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Faculté de Génie mécanique et Génie des procédés

CALATYRE ET CHIMIE DE SURFACES

ISOHERME D'ABSORPTION

*SAIDAOUI MALEK 201500000123


*ABUHILALA ILYA 171731087574
BUT DU TP :

- Etudier l’isotherme d’adsorption de l’acide acétique sur du charbon actif


à temperature ambiante et determiner les coonstantes de l’equation de
Freundlish et Langmuir

1.DÉFINITION DE L’ADSORPTION :

On appelle adsorption la fixation des molécules d’un composé


donné à une surface liquide-gaz, liquide-solide ou solide-gaz.
On peut de manière plus générale la définir comme étant l’établissement
d’une liaison entre un corps gazeux ou liquide donné dit adsorbas et un
solide dit adsorbant. Selon les types de liaison :
*Liaison faible : energie d’activation faible (reversible) DU COUP
ça se dit liaison chimique.
*Liaison forte : energie d’activation forte (irreversible) DU COUP
ça se dit liaison physique.

2. DEFINITION DE L’ADSORBANT :

Les adsorbants sont des solides poreux se présentant sous forme de


granulés, de poudre ou de solide filés. Ils sont caractérisés essentiellement par
leur surface spécifique plus au moins grande. Celle ci détermine la capacité
d'adsorption qui n'est autre que la quantité de substance fixée par unité de
masse du solide. La connaissance de la capacité d'adsorption permet de
déterminer la qualité d'un solvant.

3. FACTEURS INFLUNCANT SUR L’ADSORBTION :

La surface spécifique de l’adsorbant : pour que la quantité adsorbée


soit importante il faut que la surface de contacte soit très grande.
La concentration du soluté adsorbé : le déroulement de l’opération
d’adsorption change en variant la concentration du soluté adsorbé.
La nature du soluté adsorbé : l’adsorption des change en changement
la température du travail :
-A baisse température, on est en présence de la physosorpion.
-A haute température, on est en présence de la chimisorption.
Plusieurs théories ont été établit sur le mécanisme d’adsorption, elles
expliquant que ce phénomène n’est pas simple, et que les équations
proposées ne sont valables qu’aux condition limites.

4. ISOTHERME D’adsorption :

A température donnée on peut déterminer la quantité adsorbée X


par M grammes d’adsorbant pour différentes concentrations :
X/M = f (C) ; Cette relation est dite : ISOTHERME D’ADSORPTION.

5. THEORIES SUR LES MECANISMES D’ADSORBTION :


A. THEORIE DE FREUNDLICH (1909) :

Il est possible de représenter, les Isothermes selon la forme empirique


suivante :
(X/M)F = k. Cn
Tel que :
X : Quantité de soluté adsorbée en moles.
C : Concentration du soluté à l’équilibre en mole/l.
M : Quantité d’adsorbant en grammes.
K, n : Constantes déterminées généralement, en traçant: log(X/M) = f (log C)

B. THÉORIE DE LANGMIUR (1916) :


Elle repose sur deux hypothèses :

Langmuir à établit l’équation :

(X/M)L = (a. b.Ce) / (1+ b. Ce)


Où :
X : Quantité de soluté adsorbée en moles.
M : Quantité d’adsorbant en grammes.
C : Concentration du soluté à l’équilibre en mole/l.
a, b : Constantes expérimentales .

Partie expérimentale  :

1. PRODUITS UTILISÉS :
- Acide acétique (0.5 M).
- Eau.
- Carbone actif.
- Solution de NaOH (0.1 N).
- Phénophtaléine.

2. MATERIELS UTILISÉS :
- Erlenmeyer.
- Chronomètre.
- Pipette.
- Bicher.
- Filtrat.
-Thermomètre.

2. EXPÉRIENCE :

On prend six erlenmeyers lavés et séchés, où, on y verse les quantités d’eau
et d’acide acétique (0.5 M) comme indiquer sur le tableau ci-dessous, bien
mélanger.
Ajouter dans chacun 0.5g de charbon actif.

Flacons 1 2 3 4 5 6
Eau (ml) 0 20 30 35 41 45
Acide acétique (ml) 50 30 20 15 9 5

Laisser reposer pendant 30 min en agitant les flacons toutes les 5 min et on
filtre dans d’autres flacons secs.

On prélève 2 ml De chaque solution de NaOH (0.1 N) en présence de


quelques gouttes de Phénophtaléine ; On note la température de l’expérience.
4. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS :
a- CALCUL DE LA CONCENTRATION INITIALE :

Elle est obtenue au moyen des solutions mères en calculant la concentration


diluer de l’acide acétique de la manière suivante :
(C. V)i = (C .V)f  Cf = ( Ci . Vi) /Vf ; Tel que Ci =0.5 M, Vf= 50 CC.
D’où, Cf = 0.01. Vi = C0.
i:initial f : final.
Les résultats sont regroupées dans le tableau ci-dessous :

Tube 1 2 3 4 5 6
C0 (M) 0.5 0.3 0.2 0.15 0.09 0.05

b- CALCUL DE LA CONCENTRATION À L’ÉQUILIBRE :


Elle est obtient au moyen des solutions à doser par NaOH(0.1M), c’est à
dire elle est obtenue par neutralisation de l’acide acétique par la soude
NaOH(0.1M)

A l’équilibre on à (C.V)a=(C.V)b

Au point d’équivalent on à :

Ceq= (Cb. Veq )/Va

Ca,Va : la concentration et le volume de l’acide acétique.


Cb,Vb : la concentration et le volume de la soude NaOH(0.1M).
Ceq : concentration de l’acide acétique au point d’équation.
Veq : volume de la soude verser au point d’équivalent.
Ceq= (Cb. Veq ) /Va

Ceq*2ml = 0.1M* Veq

Ceq= (0.1. Veq ) /2

Alors on a :

Tube 1 2 3 4 5 6
VB (ml) 8.125 4.55 2.9 2.1 1.15 0.5
C (M) 0.406 0.228 0.145 0.105 0.0575 0.025

c- CALCUL DE LA QUANTITÉ ADSORBÉE :

C’est la différence entre le nombre de moles initiales, et de celle adsorbée.


X = n0 –n = (C0 –C). V  X = 50ml. (C0-C) ; D’où, le tableau :

Tube 1 2 3 4 5 6
10-3X (mole) 4.7 3.6 2.75 2.25 1.625 1.25

d- TRACÉ DE L’ISOTHERME D’ADSORPTION :

A la température de l’expérience T = 287k, on peut déterminer la quantité


X adsorbée, par la masse M grammes d’adsorbant pour différentes
concentrations C.
X/M = f (C), est appelé isotherme d’adsorption.

10-3X /M 9.4 7.2 5.5 4.5 3.25 2.5


(mole/g)
C (M) 0.406 0.228 0.145 0.105 0.0575 0.025

Dans notre T.P. M =0.5g.


On obtient une courbe.
Interpretation du graphe obtenu :
Le graphe de X/M=f(Ce) est une courbe qui donne le rapport entre la quantité
absorbé e=de l’acide acitique par unité de charbon actif.
Cette courbe est croissante , la quantité de AA diminue avec la diminution de
la concentration d’equilibre « Ce »

e- VÉRIFICATION DES THÉORIES :


VÉRIFICATION DE L’ÉQUATION DE LANGMIUR :

X = a. b.Ce  M = 1 + 1
M 1+ b. Ce X a. b.Ce a
Suivant le tableau qui suit, on trace le graphe : M / X = f (1/C)

M/X (g/mol) 106.38 138.889 181.818 222.22 307.6 400


2 92
1/C (mol-1) 2.463 4.386 6.896 9.523 17.39 40
1

On obtient alors, une droite qui ne passe pas par l’origine de pente
7.822= 1/b.a. ; et l’ordonnée à l’origine 1/a =72 ,d’où a = 0. 01 l/mol .
Et b=12.784

VÉRIFICATION DE LA THÉORIE DE FREUNDLICH :

X /M = K . Cn 
Après introduction des Ln :
Ln (X /M ) = Ln K + n . Ln C ; On trace alors :
Ln(X /M ) = f ( LnC) .

-Ln (X /M ) 4.66 4.93 5.20 5.40 5.72 5.99


(mole/g)
-Ln C 0.901 1,48 1.931 2,253 2,864 3,688
(mole)
La pente n =0.477,
L’ordonnée à l ‘origine : Log K =-4.13  K = 0.016 mol/g

Apres avoir obtenu la forme lineaire pour chercher le modèle le plus adéquant
on doit vérifier les trois (3) conditions suivantes :

1ére condition :
On doit calculer (X/M)L et (X/M)F :
A-EQUATION DE FREUNDLICH :

On utilisant les résultats de la présentation graphique on trace (X/M)=f(C)


X/M=K*Cn avec : K=0.016 t n=0.4777
X/M=(0.016)*C0.477

X/M 0.01040 0.00790 0.00636 0.00546 0.00409 0.00275


(mole/g)
C (M) 0.406 0.228 0.145 0.105 0.0575 0.025
B- EQUATION DE LANGMUIR :
On utilisant les résultats de la présentation graphique on trace (X/M)=f(C)
X/M=a*b*Ce/ (1+b*Ce) avec : a=0.01 et b=12.784

X/M=0.01*12.784*Ce /(1+12.784*C)
X/M 0.00832 0.00739 0.00645 0.00569 0.00420 0.0024
(mole/g)
C (M) 0.406 0.228 0.145 0.105 0.0575 0.025

Alors : 1ére condition : approximation par rapport au graphe


X/M=f(Ce)

Interpretation du graphe :
Le graphe nous represente 3 courbes croissantes, une qui represente l’isotherme
d’adsoprion en fonction de la concentration d’equilibre et les deux autres
representent l’isotherme d’adsorption en utilisant l’equation de Frendlich et
Langmuir en fonction de Ce.

D’après les deux graphes on remarque que la courbe de Langmuir est plus
proche que la courbe de Freundlich ; donc ce model est plus adéquat.
D’où le model de Langumir a pour objectif de decrire de façon simple la
formation d’une monocouche d’un absorbat.

2éme condition: On calcule le coefficient de correlation :


1/Langmuir :

On a :
R2= (S0.S3-S1.S2)2 / (S0.S4-S1.S1)(S0.S5-S2.S2)
Sachant que :
Xi=Ce
Yi=(X/M)L
Avec :
S0=n=6
S1= ∑xi= ∑Ce=0.966
S2= ∑yi= ∑(X/M)L=0.034
S3= ∑xiyi= ∑Ce.(X/M)L=0.00687
S4= ∑xi2= ∑Ce2=0.250
S5= ∑yi2= ∑(X/M)2L=0.000218

Xi.Yi=Ce*(X/ 0.00337 0.00168 0.00093 0.00059 0.00024 0.00006


M)L
Xi2=Ce2 0.164 0.051 0.021 0.011 0.003 0.0006
Yi2=(X/M)2L 0.00006 0.00005 0.00004 0.00003 0.00001 0.000005
9 4 1 2 7 7
On Calcule R2 :

R2= (S0.S3-S1.S2)2 / (S0.S4-S1.S1)(S0.S5-S2.S2)


R2= (6*0.00687-0.966*0.034)/(6*0.25-0.966*0.966)(6*0.000218-0.034*0.034)
R2=0.814 < 0.97

2/FREUNDLICH :

On a :
R2= (S0.S3-S1.S2)2 / (S0.S4-S1.S1)(S0.S5-S2.S2)
Sachant que :
Xi=Ce
Yi=(X/M)F
Avec :
S0=n=6
S1= ∑xi= ∑Ce=0.966
S2= ∑yi= ∑(X/M)F=0.0369
S3= ∑xiyi= ∑Ce.(X/M)F=0.0078
S4= ∑xi2= ∑Ce2=0.250
S5= ∑yi2= ∑(X/M)2F=0.000336

Xi.Yi=Ce*(X/ 0.0042 0.00180 0.00092 0.0005 0.00023 0.00006


M)F 2 2 7 5 8
Xi2=Ce2 0.164 0.051 0.021 0.011 0.003 0.0006
Yi2=(X/M)2F 0.0001 0.00006 0.00004 0.0000 0.00001 0.00000
80 24 04 29 67 75

On Calcule R2 :

R2= (S0.S3-S1.S2)2 / (S0.S4-S1.S1)(S0.S5-S2.S2)

R2= (6*0.0078-0.966*0.0369)/(6*0.25-0.966*0.966)(6*0.000336-
0.0369*0.0369)
R2=0.38 < 0.97
Interpretation des resultats :
On a RL2= 0.82 Le modele convient
R2F= 0.38 Le model convient pas
Donc on deduit que le model de Langmir est plus sur que Frendish car :
RF2 < R2L

3éme condition :

On utilise dans cette méthode la notion de l’erreur.


∆ %=(1/n) ((X/M)th- (X/M)exp /((X/M)th)
3-1 FREUNDLICH :
∆ %= ((X/M)F- (X/M)exp /((X/M)F)*100

∆% 9.6 8.82 13.2 17.4 23.46 54


∑∆ %=(1/n) ∑ ((X/M)F- (X/M)exp /((X/M)F)*100

∑∆ %= 21.08 %

3-2 LANGMIUR :
∆ %= ((X/M)L- (X/M)exp /((X/M)L)*100

∆% 12.9 2.57 14.7 20.9 22.61 4.16


∑∆ %=(1/n) ∑ ((X/M)L- (X/M)exp /((X/M)L)*100

∆ %= 13.00 %

Conclusion :
∆langmuir< ∆freundlich
Donc ce model est plus adéquat.
g- INFLUENCE DE LA TEMPERATURE:
Le type d’adsorption change en changeant la température :

-A basse température, on est en présence de la physosorpion.


-A haute température, on est en présence de la chimisorption.

h- APPLICATIONS INDUSTRIELLES DE L’ADSORPTION :


Le phénomène d’adsorption joue un rôle important dans le domaine du
traitement des solutions diluées et dans celui du fractionnement des mélanges
Traitement des solutions diluées :
-Les solution diluées se constituant d’un solvant est d’un on plusieurs solutés
des faibles concentrations.
-Le traitement de ces solutions, consiste soit a la purification du solvant en
éliminant les solutés considérés comme des impuretés, soit à l’extraction par
adsorption pour récupérer les solutés.
Pour bien illustrer cette définition. Voici quelque exemples :
Traitement des eaux : dans une installation chimique industrielle, on est
amener a se débarrasser d’une eau que contient de l’acide picrique.
Le traitement par le charbon actif : est la méthode du choix, car ne
cherche pas a récupérer l’acide picrique.
-décoloration des jus sucrés : on procède à la purification de ces jus en
utilisant le charbon actif et le moins animal.
-la purification des divers produits utilisés pour le traitement des huiles
minérales .végétales et animales.
-la dessiccation des produits organiques industriels.

Fractionnement des mélanges :


Dans toutes les installations à très basses températures, les impuretés qui
se déposent sous forme de solide sont gênantes, dans la séparation de l’air se
sont l’eau, l’acide carbonique et les hydrocarbures (notamment l’acétylène).
Ces impuretés peuvent être éliminées soit par un premier traitement chimique
de l’air (Séchage par KOH fondue, élimination de CO2 par KOH ) par des
régénérateurs ou par adsorbants, très souvent, ces moyens sont combinés ;
Les adsorbants comparés aux produits chimiques, ont l’avantage d’être
facilement régénérables.
On utilise comme adsorbant le gel de Silice et le gel d’alumine avec une
quantité moins importante de charbon actif. On utilise dans la plupart du
temps (comme les régénérateurs) les adsorbants par pair, pour maintenir la
continuité du processus d’épuration, tandis que l’un est régénéré, l’autre

prends la relève, les conditions de régénération sont particulièrement favorisées


par de basses températures, car l’on y dispose de gaz absolument secs et libres
d’impuretés, avec ces gaz, les produits adsorbants, peuvent être complètement
régénérés, l’épuration des adsorbants est particulièrement bonne.
Parmi ces applications en cite :
-séchage à température ambiante de l’air sous pression des installations
classique de décomposition de l’air (sécheurs à gel).
-séchage ultérieur des gaz bruts lors de la décomposition de gaz et de cokerie, et
dans les installations d’éthylène (séchoir à gel).
-la dessiccation des produits organiques industriels
Conclusion

Pour ce qui concerne l’adsorption on constatée qu’elle


Consiste à établir un équilibre Entre les molécules et
l’adsorbant, et nous faisant appel à la notion isotherme
d’adsorption qui représente des traces montrant la variation de la
quantité adsorbée en fonction de la concentration de la substance
étudiée, or cette quantité est proportionnelle à la concentration.
Le pourvoir d’abaisses la tension Suger criait avec le nombre de
carbone

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