Ifd Ficjoint 0015220
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Plan de prévention
de Maine-et-Loire
Date : 17/06/2013
LEXIQUE..............................................................................................................................10
ACTEURS DU PLAN...........................................................................................................12
INTRODUCTION..................................................................................................................14
Biodéchets des ménages : déchets biodégradables solides composés de la fraction fermentescible des
ordures ménagères (déchets de cuisine, certains déchets verts des ménages présents dans la poubelle) et les
papiers (dont essuie-tout) et cartons produits par les ménages. Synonyme : fraction fermentescible d’ordures
ménagères.
Boues de stations d’épuration : prise en compte les boues des stations d’épuration (STEP) des collectivités
(boues urbaines), exprimées en matière sèche et en matière brute. Les boues des stations d’épuration
industrielles ne sont pas prises en compte dans le plan.
Collecte : ensemble des opérations consistant à enlever les déchets pour les acheminer vers un lieu de tri, de
transfert, de recyclage, de prétraitement ou de traitement.
Collecte au porte à porte : mode d’organisation de la collecte dans lequel le contenant est affecté à un
groupe d’usagers nommément identifiables ; le point d’enlèvement est situé à proximité immédiate du
domicile de l’usager ou du lieu de production des déchets.
Collecte par apport volontaire : mode d’organisation de la collecte des ordures ménagères ou des
matériaux recyclables dans lequel une colonne ou un conteneur enterré est mis à la disposition du public.
Collecte sélective : collecte de certains flux de déchets (recyclables secs et fermentescibles) que les
ménages n'ont pas mélangé aux ordures ménagères, en vue d’un recyclage matière ou organique.
Compost : matières fertilisantes composées principalement de combinaisons carbonées d'origine végétale,
fermentées ou fermentescibles, destinées à l'entretien ou à la reconstitution du stock de la matière organique
du sol.
Compostage individuel : compostage par les particuliers de leurs propres déchets organiques (déchets
verts, déchets de cuisine, de potager, etc…). Le compostage individuel peut être réalisé soit en tas, soit dans
des bacs spécifiques appelés composteurs.
Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux : les déchets d’activités de soins sont les déchets issus
des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la
médecine humaine et vétérinaire.
Déchets Dangereux des Ménages ou Déchets Ménagers Spéciaux : déchets des ménages qui ne peuvent
être pris en compte par la collecte usuelle des ordures ménagères sans créer de risques pour les personnes ou
pour l’environnement (ex : insecticides, piles, huiles de moteur usagées, acides …).
Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques comprennent :
• le Gros Electroménager appelé GEM (froid et hors froid)
• les Petits Appareils Ménagers (PAM)
• le matériel de télévision, Hi-fi, les instruments de musique électrifiés,…
• les équipements informatiques et de télécommunication
• le matériel d’éclairage
• les instruments de contrôle et de surveillance.
Décharge : lieu dans lequel on regroupe traditionnellement les déchets et ordures ménagères.
Déchets ménagers et assimilés : déchets non dangereux (par opposition aux déchets dangereux) provenant
des ménages ou provenant des entreprises industrielles, des artisans, commerçants, écoles, services publics,
hôpitaux, services tertiaires et collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers.
Déchets fermentescibles : déchets composés uniquement de matière organique biodégradable (déchets
verts).
Déchets putrescibles : déchets dégradables dès leur production (déchets de cuisine).
Déchets verts ou déchets végétaux : résidus végétaux de l’entretien et du renouvellement des espaces verts
publics et privés (parcs et jardins, terrains de sports, etc.…, des collectivités territoriales, des organismes
publics et parapublics, des sociétés privées et des particuliers).
Déchets Industriels Banals ou Déchets d'Activités Economiques : déchets des industries, artisans et
commerçants non dangereux et pouvant être assimilés à des ordures ménagères.
Déchets Toxiques en Quantité Dispersée : déchets toxiques non ménagers produits en petites quantités à
l’occasion d’une activité professionnelle et dont le gisement est épars.
Eco-point : terme usuel utilisé localement pour définir une déchèterie de petite taille, aménagée de façon
sommaire (casiers ou bennes) mais généralement sans quai.
LE CONTEXTE
1.1.1. Définition
Au sens de l'article R 541-8 du Code de l'environnement, on entend par :
• Déchet dangereux : tout déchet qui présente une ou plusieurs des propriétés de dangers énumérées à
l'annexe I au présent article. Ils sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets de l'annexe II
au présent article.
• Déchet non dangereux : tout déchet qui ne présente aucune des propriétés qui rendent un déchet
dangereux.
• Déchet inerte : tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique
importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique,
n'est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d'une
manière susceptible d'entraîner des atteintes à l'environnement ou à la santé humaine.
• Déchet ménager : tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur est un ménage.
• Déchet d'activités économiques : tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur initial
n'est pas un ménage.
• Biodéchet : tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non
dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou
des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de
production ou de transformation de denrées alimentaires.
Au sens de l'article L 541-1-1 du Code de l'environnement, on entend par :
• Déchet : toute substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se
défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire.
• Prévention : toutes mesures prises avant qu'une substance, une matière ou un produit ne devienne un
déchet, lorsque ces mesures concourent à la réduction d'au moins un des items suivants :
◦ La quantité de déchets générés, y compris par l'intermédiaire du réemploi ou de la prolongation
de la durée d'usage des substances, matières ou produits.
◦ Les effets nocifs des déchets produits sur l'environnement et la santé humaine.
◦ La teneur en substances nocives pour l'environnement et la santé humaine dans les substances,
matières ou produits.
• Réemploi : toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des
déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.
• Gestion des déchets : la collecte, le transport, la valorisation et, l'élimination des déchets et, plus
largement, toute activité participant de l'organisation de la prise en charge des déchets depuis leur
production jusqu'à leur traitement final, y compris les activités de négoce ou de courtage et la
supervision de l'ensemble de ces opérations.
• Producteur de déchets : toute personne dont l'activité produit des déchets (producteur initial de
déchets) ou toute personne qui effectue des opérations de traitement des déchets conduisant à un
changement de la nature ou de la composition de ces déchets (producteur subséquent de déchets).
• Détenteur de déchets : producteur des déchets ou toute autre personne qui se trouve en possession
des déchets.
Par ailleurs, l'article L 541-1 du Code de l'environnement fixe une hiérarchie des modes de traitement des
déchets. Les dispositions du présent chapitre et de l’article L 125-1 ont pour objet :
• En priorité, de prévenir et de réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant
sur la conception, la fabrication et la distribution des substances et produits et en favorisant le
réemploi, ainsi que de diminuer les incidences globales de l'utilisation des ressources et d'améliorer
l'efficacité de leur utilisation
• De mettre en œuvre une hiérarchie des modes de traitement des déchets consistant à privilégier, dans
l'ordre :
◦ La préparation en vue de la réutilisation
◦ Le recyclage
◦ Toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique
◦ L'élimination.
• D'assurer que la gestion des déchets se fait sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à
l'environnement, notamment sans créer de risque pour l'eau, l'air, le sol, la faune ou la flore, sans
provoquer de nuisances sonores ou olfactives et sans porter atteinte aux paysages et aux sites
présentant un intérêt particulier.
• D'organiser le transport des déchets et de le limiter en distance et en volume.
• D'assurer l'information du public sur les effets pour l'environnement et la santé publique des
opérations de production et de gestion des déchets, sous réserve des règles de confidentialité prévues
par la loi, ainsi que sur les mesures destinées à en prévenir ou à en compenser les effets
préjudiciables.
LE DIAGNOSTIC
• Une particularité est à noter : la Communauté de communes Loire Aubance est scindée en deux
zones de compétence.
2.1.3. Population
La population du département évolue à la hausse. En 2006, elle était de 766 659 habitants (source INSEE :
recensement 2006) et en 2008 elle atteint 768 945 habitants soit une progression d'environ 0,3% (source
INSEE : méthode de calcul Omphale 2008). Cette population est répartie de la manière suivante pour l'année
2008 :
La population du département évolue à la hausse mais les secteurs ruraux augmentent alors que les secteurs
urbains diminuent. Il s'agit d'un constat entre 2006 et 2008.
Zone Centre 266 177 62 648 235 Zone Centre Zone Centre 266 177 62 648 235
Zone Sud-Ouest 80 590 19 025 236 Zone Sud-Ouest 120 599 21 014 174 Zone Sud-Ouest 201 189 40 039 199
Zone Est 50 611 13 201 261 Zone Est 173 227 30 655 177 Zone Est 223 838 43 856 196
Zone Nord-Ouest Zone Nord-Ouest 77 741 14 715 189 Zone Nord-Ouest 77 741 14 715 189
TOTAL 397 378 94 874 239 TOTAL 371 567 66 384 179 TOTAL 768 945 161 258 210
La moyenne des ordures ménagères résiduelles en 2008 est de 210 kg/hab/an dans le Maine-et-Loire. Ce
ratio est à comparer aux 299 kg/hab/an d'OMR produits en 2009 en France (source Ademe).
La collecte des ordures ménagères résiduelles est principalement réalisée en porte-à-porte avec des
fréquences variables entre les collectivités mais aussi suivant les secteurs urbains et ruraux. Compte tenu de
l'augmentation des taxes (Grenelle de l'environnement) et de la réduction des biodéchets dans les OMR, une
tendance à la réduction de la fréquence des collectes pourrait se propager dans les années à venir, le but des
collectivités étant de ne pas augmenter le coût pour les usagers. Il est constaté dans le département une baisse
des ordures ménagères résiduelles depuis 2006. Cette baisse devrait se prolonger durablement.
2.2.2.2. Collectes sélectives
Secteurs Ratios Secteurs Ratios Secteurs urbains Ratios
Population Tonnages Population Tonnages Population Tonnages
Urbains kg/hab/an Ruraux kg/hab/an et ruraux kg/hab/an
Zone Centre 266 177 22 990 86 Zone Centre Zone Centre 266 177 22 990 86
Zone Sud Ouest 80 590 7 867 98 Zone Sud Ouest 120 599 12 309 102 Zone Sud Ouest 201 189 20 176 100
Zone Est 50 611 5 848 116 Zone Est 173 227 19 668 114 Zone Est 223 838 25 516 114
Zone Nord Ouest Zone Nord Ouest 77 741 8 367 108 Zone Nord Ouest 77 741 8 367 108
TOTAL 397 378 36 705 92 TOTAL 371 567 40 344 109 TOTAL 768 945 77 049 100
Les déchets concernés par les collectes sélectives sont les emballages ménagers, le verre et les journaux-
magazines. Les collectivités du département ont collecté 77 049 tonnes en 2008, réparties de la manière
suivante (hors refus) :
• Emballages légers : 10 840 tonnes
• Verre : 36 758 tonnes
• Journaux-magazines : 21 384 tonnes
• Cartons professionnels et gros de magasin : 3 172 tonnes.
2.2.2.3. Déchèteries
La moyenne de la collecte en déchèteries en 2008 est de 236 kg/hab/an dans le Maine-et- Loire, à comparer
aux 184 kg/hab/an collectés en 2009 en France (source Ademe). Le ratio élevé est plutôt un indicateur positif
car il exprime le bon comportement des usagers pour le tri et l'apport volontaire des déchets vers des filières
de valorisation.
Les tonnages et ratios par type de déchets collecté en déchèteries (principaux flux) :
Secteurs urbains et Ratios
Tonnages
ruraux kg/hab/an
Tout-venant 40 744 53
Gravats 53 772 70
Ferrailles 7 912 10
DEEE 2 127 3
Amiante 178 0
Placoplâtre 179 0
Textiles 357 0
La collecte sélective est effectuée en porte-à-porte et en points d'apport volontaire en régie pour environ
50 % de la population et par des prestataires privés (50 % également).
2.4.1. Prétraitement
Le tri mécano-biologique (TMB) et la méthanisation permettent, grâce à des opérations mécaniques
(dilacération, tri) et à des opérations biologiques (compostage, méthanisation) d'atteindre les objectifs
suivants :
• Fabriquer un compost normé
• Produire de l'énergie (biogaz et/ou combustible de substitution CSR)
• Recycler des matériaux
• Réduire le déchet ultime à enfouir.
Avec le TMB (norme NFU 44-051), la stabilisation de la partie organique est effectuée en aérobie (présence
d'air) alors qu'avec la méthanisation la stabilisation de la partie organique est effectuée en anaérobie (sans
présence d'air).
Dans le département, 2 collectivités ont fait le choix d'effectuer un prétraitement des ordures ménagères
résiduelles afin d'extraire les parties " matière et organique " pour valorisation, méthanisation, compost...
avant valorisation énergétique et/ou traitement final par enfouissement. En 2008 seul le secteur Sud-Ouest
était équipé d'une unité de tri mécano-biologique exploitée par VALOR3E à Bourgneuf en Mauges. En 2011,
cette unité a été totalement reconstruite. Sa capacité de traitement annuelle est de 20 000 tonnes. La
Communauté d'agglomération Angers Loire Métropole a construit une unité de méthanisation mise en
service début 2011. Sa capacité de traitement annuelle est de 90 000 tonnes.
2.5.1. Eco-Emballages
La société Eco-Emballages est investie depuis 1992 d’une mission d’intérêt général et a pour vocation
d'assurer la responsabilité élargie des producteurs (REP) en matière de gestion de fin de vie de leurs
emballages ménagers. Sa mission est d'assurer le pilotage du dispositif de tri et de recyclage en mobilisant
l'ensemble des acteurs (entreprises, collectivités, associations, filières de recyclage) au bénéfice du
consommateur-habitant-citoyen. Le citoyen est l'acteur clé du dispositif à travers son geste de tri et sa
consommation. Aujourd'hui, grâce à l'engagement collecteur de ces acteurs, 64 % des emballages ménagers
sont recyclés en France. Eco-Emballages a pour principales missions de travailler avec les entreprises à l'éco-
conception et à la réduction des emballages, de soutenir financièrement la collecte sélective et de contribuer
à son efficacité, d'informer le grand public et de favoriser le recyclage des emballages.
92 % des français déclarent trier leurs emballages. Aujourd’hui, l’enjeu est de faire trier plus et mieux, de
convaincre les hésitants de trier régulièrement et de changer le regard des récalcitrants. Pour cela Eco-
Emballages met en œuvre des actions de communication nationales et soutient des actions de communication
locales pour développer plus encore ce qui doit être un réflexe au quotidien.
Les collectivités locales sont épaulées par d'étroits partenariats noués avec Eco-Emballages pour mettre en
œuvre la collecte sélective. Un contrat leur assure une assistance technique, financière et pratique. Les
équipes régionales d'Eco-Emballages apportent au quotidien, conseils, formations et retours d’expériences
afin d’atteindre un juste équilibre entre coût et performance.
Les filières de recyclage permettent de garantir le retraitement effectif de la totalité des emballages triés.
Eco-Emballages a pour mission d’encadrer les critères de qualité et de prix qui garantissent la pérennité des
débouchés pour les matériaux collectés (verre, papier, plastique…) et travaille ainsi en collaboration avec les
industries du recyclage.
2.5.2. Historique
Eco-Emballages encourage les entreprises qui commercialisent des produits emballés à concevoir des
emballages plus compatibles avec l'environnement : moins lourds, plus facilement recyclables, plus
concentrés et ayant le moins d'impact possible sur l’environnement. Plusieurs secteurs ont déjà fait des
progrès significatifs comme les produits frais, les eaux en bouteille ou les boîtes en acier.
• 1992 : Entreprise de droit privé créée à l’initiative d’industriels de la grande consommation, Eco-
Emballages est agréée par les pouvoirs publics. Sa mission : installer, organiser, superviser et
financer la collecte sélective, le tri et le recyclage des emballages ménagers en France.
• 1993 : La première campagne nationale pour faire connaitre le tri des emballages ménagers est
lancée avec le slogan : " un emballage trié n’est plus un emballage perdu ".
• 1994 : Eco-Emballages et l’Association des Maires de France s’accordent sur le contrat qui liera
l’éco-organisme avec les communes trieuses. Le taux de recyclage des emballages atteint 22 %.
• 2001 : Eco-Emballages atteint avec un an d’avance les objectifs fixés par l’Union européenne, avec
un taux de 83 % d'emballages valorisés, dont 58 % recyclés.
• 2004 : Eco-Emballages reçoit des pouvoirs publics un nouvel agrément pour une période de six ans
renouvelable. Cet agrément augmente les soutiens financiers versés aux collectivités locales pour la
période 2004-2010.
• 2005 : Adelphe, société agréée pour le recyclage des emballages ménagers, rejoint Eco-Emballages.
Elle compte 12 000 entreprises adhérentes et 387 collectivités locales partenaires.
• 2007 : Mise en place en partenariat avec l’Ademe, des labels QualiTri et QualiPlus. Ils incitent à
l’amélioration des taux de collecte et de valorisation tout en évaluant l’impact environnemental du
service de collecte.
• 2011 : Le nouvel agrément fixe comme priorités l’atteinte d’un taux national de recyclage de 75 %
ainsi qu’un taux de couverture de 80 % des coûts de collecte pour la période 2011-2016.
Certaines collectivités financent leur service en regroupant plusieurs modes de financement. La Loi ENE du
Grenelle de l'environnement demande la mise en place d'une tarification " incitative " afin d'inciter les
usagers à réduire les ordures ménagères résiduelles en mettant en place une facturation liée au nombre de
présentation des conteneurs dans l'année. 2 collectivités du département ont mis en place la redevance
incitative sur leur territoire.
2.10.2. Gestion des matières de vidanges des fosses septiques et des graisses (source : schéma
départemental d'assainissement)
2.10.2.1. Matières de vidanges
L'inventaire des assainissements non collectifs a été réalisé en 2010. Il recense 62 770 installations. La
fréquence de vidange est fixée par la réglementation. Les installations doivent être vidangées lorsque la fosse
est remplie à 50 % du volume utile (arrêté du 7 septembre 2009). Le volume à traiter est de l'ordre
de 37 600 m3 par an.
Les entreprises sont agréées par la Préfecture pour la réalisation des vidanges et l'évacuation vers les filières
de traitement. 5 STEP sont équipées de système de traitement : 15 800 tonnes ont été traitées dans ces
installations (Angers, Cholet, Saumur, Segré et Chemillé).
2.10.2.2. Graisses
Les installations de traitement ont une capacité totale de 13 500 m 3 par an et reçoivent 2 800 m 3 de graisses
par an (Angers, Saumur, Cholet).
2.10.6. Déchets d'activité économiques non dangereux non inertes (DAE ou DIB)
Tout producteur de déchets, collectivités publiques ou entreprises, est responsable de ses déchets et des
conditions dans lesquelles ils sont collectés, transportés, éliminés ou valorisés. Le producteur d’un déchet
doit être à même de justifier de sa destination finale. Les déchets ne peuvent être éliminés que dans des
installations autorisées.
Les professionnels peuvent assumer eux-mêmes la collecte et le transport de leurs déchets jusqu’aux
installations de traitement, de valorisation ou d’élimination. Ils peuvent faire appel à des prestataires
spécialisés ou bien utiliser les services mis en place par les collectivités lorsqu’ils existent.
La gestion de ces déchets est soumise à l'article L541-10 du Code de l'Environnement. S'agissant de déchets
non dangereux non inertes ils peuvent être valorisés «énergétiquement» ou éliminés dans les unités de
traitement dédiés aux déchets non dangereux.
Le gisement de DAE non dangereux non inertes du Maine-et-Loire en 2008 est d'environ 120 000 t/an.
Il a été estimé grâce à une enquête menée par les services de l'Etat auprès de tous les sites de traitement de
déchets ménagers du départements de Maine-et-Loire et de tous les départements limitrophes permettant
ainsi de connaître les tonnages de DAE provenant du Maine-et-Loire et les lieux de leur traitement.
• DAE traités en Maine-et- Loire : 130 300 tonnes dont 100 000 tonnes produits par le département
• DAE du Maine-et-Loire traités dans les départements limitrophes : 20 000 tonnes .
Le gisement actuellement collecté par les services municipaux est difficile à évaluer.
L’ensemble de ces chiffres sont à prendre avec certaines précautions.
Le présent paragraphe renvoi au paragraphe 3.5.9 «responsabilité élargie du producteur»
TV 40 744 53 40 078 52
DV 61 562 80 56 646 74
L'écart des ratios des OMR et du tout venant est faible (1 kg), celui de la CS est de 8 kg (la réalité est
meilleure que la prospective), les valeurs de ratio des déchets n'est pas représentatif car les quantités
fluctuent de manière importante d'une année à l'autre, enfin l'écart pour les gravats est de 4 kg. L'ensemble
des valeurs prospectives indiquées dans le plan partent de 2008 avec une projection jusqu'en 2012.
Une concertation approfondie avec les collectivités à conduit à prévoir une meilleure gestion des déchets
pour la prévention, le compostage individuel, la réutilisation, le recyclage. Par ailleurs la Loi Grenelle a fixé
des objectifs ambitieux (réduction de 7 % des OMA sur 5 ans) ce qui a conduit les collectivités à décider
d'une réduction des ordures ménagères sur le département de 7,1 % sur 5 ans entre 2008 et 2013.
Pour la réduction de la production des déchets et l'amélioration de la valorisation organique, matière et
énergétique, les collectivités peuvent agir sur :
• Les producteurs et les consommateurs
• Le développement de la gestion domestique " amont " en encourageant le compostage à domicile
• L’amélioration de la collecte sélective, du service dans les déchèteries et du tri afin de mieux
recycler et de diminuer la quantité de déchets ultimes
• L'amélioration des performances de la valorisation organique et matière des déchets ménagers grâce
à la gestion domestique " citoyenne " forte, au traitement mécano-biologique et à la méthanisation
• Le financement du service avec la mise en place d'une tarification incitative
• L’information, la communication et la sensibilisation des populations à la problématique des déchets.
Le département de Maine-et-Loire a de bons résultats, en ce qui concerne la collecte des OMA, inférieurs à
ceux de la moyenne nationale (cf. résultats paragraphe 3.5.3). Le plan prévoit cependant que les ordures
ménagères et assimilées continuent de baisser jusqu'en 2024 soit une réduction totale de 14 % en ratio. Les
ordures ménagères résiduelles diminueraient en ratio de 25 % entre 2008 et 2024 tandis que la collecte
sélective progresserait de 12 % entre 2008 et 2011 puis se stabiliserait.
Il peut être constaté sur le tableau et le diagramme (cf. résultats paragraphe 3.5.4) que les tonnages d'ordures
ménagères et assimilées (somme des ordures ménagères résiduelles et de la collecte sélective) diminuent
malgré une augmentation de la population dans le département (source Population : INSEE).
Possibilité d'agir sur le plan local Possibilité d'agir sur le plan local
Consommation Recycleries
Réduction à la source responsable
financière Département)
Promotion Compostage
Promotion réparation /
Adhérents recrutement d'un agent pour Autres actions de prévention menées
Achat Malin /
Responsable
Prev déchets
dangereux
Stop Pub
réemploi
Noms collectivités des déchets (autre que compostage)
Pique-nique comparatif
Sensibilisation dans les écoles (Bobo planète)
C.A. Angers Loire Métropole 31 communes - 273.403 habitants 2006 depuis 2005 x x x x x Etiquetage magasins
Promotion eau robinet
Op. foyers témoins (Stop Pub)
15 communes
CC Canton de Baugé 11 232 habitants 2010 depuis 2009 x Sensibilisation dans les écoles (spectacle de marionettes)
(Tab INSEE 2010 - 11 232)
55 communes - 91.000 habitants Sensibilisation dans les écoles (Bobo Planète d'Angers pour
SIRDOMDI de la Région de Beaupréau (Tab INSEE 2010 - 89 970) 2009 depuis 2007 x x x les maternelles, agents SIRDOMDI pour autres écoles)
2008 : 88 872 hab (37.500 foyers) Sensibilisation consommateurs aux achats malins
18 communes
Promotion du compostage par le SIVERT Est Anjou
SICTOD Nord-Est Anjou 8 286 habitants x Promotion eau du robinet par le SIAEP Est Anjou
(Tab INSEE 2010 - 8 704)
350
300
200
150
100
50 Collecte OMR
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
Malgré une population croissante, la réduction du tonnage des ordures ménagères et assimilées est sensible.
Elle devrait se poursuivre durablement jusqu'en 2024. Cette baisse est due à une diminution prévisionnelle
drastique du ratio d'OMR.
Ratios prospectifs (en kg/hab/an) des ordures ménagères résiduelles entre 2008 et 2024
209
250 kg/hab/an
175 kg
200
159 kg 156 kg
150
100
50
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
2014 2020
Désignation 2008 2013 2024
(6 ans) (12 ans)
104
102
100
98
96
94
92
90
88
86
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
2014 2020
Désignation 2008 2024
(6 ans) (12 ans)
Le groupe de travail a retenu une courbe unique d'évolution entre 2008 et 2024 pour l'ensemble des
matériaux collectés sélectivement (verre, EM, JM). Les ratios présentés dans le tableau ci-dessus ont été
calculés à partir des prévisions. Les secteurs urbains et ruraux ont fait l'objet de ratios spécifiques ; chaque
secteur géographique du plan a retenu ses propres prospectives. En général, l'évolution de la collecte
sélective augmente jusqu'en 2014 pour se stabiliser ensuite. Seul le Sud-Ouest urbain prévoit une
augmentation après 2014. Les ratios détaillant le verre, les emballages, les journaux-magazines et les refus
ont été obtenus par calculs de pourcentages établis à partir de l'état des lieux 2008.
Les tonnages de collecte sélective pour 2008, 2014, 2020 et 2024 sont le produit des ratios de chaque zone
(urbain et rural) par leur population. Les ratios moyens départementaux obtenus (ligne 2 du tableau) sont
donc des moyennes et non des valeurs absolues.
3.5.7. Déchèteries
Une déchèterie est un espace aménagé, clos et gardienné où particuliers, artisans et commerçants peuvent
déposer certains déchets non collectés lors de la collecte traditionnelle pour des raisons de poids, de volume,
de nature ou de production épisodique. Elle constitue un moyen de lutte contre les décharges sauvages mais
complète surtout efficacement un schéma de collecte sélective.
Le fonctionnement d'une déchèterie est régi par la réglementation concernant les installations de stockage et
d'élimination des déchets, fixée par la Loi n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées et
son décret n°77-1133 du 21 septembre 1977, modifié par le décret n°94-484 du 9 juin 1994.
2014 2020
Désignation 2008 2024
(6 ans) (12 ans)
Ratio – secteur NO 71 72 66 65
Ratio – secteur SO 53 52 51 50
2014 2020
Désignation 2008 2024
(6 ans) (12 ans)
Ratio – secteur SO 82 98 90 90
3.5.7.3. Ferrailles
Les ferrailles sont collectées en déchèteries, récupérées par le réseau des ferrailleurs locaux et valorisées par
la filière de sidérurgie et de fonderie.
3.5.7.4. Gravats
Les déchets du BTP dépendent à présent du plan départemental de prévention et de gestion des déchets issus
de chantiers du bâtiment et des travaux publics (article 541-14-1 du Code de l'environnement). Les gravats
proviennent principalement de travaux effectués par des particuliers qui apportent de petites quantités dans
les déchèteries. Les déchets générés par l'activité professionnelle sont normalement gérés directement par les
entreprises (tri, valorisation, élimination) mais des artisans peuvent apporter des déchets dans les déchèteries
où le règlement le permet, en rémunérant le service. Des objectifs peuvent cependant être évoqués en ce qui
concerne les apports de gravats en déchèteries. Il faut retenir qu'il n'y a pas de solution de valorisation à court
terme car les quantités sont faibles (en comparaison aux quantités générées par le BTP), les matériaux sont
hétérogènes et les professionnels ne se trouvent pas souvent à proximité pour la réutilisation. Une réflexion
pourrait être engagée sur la possibilité de mieux trier les gravats afin d'obtenir 1 flux " valorisable " et 1 flux
" refus ". Il conviendra d'éviter les indésirables (déchets non inertes) dans les gravats.
Ratio – secteur NO 75 75 75 75
Ratio – secteur SO 68 77 80 80
Peintures et solvants :
Il est consommé chaque année de très grandes quantités de peintures et revêtements muraux qui constituent
autant de risques pour la santé et l’environnement. L’achat de produits portant l’éco-label européen ou la
marque NF-Environnement minimise ces risques puisqu’ils sont plus respectueux de l’environnement tout en
conservant leurs qualités.
L'objectif est de privilégier l’utilisation de produits moins volatils, notamment pour le nettoyage du matériel,
éviter les solvants organiques chlorés et privilégier les produits et techniques nécessitant un minimum de
produits chimiques : les peintures à l’eau et le nettoyage à haute pression uniquement à l’eau, les techniques
de pose de revêtement sans colle...
Produits phytosanitaires :
Les pesticides, appelés aussi produits phytosanitaires, incluent les insecticides, les herbicides ou désherbants,
les anti-nuisibles et les fongicides destinés à la lutte contre les champignons parasites.
L'objectif est de privilégier les méthodes de prévention et de traitements alternatifs, utilisés notamment en
jardinage biologique : " choisissez le bon produit, l’équipement adéquat et faites les bons dosages ".
Collecte :
Il est offert aux habitants et aux collectivités une prise en charge gratuite de la collecte. Des textiles sont
collectés (vêtements, linge de maison, tissus d’ameublement), les chaussures, la maroquinerie et les jouets
sont récupérés dans des conteneurs ou par des apports volontaires dans les locaux des associations ou de
partenaires.
Tri :
Le tri est effectué dans les ateliers des associations.
Après la collecte et le tri des textiles, la filière textile est la suivante :
• Réemploi de vêtements avec mise en vente dans des boutiques : 10 %
• Réemploi en fripes, à l'export : 30 %
• Recyclage en chiffons, effilochage, isolant thermique : 45 %
• Refus : 15 %.
Objectifs :
Au regard des objectifs du Grenelle de l'environnement et du présent plan, l'enjeu lié à la filière textiles est
primordial. Les textiles sont valorisables à 85 % par le réemploi et le recyclage. Il est nécessaire de les
détourner des OMR et des tout-venant de déchèteries.
Il s'agit d'améliorer la filière de collecte dans le département afin de récupérer le maximum du gisement. Des
conventions entre collectivités et associations sont réalisées et peuvent être développées pour :
• Maintenir ou créer des emplois de proximité (collecte, tri et valorisation) dans le cadre de structures
d’insertion sociale et professionnelle pour des personnes éloignées de l’emploi
• Réaliser un inventaire exhaustif de l’existant (étude de la collecte faite en janvier 2010)
• Offrir aux EPCI et aux communes qui les composent une organisation adaptée.
3.5.7.9. Déchets d'activités de soins à risque infectieux (Dasri) (cf. chapitre 3.5.9)
Les producteurs de Dasri en auto-médication stockent leurs déchets dans des boîtes en plastique à usage
unique délivrées par les pharmaciens. Ces boîtes peuvent être déposées en déchèteries (si le règlement le
permet) ou en pharmacies où elles sont échangées contre des boîtes vides. L'article L 4211-2-1 du Code de
l'environnement précise qu'en absence de dispositif de collecte de proximité spécifique, les officines de
pharmacie, les pharmacies à usage intérieur et les laboratoires de biologie médicale sont tenus de collecter
gratuitement les déchets d'activités de soins à risque infectieux produits par les patients en auto-traitement.
Ces déchets dépendent du plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux.
3.5.7.10. Pneus (cf. chapitre 3.5.9)
Les pneus sont envoyés vers des filières de collecteurs agréées pour valorisation (ex : Aliapur). Néanmoins
certaines collectivités acceptent encore des pneus dans leurs déchèteries, il s'agit du gisement historique
c'est-à-dire des pneus stockés par des particuliers qui les changeaient eux mêmes ou des agriculteurs pour
3.5.8. Réemploi
La Directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets
publiée au JOUE du 22 novembre 2008 (JOUE L 312) abroge et remplace les directives 75/439/CEE,
91/689/CEE et 2006/12/CE avec effet au 12 décembre 2010. Cette directive crée un nouveau cadre pour la
gestion des déchets dans l’Union Européenne, afin d’encourager le réemploi et le recyclage des déchets et de
simplifier la législation actuelle. En promouvant l’utilisation des déchets comme ressource secondaire, la
nouvelle législation vise à réduire leur mise en décharge et les émissions de gaz à effet de serre dans les
décharges.
La directive établit une hiérarchie en matière de traitement des déchets, applicable dans le cadre de la
définition des politiques nationales de gestion des déchets, qui prévoit les cinq actions suivantes par ordre de
priorité :
1. Prévention des déchets (réduction à la source)
2. Réemploi
3. Recyclage
4. Valorisation (énergétique)
5. Elimination des déchets.
L’élévation du niveau de vie a entraîné un doublement des achats de biens manufacturés par les ménages
depuis 30 ans. Face à l’utilisation croissante des ressources naturelles et leur raréfaction, le recyclage et le
réemploi deviennent des enjeux importants. Les consommateurs montrent un intérêt croissant pour les achats
de biens d’occasion, les produits revendus par les organismes humanitaires et les réseaux spécialisés. Le
recyclage se développe nettement, il concerne 60 % du total des déchets et un tiers de ceux provenant de
produits manufacturés. Cependant de plus en plus de produits à recycler sont exportés et tous les matériaux
ne présentent pas les mêmes capacités de recyclage.
3.5.8.1. Importance de l’économie solidaire pour le réemploi d’objets usagés donnés
Les particuliers donnent régulièrement des biens usagés à divers organismes humanitaires dont l’objectif est
social ou caritatif. Malgré quelques initiatives locales, le réemploi de biens hors d’usage, reste surtout le fait
de réseaux de l’économie sociale et solidaire. Certains organismes indiquent avoir étendu leurs magasins de
vente d’objets à bas prix aussi pour promouvoir une consommation plus durable. Le réseau des
" ressourceries ", créé en 2000, est passé de 9 organismes à 50 en 2009.
Bien que faibles, 20 000 t en 2007, les quantités d’objets collectés et réemployés ont été multipliées par deux
depuis 2003. Elles devraient encore progresser avec l’élargissement du réseau. En l’absence de données
comparables sur les quantités de biens reçus, quelques organismes fournissent cependant des données sur les
ventes réalisées dans leurs magasins. Leur montant estimé à 161 millions d’euros reste peu élevé du fait des
prix pratiqués, mais il a augmenté de 50 % entre 2002 et 2007. L'Union des Ecocycleries regroupe une
vingtaine d'associations sur la région des Pays de la Loire, l'innovation dans le recyclage des déchets est au
centre de ses préoccupations.
• Le coût du produit, de sa conception jusqu'à sa vente, doit inclure la totalité de ses coûts
environnementaux directs et indirects
• Les emballages doivent jouer un rôle informatif en faveur des produits les moins générateurs de
déchets
• La quantité et la nocivité des produits et des emballages doivent être diminuées à la source
• Les coûts du service public doivent être maîtrisés grâce à la diminution des quantités de déchets et à
leur co-financement par les producteurs.
La mise en œuvre de la REP s'est traduite par l'instauration de filières de traitement propres à chaque nature
de déchets. C'est pourquoi les politiques de collecte sélective et de recyclage des déchets des ménages
s'appuient pour partie sur les filières dites de responsabilité élargie des producteurs.
Le principe, qui découle de celui du pollueur-payeur est le suivant :
Les fabricants nationaux , les importateurs de produits, et les distributeurs pour les produits de leurs propres
marques doivent prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le
traitement des déchets issus de ces produits. Ils peuvent assumer leur responsabilité de manière individuelle
ou collective dans le cadre d'un éco-organisme.
Dans ce dernier cas, ils adhèrent à une société, souvent agréée par les pouvoirs publics, à laquelle ils versent
une contribution financière. En pratique la plupart des producteur choisissent cette solution. Leurs
contributions viennent en soutien à la collecte au recyclage et au traitement des flux de déchets concernés.
Elles sont essentiellement reversées aux collectivités locales ou aux prestataires de collecte et de traitement
des déchets concernés. La montée en puissance de ces filières depuis le milieu des années 1990 a permis des
progrès très significatifs en matière de recyclage des déchets.
3.5.9.2. Les acteurs et leur rôle
La responsabilité élargie du producteur est dans les faits une responsabilité partagée entre tous les acteurs.
Les détenteurs
Producteurs initiaux du déchet ou toute autre personne qui se trouve en possession du déchet qu’il soit
ménager ou professionnel et dont ils ont l’intention ou l’obligation de se défaire, ils doivent trier leurs
déchets et les faire prendre en charge dans le cadre d’un dispositif adapté.
Les déchets du BTP dépendent désormais du programme de prévention et de gestion des déchets issus de
chantiers du bâtiment et des travaux publics (article 541-41 du Code de l'environnement).
Ils sont constitués des véhicules hors d'usage (VHU), des rebus de broyage automobile (RBA) et de déchets
divers. Les détenteurs de VHU ont l’obligation de remettre leurs VHU à des démolisseurs ou des broyeurs
agréés par les Préfets. Seuls ces opérateurs seront habilités à prendre en charge les VHU et à délivrer aux
détenteurs les certificats de prise en charge et de destruction des VHU.
3.12. GRAISSES
Cette filière ne présente pas de problèmes particuliers mais il serait souhaitable d'étudier l'optimisation de
l'organisation de la filière (collectes et traitement).
300 000
344 000 t en 2008
250 000 Courbe de l'évolution des tonnages de déchets à traiter 274 000 t
en 2024
200 000
150 000
210 000 t
100 000
50 000
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026
Avant d'envisager des solutions de traitement des déchets ménagers, un bilan a été réalisé pour connaître le
potentiel du département en capacité de traitement final (enfouissement et valorisation énergétique) et
répondre aux besoins futurs de traitement des déchets. Les capacités, régies par des arrêtés préfectoraux, sont
prévisionnelles. Les scénarii présentés proposent des solutions afin de répondre aux besoins.
La courbe bleue en pointillé représente la capacité des unités de stockage et de valorisation énergétique
gérées par des arrêtés préfectoraux.
La courbe rouge en trait plein représente les tonnages de déchets ménagers résiduels qui seraient produits en
2024 dans le département pour être valorisés énergétiquement ou enfouis. Il s'agit des ordures ménagères
résiduelles directement envoyées en UVE ou ISDND mais aussi des refus après passage en TMB et en
méthanisation. Ils comprennent également les tout-venants de déchèteries, les refus de collecte sélective, les
déchets industriels banals (112 000 tonnes) et les OMR des collectivités adhérentes des départements de
Loire Atlantique et d'Indre-et-Loire.
L'espace entre les lignes bleue et rouge correspond aux capacités disponibles. Des déchets sont importés dans
le département provenant des départements limitrophes (rappel : 66 000 tonnes en 2008 – sur le schéma il est
noté " environ 60 000 tonnes " car il s'agit d'une moyenne sur une durée entre 2008 et 2024). A noter
qu'environ 25 000 tonnes ont été exportées en 2008 vers les départements limitrophes au Maine-et-Loire.
Sur la base de la connaissance actuelle des arrêtés préfectoraux, on constate qu'en 2025 les capacités de
stockage seront insuffisantes. Des extensions des capacités existantes ou la création d'une capacité
supplémentaire seront nécessaires à hauteur de 80 000 à 100 000 tonnes.
Etat des lieux en 2011 – Des évolutions dans le temps sont possibles
Le département a une capacité d'ISDND de 272 500 tonnes, répartis principalement sur 2 zones du plan : la
zone Nord-Ouest et la zone Sud-Ouest. La zone Est comprend l'ISDND de Fontaine Guérin et la zone Centre
n'a aucune installation. 3 ISDND sont la propriété de collectivités locales pour une capacité de 32 500 tonnes
par an et 3 ISDND sont la propriété d'entreprises privées pour une capacité de 240 000 tonnes par an.
Fontaine Guérin
Bourgneuf en Mauges 10 000 T
12 500 T
La Poitevinière
90 000 T
La Séguinière
50 000 T
Séparation mécano-biologique
et compostage
Ordures ménagères
résiduelles
Déchets
recyclables Refus
Séparation mécanique
secs
UVE
Fraction
organique
ISDND
Elaboration
du compost
Valorisation
organique
Séparation mécano-biologique,
méthanisation et compostage
Structurant
Déchets verts
O.M résiduelles
Déchets
recyclables Séparation mécano-biologique
secs
Bio- Valorisation
Biogaz énergétique
réacteur
digestat
Refus UVE
Elaboration ISDND
Valorisation
organique du compost
Réglementation
Au 28 décembre 2005, l’ensemble des UIOM (unité d'incinération des ordures ménagères) devenue ensuite
UVE (unité de valorisation énergétique) ont dû respecter la nouvelle réglementation (Directive européenne
du 4 décembre 2000 ; Arrêté du 20 septembre 2002). L'objectif était de prévenir ou de limiter les effets
négatifs de l’incinération et de la co-incinération de déchets sur l’environnement et en particulier la pollution
due aux émissions dans l’air, le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines ainsi que les risques qui en
résultaient pour la santé des personnes.
VALORISATION ENERGETIQUE
Energie
Mâchefers Métaux Réfioms
En KW/heure
Valorisation
Énergie électrique Valorisation Recyclage Stockage
Réseau de chaleur (technique routière) Valorisation matière (ISDD)
Co-génération
Les mâchefers
Les mâchefers produits par l’incinération peuvent être valorisés en technique routière comme substitut de
granulats naturels. Plusieurs étapes préalables sont nécessaires :
• Extraction des métaux ferreux et non ferreux
• Préparation mécanique éventuelle
• Maturation (stockage limité à 12 mois).
Les mâchefers non valorisés doivent être éliminés en ISDND.
La co-incinération en cimenterie
On parle de co-incinération lorsque les déchets sont incinérés avec d’autres matériaux (sidérurgie-
cimenterie).
1.1.1.1. Thermolyse ou pyrolyse
La thermolyse ou pyrolyse est un traitement thermique sans apport d’air ou avec apport d’air limité.
Les déchets ne sont pas brûlés mais sont mis en four hermétique, fixes ou tournants, chauffé à moyenne
température (450° à 750°). La chaleur et l’absence d’air entraînent une décomposition des matières
organiques en 2 parties : un composant solide (cendres, matières minérales, carbone) et un gaz chaud.
Cette technologie génère des sous-produits :
• Un résidu solide, ou coke de pyrolyse. Ce coke est composé de métaux, d’inertes et de matières
carbonées qu’il est possible de séparer. La partie carbonée est utilisable comme combustible dans
certaines conditions, sur le site ou en cimenterie par exemple.
• Des poussières ou des résidus d’épuration des gaz.
1.1.1.2. UVE de Lasse
Sur l’année 2009, l’UVE a traité 105 079,08 tonnes de déchets. Les tonnages issus du territoire de la zone
19 624,16 tonnes 3 374,82 tonnes 185,12 tonnes 4 653,44 tonnes 56 282 MWh
En 2009, tous les mâchefers sont classés V (c’est-à-dire valorisables) au titre de la Circulaire
DPPR/SEI/BPSIED n°94-IV-1 du 9 mai 1994.
En 2008, l'UVE a produit 56 282 MWh, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ville comme
Saumur. 16 % de cette électricité est utilisée pour le fonctionnement de l’UVE, le reste est vendu à EDF.
Des arrêts techniques annuels sont programmés pour divers travaux de maintenance.
Contrôle de l'impact environnemental de l'activité de l'UVE
• Les contrôles réglementaires
La réglementation impose à l'exploitant un contrôle effectué par une société indépendante agréée afin de
vérifier que l'usine respecte les valeurs d’émission de gaz telles que définies dans l'arrêté d'exploitation.
• Les contrôles complémentaires - le plan de suivi
Au delà des procédures de contrôles réglementaires permanentes au sein de l'UVE, un plan de suivi a été mis
en place par la collectivité afin d'analyser et quantifier les rejets du site dans l'atmosphère. Le plan de suivi
également suivi par la collectivité s'articule autour de 4 niveaux de contrôle :
1. In situ, prélèvement en cheminée des fumées qui passent à travers une cartouche de résine afin
d’analyser la quantité de Dioxines émises sur une période d’un mois.
2. - Dans un rayon de 3 km, des cônes (placés selon la rose des vents) permettent de récupérer les
retombées atmosphériques. Ces cônes sont relevés et remplacés tous les deux mois pour analyse
(Dioxines et métaux lourds)
3. - Dans un rayon de 10 km, bio-indication dans les lichens, une fois par an des lichens sont prélevés
pour dosage des dioxines et métaux lourds qu’ils contiennent. Une cartographie de la qualité de l’air
selon la méthode IGQA (détection de la pollution de l'air par l'étude des lichens) a également été
réalisée avant la mise en service de l’UVE.
4. - Analyse de lait, une fois par an dans quatre exploitations à proximité de l’UVE.
1.1.1. Stockage
Le stockage n’est pas un traitement, mais un lieu où sont stockés des déchets " ultimes " (cf. partie 2
" prospectives " – 3.1.2 page 4). La quantité de déchets stockés en ISDND représente environ 50 % des
déchets traités en France.
La loi n°92-646 du 13 juillet 1992, complétée par la circulaire d’avril 1998 précise que " seuls les déchets
ultimes seront acceptés dans les installations d’élimination des déchets par stockage ".
Suivant la nature de leur toxicité, les déchets ultimes sont stockés dans des centres d’enfouissement
différents.
• Déchets ménagers : ISDND
• Déchets industriels spéciaux : ISDD
• Déchets inertes : ISDI.
L’arrêté du 9 septembre 1997 relatif aux nouvelles installations de stockage de déchets ménagers et assimilés
et à leur mise en conformité, définit les prescriptions minimales à respecter dont :
• Le confinement
• L’isolement du site
• La collecte et le traitement des effluents
• La prévention des risques et les responsabilités
• La surveillance des sites.
Le confinement
Le confinement est assuré par une double sécurité :
• Sécurité passive
Le sous-sol de la zone à exploiter doit constituer une barrière de sécurité passive, c’est-à-dire qu’il doit
permettre d’assurer à long terme la prévention de la pollution des sols, des eaux souterraines, et de surface
par les déchets et leurs lixiviats, mais ne doit pas être sollicité pendant la période d’exploitation du site.
La barrière de sécurité passive est normalement constituée du substratum du site qui doit présenter (de haut
en bas) une perméabilité inférieure à 1,10-9 m/s sur au moins 1 mètre et inférieure à 1,10 -6 m/s sur au moins
5 mètres.
Elle doit se situer dans une zone non saturée en eau du sous-sol et envelopper autant que possible le volume
à exploiter.
Lorsque le sous-sol de la zone à exploiter ne constitue pas naturellement une barrière de sécurité passive, il
est envisageable sous certaines conditions d’y remédier par l’apport de matériau permettant d’atteindre les
niveaux de perméabilité précités.
Elle est l’ensemble des moyens qui en cas de défaillance de la sécurité active, minimise les effets des
pollutions potentielles.
Un site à créer doit être implanté :
◦ Dans un contexte géologique et hydrogéologique favorable afin de garantir l’imperméabilité du
sol
◦ A une distance minimum des zones habitées ou sensibles (zone de captage des eaux par
exemple).
◦ 1 zone Centre comprenant Angers et des communes environnantes (devenu depuis la CA Angers
Loire Métropole). Cette zone est organisée pour le traitement autour d'une unité de valorisation
énergétique, unité fermée et remplacée par Biopole.
◦ 1 zone Est organisée autour du Sivert dont le traitement est assuré par une unité de valorisation
énergétique.
◦ 1 zone Nord-Ouest dont le traitement est assuré par des ISDND, organisée autour du geste
citoyen pour la qualité de la prévention et du tri afin de réduire les tonnages des déchets enfouis
et notamment la partie fermentescible des OMR.
◦ 1 zone Sud-Ouest composée de 3 secteurs :
▪ Le secteur des Mauges avec son TMB complété par une ISDND
▪ Les secteurs du Choletais et du vignoble 44 dont les refus sont envoyés vers des ISDND ou
UVE suivant les règles de concurrence économique.
• Une variante au premier scenario (S1v) :
◦ Pour la zone Nord-Ouest et une partie de la zone Sud-Ouest : passage des OMR sur Biopole afin
d'améliorer la valorisation organique et matière. Réduction du tonnage des déchets ultimes.
• Un deuxième scenario (S2) proposé modifie l'organisation territoriale en regroupant les zones
Centre, Nord-Ouest et Sud-Ouest et en créant une seconde unité de valorisation énergétique pour ce
territoire. La zone Nord-Ouest conserverait l'ISDND du Louroux Béconnais.
• Une variante au deuxième scenario (S2v) dans laquelle toutes les OMR de la zone Nord-Ouest sont
acheminées vers l'UVE. L'ISDND du Louroux Béconnais est abandonnée.
• Un troisième scenario (S3) proposé modifie également l'organisation territoriale en regroupant les
zones Centre, Nord-Ouest et Sud-Ouest mais en créant une ISDND pour ce territoire.
◦ Le scenario S2 propose en augmentation de capacité avec la création d'une seconde UVE dans le
département
◦ Le scenario S3 propose en augmentation de capacité avec la création d'une ISDND
complémentaire.
Les variantes aux scenarii S2 et S3 ont été abandonnées. Il a été considéré qu'elles n'apportaient pas de
différence particulière par rapport aux scenarii retenus.
Scenario 1 variante
Scenarii 2 et 3
Dans les scenarii 2 et 3, il a été décidé de regrouper des territoires (2 zones au lieu de 4 : l'Est inchangé et
l'Ouest comprenant les zones Centre, Nord-Ouest et Sud-Ouest) afin d'obtenir une taille suffisante permettant
de répondre aux besoins de création de capacités de traitement par une seule installation à mettre en œuvre et
répondre ainsi aux besoins en terme de dimensionnement et de coûts d'exploitation. Il s'agit d'une " filière
globale " gérée par la collectivité.
TMB + valorisation
énergétique
Scenario 3
Filières Récapitulatif :
Filière globale gérée par Regroupement de Initiative public/
Désignation
collectivés zones privé Les scenarii sont organisés en 2 blocs :
2000
19200000
Les prix unitaires suivants ont été pris en compte
19000000 pour le calcul des coûts des scenarii :
18800000
- entre 10 et 20 €/t transportée suivant la distance
Scenario 1
18600000
Scenario 1v
- 75 €/t pour le TMB
18400000
Scenario 2 - entre 110 et 115 €/t pour le TMB et l'enfouissement
Scenario 3
- 105 €/t pour la méthanisation et le traitement des
18200000 refus
18000000
- 76 €/t pour l'enfouissement (ISDND)
- 100 €/t pour la valorisation énergétique.
17800000
Le 1er tableau présente le coût total départemental,
le coût à la tonne et à l'habitant, par scenario.
Le 2nd tableau présente les investissements par
zone du plan et par scenario.
Scenarii Coût total Coût/Tonne Coût/hab
Les 4 scenarii ne présentent pas de différence de
Scenario 1 18 332 831 101 23 coût significative compte tenu du nivellement de
l'amortissement sur 25 ans. Le scenario S1 est le
Scenario 1v 19 089 299 106 24
mieux placé suivi par le scenario S3 et enfin les
Scenario 2 19 124 087 106 24 scenarii S1v et S2. Les scenarii S1v et S3 sont un
peu plus couteux que le scenario S1 suite au
Scenario 3 18 547 790 103 23 passage plus important d'OMR sur Biopole
(transport et prétraitement), le scenario S2 présente
un coût supérieur au scenario S1 car le coût de
valorisation énergétique et le transport sont plus
importants.
INVESTISSEMENTS
Désign
Les coûts par zone présentent une analyse plus contrastée. Les coûts à la tonne restent stables pour les zones
Centre et Est puisqu'il n'y a pas de changement majeur entre les 4 scenarii. En revanche les coûts varient
légèrement pour la zone Sud-Ouest en ce qui concerne le scenario S2 et varient sensiblement pour la zone
Nord-Ouest à cause soit du passage sur Biopole (S1v et S3), soit du passage en valorisation énergétique (S2).
Classe
PORTEE Impact Indicateur Unités
d'impact
Consommation en
Matières premières énergétiques TEP
énergie
Consommation
Matières premières NON Consommation en
GLOBALE Tonnes
énergétiques Matières premières
Effet de serre Augmentation Température Potentiel effet de
t eq CO2
Réchauffement moyenne de l'atmosphère serre (GES)
Potentiel de
Dépôt d'acide sur le sol et dans
REGIONALE Acidification l'eau
contribution à t eq SO2
l'acidification
Risques sur l'homme liés Evaluation qualitative:
Note risque
Toxicité aux émissions et dépôts Ingestion sol
de 0 à 1
de polluants inhalation
Risques sur le milieu naturel liés Evaluation qualitative:
aux émissions et Note risque
Ecotoxicité pour l'eau
de 0 à 1
LOCALE dépôts de polluants pour le sol
Evaluation qualitative:
Bruits et odeurs Note risque
Gênes odeurs, bruit, de 0 à 1
Occupation de l'espace
présence et visuel
Risques Risques sur l'homme et le milieu Evaluation qualitative: Note risque
d'accidents environnemental probabilité et gravité de 0 à 1
2000
0
Collecte Déchetterie Méthanisation TMB Incinération Stockage Total
traditionnelle
-2000
-4000
-6000
TEP
-8000
-10000
Scénario 1
Scénario 2
-12000 Scénario 3
Scénario 1V1
-14000
-16000
0
Collecte Déchetterie Méthanisation TMB Incinération Stockage Total
traditionnelle
-100000
-200000
tonnes
-300000
-400000
-500000 Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
-600000
Scénario 1V1
-700000
-800000
-900000
Pour tous les scenarii, la récupération des matériaux valorisables (métaux notamment) et la production de
sous produits valorisables permettent un évitement important de consommation en matière première non
énergétique.
Impacts globaux : effet de serre (GES en teq CO2)
80000
70000
60000 Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
50000 Scénario 1V1
t eq CO2
40000
30000
20000
10000
0
Collecte Déchetterie Méthanisation TMB Incinération Stockage Total
traditionnelle
-10000
140,0
120,0 Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
100,0 Scénario 1V1
80,0
t eq SO2
60,0
40,0
20,0
0,0
Collecte Déchetterie Méthanisation TMB Incinération Stockage Total
traditionnelle
-20,0
Valorisation Valorisation
Énergétique Énergétique
UVE (MW) UVE (MW)
Valorisation Valorisation
Énergétique Énergétique
Biogaz Biogaz
(MW) (MW)
Pour la comparaison entre 2008 et 2024, il convient de prendre en compte les points suivants :
• Moins de valorisation énergétique UVE suite à la fermeture de l'UVE de Sainte Gemmes sur Loire
en 2011
• Valorisation énergétique Biogaz suite à l'ouverture de Biopole
• Réduction des tonnes entrantes dans les unités de pré-traitement et de traitement
• Augmentation de la valorisation organique suite à l'ouverture de Biopole
• Réduction de la valorisation matière suite à la réduction de la valorisation énergétique et de la
réduction du gisement
• Réduction des Réfioms grâce à la réduction de la valorisation énergétique.
2008 2024
59 500 81 600
2008 2024
131 000 130 300
2.1. COMMUNICATION
Des actions de communication pourront être mises en place pour accompagner le plan et sa mise en œuvre :
• Une information générale sur le plan avec rappel des objectifs poursuivis par le plan et ses grands
principes, information sur les modes de traitement, information sur les modes de tarification.
• Des actions de sensibilisation au civisme écologique et à la réduction à la source, sensibilisation à la
réduction à la source dans le cadre du Plan départemental de prévention (compostage, éco-
consommation, éco-conception, réemploi…), sensibilisation au tri des déchets dangereux,
sensibilisation des enfants par la communication scolaire, conseils pour acheter et consommer
mieux.
• Un suivi de l’information sur la mise en œuvre du plan, information concrète et régulière de
l’évolution de sa mise en œuvre et sur des réalisations exemplaires, notamment par des reportages et
articles de presse. Des visites de sites pourront être organisées en collaboration avec les collectivités
concernées.
• La communication de ces principes généraux sera portée par le Département.
• Les informations de proximité, d’ordre plus pratique seront portées par les EPCI, d’autres structures
peuvent être concernées comme par exemple la Chambre d’Agriculture auprès des agriculteurs.