Mémoire de Projet de Fin D'étude. HIMDI Karam
Mémoire de Projet de Fin D'étude. HIMDI Karam
Mémoire de Projet de Fin D'étude. HIMDI Karam
HIMDI Karam
Intitulé
Automatisation du fonctionnement de la
goulotte rétractable de la machine de coupe
des câbles
Lieu : SEWS-Maroc
Réf : 15/IMT17
Abstract
This end-of-study project deals with the automation of the operation of a retractable
chute of a cable cutting machine. At present, the manual operation induces a
decrease in the output of the workforce which will have its impact on productivity.
Our goal is to offer a simple solution, at minimum cost and ensuring the minimum of
space required to change the operating mode of the chute from manual to
automatic.
To carry out our project, we went through a functional analysis to define the need as
well as the various service functions related to the operation of the chute to arrive at
the functional specifications. We proposed the different possible solutions based on the
results of our functional analysis to retain the most appropriate solution at the end.
Then, we have dimensioned the various elements that constitute our solution before
proposing a simulation of the system. To do this, we used CATIA and FLUIDSIM software.
Finally, we finished our work with a calculation of the gains generated by this project.
Keywords: CST, cable, Retractable chute, automation, rodless cylinder, productivity
Je tiens vivement à exprimer mes profondes gratitudes à Mme B.RZINE pour son
encadrement pédagogique très consistant ainsi que pour l’intérêt avec lequel elle a suivi la
progression de mon travail, et pour tous ses conseils et directives tout au long de ma période de
projet.
Je remercie également les techniciens de la zone coupe pour leur encouragements et toutes
leur informations bénéfiques ainsi que tous les opérateurs pour leur collaboration et leur aide.
Je voudrais également exprimer mon ample gratitude envers les membres du jury, Mr
D.TAHRI et Mme M.ABARKANE qui ont bien voulu me donner l’honneur d’évaluer et
d’apprécier ce travail.
Le dénudage est l'opération qui consiste à enlever une partie de l’isolant située sur l’extrémité
du fil à l’aide les lames de la machine de coupe.
Sertissage manuelle: Dans certains cas, il s’avère impossible de sertir les terminaux aux
extrémités des fils automatiquement. D’où la nécessité d’effectuer cette opération à l’aide de
presses manuelles.
Le twisting : Cette opération consiste à torsader les fils afin d’éliminer les effets du champ
électromagnétique.
Soudage ultra-son: une machine (dite Schunk) sert à souder (jointure de plusieurs fils) par
Ultra-son
Introduction générale
L’ouverture commerciale et la libéralisation financière adoptées ces dernières années
par le Maroc ont permis de développer de nouveaux secteurs d’activités dont le marché de
câblage est l’un des leviers de la nouvelle ère industrielle marocaine.
Le câblage électrique est parmi les domaines qui s’introduisent dans le processus de
fabrication des automobiles et qui connait une forte compétitivité entre plusieurs entreprises.
Ainsi, ces acteurs visent une politique d’amélioration continue qui assure plus d’efficacité
tout en respectant les exigences des clients. Pour ce faire, il a fallu se tourner vers
l’automatisation de ces processus.
C’est dans le cadre de cette philosophie que s’inscrit notre projet de fin d’études au sein de
SEWS-Maroc. Le service maintenance où on m’a affecté, avait jugé nécessaire de changer le
mode opératoire au niveau d’une machine de coupe des câbles. Il s’agit en fait d’une
transformation d’une opération manuelle dans cette machine en une opération automatique.
En effet et dans un premier temps, nous allons commencer par une présentation de
l’organisme SEWS-Maroc comme filiale du groupe SUMITOMO, suivi d’une description du
processus de fabrication des faisceaux électriques.
Le deuxième chapitre présentera le cadre général de notre projet en décrivant la
problématique et la situation actuelle ainsi qu’une analyse du besoin en se basant sur un
diagnostique de l’existant. Nous suivons lors de ce chapitre les étapes de l’analyse
fonctionnelle pour l’élaboration d’un cahier de charges fonctionnel résumant les fonctions du
nouveau système automatisé proposé et les niveaux de leurs critères d’appréciation.
Cette étude théorique nous permettra par la suite de recenser les différentes solutions
techniques permettant de répondre à notre cahier de charges avant de fixer une solution
finale qui sera un sujet d’étude par la suite.
1
effectué le stage relatif au présent projet, en
décrivant le cœur de métier de l’entreprise et le
produit fini livré.
Le groupe Sumitomo Electric Industries détient vers 25% des parts du marché International de
l’automobile et emploie une force salariale qui dépasse les 60.000 employés dans le monde
entier.
Son engagement envers la qualité des produits inégalés, un service de qualité, une valeur
imbattable et la satisfaction des clients fait de SEWS-Europe le choix naturel pour l'industrie
automobile Européenne.
SEWS-E (dont le siège est basé à Staffordshire en Angleterre) travaille avec plusieurs
constructeurs automobiles mondiaux dont les fondamentaux sont : Honda, Toyota, Nissan,
Peugeot-Citroën et Mini (figure 2).
augmenter la production afin d’accroitre la notoriété de l’entreprise ainsi de satisfait les besoins
des clients.
- Département logistique : son rôle est d’optimiser la mise en place et le lancement des
programmes de fabrication tout en assurant une gestion optimale du stock et une expédition à
temps aux clients.
I.2.5 Certification
Pour des raisons d’assurance de bonne qualité, sécurité et la confiance des clients. SEWS-
Maroc justifie de plusieurs certificats internationaux comme indiqué dans le tableau 3.
Un câblage se subdivise en plusieurs parties qui sont liées entre elles on trouve :
Dans le domaine du câblage automobile, un fil électrique a besoin d’un certain nombre
d’accessoires (tableau 5) pour être bien exploité.
Composant Description
Terminaux Pour assurer une bonne connexion entre deux
câbles (l’un est une source d’énergie, l’autre
est un consommateur d’énergie)
Matériel de protection
Des pièces qui protègent le câble et tous ses
éléments de la surcharge du courant qui pourrait
l’endommager
SUB : « sertissage manuelle » c’est conçue pour faire les tâches qu’elles s’estiment
non réalisables par les machines de coupe comme le sertissage des fils de grandes sections et
le sertissage des connexions de grande taille après être coupé et dénudé en CST.
Pré-montage :
Pour faciliter le travail, le faisceau électrique est décomposé en plusieurs sous-éléments réalisés
séparément dans des postes de pré-montage.
Assemblage :
Cette opération consiste à assembler plusieurs fils servis par le Kitter du Kanban en les
connectant à des connecteurs et à habiller les troncs de fils par des gaines, des agrafes et des
passes fils. Elle se fait généralement sur des carrousels formés de plusieurs planches fixées sur
un support roulant et tournant avec une vitesse et un temps programmé appelé : « le Takt time ».
A tour de rôle, chaque opérateur met un ensemble de fils dans sa propre place en respectant le «
Board plot » sur la planche et ainsi de suite jusqu’à l’assemblage d’un faisceau complet.
Contrôle qualité :
Pour faire ce test, il y a des appareils, appelés Banc Off Line, sur lesquelles on trouve les
emplacements de chaque connexion du faisceau comme sur le véhicule à laquelle il est destiné.
En montant le faisceau sur un B.O.L, le logiciel superviseur donne la commande pour passer par
plusieurs phases de test (selon la référence du faisceau) comme le test de continuité, des fusibles.
Contrôle final :
C’est une opération faite par des opérateurs qui consiste à comparer le faisceau avec un autre
faisceau exemplaire (Référence).
Audit :
C’est un test fait visuellement par le département qualité qui vérifie le dimensionnement ainsi
que toute anomalie non détectable par les autres tests comme l’excès d’enrubannage, le manque
d’une pièce auxiliaire, les connecteurs cassés.
Emballage :
Cette opération vise à positionner le faisceau dans un contenant normalisé (Carton, bague
plastique…) afin de le protéger et de faciliter sa manutention chez le client final.
Expédition :
A la fin de la chaîne on rassemble tous les cartons qui ont un visa du service qualité en
termes de quantité et de qualité, afin de les expédier vers les clients.
Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons mené une présentation de la société accueillante suivie
d’une description détaillée du processus de fabrication des faisceaux électriques.
Dans ce qui suit, nous allons entamer notre étude du projet par une analyse de la problématique
posée et de la situation existante.
Par la suite nous allons identifier la démarche adéquate pour résoudre la problématique
et finalement nous allons élaborer sa planification.
I.1 Problématique
Aujourd’hui les entreprises cherchent à augmenter leur productivité, tout en assurant une
disponibilité maximale de leurs moyens de production, ce qui met en relief l’importance de la
maintenance. Une amélioration des conditions de travail des opérateurs peut faire l’affaire et
servir à atteindre cet objectif. C’est dans ce contexte où s’oriente notre projet de fin d’études
réalisé au sein du service maintenance de la société SEWS-Maroc Kenitra, et s’étalant sur une
période de 4 mois allant du 01 Mars 2017 au 30 Juin 2017, plus précisément dans la zone de
coupe CST et qui, constitue une zone pilier dans le processus de production des faisceaux
électriques automobiles. Notre mission principale durant cette période est: « Automatisation du
fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles »
Pour décrire d’une manière claire et structurée notre problématique, nous avons utilisé l’outil
QQOQCP défini dans le tableau 6.
Expression du besoin
La transformation d’une opération manuelle de récupération des câbles sertis contenus dans la
goulotte rétractable à une opération automatique afin d’améliorer l’efficacité de l’équipement et
apaiser le travail de l’opérateur.
Auteurs du projet
Maître d’ouvrage : SEWS-Maroc Kenitra, une entreprise de câblage automobile.
Maître d’œuvre : La Faculté des Sciences et Techniques de Fès, département Génie
Industriel, filière Ingénierie en Mécatronique, représenté par HIMDI Karam et sous
l’encadrement de :
Mr. LEKHLILI Abdelhalim : Responsable département maintenance de la zone de
coupe CST.
Quoi ?
Description de l’activité C’est quoi le - L’opérateur trouve des difficultés pour tirer
de la tache ou du problème ? manuellement la goulotte rétractable
problème contenant les fils sertis surtout lorsqu’il s’agit
de câbles de grandes sections.
Où ?
Description des lieux Où apparait le - Zone de coupe CST.
problème ?
Quand ?
Description des temps Quand apparait le - Lors de récupération des câbles après
problème ? sertissage.
Comment ?
Description de la Comment se - L’opérateur tire manuellement la goulotte
manière ou de la produit le rétractable.
méthode. problème ?
Pourquoi ?
Description des raisons, Pourquoi résoudre - Améliorer l’efficacité de l’équipement.
des causes, des objectifs. le problème ? - Faciliter la tâche de l’opérateur.
- Augmenter la productivité.
Contexte pédagogique :
Ce projet s’inscrit dans le cadre de projet industriel de fin d’études pour l’obtention du diplôme
d’ingénieur d’état, spécialité Ingénierie en Mécatronique délivré par la Faculté des Sciences et
Techniques de Fès.
Limite du sujet :
Lieu : La zone de coupe CST
Durée : 4 mois (du 01 Mars 2017 au 30 Juin 2017)
Objectif du projet
Nous allons nous intéresser dans notre projet à la goulotte rétractable depuis l’admission des
câbles jusqu’à leur récupération par l’opérateur.
Notre objectif est de proposer une solution simple, à coût minimal et assurant le minimum
d’encombrement permettant de changer le mode de fonctionnement de la goulotte du manuel à
l’automatique.
Ainsi, pour bien s’organiser et arriver à réaliser le projet en une durée de quatre mois, nous
l’avons décomposé en tâches qui doivent être accomplies dans une durée planifié (figure 11) :
La zone de la coupe (CST) regroupe un ensemble des machines très performantes, la plupart de
ces machines fabriquées par le constructeur KOMAX. La zone CST comporte trois zones (A, B
et D). Le tableau 7 regroupe les différentes machines existantes avec leurs références divisées
sur les trois zones mentionnées précédemment.
L’opérateur doit effectuer un effort manuel de plus, chose qui devient plus difficile lorsqu’il
s’agit de câbles de grandes sections, la masse totale de la goulotte (2) pouvant atteindre les 45
Kg, ce qui peut influencer sur ses performances pendant ses heures de travail.
De plus la pièce (3) constitue un danger permanant pour l’opérateur qui peut lui causer des
blessures au niveau de sa tête s’il s’incline par exemple pour ramasser quelque chose par terre et
il souhaite se mettre debout à nouveau.
1
1
2 2
3
Pour toutes ses raisons, le service maintenance a jugé nécessaire d’établir des améliorations au
niveau de ces machines afin de garantir une bonne productivité et de bonnes conditions de travail
Utilisateur
Goulotte rétractable
(opérateur/opératrice)
Nouveau
mécanisme
Questions Réponses
Conclusion
De l’analyse qui précède, il est tout à fait possible d’achever les performances attendues pour le
nouveau dispositif alors que les problèmes pouvant empêcher la pérennité du besoin sont
négociables. Nous pouvons donc conclure sans prendre trop de risques que le besoin est validé.
Suivant les objectifs de la conception et le niveau de précision recherché, nous pouvons définir
plusieurs phases de vie pour un produit. Ces phases sont les suivantes :
Conception et fabrication
Utilisation normale
Maintenance
Pour identifier les fonctions du milieu extérieur lors de ces différentes phases de vie, nous allons
établir des diagrammes Pieuvre relatifs à chaque phase de vie.
Matière
première
FC1
Cahier de Délai
charges FC2 d’étude
FC6 Nouveau
mécanisme
FC3
FC5 FC4
Coût
Fournisseur Normes et
règlements
Lors de la phase de conception/fabrication, notre système doit assurer les fonctions suivantes :
FC1 : Utiliser une matière première disponible.
FC2 : Respecter le délai d’étude.
FC3 : Utiliser les composants standards.
FC4 : Concevoir à coût optimal.
FC5 : Respecter les normes et les règlements.
FC6 : Satisfaire le cahier des charges initial.
Goulotte
Opérateur rétractable
FC7 FP
Nouveau
mécanisme Câble
Sécurité Encombrement
Alimentation
Lors de ce mode de fonctionnement, notre système doit assurer les fonctions suivantes :
FP : Permettre de déplacer la goulotte rétractable vers l’opérateur afin de récupérer les câbles
FC7 : Faciliter la tâche de l’opérateur
FC8 : Résister aux conditions climatiques : humidité, température…
FC9 : Pouvoir fonctionner tout en assurant la sécurité de l’opérateur
FC10 : Assurer l’alimentation du mécanisme proposée
FC11 : Être moins encombrant
FC12 : Permettre une récupération aisée des câbles.
Technicien
FC13
Outils
Pièces de
FC14 FC15 d’intervention
rechange Nouveau
mécanisme
Lors d’une intervention de la maintenance, notre système doit assurer les fonctions suivantes:
FC13: Permettre au technicien une intervention aisée et limitée dans le temps.
FC14 : Contenir des pièces facilement interchangeables.
FC15 : Etre facilement entretenu avec des outils standards.
Fonctions
FP Permettre de déplacer la goulotte rétractable vers l’opérateur afin de récupérer les câbles
FC9 Pouvoir fonctionner tout en assurant la sécurité de l’opérateur
FC11 Être moins encombrant
FC6 Satisfaire le cahier des charges initial.
FC10 Assurer l’alimentation du mécanisme proposée
FC5 Respecter les normes et les règlements
FC2 Respecter le délai d’étude
FC4 Concevoir à coût optimal
FC7 Faciliter la tâche de l’opérateur
FC8 Résister aux conditions climatiques : humidité, température…
FC12 Permettre une récupération aisée des câbles
FC14 Contenir des pièces facilement interchangeables
FC13 Permettre au technicien une intervention aisée et limitée dans le temps
FC15 Etre facilement entretenu avec des outils standards
FC3 Utiliser les composants standards
FC1 Utiliser une matière première disponible
Fonctions de Flexibilité
Critère Niveau
service Tolérance Classe
FP : Permettre de Géométrie de la goulotte 940*150*135 (mm) F0
déplacer la goulotte Masse à déplacer 5kg M 45kg ± 2 kg F2
vers l’opérateur Distance à parcourir Course:1000mm 10 mm F1
afin de récupérer Vitesse de déplacement 50 mm/s v 600 mm/s ± 2% F1
les câbles
FC11 : Etre moins Espace disponible 1m*0.5m*0.2m F1
encombrant
FC12 : Pouvoir Coefficient de sécurité Maximal F0
fonctionner tout en
assurant la sécurité
des opérateurs
FC10: Assurer Energie pneumatique P = 6 bars F0
l’alimentation du
nouveau dispositif
FC6 : Satisfaire le Améliorer l’existant F1
cahier des charges
initial.
d’exploitation
Automatique
pneumatique
Contraintes
Réglage
Energie
Nouveau mécanisme
de déplacement
automatique de la
goulotte rétractable
Le diagramme FAST va nous permettre de poser les solutions technologiques possibles par
déduction à partir des fonctions principales (annexe 2).
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons entamé notre étude par une mise en situation de la problématique.
Ensuite, nous avons présenté une analyse du besoin qui nous a permit de cadrer notre nouveau
système automatisé. Puis, nous avons élaboré une analyse fonctionnelle du milieu extérieur en
relation avec le produit dans ces différentes phases de vie. Nous avons ensuite mené une analyse
fonctionnelle interne ayant pour objectif d’extraire les différentes solutions technologiques
possibles correspondantes à notre fonction principale :
« Permettre de déplacer la goulotte rétractable vers l’opérateur afin de récupérer les câbles »
Figure 24: Assemblage de l’arbre du vérin rotatif et le pignon à l’aide d’une clavette
Après avoir maintenu solidaires l’arbre de sortie du vérin rotatif et le pignon, on alimente le
vérin par de l’air comprimé de pression P. Cette pression développe une force agissant sur la
surface du piston. Cette force est transformée par la suite en un couple sur l’arbre de sortie du
vérin. Etant solidaire à l’arbre de sortie par une clavette, le pignon se met à tourner et entraine la
crémaillère en translation à la vitesse V (figure 25). La goulotte rétractable se met à se déplacer
avec même vitesse V vue qu’elle est solidaire à la goulotte rétractable par des vis de fixation. La
crémaillère et la goulotte constituent donc une seule unité se mettent à translater à la fois afin de
transporter les câbles vers l’opérateur.
Goulotte
rétractable V
Vis de
fixation
Crémaillère
Pignon lié à l’arbre
de sortie du vérin
rotatif
Après avoir défini le premier système, on étudiera par la suite sa conformité avec notre cahier de
charge initial. Pour cela, nous allons chercher les dimensions du pignon. Il faudra donc calculer
son diamètre :
Soit :
D : le diamètre primitif du pignon (mm)
R : le rayon primitif du pignon (mm)
C : le déplacement de la crémaillère (mm)
: la rotation du pignon (rad)
Une rotation du pignon d’un angle engendre un déplacement de la crémaillère d’une distance
C, tel que :
D
C = . = R. (1)
2
D
V= = R. (2)
2
Comme on a déjà vu dans l’annexe 4, les vérins rotatifs offrent des courses (angles de rotation)
qui varient de 90°, 180°, 270° et 360°.
Or le cahier de charge impose que la distance parcourue (c’est-à-dire la course) doit être égale à
1000mm. Compte tenu de cette donnée, calculons alors le diamètre du pignon à partir de
l’équation (1) :
2C
D=
Avec C = 1000 mm (course souhaitée)
2C 2000
D= =
Nous allons alors affecter à chaque fois une valeur à (90°, 180°, 270° et 360°) et calculer le
diamètre correspondant. Les résultats des calculs sont récapitulés dans le tableau 11.
D’après le tableau 11, il s’avère clair que même avec un vérin rotatif de course maximal
(=360°), le diamètre minimal qu’on peut obtenir est de 318.47 mm soit 31.8 cm, ce qui
représentera un encombrement considérable dans la machine.
Conclusion :
Malgré l’utilité de ce premier système dans la réalisation du déplacement automatique de notre
goulotte rétractable, cependant, il ne respecte pas parfaitement notre cahier de charge, et surtout
la condition d’un encombrement minimal. On peut dire par la suite, que cette solution sera
exclue et que ce système n’est pas validé.
Galet
Suiveur
Goulotte Goulotte
Came
Tige
Piston
Sur la figure 27(b), le vérin double effet est alimenté en énergie pneumatique (air comprimé à
pression P = 6 bars). Cette pression engendre une force sur la surface du piston et par la suite la
tige sort. La came qui est fixé sur l’extrémité de la tige commence à mouvoir elle aussi et guide
le suiveur grâce à son profil permet le guidage du suiveur. Ce dernier glisse sur la came et
entraine la goulotte en translation. Pour réduire le frottement, on interpose un dispositif à galet
(élément roulant) entre la came et le suiveur.
Après avoir défini le deuxième système, on étudiera par la suite sa conformité avec notre cahier
de charge initial. Pour cela, et comme approximation, négligeons la courbure au niveau du profil
de la came (comme montré dans la figure 27), et remplaçant la par une ligne droite. On
obtiendra par la suite la forme d’un triangle rectangle en A (figure 29)
A B
Les dimensions de la came doivent être capables de satisfaire la course (1000 mm). En effet, ces
dimensions doivent être choisies de telle sorte que le suiveur puisse déplacer la goulotte de la
distance souhaitée lorsqu’il parcourt le profil de la came.
Le suiveur à galet est au point C au début. Au fur et à mesure que la tige du vérin sort, elle
pousse la came et le suiveur continue son trajet jusqu’au point B.
En fin de compte, on doit obtenir le déplacement de la goulotte de 1000 mm, c’est-à-dire que la
distance AB = 1000 mm.
Les relations suivantes relient entre les différents côtés du triangle ABC sont :
𝐴𝐵 = 𝐵𝐶. 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝐴𝐶 = 𝐵𝐶. 𝑐𝑜𝑠𝛼
Nous allons alors affecter à chaque fois une valeur à tout en fixant la longueur AB sur une
valeur de la course souhaitée (AB=1000 mm) et on calcule à chaque fois les longueurs AC et BC
afin d’aboutir aux dimensions complètes de notre came. Les résultats des calculs sont récapitulés
dans le tableau 12.
D’après le tableau, il s’avère clair que malgré l’utilisation la came ayant les dimensions les plus
minimales (1000*1020.4*177.19), cela n’empêche pas de considérer le système comme étant
encombrant.
Conclusion :
Malgré l’utilité de ce deuxième système dans la réalisation du déplacement automatique de
notre goulotte, cependant, il ne respecte pas parfaitement notre cahier de charge, et surtout la
condition d’un encombrement minimal. De plus, même les vérins double effet standards ne
permettent pas de grandes courses (annexe 3).
On peut dire par la suite, que cette solution sera exclue et que ce système n’est pas validé.
Le mouvement est obtenu par le déplacement d’un chariot le long d’un côté du tube profilé. Ce
dernier contient des trous où on peut fixer la charge à déplacer. Une fente sur toute la longueur
du tube permet au chariot d’être relié constamment au piston. De longs rubans (bandes)
d’étanchéité et de protection à l’intérieur et à l’extérieur du tube du vérin empêchent une fuite
d’air et l’introduction de poussières.
Le vérin est équipé d’un amortissement de fin de course permettant une absorption de chocs
entre le piston et le corps du vérin.
Cependant, une liaison glissière s’avère importante pour faciliter le mouvement de translation de
la goulotte rétractable (charge), d’où la nécessité de l’utilisation d’un système de guidage en
translation. Ces systèmes sont divers, et chacun d’eux présente ses avantages et ses
inconvénients.
Nous allons choisir entre les trois solutions technologiques trouvées précédemment dans le
diagramme FAST à savoir :
Contact direct
Interposition d’éléments antifriction
Interposition d’éléments roulants
L’analyse des différents systèmes et solutions à partir de leurs caractéristiques, leurs avantages et
leurs inconvénients, leur respect ou non du cahier de charges nous a permis de retenir la solution
la plus adéquate, en coordination avec l’équipe de travail.
Concernant le déplacement de la goulotte rétractable, nous avons opté pour le vérin sans tige vu
qu’il présente un encombrement minimal et offre une course souhaitée.
En ce qui concerne le système de guidage, on s’est basé sur une comparaison entre les différentes
solutions citées auparavant présentée dans le tableau 13
Interposition
Interposition d’éléments
Contact direct d’éléments
roulants
antifriction
Précision Moyenne Moyenne Elevée
Dégradation par
usure
Performances Faibles Modérées Elevées
(vitesse, cadences,
rendements)
Coefficient de Elevé : 0.05 à 0.2 Moyen/faible Très faible : 0.001 à 0.005
frottement dans la Efforts de manœuvre
liaison réduits
Intensité des Faibles Modérées Elevées
actions mécaniques
supportées
Lubrification Nécessaire Autolubrifiant Au montage (faible)
(importante)
Coût Faible Moyen Elevé
Jeu Jeu mini nécessaire Jeu mini nécessaire Fonctionnement sans jeu
au fonctionnement au fonctionnement
Tableau 13: Comparaison entre les différents systèmes de guidage en translation
Fonction Solution
Réalisation du déplacement horizontale de Vérin sans tige
la goulotte rétractable
Guidage en translation de la goulotte Guidage par interposition d’éléments
rétractable antifriction (guidage par galets)
Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons proposés de multiples systèmes et étudiés leur conformité avec
notre cahier de charges initial. Les différents systèmes proposés sont issus de notre diagramme
FAST. Nous avons choisi la solution la plus adéquate par la suite.
On tient à rappeler que la commande de notre système avait déjà été imposée par le service
maintenance et il s’agissait d’une commande pneumatique. Donc son étude sera restreinte à
une description du circuit pneumatique. Nous allons nous en servir du logiciel FLUIDSIM
spécialisé dans la modélisation et la simulation des circuits pneumatiques pour simuler le
circuit de commande du vérin sans tige.
De plus, nous allons établir des calculs permettant de choisir les composants adéquats pour le
bon fonctionnement de notre système.
o
y
x
𝐹⃗
⃗⃗
𝑁
⃗⃗
𝑇
𝑃⃗⃗
∑𝑖 𝐹⃗𝑖 = 0
⃗⃗
𝐹⃗ + 𝑃⃗⃗ + 𝑁
⃗⃗ + 𝑇
⃗⃗ = ⃗0⃗ (3)
Avec :
Donc 𝐹 = 𝑇 = 𝜇. 𝑁 = 𝜇. 𝑃 = 𝜇. 𝑀. 𝑔
𝜇 = 0.4
M = 𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚3
𝑚1 : masse de la goulotte vide
𝑚2 : charge transportée
𝑚3 : masse supplémentaire
M = 7 + 40 + 0.65 + 1.97 = 49.62 kg
𝐹 = 0.4 ∗ 49.62 ∗ 9.81 = 194.71 𝑁
Cependant, cette force n’est que théorique, il faut tenir compte des causes ayant une influence
sur la perte d’efficacité de l’actionneur.
D’abord, on trouve les frottements internes qui réduisent le rendement du vérin de 100% (pas
de pertes) à une valeur comprise entre 0.85 et 0.9 indiquée par la majorité des constructeurs.
Adopterons la valeur maximale du rendement : 𝜇𝑚 = 0.9
De plus, on trouve la présence de la contrepression s’opposant au travail moteur de
l’actionneur. Elle engendre elle aussi une perte caractérisée par une diminution du rendement
qui prend une valeur expérimentale maximale de 𝜇𝑝 = 0.8
Surface S
Pression P de
Contrepression
l’air comprimé
Sens de translation
Figure 32: Phénomène de la contrepression dans le vérin
En accumulant les deux pertes, on obtient le rendement global du vérin qui n’est autre que le
produit des deux rendements 𝜇𝑚 et 𝜇𝑝 .
Ce rendement global est souvent appelé taux de charge ( 𝒕𝒄 ) :
𝒕𝒄 0.7
Ainsi, pour un fonctionnement optimal du vérin, la plupart des constructeurs recommandent
de le dimensionner en adoptant un taux de charge inférieur ou égal à 0,7.
Donc, avec un taux de charge de 0.7, le vérin devra être capable de développer une force de
poussée :
𝐹
𝐹𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 =
𝑡𝑐
194.71
𝐹𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = = 278.16 N = 27.81 daN
0.7
27.81
𝑆= = 4.64 cm2
6
D’après le catalogue du vérin sans tige PARKER (annexe 8), la valeur du diamètre la plus
proche de celle calculée est : D = 25 mm
Alors le vérin choisie est un vérin de diamètre D=25 mm
Pour s’assurer des résultats de ces calculs, nous allons déterminer le diamètre du vérin d’une
manière graphique à l’aide d’une abaque donnée par le constructeur (figure 33).
Pour éviter cela, le piston doit être amorti sur une certaine distance durant la fin de la course.
Une masse M en mouvement à une vitesse V possède une énergie cinétique qu’il faut dissiper
en fin de course.
Pour éviter le problème d’amortissement en fin de course, nous avons choisi le vérin sans tige
PARKER ORIGA, réf OSP-L25 choisi (annexe 8) qui est équipé d’un amortisseur de fin de
course intégré.
Cet amortisseur a pour rôle de réduire la vitesse du vérin à la fin de sa course. Cependant,
nous devons connaitre la vitesse du piston du vérin avant l’arrivée à la fin de course. Pour ce
faire, nous allons recourir à l’abaque de la figure 34 qui représente la vitesse du piston en
fonction de la masse à amortir. En connaissant celle-ci, on déduit la vitesse maximale. A
partir du point d’intersection de la droite verticale représentant la masse et la courbe du
diamètre du vérin D25, on trace une droite horizontale afin d’aboutir à la valeur de la vitesse
du piston.
D’après l’abaque de la figure 34, on peut déduire que la vitesse du piston est aux environs de
0.26 m/s.
Cette vitesse correspond à la vitesse pour un fonctionnement optimal. Cependant, le
constructeur tolère une vitesse maximale allant jusqu’à 0.6 m/s
Les autres dimensions du vérin OSP-L25 choisi sont clarifiées dans l’annexe 9.
la figure 35 permet de définir la longueur maximale admissible entre deux points d’appui en
fonction de la charge, et donc le nombre de supports nécessaires.
Le nombre de supports nécessaires (n) en considérant que le vérin est fixé aux extrémités est
donné par le constructeur via la formule :
𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒 + 2𝑋
𝑛=( )−1
𝐿
Avec :
n : nombre entier, par excès
X : valeur inscrite dans les encombrements généraux du vérin
L : distance maximale définie sur le graphe de la figure précédente.
Donc on n’aura pas besoin de supports supplémentaires pour garantir une bonne fixation du
vérin et on peut se contenter des deux pattes d’équerre aux extrémités comme cela est montré
sur la figure 36.
Les dimensions de ces pattes de fixation sont détaillées dans l’annexe 10.
Lors du passage de l'air du compresseur à son lieu d'utilisation l’air s’enrichit en poussière et
en rouille des tuyaux des canalisations. Il est donc nécessaire de le filtrer pour retirer ces
éléments nuisibles au bon fonctionnement des composants, de le lubrifier pour faciliter le
déplacement des organes mobiles des composants pneumatiques et d'en contrôler la pression.
Pression de
Pression du service (vers
réseau les circuits
(compresseur) d’utilisation
de la machine)
La figure 38 comporte :
Un sectionneur général à commande manuelle permettant à l’opérateur d’isoler
l’équipement du réseau de distribution de l’énergie.
Une unité de traitement de l’air (FRL)
L’unité de conditionnement d’air comprimé appelée FRL (Filtre-Régulateur -
Lubrificateur). Elle est destinée à préparer l’air en vue de son utilisation dans les
systèmes en le débarrassant des poussières, vapeurs d’eau et autres particules nuisibles
qui risqueraient de provoquer des pannes dans l’installation.
Cette unité est constituée de trois appareils à savoir :
i. Un filtre qui épure l’air et le purge e l’eau qu’il contient.
ii. Un régulateur de débit qui maintient l’air comprimé à une pression constant, quelles
que soient les fluctuations en air du réseau.
iii. Un lubrificateur qui injecte dans l’air une quantité d’huile afin de permettre la
lubrification des parties mobiles des composants entrant dans la constitution des
systèmes pneumatiques.
Un démarreur progressif qui sert à limiter le débit d’air dans la phase de démarrage
afin d’éviter des mouvements rapides des actionneurs qui se sont généralement vidés
d’air comprimé au moment de l’arrêt
Schéma de puissance
L’annexe 12 illustre le schéma pneumatique de la machine de coupe fourni par le constructeur
KOMAX. Néanmoins, nous allons présenter à notre tour un schéma pneumatique (figure 39)
pour pouvoir le simuler sous FLUIDSIM.
Le tableau 15 explicite les différents éléments du circuit de puissance avec leurs désignations.
L’annexe 14 présente les différents symboles des circuits pneumatiques.
Elément Désignation
1 Vérin sans tige OSP-L25-00000-0100
2 Réducteur de débit unidirectionnel GRLA-M5-QS-4-D
3 Tuyau (distributeur --> vérin) TU-0604 SMC
4 Distributeur 3/2 VOE-25
5 Tuyau (source --> distributeur) TU-0805 SMC
6 Unité FRL NL G1/4
La simulation sur FLUIDSIM a pour objectif de montrer le bon fonctionnement du vérin sans
tige. Ce dernier doit réaliser des allers retours à chaque commande de la part de l’opérateur.
Lorsque le vérin sans tige est de fond de la machine, l’opérateur clique sur le bouton
« Sortie » du schéma de commande (figure 42) et la goulotte rétractable se déplace de la
position initiale 1S0 à la position finale où se trouve l’opérateur 1S1 (figure 40) afin de
récupérer les câbles. Une fois les câbles récupérés, l’opérateur clique sur «Entrée » du schéma
de commande (figure 42) pour faire rentrer la goulotte à la position initiale.
Figure 40: Fonctionnement du vérin sans tige en mode "aller" (à gauche) et "retour"(à droite)
L’effet de l’amortissement de fin de course est clair sur la figure 41. On remarque bien une
conformité avec les résultats tirés auparavant. Au début et pendant le mode "aller", la vitesse
du piston est maximale mais diminue au fur et à mesure qu’il s’approche de la fin de course
(c’est-à-dire la position 1000 mm).
Schéma de commande
Il s’agit du schéma permettant de commander les distributeurs qui commandent par la suite le
vérin sans tige.
Figure 42: Schéma électrique pour le fonctionnement du système automatisé sous FLUIDSIM
Suite à l’identification des résultats trouvés avec le catalogue du constructeur ECMU CSR, le
rail choisi est le LAN..26 alors que le chariot à galets choisi est le PAN 26-5 L’annexe 13
illustre les dimensions du système de guidage à galet choisi.
La dernière annexe présente un dessin de définition de la goulotte fixe qui a subi quelques
modifications sur sa forme.
Total 1056.26
Tableau 16: Estimation des prix des équipements
Concernant les gains non quantifiables du projet, on peut les résumer dans les points
suivants :
Eviter des accidents de travail probables du fait de l’ancienne forme de la goulotte, ce
qui garantira la sécurité des opérateurs et permettra à l’entreprise d’éviter des
problèmes d’assurance.
Un travail dans des conditions favorables pour les opérateurs : leur permettre d’éviter
de fournir l’effort supplémentaire
Diminuer l’encombrement et réduire le bruit
En ce qui concerne les points quantifiables, on s’est basé sur des chronométrages qui nous ont
permis d’établir une comparaison entre le temps requis par l’opérateur ou l’opératrice pour
récupérer les câbles, et le temps pris par le nouveau mécanisme.
Ces chronométrages tenaient en considération :
Le temps de prise (début ou fin du shift) pour voir l’effet exhaustif qu’engendre le
mode opératoire manuelle.
Le sexe pour voir qui souffrira le plus de l’ancienne situation, les opérateurs ou bien
les opératrices.
Le tableau de l’annexe 16 résume les résultats des différents chronométrages durant 4 jours
D’après le tableau, on remarque tout d’abord que les valeurs retenues du chronométrage
reflètent l’effet de la fatigue de l’opérateur/opératrice au fur et à mesure du temps.
D’après ce tableau, le relevé relatif à l’opérateur montre qu’il a besoin en moyenne de 1.66
secondes pour tirer manuellement la goulotte rétractable vers lui, par contre pour l’opératrice,
l’action prend plus de temps avec 1.755 secondes pour réaliser cette tâche.
La goulotte sort avec un lot de 50 câbles, cette quantité nécessite (selon la nature du câble et
les opérations subies) environ 180 secondes, donc la fréquence de sortie de la goulotte (en
tenant compte du temps de changement de référence des fils) pendant une heure :
Pendant une heure, le nombre de sorties de la goulotte rétractable est :
3600/180 = 20 sorties/heure
Sachant qu’un shift dure 8 heures, donc la fréquence de la goulotte pensant le shift est de :
20*8 = 160 sorties/shift
Cependant, notre système automatisé prend 1.30 secondes pour faire sortir la goulotte.
Ce qui prouve qu’à chaque sortie de goulotte, on a un gain de 0.36 secondes pour l’opérateur
et de 0.455 secondes pour l’opératrice.
Donc on aura un gain de 57.6 secondes pour l’opérateur et de 72.8 secondes pour l’opératrice
pendant tout le shift, ce qui vaut environs 20 autres sorties possibles de la goulotte de plus
avec le nouveau système automatisé.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté une étude de dimensionnement de l’ensemble des
composants de notre système automatisé. Nous avons tout d’abord relevés les données utiles
par le calcul avant de les confirmer via des abaques données par le constructeur. Nous avons
par la suite présenté les deux simulations : pneumatique sous FLUIDSIM et mécanique sous
CATIA. Vers la fin du chapitre, nous avons effectué une étude économique visant à faire une
comparaison entre le mode opératoire manuelle existant et celui automatique souhaité.
Conclusion générale
Ce projet de fin d’études intitulé : « Automatisation du fonctionnement de la goulotte
rétractable de la machine de coupe des câbles » a été élaboré dans le but d’améliorer les
conditions de travail des opérateurs et leur sécurité dans le cadre d’une politique
d’amélioration continue adoptée par la société SEWS-Maroc.
Pour ce faire, il était nécessaire de comprendre la problématique, les contraintes et limitations
rencontrées par l’entreprise actuellement au niveau de la machine de coupe des câbles. En effet,
malgré la robustesse de ces machines de coupe et leur capabilité d’opérer sur les câbles de
manière automatisée et rapide, les opérateurs rencontrent des difficultés lors de la
récupération des câbles. D’où la nécessité d’une intervention visant à apaiser la dureté du
travail de la main d’œuvre et l’amélioration de leur rendement par la suite.
Afin d’atteindre cet objectif, nous avons établi une étude préliminaire et une proposition de
multiples solutions, basées sur des critères techniques et économiques pour réaliser le meilleur
choix pouvant répondre au besoin de la société. Nous avons dimensionné la solution retenue et
réalisé des simulations de son fonctionnement sur des logiciels appropriés.
Ce projet est d’une grande importance pour l’entreprise du fait qu’il lui permettra de satisfaire
ses besoins formulés dans le cahier de charges proposé au début de l’étude en termes de
performances souhaitées. Le nouveau mécanisme va permettre donc de remplacer le mode
opératoire exhaustif de la goulotte rétractable du manuel à l’automatique. Les gains génères
suite à la réalisation du mécanisme varient entre des gains quantifiables et d’autres non
quantifiables et visent en globalité une amélioration des conditions de travail et de la sécurité
des opérateurs.
En perspective, nous avons mené la grande partie du projet et reste seulement la phase de
réalisation du prototype réel qui est reporté à la période qui suit ma soutenance. Cette
situation est due principalement au manque d’un budget relatif au développement de projet
dans la période passée, mais suite à une confirmation de mon encadrant industriel à SEWS-
Maroc, le fournisseur livrera le matériel nécessaire dans les délais prévus pour la réalisation du
projet.
[6] http://www.ecmu-csr.com/rub/4776-guidage-lineaire-a-galets.html
[7] http://fr.rs-online.com
Annexes
Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
1
Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
Générer le
Vérin hydraulique
mouvement
Vérin
pneumatique
Animer le mouvement
de la goulotte
Glissière
Réaliser la Pignon-
translation crémaillère
FP : Permettre de
Système
déplacer la goulotte Déplacer la
came/suiveur
rétractable vers goulotte
horizontalement
l’opérateur afin de
récupérer les câbles. Contact direct Guidage type
prismatique
Interposition
Guider le mouvement Guidage par
d’éléments
de la goulotte galets
antifriction
3
Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
Vérin rotatif Double effet, mouvement rotatif Assure le plus généralement Principalement utilisé pour des
alternatif d'amplitude maxi 360°. deux fonctions: guidage et opérations de manipulation lorsqu'il
Deux technologies : entraînement en rotation du y a lieu d'orienter le produit.
- à palette: construction simple, sans mobile, d'où l'importance de le Aussi utilisé pour des opérations de
amortissement dimensionner par rapport au retournement dans la transitique ou
- à pignon crémaillère: plus classique, mouvement à développer (couple, pour des manoeuvres de sas, de
similaire à celle des vérins Iso 6431. angle, moment portes, de vanne, ou de séparateur
Diamètre: de 10 à 100 mm. d'inertie) et aux efforts axiaux pour contrôler un débit de produit.
Couple de sortie: de 0,2 à 100 Nm. et radiaux appliqués sur l'arbre
Course angulaire: de 0 à 360 mm. de sortie.
Vérin sans tige Deux technologies: à accouplement Permet de mouvoir en translation, Très utilisé dans les tâches de
magnétique et à bande. avec une grande amplitude, un manipulation, manutention,
Transmission du mouvement mobile guidé entre deux positions transitique et palettisation, en
directement par le piston. précises de fin de course. raison de son faible encombrement
Réduction de l'encombrement presque La possibilité d'obtenir des en longueur et de ses sections de
de moitié grâce à l'absence de tige. positions intermédiaires d'une piston identiques.
Arrêts intermédiaires possibles par précision moyenne de ± 5 mm lui Associé à un distributeur
blocage pneumatique, les sections permet d'assurer des fonctions de proportionnelle, un capteur de
d'application de la pression étant positionnement grossier en boucle position et une unité de commande,
identiques. ouverte. il est l’actionneur le plus utilisé en
Diamètre: de 6 à 63 mm. servo-positionnement.
Course: de 10 à 4000 mm.
4
Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
Le mouvement rotatif est obtenu par application d’un fluide sous pression sur un piston qui entraîne une crémaillère. A son tour, la crémaillère
entraîne un pignon provoquant la rotation de l’arbre avec un angle de rotation et une vitesse de rotation . Le pignon d’entraînement, monté
entre deux roulements, peut être accouplé à la charge directement ou par un système articulé. Le couple en sortie de vérin est mesuré en Nm, il
est directement proportionnel à la pression appliquée (ou pression différentielle = P)
Le pignon du vérin rotatif entraine directement l’arbre son arbre de sortie comme cela est montré sur la figure 4.2.
Les vérins rotatifs offrent des courses (angles de rotation) qui varient entre 90°, 180°, 270° et 360°.
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Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
Un système pignon-crémaillère (figure 5.1) est constitué d’une roue dentée et d’une pièce souvent prismatique
portant des dentures de même module, roulant l’une sur l’autre sans glissement.
• Crémaillère fixe et pignon tournant autour d’un axe qui lui-même se déplace
parallèlement à la crémaillère.
• Pignon tournant autour d’un axe fixe par rapport au bâti et crémaillère Figure 5.1: Pignon-crémaillère
Selon l’objet du système, le système pignon-crémaillère peut servir pour réaliser un mouvement de translation ou de rotation selon l’élément qui
entraine le mouvement. Le tableau 5.1 récapitule ces cas :
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Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
Un vérin double effet a deux directions de travail. Il comporte deux orifices d'alimentation et la pression est appliquée alternativement de chaque
côté du piston ce qui entraîne son déplacement dans un sens puis dans l'autre (figure 6.1).
Quand l’air entre par la chambre côté fond, il pousse la tige et le piston. L’air contenu dans l’autre chambre est refoulé vers l’échappement.
Quand l’air entre dans la chambre côté tige, il ramène le piston et la tige rentre. L’air de la chambre côté fond est refoulé à l’échappement.
Les vérins sont souvent équipés d'amortisseurs de fin-de-course qui évitent les chocs du piston.
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Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
Une came est un organe mécanique permettant de piloter le déplacement d'une pièce. La solution la
plus répandue est constituée d'un cylindre de rayon variable entraîné en rotation par un arbre. La
pièce en contact avec le profil de la came, le suiveur, est alors mise en mouvement (figure 7.1).
Ainsi, on peut classer les cames en trois familles illustrées dans le tableau 7.1 :
Came plate Came à tambour Came rectiligne Figure 7.1: Système came-suiveur
Une came plate transforme un Une rainure dans le tambour (en Une translation de la came
mouvement de rotation continu rotation) qui déplace un doigt engendre une translation du
en une translation alternative mobile en translation. suiveur.
du suiveur.
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Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
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Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
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Annexes Thème : Automatisation du fonctionnement de la goulotte rétractable de la machine de coupe des câbles
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Vue isométrique
Echelle : 1:8
1100 3
3
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Vue de dessus
Echelle : 1:18
DESIGNED BY:
I _
Karam HIMDI
DATE:
H _
15/06/2017
CHECKED BY:
DATE:
XXX Goulotte fixe G
F
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XXX
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SIZE
1
A4 DASSAULT SYSTEMES D _
xxx 1 1 B _
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