Fiscalité Boursière
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Fiscalité Boursière
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La Bourse de Casablanca : Présentation et Régime fiscal boursier
Introduction
La bourse est un marché ou sont échangées les valeurs mobilières .Ce marché a ses
mécanisme spécifiques et un régime fiscal qui lui est propre. Dans cet exposé ne nous prétendons pas
cerner le sujet dans tous ses aspects et ce qui est évidement au delà de notre capacité, mais nous vous
promettons d’essayer de clarifier certains aspects fondamentaux et nécessaire qui vont vous initier à
l’étude du sujet. Le présent exposé apporte des réponses à des questions fréquemment posées telle que :
c’est quoi d’abord la bourse ? Quelle est sa structure ? Quels sont les acteurs sur ce marché ?...En plus
nous allons apporter un éclairage sur le système fiscal appliqué dans la bourse.
Pour traiter ses points et autres nous vous proposons le plan suivant :
Plan
Axe : 1 Présentation de La bourse de Casablanca
a) Bref aperçu historique
b) La structure de marché :
c) Le rôle de la bourse des valeurs dans le financement des E/ses :
d) Les principaux intervenants :
Axe 2 : Régime fiscal
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Conscients de rôle que pouvait jouer la bourse dans le développement du marché financier et dans la
collecte de l’épargne, les pouvoirs publics ont réorganisé l’office de cotation des valeurs mobilières de
Casablanca qui a pris par la suite la dénomination de « Bourse des Valeurs de Casablanca ».
C’est donc un lieu d’échange qui mobilise l’épargne nationale pour le financement de l’économie.
La structure de marché :
On distingue deux compartiments sur le marché boursier :
La bourse permet le relais des capitaux : le rôle du marché boursier est de faciliter les
transactions sur les capitaux en général et sur les valeurs mobilières en particulier. Elle
permet donc l’instauration simple et efficace d’un relais permanant des capitaux c'est-à-
dire une circulation de ceux-ci entre les agents.
Les sociétés de bourses : Aujourd’hui est en nombre de 14, elles ont pour objet la
négociation en bourse, le placement des titres émis par les personnes morales, la gestion de
portefeuilles et le conseil de clientèle.
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Le conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) : joue un rôle important
auprès du ministère de finances.
*Il donne son avis sur le montant du capital minimum et les statuts de la Sté à qui
sera confiée la gestion de la bourse.
*Il donne son avis sur chaque agrément délivré par le ministre des finances à toute
Sté de bourse.
*Il intervient également quand 2 ou plusieurs sociétés veulent opter pour une fusion.
L’Association Professionnelle des Sociétés de bourse (APSB) : qui veuille au respect des
dispositions légales de ses membres et d’étudier les questions relatives à l’exercice de
le profession.
La loi prévoit un ensemble de taxes qui frappent les revenus et les profits des
actionnaires et des porteurs de parts.
En premier lieu, il est important de clarifier et distinguer entre les notions revenus et profits :
- Sont considérés comme revenus :
* les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés distribués par les sociétés ayant
leur siège au Maroc et relevant de l’IS ;
* Les produits de placements à revenu fixe versés ou inscrits en compte des personnes
physiques ou morales (sociétés de personnes) qui n’ont pas opté pour l’IS et ayant au Maroc
leur résidence habituelle, leur domicile fiscal ou leur siège social.
- Sont considérés comme profits de capitaux mobiliers, les profits annuels réalisés par les
personnes physiques résidentes au Maroc, à l’occasion de la cession de valeurs mobilières et
autres titres de capital et de créance émis par les personnes morales de droit public ou privé,
ayant leur siège au Maroc ou à l’étranger, ainsi que les OPCVM.
Le législateur fait la distinction entre : les personnes morales soumise à l’IS et les
personnes physiques soumises à l’IGR.
la spéculation est une activité boursière qui peut généré des profits en faveur des
personnes qui l’exerce .Les plus values réalisées à l’occasion de la cession des valeurs
mobilières est passible à la taxe sur les Profits sur Cession des Valeurs Mobilières (TPCVM).
a) Champs d’application :
La TPCVM est applicable aux profits nets annuels réalisés par les personnes physiques
résidentes sur les cessions de valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance émis par
les personnes morales de droits public ou privé et les organismes de placement collectif en
valeur mobilière (OPCVM).
b) La base imposable :
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La base imposables est constituée pare le profit net de cession qui est calculé par
référence aux cessions effectuées sur chaque valeur ou titre. Il est constitué par la différence
entre :
- le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés par le cédant à l’occasion de
cette cession, notamment les frais de courtage et de commission ;
- le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de toute
acquisition, notamment les frais de courtage et de commission.
Nourdine Ben souda, directeur général des Impôts, est d’ailleurs clair sur cette
question: «la loi retient le prix d’achat comme base de taxation des plus-values réalisées sur
cessions de valeurs mobilières ou de parts d’OPCVM». L’Economiste.
Les frais de cession sont les frais de courtage, la commission dont les taux sont réglementés par
le ministre de finances comme il est indiqué dans le tableau ci après.
Action Obligation
Commissions Société de 0.60% (max) 0.30% (max)
Bourse (négociable)
commission Bourse de 0.10% 50DH par
Casablanca (fixe)
transaction
TVA sur la commission 7% 7%
Donc
Le profit net = (prix de cession - frais de cession) – (prix d’acquisition - frais d’acquisition)
Ces modalités et déclarations dépendent du type du titre en question, on distingue les titres
inscrits et les titres non inscrits :
les titres inscrits : cette inscription se fait auprès d’un intermédiaire financier habilité
teneur de comptes de tires (OPCVM par exemple)
les titres non inscrits : ce sont des titres dont la gestion est faite par le détenteur lui-
même.
Le tableau ci-dessous résume les modalités de déclaration ainsi que les mode de versement
selon le type de titre :
g) Exemple d’application :
UN investisseur a acquis 400 actions à 150 DH chacune, qu’il a revendues à 200 Dh.
Le taux de la commission d’acquisition et de cession étant estimé à 0,3% toute taxe comprise.
- Prix d’acquisition des actions : 400 x 150 = 60.000 DH
- Total des frais d’acquisition : 60.000 x 0,3 % = 180 DH
- Prix de cession des actions cédées : 400 x 200 = 80.000 DH
- Frais de cession : 80.000 x 0,3 % = 240 DH
- Profit réalisé: (80.000 - 240) - (60.000 + 180) = 19.580 DH
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- Montant de l’impôt: 19.580 x 10 % = 1.958 DH
NB :
- Par titres de même nature, il convient d’entendre les titres dont le profit est soumis au
même taux.
* Les produits de placements à revenu fixe versés ou inscrits en compte des personnes
physiques ou morales qui n’ont pas opté pour l’IS et ayant au Maroc leur résidence habituelle,
leur domicile fiscal ou leur siège social : il s’agit notamment des intérêts .
De ce fait, il y a deux taxes à appliquer selon la source des revenus distribués. Ces deux taxes
sont
- a) la taxe sur les produits des actions et produits assimilés (TPA)
quant aux personnes physiques non résidentes, les dividendes perçues par ces personnes
sont imposées à l’IGR catégorie des revenus mobiliers avec imputation de l’impôt
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éventuellement prélevé ou payé dans le pays de la source conformément aux dispositions
légales en vigueur.
En ce qui concerne les personnes physiques résidentes, les dividendes et revenus assimilés
sont imposés au titre de l’IGR par voie de retenue à la source au taux de 10%.
NB : Le législateur prévoit le même taux pour le produit des placements à revenu variable,
perçus par les personnes physiques quelle qu’elles soient résidentes ou non.
Pour