Machine Asynchrone
Machine Asynchrone
Machine Asynchrone
MEMOIRE
Présenté pour
Obtenir le diplôme de
MAGISTER EN ELECTROECHNIQUE
Option : Machines Electriques
Devant le jury:
Promotion 2012
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
Tous ceux et celle qui me sont chers
2
Remerciements
Je tiens à exprimer mon vif remerciement à mon
promoteur Mr N.BENAMROUCHE et l’enseignant
MrH.DENOUN qui mon aidé et orienté dans ce travail.
3
Sommaire
4
2
Sommaire
Chapitre II :
Analyse harmonique des techniques de M.L.I ………………………………42
Chapitre III :
Modélisation -régulation- résultats de simulation ............................. ……………….54
Chapitre IV :
Réalisation pratique et résultats expérimentaux ................................ ……………….97
5
Notations utilisées
6
Notations utilisées
φ :angle de déphasage de fondamental de i, par rapport à Vr ;
δ : angle de déphasage de la modulante par rapport à Vr;
∆θ : largeur de créneaux;
θ = ωt: angle d'amorçage ;
θ = 2πf : pulsation de réseau d'alimentation;
c: condensateur de filtrage ;
E: F.C.E.M d'une charge active;
f:fréquence du réseau d'alimentation;
f’: fréquence de la porteuse ;
h : largeur de la bande hystérésis ;
Gbf’ ,Gbf: fonctions de transfert en boucle ouverte ;
Gboc ,Gboc, Gbo :fonctions de transfert en boucle fermée ;
I : amplitude du courant réseau ;
ic :courant traversant le condensateur ;
id : courant dans la charge ;
ir: courant à l'entrée du redresseur monophasé;
Ir1: fondamental du courant i, (notation complexe) ;
ir1 ,ir2 , ir3 : courants réseau sur les phases 1,2,3 ;
ir2mes, ir3mes : courants réseau mesurés sur les phases l, 2, 3 ;
ir1ref, ir2ref, ir3ref: courants réseau de référence sur les phases 1, 2, 3 ;
irefi : limite inferieur de la bande hystérésis ;
irefs : limite supérieur de la bande hystérésis ;
is : courantà la sortie du convertisseur ;
Is2 : valeur efficace de l'harmonique d'ordre 2 deis;
Ki ,Kp : coefficients des correcteurs proportionnel et intégral ;
Kref : coefficient pour le calcul des références en courant ;
Ld ,Rd: inductance et résistance d'une charge passive ;
Lr ,Rr: inductance et résistance équivalente du réseau et de l'autotransformateur ramenée
au secondaire à l'entrée du redresseur;
m, r : indice de modulation et rapport cyclique associés au redresseur ;
Nc : nombre de commutation par alternance ;
P: nombre d'impulsion par alternance;
P: puissance active;
Pref: puissance active de référence ;
Q : puissance réactive ;
Qref : puissance réactive de référence ;
R1,R2 ,R3,Rd,Rq, : correcteurs ;
Si : fonction logique associée à un bras du redresseur ;
Tc: constant de temps coté continu ;
THD : taux de distorsion harmonique ;
7
8
Introduction générale
9
Introduction générale
Il est actuellement constaté que la consommation en énergie électrique croît
sensiblement et approximativement et double chaque décennie. Cette énergie est
d'ordinaire disponible en alternatif. Or, pour de nombreuses applications, le continu est
mieux adapté. De plus, le passage par la forme continue est souvent nécessaire pour
alimenter d'autres types de convertisseurs.
A l'exception des systèmes par des cyclo-convertisseurs qui n'exigent pas un tel
passage, tous les autres systèmes nécessitent l'emploi des convertisseurs alternatif
continu fonctionnant à fréquence industrielle.
Ces derniers sont conçus pour alimenter soit directement des machines à
alternatif continu, soit par l'intermédiaire d'un second convertisseur, les machines
synchrones ou asynchrones.
10
Le convertisseur commandé en modulation de largeur d'impulsions que
nous envisageons d'étudier dans ce mémoire mérite une attention supplémentaire, car
il permet:
Notre travail s'insère dans cet axe de recherche et fait suite aux travaux
effectués au sein de notre laboratoire, nous nous sommes intéressés à l'étude d'un
redresseur à MLI à facteur de puissance unitaire. Le convertisseur est commandé par
la stratégie de modulation de largeur d'impulsions à savoir la stratégie triangulo--
sinusoïdale. Pour atteindre cet objectif, le travail est divisé en quatre chapitres :
Dans ce chapitre, nous présentons aussi une étude de la régulation cascade d'un
redresseur triphasé à MLI.
11
Ensuite, nous présentons les résultats de simulation obtenus par l'application la
stratégie de modulation en monophasé et triphasé ainsi que les résultats de la
régulation cascade d'un redresseur triphasé à MLI obtenue par un programme que
nous avons élaboré sur MA TLAB (Simulink-Powersim). Nous examinons le
comportement et les performances du convertisseur vis-à-vis de cette technique de
modulation.
Dans le quatrième chapitre, on présente notre banc expérimental, en
définissant la carte D.S.P TMS320LF2407 utilisée, en définissant les différentes cartes
réalisées ainsi que les différentes étapes par l'implémentation du programme de
commande que nous avons développé pour valider notre étude, nous terminons par la
présentation de quelques résultats expérimentaux que nous avons obtenus au sein de
notre laboratoire.
12
Chapitre I
Etude du redresseur
A M.L.I
13
Plan du chapitre I
14
I-1. Introduction
Il est constaté que les convertisseurs alternatifs - continu à thyristors sont les plus
utilisés. Ces convertisseurs présentent un facteur de puissance qui diminue lorsque l'angle
d'amorçage des thyristors augmente et injectent des courants harmoniques dans le réseau
d'alimentation.
L'étude que nous présentons dans ce chapitre fait suite à ces travaux. Elle sera
consacrée à un redresseur à MLI, les caractéristiques du convertisseur seront analysées.
Nous examinerons également la stabilité du convertisseur et ses limites de fonctionnement.
A la fin de ce chapitre nous présenterons en détails les phases de commutation du
convertisseur.
15
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
Le réseau est modélisé par une source de tension monophasée sinusoïdale Vr avec
Lr, l'inductance totale du réseau et les inductances de fuite du transformateur ramenée
ausecondaire de celui -ci.
Du côté continu; on trouve une capacité C de filtrage de tension Vc en parallèle sur
la charge caractérisant ainsi une source de tension.
Le redresseur est alimenté par une source de courant à cause de l'inductance Lr
Il est représenté par la figure (I-1-b), les transistors IGBT et les diodes constituant le pont
sont supposés idéaux. C'est à dire que l'on néglige les phénomènes de commutation ainsi
que les pertes par conduction.
Le redresseur de type pont de Graètz est constitué de transistors IGBT comprenant chacun
une diode en antiparallèle d'une manière à assurer la continuité des courants de sources.
Le redresseur est monté directement à la sortie du transformateur d'entrée.
On a :
Vr1 Vr max sin t
2
Vr 2 Vr max sin t
3 (I-0)
4
Vr 2 Vr max sin t
3
16
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
La charge continue est constituée d'une impédance Rd ,Ld en parallèle avec le condensateur
C de filtrage.
Cette expression montre que Vc0 est supérieur à Ue1. Cela nous permet de conclure que :
Contrairement aux convertisseurs classiques qui fonctionnent en abaisseur de tension, ce
convertisseur fonctionne en redresseur élévateur de tension.
En supposant que le convertisseur est parfait (convertisseur sans pertes), on peut écrire :
A partir de cette équation et tenons compte de l'inégalité (H-2), la valeur moyenne Ispeut
être exprimée par :
Ir
Is (I-4)
2 17
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
Cette expression montre que le courant de sortie a une valeur moyenne inférieure à la
valeur efficace du courant d'entrée. Ce convertisseur est un abaisseur de courant.
Soit vr, ue1, irles représentations complexes des vr, Ue1 et ir respectivement. En négligeant
Rrîrdevant Lrωir,l'équation électrique à l'entrée du convertisseur peut être écrite sous la
forme :
Vˆr uˆ e1 jLrir Iˆr
(I-5)
18
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
L'angle δ qui désigne le déphasage du fondamental de la tension d'entrée Uei par rapport à
la tension Vr est donnée par la relation :
LrI r1
tg (I-7)
Vr
Pour une commande en modulation de largeur d'impulsions, δ représente le
déphasage de la référence servant à déterminer les instants de commutation des
interrupteurs, par rapport à la tension d'alimentation.
Le courant îrpeut être exprimé en fonction de ses composantes réelles et imaginaire par :
iˆr I réel jI imag
(I-8)
En se basant sur le diagramme vectoriel donné par la figure II-2-a, on peut déduire
l'expression de Iréel et limag par :
U e1 sin
I réel L
r
I Vr U e1 cos
imag
Lr (I-9)
e Lr (I-11)
Lr
Lr (I-12)
19
Avec :
Vr2
Qe 0
Lr
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
En remplaçant Uei par son expression donnée par (I-1) et en posant Pe max VrVc 0
2 Lr
l'équation (11-12) devient :
Pe2 Qe Qe0 r 2 Pe max
2 2
(I-13)
Dans le plan (P,Q), cette expression traduit l'équation d'un cercle de centre (0,Qeo)et
de rayon égal à r(Pe)max Lorsqu'on fait varier r de 0 à 1 et δ de 0 à 2π, tous les points décrits
par ce cercle présentent un fonctionnement stable du convertisseur dans les quatre
quadrants (figure I-3).
20
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
La puissance réactive exprimée par l'équation (I-11) peut être réécrite sous la
forme :
Cette expression nous permet de déterminer la relation entre l'angle ô et la rapport cyclique
r par :
Qe 0
r cos c st
Pe max
2 (I-16)
La relation (I-16) peut être considérée comme une loi de commande du convertisseur
fonctionnant à facteur de puissance unitaire et contrôler par la stratégie trinagulo-
sinusoïdale.
Le terme Qeo est toujours positif, ce qui montre que ce convertisseur produit plus d'énergie
réactive qu'il en absorbe.
Vc20
Pe (I-19)
Rd
21
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
Vr
2
Pe Rd r 2 sin 2
2 Lr (I-20)
2
Vr
Qe Qe 0 Rd r 2 sin cos
2 Lr
2
Vr
On posant: '
(P ) Rd
2 Lr
e max
( Pe' ) max
P r 1 cos 2
2
e 2
' (I-21)
Q Q r 2 sin 2 ( Pe ) max
e e0
2
Ce cercle à r (Pe )max / 2, Qe0 comme centre variable et r (Pe )max / 2 comme rayon. Il est
2 ' 2 '
situé uniquement dans les deux quadrants du plan (P,Q), comme le montre la figure 2-4.
22
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
'
En substituant l'expression de Qeo est de (Pe )max on peut déterminer à partir de cette
condition la résistance qu'il faut mettre pour assurer un tel fonctionnement. Cette résistance
doit vérifier :
Rd 16Lr (I-23)
2Qe20 (I-24)
r 2 ( Pe' ) max 1 4 ' 2
r (P ) e max
2Qe 0 (I-25)
r 2 sin 2 4 '
C st
r ( Pe ) max
Cette relation peut être prise comme une loi de commande pour ce type de fonctionnement.
Lorsqu’on utilise la commande MLI, chaque interrupteur commandé est fermé puis ouvert
plusieurs fois au cours d’une même alternance du courant d’entrée ir.
Le transistor T3 écoule le courant ir quand celui –ci est positif, et la diode D1 écoule le reste de
l’alternance positive de ir.
23
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
DC
D1 RC
T1
vc1 CC
DL
RL
LL
Ion ic1
ic3
DL
LL
RL
DC RC
D3
T3 vc3 CC
Les tensions vc1 et vc3 aux bornes des condensateurs de même capacité CC
Les courants ic1 et ic3 dans les inductances de même valeur LL.
Les expressions de ces quatre grandeurs permettent d’obtenir à chaque instant, le courant et la
tension à n’importe quelle branche du circuit.
A l’état initial, lorsque la diode D1 conduit seule, on a : vc3=U, vc1=0, ic3=0, ic1= -Ion
24
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
R tC
vc 3 U e C C
(I-26)
LL
ic1 RC
U
Ion
ic3
vc3 CC
LL
a) b)
di c1 di c3
U LL LL
Le second schéma, figure (I-6-a) donne : dt dt
Avec :
ic3 = ic1+Ion
Donc :
di c3 di c1 di c3
U 2L L
dt dt ; D’où dt , ce qui donne :
25
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
U
i c1 t I on
2L L
U
i c3 t
2L L (I-27)
Les courants dans les semi-conducteurs donnés par : iD1 = -ic1 et iT3 = ic3-CC dvc3/dt
U
i D1 I on t
2L L
t
t 1 R CCC
i T3 U e
2LL R C
U 2L L
i c1 I on t1 0 t1 I on
2L L U
t1
RC
c c
vc3 t1 U e
vc1 t1 0
i c1 t1 0
i c3 t1 Ion
26
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
vc1 CC
LL
U
ic1
Ion
ic3
LL
di c1 di c3
U LL LL Vc1
dt dt
dic1
vc1 U 2 L L
dt (I-28)
Le courant ic1 étant égal à CCdvc1/dt, ce courant est solution de l’équation différentielle :
d 2ic1
2 L L CC ic1 0
dt 2
27
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
sin 1 t t1
U
i c1
2L L 1 (I-29)
1
1
Avec : 2L L C c
Et celle de vc1 :
sin 1 t t1
U
ic3 ic1 Ion Ion
2L L 1
t
dv 3 U R cCc
i T 3 i c3 C c i c3 e
dt Rc (I-31)
A partir de l’équation (I-28), lorsque la tension vc1 devient supérieure à U, LLdic1/dt devient
négative, les diodes DL entre en conduction. Cela se produit pour t = t2 tel que :
U [1 cos 1 t 2 t1 ] U t 2 t1
21
vc1 (t2)=U
ic1 (t2) =U
Cc / 2LL
t 2 t 2
R c Cc
iT3 max ic3 t 2
U Cc U R c Cc
e Ion U e
Rc 2L L Rc (I-32)
28
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
vc1 CC
LL RL
ic1
U
Ion
ic3
LL RL
Le schéma équivalent pour le calcul de ic1, ic3, et vc1 est alors celui de la figure (I-8). On peut
écrire :
L di L di
ic3 L c3 Ion ic1 L c1
R L dt R L dt
L L d ic3 ic1
ic1 ic3 Ion
RL dt
R L
L L t t
I on A e 2
Mais la constante d'intégration A est nulle puisque (ic3(t2)-ic1(t2)) égale à Ion. On a donc encore
malgré la conduction des diodes DL :
29
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
dic1
vc1 U 2 LL
dt
2
L di dv d ic1
ic1 L c1 CC c1 2 LL CC
R L dt dt 2
dt (I-34)
2
d ic1 L di
2 L L CC L c1 ic1 0
2 R L dt
dt
1
1 1
1
On pose : 2 L L CC , 4 R L CC
1 1
i t
i c1 c1 2 e 1 t t 2
sin 1
sin1t t 2 1
Si (I-35)
1
1 tg 1
12 12 1
Avec : ,
1 1
i t
i c1 c1 2 e 1 t t 2 sh 2 t t 2 2
sh 2
Si (I-
36)
2
th 2
2 12 12 1
Avec : ,
Par la suite, on n'étudiera que le cas, où 1 est supérieur à 1 . Dans le cas contraire ( 1 < 1 )
il suffit de remplacer les fonctions trigonométriques par les fonctions hyperboliques.
On obtient ainsi :
i c1 t 2 1 t t 2
v c1 U 2L L 1 e sin 1t t 2
sin 1 (I-37)
ic1t 2 1t t 2
ic1 2LLCC 12 e sin 1t t 2 1
sin 1
30
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
1 1
i c1 t 3
U
e 1
2R L
i c3 t 3 I on i c1 t 3
v c1 t 3 U 2R L i c1 t 3
RC
Vc1 CC
LL RL U
ic1
Ion
ic3
LL RL
Le schéma permettant le calcul de i c1 , i c3 et vc1 est alors celui de la figure (I-9). Comme
pour la phase 3, de l’égalité :
L L di c3 L L di c1
i c3 I on i c1
R L dt R L dt
On déduit encore : i c3 i c1 I on
31
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
A partir de :
di c1 dvc1 LL dic1 dv
U 2 LL v c1 R C CC ic1 CC c1
dt dt , avec : R L dt dt
2
R C d i c1 L L di c1
L L CC 2 2 R CCC i c1 0
R L dt R L dt
On pose : , LL
RC CC
1 1 RL
2 2
RC 2 RC
LL CC 2 LL CC 2
RL
RL
D’où l’expression de ic1
i c1 t 3 2 t t 3
2 2 i c1 e sin 3 t t 3 3
Si sin 3 (I-38)
Avec :
3
tg 3
RC
3 2 2
2 22 LL
,
i c1 t 3 2 t t 3
2 2 i c1 e sh 4 t t 3 4
si sh 4 (I-39)
Avec :
4
4 2 2 th 4
2 2 , R
2 L
LL
Le calcul de vc1 par : vc1 U RC ic1 LL 2 RC dic1 donne dans le cas où 2 serait infé-
RL dt
rieur à 2 :
L R
vC1 U R C ic1 1 L 2 C 2 3 cot g 3 t t 3 3
RC RL (I-40)
32
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
Lorsque t tend vers l’infini, ic1tend vers zéro, ic3 tend vers Ion et vc1 tend vers U. Le transistor
T3 se trouve seul conducteur et la commutation est terminée.
RC
vc1 CC
LL RL U
ic1
Ioff
ic3
LL RL
iT3
vc3 CC
Quand le signale de commande de T3 disparaît, le courant iT3 ne devient pas nul instantané-
ment. On admettra que iT3 décroît linéairement de Ioff à zéro pendant un temps tf.
t
i T3 I off 1
tf
33
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
L L di c3 L di
i c3 I off i c1 L c1
R L dt R L dt
L L di c3 i c1
i c3 i c1 I off
RL dt (I-41)
ic3 – ic1=Ioff(I-42)
di c3 dv
U v c3 2L L v c1 R C C C c1
dt dt
dv c3 1 L L di c3
i c3 i T3
dt CC R L dt
dv c1 1 L L di c3
i c3 I off
dt CC R L dt
R d 2 i c3 2 L L di c3 t
L LCC 2 C R CCC 2 i c3 I off 2
R L dt 2 R L dt tf
Il vient :
2L L
1 R CCC
3 RL
3
R R
LL CC 1 C 4 L L C C 1 C
On pose : 2 RL , 2R L
i c3 3
I off
t f sin 5
2
e3 t f sin 5 t 5 I off
1 1 2 3 - t
2t1 2
3 3 (I-43)
2 3 5
tg 5
5 2 2 2 32 - 2
Avec : 3 3 , 3
34
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
1 I off R di
v c3 t 2 R C i c3 I off 2L L 1 C c3
2 2C C t f 2R L dt
(I-44)
R C di c3
2U 2C t t R C i c3 I off 2L L 1 2R dt
1 I off 2
v c1
2 C f L
i c3 t f 3
I off
2 t sin 5
e 3 t f sin 5 t f 5 off
I
2
1 2 3
t 2
3 f f
3
i c1 t f i c3 I off
(I-45)
1 I off R di c3 t f
v c3 t f t 2 R C i c3 I off 2L L 1 C
2 2C C t f f 2RL dt
v c1 t f U v c3 t f off t f
I
2C C
A noter que pendant cette première phase, les variations de ic3, ic1 et vc1, vc3 sont très faibles, on
peut prendre :
ic3 (tf) = Ioff , ic1 (tf) = 0, vc1(tf) = U , vc3 (tf) = Iofftf /2CC.
Le schéma équivalent est celui de la figure (I-10), ce n’est que iT3 est maintenant nul. Les
équations sont les mêmes que lors de premier intervalle mais avec : iT3 = 0. Le courant ic3 est solu-
tion de l’équation :
R d 2 i c3 2L di
L LCC 2 C R C C C L c3 2i c3 I off
RL
dt
2 R L dt
Ce qui donne, si 3 3
i t I off
c3 f
Avec : I off
i c3
2 t t
e 3 f sin t t (I-46)
sin 6
5 f 6
2
I off e 3 t t f
1 sin 5 t t f 6
2 sin 6
35
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
i c3 t f off
I
5
tg 6 5
2
3 i c3 t f I off d i c3 f
t 2 di c3 t f
3
2 dt I off dt
1 I off tf RC di c3
v c3 t R i
C c1 2 L L 1
2 CC 2 2R L dt
1 I off tf R C di c3
v c1 2 U t R i
C c1 2 L L 1
2 CC 2 2R L dt (I-47)
Cette phase se termine pour t = t’2, quand la tension aux bornes de la diode DC devenant po-
sitive, cette diode entre en conduction. La valeur de t’2 est telle que :
di c3 t ' 2
v c1 t ' 2 2L L U
dt
Ou encore :
On peut remplacer ic1 et dic3/dt par leurs valeurs en t = t’2 mais cela n’apporte pas de simplifica-
tion, il n’y a pas de solution analytique à cette équation et la valeur de t’2 doit être calculée par une
méthode numérique.
A la fin de la seconde phase, les valeurs atteintes par les variables sont notées : ic1(t’2), ic3(t’2),
vc1(t’2), vc3(t’2).
La figure (I-11) donne le schéma équivalent de cette phase, l’un pour le calcul de ic1, ic3 et
l’autre pour celui devc1. Le second schéma figure ( I-11-b) donne :
t t'2
v c1 v c1 t ' 2 e R C C C (I-48)
36
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
LL RL
ic1
Ioff
U
ic3
RC
LL RL
vc1 CC
vc3 CC
a) b)
Le premier schéma figure (I-11-a) montre que, comme pour les phases précédentes et pour les
mêmes raisons on a : ic1=ic3 – Ioff et dic3/dt=dic1/dt.
dic 3 dvc 3 L di
Puisque : U vc 3 2 LL , avec : CC ic 3 L c 3
dt dt RL dt
Le courant ic3 est solution de l’équation différentielle :
d 2 i c3 L L di c3
2L L C C i c3 0
2 R L dt
dt
i t '
i c3 c3 2 e 1 t t ' 2 sin 1 t t ' 2 7
sin 7 (I-49) Avec :
1i c3 t ' 2
tg 7
di t '
1i c3 t ' 2 c3 2
dt
37
v c3 U 2L Li c3 1 cot g 1t t ' 2 7
(I-50)
Cette phase se termine lorsque le courant dans la diode DL change de signe, ce qui entraîne le
blocage de cette diode. Ceci se produit pour t = t’3, tel que :
L di c3 t '3
i c3 t '3 L 0
RL dt
Ce qui donne :
1 1
t '3 t ' 2 arctg 7
1 RL
1 L
L
v c3 t '3 U 2R Li c3 t '3
C’est à la fin de la troisième phase que la tension vT3 aux bornes du transistor T3 est maxi-
male, la tension est donnée par :
v T3 max i t '
v c3 t '3 U 21L L c3 3 e 1 t ' 3 t ' 2
sin 7
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
LL RL
ic1
Ioff
ic3
U
LL RL
RC
CC
vc3
Le schéma équivalent pour le calcul de ic1 , ic3 et vc3 est celui de la figure (I-12). Comme pour
di c1 dic3
phase précédentes, on a encore : ic1= ic3 – Ioffet dt dt .
dv c3 di dv c3 L di
U v c3 R C C C 2L L c3 C C i c3 L c3
dt dt et dt R L dt
On déduit :
R C d 2i c3 L di
2L L C C 1 R C C C L c3 i c3 0
2L L dt 2 R L dt .
i c3 t '3 2 t t ' 3
i c3 e sin3 t t'3 3
sin 3 (I-52)
39
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
R
v c3 U R C i c3 2L L 1 C i c3 2 3 cot g 3t t '3 3
2R L (I-53)
Lorsque t tend vers l’infini, ic3 tend vers zéro, ic3 tend vers –Ioff et vc1 tend vers zéro. La diode
D1 retrouve seule conductrice et la commutation se termine.
Le choix résulte d’un compromis entre la limitation de la surintensité et de la surtension dans les
transistors aux moments des commutations, et entre la limitation de la puissance dissipée dans les
transistors pendant ces commutations [SEG95].
D’une manière générale, la surintensité produite i a rapportée à la valeur maximale du courant
écoulé, 2I peut être donnée par :
i k 2
1 1 2K 2 exp 2k 2
2
2I 1 4
k
(I-54)
La surtension produite rapportée à la valeur moyenne de la tension, soit U est donnée par :
v
2
exp
1
arcth 1 8k 2
U k1 1 8k 2 (I-55)
CC U
k1
Tel que : 2L L I
R
k2 L
RC (I-56)
L
L R CCC
RL
U
RC
Ik1 2k 2
RL k2 RC
(I-57)
I
CC k1 2k 2
RC U
LL R L
40
Chapitre I Etude du redresseur à MLI
I-7. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons détaillé 1' étude du redresseur. Cette étude a montré les
avantages que ce convertisseur présente par apport aux redresseurs classiques à savoir: diversité de
mode de fonctionnement (redresseur, onduleur et compensateur) avec un facteur de puissance
variable.
Nous avons montré également que le fonctionnement du convertisseur peut être décrit par un
cercle dans l'axe des puissances actives et réactives. A partir des équations développées, nous avons
déterminé les limites de stabilité du convertisseur et les conditions nécessaires pour assurer son
fonctionnement
L'étude de commutation de ce convertisseur peut amener au bon choix des éléments d'aide à la
commutation. Un calcul optimal de ces éléments rend le convertisseur plus souple et plus
performant.
41
Chapitre II
Analyse harmonique
des techniques de M.L.I
42
Plan du chapitre II
II-1. Introduction…………………………………………………………………….…….44
II-7. Conclusion…………………………………………………………………….............52
43
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
II-1 Introduction
Actuellement, l'apparition de charges non linéaires complexes caractérisées par des
exigences technologiques très particulières a permis l'élaboration de plusieurs techniques
pour la commande des convertisseurs statiques, en particulier la commande à modulation de
largeur d'impulsions (MLI).
La MLI permet suivant un processus analogique ou numérique d'avoir une forme
d'onde formée de plusieurs créneaux. L'objectif de toute commande est: d'avoir le moins
d'harmoniques, de minimiser le nombre de commutation et de pouvoir contrôler facilement
la tension [GRE82].
Dans ce chapitre, nous allons faire une analyse harmonique des stratégies de
modulation de largeur d’impulsions. Nous examinons
L’influence des paramètres de modulation sur la formation du spectre harmonique
pour une modulation sinusoïdale.
Dans un réseau, les courants harmoniques générés par les redresseurs créent de
nombreux effets nocifs :
• dans les machines tournantes, ils créent des pertes supplémentaires au rotor et
diminuent le couple résultant ;
• ils augmentent les pertes dans les condensateurs et peuvent provoquer des échauf-
fements anormaux ;
• ils peuvent créer des interférences avec les réseaux de télécommunica-
tion ;
• ils peuvent provoquer des défauts de fonctionnement des systèmes de régulation
en déplaçant les passages par zéro de l'onde de tension ;
• ils accélèrent le vieillissement des équipements d'éclairage ;
• ils peuvent provoquer des erreurs de mesure et de comptage ;
• ils risquent d'exciter des résonances parallèles dans les réseaux où il y a des batte-
ries de condensateurs.
Ces perturbations sont d'autant plus faibles que le réseau est plus puissant (ou
d'impédance plus faible) par rapport à la puissance du redresseur.
44
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
Elle repousse vers les fréquences les plus élevées les harmoniques de la tension dési-
rée, ce qui facilite le filtrage ;
Elle permet de faire varier la valeur du fondamental de la tension.
L'essor de la modulation de largeur d'impulsions est lié aux progrès sur les semi-
conducteurs de puissance. Avec des composants très rapides fonctionnant à des fréquences
élevées, on peut augmenter le nombre de commutation sans introduire des pertes exces-
sives.
La détermination de ces instants est obtenue par l'utilisation des intersections d'ondes
de fréquences différentes. Dans certaines applications, on calcul et on mémorise au préa-
lable les instants de commande. Les interrupteurs sont ensuite commandés par microproces-
seur.
D'ordinaire, la modulation est synchrone, c'est à dire F est multiple entier de f. La tension
d'entrée ucest alors vraiment périodique et a bien une période T=1/f.
Pour le cas du convertisseur, pour que les deux alternances de la tension d'entrée soient
identiques au signe près, il faut que m soit pair.
m
On désigne par P 1 le nombre d'impulsion par alternance.
2
• La figure II-1 illustre les angles de commutation θi(i=l :6), la tension uc à l'entrée du
convertisseur en supposant que la tension de sortie vc est constante et égale à U et la
forme du courant de sortie isen supposant que le courant d'entrée ir est sinusoïdal pour :
m=14, P=6, r=0.8.
45
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
En se basant sur la forme d'onde de la tension uc, on peut obtenir son développement
en série de Fourrier par :
2
T (II-2)
Bn U e cos(nt )dt
T 0
Comme ue est impaire et symétrique alors Bn est nul et uc peut s'écrire sous la forme :
Si 0≤θ≤π
U ep Si π ≤θ≤2π (II-3)
Ue
U ep
46
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
1
An ep
U sin( n) d 1n
U ep sin(n)d (II-4)
0 0
Sachant que ue est symétrique par rapport à n/2. Le calcul de A n ramène à l'expression sui-
vante :
An
4U
n
cos(n1 ) cos(n 2 ) cos(n 3 )........ 1 cos(n p )
p
(II-6)
U en
2 2U
n
cos(n1 ) cos(n 2 ) cos(n 3 )........ 1 cos(n p )
p
(II-7)
Dans le cas où il n'y aurait pas de M.L.I (commande pleine onde), la valeur efficace du fon-
damental est :
2 2U
U el 0 (II-10)
Le rapport entre ces deux valeurs efficaces donne
U el
21,46% (II-11)
U el 0 4
Donc la M.L.I produit un déchet de tension de 21.46%.
47
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
P m
rmax 1 1 1 (II-12)
2
D'où la nouvelle expression de déchet de tension.
U el
1 1
m
(II-13)
U el 0 max 4 2
Par conséquent, L'augmentation du déchet de tension, au fur et mesure que m croit est l'une
des raisons qui conduit à limiter la valeur de m.
3,0
2,4
r=0.2
1,8
T
1,2 r=0.4
0,6
0,0 r=0.6
r=0.8
6 12 18 24 30
m
Figure 11-2 : Le taux d'harmonique pour une modulation sinusoïdale
48
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
m=6 m=12
0.8 0.8
0.6 0.6
Ue1
Ueh /Ue10
Ueh /Ue10
Ue1
0.4 0.4
Ue5 Ue11 = Ue13
0.2 Ue3 0.2 Ue21 = Ue27
Ue11 Ue7 Ue9 = Ue15
Ue13 Ue23 = Ue25
0 0
0 0.5 1 0 0.5 1
r r
m=18 m=24
0.8 0.8
0.6 0.6
Ue1 Ue1
Ueh /Ue10
Ueh /Ue10
0.4 0.4
Ue17 = Ue29 Ue23 = Ue25
0.2 0.2
Ue35 = U39 Ue15 = Ue21 Ue45 = Ue51 Ue21 = Ue27
Ue37 = Ue35 Ue47 = Ue49
0 0
0 0.5 1 0 0.5 1
r r
49
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
U e1I s
Is cos (II-16)
U
Tel que Ir est la valeur efficace du courant d'entrée supposé sinusoïdal. Si on tient
compte de l'égalité (II-8) on obtient :
rI s cos
1
Is (II-17)
2
Le maximum de celte valeur est égal à Ir / 2 , alors que sans MLI il était 2 2 Ir/π. Le
maximum est donc divisé par 4/ π, cela est dû au déchet de tension.
1
I s2 rI r (II-18)
2
II-5. Modulation calculée
Au lieu de déterminer les angles de commutation en temps réel, on peut calculer pré-
alablement les séquences de commande, les mémoriser et commander les interrupteurs à
partir de ces séquences mémorisées. La détermination des angles correspondant aux sé-
quences peut utiliser les mêmes lois que celles utilisées pour la commande en temps réel.
Les performances obtenues avec celle-ci sont loin d'être mauvaises.
50
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
Que P soit pair ou impair, P angles suffisent pour déterminer la largeur de l'ensemble
des créneaux.
Que le nombre P d'impulsions par alternance soit pair ou impair, la valeur efficace du
fondamental et celle des divers harmoniques impairs de la tension d'entrée Ueest donnée par
U en
U e10
n
cos(n1 ) cos(n 2 ) ........ 1 cos(n p )
p
(II-19)
cos(1 ) cos( 2 ) ........ 1 cos( p ) U
p U e1
e10
(II-20)
cos(31 ) cos(3 2 ) ........ 1 cos(3 p ) 0p
cos(51 ) cos(5 2 ) ........ 1 cos(5 p ) 0
p
.......... .......... .......... .......... .......... .......... ......
cos(2 P 1 ) cos(2 P 1 ) ........ 1 p cos(2 P 1 ) 0
1 2 p
Le premier harmonique restant est celui de rang (2P+1). Il y a donc (4P+2) commutations à
effectuer par période.
La modulation delta est une variation d'un code en impulsions employée dans le ré-
seau de télécommunication, elle est la simple méthode connue pour convertir un signal ana-
logique à un signal logique [SEG95].
Dans sa forme simple figure (II-4), un signal d'entrée analogique y(t) est transformé
en impulsions par un modulateur «delta », ces impulsions sont par la suite transformées en
un signal analogique y (t) par un intégrateur dans la boucle de retour. Ensuite, y (t) sera ex-
trait de y(t) pour former l'erreur ( y (t)- y(t)). Cette erreur est quantifiée à deux niveaux pos-
sibles ±∆.
51
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
La boucle de retour assure que la polarité des impulsions est ajustée par le signe de
l'erreur. Quand y (t) est inférieur à y(t), l'impulsion a le niveau +∆, lorsque cette impulsion
est intégrée, elle produit un changement au niveau de y (t) d'ordre A.
Ce processus continue jusqu'à ce que y (t) dépasse y(t) ce qui cause une impulsion
négative.
La figure (II-5) montre la méthode avec laquelle on peut obtenir le signal uc. Pour
cette technique, if est une estimation d'un signal sinusoïdal, il peut osciller à l'intérieur d'une
bande définie de largeur h au-dessus et au-dessous d'un signal de référence iref sinusoïdale.
Les impulsions sont obtenues à l'intersection des deux pentes positive et négative du
signal triangulaire.
52
Chapitre II Analyse harmonique des techniques de MLI
II-7. Conclusion
L'étude faite dans ce chapitre sur les techniques de modulation de largeur d'impulsion
à savoir la modulation sinusoïdale, la modulation calculée et la technique delta a montré que
ces technique réduisent d'une manière considérable l'effet néfaste des harmoniques, ce qui
permet d'alléger les paramètres de filtrage. Ces techniques produisent un déchet de tension
et possèdent un taux d'harmonique constant.
Pour la modulation sinusoïdale, il faut limiter m à une valeur acceptable pour ne pas
augmenter le déchet de tension. Le niveau de tension varie en fonction de r, tandis que m
permet de faire apparaître ou disparaître certains harmoniques qui se regroupent en familles.
53
Chapitre III
Modélisation-
Régulation- Résultats de
simulation
54
Plan du chapitre III
55
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
III-1. Modélisation.
III-1-1. Introduction.
L'introduction récente des interrupteurs rapides de puissance (G.T.O et IGBT)
permettant un fonctionnement en commutation forcée par un courant de gâchette et sans
circuit d'aide à la Commutation a permis de mettre en œuvre les stratégies de commande
dites à modulation de largeur d'impulsion (MLI).
Cette méthode tout en permettant de faire varier la tension moyenne redressé permet
ainsi de maintenir le facteur de puissance côté alternatif très proche de l'unité ainsi que
l'élimination de certains harmoniques si, on procède à un découpage convenable.
Cette modulation présente l'inconvénient de générer des impulsions dissymétriques
par rapport à une période de la porteuse. Ainsi les instants de commutation ne peuvent être
exprimés sous forme simple, cela rend délicate la mise en œuvre dans les applications
numériques.
L'utilisation des redresseurs classiques cause un fort taux d'harmoniques généré dans
le réseau entraînant des distorsions dans l'onde de tension, ce qui conduit à la détérioration
du facteur de puissance du côté réseau.
Pour éviter ces perturbations, on s'oriente de plus en plus vers le remplacement des
redresseurs classiques par des redresseurs à modulation de largeur d'impulsions capables de
:
imposer une forme de courant sinusoïdale quel que soit le type de charge
contrôler le facteur de puissance
assurer la réversibilité fonctionnelle
Dans ce chapitre nous traitons la modélisation du redresseur associé à deux types de charges
commandés par la stratégie triangulo-sinusoidale.
Figure III-1 :
Représentation du
redresseur
56
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
-1 si K1 et k2 ouverts, k3 et k4 fermés
En MLI, la commande est dite suivant la forme de U1, unipolaire ou bipolaire (figure III-3),
le choix entre les deux types de commande dépend essentiellement de la forme de Ue
désirée.
57
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
a) Commande Unipolaire
b) Commande bipolaire
Ue=VC
is=ir
Pour U1=0 le modèle de la figure (III-4-b) convient à assimiler le redresseur.
Cette fois ci Ue et is seront tous les deux nuls.
Ue=0
is=0
Enfin pour U1=-1, le modèle de la figure (III-4-c) représente le redresseur et par
suite on a :
Ue= -VC
is= -ir
58
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
59
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
id étant le courant absorbé par la charge (cas monophasé) cependant les équations le
donnantdépendent de la nature de celle-ci:
• Marche à vide:
id = 0.
• Débit sur charge résistive (Rd):
(III-4)
(III-5)
(III-6)
(III-7)
(III-8)
La simulation s’exécute selon l’organigramme de la figure (III-
5). Les interrupteurs sont commandés deux à deux et d’une manière complémentaire pour
les interrupteurs de hachage.
60
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
61
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Le bloc source est composé d'une FEM triphasée purement sinusoïdale en série avec
unerésistance Rr et une inductance Lr sur chaque phase (fig.III-2).Le réseau est supposé
parfaitement équilibrée. Les impédances des trois phases sontidentiques.
On a:
(III-9)
62
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
(III-10)
Il est représenté par le schéma de la figure (III-3). Les IGBT et les diodes constituent
le pont sont supposés idéaux. C'est à dire que l'on néglige les phénomènes de commutation
ainsi que les pertes par conduction.
63
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
(III-11)
(III-12)
III-1-3/Bloc charge:
Ce bloc est composé d'une capacité C en parallèle sur une résistance Rd et une inductance Ld
modélisant la charge continue (figure III-9).
64
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
(III-13)
(III-14)
(III-15)
(III-16)
(III-17)
(III-18)
id est le courant absorbé par la charge, son équation dépend de la nature de celle-ci:
• A vide:
id=0 (III-18)
(III-19)
(III-20)
(III-21)
65
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
[Tapez une citation prise dans le document, ou la synthèse d’un passage intéressant.
Vous pouvez placer la zone de texte n’importe où dans le document et modifier sa mise
en forme à l’aide de l’onglet Outils de dessin.]
66
6
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
67
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Le schéma du circuit étudié apparaît sur la figure (III-11). On note les tensions Vr1,
Vr2, Vr3 et les courants du réseau ir1, ir2, ir3. Le redresseur à MLI est constitué de trois bras.
Les interrupteurs formés de transistors IGBT avec une diode en inverse remplaçant les
diodes pour les thyristors pour le montage en pont de Greatz.
Le réseau est modélisé par une source de tension en série avec une impédance,
l'ensemble de la tension réseau et du filtre en série avec l'inductance représente une source
de courant. Du côté continu, une capacité sert comme une source de tension et autorise
l'utilisation de ce montage en fonctionnement redresseur ou onduleur, la charge du côté
continu est représentée par une résistance Rd avec une capacité.
68
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
La régulation du redresseur à MLI peut se faire sous la forme d'une régulation cascade. Des
boucles internes régulent les courants de phases. Une boucle externe régule la tension de
capacité (Figure. III-12).
Pour la mise en œuvre d'une régulation, il est nécessaire de décrire le système physiqueau
moyen d'un modèle.
L'objectif des boucles internes est de réguler les courants de réseau afin deminimiser
leurs contenus harmoniques et d'échanger avec le réseau une certaine puissanceactive Pref et
réactive Qref. Ces boucles peuvent être à 2 ou 3 boucles de régulation suivant lechoix du
repère de commande : une commande dans le repère déphasé (d,q) ou unecommande dans le
repère triphasé abc.
On se limite dans ce paragraphe à l'étude d'une seule boucle de régulation,
répétéedeux ou trois fois suivant le choix du référentiel, dq ou abc. La boucle de régulation
interne s'applique au modèle d'une phase de réseau (figure III-13)
79
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
(III-22)
70
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Deux approches sont possibles pour le choix du modèle de la boucle externe. En effet
dans un premier choix la régulation s'effectue sur Vc2, au moyen de l'équation de puissance
comme présenté dans [NON91].
(III-23)
71
1
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
La dynamique de la boucle interne est plus rapide que la boucle externe. Ceci permet de
considérer les deux boucles indépendantes et d'assimiler la boucle interne régulée à un bloc de gain
1(figure III-17). On peut donc considérer la fonction de transfert ayant pour variable de sortie la
tension de capacité et pour variable d'entrée le courant issu du redresseur à modulation de largeur
d'impulsions.
Le bilan de puissance côté réseau, puis côté charge permet d'établir le lien entre la boucle
externe et les boucles internes. La sortie du régulateur de la boucle externe fournie la puissance P
nécessaire pour le fonctionnement du pont redresseur. De cette puissance se déduit le calcul du
courant réseau de référence à appliquer au niveau des boucles internes.
Les calculs de puissance présentés utilisent les composantes de PARK. Ils définissent dans
le même esprit les puissances actives et réactives instantanées. esprit les puissances actives et
réactives instantanées.
(III-24)
On peut faire l'équivalence avec la puissance active dissipée côté charge, dans l'hypothèse où l'on
néglige les pertes dans le convertisseur, soit:
72
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
(III-25)
III-2-3-2-2 Calcul de la puissance réactive
(III-26)
Une seconde possibilité est d'utiliser la tension en quadrature (90° degré), la puissance obtenue est
alors équivalente à la puissance réactive pour un système triphasé équilibré. Pour le calcul de la
tension en quadrature, on utilise les tensions composées du réseau.
73
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
En coordonnée dans le repère abc, le système de tension triphasé équilibré direct est
dela forme :
V=Tension Crète.
On cherche à obtenir un courant réseau en phase avec la tension, le courant réseau est donc de la
forme suivante:
L'amplitude I du courant de consigne à imposer pour obtenir le déphasage nul est déduite par un
bilan de puissance.
La puissance active s'écrit: P=3/2 VI.
Soit Kref= 2Pref/3V2.
(III-27)
74
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
On peut écrire les équations électriques sur chacune des phases du réseau:
(III-28)
Soit (III-29)
Les commandes U1, U3, U5 appliquée au redresseur, créent lestensions ue1, ue2, Ue3
(les tensions ue1,2,3 sont fournies par le convertisseur). Lesdifférences de potentiel aux
bornes des impédances réseau, engendrent lescourants réseau ir1 , ir2, ir3.
75
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Figure III-20 : schéma fonctionnel d’un redresseur à MLI dans le repère a,b,c.
76
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
On voit apparaître les modèles des trois phases du réseau en (figure III-14).
Les courants sinusoïdaux sont ensuite découpés à travers les commutations des
interrupteurs pour fournir le courant continu is, i s’obtient par la formule
suivante:
is=U1ir1+U3ir2+U5ir3. (III-30)
(III-31)
77
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Figure III-21-a : Régulation d’un pont redresseur à MLI dans le référentiel abc
78
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
III-2-3-3-2 Régulation
Les boucles en courant s’effectuent sur les 3 phases, la sortie donne lesvaleurs de
commande en tension U1, U, 1J3 du redresseur à modulation delargeur d’impulsions. le
calcul des instants d’ouvertures et de fermeture desinterrupteurs dépend de la méthode de
MLI choisie.
Ce chapitre présente le calcul d’un type de régulateur qui peut être utilisé pour réguler
les boucles internes ou externes qui peut être utilisé pour réguler lesboucles internes, deux
types de correcteurs sont possibles:
• Correcteurs Pl
• Correcteurs IP.
79
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
(III-30)
(III-31)
Pour la boucle externe différente options peuvent être prises suivant letype de la
charge, courant constant, puissance constante, charge résistive. Le casde la charge résistive
a été pris lors de la modélisation. Chacun des types decorrecteurs présentés pour la boucle
interne peut être installé sur la boucleexterne. En effet, la fonction de transfert en boucle
ouverte est un premierordre, le principe reste le même. La dynamique de la boucle interne
ayant étéchoisie d’une constante le temps beaucoup plus faible dans la boucle
cascadelorsque l’on se place dans le cas d’une charge résistive, un correcteur Pl donnede
bonrésultats pour la boucle externe.
80
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
La boucle interne est assimilée à un bloc de gain, un calcul simple, identique à celui
précédemment effectué.
Pour ces deux cas de figures, Ie calcul de la valeur moyenne du signal Uemoydonne:
Uemoy= Vm
Remarque :
On peut démontrer le même résultat pour des valeurs négatives de Vm, il suffit
simplement d’inverser l’onde porteuse, on arrive ainsi à la conclusion suivantequi est la
base de la technique triangulo- sinusoïdale:
Si la référence varie sinusoïdalement, la valeur, moyenne du signal désiré varie suivant la
même loi.
81
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
C’est en fait ce résultat qui est exploité dans cette technique pour donnerdeux cas de figures
de commande : commande triangulo-sinusosdale unipolaire etcommande triangulo-
sinusoïdale bipolaire. (Figure III-24-25).
82
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
On présente ici les résultats obtenus pour un débit sur une charge résistive-inductive.
Pour les deux types de commande unipolaire et polaire.
Les paramètres choisis pour la simulation étant:
r=0,7 m=18 f=5OHz V=5OV C=45.102
R=5Ω L1=0,024H Rd=80 Ω Ld=0,54H.
83
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
5 5
current is(A)
current ir(A)
0 0
-5
-5
-10
0.76 0.77 0.78 0.79 0.8 0.76 0.77 0.78 0.79 0.8
time(s)(a) time(s)(d)
100
50
voltage vc(v)
votage vr(v)
50
0
-50 0
-100 -50
0.77 0.78 0.79 0.8 0 0.2 0.4 0.6 0.8
time(s)(b) time(s)(e)
PWM voltage ue(v)
1
50 load current id(A)
0 0.5
-50 0
-100 -0.5
0.77 0.78 0.79 0 0.2 0.4 0.6 0.8
time(s)(c) time(s)(f)
84
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
current is(A)
current ir(A) 5 5
0 0
-5 -5
-10 -10
0.72 0.74 0.76 0.78 0.8 0.72 0.74 0.76 0.78 0.8
time(s)(a) time(s)(d)
100
voltage vc(v)
voltage vr(v)
50
0 50
-50
-100
0
0.72 0.74 0.76 0.78 0.8 0 0.2 0.4 0.6 0.8
time(s)(b) time(s)(e)
PWM voltage ue(v)
80
60
40
20
Vr,ir
-20
-40
-60
-80
facteur de puissance unitaire
0.5 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8
t(s)
vr1 pour φ =0
85
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
courant de réseau
4
2
ir (A)
-2
-4
-6
0.7 0.71 0.72 0.73 0.74 0.75 0.76 0.77 0.78 0.79 0.8
t(s)
80
60
40
20
Ue (V)
-20
-40
-60
-80
0.76 0.765 0.77 0.775 0.78 0.785 0.79 0.795 0.8
t(s)
86
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
80
40
20
Ue (V)
-20
-40
-60
5
data1
1
is(A)
-1
-2
-3
-4
-5
0.7 0.71 0.72 0.73 0.74 0.75 0.76 0.77 0.78 0.79 0.8
Tt(s)
87
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
1
is (A)
-1
-2
Nous remarquons qu’il peut prendre des valeurs négatives dans le cas de la commande
bipolaire, pour la commande unipolaire, le courant is présente des valeurs négatives
detrès courtes durées à cause du décalage introduit au niveau de l’onde porteuse.
• Les figures III-26-e, III-26-f, III-27-e, III-27-f montrent la tension Vc et le courant absor-
bé par la charge : nous voyons que la tension augmente pour atteindre une valeur cons-
tante Le temps de montée de la tension dépend & la capacité placée, il croit
avecl’augmentation de celte dernière.
Le courant absorbé par la charge a pratiquement la même allure que la tension Vc.
88
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
On présente ici les résultats obtenus pour un débit sur une charge résistive constituée d'une
résistance Rd.
Les paramètres choisi pour la simulation étant :
f=50 Hz Vcref = 300 V C=4.5mF Rr =0.25Ω Lr= 0.016H
Rd=100Ω T=100µs Vr=120V
89
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
ue1
(V)
ue2
(V)
ue3
(V)
Figure III-37 : Les tensions simples à la rentrée du redresseur ue1, ue2, ue3
90
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Ue1
2 (V)
Ue1
3 (V)
Ue2
3 (V)
Figre III-39 : Les tensions composées à la rentrée du redresseur ue12, ue13, ue23
91
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
On présente ici les résultats obtenus pour un débit sur une charge résistive constituée d'une
résistance Rd.
Les paramètres choisis pour la simulation étant :
92
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Figure III-43 : Le courant coté réseau ir1 et la tension source Vr1 pour φ=0
93
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Figure III-44: Le courant coté réseau ir1 et la tension source Vr1 pour φ≠0
94
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
• La figure (III-35) représente les courants de phases, on remarque que les trois cou-
rants sont presque sinusoïdaux, ce qui donne un faible taux de distorsion harmonique.
• La figure (III-43) montre que le courant ir1 est en phase avec la tension Vr1 (un fac-
teur de puissance unitaire).
• La figure (III-44) présente la possibilité d’agir sur le déphasage entre le courant et la
tension du réseau ce qui nous permet de contrôler le facteur de puissance.
• La figure (III-42) montre la tension Vc aux bornes de la capacité. Nous voyons que la
tension augmente pour atteindre la consigne avec un petit dépassement, le temps de
montée dépend de la capacité placée, il croit avec l’augmentation de cette dernière.
• La figure (III-45) montre que la régulation de tension de capacité peut assurer à la
charge la stabilité de la tension à ces bornes en cas d’une variation brusque de la ten-
sion du réseau.
95
Chapitre III Modélisation- Régulation- Résultats de simulation
Conclusion:
• L'application d'une commande unipolaire ou bipolaire n'influe pas sur l'ordre des
grandeurs des courants et des tensions mais sur les formes d'onde.
• Les formes d'onde de ces grandeurs sont affectées par l'indice de modulation m pour
la stratégie triangulo - sinusoïdale.
• Les modules des grandeurs d'entrée et de sortie du convertisseur
dépendent du rapport cyclique pour la stratégie triangulo - sinusoïdale.
• Pratiquement pour éviter des surintensités au régime transitoire, il faut prévoir un
condensateur chargé initialement.
• La réversibilité fonctionnelle du convertisseur est assurée par la choix d'un déphasage
négatif pour la stratégie triangulo - sinusoïdale.
• Le filtrage de la tension par un filtre passe - bas améliore les formes d'ondes et dimi-
nue les distorsions.
• La régulation cascade présente l'avantage de pouvoir décomposer le système en deux
boucles, l'une interne pour réguler les courants réseaux, l'autre externe pour maintenir
la tension continue;
• Le maintien d'une dynamique plus lente sûr la boucle externe permet d'obtenir le
fonctionnement classique de la boucle cascade.
• Le courant ir suit la référence ainsi que pour la tension aux bornes de la capacité Vc.
96
Chapitre IV
Réalisation pratique
Et
Résultats expérimentaux
97
Plan du chapitre IV
IV-1. Introduction……………………………………………………………………………...……99
IV-7. Conclusion…………………………………………………………………………………..110
98
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
IV-1 Introduction
Ce chapitre est réparti sur trois parties :
99
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Le microprocesseur LF2407 est le mariage d’une DSP avec ses périphériques et d’un
microcontrôleur d’une capacité de 40 MIPS (millions instructions par seconde), il possède
32 k mots de mémoire programme en mémoire flash qui peuvent stocker le code de
l’application.
Nous énumérons brièvement dans ce paragraphe les caractéristiques qui nous semblent
intéressantes à connaître afin de pouvoir comprendre le fonctionnement et la programmation
de ce processeur :
1) un temps minimum d’un cycle d’instruction est 25ns. De plus, comme de nom-
breuses instructions se font en un seul cycle, la TMS320LF2407 est capable
d’effectuer environ 40MIPS
2) une plage de 192Kmots de 16 bits de mémoire adressable.
3) instructions et données codées sur 16 bits.
4) unité arithmétique et logique (ALU). avec un accumulateur de 32bits (opérations réa-
lisées en complément à deux)
5) huit registres auxiliaires et une unité arithmétique associée pour l’adressage indirect
(ARAU).
6) une pile matérielle à huit niveaux.
7) multiplication avec accumulation de deux mots de 16bits signés effectuée en un cycle
(réalisée grâce à un multiplicateur intégré dans l’ALU). Le résultat est donné dans un
registre de produit de 32bits.
100
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
La TMS320LF2407 présente une architecture interne de type " Harvard " .Il est
construit intérieurement autour de trois bus majeurs: le bus de données, le bus de
programme et celui de contrôle (architecture multi-bus). Du coté externe, l’architecture est
semi Harvard ; les espaces mémoires programme et donnée sont multiplexés à travers un
seul bus, ceci a permis de réduire considérablement le nombre de broches sur le circuit tout
en laissant l'option Harvard interne.
- Le CPU.
- La mémoire interne.
- La mémoire externe.
- Les périphériques.
Le schéma fonctionnel de la Figure (IV-1) montre une description des éléments du DSP :
101
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
102
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
103
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Notre système a besoins de trois grandeurs (en supposant le système triphasé équilibré):
Afin de parvenir à surveiller ces courants et ces tensions, nous avons utilisé des capteurs
LEM à effet HALL:
Ces capteurs peuvent reproduire avec une très grande précision les courants et les
tensions. la plage de mesure de ces capteurs va jusqu' à 70A, pour le capteur de tension, il
peut être attaqué par un courant jusqu'à 10mA.
Ces capteurs transforment les grandeurs qu'ils captent, en un faible courant, qui nécessite
une amplification et un conditionnement avant d'être appliqué au module ADC du DSP.
104
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Le convertisseur analogique numérique ADC ne peut convertir que des signaux positifs
compris entre 0 et 3.33V, alors que les grandeurs mesurées (courants ou tensions) à la sortie du
capteur sont comprises entre –10V et +10V, c'est pour cette raison une carte d'interface est
nécessaire. La carte d’interface a pour rôles :
• D’adapter et de transformer le signal capté à un signal positif entre 0 et 3.3V que le ADC
peut l'acquérir.
• De filtrer le signal capté. Les étapes de la mise en forme et de filtrage sont représentées
sur le schéma suivant :
105
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
106
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
107
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Dans un premier temps, les tests expérimentaux sont obtenus avec une charge
inductive.
108
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
a – Le courant ir et la tension vr
b- La tension ue et le courant ir
La figure IV-8 Montre les différentes formes d’ondes d’un redresseur à MLI à facteur de
puissance unitaire contrôlée par la SPWM.
109
Chapitre IV Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Dans le premier oscillogramme (a) le courant et la tension sont en phase ce qui explique
que le redresseur fonctionne à facteur de puissance unitaire.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté d'une façon générale une description du DSP
(TMS320LF2407) utilisé dans notre application, ainsi que les différentes cartes réalisées, et
nous avons traité l'implémentation de l'algorithme du redresseur à MLI commandé par la
stratégie SPWM.
110
Conclusion générale
111
CONCLUSION GENERALE:
112
cause de ce déchet de tension, on ne peut ramener la tension a celle obtenue par la
commande pleine onde.
L’augmentation de ces paramètres ne réduit pas le taux d’harmonique. En fait,
la disparition de quelques harmoniques est accompagnée par l’apparition d’autres: En
revanche, cette augmentation permet de repousser vers des fréquences élevées, ce qui
facilite leur filtrage. Les pertes par commutation augmentent avec le nombre
d’impulsions, le choix adéquat des éléments constituant les circuits d’aide à la
commutation permet de réduire les durées de commutations sans endommager les
semi- conducteur.
La simulation numérique faite sur le convertisseur débitant sur charge active et
passive a permis de voir son comportement vis-à-vis des stratégies de modulation
proposées.
La simulation numérique faite sur le convertisseur débitant sur charge active et
passive a permis de voir son comportement vis-à-vis des stratégies de modulation
proposées.
L’application d’une commande unipolaire ou bipolaire n’influe pas sur l’ordre
de grandeurs des courants et des tensions mais sur leur forme d’onde.
Les amplitudes des grandeurs d’entrée ct de sortie du redresseur dépendent du
rapport cyclique pour la stratégie triangulo-sinusoidale. Par contre sa forme d’onde
est à affectée par l’indice de modulation.
Les résultats satisfaisants obtenus montrent que le redresseur remplace avec
succès les redresseurs classiques, grâce aux performances qu’il présente (facteur de
puissance unitaire, réduction de contenu harmonique).
En ce qui concerne. la partie expérimentale, nous avons réalisé la partie puissance
avec sa commande rapprochée, la carte de conditionnement, et la carte des capteurs.
113
courants coté réseau sont sinusoïdaux, le facteur de puissance est unitaire. pour finir,
on peut dire que le redresseur à MLI est un convertisseur propre.
114
Références
Bibliographiques
115
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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116
Résumé:
Mots clés:
Abstract:
The aim of this works the study and realization of a DSP TMS 320LF2407 controlled
AC/DC converter witch operate at unite power factor, the converter it controlled by
sinusoidal pulse width modulation strategy. Thus, inductive type of load is used to
simulate the converter, an experimental prototype has been achieved in our
laboratory with witch experimental results are obtained and compared to those of
simulations.
Key words:
Digital signal processor DSP (TMS 320LF2407), Matlab simulation, unite power
factor, AC/DC converter, PWM modulation.
117