Cours SIG

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Centre Universitaire Maghnia

L'institut de Sciences et Technologies

Département d’hydraulique

Système d’informations géographiques


SIG sous Mapinfo 6,5
DERNI Smail

Année universitaire 2017/2018


Introduction au SIG :

- De nos jours, une pression croissante s’exerce sur les ressources naturelles (terre, eau,…);
- Les problématiques de gestion du territoire deviennent de plus en plus complexes et
multidisciplinaires.

Donc

- Besoin d’information pour : Décrire et de gérer le territoire au niveau économique et


environnemental, organiser les actions et évaluer leurs impacts.
- Besoin d’outils performants pour : Analyser, gérer, structurer et communiquer cette
information.

Bref historique:

Depuis l’Antiquité, l’information géographique a été collectée par les navigateurs, les géographes et les
arpenteurs. Pendant des siècles, des techniques de cartographie ont été développées pour recenser
précisément la nature et la localisation de phénomènes

Inconvénients des cartes papier :

- Nécessité de réduire la quantité d’information pour garder une représentation lisible;


- Difficulté d’extraire de l’information et de la combiner avec d’autres;
- Les cartes papier sont statiques, difficiles à mettre à jour;
- La collecte, la compilation, le dessin et l’édition sont longs et coûteux.
Donc :
Besoin d’une information géographique à jour, disponible, facile d’accès pour réaliser des
analyses et des synthèses
Définition

Un Système d'informations géographiques (SIG) est un système informatique permettant, à partir de


diverses sources, de rassembler et d’organiser, de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de
présenter des informations localisées géographiquement (selon des critères sémantiques et spatiaux)
contribuant notamment à la gestion de l'espace.

Possibilité alors de:

☞ Disposer les objets dans un système de géoréférencé;

☞ Convertir les objets graphiques d'un système à un autre;

☞ Facilite la superposition de cartes de sources différentes;

☞ Extraire tous les objets géographiques situés à une distance donnée;

☞ Fusionner des objets ayant une caractéristique commune (par exemple : toutes les
maisons raccordées à un réseau d'eau potable);

☞ Définir des zones en combinant plusieurs critères (par exemple : définir les zones
inondables en fonction de la nature du sol, du relief, de la proximité d'une rivière).

Les principaux domaines d’utilisation du SIG :

☞ Planification urbaine (cadastre,voirie, réseaux assainissement).

☞ Transport (planification des transports urbains).

☞ Marketing (localisation des clients, analyse du site);

☞ Tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires touristiques).

☞ Santé (épidémiologie, gestion risque).

☞ Protection civile (gestion et prévention des catastrophes).

☞ Hydrologie (modélisation…).

☞ Foresterie (cartographie pour aménagement, cultures spécifiques).

☞ Télécoms (implantation d'antennes pour les téléphones mobiles).

☞ ….Etc.

Les apports du SIG :

☞ Informations stockées de façon claire et définitive.

☞ Gestion d’une multiplicité d'informations attributaires sur des objets.


☞ Compréhension des phénomènes et prévision des risques (simulations).

☞ Conception rapide de cartographies.

☞ Localisation dans l'espace et dans le temps.

☞ Capacité de réaction rapide face aux évènements ayant un impact sur le territoire.

☞ Précision des coûts ou des bénéfices.

☞ Définition d’itinéraires et de plans adaptés.

Principaux groupes d’utilisateurs du SIG :

☞ Pouvoirs publics;

☞ Collectivités locales;

☞ Bureaux d'études;

☞ Centres de recherche;

☞ Gestionnaires de réseaux;

☞ Organismes publics;

☞ Universités et Grandes écoles.

Composants d’un SIG :

Un Système d’Information Géographique est constitué de 5 composants majeurs

Modes d’acquisition de données :


Dans la pratique, les données géographiques proviennent de sources différentes, ont des
modes d’acquisition différents, sont sus des médias différents, on dit qu’elles sont
multisources.

Numérisation :

La numérisation (digitalisation) permet de récupérer la géométrie des objets disposés sur un


plan ou une carte préexistante. Elle consiste à faire évoluer un curseur sur un plan posé sur
une table à digitaliser et préalablement calé en coordonnées.

La table est réceptive aux signaux électriques émis par le curseur. Elle peut localiser ces
signaux sur le plan de la table avec une précision de l’ordre du dixième de millimètre.

Balayage électrique (Scannérisation)

Le balayage électronique (réalisé avec un scanner) ou un autre moyen de saisir un plan


existant. Il est plus rapide que la digitalisation manuelle.

Photogrammétrie :

La photogrammétrie aérienne est utilisée de façon systématique pour constituer les cartes à
moyenne échelle. Elle est retenue également dans les pays dont la couverture cartographique
et géodésique est déficiente et utilisée pour constitution de plans à grande échelle pour un
coût qui peut être très avantageux.

Images satellitaires (Télédétection) :

La télédétection est un moyen très commode de créer les données à introduire dans les SIG.
Il s’agit d’utiliser, dans des conditions particulières et rigoureuses, les images enregistrées et
transmises par satellite.

Import de fichiers :

Une façon de réduire les coûts de saisie et de récupérer des données existantes et de les
convertir au format, au système d’unités et au système de projection souhaités.

Comment fonctionne un SIG ?

Un affichage sous forme de couches thématique :

Objets géographiques organisés en thèmes ou entités.

1 thème = 1 type d’information

Affichage sous forme de couches superposées

Pour les objets 2 modèles de Représentation:

Modèle vecteur (géométrie, attributs);

Modèle raster (type carte).


Modèle vecteur :

Données de type dessin définie par sa


géométrie et ses attributs.

- Géométrie des objets : Position et forme des


objets

Position : coordonnées géographiques (latitude


et longitude) (dans un système de projection définie (x, y))

Forme : limite des objets définie par leurs constituants élémentaires (points, arcs et arcs de
polygone).

- Attributs des objets: Pour chaque couche vectorielle une fiche contenant des informations
de type alphanumérique.

Ces informations décrivent l’objet (nature et caractéristique). Le contenu de ces fiches peut
évoluer selon les besoins du projet.

Modèle
raster :
La réalité est décomposée en une grille régulière et rectangulaire, organisée en lignes et en
colonnes, chaque maille de cette grille ayant une intensité de gris ou une couleur. La
juxtaposition des points recrée l'apparence visuelle du plan et de chaque information.

Une forêt sera "représentée" par un ensemble de points d'intensité identique.

MapInfo :

Couramment utilisé dans les bureaux d’étude traitant des géosciences et de l’environnement
en général.

MapInfo = SIG généraliste bureautique typique;

Analyse thématique variée, analyse statistique, requête;

Ouverture d’un grand nombre de format de fichier (Excel,… plus tous les types de raster);

Essentiellement prévue pour des bases données de taille réduite.


Structure des données sur Mapinfo Professional :

Dans Mapinfo les données sont regroupées et organisées en tables.

Une table correspond à un ensemble de fichiers qui sont manipulés en même temps par le
logiciel.

 .TAB: fichier de description de la table MapInfo Professional ;

 .DAT, .XLS, .DBT, .MDB: fichier contenant la base de données associées à la table
(données tabulaires) ;

 .MAP: fichier des objets cartographiques, contenant l’information géométrique ;

 .ID: fichier faisant la liaison entre les enregistrements de la base de données et les
objets de la carte ;

 .IND: fichier d’index de la base de données (optionnel) ;

 .MIF et .MID: concernent l’exportation et l’importation de données (vers d’autres


logiciels). Le fichier .MIF contient la structure de la table et la géométrie associée.
Le fichier .MID contient les données tabulaires ;  

 .WOR: Document Mapinfo Professional. Il ne contient pas les données (qui sont
dans les tables), mais répertorie l’ensemble des tables nécessaires et gère leur
utilisation.

Démarrer Mapinfo 6,5 :

En cliquant sur l’icône ci-dessous:

Interface
Barre des outils
standards

Barre d’outils
général

Barre d’outils dessins


1- Géo- référencement = Calage = Géo-localisation = géocodage

N.B.

Avant de démarrer Map info, il faut obligatoirement créer un dossier dans le dossier « Mes
documents » dans lequel tous les fichiers de votre projet de carte sont enregistrés.

Il est interdit de déplacer ou de transférer des fichiers de votre projet dans un autre répertoire

Démarrer Mapinfo 7.5 en cliquant sur l’icône ci-dessous.


Ouvrir une image Raster

Remarque
Si vous cliquez sur AFFICHER, votre image sera alors afficher dans MapInfo mais ne
comprendra pas "d'échelle" c’est-à-dire que toutes les mesures (aire, périmètre, longueur)
que vous pourrez calculer à l’aide du logiciel, ne seront pas adaptées à la réalité.
Et voilà votre image est maintenant géoréférencée. L’image scannée apparaît désormais dans
une fenêtre MapInfo

2- Création d’une table (ou couches)


La création d’une table doit être précédée d’une étape de réflexion sur la modélisation du phénomène
à intégrer dans le SIG. Il s’agit d’un aspect fondamental qui permettra une utilisation rationnelle et
aisée du SIG. Une étape à ne pas négliger !

Une collection d’objets de même type sémantique correspond à une table (c’est-à-dire « couche »,
terme commun utilisé plus classiquement par les autres SIG

Tous les objets d’une même table doivent être du même type géographique (point, ligne ou
polygone).

Chaque objet géographique stocké dans une table MapInfo est doté d’un certain nombre d’attributs
(ou champs), qui sont définis lors de la création, ou de la modification, de la structure de la table.

MapInfo gère différents types d’attributs : caractère, entier, entier court, flottant, virgule fixe, date,
logique.

A partir du menu Fichier, vous pouvez Créer une nouvelle table et accéder à la boite de dialogue
Structure de la nouvelle table.
Choix du type de visualisation
Type de visualisation après la création de la table

Créer Définir la structure

Structure prédéfinie
Si la nouvelle table doit avoir
une structure semblable à une
table existante, le préciser ici

Types de Champs

Champs Gestion des Champs


Chaque champs correspondra à une Définir leur position entre eux,
colonne dans la table, et devra être en ajoutant ou en supprimant
rempli pour chaque entité de la
couche.

Projection
Définir la projection
A partir de la fenêtre Structure de la nouvelle table vous pouvez créer et gérer les champs. Avant de
les créer, n’oubliez pas de choisir ou vérifier le système de projection de la table et de la carte
(systèmes UTM WGS 84) afin de permettre les superpositions de données.

Structurer la table de données en fonction des informations nécessaires.

Enregistrez votre table dans votre dossier de travail à l’aide de bouton Créer.

Une fois la table crée, elle ne comporte aucun enregistrement, si vous avez choisi de l’ouvrir dans
une fenêtre carte, une fenêtre vide apparaît, mais la couche est présente et modifiable. Ouvrez le
contrôle des couches du menu carte pour vérifier ou modifier cet état.

Si la couche de la carte scannée et calée n’apparaisse pas dans la fenêtre contrôle des couches, vous
cliquez sur Ajouter pour ajouter cette couche.
3 Modification de la structure d’une table

La modification de la structure de la table est à éviter dans la mesure du possible, car l’ajout ou le
retrait de champs peut perturber la table. Il est donc important de vérifier les données attributaires
après ce type d’intervention.

Vous accédez à la modification de la structure par le menu Table> Gestion tables>Modifier


structure et la boite de dialogue suivante apparaît :
Cette boite de dialogue est identique à celle qui apparaît lors d’une création de table et se manipule de
la même façon.

Le type de projection n’est pas modifiable à partir de cette fenêtre.


Pour modifier un système de projection (et déformer les entités selon le nouveau système de
projection), enregistrez la table sous un autre nom à partir du menu fichier>Enregistrer table
sous…(le système de projection est alors modifiable en cliquant sur le bouton projection de la
fenêtre d’enregistrement).

Cette interface permet de rajouter des colonnes (champs) afin d’y inscrire ultérieurement les données
supplémentaires concernant les objets de la couche.

Le sous-menu Gestion tables vous permet aussi de renommer une table ou de la supprimer
définitivement de l’ordinateur. Cette opération est irréversible !

Ceci est pratique dans la mesure où une table MapInfo est en réalité composée de plusieurs fichiers.
Le logiciel les supprime alors toutes en même temps, ou les renomme toutes à l’identique.

Les modifications apportées à la structure d’une table sont immédiates (il est impossible de revenir
en arrière, et il est inutile d’enregistrer les modifications, l’enregistrement des changements est
immédiat).

4- Ouvrir/fermer une table existante


- Choisir l’item « Fichier/Ouvrir» ou par raccourci « Ctrl+O » ;
- Choisir la table à ouvrir et éventuellement le type de visualisation souhaité ;
- Valider.

5- Visualiser une carte dans son intégralité

- Avec les outils du menu flottant, il est possible de se déplacer (zoom+, zoom-,…) ;
- Pour visualiser une carte dans son intégralité, choisir l’item « Carte/Afficher toute la couche»
ou par raccourci « Ctrl+K».

- Choisir la couche Commune, puis Valider.

6- Visualiser les données tabulaires associées à la carte

- Pour visualiser les données associées à la carte, sélectionnez le menu « Fenêtre/Données», ou par
raccourci « F2».
Sur MapInfo Professional, une seule fenêtre est active à la fois:

- Le menu « Carte » apparaît uniquement lorsqu’une fenêtre « carte » est active ;

- Le menu « Données » apparaît uniquement lorsqu’une fenêtre « données » est active.

Les données graphiques et tabulaires sont liées: sélectionner un objet sur la carte ou sur la table de «
données » revient au même.

S’il s’avère difficile de retrouver une donnée sélectionnée dans le tableau des attributs (ou
inversement), cliquez sur le menu « Sélection/Rechercher la sélection».
L’outil « Information» permet de visualiser les données associées à vos objets graphiques.

7- Fermer une table

- Pour fermer une table sélectionner l’item « Fichier>Fermer table» ;


- Il est possible de sélectionner plusieurs tables à fermer simultanément, avec les touche « Ctrl » et
« Shift » comme indiqué précédemment ;

- Pour fermer l’ensemble des tables, sélectionner l’item « Fichier/Tout fermer» ;


Cependant, en fermant l’ensemble des tables le document MapInfo est aussi fermé.

8- Création d’objets graphiques

Lorsque l’on veut modifier, rajouter ou créer des objets à une couche (ou table), on crée d’abord les
objets graphiques et c’est ensuite que l’on modifie la table attributaire.

Ajoutez la table sur laquelle vous désirez ajouter des éléments graphiques à la carte courante à partir
du contrôle couches.

Toujours dans le contrôle des couches, cochez la case Modifiable.


A partir du bouton Affichage …du contrôle des couche, cochez Afficher les nœuds, le logiciel
affichera alors tous les nœuds des entités de la table.

Si vous venez de créer votre table, elle est normalement déjà affiché et Modifiable.
Avant de commencer la création d’objets, vous pouvez définir leur style (couleur, épaisseur…) à
partir de menu Options>Style (soit polygone, ligne ou symbole).

Selon le type d’objets géographiques que vous voulez créer, vous avez plusieurs outils :

Pour une table de polygones, utilisez l’outil polygone (ou les autre outils de formes
géométriques prédéfinies pleines) de la barre de dessin.

Pour une table de lignes, utilisez l’outil ligne , polyligne ou arc de cercle de la barre
de dessin.

Pour une table de points, utilisez l’outil symbole de la barre de dessin

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