, s’avéra
rapidement inefficace et ruineuse et conduisait à une impasse.
Parallèlement, il apparut que les villageois ne se sentaient pas du tout responsables

de ces équipements qui avaient été réalisés par l’Administration sans demander leur
avis.
La fin des années 1970 voit l’initiation et le lancement de la décennie de l’eau

potable et de l’assainissement. La DIEPA visait, en 10 ans (1981-1990), à permettre
à chacun d’accéder à l’eau potable en quantité suffisante.
La réunion du Fond Européen de Développement (FED) et des états ACP (Afrique,

Caraïbe ,Pacifique) tenue à Bamako, fin 1979, recommanda que les futurs
utilisateurs des infrastructures hydrauliques en milieu rural et urbain soient
26
activement impliqués dans le choix des équipements dès l’identification du projet,
participent financièrement pour favoriser l’appropriation collective des équipements
et prennent en charge sur le plan financier l’entretien de ceux-ci.
3.3.3 La politique nationale actuelle du Burkina
Les textes qui régissent le secteur de l’approvisionnement en eau potable au

Burkina-Faso ont connu de nombreuses modifications depuis les indépendances
jusqu’à nos jours.
Ces modifications répondent à un souci permanent des responsables en charge de

l’hydraulique d’adapter la politique en matière d’eau aux impératifs du moment.
Dans le même ordre d’idées, le Burkina-Faso a adopté depuis le 03 novembre 2000

un document cadre portant sur la réforme du système de gestion des infrastructures
d’approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi - urbain.
Cette nouvelle politique est en phase avec le processus de décentralisation en cours

au Burkina-Faso et vise les objectifs suivants :
 Améliorer de manière significative et pérenne le niveau de desserte en eau

des centres secondaires non couverts par l’ONEA.
 Assurer l’auto - gestion des systèmes à mettre en place par un

dimensionnement au plus près de la demande solvable ;
 Accompagner le processus de décentralisation en cours avec des équipements

nécessaires à la bonne marche des communes rurales et permettre ainsi l’autonomie de
gestion des communes voulue par la décentralisation.
3-3-4 Les divers sous - secteurs de l’approvisionnement en eau potable
L’approvisionnement en eau potable des populations du Burkina distingue trois (3)

sous- secteurs :
27
 l’hydraulique villageoise qui concerne les populations des zones rurales c’est
à dire des villages ne dépassant pas 2000 habitants ;
 l’hydraulique semi - urbaine intéresse les centres semi - urbains et les centres
secondaires de plus de 2000 habitants et non desservis par l’Office National
de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) ;
 l’hydraulique urbaine vise la desserte des villes de 10000 habitants et plus.

Elle est normalement assurée par l’ONEA.
Dans la présente étude, nous nous sommes intéressés uniquement l’hydraulique

villageoise.
La stratégie de mise en oeuvre de cette politique repose sur les axes suivants :
 Décentralisation du processus de prise de décision : Les communautés

doivent à travers leur représentation dans les structures locales
décentralisées participer à la définition des actions et investissements à
entreprendre. La promotion de cette politique relève des structures
déconcentrées de l’Etat en charge de l’hydraulique ;
 Participation des communautés : Elles doivent contribuer à l’investissement

initial et prendre en charge la totalité des frais de fonctionnement, de
maintenance, de gestion et de renouvellement ;
 Options technologiques et réduction des coûts : Les solutions technologiques

doivent rechercher la réduction des coûts d’investissement et des charges
récurrentes ;
 Promotion du secteur privé national : L’intervention des opérateurs privés

nationaux dans le secteur de l’eau potable favorisera la croissance
économique et devrait être un moteur de coût ;
28
 Prise en compte de l’assainissement : L’assainissement a pour but de réduire
les maladies d’origine hydrique par la maîtrise de l’évacuation des eaux usées
et le traitement des eaux avant consommation ;
 Amélioration des conditions de vie de la femme et promotion de celle-ci à

travers la gestion des installations et des activités rémunératrices ;
 Développement des ressources humaines dans les métiers de l’eau ;
 Maîtrise du secteur par la définition de critères d’évaluation et de

performance ;
 Coordination des divers intervenants ;
 Collecte de données statistiques fiables.
29
4 - METHODOLOGIE DE CONDUITE DE L’ETUDE
L’approche retenue sera axée sur les étapes suivantes :
4.1 Phase de collecte des données des marchés existants
L'ensemble des informations nécessaires à cette étude de prix ont été obtenues par
le biais de recherches documentaires, d’enquêtes et d’entretiens.
La recherche documentaire est intervenue dans la collecte de toutes les données
disponibles et exploitables; elle a permis en outre d’avoir une connaissance plus
approfondie et de comprendre le contexte de fixation du coût de réalisation d'un
forage.
Les enquêtes ont été utilisées essentiellement pour la recherche de l'information

auprès des Bureaux d'Etudes, la DGRE et les entreprises de forage.
Les entretiens ont eu lieu avec quelque personnel clé des Bureaux d'Etudes, des
entreprises et des services techniques de l'Administration. Il faut signaler que
beaucoup d'informations issues de la recherche documentaire proviennent des
données statistiques des travaux récemment réalisés dans le cadre des marchés de
forage; nous pouvons citer quelques unes de ces données:
Type et fonctionnement d'atelier de forage utilisé sur les différents chantiers.

Connaissance des Agents impliqués.
Type de matériel et matériau utilisés.
 Caractéristiques des zones en vue d'évaluer les taux d'échecs.
 Identification des différents acteurs du domaine (fournisseurs , Bureaux d’études,
entreprises, privés, particuliers, …..).
 Etc.
Les données statistiques recherchées concernant le temps de travail,les

consommables, le rendement journalier des machines nous ont permis d'estimer le
nombre du personnel et atelier, les quantités de matériel, outil et matériau à affecter
30
sur un chantier donné afin de minimiser les coûts de réalisation. Ceci mérite une
concertation franche entre les différents acteurs impliqués dans le domaine des
forages.
4.2 Phase de concertation avec les différents acteurs du domaine
Cette étape consiste à des entretiens et des séances de travail avec les acteurs afin
de rechercher des informations complémentaires (décomposition des prix unitaires,
les charges d’exploitation,……) et lancer une idée de concertation.
En effet, une telle concertation permettra de mener la réflexion autour des problèmes
liés aux surcoûts constatés de forage, mais également de faciliter un dialogue et
porter sur toutes les questions qui intéressent le secteur.
L'objectif de cette concertation était simplement de lancer un débat qui puisse servir
de référence à des prospections futures sur les devis estimatifs.
Ainsi, deux rencontres préparatoires ont été programmées, mais nous noterons aussi
les réticences de certains cadres des entreprises locales qui ne voient pas d'un bon
œil l'émergence d'une telle étude de prix qui pourra constituer, dans leur activité de
véritables contre - poids car la gestion actuelle est faite de manière très informelle et
au jour le jour (sans provisions pour le renouvellement), il y a aussi du fait que ces
cadres considèrent que les informations recherchées à travers cette étude relèvent
du secret professionnel de leur entreprise.
En outre, les entreprises n'ont pas une idée très claire des charges réelles
d'exploitation du prix auquel il faudrait vendre leurs produits.
Ainsi, tout ceci mérite une étude afin de programmer des actions futures.
31
4.3 Phase de l’étude
Dans ce volet de l’étude, il s'agit de vérifier, d'interpréter, d’analyser les informations

et données recueillies en vue de déterminer les éventuels dysfonctionnements et les
corrections à apporter.
Nous avons procédé d'abord à une étude de prix après des appels d'offres lancés,
tel qu'il se présente dans la réalité. Ensuite, la structure de formulation du prix sera
réalisée en considérant plusieurs données statistiques recueillies auprès des
entreprises locales, pour lesquelles il faudra vérifier que celles-ci sont convenables.
Ainsi, la pertinence des résultats obtenus nous conduira à:
- effectuer des projections nécessaires quant à l’établissement du prix de

revient standard d'un forage en zone de socle ;
- déterminer et programmer des actions pour la diffusion du document et ;
- rédiger le rapport final.
Ces résultats obtenus doivent faire l’objet de discussions sérieuses et concertées

dans le cadre de maîtrise de coût par les différents acteurs du domaine.
32
5 – RESULTATS ET DISCUSSIONS
Cette partie se basera exclusivement sur l’analyse de certains paramètres de coût

(données statistiques disponibles), notamment la consommation en énergie des
machines et véhicules, le temps de travail, les matériels et outils, les marchés déjà
exécutés au niveau de l’Agence Faso Baara.
L’objectif est de voir comment ces paramètres ont évolué au cours des dix dernières
décennies. Il est vrai que nous ne disposons pas de toutes les informations dans ce
sens mais cette analyse se veut plus claire quant aux conséquences de surcoûts de
forages constatés.
Nous nous intéressons uniquement au cas des forages garantis positifs pour cette
étude.
4-1 ANALYSE DES CONSEQUENCES DES SURCOÛTS
L’analyse des données statistiques met en évidence l’influence des facteurs sur les
taux d’échecs de réalisation des forages , la qualité des matériels de chaque
entreprise et les prescriptions des marchés ( cas de forages garantis positifs ).
Depuis les années 70 et 80, les départements ministériels chargés des travaux de
forage assurent généralement l’approvisionnement en matériel grâce aux dons
d’organisations d’appui extérieures. Il arrive toutefois, qu’ils maîtrisent les coûts des
ouvrages réalisés malgré le nombre pré torique du personnel.
En effet, l’insuffisance de dispositifs de mis à jour des coûts au profite des structures
de réalisations de définir leur propre prix car les périodes de contrat de forage sont
souvent incertaines3 et cela contribuent à augmenter les coûts déjà constatés.
Dans notre cas précis, l’origine des données statistiques date de 2001 à 2006. Ainsi, on peut
remarquer le coût du carburant, l’accessibilité aux différents sites et les difficultés liées aux
formations géologiques, au cours de ces derniers temps.
3 : Les structures de l’Etat peuvent travailler sans payer de taxes et elles ne sont pas adaptées à soumissionner des marchés privés.
Ceci leur confèrent un avantage notable sur le coût vis-à-vis des entreprises privées qui doivent payer en TTC mais étant une
injustice et voir même une concurrence déloyale.
33
5 – 2 ANALYSE DES CONDITIONS ACTUELLES DE REALISATION
Malgré le manque de certaines informations, les rendements moyens ci – dessous

sont tirés de l’expérience des chantiers au Burkina Faso en zone de socle depuis
plusieurs années et dont les résultats sont encourageants. Certaines entreprises
visitées se fixent aussi comme hypothèse de soumission aux appels d'offres. Le
matériel utilisé est du type Rotary/MFT.
Tableau n° 2 : Données sur le rendement mensuel
DESIGNATION REALISATIONS OBSERVATIONS

MENSUELLES
Implantation 15 sites 2 implantations par jour de
travail et par site.
Foration 15 forages 10 forages positifs et 5
négatifs, soit 2 jours de
foration par site.
Développement 10 forages Développés et pompés, soit
au rythme de 2 journées par
Pompage 10 forages essai, déplacements
compris.
Analyse 10 résultats
Construction 15 superstructures 10 margelles et 5
superstructure aménagements
Installation des pompes 10 installations
En réalité, les machines et autres matériels prévus pour la réalisation des forages
sont si peu utilisés que les frais généraux augmentent considérablement ce qui
entraîne une hausse spectaculaire des coûts constatés.
A titre de comparaison, l’application des prix unitaires obtenus sur un appel d’offres
récent, conduit aux différents coûts suivants pour des forages positifs équipés de
34
pompes à motricité humaine, de 80 m de profondeur ( socle à 30 m et 50 m terrain
dure, taux d’échec non précisé).
35
5 - 3 Les coûts représentatifs des forages pratiqués par les entreprises locales après appel d'offres.
Tableau n° 3: Devis estimatif des travaux de forage
DESIGNATION U Qté Prix Prix Prix Prix Prix

1 2 3 4 5
I / FORAGE
Implantation FF 1,00 450 000 700 000 400 000 500 000 300 000
Montage et démontage de l’atelier U 1,00 400 000 150 000 200 000 250 000 75 000
Foration en terrain tendre dans les altérités en Ø 9"7/8 ML 30,00 20 000 30 000 35 000 35 000 27 000
Foration en terrain dur en Ø 6"1/2 ML 50,00 20 000 32 000 40 000 45 000 25 000
Alésage en terrain dur en Ø 10"1/2 ML
Fourniture et pose de PVC crépiné Ø 4"1/2, DN 110/125 ML 15,00 10 000 12 000 15 000 12 000 12 000
Fourniture et pose de PVC plein Ø 4"1/2, DN 110/125 ML 45,00 10 000 13 000 14 000 11 000 10 500
Fourniture et pose de PVC crépiné Ø 6"1/4, DN 150/165 ML
Fourniture et pose de PVC plein Ø 6"1/4, DN 150/165 ML
Mise en place de massif filtrant ML 18,00 40 000 4 000 17 000 5 500 5 000
Mise en place de packer sur 1 m U 1,00 70 000 55 000 70 000 125 000 20 000
Cimentation sur 6 m U 1,00 45 000 70 000 50 000 75 000 25 000
Fermeture de tête U 1,00 10 000 12 000 15 000 50 000 10 000
Bouchon de fond U 1,00 10 000 20 000 15 000 30 000 25 000
Développement air lift (minimum 4 heures) U 1,00 200 000 110 000 160 000 250 000 250 000
Essai de pompage 3 paliers en 4 heures + 1 remontée U 1,00 250 000 120 000 160 000 300 000 250 000
Essai de pompage longue durée + Remontée H
Analyse physico chimique de l’eau U 1,00 80 000 40 000 50 000 60 000 50 000
Sous total I/ FORAGE 3 755 000 4 614 000 5 331 000 5 714 000 3 807 500
II / POMPE
Confection d'une margelle suivant plan d'exécution U 1,00 150 000 250 000 225 000 300 000 350 000
Fourniture et pose d'une pompe manuelle U 1,00 700 000 900 000 800 000 800 000 1 100 000
Variante Fourniture et pose de pompe manuelle U
avec une colonne en acier inoxydable
Fourniture et pose d'une colonne de pompe en acier ML
36
inoxydable
Fourniture et pose d'une colonne de pompe en PVC ML
Sous total II/ POMPE 850 000 1 150 000 1 025 000 1 100 000 1 450 000
III / AMENAGEMENT
Aménagement en surface suivant plan d'exécution FF 1,00 500 000 700 000 600 000 750 000 800 000
Sous total III/ AMENAGEMENT 500 000 700 000 600 000 750 000 800 000
TOTAL GENERAL TTC POUR UN FORAGE POSITIF EQUIPE 5 105 000 6 464 000 6 956 000 7 564 000 6 057 500
Amenée et repli du matériel FF 1 1 000 000 1 500 000 6 000 000 5 000 000 4 000 000
Déplacement inter site U 29 350 000 400 000 400 000 500 000 200 000
Forages positifs équipés U 30 5 105 000 6 464 000 6 956 000 7 564 000 6 057 500
TOTAL GENERAL 164 300 000 207 020 000 226 280 000 246 420 000 191 525 000
DROIT DE PORTE 1 223 389 8 415 000
TOTAL HORS TVA 164 300 000 208 243 389 226 280 000 254 835 000 191 525 000
TVA 29 574 000 37 483 810 40 730 400 45 870 300 34 474 500
TOTAL GENERAL FCFA TTC 193 874 000 245 727 199 267 010 400 300 705 300 225 999 500
Coût d'un forage par entreprise 6 462 467 8 190 907 8 900 347 10 023 510 7 533 317
Coût moyen d'un forage en FCFA 8 222 109
Ce coût moyen calculé d'un forage, nous avons amené à faire une étude de prix de revient d’un forage en zone de socle
37
6 – ETUDE DE PRIX DE REVIENT D’UN FORAGE EN ZONE DE
SOCLE
Pour pouvoir estimer les coûts de revient d’un forage, il est nécessaire de connaître
les qualifications et fonctions des agents impliqués, aussi bien dans les différentes
activités que dans les zones d’interventions, de même que le type de matériel utilisé.
Ainsi, quatre éléments entrent en compte dans la détermination du coût :
- les coûts d’amortissements du matériel de construction ;

- les coûts du matériel ou des consommables (matériel d’équipement, ciment,
boue d’excavée, gravillonnages des crépines, carburant, lubrifiant et
entretien) ;
- le coût de la main d’œuvre pour l’équipe de constructeurs ;
- les frais généraux (dotation pour les dépenses d’investissement,
l’administration et la logistique).
6 – 1 ELEMENTS SUR LES COÜTS ET LES STRUCTURES DE REALISATION
6 – 1 - 1 Dépenses relatives au matériel
a) Coûts d’investissement
En tenant compte de l’année de mise en service de tous les véhicules et engins

visités avec cartes grises à l’appui, nous avons constaté que ceux-ci sont amortis
avec une moyenne de 20 ans de service.
Aussi, il s’est avéré nécessaire d’évaluer le coût d’un atelier complet

reconditionné incluant notamment la foreuse, les véhicules, les outils et pièces
de rechange pour que le reconditionnement passe par un certain nombre
d’interventions mécanique sur les équipements dont :
38
- Sondeuse
Echange du moteur thermique d’entraînement, remplacement de la pompe et du

moteur hydraulique, remplacement de la tête de rotation et des chaînes de
translation, révision de l’ensemble des autres éléments.
- Compresseurs de forages
Remplacement des cylindrées ou échange du moteur thermique, réfection du

circuit gaz – oil, remplacement des sécurités et du séparateur compresseur,
révision de l’ensemble des autres éléments.
- Camions, véhicules légers et autres matériels
Révision totale et remplacement de tous les éléments défectueux.
b) Coûts d’amortissement
- Durée de vie des machines de forage
La durée de vie d’une sondeuse reconditionnée et normalement entretenue peut

être estimée à environ :
 sondeuse hydraulique à tête de rotation (ex : foraco HV 2000) : 7 à 10 ans.
 sondeuse rotary mécanique (ex : SM 70, TH60…) : 15 à 20 ans.
- Amortissements
Le coût d’amortissement technique des sondeuses sera calculé en fonction des

durées de vie des machines.
L’amortissement comptable est souvent calculé sur une période courte d’un projet
de 4 à 5 ans.
39
c) Coût d’entretien
 sondeuse hydraulique à tête de rotation : 5 à 15 % du prix de la machine ;

 sondeuse rotary mécanique : environ 15 % du prix de la machine par année
d’utilisation.
d) Consommables
Les différents consommables sont les carburants et lubrifiants, les outils de

forage et les produits servants aux fluides de circulation.
- Durée de vie des outils :

Tableau n° 4: Durée de vie des outils consommables
DESIGNATION LONGUEUR (ml)

 Marteau fond de trou de 2 000 à 7 000
 Taillant de 200 à 600
 Tricône à dents de 50 à 1 000
 Tricône à pastille 1500 et plus
- Produits divers
Tableau n° 5: Consommation moyenne des produits divers
DESIGNATION Capacité consommée

Huile pour le marteau 40 l / h
Huile pour tricône 25 l / h
 Mousse 0.05 kg / ml
 Gas - oil 15 à 20 l/ ml
 Gravier 0.48 m3
 Ciment 500 kg
6 – 1 – 2 Coûts de forage
Nous proposons ici un mode de calcul du prix de revient de forages villageois dans le
socle (ne dépassant pas 80 m de profondeur (altérite : 30 m et terrain dure : 50 m))
effectués au Burkina Faso dans les cinq (05) dernières années.
40
a) Mode d’intervention
Les travaux étant constitués à plus de 80 % d’utilisation des machines, nous

envisageons de procéder comme suit :
- Travaux
 implantation géophysique ;
 foration ;
 essais de pompage ;
 construction des superstructures ;
 pose de pompe manuelle.
- Services généraux
 Direction des travaux ;

 Gestion des chantiers ;
 Atelier mécanique ;
 Magasin.
NB : Le coût de la maîtrise d’œuvre (suivi, contrôle et coordination ) n’est pas inclus dans cette
évaluation, ni les frais d’amenée et repli du matériel. Nous traitons ici que l’aspect des forages garantis
positifs dont l’implantation est sous la responsabilité directe de l’entrepreneur.
Nous supposons que le service met en œuvre :
 quatre ateliers5 de forage qui permettent une utilisation optimale des moyens au
niveau de l’encadrement.
5
. deux à trois entreprises de la place.
41
Les ateliers visités sont du type Rotary/Marteau Fond de Trou avec quatre véhicules
chacun.
 deux unités d’essais de débit.

 deux unités chargées des superstructures.
 deux unités de pose de pompe .
 deux brigades de géophysique.
Les unités sont indépendantes avec un véhicule chacune.
L’encadrement est composé du personnel local en général et comme suit :
 un Directeur des travaux

 un Chef de mission (Ingénieur)
 un Chef d’atelier
La direction des travaux dispose des véhicules suivants :
 Direction : deux véhicules de liaison

 Chef de mission : un véhicule tout terrain
 Magasin : un véhicule de liaison
 Atelier : un véhicule de liaison et un camion de 5 tonnes.
b) Hypothèse de soumission
Elle tient compte du délai contractuel de l’appel d’offres et des gros postes ( énergie,
personnel, amortissements du matériel, différents consommables).
Selon les statistiques des travaux déjà réalisés, la moyenne de foration est de 35 ml
par jour et par poste. C’est sur cette base qu’on peut déterminer le nombre d’ouvriers
et de manœuvres à affecter au chantier. Ainsi le procédé qui suit a été retenu :
42
- Rythme de travail (chantier)
 1 poste de 8 heures par jour (un poste = temps de travail par jour) ;
 25 postes par mois et 5 jours de récupération, soit10 mois de forage par an et 2
mois de mise en révision de la sondeuse ;
- Forages dans le socle de 80 m de profondeur en moyenne ( 30 m dans

les altérites et 50 m en roche dure).
 débit recherché supérieur ou égal à 700 litres par heure ;

 taux d’échec :30 % environ.
- Réalisation
A raison de 35 ml de foration par jour et par poste une entreprise structurée peut
réaliser 150 forages par an et par atelier, dont 110 positifs et 40 négatifs, soit 440
forages positifs l’année pour 4 ateliers.
- Les essais de débit
 15 essais/mois/équipe
- Les superstructures
 15 superstructures/mois/équipe, soit 150 superstructures/an/équipe
- Installation de pompe
 15 installation/mois/équipe, soit 150 installations/an/équipe
- Implantation géophysique
 Implantations /mois/équipe, soit 150 Implantations/an/équipe
43
- Temps de réalisation d’un forage
 Vitesse de perforation
Tableau n° 6: Vitesse moyenne de perforation
Outil Matériau Vitesse moyenne Temps moyen pour 6 m de

m/h forage (mn)
Granite 20 23
Marteau Schiste 28,8 15
Arène 12,1 30
Tricône Argile 54 7
 Temps de travail
Tableau n° 7: Temps de réalisation d'un forage

Source : CIEH/BURGEAP
Forage positif Forage négatif

Temps de travail (h) Sans FM Avec FM Sans FM Avec FM (*)
Déplacement entre chantier 2 1
Installation et repli de chantier 2 2
Forage altérite 1 1
Forage socle 4 4
Pose et retrait du tubage provisoire 1 1
Pose du tubage PVC définitif 1 1
Développement 2
Total brut 5 9 3 6
Incidents forage 3 3
Incidents mécaniques 1 2 1 1
Total risques compris 6 14 4 10
Nombre de postes 0,75 1,75 0,50 1,25
Nombre de postes par forage 2,50 1,75
(*) FM = Force motrice (moteurs de la sondeuse et du compresseur)
44
- Durée d’amortissement
 Construction : 40 ans ;
 Matériel d’atelier et le mobilier : 10 ans ;
 Matériel de bureau : 5 ans ;
 Sondeuses et camion : 5 ans ;
 Véhicules légers : 5 ans.
45
c) Coût des services généraux
Tableau n° 8: Prix de revient par poste et par atelier de forage

1 camion 5 tonnes: 20 millions sur
DESIGNATION FCFA/mois Coût annuel en FCFA 5 ans 4 000 000
Personnel du siège Matériel
Direction .matériel atelier: 40 millions sur 10
ans 4 000 000
1 Directeur 500 000
,mobilier et matériel divers: 10
1 Chef de mission 350 000 millions sur 10 ans 1 000 000
1 Comptable 150 000 ,matériel de bureau et matériel
scientifique: 5 millions sur 5 ans 1 000 000
1 Sécretaire 100 000
TOTAL 2 46 250 000
1 Chauffeur/Coursier 60 000
Carburants
1 Opérateur radio 40 000
Véhicule léger
Sous total 1,1 1 200 000 12 000 000
Véhicule 4x4 et de liaison 4 545 750
Atelier Garage
1 Chef d'atelier 150 000
Poids lourds
2 Mecaniciens 90 000
2 Aides mécaniciens 50 000
Camion 7 576 250
2 Manœuvres 45 000
TOTAL 3 12 122 000
Sous total 1,2 335 000 5 200 000
Lubrifiants 15 % de 3 1 818 300
Magasin
Entretien des véhicules 18 750 000
1 Magasinier 125 000
autres frais de fonctionnement
1 Aide-magasinier 70 000
,fournitures 200 000
2 Manœuvre 45 000
,télécommunication 300 000
1 Chauffeur 60 000
,électricité 50 000
Sous total 1,3 300 000 3 450 000
,transports 50 000
TOTAL 1 20 650 000
,Radio 25 000
Amortissements
TOTAL 6 625 000 7 500 000
Local: 50 millions sur 40 ans 1 250 000
Frais divers 4 000 000
Véhicule 4x4:
3 véhicule de liaison: 90 millions TOTAL (1+2+3+4+5+6+7) 111 090 300
sur 3 ans 30 000 000 Prix de revient par poste et par
1 véhicule tous terrains: 15 millions atelier de forage 111 090
sur 3 ans 5 000 000
46
d) Coût d’un poste de l’atelier de forage
Tableau n° 9: Prix de revient d’un poste de l’atelier de forage
COUT/POSTE EN FCFA
N° DESIGNATION FCFA/MOIS COUT ANNUEL EN FCFA Sans FM Avec FM
1 Personnel
1 Chef d'équipe foreur 90 000
1 Aide foreur 50 000
1 Mécanicien 90 000
Technicien de forage/ pointeur 100 000
Manoeuvre/Chauffeur PL 80 000
Manœuvre/Chauffeur VL 80 000
Sous total 1 410 000 4 900 000 16 400 16 400
2 Amortissements
, Sondeuse et camions 19 000 000 76000 76000
, Véhicule léger 10 000 000 40000 40000
Sous total 2 116 000 116 000
3 Carburant
, Sondeuse et camions 582 683
, Véhicule léger 51 656 51 656
Sous total 3 51 656 634 339
4 Lubrifiants 15 % de 3 7 748 95 151
5 Entretien
matériel 12,5 % de 200 millions/an 19 375 000 77 500
véhicule 15 % de 30 millions/an 3 750 000 15 000 15 000
Sous total 5 15 000 92 500
6 Services généraux 111 090 111 090
7 Divers et imprévus: 10 % - -
Coût d'un poste (1+2+3+4+5+6+7) (1) 317 895 1 065 480
47
e) Coût des essais de débit
Tableau n° 10: Prix de revient de l’unité d’essais
N° DESIGNATION FCFA/MOIS COUT ANNUEL EN FCFA

1 Personnel
1 Chef d'équipe 90 000
1 Chauffeur Electromécanicien/Man 80 000
1 Opérateur/Pointeur 60 000
Sous total 1 230 000 2 760 000
2 Amortissements
Camion et matériel: 30 millions sur 5 ans 6 000 000
3 Carburant
Groupe électrogène 1 212 200
Camion 3 788 125
Sous total 3 5 000 325
4 Lubrifiants 15 % de 3 750 049
5 Entretien 15 % de 20 millions / an 3 750 000
6 Divers et imprévus: 10 % -
TOTAL 1 à 6) 18 260 374
Soit à raison de 150 essais/an/équipe 121 736
f) Coût des superstructures
Tableau n° 11: Prix de revient de l’unité de superstructures

1 Personnel
1 Chef d'équipe/Maçon 90 000
1 Chauffeur/Maçon 80 000
3 Ouvriers 180 000
Sous total 1 230 000 2 300 000
2 Amortissements
Camion : 20 millions sur 5 ans 4 000 000
3 Carburant
Camion 3 788 125
4 Lubrifiants 15 % de 3 568 219
6 Fournitures(Ciment, sable , gravier, fer à béton) 80 218 800
TOTAL (1 à 7) 93 875 144
Soit à raison de 150 superstructures/an/équipe 625 834
48
g) Coût de pose de pompe
Tableau n° 12: Prix de revient de l’unité de pose pompe

1 Personnel
1 Chef d'équipe/Chauffeur 90 000
2 Ouvriers 60 000
Sous total 1 150 000 2 520 000
2 Amortissements
Camion: 20 millions sur 5 ans 4 000 000
3 Carburant 344 375 3 788 125
4 Lubrifiants 15 % de 3 51 656 568 219
6 Fourniture pompe manuelle 9 000 000 90 000 000
TOTAL (1 à 7) 103 376 344
Soit à raison de 150/an/équipe 689 176
h) Coût d’implantation géophysique
Tableau n° 13: Prix de revient de l’unité d’implantation géophysique

1 Personnel
Chef d'équipe/Géophysicien 350 000
Opérateur/Géologue 250 000
Manœuvre/Chauffeur 80 000
5 Manœuvres 45 000
Sous total 1 725 000 7 250 000
2 Amortissements
Véhicule et matériel: 42 millions sur 3 ans 12 000 000
3 Carburant: 100 l/j 2 272 875 22 728 750
4 Lubrifiants 15 % de 3 3 409 313
TOTAL (1 à 6) 50 788 063
Soit à raison de 150/an/site 338 587
49
i) Prix de revient d’un forage
Tableau n° 14: Prix de revient standard d’un forage

DESIGNATION Forage positif Forage négatif
0 - Implantation 338 587 338 587
1 - Postes
Sans force motrice 0,75 317 895 238 421
0,5 317 895 158947
Avec force motrice 1,75 1 065 480 1 864 590
1,25 1 065 480 1 331 850
Sous total 1 2 103 011 1 490 797
2 - Outils et autres consommables
Tricônes (rotary):30 m à 500m/outil 30 450 000 15000 15000
Taillant: 50 m à 500 m/outil 50 850 000 17000 17000
Marteau et divers (30 % du prix tricône) 1,3 585000 760500 760500
Sous total 2 792500 792500
3 - Tubage PVC (110/125 mm,filété)
Tubes pleins (ml) 65 9 750 633750
Tubes crépinés (ml) 15 10 500 157500
Sous total 3 791 250
4 - Massif filtrant 1 30 000 30 000
5 - Packer argileux sur 1 m 1 22 500 22 500
6 - Essai de débit 1 121 736 121 736
7 - Analyse physico-chimique et bact 1 60 000 60 000
8 - Superstructure 1 625 834 625 834
9 - Fournuture et pose pompe 1 689 176 689 176
TOTAL (1 à 9) 5 574 594 2 621 884
Prix du mètre de forage en Fcfa 69 682 32 774
Coût de revient d'un forage incluant les échecs (hypothèse 110 forages positifs et 40négatifs par an) 6 528 006
Prix du mètre de forage en Fcfa incluant les échecs

81 600
50
j) Décomposition du prix de revient (échecs inclus)
Tableau n° 15: Ventilation par rubrique
Ventilation Part du coût en %

Personnel 17
Amortissements 39
Carburants et lubrifiants 19
Entretien 22
Outils de forage 1
Tubages 0
Divrers 2
Total 100,00
K) Dispositif de mis à jour du prix de revient
Afin de permettre une utilisation rationnelle et de disposer d’un dispositif de mise à

jour des coûts de forage en zone de socle. Un support informatique 4 est proposé à
cet effet pour actualiser le prix de revient selon les conditions économiques du mois.
Ainsi, il serait indiqué de jouer sur les rubriques suivantes :
- les salaires du personnel ;

- la puissance de la sondeuse en cheval vapeur (CV) ;
- le carburant ;
- les consommables (tricône, taillant, trilâme et divers produits).
Dans le cas présent l’objectif fixé permet la mise à jour d’un coût de forage très
proche de la réalité et obtenir ainsi beaucoup d’informations fiables pour une gestion
efficience et rationnelle des ouvrages.
(Voir annexe n ° 3)
.4 voir en annexe 3 pour les détails des calculs
51
l) Coût maîtrise d’œuvre (suivi, contrôle et coordination)
Tableau n° 16 : COUT SUIVI, CONTRÔLE ET COORDINATION

1 Personnel
Chef de mission 500 000
Contrôleur 1 200 000
Chauffeur 60 000
Sous total 1 960 000 11 520 000
2 Amortissements
Véhicule, moto et matériel: 22,4 millions sur 3 ans 7 466 667
3 Carburant: 100 l/j 826 500 9 918 000
4 Lubrifiants 15 % de 3 1 487 700
5 Entretien 5 700 000
6 Frais divers et indemnités 6 050 000
Frais du siège 12 000 000
TOTAL (1 à 6) 67 407 247
Soit à raison de 150 forages/an/site 449 382
La mission de suivi, contrôle et coordination des travaux, telle que définie dans les
termes de références donnera l’assurance d’une exécution des travaux conforme à
l’objectif fixé à savoir : forage garanti positif.
En effet, pour mener efficacement les prestations de suivi, contrôle et coordination

des travaux, il nous semble nécessaires de préciser ici que ce coût6 de 449 382 fcfa
par forage et par site est à titre indicatif. (Voir annexe 4 pour les détails)
.6 Ce coût pourrait être varié en fonction des programmes.
52
m) Volet animation, sensibilisation et formation des utilisateurs
Il est extrêment difficile d’évaluer le coût de ce qu’on appelle de manière générale <<
animation>> car il dépend fortement du contexte socio - culturel et des objectifs à
attendre.
L’animation d’un programme classique d’hydraulique villageoise est par exemple

quelque chose de bien connu et constitue un travail qui ne requiert pas forcément un
niveau de qualification très élevé.
Outre les coûts de personnel, l’animation entraîne des coûts de logistique moyens de
déplacement , outils pédagogiques, éditions de brochures,….) qui doivent être inclus
dans le budget.
Par conséquent, le coût d’une bonne animation représente entre 5 et 10 % du budget

du projet.
Ainsi, le coût moyen d’une formation (animation, sensibilisation et formation des

utilisateurs à l’entretien et la maintenance des ouvrages) et dotation de kids
(entretien et maintenance) est estimé à environ 810 000 fcfa (soit 250 000 fcfa et
560 000 fcfa ). (Voir annexe n° 5 pour les détails).
n) COMMENTAIRES SUR LE PRIX DE REVIENT
Le prix de revient est le montant total de toutes les dépenses nécessaires en vue de
permettre à une entreprise de vendre, livrer ou prester un ou plusieurs produits,
machines ou services, soit sous leur forme originelle (entreprise commerciale) ,soit
après leur avoir fait subir une transformation (entreprise industrielle).
Aussi, Le prix de revient représente donc l'ensemble des coûts relatifs à un bien ou
un service au stade final de production et de commercialisation.
Le coût est un ensemble de charges affectées à un produit, à une fonction de

l'entreprise, à un moment et à un niveau autres que le stade final.
Afin de rechercher le prix de revient se rapprochant le plus près possible de la

réalité, l'entrepreneur appliquera certains principes d'analyse basés sur :
- la rapidité d’exécution qui influence le plus les coûts ;

- le rendement ;
- le temps de forage.
En effet, nous avons constaté que certains éléments constitutifs de ces coûts offrent
un intérêt pour la gestion de l’entreprise, parce qu'il existe de réelles possibilités
d'agir sur eux et de mesurer l'impact de son action.
Il y aura lieu parfois d'apporter des corrections aux charges d’amortissements, parce
53
que pour un ensemble de raisons, l'imputation comptable ne correspond pas
nécessairement à la réalité de la dépense.
La mise en place d'un système de calcul des coûts doit tenir compte des besoins et
de la stratégie de l'entreprise, du type d'informations disponibles et nécessaires, des
possibilités informatiques, de la qualité de la méthode et des conséquences
financières engendrées.
En outre, nous avons constaté que les forages reviennent généralement plus cher
pour peu que soient prises en compte toutes les composantes du coût ( notamment
les services généraux et l’amortissement du matériel).
Au fait la mise en oeuvre d’ateliers à haut rendement influe sur le prix de vente des
forages qui permet d’amortir rapidement et de le renouveler ensuite, mais la seule
contrainte est la rareté des marchés.
En réalité un travail considérable reste à entreprendre pour parfaire l’établissement

du prix de revient d’un forage au Burkina Faso.
Par ailleurs, le développement des initiatives nationales a permis la naissance de

plusieurs structures de réalisation qui doivent assurer leur propre rentabilité et leur
pérennité.
54
7 – STRUCTURES DE REALISATION
Après la privatisation de l'ONPF, tous les travaux de forage sont réalisés en

entreprise privée.
N° ENTREPRISE Rang/capacité et ADRESSE

organisation
1 BURKINA DECOR 8 Ouagadougou
2 COGEFOR 7 Ouagadougou
3 COBUTAM 5 Ouagadougou
4 EEPC 11 Ouagadougou
5 ECOFOR 9 Ouagadougou
6 EROH 14 Ouagadougou
7 FORBAT AFRIQUE 12 Ouagadougou
8 FORAFRIQUE INTERNATIONAL 1 Ouagadougou
9 For H2O – SEFI 6 Ouagadougou
10 FORAGE BURKINA 3 Ouagadougou
11 GEOFOR 2 Ouagadougou
12 GENIE MILITAIRE 4 Ouagadougou
13 HDEP 13 Ouagadougou
14 SN – ONPF 10 Ouagadougou
Dans le meilleur des cas, ces entreprises gagnent les contrats sur la base de leurs
compétences particulières en gestion d'entreprise et de leurs aptitudes à faire face à
la concurrence dans un marché donné.
Cimetière de matériel de forage
55
8 - Proposition de coût de forage par province
Tableau n° 17: Coût de forage par province
COÜT STANDARD
PROVINCES TAUX D'ECHEC en % COÜT PAR PROVINCE en FCFA (TTC) en FCFA
5 574 594 2 621 884
Boulgou, Kouritenga ,Gourma , Komandjari, Gnagna, Positif Négatif
Tapoa , Kompienga 27 6 528 006
Bazega,Kadiogo,Nahouri,Zounwéogo,Kénédougou,
Noumbiel,Leraba,Houet,Koulpéogo,Ganzourgou,Poni,
Bougouriba,Ioba,Tuy,Sissili,Sanguié,Ziro,Comoé 25 6 464 162
Oubrintenga,Kourwéogo 35 7 007 170

Boulkiemdé,Passoré,Zondoma,Nayala,Sourou,
Mouhoun,Les Bales,Kossi,Banwa 38 7 181 555
Séno,Oudalan,Soum,Lorrum,Yatenga,Bam,Yagha,
Sanmatenga,Namentenga, 45 7 748 839
56
CONCLUSION
Au terme de cette étude de prix de revient d’un forage, nous pouvons retenir que la
facturation des forages présente des faiblesses liées essentiellement à l’insuffisance
de formation technique et commerciale à l’intention des entrepreneurs, y compris les
possibilités d’accès au crédit pour l’approvisionnement et biens d’équipement qui
augmenteraient les chances de réussite de ce genre d’entreprises et réduiraient
considérablement les coûts de réalisation.
En vue de remédier à la situation, nous avons proposé un standard de prix de revient

qui devrait constituer une nouvelle base de coût.
Toutefois, nous avons indiqué à titre d’exemple un mode de calcul du prix de revient
de forages d’hydraulique villageoise dans la zone de socle .
Ainsi, nous avons examiné de manière sommaire la répartition de coût incluant les
échecs par province.
Au total, on peut distinguer trois contraintes majeures auxquelles l’Administration

devrait s’atteler dans le cadre de la recherche de solutions à la question de coût de
forage à :
- la volonté politique;
- l’absence de dispositifs de mise à jour des coûts;
- une démarche concertée.
Toutes ces mesures constituent pour nous une base de concertation entre
l’Administration et ses partenaires dans le domaine du forage afin d’assurer la
pérennité des activités des entreprises locales. Un tel niveau de confiance sera
57
renforcé à travers la formation et d’autres méthodes de contrôle de la qualité des
infrastructures de forage.
58
ANNEXES
59
ANNEXE 1
Moyens matériels et superstructures
60
MATERIEL DE GEOPHYSIQUE
61
MOYENS MATERIELS
Caractéristiques techniques
I FOREUSE
Bonne Espérance
Type FBE 1 BC
Mise en route 2002
Hora mètre 7800heures
Foreuse hydraulique montée sur porteur magirus 6X6
Poids de l’ensemble : environ 23 tonnes
Rack latéral pour tiges de 3m (60 m)
Citerne à eau de 1000l située à l’arrière de la cabine
UTILISATION :
Forage au marteau fond de trou 6” jusqu’à 200m et petits forages rotary
FOREUSE :
Moteur indépendant diesel DEUTZ F 5L 912 68 CV à 1800 tr/mn tête de rotation

neuve avec tête d’injection supérieure et amortisseur incorporé
Relevage et réglages hydrauliques
Course utile : 3,60m (tiges de 3m)
Force d’appuis : 3500kg
62
Force de traction : 5500kg
Vitesse de rotation : 0 à 60tr/mn
Coupe de rotation : 0 à 500m kg
Treuil de manutention mécanique : 2500kg
Frein de tige hydraulique : 185mm
Vérin de déblocage des tiges
PORTEUR
Compteur : environ 130000 km

Magirus 6X6 types 256 m 26 AK
Puissance : 256 CV à 2400 tr/mn
Pneumatiques : 18R 22,5 MONTES SIMPLES
PTRA : 38 tonnes
Equipements tout terrain
Blocage de différentiel
Treuil de sauvetage avant de 8T
II COMPRESSEUR
-marque compAir
-type 255-24 s
-compresseur bi étagé insonorisé
-débit 25,5m3/mn
-pression 24 bars
-moteur caterpillar 3406 DITA
-poids 5850 kg en ordre de marche
-encombrement 4,60X1, 90X2, 50 m
-No série 14
-mise en service 1999
-horamètre environ 2700 heures
-compresseur sur roue chantier, essieux avant directeur monté sur tourelle.
III POMPE A BOUE

63
Marque BELIN
Type NG 3000 L
Débit maxi 1300 l/mn
Pression maxi 13 bars
Moteur diesel SLANZI 4 cylindres non insonorisés
Embrayage
Boite de vitesse 3 rapports
Réducteur en sortie de vitesse
Transmission par chaîne
Pompe à boue montée sur remorque chantier
AFFECTATION DES MATERIELS PAR EQUIPE

64
a) Equipe de forage
- Une foreuse Bonne Espérance
- Un camion d’accompagnement
- Un compresseur
- Un groupe électrogène
- 100 mètres de flexible
- 100 mètres de tubes galva
- Trois sondes lumineuses et de profondeurs
- Trois chronomètres
- Un débitmètre
- Accessoires
b) Equipe de développement et d’essai de pompage

- Un servicing
- Un camion plateau
- Un groupe électrogène
- Equipe de forage
- 100 mètres de flexible
- 100 mètres de tubes galva
- Trois sondes lumineuses et de profondeurs
- Trois chronomètres
- Un débitmètre
- Accessoires
c) Equipe de génie civil

- Un camion
- Deux caisses à outils
- Des brouettes
- Des jeux de moules margelles et abreuvoirs
- Des accessoires pour maçons (truelles, niveau, fils à plomb…)
d) Equipe d’installation de pompes

- Un camion
- Des caisses à outils pour mécaniciens pompent
- Accessoires
e) Pour l’ensemble des équipes

- Du matériel de camping
65
- Des boîtes à pharmacies
Compresseur
66
67
Foreuse en activité
68
Camion d’accompagnement
69
70
Margelle en attente de pose de pompe
71
Vue d’un forage en exploitation
72
ANNEXE 2
DEVIS DESCRIPTIF ET CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

PARTICULIERES
73
Description sommaire des travaux
L’objet du marché est la réalisation de cinquante cinq (55) forages productifs équipés
en ouvrages d’exploitation. Les prestations comprennent les travaux de forages, la
fourniture et pose des pompes, la réalisation des aménagements autour des forages.
Le présent marché est à prix global et forfaitaire. Seul les forages positifs seront
payés conformément au montant forfaitaire du marché quel que soit la profondeur
réelle de foration et d’équipement. Les entreprises soumissionnaires devront donc
évaluer le taux de réussite de forages positifs par région afin d’en tenir compte dans
le calcul de leur offre financière.
Les travaux de foration
Les travaux de foration comportent les activités suivantes :
 Procéder aux opérations de foration à l’aide de matériels, personnel et techniques

appropriés pour une exécution des travaux dans les règles de l’art ;
 Mettre en place dans les forages productifs les colonnes de captage, assurer le
remplissage de l’espace annulaire par gravillonnage, cimentation, bouchon
étanche et matériaux de remblai ;
 Procéder au développement des forages, immédiatement après leur équipement ;
 Procéder aux essais de débit selon les directives du Maître d’œuvre ;
 Procéder à l’analyse physico-chimique de l’eau.
Margelle et pose de la pompe
Après l’essai de pompage et si les résultats de l’analyse de l’eau sont concluants, il

sera construit une margelle qui servira à fixer la pompe..
La profondeur d’installation de la pompe sera calculée à l’aide des résultats des

essais de débit par le Maître d’œuvre et indiquée à l’attributaire qui s’y conformera.
Travaux d’aménagement
Les travaux d’aménagement comprennent les : les terrassements , les fouilles, les
constructions en béton, les maçonneries, les remblais, les travaux de finition.
Le type d’aménagement retenu comprend : le Muret de protection, le canal

d’évacuation, le puisard d’assainissement.
74
Notice descriptive et justificative des choix techniques
Foration
Le choix des méthodes et matériels à mettre en œuvre relève de l’initiative de

l’attributaire et est placé sous sa responsabilité ; cependant les directives suivantes
devront être respectées :
 Le matériel utilisé devra permettre de traverser au moins 60 m de formations

d’altération, et d’atteindre dans le socle une profondeur de 80m, et ceci quelles
que soient les conditions géologiques rencontrées ;
 La foration des formations d’altération sera réalisée en rotary à l’air, au tri lame,
tricône ou au marteau fond de trou ; la traversée de niveaux non consolidés
pourra néanmoins nécessiter une circulation d’eau, de mousse ou de boue. Dans
ce dernier cas il sera fait usage exclusif de produits polymères biodégradables ;
 Le diamètre de foration dans les zones non consolidées sera au minimum de 9
7/8, pour permettre la mise en place de tubes provisoires de travail ;
 Chaque fois que nécessaire, un tubage provisoire, en acier ou en PVC, devra
être mis en place au droit des formations d’altération ; il devra être d’un diamètre
suffisant pour permettre la continuation de la foration aux diamètres requis.
La foration sera poursuivie dans le socle au marteau fond de trou, au diamètre

minimum 61/2 . Au cas où le débit atteint 5 m3/h, un alésage à 10 ½ pourrait être
demandé.
Echantillonnage et mesures
Au cours de la réalisation des forages, l’Attributaire prélèvera les cuttings à chaque

changement de terrain ou minimum à chaque mètre.
IL gardera les échantillons représentatifs des couches rencontrées dans des sacs en
plastique durable dûment marqués. Ces échantillons seront mis à la disposition du
Maître d’œuvre qui décidera après réception provisoire de leur conservation ou non.
Par ailleurs, sans que la liste ne soit limitative, les mesures suivantes doivent être
effectuées et consignées dans le cahier de chantier :
 La profondeur de l’altération ;
 Les zones fracturées ;
 Les venues d’eau ;
 Les débits à chaque nouvelle venue d’eau et à chaque changement de tige ;
 Les vitesses d’avancement des tiges.
75
Equipement des forages
Les forages productifs seront équipés aussitôt après la réalisation. Le débit

d’exploitation minimum à garantir est de 700 l/h pour une profondeur de pompage
compatible avec l’exhaure manuel.
La profondeur d’arrêt de forage ainsi que le descriptif de la colonne de captage

seront décidés conjointement entre l’Attributaire et le Maître d’œuvre chargé du
contrôle des travaux.
Les tubes et crépines seront en PVC rigide, DN 115 (41/2), de diamètre intérieur
minimum de 110 mm, d’épaisseur minimum de 7,5 mm, vissés, sans manchon. Ils
devront pouvoir répondre aux normes : pression 10 bars à 30°C, DIN 4925. Des
centreurs devront être placés le long de la colonne pour garantir sa verticalité.
Les crépines seront fabriquées en usine et comporteront des fentes alternées de 1

mm d’ouverture et un taux d’ouverture d’au moins 9 %.
La base de la colonne de captage comportera un tube de décantation de 1 à 2 m de

longueur, obturé par un bouchon de pied en PVC ou ciment.
En surface la colonne dépassera de 0,50 m le niveau fini de la future margelle, dont

l’épaisseur sera précisée à l’entreprise au début des travaux.
L’espace annulaire dans la zone de captage sera comblé, jusqu’à 3 m au-dessus du

niveau des crépines, avec du gravier de quartz roulé ou concassé, de granulométrie
adaptée (2 à 3 mm) à l’ouverture des crépines, et à la largeur de cet espace
annulaire. L’utilisation de gravier latéritique est interdite.
Un bouchon étanche ou packer, en « pellets » d’argile expansive sera mise en place

au-dessus du niveau de gravier, sur une hauteur de 1 m
Le reste de l’espace annulaire sera comblé à l’aide de remblai issu des cuttings de
foration jusqu’à une profondeur de 6 m du niveau du sol, et cimenté sur cette hauteur
de 6 m, à l’aide d’un coulis de ciment au dosage de 25 à 30 l d’eau par sac de ciment
de 50 kg.
Développement et désinfection
Le développement se fera par la méthode de l’air lift aussitôt après l’équipement des
forages. La durée du développement sera de 4 heures minimums mais sera
poursuivie jusqu’à l’obtention d’une eau claire, exempte de particules sableuses ou
argileuses.
76
Tout développement supplémentaire sera à la charge de l’attributaire dans la mesure
où l’impossibilité d’obtention d’eau claire est liée à un défaut d’exécution du forage,
et en cas d’insuccès le forage ne sera pas réceptionné.
Deux heures après l’arrêt du développement, on procédera à une désinfection du

forage à l’aide de pastille de chlore.
Essais de débits
Les essais de débit seront exécutés après le développement, seulement quand la

nappe aura retrouvé son équilibre statique.
L’entreprise devra disposer de pompes électriques submersibles capables de fournir

les débits requis, sous une hauteur manométrique totale (HMT) minimum de 50 m.
Le pompage sera fait par paliers, correspondant successivement au 1/3 du débit

nominal (2 heures), puis au 2/3 du débit nominal (1 heure) et enfin au débit nominal
enregistré au développement (1 heure).
La remontée n’est observée qu’après le dernier palier et devra se poursuivre pendant

au moins deux heures.
L’entreprise devra se conformer aux directives du Maître Œuvre.
Analyse d’eau
A la fin des opérations d’essais de débit, l’attributaire procédera à un prélèvement

d’échantillon d’eau en vue d’une analyse des caractéristiques physico-chimiques de
l’eau. Cette analyse est importante pour s’assurer de la potabilité de l’eau.
Margelle et pose de pompe
Après l’essai de pompage, il sera construit une superstructure en béton dosé à 250
kg/m3. Les dimensions de la margelle seront adaptées au type de pompe retenu ;
elles devront être communiquées au préalable au Maître d’œuvre pour approbation.
Le béton de la margelle doit durcir au moins 7 jours avant la fixation de la pompe.

Pendant cette période il doit être arrosé au moins une fois par jour.
La profondeur d’installation de la pompe sera calculée à l’issue des essais de

pompage par le Maître d’œuvre et indiquée à l’attributaire qui s’y conformera.
77
Fourniture de la pompe
La pompe devra répondre aux caractéristiques suivantes :

 Etre d’opération manuelle
 Etre d’entretien facile
 Etre commercialisée par une représentation locale
 Justifier de la disponibilité des pièces de rechange
 Avoir une capacité d’au moins 0,7 m3/h
La pompe manuelle à installer sera neuve. Elle sera livrée avec toutes les pièces
nécessaires à sa fixation (vis d’encrage, joints de caoutchouc, etc.). Elle sera
transportée à pied d’œuvre par le fournisseur dans son emballage d’origine puis
installée et testée à ses soins. La profondeur définitive d’installation sera fixée par le
Maître d’œuvre.
Pour des commodités d’entretien, les types de pompe à installer tiendront
compte des marques de pompes équipant les forages existants de la zone.
Aussi les pompes pourront être de la marque suivante en fonction de la zone :
 VERGNET
 DIACFA
 INDIA
 VOLANTA
Un service après-vente couvrant la reprise des pièces défectueuses sera assuré

pendant une période de un (1) an au titre de la garantie technique de la pompe.
Le muret de protection
Le muret de protection a une forme rectangulaire avec deux entrées placées en

opposition d’une largeur, de 0,8 m. Il est construit, sur le sol préalablement décapé et
nivelé à une profondeur d’environ 0,20 m. Le muret est construit en agglos de ciment
creux de 40 x 20 x 15 (agglos de 15). Des poteaux de 15 x 15 seront placés aux
angles ainsi qu’aux extrémités. Le muret a une hauteur au-dessus du sol d’environ
1,3 m.
Le mortier qui joint les agglos sera d’une épaisseur moyenne de 1,5 cm et dosé à
250 kg/m3. Le muret est totalement recouvert d’un enduit de mortier dosé à 400
kg/m3, d’une épaisseur moyenne de 1 cm.
Pour obtenir une bonne solidification, les surfaces à enduire et les agglos seront
humidifiés pendant la prise.
78
L’espace entre la margelle est le muret est rempli et mis à niveau par un remblai latéritique
compacté avec de la terre. Les dix (10) derniers centimètres sont réalisés en béton de
dallage dosé à 350 kg/m3.
Le canal d’évacuation
Le canal d ‘évacuation a pour rôle principal de collecter les eaux résiduelles et les
acheminer au puits perdu Il est construit en agglos de ciment plein de 40 x 20 x 10.
Ces agglos sont montés sur une fondation ordinaire dosée à 150 kg /m3. Il a une
longueur de 15m. L’espace entre les deux rangées de briques est rempli par un
béton dosée à 300 kg/m3. Les bords immédiats sont protégés par un béton dosé à
300 kg/m3. L’écoulement est gravitaire avec une pente de 2%.
Une variante de PVC plein (DN 110/125) enterré peut être proposée.
Le puisard d’assainissement
Le puisard permet de collecter les eaux usées pour qu’elle s’infiltre dans le sol ; c’est
une excavation de 2m x 1 m x 1m. Il est rempli de moellons. Le bord surmonté d’une
rangée d’agglos pleins pour empêcher les eaux de ruissellement d’y pénétrer et
aussi prévenir l’envasement sera recouvert d’une dalle en béton armé.
Qualité des matériaux et du matériel
Tous les approvisionnements en matériaux (PVC, packer, agrégats, etc.) feront l’objet d’une
réception de l’échantillon par le maître d’œuvre avant transport sur site.
Le ciment
Il sera du type « Ciment Portland Artificiel » (CPA) de la classe 45. Il doit être
préservé de l’humidité (conservation dans un endroit sec, transport sous abri…). Il
sera livré en sacs de 50 kg avec son emballage. Tout sac présentant des grumeaux
sera refusé. Les récupérations de poussières de ciment sont interdites. Tout le
ciment employé devra être frais. Tout vieux stock de ciment rendu inutilisable par
humidification ou toute autre raison sera mis au rebut.
Les agrégats
Les agrégats seront durs, propres et sains, débarrassés par lavage de tous débris
organiques terreux, poussières, argiles. Le gravier ne doit pas être friable et ne doit
pas se désagréger dans l’eau. On utilisera de préférence des graviers de quartzite,
de granite ou de grès dur.
79
L’eau
L’eau doit être claire, incolore, inodore et ne doit pas contenir plus de 0,2% en poids
de matières en suspension et aucune matière organique en suspension ou dissoute.
Le béton
Le dosage type de 1 m3 de béton est de 350 kg de ciment avec les matériaux dans
les proportions de 1/3 de sable pour 2/3 de gravier, sauf pour la margelle avec 50%
de sable et 50% de gravier.
Le mortier
Le mortier est essentiellement utilisé pour la fabrication des joints, des enduits et des
agglos. Pour 1 m3 de mortier, le dosage type est 400 kg de ciment, 1 m3 de sable,
200 litres d’eau.
Pour obtenir une bonne solidification du mortier, les surfaces à enduire et les
agglomérés seront humidifiés pendant la prise.
80
Projet de Construction d’infrastructures scolaires sur ressources
PPTE 2000
SUIVI, CONTROLE ET COORDINATION DES TRAVAUX

D’EXECUTION DE 45 FORAGES POSITIFS EQUIPES DE POMPES
MANUELLES
TERMES DE REFERENCE
Source : Faso Baara
81
A- DISPOSITIONS GENERALES
I - INTRODUCTION
Le Gouvernement du Burkina Faso, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté, a
bénéficié de ses partenaires au développement du programme renforcé d’allégement de sa
dette dite « Initiative PPTE ».
A cet effet, il est prévu que tous les fonds résultants de cette Initiative soient orientés vers les
secteurs sociaux tels la Santé, l’Education, les Pistes Rurales, l’Eau Potable, etc.
Le Maître d’ouvrage défini dans les Dispositions Particulières des Termes de Références
(DPTDR) a confié à l’Agence Faso Baara par convention de maîtrise d’ouvrage déléguée
l’exécution du projet défini dans les DPTDR.
En sa qualité de Maître d’ouvrage Délégué, l’Agence Faso Baara ci-après désigné par
“ l’Agence ” sollicite l’expertise d’un Consultant pour la coordination, le contrôle et le suivi
des travaux à réaliser dans le cadre du projet.
2 - MISSION
Le Consultant est chargé par l’Agence d’effectuer les prestations suivantes :
I-1) Préparer le bon démarrage du chantier ;
I-2) Assurer le suivi et le contrôle permanent de la bonne exécution des travaux ;
I-3) Etablir et appliquer une méthode appropriée pour l’évaluation de l’état d’avancement des
travaux comme base des paiements à effectuer par l’Agence ;
I-4) Etablir des rapports mensuels ainsi qu’un rapport final d’exécution du projet ;
I-5) Diriger les opérations de préréceptions, de réceptions provisoires et définitives des

travaux ;
I-6) Fournir les conseils nécessaires à l’Agence afin de défendre au mieux ses intérêts.
I-7 Exécuter toutes autres missions supplémentaires jugées nécessaires et définies dans les
DPTDR
82
II- DOCUMENTS ET INFORMATIONS A FOURNIR PAR L’AGENCE
Il sera mis à la disposition du Consultant, les documents suivants :
- la série des plans disponibles du projet ;

- le devis descriptif des travaux ;
- le cadre du devis quantitatif/estimatif
- tout autre document ou information en possession de l’Agence et susceptible d’aider le
consultant dans l’exécution de sa mission.
La production de ces documents et informations ne dispensent pas le Consultant de rechercher

lui-même tous les autres documents et informations nécessaires à la bonne exécution de sa
mission.
III- DEROULEMENT DE LA MISSION

Sur la base des informations et documents mis à sa disposition, le Consultant effectuera sa
mission ainsi qu’il suit :
III-1 Préparer le bon démarrage du chantier
Le Consultant, en collaboration avec la Direction Technique de l’Agence, contribuera à la

coordination des opérations en vue du démarrage des travaux notamment par :
- la coordination des rencontres de concertation entre les différents partenaires pour le

démarrage des travaux ;
- l’établissement des plans d’occupation du chantier à communiquer aux entreprises

chargées de l’exécution des travaux ;
- l’assistance à l’implantation générale des ouvrages et réception de cette implantation.
III-2 Assurer le suivi et le contrôle permanent de la bonne exécution des travaux
Le Consultant exécutera toutes les tâches entrant dans le cadre de sa mission et devant
concourir à l’exécution selon les règles de l’art et les prescriptions techniques desdits travaux
par le (les) entreprises (s).
En particulier, le Consultant devra :
- assurer le contrôle permanent et détaillé de la conformité des travaux et matériaux mis en

œuvre au regard des prescriptions techniques en matière de qualité, de délai et de coût ;
83
- coordonner la présentation et l’approbation des échantillons et des ouvrages témoins en
relation avec l’Agence ;
- assurer le pilotage des travaux, notamment en délivrant à temps opportun les ordres de
services à l’(aux) entreprise(s) pour le démarrage des tâches élémentaires ;
- s’assurer que les techniques et moyens employés correspondent en quantité, qualité et

délai de mise en place au calendrier et plan de charge prévisionnel pour atteindre une
bonne finition des ouvrages ;
- organiser et conduire les réunions hebdomadaires de chantier ainsi que des réunions
techniques particulières s’il y a lieu ;
- établir et diffuser les comptes rendus et procès verbaux de réunions ;
- définir si besoin les mesures à prendre pour résorber les retards éventuels et fera établir les
plannings de rattrapage en cas de nécessité ;
- instruire en coordination avec la Direction technique de l’Agence tous travaux

modificatifs, tant du point de vue technique que financier ;
- informer immédiatement l’Agence de tout problème important affectant le déroulement du

projet.
III-3 Etablir et appliquer une méthode appropriée pour l’évaluation de l’état d’avancement
des travaux comme base de paiements à effectuer par l’Agence
Le consultant assurera
- la tenue d’un journal de chantier comprenant toutes les indications relatives à

l’avancement des travaux, aux observations sur la qualité et la quantité des travaux
exécutés etc. ;
- la vérification et la certification des situations (états quantitatifs) mensuels des travaux

établis par l’(les) entreprise(s), puis proposition des décomptes pour paiement ;
- l’imputation des retards en vue de l’application des pénalités ;
- dans le cas de modification du projet, l’établissement de tous attachements contradictoires

avec l’(les) entreprise(s), attachements qui seront nécessaires à l’élaboration de plus ou
moins-values par rapport au(x) marché(s) de base ;
- l’instruction des mémoires de réclamation de (des) l’entrepreneur(s) et une assistance à

l’Agence pour le règlement des litiges correspondants ;
84
- l’établissement du décompte général et définitif ;
- lorsqu’il y a plusieurs entreprises, l’établissement de l’accord inter-entreprises pour la

gestion du compte prorata entre les différents participants ;
- et plus généralement, toute assistance à l’Agence dans la gestion administrative et

financière du contrôle des travaux, y compris le cas échéant, le règlement des litiges avec
(les) l’entrepreneur (s).
III-4 Etablir des rapports mensuels ainsi qu’un rapport final d’exécution du projet
Le consultant devra l’établissement des rapports suivants :
- Quatre (04) rapports mensuels, techniques et financiers sur la réalisation des travaux ;
Chaque rapport mensuel illustré de photographies couleur des ouvrages en construction

comportera en particulier les commentaires du Consultant sur l’évolution des travaux
(avancement et qualité), les procès-verbaux de réunions de chantier, la situation des
emplois et salaires créés sur les chantiers. Les informations seront fournies à travers
diverses fiches de suivi ci-jointes en annexe.
- rapports séparés couvrant des problèmes spécifiques rencontrés ;
- rapport confidentiel final comportant :
 historique du projet et rappel des techniques utilisées ;
 situation finale des travaux exécutés et analyse des causes de dépassement éventuels ;
 étude critique des problèmes rencontrés et des recommandations pour des futurs projets
similaires ;
 appréciation sur la qualité des travaux et listing des points particuliers à surveiller
durant la période de garantie ;
 évaluation des prestations de (des) l’entreprise(s) suivant le modèle joint en annexe;
 analyse et estimations détaillées des éventuelles réclamations de (des) l’entreprise(s) ;
 éventuellement un rapport final au moment de la réception définitive donnant une

description détaillée de la tenue des ouvrages au terme de la période de garantie.
85
III-5 Diriger les opérations de pré-réception, de réception provisoire et définitive des
travaux
Le consultant sera chargé à la fin des travaux d’organiser les opérations de pré-réception, de
réception provisoire et participera à ces opérations en assistant le Maître d’Ouvrage et
l’Agence (visites de pré-réception, constatation de la levée des réserves …).
Il remettra, après examen, à l’Agence les plans définitifs conformes à l’exécution des
ouvrages (plans de recollement d’ensemble et de détails), les notices de fonctionnement des
ouvrages, ces documents étant établis par (les) l’entreprise (s) à ses (leurs) frais.
Le consultant reste engagé par le contrat jusqu’à la réception définitive des travaux qu’il
organisera à l’issue de la période de garantie des ouvrages qui est précisée dans les DPTDR. Il
participera aux opérations de réception définitive en assistant le Maître d’Ouvrage et
l’Agence.
NB : Après les différentes opérations ci-dessus citées, il établira les procès-verbaux de

réceptions des ouvrages.
III-6 Fournir les conseils nécessaires à l’Agence afin de défendre au mieux ses intérêts
III-7 Exécuter toutes autres missions supplémentaires définies dans les DPTDR.
IV- PERSONNEL A AFFECTER A L’EXECUTION DE LA MISSION
Pour la bonne exécution de la mission, le consultant devra fournir au minimum le personnel

clé défini dans les DPTDR.
V- DELAI D’EXECUTION DE LA MISSION
Le délai indicatif prévu pour l’exécution des travaux par les entreprises est défini dans les
DPTDR.
En tout état de cause, le Consultant restera engagé par le contrat à conclure jusqu'à la
réception définitive des travaux.
VI- REMUNERATION
La rémunération pour les missions définies ci-dessus est à proposer par le
86
consultant dans son offre financière conformément aux indications fournies dans la lettre
d’invitation et dans les DPTDR.
Le montant du contrat à conclure dans le cadre des présentes missions sera global, forfaitaire
et non révisable.
B-DISPOSITIONS PARTICULIERES DES TERMES DE REFERENCE
Référence
87
à la clause
Le Maître d’Ouvrage est : le Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation (MEBA) 0
Le projet à exécuter est : Travaux d’exécution de 45 forages positifs équipés de pompes manuelles
sur ressources PPTE 2000.
0
Les missions supplémentaires ci-après doivent être effectuées par le Consultant : Néant.
Les ouvrages à réaliser dans le présent projet sont soumis à une assurance décennale : Non I-7
La période de garantie des ouvrages est de : Un (01) an
Le personnel clé minimum nécessaire à l’exécution de la mission est le suivant : III-2

Lot 1 :
- Un ingénieur hydrogéologue ayant une expérience minimum de trois ans pour la supervision
des travaux.
- Deux techniciens hydrogéologues (Niveau CAP ou supérieur) ayant une expérience minimum
III-5
de trois ans pour le suivi permanent des travaux (foration, développement air lift, essai de
pompage, construction margelle et pose pompes). IV
Lot 2 :
- Un ingénieur hydrogéologue ayant une expérience minimum de trois ans pour la supervision
des travaux.
- Trois techniciens hydrogéologues (Niveau CAP ou supérieur) ayant une expérience
minimum de trois ans pour le suivi permanent des travaux (foration, développement air lift,
essai de pompage, construction margelle et pose pompes).
Le délai indicatif pour l’exécution des travaux par les entreprises est de : huit (08) mois
Le coût plafond (toutes taxes comprises) de la proposition financière est de :
- Lot 1 : 3.510.000 FCFA

- Lot 2 : 10.849.091 FCFA
VI
Personnel clé à fournir
Lot Nbre Nbre de contrôleurs Nbre Hommes.Mois

88
d'Ingénieurs permanents
Hydrogéologues
Lot 1 1 2 10
Lot 2 1 3 15
89
ANNEXE 3
Dispositif de mis à jour des prix
90
PRIX DE REVIENT D'UN FORAGE EN TTC
DESIGNATION Forage positif Forage négatif
0 - Implantation 338 587 338 587
1 - Postes
Sans force motrice 0,75 321 095 240 821
0,5 321 095 160547
Avec force motrice 1,75 1 068 680 1 870 190
1,25 1 068 680 1 335 850
Sous total 1 2 111 011 1 496 397
2 - Outils et autres consommables
Tricônes (rotary):30 m à 500m/outil 30 450 000 15000 15000
Taillant: 50 m à 500 m/outil 50 850 000 17000 17000
Marteau et divers (30 % du prix tricône) 50 585000 11700 11700
Sous total 2 43700 43700
3 - Tubage PVC (110/125 mm,filété)
Tubes pleins (ml) 65 9 750 633750
Tubes crépinés (ml) 15 10 500 157500
4 - Massif filtrant 1 30 000 30 000
5 - Packer argileux sur 1 m 1 22 500 22 500
6 - Essai de débit 1 121 736 121 736
7 - Analyse physico-chimique et bact 1 60 000 60 000
8 - Superstructure 1 625 834 625 834
9 - Fourniture et pose pompe 1 689 176 689 176
TOTAL (1 à 9) 5 931 470 2 305 303
Prix du mètre de forage en Fcfa 74 143 28 816
Coût d'un forage incluant les échecs (hypothèse 110 forages positifs et 40
négatifs par an) 6 769 762
Prix du mètre de forage en Fcfa incluant les échecs 84 622
Forage positif Forage négatif

Temps de travail (h) Sans FM Avec FM Sans FM Avec FM (*)
Déplacement entre chantier 2 1
Installation et repli de chantier 2 2
Forage altérite 1 1
Forage socle 4 4
Pose et retrait du tubage provisoire 1 1
Pose du tubage PVC définitif 1 1
Développement 2
Total brut 5 9 3 6
Incidents forage 3 3
Incidents mécaniques 1 2 1 1
Total risques compris 6 14 4 10
Nombre de postes 0,75 1,75 0,5 1,25
Nombre de postes par forage 2,5 1,75
NB : Double clique pour accéder à la feuille excel
91
ANNEXE 4
Coût de maîtrise d’œuvre (suivi, contrôle et coordination)
92
VENTILATION DES TAUX MENSUELS POUR
LE PERSONNEL
Nom et poste taux mensuel

salaire de base charges frais sous total bénéfice
Chef de mission (Ingénieur) 320 000 64 000 16 000 400 000 100 000 500 000
Contrôleur 1 sur site 128 000 25 600 6 400 160 000 40 000 200 000
Contrôleur 2 sur site 128 000 25 600 6 400 160 000 40 000 200 000
FRAIS DIVERS
Nom unité Qté PU PT
Edition rapport ens 11 25 000 275 000
Edition rapport définitif ens 1 25 000 25 000
300 000
FRAIS REMBOURSABLES
Nom unité Qté PU PT
Déplacement forfait 12 250 000 3 000 000
Indemnité ingénieur hj 10 25 000 250 000
Indemnité contrôleur hj 500 5 000 2 500 000
5 750 000
RENUMERATION
Poste H.M Taux mens Montant
Chef de mission 12 500 000 6 000 000
Contrôleur 1 12 200 000 2 400 000
Contrôleur 2 12 200 000 2 400 000
Chauffeur 12 60 000 720 000
11 520 000
COUT SUIVI, CONTRÔLE ET COORDINATION

93
1 Personnel
Chef de mission 500 000
Chauffeur 60 000
Sous total 1 960 000 11 520 000
2 Amortissements
Véhicule,moto et matériel: 22,4 millions sur 3 ans 7 466 667
3 Carburant: 100 l/j 826 500 9 918 000
4 Lubrifiants 15 % de 3 1 487 700
5 Entretien 5 700 000
6 Frais divers et indemnités 6 050 000
Frais du siège 12 000 000
TOTAL (1 à 6) 67 407 247
Soit à raison de 150/an/site 449 382
Sous détail de prix

Désignation Unité Durée Montant Montant
mensuel annuel
Chef de mission Mois 12 500 000 6 000 000

Contrôleur 1 Mois 12 200 000 2 400 000
Contrôleur 2 Mois 12 200 000 2 400 000
Chauffeur Mois 12 60 000 720 000
Sous total 960 000 11 520 000
Amortissements
Désignation Nombre Valeur Durée Taux annuel
d'acquisition Fcfa
Fcfa
Véhicule 4x4 et matériel 1 20 000 000 3 6 666 667
Moto 2 2 400 000 3 800 000
Sous Total 7 466 667
Carburant
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant mensuel Durée Montant annuel
Véhicule litre 750 551 413 250 12 4 959 000
Moto litre 750 551 413 250 12 4 959 000
Sous total 826 500 9 918 000
94
Nbre km/j jour l/km l
Véhicule 1 200 25 0,15 750
Moto 2 100 25 0,15 750
Entretien
Désignation Nombre Valeur Taux Taux annuel
d'acquisition % Fcfa
Fcfa
Véhicule 1 36 000 000 15 5 400 000
Moto 2 2 400 000 12,5 300 000
95
ANNEXE 5
Coût volet animation
Formation et équipement des femmes membres des associations féminines pour la gestion, la maintenance et la réparation
des pompes manuelles des forages.
21 villages/42 candidates/02 sessions
N° Désignation U Qté PU Ptotal (fcfa)
I Honoraires formateurs (y compris hébergement et restauration)
96
Sociologue animateur formateur/Chef de mission h/j 6 75000 450000
Ingénieur Hydrogéologue/Formateur h/j 6 75000 450000
Mécanicien installateur/démonstrateur h/j 6 50000 300000
Chauffeur Mécanicien h/j 6 15000 90000
sous total 1 1 290 000
II Déplacement de l'équipe de formateurs
Déplacement et transport du matériel et du personnel sur le site de formation

ff 1 200000 200000
sous total 2 200 000
III Prise en charge des participantes u 42 25000 1050000
Frais de subsistances des participantes pour restauration et hébergement (5000 f
par jour et par participant pendant 5 jours) u 42 6000 252000
Frais de transport des participants A/R
IV Location de salle et matériel pédagogique
Matériel didactique et pédagogique u 1 300000 300000
Rétroprojecteur (6 jours) j 6 25000 150000
Projeteur Vidéo (6 jours) j 6 40000 240000
location salle de formation (06 jours) j 6 30000 180000
V Support pédagogique
fascicule ou manuel guide de maintenance et de réparation des pompes u 42 5000 210000
VI Médiatisation
Reportage radio /AIB u 2 60000 120000
Reportage presse écrite u 3 80000 240000
Confection de banderoles publicitaires u 2 70000 140000
Organisation de cérémonie de clôture des sessions ff 2 50000 100000
Reportage Vidéo des sessions ff 2 50127 100254
VII Fourniture de caisses à outils
Fourniture de caisses à outils complète (1 caisse par village) u 31 309000 9579000
VIII Rapport des sessions de Formation
Rapport illustré de photos commentées décrivant toute les étapes de déroulement
des sessions ff 2 100000 200000
Fourniture d'attestation de participation à la cession ff 42 1000 42000
TOTAL HTVA 14 393 254
TVA 2 590 786
TOTAL GENERAL TTC 16 984 040
Coût moyen pour 1 village (kit + formation) 808 764
97
Formation sans équipement des femmes membres des associations féminines pour la gestion, la
maintenance et la réparation des pompes manuelles des forages.
48 villages/96candidates/09 sessions
N° Désignation U Qté PU Ptotal (fcfa)

Honoraires formateurs (y compris hébergement et restauration)
I
Sociologue animateur formateur/Chef de mission h/j 9 75000 675000
Ingénieur Hydrogéologue/Formateur h/j 9 75000 675000
Mécanicien installateur/démonstrateur h/j 9 50000 450000
Chauffeur Mécanicien h/j 9 15000 135000
II Déplacement de l'équipe de formateurs
Déplacement et transport du matériel et du personnel sur le site de formation ff 1 660000 660000
III Prise en charge des participantes u 96 20000 1920000
Frais de subsistances des participantes pour restauration et hébergement (5000 f par jour et par
participant pendant 5 jours)
u 96 6000 576000
Frais de transport des participants A/R
IV Location de salle et matériel pédagogique
Matériel didactique et pédagogique u 1 300000 300000
Rétroprojecteur (9 jours) j 9 25000 225000
Projeteur Vidéo (9 jours) j 9 40000 360000
location salle de formation (09 jours) j 9 30000 270000
V Support pédagogique
fascicule ou manuel guide de maintenance et de réparation des pompes u 96 5000 480000
VI Médiatisation
Reportage radio /AIB u 9 60000 540000
Reportage presse écrite u 9 80000 720000
Confection de banderoles publicitaires u 2 70000 140000
Organisation de cérémonie de clôture des sessions ff 9 50000 450000
Reportage Vidéo des sessions ff 9 50127 451143
VII Fourniture de caisses à outils
Fourniture de caisses à outils complète (1 caisse par village) u 0 309000 0
sous total 7 0
VIII Rapport des sessions de Formation
Rapport illustré de photos commentées décrivant toute les étapes de déroulement des sessions
ff 9 100000 900000
Fourniture d'attestation de participation à la cession ff 96 1000 96000
TOTAL HTVA 10 023 143
98
TVA 1 804 166
TOTAL GENERAL TTC 11 827 309
Coût moyen pour 1 village (formation) 246 402
99
ANNEXE 6
Divers
100
BIBLIOGRAPHIE
101
BIBLIOGRAPHIE
1 B.DIENG : Note de cours d’hydrogéologie et ouvrages de

captages, EIER – ETSHER.
2 B.DIENG : Note de cours de géophysique appliquée,

EIER – ETSHER.
3 BEBOULE,A, 2004 : Politique d’adduction d’eau solution alternative d’AEP

des localités.
4 République du Mali : Guide méthodologique des projets d’alimentation en

eau potable en milieu rural, semi – urbain et urbain par
les collectivités territoriales.
5 CIEH/BURGEAP : Forage d’eau, matériel et techniques mis en oeuvre en

Afrique Centrale et de l’ouest
6 Sites Internet : www-i-s-w.org
: www.pseau.org
: www.oieau.org
: www.wupafrca.org
: www.eauburkina.bf
102

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ECOLE POLYTECHNIQUE

OPTION : MOBILISATION DES EAUX SOUTERRAINES ET APPROVISIONNEMENT

MEMOIRE DE MASTER SPECIALISE

Thème : PROPOSITION D’UN STANDARD DE PRIX

Présenté par : Encadrement :

MABO Hamady Babacar DIENG

A l’Eternel Dieu, ALLAh mon créateur et mon espoir,

Puisse l’avenir nous permettre de témoigner notre gratitude et notre reconnaissance

Qu’il nous soit cependant permis de marquer ici notre reconnaissance :

 Au Gouvernement Centrafricain, pour avoir accepté mon dossier de

 A l’Agence Universitaire pour la Francophonie (AUF), pour avoir financé mes

 A Monsieur Seydou KABORE, Directeur Général de l’Agence Faso Baara,

 A Monsieur Babacar DIENG, pour sa disponibilité et ses remarquables

 A Monsieur André Mermoud, professeur à L’EPFL, pour son assistance et sa

 A Monsieur Laurent Moussa Compaoré, pour son encadrement et sa

 A tous les professeurs du 2iE (Ex - Groupe EIER – ETSHER ) et de l’EPFL et

 A Madame MABO et mes enfants (Aïmana, Hicham et Zenadine), les familles

 A tous mes amis pour leurs aides et soutiens de tous ordres.

Recevez mes sincères remerciements.

 GSE : Génie Sanitaire et Environnement

TABLEAU N° 1 : Répartition des classes de potentialités

Carte n°1 : Carte administrative du Burkina Faso

Cependant, le taux d’accroissement de l’accès à l’eau reste faible en raison du coût

Plusieurs marchés de travaux d’exécution de forages positifs équipés par des

L’objectif recherché par la présente étude est de pouvoir in fine proposer à

Ainsi dans la même dynamique, le Burkina - Faso a adopté depuis le 03 novembre

Cette nouvelle politique est en phase avec le processus de décentralisation en cours

 Améliorer de manière significative et pérenne le niveau de desserte en eau

 Assurer l’auto - gestion des systèmes à mettre en place par un

 Accompagner le processus de décentralisation en cours avec des

Actuellement, l’Etat Burkinabé et les programmes d’hydraulique (Administration,

L’objectif visé par ce travail est de :

- permettre aux maîtres d’ouvrage de mieux budgétiser leurs projets ;

1.1 Situation géographique

LA CARTE ADMINISTRATIVE DU BURKINA FASO : n° 1 ( Source : Administration Territoriale )

L’histoire géologique du Burkina commence avec la formation du craton Ouest -

On distingue au Burkina Faso, deux grandes formations aquifères :

le socle cristallin qui occupe la majeure partie du pays (environ 82%).

Carte n° 2 : Géologie du Burkina ( Source: Bilan d'eau )

1.3.1 Ressources en eau

La disponibilité théorique est de 1750 m3/an/hbt (eaux de surface et souterraine

1.3.1.1 Eaux de surface

Le réseau hydrographique du Burkina s’organise en trois bassins internationaux qui

D’une superficie de 178 000km2, il comprend les sous-bassins suivants : Mouhoun

Le Bassin du Niger d’une superficie de 77 000 km2 comprend un grand nombre de

1.3.1.2 Eaux souterraines

Deux grandes unités hydrogéologiques se distinguent au Burkina :

- la zone du socle comprenant des roches magmatiques ou fortement

1.3.1.3 La zone du socle

- les aquifères de la zone altérée ;

Généralement ces deux aquifères sont en contact et forme un système bicouche

1.3.1.4 La zone sédimentaire

Dans la zone sédimentaire, les niveaux aquifères intéressants présentent la même

- les aquifères de la zone altérée ;

La roche dure non altérée présente des fissurations diverses :

1.3.1.5 La recharge des nappes souterraines

- la recharge directe : les eaux de pluie s’infiltrent directement dans le sol et

La recharge annuelle des nappes a été estimée à 5 mm au Nord et 50 mm au Sud.

1.3.2 Potentialités des nappes

Tableau n° 1 : Répartition des classes de potentialités hydrogéologiques