UNIVERSITE DE MONASTIR
ECOLE NATIONALE D'INGENIEURS DE MONASTIR
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE
Examen de TP MEF:
Elaboré par:
Amina BORGI Professeur:
Ahmed CHAMKHI Mme Mariem Belhadj Amor
Mohamed Ali
JILANI
1GM1 groupe 1
Année universitaire: 2018-2019
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I. Introduction:
Lors de l’essai de dureté Brinell, basé sur une méthode optique, on mesure la
taille de l'empreinte laissée par le pénétrateur.
La méthode consiste à appliquer sur la surface du matériau, dont on veut
mesurer la dureté, une bille en matériau dur de diamètre D=10mm avec une
force donnée, mesurée en kilogramme-force selon les conventions de notation
pendant une durée t. Après retrait, on mesure la taille de l'empreinte laissée,
une calotte sphérique de diamètre d.
L'échantillon qu'on va étudier dans ce TP est un cylindre de diamètre 60mm et
de hauteur 30mm.
II.Présentation du modèle:
Premièrement, on utilise l'une des unités suivantes:
N, m, Pa, kg, s
N, mm, MPa, Tonne, s
1. Modélisation géométrique:
la géométrie et les conditions aux limites sont caractérisés par une
symétrie de révolution
le matériau est supposé isotrope
Modèle Axisymétrique
Bille: Analytical rigid ( On ajoute un point de référence)
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Echantillon: Deformable
2. Propriétés de matériaux:
L'essai Brinell consiste à mesurer la dureté de matériau en cherchant la taille de
l'empreinte laissée par la bille, ce qui explique le type de part choisi pour cette
dernière. Il nous reste qu'introduire les caractéristiques de l'échantillon
(élastique: E, et plastique dépendant de la contrainte)
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L'échantillon devient de couleur verte après la création d'une section et en
lui attribuant le matériau donné
3. Assemblage:
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4. Etapes et Type de calcul (Step):
Le type de Step le plus adéquat à cette simulation est le calcul statique
implicite (Static, General) car il s'agit d'un problème de compression à vitesse
constante quasi-statique. Il présente aussi des grandes déformations et donc,
on doit tenir compte de la non-linéarité géométrique (Nlgeom).
5. Interactions:
L'interaction est de type surface-to-surface et sans frottement.
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6. Chargement et conditions aux limites (Load):
La base de l'échantillon doit être fixe.
U1=U2=U3=0
La bille se déplace vers le bas de 1mm.
U1=0, U2=-0.001 m, UR3=0
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7. Maillage:
Dans un premier temps, nous étudions les trois maillages uniformes. Entre
chaque maillage, la taille caractéristique des éléments a été divisée par 2 : le
nombre d'éléments et le nombre de degrés de liberté sont donc à peu près
multipliés par 4.
a. Changement de la taille:
Elément type:
taille: 2mm
Interpolation: Linéaire
Intégration: réduite
Elément type:
taille: 1 mm
Interpolation: Linéaire
Intégration: réduite
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Elément type:
taille: 0.5 mm
Interpolation: Linéaire
Intégration: réduite
Ces modèles sont à interpolation linéaire. On a varié seulement la taille de
l'élément. On constate que, plus que la taille est petite, plus la précision
augmente dans la zone déformée seulement. Il est donc inutile de raffiner
partout le maillage de la même façon : les zones où la contrainte varie
rapidement nécessitent des éléments plus fins que celles où la contrainte
varie peu.
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b. Changement de l'interpolation:
Elément type:
taille: 2 mm
Interpolation: Quadratique
Intégration: réduite
Elément type:
taille: 1 mm
Interpolation: Quadratique
Intégration: réduite
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Elément type:
taille: 0.5 mm
Interpolation: Quadratique
Intégration: réduite
On observe le très fort avantage des maillages quadratiques pour ce type
de problèmes: même le plus grossier d'entre eux, à savoir de taille 1mm,
capte relativement bien l'allure de la répartition des contraintes.
c. changement de l'intégration:
Elément type:
taille: 2 mm
Interpolation: Quadratique
Intégration: complète
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Elément type:
taille: 1mm
Interpolation: Quadratique
Intégration: Complète
Elément type:
taille: 0.5 mm
Interpolation: Quadratique
Intégration: complète
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L'intégration complète nous a donné un résultat plus précis mais
pas très loin de celui en utilisant l'intégration réduite.
Donc pour un calcul approché, on peut se limiter à l'intégration
réduite pour estimer la solution final de ce type de problème.
8. Traçage des courbes:
Courbe de contrainte de Von Mises pour un déplacement de
0.5mm utilisant un maillage en interpolation quadratique
Courbe de contrainte de Von Mises pour un déplacement de 1mm utilisant
un maillage en interpolation quadratique.
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Courbe de déformation en fonction du déplacement de 1mm
Courbe de déformation en fonction du déplacement de 0.5mm
La déformation plastique PEEQ reste nulle
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III. Conclusion:
Cette étude nous a permis de constater que lorsque l'on raffine le maillage, la
solution éléments finis converge bien vers la solution continue, et que cette
convergence est plus lente avec des éléments linéaires qu'avec des éléments
quadratiques.
L'observation de la convergence des champs de contrainte obtenus par la
simulation, nous a permis en outre d'en déduire deux règles pratiques :
1. Si l'objectif de la simulation est une contrainte ou une déformation,
mieux vaut généralement utiliser des éléments quadratiques : les
éléments linéaires nécessitent un maillage très fin pour ne pas introduire
trop d'écarts sur ces quantités.
2. Les raffinements du maillage doivent s'opérer en priorité dans les zones
à forts gradients de contraintes ou de déformations. Il est inutile d'avoir
un maillage très fin dans une zone où les contraintes et les déformations
sont quasi-constantes : cela réduit très peu les écarts, mais peut
augmenter fortement les coûts.
Enfin, pour évaluer la qualité des résultats, on compare celles trouvés
numériquement après simulation avec celles expérimentaux.
